LISTE DES SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES
CAP : Connaissances - Attitudes - Pratiques
CMS : Centre Médico - Social
DPS : Direction Préfectoral de la Santé
IEC : Information Education Communication
KOP : Kystes OEufs Parasite
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
PED : Pays en Voie de Développement
PNLS : Programme National de Lutte contre le Sida
RDA : Revendeurs de Denrées Alimentaires
RGPH : Recensement Général de la Population et
de l'Habitat
TDE : Société Togolaise Des Eaux
UNICEF : Fonds des Nations unies pour L'enfance
VAD : Visite A Domicile
(%) : Pourcentage
n = effectifs
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« Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations péri-urbaines
face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé
»
INTRODUCTION
Les parasitoses intestinales sont des affections les plus
fréquentes en Afrique Sub-tropicale et constituent un problème
majeur de santé publique, une menace permanente du développement
socioéconomique dans les pays en voie de développement (PED)
où leurs taux de morbidité et de mortalité restent encore
très élevés. Elles sont la cause de plusieurs affections
dont les conséquences sont énormes : [2]
- sur le plan médical par les troubles qu'elles
occasionnent chez les sujets parasités,
- sur le plan économique par les mesures
thérapeutiques et préventives coûteuses qu'elles imposent,
et
- sur le plan démographique par le taux de
mortalité et de morbidité souvent élevé. [2]
Au Togo, les parasitoses intestinales restent toujours une
préoccupation majeure des services de santé. Elles sont
citées comme la quatrième cause de morbidité (5%)
après le paludisme (45%), les plaies et traumatismes (8%) et l'infection
aigue des voies respiratoires (8%) [1].
Pour grandir, l'être vivant en particulier l'Homme doit
se nourrir et la nutrition se définit comme étant la science qui
analyse les rapports entre la nourriture et la santé : étude de
la composition des aliments, de leurs propriétés et de leur
utilisation par l'organisme [4+. C'est donc une aptitude qui oblige l'Homme
à consommer des aliments pour maintenir les fonctions vitales de son
organisme. Or la plupart des parasitoses intestinales sont contractées
par l'Homme à travers les aliments.
L'important, c'est de s'assurer de la qualité sanitaire
des aliments prêts à la consommation et cette qualité
dépend entre autres des matières premières
utilisées, des manipulations et transformations subies par l'aliment, du
respect des règles générales d'hygiène individuelle
et collective. Cela signifie que la santé du consommateur dépend
de la santé et des pratiques du manipulateur lors de la
préparation et de la vente des aliments.
Une parasitose intestinale est toute affection causée
par un être vivant parasite qui se développe dans le tube
digestif. En Afrique, la situation environnementale de la plupart des pays dans
la ceinture intertropicale favorise le développement des affections
parasitaires.
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« Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations péri-urbaines
face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé
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Parmi ces affections, les parasitoses intestinales occupent
une place de choix. Au Togo, 83 568 personnes vont en consultation chaque
année à cause des parasitoses intestinales
[1].
Les parasitoses intestinales, bien qu'elles suscitent de nos
jours peu d'intérêt à coté des maladies plus graves
comme le sida, la tuberculose, le paludisme et l'onchocercose, constituent en
milieu tropical un problème de santé publique, en raison
essentiellement des conditions climatiques favorables, de l'absence ou de
l'insuffisance de mesures d'hygiène et d'assainissement et enfin de la
pauvreté. A ces nombreux facteurs participant à la recrudescence
des maladies parasitaires s'ajoutent aussi l'instabilité
socio-économique qui désorganise le système de
santé, le coût des médicaments et les difficultés de
leur distribution ainsi que la surveillance du traitement. Mais, il est
à noter que l'Etat togolais en partenariat avec l'OMS et l'UNICEF a
fourni des efforts dans la lutte contre ces parasitoses intestinales à
travers les nombreuses campagnes de déparasitage organisées
depuis 2004 jusqu'à nos jours.
Malgré tout, force est de constater de nos jours une
persistance des parasitoses intestinales aussi bien dans les zones urbaines,
péri-urbaines que rurales. En effet, leur intensité et leur
prévalence sont surtout élevées en milieu rural et
péri-urbain chez les enfants ; chez qui elles peuvent engendrer
malnutrition, anémie, baisse de résistance aux infections, voire
une augmentation de mortalité.
Afin de mener à bien la lutte contre les parasitoses
intestinales, il convient d'en avoir dans chaque zone une idée claire
sur la prévalence ainsi que les connaissances-attitudes-pratiques des
populations face à ces parasitoses intestinales. Résidant donc
dans le Canton d'Adidogomé nous avons décidé
d'entreprendre une étude dans cette zone à travers le
thème : « Prévalence des parasitoses intestinales et
Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations péri-urbaines face aux
parasitoses intestinales ».
L'objectif général de notre étude est
d'évaluer la prévalence des parasitoses intestinales et les
connaissances attitudes et pratiques face aux parasitoses intestinales de la
population du canton d'Adidogomé. Ainsi les objectifs spécifiques
suivants ont été fixés :
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« Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations péri-urbaines
face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé
»
Réaliser une étude rétrospective sur les
résultats des analyses parasitologiques des selles effectuées par
la population du canton d'Adidogomé au CMS ADIDOGOME de 2010 à
2012,
Evaluer les connaissances de la population du canton
d'Adidogomé sur les parasitoses intestinales,
Evaluer les attitudes et pratiques de la population du canton
d'Adidogomé face aux parasitoses intestinales,
Proposer des mesures correctives.
Le plan de notre étude se subdivise donc comme suit :
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