3.2.1.1.2. La théorie ERG d'Alderfer
La théorie de Maslow a été relativement
peu vérifiée dans la réalité, principalement
à cause de la structure très hiérarchisée des
besoins. En réponse, Alderfer (1969) propose une théorie des
besoins moins dogmatique dans la hiérarchie mais qui stipule
également que c'est la sensation de besoin qui motive l'individu au
travail.
Alderfer recense trois types de besoins :
Ø Les besoins d'Existence : ce sont les besoins
primaires, physiques ;
Ø Les besoins de sociabilité : ce sont les
besoins de relations interpersonnelles ;
Ø Les besoins de développement personnel :
ce sont les besoins de création, de réalisations significatives,
d'utilisation et d'amélioration des compétences.
Alderfer n'impose pas de hiérarchie dans l'apparition
des besoins même si on constate une certaine progression dans leur
développement. Contrairement à la théorie de Maslow, il
n'existerait pas de hiérarchie de préséance entre les
catégories de besoins.
Toutefois, son modèle résiste mieux que celui de
Maslow à l'épreuve des faits étant donné qu'il est
moins strict dans sa structure.
3.2.1.1.3. La théorie des besoins de
McClelland
Toujours dans l'optique selon laquelle la volonté de
satisfaction d'un besoin qui motive les individus, McClelland a proposé
en 1961 sa théorie selon laquelle un des trois besoins qu'il a
recensés, prédomine chez chaque individu et influe sur sa
motivation.
McClelland propose trois catégories des besoins, sans
aucune hiérarchie :
Ø Le besoin d'affiliation : c'est le besoin de
s'associer à d'autres personnes ;
Ø Le besoin d'accomplissement : c'est le besoin de
relever des défis, d'atteindre des objectifs ;
Ø Le besoin de puissance : c'est le besoin d'avoir
de l'influence sur ses pairs, d'être capable de les motiver vers un
objectif précis.
La personnalité de chaque individu est marquée
par la prédominance d'un des trois besoins qui sera la force motrice qui
influera sur son comportement.
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