b- SOCIETE DIAMANTIFERE DE LA CÔTE D'IVOIRE
(SODIAMCI)
La société
Diamantifère de la Côte d'Ivoire (SODIAMCI) a été
constituée en 1956 pour exploiter en vertu d'un contrat d'amodiation
signé le 21 novembre 1955, le domaine minier détenu par la
Compagnie Minière du Haut Sassandra (SANDRAMINE) dans la région
de Séguéla où était son siège social.
D'abord société à
responsabilité limitée, elle a été
transformée en société anonyme le 27 avril 1959, au
capital de F.CFA 20 000 000, porté à F.CFA 70 000 000
divisé en 7000 actions de 10 000 F.
b-1 Domaine minier
Le domaine minier de la SAREMCI a
été réduit progressivement à cinq (5) permis
d'exploitation n° 149, 150, 151, 156 et 159, tous situés au nord
de Séguéla.
b-2 Travaux antérieurs à 1964
Entre son installation en Côte
d'Ivoire, en 1946 et l'arrêt de ses activités en 1955, la
compagnie Ministère du Haut Sassandra, outre quelques prospections d'or,
a procédé à l'étude de la zone de
Séguéla, sur laquelle elle détenait un monopole de fait,
avec des résultats très médiocres malgré
l'importance des minéralisations prouvées ultérieurement
par les exploitations illicites. Une petite production, très
irrégulière, fut enregistrée à partir de 1952.
C'est à la SODIAMCI que revient le
mérite d'avoir découvert l'existence de la Kimberlite en
Côte d' Ivoire.
Le tableau ci- dessous montre les variations de
la production annuelle de la société de 1956 à1963.
Tableau n°3 : production du diamant de la
SODIAMCI
années
|
production
|
1956(6 MOIS)
|
4 225
|
1957
|
11 350
|
1958
|
18 904
|
1959
|
8 034
|
1960
|
4 935
|
1961
|
5 010
|
1962
|
11 387
|
1963
|
21 276
|
SOURCE : Direction des Mines et de la Géologie
1964
c- SOCIETE MINIERE DES BANDAMAS
(S. M.B.)
Cette société anonyme, au
capital de 180 000 F.F .a été constituée en 1961 pour
l'exploitation des gisements diamantifères couverts par des titres
miniers découlant du P.G.R.A. n° 23 dont la SAREMCI était
titulaire, et en application de l'article 9 de la convention fixant le
régime particulier de ce P.G.R.A.
c-1 domaine minier
La société minière des Bandamas n'a donc
pas de domaine minier propre. Elle exerce son activité sur les permis
d'exploitation ci- dessous dont la SAREMCI est titulaire.
P.E. n° 160, 165, 166, et 167 sur le bou
inférieur
P.E. n°161, 162, 163, et 164 sur le Marahoué
moyen.
c-2 activité antérieure à 1964
En matière de prospection et d'évaluation des
réserves, l'activité de la Société Minière
des Bandamas ne date que de 1963, lorsqu' elle a pris le relais de la SAREMCI,
laquelle s'était chargée jusque là de ces travaux.
Ces travaux de recherche ont été surtout
effectués sur les permis du bou inférieur où plusieurs
dizaines de milliers de carats de réserves ont été mis
à vue, et sur le Marahoué moyen où, par contre, les
résultats ont été décevants.
D'autre part la S.M.B. a poursuivi, à partir de 1962 un
essai d'exploitation des graviers de lit vif du Marahoué, entrepris par
la SAREMCI en 1961, pour produire :
- 3 286,93 carats en 1962
- 670,67 `' `' `' 1963
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