II.3.2. Fonte glaciaire
La pollution de l'air due aux activités humaines a
entrainé une hausse de la température mondiale de 0,6e C au cours
du 20e siècle. La température moyenne de la terre pourrait encore
augmenter de 1,4 a 5,8e C avant la fin du 21e siècle : c'est ce qu'on
appelle le réchauffement climatique.
Si ce réchauffement global de la planète continu,
il entrainera la fonte d'une partie des glaces des régions polaires,
ainsi que des sécheresses et des inondations bien plus fortes
qu'aujourd'hui (CT. Claudine M .Gestion durable des ressources naturelles).
II.3.3. pollution atmosphérique :
Comme effet de serre, les pluies acides sont aussi une
conséquence de l'utilisation des combustibles fossiles (Mazout...).
Elles sont provoquées par le rejet des dioxyde de souffre et d'oxyde
d'azote dans l'atmosphère lors de la combustion qui a lieu dans les
groupes ou moteurs à Mazout.
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Ces produits en présence des rayons ultraviolet (U.V.),
réagissent avec la vapeur d'eau atmosphérique et avec des
oxydants comme l'azote, se transformant en acide sulfurique et nitrique qui
sont entrainés loin de leur lieu de production par les courants
atmosphériques, ces particules acides se déposent et s'accumulent
sur les feuilles des arbres, puis sont lessivés par la pluie ou la
neige.
Ce lessivage entraîne alors une augmentation de
l'acidité dans le sol et les pluies acides sont un exemple de pollution
sans frontière qui ont pour effets méfaits : l'accroissement des
métaux, altération d'édifices en pierre, destruction de la
végétation, acidification des lacs, mers et cours d'eau dont les
poissons disparaissent, ralentissent l'accroissement de grandes superficies des
forêts.
La pollution atmosphérique est un phénomène
voisin des pluies acides et de la pollution de l'air des villes par le dioxyde
de souffre (SO2° provenant de la combustion des combustibles fossiles,
dans les groupes électrogènes à Mazout.
L'air pollué des villes contient l'Ozone des dioxydes
d'azote et de l'acide sulfurique. Dans les zones ensoleillées, il se
forme fréquemment une couverture grisâtre renfermant de gaz
toxique dus aux réactions photo chimiques activées par les rayons
solaires, ce brouillard toxique est connu sous le nom de
Smog.
Ce genre de pollution commence à s'installer dans d'autres
grandes villes Européennes comme Paris, où plusieurs alertes
à la pollution ont déjà lieu. Le phénomène
spectaculaire « Smog » qui a suivi à Londres en
décembre 1952 a causé la mort d'environ 4000 personnes. Cette
pollution atmosphérique est responsable d'un nombre croissant affection
respiratoire, surtout chez les enfants et les adultes fragiles. Ainsi donc, la
pollution a pour conséquence, l'irritation oculaire due aux fines
particules en suspension dans l'air ainsi que par des déficiences
significatives de la vue et de la respiration. De mauvaises odeurs peuvent se
faire sentir, comme celle d'oeuf pourri, émanent du sulfure
d'hydrogène, symptôme caractéristique lors de la situation
extrême avec de fort taux de toxicité, les risques de cancer sont
accentués et des cas mortels peuvent se présenter.
Dans tous les cas, une exposition à long terme accentue
ces effets néfastes. Cette pollution atmosphérique peut
également avoir des effets néfastes sur le bétail ou
occasionner des dégâts importants sur les récoltes.
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