Prévalence des parasitoses intestinales et connaissances-attitudes-pratiques des populations péri-urbaines face aux parasitoses intestinales. Cas du canton d'Adidogomé au Togo( Télécharger le fichier original )par Abdel Malik GARBA GAMBARI Université de Lomé - Togo - diplôme universitaire des assistants médicaux, option: technicien supérieur de génie sanitaire 2013 |
1.2.3. NématodesCeux sont des métazoaires à symétrie bilatérale, cylindrique ou filiforme. 1.2.3.1. Ankylostome et ankylostomiase On distingue deux espèces d'ankylostomes qui sont à l'origine de l'ankylostomiase chez l'Homme : Ancylostoma duodenalis et Necator americanus. « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 1.2.3.2. Morphologie Les deux espèces sont de forme cylindrique. Cependant on note quelques différences au niveau de la taille, des capsules buccales et des oeufs comme l'indique le tableau II ci-dessous. Tableau II : Caractères morphologiques des deux espèces d'Ankylostomes
1.2.3.3. Biologie Ancylostoma duodenalis et Necator americanus ont le même genre de vie. Ils vivent dans l'intestin grêle de l'Homme. L'espèce adulte des deux sexes est hématophage. Ils se multiplient par reproduction sexuée. La femelle pond des milliers d'oeufs à quatre (4) ou huit (8) blastomères qui sont éliminés avec les selles dans le milieu extérieur. En 24 heures, si le sol est humide et chaud (25 - 30°C), en présence d'oxygène et à l'obscurité, les oeufs éclosent et donnent une larve qui croît rapidement et devient infestante pour l'Homme. 1.2.3.4. Mode de contamination et de dissémination La contamination se fait par voie cutanée. Les larves infestantes pénètrent la peau de l'Homme qui marche pieds nus et l'infestent. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 15 GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 16 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 1.2.3.5. Cycle évolutif Lorsque la larve infestante entre en contact avec la peau d'un Homme, elle la perfore et pénètre dans un vaisseau sanguin ou lymphatique, puis par la circulation atteint le coeur, les poumons, l'oesophage puis l'intestin (duodénum) où elle grandit pour devenir adulte. Figure 3 : Mode de contamination et de dissémination de l'Ankylostome [6] Source : Larivière M. Parasitologie tropicale. Les grandes endémies. Epidémiologie. Prophylaxie. Paris : les éditions Fourcher, 1978 ; 3 (les professions médicales et sociales). 1.2.3.6. Signes cliniques L'infestation se traduit par : - Une diarrhée sanglante - Une anémie plus ou moins forte - Douleurs abdominales, constipation, malabsorption intestinale - Eosinophilie Elle induit généralement des manifestations cutanées (prurit, érythème, oedème) et des manifestations pharyngo - pulmonaires (toux, crachat, asthme). « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 1.2.3.7. Prophylaxie Comme mesures prophylactiques, il faut : Neutraliser les excréta (construction des latrines), Eviter de marcher pieds nus, Améliorer les conditions d'hygiène. 1.3. Voies de transmission des Parasitoses IntestinalesLorsque les parasites (kystes surtout) sont déposés dans le milieu extérieur, il faut nécessairement l'intervention d'un agent ou d'un moyen de transport pour que ces parasites entre en contact avec l'organisme de l'hôte. Malheureusement, ceci est réalisé grâce à des vecteurs (mouches, cafards), à l'eau de boisson, les mains, le sol, l'air, les aliments ou à leur combinaison. La figure ci-dessous illustre les différentes voies de transmission des maladies parasitaires. Foyer Eau Air Main Vecteur Sol Aliments (légumes) Débilité Nouvel hôte Décès Figure 4 : Voies de transmission de la maladie à partir d'un foyer d'infection 1.4. Facteurs favorisants la transmission des parasitoses intestinalesLa transmission des parasitoses intestinales est favorisée par certains facteurs parmi lesquels nous pouvons citer : GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 17 GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 18 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations - Le mode de vie et le niveau socio-économique ; - Les habitudes culinaires et les pratiques religieuses ; - L'activité socio-professionnelle ; - La non pratique de l'hygiène individuelle comme collective ; - Le sexe, l'âge et la résistance de l'hôte ; - L'état nutritionnel et le climat. 1.5. Conditions de détermination d'une infestation Pour qu'il y ait infestation, il faut la présence de :- Un agent causal (microbe pathogène) ; - Un réservoir ou une source d'infestation de l'agent causal ; - Un moyen d'évasion du réservoir (mains, mouches, vecteurs) ; - Un moyen de transmission entre la source et le nouvel hôte ; - Un moyen de pénétration dans le nouvel hôte (aliment, eau) ; - Un hôte réceptif. La prévention des maladies dues aux parasites intestinaux doit se baser sur la rupture de la chaine épidémiologique ou cycle. La rupture d'un seul de ces éléments si elle est complète interrompt la transmission et la diffusion de la parasitose. 1.6. Risques liés à la consommation des alimentsPour satisfaire donc la triple exigence du corps humain vis-à-vis des aliments qui doivent lui servir à la fois de pourvoyeurs d'énergie, d'éléments pour sa croissance et sa protection, il faudra lui fournir des denrées alimentaires de bonne qualité hygiénique. Ainsi donc, une nourriture savoureuse et saine peut se révéler dangereuse pour son consommateur si elle est préparée ou servie à côté d'un dépôt d'ordures ou exposée aux mouches et enfin mal conservée ou manipulée avec des outils souillés ou par des gens dont l'hygiène personnelle est douteuse [7]. Une denrée alimentaire fortement frelatée pose un autre grand problème non seulement parce qu'elle affecte parfois directement la santé du consommateur, mais aussi parce qu'elle entraîne de sérieux torts économiques pour les individus et parfois les pays [8]. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 19 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) admet que les aliments jouent dans l'épidémiologie des maladies entériques un rôle important qu'on ne le croyait auparavant. Au Royaume-Uni, plus de 10000 cas d'intoxication alimentaire sont signalés chaque année et il s'en produit peut-être 100 fois plus. En Europe, les maladies transmises par les aliments sont la grande cause de morbidité après les infections des voies respiratoires. Les estimations du nombre de cas annuels des Etats-Unis varient de 1 à 20 millions [9]. Dans les pays en développement, le tribut payé en vies et souffrances humaines des suites de maladies transmises par les aliments contaminés est énorme, en particulier chez les nourrissons et les jeunes enfants, les personnes âgées et d'autres groupes vulnérables tels que les immuno déprimés ce qui fait peser un lourd fardeau social et économique sur les communautés et sur leurs systèmes de santé [10]. 1.7. Hygiène alimentaire1.7.1. DéfinitionL'hygiène est classiquement la science qui enseigne les mesures propres à conserver la santé [8]. L'hygiène alimentaire est donc cette science qui indique les mesures à adopter pour préserver les qualités des aliments, en particulier leur innocuité et leur salubrité. Elle est un ensemble de soins apportés au cours de la production, la préparation, le transport, le stockage et la commercialisation des aliments [8]. 1.7.2. But de l'hygiène alimentaireL'hygiène des denrées alimentaires s'impose d'abord dans un but de santé publique. Elle vise à protéger le consommateur contre les dangers des denrées alimentaires insalubres, c'est-à-dire qui ont perdu leurs qualités alimentaires. Elle constitue donc la prévention des intoxications alimentaires microbiennes et des intoxications alimentaires chimiques [11]. 1.7.3. Domaines d'intervention de l'hygièneCompte tenu de la diversité des aliments, de leur origine, de leur conservation et de leur préparation culinaire, l'hygiène des denrées alimentaires touche des domaines aussi variés que la microbiologie, la toxicologie, la zootechnique, l'agriculture, la technique du froid et la conservation. La microbiologie alimentaire est une science qui s'efforce d'étudier les germes bactériens intéressant l'industrie et l'hygiène alimentaire, d'étudier les facteurs capables GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 20 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations d'influencer la survie et la croissance de bactéries dans les aliments, d'assurer le contrôle de la qualité et de la salubrité des aliments de l'Homme et des animaux et enfin d'établir des normes. Les contrôles microbiologiques doivent permettre de garantir une bonne qualité hygiénique et une bonne qualité marchande du produit fabriqué ou préparé [7]. ? Qualité marchande Une altération de la qualité marchande modifie les caractéristiques plastiques et organoleptiques de l'aliment. Cette altération bien que généralement non dangereuse pour la santé du consommateur, rend le produit non commercialisable. L'altération de la qualité marchande se produit généralement lentement au cours du stockage. En résumé, les contrôles microbiologiques ont pour objectif de détecter les microorganismes pouvant être responsables de ces altérations et de vérifier l'efficacité des technologies après leur application afin de stocker et de commercialiser les aliments microbiologiquement stables [12]. ? Qualité hygiénique Une altération de la qualité hygiénique met en cause la santé du consommateur. L'aliment altéré conduit à des intoxications alimentaires de gravité diverse suivant la nature des microorganismes en cause [13]. Il s'agit donc, à travers les contrôles microbiologiques d'une part d'éviter la présence de microorganismes dans les produits finis ou de détecter ces microorganismes s'ils sont présents dans les produits finis avant leur commercialisation et d'autre part de minimiser les pertes dues à de mauvaises conditions de fabrication et par conséquent d'avoir le moins possible d'aliments non conformes [8]. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 21 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 1.8. Revue de la littératureAu cours de ces deux dernières décennies, les parasitoses intestinales ont fait l'objet de nombreuses études. Ces études ont permis de situer la place qu'occupent les parasitoses intestinales dans l'ensemble de la pathologie infectieuse. Dans le monde, en dehors du continent africain, certaines régions tropicales ont fait l'objet d'études épidémiologiques. En Afrique, les différentes études montrent une prévalence des parasitoses intestinales variable selon les pays: Au Burkina-Faso, en 1999 SOMDA Manoubome [14] avait trouvé dans le Département de Dissin un taux de prévalence global des parasitoses intestinales chez l'adulte de 94,80%. Entamoeba histolytica était l'espèce protozoaire la plus dominante soit 70% et Ankylostoma duodénale était l'espèce helminthe la plus dominante soit 60%. L'association parasitaire est dominée par Entamoeba coli+Entamoeba histolytica (43,9%), Entamoeba coli+Entamoeba histolytica+Giardia intestinalis (50%). D. Dianou et Coll [15] entre 2000 et 2002 examinant les selles de 1142 enfants âgés de 0 à 16 ans dans la zone du complexe hydroagricole de Sourou au Burkina-Faso ont trouvé une prévalence générale des parasitoses intestinales de 46,5% et des prévalences de 20,9% pour Schistosoma mansoni, 10,6% pour Entamoeba hystolytica (kystes d'amibes), 10,2% pour Hymenolepis nana (ténia), 1,65% pour Necator americanus (ankylostomes), 1,1% pour Giardia intestinalis (kystes) et Strongyloïdes stercolaris (anguilules). Au Sénégal, en 2000 S. DIOUF et Coll [16] au cours d'une étude sur les parasitoses intestinales de l'enfant en zone rurale (Khombole) avaient trouvé que, la prévalence globale est de 31,3 % et plus de la moitié (68,7 %) des enfants parasités sont âgés de plus de 24 mois. Giardia lamblia et Ascaris lumbricoides sont observés chez les enfants parasités dans des proportions respectives de 45,3 % et 31, 4 %. En Côte D'Ivoire, en 1997, E.I.H. Menan et Coll [17] au cours d'une enquête épidémiologique faite pour déterminer le profil des helminthiases intestinales chez les enfants d'âge scolaire (4 à 15 ans) dans la ville d'Abidjan, Il en ressort que la prévalence globale des helminthiases intestinales était de 36,5%, les garçons étant significativement plus parasités que les filles. La tranche d'âge la plus atteinte était celle de 12 à 13 ans et la GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 22 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations moins touchée celle de 4 à 5 ans. Les espèces rencontrées étaient : Trichuris trichiura (23,4%), Ascaris lumbricoides (16,5%), Necator americanus (6,3%), Strongyloides stercoralis (1,4%), Hymenolepis nana (1,1%), Schistosoma mansoni (0,8%) et Enterobius vermicularis (0,2%). En Tunise, en 2009, F. CHEIKHROUHOU et Coll [18] dans une étude rétrospective de 1997 à 2006 dans la région de Sfax ont montré une prévalence globale des parasitoses intestinales de 26,6% dont le tiers chez des enfants. Une association parasitaire a été retrouvée dans 11,3% avec un biparasitisme dans 69,5% des cas. La répartition selon l'âge a montré une prédominance du parasitisme digestif chez les enfants de moins de 12 ans (50,2% des cas). Les protozoaires représentaient 96,5% des parasites isolés: les flagellés (54,3%) sont dominés par Dientamaeba Iragilis (30,3%) et Giardia lamblia (17%). Les amibes représentaient 41,9% avec E. histolytica / E. dispar dans 2.2%. Les helminthes (3,5%) sont représentés par Enterobius vermicularis (49%), Hymenolepis nana (31,4%), Strongyloides stercoralis (0,3%), Taenia saginata (0,3%) et Ancylostoma duodenale (1 cas). Au R.D.Congo, Serge NIMO NGBABO [19] au cours du premier semestre de l'an 2008 à Kisangani a trouvé une prévalence globale des parasitoses intestinales au C.S Boyoma de 62%. Dans ses recherches, Ankylostome est le parasite le plus fréquemment rencontré (32,4%), suivie de l'Entamoeba histolytica (18,4%), Ascaris lumbricoïdes (10,7%), Strongyloides stercoralis (8,2%), Trichuris trichiura (7,5%), Trichomonas intestinalis (1,1%) et enfin Enterobius vermicularis (0,2%). Au Togo, A.D. AGBERE, D.Y. ATAKOUMA et Coll [20] au cours d'une étude rétrospective réalisé du 1er Janvier 1999 au 31 Décembre 2001 ont trouvé dans les cinq régions sanitaires du pays chez les enfants de 0 à 5 ans un taux de prévalence des parasitoses intestinales de 61% chez les garçons contre 39% chez les filles. Les enfants les plus touchés étaient âgés de plus de 12 mois, avec une prédominance des enfants de 4 à 5 ans (34,45%). Les groupes parasitaires isolés étaient les protozoaires (75,5%), les helminthes (20%) et les champignons (4,5%). Le mode d'infestation le plus fréquent était le monoparasitisme (83,5%). Les associations de deux espèces parasitaires ont été enregistrées dans 14,5% des cas et les associations à trois espèces parasitaires étaient plutôt rares. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 23 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations MAMADOU Alhassani, [21] de son étude à Sokodé au Togo, il ressort que de 2006 à 2010 plus de 48 % des RDA sont parasités. La proportion de
chaque parasite est: GNENI Séyi Abdel djabar [22] en 2012 a trouvé qu'à Pagouda (Togo) 37,74% des RDA étaient parasités ; 35,03% de la tranche d'âge de 25 à 34 ans était la plus parasitée; 12,99% représentait la moyenne cumulée des poly-parasités; les parasites les plus rencontrés étaient : Entamoeba histolytica (47,56%); Trichomonas intestinalis (34,76%); OEuf d'Ankylostome (3,65%) ; Giardia lamblia (14,02 %). PITHO Atihèzé [23] trouva qu'en 2012 dans le canton d'Agoè à Lomé au Togo, les parasites infectant le plus les RDA étaient Trichomonas intestinalis et Entamoeba histolytica avec respectivement 41,02% et 31,64%. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 24 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations CHAPITRE 2 : CADRE ET METHODE DE TRAVAILGARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 25 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 2.1 Cadre de l'étude2.1.1. Cadre général : Le TOGOSitué entre les 6è et 11è degré de latitude Nord et les méridiens 0° et 1°40 de longitude Est, le Togo est limité au Nord par le Burkina-Faso, au Sud par l'Océan Atlantique, à l'Est par le Bénin et à l'Ouest par le Ghana. Avec une population estimée à 6 191 155 habitants (RGPH-2010), le Togo couvre une superficie de 56 600 km2 (figure 1). Le Togo compte une quarantaine d'ethnies qui peuvent se regrouper en trois grandes catégories : les Adja-Ewé, les Para-Gourma et les Kabyè-Tem [24]. La situation sanitaire du Togo est caractérisée par des taux élevés de mortalité infantile (780/00)[25] et juvénile (720/00)[26] imputable aux maladies infectieuses et parasitaires comme le paludisme, les maladies diarrhéiques, les infections respiratoires aigues, la rougeole, la coqueluche, la diphtérie et les carences nutritionnelles. La pandémie du SIDA vient assombrir ce tableau puisque la séroprévalence se situe à plus de 4,1% de la population (PNLS-TOGO) [24]. Sur le plan économique, le Togo est un pays essentiellement agricole, près de 72% de la population active travaille dans le secteur primaire ; le secteur secondaire occupe 8% de la population et le secteur tertiaire 20% avec le commerce comme principale activité [24]. Appartenant à la zone chaude plus ou moins humide, le Togo possède deux (2) climats. Il s'agit d'un climat subéquatorial régnant sur la moitié Sud, caractérisé par deux saisons sèches et deux saisons pluvieuses et d'un climat tropical régnant au Nord, caractérisé par une saison sèche et une saison pluvieuse [24]. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 26 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations Source : RGPH 2010. Figure 5 : Carte du TOGO GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 27 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 2.1.2. Cadre spécifique : Canton d'AdidogoméNotre étude a concerné la population péri urbaine du quartier d'Adidogomé dans le district sanitaire du Golfe situé dans la région maritime. Le quartier d'Adidogomé couvre partiellement les cantons d'Aflao Gagli et d'Aflao Sagbado. Ces 2 cantons contigus sont limités au nord par le canton de Zanguera, au sud par la région sanitaire Lomé-commune, à l'ouest par le GHANA et à l'Est par le canton d' Agoe Nyivé. Adidogomé est donc constitué d'une partie des villages du canton d'Aflao Gagli situés à l'Est du goudron Lomé Kpalimé (Téshie, Anyigbé, Téléssou, Soviépé, Wessomé, Amadahomé, Apédokoè-Est) et d'une partie des villages du canton d'Aflao Sagbado situé à l'ouest du goudron (Apédokoè gbomamé, Apédokoè Agokpanou, wonyomé, yokoè Agblégan, yokoé kopégan, Gblinkomégan, Awatamé, Ablogomé). Sa population est de 141 650 habitants dont 33 146 femmes en âge de procréer, 28 330 enfants de 0 - 5ans et 42 495 enfants de 5 - 14 ans (Source : DPS GOLFE ; Population 2013 des Formations Sanitaires). 2.2 Méthode de travail 2.2.1- Question de l'étudeLa prévalence des parasitoses intestinales est - elle pas liée aux mauvaises pratiques des règles élémentaires d'hygiène par la population ? 2.2.2- Type d'étudeNotre travail est à la fois : - Une étude rétrospective sur les résultats des analyses parasitologiques des selles effectuées par les patients, - Une étude descriptive transversale portant sur les connaissances - Attitudes et pratiques de la population face aux parasitoses intestinales 2.2.3- Echantillonnage? Méthode de l'échantillonnage Notre étude se portant sur deux volets nous avons procédé comme suit : « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations - Réalisation d'étude rétrospective portant sur un échantillon exhaustif de tous les résultats d'analyses parasitologiques des selles effectuées par la population au CMS Adidogomé de 2010 à 2012. - Réalisation d'une enquête CAP en utilisant la méthode dite de commodité qui consiste à interroger toute personne vivants dans le canton d'Adidogomé et disponible au moment de l'enquête. ? Taille de l'échantillon pour l'étude rétrospective Nous avons étudié au total 7845 résultats d'analyses parasitologiques des selles effectuées par la population du canton d'Adidogomé au CMS Adidogomé de 2010 à 2012. ? Taille de l'échantillon pour l'enquête CAP Lorsqu'on ne dispose pas d'un taux de prévalence initiale pour un indicateur donné relatif au comportement qu'on cherche à améliorer dans une population générale ou chez les jeunes, l'OMS recommande un échantillon de personnes par groupe ciblé et par zone voir tableau de François Dépeiteau, la démarche d'une recherche en sciences humaines [27]. Tableau III : Estimation de la taille pour l'échantillon (Niveau de confiance : 95%, niveau de précision : 5%)
Source : François Dépeiteau la démarche d'une recherche en sciences humaines GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 28 GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 29 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations Ainsi, à partir de ce tableau notre population étant de 141 650 habitants, notre échantillon devrait être constitué de 384 personnes. Mais, pour plus d'harmonie nous avons choisi comme échantillon 400 personnes des villages et quartiers confondus. Pour le choix des personnes à enquêter nous avons réparti les effectifs selon la population des différents villages recensés dans le canton. C'est ainsi que le tableau de répartition ci-dessous a été obtenu. Tableau IV : Répartition du nombre de personnes à enquêter par villages.
GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 30 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 2.2.4- Collecte des données? Technique de collecte des données Les techniques de collecte des données utilisées sont : - Recueil des résultats d'analyses parasitologiques des selles effectuées par la population, - Entretien à l'aide d'un questionnaire avec les enquêtés. ? Outils de collecte des données Les outils utilisés pour le recueil des données sont : - Canevas de recueil des résultats d'analyses parasitologiques des selles effectuées par la population, - Questionnaire adressé à la population. ? Déroulement de l'enquête L'étude rétrospective s'est déroulée du 28 Novembre au 31 Décembre 2012 et pour l'enquête CAP, les enquêteurs composés essentiellement d'amis et camarades de promotion vivant dans les différents villages ont été mobilisés et formés sur l'administration du questionnaire. C'est ainsi que l'enquête CAP s'est déroulée du 03 au 25 Janvier 2013. 2.2.5- Définition opérationnelle des variables (voir annexe 1) 2.2.6- Traitement des donnéesLe dépouillement a été manuel. Nous avons utilisé les logiciels Word et Excel pour le traitement des informations. Nous avons regroupé les données dans les tableaux qui ont servi aux commentaires et discussions. 2.2.7- Critères d'inclusion des enquêtésNous avons retenu toutes personnes vivant dans le quartier Adidogomé, disponible le jour de notre enquête et pouvant s'exprimer en Ewé, kotokoli, Français ou Anglais. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 31 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 2.2.8- critères d'exclusion des enquêtésNous ne nous sommes pas intéressés aux personnes ne vivant pas dans le quartier mais présent le jour de notre enquête. Nous ne nous sommes pas intéressés aux personnes ne pouvant pas s'exprimer en Ewé, kotokoli, Français ou Anglais. 2.2.9. Difficultés rencontréesCertaines difficultés ont été rencontrées au cours de la réalisation de cette étude et se résument pour l'essentiel : L'insuffisance de ressources financières et humaines pour mener à bien cette étude, L'interprétation des questions étaient aussi un problème à cause de la présence d'une diversité ethnique dans la zone poussant les enquêteurs à faire recours à des interprètes, Le refus et la méfiance de certaines personnes surtout du sexe masculin à répondre aux questions. 2.2.10. Limites dans la collecte des donnéesDans la conduite de notre travail nous avons constaté quelques limites : - Nous n'avons pas pu établir dans notre étude rétrospective une répartition des patients selon les villages de provenance à cause de la non disponibilité de ce paramètre dans les registres de laboratoire. - Nous n'avons pas pu observer les populations à l'épreuve dans leurs attitudes et pratique face aux parasitoses intestinales mais, nous nous sommes contentés de leurs déclarations. - Nous nous sommes limités aux résultats des selles KOP seulement alors que la prise en compte d'autres résultats d'analyses (coproculture) donnerait autres résultats. - Nous avons choisi une méthode d'échantillonnage dite de commodité, ce qui crée un biais dans nos résultats et nous donne un échantillon non représentatif. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 32 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations CHAPITRE 3 : RESULTATS« Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 3.1. RESULTATS DE L'ETUDE RETROSPECTIVE3.1.1. Résultat globalLe tableau V indique le nombre de patients enregistrés depuis 2010 à 2012. Tableau V : Nombre de patients enregistrés de 2010 à 2012
n 2010 2227 28,39 2011 2661 33,92 2012 2957 37,69 TOTAL 7845 100,00 On a constaté une augmentation progressive d'année en année. 3.1.2. SexeLe tableau VI montre la répartition des patients enregistrés selon le sexe, de 2010 à 2012. Tableau VI : Répartition des patients enregistrés selon le sexe, de 2010 à 2012
La grande partie des patients de notre échantillon est constituée de femmes (70,36%). GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 33 GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 34 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 3.1.3. AgeLa répartition des patients enregistrés selon l'âge est donnée par le tableau VII. Tableau VII : Répartition des patients enregistrés selon l'âge de 2010 à 2012
On constate que les moins de 15 ans ont été les plus parasités avec 27,20%, suivie de la tranche d'âge de 25 à 34 ans avec 26,16%. 3.1.4. Résultat des examens parasitologiques des selles KOPLe tableau VIII indique la prévalence globale des parasitoses intestinales de 2010 à 2012. Tableau VIII : Prévalence globale des parasitoses intestinales
n n 2010 2227 1017 45,67 1210 54,33 2011 2661 1130 42,47 1531 57,53 2012 2957 1110 37,54 1847 62,46 Total 7845 3257 41,52 4588 58,48 Il en ressort que 41,52% des patients étaient parasités. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 35 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 3.1.5. Répartition des patients parasités selon le sexeLa répartition des résultats positifs selon le sexe est donnée par le tableau IX. Tableau IX : Répartition des résultats positifs selon le sexe
Les patients parasités étaient dans la majorité des cas des femmes (73,84%). 3.1.6. Poly parasitisme3.1.6.1- Poly parasitisme globalLe Tableau X ci-dessous montre la répartition des patients poly parasités depuis 2010 à 2012. Tableau X : Répartition des poly parasités de 2010 à 2012
On constate une augmentation d'année en année avec une moyenne de 8,20% sur les trois(03) ans. « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 3.1.6.2- Poly parasitisme selon le sexeLe tableau XI indique la répartition des poly parasités selon le sexe de 2010 à 2012. Tableau XI : Répartition des poly parasités selon le sexe de 2010 à 2012
La grande partie des poly parasités était constituée des femmes (79,78%). 3.1.6.3- Association parasitaireParmi les 267 patients poly parasités nous avons trouvé : - 252 cas d'association de deux (2) parasites différents dont l'association la plus fréquente est Entamoeba histolytica + Entamoeba coli soit 34,13%, - 15 cas d'association de trois (3) parasites différents dont l'association la plus fréquente est Entamoeba histolytica + Entamoeba coli + Trichomonas intestinalis soit 40%. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 36 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 3.1.7. Types de parasites rencontrés de 2010 à 2012Le tableau XII indique les types de parasites rencontrés chez les patients de 2010 à 2012. Tableau XII : Types de parasites rencontrés chez les patients
Les parasites infectant le plus les patients étaient Entamoeba histolytica et les levures avec respectivement 50,81% et 32,82%. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 37 GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 38 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 3.2-RESULTATS DE L'ENQUETE CAP3.2.1 Données socio- démographiques3.2.1.1. Répartition des enquêtés selon le sexeLa figure 6 nous montre la répartition des enquêtés selon le sexe. 69,75% Masculin Féminin SEXE 30,25% Figure 6 : répartition des enquêtés selon le sexe Le sexe féminin était le plus représenté soit 279 femmes contre 121 hommes 3.2.1.2. Répartition des enquêtés selon l'âgeLa répartition des enquêtés selon l'âge est donnée par le tableau XIII. Tableau XIII : Répartition des enquêtés selon les tranches d'âge
La tranche d'âge la plus représentée était comprise entre 15-29, soit 61,75% avec une moyenne d'âge de 27 ans. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 39 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 3.2.1.3. Répartition des enquêtés selon le niveau d'instructionLe tableau XIV indique la répartition des enquêtés selon le niveau d'instruction. Tableau XÉV : Répartition des enquêtés selon le niveau d'instruction Niveau d'instruction Effectif (%) Aucun 50 12,50 Primaire 120 30,00 Secondaire 182 45,50 Supérieur 48 12,00 Total 400 100,00 Le niveau secondaire était le plus représenté avec 45,50%. 3.2.1.4. Répartition des enquêtés selon la profession Le Tableau XV ci-dessous montre la répartition des enquêtés selon la profession. Tableau XV : Répartition des enquêtés selon la profession Profession Effectif (%) RDA 67 16,75 Commerçants 61 15,25 Elèves 52 13,00 Coiffeurs 48 12,00 Salariés 41 10,25 Couturiers 37 9,25 Ménagères 35 8,75 Etudiants 27 6,75 Autres* 32 8,00 Total 400 100,00 *: maçons, chauffeurs, menuisiers, mécaniciens Les RDA étaient les plus représentés avec un pourcentage de 16,75% soit un effectif de 67 GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 40 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 3.2.2. Connaissances sur les parasitoses intestinales3.2.2.1. Répartition des enquêtés selon la connaissance des parasitoses intestinalesLa figure 7 montre la répartition des enquêtés selon la connaissance des parasitoses intestinales. 13,50% OUI NON 86,50% Figure 7 : Répartition des enquêtés selon la connaissance des parasitoses intestinales Ceux qui avaient une fois entendu parler des parasitoses intestinales, représentaient 86,50%. 3.2.2.2 Répartition des enquêtés selon la connaissance des signes des parasitoses intestinalesLa répartition des enquêtés selon la connaissance des signes des parasitoses intestinales est donnée par le tableau XVI. Tableau XVÉ : Répartition des enquêtés selon la connaissance des signes des parasitoses intestinales Signes Effectif (%) Vomissement 194 48,50 Diarrhée 152 38,00 Constipation 82 20,50 Ventre ballonné 65 16,25 Taches sur la peau 10 2,50 Ne sait pas 04 1,00 Autres* 58 14,50 * : crachat, maux de ventre, amaigrissement, plaies dans la bouche Les vomissements et la diarrhée étaient les plus cités avec respectivement 48,50% et 38,00%. 33,75% avaient pu citer un(01) signe, 55,25% deux(02) signes et 09,00% trois(03). GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 41 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 3.2.2.3 Répartition des enquêtés selon la connaissance des modes de transmissionLe tableau XVÉÉ nous indique la répartition des enquêtés selon la connaissance des modes de transmission. Tableau XVÉÉ : Répartition des enquêtés selon la connaissance des modes de transmission Modes de transmission Effectif (%) Aliments contaminés 261 65,25 Eau de boisson contaminée 151 37,75 Mains sales contaminées 141 35,25 Ne sait pas 57 14,25 Autres* 11 2,75 * : aliments sucrés, Les aliments contaminés étaient cités comme mode de transmission dans 65,25% des cas. 33,25% avaient pu citer une(01) mode, 49,25% deux(02) modes et 16,50% trois(03) modes de transmission. 3.2.2.4 Répartition des enquêtés selon la connaissance des vecteurs de maladiesLa répartition des enquêtés selon la connaissance des vecteurs de maladies est donnée par le tableau XVÉÉÉ. Tableau XVÉÉÉ : Répartition des enquêtés selon la connaissance des vecteurs de maladies Vecteurs Effectifs (%) Mouches 303 75,75 Ne sait pas 59 14,75 Cafards 41 10,25 Autres* 11 2,75 * : Produits de conservation, poussière Les mouches étaient citées comme vecteurs de maladies dans 75,75% des cas soit un effectif de 303. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 42 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 3.2.2.5. Répartition des enquêtés selon la connaissance des mesures de prévention des parasitoses intestinalesLe Tableau XIX ci-dessous montre la répartition des enquêtés selon la connaissance des mesures de prévention des parasitoses intestinales. Tableau XIX : Répartition des enquêtés selon la connaissance des mesures de prévention
* : hygiène personnelle (laver les vêtements, se laver chaque jour, éviter les sucreries...) La mesure de prévention la plus représentée était dans la généralité l'hygiène personnelle dans 60,00% des cas. une(01) mesure de prévention avait été cité par 17,75% des enquêtés deux(02) mesures par 48,00% des enquêtés et trois(03) mesures par 26,00% des enquêtés. 3.2.2.6. Répartition des enquêtés selon les sources d'informationLe tableau XX nous indique la Répartition des enquêtés selon les sources d'information. Tableau XX : Répartition des enquêtés selon les sources d'information Sources d'informations Effectif (%) Agents de santé 192 48,00 Mass-média 103 25,75 école 103 25,75 Soi - même 65 16,25 Les agents de santé étaient la principale source d'information de la population (48,00%). GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 43 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 3.2.3. Attitudes et pratiques face aux parasitoses intestinales3.2.3.1. Répartition des enquêtés selon la source d'approvisionnement en eau de boissonLa répartition des enquêtés selon la source d'approvisionnement en eau de boisson est donnée par le tableau XXI. Tableau XXI : Répartition des enquêtés selon la source d'approvisionnement en eau de boisson Source d'approvisionnement Effectif (%) Forage 296 74,00 Réseau TDE 103 25,75 Puits 52 13,00 L'eau de forage était utilisée par 74,00% de la population. 3.2.3.2. Répartition des enquêtés selon le traitement de l'eau de boissonParmi les 296 personnes utilisant les forages, seulement 34 traitaient l'eau avant de la boire soit 11,49%. Par contre des 52 personnes utilisant les puits, 32 traitaient l'eau avant de la boire soit 61,54%. 3.2.3.3. Répartition des enquêtés selon la pratique des mesures d'hygiène alimentaireLe tableau XXII indique la répartition des enquêtés selon la pratique des mesures d'hygiène alimentaire Tableau XXII : Répartition des enquêtés selon la pratique des mesures d'hygiène alimentaire Mesures d'hygiène alimentaire Effectifs (%) Lavage des mains avant de manger 304 76,00 Protection des aliments contre les mouches 239 59,75 Bonne cuisson des aliments 205 51,25 Lavage des mains avant la préparation des aliments 117 29,25 Utilisation des ustensiles propres 95 23,75 Le lavage des mains avant de manger était le plus cité dans 76,00% des cas. « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 3.2.3.4. Répartition des enquêtés selon le lieu de défécationLes latrines étaient utilisés par 95,75% de nos enquêtés soit un effectif de 383. 3.2.3.5. Répartition des enquêtés selon la méthode de lavage des mains La méthode de « l'eau + savon » était utilisée par 343 personnes parmi les enquêtés soit 85,75%. 3.2.3.6. Répartition des enquêtés selon la méthode d'évacuation des eaux uséesLe tableau XXIII nous montre la répartition des enquêtés selon la méthode d'évacuation des eaux usées. Tableau XXIII : Répartition des enquêtés selon la méthode d'évacuation des eaux usées Méthode d'évacuation Effectifs (%) Rue 247 61,75 Caniveaux 55 13,75 Puisard 48 12,00 Cour de la maison 26 6,50 Brousse 13 3,25 On constate que 61,75 % des enquêtés déversaient les eaux usées dans la rue. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 44 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 3.2.3.7. Répartition des enquêtés selon la méthode d'évacuation des ordures ménagèresLe Tableau XXIV ci-dessous indique la répartition des enquêtés selon la méthode d'évacuation des ordures ménagères. Tableau XXIV : Répartition des enquêtés selon la méthode d'évacuation des ordures ménagères Méthode d'évacuation Effectifs (%) Dépotoir sauvage 129 32,25 Ramasseurs privés 103 25,75 Brulés 86 21,50 Dépotoir autorisé 66 16,50 Pousse-pousse 22 5,50 Les ordures sont évacuées sur des dépotoirs sauvages dans 32,25 % des cas. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 45 GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 46 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations CHAPITRE 4 : DISCUSSIONSGARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 47 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations Il s'agit d'une étude à deux volets portant dans un premier temps sur l'étude rétrospective des résultats d'analyses parasitologiques des selles effectuées par la population au CMS Adidogomé pendant la période de Janvier 2010 à Décembre 2012, et dans un deuxième temps sur les Connaissances - Attitudes et Pratiques de la population face aux parasitoses intestinales. 4.1. Répartition selon le sexeSur un total de 7845 patients durant les trois ans, 5772 étaient de sexe féminin soit 73,58%.Ceci s'explique par le fait que les analyses reçues au laboratoire provenaient aussi bien des femmes enceintes que des RDA pour qui l'analyse selles KOP est obligatoire. 4.2. Répartition selon l'âgeLa tranche d'âge la plus parasitée était celle des moins de 15 ans avec 27,20%. Ce taux est inférieur aux 50,2% rapporté par CHEIKHROUHOU et coll.[18] à Sfax chez les enfants de moins de 12 ans et aux 46,5% que D. Dianou et coll. avait trouvé chez les enfants de moins de 16 ans dans la zone du complexe hydroagricole de Sourou. 4.3. Prévalence globale des parasitoses intestinalesNotre étude nous a permis de relever une prévalence globale des parasitoses intestinales de 41,52%. CHEIKHROUHOU et coll[18] en 2009 à Sfax avaient relevé une prévalence de 26,6% alors que Serge NIMO NGBABO[19] en 2008 avait retrouvé à Kisangani un taux de 62%. Des taux similaires ont été retrouvés dans notre pays chez les RDA : 48 % par MAMADOU Alhassani [21] à Sokodé en 2010 ; 37,74 % par GNENI Séyi Abdel djabar [22] à Pagouda en 2012. Chez les enfants d'âge scolaire, D. Dianou et coll [15]. avait trouvé en 2002 une prévalence générale de 46,5% ; ce taux est supérieur aux 31,3 % retrouvé par S. DIOUF et coll [16] en 2000 au Sénégal et 36,5% révélé par E.I.H. Menan et coll [17] en 1997 en Côte d'Ivoire. Ce taux relativement élevé révélé par notre étude s'explique par le fait qu'une frange aussi importante de la population (13,50%) n'a jamais entendu parler des parasitoses intestinales, 13,75% ne connaissent pas les mesures de prévention. Aussi 61,75 % déversent les eaux usées dans la rue et 32,25 % évacuent leurs ordures ménagères sur des dépotoirs sauvages ; ce qui constitue des conditions favorables à la survie des parasites. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 48 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 4.4. Types de parasites rencontrésNous avons trouvé dans notre étude que les parasites infectant le plus les patients étaient Entamoeba histolytica et les levures avec respectivement 50,81% et 32,82% ; Trichomonas intestinalis était présent à 8,35% et Ankylostoma duodenalis à 1,32%. La présence de Trichomonas intestinalis chez 8,35% des patients peut être une sous estimation car en effet ce parasite se présente uniquement sous forme végétative, par conséquent, un examen coprologique un peu tardif peut ne pas le retrouver. Néanmoins, ce taux est supérieur à celui de 1,1% retrouvé par Serge NIMO NGBABO [19] en 2008 à Kisangani et très largement inférieur à celui des 41,02% trouvé par PITHO Atihèzé [23] en 2012 dans le canton d'Agoè chez les RDA. 4.5. Poly parasitismeDe notre étude, il ressort que parmi les 3257 cas positifs 267 étaient poly parasités (8,20%) avec un plus grand nombre de cas enregistré en 2012 soit 8,38%. Des 267 patients poly-parasités nous avons trouvé 252 cas d'association de deux (2) parasites différents et 15 cas d'association de trois (3) parasites différents. Ces résultats restent néanmoins inférieurs à ceux trouvés par : CHEIKHROUHOU et coll [18] en 2009 à Sfax (11,3% d'association parasitaire avec un biparasitisme dans 69,5% des cas) et. A.D. AGBERE, D.Y. ATAKOUMA et coll [20] en 2001 au Togo dans les cinq régions sanitaires (14,5% d'association à deux espèces parasitaires). 4.6. Données socio- démographiquesNous avons noté au cours de notre enquête CAP une prédominance féminine (279). Ceci s'explique par le fait qu'ayant trouvé une prévalence élevée du sexe féminin lors de l'étude rétrospective nous avons voulu plus enquêter sur le sexe féminin. La tranche d'âge de 15 à 29 ans était la plus représentée (61,75%). La plupart des enquêtés était instruits (87,50%) avec 30,00 % au niveau primaire, 45,50% au niveau secondaire et 12,00 % au niveau supérieur. Ce qui est une variable influençant leur comportement et expliquerait leur Connaissances-Attitudes et Pratiques. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 49 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 4.7. Connaissances des populations sur les parasitoses intestinalesDans 86,50% des cas, les populations enquêtées avaient une fois entendu parler des parasitoses intestinales. Pour ce qui concernait les signes des parasitoses intestinales, les vomissements étaient dans 48,50% des cas le signe le plus cité suivi de la diarrhée (38,00%). Le mode de transmission le plus cité était les aliments contaminés (65,25%) suivi de l'eau de boisson contaminée (37,75%) et des mains sales contaminées (35,25%). 55,25% des enquêtés avaient pu citer deux(02) signes des parasitoses intestinales, 49,75% deux(02) modes de transmission. 02,00% seulement connaissaient toutes les signes et modes de transmission. Ces résultats montrent que plus de la moitié de la population connaît au moins un signe et un mode de transmission des parasitoses intestinales, ceci expliquerait certaines mauvaises pratiques (non lavage des mains avant de préparer les aliments, non utilisation des ustensiles propres, déversement des eaux usées dans la rue) et justifierait la prévalence élevée (41,52%) des parasitoses intestinales obtenue depuis 2010 à 2012. Les mouches étaient citées comme vecteurs de maladies dans 75,75% des cas et la mesure de prévention la plus citée était l'hygiène personnelle (laver les vêtements, se laver chaque jour, éviter les sucreries...) (60,00%) suivi de la consommation des aliments bien cuits (51,50%), du lavage des mains (38,25%) et du traitement de l'eau (30,25%). 48,00% avaient pu citer deux(02) mesures de prévention, 26,00% trois(03) mesures. Ces résultats montrent que plus de la moitié de la population connaît les mesures préventives des parasitoses intestinales et que ces parasitoses intestinales étant des affections liées au manque de règles d'hygiènes, il requiert donc un bon approvisionnement en eau potable, une bonne hygiène alimentaire et la salubrité du milieu. La source principale d'information des enquêtés était les agents de santé (48,00%), les mass-médias (radio, télévision, journaux) et le cursus scolaire avec 25,75% chacun. Ceci montre que malgré le travail abattu par les agents de santé en matière d'IEC des efforts considérables restent à faire pour que les populations aient plus de connaissances sur les parasitoses intestinales. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 50 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 4.8. Attitudes et pratiques face aux parasitoses intestinalesPour ce qui était des attitudes et pratiques en matière d'approvisionnement en eau, 74,00% des enquêtés s'approvisionnent à travers les forages, 13,00% à travers les puits. 11,49% seulement traitaient l'eau de forage, 61,54% l'eau de puits à domicile. En matière d'hygiène alimentaire le lavage des mains avant de manger était de 76,00%, le lavage des mains avant la préparation des aliments 29,25%, la protection des aliments contre les mouches 59,75% et la bonne cuisson des aliments 51,25%. Deux séries d'études [28] menée à Dhaka au Bangladesh pour évaluer l'impact du lavage des mains, avaient permis d'observer une réduction de l'incidence de cas de diarrhée respectivement de 26% et de 62%. C'est dire que les principales mesures d'hygiène alimentaire pour la lutte contre les parasitoses intestinales restent le lavage des mains et la protection des aliments. Dans notre étude, 61,75% des enquêtés évacuent leurs eaux usées dans les rues, 13,75% dans les caniveaux et 32,25% évacuent leurs ordures ménagères sur des dépotoirs sauvages. 04,25% des enquêtés ont signalé déféquer à l'air libre sur les dépotoirs ou dans la brousse. Ce qui représente une pratique néfaste qui pourrait contribuer à la pérennisation des parasitoses intestinales et expliquerait cette prévalence élevée (41,52%). GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 51 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations CONCLUSION ET SUGGESTIONSGARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 52 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations CONCLUSIONCette étude nous a permis d'évaluer la prévalence des parasitoses intestinales ainsi que les connaissances, les attitudes et les pratiques des populations du canton d'Adidogomé face à ces parasitoses intestinales. Il ressort que chaque année, la prévalence des parasitoses intestinales est pratiquement significative. Avec une prévalence globale de 41,52%, les parasites intestinaux qui sévissent au sein du canton sont : Entamoeba histolytica, les levures et Trichomonas intestinalis. 86,50% des enquêtés avaient une fois entendu parler des parasitoses intestinales et leur principale source d'information est les agents de santé. 74,00% des enquêtés s'approvisionnent à travers les forages, mais seulement 11,49% traitaient l'eau de forage avant de la boire. Notons aussi que 61,75 % des enquêtés évacuent leurs eaux usées dans les rues et 32,25 % évacuent leurs ordures ménagères sur des dépotoirs sauvages ; ce qui constituent des pratiques néfastes contribuant à la survie des parasites intestinaux. A l'issue de cette étude nous remarquons que malgré qu'une frange importante des habitants du canton ait des informations sur les parasitoses intestinales, ils ont cependant de mauvaises attitudes et pratiques notamment le non lavage des mains avant de préparer les aliments, la non utilisation des ustensiles propres et la mauvaise évacuation des eaux usées. Néanmoins ils ont une bonne attitude qui est celle de l'utilisation à 95,75% des latrines. D'où la nécessité de l'élaboration d'une stratégie de communication pour un changement de comportement afin de contribuer à une lutte contre les parasitoses intestinales dans le canton d'Adidogomé. Des études similaires réalisées dans chaque canton du District Sanitaire du Golfe en prenant en compte le mode d'alimentation des enquêtés (sur la voie publique ou à la maison), le type d'aliment consommé seraient les bienvenues et contribueraient plus à l'élaboration d'une stratégie de communication pour une lutte contre les parasitoses intestinales dans le District Sanitaire du Golfe. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 53 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations SUGGESTIONS A l'endroit des services du CMS Adidogomé ? Laboratoire - Insérer la partie village de provenance dans les registres de résultats ? Service d'Hygiène et Assainissement - Insérer dans les registres de Carte Professionnelle de Santé les volets : analyses demandées, résultats des analyses, traitements. - Multiplier les séances d'IEC sur les parasitoses intestinales avant la vaccination. A l'endroit des responsables du CMS Adidogomé Octroyer plus de moyens financiers et matériels (badges, jasubles, motos) au service Hygiène et Assainissement pour une bonne planification des VAD. A l'endroit des populations - Respecter strictement les règles individuelles et collectives d'hygiène en matière de prévention des parasitoses intestinales ; - S'abonner aux sociétés privées de ramassage des ordures ménagères. - S'approprier toutes les actions en matière de prévention des parasitoses intestinales. A l'endroit du ministère de la santé, des ONG et des Partenaires de développement communautaire Aider aux financements de la stratégie de communication pour une lutte contre les parasitoses intestinales dans le canton d'Adidogomé élaborée à l'issue de cette étude. GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 54 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 55 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 56 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 57 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations ANNEXES« Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations Annexe 1 : Définitions opérationnelles des variables
GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 58 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 59 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 60 GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 61 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations Annexe 2 : Canevas de recueil des résultats des analyses parasitologiques des selles effectuées par la population du canton d'Adidogomé au CMS Adidogomé de 2010 à 2012 I/ IDENTIFICATIONAge : Sexe : Masculin Féminin II/ RESULTATS DES ANALYSESPositif Négatif III/ PARASITOSES INTESTINALESEntamoeba hystolytica hystolytica Trichomonas intestinalis Giardia intestinalis Entamoeba hystolytica minuta Levures bourgeonnantes oeufs d'Ankylostomes Autres GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 62 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations Annexe 3 : FICHE D'ENQUETEI/- IDENTIFICATION DU REPONDANTAge : Quartier Profession Sexe : Masculin Féminin Niveau d'étude : Aucun Primaire Secondaire
Supérieure 2.1- Avez-vous entendu parler des parasitoses intestinales ? Oui Non 2.2- Quels sont les signes des parasitoses intestinales ? Diarrhée Vomissement Constipation Ventre ballonné Autres 2.3- Quelles sont les différents modes de contamination des parasitoses intestinales ? Mains sales Eau contaminée Aliments contaminés Autres 2.4- Quels sont les vecteurs de maladies que vous connaissez ? Mouches Cafards Autres (à préciser) 2.5- Quelles sont les mesures de prévention contre les parasitoses intestinales ? Lavage des mains Traitement de l'eau Consommation des aliments bien cuits Autres (à préciser) 2.6- D'où tenez-vous toutes ces connaissances ? Mass-média soi-même Agents de santé école III/- ATTITUDES ET PRATIQUES FACE AUX PARASITOSES INTESTINALES 3.1- Quels sont vos sources d'approvisionnement en eau de boisson ? Réseau TDE Forage Puits 3.2- Traitez-vous l'eau de boisson ? Oui Non GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 63 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations 3.3- Quelles dispositions vous prenez avant de consommer un aliment ? Bien cuir les aliments Lavage des mains avant de manger Protection des aliments contre les mouches Utilisation des ustensiles propres Lavage des mains avant la préparation des aliments Autres (à préciser) 3.4- Où faites vous vos besoins (Excréta) ? Latrine à l'air libre Autres (à préciser) :
Avec de l'eau simple Avec de l'eau + Savon Avec de l'eau + cendre Autres (à préciser) : 4.6. Où sont versées les eaux usées de la maison ? Dans un puisard Dans le caniveau Dans la rue Autres à préciser : 4.7. Que faites-vous de vos ordures ? Brulées Déversées dans les dépotoirs autorisés Déversées dans un dépotoir sauvage Collectées par les ramasseurs privés Autres (à préciser) : GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 64 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations SERMENT D'HIPPOCRATE > Au moment de l'admission comme membre de la profession médicale, > je m'engage solennellement à consacrer toute ma vie au service de l'humanité. > Je réserverai à mes maîtres le respect et la gratitude qui leur sont dus. > J'exercerai consciencieusement et avec dignité ma profession. > La santé du malade sera ma première préoccupation > Je garderai les secrets qui me seront confiés. > Je sauvegarderai, par tous les moyens possibles, l'honneur et la noble tradition de la profession médicale. > Je ne permettrai pas que les considérations d'ordre religieux, national, racial, politique ou social aillent à l' encontre de mon devoir vis-à-vis du malade. > Mes collègues seront mes frères, > Je respecterai au plus haut degré la vie humaine, et ceci dès la conception ; Même sous les menaces, je n'utiliserai point mes connaissances médicales contre les lois de l'humanité. > Je m'engage solennellement sur mon honneur et en toute liberté à garder scrupuleusement ces promesses » « JE LE JURE » GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 65 « Prévalence des parasitoses intestinales
et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations RESUMEL'objectif visé à travers cette étude est d'évaluer la prévalence des parasitoses intestinales et les connaissances, attitudes et pratiques face aux parasitoses intestinales de la population du canton d'Adidogomé. Il s'agissait dans un premier temps d'une étude rétrospective portant sur 7845 résultats d'analyses parasitologiques des selles effectuées par la population au CMS Adidogomé de 2010 à 2012 et dans un deuxième temps d'une étude descriptive transversale effectuée du 03 au 25 Janvier 2013 portant sur les CAP face aux parasitoses intestinales d'un échantillon de 400 personnes dans le Canton d'Adidogomé. Il ressort de cette étude que : La prévalence globale des parasitoses intestinales est de 41,52% avec Entamoeba histolytica comme parasite dominant (50,81%). 86,50% des enquêtés ont une fois entendu parler des parasitoses intestinales avec 65,25% qui citaient les aliments contaminés comme mode de transmission. 60,00% avaient connaissance que la pratique de l'hygiène constitue une des mesures de prévention. 74,00% utilisaient l'eau de forage mais seulement 11,49% traitaient l'eau de forage avant de la boire, 61,75 % déversaient les eaux usées dans la rue et seulement 25,75% évacuaient leurs ordures ménagères chez des ramasseurs privés. Cette étude nous a permis de nous rendre compte de la situation des parasitoses intestinales dans le Canton d'Adidogomé. L'élaboration d'une stratégie de communication urgente et adaptée afin de pallier à la récurrence des parasitoses intestinales dans le dit canton s'avère donc nécessaire. Mots clés : Prévalence, parasitoses intestinales, Connaissances, Attitudes, Pratiques, péri-urbaine
| "Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit." |