0.2. PROBLEMATIQUE
Au niveau mondial, les activistes humaines avec en particulier
l'utilisation des combustibles fossiles plus précisément, le
mazout, ont rejetées des quantités suffisantes des GES, ceci pour
subvenir aux besoins énergétiques.
Notons que tous les pays du monde n'ont pas optés pour
la même solution pouvant résoudre le problème
énergétique.
La Chine par exemple, utilise beaucoup le charbon pour faire
fonctionner ses centrales thermiques, production de l'électricité
et chauffage des bâtiments .Cela pose problème car en
brûlant, le charbon émet de GES et pollue fortement l'air des
grandes villes.
En France, une attention a été focalisée
sur l'énergie nucléaire pour satisfaire leurs besoins
énergétique. Plus de 80% de leur électricité
provient du nucléaire. Cette solution permet de limiter les
émissions des GES mais pose également le problème du
traitement des déchets radioactifs.
De manière globale, la majorité de pays ont
beaucoup utilisés et utilisent encore le pétrole, dans le secteur
de transport, mais aussi comme matière première pour produire les
objets du quotidiens.
Plusieurs sociétés se sont organisées
autour de l' exploitation maximum de cette ressource fossile aujourd'hui
responsable d'une bonne partie des GES émis en trop grande
quantité dans l'atmosphère.
Ces GES sont responsables la fonte des calottes glaciaires,
l'élévation du niveau des mers et le changement climatique ; les
évènements météorologiques extrêmes
augmentent en intensité, le nombre de catastrophes naturelles et
variation des précipitations a plus que triplés ces 90dernieres
années. Tout ceci, tire origine à l'utilisation sans
contrôler des énergies polluantes.
En Afrique, outre le mazout, la population fait recours
également aux bois de chauffage, ce qui occasionne la
déforestation, un autre problème environnemental. Pourtant,
nombreux de ses pays ont du potentiel énergétique renouvelable,
même si pour le moment, elles restent minoritairement utilisées.
Ces énergies ont un double avantage : elles n'émettent pas le C02
et sont inépuisables, en plus, dans les pays en développement,
elles donnent accès à des besoins de base : des panneaux
photovoltaïques permettant d'électrifier les villages qui n'avaient
pas encore d'électricité. Le prolongement déclaré
récemment du désert de SAHARA,
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reste une sonnette d'alarme au récadrement non
seulement de l'épuisement des essences d'arbres mais aussi et surtout au
recours à l'utilisation des énergies propres.
En R.D.C la consommation de l'énergie polluante est de
loin supérieure à celle non polluante. Le cas du mazout justifie
par la faible consommation de l'électricité
hydro-électrique, la seule source énergétique propre et
nationale.
L'état de lieu de secteur énergétique en
RDC a fait l'objet de la conférence nationale de « Synergie-Groupe,
portant sur la possession par la RDC d'immenses potentiels d'énergies
hydro-électriques équivalent à 96% de la production
nationale, les 4% restant partagés entre les autres sources
énergétiques , notamment les bois, pétrole, thermique,
éoliennes...
Le courant électrique actuel est celui d'une sous
exploitation de l'énergie hydro-électrique principalement celui
qui est produit au barrage d'INGA et dans d'autres barrages
A cela, il faut ajouter la surfacturation de consommateurs de
basses tensions et le non payement des factures par les particuliers.
Le réseau électrique est pendant ce temps
confronté à la vétusté des matériels de
transport du courant électrique; la défectuosité ; des
câbles coupés, des charmes,... ce qui cause la recrudescence des
coupures et les phénomènes des délestages.
La population, profitant de cet état des choses, a
commencé à voler les câbles, les huiles des transformateurs
et les utilisent malheureusement dans la consommation des ménages,
Ainsi, chaque province, ville ou région, voir
même de façon soit dispersé ou organiser en
communauté, la population cherche elle seule à résoudre
cette crise énergétique.
Au Katanga, précisément à Lubumbashi, le
gouverneur Moïse Katumbi a pris l'initiative de placer des poteaux
à éclairage solaire, qui chargent pendant la journée et
éclairent la nuit.
Par contre, au nord Kivu, nous faisons allusion au projet
SOCO, de l'exploitation du pétrole dans le Graben Albertin, dans le Parc
National de Virunga.
La non exploitation de ce pétrole paraitrait aux yeux
des certains observateurs comme un manque à gagner pour le pays , alors
qu'aux yeux d'autres observateurs, cela a permis non seulement de conserver un
de plus grands bloc forestiers constituant le 2e poumon mondial, mais aussi
de
sauver la vie de beaucoup d'espèces animales et
végétales dont certaines sont endémiques soit
adapté au pays ou a la région .
Notons que cette exploitation pétrolière se
déroulera dans le PNVI, qui abrite environ 218 espèces de
mammifères ,706 espèces d'oiseaux, 109 espèces de reptiles
et 78 espèces d'amphibiens. Ce parc sert de refuge de 22 espèces
de primates, dont 3 espèces de grands singes, les gorilles de montagnes
[Gorilla beringei beringei], le Gorille de plaine de l'Est [Grilla beringei
Graueri] et le chimpanzé de l'Est [Pan troglodytes schueinfurttin], et
détient a lui seul le tiers de la population mondial des Gorilles des
montagnes.
En fait, comme tout poison toxique, la toxicité des
agents chimiques échappés pendant l'exploitation du gisement
pétrolier dépend non seulement de sa teneur mais aussi de la
durée pendant laquelle l'être vivant en est exposer. Même si
on a toujours eu tendance à négliger la quantité de gaz
toxique échappé pendant l'exploitation du pétrole, le fait
que la population riveraine se trouve exposée pendant beaucoup de temps
a toujours causé des dégâts énormes sur cette
dernière.
Pour ce qui est du graben albertin, signalons que pour ce cas,
la plupart de ces Gaz seraient additionnels à ceux dégagés
dans l'atmosphère naturellement par les volcans de la chaine des Virunga
et dont les forets, parcs et réserves parviennent a une certaine mesure
de faire le contre poids.
A titre d'exemple, le dioxyde de soufre et d'azote, ainsi que
des composés volatils sont d'avance produits par les deux volcans actifs
dans la région, mais aussi la présence de l'aéroport
international de Goma et la route national numéro 2 qui facilite les
échanges économiques et culturelles dans cette région
dégagent également une certaine quantités de gaz similaire
pendant divers trafics.
Selon le rapport publier par le PNUD en 2009, le changement
climatique en RDC, particulièrement dans la province du Nord-Kivu, dans
la ville de Goma, pourrait renforcer d'avantage la pauvreté et la
désertification si rien n'est fait concrètement sur terrain.
Pendant que les émissions des GES, provenant des enjeux
de transports, d'industries, ne sont pas encore maitrisées, une autre
forme de résolution de la crise énergétique s'est
forgée à Goma, celle des groupes électrogènes
communautaires consommant du mazout, polluant l'air également.
Alors que cette énergie est coûteuse, elle est
aussi polluante, raison pour la laquelle, une réflexion orientée
dans le sens de remplacer cette énergie polluante par une autre non
polluante a sa place dans le concert scientifique.
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En guise de rappel, le problème
énergétique à Goma mérite son débat car,
daté de longtemps.
La source officielle en RDC , d'énergie
électrique est le réseau de distribution de la SNEL, à
Goma raccordée à la micro centrale de RUZIZI au Sud-Kivu selon
les études menées par ITS/sprl, de vérification
énergétique réserver à Goma et ses environs
(sake,nyiragongo,Kiroche)est de 80 MW ,malheureusement 20% de ce courant est
perdu dans le transport vers le centre d'arrivé TMK ou on le transforme
en moyenne tension, pour la distribution vers les transformateurs en basse
tension appelée communément cabine SNEL. Dans ces cabines nous
avons des installations rudimentaires à la place des fusibles nous
trouvons des fers à béton, capables d'opposer une
résistance et crée ainsi la perte du courant évaluer a 15%
et ceci par effet de JOULE.
Alors à la distribution vers les ménages, la
section des câbles initialement prévues lors du raccordement
pendant le règne de MOBUTU reste utilisé jusqu'à ce jour
pendant que la demande reste galopante ce qui opère également une
perte évaluer à 10 %, alors que la section reste la même ,
la charge quant à elle augmente ce qui favorise une résistance
créant une perte de 5%.
De tout ceci par calcul mathématique la
réception à partir de Bukavu est de 7MW mais peut être
estimé à 3,5MW pour un besoin estimé à plus de 60MW
pour une population estimée à 6 000 000 habitants pour raison
d'1MW pour 1000 habitants selon le plan d'énergie efficiente.
Avec cette carence, les délestages ne sont que normaux,
ce qui pouce à de coupures intempestives de courant électrique et
encourage par conséquent l'usage des groupes électrogènes
dans la ville de Goma pour répondre aux besoins
énergétiques. Ce qui paraît bon pour la résolution
du problème sécuritaire mais très grave pour l'avenir car
en envisageant le mazout comme carburant pourtant cité parmi les grands
pollueurs de l'atmosphère, au réget des GES et à la
destruction de la couche d'Ozone.
De ceci, une question à la quelle on peut larguer
gratuitement, pourquoi se sécuriser d'un jour et tuer sa
progéniture ?
Démontrant cette implication du mazout en particulier
et du pétrole en général dans le réchauffement
climatique occasionnant les perturbations saisonnières, il ya lieu de se
poser des questions ci-contre :
1. Pourquoi la prolifération de groupes
électrogènes dans la ville de Goma ? ;
2. Quel est l'impact environnemental et économique de
l'utilisation des groupes électrogène? ;
3. Que faire pour réduire les effets de ces groupes
électrogènes sur l'environnement.
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