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Prévalence des parasitoses intestinales et connaissances-attitudes-pratiques des populations péri-urbaines face aux parasitoses intestinales. Cas du canton d'Adidogomé au Togo

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par Abdel Malik GARBA GAMBARI
Université de Lomé - Togo - diplôme universitaire des assistants médicaux, option: technicien supérieur de génie sanitaire 2013
  

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    UNIVERSITE DE LOME REPUBLIQUE TOGOLAISE

    ECOLE DES ASSISTANTS MEDICAUX Travail - Liberté - Patrie
    (E A M)

    ANNEE 2013 MEMOIRE N°

    OPTION GENIE SANITAIRE

    «Prévalence des parasitoses intestinales et
    Connaissances-Attitudes-Pratiques des
    populations péri-urbaines face aux parasitoses
    intestinales : cas du canton d'Adidogomé ».

    MEMOIRE
    Présenté et soutenu publiquement le 04 Mai 2013
    Pour l'obtention du diplôme universitaire d'Assistant Médical
    Option Technicien Supérieur de Génie Sanitaire

    ************************************

    Par M. GARBA GAMBARI Abdel Malik

    Né le 11 Janvier 1991 à Akoumapé (TOGO)

    Prof. BALAKA B. : P

    résident de jury

    Dr. KODOM T. B. : M

    embre de jury

    Ing. LACLE A. J-E. : M

    embre de jury

    Ing. OUADJA N. S. : D

    irecteur de mémoire

    « Par délibération, l'Ecole des Assistants Médicaux (EAM) a arrêté que les opinions émises dans les mémoires qui lui sont présentés doivent être considérées comme propres à leurs auteurs et qu'elle n'entend leur donner ni approbation ni improbation. »

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page VII

    « Prévalence des parasitoses intestinales et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    DEDICACES

    Je dédie ce travail

    A mon très cher Papa, GARBA GAMBARI Danlahade

    Tu n'as pas ménagé tes efforts, depuis ma tendre enfance, afin de me conduire à ce sacre. Ton soutien et tes conseils ont été pour moi de véritables stimulants, reçois toute ma reconnaissance pour l'affection dont tu m'as couverte.

    A ma très chère Maman, BOUKARI Alimatou,

    Toi qui m'as fait naître et entouré de tous les soins pour faire de moi un homme exemplaire au service de la société, à ton attachement maternel, à ton soutien indéfectible, à ta force de caractère, source inépuisable de consolation, trouve à travers chaque mot et chaque ligne de ce travail mon attachement indéfectible.

    Que Dieu te bénisse et te donne beaucoup de santé.

    A mes Oncles et tantes,

    Trouvez également dans ce travail les fruits de vos efforts et sacrifices. A mes frères, soeurs, cousins et cousines

    Vous dire combien vous m'êtes chers, soyez à la hauteur de l'affection et de l'espoir que je vous témoigne.

    Qu'ALLAH guide nos pas dans son chemin et Nous aide à conserver le lien de fraternité qui nous unit.

    AMEN !!!

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page VIII

    « Prévalence des parasitoses intestinales et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    REMERCIEMENTS

    ? A l'ensemble des enseignants aussi bien permanents que vacataires ainsi que le personnel de l'administration au premier rang le Directeur de l'EAM Professeur Titulaire KPEMISSI Eyawélohn

    ? Au Coordonnateur de la filière Génie Sanitaire M. SANNI Ségla pour ses appuis sans cesse, merci pour tous les moments d'échange,

    ? Je remercie très sincèrement l'ensemble du personnel du CMS Adidogomé en particulier les services de Laboratoire et d'Hygiène Assainissement pour m'avoir assisté dans la réalisation de ce travail.

    ? Mes chers promotionnaires de TSGS, je manque de mots pour exprimer fidèlement la chaleureuse ambiance qui a régné au cours de notre formation.

    Trouvez ici le couronnement des expériences que nous avons partagées.

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page IX

    « Prévalence des parasitoses intestinales et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    HOMMAGE AUX MEMBRES DU JURY A notre Maître et Président de Jury,

    Professeur BALAKA Bahoura ;

    Pédiatre au CHU Campus, Directeur de l'Ecole Nationale des Sages Femmes(ENSF) à Lomé.

    C'est un grand honneur que vous nous faites en acceptant de présider le jury de notre mémoire malgré votre agenda très chargé.

    Nous avons trouvé en cet acte, le témoignage de votre attachement aux principes de notre école.

    Nous vous prions, Monsieur le Président du jury, de trouver ici, l'expression de notre profonde gratitude.

    A notre Maître et Juge

    Docteur KODOM T. Barthélémy ;

    Docteur en Chimie, enseignant à l'Université de Lomé.

    Cher maître nous vous remercions d'avoir accepté de juger ce travail.

    Votre amour pour le travail bien fait, votre grande simplicité et vos qualités humaines forcent estime et admiration.

    Veuillez recevoir ici le témoignage de toute notre reconnaissance et de notre profond

    respect.

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page X

    « Prévalence des parasitoses intestinales et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    A notre Maître et Juge

    Ingénieur LACLE Anani Jean-Eric

    Ingénieur Sanitaire, Chef Service Immunisation à la Division de l'Epidémiologie

    En acceptant d'être juge de notre mémoire malgré vos nombreuses occupations, vous ne savez quel honneur vous nous faites et la joie dont vous nous comblez.

    Nous avons trouvé en cet acte, toute l'importance que vous accordez à notre école et aux étudiants.

    Acceptez à travers ce mémoire, l'hommage de notre profond respect et notre haute considération.

    A notre Maître et Directeur de mémoire, Ingénieur OUADJA Napo Sapol,

    Manager HQSE, Ingénieur Génie Sanitaire et Environnement à la Direction de l'Assainissement, enseignant à FORMATEC et à l'ENSI

    Votre très bonne compréhension et le respect dont vous avez su faire preuve à notre égard nous a séduit tout au long de la réalisation de ce travail.

    Veuillez accepter toute notre gratitude pour avoir dirigé ce mémoire avec abnégation, sérieux, professionnalisme, disponibilité, et compétence ;

    Vous n'avez ménagé aucun effort pour faire aboutir ce travail dans une parfaite ambiance familiale malgré vos multiples préoccupations.

    Qu'ALLAH vous bénisse et vous le rende au centuple

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page XI

    « Prévalence des parasitoses intestinales et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    Table des matières

    INTRODUCTION 1

    CHAPITRE 1 : GENERALITES 4

    1. Définition opératoire des termes 5

    1.1. Etude des grands groupes de parasites intestinaux [5] 6

    1.1.1. Groupes des protozoaires : 6

    1.1.1.1. Classe des Rhizopodes : 6

    1.1.1.2. Classe des Flagellés : 6

    1.1.1.3. Classe des Coccidies : 7

    1.1.1.4. Classe des ciliés : 7

    1.1.2. Groupe des métazoaires : 7

    1.1.2.1. Embranchement des Némathelminthes : 7

    1.1.2.2. Embranchement des Plathelminthes : 7

    1.2. Etude épidémiologique des Parasitoses Intestinales [5] 8

    1.2.1. Rhizopodes 8

    1.2.1.1. Amibe et amibiase 8

    1.2.1.2. Morphologie 8

    1.2.1.3. Biologie 8

    1.2.1.4. Cycle évolutif 9

    1.2.1.5. Mode de contamination et de dissémination 9

    1.2.1.6. Signes cliniques 10

    1.2.1.7. Prophylaxie 10

    1.2.2. Flagellés intestinaux 11

    1.2.2.1. Lamblia et la lambliase 11

    1.2.2.1.1. Morphologie 11

    1.2.2.1.2. Biologie 11

    1.2.2.1.3. Mode de contamination et de dissémination 11

    1.2.2.1.4. Cycle évolutif 12

    1.2.2.1.5. Signes cliniques 13

    1.2.2.1.6. Prophylaxie 13

    1.2.2.2. Trichomonas et trichomonose 13

    1.2.2.2.1. Morphologie 13

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page XII

    « Prévalence des parasitoses intestinales et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    1.2.2.2.2. Biologie 13

    1.2.2.2.3. Mode de contamination et de dissémination 14

    1.2.2.2.4. Signes cliniques 14

    1.2.2.2.5. Prophylaxie 14

    1.2.3. Nématodes 14

    1.2.3.1. Ankylostome et ankylostomiase 14

    1.2.3.2. Morphologie 15

    1.2.3.3. Biologie 15

    1.2.3.4. Mode de contamination et de dissémination 15

    1.2.3.5. Cycle évolutif 16

    1.2.3.6. Signes cliniques 16

    1.2.3.7. Prophylaxie 17

    1.3. Voies de transmission des Parasitoses Intestinales 17

    1.4. Facteurs favorisants la transmission des parasitoses intestinales 17

    1.5. Conditions de détermination d'une infestation 18

    1.6. Risques liés à la consommation des aliments 18

    1.7. Hygiène alimentaire 19

    1.7.1. Définition 19

    1.7.2. But de l'hygiène alimentaire 19

    1.7.3. Domaines d'intervention de l'hygiène 19

    1.8. Revue de la littérature 21

    CHAPITRE 2 : CADRE ET METHODE DE TRAVAAIL 24

    2.1 Cadre de l'étude 25

    2.1.1. Cadre général : Le TOGO 25

    2.1.2. Cadre spécifique : Canton d'Adidogomé 27

    2.2 Méthode de travail 27

    2.2.1- Question de l'étude 27

    2.2.2- Type d'étude 27

    2.2.3- Echantillonnage 27

    2.2.4- Collecte des données 30

    2.2.5- Définition opérationnelle des variables (voir annexe 1) 30

    2.2.6- Traitement des données 30

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page XIII

    « Prévalence des parasitoses intestinales et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    2.2.7- Critères d'inclusion des enquêtés 30

    2.2.8- critères d'exclusion des enquêtés 31

    2.2.9. Difficultés rencontrées 31

    2.2.10. Limites dans la collecte des données 31

    CHAPITRE 3 : RESULTATS 32

    3.1. RESULTATS DE L'ETUDE RETROSPECTIVE 33

    3.1.1. Résultat global 33

    3.1.2. Sexe 33

    3.1.3. Age 34

    3.1.4. Résultat des examens parasitologiques des selles KOP 34

    3.1.5. Répartition des patients parasités selon le sexe 35

    3.1.6. Poly parasitisme 35

    3.1.6.1- Poly parasitisme global 35

    3.1.6.2- Poly parasitisme selon le sexe 36

    3.1.6.3- Association parasitaire 36

    3.1.7. Types de parasites rencontrés de 2010 à 2012 37

    3.2-RESULTATS DE L'ENQUETTE CAP 38

    3.2.1 Données socio- démographiques 38

    3.2.1.1. Répartition des enquêtés selon le sexe 38

    3.2.1.2. Répartition des enquêtés selon l'âge 38

    3.2.1.3. Répartition des enquêtés selon le niveau d'instruction 39

    3.2.1.4. Répartition des enquêtés selon la profession 39

    3.2.2. Connaissances sur les parasitoses intestinales 40

    3.2.2.1. Répartition des enquêtés selon la connaissance des parasitoses intestinales 40

    3.2.2.2 Répartition des enquêtés selon la connaissance des signes des parasitoses 40

    3.2.2.3 Répartition des enquêtés selon la connaissance des modes de transmission 40

    3.2.2.4 Répartition des enquêtés selon la connaissance des vecteurs de maladies 41

    3.2.2.5. Répartition des enquêtés selon la connaissance des mesures de prévention des 41

    3.2.2.6. Répartition des enquêtés selon les sources d'information 42

    3.2.3. Attitudes et pratiques face aux parasitoses intestinales 43

    3.2.3.1. Répartition des enquêtés selon la source d'approvisionnement en eau de boisson 43

    3.2.3.2. Répartition des enquêtés selon le traitement de l'eau de boisson 43

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page XIV

    « Prévalence des parasitoses intestinales et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    3.2.3.3. Répartition des enquêtés selon la pratique des mesures d'hygiène alimentaire 43

    3.2.3.4. Répartition des enquêtés selon le lieu de défécation 43

    3.2.3.5. Répartition des enquêtés selon la méthode de lavage des mains 44

    3.2.3.6. Répartition des enquêtés selon la méthode d'évacuation des eaux usées 44

    3.2.3.7. Répartition des enquêtés selon la méthode d'évacuation des ordures ménagères 45

    CHAPITRE 4 : DISCUSSIONS 46

    4.1. Répartition selon le sexe 47

    4.2. Répartition selon l'âge 47

    4.3. Prévalence globale des parasitoses intestinales 47

    4.4. Types de parasites rencontrés 48

    4.5. Poly parasitisme 48

    4.6. Données socio- démographiques 48

    4.7. Connaissances des populations sur les parasitoses intestinales 49

    4.8. Attitudes et pratiques face aux parasitoses intestinales 50

    CONCLUSION ET SUGGESTIONS 51

    CONCLUSION 52

    SUGGESTIONS 53

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE 54

    ANNEXES 57

    Annexe 1 : Définitions opérationnelles des variables 58

    Annexe 2 : Canevac de recueil des résultats des analyses parasitologiques des selles

    effectuées par la population du canton d'Adidogomé au CMS Adidogomé de 2010 à

    2012 61

    Annexe 3 : FICHE D'ENQUETE 62

    SERMENT D'HIPPOCRATE 64

    RESUME 65

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page XV

    « Prévalence des parasitoses intestinales et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    LISTE DES TABLEAUX

    Tableau I : Caractères morphologiques des formes végétatives de Lamblia et de Trichomonas 14

    Tableau II : Caractères morphologiques des deux espèces d'Ankylostomes 15

    Tableau III : Estimation de la taille pour l'échantillon 28

    Tableau IV : Répartition du nombre de personnes à enquêter par villages. 29

    Tableau V : Nombre de patients enregistrés de 2010 à 2012 33

    Tableau VI : Répartition des patients enregistrés selon le sexe, de 2010 à 2012 33

    Tableau VII : Répartition des patients enregistrés selon l'âge de 2010 à 2012 34

    Tableau VIII : Prévalence globale des parasitoses intestinales 34

    Tableau IX : Répartition des résultats positifs selon le sexe 35

    Tableau X : Répartition des poly parasités de 2010 à 2012 35

    Tableau XI : Répartition des poly parasités selon le sexe de 2010 à 2012 36

    Tableau XII : Types de parasites rencontrés chez les patients 37

    Tableau XIII : Répartition des enquêtés selon les tranches d'âge 38

    Tableau XÉV : Répartition des enquêtés selon le niveau d'instruction 39

    Tableau XV : Répartition des enquêtés selon la profession 39

    Tableau XVÉ : Répartition des enquêtés selon la connaissance des signes des parasitoses 40

    Tableau XVÉÉ : Répartition des enquêtés selon la connaissance des modes de 41

    Tableau XVÉÉÉ : Répartition des enquêtés selon la connaissance des vecteurs 41

    Tableau XIX : Répartition des enquêtés selon la connaissance des mesures de prévention 42

    Tableau XX : Répartition des enquêtés selon les sources d'information 42

    Tableau XXI : Répartition des enquêtés selon la source d'approvisionnement en eau de boisson 43

    Tableau XXII : Répartition des enquêtés selon la pratique des mesures d'hygiène 43

    Tableau XXIII : Répartition des enquêtés selon la méthode d'évacuation des eaux usées 44

    Tableau XXIV : Répartition des enquêtés selon la méthode d'évacuation des ordures 45

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page XVI

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    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    LISTE DES FIGURES

    Figure 1 : Mode de contamination et de dissémination des amibes 10

    Figure 2 : Cycle évolutif de Giardia intestinalis 12

    Figure 3 : Mode de contamination et de dissémination de l'Ankylostome*6+ 16

    Figure 4 : Voies de transmission de la maladie à partir d'un foyer d'infection 17

    Figure 5 : Carte du TOGO 26

    Figure 6 : Répartition des enquêtés selon le sexe 38

    Figure 7 : Répartition des enquêtés selon la connaissance des parasitoses intestinales 40

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page XVII

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    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    LISTE DES SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES

    CAP : Connaissances - Attitudes - Pratiques

    CMS : Centre Médico - Social

    DPS : Direction Préfectoral de la Santé

    IEC : Information Education Communication

    KOP : Kystes OEufs Parasite

    OMS : Organisation Mondiale de la Santé

    PED : Pays en Voie de Développement

    PNLS : Programme National de Lutte contre le Sida

    RDA : Revendeurs de Denrées Alimentaires

    RGPH : Recensement Général de la Population et de l'Habitat

    TDE : Société Togolaise Des Eaux

    UNICEF : Fonds des Nations unies pour L'enfance

    VAD : Visite A Domicile

    (%) : Pourcentage

    n = effectifs

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 1

    « Prévalence des parasitoses intestinales et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    INTRODUCTION

    Les parasitoses intestinales sont des affections les plus fréquentes en Afrique Sub-tropicale et constituent un problème majeur de santé publique, une menace permanente du développement socioéconomique dans les pays en voie de développement (PED) où leurs taux de morbidité et de mortalité restent encore très élevés. Elles sont la cause de plusieurs affections dont les conséquences sont énormes : [2]

    - sur le plan médical par les troubles qu'elles occasionnent chez les sujets parasités,

    - sur le plan économique par les mesures thérapeutiques et préventives coûteuses qu'elles imposent, et

    - sur le plan démographique par le taux de mortalité et de morbidité souvent élevé. [2]

    Au Togo, les parasitoses intestinales restent toujours une préoccupation majeure des services de santé. Elles sont citées comme la quatrième cause de morbidité (5%) après le paludisme (45%), les plaies et traumatismes (8%) et l'infection aigue des voies respiratoires (8%) [1].

    Pour grandir, l'être vivant en particulier l'Homme doit se nourrir et la nutrition se définit comme étant la science qui analyse les rapports entre la nourriture et la santé : étude de la composition des aliments, de leurs propriétés et de leur utilisation par l'organisme [4+. C'est donc une aptitude qui oblige l'Homme à consommer des aliments pour maintenir les fonctions vitales de son organisme. Or la plupart des parasitoses intestinales sont contractées par l'Homme à travers les aliments.

    L'important, c'est de s'assurer de la qualité sanitaire des aliments prêts à la consommation et cette qualité dépend entre autres des matières premières utilisées, des manipulations et transformations subies par l'aliment, du respect des règles générales d'hygiène individuelle et collective. Cela signifie que la santé du consommateur dépend de la santé et des pratiques du manipulateur lors de la préparation et de la vente des aliments.

    Une parasitose intestinale est toute affection causée par un être vivant parasite qui se développe dans le tube digestif. En Afrique, la situation environnementale de la plupart des pays dans la ceinture intertropicale favorise le développement des affections parasitaires.

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 2

    « Prévalence des parasitoses intestinales et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    Parmi ces affections, les parasitoses intestinales occupent une place de choix. Au Togo, 83 568 personnes vont en consultation chaque année à cause des parasitoses intestinales [1].

    Les parasitoses intestinales, bien qu'elles suscitent de nos jours peu d'intérêt à coté des maladies plus graves comme le sida, la tuberculose, le paludisme et l'onchocercose, constituent en milieu tropical un problème de santé publique, en raison essentiellement des conditions climatiques favorables, de l'absence ou de l'insuffisance de mesures d'hygiène et d'assainissement et enfin de la pauvreté. A ces nombreux facteurs participant à la recrudescence des maladies parasitaires s'ajoutent aussi l'instabilité socio-économique qui désorganise le système de santé, le coût des médicaments et les difficultés de leur distribution ainsi que la surveillance du traitement. Mais, il est à noter que l'Etat togolais en partenariat avec l'OMS et l'UNICEF a fourni des efforts dans la lutte contre ces parasitoses intestinales à travers les nombreuses campagnes de déparasitage organisées depuis 2004 jusqu'à nos jours.

    Malgré tout, force est de constater de nos jours une persistance des parasitoses intestinales aussi bien dans les zones urbaines, péri-urbaines que rurales. En effet, leur intensité et leur prévalence sont surtout élevées en milieu rural et péri-urbain chez les enfants ; chez qui elles peuvent engendrer malnutrition, anémie, baisse de résistance aux infections, voire une augmentation de mortalité.

    Afin de mener à bien la lutte contre les parasitoses intestinales, il convient d'en avoir dans chaque zone une idée claire sur la prévalence ainsi que les connaissances-attitudes-pratiques des populations face à ces parasitoses intestinales. Résidant donc dans le Canton d'Adidogomé nous avons décidé d'entreprendre une étude dans cette zone à travers le thème : « Prévalence des parasitoses intestinales et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations péri-urbaines face aux parasitoses intestinales ».

    L'objectif général de notre étude est d'évaluer la prévalence des parasitoses intestinales et les connaissances attitudes et pratiques face aux parasitoses intestinales de la population du canton d'Adidogomé. Ainsi les objectifs spécifiques suivants ont été fixés :

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 3

    « Prévalence des parasitoses intestinales et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    Réaliser une étude rétrospective sur les résultats des analyses parasitologiques des selles effectuées par la population du canton d'Adidogomé au CMS ADIDOGOME de 2010 à 2012,

    Evaluer les connaissances de la population du canton d'Adidogomé sur les parasitoses intestinales,

    Evaluer les attitudes et pratiques de la population du canton d'Adidogomé face aux parasitoses intestinales,

    Proposer des mesures correctives.

    Le plan de notre étude se subdivise donc comme suit :

    CHAPITRE 1 : GENERALITES

    Dans ce chapitre, nous étudions les grands groupes de parasites intestinaux ainsi que leur

    épidémiologie.

    CHAPITRE 2 : CADRE ET METHODE DE TRAVAIL

    Nous présentons dans ce chapitre le canton d'Adidogomé et les méthodes que nous avons

    utilisées pour l'obtention de nos résultats.

    CHAPITRE 3: RESULTATS

    CHAPITRE 4: DISCUSSION

    Nous expliquons nos résultats et les comparons aux résultats des études similaires réalisées

    au Togo, en Afrique et dans le monde.

    CONCLUSION ET SUGGESTIONS

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 4

    « Prévalence des parasitoses intestinales et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    CHAPITRE 1 : GENERALITES

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 5

    « Prévalence des parasitoses intestinales et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    1. Définition opératoire des termes

    Parasite : C'est un organisme qui de façon obligatoire pendant au moins une partie de sa vie, vit aux dépens d'un autre organisme vivant appelé hôte.

    Parasite intestinal : C'est un parasite vivant dans le tube digestif de l'Homme et / ou d'autres animaux.

    Parasitose intestinale : C'est toute affection causée par un être vivant parasite qui se développe dans le tube digestif.

    Aliment : C'est tout produit destiné à la consommation de l'Homme et des animaux.

    Prévalence : C'est le nombre total de cas d'une maladie survenue dans une population donnée au cours d'une période donnée.

    Connaissance : ensemble des informations dont dispose un individu à propos d'un sujet quelconque.

    Attitude : c'est une réaction émotive prédisposant à agir de façon positive ou négative envers une personne, un objet ou un concept. C'est une orientation que l'on se donne vis-à-vis d'un objet ou d'une idée.

    Pratique : c'est une façon d'agir, un comportement habituel. C'est l'adoption ou l'acceptation d'une certaine conduite.

    NB : L'attitude étant une réaction émotive, quantifiable seulement qu'à travers un comportement (pratique), alors dans la suite de notre travail en parlant de pratique, on sous entendra attitude et pratique.

    Contamination : envahissement d'une surface par des microorganismes suivi ou non de la pénétration de ces derniers à l'intérieur même du corps, de la substance ou l'objet contaminé.

    Cycle évolutif ou Cycle de développement des parasites : est la suite des transformations se déroulant dans un ordre précis avec ou sans passage dans le niveau extérieur, que doit subir un parasite de la naissance au stade adulte reproducteur.

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    Hygiène Alimentaire : ensemble de soins apportés au cours de la production, la préparation, le transport, le stockage et la commercialisation des aliments.

    Infestation : Pénétration d'un parasite non microbien dans l'organisme.

    Kyste : Forme de résistance de certains parasites lorsque les conditions ne sont pas favorables à leur développement.

    Prophylaxie : ensemble des mesures prises pour prévenir l'apparition et le développement

    des maladies.

    1.1. Etude des grands groupes de parasites intestinaux [5]

    On distingue deux grands groupes de parasites intestinaux répartis en plusieurs classes. Ce sont les groupes des Protozoaires et des Métazoaires (helminthes).

    1.1.1. Groupes des protozoaires :

    Ce groupe est constitué d'êtres unicellulaires, microscopiques, mobiles à un stade au moins de leur développement.

    Ce groupe renferme quatre principales classes : 1.1.1.1. Classe des Rhizopodes :

    Les parasites appartenant à cette classe sont des cellules nues, capables d'émettre par la surface de leur corps, des prolongements protoplasmiques appelés pseudopodes.

    L'amibe dont la seule espèce pathogène est l'amibe dysentérique, Entamoeba histolytica, fait partie de cette classe.

    1.1.1.2. Classe des Flagellés :

    Les espèces de cette classe possèdent un appareil locomoteur constitué d'un ou plusieurs flagelles et parfois d'une membrane ondulante.

    Cette classe regroupe tous les flagellés intestinaux parmi lesquels, Trichomonas intestinalis, Giardia (Lamblia) intestinalis.

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    1.1.1.3. Classe des Coccidies :

    Cette classe regroupe des parasites qui sont spécifiques aux animaux et ceux qui infectent exclusivement l'Homme.

    Parmi les Coccidies infectant l'Homme, Isospora belli, Cryptosporidium sp et Cyclospora cayetanensis sont les plus connus.

    1.1.1.4. Classe des ciliés :

    De forme ovoïde, les espèces de cette classe peuvent se présenter sous deux aspects : Trophozoïte garni de cils et kyste à paroi épaisse.

    Dans cette classe, seul Balantidium coli est pathogène pour l'Homme et n'est d'ailleurs qu'un hôte occasionnel.

    1.1.2. Groupe des métazoaires :

    C'est le groupe des animaux pluricellulaires organisés en tissus différenciés. Il regroupe les helminthes ou vers parasites répartis en deux embranchements principaux : les Némathelminthes et les Plathelminthes

    1.1.2.1. Embranchement des Némathelminthes :

    Dans cet embranchement, c'est surtout la classe des nématodes qui comporte le plus grand nombre de parasites intestinaux.

    C'est la classe des vers ronds caractérisés par un corps couvert de chitine, non segmenté, on distingue :

    - Les nématodes ovipares, qui pondent des oeufs (cas d'Ancylostoma duodenalis) - Les nématodes vivipares ; ils pondent des embryons (cas de la Trichine).

    1.1.2.2. Embranchement des Plathelminthes :

    Cet embranchement comporte deux classes renfermant des parasites intestinaux ou vers

    plats :

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    - Classe des Trématodes : les vers de cette classe ont un corps mou, non chitineux et non segmenté (cas de Schistosoma mansoni, de Schistosoma intercalatum et des Douves).

    - Classe des Cestodes : les vers de cette classe ont une forme rubanée. Ils possèdent un corps toujours segmenté à l'état adulte ; ce sont les ténias.

    1.2. Etude épidémiologique des Parasitoses Intestinales [5]

    1.2.1. Rhizopodes

    1.2.1.1. Amibe et amibiase

    L'agent pathogène de l'amibiase est Entamoeba histolytica.

    C'est une espèce d'amibe à cycle direct court et à transmission mécanique passive, sans hôte intermédiaire et sans vecteur spécifique.

    1.2.1.2. Morphologie

    On retrouve Entamoeba histolytica sous trois différentes formes : deux formes végétatives et une forme kystique.

    Les formes végétatives sont :

    Entamoeba histolytica minuta : mesure 10 um (micromètre), émet un seul pseudopode et se déplace donc dans une seule direction.

    Entamoeba histolytica histolytica : mesure 30 à 40 um. C'est la forme pathogène, elle se déplace rapidement et renferme des hématies.

    Le kyste est immobile, de forme arrondie à paroi épaisse et réfringente. Il mesure 12 um et contient le noyau. C'est la forme de résistance et de dissémination de l'amibiase.

    1.2.1.3. Biologie

    L'intestin de l'Homme constitue l'habitat de l'amibe. La forme histolytica vit à l'intérieur des tissus et se nourrit des globules rouges alors que la forme minuta vit à la surface de la muqueuse intestinale et se nourrit du contenu du tube digestif.

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    1.2.1.4. Cycle évolutif

    Il existe deux cycles qui s'effectuent entre l'intestin et le milieu extérieur : Le cycle non pathogène :

    Les kystes ingérés se transforment en forme minuta. Celles-ci se multiplient, se nourrissent et redeviennent des kystes qui vont être rejetés avec les selles.

    Le cycle pathogène :

    Sous des influences mal connues, les formes minuta se transforment en forme histolytica (hématophage).

    1.2.1.5. Mode de contamination et de dissémination

    Les kystes sont émis avec les selles par un individu infesté qui défèque dans la nature. La contamination se fait donc :

    - Soit par les mains sales,

    - Soit en buvant de l'eau contenant des kystes,

    - Soit en consommant des légumes ou des fruits souillés par les excréta, - Soit en ingérant des aliments contenant des kystes.

    La dissémination peut se faire aussi à distance par l'intermédiaire des vecteurs tels que mouches et cafards.

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    Figure 1 : Mode de contamination et de dissémination des amibes

    Source : Larivière M. Parasitologie tropicale. Les grandes endémies. Epidémiologie. Prophylaxie. Paris : les éditions Fourcher, 1978 ; 3 (les professions médicales et sociales).

    1.2.1.6. Signes cliniques

    Sur le plan clinique, l'amibiase se manifeste par :

    Des troubles digestifs : abcès, ulcération de la paroi colique avec émission de mucus et de sang (selle tricolore),

    Des abcès du foie, des poumons et éventuellement du cerveau, en cas de passage dans la circulation de la forme histolytica.

    1.2.1.7. Prophylaxie

    La prophylaxie de l'amibiase réside dans :

    La pratique des règles d'hygiène générales ;

    La désinfection de l'eau de boisson ;

    La consommation des légumes verts et fruits soigneusement lavés ainsi que des

    aliments bien cuits ;

    Le lavage des mains avant de manger et après défécation.

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    1.2.2. Flagellés intestinaux

    1.2.2.1. Lamblia et la lambliase

    Encore appelé Giardia intestinalis, Lamblia intestinalis est l'agent pathogène de la lambliase (ou Giardiase) qui est une pathologie du tube digestif humain.

    1.2.2.1.1. Morphologie

    Le trophozoïte (forme végétative) de Lamblia intestinalis présente un corps aplati dans le sens transversal, donnant une symétrie bilatérale.

    Il possède deux (2) noyaux et huit (8) flagelles.

    Sa face dorsale est convexe, la face ventrale est concave.

    Les dimensions habituelles du trophozoïte sont de 12 x 7 x 2 um (10 à 20 um de longueur).

    Le kyste (forme de résistance) a une forme ovale avec deux à quatre noyaux, tous situés dans la moitié antérieure. Son grand diamètre mesure 8 à 18 um.

    1.2.2.1.2. Biologie

    Lamblia intestinalis est un parasite cosmopolite vivant dans l'intestin humain et celui des reptiles, des oiseaux et des mammifères.

    La forme végétative se multiplie par division binaire asexuée. Sous l'effet de certains facteurs elle s'enkyste. Les kystes formés sont éliminés dans le milieu extérieur avec les selles.

    1.2.2.1.3. Mode de contamination et de dissémination

    Les porteurs sains déféquant dans la nature sont les principaux agents de dissémination. L'Homme s'infecte directement par les mains sales, l'eau de boisson ou légumes souillés, ainsi que les aliments contaminés par les kystes qui sont très résistants dans le milieu extérieur (60 jours dans les pays tempérés, davantage sous les climats chauds).

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    1.2.2.1.4. Cycle évolutif

    Les deux stades, trophozoïte et kyste se succèdent dans le tube digestif.

    Le kyste pénètre par ingestion dans le tube digestif. Le dékystement a lieu dès la sortie de l'estomac. Le trophozoïte vit attaché à la muqueuse du duodénum et du premier quart de l'intestin grêle.

    Dékystement à la sortie de
    l'estomac, dans le
    duodénum

    Ingestion de kyste infectieux

    Trophozoïte fixé sur la paroi du duodénum

    Multiplication rapide

    Kyste quadrinuclé
    éliminé dans les selles

    Résiste en milieu extérieur

    Enkystement dans la partie basse de l'intestin grêle

    Figure 2 : Cycle évolutif de Giardia intestinalis

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    1.2.2.1.5. Signes cliniques

    L'infection par Giardia intestinalis peut être marquée par un épisode de diarrhée aqueuse abondante (10 selles par jour), jaunâtre, mousseuse ou luisante de longues durées, alternée de constipation.

    Parfois on note une épigastralgie évoquant un ulcère de l'estomac, avec douleurs diffuses, nausées, ballonnements abdominaux, malabsorption intestinale possible avec retentissement sur la croissance surtout chez les enfants.

    Cependant, il faut noter que la majorité des infections reste asymptomatique. 1.2.2.1.6. Prophylaxie

    Elle demeure la même que celle de toutes les affections à dissémination fécale, avec à la base les mesures d'hygiène générale.

    1.2.2.2. Trichomonas et trichomonose

    La trichomonose est une protozoose intestinale cosmopolite due à Trichomonas intestinalis, parasite flagellé du tube digestif ne présentant pas de forme kystique.

    1.2.2.2.1. Morphologie

    Le trophozoïte de Trichomonas intestinalis à une forme ovale. Il possède un noyau antérieur et mesure 8 à 15 um de longueur et 4 à 6 um de largeur.

    Il se déplace à l'aide des flagelles dont quatre antérieurs et un postérieur longeant le corps du parasite (membrane ondulante) et se prolongeant au-delà de l'extrémité postérieure (forme libre).

    1.2.2.2.2. Biologie

    Trichomonas intestinalis (qui n'a pas de forme kystique) vit dans la lumière intestinale (caecum, côlon) de l'Homme, du singe, du chien et des rongeurs.

    Les formes végétatives sont très fragiles, mais possèdent un pouvoir de multiplication élevé.

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    1.2.2.2.3. Mode de contamination et de dissémination

    La transmission est réalisée par les mouches et cafards, (transmission mécanique de trophozoïte), par la nourriture ou l'eau de boisson contaminée.

    Les porteurs asymptomatiques déféquant dans le milieu extérieur jouent un rôle important dans la dissémination du parasite.

    1.2.2.2.4. Signes cliniques

    La présence en grande quantité de Trichomonas intestinalis peut provoquer une diarrhée muqueuse due à l'irritation en surface de la muqueuse.

    1.2.2.2.5. Prophylaxie

    La prophylaxie de la trichomonose passe par :

    - L'hygiène alimentaire et individuelle rigoureuse,

    - La propreté des mains (laver les mains après les selles et avant le repas),

    - La mise des mets à l'abri des mouches et cafards.

    Tableau I : Caractères morphologiques des formes végétatives de Lamblia et de Trichomonas

    Nom

    Taille

    (micromètre)

    Forme

    Détail

    Flagelles

    Lamblia (Giardia)

    intestinalis

    15 x 8

    Toupies, cuillère

    Deux noyaux, corps parabasaux

    8

    Trichomonas intestinalis

    12x 8

    Amande

    Membrane ondulante

    5

    1.2.3. Nématodes

    Ceux sont des métazoaires à symétrie bilatérale, cylindrique ou filiforme.

    1.2.3.1. Ankylostome et ankylostomiase

    On distingue deux espèces d'ankylostomes qui sont à l'origine de l'ankylostomiase chez

    l'Homme : Ancylostoma duodenalis et Necator americanus.

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    1.2.3.2. Morphologie

    Les deux espèces sont de forme cylindrique. Cependant on note quelques différences au niveau de la taille, des capsules buccales et des oeufs comme l'indique le tableau II ci-dessous.

    Tableau II : Caractères morphologiques des deux espèces d'Ankylostomes

    Caractères

    Ancylostoma duodenalis

    Necator americanus

    OEuf

    Mâle

    Femelle

    OEuf

    Mâle

    Femelle

    Taille

    Longueur

    55-60 11m

    8-11 mm

    10-13 mm

    70 11m

    7-9 mm

    9-11 mm

    Largeur

    35-40 11m

    0,4-0,5 mm

    0,6 mm

    40 11m

    -

    -

    Forme

    ovoïde

    Cylindrique, Extrémité postérieure évasée

    Cylindrique, Extrémité postérieure concave

    -

    Cylindrique

    Capsules buccales

    Quatre (4) dents

    Deux (2) lames coupantes

    Reproduction

    10 000 - 30 000 oeufs/jour

    8 000 oeufs/jour

    Durée de vie

    1 an

    3 à 5 ans

    1.2.3.3. Biologie

    Ancylostoma duodenalis et Necator americanus ont le même genre de vie.

    Ils vivent dans l'intestin grêle de l'Homme. L'espèce adulte des deux sexes est hématophage. Ils se multiplient par reproduction sexuée. La femelle pond des milliers d'oeufs à quatre (4) ou huit (8) blastomères qui sont éliminés avec les selles dans le milieu extérieur.

    En 24 heures, si le sol est humide et chaud (25 - 30°C), en présence d'oxygène et à l'obscurité, les oeufs éclosent et donnent une larve qui croît rapidement et devient infestante pour l'Homme.

    1.2.3.4. Mode de contamination et de dissémination

    La contamination se fait par voie cutanée. Les larves infestantes pénètrent la peau de l'Homme qui marche pieds nus et l'infestent.

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    1.2.3.5. Cycle évolutif

    Lorsque la larve infestante entre en contact avec la peau d'un Homme, elle la perfore et pénètre dans un vaisseau sanguin ou lymphatique, puis par la circulation atteint le coeur, les poumons, l'oesophage puis l'intestin (duodénum) où elle grandit pour devenir adulte.

    Figure 3 : Mode de contamination et de dissémination de l'Ankylostome [6]

    Source : Larivière M. Parasitologie tropicale. Les grandes endémies. Epidémiologie. Prophylaxie. Paris : les éditions Fourcher, 1978 ; 3 (les professions médicales et sociales).

    1.2.3.6. Signes cliniques L'infestation se traduit par :

    - Une diarrhée sanglante

    - Une anémie plus ou moins forte

    - Douleurs abdominales, constipation, malabsorption intestinale

    - Eosinophilie

    Elle induit généralement des manifestations cutanées (prurit, érythème, oedème) et des manifestations pharyngo - pulmonaires (toux, crachat, asthme).

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    1.2.3.7. Prophylaxie

    Comme mesures prophylactiques, il faut :

    Neutraliser les excréta (construction des latrines), Eviter de marcher pieds nus,

    Améliorer les conditions d'hygiène.

    1.3. Voies de transmission des Parasitoses Intestinales

    Lorsque les parasites (kystes surtout) sont déposés dans le milieu extérieur, il faut nécessairement l'intervention d'un agent ou d'un moyen de transport pour que ces parasites entre en contact avec l'organisme de l'hôte.

    Malheureusement, ceci est réalisé grâce à des vecteurs (mouches, cafards), à l'eau de boisson, les mains, le sol, l'air, les aliments ou à leur combinaison.

    La figure ci-dessous illustre les différentes voies de transmission des maladies parasitaires.

    Foyer
    d'infection

    Eau

    Air Main Vecteur

    Sol

    Aliments (légumes)

    Débilité

    Nouvel hôte

    Décès

    Figure 4 : Voies de transmission de la maladie à partir d'un foyer d'infection

    1.4. Facteurs favorisants la transmission des parasitoses intestinales

    La transmission des parasitoses intestinales est favorisée par certains facteurs parmi lesquels nous pouvons citer :

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    - Le mode de vie et le niveau socio-économique ;

    - Les habitudes culinaires et les pratiques religieuses ;

    - L'activité socio-professionnelle ;

    - La non pratique de l'hygiène individuelle comme collective ; - Le sexe, l'âge et la résistance de l'hôte ;

    - L'état nutritionnel et le climat.

    1.5. Conditions de détermination d'une infestation Pour qu'il y ait infestation, il faut la présence de :

    - Un agent causal (microbe pathogène) ;

    - Un réservoir ou une source d'infestation de l'agent causal ; - Un moyen d'évasion du réservoir (mains, mouches, vecteurs) ; - Un moyen de transmission entre la source et le nouvel hôte ; - Un moyen de pénétration dans le nouvel hôte (aliment, eau) ; - Un hôte réceptif.

    La prévention des maladies dues aux parasites intestinaux doit se baser sur la rupture de la chaine épidémiologique ou cycle. La rupture d'un seul de ces éléments si elle est complète interrompt la transmission et la diffusion de la parasitose.

    1.6. Risques liés à la consommation des aliments

    Pour satisfaire donc la triple exigence du corps humain vis-à-vis des aliments qui doivent lui servir à la fois de pourvoyeurs d'énergie, d'éléments pour sa croissance et sa protection, il faudra lui fournir des denrées alimentaires de bonne qualité hygiénique. Ainsi donc, une nourriture savoureuse et saine peut se révéler dangereuse pour son consommateur si elle est préparée ou servie à côté d'un dépôt d'ordures ou exposée aux mouches et enfin mal conservée ou manipulée avec des outils souillés ou par des gens dont l'hygiène personnelle est douteuse [7].

    Une denrée alimentaire fortement frelatée pose un autre grand problème non seulement parce qu'elle affecte parfois directement la santé du consommateur, mais aussi parce qu'elle entraîne de sérieux torts économiques pour les individus et parfois les pays [8].

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    L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) admet que les aliments jouent dans l'épidémiologie des maladies entériques un rôle important qu'on ne le croyait auparavant. Au Royaume-Uni, plus de 10000 cas d'intoxication alimentaire sont signalés chaque année et il s'en produit peut-être 100 fois plus. En Europe, les maladies transmises par les aliments sont la grande cause de morbidité après les infections des voies respiratoires. Les estimations du nombre de cas annuels des Etats-Unis varient de 1 à 20 millions [9]. Dans les pays en développement, le tribut payé en vies et souffrances humaines des suites de maladies transmises par les aliments contaminés est énorme, en particulier chez les nourrissons et les jeunes enfants, les personnes âgées et d'autres groupes vulnérables tels que les immuno déprimés ce qui fait peser un lourd fardeau social et économique sur les communautés et sur leurs systèmes de santé [10].

    1.7. Hygiène alimentaire

    1.7.1. Définition

    L'hygiène est classiquement la science qui enseigne les mesures propres à conserver la santé [8]. L'hygiène alimentaire est donc cette science qui indique les mesures à adopter pour préserver les qualités des aliments, en particulier leur innocuité et leur salubrité. Elle est un ensemble de soins apportés au cours de la production, la préparation, le transport, le stockage et la commercialisation des aliments [8].

    1.7.2. But de l'hygiène alimentaire

    L'hygiène des denrées alimentaires s'impose d'abord dans un but de santé publique. Elle vise à protéger le consommateur contre les dangers des denrées alimentaires insalubres, c'est-à-dire qui ont perdu leurs qualités alimentaires. Elle constitue donc la prévention des intoxications alimentaires microbiennes et des intoxications alimentaires chimiques [11].

    1.7.3. Domaines d'intervention de l'hygiène

    Compte tenu de la diversité des aliments, de leur origine, de leur conservation et de leur préparation culinaire, l'hygiène des denrées alimentaires touche des domaines aussi variés que la microbiologie, la toxicologie, la zootechnique, l'agriculture, la technique du froid et la conservation. La microbiologie alimentaire est une science qui s'efforce d'étudier les germes bactériens intéressant l'industrie et l'hygiène alimentaire, d'étudier les facteurs capables

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    d'influencer la survie et la croissance de bactéries dans les aliments, d'assurer le contrôle de la qualité et de la salubrité des aliments de l'Homme et des animaux et enfin d'établir des normes. Les contrôles microbiologiques doivent permettre de garantir une bonne qualité hygiénique et une bonne qualité marchande du produit fabriqué ou préparé [7].

    ? Qualité marchande

    Une altération de la qualité marchande modifie les caractéristiques plastiques et organoleptiques de l'aliment. Cette altération bien que généralement non dangereuse pour la santé du consommateur, rend le produit non commercialisable. L'altération de la qualité marchande se produit généralement lentement au cours du stockage.

    En résumé, les contrôles microbiologiques ont pour objectif de détecter les microorganismes pouvant être responsables de ces altérations et de vérifier l'efficacité des technologies après leur application afin de stocker et de commercialiser les aliments microbiologiquement stables [12].

    ? Qualité hygiénique

    Une altération de la qualité hygiénique met en cause la santé du consommateur. L'aliment altéré conduit à des intoxications alimentaires de gravité diverse suivant la nature des microorganismes en cause [13]. Il s'agit donc, à travers les contrôles microbiologiques d'une part d'éviter la présence de microorganismes dans les produits finis ou de détecter ces microorganismes s'ils sont présents dans les produits finis avant leur commercialisation et d'autre part de minimiser les pertes dues à de mauvaises conditions de fabrication et par conséquent d'avoir le moins possible d'aliments non conformes [8].

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    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    1.8. Revue de la littérature

    Au cours de ces deux dernières décennies, les parasitoses intestinales ont fait l'objet de nombreuses études. Ces études ont permis de situer la place qu'occupent les parasitoses intestinales dans l'ensemble de la pathologie infectieuse.

    Dans le monde, en dehors du continent africain, certaines régions tropicales ont fait l'objet d'études épidémiologiques. En Afrique, les différentes études montrent une prévalence des parasitoses intestinales variable selon les pays:

    Au Burkina-Faso, en 1999 SOMDA Manoubome [14] avait trouvé dans le Département de Dissin un taux de prévalence global des parasitoses intestinales chez l'adulte de 94,80%. Entamoeba histolytica était l'espèce protozoaire la plus dominante soit 70% et Ankylostoma duodénale était l'espèce helminthe la plus dominante soit 60%. L'association parasitaire est dominée par Entamoeba coli+Entamoeba histolytica (43,9%), Entamoeba coli+Entamoeba histolytica+Giardia intestinalis (50%).

    D. Dianou et Coll [15] entre 2000 et 2002 examinant les selles de 1142 enfants âgés de 0 à 16 ans dans la zone du complexe hydroagricole de Sourou au Burkina-Faso ont trouvé une prévalence générale des parasitoses intestinales de 46,5% et des prévalences de 20,9% pour Schistosoma mansoni, 10,6% pour Entamoeba hystolytica (kystes d'amibes), 10,2% pour Hymenolepis nana (ténia), 1,65% pour Necator americanus (ankylostomes), 1,1% pour Giardia intestinalis (kystes) et Strongyloïdes stercolaris (anguilules).

    Au Sénégal, en 2000 S. DIOUF et Coll [16] au cours d'une étude sur les parasitoses intestinales de l'enfant en zone rurale (Khombole) avaient trouvé que, la prévalence globale est de 31,3 % et plus de la moitié (68,7 %) des enfants parasités sont âgés de plus de 24 mois. Giardia lamblia et Ascaris lumbricoides sont observés chez les enfants parasités dans des proportions respectives de 45,3 % et 31, 4 %.

    En Côte D'Ivoire, en 1997, E.I.H. Menan et Coll [17] au cours d'une enquête épidémiologique faite pour déterminer le profil des helminthiases intestinales chez les enfants d'âge scolaire (4 à 15 ans) dans la ville d'Abidjan, Il en ressort que la prévalence globale des helminthiases intestinales était de 36,5%, les garçons étant significativement plus parasités que les filles. La tranche d'âge la plus atteinte était celle de 12 à 13 ans et la

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    moins touchée celle de 4 à 5 ans. Les espèces rencontrées étaient : Trichuris trichiura (23,4%), Ascaris lumbricoides (16,5%), Necator americanus (6,3%), Strongyloides stercoralis (1,4%), Hymenolepis nana (1,1%), Schistosoma mansoni (0,8%) et Enterobius vermicularis (0,2%).

    En Tunise, en 2009, F. CHEIKHROUHOU et Coll [18] dans une étude rétrospective de 1997 à 2006 dans la région de Sfax ont montré une prévalence globale des parasitoses intestinales de 26,6% dont le tiers chez des enfants. Une association parasitaire a été retrouvée dans 11,3% avec un biparasitisme dans 69,5% des cas. La répartition selon l'âge a montré une prédominance du parasitisme digestif chez les enfants de moins de 12 ans (50,2% des cas). Les protozoaires représentaient 96,5% des parasites isolés: les flagellés (54,3%) sont dominés par Dientamaeba Iragilis (30,3%) et Giardia lamblia (17%). Les amibes représentaient 41,9% avec E. histolytica / E. dispar dans 2.2%. Les helminthes (3,5%) sont représentés par Enterobius vermicularis (49%), Hymenolepis nana (31,4%), Strongyloides stercoralis (0,3%), Taenia saginata (0,3%) et Ancylostoma duodenale (1 cas).

    Au R.D.Congo, Serge NIMO NGBABO [19] au cours du premier semestre de l'an 2008 à Kisangani a trouvé une prévalence globale des parasitoses intestinales au C.S Boyoma de 62%. Dans ses recherches, Ankylostome est le parasite le plus fréquemment rencontré (32,4%), suivie de l'Entamoeba histolytica (18,4%), Ascaris lumbricoïdes (10,7%), Strongyloides stercoralis (8,2%), Trichuris trichiura (7,5%), Trichomonas intestinalis (1,1%) et enfin Enterobius vermicularis (0,2%).

    Au Togo, A.D. AGBERE, D.Y. ATAKOUMA et Coll [20] au cours d'une étude rétrospective réalisé du 1er Janvier 1999 au 31 Décembre 2001 ont trouvé dans les cinq régions sanitaires du pays chez les enfants de 0 à 5 ans un taux de prévalence des parasitoses intestinales de 61% chez les garçons contre 39% chez les filles. Les enfants les plus touchés étaient âgés de plus de 12 mois, avec une prédominance des enfants de 4 à 5 ans (34,45%). Les groupes parasitaires isolés étaient les protozoaires (75,5%), les helminthes (20%) et les champignons (4,5%). Le mode d'infestation le plus fréquent était le monoparasitisme (83,5%). Les associations de deux espèces parasitaires ont été enregistrées dans 14,5% des cas et les associations à trois espèces parasitaires étaient plutôt rares.

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    MAMADOU Alhassani, [21] de son étude à Sokodé au Togo, il ressort que de 2006 à 2010

    plus de 48 % des RDA sont parasités. La proportion de chaque parasite est:
    Entamoeba histolytica (49,05%), Trichomonas intestinalis (27,35%), Giardia lamblia (7,2%) et Ankylostome (11%).

    GNENI Séyi Abdel djabar [22] en 2012 a trouvé qu'à Pagouda (Togo) 37,74% des RDA étaient parasités ; 35,03% de la tranche d'âge de 25 à 34 ans était la plus parasitée; 12,99% représentait la moyenne cumulée des poly-parasités; les parasites les plus rencontrés étaient : Entamoeba histolytica (47,56%); Trichomonas intestinalis (34,76%); OEuf d'Ankylostome (3,65%) ; Giardia lamblia (14,02 %).

    PITHO Atihèzé [23] trouva qu'en 2012 dans le canton d'Agoè à Lomé au Togo, les parasites infectant le plus les RDA étaient Trichomonas intestinalis et Entamoeba histolytica avec respectivement 41,02% et 31,64%.

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    CHAPITRE 2 : CADRE ET METHODE DE TRAVAIL

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    2.1 Cadre de l'étude

    2.1.1. Cadre général : Le TOGO

    Situé entre les 6è et 11è degré de latitude Nord et les méridiens 0° et 1°40 de longitude Est, le Togo est limité au Nord par le Burkina-Faso, au Sud par l'Océan Atlantique, à l'Est par le Bénin et à l'Ouest par le Ghana. Avec une population estimée à 6 191 155 habitants (RGPH-2010), le Togo couvre une superficie de 56 600 km2 (figure 1). Le Togo compte une quarantaine d'ethnies qui peuvent se regrouper en trois grandes catégories : les Adja-Ewé, les Para-Gourma et les Kabyè-Tem [24].

    La situation sanitaire du Togo est caractérisée par des taux élevés de mortalité infantile (780/00)[25] et juvénile (720/00)[26] imputable aux maladies infectieuses et parasitaires comme le paludisme, les maladies diarrhéiques, les infections respiratoires aigues, la rougeole, la coqueluche, la diphtérie et les carences nutritionnelles. La pandémie du SIDA vient assombrir ce tableau puisque la séroprévalence se situe à plus de 4,1% de la population (PNLS-TOGO) [24].

    Sur le plan économique, le Togo est un pays essentiellement agricole, près de 72% de la population active travaille dans le secteur primaire ; le secteur secondaire occupe 8% de la population et le secteur tertiaire 20% avec le commerce comme principale activité [24].

    Appartenant à la zone chaude plus ou moins humide, le Togo possède deux (2) climats. Il s'agit d'un climat subéquatorial régnant sur la moitié Sud, caractérisé par deux saisons sèches et deux saisons pluvieuses et d'un climat tropical régnant au Nord, caractérisé par une saison sèche et une saison pluvieuse [24].

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    Source : RGPH 2010. Figure 5 : Carte du TOGO

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    2.1.2. Cadre spécifique : Canton d'Adidogomé

    Notre étude a concerné la population péri urbaine du quartier d'Adidogomé dans le district sanitaire du Golfe situé dans la région maritime. Le quartier d'Adidogomé couvre partiellement les cantons d'Aflao Gagli et d'Aflao Sagbado. Ces 2 cantons contigus sont limités au nord par le canton de Zanguera, au sud par la région sanitaire Lomé-commune, à l'ouest par le GHANA et à l'Est par le canton d' Agoe Nyivé.

    Adidogomé est donc constitué d'une partie des villages du canton d'Aflao Gagli situés à l'Est du goudron Lomé Kpalimé (Téshie, Anyigbé, Téléssou, Soviépé, Wessomé, Amadahomé, Apédokoè-Est) et d'une partie des villages du canton d'Aflao Sagbado situé à l'ouest du goudron (Apédokoè gbomamé, Apédokoè Agokpanou, wonyomé, yokoè Agblégan, yokoé kopégan, Gblinkomégan, Awatamé, Ablogomé).

    Sa population est de 141 650 habitants dont 33 146 femmes en âge de procréer, 28 330 enfants de 0 - 5ans et 42 495 enfants de 5 - 14 ans (Source : DPS GOLFE ; Population 2013 des Formations Sanitaires).

    2.2 Méthode de travail

    2.2.1- Question de l'étude

    La prévalence des parasitoses intestinales est - elle pas liée aux mauvaises pratiques des règles élémentaires d'hygiène par la population ?

    2.2.2- Type d'étude

    Notre travail est à la fois :

    - Une étude rétrospective sur les résultats des analyses parasitologiques des selles effectuées par les patients,

    - Une étude descriptive transversale portant sur les connaissances - Attitudes et pratiques de la population face aux parasitoses intestinales

    2.2.3- Echantillonnage

    ? Méthode de l'échantillonnage

    Notre étude se portant sur deux volets nous avons procédé comme suit :

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    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    - Réalisation d'étude rétrospective portant sur un échantillon exhaustif de tous les résultats d'analyses parasitologiques des selles effectuées par la population au CMS Adidogomé de 2010 à 2012.

    - Réalisation d'une enquête CAP en utilisant la méthode dite de commodité qui consiste à interroger toute personne vivants dans le canton d'Adidogomé et disponible au moment de l'enquête.

    ? Taille de l'échantillon pour l'étude rétrospective

    Nous avons étudié au total 7845 résultats d'analyses parasitologiques des selles effectuées par la population du canton d'Adidogomé au CMS Adidogomé de 2010 à 2012.

    ? Taille de l'échantillon pour l'enquête CAP

    Lorsqu'on ne dispose pas d'un taux de prévalence initiale pour un indicateur donné relatif au comportement qu'on cherche à améliorer dans une population générale ou chez les jeunes, l'OMS recommande un échantillon de personnes par groupe ciblé et par zone voir tableau de François Dépeiteau, la démarche d'une recherche en sciences humaines [27].

    Tableau III : Estimation de la taille pour l'échantillon (Niveau de confiance : 95%, niveau de précision : 5%)

    Population

    Echantillon

    Population

    Echantillon

    Population

    Echantillon

    Population

    Echantillon

    10

    10

    95

    76

    320

    175

    1 000

    278

    15

    14

    100

    80

    340

    181

    1 200

    291

    20

    19

    110

    86

    360

    186

    1 500

    306

    23

    24

    120

    92

    380

    191

    1 800

    317

    30

    28

    130

    97

    400

    196

    2 000

    322

    35

    32

    140

    103

    420

    201

    2 200

    327

    40

    36

    150

    108

    440

    205

    2 600

    335

    45

    40

    160

    113

    460

    210

    3 000

    341

    50

    44

    170

    118

    480

    214

    4 000

    351

    55

    48

    180

    123

    500

    217

    5 000

    357

    60

    52

    190

    127

    550

    226

    10 000

    370

    65

    56

    200

    132

    600

    234

    20 000

    377

    70

    59

    220

    140

    650

    242

    50 000

    381

    75

    63

    240

    148

    700

    248

    75 000

    382

    80

    66

    260

    155

    750

    254

    1 000 000

    384

    85

    70

    280

    182

    800

    260

     

    90

    73

    300

    169

    900

    269

    Source : François Dépeiteau la démarche d'une recherche en sciences humaines

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    Ainsi, à partir de ce tableau notre population étant de 141 650 habitants, notre échantillon devrait être constitué de 384 personnes. Mais, pour plus d'harmonie nous avons choisi comme échantillon 400 personnes des villages et quartiers confondus.

    Pour le choix des personnes à enquêter nous avons réparti les effectifs selon la population des différents villages recensés dans le canton. C'est ainsi que le tableau de répartition ci-dessous a été obtenu.

    Tableau IV : Répartition du nombre de personnes à enquêter par villages.

    Villages

    Populations

    Effectifs choisi

    Téshie

    19 645

    50

    Anyigbé

    4 467

    20

    Soviepé

    8 926

    25

    Téléssou

    33 799

    55

    Wessomé

    9 614

    25

    Amadahomé

    11 688

    25

    Apédokoè Est

    2 480

    16

    Apédokoè Gbomamé

    2 273

    16

    Apédokoè Agokpanou

    2 273

    16

    Wonyomé

    5 584

    25

    Yokoè Agblégan

    2 273

    16

    Yokoè Kopégan

    2 273

    16

    Gblinkomégan

    11 011

    25

    Awatamé

    21 868

    50

    Ablogomé

    3 476

    20

    TOTAL

    141 650

    400

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    2.2.4- Collecte des données

    ? Technique de collecte des données

    Les techniques de collecte des données utilisées sont :

    - Recueil des résultats d'analyses parasitologiques des selles effectuées par la population,

    - Entretien à l'aide d'un questionnaire avec les enquêtés.

    ? Outils de collecte des données

    Les outils utilisés pour le recueil des données sont :

    - Canevas de recueil des résultats d'analyses parasitologiques des selles effectuées par la population,

    - Questionnaire adressé à la population.

    ? Déroulement de l'enquête

    L'étude rétrospective s'est déroulée du 28 Novembre au 31 Décembre 2012 et pour l'enquête CAP, les enquêteurs composés essentiellement d'amis et camarades de promotion vivant dans les différents villages ont été mobilisés et formés sur l'administration du questionnaire. C'est ainsi que l'enquête CAP s'est déroulée du 03 au 25 Janvier 2013.

    2.2.5- Définition opérationnelle des variables (voir annexe 1)

    2.2.6- Traitement des données

    Le dépouillement a été manuel. Nous avons utilisé les logiciels Word et Excel pour le traitement des informations. Nous avons regroupé les données dans les tableaux qui ont servi aux commentaires et discussions.

    2.2.7- Critères d'inclusion des enquêtés

    Nous avons retenu toutes personnes vivant dans le quartier Adidogomé, disponible le jour de notre enquête et pouvant s'exprimer en Ewé, kotokoli, Français ou Anglais.

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    2.2.8- critères d'exclusion des enquêtés

    Nous ne nous sommes pas intéressés aux personnes ne vivant pas dans le quartier mais présent le jour de notre enquête.

    Nous ne nous sommes pas intéressés aux personnes ne pouvant pas s'exprimer en Ewé, kotokoli, Français ou Anglais.

    2.2.9. Difficultés rencontrées

    Certaines difficultés ont été rencontrées au cours de la réalisation de cette étude et se résument pour l'essentiel :

    L'insuffisance de ressources financières et humaines pour mener à bien cette étude,

    L'interprétation des questions étaient aussi un problème à cause de la présence d'une diversité ethnique dans la zone poussant les enquêteurs à faire recours à des interprètes,

    Le refus et la méfiance de certaines personnes surtout du sexe masculin à répondre aux questions.

    2.2.10. Limites dans la collecte des données

    Dans la conduite de notre travail nous avons constaté quelques limites :

    - Nous n'avons pas pu établir dans notre étude rétrospective une répartition des patients selon les villages de provenance à cause de la non disponibilité de ce paramètre dans les registres de laboratoire.

    - Nous n'avons pas pu observer les populations à l'épreuve dans leurs attitudes et pratique face aux parasitoses intestinales mais, nous nous sommes contentés de leurs déclarations.

    - Nous nous sommes limités aux résultats des selles KOP seulement alors que la prise en compte d'autres résultats d'analyses (coproculture) donnerait autres résultats.

    - Nous avons choisi une méthode d'échantillonnage dite de commodité, ce qui crée un biais dans nos résultats et nous donne un échantillon non représentatif.

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    CHAPITRE 3 : RESULTATS

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    3.1. RESULTATS DE L'ETUDE RETROSPECTIVE

    3.1.1. Résultat global

    Le tableau V indique le nombre de patients enregistrés depuis 2010 à 2012. Tableau V : Nombre de patients enregistrés de 2010 à 2012

    Années Cas examinés

    (%)

    n

    2010 2227 28,39

    2011 2661 33,92

    2012 2957 37,69

    TOTAL 7845 100,00

    On a constaté une augmentation progressive d'année en année.

    3.1.2. Sexe

    Le tableau VI montre la répartition des patients enregistrés selon le sexe, de 2010 à 2012.

    Tableau VI : Répartition des patients enregistrés selon le sexe, de 2010 à 2012

    Années

    Masculin

    n

    (%)

    Féminin

    n

    (%)

    Total

    n

    2010

    654

    29,37

    1573

    70,63

    2227

    2011

    745

    28,00

    1916

    72,00

    2661

    2012

    926

    31,32

    2031

    68,68

    2957

    Total

    2325

    29,64

    5520

    70,36

    7845

    La grande partie des patients de notre échantillon est constituée de femmes (70,36%).

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    3.1.3. Age

    La répartition des patients enregistrés selon l'âge est donnée par le tableau VII. Tableau VII : Répartition des patients enregistrés selon l'âge de 2010 à 2012

    Age (ans)

    Parasité

    Non parasité

    % positivité

    Total

    Moins de 15

    886

    1694

    27,20

    2580

    15 - 24

    789

    915

    24,22

    1704

    25 - 34

    852

    1066

    26,16

    1918

    35 - 44

    400

    494

    12,28

    894

    45 - 54

    174

    240

    05,34

    414

    55 et plus

    156

    179

    04,80

    335

    Total

    3257

    4588

    100,00

    7845

    On constate que les moins de 15 ans ont été les plus parasités avec 27,20%, suivie de la tranche d'âge de 25 à 34 ans avec 26,16%.

    3.1.4. Résultat des examens parasitologiques des selles KOP

    Le tableau VIII indique la prévalence globale des parasitoses intestinales de 2010 à 2012. Tableau VIII : Prévalence globale des parasitoses intestinales

    Années Cas examinés Cas positifs

    (%) Cas négatifs

    (%)

    n n

    2010 2227 1017 45,67 1210 54,33

    2011 2661 1130 42,47 1531 57,53

    2012 2957 1110 37,54 1847 62,46

    Total 7845 3257 41,52 4588 58,48

    Il en ressort que 41,52% des patients étaient parasités.

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    3.1.5. Répartition des patients parasités selon le sexe

    La répartition des résultats positifs selon le sexe est donnée par le tableau IX. Tableau IX : Répartition des résultats positifs selon le sexe

    Années

    Cas positifs

    Féminin

    n

    (%)

    Masculin

    n

    (%)

    2010

    1017

    779

    76,60

    238

    23,40

    2011

    1130

    853

    75,49

    277

    24,51

    2012

    1110

    773

    69,64

    337

    30,36

    Total

    3257

    2405

    73,84

    852

    26,16

    Les patients parasités étaient dans la majorité des cas des femmes (73,84%).

    3.1.6. Poly parasitisme

    3.1.6.1- Poly parasitisme global

    Le Tableau X ci-dessous montre la répartition des patients poly parasités depuis 2010 à 2012.

    Tableau X : Répartition des poly parasités de 2010 à 2012

    Années

    Cas positifs

    Poly parasités

    n

    (%)

    2010

    1017

    81

    7,96

    2011

    1130

    93

    8,23

    2012

    1110

    93

    8,38

    Total

    3257

    267

    8,20

    On constate une augmentation d'année en année avec une moyenne de 8,20% sur les trois(03) ans.

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    3.1.6.2- Poly parasitisme selon le sexe

    Le tableau XI indique la répartition des poly parasités selon le sexe de 2010 à 2012. Tableau XI : Répartition des poly parasités selon le sexe de 2010 à 2012

    Années

    Polyparasités

    Masculin

    n

    (%)

    Féminin

    n

    (%)

    2010

    81

    19

    23,46

    62

    76,54

    2011

    93

    15

    16,13

    78

    83,87

    2012

    93

    20

    21,50

    73

    78,50

    Total

    267

    54

    20,22

    213

    79,78

    La grande partie des poly parasités était constituée des femmes (79,78%).

    3.1.6.3- Association parasitaire

    Parmi les 267 patients poly parasités nous avons trouvé :

    - 252 cas d'association de deux (2) parasites différents dont l'association la plus fréquente est Entamoeba histolytica + Entamoeba coli soit 34,13%,

    - 15 cas d'association de trois (3) parasites différents dont l'association la plus fréquente est Entamoeba histolytica + Entamoeba coli + Trichomonas intestinalis soit 40%.

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    3.1.7. Types de parasites rencontrés de 2010 à 2012

    Le tableau XII indique les types de parasites rencontrés chez les patients de 2010 à 2012. Tableau XII : Types de parasites rencontrés chez les patients

     

    Nombre

    (%)

    Entamoeba histolytica

    1655

    50,81

    Entamoeba coli

    125

    3,84

    Trichomonas intestinalis

    272

    8,35

    Giardia intestinalis

    90

    2,76

    Levures bourgeonnantes

    1069

    32,82

    Ankylostoma duodenalis

    43

    1,32

    Ascaris lumbricoides

    3

    0,10

    Total

    3257

    100,00

    Les parasites infectant le plus les patients étaient Entamoeba histolytica et les levures avec respectivement 50,81% et 32,82%.

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    3.2-RESULTATS DE L'ENQUETE CAP

    3.2.1 Données socio- démographiques

    3.2.1.1. Répartition des enquêtés selon le sexe

    La figure 6 nous montre la répartition des enquêtés selon le sexe.

    69,75%

    Masculin Féminin

    SEXE

    30,25%

    Figure 6 : répartition des enquêtés selon le sexe

    Le sexe féminin était le plus représenté soit 279 femmes contre 121 hommes

    3.2.1.2. Répartition des enquêtés selon l'âge

    La répartition des enquêtés selon l'âge est donnée par le tableau XIII. Tableau XIII : Répartition des enquêtés selon les tranches d'âge

    Age (ans)

    Effectif

    Pourcentage (%)

    0-14

    18

    4,50

    15-29

    247

    61,75

    30-44

    123

    30,75

    45-59

    12

    3,00

    Total

    400

    100,00

    La tranche d'âge la plus représentée était comprise entre 15-29, soit 61,75% avec une moyenne d'âge de 27 ans.

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    3.2.1.3. Répartition des enquêtés selon le niveau d'instruction

    Le tableau XIV indique la répartition des enquêtés selon le niveau d'instruction.

    Tableau XÉV : Répartition des enquêtés selon le niveau d'instruction

    Niveau d'instruction Effectif (%)

    Aucun 50 12,50

    Primaire 120 30,00

    Secondaire 182 45,50

    Supérieur 48 12,00

    Total 400 100,00

    Le niveau secondaire était le plus représenté avec 45,50%. 3.2.1.4. Répartition des enquêtés selon la profession Le Tableau XV ci-dessous montre la répartition des enquêtés selon la profession. Tableau XV : Répartition des enquêtés selon la profession

    Profession Effectif (%)

    RDA 67 16,75

    Commerçants 61 15,25

    Elèves 52 13,00

    Coiffeurs 48 12,00

    Salariés 41 10,25

    Couturiers 37 9,25

    Ménagères 35 8,75

    Etudiants 27 6,75

    Autres* 32 8,00

    Total 400 100,00

    *: maçons, chauffeurs, menuisiers, mécaniciens

    Les RDA étaient les plus représentés avec un pourcentage de 16,75% soit un effectif de 67

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    3.2.2. Connaissances sur les parasitoses intestinales

    3.2.2.1. Répartition des enquêtés selon la connaissance des parasitoses intestinales

    La figure 7 montre la répartition des enquêtés selon la connaissance des parasitoses intestinales.

    13,50%

    OUI NON

    86,50%

    Figure 7 : Répartition des enquêtés selon la connaissance des parasitoses intestinales Ceux qui avaient une fois entendu parler des parasitoses intestinales, représentaient 86,50%.

    3.2.2.2 Répartition des enquêtés selon la connaissance des signes des parasitoses intestinales

    La répartition des enquêtés selon la connaissance des signes des parasitoses intestinales est donnée par le tableau XVI.

    Tableau XVÉ : Répartition des enquêtés selon la connaissance des signes des parasitoses intestinales

    Signes Effectif (%)

    Vomissement 194 48,50

    Diarrhée 152 38,00

    Constipation 82 20,50

    Ventre ballonné 65 16,25

    Taches sur la peau 10 2,50

    Ne sait pas 04 1,00

    Autres* 58 14,50

    * : crachat, maux de ventre, amaigrissement, plaies dans la bouche

    Les vomissements et la diarrhée étaient les plus cités avec respectivement 48,50% et 38,00%. 33,75% avaient pu citer un(01) signe, 55,25% deux(02) signes et 09,00% trois(03).

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    3.2.2.3 Répartition des enquêtés selon la connaissance des modes de transmission

    Le tableau XVÉÉ nous indique la répartition des enquêtés selon la connaissance des modes de

    transmission.

    Tableau XVÉÉ : Répartition des enquêtés selon la connaissance des modes de transmission

    Modes de transmission Effectif (%)

    Aliments contaminés 261 65,25

    Eau de boisson contaminée 151 37,75

    Mains sales contaminées 141 35,25

    Ne sait pas 57 14,25

    Autres* 11 2,75

    * : aliments sucrés,

    Les aliments contaminés étaient cités comme mode de transmission dans 65,25% des cas. 33,25% avaient pu citer une(01) mode, 49,25% deux(02) modes et 16,50% trois(03) modes de transmission.

    3.2.2.4 Répartition des enquêtés selon la connaissance des vecteurs de maladies

    La répartition des enquêtés selon la connaissance des vecteurs de maladies est donnée par

    le tableau XVÉÉÉ.

    Tableau XVÉÉÉ : Répartition des enquêtés selon la connaissance des vecteurs de maladies

    Vecteurs Effectifs (%)

    Mouches 303 75,75

    Ne sait pas 59 14,75

    Cafards 41 10,25

    Autres* 11 2,75

    * : Produits de conservation, poussière

    Les mouches étaient citées comme vecteurs de maladies dans 75,75% des cas soit un effectif de 303.

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    3.2.2.5. Répartition des enquêtés selon la connaissance des mesures de prévention des parasitoses intestinales

    Le Tableau XIX ci-dessous montre la répartition des enquêtés selon la connaissance des mesures de prévention des parasitoses intestinales.

    Tableau XIX : Répartition des enquêtés selon la connaissance des mesures de prévention

    des parasitoses intestinales

     
     

    Mesures de prévention

    Effectif

    Pourcentage (%)

    Autres *

    240

    60,00

    Consommation des aliments bien cuits

    206

    51,50

    Lavage des mains

    153

    38,25

    Traitement de l'eau

    121

    30,25

    Ne sait pas

    55

    13,75

    * : hygiène personnelle (laver les vêtements, se laver chaque jour, éviter les sucreries...)

    La mesure de prévention la plus représentée était dans la généralité l'hygiène personnelle dans 60,00% des cas. une(01) mesure de prévention avait été cité par 17,75% des enquêtés deux(02) mesures par 48,00% des enquêtés et trois(03) mesures par 26,00% des enquêtés.

    3.2.2.6. Répartition des enquêtés selon les sources d'information

    Le tableau XX nous indique la Répartition des enquêtés selon les sources d'information. Tableau XX : Répartition des enquêtés selon les sources d'information

    Sources d'informations Effectif (%)

    Agents de santé 192 48,00

    Mass-média 103 25,75

    école 103 25,75

    Soi - même 65 16,25

    Les agents de santé étaient la principale source d'information de la population (48,00%).

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    3.2.3. Attitudes et pratiques face aux parasitoses intestinales

    3.2.3.1. Répartition des enquêtés selon la source d'approvisionnement en eau de boisson

    La répartition des enquêtés selon la source d'approvisionnement en eau de boisson est donnée par le tableau XXI.

    Tableau XXI : Répartition des enquêtés selon la source d'approvisionnement en eau de boisson

    Source d'approvisionnement Effectif (%)

    Forage 296 74,00

    Réseau TDE 103 25,75

    Puits 52 13,00

    L'eau de forage était utilisée par 74,00% de la population.

    3.2.3.2. Répartition des enquêtés selon le traitement de l'eau de boisson

    Parmi les 296 personnes utilisant les forages, seulement 34 traitaient l'eau avant de la boire soit 11,49%. Par contre des 52 personnes utilisant les puits, 32 traitaient l'eau avant de la boire soit 61,54%.

    3.2.3.3. Répartition des enquêtés selon la pratique des mesures d'hygiène alimentaire

    Le tableau XXII indique la répartition des enquêtés selon la pratique des mesures d'hygiène alimentaire

    Tableau XXII : Répartition des enquêtés selon la pratique des mesures d'hygiène alimentaire

    Mesures d'hygiène alimentaire Effectifs (%)

    Lavage des mains avant de manger 304 76,00

    Protection des aliments contre les mouches 239 59,75

    Bonne cuisson des aliments 205 51,25

    Lavage des mains avant la préparation des aliments 117 29,25

    Utilisation des ustensiles propres 95 23,75

    Le lavage des mains avant de manger était le plus cité dans 76,00% des cas.

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    3.2.3.4. Répartition des enquêtés selon le lieu de défécation

    Les latrines étaient utilisés par 95,75% de nos enquêtés soit un effectif de 383. 3.2.3.5. Répartition des enquêtés selon la méthode de lavage des mains

    La méthode de « l'eau + savon » était utilisée par 343 personnes parmi les enquêtés soit 85,75%.

    3.2.3.6. Répartition des enquêtés selon la méthode d'évacuation des eaux usées

    Le tableau XXIII nous montre la répartition des enquêtés selon la méthode d'évacuation des eaux usées.

    Tableau XXIII : Répartition des enquêtés selon la méthode d'évacuation des eaux usées

    Méthode d'évacuation Effectifs (%)

    Rue 247 61,75

    Caniveaux 55 13,75

    Puisard 48 12,00

    Cour de la maison 26 6,50

    Brousse 13 3,25

    On constate que 61,75 % des enquêtés déversaient les eaux usées dans la rue.

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    3.2.3.7. Répartition des enquêtés selon la méthode d'évacuation des ordures ménagères

    Le Tableau XXIV ci-dessous indique la répartition des enquêtés selon la méthode d'évacuation des ordures ménagères.

    Tableau XXIV : Répartition des enquêtés selon la méthode d'évacuation des ordures ménagères

    Méthode d'évacuation Effectifs (%)

    Dépotoir sauvage 129 32,25

    Ramasseurs privés 103 25,75

    Brulés 86 21,50

    Dépotoir autorisé 66 16,50

    Pousse-pousse 22 5,50

    Les ordures sont évacuées sur des dépotoirs sauvages dans 32,25 % des cas.

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    CHAPITRE 4 : DISCUSSIONS

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    « Prévalence des parasitoses intestinales et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
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    Il s'agit d'une étude à deux volets portant dans un premier temps sur l'étude rétrospective des résultats d'analyses parasitologiques des selles effectuées par la population au CMS Adidogomé pendant la période de Janvier 2010 à Décembre 2012, et dans un deuxième temps sur les Connaissances - Attitudes et Pratiques de la population face aux parasitoses intestinales.

    4.1. Répartition selon le sexe

    Sur un total de 7845 patients durant les trois ans, 5772 étaient de sexe féminin soit 73,58%.Ceci s'explique par le fait que les analyses reçues au laboratoire provenaient aussi bien des femmes enceintes que des RDA pour qui l'analyse selles KOP est obligatoire.

    4.2. Répartition selon l'âge

    La tranche d'âge la plus parasitée était celle des moins de 15 ans avec 27,20%. Ce taux est inférieur aux 50,2% rapporté par CHEIKHROUHOU et coll.[18] à Sfax chez les enfants de moins de 12 ans et aux 46,5% que D. Dianou et coll. avait trouvé chez les enfants de moins de 16 ans dans la zone du complexe hydroagricole de Sourou.

    4.3. Prévalence globale des parasitoses intestinales

    Notre étude nous a permis de relever une prévalence globale des parasitoses intestinales de 41,52%. CHEIKHROUHOU et coll[18] en 2009 à Sfax avaient relevé une prévalence de 26,6% alors que Serge NIMO NGBABO[19] en 2008 avait retrouvé à Kisangani un taux de 62%. Des taux similaires ont été retrouvés dans notre pays chez les RDA : 48 % par MAMADOU Alhassani [21] à Sokodé en 2010 ; 37,74 % par GNENI Séyi Abdel djabar [22] à Pagouda en 2012. Chez les enfants d'âge scolaire, D. Dianou et coll [15]. avait trouvé en 2002 une prévalence générale de 46,5% ; ce taux est supérieur aux 31,3 % retrouvé par S. DIOUF et coll [16] en 2000 au Sénégal et 36,5% révélé par E.I.H. Menan et coll [17] en 1997 en Côte d'Ivoire. Ce taux relativement élevé révélé par notre étude s'explique par le fait qu'une frange aussi importante de la population (13,50%) n'a jamais entendu parler des parasitoses intestinales, 13,75% ne connaissent pas les mesures de prévention. Aussi 61,75 % déversent les eaux usées dans la rue et 32,25 % évacuent leurs ordures ménagères sur des dépotoirs sauvages ; ce qui constitue des conditions favorables à la survie des parasites.

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    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    4.4. Types de parasites rencontrés

    Nous avons trouvé dans notre étude que les parasites infectant le plus les patients étaient Entamoeba histolytica et les levures avec respectivement 50,81% et 32,82% ; Trichomonas intestinalis était présent à 8,35% et Ankylostoma duodenalis à 1,32%.

    La présence de Trichomonas intestinalis chez 8,35% des patients peut être une sous estimation car en effet ce parasite se présente uniquement sous forme végétative, par conséquent, un examen coprologique un peu tardif peut ne pas le retrouver. Néanmoins, ce taux est supérieur à celui de 1,1% retrouvé par Serge NIMO NGBABO [19] en 2008 à Kisangani et très largement inférieur à celui des 41,02% trouvé par PITHO Atihèzé [23] en 2012 dans le canton d'Agoè chez les RDA.

    4.5. Poly parasitisme

    De notre étude, il ressort que parmi les 3257 cas positifs 267 étaient poly parasités (8,20%) avec un plus grand nombre de cas enregistré en 2012 soit 8,38%. Des 267 patients poly-parasités nous avons trouvé 252 cas d'association de deux (2) parasites différents et 15 cas d'association de trois (3) parasites différents. Ces résultats restent néanmoins inférieurs à ceux trouvés par : CHEIKHROUHOU et coll [18] en 2009 à Sfax (11,3% d'association parasitaire avec un biparasitisme dans 69,5% des cas) et. A.D. AGBERE, D.Y. ATAKOUMA et coll [20] en 2001 au Togo dans les cinq régions sanitaires (14,5% d'association à deux espèces parasitaires).

    4.6. Données socio- démographiques

    Nous avons noté au cours de notre enquête CAP une prédominance féminine (279). Ceci s'explique par le fait qu'ayant trouvé une prévalence élevée du sexe féminin lors de l'étude rétrospective nous avons voulu plus enquêter sur le sexe féminin.

    La tranche d'âge de 15 à 29 ans était la plus représentée (61,75%). La plupart des enquêtés était instruits (87,50%) avec 30,00 % au niveau primaire, 45,50% au niveau secondaire et 12,00 % au niveau supérieur. Ce qui est une variable influençant leur comportement et expliquerait leur Connaissances-Attitudes et Pratiques.

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    péri-urbaines face aux parasitoses intestinales : cas du canton d'Adidogomé »

    4.7. Connaissances des populations sur les parasitoses intestinales

    Dans 86,50% des cas, les populations enquêtées avaient une fois entendu parler des parasitoses intestinales. Pour ce qui concernait les signes des parasitoses intestinales, les vomissements étaient dans 48,50% des cas le signe le plus cité suivi de la diarrhée (38,00%). Le mode de transmission le plus cité était les aliments contaminés (65,25%) suivi de l'eau de boisson contaminée (37,75%) et des mains sales contaminées (35,25%). 55,25% des enquêtés avaient pu citer deux(02) signes des parasitoses intestinales, 49,75% deux(02) modes de transmission. 02,00% seulement connaissaient toutes les signes et modes de transmission. Ces résultats montrent que plus de la moitié de la population connaît au moins un signe et un mode de transmission des parasitoses intestinales, ceci expliquerait certaines mauvaises pratiques (non lavage des mains avant de préparer les aliments, non utilisation des ustensiles propres, déversement des eaux usées dans la rue) et justifierait la prévalence élevée (41,52%) des parasitoses intestinales obtenue depuis 2010 à 2012.

    Les mouches étaient citées comme vecteurs de maladies dans 75,75% des cas et la mesure de prévention la plus citée était l'hygiène personnelle (laver les vêtements, se laver chaque jour, éviter les sucreries...) (60,00%) suivi de la consommation des aliments bien cuits (51,50%), du lavage des mains (38,25%) et du traitement de l'eau (30,25%). 48,00% avaient pu citer deux(02) mesures de prévention, 26,00% trois(03) mesures. Ces résultats montrent que plus de la moitié de la population connaît les mesures préventives des parasitoses intestinales et que ces parasitoses intestinales étant des affections liées au manque de règles d'hygiènes, il requiert donc un bon approvisionnement en eau potable, une bonne hygiène alimentaire et la salubrité du milieu.

    La source principale d'information des enquêtés était les agents de santé (48,00%), les mass-médias (radio, télévision, journaux) et le cursus scolaire avec 25,75% chacun. Ceci montre que malgré le travail abattu par les agents de santé en matière d'IEC des efforts considérables restent à faire pour que les populations aient plus de connaissances sur les parasitoses intestinales.

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 50

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    4.8. Attitudes et pratiques face aux parasitoses intestinales

    Pour ce qui était des attitudes et pratiques en matière d'approvisionnement en eau, 74,00% des enquêtés s'approvisionnent à travers les forages, 13,00% à travers les puits. 11,49% seulement traitaient l'eau de forage, 61,54% l'eau de puits à domicile. En matière d'hygiène alimentaire le lavage des mains avant de manger était de 76,00%, le lavage des mains avant la préparation des aliments 29,25%, la protection des aliments contre les mouches 59,75% et la bonne cuisson des aliments 51,25%. Deux séries d'études [28] menée à Dhaka au Bangladesh pour évaluer l'impact du lavage des mains, avaient permis d'observer une réduction de l'incidence de cas de diarrhée respectivement de 26% et de 62%. C'est dire que les principales mesures d'hygiène alimentaire pour la lutte contre les parasitoses intestinales restent le lavage des mains et la protection des aliments.

    Dans notre étude, 61,75% des enquêtés évacuent leurs eaux usées dans les rues, 13,75% dans les caniveaux et 32,25% évacuent leurs ordures ménagères sur des dépotoirs sauvages. 04,25% des enquêtés ont signalé déféquer à l'air libre sur les dépotoirs ou dans la brousse. Ce qui représente une pratique néfaste qui pourrait contribuer à la pérennisation des parasitoses intestinales et expliquerait cette prévalence élevée (41,52%).

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 51

    « Prévalence des parasitoses intestinales et Connaissances-Attitudes-Pratiques des populations
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    CONCLUSION ET SUGGESTIONS

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    CONCLUSION

    Cette étude nous a permis d'évaluer la prévalence des parasitoses intestinales ainsi que les connaissances, les attitudes et les pratiques des populations du canton d'Adidogomé face à ces parasitoses intestinales. Il ressort que chaque année, la prévalence des parasitoses intestinales est pratiquement significative.

    Avec une prévalence globale de 41,52%, les parasites intestinaux qui sévissent au sein du canton sont : Entamoeba histolytica, les levures et Trichomonas intestinalis. 86,50% des enquêtés avaient une fois entendu parler des parasitoses intestinales et leur principale source d'information est les agents de santé. 74,00% des enquêtés s'approvisionnent à travers les forages, mais seulement 11,49% traitaient l'eau de forage avant de la boire. Notons aussi que 61,75 % des enquêtés évacuent leurs eaux usées dans les rues et 32,25 % évacuent leurs ordures ménagères sur des dépotoirs sauvages ; ce qui constituent des pratiques néfastes contribuant à la survie des parasites intestinaux.

    A l'issue de cette étude nous remarquons que malgré qu'une frange importante des habitants du canton ait des informations sur les parasitoses intestinales, ils ont cependant de mauvaises attitudes et pratiques notamment le non lavage des mains avant de préparer les aliments, la non utilisation des ustensiles propres et la mauvaise évacuation des eaux usées. Néanmoins ils ont une bonne attitude qui est celle de l'utilisation à 95,75% des latrines. D'où la nécessité de l'élaboration d'une stratégie de communication pour un changement de comportement afin de contribuer à une lutte contre les parasitoses intestinales dans le canton d'Adidogomé.

    Des études similaires réalisées dans chaque canton du District Sanitaire du Golfe en prenant en compte le mode d'alimentation des enquêtés (sur la voie publique ou à la maison), le type d'aliment consommé seraient les bienvenues et contribueraient plus à l'élaboration d'une stratégie de communication pour une lutte contre les parasitoses intestinales dans le District Sanitaire du Golfe.

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 53

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    SUGGESTIONS

    A l'endroit des services du CMS Adidogomé

    ? Laboratoire

    - Insérer la partie village de provenance dans les registres de résultats

    ? Service d'Hygiène et Assainissement

    - Insérer dans les registres de Carte Professionnelle de Santé les volets : analyses

    demandées, résultats des analyses, traitements.

    - Multiplier les séances d'IEC sur les parasitoses intestinales avant la vaccination.

    A l'endroit des responsables du CMS Adidogomé

    Octroyer plus de moyens financiers et matériels (badges, jasubles, motos) au service Hygiène et Assainissement pour une bonne planification des VAD.

    A l'endroit des populations

    - Respecter strictement les règles individuelles et collectives d'hygiène en matière de prévention des parasitoses intestinales ;

    - S'abonner aux sociétés privées de ramassage des ordures ménagères.

    - S'approprier toutes les actions en matière de prévention des parasitoses intestinales.

    A l'endroit du ministère de la santé, des ONG et des Partenaires de développement communautaire

    Aider aux financements de la stratégie de communication pour une lutte contre les parasitoses intestinales dans le canton d'Adidogomé élaborée à l'issue de cette étude.

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    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

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    2- Rohingam D. « Fréquence des parasitoses intestinales dépistées à la Société de

    Laboratoire d'Analyses Biomédicales de Guinée (SOLABGUI) ». site :
    http// www.memoireonline.com, consulté le 28/01/2012, 3 p.

    3- ANANI K. « Parasitoses Intestinales et Amélioration de l'Hygiène de la Restauration Collective des Agents de IFG-TG Cas de l'usine de Kpémé ». Mémoire EAM, Université de Lomé 2005, 89 p.

    4- Source : google/ http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Nutrition&oldid=76225104

    5- DOGBA K. M. - Parasitologie-Entomologie en PCEMP 1

    6- Lagardere B. et Dumurgier E. Enfant en Milieu Tropical, Revue, CIE, Parasitoses Intestinales, Paris, 1994, 49 p.

    7- Behaegel M. Femmes restauratrices de rue du projet ECHOUPE et l'hygiène. Mémoire de spécialisation (DESS, action humanitaire et aide en développement, gestion d'ONG) Université Paris VII, Marne, Nombre 2001 : 12-32.

    8- Lecou R. Manuel d'analyses alimentaires et expertises usuelles, Tome II (F-2) ; 1050 p.

    9- Sénéviratne G. Comment manger sans danger ? Santé du Monde Octobre 1983 : 18-

    21.

    10- Brundtland G. H. Organisation Mondiale de la Santé, Message de la journée de la santé, Genève, 1999, 2 p.

    11- Organisation Mondiale de la Santé. 2002, stratégie mondiale de l'OMS pour la salubrité des aliments : Une alimentation à moindre risque pour une meilleure santé ; Genève ; 28 p.

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 55

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    12- Lanoix J.N., Rox M. L. Manuel du Technicien Sanitaire. Hygiène des denrées alimentaires. OMS, Genève, 1976 : 47-82.

    13- Charles R.H.G. La restauration collective. OMS : Publication régionale série européenne ; 15 : 3-72.

    14- Somda M. « les parasitoses intestinales chez l'adulte dans le département de dissin (Burkina Faso) » thèse de la Faculté des Sciences de la Santé (F.S.S) ; section médecine Ouagadougou Burkina Faso 1999.

    15- Dianou D. et coll. Parasitoses intestinales dans la zone du complexe hydroagricole du Sourou au Burkina Faso. La revue en sciences de l'environnement 2004 ; 5 (2) : 1-8.

    16- Diouf S. et coll. Parasitoses intestinales de l'enfant en zone rurale sénégalaise (khombole). Médecine d'Afrique Noire 2000 ; 47(5) : 229-232.

    17- Menan E.I.H. et coll. Profil des helminthiases intestinales chez les enfants d'âge scolaire dans la ville d'Abidjan. Santé publique 1997, Manuscrit n° 1796.

    18- Cheikhrouhou F. et coll. Parasitoses intestinales dans la région de Sfax (sud tunisien) : étude rétrospective. Rev Tun Infectiol 2009 ; 3 (2) : 14-8.

    19- NIMO NGBABO S. « Prévalence des parasitoses intestinales au C.S Boyoma au cours du premier semestre de l'an 2008 ». Mémoire de la faculté de médecine kisangani RD Congo 2008.

    20- Agbéré A.D., Atakouma D.Y. et coll. Profil des parasitoses intestinales chez les enfants âgés de 0 a 5 ans au Togo.

    21- Mamadou A. « Prévalence des parasitoses intestinales chez les revendeurs de denrées alimentaires : cas de la ville de Sokodé au Togo ». Mémoire N°1537 EAM, Université de Lomé 2011.

    22- Gneni S.A.D. «Fréquence des parasitoses intestinales chez les Revendeurs de Denrées Alimentaires au Togo : Cas des revendeurs enregistrés au niveau de l'hôpital de Pagouda». Mémoire EAM, Université de Lomé 2012.

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    23- Pitho A. « Prévalence des parasitoses intestinales chez les Revendeurs de Denrées Alimentaires : cas du canton d'Agoè-Nyivé ». Mémoire EAM, Université de Lomé 2013.

    24- République Togolaise-Annuaire des Statistiques Sanitaires ; Année 2010. Division Informations Statistiques Etudes et Recherches Lomé : Ministère de la santé, 2011, 229 p.

    25- UNICEF, Direction Générale de Statistique et de la Comptabilité Nationale. Togo, Enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) 2010, Résultats préliminaires, Mai 2011 : page 9.

    26- Ministère de la Planification et du Développement Economique, Direction de la statistique. 2ème Rapport de synthèse de l'Enquête Démographique et de Santé (EDST2) 1998 : page 10.

    27- Boubacar M. « Module de la méthodologie de la recherche sur les Système de Santé »

    144 p.

    28- Hygiène et santé : un lien épidémiologique démontré,
    http:/ www.pasteur.fr/actu/presse/com/dossier/hygiène.html (consulté le 7/05/2012)

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 57

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    ANNEXES

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    Annexe 1 : Définitions opérationnelles des variables

    Définition conceptuelle de la

    variable

    Définition opérationnelle

    (indicateurs)

    Echelle de mesure

    I. Caractéristiques socio -démographiques

    Age

    Age des enquêtés en année

    révolue

    %des enquêtés par tranche d'âge

    Continue (en année)

    Sexe

    Sexe des enquêtés

    % des enquêtés selon le sexe

    Qualitative nominale

     

    Niveau d'instruction

    Niveau d'étude de l'enquêté

    % des enquêtés selon le niveau

    d'instruction

    Ordinale

     

    Profession

    L'activité professionnelle des

    enquêtés

    % des enquêtes selon la profession

    Qualitative nominale

     

    II. Connaissance des populations en matière de prévention du choléra

     

    Définition des parasitoses

    intestinales

    Enquêté a entendu parler ou non des parasitoses intestinales

    % des enquêtés qui ont entendu parler des parasitoses intestinales

    Binaire

    - oui

    - non

    Connaissance des signes des

    parasitoses intestinales

    Nombre de signes cités par

    l'enquêté

    % des enquêtés selon la

    connaissance des signes des
    parasitoses intestinales

    Nominale

    - Diarrhée

    - Vomissement

    - Constipation

    - Ventre ballonné

    - Taches sur la peau

    - Autres (à préciser)

    - Ne sait pas

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 58

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    Définition conceptuelle de la

    variable

    Définition opérationnelle

    (indicateurs)

    Echelle de mesure

    Connaissances des modes de

    transmission des parasitoses
    intestinales

    Nombre des modes de

    transmission cités par l'enquêté

    %des enquêtés selon la

    connaissance des modes de

    transmission

    Nominale

    - Mains sales contaminées

    - Eau contaminée

    - Aliment contaminé

    - Autres (à préciser)

    - Ne sait pas

    Connaissances des vecteurs de

    maladies

    Nombre des vecteurs cités par

    l'enquêté

    %des enquêtés selon la

    connaissance des vecteurs de
    maladies

    Nominale

    - Mouches

    - Cafards

    - Autres (à préciser)

    - Ne sait pas

    Connaissances des mesures de

    prévention des parasitoses
    intestinales

    Nombre de mesures de prévention citées par l'enquêté

    %des enquêtés selon la

    connaissance des mesures de
    prévention

    Nominale

    - Lavage des mains

    - Traitement de l'eau

    - Consommation des

    aliments bien cuits

    - Pratique de l'hygiène

    - Ne sait pas

    Sources principales d'information sur les parasitoses intestinales

    Sources par laquelle l'enquêté a reçu l'information

    %des enquêtés selon la source de l'information

    Nominale

    - Agents de santé

    - Mass-média

    - Ecole

    - Soi-même

    III. Attitudes et pratiques des populations face aux parasitoses intestinales

    Sources d'approvisionnement en eau de boisson

    Sources d'approvisionnement en eau de boisson des enquêtés

    %des enquêtés selon la source

    d'approvisionnement eau de
    boisson

    Nominale

    - Forage

    - Réseau TDE

    - Puits

    Traitement de l'eau de boisson

    Enquêté traite ou non l'eau de

    boisson

    % des enquêtés qui traitent l'eau de boisson

    Binaire

    - Oui

    - Non

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    Définition conceptuelle de la

    variable

    Définition opérationnelle

    (indicateurs)

    Echelle de mesure

    Pratiques des populations en

    matière de l'hygiène alimentaire

    Mesures d'hygiène alimentaire

    pratiquées par l'enquêté

    %des enquêtés selon la pratique de l'hygiène alimentaire

    Nominale

    - Bien cuir les aliments

    - Protection des aliments

    contre les mouches

    - Utilisation des ustensiles
    propres

    - Lavage des mains avant la
    préparation des aliments

    - Lavage des mains avant de
    manger

    Lieu de défécation

    Méthode d'évacuation des excréta utilisée par l'enquêté

    %des enquêtés selon la méthode d'évacuation des excréta

    Nominale

    - Latrine

    - A l'air libre

    Lavage des mains

    Méthode de lavage des mains

    pratiquée par l'enquêté

    % des enquêtés selon la méthode de lavage des mains

    Nominale

    - l'eau simple

    - l'eau + Savon

    - l'eau + cendre

    Pratiques des populations en

    matière évacuation des eaux usées

    Méthode d'évacuation des eaux usées pratiquée par l'enquêté

    % des enquêtés selon la méthode d'évacuation

    Nominale

    - Dans la rue

    - Puisard

    - Caniveaux

    - Cour de la maison

    - Brousse

    Pratiques des populations en

    matière évacuation des ordures
    ménagères

    Méthode d'évacuation des

    ordures ménagères pratiquée par l'enquêté

    % des enquêtés selon la méthode d'évacuation

    Nominale

    - Dépotoirs sauvages

    - Dépotoirs autorisés

    - Brulées

    - Ramasseurs privés

    - Pousse-pousse

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 60

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 61

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    Annexe 2 : Canevas de recueil des résultats des analyses parasitologiques des selles effectuées par la population du canton d'Adidogomé au CMS Adidogomé de 2010 à 2012

    I/ IDENTIFICATION

    Age :

    Sexe : Masculin Féminin

    II/ RESULTATS DES ANALYSES

    Positif Négatif

    III/ PARASITOSES INTESTINALES

    Entamoeba hystolytica hystolytica Trichomonas intestinalis Giardia intestinalis

    Entamoeba hystolytica minuta Levures bourgeonnantes oeufs d'Ankylostomes

    Autres

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 62

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    Annexe 3 : FICHE D'ENQUETE

    I/- IDENTIFICATION DU REPONDANT

    Age : Quartier Profession

    Sexe : Masculin Féminin

    Niveau d'étude : Aucun Primaire Secondaire Supérieure
    II/- CONNAISSANCE SUR LES PARASITOSES INTESTINALES

    2.1- Avez-vous entendu parler des parasitoses intestinales ?

    Oui Non

    2.2- Quels sont les signes des parasitoses intestinales ?

    Diarrhée Vomissement Constipation Ventre ballonné

    Autres

    2.3- Quelles sont les différents modes de contamination des parasitoses intestinales ?

    Mains sales Eau contaminée Aliments contaminés

    Autres

    2.4- Quels sont les vecteurs de maladies que vous connaissez ?

    Mouches Cafards Autres (à préciser)

    2.5- Quelles sont les mesures de prévention contre les parasitoses intestinales ?

    Lavage des mains Traitement de l'eau

    Consommation des aliments bien cuits Autres (à préciser)

    2.6- D'où tenez-vous toutes ces connaissances ?

    Mass-média soi-même Agents de santé école

    III/- ATTITUDES ET PRATIQUES FACE AUX PARASITOSES INTESTINALES 3.1- Quels sont vos sources d'approvisionnement en eau de boisson ?

    Réseau TDE Forage Puits

    3.2- Traitez-vous l'eau de boisson ? Oui Non

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 63

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    3.3- Quelles dispositions vous prenez avant de consommer un aliment ?

    Bien cuir les aliments Lavage des mains avant de manger

    Protection des aliments contre les mouches Utilisation des ustensiles propres

    Lavage des mains avant la préparation des aliments Autres (à préciser)

    3.4- Où faites vous vos besoins (Excréta) ?

    Latrine à l'air libre Autres (à préciser) :
    3.5- Comment se fait le lavage des mains ?

    Avec de l'eau simple Avec de l'eau + Savon Avec de l'eau + cendre

    Autres (à préciser) :

    4.6. Où sont versées les eaux usées de la maison ?

    Dans un puisard Dans le caniveau Dans la rue

    Autres à préciser :

    4.7. Que faites-vous de vos ordures ?

    Brulées Déversées dans les dépotoirs autorisés

    Déversées dans un dépotoir sauvage Collectées par les ramasseurs privés

    Autres (à préciser) :

    GARBA GAMBARI Abdel Malik Mémoire TSGS EAM/UL 2013 Page 64

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    SERMENT D'HIPPOCRATE
    (Déclaration de Genève)

    > Au moment de l'admission comme membre de la profession médicale,

    > je m'engage solennellement à consacrer toute ma vie au service de l'humanité.

    > Je réserverai à mes maîtres le respect et la gratitude qui leur sont dus.

    > J'exercerai consciencieusement et avec dignité ma profession.

    > La santé du malade sera ma première préoccupation

    > Je garderai les secrets qui me seront confiés.

    > Je sauvegarderai, par tous les moyens possibles, l'honneur et la noble tradition de la profession médicale.

    > Je ne permettrai pas que les considérations d'ordre religieux, national, racial, politique ou social aillent à l' encontre de mon devoir vis-à-vis du malade.

    > Mes collègues seront mes frères,

    > Je respecterai au plus haut degré la vie humaine, et ceci dès la conception ; Même sous les menaces, je n'utiliserai point mes connaissances médicales contre les lois de l'humanité.

    > Je m'engage solennellement sur mon honneur et en toute liberté à garder scrupuleusement ces promesses »

    « JE LE JURE »

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    RESUME

    L'objectif visé à travers cette étude est d'évaluer la prévalence des parasitoses intestinales et les connaissances, attitudes et pratiques face aux parasitoses intestinales de la population du canton d'Adidogomé.

    Il s'agissait dans un premier temps d'une étude rétrospective portant sur 7845 résultats d'analyses parasitologiques des selles effectuées par la population au CMS Adidogomé de 2010 à 2012 et dans un deuxième temps d'une étude descriptive transversale effectuée du 03 au 25 Janvier 2013 portant sur les CAP face aux parasitoses intestinales d'un échantillon de 400 personnes dans le Canton d'Adidogomé.

    Il ressort de cette étude que :

    La prévalence globale des parasitoses intestinales est de 41,52% avec Entamoeba histolytica comme parasite dominant (50,81%).

    86,50% des enquêtés ont une fois entendu parler des parasitoses intestinales avec 65,25% qui citaient les aliments contaminés comme mode de transmission. 60,00% avaient connaissance que la pratique de l'hygiène constitue une des mesures de prévention.

    74,00% utilisaient l'eau de forage mais seulement 11,49% traitaient l'eau de forage avant de la boire, 61,75 % déversaient les eaux usées dans la rue et seulement 25,75% évacuaient leurs ordures ménagères chez des ramasseurs privés.

    Cette étude nous a permis de nous rendre compte de la situation des parasitoses intestinales dans le Canton d'Adidogomé. L'élaboration d'une stratégie de communication urgente et adaptée afin de pallier à la récurrence des parasitoses intestinales dans le dit canton s'avère donc nécessaire.

    Mots clés : Prévalence, parasitoses intestinales, Connaissances, Attitudes, Pratiques, péri-urbaine






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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault