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Analyse de la structure financière d'une entreprise. Cas de la Bralima / Mbandaka ( RDC ) de 2007 à  2009

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par Audry NGWELI NTANTA
Université de Mbandaka RDC - Gradué en sciences économiques et de Gestion 2012
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

« On voit le passé meilleur qu'il n'a été.

On trouve le présent pire qu'il n'est.

On espère l'avenir plus heureux qu'il ne sera »

Madame LOUISE d'EPINAY

Femme de lettre française

« Courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte ».

Hébreux 12:1

« Or La foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas ».

Hébreux .11:1

DEDICACE

Qu'il soit loué le seigneur, notre Dieu pour le souffle de vie qu'il nous a donné il anéantit la force de santa pour que sa gloire soit manifestée à notre égard, en guise de reconnaissance, je lui dédie ce travail.

A nos chers parents ; Richard NGWELI NSAMBI et MALUKA LIMBEMBE Marie-Claire ; l'affection et amour manifesté pour moi, le rôle de l'éducation pour ma formation tant morale qu'intellectuelle qu'ils trouvent dans ce travail, la récompense de leurs fruits.

A toi mon grand frère BOTOKE MBELEMBE Landry que ce travail soit pour un grand signe de fraternité et d'amour.

A nos Oncles ; LIMPOKO LOMIAKA Florent, MBEMBO LIANDJA Dauphin, MBASA MALUKA Bruno, pour leurs sacrifices pour mes études, avec leurs femmes.

Nos remerciements particulièrement aussi à la famille MALUKA et NGWELI.

A tous, je dédie ce travail qu'il soit pour tous un signe d'amour et fraternité.

Avant propos

Au terme d'une formation de trois ans à l'Université de Mbandaka, « UNIMBA » en sigle, il est de coutume dans l'Enseignement Supérieur et Universitaire de procéder à la rédaction d'un travail sanctionnant la fin d'études en vue de l'obtention d'un titre Académique.

Ce travail n'étant pas l'opus d'un effort exclusivement individuel, il serait ingrat de notre part d'oublier tous ceux qui ont contribué à sa réalisation.

Ainsi, notre première pensée va vers l'éminent chef de travaux N'SELE MABI de qui malgré ses multiples occupations a daigné assurer la direction de ce travail de fin de cycle de graduat. Ses conseils et ses remarques m'ont non seulement édifié mais aussi ont contribué d'une manière appréciable à l'amélioration de la qualité de cette oeuvre scientifique. La pertinence de ses points de vues et l'esprit critique constructif dont il a fait montre ont permis de donner à ce travail le sens souhaité.

Nous remercions également Monsieur l'Assistant CORNEIL MBALA PALATA en qui nous avons trouvé un guide très précieux et dont les conseils nous ont été d'une grande importance. Son expérience et ses considérations perspicaces auront été significatives dans l'élaboration de ce travail.

Nous ne pouvons passer sous silence toutes les autorités académiques de l'Université de Mbandaka ainsi qu'à tous le corps professoral de s'être dépensés pour notre formation.

Que Monsieur le Chef de travaux Nicolas LITEPU « Quelqu'un » trouve ici l'expression de notre profonde gratitude pour son apport.

Que mes sentiments de reconnaissance s'adressent particulièrement à tous ceux qui ont de près comme de loin pour leur soutient moral et matériel. Qu'ils trouvent dans ce modeste travail nos remerciements les plus profonds.

Nous ne pouvons terminer ce mot sans citer ceux avec qui nous avons partagé nos moments d'études : EDDY ATHIBU, GATHIER BOMOLO ILANGILA, LOUSON IFEKA DJAMBA, CARMEL MALEMBEA PELA, BLAISE MONGANGA BONDONGA, ALPHONCE DAUDET MAMBAMBO IWOSO, CANDY BAKANDI BOMBOKO, ATHOM'S BENEDICT KOYAME NZINGA, HERMINE MPIA FATAKI, RUTH KISAKA MWAKU, JOHN NGENDU MALEMBO, VICENT BOLEMA NDJAMBA, GHODE ASEKE NKOMBONGO, MANIX GERE KODANGBA, Felix ALULA SAPU, ...

Nous serons jugés par notre propre conscience si nous ne manifestons pas notre gratitude à quelques membres de notre famille qui ont contribué de près tous comme de lions à la réalisation de ce premier oeuvre scientifique. Il s'agit belle et bien de : Fils NGWELI, Elie MALUKA, Isaac LIMPOKO, NYAMBOKO LISAKA Rose, Jonathan BOKETE, Wilson NGWELI, Alain NGWELI, Christelle NGWELI tous pères et mères de familles, ils ont su combiner le travail, le ménage et les études.

Cependant nous dédions ce travail à nos amis et connaissances : Martine MATILI, Joceline LOKUMU, Médine BAPULA, Fanny BONKOMO, Olga BONKENGO ESOMBI, Espérance EBUMA, Espérance MAFUNDISHU, Blandine NSAMBI, Richard BETOKO, Bienvenu MOMBOLO MANDE, DEDEL, Sylva IYOKO, Dadu IKETE, Jacques ITONGO, Gracia KONDEMO, Rosette TSHAILA,...

Qu'ils soient un modèle pour les jeunes générations.

Audry NGWELI NTANGA

INTRODUCTION

01. PROBLEMATIQUE

L'entreprise constitue « une entité économique organisée qui, par la combinaison des facteurs de production, produit des biens et/ou des services pour un marché déterminé en poursuivant des multiples objectifs ». (1(*))

Quelle que soit sa nature, toute entreprise exige une accumulation préalable des ressources de financement et l'organisation d'une capacité productive, plaçant ainsi l'activité au coeur de la circulation d'un ensemble de flux.

La maitrise de la logique de ce mouvement des flux se trouve à la base de la gestion financière de l'entreprise. Cette dernière est un outil efficace permettant aux dirigeants d'assurer la croissance de l'entreprise.

L'analyse régulière de la structure financière serait à cet effet l'unique moyen de suivre l'activité financière de l'entreprise.

A travers l'analyse financière et la tenue régulière de la comptabilité, l'entreprise doit faire montrer de performance qui inspire confiance.

La conduite de l'analyse de la structure financière incluant le diagnostic financier présente de ce fait, une importance non négligeable concernant l'activité car ses résultats et sa conclusion certifient la santé financière et permettent aux décideurs de mesurer la performance de l'activité et la survie de l'entreprise.

Une bonne lecture de la structure financière dont le but est d'aboutir à un diagnostic financier permettra aux décideurs de prendre de décisions consécutives à la prévision de résultats futurs. Cette démarche a comme soubassement (fondement) des états financiers tout en tenant aussi compte de la conjoncture dans la prise de décisions. C'est dans cette optique que l'analyse financière doit être souple dans sa démarche, tenir compte du cadre global dans lequel l'entreprise évolue c'est-à-dire l'économie, secteur d'activités et entreprise en tant que un système ouvert.

L'objectif visé dans cette étude est d'analyser la structure financière de la « BRALIMA MBANDAKA » afin de porter un jugement de valeur sur son évolution pendant la période considérée.

En effet, il nous semble indispensable de se poser quelques questions notamment :

F La structure financière de la « BRALIMA MBANDAKA » est-elle équilibrée durant la période sous analyse ?

F Si la négation l'emporte, alors quels en sont les facteurs qui sont à la base de ce déséquilibre ?

F Enfin, les perspectives d'avenirs de cette entreprise sont-elles florissantes ?

Voilà autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre tout au long de ce travail, lesquelles questions orienteront nos investigations et nous permettant ainsi de tirer des conclusions qui s'imposent.

02. HYPOTHESE

L'hypothèse est une affirmation provisoire qu'arrête un chercheur dans le cadre de son travail. Celle-ci à la fin peut être infirmé ou confirmé.

De ce fait, l'hypothèse de base fera l'objet de vérification tout au long de notre analyse est celle qui soutient que l'entreprise « BRALIMA MBANDAKA » présente une structure financière saine durant la période considérée.

03. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix porté sur la structure financière de l'entreprise « BRALIMA MBANDAKA » comme clé de voûte de notre étude se justifie par le fait qu'elle demeure aussi bien pour toute entreprise, quelle que soit sa taille, sa nature, c'est un thermomètre d'évaluation de la rentabilité des capitaux investis, une technique d'investigation ayant pour objet essentiel la recherche des conditions de l'équilibre financier. Son but est donc de rechercher dans quelle mesure l'entreprise est assurée de maintenir son équilibre à court, moyen et long terme.

Etant donné que l'analyse de la structure financière d'une entreprise est tributaire de plusieurs paramètres, l'intérêt accordé à cette étude nous recommande d'apprécier comment l'entreprise oriente sa structure financière en vue d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés.

Par ailleurs, ce travail permet non seulement aux chercheurs et gestionnaires d'être en possession des outils appropriés de gestion mais aussi aux partenaires, de la vie de l'entreprise (investisseurs, potentiels créanciers, banquiers,...) et de disposer des informations sur l'évolution financière afin d'apprécier la valeur, la qualité et les perspectives d'avenir.

En définitif, ce travail permettra également aux praticiens de la technique financière de se faire une idée sur la manière dont l'entreprise « BRALIMA MBANDAKA » manipule les agrégats financiers pour réaliser ses objectifs.

04. DELIMITATION DU SUJET

Dans le souci de clarté et concision de notre étude nous avons choisi l'entreprise « BRALIMA MBANDAKA » pour le cadre spatial de notre expérimentation.

Ainsi dans le temps, notre démarche s'étale sur une période allant de 2007 à 2009 .

05. METHODES ET TECHNIQUES

Il convient de noter que la méthodologie est un ensemble des opérations intellectuelles pour lesquelles une discipline cherche à atteindre un objectif.

C'est ainsi que pour cadrer ce travail à des normes scientifiques et compte tenu de la pertinence de notre étude nous avons préconisé les méthodes et techniques scientifiques ci-après :

- Méthode analytique en s'appuyant sur la technique documentaire et sur l'observation participative.

- Méthode statistique, nous a permis de collecter et d'interpréter les données quantitatives contenues dans les états financiers de l'entreprise mis en notre disposition.

- Technique d'interview, nous a permis d'être en communication verbale avec les responsables de la BRALIMA MBANDAKA.

06. CANEVAS DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion, le présent travail est subdivisé en trois chapitres qui se structurent comme suit :

F Le premier chapitre est consacré à des considérations générales de la structure financière d'une entreprise ;

F Le deuxième chapitre s'articulera sur la présentation de l'entreprise « BRALIMA MBANDAKA » ;

F Et enfin, le troisième est axé sur l'analyse de la structure financière de la « BRALIMA MBANDAKA ».

CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES SUR LA STRUCTURE FINANCIERE D'UNE ENTREPRISE

Les considérations générales sur la structure financière mettront en exergue la notion de la structure financière ainsi que les types et la structure des tableaux de synthèse.

I.1. NOTION DE LA STRUCTURE FINANCIERE

I.1.1.HISTORIQUE DE LA STRUCTURE FINANCIERE

L'approche théorique de la structure financière préconise l'optimisation.

Vers les années 1970, ces analyses furent adaptées à la situation des entreprises. Ainsi, certains éléments ont été intégrés. La prise en compte d'imperfection des marchés, des coûts d'agence, de l'asymétrie d'information et la considération d'autres facteurs liés ou non à l'activité de l'entreprise constituent un éclairage qui a son importance pour comprendre les déterminants du choix de la structure financière

En effet, la structure financière optimale qui, d'une part permet de minimiser le coût du capital et d'autre part maximiser la valeur de l'entreprise. Cette étude prend son essor depuis 1995 par un article de MODIGLIAN & MILLER (1(*)).

I.1.2. DEFINITION DE LA STRUCTURE FINANCIERE

Le terme structure financière est un ensemble de concepts qui revêt plusieurs sens.

Dans son sens large, lorsqu'on parle de la structure financière de l'entreprise, on fiat allusion à l'ensemble des ressources qui finance l'entreprise, qu'il s'agisse des capitaux propres, dettes à long terme, des dettes à court terme ou des ressources d'exploitation (2(*)).

Dans cette acceptation, il ressort que l'étude de la structure financière d'une entreprise consiste à comprendre les emplois d'une entreprise et leur mode de financement. Ceci implique une notion d'équilibre entre l'origine des fonds et leur utilisation, une question d'adaptation des emplois aux ressources qui les ont financées.

Jean BARREAIS et Jacqueline DELAHAYE abordent dans le même sens en affirmant que l'analyse de la structure financière est de porter un jugement sur les équilibres financiers fondamentaux (3(*)).

Dans son sens étroit, la structure financière est l'ensemble des propositions qui existent à un moment donné entre les différentes ressources de l'entreprise, propres ou empruntées, permanentes ou provisoires (4(*)).

C'est ainsi que, selon ELIE COHEN, la référence au concept de « structure financière » procède essentiellement de l'idée selon laquelle le bilan d'une entreprise ne constitue pas une simple juxtaposition d'encours, la superposition contingente d'éléments disparates. Elle constitue bien des relations significatives et ajustements favorables entre les composantes du patrimoine (5(*)).

I.1.3. OBJECTIF DE LA STRUCTURE FINANCIERE

La structure financière permet de mettre la lumière entre quatre tableaux synthétique, et s'apprécie à partir de l'équation minimum et des éléments qui influent sur lui.

L'analyse de la structure financière d'une entreprise a pour objectif de porter un diagnostic sur la santé financière de cette dernière en examinant son équilibre financier, son aptitude à faire face à ses engagements à courts et long terme et partant, sur l'autonomie des décisions de l'entreprise.

I.1.4. IMPORTANCE DE LA STRUCTURE FINANCIERE

Partant de ce qui vient d'être étayé ci-haut, la structure financière constitue une source d'information aussi bien pour les opérations économiques que pour toutes personnes intéressées par la vie de l'entreprise.

Ø Pour les responsables de l'entreprise, la structure financière leur permet d'évaluer la santé financière de celle-ci afin d'orienter leur décisions dans l'utilisation rationnelle des ressources limitées dont dispose l'entreprise ;

Ø Pour les bailleurs des fonds, elle constitue un indicateur fiable avant d'accorder un crédit ou prêter l'argent à une entreprise ;

Ø Pour l'Etat, dans la mesure où l'impôt est fonction du bénéfice et ce dernier à son tour est tributaire de la bonne fois de l'entreprise.

Pour cerner concrètement la portée de la structure financière, l'analyse dégage du bilan des masses économiques dont dispose l'entreprise d'une part et d'autre part des ressources financières qui ont servi à les acquérir ou à les produire.

I.2. ETAT FINANCIER

La notion d'état financier est plus souvent utilisée de manière plus précise pour désigner les documents essentiels établis pour juger la situation d'une entreprise.

I.2.1. TYPES ET STRUCTURE DE TABLEAUX DE SYNTHESE

I.2.1.1. DEFINITION DE TABLEAUX DE SYNTHESE

Les tableaux de synthèse sont des documents légaux, contractuels ou libres initiés par ou/et pour l'organisation étudiée dont on analyse la situation économique et financière (6(*)).

I.2.1.2. TYPES DE TABLEAUX DE SYNTHESE

Au Congo, comme dans la plupart des pays, il existe un ensemble de textes légaux et réglementaire qui fixent les normes et les règles qui régissent les tableaux de synthèse.

De ce fait, l'ordonnance n°76-150 du 16 Juillet 1976, fixe quatre tableaux de synthèse, à savoir :

v Le bilan ;

v Le tableau de formation de résultat (TFR) ;

v Le tableau de financement (TF) ; et

v Le tableau économique, fiscal et financier (TEFF). (7(*))

A. LE BILAN

A.1 DEFINITION

Le bilan ou le patrimoine est la tradition comptable de l'ensemble de ressources d'une entreprise et leur emploi.

Du point de vue économique, le bilan est l'inventaire, à un moment donné, de tout ce que l'entreprise possède comme biens et créances (actifs) et de tout ce qu'elle doit (passif exigible) de façon à dégager sa situation nette représentée par le fonds propres de l'entreprise (8(*)).

De ce fait, juridiquement il traduit, en termes monétaires, le patrimoine d'une entreprise (ensemble de ses droits et de ses engagements recensé à un moment donné).

A.2. STRUCTURE D'UN BILAN

Le bilan se présente techniquement sous la forme d'un tableau diptyque dont la partie droite est appelée « passif ou ressources » et la partie de gauche « actif ou emplois ».

Pour qu'un bilan se prête à l'analyse financière, il est impérieux de procéder à sa restructuration. Cette dernière consiste du point de vue financière à présenter une meilleure évaluation des emplois des fonds mis à la disposition de l'entreprise et à présenter les postes selon leur permanence. On distingue dès lors deux grandes masses pour l'actif (« actifs fixes ou valeurs immobilisées » et « actifs circulants ou valeurs circulantes ») et deux autres pour le passif (« capitaux permanents » et « les dettes à court terme »).

A.2.1. ACTIF DU BILAN

C'est le volet gauche du bilan. Il enregistre les emplois faits des ressources du passif dans deux rubriques classées par ordre croissant de liquidité. Il se compose des valeurs immobilisées et des valeurs circulantes (9(*)).

A.2.1.1.VALEURS IMMOBILISEES (VI) EN ACTFS FIXES (AF)

Par définition, les actifs fixes sont des investissements économiques mis à la disposition de l'entreprise pour une longue durée en vue de la production d'autres biens lesquels sont destinés à la vente. Les postes contenus dans cette masse peuvent faire faire l'objet d'un amortissement ou d'une diminution des valeurs selon le cas.

On enregistre donc dans cette rubrique tout poste d'actif dont la période de rotation est supérieure à un an ; de ce fait, il y quatre sortes d'actifs fixes qui sont :

1. Immobilisation corporelles

C'est dans ce poste qu'on enregistre des investissements physiques acquis ou créés par l'entreprise et qui sont mis de manière durable à sa disposition pour servir l'exploitation normale de l'activité.

Les principaux comptes des immobilisations corporelles sont : les terrains et constructions, les machines et outillages, les mobiliers et matériels roulants, les immobilisations détenues en leasing, les acomptes versés sur les immobilisations corporelles, ainsi que les immobilisations corporelles en cours.

Notons que les biens sont enregistrés au bilan à leur coût historique et sont amortissables. Seul le terrain n'est pas amortissable, il subit une diminution de valeur.

2. Immobilisations incorporelles

Ce poste enregistre les actifs qui n'ont pas de consistance corporelle. Parmi eux on peut citer : les brevets, les licences, les concessions, le good Will, le savoir-faire, la marque déposée, les frais de recherche et développement, etc.

Ces postes sont amortissables et d'autres connaissent une diminution de valeur.

3. Immobilisations financières

Sont comptabilisés dans ce poste tous les titres de participations d'une entreprise c'est-à-dire la possession durable par une entreprise d'une partie du capital social d'une autre entreprise.

A titre illustratif, lorsque la participation que l'entreprise A détient dans l'entreprise B est égale ou supérieure à 50% du capital social de B, cette dernière est appelée filiale A. ces immobilisations peuvent faire l'objet d'une dépréciation de valeur.

4. Créances et prêt à long et moyen terme

Ce poste enregistre les prêts et créances que l'entreprise octroie à des tiers dont la durée de remboursement est supérieure à un an. On y enregistre également les avances en compte courant que l'entreprise consent à des entreprises dans lesquelles elle détient des titres de participation.

A.2.1.2. ACTIFS CIRCULANTS (AC) OU VALEUR CIRCULANTES (VC)

Tout poste d'actif intervenant dans le cycle d'exploitation est considéré comme actif cyclique.

L'actif circulants ou emplois cycliques comprennent, outre les liquidités, des valeurs acquises ou créées par l'entreprise elle-même pour être transformées, vendues, consommées ou changées ; elles ne sont pas destinées à être conservées de manière durable dans l'entreprise (1(*)0).

On distingue trois catégories de valeurs circulantes :

1. Valeurs d'exploitations (VE)

Ce poste enregistre les stocks et les commandes en cours d'exécution. La nature du stock est fonction de la forme économique de l'entreprise. Ainsi, dans l'entreprise commerciale, il s'agira des stocks de marchandises, dans une entreprise industrielle, on aura des stocks de matières premières, des produits finis, etc.

Le stock n'est ni amortissable, ni susceptible de réévaluation ; mais peut être provisionné en cas de dépréciation de valeur (1(*)1).

En effet, l'enregistrement comptable des stocks peut se faire en utilisant la méthode d'inventaire permanent ou la méthode d'inventaire intermittent.

Par ailleurs, il existe différentes méthodes de valorisation des stocks. Les plus importantes sont :

Ø La méthode de FIFO (First in, First out = première entrées, première sortie ;

Ø La méthode de LIFO (First in, Last out = dernière entrées, première sotie ;

Ø La méthode de CMP (Coût Moyen Pondéré).

2. Valeurs réalisables (VR)

Ce poste enregistre les créances commerciales à moins d'un an (clients, effets à recevoir, etc.) et les autres créances à moins d'un an de l'entreprise (créance vis-à-vis des associés des sociétés apparentées, etc.)

En effet, la créance commerciale est un droit que l'entreprise détient sur un client à qui elle a vendu des marchandises à crédit, l'échéance de paiement étant fixée à une date ultérieure à celle de la livraison des produits au client.

De ce fait, l'effet à recevoir représente la mobilisation de la créance par effet de commerce.

Lorsqu'une créance devient douteuse, une provision doit être constatée à l'actif avec un signe soustractif pour constater la diminution de la valeur subie par la créance.

3. Valeurs disponibles (V.D)

Dans ce poste, on enregistre le placement de trésorerie et la trésorerie de l'entreprise.

Le placement de trésorerie comptabilise les actions propres de la société rachetées par elle-même en vue d'une rétrocession à son personnel, les valeurs mobilisées acquises au titre de placement de fonds ne revêtant pas le caractère d'immobilisations financières et les créances en compte à terme essentiellement sur des établissements de crédits

La trésorerie quant à elle, se présente sous la forme de fonds que l'Entreprise détient dans ses comptes en banques ou dans ses caisses.

Notons enfin que les postes de l'actif sont classés par ordre croissant de liquidité, les comptes les plus liquides figurent en bas d'actif et les moins liquides au haut de l'actif suivant leur degré de transformation en flux de trésorerie.

A.2.2. PASSIF DU BILAN

C'est le volet droit du bilan. Il enregistre les ressources dans deux grandes rubriques classées par ordre croissant d'exigibilité. Il se compose de capitaux permanents et les dettes à court terme.

A.2.2.1. Capitaux permanents (C.P)

Sont rassemblés dans cette masse, les capitaux (en espèces, en nature ou en industrie) apportés par les actionnaires, propriétaires juridiques de l'entreprise (capital social, primes d'émission) ainsi que les revenus générés par l'activité de l'entreprise et mis à sa disposition (plus-values de réévaluation, réserves, bénéfices reportés ou pertes reportées, subside en capital ou subventions d'équipements).

Dans cette masse, figurent également les dettes à moyen et à long terme que l'entreprise a contractées vis-à-vis des tiers créanciers. Il est à noter que selon le PCGC, les charges à étaler (47) s'inscrivent au passif en déduction de ces fonds propres (c'est-à-dire elles s'inscrivent en négatif)

A.2.2.2 Dettes à Court terme (DCT)

Il s'agit des dettes que l'entreprise a contactées vis-à-vis des tiers dont le remboursement est inférieur à une année.

Il s'agit également des dettes financières à Court terme, les dettes commerciales et les dettes fiscales et sociales et les autres dettes à court terme.

Les capitaux permanents et les dettes à court terme constituent le passif du Bilan et représentent ainsi les ressources financières dont l'entreprise dispose et renseigne sur leur origine. Ces comptes du Passif sont classés par ordre croissant d'exigibilité c'est-à-dire que les comptes sont classés selon leur degré d'exigibilité.

Ainsi, les passifs rapidement exigibles sont enregistrés au bas du bilan et ceux qui le sont moins en haut du bilan.

Il sied de noter qu'au-delà du bilan comptable, on peut dresser un bilan fonctionnel ou un bilan financier.

Dans le bilan fonctionnel, les comptes sont classés selon la fonction à laquelle ils se rapportent et le bilan financier ou le bilan comptable restructuré permet d'effectuer un diagnostic financier car ce dernier bilan constitue le socle de notre étude dont la structure est visualisée comme sui

A.3. Bilan restructuré

Schéma N°01

ACTIF

PASSIF

Valeurs immobilisées

Capitaux permanents

Valeurs circulantes

Dettes à court terme

TOTAL ACTIF

= TOTAL PASSIF

Source : cours de l'analyse financière

Commentaire :

Le schéma ci-dessus fait apparaître une règle, celle de l'équilibre des masses du bilan qui partant du principe que c'est le passif qui finance l'actif peut s'énoncer comme suit : chaque poste de l'actif devra être financé par le capitaux du passif de même durée.

B. TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT (TFR)

B.1. DEFINITION

Le tableau de formation de résultat est une représentation par paliers successifs de la formation du résultat net d'un agent économique au cours d'un exercice comptable donné. Nous en disons juste quelques mots en rapport avec la structure (1(*)2).

B.2. STRUCTURE DU TFR

Le TFR reprend les soldes des comptes des classes charges et pertes par nature, 7 produits et profits par nature et 8 soldes de gestion du PCGC. A partir de ses données on peut calculer d'autres indicateurs hors TFR, tels que la capacité d'autofinancement, l'autofinancement et le cash-flow.

B.2.1. LES PRODUITS ET PROFITS PAR NATURE

Le produit et profit ne sont pas synonymes.

En effet, le CT NSELE MABI dans son syllabus de cours de l'analyse financière définit les produits comme étant des recettes qui résultent de l'exploitation courante de l'entreprise au cours d'un exercice comptable. Prenons par exemple : les recettes qui proviennent de la vente des biens et services.

Par contre, il définit les profits comme étant des recettes qui proviennent des opérations autres que celles habituellement exercées par la firme ou celles survenues au cours d'un exercice comptable autre que celui qui vient de se clôturer (1(*)3).

On doit les comptabiliser distinctement des produits d'exploitation de l'exercice.

B.2.2. CHARGES ET PERTES PAR NATURE

Comme les produits et profits, les charges et les pertes ne sont pas synonymes non plus. Les charges par nature correspondent à des dépenses engagées par l'entreprise dans le processus normal de son activité principale au cours d'une période donnée. En effet, les charges se subdivisent en deux groupes : « les charges intermédiaires ou consommations intermédiaires (sont les dépenses engagées par l'entreprise du fait de l'incorporation dans le processus de production des biens et services acquis à l'extérieur.  « Compte 60 à 63 ») »et «  les composantes de la valeur ajoutées (sont des dépenses engagées par l'entreprise pour rémunérer les facteurs de production : travail [65], l'Etat [66] et capital investi ou emprunté [67].

En revanche, les pertes par nature sont des dépenses subies par l'agent économique en dehors de ce processus normal.

La pratique dans les systèmes comptables est de présenter séparément le résultat d'exploitation et le résultat hors exploitation. Le résultat d'exploitation est dégagé par des opérations qui relèvent des activités habituelles ou courantes de l'entreprise. Ce sont d'une part, les produits et profits encaissés ou à encaisser et les charges et pertes de l'autre.

Par contre, le résultat hors exploitation est dégagé par des opérations exceptionnelles, des activités autres que l'exploitation courante. On y assimile le résultat obtenu par la différence entre au cours des exercices comptables antérieures, mais jusque-là non encore enregistrée. (1(*)4)

B.2.3 LE SOLDE DE GESTION

Il est calculé à chaque palier la différence entre d'une part les produits et profits et d'autre part les charges et pertes d'exploitation et hors exploitation. In fine, il y bénéfice si cette différence est positive et perte si elle est négative. C'est le résultat de l'exercice avant impôts. Déduction faite de l'impôt sur les revenus professionnels et locatifs, on obtient le résultat de la période à affecter.

C. TABLEAU DE FINANCEMENT

C.1 DEFINITION

Le tableau de financement permet de saisir les mouvements actifs et passifs du patrimoine de l'agent économique. Il montre comment, au cours d'un exercice comptable, les variations des ressources dont a disposé la firme ont permis de faire face aux variations de ses besoins.

C.2. STRUCTURE

Techniquement ce tableau est construit en confrontant d'une part les nouvelles ressources permanentes dont a disposé l'agent économique pendant l'exercice comptable (sous-tableau des mouvements des ressources permanentes) et d'autre part, les emplois durables qui ont été faits de ces ressources pendant la même période (sous-tableau des mouvements des emplois durables). Le troisième sous-tableau retrace l'évolution du fonds de roulement ne global, en détaillant séparément celle des actifs circulant (AC) et celle de dettes à court terme (DCT).

D. LE TABLEAU ECONOMIQUE, FINANCIER ET FISCAL (TEFF) OU L'ANNEXE

D.1. DEFINITION

Le tableau économique, financier et fiscal ou annexe est un document comptable indissociable des autres tableaux de synthèse. Elle contient des informations chiffrées ou non et des explications nécessaires à la compréhension du bilan, du tableau de formation de résultat et du tableau de financement afin que ceux-ci puissent donner une image fidèle du patrimoine, de l'activité, du résultat et de la rentabilité de l'entreprise.

Ce tableau présente un grand intérêt analytique en ce qu'il fournit des indications méthodologiques (règles et méthodes) et des informations additionnelles particulièrement utiles pour la compréhension des comptes. En effet, l'annexe fournit des informations relatives au bilan et des informations hors bilan.

Bref, elle fournit des informations d'ordre :

- Economique et financier : modes et méthodes d'évaluation, l'évolution de certains postes, modes de calcul des amortissements et des provisions, l'inventaire de portefeuille de titres ;

- Juridique : montants des engagements financiers, structure du capital, dettes garanties par des sûretés réelles ;

- Fiscal : répartition de l'impôt entre le résultat courant et le résultat exceptionnel ;

- Social : effectif du personnel salarié, montant de la masse salariale, sommes versées au titre des avantages sociaux.

I.3 Règle d'équilibre financier minimum

Cette règle s'énonce comme suit :

Les capitaux utilisés par une Entreprise pour financer une immobilisation, un stock ou une valeur de l'actif doivent rester à la disposition de celle-ci pendant une durée qui correspond au moins à celle de l'immobilisation du stock ou de la valeur d'actif acquis avec leurs capitaux (1(*)5).

Cette règle précise qu'il doit exister dans toute entreprise un équilibre entre la durée d'un moyen de financement et la durée de l'opération à financer.

I.3.1. Règle de sécurité financière

La règle de l'équilibre financier minimum ne suffit pas à elle-même pour mesurer un équilibre surtout lorsque l'on sait que certains postes d'actif ont une rotation lente à se transformer en liquidité c'est pourquoi il faut la compléter par la règle de sécurité qui veut que l'entreprise puisse disposer d'un excédent des capitaux permanents sur les valeurs immobilisées nettes c'est-à-dire que l'entreprise doit avoir un Fonds de Roulement qui fait partie des indicateurs financiers. Ceci fait l'objet du point suivant.

I.4. QUELQUES INDICATEURS FINANCIERS

L'objet de ce chapitre est de cerner quatre concepts clés servant d'indicateurs financiers.

Il s'agit de Fonds de Roulement (FR), Besoin en Fonds de Roulement (BFR), Trésorerie nette (TN) et quelques ratios de liquidité et de solvabilité.

I.4.1 FONDS DE ROULEMENT

I.4.1.1 Définition

Le Fonds de Roulement est défini comme la part des capitaux permanents qui n'est pas absorbée par le financement des valeurs immobilisées et qui reste par la suite disponible pour financer les besoins liés au cycle d'exploitation (1(*)6).

Il est donc l'ensemble des ressources non immobilisées dont dispose une entreprise pour travailler, pour rouler.

FRN (Haut du bilan) = C.P - V.I

Du point de vue pratique, il est la différence entre les capitaux permanents et les valeurs immobilisées nettes ou étant donné l'égalité entre le total de l'actif et total du Passif, il peut être obtenu en faisant la différence entre les capitaux circulants et les dettes à court terme.

FRN (Bas du bilan) = C.C - DCT

I.4.1.2 FRN et l'équilibre financier de l'entreprise

La situation financière considère une entreprise en équilibre financière lorsqu'elle respecte la règle dite de l'équilibre financier minimum. Celui-ci s'énonce comme suit : «  Les capitaux permanent utilisés par une entreprise pour financer une immobilisation, un stock ou une autre valeur d'actif, doivent pouvoir rester à la disposition de l'entreprise pendant un temps qui correspond au moins à la durée de l'immobilisation, du stock ou de la valeur acquise avec ces capitaux » (1(*)7).

Ainsi, cette règle veut que les investissements à long terme soient couverts par les ressources stables de financement qui sont d'une durée suffisante pour permettre aux immobilisations de secréter les ressources nécessaires au remboursement de l'emprunt.

A l'inverse, les actifs circulants (A.C) ou les capitaux circulants (C.C) sont ceux qui permettent à l'entreprise de fonctionner, doivent être financés par les dettes à court terme (DCT).

Cependant, l'équilibre en valeurs circulantes et des ressources à court terme ne donne pas une sécurité suffisante car si des retards se produisent dans le recouvrement des créances clients (insolvabilité imprévue d'une partie de la clientèle) et d'autre part une partie des stocks se déprécie ou connaît une mévente au moment où l'exigibilité des dettes à court terme est certaine, l'entreprise risque fort d'éprouver des difficultés dans le règlement de ses dettes à court terme.

De ce point de vue, le FR est compris comme la masse des capitaux non investis dans les immobilisations à long terme et qui sert à l'exploitation courante de l'entreprise afin d'équilibrer la structure financière de l'entreprise.

I.4.1.3 Appréciation du FRN

Toutes les définitions proposées jusqu'à ce jour convergent dans l'appréhension du FR comme une marge de sécurité pour l'entreprise. Il permet à celle-ci de conserver une situation de trésorerie satisfaisante, même dans l'hypothèse où les décaissements excèdent les encaissements d'une période. Il convient donc à l'entreprise d'apprécier sur FR par rapport à ses exigences de gestion courante.

Etant la résultante d'une différence, le FR peut être soit :

FRN = C.P - V.I.N > 0

- Positif : C'est-à-dire d'une part la différence entre les capitaux permanents et les Immobilisations nettes et d'autre part entre capitaux circulants et dettes à Court terme est positive. L'entreprise dispose donc d'une marge de sécurité pour financer son activité. C'est-à-dire un excédent des ressources permanentes mises à la disposition de l'entreprise après avoir financées actifs fixes.

Sous cet angle, FRN peut:

Ø Pléthorique : Le FRN >V.E: (Valeur d'exploitation) ; il y a sur immobilisation coûteuse des ressources stables.

Ø Equilibré : LeFRN= V.E : Situation idéale car la règle de la sécurité financière est respectée.

Ø Insuffisant : Le FRN < V.E : Une partie du V.E est financée par les DCT,

Situation fragile voir même dangereuse en cas de

Ralentissement du rythme de rotation des stocks.

Schématiquement, le FRN positif peut être visualisé comme suit :

Schéma N°02

 

ACTIF

PASSIF

 

Capitaux fixes ou

Capitaux permanents

 

Valeurs immobilisées

 

FR

 

 

 

Capitaux circulants

Dettes à court terme

Source : cours de l'analyse financière

Commentaire :

- Nul : Les capitaux permanents sont égaux aux valeurs immobilisées nettes et les capitaux circulants aux dettes à court terme. Situation qui met la trésorerie de l'Entreprise sous tension et de surcroît fait subsister une certaine fragilité de l'entreprise un terme de solvabilité liées à l'incertitude de la liquidité des valeurs circulantes face à la certitude de l'exigibilité des éléments du passif.

- Négatif : Les C.P sont inférieurs aux V.I .N Situation précaire ou lesDCT financent non seulement les V.C mais aussi une partie des V.I.N.

Les DCT aident l'entreprise au remboursement des V.I acquises grâce aux capitaux étrangers.

Cette situation n'est pas forcément désastreuse si le FR n'a pas un caractère structurel .Dans le cas contraire, la position de l'entreprise sur le plan de la liquidité risque de devenir fort délicate.

Le FR négatif peut être aussi appréhendé par la figure ci-après :

Schéma N°03

ACTIF

PASSIF

Capitaux fixes ou

 

V.I.N

 Capitaux permanents

 

 FR

Capitaux Circulants

DCT

Source : cours de l'analyse financière

Commentaire :

Il importe de souligner que les études menées sur plusieurs entreprises ont montré que certaines d'entre elles évoluent avec un FR négatif, cela faisant constamment recours à des crédits à C.T pour financer une partie des investissements durables. Du fait de leur régularité, ces crédits peuvent être assimilés à des ressources permanentes pourvu que l'entreprise dispose des sources de financement de son cycle d'exploitation.

I.4.1.4 Les facteurs influant sur le FRN

Il sied de rappeler que suivant son mode de calcul, le FR n'est pas pour l'Entreprise une notion statique mais la résultante d'influences contradictoires tendant soit à l'augmenter soit à le réduire.

Le FR peut augmenter à la suite d'un accroissement des capitaux permanents (injection, des capitaux propres, augmentation de l'emprunt, bénéfices non distribués, dotations aux amortissements et provisions) et d'une diminution des immobilisations (union, amortissements).

Il peut diminuer par une augmentation des immobilisations, par un remboursement de l'emprunt ou l'apparition des prêts qui s'imputent sur les capitaux propres.

Par ailleurs, l'analyse du FR est complétée par l'étude des ratios suivants :

- Le ratio de liquidité générale : il indique la capacité des capacités des capitaux circulants à couvrir l'exigible à C.T en cas de remboursement immédiat de ce dernier. Il est donné par le rapport en V.C et DCT

- Le ratio de couverture de stocks par le FR : il implique dans quelle proportion les stocks sont financés par les C.P et non les DCT.

Il est donné par le rapport entre le FRN et V.E diminués de fausses créances clients.

En conclusion, la mesure de FRN met en évidence, le principe d'équilibre financé. Cependant le respect strict de ce principe d'équilibre financier ne garantit pas totalement l'absence de problèmes de trésorerie. En effet, une raison des décalages dans le temps entre les opérations et leur règlement, les recettes et les dépenses ne coïncident pas forcement ceci nous conduit à parler d'un deuxième agrégat important relatif à l'équilibre financées à savoir le besoin en fonds de roulement (BFR).

I.4.2 BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT

Dans la gestion courante, l'entreprise fait face à un certain nombre de besoin qui exigent des ressources et pèsent sur la trésorerie. Certain de ces besoins sont directement liés au cycle d'exploitation et se renouvellent au rythme de ce dernier. Il s'agit de besoin ou d'emplois cycliques constitués des stocks et des créances commerciales. Ces besoins appellent à des ressources directement liées au cycle d'exploitation et qui se renouvellent également au rythme de ce dernier. Il s'agit des ressources cycliques constituées principalement des encours fournisseurs.

Cependant, il arrive que les ressources cycliques ne suffisent pas pour financer la totalité des besoins cycliques. L'entreprise doit donc recourir à des ressources complémentaires pour assurer la continuité de son activité. C'est donc ce besoin de fonds supplémentaires non couvert par les ressources cycliques qu'on appelle besoin en fonds de roulement.

I.4.2.1. DEFINITION ET CARACTERISTIQUES DU BFR

Agrégat caractéristique de la gestion du cycle d'exploitation de l'entreprise, le BFR désigne l'ensemble des opérations liées à l'activité de la firme, de l'acquisition de stocks jusqu'à la réalisation de la vente ou de la prestation de services. (1(*)8)

Il reflète donc la capacité de l'entreprise à générer les ressources nécessaires au financement de son cycle d'exploitation sans devoir recourir au financement externe. Il est issu des décalages provenant des opérations d'exploitation : décalage entre les achats de biens et les ventes de ces mêmes biens qui donne naissances à des stocks, décalages entre les ventes et les paiements reçus par les clients qui engendrent des créances, décalages entre les achats et les paiements effectués aux fournisseurs qui font naître de dettes...

Il est l'élément clé de la gestion financière du cycle d'exploitation et exprime le besoin net de financement des opérations liées au cycle d'activité.

I.4.2.2. CALCUL ET SORTES DE BFR

Mathématiquement, le BFR se mesure par la différence entre les actifs circulants restructurés (ACR) et les dettes à court terme (DCT) hors dettes financières à court terme. L'actif circulant restructuré est constitué de tous les actifs circulant restructuré à l'exception des valeurs disponibles et la rubrique DCT comprend aussi les dettes à court terme, excepté les dettes financières à court terme.

BFR = [ACR - Valeurs disponibles] - [DCT - Dettes financières à court terme]

Il convient de noter que le BFR peut être décomposé en besoin en fonds de roulement d'exploitation (BFRE) et un besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE) de la manière suivante :

BFRE = ACE - P.E (passif d'exploitation)

BFRHE = ACHE - DCTHE

BFR = BFRE + BFRHE = (ACE + ACHE) - (PE - DCTHE)

I.4.2.3. APPRECIATION DU BFR

Comme développé précédemment, le BFR provient du décalage entre la durée du cycle d'exploitation et les délais de règlement de diverses charges que l'entreprise supporte à des échéances plus au moins courtes. Il est donné par la somme des stocks et créances diminuées de dette non financières.

Suivant le comportement de ses composantes, le BFR peut être positif ou négatif.

- un BFR positif traduit un besoin de financement réel qui est couvert par un financement extérieur généralement d'origine bancaire. Le BFR de la plupart des entreprises est positif en raison de leur cycle d'exploitation. C'est principalement vrai pour les entreprises industrielles qui doivent financer les stocks de matières premières, des marchandises et des produits finis, ainsi que les créances commerciales.

Par ailleurs, plus le cycle d'exploitation est long, plus il faudra du temps pour récupérer les sommes investies dans la production et moins le délai accordé par les fournisseurs suffira.

- un BFR négatif signifie que l'entreprise n'a pas besoin de financement car elle génère suffisamment des ressources pour financer son propre cycle d'exploitation. Il existe des entreprises ayant un BFR négatif. Il s'agit par exemple les entreprises de grande distribution qui, bien qu'ayant des stocks de marchandises énorme mais bien gérés ont un délai de paiement de leurs clients quasi nul d'un côté, et qui de l'autre bénéficient des délais de paiement suffisamment long de la part de leurs fournisseurs.

L'importance du BFR varie en fonction du niveau d'activité (augmente avec le chiffre d'affaire), de la longueur du cycle d'exploitation dépend lui-même de la durée d'écoulement des stocks, de la durée du processus de production, et de la durée des crédits accordés aux clients, de la durée des crédits obtenus des fournisseurs et de l'évolution des éléments relatifs à l'exploitation comme le taxe sur la valeur ajoutée, salaires, charges sociales.

Ainsi, le BFR peut donc être amélioré en faisant tourner les stocks le plus rapidement possible, en négociant des délais de règlement des clients et débiteurs divers les plus courts possible, en négociant avec les fournisseurs et les autres créanciers le délai de paiement le plus long possible.

Autrement dit, la diminution de valeurs circulantes hors trésorerie active (stocks, créances commerciales, commandes en cours) et /ou les augmentations des dettes à court terme hors trésorerie passive influence positivement le BFR.

En guise de conclusion, les cycles d'exploitation de l'entreprise organisés autour de l'engrenage stocks, production, crédits accordés et crédits obtenus doit dégager l'ensemble de liquidités de l'actif circulant avant que les dettes à court terme reviennent à l'échéance. La probabilité de cette synchronisation étant moindre si pas nulle, l'entreprise doit pouvoir disposer d'une marge de sécurité ou d'une sorte de matelas de sécurité qui puisse amortir les coups se produisant dans la récupération des capitaux circulants nécessaires à la couverture des échéances.

La connaissance du FR et du BFR conduit à l'étude de la trésorerie.

I.4.3 TRESORERIE

I.4.3.1 Définition et Calcul

C'est le disponible appartenant à la société qu'on peut trouver soit dans ses comptes en banque soit dans la caisse de la société.

Du développement de ce qui vient d'être fait dans la section précédente, nous disons que la trésorerie permet l'ajustement entre le FRN, ressource relative stable, et le BFR.

TN = FRN - BFR

Elle résulte de la comparaison entre le FRN et le BFR. Ou encore des valeurs disponibles et les dettes financières à court terme.

TN = VD - Dettes financières à court terme

En tant que telle, son interprétation n'est pas immédiate et son signe peut être le résultat des différentes combinaisons de ces deux étalons de mesure.

I.4.3.2 Appréciation de la trésorerie

L'on ne peut ignorer qu'une entreprise se gère à partir de sa trésorerie. Elle est juge dans la gestion et par ricochet de la survie et du développement de l'entreprise. Elle est la fonction où se résument toutes les opérations effectuées ou engagées et qui s'y traduisent en terme monétaire.

La trésorerie de l'entreprise, comprise comme le solde d'entrées et de sorties de liquidités, lieu où transitent tous les règlements, fluctue de ce fait avec des éléments multiples et variés compris dans les deux termes de la différence desquelles elle résulte, il s'agit du FR et du BFR.

Si la trésorerie nette est positive, cela signifie que le FRN ; en d'autres termes, cela démontre que l'entreprise dispose d'un excédent de liquidités, s'il est trop élevé, il est le signe d'une mauvaise gestion ou d'un mauvais placement. Le fait de transformer une partie de cet excédent en un autre poste du bilan va diminuer la trésorerie en augmentant le BFR ou en diminuant le FR.

Par contre, une trésorerie très négative signifie que l'entreprise est obligée de recourir au découvert bancaire ou au crédit bancaire à court terme. Si ce n'est pas en soi nécessairement trop grave, cette situation peut le devenir si elle devient chroniquement structurelle.

En conclusion, le FRN et le BFR jouent un rôle important dans la détermination de la trésorerie nette.

Plusieurs scénarios peuvent être envisagés. Lorsque les agrégats sont positifs, la TN est positive si le FRN est supérieur au BFR.

L'entreprise peut aussi dégager une TN positive avec un FRN négatif pourvu que le BFR soit aussi négatif. Ceci indique que le cycle d'exploitation est financé par les dettes financières à court terme.

Par contre, lorsque le BFR augmente plus que proportionnellement à l'augmentation du FRN, la TN est négative. Cette situation propre à une entreprise industrielle peut avoir plusieurs causes liées à la mauvaise gestion du cycle d'exploitation : importance relative des stocks et des créances, importance du taux de la valeur ajoutée.

Le niveau de trésorerie peut être dégagé aussi par le ratio FRN. Quand il (BFR) est supérieur à l'unité, ce ratio indique une trésorerie nette positive et quand il est inférieur à l'unité, il indique une trésorerie nette négative.

I.4.4 QUELQUES RATIOS DE LIQUIDITES ET DE SOLVABILITE

I.4.4.1 Ratios de liquidité

Les ratios de liquidité mettent en évidence l'aptitude d'une entreprise à faire face à ses DCT.

A-t-elle assez des liquidités et peut-elle transformer suffisamment vite certains de ses actifs pour couvrir ses DCT ?

Pour ce faire, on met en rapport des éléments de l'actif circulant avec les DCT. A ce niveau, on distingue :

- Ratio de liquidité général (current ratio)

Il faut noter que, plus ce ratio est élevé, plus l'argent que l'entreprise va encaisser suite aux paiements de ses débiteurs et à la vente des stocks permettra de payer l'ensemble de ses dettes à court terme. Un ratio supérieur à l'unité que l'entreprise est capable de faire face à ses dettes à court terme.

- Ratio de liquidité réduit (Acid test)

Plus ce ratio est élevé, plus l'argent que l'entreprise va encaisser à la suite des paiements de ses débiteurs, permet de pater l'ensemble de ses dettes à court terme.

Un ratio inférieur à l'unité signifie que l'entreprise est capable de faire face à ses dettes à court terme sans savoir vendre ses stocks qui, dans une certaine mesure, ne peuvent - être réduite en deçà d'un minimum appelé stock outil est indispensable au bon fonctionnement.

- Ratio de liquidité immédiate (Quick ratio)

Ce ratio montre dans quelle mesure les liquidités de l'entreprise permettent de payer l'ensemble des dettes à court terme. Ce ratio est généralement inférieur à l'unité. Un ratio trop élevé décèle un excès des liquidités par rapport à l'ensemble des dettes à court terme rappelons le, qu'elles sont des dettes dont l'échéance peut aller jusqu'à un an.

I.4.4.2 Ratios de solvabilité

Si les ratios de liquidité mesurent l'aptitude d'une entreprise de faire face à ses dettes à court terme, les ratios de solvabilité quant à eux, mesurent l'aptitude de l'entreprise à faire fa ce à l'ensemble des fonds des tiers.

D'une manière générale, on dit qu'une entreprise dispose d'une autonomie financière lorsque plus de la moitié des ressources dont elle dispose, provient de ses capitaux propres. Lorsque ce ratio augmente le financement de l'entreprise se trouve globalement tributaires des capitaux empruntés.

Ce ratio supérieur à l'unité, cela signifie que l'entreprise ne dispose pas d'une autonomie financière et par conséquent la protection des créanciers diminue du fait de l'accroissement de l'endettement. Ce ratio indique le risque que connaît l'entreprise en se finançant en partie des fonds tiers dont la rémunération et le remboursement considérés comme fixe alors que le résultat ainsi que la liquidité de l'entreprise sont variables.

Nous venons de passer en revue quelques indicateurs financiers sans en voir la prétention d'épuiser tout le sujet. Ces quelques indicateurs choisis à dessin, serviront d'instrument sur lesquels nous nous appuierons pour apprécier la structure financière de l'entreprise « BRALIMA/MBANDAKA », en confirmant ou en infirmant notre hypothèse de travail. Cette démarche est le socle de la deuxième partie.

CHAPITRE II PRESENTATION DE L'ENTREPRISE BRALIMA MBANDAKA ET LE MILIEU D'ETUDE

SECCTION I : PRESENTATION DE L'ENTREPRISE BRALIMA MBANDAKA

II.1.1. SIEGE SOCIAL

Le siège social de la BRALIMA cib est implanté à Kinshasa, tandis que le siège est l'objet de notre travail se trouve à Mbandaka, le chef-lieu de la province de l'Equateur. Cette ville est située à la rive gauche du fleuve Congo, en Confluent de ce dernier avec la rivière RUKI.

II.1.2. HISTORIQUE

Après la guerre de 1914-1918 quelques hommes d'affaires Belges cherchent à placer les capitaux au Congo Belge.

- Ils apprenant que le gouvernement Congolais s'intéressait par l'introduction d'une boisson alcools accessible aux indigènes pour combattre les ravages des alcools dont distillés et fermentés dans les conditions douteuses dont on connait les méfaits sur l'organisation humain.

- L'opinion est prise, on décide d'implanter la Brasserie Limonadier et malteries en sigle BRALIMA au Congo-Belge grâce à l'appui de la banque de Bruxelles «  la brasserie de Léopold ville » au capital social de 4.000.000 de francs congolais et débute le 23 Octobre 1923.

- Nous signalons que la BRALIMA est une société de droit Congolais départ la loi de 17 Juin 1960 avec des participations mixtes représentés par 77% des actions au groupe HEINEKEN et de 23% des actions aux nationaux.

C'est le 27 Décembre 1926 que la première bouteille est sortie de la BRALIMA, sa production était de 35.000 bouteilles par mois la brasserie de Léopoldville dirigée par Monsieur DUMOULIN emploie 35 agents dont cinq expatriés.

Par ailleurs, l'implantation de la BRALIMA modifierait le monde de consommation de bière au Congo Belge car avant l'implantation la consommation de la bière était importée et par conséquent réservée aux seuls blancs et aux évolués de l'époque.

Le reste de la population doivent se contenter des boissons indigènes. La société a été créée à Mbandaka en 1972, le cinquième après Kinshasa en 1923, Bukavu en 1950, Kisangani et Boma en 1958. Elle est filiale de la société Hollandaise HEINEKEN.

Le siège avait à l'époque 8 dépôts d'exploitation à l'intérieur de la province. Zongo, Gemena, Akula, Bumba, Businga et Basankusu après la guerre de la libération de 1998. La société était plongée dans une difficulté énorme, car elle avait perdu son marché du nord de l'Equateur qui était en guerre et elle ferme en 1999 notamment ses activités de production de la bière et de boissons gazeuses, pour être approvisionné par Kinshasa.

Suite au calme qui était revenu en 2004, la BRALIMA Mbandaka avait repris ses activités sans avoir des dépôts relais comme dans le passé.

II.1.3. OBJET SOCIAL

La BRALIMA a pour objet de la fabrication et la commercialisation de la bière, des boissons gazeuses, les limonades et récemment pour le siège de Mbandaka, les blocs des glaces hé et la maximisation des recettes. Elle poursuit également le positionnement de ces produits sur le marché et la maximisation des recettes.

II.1.4. NATURE JURIDIQUE

Dans sa forme juridique actuelle, la BRALIMA RDC est une société par action à responsabilité limitées (SARL) dont 94% de son capital social sont détenus par la société HEINEKEN dont le siège se trouve à AMSTERDAM en Hollande.

II.1.5. LES ACTIVITE DE LA BRALIMA

La BRALIMA Mbandaka est gérée par un Directeur de siège les chefs de départements et services (fabrication et technique), informatique, commercial & marketing, gestion magasin, finance, ressources humaines, qui dépendent tous du Directeur du siège.

En fin, il y a un secrétaire pour l'administration du siège qui s'occupe de l'expédition et réception des courriers.

Quelques services ci-après ne sont pas administré s par la BRALIMA Mbandaka. Ils sont administrés par la maison leader qui partenaire des prestations des services à la société BRALIMA (services médicales, services d'entretien, services de rémunération).

II.1.6 STRUCTURE ADMINISTATIVE DE LA BRALIMA

La BRALIMA comprend une administration centrale et six sièges d'exploitation : Kinshasa, Boma, Kisangani, Bukavu, Lubumbashi, et la ville de Mbandaka.

Elle est dirigée par un Administrateur Délégué (AD). Le mode de dénomination cessation de mandat et les attributions de l'administrateur délégué sont réglé par la voix de statut.

Chaque siège est dirigé par un directeur de siège (DS) et comporte un bureau administratif, un secrétaire et le département, chaque département est dirigé par un chef.

II.1.6.1. FONCTIONNEMENT DES SERVICES

A la tête de cette entreprise se trouve une direction de siège qui coordonne tous les services autonomes.

Le secrétariat est un pont reliant la direction de siège aux différents services ou département travaillant en étroite collaboration.

II.1.6.2. LE DEPARTEMENT D'INFORMATIQUE

Cette nouvelle technologie a un impact au sein de l'entreprise, elle est opérationnelle pour saisies des documents, factures, rapport et autres travail propres d'administratifs. Elle est en étroite collaboration avec d'autres services vus son nécessité et sa directive de travail.

En juillet 2011, la BRALIMA avait été dotée d'un nouveau système de gestion d'informatique appelé NAVISIAN qui a remplacé ISHA, l'ancien système.

II.1.6.3. LE DEPARTEMENT FINACIER

Ce département est dirigé par un chef de département, il supervise les activités ou les services qui constituant la financière d'établir le budget, contrôler les mouvements d'entrée et de sorties de fonds.

Il établit le donnée qui indiquent le marché de l'entreprise (bilan, compte de résultat, tableau de bord,...) il assure la relation avec la banques centrale et transferts de fonds pour le compte de l'entreprise.

II.1.6.4. LE DEPARTEMENT COMMERCIAL ET MARKETING

Dans ce département, le chef du département commercial est responsable du développement des activités commerciales, c'est-à-dire il s'occupe de la vente et activités Marketing. Il assure la distribution à travers lequel les points de vente, les dépositoires et les consommateurs sont servis, pour réussir dans cette opération et chercher des informations concernant l'évolution du marché. (1(*)2)

* L'administration de ventes ;

* Le Marketing et la face de ventes.

II.1.6.5. LE DEPARTEMENT TECHNIQUE

Le département technique, comprend la technique mécanique, l'atelier mécanique, garage, soudure, menuiserie, le service d'énergie qui assure le contrôle de l'électricité, l'eau et la salle de machines.

Dans ce département est dirigé par un responsable appelé chef de département technique ; il dirige et contrôle toutes les activités qui sont liées à la technique : le magasin technique, entretien de machines et maintenance, garage, soudure, menuiserie, l'énergie pour l'électricité, l »eau, salle des machines, les charroies automobiles et la logistique.

II.1.6.6. LE DEPARTEMENT DE PRODUCTION

Ce département de production est dirigé par un chef de département et englobe le service de fabrication, d'embouteillage, de la limonadérie et de laboratoire. Le chef de ce département contrôle et supervise les activités de la production de la BRALIMA.

II.1.6.7. LE DEPARTEMENT MEDICAL

Attaché au personnel, il est dirigé par assistant médical qui a le grade d'un chef du bureau et assure les soins médicaux aux agents et cadres de maitrise ainsi qu'aux travailleurs et à leurs familles.

II.1.6.8. LE DEPARTEMENT DES RESSOURCES HUMAINES

Les responsabilités du chef de département des ressources humaines contrôlent l'ensemble des relations humaines de la BALIMA. Il contrôle les relations sociales, c'est-à-dire, le dialogue avec les partenaires sociaux (syndicats), l'administration et la gestion du personnel (congé, contrat, paie, maladies), la formation et la communication interne, il s'occupe des recrutements des agents, il est le gérant du climat social.

II.1.9. ORGANIGRAMME DE LA BRALIMA

L'organigramme est un tableau hiérarchique qui présente les services et les subdivisions et montre d'une part la répartition des responsabilités dans l'ensemble de l'entreprise. (2(*))

ORGANIGRAMME DIRECT PROVINCIAL

Source : Direction Marketing et commerciale BRALIMA

251680768251679744251678720251677696251676672251675648251674624251673600251672576251671552

DEPARTEMENT FINACIER

251663360251623424251668480

CAISSE

251667456251669504251670528

BUREAU PAIE

251665408SERVICE VENTES

COMPTABILITE

251616256

SERVICE COMMERCILA & MARKETING

251666432

CONTROLE ET QUALITE

251651072251660288

CONTROLE MICROBIOLOGIQUE

251653120251659264

SECRETARIAT

251654144

MAGASIN VIDE

251652096

MAGASIN PLEIN

251650048

GESTION MAGASIN

251649024251662336251661312

MAGASIN MAT. PREMIERE

251648000251658240

SALLE DE BRASSERIE

251646976

BOUTELLEIRIE

251645952251656192

FABRICATION

251644928251657216

CEVE

251643904251641856251642880

GARAGE

251640832

SALLE DE MACHINE & ATELEIR ELECTRIQUE

251639808251619328251636736251637760251638784

SECURITE DOUANE

251629568251634688

ENTRETIEN MAINTENANCE

251628544251633664

LABO ET INFORMATIQUE

251627520251632640

DISPENSEUR

251625472251631616

SECRETARIAT

251630592

SERVICE PERSONNEL

251626496251624448251622400251621376251620352251618304

DEPARTEMENT PRODUCTION

251617280

DEPARTEMENT TECHNIQUE

251615232

DEPARTEMENT ADMINISTRATIF

251614208

CENTRE D'INFORMATIQUE

251613184

SECRETARIAT

251612160

DIRECTEUR DU SIEGE

251611136

SECTION II. PRESENTATION DE LA VILLE DE MBANDAKA

II.2.1. Historique de la ville de Mbandaka

Mbandaka est devenu une entité administrative par l'ordonnance n°18/357 du 06 septembre 1958 portant statut de la ville de Mbandaka.

La ville de Mbandaka a été fondée par les Belges, jadis elle portait l'appellation de « Coquillât ville  » qui s'est transformée plus tard en Mbandaka. L'histoire enseigne que plusieurs explorateurs ont foulé le sol congolais, parmi eux nous retenons Henry Morton qui, lors de son passage le long du Fleuve Congo en 1883 foula le sol de Mbandaka.

Celui-ci fut précédé de deux missionnaires Britanniques quelques jours avant son arrivé à Coquilhat ville, l'un s'appelait BANAS et l'autre PETTERSONS. Tous les deux s'arrêtèrent à « SAB » qui fut l'ancien camp militaire. Il est à noter que l'ordonnance loi n°18/357 du 06 septembre 1958 l'appellation de Coquilhat ville céda la place à Mbandaka.

La ville de Mbandaka depuis 1888 devient chef-lieu de District de l'Equateur. Quelque temps après elle devient encore chef-lieu de la province de l'Equateur, l'une des provinces que compte la République démocratique du Congo.

II.2.2. Situation géographique

La ville de Mbandaka, chef-lieu de la province de l'Equateur est située au Nord par la rive gauche de la rivière Ruki ; depuis son point de jonction avec la rive gauche du Fleuve Congo jusqu'au confluent Ruki rivière Isondjo, à l'Est par la rivière Isondjo jusqu'à sa source, au Sud par la rivière Mpandja depuis son confluent à la rive gauche du Fleuve Congo jusqu'à son intersection avec l'axe de la route d'intérêt national Mbandaka-Bikoro ; de ce point l'axe de la route d'intérêt local vers le village Boyera. De ce village, un sentier jusqu'à sa rencontre avec le lac Mpaku, à l'Ouest par la rive gauche du Fleuve Congo jusqu'à son point de jonction avec la rive gauche de la Ruki.

Mbandaka se trouve en pleine cuvette centrale et s'étend sur une superficie de 1.778 km2 Dont la commune de Wangata est de 1.318km². Tandis que celle de Mbandaka compte 460km2.

II.2.2.1. Climat

La ville de Mbandaka connaît un climat équatorial excessivement chaud, la saison de pluie demeure longue. Par contre la saison sèche est courte et la température varie entre 25°C et 32°C.

II.2.2.2. Sol

Mbandaka présente un sol argileux. Sa nature est hydro morphe sur les alluvions. Les sols alluvionnaires sont d'une grande importance en agriculture. Ces alluvions sont constituées par les matériaux récemment déposés par des rivières qui n'ont subi que peu de modification par le processus de formation.

Grâce à l'humidité permanente du sol de Mbandaka, les plantes qui y poussent sont alimentées en eau, leur facilite la transformation et la croissance. Les inondations fréquentes assurent au sol une abondante fertilité par les alluvions qui y sont déposées.

II.2.2.3. Relief du sol

La ville de Mbandaka qui est située dans la cuvette centrale ne présente aucune dénivellation. Elle est courte par des terrains sédimentaires non plissés et par la forêt Equatoriale.

II.2.2.4. Végétation

Quand à ce qui concerne la végétation, Mbandaka connaît constamment le poids ou le boum démographique et n'échappe pas à l'action de l'homme qui la transforme pour pouvoir à ses besoins quotidiens durant toute sa vie.

II.2.2.5. Patrimoine

La ville de Mbandaka possède des plus grands jardins zoologique et botanique d'Afrique et du monde : le jardin d'Eala.

Le jardin botanique et zoologique d'Eala est situé à environ 7 km du centre-ville sur la rive gauche de la rivière Ruki, au confluent Congo-Ruki. Il s'entend sur près de 371 hectares et possède 2.500 espèces cultivées ainsi que un herbier de plus ou moins 3.600 spécimens.

Tableau n°1 : Tableau de répartition des quartiers par commune

COMMUNE DE MBANDAKA

COMMUNE DE WANGATA

1. AIR CONGO

2. BAKUSU

3. BASOKO

4. BOKALA

5. DJOMBO

6. IKONGOWASA

7. IPEKO

8. IBANGA

9. MAMBENGA

10. MBANDAKA INKOLE

1. BOMBWANZA

2. BOSOMBA

3. MAMA BALAKO

4. BOYERA

5. ITURI

6. BONGONDJO

7. INGANDA

8. BOLENGE

9. WENDJI-SECLI

10. BONGONDE

Source : Mairie de Mbandaka

Commentaire :

La population de Mbandaka ne fait qu'accroître. Cependant, la ville garde toujours les deux communes créées en 1958 à l'époque coloniale. Le découpage de deux à six communes s'avère indispensable dans le cadre de la politique de promiscuité.

II.2.3. Situation démographique

La ville de Mbandaka rassemble des populations venues des différents coins et met en présence des groupes divers avec la prédominance du groupe Mongo.

La ville de Mbandaka est peuplée de 1.032.195 habitants des différentes ethnies, différentes collectivités et autochtones. Il s'agit de : MONGO, LOKELE, BATETELA, EKONDA, MBOLE, MONGANDO, ELIMA, BOLOKI, TOPOKE, etc. Parlant à peu près la langue Mongo avec quelques nuances. Or LIBINZA, MONYA, MAKUTU, BAMWE, LINGONDA, BALOBO ayant les nuances linguistiques à peu près commune permettant aux usagers de se comprendre l'un et l'autre.

La ville de Mbandaka a connu une évolution très croissante de la population depuis 2009 jusqu'à l'année 2012, la période à laquelle nous avons mené notre étude auquel l'évolution sera connue dans les tableaux ci-dessous :

Evolution de la population dans la ville de Mbandaka de 2009 à 2012

Tableau n°2 : Effectif de la population de la ville de Mbandaka

ANNEES

HOMMES

FEMMES

GARÇONS

FILLES

TOTAL

2009

175226

189890

199146

218781

783043

2010

207019

225429

234715

261336

928499

2011

226685

245332

259179

281487

1012683

2012

233648

252209

255960

290235

1032050

Source : Mairie Mbandaka, IIe bureau /Equateur

Les données statistiques obtenues des tableaux ci-haut, nous montrent que depuis 2009 jusqu'à 2012, l'évolution de la population de Mbandaka est croissante. Où est passée de 783043 habitants en2009 à 1032050 habitants en 2012.

II.2.4.Situation économique de la ville de Mbandaka

Nous sommes sans ignorer que l'économie de la ville des pays en développement est prédominée par le secteur primaire, l'économie de cette ville est quasiment dominée par la production agricole et la pêche. Cette ville étant approvisionnée par les milieux environnants surtout par la voie fluviale.

Pour le secteur secondaire, toute la ville n'a qu'une seule industrie brassicole : Bralima qui met au marché des boissons alcooliques (Turbo, Primus) et des boissons gazeuses (Vitalo, Fanta). Cependant la présence de cette industrie ne se fait pas sentir avec efficacité étant dans le monopole de marché. Quelques usines de traitement d'eau potable sont à ligner dans ce secteur. Alors que l'usine de traitement «Avec nous» celle de l'ONGD GADY, et Sero services sans oublier quelques rizières et diverses autres activités rattachées à l'industrie comme la savonnerie.

Concernant le secteur tertiaire avec l'événement des sociétés de télécommunication, la ville a essayée de connaitre une avancée timide car d'autres activités de ce secteur ont pu voir le jour.

L'acheminement des produits venants d'ailleurs et inversement de ceux part de Mbandaka est fourni par les services des agences des frais tant aérien que fluvial. Et sans oublier les agences des messageries financières.

CHAPITRE III ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE DE LA BRALIMA MBANDAKA

III.1. NOTIONS

Le présent chapitre évalue s'il existe une bonne adéquation entre les moyens économiques et les ressources financières dont la BALIMA/Mbandaka dispose d'une part, et d'autre part, il évalue les risques de faillite encourus en matière de liquidité, de solvabilité et d'autonomie financière.

En effet, les informations financières dont l'analyse de la structure financière d'une entreprise se base sont confectionnées à partir de plusieurs sources. Cependant, les états financiers de l'entreprise sous analyse constituent les sources les plus importantes, les plus systématiques et les plus homogènes.

Ainsi, l'analyse de la structure financière d'une entreprise admet les informations des sources formelles, comme celles des sources informelles, des sources structurées, comme celles qui ne le sont pas, etc.

Comme en RD Congo, et dans la plupart des pays, il existe un ensemble de texte légaux et réglementaire qui fixent les normes et les règles qui régissent les tableaux de synthèses, nous aurons a basé notre étude d'analyse sur les tableaux de synthèses utilisés par la BRALIMA/Mbandaka. De ce fait, dans notre analyse, nous aurons à faire a deux tableaux de synthèse : le Bilan et le Tableau de Formation de Résultat (compte de perte et profits).

C'est de là que la fonction financière fonde son rôle de recherche et de gestion des capitaux nécessaires au financement des actifs acycliques (gestion financière à court terme) d'une part et à celui des actifs cycliques (gestion financière à long terme) de l'autre part.

Cette analyse porte un jugement de valeur sur la gestion financière à long et à court termes. A cet effet, l'objectif poursuivi dans cette analyse est de voir si la structure financière de la BRALIMA Mbandaka est équilibrée durant la période sous analyse.

Comme la conduite de l'analyse de la structure financière inclue le diagnostic financier, elle présente de ce fait, une importance non négligeable concernant l'activité, car ses résultats et sa conclusion certifiait la santé financière et permettent aux décideurs de mesurer la bonne performance de l'activité et la survie de l'entreprise.

En effet, une bonne lecture de la structure financière dont le but est d'aboutir à un diagnostic financier permettra aux décideurs de prendre de décisions consécutives à la prévision des résultats futurs.

Cette démarche a comme fondement des états financiers tout en tenant aussi compte de la conjoncture dans la prise de décision.

III.2. PRESENTATION DE DONNEES

La présentation des matériels d'analyse consiste à la présentation des quelques Etats financiers tels qu'ils ont été établis par la BRALIMA, sans devoir porter une modification quelconque. Nous vous présentons les tableaux de synthèses des exercices 2007, 2008 et 2009. Les montants de ces différents documents sont exprimés en dollars américains.

Tableau n°3 : BILAN COMPTABLE 2007

ACTIF 

PASSIF

I. Immobilisé

I. Dettes de la société envers elle-même

concessions, travaux préparatoires

pm

capital social

85 000,0000

terrain, construction et installation

665 886,2990

fonds de réserve social

8 500,0000

Matériel

915 256,2090

fonds de réserve social

280 000,0000

Gros outillage

43 254,7470

plus-value de réévaluation

197 338,6390

Mobilier

197 338,6390

II. Amortissements

réévaluation sur immobilisé

 

sur construction et installations

632 181,5550

II. Disponible et réalisable

sur matériel et gros outillage

713 433,6810

caisses, dépôts à vue et à CT

371 279,3810

sur mobilier

43 254,7470

Débiteurs divers

165 291,0000

Fonds complémentaire d'amortissement

144 643,3560

porte feuille

4 500,0000

III. Dettes de la société envers les tiers

placements temporaires

1 499,6920

Fournisseur

567 623,0310

Approvisionnement en stock

748 204,3290

compte créditeurs divers

443 440,2580

M.P encours de route

68 290,3490

IV. Résultat

M.P encours de traitement

61 394,4570

solde reporté de l'exercice précédent

36 590,5910

III.comptes transitoires

solde bénéficiaire de l'exercice

144 518,8310

compte débiteurs divers

52 849,6000

 
 

Total

3 296 524,6890

Total

3 296 524,6890

Tableau n°4 : COMPTE DE PERTES ET PROFITS 2007

DEBIT

CREDIT

Charges financières

13 462,4700

solde reporté de l'exercice précédent

36 590,5910

fondation Bralima

100 000,0000

Résultats d'exploitation

1 291 805,6260

contribution et taxes divers

318 271,0300

Résultat divers et intérêts

11 339,3770

Droits de sortie sur produits

545 489,9340

 
 

Amortissement

 

 
 

sur constructions et installations

20 014,0100

 
 

sur matériel et gros outillage

118 825,6360

 
 

sur mobilier

23 697,3540

 
 

Amortissements complémentaires

 

 
 

sur constructions et installations

12 677,3600

 
 

sur matériel

6 242,3720

 
 

Résultat

 

 
 

solde reporté de l'exercice précédent

36 590,5910

 
 

solde bénéficiaire de l'exercice

144 518,8310

 
 

Total

1 339 789,5880

Total

1 339 735,5940

Tableau n°5 : BILAN FINANCIER 2007

BILAN FINANCIER

ACTIF

PASSIF

Valeurs Immobilisées nettes

396 080,00

capitaux propres et réserves

610 838,00

autres valeurs immobilisées

4 500,00

Report à nouveau

37 169,00

valeurs d'exploitation

878 388,00

PDP

443 440,00

valeurs réalisables à court terme

219 641,00

dettes à court terme

671 563,00

valeurs disponibles

264 401,00

 
 

Total

1 763 010,00

Total

1 763 010,00

Tableau n°6 : BILAN SYNTHETIQUE 2007

Bilan Synthétique

ACTIF

PASSIF

Emplois fixes

400580,0000

capitaux permanents

648 007,0070

emplois circulants

1 362430,0000

dettes à court terme

1 115003,0030

Total

1 763 010,0000

Total

1 763 010,0000

Tableau n°7 : BILAN COMPTABLE 2008

BILAN COMPTABLE 2008

ACTIF

PASSIF

I. Immobilisé

I. Dettes de la société envers elle-même

Cessions, triviaux préparatoire et divers

pm

capital social

85 000,0000

Terrains, constructions et installation

747 852,1960

Fonds de réserve sociale

8 500,0000

Matériel et gros outillage

1 061 019,9110

Fonds de réserve sociale

320 000,0000

Mobilier

70 606,1250

Plus-value de réévaluation

196 064,6000

Réévaluation sur immobilisé

 

Amortissement construction

669 568,5500

II. Disponible et réalisable

Amortissement matériel

775 852,2720

Caisses, Dépôts à vue et court terme

196 064,6000

Fonds complémentaire d'amortissement

163 433,6910

Débiteurs divers

329 989,5410

II. Dettes de la société envers les tiers

Porte feuille

4 000,0000

Créditeurs divers

1 054 439,1770

Placements temporaires

1 499,6920

Fournisseurs

346 730,7270

Approvisionnement en stock

791 960,7100

III. RESULTATS

M.P. encours de route

316 025,8710

Solde reporté de l'exercice précédent

37 169,2050

M.PM encourt de traitement

31 360,4340

solde de l'exercice

7 543,1920

Comptes débiteurs divers

70 452,0000

 
 

Total

3 664 301,4140

Total

3 664 301,4140

Tableau n°8  : COMPTE DE PERTE ET DE PROFITS 2008

COMPTE DE PERTES ET PROFITS

DEBIT

CREDT

Charges financières

19 891,5790

solde reporté de l'exercice précédent

37 169,2050

Fondation Bralima

40 000,0000

Résultats d'exploitation

1 124 200,5730

Contributions et taxes diverses

349 595,7020

Résultats divers et intérêts

10 806,0000

Droits d'accise

548 628,5600

 
 

Amortissements

150 555,2050

 
 

Amortissements complémentaire

18 792,3350

 
 

solde bénéficiaire

37 169,2050

 
 

solde de l'exercice

7 543,1920

 
 

Total

1 172 175,7780

Total

1 172 175,7780

Tableau n°9 : BILAN FINANCIER 2008

BILAN FINANCIER 2008

ACTIF

PASSIF

Valeurs Immobilisées nettes

396 080,00

capitaux propres et réserves

602 022,00

autres valeurs immobilisées

4 000,00

report à nouveau

37 163,00

valeurs d'exploitation

1 139 341,00

PDP

346 731,00

valeurs réalisables à court terme

401 942,00

dettes à court terme

1 054 439,00

valeurs disponibles

98 992,00

 
 

Total

2 040 355,00

Total

2 040 355,00

Tableau n°10 : BILAN SYNTHETIQUE 2008

Bilan Synthétique

ACTIF

PASSIF

Emplois fixes

400 080,00

capitaux permanents

639 185,00

emplois circulants

1 640 275,00

dettes à court terme

1 401 170,00

Total

2 040 355,00

Total

2 040 355,00

Tableau n°11 : BILAN COMPTABLE 2009

ACTIF 

PASSIF

I. Immobilisé

I. Dettes de la société envers elle-même

concessions, travaux préparatoires

pm

capital social

85 000,0000

terrain, construction et installation

83 357,8740

fonds de réserve social

10 625,0000

Matériel

1 144 070,2600

fonds de réserve social

350 000,0000

Gros outillage

54 068,4338

plus-value de réévaluation

267 923,3000

Mobilier

2 406 673,2990

II. Amortissements

réévaluation sur immobilisé

 

sur construction et installations

790 226,9400

II. Disponible et réalisable

sur matériel et gros outillage

891 792,1000

caisses, dépôts à vue et à CT

464 099,2260

sur mobilier

54 068,4300

Débiteurs divers

206 613,7500

Fonds complémentaire d'amortissement

180 804,2000

porte feuille

5 625,0000

III. Dettes de la société envers les tiers

placements temporaires

1 874,6150

Fournisseur

709 528,7900

Approvisionnement en stock

935 255,4110

compte créditeurs divers

554 300,3200

M.P encours de route

85 362,9363

IV. Résultat

M.P encours de traitement

76 743,0713

solde reporté de l'exercice précédent

45 738,2400

III.comptes transitoires

solde bénéficiaire de l'exercice

180 648,5400

compte débiteurs divers

66 062,0000

 
 

Total

4120655,8600

Total

4 120 655,8600

Tableau n°12 : COMPTE DE PERTES ET PROFITS 2009

DEBIT

CREDIT

Charges financières

16 828,0875

solde reporté de l'exercice précédent

45 805,7313

fondation Bralima

125 000,0000

Résultats d'exploitation

1 614 757,0325

contribution et taxes divers

397 838,7875

Résultat divers et intérêts

14 174,2213

Droits de sortie sur produits

681 862,4175

 
 

Amortissement

 
 
 

sur constructions et installations

25 017,5125

 
 

sur matériel et gros outillage

148 532,0450

 
 

sur mobilier

29 621,6925

 
 

Amortissements complémentaires

 
 
 

sur constructions et installations

15 846,7000

 
 

sur matériel

7 802,9650

 
 

Résultat

 
 
 

solde reporté de l'exercice précédent

45 738,2388

 
 

solde bénéficiaire de l'exercice

180 648,5388

 
 

Total

1 674 736,9850

Total

1 674 736,9850

Tableau n°13 :  BILAN FINANCIER 2009

BILAN FINANCIER

ACTIF

PASSIF

Valeurs Immobilisées nettes

495 100,0000

capitaux propres et réserves

763 547,5000

autres valeurs immobilisées

5 625,0000

Report à nouveau

46 461,2500

valeurs d'exploitation

1 097 985,0000

PDP

554 300,0000

valeurs réalisables à court terme

274 551,2500

dettes à court terme

839 453,7500

valeurs disponibles

330 501,2500

 

-

Total

2 203 762,5000

Total

2 203 762,5000

Tableau n°14 :  BILAN SYNTHETIQUE 2009

Bilan Synthétique

ACTIF

PASSIF

Emplois fixes

500725,0000

capitaux permanents

810 008,7500

emplois circulants

1 703037,0000

dettes à court terme

1 393753,7500

Total

2 203 762,5000

Total

2 203 762,5000

III.3. CALCUL DES QUELQUES AGREGATS DETERMINANTS LA SANTE ECONOMISUES DE L'ENTREPRISE

III.3.1. LES DIFFERENTS FORMES DE FONDS DE ROULEMENT

a. FOND DE ROULEMENT NET

Formule

2007

2008

2009

(1) Capitaux permanents

648 007,0070

639 185,00

810 008,7500

(2) Valeurs immobilisées

400 580,0000

400 080,00

500 725,0000

(3) FRN= (1) - (2)

247 427,007

239 105,00

309 283,7500

FRN (Haut du bilan) = C.P - V.I

Tableau n°15 : Calcul de Fond de roulement Net

Source : Nos enquêtes

Commentaires : Après les calculs nous remarquons que les FRN sont insuffisant, car il est inférieur aux valeurs d'exploitations de ces trois années. Cela signifie qu'une partie de celles-ci est financée par les Dettes à court termes.

b. BESOIN EN FOND DE ROULEMENT

BFR = [ACR - Valeurs disponibles] - [DCT - Dettes financières à court terme]

Tableau n°16 : Calcul de Besoin Fond de Roulement

Formule

2007

2008

2009

(1) Valeurs circulantes

1 362 430,000

1 640 275,000

1 703 037,500

(2) Valeurs disponibles

264 401,000

98 992,000

330 501,250

(3) Dettes à court termes

1 115 003,003

1 401 170,000

1 393 753,750

(4) Dettes financières à court termes

-

-

-

(5) BFR = [(1)-(2)]- [(3) - (4)]

-16 974,003

140 113,000

- 21 218,500

Source : Nos enquêtes

Commentaires : Après le calcul nous constatons que le pour l'exercice 2007 et 2009 les BFRN sont négatif ce qui signifie que l'entreprise n'a pas un besoin de financement ; au cas contraire, elle dispose de ressources excédentaires. En revanche pour l'exercice 2008 le BFRN est positif ce qui traduit un besoin de financement réel de l'entreprise

III.3.2 TRESORERIE NETTE

1. TRESORERIE NETTE

TN = FRN - BFR

Tableau n°17 : Calcul de Trésorerie Nette

Formule

2007

2008

2009

(1) FRN

247 427,007

239 105,00

309 283,750

(2) BFR

-16 974,003

140 113,00

- 21 218,500

(3) TN = (1) -(2)

264 401,010

98 992,00

330 501,250

Source : Nos enquêtes

Commentaires : Ici nous constatons que les trésoreries nettes de ces trois années sont positives, ce qui signifie que le FRN est suffisant et couvre à la fois les emplois cycliques et les emplois de trésorerie.

2. RATIO DE LIQUIDITE

Tableau n°18 : Calcul de Ratio de Liquidité

Formule

2007

2008

2009

(1) Actifs circulants

 
 
 

(2) Dettes à court terme

 
 
 

(3)

1,2219

1,1706

1,2219

Source : Nos enquêtes

Commentaires : Nous remarquons qu'après le calcul les ratios de liquidité de ces trois années sont positifs et supérieur à 1, ce la signifie qu'en cas de remboursement des dettes à court terme, les valeurs circulantes pourraient intégralement les couvrir et dégager éventuellement un surplus. D'où la situation financière est considérée saine.

3. LIQUIDITE REDUITE

Tableau n°19 : Calcul de Ratio de Liquidité Réduite

Formule

2007

2008

2009

(1) Valeurs réalisables

 
 
 

(2) Valeurs disponibles

264 401,0030

98 992,000

330 501,2500

(3) Dettes à court termes

 
 
 

(4)

0,43

0,36

0,43

Source : Nos enquêtes

Commentaires : Nous constatons que les Ratios de Liquidités réduites de ces trois années sont positifs et proche de 1, ce la traduit que la situation financière de la période sous analyse est bonne.

4. LIQUIDITE IMMEDIATE

Formule

2007

2008

2009

(1) Valeurs disponibles

264 401,0030

98 992,000

330 501,25000

(2) Dettes à court termes

 
 
 

(3)

0,24

0,071

0,24

Tableau n°20 : Calcul de Ratio de liquidité immédiate

Source : Nos enquêtes

Commentaires : Après le calcul nous constatons que les ratios de liquidité immédiate de ces trois années sont positifs, ce la signifie que la norme générale est respectée. En effet, comme la norme généralement admise se situe dans l'intervalle soit 0,25 à 0,5. Néanmoins, il présente peu d'intérêt pour l'entreprise étant donné les facilités bancaires et l'usage généralisé de la trésorerie Zéro. Au contraire, l'entreprise doit plutôt se garder de la « surliquidité », synonyme de « surimmobilisation » improductives des ressources financières à long terme.

RATIO D'EQUILIBRE ET SOLVABILITE

a. ENDETTEMENT

Tableau n°21 : Calcul de Ratio d'endettement

Formule

2007

2008

2009

(1) Dettes à court termes

 
 
 

(2) Emprunts & DLT

-

-

-

(3) Total passif

 
 
 

(4)

0,63

0,69

0,63

Source : Nos enquêtes

Commentaires : Nous remarquons que les ratios d'endettement de ces trois années sont positif d'où la structure financière de cette entreprise est jugée bonne durant la période sous analyse.

b. SOLVABILITE

Formule

2007

2008

2009

(1) Total passif

 
 
 

(2) Dettes à court termes

 
 
 

(3) Emprunts & DLT

-

-

-

(4)

1,5812

1,4562

1,5812

Tableau n°22 : Calcul de Ratio de Solvabilité

Source : Nos enquêtes

Commentaires : Après le calcul nous constatons que les ratios de solvabilités de ces trois années sont positifs, cela signifie que la santé financière de cette entreprise est jugée bonne.

III.3. EQUILIBRE FINANCIER

Tableau n°23 : Calcul de l'Equilibre Financier

Formule

2007

2008

2009

(1) Capitaux permanents

 
 
 

(2) Immobilisations nettes

 
 
 

(3)

1,6361

1,6138

1,6361

Source : Nos enquêtes

Commentaires : Nous constatons que l'Equilibre Financier de ces trois années est positif ce qui traduit que la structure financière de cette entreprise est saine et équilibrée.

CONCLUSION GENERALE

Notre étude n'a pas la prétention d'être exhaustive et achevée mais un support sur la gestion financière par le biais de la structure financière. Car toute analyse sectorielle n'est que partielle et la validité des conclusions qu'on peut retirer du point de vue ensemble est forcément tributaire en grande partie de la réalisation des conditions de son insertion dans l'ensemble. Aussi, toute critique dans le sens de l'amélioration de l'étude sera-t-elle la bienvenue.

Passant successivement du cadre conceptuel de l'étude à l'approche pratique, nous tenions à porter un jugement sur la structure financière de la BRALIMA/MBANDAKA partant de l'hypothèse selon laquelle BRALIMA/MBANDAKA présente une structure saine et équilibrée.

Les investigations menées entre 2007-2009 sur ses états financiers par les biais des certains indicateurs choisis nous ont permis d'établir le diagnostic suivant sur la santé financière de la BRALIMA/MBANDAKA:

- FRN : pour la période sous analyse le FRN de ces 3 années sont positif, mais inférieur aux Valeurs d'exploitations ce qui traduit qu'une partie de celles-ci est financée par de Dettes à Court Termes. D'où c'est une structure financière qui n'est pas forcement mauvaise, mais elle est relativement fragile en cas de ralentissement inattendu du rythme de rotation de stocks.

- BFR : pour l'exercice 2008, le BFR est positif ce qui traduit un besoin de financement réel de l'entreprise BRALIMA. Tandis que pour l'année 2007 et 2009, il est négatif, ce qui signifie que celle-ci n'a pas besoin de financement ; au contraire, elle dispose des ressources excédentaires.

- TN : pour les trois années considérées, elle est positive c'est-à-dire supérieur à zéro (TN>0) ce qui signifie que le fond de roulement net est suffisant et couvre à la fois les emplois cycliques et les emplois de trésorerie.

- Après l'examen des indicateurs précités, nous constatons qu'ils sont tous bonne, par conséquent, l'hypothèse de travail est confirmée d'autant plus que la structure financière de la BRALIMA/MBANDAKA est saine et le règle d'équilibre financier respectée durant la période sous examen.

En effet, en termes d'équilibre financier, cette situation est bonne parce que l'entreprise est capable de payer ses dettes à court terme avec ses valeurs disponibles et ses valeurs mobilières de placements.

Au vu de tout ce qui précède nous suggérons aux gestionnaires surtout aux décideurs de :

- Convertir ses dettes à court terme en actions ;

- Mettre en place une politique de Marketing fort ;

- Bien équiper leurs Distributeurs agréés (en chaises, congélateur, tablettes, etc.) ;

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGE

1. BARREAU Jn et DELAHAYE. J., Gestion financière, 12ème éd. DUNOD, Paris.

2. COHEN E., Analysefinancière ,6èmeéd. Economica, Paris, 2006, P 2003.

3. CONSO P. LAVAND et FAUSSE, Dictionnaire de Gestion, éd. DUNOD, Paris 1985.

4. CORHAY & M MBANGALA, Fondements de gestion financière, Ed. de l'université de liège, Belgique.

5. G. DEPALLESNS JJ. JOBARD, Gestion financière de l'entreprise, 11ème éd. DUNOD, Paris, 2003.

6. MENIER, H  Sciences de gestion, la trésorerie des entreprises Ed. BORDAS, Paris 1984, P.15

7. VIZZAVONA P. Gestion financière et loi, Paris 1987.

II. NOTES DE COURS

1. CT NSELE MABI, Coursd'analysefinancière, G3Economie, UNIMBA, 2012-2013.

2. VERHUST (PA), Cours d'économie d'entreprise, éd. CDP, Kinshasa, 1984, P.34.

III. WEBOGRAPHIE

1. http:/ www.google.com/structurefinancière/MODIGLIA &MILLER/historique de la structure financière

2. www.google.com/wikipédia/entreprise

3. www.google.com/wikipédia/indicateursfinanciers

IV. AUTRES INFORMATEURS

1. Freddy LOKOKI, Département commercial, BRALIMA Mbandaka,2012.

2. Mairiede Mbandaka.

Table des matières

EPIGRAPHE I

DEDICACE II

Avant Propos III

INTRODUCTION 1

01. PROBLEMATIQUE 1

02. HYPOTHESE 2

03. CHOIX ET INTERET DU SUJET 2

04. DELIMITATION DU SUJET 3

05. METHODES ET TECHNIQUES 4

06. CANEVAS DU TRAVAIL 4

CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES SUR LA STRUCTURE FINANCIERE D'UNE ENTREPRISE 5

I.1. NOTION DE LA STRUCTURE FINANCIERE 5

I.1.1.HISTORIQUE DE LA STRUCTURE FINANCIERE 5

I.1.2. DEFINITION DE LA STRUCTURE FINANCIERE 5

I.1.3. OBJECTIF DE LA STRUCTURE FINANCIERE 6

I.1.4. IMPORTANCE DE LA STRUCTURE FINANCIERE 8

I.2. ETAT FINANCIER 8

I.2.1. TYPES ET STRUCTURE DE TABLEAUX DE SYNTHESE 9

I.2.1.1. DEFINITION DE TABLEAUX DE SYNTHESE 9

I.2.1.2. TYPES DE TABLEAUX DE SYNTHESE 9

A. LE BILAN 10

A.1 DEFINITION 10

A.2. STRUCTURE D'UN BILAN 10

A.2.1. ACTIF DU BILAN 11

A.2.1.1.VALEURS IMMOBILISEES (VI) EN ACTFS FIXES (AF) 11

A.2.1.2. ACTIFS CIRCULANTS (AC) OU VALEUR CIRCULANTES (VC) 13

A.2.2. PASSIF DU BILAN 15

A.2.2.1. Capitaux permanents (C.P) 15

A.2.2.2 Dettes à Court terme (DCT) 16

A.3. Bilan restructuré 17

B. TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT (TFR) 17

B.1. DEFINITION 17

B.2. STRUCTURE DU TFR 17

B.2.2. CHARGES ET PERTES PAR NATURE 18

B.2.3 LE SOLDE DE GESTION 19

C. TABLEAU DE FINANCEMENT 19

C.1 DEFINITION 19

C.2. STRUCTURE 20

D. LE TABLEAU ECONOMIQUE, FINANCIER ET FISCAL (TEFF) OU L'ANNEXE 20

D.1. DEFINITION 20

I.3 Règle d'équilibre financier minimum 21

I.3.1. Règle de sécurité financière 21

I.4. QUELQUES INDICATEURS FINANCIERS 22

I.4.1 FONDS DE ROULEMENT 22

I.4.1.1 Définition 22

I.4.1.2 FRN et l'équilibre financier de l'entreprise 23

I.4.1.3 Appréciation du FRN 24

I.4.1.4 Les facteurs influant sur le FRN 26

I.4.2 BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT 27

I.4.2.2. CALCUL ET SORTES DE BFR 28

I.4.3 TRESORERIE 31

I.4.3.1 Définition et Calcul 31

I.4.3.2 Appréciation de la trésorerie 31

I.4.4 QUELQUES RATIOS DE LIQUIDITES ET DE SOLVABILITE 32

I.4.4.1 Ratios de liquidité 32

I.4.4.2 Ratios de solvabilité 34

CHAPITRE II PRESENTATION DE L'ENTREPRISE BRALIMA MBANDAKA ET LE MILIEU D'ETUDE 36

SECCTION I : PRESENTATION DE L'ENTREPRISE BRALIMA MBANDAKA 36

II.1.1. SIEGE SOCIAL 36

II.1.2. HISTORIQUE 36

II.1.3. OBJET SOCIAL 37

II.1.4. NATURE JURIDIQUE 37

II.1.5. LES ACTIVITE DE LA BRALIMA 38

II.1.6 STRUCTURE ADMINISTATIVE DE LA BRALIMA 38

II.1.6.1. FONCTIONNEMENT DES SERVICES 39

II.1.6.2. LE DEPARTEMENT D'INFORMATIQUE 39

II.1.6.3. LE DEPARTEMENT FINACIER 39

II.1.6.4. LE DEPARTEMENT COMMERCIAL ET MARKETING 39

II.1.6.5. LE DEPARTEMENT TECHNIQUE 40

II.1.6.6. LE DEPARTEMENT DE PRODUCTION 40

II.1.6.7. LE DEPARTEMENT MEDICAL 40

II.1.6.8. LE DEPARTEMENT DES RESSOURCES HUMAINES 41

II.1.9. ORGANIGRAMME DE LA BRALIMA 41

ORGANIGRAMME DIRECT PROVINCIAL 42

SECTION II. PRESENTATION DE LA VILLE DE MBANDAKA 43

II.2.1. Historique de la ville de Mbandaka 43

II.2.2. Situation géographique 43

II.2.2.1. Climat 44

II.2.2.2. Sol 44

II.2.2.3. Relief du sol 44

II.2.2.4. Végétation 44

II.2.2.5. Patrimoine 45

II.2.3. Situation démographique 46

II.2.4.Situation économique de la ville de Mbandaka 46

CHAPITRE III ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE DE LA BRALIMA MBANDAKA 48

III.1. NOTIONS 48

III.2. PRESENTATION DE DONNEES 49

III.3. CALCUL DES QUELQUES AGREGATS DETERMINANTS LA SANTE ECONOMISUES DE L'ENTREPRISE 55

III.3.1. LES DIFFERENTS FORMES DE FONDS DE ROULEMENT 55

a. FOND DE ROULEMENT NET 55

b. BESOIN EN FOND DE ROULEMENT 55

III.3.2 TRESORERIE NETTE 56

1. TRESORERIE NETTE 56

2. RATIO DE LIQUIDITE 56

3. LIQUIDITE REDUITE 58

4. LIQUIDITE IMMEDIATE 59

RATIO D'EQUILIBRE ET SOLVABILITE 59

a. ENDETTEMENT 59

b. SOLVABILITE 60

III.3. EQUILIBRE FINANCIER 61

CONCLUSION GENERAL 62

BIBLIOGRAPHIE 64

I. OUVRAGE 64

II. NOTES DE COURS 64

III. WEBOGRAPHIE 64

IV. AUTRES INFORMATEURS 65

Table des matières 66

* (1) A. CORHAY & M MBANGALA, Fondements de gestion financière, Ed. de l'université de liège, Belgique, P.9.

* (1) http:/ www.google.com/structure financière/MODIGLIA &MILLER/historique de la structure financière

* (2) G. DEPALLESNS JJ. JOBARD, Gestion financière de l'entreprise, 11ème éd. DUNOD, Paris, 2003, P 811.

* (3) BARREAU Jn et DELAHAYE. J., Gestion financière, 12ème éd. DUNOD, Paris, P 144.

* (4) CONSO P. LAVAND et FAUSSE, Dictionnaire de Gestion, éd. DUNOD, Paris 1985, P 400.

* (5) COHEN E., Analysefinancière ,6èmeéd. Economica, Paris, 2006, P 2003.

* (6) CT NSELE MABI, Coursd'analysefinancière, G3Economie, UNIMBA, 2012-2013, P 28.

* (7) NSELE MABI, Op.cit., P 30

* (8) Idem, P 30

* (9) CT NSELE MABI, Op.cit. , P 32.

* (10) CT NSELE MABI, Op.cit., P 33

* (11) Idem

* (12) CT NSELE MABI, Op.cit. , P 34

* (13) CT NSELE MABI, Op.cit. , p 35

* (14) Idem, p 35

* (15) VIZZAVONA P. Gestion financière et loi, Paris 1987, P.13

* (16) MENIER, H  Sciences de gestion, la trésorerie des entreprises Ed .BORDAS, Paris 1984, P.15

* (18) DEPALLENS, op.cit, P.135

* (19) CORHAY & MAPAP A,op.cit, P.95

* (1) Freddy LOKOKI, Département commercial, BRALIMA Mbandaka,2012.

* (2) VERHUST (PA), Courd d'économie d'entreprise, éd. CDP, Kinshasa, 1984, P.34.






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