EPIGRAPHE
« On voit le passé meilleur qu'il n'a
été.
On trouve le présent pire qu'il n'est.
On espère l'avenir
plus heureux qu'il ne sera »
Madame LOUISE d'EPINAY
Femme de lettre française
« Courons avec persévérance dans
la carrière qui nous est ouverte ».
Hébreux 12:1
« Or La foi est une ferme assurance des choses
qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit
pas ».
Hébreux .11:1
DEDICACE
Qu'il soit loué le seigneur, notre Dieu pour le
souffle de vie qu'il nous a donné il anéantit la force de santa
pour que sa gloire soit manifestée à notre égard, en guise
de reconnaissance, je lui dédie ce travail.
A nos chers parents ; Richard NGWELI NSAMBI
et MALUKA LIMBEMBE Marie-Claire ; l'affection et amour
manifesté pour moi, le rôle de l'éducation pour ma
formation tant morale qu'intellectuelle qu'ils trouvent dans ce travail, la
récompense de leurs fruits.
A toi mon grand frère BOTOKE MBELEMBE
Landry que ce travail soit pour un grand signe de
fraternité et d'amour.
A nos Oncles ; LIMPOKO LOMIAKA Florent, MBEMBO LIANDJA
Dauphin, MBASA MALUKA Bruno, pour leurs sacrifices pour mes études, avec
leurs femmes.
Nos remerciements particulièrement aussi à la
famille MALUKA et NGWELI.
A tous, je dédie ce travail qu'il soit pour tous un
signe d'amour et fraternité.
Avant propos
Au terme d'une formation de trois ans
à l'Université de Mbandaka, « UNIMBA » en
sigle, il est de coutume dans l'Enseignement Supérieur et Universitaire
de procéder à la rédaction d'un travail sanctionnant la
fin d'études en vue de l'obtention d'un titre Académique.
Ce travail n'étant pas l'opus d'un effort
exclusivement individuel, il serait ingrat de notre part d'oublier tous ceux
qui ont contribué à sa réalisation.
Ainsi, notre première pensée va vers
l'éminent chef de travaux N'SELE MABI de qui
malgré ses multiples occupations a daigné assurer la direction de
ce travail de fin de cycle de graduat. Ses conseils et ses remarques m'ont non
seulement édifié mais aussi ont contribué d'une
manière appréciable à l'amélioration de la
qualité de cette oeuvre scientifique. La pertinence de ses points de
vues et l'esprit critique constructif dont il a fait montre ont permis de
donner à ce travail le sens souhaité.
Nous remercions également Monsieur
l'Assistant CORNEIL MBALA PALATA en qui nous avons trouvé
un guide très précieux et dont les conseils nous ont
été d'une grande importance. Son expérience et ses
considérations perspicaces auront été significatives dans
l'élaboration de ce travail.
Nous ne pouvons passer sous silence toutes les
autorités académiques de l'Université de Mbandaka ainsi
qu'à tous le corps professoral de s'être dépensés
pour notre formation.
Que Monsieur le Chef de travaux Nicolas LITEPU
« Quelqu'un » trouve ici l'expression de notre profonde
gratitude pour son apport.
Que mes sentiments de reconnaissance s'adressent
particulièrement à tous ceux qui ont de près comme de loin
pour leur soutient moral et matériel. Qu'ils trouvent dans ce modeste
travail nos remerciements les plus profonds.
Nous ne pouvons terminer ce mot sans citer ceux avec qui
nous avons partagé nos moments d'études : EDDY ATHIBU,
GATHIER BOMOLO ILANGILA, LOUSON IFEKA DJAMBA, CARMEL MALEMBEA PELA, BLAISE
MONGANGA BONDONGA, ALPHONCE DAUDET MAMBAMBO IWOSO, CANDY BAKANDI BOMBOKO,
ATHOM'S BENEDICT KOYAME NZINGA, HERMINE MPIA FATAKI, RUTH KISAKA MWAKU, JOHN
NGENDU MALEMBO, VICENT BOLEMA NDJAMBA, GHODE ASEKE NKOMBONGO, MANIX GERE
KODANGBA, Felix ALULA SAPU, ...
Nous serons jugés par notre propre conscience si nous
ne manifestons pas notre gratitude à quelques membres de notre famille
qui ont contribué de près tous comme de lions à la
réalisation de ce premier oeuvre scientifique. Il s'agit belle et bien
de : Fils NGWELI, Elie MALUKA, Isaac LIMPOKO, NYAMBOKO LISAKA Rose,
Jonathan BOKETE, Wilson NGWELI, Alain NGWELI, Christelle NGWELI tous
pères et mères de familles, ils ont su combiner le travail, le
ménage et les études.
Cependant nous dédions ce travail à nos amis
et connaissances : Martine MATILI, Joceline LOKUMU, Médine BAPULA,
Fanny BONKOMO, Olga BONKENGO ESOMBI, Espérance EBUMA, Espérance
MAFUNDISHU, Blandine NSAMBI, Richard BETOKO, Bienvenu MOMBOLO MANDE, DEDEL,
Sylva IYOKO, Dadu IKETE, Jacques ITONGO, Gracia KONDEMO, Rosette TSHAILA,...
Qu'ils soient un modèle pour les jeunes
générations.
Audry NGWELI NTANGA
INTRODUCTION
01. PROBLEMATIQUE
L'entreprise constitue « une entité
économique organisée qui, par la combinaison des facteurs de
production, produit des biens et/ou des services pour un marché
déterminé en poursuivant des multiples objectifs ».
(1(*))
Quelle que soit sa nature, toute entreprise exige une
accumulation préalable des ressources de financement et l'organisation
d'une capacité productive, plaçant ainsi l'activité au
coeur de la circulation d'un ensemble de flux.
La maitrise de la logique de ce mouvement des flux se trouve
à la base de la gestion financière de l'entreprise. Cette
dernière est un outil efficace permettant aux dirigeants d'assurer la
croissance de l'entreprise.
L'analyse régulière de la structure
financière serait à cet effet l'unique moyen de suivre
l'activité financière de l'entreprise.
A travers l'analyse financière et la tenue
régulière de la comptabilité, l'entreprise doit faire
montrer de performance qui inspire confiance.
La conduite de l'analyse de la structure financière
incluant le diagnostic financier présente de ce fait, une importance non
négligeable concernant l'activité car ses résultats et sa
conclusion certifient la santé financière et permettent aux
décideurs de mesurer la performance de l'activité et la survie de
l'entreprise.
Une bonne lecture de la structure financière dont le
but est d'aboutir à un diagnostic financier permettra aux
décideurs de prendre de décisions consécutives à
la prévision de résultats futurs. Cette démarche a comme
soubassement (fondement) des états financiers tout en tenant aussi
compte de la conjoncture dans la prise de décisions. C'est dans cette
optique que l'analyse financière doit être souple dans sa
démarche, tenir compte du cadre global dans lequel l'entreprise
évolue c'est-à-dire l'économie, secteur d'activités
et entreprise en tant que un système ouvert.
L'objectif visé dans cette étude est d'analyser
la structure financière de la « BRALIMA MBANDAKA »
afin de porter un jugement de valeur sur son évolution pendant la
période considérée.
En effet, il nous semble indispensable de se poser quelques
questions notamment :
F La structure financière de la « BRALIMA
MBANDAKA » est-elle équilibrée durant la
période sous analyse ?
F Si la négation l'emporte, alors quels en sont les
facteurs qui sont à la base de ce déséquilibre ?
F Enfin, les perspectives d'avenirs de cette entreprise
sont-elles florissantes ?
Voilà autant de questions auxquelles nous tenterons de
répondre tout au long de ce travail, lesquelles questions orienteront
nos investigations et nous permettant ainsi de tirer des conclusions qui
s'imposent.
02. HYPOTHESE
L'hypothèse est une affirmation provisoire
qu'arrête un chercheur dans le cadre de son travail. Celle-ci à la
fin peut être infirmé ou confirmé.
De ce fait, l'hypothèse de base fera l'objet de
vérification tout au long de notre analyse est celle qui soutient que
l'entreprise « BRALIMA MBANDAKA » présente une
structure financière saine durant la période
considérée.
03. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Le choix porté sur la structure financière de
l'entreprise « BRALIMA MBANDAKA » comme clé de
voûte de notre étude se justifie par le fait qu'elle demeure
aussi bien pour toute entreprise, quelle que soit sa taille, sa nature, c'est
un thermomètre d'évaluation de la rentabilité des capitaux
investis, une technique d'investigation ayant pour objet essentiel la
recherche des conditions de l'équilibre financier. Son but est donc de
rechercher dans quelle mesure l'entreprise est assurée de maintenir son
équilibre à court, moyen et long terme.
Etant donné que l'analyse de la structure
financière d'une entreprise est tributaire de plusieurs
paramètres, l'intérêt accordé à cette
étude nous recommande d'apprécier comment l'entreprise oriente sa
structure financière en vue d'atteindre les objectifs qu'elle s'est
fixés.
Par ailleurs, ce travail permet non seulement aux chercheurs
et gestionnaires d'être en possession des outils appropriés de
gestion mais aussi aux partenaires, de la vie de l'entreprise (investisseurs,
potentiels créanciers, banquiers,...) et de disposer des informations
sur l'évolution financière afin d'apprécier la valeur, la
qualité et les perspectives d'avenir.
En définitif, ce travail permettra également
aux praticiens de la technique financière de se faire une idée
sur la manière dont l'entreprise « BRALIMA
MBANDAKA » manipule les agrégats financiers pour
réaliser ses objectifs.
04. DELIMITATION DU
SUJET
Dans le souci de clarté et concision de notre
étude nous avons choisi l'entreprise « BRALIMA
MBANDAKA » pour le cadre spatial de notre expérimentation.
Ainsi dans le temps, notre démarche s'étale
sur une période allant de 2007 à 2009 .
05. METHODES ET
TECHNIQUES
Il convient de noter que la méthodologie est un
ensemble des opérations intellectuelles pour lesquelles une discipline
cherche à atteindre un objectif.
C'est ainsi que pour cadrer ce travail à des normes
scientifiques et compte tenu de la pertinence de notre étude nous avons
préconisé les méthodes et techniques scientifiques
ci-après :
- Méthode analytique en s'appuyant sur la technique
documentaire et sur l'observation participative.
- Méthode statistique, nous a permis de collecter et
d'interpréter les données quantitatives contenues dans les
états financiers de l'entreprise mis en notre disposition.
- Technique d'interview, nous a permis d'être en
communication verbale avec les responsables de la BRALIMA MBANDAKA.
06. CANEVAS DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, le présent
travail est subdivisé en trois chapitres qui se structurent comme
suit :
F Le premier chapitre est consacré à des
considérations générales de la structure
financière d'une entreprise ;
F Le deuxième chapitre s'articulera sur la
présentation de l'entreprise « BRALIMA
MBANDAKA » ;
F Et enfin, le troisième est axé sur l'analyse
de la structure financière de la « BRALIMA
MBANDAKA ».
CHAPITRE I :
CONSIDERATIONS GENERALES SUR LA STRUCTURE FINANCIERE D'UNE ENTREPRISE
Les considérations générales sur la
structure financière mettront en exergue la notion de la structure
financière ainsi que les types et la structure des tableaux de
synthèse.
I.1. NOTION DE LA STRUCTURE
FINANCIERE
I.1.1.HISTORIQUE DE LA
STRUCTURE FINANCIERE
L'approche théorique de la structure financière
préconise l'optimisation.
Vers les années 1970, ces analyses furent
adaptées à la situation des entreprises. Ainsi, certains
éléments ont été intégrés. La prise
en compte d'imperfection des marchés, des coûts d'agence, de
l'asymétrie d'information et la considération d'autres facteurs
liés ou non à l'activité de l'entreprise constituent un
éclairage qui a son importance pour comprendre les déterminants
du choix de la structure financière
En effet, la structure financière optimale qui, d'une
part permet de minimiser le coût du capital et d'autre part maximiser la
valeur de l'entreprise. Cette étude prend son essor depuis 1995 par un
article de MODIGLIAN & MILLER (1(*)).
I.1.2. DEFINITION DE LA
STRUCTURE FINANCIERE
Le terme structure financière est un ensemble de
concepts qui revêt plusieurs sens.
Dans son sens large, lorsqu'on parle de la structure
financière de l'entreprise, on fiat allusion à l'ensemble des
ressources qui finance l'entreprise, qu'il s'agisse des capitaux propres,
dettes à long terme, des dettes à court terme ou des ressources
d'exploitation (2(*)).
Dans cette acceptation, il ressort que l'étude de la
structure financière d'une entreprise consiste à comprendre les
emplois d'une entreprise et leur mode de financement. Ceci implique une notion
d'équilibre entre l'origine des fonds et leur utilisation, une question
d'adaptation des emplois aux ressources qui les ont financées.
Jean BARREAIS et Jacqueline DELAHAYE abordent dans le
même sens en affirmant que l'analyse de la structure financière
est de porter un jugement sur les équilibres financiers fondamentaux
(3(*)).
Dans son sens étroit, la structure financière
est l'ensemble des propositions qui existent à un moment donné
entre les différentes ressources de l'entreprise, propres ou
empruntées, permanentes ou provisoires (4(*)).
C'est ainsi que, selon ELIE COHEN, la référence
au concept de « structure financière »
procède essentiellement de l'idée selon laquelle le bilan d'une
entreprise ne constitue pas une simple juxtaposition d'encours, la
superposition contingente d'éléments disparates. Elle constitue
bien des relations significatives et ajustements favorables entre les
composantes du patrimoine (5(*)).
I.1.3. OBJECTIF DE LA STRUCTURE
FINANCIERE
La structure financière permet de mettre la
lumière entre quatre tableaux synthétique, et s'apprécie
à partir de l'équation minimum et des éléments qui
influent sur lui.
L'analyse de la structure financière d'une entreprise
a pour objectif de porter un diagnostic sur la santé financière
de cette dernière en examinant son équilibre financier, son
aptitude à faire face à ses engagements à courts et long
terme et partant, sur l'autonomie des décisions de l'entreprise.
I.1.4. IMPORTANCE DE LA
STRUCTURE FINANCIERE
Partant de ce qui vient d'être étayé
ci-haut, la structure financière constitue une source d'information
aussi bien pour les opérations économiques que pour toutes
personnes intéressées par la vie de l'entreprise.
Ø Pour les responsables de l'entreprise, la structure
financière leur permet d'évaluer la santé
financière de celle-ci afin d'orienter leur décisions dans
l'utilisation rationnelle des ressources limitées dont dispose
l'entreprise ;
Ø Pour les bailleurs des fonds, elle constitue un
indicateur fiable avant d'accorder un crédit ou prêter l'argent
à une entreprise ;
Ø Pour l'Etat, dans la mesure où l'impôt
est fonction du bénéfice et ce dernier à son tour est
tributaire de la bonne fois de l'entreprise.
Pour cerner concrètement la portée de la
structure financière, l'analyse dégage du bilan des masses
économiques dont dispose l'entreprise d'une part et d'autre part des
ressources financières qui ont servi à les acquérir ou
à les produire.
I.2. ETAT FINANCIER
La notion d'état financier est plus souvent
utilisée de manière plus précise pour désigner les
documents essentiels établis pour juger la situation d'une
entreprise.
I.2.1. TYPES ET STRUCTURE DE
TABLEAUX DE SYNTHESE
I.2.1.1. DEFINITION DE
TABLEAUX DE SYNTHESE
Les tableaux de synthèse sont des documents
légaux, contractuels ou libres initiés par ou/et pour
l'organisation étudiée dont on analyse la situation
économique et financière (6(*)).
I.2.1.2. TYPES DE TABLEAUX
DE SYNTHESE
Au Congo, comme dans la plupart des pays, il existe un
ensemble de textes légaux et réglementaire qui fixent les normes
et les règles qui régissent les tableaux de synthèse.
De ce fait, l'ordonnance n°76-150 du 16 Juillet 1976,
fixe quatre tableaux de synthèse, à savoir :
v Le bilan ;
v Le tableau de formation de résultat (TFR) ;
v Le tableau de financement (TF) ; et
v Le tableau économique, fiscal et financier (TEFF).
(7(*))
A. LE BILAN
A.1 DEFINITION
Le bilan ou le patrimoine est la tradition comptable de
l'ensemble de ressources d'une entreprise et leur emploi.
Du point de vue économique, le bilan est l'inventaire,
à un moment donné, de tout ce que l'entreprise possède
comme biens et créances (actifs) et de tout ce qu'elle doit (passif
exigible) de façon à dégager sa situation nette
représentée par le fonds propres de l'entreprise (8(*)).
De ce fait, juridiquement il traduit, en termes
monétaires, le patrimoine d'une entreprise (ensemble de ses droits et de
ses engagements recensé à un moment donné).
A.2. STRUCTURE D'UN BILAN
Le bilan se présente techniquement sous la forme d'un
tableau diptyque dont la partie droite est appelée « passif ou
ressources » et la partie de gauche « actif ou
emplois ».
Pour qu'un bilan se prête à l'analyse
financière, il est impérieux de procéder à sa
restructuration. Cette dernière consiste du point de vue
financière à présenter une meilleure évaluation des
emplois des fonds mis à la disposition de l'entreprise et à
présenter les postes selon leur permanence. On distingue dès lors
deux grandes masses pour l'actif (« actifs fixes ou valeurs
immobilisées » et « actifs circulants ou valeurs
circulantes ») et deux autres pour le passif (« capitaux
permanents » et « les dettes à court
terme »).
A.2.1. ACTIF DU BILAN
C'est le volet gauche du bilan. Il enregistre les emplois
faits des ressources du passif dans deux rubriques classées par ordre
croissant de liquidité. Il se compose des valeurs immobilisées et
des valeurs circulantes (9(*)).
A.2.1.1.VALEURS IMMOBILISEES
(VI) EN ACTFS FIXES (AF)
Par définition, les actifs fixes sont des
investissements économiques mis à la disposition de l'entreprise
pour une longue durée en vue de la production d'autres biens lesquels
sont destinés à la vente. Les postes contenus dans cette masse
peuvent faire faire l'objet d'un amortissement ou d'une diminution des valeurs
selon le cas.
On enregistre donc dans cette rubrique tout poste d'actif dont
la période de rotation est supérieure à un an ; de ce
fait, il y quatre sortes d'actifs fixes qui sont :
1. Immobilisation corporelles
C'est dans ce poste qu'on enregistre des investissements
physiques acquis ou créés par l'entreprise et qui sont mis de
manière durable à sa disposition pour servir l'exploitation
normale de l'activité.
Les principaux comptes des immobilisations corporelles
sont : les terrains et constructions, les machines et outillages, les
mobiliers et matériels roulants, les immobilisations
détenues en leasing, les acomptes versés sur les immobilisations
corporelles, ainsi que les immobilisations corporelles en cours.
Notons que les biens sont enregistrés au bilan
à leur coût historique et sont amortissables. Seul le terrain
n'est pas amortissable, il subit une diminution de valeur.
2. Immobilisations incorporelles
Ce poste enregistre les actifs qui n'ont pas de consistance
corporelle. Parmi eux on peut citer : les brevets, les licences, les
concessions, le good Will, le savoir-faire, la marque déposée,
les frais de recherche et développement, etc.
Ces postes sont amortissables et d'autres connaissent une
diminution de valeur.
3. Immobilisations
financières
Sont comptabilisés dans ce poste tous les titres de
participations d'une entreprise c'est-à-dire la possession durable par
une entreprise d'une partie du capital social d'une autre entreprise.
A titre illustratif, lorsque la participation que
l'entreprise A détient dans l'entreprise B est égale ou
supérieure à 50% du capital social de B, cette dernière
est appelée filiale A. ces immobilisations peuvent faire l'objet d'une
dépréciation de valeur.
4. Créances et prêt à long et
moyen terme
Ce poste enregistre les prêts et créances que
l'entreprise octroie à des tiers dont la durée de remboursement
est supérieure à un an. On y enregistre également les
avances en compte courant que l'entreprise consent à des entreprises
dans lesquelles elle détient des titres de participation.
A.2.1.2. ACTIFS CIRCULANTS (AC)
OU VALEUR CIRCULANTES (VC)
Tout poste d'actif intervenant dans le cycle d'exploitation
est considéré comme actif cyclique.
L'actif circulants ou emplois cycliques comprennent, outre
les liquidités, des valeurs acquises ou créées par
l'entreprise elle-même pour être transformées, vendues,
consommées ou changées ; elles ne sont pas destinées
à être conservées de manière durable dans
l'entreprise (1(*)0).
On distingue trois catégories de valeurs
circulantes :
1. Valeurs d'exploitations (VE)
Ce poste enregistre les stocks et les commandes en cours
d'exécution. La nature du stock est fonction de la forme
économique de l'entreprise. Ainsi, dans l'entreprise commerciale, il
s'agira des stocks de marchandises, dans une entreprise industrielle, on aura
des stocks de matières premières, des produits finis, etc.
Le stock n'est ni amortissable, ni susceptible de
réévaluation ; mais peut être provisionné en
cas de dépréciation de valeur (1(*)1).
En effet, l'enregistrement comptable des stocks peut se faire
en utilisant la méthode d'inventaire permanent ou la méthode
d'inventaire intermittent.
Par ailleurs, il existe différentes méthodes de
valorisation des stocks. Les plus importantes sont :
Ø La méthode de FIFO (First in, First out =
première entrées, première sortie ;
Ø La méthode de LIFO (First in, Last out =
dernière entrées, première sotie ;
Ø La méthode de CMP (Coût Moyen
Pondéré).
2. Valeurs réalisables (VR)
Ce poste enregistre les créances commerciales à
moins d'un an (clients, effets à recevoir, etc.) et les autres
créances à moins d'un an de l'entreprise (créance
vis-à-vis des associés des sociétés
apparentées, etc.)
En effet, la créance commerciale est un droit que
l'entreprise détient sur un client à qui elle a vendu des
marchandises à crédit, l'échéance de paiement
étant fixée à une date ultérieure à celle de
la livraison des produits au client.
De ce fait, l'effet à recevoir représente la
mobilisation de la créance par effet de commerce.
Lorsqu'une créance devient douteuse, une provision
doit être constatée à l'actif avec un signe soustractif
pour constater la diminution de la valeur subie par la créance.
3. Valeurs disponibles (V.D)
Dans ce poste, on enregistre le placement de
trésorerie et la trésorerie de l'entreprise.
Le placement de trésorerie comptabilise les actions
propres de la société rachetées par elle-même en vue
d'une rétrocession à son personnel, les valeurs mobilisées
acquises au titre de placement de fonds ne revêtant pas le
caractère d'immobilisations financières et les créances en
compte à terme essentiellement sur des établissements de
crédits
La trésorerie quant à elle, se présente
sous la forme de fonds que l'Entreprise détient dans ses comptes en
banques ou dans ses caisses.
Notons enfin que les postes de l'actif sont classés
par ordre croissant de liquidité, les comptes les plus liquides figurent
en bas d'actif et les moins liquides au haut de l'actif suivant leur
degré de transformation en flux de trésorerie.
A.2.2. PASSIF DU BILAN
C'est le volet droit du bilan. Il enregistre les ressources
dans deux grandes rubriques classées par ordre croissant
d'exigibilité. Il se compose de capitaux permanents et les dettes
à court terme.
A.2.2.1. Capitaux permanents
(C.P)
Sont rassemblés dans cette masse, les capitaux (en
espèces, en nature ou en industrie) apportés par les
actionnaires, propriétaires juridiques de l'entreprise (capital social,
primes d'émission) ainsi que les revenus générés
par l'activité de l'entreprise et mis à sa disposition
(plus-values de réévaluation, réserves,
bénéfices reportés ou pertes reportées, subside en
capital ou subventions d'équipements).
Dans cette masse, figurent également les dettes
à moyen et à long terme que l'entreprise a contractées
vis-à-vis des tiers créanciers. Il est à noter que selon
le PCGC, les charges à étaler (47) s'inscrivent au passif en
déduction de ces fonds propres (c'est-à-dire elles s'inscrivent
en négatif)
A.2.2.2 Dettes à Court
terme (DCT)
Il s'agit des dettes que l'entreprise a contactées
vis-à-vis des tiers dont le remboursement est inférieur à
une année.
Il s'agit également des dettes financières
à Court terme, les dettes commerciales et les dettes fiscales et
sociales et les autres dettes à court terme.
Les capitaux permanents et les dettes à court terme
constituent le passif du Bilan et représentent ainsi les ressources
financières dont l'entreprise dispose et renseigne sur leur origine. Ces
comptes du Passif sont classés par ordre croissant d'exigibilité
c'est-à-dire que les comptes sont classés selon leur degré
d'exigibilité.
Ainsi, les passifs rapidement exigibles sont
enregistrés au bas du bilan et ceux qui le sont moins en haut du
bilan.
Il sied de noter qu'au-delà du bilan comptable, on
peut dresser un bilan fonctionnel ou un bilan financier.
Dans le bilan fonctionnel, les comptes sont classés
selon la fonction à laquelle ils se rapportent et le bilan financier ou
le bilan comptable restructuré permet d'effectuer un diagnostic
financier car ce dernier bilan constitue le socle de notre étude dont la
structure est visualisée comme sui
A.3. Bilan
restructuré
Schéma N°01
ACTIF
|
PASSIF
|
Valeurs immobilisées
|
Capitaux permanents
|
Valeurs circulantes
|
Dettes à court terme
|
TOTAL ACTIF
|
= TOTAL PASSIF
|
Source : cours de l'analyse financière
Commentaire :
Le schéma ci-dessus fait apparaître une
règle, celle de l'équilibre des masses du bilan qui partant du
principe que c'est le passif qui finance l'actif peut s'énoncer comme
suit : chaque poste de l'actif devra être financé par le
capitaux du passif de même durée.
B. TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT
(TFR)
B.1. DEFINITION
Le tableau de formation de résultat est une
représentation par paliers successifs de la formation du résultat
net d'un agent économique au cours d'un exercice comptable donné.
Nous en disons juste quelques mots en rapport avec la structure (1(*)2).
B.2. STRUCTURE DU TFR
Le TFR reprend les soldes des comptes des classes charges et
pertes par nature, 7 produits et profits par nature et 8 soldes de gestion du
PCGC. A partir de ses données on peut calculer d'autres indicateurs hors
TFR, tels que la capacité d'autofinancement, l'autofinancement et le
cash-flow.
B.2.1. LES PRODUITS ET PROFITS PAR NATURE
Le produit et profit ne sont pas synonymes.
En effet, le CT NSELE MABI dans son syllabus de cours de
l'analyse financière définit les produits comme étant des
recettes qui résultent de l'exploitation courante de l'entreprise au
cours d'un exercice comptable. Prenons par exemple : les recettes qui
proviennent de la vente des biens et services.
Par contre, il définit les profits comme étant
des recettes qui proviennent des opérations autres que celles
habituellement exercées par la firme ou celles survenues au cours d'un
exercice comptable autre que celui qui vient de se clôturer (1(*)3).
On doit les comptabiliser distinctement des produits
d'exploitation de l'exercice.
B.2.2. CHARGES ET PERTES PAR
NATURE
Comme les produits et profits, les charges et les pertes ne
sont pas synonymes non plus. Les charges par nature correspondent à des
dépenses engagées par l'entreprise dans le processus normal de
son activité principale au cours d'une période donnée. En
effet, les charges se subdivisent en deux groupes : « les
charges intermédiaires ou consommations intermédiaires (sont
les dépenses engagées par l'entreprise du fait de
l'incorporation dans le processus de production des biens et services acquis
à l'extérieur. « Compte 60 à
63 ») »et « les composantes de la valeur
ajoutées (sont des dépenses engagées par
l'entreprise pour rémunérer les facteurs de production :
travail [65], l'Etat [66] et capital investi ou emprunté [67].
En revanche, les pertes par nature sont des dépenses
subies par l'agent économique en dehors de ce processus normal.
La pratique dans les systèmes comptables est de
présenter séparément le résultat d'exploitation et
le résultat hors exploitation. Le résultat d'exploitation est
dégagé par des opérations qui relèvent des
activités habituelles ou courantes de l'entreprise. Ce sont d'une part,
les produits et profits encaissés ou à encaisser et les charges
et pertes de l'autre.
Par contre, le résultat hors exploitation est
dégagé par des opérations exceptionnelles, des
activités autres que l'exploitation courante. On y assimile le
résultat obtenu par la différence entre au cours des exercices
comptables antérieures, mais jusque-là non encore
enregistrée. (1(*)4)
B.2.3 LE SOLDE DE GESTION
Il est calculé à chaque palier la
différence entre d'une part les produits et profits et d'autre part les
charges et pertes d'exploitation et hors exploitation. In fine, il y
bénéfice si cette différence est positive et perte si elle
est négative. C'est le résultat de l'exercice avant impôts.
Déduction faite de l'impôt sur les revenus professionnels et
locatifs, on obtient le résultat de la période à
affecter.
C. TABLEAU DE FINANCEMENT
C.1 DEFINITION
Le tableau de financement permet de saisir les mouvements
actifs et passifs du patrimoine de l'agent économique. Il montre
comment, au cours d'un exercice comptable, les variations des ressources dont a
disposé la firme ont permis de faire face aux variations de ses
besoins.
C.2. STRUCTURE
Techniquement ce tableau est construit en confrontant d'une
part les nouvelles ressources permanentes dont a disposé l'agent
économique pendant l'exercice comptable (sous-tableau des mouvements des
ressources permanentes) et d'autre part, les emplois durables qui ont
été faits de ces ressources pendant la même période
(sous-tableau des mouvements des emplois durables). Le troisième
sous-tableau retrace l'évolution du fonds de roulement ne global, en
détaillant séparément celle des actifs circulant (AC) et
celle de dettes à court terme (DCT).
D. LE TABLEAU ECONOMIQUE, FINANCIER ET
FISCAL (TEFF) OU L'ANNEXE
D.1. DEFINITION
Le tableau économique, financier et fiscal ou annexe
est un document comptable indissociable des autres tableaux de synthèse.
Elle contient des informations chiffrées ou non et des explications
nécessaires à la compréhension du bilan, du tableau de
formation de résultat et du tableau de financement afin que ceux-ci
puissent donner une image fidèle du patrimoine, de l'activité,
du résultat et de la rentabilité de l'entreprise.
Ce tableau présente un grand intérêt
analytique en ce qu'il fournit des indications méthodologiques
(règles et méthodes) et des informations additionnelles
particulièrement utiles pour la compréhension des comptes. En
effet, l'annexe fournit des informations relatives au bilan et des informations
hors bilan.
Bref, elle fournit des informations d'ordre :
- Economique et financier : modes et méthodes
d'évaluation, l'évolution de certains postes, modes de calcul des
amortissements et des provisions, l'inventaire de portefeuille de
titres ;
- Juridique : montants des engagements financiers,
structure du capital, dettes garanties par des sûretés
réelles ;
- Fiscal : répartition de l'impôt entre le
résultat courant et le résultat exceptionnel ;
- Social : effectif du personnel salarié, montant
de la masse salariale, sommes versées au titre des avantages sociaux.
I.3 Règle
d'équilibre financier minimum
Cette règle s'énonce comme suit :
Les capitaux utilisés par une Entreprise pour financer
une immobilisation, un stock ou une valeur de l'actif doivent rester à
la disposition de celle-ci pendant une durée qui correspond au moins
à celle de l'immobilisation du stock ou de la valeur d'actif acquis avec
leurs capitaux (1(*)5).
Cette règle précise qu'il
doit exister dans toute entreprise un équilibre entre la durée
d'un moyen de financement et la durée de l'opération à
financer.
I.3.1. Règle de
sécurité financière
La règle de l'équilibre financier minimum ne
suffit pas à elle-même pour mesurer un équilibre surtout
lorsque l'on sait que certains postes d'actif ont une rotation lente à
se transformer en liquidité c'est pourquoi il faut la compléter
par la règle de sécurité qui veut que l'entreprise puisse
disposer d'un excédent des capitaux permanents sur les valeurs
immobilisées nettes c'est-à-dire que l'entreprise doit avoir un
Fonds de Roulement qui fait partie des indicateurs financiers. Ceci fait
l'objet du point suivant.
I.4. QUELQUES INDICATEURS
FINANCIERS
L'objet de ce chapitre est de cerner quatre concepts
clés servant d'indicateurs financiers.
Il s'agit de Fonds de Roulement (FR), Besoin en Fonds de
Roulement (BFR), Trésorerie nette (TN) et quelques ratios de
liquidité et de solvabilité.
I.4.1 FONDS DE ROULEMENT
I.4.1.1
Définition
Le Fonds de Roulement est défini comme la part des
capitaux permanents qui n'est pas absorbée par le financement des
valeurs immobilisées et qui reste par la suite disponible pour financer
les besoins liés au cycle d'exploitation (1(*)6).
Il est donc l'ensemble des ressources non immobilisées
dont dispose une entreprise pour travailler, pour rouler.
FRN (Haut du bilan) = C.P - V.I
Du point de vue pratique, il est la différence entre
les capitaux permanents et les valeurs immobilisées nettes ou
étant donné l'égalité entre le total de l'actif et
total du Passif, il peut être obtenu en faisant la différence
entre les capitaux circulants et les dettes à court terme.
FRN (Bas du bilan) = C.C - DCT
I.4.1.2 FRN et
l'équilibre financier de l'entreprise
La situation financière considère une
entreprise en équilibre financière lorsqu'elle respecte la
règle dite de l'équilibre financier minimum. Celui-ci
s'énonce comme suit : « Les capitaux permanent
utilisés par une entreprise pour financer une immobilisation, un stock
ou une autre valeur d'actif, doivent pouvoir rester à la disposition de
l'entreprise pendant un temps qui correspond au moins à la durée
de l'immobilisation, du stock ou de la valeur acquise avec ces
capitaux » (1(*)7).
Ainsi, cette règle veut que les investissements
à long terme soient couverts par les ressources stables de financement
qui sont d'une durée suffisante pour permettre aux immobilisations de
secréter les ressources nécessaires au remboursement de
l'emprunt.
A l'inverse, les actifs circulants (A.C) ou les capitaux
circulants (C.C) sont ceux qui permettent à l'entreprise de fonctionner,
doivent être financés par les dettes à court terme
(DCT).
Cependant, l'équilibre en valeurs circulantes et des
ressources à court terme ne donne pas une sécurité
suffisante car si des retards se produisent dans le recouvrement des
créances clients (insolvabilité imprévue d'une partie de
la clientèle) et d'autre part une partie des stocks se
déprécie ou connaît une mévente au moment où
l'exigibilité des dettes à court terme est certaine, l'entreprise
risque fort d'éprouver des difficultés dans le règlement
de ses dettes à court terme.
De ce point de vue, le FR est compris comme la masse des
capitaux non investis dans les immobilisations à long terme et qui sert
à l'exploitation courante de l'entreprise afin d'équilibrer la
structure financière de l'entreprise.
I.4.1.3 Appréciation
du FRN
Toutes les définitions proposées jusqu'à
ce jour convergent dans l'appréhension du FR comme une marge de
sécurité pour l'entreprise. Il permet à celle-ci de
conserver une situation de trésorerie satisfaisante, même dans
l'hypothèse où les décaissements excèdent les
encaissements d'une période. Il convient donc à l'entreprise
d'apprécier sur FR par rapport à ses exigences de gestion
courante.
Etant la résultante d'une différence, le FR
peut être soit :
FRN = C.P - V.I.N > 0
- Positif : C'est-à-dire d'une part la
différence entre les capitaux permanents et les Immobilisations nettes
et d'autre part entre capitaux circulants et dettes à Court terme est
positive. L'entreprise dispose donc d'une marge de sécurité pour
financer son activité. C'est-à-dire un excédent des
ressources permanentes mises à la disposition de l'entreprise
après avoir financées actifs fixes.
Sous cet angle, FRN peut:
Ø Pléthorique : Le FRN >V.E:
(Valeur d'exploitation) ; il y a sur immobilisation coûteuse des
ressources stables.
Ø Equilibré : LeFRN=
V.E : Situation idéale car la règle de la
sécurité financière est respectée.
Ø Insuffisant : Le FRN < V.E :
Une partie du V.E est financée par les DCT,
Situation fragile voir même dangereuse en cas de
Ralentissement du rythme de rotation des stocks.
Schématiquement, le FRN positif peut être
visualisé comme suit :
Schéma N°02
|
ACTIF
|
PASSIF
|
|
Capitaux fixes ou
|
Capitaux permanents
|
|
Valeurs immobilisées
|
|
FR
|
|
|
|
Capitaux circulants
|
Dettes à court terme
|
Source : cours de l'analyse financière
Commentaire :
- Nul : Les capitaux permanents sont
égaux aux valeurs immobilisées nettes et les capitaux circulants
aux dettes à court terme. Situation qui met la trésorerie de
l'Entreprise sous tension et de surcroît fait subsister une certaine
fragilité de l'entreprise un terme de solvabilité liées
à l'incertitude de la liquidité des valeurs circulantes face
à la certitude de l'exigibilité des éléments du
passif.
- Négatif : Les C.P sont
inférieurs aux V.I .N Situation précaire ou lesDCT financent non
seulement les V.C mais aussi une partie des V.I.N.
Les DCT aident l'entreprise au remboursement des V.I acquises
grâce aux capitaux étrangers.
Cette situation n'est pas forcément désastreuse
si le FR n'a pas un caractère structurel .Dans le cas contraire, la
position de l'entreprise sur le plan de la liquidité risque de devenir
fort délicate.
Le FR négatif peut être aussi
appréhendé par la figure ci-après :
Schéma N°03
ACTIF
|
PASSIF
|
Capitaux fixes ou
|
|
V.I.N
|
Capitaux permanents
|
|
FR
|
Capitaux Circulants
|
DCT
|
Source : cours de l'analyse financière
Commentaire :
Il importe de souligner que les études menées
sur plusieurs entreprises ont montré que certaines d'entre elles
évoluent avec un FR négatif, cela faisant constamment
recours à des crédits à C.T pour financer une partie des
investissements durables. Du fait de leur régularité, ces
crédits peuvent être assimilés à des ressources
permanentes pourvu que l'entreprise dispose des sources de financement de
son cycle d'exploitation.
I.4.1.4 Les facteurs
influant sur le FRN
Il sied de rappeler que suivant son mode de calcul, le FR
n'est pas pour l'Entreprise une notion statique mais la résultante
d'influences contradictoires tendant soit à l'augmenter soit à le
réduire.
Le FR peut augmenter à la suite d'un accroissement des
capitaux permanents (injection, des capitaux propres, augmentation de
l'emprunt, bénéfices non distribués, dotations aux
amortissements et provisions) et d'une diminution des immobilisations (union,
amortissements).
Il peut diminuer par une augmentation des immobilisations,
par un remboursement de l'emprunt ou l'apparition des prêts qui
s'imputent sur les capitaux propres.
Par ailleurs, l'analyse du FR est complétée par
l'étude des ratios suivants :
- Le ratio de liquidité
générale : il indique la capacité des
capacités des capitaux circulants à couvrir l'exigible à
C.T en cas de remboursement immédiat de ce dernier. Il est donné
par le rapport en V.C et DCT
- Le ratio de couverture de stocks par le
FR : il implique dans quelle proportion les stocks sont
financés par les C.P et non les DCT.
Il est donné par le rapport entre le FRN et V.E
diminués de fausses créances clients.
En conclusion, la mesure de FRN met en évidence, le
principe d'équilibre financé. Cependant le respect strict de ce
principe d'équilibre financier ne garantit pas totalement l'absence de
problèmes de trésorerie. En effet, une raison des
décalages dans le temps entre les opérations et leur
règlement, les recettes et les dépenses ne coïncident pas
forcement ceci nous conduit à parler d'un deuxième agrégat
important relatif à l'équilibre financées à savoir
le besoin en fonds de roulement (BFR).
I.4.2 BESOIN EN FONDS DE
ROULEMENT
Dans la gestion courante, l'entreprise fait face à un
certain nombre de besoin qui exigent des ressources et pèsent sur la
trésorerie. Certain de ces besoins sont directement liés au cycle
d'exploitation et se renouvellent au rythme de ce dernier. Il s'agit de besoin
ou d'emplois cycliques constitués des stocks et des créances
commerciales. Ces besoins appellent à des ressources directement
liées au cycle d'exploitation et qui se renouvellent également au
rythme de ce dernier. Il s'agit des ressources cycliques constituées
principalement des encours fournisseurs.
Cependant, il arrive que les ressources cycliques ne
suffisent pas pour financer la totalité des besoins cycliques.
L'entreprise doit donc recourir à des ressources complémentaires
pour assurer la continuité de son activité. C'est donc ce besoin
de fonds supplémentaires non couvert par les ressources cycliques qu'on
appelle besoin en fonds de roulement.
I.4.2.1. DEFINITION ET CARACTERISTIQUES DU BFR
Agrégat caractéristique de la gestion du cycle
d'exploitation de l'entreprise, le BFR désigne l'ensemble des
opérations liées à l'activité de la firme, de
l'acquisition de stocks jusqu'à la réalisation de la vente ou de
la prestation de services. (1(*)8)
Il reflète donc la capacité de l'entreprise
à générer les ressources nécessaires au financement
de son cycle d'exploitation sans devoir recourir au financement externe. Il est
issu des décalages provenant des opérations d'exploitation :
décalage entre les achats de biens et les ventes de ces mêmes
biens qui donne naissances à des stocks, décalages entre les
ventes et les paiements reçus par les clients qui engendrent des
créances, décalages entre les achats et les paiements
effectués aux fournisseurs qui font naître de dettes...
Il est l'élément clé de la gestion
financière du cycle d'exploitation et exprime le besoin net de
financement des opérations liées au cycle d'activité.
I.4.2.2. CALCUL ET SORTES
DE BFR
Mathématiquement, le BFR se mesure par la
différence entre les actifs circulants restructurés (ACR) et les
dettes à court terme (DCT) hors dettes financières à court
terme. L'actif circulant restructuré est constitué de tous les
actifs circulant restructuré à l'exception des valeurs
disponibles et la rubrique DCT comprend aussi les dettes à court terme,
excepté les dettes financières à court terme.
BFR = [ACR - Valeurs disponibles] - [DCT - Dettes
financières à court terme]
Il convient de noter que le BFR peut être
décomposé en besoin en fonds de roulement d'exploitation (BFRE)
et un besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE) de la
manière suivante :
BFRE = ACE - P.E (passif d'exploitation)
BFRHE = ACHE - DCTHE
BFR = BFRE + BFRHE = (ACE + ACHE) - (PE - DCTHE)
I.4.2.3. APPRECIATION DU BFR
Comme développé précédemment, le
BFR provient du décalage entre la durée du cycle d'exploitation
et les délais de règlement de diverses charges que l'entreprise
supporte à des échéances plus au moins courtes. Il est
donné par la somme des stocks et créances diminuées de
dette non financières.
Suivant le comportement de ses composantes, le BFR peut
être positif ou négatif.
- un BFR positif traduit un besoin de financement réel
qui est couvert par un financement extérieur généralement
d'origine bancaire. Le BFR de la plupart des entreprises est positif en raison
de leur cycle d'exploitation. C'est principalement vrai pour les entreprises
industrielles qui doivent financer les stocks de matières
premières, des marchandises et des produits finis, ainsi que les
créances commerciales.
Par ailleurs, plus le cycle d'exploitation est long, plus il
faudra du temps pour récupérer les sommes investies dans la
production et moins le délai accordé par les fournisseurs
suffira.
- un BFR négatif signifie que l'entreprise n'a pas
besoin de financement car elle génère suffisamment des ressources
pour financer son propre cycle d'exploitation. Il existe des entreprises ayant
un BFR négatif. Il s'agit par exemple les entreprises de grande
distribution qui, bien qu'ayant des stocks de marchandises énorme mais
bien gérés ont un délai de paiement de leurs clients quasi
nul d'un côté, et qui de l'autre bénéficient des
délais de paiement suffisamment long de la part de leurs
fournisseurs.
L'importance du BFR varie en fonction du niveau
d'activité (augmente avec le chiffre d'affaire), de la longueur du cycle
d'exploitation dépend lui-même de la durée
d'écoulement des stocks, de la durée du processus de production,
et de la durée des crédits accordés aux clients, de la
durée des crédits obtenus des fournisseurs et de
l'évolution des éléments relatifs à l'exploitation
comme le taxe sur la valeur ajoutée, salaires, charges sociales.
Ainsi, le BFR peut donc être amélioré en
faisant tourner les stocks le plus rapidement possible, en négociant des
délais de règlement des clients et débiteurs divers les
plus courts possible, en négociant avec les fournisseurs et les autres
créanciers le délai de paiement le plus long possible.
Autrement dit, la diminution de valeurs circulantes hors
trésorerie active (stocks, créances commerciales, commandes en
cours) et /ou les augmentations des dettes à court terme hors
trésorerie passive influence positivement le BFR.
En guise de conclusion, les cycles d'exploitation de
l'entreprise organisés autour de l'engrenage stocks, production,
crédits accordés et crédits obtenus doit dégager
l'ensemble de liquidités de l'actif circulant avant que les dettes
à court terme reviennent à l'échéance. La
probabilité de cette synchronisation étant moindre si pas nulle,
l'entreprise doit pouvoir disposer d'une marge de sécurité ou
d'une sorte de matelas de sécurité qui puisse amortir les coups
se produisant dans la récupération des capitaux circulants
nécessaires à la couverture des échéances.
La connaissance du FR et du BFR conduit à
l'étude de la trésorerie.
I.4.3 TRESORERIE
I.4.3.1 Définition
et Calcul
C'est le disponible appartenant à la
société qu'on peut trouver soit dans ses comptes en banque soit
dans la caisse de la société.
Du développement de ce qui vient d'être fait
dans la section précédente, nous disons que la trésorerie
permet l'ajustement entre le FRN, ressource relative stable, et le BFR.
TN = FRN - BFR
Elle résulte de la comparaison entre le FRN et le BFR.
Ou encore des valeurs disponibles et les dettes financières à
court terme.
TN = VD - Dettes financières à court terme
En tant que telle, son interprétation n'est pas
immédiate et son signe peut être le résultat des
différentes combinaisons de ces deux étalons de mesure.
I.4.3.2 Appréciation
de la trésorerie
L'on ne peut ignorer qu'une entreprise se gère à
partir de sa trésorerie. Elle est juge dans la gestion et par ricochet
de la survie et du développement de l'entreprise. Elle est la fonction
où se résument toutes les opérations effectuées ou
engagées et qui s'y traduisent en terme monétaire.
La trésorerie de l'entreprise, comprise comme le solde
d'entrées et de sorties de liquidités, lieu où transitent
tous les règlements, fluctue de ce fait avec des éléments
multiples et variés compris dans les deux termes de la différence
desquelles elle résulte, il s'agit du FR et du BFR.
Si la trésorerie nette est positive, cela signifie que
le FRN ; en d'autres termes, cela démontre que l'entreprise dispose
d'un excédent de liquidités, s'il est trop élevé,
il est le signe d'une mauvaise gestion ou d'un mauvais placement. Le fait de
transformer une partie de cet excédent en un autre poste du bilan va
diminuer la trésorerie en augmentant le BFR ou en diminuant le FR.
Par contre, une trésorerie très négative
signifie que l'entreprise est obligée de recourir au découvert
bancaire ou au crédit bancaire à court terme. Si ce n'est pas en
soi nécessairement trop grave, cette situation peut le devenir si elle
devient chroniquement structurelle.
En conclusion, le FRN et le BFR jouent un rôle
important dans la détermination de la trésorerie nette.
Plusieurs scénarios peuvent être
envisagés. Lorsque les agrégats sont positifs, la TN est positive
si le FRN est supérieur au BFR.
L'entreprise peut aussi dégager une TN positive avec
un FRN négatif pourvu que le BFR soit aussi négatif. Ceci indique
que le cycle d'exploitation est financé par les dettes
financières à court terme.
Par contre, lorsque le BFR augmente plus que
proportionnellement à l'augmentation du FRN, la TN est négative.
Cette situation propre à une entreprise industrielle peut avoir
plusieurs causes liées à la mauvaise gestion du cycle
d'exploitation : importance relative des stocks et des créances,
importance du taux de la valeur ajoutée.
Le niveau de trésorerie peut être
dégagé aussi par le ratio FRN. Quand il (BFR) est
supérieur à l'unité, ce ratio indique une
trésorerie nette positive et quand il est inférieur à
l'unité, il indique une trésorerie nette négative.
I.4.4 QUELQUES RATIOS DE
LIQUIDITES ET DE SOLVABILITE
I.4.4.1 Ratios de
liquidité
Les ratios de liquidité mettent en évidence
l'aptitude d'une entreprise à faire face à ses DCT.
A-t-elle assez des liquidités et peut-elle transformer
suffisamment vite certains de ses actifs pour couvrir ses DCT ?
Pour ce faire, on met en rapport des éléments
de l'actif circulant avec les DCT. A ce niveau, on distingue :
- Ratio de liquidité général
(current ratio)
Il faut noter que, plus ce ratio est élevé,
plus l'argent que l'entreprise va encaisser suite aux paiements de ses
débiteurs et à la vente des stocks permettra de payer l'ensemble
de ses dettes à court terme. Un ratio supérieur à
l'unité que l'entreprise est capable de faire face à ses dettes
à court terme.
- Ratio de liquidité réduit (Acid
test)
Plus ce ratio est élevé,
plus l'argent que l'entreprise va encaisser à la suite des paiements de
ses débiteurs, permet de pater l'ensemble de ses dettes à court
terme.
Un ratio inférieur à l'unité signifie
que l'entreprise est capable de faire face à ses dettes à court
terme sans savoir vendre ses stocks qui, dans une certaine mesure, ne peuvent -
être réduite en deçà d'un minimum appelé
stock outil est indispensable au bon fonctionnement.
- Ratio de liquidité immédiate (Quick
ratio)
Ce ratio montre dans quelle mesure les
liquidités de l'entreprise permettent de payer l'ensemble des dettes
à court terme. Ce ratio est généralement inférieur
à l'unité. Un ratio trop élevé décèle
un excès des liquidités par rapport à l'ensemble des
dettes à court terme rappelons le, qu'elles sont des dettes dont
l'échéance peut aller jusqu'à un an.
I.4.4.2 Ratios de
solvabilité
Si les ratios de liquidité mesurent l'aptitude d'une
entreprise de faire face à ses dettes à court terme, les ratios
de solvabilité quant à eux, mesurent l'aptitude de l'entreprise
à faire fa ce à l'ensemble des fonds des tiers.
D'une manière générale, on dit qu'une
entreprise dispose d'une autonomie financière lorsque plus de la
moitié des ressources dont elle dispose, provient de ses capitaux
propres. Lorsque ce ratio augmente le financement de l'entreprise se trouve
globalement tributaires des capitaux empruntés.
Ce ratio supérieur à l'unité, cela
signifie que l'entreprise ne dispose pas d'une autonomie financière et
par conséquent la protection des créanciers diminue du fait de
l'accroissement de l'endettement. Ce ratio indique le risque que connaît
l'entreprise en se finançant en partie des fonds tiers dont la
rémunération et le remboursement considérés comme
fixe alors que le résultat ainsi que la liquidité de l'entreprise
sont variables.
Nous venons de passer en revue quelques indicateurs financiers
sans en voir la prétention d'épuiser tout le sujet. Ces quelques
indicateurs choisis à dessin, serviront d'instrument sur lesquels nous
nous appuierons pour apprécier la structure financière de
l'entreprise « BRALIMA/MBANDAKA », en confirmant ou en
infirmant notre hypothèse de travail. Cette démarche est le socle
de la deuxième partie.
CHAPITRE II PRESENTATION DE L'ENTREPRISE BRALIMA MBANDAKA ET
LE MILIEU D'ETUDE
SECCTION I :
PRESENTATION DE L'ENTREPRISE BRALIMA MBANDAKA
II.1.1. SIEGE SOCIAL
Le siège social de la BRALIMA cib est implanté
à Kinshasa, tandis que le siège est l'objet de notre travail se
trouve à Mbandaka, le chef-lieu de la province de l'Equateur. Cette
ville est située à la rive gauche du fleuve Congo, en Confluent
de ce dernier avec la rivière RUKI.
II.1.2. HISTORIQUE
Après la guerre de 1914-1918 quelques hommes
d'affaires Belges cherchent à placer les capitaux au Congo Belge.
- Ils apprenant que le gouvernement Congolais
s'intéressait par l'introduction d'une boisson alcools accessible aux
indigènes pour combattre les ravages des alcools dont distillés
et fermentés dans les conditions douteuses dont on connait les
méfaits sur l'organisation humain.
- L'opinion est prise, on décide d'implanter la
Brasserie Limonadier et malteries en sigle BRALIMA au Congo-Belge grâce
à l'appui de la banque de Bruxelles « la brasserie de
Léopold ville » au capital social de 4.000.000 de francs
congolais et débute le 23 Octobre 1923.
- Nous signalons que la BRALIMA est une société
de droit Congolais départ la loi de 17 Juin 1960 avec des
participations mixtes représentés par 77% des actions au groupe
HEINEKEN et de 23% des actions aux nationaux.
C'est le 27 Décembre 1926 que la première
bouteille est sortie de la BRALIMA, sa production était de 35.000
bouteilles par mois la brasserie de Léopoldville dirigée par
Monsieur DUMOULIN emploie 35 agents dont cinq expatriés.
Par ailleurs, l'implantation de la BRALIMA modifierait le
monde de consommation de bière au Congo Belge car avant l'implantation
la consommation de la bière était importée et par
conséquent réservée aux seuls blancs et aux
évolués de l'époque.
Le reste de la population doivent se contenter des boissons
indigènes. La société a été
créée à Mbandaka en 1972, le cinquième après
Kinshasa en 1923, Bukavu en 1950, Kisangani et Boma en 1958. Elle est filiale
de la société Hollandaise HEINEKEN.
Le siège avait à l'époque 8
dépôts d'exploitation à l'intérieur de la province.
Zongo, Gemena, Akula, Bumba, Businga et Basankusu après la guerre de la
libération de 1998. La société était plongée
dans une difficulté énorme, car elle avait perdu son
marché du nord de l'Equateur qui était en guerre et elle ferme
en 1999 notamment ses activités de production de la bière et de
boissons gazeuses, pour être approvisionné par Kinshasa.
Suite au calme qui était revenu en 2004, la BRALIMA
Mbandaka avait repris ses activités sans avoir des dépôts
relais comme dans le passé.
II.1.3. OBJET SOCIAL
La BRALIMA a pour objet de la fabrication et la
commercialisation de la bière, des boissons gazeuses, les limonades et
récemment pour le siège de Mbandaka, les blocs des glaces
hé et la maximisation des recettes. Elle poursuit également le
positionnement de ces produits sur le marché et la maximisation des
recettes.
II.1.4. NATURE JURIDIQUE
Dans sa forme juridique actuelle, la BRALIMA RDC est une
société par action à responsabilité limitées
(SARL) dont 94% de son capital social sont détenus par la
société HEINEKEN dont le siège se trouve à
AMSTERDAM en Hollande.
II.1.5. LES ACTIVITE DE LA BRALIMA
La BRALIMA Mbandaka est gérée par un Directeur
de siège les chefs de départements et services (fabrication et
technique), informatique, commercial & marketing, gestion magasin, finance,
ressources humaines, qui dépendent tous du Directeur du siège.
En fin, il y a un secrétaire pour l'administration du
siège qui s'occupe de l'expédition et réception des
courriers.
Quelques services ci-après ne sont pas
administré s par la BRALIMA Mbandaka. Ils sont administrés par la
maison leader qui partenaire des prestations des services à la
société BRALIMA (services médicales, services d'entretien,
services de rémunération).
II.1.6 STRUCTURE ADMINISTATIVE DE LA BRALIMA
La BRALIMA comprend une administration centrale et six
sièges d'exploitation : Kinshasa, Boma, Kisangani, Bukavu,
Lubumbashi, et la ville de Mbandaka.
Elle est dirigée par un Administrateur
Délégué (AD). Le mode de dénomination cessation de
mandat et les attributions de l'administrateur délégué
sont réglé par la voix de statut.
Chaque siège est dirigé par un directeur de
siège (DS) et comporte un bureau administratif, un secrétaire et
le département, chaque département est dirigé par un
chef.
II.1.6.1. FONCTIONNEMENT DES SERVICES
A la tête de cette entreprise se trouve une direction
de siège qui coordonne tous les services autonomes.
Le secrétariat est un pont reliant la direction de
siège aux différents services ou département travaillant
en étroite collaboration.
II.1.6.2. LE DEPARTEMENT D'INFORMATIQUE
Cette nouvelle technologie a un impact au sein de
l'entreprise, elle est opérationnelle pour saisies des documents,
factures, rapport et autres travail propres d'administratifs. Elle est en
étroite collaboration avec d'autres services vus son
nécessité et sa directive de travail.
En juillet 2011, la BRALIMA avait été
dotée d'un nouveau système de gestion d'informatique
appelé NAVISIAN qui a remplacé ISHA, l'ancien système.
II.1.6.3. LE DEPARTEMENT FINACIER
Ce département est dirigé par un chef de
département, il supervise les activités ou les services qui
constituant la financière d'établir le budget, contrôler
les mouvements d'entrée et de sorties de fonds.
Il établit le donnée qui indiquent le
marché de l'entreprise (bilan, compte de résultat, tableau de
bord,...) il assure la relation avec la banques centrale et transferts de fonds
pour le compte de l'entreprise.
II.1.6.4. LE DEPARTEMENT COMMERCIAL ET MARKETING
Dans ce département, le chef du département
commercial est responsable du développement des activités
commerciales, c'est-à-dire il s'occupe de la vente et activités
Marketing. Il assure la distribution à travers lequel les points de
vente, les dépositoires et les consommateurs sont servis, pour
réussir dans cette opération et chercher des informations
concernant l'évolution du marché. (1(*)2)
* L'administration de ventes ;
* Le Marketing et la face de ventes.
II.1.6.5. LE DEPARTEMENT TECHNIQUE
Le département technique, comprend la technique
mécanique, l'atelier mécanique, garage, soudure, menuiserie, le
service d'énergie qui assure le contrôle de
l'électricité, l'eau et la salle de machines.
Dans ce département est dirigé par un
responsable appelé chef de département technique ; il dirige
et contrôle toutes les activités qui sont liées à la
technique : le magasin technique, entretien de machines et maintenance,
garage, soudure, menuiserie, l'énergie pour l'électricité,
l »eau, salle des machines, les charroies automobiles et la
logistique.
II.1.6.6. LE DEPARTEMENT DE PRODUCTION
Ce département de production est dirigé par un
chef de département et englobe le service de fabrication,
d'embouteillage, de la limonadérie et de laboratoire. Le chef de ce
département contrôle et supervise les activités de la
production de la BRALIMA.
II.1.6.7. LE DEPARTEMENT MEDICAL
Attaché au personnel, il est dirigé par
assistant médical qui a le grade d'un chef du bureau et assure les
soins médicaux aux agents et cadres de maitrise ainsi qu'aux
travailleurs et à leurs familles.
II.1.6.8. LE DEPARTEMENT DES RESSOURCES HUMAINES
Les responsabilités du chef de département des
ressources humaines contrôlent l'ensemble des relations humaines de la
BALIMA. Il contrôle les relations sociales, c'est-à-dire, le
dialogue avec les partenaires sociaux (syndicats), l'administration et la
gestion du personnel (congé, contrat, paie, maladies), la formation et
la communication interne, il s'occupe des recrutements des agents, il est le
gérant du climat social.
II.1.9. ORGANIGRAMME DE LA BRALIMA
L'organigramme est un tableau hiérarchique qui
présente les services et les subdivisions et montre d'une part la
répartition des responsabilités dans l'ensemble de l'entreprise.
(2(*))
ORGANIGRAMME DIRECT PROVINCIAL
Source : Direction Marketing et commerciale BRALIMA
251680768251679744251678720251677696251676672251675648251674624251673600251672576251671552
DEPARTEMENT FINACIER
251663360251623424251668480
CAISSE
251667456251669504251670528
BUREAU PAIE
251665408SERVICE VENTES
COMPTABILITE
251616256
SERVICE COMMERCILA & MARKETING
251666432
CONTROLE ET QUALITE
251651072251660288
CONTROLE MICROBIOLOGIQUE
251653120251659264
SECRETARIAT
251654144
MAGASIN VIDE
251652096
MAGASIN PLEIN
251650048
GESTION MAGASIN
251649024251662336251661312
MAGASIN MAT. PREMIERE
251648000251658240
SALLE DE BRASSERIE
251646976
BOUTELLEIRIE
251645952251656192
FABRICATION
251644928251657216
CEVE
251643904251641856251642880
GARAGE
251640832
SALLE DE MACHINE & ATELEIR ELECTRIQUE
251639808251619328251636736251637760251638784
SECURITE DOUANE
251629568251634688
ENTRETIEN MAINTENANCE
251628544251633664
LABO ET INFORMATIQUE
251627520251632640
DISPENSEUR
251625472251631616
SECRETARIAT
251630592
SERVICE PERSONNEL
251626496251624448251622400251621376251620352251618304
DEPARTEMENT PRODUCTION
251617280
DEPARTEMENT TECHNIQUE
251615232
DEPARTEMENT ADMINISTRATIF
251614208
CENTRE D'INFORMATIQUE
251613184
SECRETARIAT
251612160
DIRECTEUR DU SIEGE
251611136
SECTION II. PRESENTATION
DE LA VILLE DE MBANDAKA
II.2.1. Historique de la ville
de Mbandaka
Mbandaka est devenu une entité administrative par
l'ordonnance n°18/357 du 06 septembre 1958 portant statut de la ville de
Mbandaka.
La ville de Mbandaka a été fondée par
les Belges, jadis elle portait l'appellation de « Coquillât
ville » qui s'est transformée plus tard en Mbandaka.
L'histoire enseigne que plusieurs explorateurs ont foulé le sol
congolais, parmi eux nous retenons Henry Morton qui, lors de son passage le
long du Fleuve Congo en 1883 foula le sol de Mbandaka.
Celui-ci fut précédé de deux
missionnaires Britanniques quelques jours avant son arrivé à
Coquilhat ville, l'un s'appelait BANAS et l'autre PETTERSONS. Tous les deux
s'arrêtèrent à « SAB » qui fut l'ancien
camp militaire. Il est à noter que l'ordonnance loi n°18/357 du 06
septembre 1958 l'appellation de Coquilhat ville céda la place à
Mbandaka.
La ville de Mbandaka depuis 1888 devient chef-lieu de
District de l'Equateur. Quelque temps après elle devient encore
chef-lieu de la province de l'Equateur, l'une des provinces que compte la
République démocratique du Congo.
II.2.2. Situation
géographique
La ville de Mbandaka, chef-lieu de la province de l'Equateur
est située au Nord par la rive gauche de la rivière Ruki ;
depuis son point de jonction avec la rive gauche du Fleuve Congo jusqu'au
confluent Ruki rivière Isondjo, à l'Est par la rivière
Isondjo jusqu'à sa source, au Sud par la rivière Mpandja depuis
son confluent à la rive gauche du Fleuve Congo jusqu'à son
intersection avec l'axe de la route d'intérêt national
Mbandaka-Bikoro ; de ce point l'axe de la route d'intérêt
local vers le village Boyera. De ce village, un sentier jusqu'à sa
rencontre avec le lac Mpaku, à l'Ouest par la rive gauche du Fleuve
Congo jusqu'à son point de jonction avec la rive gauche de la Ruki.
Mbandaka se trouve en pleine cuvette centrale et
s'étend sur une superficie de 1.778 km2 Dont la commune de
Wangata est de 1.318km². Tandis que celle de Mbandaka compte
460km2.
II.2.2.1. Climat
La ville de Mbandaka connaît un climat
équatorial excessivement chaud, la saison de pluie demeure longue. Par
contre la saison sèche est courte et la température varie entre
25°C et 32°C.
II.2.2.2. Sol
Mbandaka présente un sol argileux. Sa nature est hydro
morphe sur les alluvions. Les sols alluvionnaires sont d'une grande importance
en agriculture. Ces alluvions sont constituées par les matériaux
récemment déposés par des rivières qui n'ont subi
que peu de modification par le processus de formation.
Grâce à l'humidité permanente du sol de
Mbandaka, les plantes qui y poussent sont alimentées en eau, leur
facilite la transformation et la croissance. Les inondations fréquentes
assurent au sol une abondante fertilité par les alluvions qui y sont
déposées.
II.2.2.3. Relief du sol
La ville de Mbandaka qui est située dans la cuvette
centrale ne présente aucune dénivellation. Elle est courte par
des terrains sédimentaires non plissés et par la forêt
Equatoriale.
II.2.2.4.
Végétation
Quand à ce qui concerne la végétation,
Mbandaka connaît constamment le poids ou le boum démographique et
n'échappe pas à l'action de l'homme qui la transforme pour
pouvoir à ses besoins quotidiens durant toute sa vie.
II.2.2.5. Patrimoine
La ville de Mbandaka possède des plus grands jardins
zoologique et botanique d'Afrique et du monde : le jardin d'Eala.
Le jardin botanique et zoologique d'Eala est situé
à environ 7 km du centre-ville sur la rive gauche de la rivière
Ruki, au confluent Congo-Ruki. Il s'entend sur près de 371 hectares et
possède 2.500 espèces cultivées ainsi que un herbier de
plus ou moins 3.600 spécimens.
Tableau n°1 : Tableau de
répartition des quartiers par commune
COMMUNE DE MBANDAKA
|
COMMUNE DE WANGATA
|
1. AIR CONGO
2. BAKUSU
3. BASOKO
4. BOKALA
5. DJOMBO
6. IKONGOWASA
7. IPEKO
8. IBANGA
9. MAMBENGA
10. MBANDAKA INKOLE
|
1. BOMBWANZA
2. BOSOMBA
3. MAMA BALAKO
4. BOYERA
5. ITURI
6. BONGONDJO
7. INGANDA
8. BOLENGE
9. WENDJI-SECLI
10. BONGONDE
|
Source : Mairie de Mbandaka
Commentaire :
La population de Mbandaka ne fait qu'accroître.
Cependant, la ville garde toujours les deux communes créées en
1958 à l'époque coloniale. Le découpage de deux à
six communes s'avère indispensable dans le cadre de la politique de
promiscuité.
II.2.3. Situation
démographique
La ville de Mbandaka rassemble des populations venues des
différents coins et met en présence des groupes divers avec la
prédominance du groupe Mongo.
La ville de Mbandaka est peuplée de 1.032.195 habitants
des différentes ethnies, différentes collectivités et
autochtones. Il s'agit de : MONGO, LOKELE, BATETELA, EKONDA, MBOLE,
MONGANDO, ELIMA, BOLOKI, TOPOKE, etc. Parlant à peu près la
langue Mongo avec quelques nuances. Or LIBINZA, MONYA, MAKUTU, BAMWE, LINGONDA,
BALOBO ayant les nuances linguistiques à peu près commune
permettant aux usagers de se comprendre l'un et l'autre.
La ville de Mbandaka a connu une évolution très
croissante de la population depuis 2009 jusqu'à l'année 2012, la
période à laquelle nous avons mené notre étude
auquel l'évolution sera connue dans les tableaux ci-dessous :
Evolution de la population dans la ville de Mbandaka de 2009
à 2012
Tableau n°2 : Effectif de la
population de la ville de Mbandaka
ANNEES
|
HOMMES
|
FEMMES
|
GARÇONS
|
FILLES
|
TOTAL
|
2009
|
175226
|
189890
|
199146
|
218781
|
783043
|
2010
|
207019
|
225429
|
234715
|
261336
|
928499
|
2011
|
226685
|
245332
|
259179
|
281487
|
1012683
|
2012
|
233648
|
252209
|
255960
|
290235
|
1032050
|
Source : Mairie Mbandaka, IIe bureau
/Equateur
Les données statistiques obtenues des tableaux ci-haut,
nous montrent que depuis 2009 jusqu'à 2012, l'évolution de la
population de Mbandaka est croissante. Où est passée de 783043
habitants en2009 à 1032050 habitants en 2012.
II.2.4.Situation
économique de la ville de Mbandaka
Nous sommes sans ignorer que l'économie de la ville des
pays en développement est prédominée par le secteur
primaire, l'économie de cette ville est quasiment dominée par la
production agricole et la pêche. Cette ville étant
approvisionnée par les milieux environnants surtout par la voie
fluviale.
Pour le secteur secondaire, toute la ville n'a qu'une seule
industrie brassicole : Bralima qui met au marché des boissons
alcooliques (Turbo, Primus) et des boissons gazeuses (Vitalo, Fanta). Cependant
la présence de cette industrie ne se fait pas sentir avec
efficacité étant dans le monopole de marché. Quelques
usines de traitement d'eau potable sont à ligner dans ce secteur. Alors
que l'usine de traitement «Avec nous» celle de l'ONGD GADY, et Sero
services sans oublier quelques rizières et diverses autres
activités rattachées à l'industrie comme la savonnerie.
Concernant le secteur tertiaire avec l'événement
des sociétés de télécommunication, la ville a
essayée de connaitre une avancée timide car d'autres
activités de ce secteur ont pu voir le jour.
L'acheminement des produits venants d'ailleurs et inversement
de ceux part de Mbandaka est fourni par les services des agences des frais tant
aérien que fluvial. Et sans oublier les agences des messageries
financières.
CHAPITRE III ANALYSE DE LA
STRUCTURE FINANCIERE DE LA BRALIMA MBANDAKA
III.1. NOTIONS
Le présent chapitre évalue s'il existe une
bonne adéquation entre les moyens économiques et les ressources
financières dont la BALIMA/Mbandaka dispose d'une part, et d'autre part,
il évalue les risques de faillite encourus en matière de
liquidité, de solvabilité et d'autonomie financière.
En effet, les informations financières dont l'analyse
de la structure financière d'une entreprise se base sont
confectionnées à partir de plusieurs sources. Cependant, les
états financiers de l'entreprise sous analyse constituent les sources
les plus importantes, les plus systématiques et les plus
homogènes.
Ainsi, l'analyse de la structure financière d'une
entreprise admet les informations des sources formelles, comme celles des
sources informelles, des sources structurées, comme celles qui ne le
sont pas, etc.
Comme en RD Congo, et dans la plupart des pays, il existe un
ensemble de texte légaux et réglementaire qui fixent les normes
et les règles qui régissent les tableaux de synthèses,
nous aurons a basé notre étude d'analyse sur les tableaux de
synthèses utilisés par la BRALIMA/Mbandaka. De ce fait, dans
notre analyse, nous aurons à faire a deux tableaux de
synthèse : le Bilan et le Tableau de Formation de Résultat
(compte de perte et profits).
C'est de là que la fonction financière fonde
son rôle de recherche et de gestion des capitaux nécessaires au
financement des actifs acycliques (gestion financière à court
terme) d'une part et à celui des actifs cycliques (gestion
financière à long terme) de l'autre part.
Cette analyse porte un jugement de valeur sur la gestion
financière à long et à court termes. A cet effet,
l'objectif poursuivi dans cette analyse est de voir si la structure
financière de la BRALIMA Mbandaka est équilibrée durant la
période sous analyse.
Comme la conduite de l'analyse de la structure
financière inclue le diagnostic financier, elle présente de ce
fait, une importance non négligeable concernant l'activité, car
ses résultats et sa conclusion certifiait la santé
financière et permettent aux décideurs de mesurer la bonne
performance de l'activité et la survie de l'entreprise.
En effet, une bonne lecture de la structure financière
dont le but est d'aboutir à un diagnostic financier permettra aux
décideurs de prendre de décisions consécutives à la
prévision des résultats futurs.
Cette démarche a comme fondement des états
financiers tout en tenant aussi compte de la conjoncture dans la prise de
décision.
III.2. PRESENTATION DE
DONNEES
La présentation des matériels d'analyse
consiste à la présentation des quelques Etats financiers tels
qu'ils ont été établis par la BRALIMA, sans devoir porter
une modification quelconque. Nous vous présentons les tableaux de
synthèses des exercices 2007, 2008 et 2009. Les montants de ces
différents documents sont exprimés en dollars
américains.
Tableau n°3 : BILAN COMPTABLE
2007
ACTIF
|
PASSIF
|
I. Immobilisé
|
I. Dettes de la société envers
elle-même
|
concessions, travaux préparatoires
|
pm
|
capital social
|
85 000,0000
|
terrain, construction et installation
|
665 886,2990
|
fonds de réserve social
|
8 500,0000
|
Matériel
|
915 256,2090
|
fonds de réserve social
|
280 000,0000
|
Gros outillage
|
43 254,7470
|
plus-value de réévaluation
|
197 338,6390
|
Mobilier
|
197 338,6390
|
II. Amortissements
|
réévaluation sur immobilisé
|
|
sur construction et installations
|
632 181,5550
|
II. Disponible et réalisable
|
sur matériel et gros outillage
|
713 433,6810
|
caisses, dépôts à vue et à CT
|
371 279,3810
|
sur mobilier
|
43 254,7470
|
Débiteurs divers
|
165 291,0000
|
Fonds complémentaire d'amortissement
|
144 643,3560
|
porte feuille
|
4 500,0000
|
III. Dettes de la société envers les
tiers
|
placements temporaires
|
1 499,6920
|
Fournisseur
|
567 623,0310
|
Approvisionnement en stock
|
748 204,3290
|
compte créditeurs divers
|
443 440,2580
|
M.P encours de route
|
68 290,3490
|
IV. Résultat
|
M.P encours de traitement
|
61 394,4570
|
solde reporté de l'exercice précédent
|
36 590,5910
|
III.comptes transitoires
|
solde bénéficiaire de l'exercice
|
144 518,8310
|
compte débiteurs divers
|
52 849,6000
|
|
|
Total
|
3 296 524,6890
|
Total
|
3 296 524,6890
|
Tableau n°4 : COMPTE DE PERTES ET PROFITS
2007
DEBIT
|
CREDIT
|
Charges financières
|
13 462,4700
|
solde reporté de l'exercice précédent
|
36 590,5910
|
fondation Bralima
|
100 000,0000
|
Résultats d'exploitation
|
1 291 805,6260
|
contribution et taxes divers
|
318 271,0300
|
Résultat divers et intérêts
|
11 339,3770
|
Droits de sortie sur produits
|
545 489,9340
|
|
|
Amortissement
|
|
|
|
sur constructions et installations
|
20 014,0100
|
|
|
sur matériel et gros outillage
|
118 825,6360
|
|
|
sur mobilier
|
23 697,3540
|
|
|
Amortissements complémentaires
|
|
|
|
sur constructions et installations
|
12 677,3600
|
|
|
sur matériel
|
6 242,3720
|
|
|
Résultat
|
|
|
|
solde reporté de l'exercice précédent
|
36 590,5910
|
|
|
solde bénéficiaire de l'exercice
|
144 518,8310
|
|
|
Total
|
1 339 789,5880
|
Total
|
1 339 735,5940
|
Tableau n°5 : BILAN FINANCIER
2007
BILAN FINANCIER
|
ACTIF
|
PASSIF
|
Valeurs Immobilisées nettes
|
396 080,00
|
capitaux propres et réserves
|
610 838,00
|
autres valeurs immobilisées
|
4 500,00
|
Report à nouveau
|
37 169,00
|
valeurs d'exploitation
|
878 388,00
|
PDP
|
443 440,00
|
valeurs réalisables à court terme
|
219 641,00
|
dettes à court terme
|
671 563,00
|
valeurs disponibles
|
264 401,00
|
|
|
Total
|
1 763 010,00
|
Total
|
1 763 010,00
|
Tableau n°6 : BILAN SYNTHETIQUE
2007
Bilan Synthétique
|
ACTIF
|
PASSIF
|
Emplois fixes
|
400580,0000
|
capitaux permanents
|
648 007,0070
|
emplois circulants
|
1 362430,0000
|
dettes à court terme
|
1 115003,0030
|
Total
|
1 763 010,0000
|
Total
|
1 763 010,0000
|
Tableau n°7 : BILAN COMPTABLE
2008
BILAN COMPTABLE 2008
|
ACTIF
|
PASSIF
|
I. Immobilisé
|
I. Dettes de la société envers
elle-même
|
Cessions, triviaux préparatoire et divers
|
pm
|
capital social
|
85 000,0000
|
Terrains, constructions et installation
|
747 852,1960
|
Fonds de réserve sociale
|
8 500,0000
|
Matériel et gros outillage
|
1 061 019,9110
|
Fonds de réserve sociale
|
320 000,0000
|
Mobilier
|
70 606,1250
|
Plus-value de réévaluation
|
196 064,6000
|
Réévaluation sur immobilisé
|
|
Amortissement construction
|
669 568,5500
|
II. Disponible et réalisable
|
Amortissement matériel
|
775 852,2720
|
Caisses, Dépôts à vue et court terme
|
196 064,6000
|
Fonds complémentaire d'amortissement
|
163 433,6910
|
Débiteurs divers
|
329 989,5410
|
II. Dettes de la société envers les
tiers
|
Porte feuille
|
4 000,0000
|
Créditeurs divers
|
1 054 439,1770
|
Placements temporaires
|
1 499,6920
|
Fournisseurs
|
346 730,7270
|
Approvisionnement en stock
|
791 960,7100
|
III. RESULTATS
|
M.P. encours de route
|
316 025,8710
|
Solde reporté de l'exercice précédent
|
37 169,2050
|
M.PM encourt de traitement
|
31 360,4340
|
solde de l'exercice
|
7 543,1920
|
Comptes débiteurs divers
|
70 452,0000
|
|
|
Total
|
3 664 301,4140
|
Total
|
3 664 301,4140
|
Tableau n°8 : COMPTE DE PERTE ET DE
PROFITS 2008
COMPTE DE PERTES ET PROFITS
|
DEBIT
|
CREDT
|
Charges financières
|
19 891,5790
|
solde reporté de l'exercice précédent
|
37 169,2050
|
Fondation Bralima
|
40 000,0000
|
Résultats d'exploitation
|
1 124 200,5730
|
Contributions et taxes diverses
|
349 595,7020
|
Résultats divers et intérêts
|
10 806,0000
|
Droits d'accise
|
548 628,5600
|
|
|
Amortissements
|
150 555,2050
|
|
|
Amortissements complémentaire
|
18 792,3350
|
|
|
solde bénéficiaire
|
37 169,2050
|
|
|
solde de l'exercice
|
7 543,1920
|
|
|
Total
|
1 172 175,7780
|
Total
|
1 172 175,7780
|
Tableau n°9 : BILAN FINANCIER
2008
BILAN FINANCIER 2008
|
ACTIF
|
PASSIF
|
Valeurs Immobilisées nettes
|
396 080,00
|
capitaux propres et réserves
|
602 022,00
|
autres valeurs immobilisées
|
4 000,00
|
report à nouveau
|
37 163,00
|
valeurs d'exploitation
|
1 139 341,00
|
PDP
|
346 731,00
|
valeurs réalisables à court terme
|
401 942,00
|
dettes à court terme
|
1 054 439,00
|
valeurs disponibles
|
98 992,00
|
|
|
Total
|
2 040 355,00
|
Total
|
2 040 355,00
|
Tableau n°10 : BILAN SYNTHETIQUE
2008
Bilan Synthétique
|
ACTIF
|
PASSIF
|
Emplois fixes
|
400 080,00
|
capitaux permanents
|
639 185,00
|
emplois circulants
|
1 640 275,00
|
dettes à court terme
|
1 401 170,00
|
Total
|
2 040 355,00
|
Total
|
2 040 355,00
|
Tableau n°11 : BILAN COMPTABLE
2009
ACTIF
|
PASSIF
|
I. Immobilisé
|
I. Dettes de la société envers
elle-même
|
concessions, travaux préparatoires
|
pm
|
capital social
|
85 000,0000
|
terrain, construction et installation
|
83 357,8740
|
fonds de réserve social
|
10 625,0000
|
Matériel
|
1 144 070,2600
|
fonds de réserve social
|
350 000,0000
|
Gros outillage
|
54 068,4338
|
plus-value de réévaluation
|
267 923,3000
|
Mobilier
|
2 406 673,2990
|
II. Amortissements
|
réévaluation sur immobilisé
|
|
sur construction et installations
|
790 226,9400
|
II. Disponible et réalisable
|
sur matériel et gros outillage
|
891 792,1000
|
caisses, dépôts à vue et à CT
|
464 099,2260
|
sur mobilier
|
54 068,4300
|
Débiteurs divers
|
206 613,7500
|
Fonds complémentaire d'amortissement
|
180 804,2000
|
porte feuille
|
5 625,0000
|
III. Dettes de la société envers les
tiers
|
placements temporaires
|
1 874,6150
|
Fournisseur
|
709 528,7900
|
Approvisionnement en stock
|
935 255,4110
|
compte créditeurs divers
|
554 300,3200
|
M.P encours de route
|
85 362,9363
|
IV. Résultat
|
M.P encours de traitement
|
76 743,0713
|
solde reporté de l'exercice précédent
|
45 738,2400
|
III.comptes transitoires
|
solde bénéficiaire de l'exercice
|
180 648,5400
|
compte débiteurs divers
|
66 062,0000
|
|
|
Total
|
4120655,8600
|
Total
|
4 120 655,8600
|
Tableau n°12 : COMPTE DE PERTES ET
PROFITS 2009
DEBIT
|
CREDIT
|
Charges financières
|
16 828,0875
|
solde reporté de l'exercice précédent
|
45 805,7313
|
fondation Bralima
|
125 000,0000
|
Résultats d'exploitation
|
1 614 757,0325
|
contribution et taxes divers
|
397 838,7875
|
Résultat divers et intérêts
|
14 174,2213
|
Droits de sortie sur produits
|
681 862,4175
|
|
|
Amortissement
|
|
|
|
sur constructions et installations
|
25 017,5125
|
|
|
sur matériel et gros outillage
|
148 532,0450
|
|
|
sur mobilier
|
29 621,6925
|
|
|
Amortissements complémentaires
|
|
|
|
sur constructions et installations
|
15 846,7000
|
|
|
sur matériel
|
7 802,9650
|
|
|
Résultat
|
|
|
|
solde reporté de l'exercice précédent
|
45 738,2388
|
|
|
solde bénéficiaire de l'exercice
|
180 648,5388
|
|
|
Total
|
1 674 736,9850
|
Total
|
1 674 736,9850
|
Tableau n°13 : BILAN FINANCIER
2009
BILAN FINANCIER
|
ACTIF
|
PASSIF
|
Valeurs Immobilisées nettes
|
495 100,0000
|
capitaux propres et réserves
|
763 547,5000
|
autres valeurs immobilisées
|
5 625,0000
|
Report à nouveau
|
46 461,2500
|
valeurs d'exploitation
|
1 097 985,0000
|
PDP
|
554 300,0000
|
valeurs réalisables à court terme
|
274 551,2500
|
dettes à court terme
|
839 453,7500
|
valeurs disponibles
|
330 501,2500
|
|
-
|
Total
|
2 203 762,5000
|
Total
|
2 203 762,5000
|
Tableau n°14 : BILAN SYNTHETIQUE
2009
Bilan Synthétique
|
ACTIF
|
PASSIF
|
Emplois fixes
|
500725,0000
|
capitaux permanents
|
810 008,7500
|
emplois circulants
|
1 703037,0000
|
dettes à court terme
|
1 393753,7500
|
Total
|
2 203 762,5000
|
Total
|
2 203 762,5000
|
III.3. CALCUL DES QUELQUES
AGREGATS DETERMINANTS LA SANTE ECONOMISUES DE L'ENTREPRISE
III.3.1. LES DIFFERENTS FORMES
DE FONDS DE ROULEMENT
a. FOND DE ROULEMENT NET
Formule
|
2007
|
2008
|
2009
|
(1) Capitaux permanents
|
648 007,0070
|
639 185,00
|
810 008,7500
|
(2) Valeurs immobilisées
|
400 580,0000
|
400 080,00
|
500 725,0000
|
(3) FRN= (1) - (2)
|
247 427,007
|
239 105,00
|
309 283,7500
|
FRN (Haut du bilan) = C.P - V.I
Tableau n°15 : Calcul de Fond de roulement Net
Source : Nos enquêtes
Commentaires : Après les
calculs nous remarquons que les FRN sont insuffisant, car il est
inférieur aux valeurs d'exploitations de ces trois années. Cela
signifie qu'une partie de celles-ci est financée par les Dettes à
court termes.
b. BESOIN EN FOND DE ROULEMENT
BFR = [ACR - Valeurs disponibles] - [DCT - Dettes
financières à court terme]
Tableau n°16 : Calcul de Besoin Fond de
Roulement
Formule
|
2007
|
2008
|
2009
|
(1) Valeurs circulantes
|
1 362 430,000
|
1 640 275,000
|
1 703 037,500
|
(2) Valeurs disponibles
|
264 401,000
|
98 992,000
|
330 501,250
|
(3) Dettes à court termes
|
1 115 003,003
|
1 401 170,000
|
1 393 753,750
|
(4) Dettes financières à court termes
|
-
|
-
|
-
|
(5) BFR = [(1)-(2)]- [(3) - (4)]
|
-16 974,003
|
140 113,000
|
- 21 218,500
|
Source : Nos enquêtes
Commentaires : Après le
calcul nous constatons que le pour l'exercice 2007 et 2009 les BFRN sont
négatif ce qui signifie que l'entreprise n'a pas un besoin de
financement ; au cas contraire, elle dispose de ressources
excédentaires. En revanche pour l'exercice 2008 le BFRN est positif ce
qui traduit un besoin de financement réel de l'entreprise
III.3.2 TRESORERIE NETTE
1. TRESORERIE NETTE
TN = FRN - BFR
Tableau n°17 : Calcul de Trésorerie
Nette
Formule
|
2007
|
2008
|
2009
|
(1) FRN
|
247 427,007
|
239 105,00
|
309 283,750
|
(2) BFR
|
-16 974,003
|
140 113,00
|
- 21 218,500
|
(3) TN = (1) -(2)
|
264 401,010
|
98 992,00
|
330 501,250
|
Source : Nos enquêtes
Commentaires : Ici nous
constatons que les trésoreries nettes de ces trois années sont
positives, ce qui signifie que le FRN est suffisant et couvre à la fois
les emplois cycliques et les emplois de trésorerie.
2. RATIO DE LIQUIDITE
Tableau n°18 : Calcul de Ratio de
Liquidité
Formule
|
2007
|
2008
|
2009
|
(1) Actifs circulants
|
|
|
|
(2) Dettes à court terme
|
|
|
|
(3)
|
1,2219
|
1,1706
|
1,2219
|
Source : Nos enquêtes
Commentaires : Nous remarquons
qu'après le calcul les ratios de liquidité de ces trois
années sont positifs et supérieur à 1, ce la signifie
qu'en cas de remboursement des dettes à court terme, les valeurs
circulantes pourraient intégralement les couvrir et dégager
éventuellement un surplus. D'où la situation financière
est considérée saine.
3. LIQUIDITE REDUITE
Tableau n°19 : Calcul de Ratio de
Liquidité Réduite
Formule
|
2007
|
2008
|
2009
|
(1) Valeurs réalisables
|
|
|
|
(2) Valeurs disponibles
|
264 401,0030
|
98 992,000
|
330 501,2500
|
(3) Dettes à court termes
|
|
|
|
(4)
|
0,43
|
0,36
|
0,43
|
Source : Nos enquêtes
Commentaires : Nous constatons
que les Ratios de Liquidités réduites de ces trois années
sont positifs et proche de 1, ce la traduit que la situation financière
de la période sous analyse est bonne.
4. LIQUIDITE IMMEDIATE
Formule
|
2007
|
2008
|
2009
|
(1) Valeurs disponibles
|
264 401,0030
|
98 992,000
|
330 501,25000
|
(2) Dettes à court termes
|
|
|
|
(3)
|
0,24
|
0,071
|
0,24
|
Tableau n°20 : Calcul de Ratio de
liquidité immédiate
Source : Nos enquêtes
Commentaires : Après le
calcul nous constatons que les ratios de liquidité immédiate de
ces trois années sont positifs, ce la signifie que la norme
générale est respectée. En effet, comme la norme
généralement admise se situe dans l'intervalle soit 0,25 à
0,5. Néanmoins, il présente peu d'intérêt pour
l'entreprise étant donné les facilités bancaires et
l'usage généralisé de la trésorerie Zéro. Au
contraire, l'entreprise doit plutôt se garder de la
« surliquidité », synonyme de
« surimmobilisation » improductives des ressources
financières à long terme.
RATIO D'EQUILIBRE ET
SOLVABILITE
a. ENDETTEMENT
Tableau n°21 : Calcul de Ratio d'endettement
Formule
|
2007
|
2008
|
2009
|
(1) Dettes à court termes
|
|
|
|
(2) Emprunts & DLT
|
-
|
-
|
-
|
(3) Total passif
|
|
|
|
(4)
|
0,63
|
0,69
|
0,63
|
Source : Nos enquêtes
Commentaires : Nous remarquons
que les ratios d'endettement de ces trois années sont positif
d'où la structure financière de cette entreprise est jugée
bonne durant la période sous analyse.
b. SOLVABILITE
Formule
|
2007
|
2008
|
2009
|
(1) Total passif
|
|
|
|
(2) Dettes à court termes
|
|
|
|
(3) Emprunts & DLT
|
-
|
-
|
-
|
(4)
|
1,5812
|
1,4562
|
1,5812
|
Tableau n°22 : Calcul de Ratio de
Solvabilité
Source : Nos enquêtes
Commentaires : Après le
calcul nous constatons que les ratios de solvabilités de ces trois
années sont positifs, cela signifie que la santé
financière de cette entreprise est jugée bonne.
III.3. EQUILIBRE FINANCIER
Tableau n°23 : Calcul de l'Equilibre
Financier
Formule
|
2007
|
2008
|
2009
|
(1) Capitaux permanents
|
|
|
|
(2) Immobilisations nettes
|
|
|
|
(3)
|
1,6361
|
1,6138
|
1,6361
|
Source : Nos enquêtes
Commentaires : Nous constatons
que l'Equilibre Financier de ces trois années est positif ce qui
traduit que la structure financière de cette entreprise est saine et
équilibrée.
CONCLUSION GENERALE
Notre étude n'a pas la prétention d'être
exhaustive et achevée mais un support sur la gestion financière
par le biais de la structure financière. Car toute analyse sectorielle
n'est que partielle et la validité des conclusions qu'on peut retirer du
point de vue ensemble est forcément tributaire en grande partie de la
réalisation des conditions de son insertion dans l'ensemble. Aussi,
toute critique dans le sens de l'amélioration de l'étude
sera-t-elle la bienvenue.
Passant successivement du cadre conceptuel de l'étude
à l'approche pratique, nous tenions à porter un jugement sur la
structure financière de la BRALIMA/MBANDAKA partant de
l'hypothèse selon laquelle BRALIMA/MBANDAKA présente une
structure saine et équilibrée.
Les investigations menées entre 2007-2009 sur ses
états financiers par les biais des certains indicateurs choisis nous ont
permis d'établir le diagnostic suivant sur la santé
financière de la BRALIMA/MBANDAKA:
- FRN : pour la période sous
analyse le FRN de ces 3 années sont positif, mais inférieur aux
Valeurs d'exploitations ce qui traduit qu'une partie de celles-ci est
financée par de Dettes à Court Termes. D'où c'est une
structure financière qui n'est pas forcement mauvaise, mais elle est
relativement fragile en cas de ralentissement inattendu du rythme de rotation
de stocks.
- BFR : pour l'exercice 2008, le BFR est
positif ce qui traduit un besoin de financement réel de l'entreprise
BRALIMA. Tandis que pour l'année 2007 et 2009, il est
négatif, ce qui signifie que celle-ci n'a pas besoin de
financement ; au contraire, elle dispose des ressources
excédentaires.
- TN : pour les trois années
considérées, elle est positive c'est-à-dire
supérieur à zéro (TN>0) ce qui signifie que le fond de
roulement net est suffisant et couvre à la fois les emplois cycliques et
les emplois de trésorerie.
- Après l'examen des indicateurs
précités, nous constatons qu'ils sont tous bonne, par
conséquent, l'hypothèse de travail est confirmée d'autant
plus que la structure financière de la BRALIMA/MBANDAKA est saine et le
règle d'équilibre financier respectée durant la
période sous examen.
En effet, en termes d'équilibre financier, cette
situation est bonne parce que l'entreprise est capable de payer ses dettes
à court terme avec ses valeurs disponibles et ses valeurs
mobilières de placements.
Au vu de tout ce qui précède nous
suggérons aux gestionnaires surtout aux décideurs de :
- Convertir ses dettes à court terme en
actions ;
- Mettre en place une politique de Marketing fort ;
- Bien équiper leurs Distributeurs
agréés (en chaises, congélateur, tablettes, etc.)
;
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGE
1. BARREAU Jn et DELAHAYE. J., Gestion financière,
12ème éd. DUNOD, Paris.
2. COHEN E., Analysefinancière
,6èmeéd. Economica, Paris, 2006, P 2003.
3. CONSO P. LAVAND et FAUSSE, Dictionnaire de Gestion,
éd. DUNOD, Paris 1985.
4. CORHAY & M MBANGALA, Fondements de gestion
financière, Ed. de l'université de liège,
Belgique.
5. G. DEPALLESNS JJ. JOBARD, Gestion financière de
l'entreprise, 11ème éd. DUNOD, Paris, 2003.
6. MENIER, H Sciences de gestion, la
trésorerie des entreprises Ed. BORDAS, Paris 1984, P.15
7. VIZZAVONA P. Gestion financière et loi, Paris
1987.
II. NOTES DE COURS
1. CT NSELE MABI, Coursd'analysefinancière,
G3Economie, UNIMBA, 2012-2013.
2. VERHUST (PA), Cours d'économie d'entreprise,
éd. CDP, Kinshasa, 1984, P.34.
III. WEBOGRAPHIE
1. http:/
www.google.com/structurefinancière/MODIGLIA
&MILLER/historique de la structure financière
2.
www.google.com/wikipédia/entreprise
3.
www.google.com/wikipédia/indicateursfinanciers
IV. AUTRES INFORMATEURS
1. Freddy LOKOKI, Département commercial, BRALIMA
Mbandaka,2012.
2. Mairiede Mbandaka.
Table des
matières
EPIGRAPHE I
DEDICACE II
Avant Propos III
INTRODUCTION
1
01. PROBLEMATIQUE
1
02. HYPOTHESE
2
03. CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
04. DELIMITATION DU SUJET
3
05. METHODES ET TECHNIQUES
4
06. CANEVAS DU TRAVAIL
4
CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES SUR LA
STRUCTURE FINANCIERE D'UNE ENTREPRISE
5
I.1. NOTION DE LA STRUCTURE FINANCIERE
5
I.1.1.HISTORIQUE DE LA STRUCTURE FINANCIERE
5
I.1.2. DEFINITION DE LA STRUCTURE FINANCIERE
5
I.1.3. OBJECTIF DE LA STRUCTURE FINANCIERE
6
I.1.4. IMPORTANCE DE LA STRUCTURE FINANCIERE
8
I.2. ETAT FINANCIER
8
I.2.1. TYPES ET STRUCTURE DE TABLEAUX DE
SYNTHESE
9
I.2.1.1. DEFINITION DE TABLEAUX DE SYNTHESE
9
I.2.1.2. TYPES DE TABLEAUX DE SYNTHESE
9
A. LE BILAN
10
A.1 DEFINITION
10
A.2. STRUCTURE D'UN BILAN
10
A.2.1. ACTIF DU BILAN
11
A.2.1.1.VALEURS IMMOBILISEES (VI) EN ACTFS FIXES
(AF)
11
A.2.1.2. ACTIFS CIRCULANTS (AC) OU VALEUR
CIRCULANTES (VC)
13
A.2.2. PASSIF DU BILAN
15
A.2.2.1. Capitaux permanents (C.P)
15
A.2.2.2 Dettes à Court terme (DCT)
16
A.3. Bilan restructuré
17
B. TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT
(TFR)
17
B.1. DEFINITION
17
B.2. STRUCTURE DU TFR
17
B.2.2. CHARGES ET PERTES PAR NATURE
18
B.2.3 LE SOLDE DE GESTION
19
C. TABLEAU DE FINANCEMENT
19
C.1 DEFINITION
19
C.2. STRUCTURE
20
D. LE TABLEAU ECONOMIQUE, FINANCIER ET
FISCAL (TEFF) OU L'ANNEXE
20
D.1. DEFINITION
20
I.3 Règle d'équilibre financier
minimum
21
I.3.1. Règle de sécurité
financière
21
I.4. QUELQUES INDICATEURS FINANCIERS
22
I.4.1 FONDS DE ROULEMENT
22
I.4.1.1 Définition
22
I.4.1.2 FRN et l'équilibre financier de
l'entreprise
23
I.4.1.3 Appréciation du FRN
24
I.4.1.4 Les facteurs influant sur le FRN
26
I.4.2 BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
27
I.4.2.2. CALCUL ET SORTES DE BFR
28
I.4.3 TRESORERIE
31
I.4.3.1 Définition et Calcul
31
I.4.3.2 Appréciation de la
trésorerie
31
I.4.4 QUELQUES RATIOS DE LIQUIDITES ET DE
SOLVABILITE
32
I.4.4.1 Ratios de liquidité
32
I.4.4.2 Ratios de solvabilité
34
CHAPITRE II PRESENTATION DE L'ENTREPRISE BRALIMA
MBANDAKA ET LE MILIEU D'ETUDE
36
SECCTION I : PRESENTATION DE L'ENTREPRISE
BRALIMA MBANDAKA
36
II.1.1. SIEGE SOCIAL
36
II.1.2. HISTORIQUE
36
II.1.3. OBJET SOCIAL
37
II.1.4. NATURE JURIDIQUE
37
II.1.5. LES ACTIVITE DE LA BRALIMA
38
II.1.6 STRUCTURE ADMINISTATIVE DE LA BRALIMA
38
II.1.6.1. FONCTIONNEMENT DES SERVICES
39
II.1.6.2. LE DEPARTEMENT D'INFORMATIQUE
39
II.1.6.3. LE DEPARTEMENT FINACIER
39
II.1.6.4. LE DEPARTEMENT COMMERCIAL ET
MARKETING
39
II.1.6.5. LE DEPARTEMENT TECHNIQUE
40
II.1.6.6. LE DEPARTEMENT DE PRODUCTION
40
II.1.6.7. LE DEPARTEMENT MEDICAL
40
II.1.6.8. LE DEPARTEMENT DES RESSOURCES
HUMAINES
41
II.1.9. ORGANIGRAMME DE LA BRALIMA
41
ORGANIGRAMME DIRECT PROVINCIAL
42
SECTION II. PRESENTATION DE LA VILLE DE
MBANDAKA
43
II.2.1. Historique de la ville de Mbandaka
43
II.2.2. Situation géographique
43
II.2.2.1. Climat
44
II.2.2.2. Sol
44
II.2.2.3. Relief du sol
44
II.2.2.4. Végétation
44
II.2.2.5. Patrimoine
45
II.2.3. Situation démographique
46
II.2.4.Situation économique de la ville de
Mbandaka
46
CHAPITRE III ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIERE DE
LA BRALIMA MBANDAKA
48
III.1. NOTIONS
48
III.2. PRESENTATION DE DONNEES
49
III.3. CALCUL DES QUELQUES AGREGATS
DETERMINANTS LA SANTE ECONOMISUES DE L'ENTREPRISE
55
III.3.1. LES DIFFERENTS FORMES DE FONDS DE
ROULEMENT
55
a. FOND DE ROULEMENT NET
55
b. BESOIN EN FOND DE ROULEMENT
55
III.3.2 TRESORERIE NETTE
56
1. TRESORERIE NETTE
56
2. RATIO DE LIQUIDITE
56
3. LIQUIDITE REDUITE
58
4. LIQUIDITE IMMEDIATE
59
RATIO D'EQUILIBRE ET SOLVABILITE
59
a. ENDETTEMENT
59
b. SOLVABILITE
60
III.3. EQUILIBRE FINANCIER
61
CONCLUSION GENERAL
62
BIBLIOGRAPHIE
64
I. OUVRAGE
64
II. NOTES DE COURS
64
III. WEBOGRAPHIE
64
IV. AUTRES INFORMATEURS
65
Table des matières
66
* (1) A. CORHAY & M MBANGALA,
Fondements de gestion financière, Ed. de l'université de
liège, Belgique, P.9.
* (1) http:/
www.google.com/structure
financière/MODIGLIA &MILLER/historique de la structure
financière
* (2) G. DEPALLESNS JJ. JOBARD, Gestion
financière de l'entreprise, 11ème éd. DUNOD,
Paris, 2003, P 811.
* (3) BARREAU Jn et DELAHAYE. J.,
Gestion financière, 12ème éd. DUNOD, Paris, P
144.
* (4) CONSO P. LAVAND et FAUSSE,
Dictionnaire de Gestion, éd. DUNOD, Paris 1985, P 400.
* (5) COHEN E., Analysefinancière
,6èmeéd. Economica, Paris, 2006, P 2003.
* (6) CT NSELE MABI,
Coursd'analysefinancière, G3Economie, UNIMBA, 2012-2013, P
28.
* (7) NSELE MABI, Op.cit., P
30
* (8) Idem, P 30
* (9) CT NSELE MABI, Op.cit. , P
32.
* (10) CT NSELE MABI, Op.cit., P
33
* (11) Idem
* (12) CT NSELE MABI, Op.cit. ,
P 34
* (13) CT NSELE MABI, Op.cit. ,
p 35
* (14) Idem, p 35
* (15) VIZZAVONA P. Gestion
financière et loi, Paris 1987, P.13
* (16) MENIER, H Sciences de
gestion, la trésorerie des entreprises Ed .BORDAS, Paris 1984, P.15
* (18) DEPALLENS, op.cit, P.135
* (19) CORHAY &
MAPAP A,op.cit, P.95
* (1) Freddy LOKOKI,
Département commercial, BRALIMA Mbandaka,2012.
* (2) VERHUST (PA), Courd
d'économie d'entreprise, éd. CDP, Kinshasa, 1984, P.34.
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