1.2.1.3.2. La
pensée économique contemporaine
a) Le courant keynésien
La révolution keynésienne consiste tout d'abord
en une réfutation des mécanismes classiques de l'équilibre
économique. Analyse en vertu de laquelle il expose une nouvelle
théorie qui doit conduire à la conduite des politiques
économiques (notamment budgétaire et monétaire)
nouvelles.
La problématique keynésienne consiste alors
à déterminer les conditions dans lesquelles l'équilibre
entre une demande futur anticipée et la demande réelle est
susceptible de s'établir (régulation par quantité).
On mesure ainsi l'apport fondateur de Keynes au
développement de la science économique par l'argumentation qu'il
développe en faveur de l'intervention des pouvoirs publics dans le
circuit économique afin d'injecter un supplément de revenu, qui
lui-même engendre un supplément de consommation, qui augmente les
débouchés des entreprises, ce qui nourrit une politique
d'investissement futurs plus importante.
b) Le courant libéral ou
néoclassique
Les économistes fondateurs de l'école
néoclassique, dont émergent William Stanley Jevons en grande
Bretagne, Léon Walras en France et Carl Menger en Autriche,
s'attachèrent à étudier non plus les limites de l'offre
mais les interprétations psychologiques des choix des consommateurs.
Ainsi en concentrant leur analyse sur l'utilité, ou satisfaction de
l'achat ultime ou marginal, ils expliquent les prix en fonction de
l'intensité de la préférence du consommateur pour tel
article de tel lot.
1.2.1.4. Croissance
économique
Désigne la variation positive de la production de biens
et de services dans une économie sur une période donnée,
généralement longue. Elle s'oppose au ralentissement
économique, qui désigne une diminution passagère (quelques
trimestres) de la croissance du PIB.
Le terme, récession est employé lorsque cette
diminution s'observe au cours de deux trimestres consécutifs au moins,
ou une augmentation moins rapide du PIB.
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