REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE DU CEPROMAD
« UNIC »
CAMPUS DE MATADI
DE LA MOTIVATION A LA PERFORMANCE DU TRAVAILLEUR DANS
UNE SOCIETE A HAUTE CONTRAINTE SÉCURITAIRE
« Une approche managériale axée
sur la productivité au terminal pétrolier Ango-Ango
SEP - CONGO/Matadi »
WALUBILA MUKELO Edo
Travail de fin d'étude présenté et
défendu en vue de l'obtention du diplôme de licence en management
et sciences économiques.
Option : gestion financière et
comptable
Ingénieur en mécanique de production
Directeur :
N'SAMAN -O- LUTU
Professeur Docteur
Rapporteur :
Stéphane WOT - AGENCY
Doctorant
Année académique 2011-2012
EPIGRAPHE
Dans notre siècle, on pense par contagion. On attrape
une opinion comme un rhume.
P. Ria
Malheurs au paysan qui mange la graine qu'il devrait
semer...
Jacques - Daniel Rochât
DEDICACE
A vous qui luttez chaque jour contre vos humeurs, car vous vous
souciez tant de la hausse du niveau de vie du peuple congolais.
A vous tous qui continuez de croire, malgré que les
balles aient souvent eu raison des vôtres, que demain dépend de ce
qu'on entreprend aujourd'hui, si petit soit-il.
A vous qui chantez péniblement qu'il n'existe pas de
pays sous développés mais plutôt des pays sans managers.
Walubila Mukelo Edo
AVANT PROPOS
En ce moment agréable marquant la fin du second cycle
de notre formation en management et sciences économiques, il nous semble
évident qu'un travail de cette envergure ne peut être
réalisé sans le concourt de plusieurs personnes ; c'est
pourquoi, nous trouvons qu'il serait moins reconnaissant de notre part de ne
pas adresser nos remerciements à celles-ci.
Nous remercions nos parents : Georges MASUMBUKO MUKELO et
Venancy WAKUSOLELA BAHATI.
Notre gratitude s'adresse également aux professeurs
N'SAMAN -O- LUTU et Stéphane WOT - AGENCY pour leurs
disponibilités en dépit de leurs multiples occupations ;
ainsi qu'à l'endroit de tous les membres du corps professoral de
l'université de cepromad campus de Matadi.
A la même occasion nous remercions les membres de la
grande famille estudiantine de l'université du cepromad et plus
particulièrement ceux avec qui nous avons eu à lutter chaque jour
pour accomplir cette lourde tache : Didier MAKUNGA, mozes MOSENGO,
Noëli BULUMONAMO, Amalphi MPOVA, Esperance MATEMO et les autres.
Nous ne pourrions mener cet ouvrage à terme sans les
concours de celle qui pour nous représente le pilier de tous nos
efforts, octavie MUNGWALE.
Sans oublier tous ceux qui de prêt ou de loin nous ont
manifestés leurs soutiens pendant tout notre parcours scolaire,
académique et professionnel.
INTRODUCTION GENERALE
1.Problématique
Le manque de motivation étant un problème pour
l'ensemble du monde de travail, salariés du public ou du
privé ; une faible productivité en cette période
d'incertitude économique est souvent perçue comme une baisse de
motivation dans le chef des travailleurs.
Les diverses crises économiques de ce siècle et
du siècle passé montrent que les entreprises performantes doivent
atteindre les résultats avec les hommes ; ce qui poussent certains
managers d'affirmer que ce sont les hommes et non les systèmes qui
font la réussite des entreprises.
Mais alors, depuis très longtemps on s'interroge sur
l'origine et le pourquoi des comportements humains dans un groupe ou dans une
société ; d'où l'étude de la motivation au
travail, introduit dans le langage et activités des chercheurs et des
managers à la suite de la maitrise du fonctionnement des organisations,
en particulier des entreprises. La nature complexe de l'homme exige donc de
veiller à son comportement afin d'orienter ses efforts vers les
objectifs organisationnels.
Cependant, étudier la motivation relève du
défi tant les avis, les opinions, les analyses, les pratiques
managériales divergent sur ce sujet combien important pour l'entreprise.
Autant les chercheurs que les managers s'opposent entre courants de
pensée, jusqu'à créer des antagonismes ; chacun a son
avis sur la définition de la motivation au travail et ses recettes pour
la renforcer dans l'entreprise.
Les attentes des employeurs étant bien souvent
différentes de celles des employés, il est de la charge des
managers de créer les conditions qui permettent aux collaborateurs de
s'engager, de s'impliquer dans la réalisation des objectifs de
l'entreprise ; en cherchant en permanence à répondre
à la question : comment rendre plus efficaces individuellement et
collectivement, les membres d'une entreprise ?
Cet intérêt pour la motivation au travail repose
sur le principe que la réussite de l'entreprise dépend des
performances collectives, elles même tributaires des performances
individuelles, qui à leurs tours sont susceptibles d'être
influencer par la motivation dépendant des capacités de
l'individu (intellectuelles, physiques, savoir-faire) et de l'organisation mis
en place dans l'entreprise (technique, humaine, administrative).
D'autant plus qu'évoluer dans un environnement
particulièrement incertain peut générer chez les
collaborateurs un ensemble des réactions difficilement
explicables ; qui pour certaines doivent être capitalisées et
pour d'autre anticipées et gérées rationnellement envi
d'atteindre les objectifs de manière efficiente.
2. Hypothèse
Le terminal pétrolier d'Ango Ango atteindra la
performance exigée quand elle veillera continuellement aux comportements
individuels ainsi qu'aux conditions de travail, à l'environnement
organisationnel et à la réalisation des objectifs.
3. Méthodologie
La méthodologie appropriée pour tout travail de
recherche objectif est composée généralement de deux
parties essentielles à savoir :
· Méthodes ;
· Techniques.
3.1. Méthodes
Soutenons avec Roger PINTO et Madeleine GRAWITZ
que « la méthode (au singulier) est constituée de
l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre, les vérifie ». (1(*))
En effet, une suite des méthodes a été
utilisée dont les principales sont :
· méthode historique ;
· méthode structuro - fonctionnelle.
3.1.1. Méthode historique
Reste la plus utilisée en ce sens qu'elle est
diachronique.
« Elle s'efforce de reconstituer les
événements jusqu'au fait générateur ou fait
initial. Elle rassemble, ordonne, hiérarchise autour d'un
phénomène singulier une pluralité des faits afin de
déceler celui qui a exercé le plus d'influence sur le
phénomène étudié ». (2(*))
Cette voie objective ayant trois dimensions :
génétique, analytique et comparative, nous a aidé à
rassembler les faits, les analyser afin de retracer l'évolution du
phénomène étudié.
3.1.2. Méthode structuro - fonctionnelle
Cette démarche objective composée de deux
parties essentielles : la structure et les fonctions, a été
utilisée intensément pour disséquer les différents
organes constitutifs et dégager leurs fonctions correspondantes.
3.2. Techniques
Ce travail de recherche a eu le mérite d'avoir mis en
application les techniques de deux ordres :
· technique d'échantillonnage ;
· Technique de collecte des données.
3.2.1. Technique d'échantillonnage
Le sondage par questionnaire étant l'outil choisi par
rapport au recensement, il a fallu constituer un échantillon
d'étude. Ceci a été réalisé grâce
à l'emploi des techniques d'échantillonnage aléatoire
simple et d'échantillonnage accidentel.
La complémentarité de ces techniques ont rendu
négligeable la description de la procédure.
3.2.2. Technique de collecte de données
La cueillette d'informations recherchées et pertinentes
n'était rendue possible que par l'usage des techniques de collecte de
données telles que :
· la recherche documentaire ;
· l'observation par participation ;
· le questionnaire.
3.2.2.1 Recherche documentaire
Cet exercice intellectuel a connu son utilisation à
travers la lecture approfondie de matières couvertes dans les cours, les
rapports administratifs (sensibilisation à la culture
sécurité), bulletins d'informations et les ouvrages scientifiques
relatifs à notre thème.
3.2.2.2 Observation par participation
Un outil de quête d'informations à double volets
axé sur l'observation systémique et la participation
éventuelle basée sur les différents rôles consentis
au sein de l'organisation.
Son aspect participatif était plus appliqué lors
de notre stage sur le terrain coïncidant avec l'administration du
questionnaire.
3.2.2.3 Questionnaire
Cet outil d'étude quantitative nous a permis à
quantifier de différentes informations ayant trait aux comportements et
aux situations motivationnelles vécues des acteurs.
4. Choix et intérêt du sujet
Notre préoccupation première demeure le
rôle joué par le manager au sein des organisations
socio-économiques, dans la poursuite du bien être social et mental
des employés.
L'état d'esprit hors du commun régnant dans les
équipes de travail à sep Congo/ango, ponctué par le
caractère plaintif du top manager du dit terminal a eu pour
mérite d'attirer notre sympathie de pouvoir chercher à comprendre
pourquoi la vision de l'entreprise ne bénéficie pas d'une
mobilisation favorable au niveau opérationnel. D'où
l'étude de la motivation.
La motivation est un critère important de
l'efficacité organisationnelle, étant donné qu'il
prédit la stabilité du personnel ainsi que son degré de
mobilisation (Agnès le Gonidec, 2006). Il indique dans quelle mesure une
entreprise peut compter sur la continuité des contributions de ses
employés à ses activités et à son
développement.
L'intérêt pour ce concept en gestion serait aussi
justifié par le fait qu'avec l'engagement organisationnel, la motivation
semble être un très bon facteur de l'assiduité des
individus et de leur loyauté envers l'organisation (Blau et Boal, 1989).
Plus spécifiquement, la motivation est reliée
avec la stabilité du personnel (faible taux de départ
volontaire), l'assiduité des employés (faible taux
d'absentéisme), leur performance au travail, la qualité du
service à la clientèle, et les comportements dits corporatifs.
Ce travail constituerait également un point de
référence pour des chercheurs désireux d'approfondir leurs
investigations dans le domaine de management des organisations.
5. Délimitation
5.1. Délimitation spatiale
Les employés des secteurs stratégiques d'une
entreprise sont soumis à des pressions de diverses natures, notamment
celle induite par les fournisseurs d'une part et celle des clients d'autre
part. Pour le cas de SEP Congo s'ajoute à ces pressions une composante
étatique vu le service stratégique fourni à la nation.
Bien de fois, à ces employés il n'est
demandé que la productivité, au mieux la performance
extrême sans malheureusement prendre en compte les facteurs pouvant
influencer soit positivement, soit négativement le degré de cette
performance notamment la motivation.
Dans cet ordre d'idée, ce travail de recherche
s'intéresse particulièrement aux travailleurs des services
stratégiques à SEP - Congo/Ango dont le sentiment d'appartenance
et une motivation personnelle plus soutenue revêt d'une importance
capitale.
Ainsi, notre attention s'oriente vers :
Ø Le département exploitation dans les
services :
- Laboratoire pétrolier ;
- Bureau opération : chef d'équipe et agent
de livraison produit pétrolier, Pointeur/échantillonneur;
- Gestion et distribution : CDI ;
- Radio exploitation.
Ø Le secteur pipeline
Ø station de pompage ;
Ø radio pipeline.
Ø Le dispatching transport au niveau des chauffeurs mi
et poids lourds.
En effet nous nous devons de faire remarquer que la
société SEP/Congo est très complexe comme système
avec plusieurs structures fonctionnant à travers l'étendue du
territoire national ; ne pouvant pas exploiter SEP/Congo sous cet angle,
nous nous sommes limités au terminal pétrolier Ango Ango de
Matadi qui est le plus important par rapport aux activités et à
sa position première du complexe pétrolier ouest.
5.2. Délimitation temporelle
La réalisation de l'étude a eu pour
échéance trois ans, soit de 2009 à 2012. Cet intervalle de
temps s'est distingué par la richesse de la documentation, d'adaptation
de la vision de l'entreprise et des archives.
Mais toutes fois nous irons au-delà de cette
échéance de temps pour l'explication historico - sociale des
faits.
6. Subdivision du travail
Le présent ouvrage comporte cinq chapitres traitant
essentiellement de la motivation au travail en ce terme :
1. Chapitre premier consacré aux contours
théoriques ; à l'analyse conceptuelle et la
définition des notions de base en rapport avec le sujet.
2. Chapitre deuxième orienté vers les fondements
du management des ressources humaines.
3. Chapitre troisième quant à lui s'attarde sur
les principales théories de motivation.
4. Chapitre quatrième nous mène vers le terrain
de recherche en présentant les particularités et
spécificités du terminal pétrolier d'Ango Ango.
5. Chapitre cinquième traite de l'enquête
proprement dite, en présentant singulièrement les
résultats de l'étude catégorie par catégorie.
Le tout encadré par une introduction
générale, une conclusion générale et implication
managériale et les annexes.
7. Les difficultés rencontrées
Ce travail ne déroge pas à la
réalité scientifique de rédaction en ce sens que sa
production a connu des nombreuses difficultés d'ordre différent
à savoir :
Ø Difficultés liées aux
finances ;
Ø Difficultés liées à la
documentation : carence des bibliothèques et cyber café de
qualité;
Ø Difficultés liées à la
production : saisie et impression dans une période où
l'énergie électrique se fait rare ;
Ø Difficultés liées à la
récolte des données : réticence des participants vu
la nature du travail dans une entreprise où ce genre de recherche ne
s'est jamais réalisé.
APPROCHE THEORIQUE
CHAPITRE I. CONTOURS THEORIQUES
Section 1. Analyse conceptuelle et définitions des
notions de base
1.1.1. Motivation
La définition de la motivation, avant toute chose est
nécessaire d'autant plus que des concepts voisins tels que satisfaction
au travail, implication organisationnelle, engagement dans le travail,
mobilisation du personnel sont venus le compléter pour tenter
d'améliorer la compréhension de l'origine de l'efficacité
individuelle et collective dans les organisations. Mais en revanche, ils
ajoutent encore de la complexité départ leurs
caractéristiques voisines et leurs définitions qui tendent
à se chevaucher. Ces concepts seront développés
ultérieurement.
a. Définition (3(*))
La motivation est perçue comme le construit
hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes
et/ou externes produisant le déclenchement, la direction,
l'intensité et la persistance du comportement.
En outre elle est une force intérieure poussant
l'individu à agir dans le sens des objectifs organisationnels, tels
qu'il les perçoit. Il s'agit donc d'une optimisation de l'effort vers un
but précis et non d'une simple dépense d'énergie.
b. Sorte
Selon la classification d'OHANNIS, on distingue trois sortes
de motivation, à savoir :
Ø Les motivations hédonistes
qui poussent les individus à satisfaire des besoins de plaisir, de mieux
être, de confort ;
Ø Les motivations oblatives qui
conduisent les individus à faire le bien, à faire plaisir aux
membres de leur famille, à leurs amis,...
Ø Les motivations d'auto expression
qui conduisent les individus à s'affirmer, exprimer ce qu'ils sont.
c. Type de motivation
Nous distinguons deux types de motivation à
savoir :
Ø Matériel : salaire,
prime, avantages pécuniaires,... ;
Ø Immatériel : promotion,
relation inter personnelle,...
1.1.2. Performance
Est le résultat ultime de l'ensemble des efforts d'une
entreprise ou d'une organisation. Ces efforts consistent à faire les
bonnes choses, de la bonne façon, rapidement, au bon moment, aux
moindres coûts, pour produire des bons résultats répondants
aux besoins et aux attentes des clients et plus généralement des
parties prenantes de l'entreprise et atteindre les objectifs fixés par
l'organisation.
1.1.3. Travailleur
Est celui qui effectue un travail, qui se consacre à
une tache, qu'elle soit manuelle ou intellectuelle.
Il peut être :
Ø Soit salarié, c'est - à - dire
rémunéré par un employeur (ouvrier, employé,
fonctionnaire, technicien, agent de maitrise, cadre,
ingénieur,...) ;
Ø Soit son propre patron (exploitant agricole,
commerçant indépendant, artisan, profession
libérale,...)
1.1.4.
Société
Groupe contractuel de personnes réunis par des
intérêts commun d'ordre économique.
Est une fiction légale conférant la
personnalité juridique à une entité économique
formée de plusieurs personnes qui mettent en commun des biens, des
droits, des capitaux ou des services en vue d'un objet que leurs conventions
déterminent.
La société peut avoir un objet civil ou un objet
commercial, leur mode de constitution, la formation, la nature et les
modifications apportées à leur capital social, le mode de gestion
et d'administration des sociétés ; leur durée et les
règles de liquidation et de partage, sont fixés par la loi et par
le contrat dit aussi « statut » (4(*)).
1.1.5. Contrainte
La contrainte peut être définie comme exigence,
obligation, inconvénient lié à un usage, à une
nécessité.
Elle est une règle obligatoire qui réduit la
liberté d'action et de façon générale, une
contrainte est une restriction de quelque chose pouvant aussi être
assimilée à un obstacle, à de la censure ou de la
violence, ou bien un moteur créatif (5(*)).
Elle peut être un moyen d'assurer la
sécurité en empêchant un mouvement d'un membre
lésé ou en empêchant une personne dangereuse d'agir.
1.1.6.
Sécurité
Pour l'individu ou le groupe, c'est le sentiment (bien ou mal
fondé) d'être à l'abri de tout danger et risque. C'est une
situation présentant le minimum de risque.
C'est l'ensemble des mesures prises contre les actes commis
par malveillance (vols, incendies volontaires, attentats,....), ou encore
ensemble des mesures prises contre les phénomènes accidentels,
naturels (tempêtes, fuites d'eau,...). Ainsi nous distinguons :
a. Les sécurités
actives
Elles ont pour but de réduire la probabilité des
incidents, de réduire le nombre d'accidents, de la même
manière que la prévention primaire réduit le risque de
déclaration ou d'incidence des maladies.
b. Les sécurités passives
Elles ont pour but de réduire les conséquences
des accidents, de la même façon que la prévention
secondaire réduit les conséquences et les suites des maladies,
une fois que celle-ci sont déclarées. Exemple : ceinture de
sécurité.
1.1.6.1.
Sécurité au travail
La sécurité en entreprise ou en
collectivité locale (conseils généraux, mairies,
établissements relevant du public ou du privé,...) est devenue
avec la prise de conscience évoluant au fur et à mesure des
accidents industriels (grands incendies, explosions, pollutions,...) et face
aux risques, un domaine incontournable autour des avancées
technologiques modernes.
La sécurité au travail repose sur des principes
logiques énoncés dans le code du travail :
Ø Identifier et mesurer les risques (en terme de
fréquence et de gravité) ;
· Arbre des causes ;
· Etude probabiliste de sureté ;
· Analyse décisionnelle des systèmes
complexes.
Ø Eviter les risques, dans la mesure du
possible ;
· Conception sécuritaire ;
Ø Diminuer les risques, en choisissant par exemple des
procédés moins dangereux ;
· Sureté de fonctionnement ;
Ø Se protéger efficacement (en diminuant les
conséquences, par exemple : détecter, compartimenter, se
doter en moyens de secours adaptés, optimiser les conditions
d'intervention des secours,...) ;
· Taux de défaillance ;
· Système critique.
Chaque activité de toute nature que ce soit, engendre
des risques plus ou moins prononcés pour l'homme, ses biens et
l'environnement qui l'entoure. Afin de minimiser l'occurrence de ces risques et
ses conséquences, de nouveaux métiers sont apparus.
Ces métiers que l'on assimilerait à la
sécurité dans son sens le plus large, visent à
protéger :
Ø Les personnes (prévention des accidents et
maladies professionnelles, amélioration des conditions de
travail,...)
Ø L'environnement (réglementation, surveillance
des activités à risques,...)
Ø Les biens (bâtiments, machines,
marchandises,...)
N'oublions pas que malgré la présence de ces
nouvelles professions, la sécurité au travail n'est pas que du
ressort des spécialistes, c'est aussi l'affaire de tous. Ainsi chacun a
son propre rôle :
Ø Etre conscient des risques auxquels je suis
exposé ;
Ø Eviter le risque et la situation de danger,
« ne pas bricoler » ;
Ø Alerter en cas d'anomalie ;
Ø Se mettre en sécurité face à une
situation dangereuse.
1.1.6.2. Indicateurs
de sécurité à SEP CONGO (6(*))
Les indicateurs de sécurité sont des taux
d'accidents établis, pendant une période donnée, pour des
raisons statistiques. Ils renseignent le niveau de sécurité
atteint par l'entreprise en matière d'accidents.
Ils sont au nombre de trois :
Ø Taux de fréquence des accidents LTIR (Lost
Time Injury Rate) ;
Ø Taux global d'accidents declarés TRIR (Total
Recordable Injury Rate) ;
Ø Taux de gravité des accidents SR (Severity
Rate).
Le taux de fréquence LTIR est la somme des
décès (FAT), des incapacités permanentes (PDC) et du
nombre des accidents avec arrêt de travail (LTIR), pendant une
période de temps considérée, divisée par le nombre
d'heures travaillées exprimées en million.
Le taux global d'accidents déclarés TRIR est
déterminé par la somme des décès (FAT), des
incapacités permanentes (PDC) et des nombres d'accidents avec
arrêt de travail (LTIR) et accidents sans arrêt de travail (RWC et
MT), au cours d'une période, divisée par le nombre d'heures
travaillées exprimées en million.
Le taux de gravité des accidents SR se définit
comme étant le rapport entre le nombre des jours perdus à la
suite des accidents et le nombre d'heures travaillées multiplié
par mille.
1.1.7. Pétrole
Substance naturelle constituée essentiellement
d'hydrocarbures (ensemble des molécules formées des combinaisons
d'hydrogène et de Carbonne) et d'impuretés liées au milieu
ou il s'est formée, mais aussi à la migration des gisements
(soufre, azote, oxygène, nickel, vanadium, sable, eau, sels
minéraux, rouille, débris divers). Les produits pétroliers
finis sont obtenus à l'issue d'un processus appelé raffinage de
pétrole brut.
Section 2. Aperçu sur les concepts connexes
1.2.1. Economie
La définition de l'économie n'est pas
consensuelle, ses contours et son contenu varient en fonction des auteurs et
des courants de pensées.
1.2.1.1. Définitions
Elle est une activité humaine qui consiste en la
production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de
services (7(*)).
Plus généralement, l'économie est une
science sociale qui étudie la production, la répartition, la
distribution et la consommation des richesses d'une société. Son
principe général en particulier pour les ressources
limitées ou rares, est la rentabilité (8(*)).
1.2.1.2. Types d'économies
Il existe des différences plus ou moins importantes
entre les différentes économies nationales, elles ne fonctionnent
pas toutes de même façon, car elles relèvent des types
d'économies différentes.
Chaque type d'économie est caractérisé
par la combinaison de trois éléments :
Ø Le système : concerne la
propriété et la gestion des outils de production ;
Ø Le mode de régulation : concerne
l'ajustement entre l'offre et la demande ;
Ø Le niveau de développement : concerne
l'état de l'appareil de production, et le niveau de développement
qui en résulte.
1.2.1.3. Différents courants économiques
La science économique est traversée par
plusieurs courants de pensées. Il y a eu d'abord l'école
classique puis la pensée marxiste. Ces deux courants représentent
la pensée fondatrice. Quant à l'époque contemporaine, elle
est dominée par la pensée keynésienne et le courant
néo-classique.
1.2.1.3.1. Les
courants fondateurs de la pensée économique
a) L'école classique
La science économique moderne commence avec la
publication du livre (« la richesse des nations », Adam
Smith). Les auteurs qui se réclament de Smith sont des classiques
(Ricardo et Say), selon la théorie classique, l'intérêt
individuel est le moteur de toute action humaine. Selon Smith, cette motivation
permet l'expérience sociale. Voici les propositions économiques
des classiques :
Ø Propriété privée des moyens de
production ;
Ø Liberté économique, et non-intervention
de l'état ;
Ø Autorégulation du marché par le biais
de l'offre et de la demande.
b) Le courant marxiste
L'oeuvre de Marx présente une triple
dimension :
Ø Philosophie ;
Ø Politique ;
Ø Economique
Pour Marx, l'histoire est une succession des modes de
production (socialisme, féodalisme,...) ; les contradictions d'un
système engendrent la mise en place d'un nouveau système. Le
marxisme est une analyse du système capitaliste et de ses
contradictions.
Pour Marx, le capitalisme engendre deux classes
sociales :
Ø Ceux qui détiennent les modes de production
(bourgeois) ;
Ø Les ouvriers (prolétaires)
C'est l'exploitation des ouvriers par les bourgeois qui
entrainera une révolution, et qui conduira à son tour à
l'apparition d'un nouveau système : le communisme.
Voici les trois étapes qui mènent à
l'extinction du capitalisme :
Ø La source de profit du capitalisme (plue -
value) : c'est la différence entre le salaire versé à
l'ouvrier et la valeur ajoutée (V.A) créée par son propre
travail.
Ø En recherchant un profit toujours plus important, le
capitaliste va devoir distribuer des salaires toujours plus bas (baisse
tendancielle de taux de profit).
Ø Le capitaliste, soumis à la concurrence, sont
contraints de remplacer le travail humain par la machine.
Pour rompre avec cette logique, il faut supprimer la
propriété privée des moyens de production.
1.2.1.3.2. La
pensée économique contemporaine
a) Le courant keynésien
La révolution keynésienne consiste tout d'abord
en une réfutation des mécanismes classiques de l'équilibre
économique. Analyse en vertu de laquelle il expose une nouvelle
théorie qui doit conduire à la conduite des politiques
économiques (notamment budgétaire et monétaire)
nouvelles.
La problématique keynésienne consiste alors
à déterminer les conditions dans lesquelles l'équilibre
entre une demande futur anticipée et la demande réelle est
susceptible de s'établir (régulation par quantité).
On mesure ainsi l'apport fondateur de Keynes au
développement de la science économique par l'argumentation qu'il
développe en faveur de l'intervention des pouvoirs publics dans le
circuit économique afin d'injecter un supplément de revenu, qui
lui-même engendre un supplément de consommation, qui augmente les
débouchés des entreprises, ce qui nourrit une politique
d'investissement futurs plus importante.
b) Le courant libéral ou
néoclassique
Les économistes fondateurs de l'école
néoclassique, dont émergent William Stanley Jevons en grande
Bretagne, Léon Walras en France et Carl Menger en Autriche,
s'attachèrent à étudier non plus les limites de l'offre
mais les interprétations psychologiques des choix des consommateurs.
Ainsi en concentrant leur analyse sur l'utilité, ou satisfaction de
l'achat ultime ou marginal, ils expliquent les prix en fonction de
l'intensité de la préférence du consommateur pour tel
article de tel lot.
1.2.1.4. Croissance
économique
Désigne la variation positive de la production de biens
et de services dans une économie sur une période donnée,
généralement longue. Elle s'oppose au ralentissement
économique, qui désigne une diminution passagère (quelques
trimestres) de la croissance du PIB.
Le terme, récession est employé lorsque cette
diminution s'observe au cours de deux trimestres consécutifs au moins,
ou une augmentation moins rapide du PIB.
1.2.2. Entreprise
Est une structure économique et sociale qui regroupe
des moyens humains, matériels, immatériels (services) et
financiers, qui sont combinés de manière organisée afin de
fournir des biens ou des services à des clients dans un environnement
concurrentiels (marché) ou non concurrentiel (le monopole)(9(*)).
1.2.3. Productivité
Est le rapport entre une production de biens et de services et
les moyens qui ont été nécessaires pour sa
réalisation (humains, énergies, machines, matières
premières, capital,...).
Elle mesure l'efficacité avec laquelle une
économie ou une entreprise utilise les ressources dont elle dispose pour
fabriquer des biens ou offrir des services.
Elle dépend de la capacité du personnel à
produire une quantité, dite standard, de biens ou de services selon les
normes ou les règles prédéfinies.
a. Productivité du capital
Est le rapport entre la valeur ajoutée et le capital
fixe utilisé.
b. Productivité du travail
Est le rapport entre la quantité ou la valeur
ajoutée de la production et le nombre d'heures nécessaires pour
la réaliser.
1.2.4. Salaire
Est une somme d'argent versée à un
employé ou à un salarié en contrepartie de la fourniture
d'un travail.
Le montant du salaire versé dépend du contrat de
travail, des augmentations de salaires et de la réglementation (code du
travail).
1.2.5. Management
Selon Bernard Turgeon, le management est défini
comme la gestion des ressources disponibles pour un objectif quelconque.
Le management consiste d'après Richard LECUYER,
à s'impliquer dans des activités visant la réallocation
des ressources rares (ressources humaines, ressources financières,
ressources matérielles, énergie, machine, temps) afin de
satisfaire des besoins nombreux insatiables et souvent concurrentiels.
De plus, la prise de décision doit impliquer
l'éventualité des contingences environnementales susceptibles de
bouleverser le planning préalablement établi ; en occurrence
une entreprise pourra réallouer ses ressources vers l'innovation dans le
produit pour cause du positionnement concurrentiel.
L'importance du management repose sur la constatation de la
relation de causalité « moyen - fin » fondée
sur les habilités et les compétences des gestionnaires dans leurs
prises de décisions.
CHAPITRE II. FONDEMENT DU MANAGEMENT DES RESSOURCES
HUMAINES
Section 1. Management des ressources humaines
Le management consiste à atteindre des objectifs
préalablement définis en utilisant des ressources disponibles.
C'est un facteur universel impliqué dans toutes les
activités et organisations humaines (usines, banques, magasins,
hôtels, syndicats, gouvernements, écoles, hôpitaux,
églises, ménages,...)
2.1.1. Historique
Le management des ressources humaines découlant du
management pris dans ses dimensions élargies et dans le contexte
approprié se restreint à l'analyse du facteur humain dans toutes
ses dimensions comme facteur de développement de l'entreprise. Ainsi,
est né l'école des relations humaines avec Elton Mayo qui reste
une note corrective de l'école classique consistant à mettre
l'accent sur les dimensions humaines.
Les psychologues et les sociologues ont
développés beaucoup de théories, entre autres MC Gregor
avec la théorie X et Y, Black Mouton, Vroom, Abraham Maslow avec la
pyramide des besoins ; bref tous ont mis l'accent sur la
motivation en tant que composante de la performance et qui conditionne le
comportement au travail.
2.1.2. Notion de management
Le management tire l'une de ses origines de l'italien
où management signifie manier, issue du latin manus (la main) et du
verbe managgiare dont le sens au 16e siècle était de
conduire son bien avec raison.
Les concepts de management, de menager, et de ménagerie
possèdent une autre origine du latin populaire : mana, vones
dérivée de manière, demeurer. Il signifie une maison, une
demeure et par extension, prendre soin, épargner, économiser,
conduire, administrer, etc.(10(*))
Il est accepté, que le management peut être
compris comme la manoeuvre, le modèle et le
« manège ».
Ainsi, le manager et le management peuvent être traduis
à la limite en termes de respect et d'égards vis-à-vis
d'autres personnes. Plus souvent, ils sont entendus en termes de ruse et de
manipulation.
2.1.3. Définitions
Le management est défini comme un ensemble des
réflexions, des décisions, et d'actions coordonnées et
matérialisées pour d'une part rendre efficaces et rentables les
activités d'une entreprise et pour d'autre part, satisfaire autant que
possible les besoins de tiers ; en amont personnels et fournisseurs et en
aval clients et consommateurs.
Selon Bernard Galambaud « manager » c'est
transformé le travail en performance durable. Le terme management
désigne le processus pour lequel des résultats sont obtenus de
façon efficace via et avec autrui.
Néanmoins, certains concepts de cette définition
suscitent éclaircissement, notamment :
Ø Efficacité qui relève des
réalisations et des manières d'y parvenir ;
Ø Performance renvoie à la capacité
d'atteindre des résultats ou objectifs à moindre coût et
dans la durée escomptée. Ce concept illustre la relation entre
ressources et rendement d'autant plus qu'une production accrue avec les
mêmes facteurs suppose un gain de performance, tout comme un même
rendement avec moins des ressources.
Abraham Maslow, Vroom et Elton Mayo définissent le
management comme l'art de combiner les ressources matérielles, humaines
et techniques ainsi que les facultés intellectuelles et morales afin
d'atteindre au mieux les objectifs fixés.
Paul Lambert quant à lui tout en mettant
l'évolution de l'organisation au centre de la recherche affirme que le
management est la pratique efficace de toutes les techniques scientifiques et
méthodes permettant d'améliorer le fonctionnement d'une
organisation.
Fréderic Taylor conçoit le management comme
science des décisions stratégiques pour marquer l'art et la
compétence de conduire le changement au sein d'une organisation. Sa
théorie repose sur une analyse poussée des activités, des
temps, des méthodes et des pauses de manière à lutter
contre les gaspillages et à aboutir à une productivité
maximale (11(*)).
G. Terry et franklin retiennent que le management est un
processus spécifique consistant en activités de planification,
d'organisation, d'impulsion, et de contrôle visant à
déterminer et à atteindre des objectifs définis
grâce à l'emploi d'êtres humains et à la mise en
oeuvre d'autres ressources(12(*)).
De ce qui précède, il s'ensuit que les
définitions du management dépendent aussi bien des courants que
des domaines considérés ; d'une part le management est une
technique d'organisation des ressources ou des moyens mis en oeuvre dans
l'administration d'une entreprise, ou d'une entité. D'autre part, il
désigne et se définit comme l'art de diriger et de gérer
les ressources humaines, les ressources matérielles et les ressources
financières en vue d'atteindre un objectif de rentabilité
satisfaisant (13(*)).
En définitif, Peter Drucker retient que le management
est une activité visant à obtenir des hommes un résultat
collectif en leur donnant un but commun, des valeurs communes, une organisation
convenable et la formation nécessaire pour qu'ils soient performants et
puissent s'adapter au changement.
2.1.4. Rôles du manager
Le rôle primordial du manager consiste en l'atteindre
des résultats et qui peut être représenté par deux
concepts : « efficacité et mieux ou
d'avantage ».
Pour le manager la chance ne relève pas du hasard et ne
récompense que ceux qui prennent des risques calculés et usent de
leur imagination.
En définitif, le manager en résolvant les
problèmes, apprécie la situation, rend limpide les situations
complexes, analyse les problèmes, conçoit et défini les
objectifs, faits des propositions envi des révolutions futures,
évalue les coûts et les prestations, délimite les
systèmes en les optimisant, prépare et prend des
décisions, planifie et organise des procédures, assure la
qualité des prestations, suscite des projets tout en suivant leur
réalisation, impose la concrétisation des objectifs et dirige le
personnel (14(*)).
En outre, Loule estime que tout manager joue six
rôles :
Ø Programmeur : il défini ses propres
rôles, objectifs par rapport aux objectifs
généraux ;
Ø Innovateur : il doit développer son sens
d'imagination qui lui permettra toujours d'améliorer le rendement de son
organisation ;
Ø Symbole : il est lié à la notion
de représentation qui voudrait que le manager représente son
organisation.
Ø Meneur d'hommes : en tant que responsable des
hommes, il est appelé à trouver des mécanismes
susceptibles de concilier les objectifs de l'organisation et les exigences des
hommes.
Ø Entrepreneur : il doit développer son
esprit de créativité qui lui permettra d'adapter son organisation
à l'évolution de l'environnement.
Ø Chef d'orchestre : il est appelé à
concevoir son organisation comme un tout et globalement comme une entité
productive par rapport aux ressources disponibles.
2.1.5. Fonction du management
Le management est une activité visant à
transformer des ressources humaines et physiques inorganisées en
réalisations utiles ; ainsi les grands principes ou fonctions du
management sont :
2.1.5.1. Prévoir (planifier)
La planification est le choix des actions présentes
pour influencer le futur. C'est se poser concrètement une série
de question de nature : qu'est- ce qui doit être faits ?
Pourquoi ? Comment ? Par qui ? Où ? Quand ? Et
à quel coût ?
2.1.5.2. Organiser
Organiser c'est établir les structures
d'autorité des responsables, des relations et de la division du
travail.
Organiser c'est établir la structure de l'organisation,
éliminer les interférences, créer les descriptions et
établir les qualifications des postes ; il consiste à
réunir les gens autour de leurs tâches respectives au sein d'une
même structure de façon non seulement à accomplir le
travail, mais aussi à procurer une satisfaction à ceux qui
l'accomplissent.
2.1.5.3. Diriger
C'est prendre des décisions et les rendre
opérationnelles sous formes d'ordre, d'instructions et des
règles.
La direction consiste à appliquer la politique de
l'entreprise dans le cadre de la limite tracée par l'administration.
Quelques caractéristiques de l'activité de la
direction sont :
Ø L'optimisation ;
Ø L'autonomie encadrée ;
Ø L'établissement des normes et le
contrôle de l'action.
Diriger ou gérer, c'est aussi utiliser rationnellement
les ressources humaines, financières, matérielles et temporelles
afin d'atteindre efficacement les objectifs.
2.1.5.4. Coordonner
La fonction de coordination permet d'établir les liens
d'intégration entre les diverses parties dans un ensemble, en assurer
l'harmonie et cela dans un effort coopératif de manière à
faciliter le fonctionnement et le succès.
La coordination combine, dispose, arrange pour fonctionner en
temps voulu et à moindre coût envi d'atteindre un objectif.
2.1.5.5. Commander
Le verbe commander signifie donner des ordres et se faire
obéir. Le commandement implique le pouvoir et l'autorité.
Commander c'est faire faire le travail par d'autres personnes.
En management, le commandement implique le pouvoir des
décisions. En outre c'est prendre des décisions et les faire
exécuter.
2.1.5.6. Contrôler
Contrôler, évaluer signifie veiller au respect
des règles et des ordres établis. Dans son sens large, il
signifie dominer une situation, en être le maitre, la conduire dans le
sens voulu.
Le contrôle de gestion préfère laisser le
responsable redressé lui - même la motivation quand celui-ci se
détériore. Il fait appel à une participation de
l'intérieur et peut se voir qualifier d'indicatif. Il suppose aussi
l'analyse, le diagnostic et l'action corrective.
Section 2. Quelques courants managériaux
Les courants managériaux nés de la
considération globale de l'homme dans son environnement connaissent
plusieurs classifications selon bénard Turgeon, George Terry, Stephan
franklin, tomas J. Peter et robert Waterman.
Néanmoins, dans cette étude nous
soulèverons certaines écoles ayant trait avec le sujet.
2.2.1. Approche managériale d'Henri Fayol
Henri Fayol (1845-1925) subdivise les activités d'une
organisation en six catégories : techniques, commerciales,
financières, administratives, de sécurité et de
comptabilité ; tout en mettant un accent particulier sur la
fonction administrative qui selon cette école consiste à diriger
des individus dans des contextes variés.
Il attend pour cette fonction les faits de :
Ø Prévoir ;
Ø Organiser ;
Ø Commander ;
Ø Coordonner ;
Ø Contrôler.
L'idéologie de Fayol repose sur la croyance qu'il
existe un certain nombre de principes en management, qu'une fois
appliqués avec mesure, l'organisation pourra atteindre une grande
efficacité.
Ces principes sont :
Ø Spécialisation du travail ;
Ø Autorité et responsabilité ;
Ø Initiative ;
Ø Unité de commandement ;
Ø Unité de direction ;
Ø Echelle hiérarchique ;
Ø Discipline ;
Ø Subordination de l'intérêt particulier
à l'intérêt général ;
Ø Rémunération ;
Ø Centralisation ;
Ø Ordre ;
Ø Equité ;
Ø Stabilité du personnel ;
Ø Esprit du corps.
2.2.2. Approche managériale de Fréderic Winslow
Taylor
Fréderic Winslow Taylor (1856-1915) pensait que la
gestion et non la main d'oeuvre constituait le problème de l'industrie.
En mettant un accent particulier sur l'organisation scientifique du travail, il
a développé les théories suivantes :
Ø Théorie monétaire ;
Ø Théorie du travail aux pièces ;
Ø Théorie de la notion du temps.
Son idéologie repose sur l'extension des
activités, de temps, des méthodes et de la recréation afin
de lutter contre les gaspillages et atteindre une productivité maximale
par ouvrier dans une entreprise.
Il appelait donc à une révolution mentale qui
fusionne les intérêts des dirigeants et ceux des travailleurs en
un tout gratifiant pour les deux parties en présence.
Cette école associée aux considérations
économiques telles que les couts, l'utilisation du temps et
l'efficacité ; repose sur d'une part, la conviction que les
travailleurs accepteront une structure rigide de l'organisation et
adhéreront à la spécialisation des taches ; et
d'autre part ils bénéficieront d'une rémunération
élevée au rendement élevé.
2.2.3. Approche managériale de Douglas Mc Gregor
Il présente l'individu sous une double vision par
rapport au travail en développant deux théories X et Y :
Dans la théorie X, la vision managériale repose
sur la conception pessimiste de l'homme au sein de l'organisation. Mc Gregor
affirme que l'individu est généralement paresseux c'est pourquoi
il est souvent distrait au travail.
Dans la théorie Y, en s'appuyant sur la conception
optimiste Mc Gregor estime que le manager doit réduire le contrôle
sur l'individu en lui faisant confiance, et élargir la
coopération entre le leadership et les subordonnés.
2.2.4. Approche managériale de N'SAMAN - O - LOTU
Dans cette approche l'action créatrice de l'homme doit
être une des grandes préoccupations des managers en ce sens qu'il
doit procéder par l'introduction des nouveaux éléments
dans le système envi de permettre celui-ci d'apparaître dynamique,
évolutif par rapport aux autres systèmes de l'environnement.
Toute action est jugée comme étant une action intellectuelle.
Le manager doit lutter contre tous ceux qui ont un esprit
rétrograde qui ne permet pas à l'organisation d'aller de l'avant.
Il doit pouvoir réaliser ses objectifs de façon efficace,
efficiente et performante.
N'SAMAN invite donc le manager à être le
véritable moteur de création des idées, des faits, des
réalités nouvelles qui puissent faire que l'organisation ne
paraisse pas vieille à l'environnement où elle évolue. Le
manager doit donc imprimer à l'organisation un esprit nouveau et un sang
nouveau.
Section 3. Gestion des ressources humaines
2.3.1. Définition (15(*))
La gestion des ressources humaines (GRH) est un ensemble de
fonctions et de pratiques ayant pour objectif de mobiliser et développer
les ressources du personnel pour une plus grande efficacité et
efficience, en soutien de la stratégie d'une
organisation. C'est une
activité fonctionnelle de l'entreprise, de nature transversale
(horizontale) par opposition à une activité hiérarchique
(verticale).
La gestion du personnel n'est que l'administration du dit
personnel, sous ensemble de la gestion des ressources humaines du fait que ceux
qui administrent sont utilisés.
En simplifiant, elle se divise en deux grandes branches, d'un
côté l'Administration des ressources humaines (paye, juridique,
contrat etc.) qui est une activité plus verticale et de l'autre la
Gestion des ressources humaines (gestion des personnes, carrière,
formation, etc.) qui est transversale par nature.
Service de l'entreprise dirigé par le Directeur des
Ressources Humaines (ou parfois par le Directeur Général ou le
Directeur Administratif et Financier dans les petites structures), et qui a
pour responsabilités l'administration du personnel (paye,
déclarations sociales, contrats, règlement intérieur,
procédures de licenciement,...), la formation, les relations sociales et
syndicales, le
recrutement, la
gestion des
carrières et des
compétences,
la communication interne et/ou externe, les
systèmes
d'informations de gestion des ressources humaines (SIRH).
2.3.2. Domaines de la gestion des ressources humaines
La gestion des ressources humaines couvre de nombreux
domaines, intervenant à tous les stades de la
« vie » du travailleur dans l'organisation : le
recrutement, la
gestion des
carrières, la
formation,
l'évaluation des performances, la gestion des conflits, la concertation
sociale, la motivation et l'implication du personnel, la communication, la
satisfaction au travail, les
conditions de
travail.
Les recherches réalisés sur la fonction du
personnel et de l'administration des Ressources Humaines sont multiples ainsi
les rôles de la gestion des ressources humaines sont :
recrutement, formation,
communication, information, conditions de travail, négociation,
rémunération, etc.
Les principaux domaines de la Gestion des Ressources
Humaines sont entre autres :
2.3.2.1. L'administration du personnel.
C'est sous cet aspect que la fonction commence à
exister et à être perçue dans l'entreprise :
§ L'enregistrement, le suivi et le contrôle des
données individuelles, et collectives du personnel de
l'entreprise ;
§ l'application des dispositions légales et
réglementaires dans l'entreprise ;
§ la préparation des commissions et des
réunions ;
§ le maintien de l'ordre, du contrôle et les
travaux de pointage.
2.3.2.2. La Gestion au sens large.
Cette expression recouvre trois domaines :
§ l'acquisition des Ressources Humaines :
Par la gestion de l'emploi, programmes de recrutement, plans
de
carrières,
mutations
et promotions, analyse des postes et l'évaluation des personnes.
§ La gestion des rémunérations :
Par l'analyse et l'évolution des postes, grille de
salaires, politique de rémunération, intéressement et
participation.
§ La gestion de la formation :
Par la détection des besoins, l'élaboration des
plans de formation, la mise en oeuvre des actions de formation et
l'évaluation des résultats.
2.3.2.3. La communication, l`information et les
conditions de travail :
2.3.2.3.1. La communication et I'information
Les tâches de la Direction des Ressources Humaines en
cette matière sont :
§ La définition des publications publiques et la
conception des messages ;
§ La gestion des moyens de communication : journal
d'entreprise, affichage, audio-visuel, réunions systématiques.
Elle nécessite la mobilisation de connaissances
variées : sciences humaines, économie, comptabilité,
droit...
2.3.2.3.3. L'amélioration des conditions de
travail
En cette matière les principaux thèmes
sont :
§ L'hygiène et la sécurité ;
§ L'aménagement du temps de travail ;
§ La gestion des activités sociales (restaurant,
centre de vacances, loisirs.....).
2.3.3. Rôles des ressources humaines dans
l'administration générale
Au niveau de l'
administration
générale, on cherche à optimiser l'apport des ressources
humaines à partir des éléments par lesquels on agit
habituellement sur celles-ci :
compétence,
motivation,
information,
organisation, gestion
des groupes. On agit sur ces éléments :
En évaluant les compétences et la motivation
lors du recrutement, on s'assure d'avoir un personnel adéquat en nombre
et en qualification.
Afin d'améliorer le niveau de compétence des
collaborateurs, mais aussi pour améliorer leur motivation (une formation
peut constituer une récompense et il est souvent plus motivant
d'effectuer un travail que l'on sait faire).
2.3.3.3. Par la motivation :
§ Positive (
récompense :
félicitation,
prime,
promotion,
formation...) ;
§ Négative (
sanction :
réprimandes, réduction ou suppression d'une prime,
rétrogradation, voire
licenciement).
Ces incitations visent à faire comprendre au
collaborateur que son intérêt est d'effectuer son travail du mieux
possible. La motivation positive et la motivation négative ont chacune
leurs efficacités. La sanction peut être démotivante pour
l'intéressé. Mais, il faut relativiser cette crainte, car elle
fait appel au principe de responsabilité et d'exemplarité.
Elle renvoie aussi l'individu au groupe. Ce dernier peut mal
vivre des comportements non sanctionnés quand ils sont hors jeu. C'est
peut être un facteur de démotivation quand une absence de sanction
traduit de fait un déséquilibre entre celui qui se dévoue
et celui qui ne fait rien. Le souci d'équité doit guider
l'administrateur. De ce point de vue, la gestion des ressources humaines doit
intégrer aussi dans sa pratique administrative, la notion de groupe ou
d'équipe.
2.3.3.4. Par la
communication et la
transparence :
Il est essentiel que le collaborateur ait les informations
nécessaires à l'accomplissement de sa tâche, et ait une
idée précise de l'évolution des objectifs de l'entreprise
elle-même, et de son environnement. De nos jours, l'abondance
d'informations a rendu nécessaire la mise en place de systèmes de
gestion de l'information, comme les systèmes de
knowledge
management.
2.3.3.5. Par la
planification et le
contrôle de l'avancement des tâches :
L'optimisation de l'organisation, c'est-à-dire
l'ordonnancement des tâches et leur affectation aux personnes les plus
compétentes disponibles, permet d'améliorer l'efficacité
d'exécution.
Il est de coutume de dire qu'une bonne gestion des ressources
humaines se traduit en premier lieu par une administration fiable du personnel.
En l'occurrence, il s'agit de sécuriser son effectif en assurant un
paiement rigoureux des
salaires et des primes, en
suivant la gestion des présences et des absences, des
heures
supplémentaires, en planifiant les
congés annuels, en
organisant les remplacements, etc.
Ce point est essentiel, car il caractérise une part des
obligations contractuelles (statutaires pour un fonctionnaire) d'une entreprise
(d'un service public) envers son
salarié.
CHAPITRE III. THEORIES DE MOTIVATION
En se référant à la définition
évoquée précédemment, on en déduit de lors
que la motivation conditionne le comportement au travail et en tenant compte
des particularités de l'organisation, du service et du personnel en
cause ; que la motivation est l'une des composantes de la performance au
travail.
On confond souvent la satisfaction et la motivation ou encore,
on prend pour acquis qu'un employé satisfait fournira une bonne
performance.
L'étude de la motivation au travail passe par l'analyse
des contenus possibles de celle-ci en tenant compte de certains facteurs
susceptibles d'agir sur le comportement du personnel, notamment le leadership
ou type de commandement, la participation, la rémunération et la
satisfaction.
Section 1. Satisfaction, motivation et performance (16(*))
3.1.1. Satisfaction au travail
La satisfaction au travail se conçoit comme un
état d'esprit face à chacune des dimensions qui compose celui-ci
et relativement à ce dernier pris comme un tout.
En identifiant ce qu'un individu donne à une
organisation comme des inputs et ce qu'il en reçoit comme des
outputs ; Dion (17(*)) définie la satisfaction entant qu'état
affectif résultant de la concordance entre ce qu'un individu s'attend de
recevoir de son travail (contenu de la tache, relations de travail, salaire,
occasions de promotion et toute autre condition de travail) et
l'évaluation de ce qu'il en reçoit effectivement ; en outre,
la définition admise est un état émotionnel
agréable ou positif résultant de l'évaluation faite par
une personne de son travail ou de ses expériences au travail.
Ces définitions, sont en effet visualisées en ce
sens :
Inputs
Organisation
Outputs
Source : rapport de l'individu à
l'organisation
Satisfaction
O=O'
Insatisfaction
O<O'
Source : évaluation de la
satisfaction
Où
O : attentes de l'individu ;
O' : l'évaluation de ce qu'il reçoit
effectivement
Mais alors, en considérant les acquis et apports
individuels c'est-à-dire expérience, scolarité, efforts
physiques et mentaux, heures de travail,...
La définition est alors visualisée en ce
sens :
Satisfaction
O/I=O'/I'
Insatisfaction
O/I<O'/I'
Source : évaluation de la satisfaction en tenant
compte des acquis et apports de l'individu
Où
O/I et O'/I' représentent respectivement une
impression évoluant constamment avec l'acquisition d'expérience
dans son travail actuel et une impression première à
priori.
En tenant compte de l'entourage de l'individu à
l'intérieur ou extérieur de l'organisation et en sachant qu'il
peut comparer son impression ou ration O/I avec celui de quiconque au sujet
duquel il est susceptible de posséder des informations
spécifiques ou par rapport à ses postes antérieurs.
Le modèle devient :
Satisfaction
O/I=Oj/Ij
Insatisfaction
O/I<Oj/Ij
Source : degré de satisfaction au travail en
tenant compte des autres ou en tenant compte de ses postes
antérieurs.
Avec : j=1 à n
n : les personnes auxquelles l'individu peut se
comparer y compris lui-même dans des postes
précédents.
En conclusion, un individu théoriquement satisfait
pourrait devenir insatisfait en mesurant ses apports et son expérience
acquise au cours de la carrière ou en constatant que d'autres se
trouvent en meilleure position. L'inverse représente une autre
possibilité.
3.1.2. Motivation au travail
La motivation au travail est conçue pratiquement comme
l'ensemble des aspirations ou des attentes d'un travailleur en ce qui concerne
son emploi ; chaque attente augmente subjectivement avec sa
désirabilité ou importance.
Dans une organisation, la valence affectée aux
différentes attentes diffère selon le travailleur et suivant le
type d'emploi.
En occurrence, les cadres accordent plus d'importance (grande
valence) à des attentes du type : plus grande responsabilité
dans l'entreprise, utilisation et développement des ses propres
capacités alors que l'autorité, le prestige, les contacts sociaux
dans l'équipe de travail seront affectés d'une valence plus
faible. Tandis que, dans des emplois moins élevés de la
hiérarchie les attentes affectées d'une grande valence seront
plutôt du type : intérêt de la tâche,
reconnaissance par l'organisation, par le supérieur hiérarchique,
un bon salaire,...
Le concept de motivation représente le construit
hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes
et/ou externes produisant le déclenchement, la direction,
l'intensité et la persistance du comportement.
Cette définition met clairement en avant la
difficulté d'observer directement la motivation d'une personne. Elle est
un construit hypothétique, un type de comportement que tout individu est
supposé pouvoir développer. Il s'agit d'un processus qui est
déclenché à l'origine par l'action d'une force
motivationnelle intérieure qui dépend de caractéristiques
personnelles comme les besoins, les pulsions, l'instinct, les traits de
personnalité (hédonisme, crainte, convoitise, avidité,
jalousie,...).
Il peut être déclenché aussi par une force
motivationnelle externe qui dépend de la situation, de l'environnement
de travail, de la nature de l'emploi, du mode de management des
supérieurs,...
Ces facteurs de motivation internes ou dispositionnels, et
externes ou situationnels, sont changeants et propres à chaque individu.
Le niveau de motivation peut être soit faible soit fort, variant à
la fois entre les individus à des moments déterminés, et
chez une même personne à différents moments, et selon les
circonstances.
Les psychologues s'accordent sur les caractéristiques
de la motivation et distinguent quatre éléments constitutifs de
ce construit :
Ø Le déclenchement du comportement
: c'est le passage de l'absence d'activité à
l'exécution des tâches nécessitant une dépense
d'énergie physique, intellectuelle ou mentale. La motivation fournit
l'énergie nécessaire pour effectuer le comportement.
Ø La direction du comportement : la
motivation dirige le comportement dans le sens qu'il convient,
c'est-à-dire vers les objectifs à atteindre. Elle est la force
incitatrice qui oriente premièrement l'énergie nécessaire
à la réalisation des buts à atteindre ;
deuxièmement les efforts pour réaliser de son mieux, selon ses
capacités, le travail qui est attendu.
Ø L'intensité du comportement :
la motivation incite à dépenser l'énergie à la
mesure des objectifs à atteindre. Elle se manifeste par le niveau des
efforts physiques, intellectuels et mentaux déployés dans le
travail.
Ø La persistance du comportement : la
motivation incite à dépenser l'énergie nécessaire
à la réalisation régulière d'objectifs, à
l'exécution fréquente des tâches pour atteindre un ou
plusieurs buts. La persistance du comportement se manifeste par la
continuité dans le temps des caractéristiques de direction et
d'intensité de la motivation.
En résumé, la motivation au travail peut aussi
se définir comme un processus qui active, oriente, dynamise et maintient
le comportement des individus vers la réalisation d'objectifs
attendus.
3.1.3. Performance au travail
Elle est déterminée en partie par les
capacités individuelles qui interagissent avec la motivation pour
augmenter la performance.
La performance au travail peut se définir alors par
l'équation suivante, selon une adaptation des travaux de Vroom, Lawler
et Porter.
Performance= (habileté x motivation)
Comme l'habileté vient à la fois de
l'inné (aptitude) et de l'acquis (expérience), alors
l'équation devient après remplacement:
Performance= ((aptitude x expérience) x
motivation)
Afin de créer une approche systémique, on ajoute
l'environnement :
Performance= ((aptitude x expérience) x motivation)
environnement
1. L'aptitude représente le potentiel maximal de
l'individu ; il s'agit donc de la capacité innée : elle
varie durant la vie selon une courbe, dont les points minimaux se situent
à la naissance et à la mort et le sommet à quelque part
entre les deux. A long terme elle constitue le seul élément
limitatif de l'équation de performance ;
2. L'expérience se définit dans le sens courant
et usuel ; on doit tenir compte non seulement des expériences
directement liées au poste actuel, mais aussi de celles moins
pertinentes. On peut aussi considérer des activités comme
étudier ou élever une famille.
3. La motivation représente un cas particulier ;
de la façon dont on la définit dans ce texte ; on affirme
que si les deux variables ne changent pas, toute augmentation de motivation
produira un accroissement de performance.
4. L'environnement vient encadrer l'équation de deux
manières :
Ø Il place la performance en perspective ;
Ø Il influence la performance au travail.
Nous en concluons donc qu'un individu peut arriver à la
performance de plusieurs manières mais son aptitude limitera le maximum
quelque soit son expérience, le degré de motivation et dans
n'importe quel environnement de travail.
3.1.4. Implication organisationnelle
Dans le cadre de cette recherche, nous définissons
l'implication organisationnelle, en transposant la définition de
l'implication au travail qu'établissent Meyer et Herscovitch (2001),
comme la force qui caractérise le lien qu'une personne entretient avec
son organisation. Cette force peut prendre trois formes distinctes :
Ø Affective ;
Ø Calculée ;
Ø Normative (Allen et Meyer, 1990).
a. Affective
Elle reflète la volonté de l'individu
d'adhérer aux buts et aux valeurs de l'organisation (attachement
émotionnel).
b. Calculée
Elle se réfère à la décision de
rester ou non membre de l'organisation, en tenant compte des coûts
induits par un départ volontaire, liés aux investissements
effectués dans l'organisation, et au manque d'alternatives attractives
dans les autres organisations.
c. Normative
Elle plonge ses racines dans le sens du devoir, elle
évoque les pressions exercées par la norme sociale qui
pèse sur l'individu, et qui le pousse à agir de telle ou telle
façon. Ainsi, la personne agira dans le sens voulu par l'organisation
parce qu'elle pense que c'est son devoir.
3.1.5. Engagement dans le travail et Mobilisation du
personnel (18(*))
Selon Meyer et Allen « l'engagement, se définit
par une attitude qui traduit la force des liens unissant l'individu à
son travail. L'engagement implique l'attachement affectif (s'identifier
à l'organisation), l'attachement instrumental (coût
d'opportunité), enfin, l'attachement moral (obligation envers
l'organisation). En effet l'engagement est une notion proposée pour
rendre compte d'une facette importante de la mobilisation du personnel dans une
entreprise; elle traduit la nature et la force des liens qui unissent
l'individu à son travail»
La mobilisation est un engagement dans l'action, dans la
relation, dans le résultat. C'est une énergie. Pour se
mobilisé, l'être humain a besoin d'un accord total avec les buts
qui lui sont proposés et aux quels il doit s'approprier.
Section 2. Principales théories de la motivation (19(*))
Vu ce qui précède, on comprend que la motivation
conditionne le comportement au travail et est admis qu'elle est une des
composantes de la performance au travail.
Mais alors, il importe de tempérer l'importance de la
motivation dans la performance finale d'un salarié d'autant plus qu'il a
été démontré que la performance est fonction de la
motivation, certes, mais également des capacités de l'individu et
du contexte dans lequel il évolue ; « à motivation
égale, des capacités supérieures ou un contexte plus
favorables permettront un niveau plus élevé de performance et
inversement ».
3.2.1. Les théories de contenu, basées sur la
satisfaction des besoins
Les théories de la motivation appartenant aux
théories de contenu s'intéressent aux besoins ressentis par les
individus et aux conditions qui les poussent à satisfaire ces besoins.
Ces théories sont donc axées sur le déclenchement et
l'intensité de la motivation.
3.2.1.1. Satisfaire les besoins pour motiver
Les théories de la motivation se rapportant à ce
paradigme examinent les déterminants personnels (internes) et
situationnels (externes) du comportement. Nous en repérons trois grands
courants théoriques :
· les théories des besoins ;
· les théories classiques de la motivation
intrinsèque ;
· les théories de la justice organisationnelle et
de l'équité.
Elles tentent d'identifier les besoins, les mobiles et les
valeurs qui sont à l'origine du comportement et de répondre
à la question quelles sont les forces internes et externes qui agissent
comme stimulus ?
3.2.1.1.1. La théorie des besoins de Maslow
En 1943, Abraham Maslow publie sa théorie selon
laquelle tout individu au travail ressent des besoins qui sont sources de
motivation. Il propose l'existence de besoins répartis en cinq
catégories, qu'il est possible de hiérarchiser et de classer dans
une pyramide :
Ø Les besoins physiologiques : le
premier niveau, le plus basique. Ces besoins peuvent être satisfaits par
l'intermédiaire de la rémunération ;
Ø Les besoins de
sécurité (économique, psychologique,
physique) : qui peuvent être satisfaits notamment en
développant l'employabilité des individus ;
Ø Les besoins de sociabilité
(appartenance, communication) : Ils peuvent être satisfaits par un
développement du sentiment d'appartenance, notamment par la culture
d'entreprise, la communication interne, les groupes de projet, les
activités sociales...
Ø Les besoins de reconnaissance
(estime, considération) : Ils peuvent trouver écho à
travers les systèmes de rémunération, l'implication des
individus, le management participatif, l'occasion de promotion des
individus...
Ø Les besoins d'accomplissement :
Ils peuvent être satisfaits par le développement personnel
(formation, carrière...) qui permettent à l'individu de se sentir
utile et compétent.
Fig.1 : Pyramide des besoins de Maslow
Besoin d'actualisation : défi,
créativité
Besoin physiologique : le salaire
Besoin de sécurité :
ancienneté, assurance, pension
Besoin d'appartenance : groupes de
travail (formels et informels)
Besoin d'estime : titre, statut,
promotion
Source : la motivation au travail - concepts
théoriques
3.2.1.1.2. La théorie ERG d'Alderfer
La théorie de Maslow a été relativement
peu vérifiée dans la réalité, principalement
à cause de la structure très hiérarchisée des
besoins. En réponse, Alderfer (1969) propose une théorie des
besoins moins dogmatique dans la hiérarchie mais qui stipule
également que c'est la sensation de besoin qui motive l'individu au
travail.
Alderfer recense trois types de besoins :
Ø Les besoins d'Existence : ce sont les besoins
primaires, physiques ;
Ø Les besoins de sociabilité : ce sont les
besoins de relations interpersonnelles ;
Ø Les besoins de développement personnel :
ce sont les besoins de création, de réalisations significatives,
d'utilisation et d'amélioration des compétences.
Alderfer n'impose pas de hiérarchie dans l'apparition
des besoins même si on constate une certaine progression dans leur
développement. Contrairement à la théorie de Maslow, il
n'existerait pas de hiérarchie de préséance entre les
catégories de besoins.
Toutefois, son modèle résiste mieux que celui de
Maslow à l'épreuve des faits étant donné qu'il est
moins strict dans sa structure.
3.2.1.1.3. La théorie des besoins de
McClelland
Toujours dans l'optique selon laquelle la volonté de
satisfaction d'un besoin qui motive les individus, McClelland a proposé
en 1961 sa théorie selon laquelle un des trois besoins qu'il a
recensés, prédomine chez chaque individu et influe sur sa
motivation.
McClelland propose trois catégories des besoins, sans
aucune hiérarchie :
Ø Le besoin d'affiliation : c'est le besoin de
s'associer à d'autres personnes ;
Ø Le besoin d'accomplissement : c'est le besoin de
relever des défis, d'atteindre des objectifs ;
Ø Le besoin de puissance : c'est le besoin d'avoir
de l'influence sur ses pairs, d'être capable de les motiver vers un
objectif précis.
La personnalité de chaque individu est marquée
par la prédominance d'un des trois besoins qui sera la force motrice qui
influera sur son comportement.
3.2.1.2. Rendre le travail plus intéressant
pour motiver
3.2.1.2.1. La théorie bi-factorielle
d'Herzberg
Suite à une vaste étude qualitative, Frederick
Herzberg et ses collaborateurs proposent en 1959 de distinguer les facteurs
susceptibles de générer de la satisfaction au travail de ceux
qui, au mieux, peuvent conduire à l'absence d'insatisfaction au travail.
Auparavant, on classait les facteurs sur un axe unique allant
d'insatisfaction à satisfaction. Herzberg distingue donc :
Ø Les facteurs situés sur l'axe de la
satisfaction : Ils sont également appelés motivateurs ;
on retrouve les accomplissements et leur reconnaissance, le travail en
lui-même, les responsabilités, le développement
personnel...
Ø Les facteurs situés sur l'axe de
l'insatisfaction : Herzberg les appelle également facteurs
d'hygiène ou d'ambiance ; on recense la rémunération,
les conditions de travail, les relations dans l'entreprise (supérieur,
collègues)...
Il faut toutefois rappeler qu'Herzberg a été
fréquemment critiqué car il « confond » la motivation
au travail avec la satisfaction au travail.
3.2.1.2.2. La théorie des
caractéristiques du travail d'Hackman et Oldham
Dans la lignée d'Herzberg qui encourage à agir
sur le contenu du travail pour motiver l'individu, Hackman et Oldham (1976,
1980) proposent le modèle des caractéristiques du travail. Ils
identifient cinq caractéristiques du travail qui déterminent ce
qu'ils appellent le Potentiel de Motivation d'un Emploi (PME), qu'il convient
de maximiser :
Ø La variété des compétences
nécessaires pour occuper cet emploi ;
Ø L'identité de la tâche : plus un emploi
est segmenté en tâches opérationnelles, moins
l'identité de chacune de ces tâches est grande;
Ø L'importance de la tâche, qui désigne
l'impact du travail réalisé pour l'entreprise ;
Ø L'autonomie qui renvoie au sentiment de
responsabilité ressenti par le salarié dans la réalisation
de ses tâches ;
Ø Le feed-back qui rappelle le besoin qu'a l'individu
d'être informé sur les conséquences de ses
réalisations, sur ses résultats.
Le potentiel de motivation d'un emploi sera donc fonction de
ces cinq caractéristiques.
3.2.1.3. Motiver à travers la justice
perçue
Les théories de l'équité et de la justice
organisationnelle stipulent que les individus sont motivés dès
lors qu'ils perçoivent leur situation comme étant
équitable en comparaison à d'autres individus de
référence, les significant others.
3.2.1.3.1. La théorie de l'équité
d'Adams
Dès le début des années 1960, Adams
développe la théorie de l'équité, qui a connu
depuis de nombreux prolongements. Selon Adams, tout individu au travail observe
son environnement afin d'évaluer si le traitement qui lui est
réservé est équitable ou non. L'individu effectue le
rapport entre les avantages qu'il retire de son emploi (Ap ou avantages
personnels) et les contributions qu'il effectue pour l'organisation (Cp ou
contributions personnelles) :
Ø Les avantages (outcomes) regroupent le
salaire, les promotions, les conditions de travail, le statut, la
reconnaissance, l'intérêt des tâches
réalisées...
Ø Les contributions (inputs) comprennent la
formation détenue, l'implication, l'ancienneté, le niveau de
compétence, les efforts réalisés, les performances,
l'expérience professionnelle détenue...
Le rapport personnel calculé par l'individu entre ses
avantages et ses contributions lui permet d'établir le ratio Ap/Cp qu'il
va ensuite comparer au ratio d'autres personnes, pour lesquels il évalue
les avantages (Aa ou avantages des autres) par rapport aux contributions (Ca ou
contributions des autres). Ces deux ratios permettent à l'individu
d'évaluer son sentiment de justice (ou d'injustice) à
l'égard de sa situation dans l'entreprise.
Trois scenarios sont envisageables :
Ø Ap/Cp > Aa/Ca : situation
d'iniquité (sur-équité) ;
Ø Ap/Cp = Aa/Ca : situation
d'équité ;
Ø Ap/Cp < Aa/Ca : situation
d'iniquité (sous équité).
Adams précise en outre que l'individu compare sa
situation par rapport à des individus de l'entreprise
(équité interne) mais aussi à des personnes
extérieures à l'entreprise (équité externe). Selon
l'auteur, un traitement injuste aurait pour effet de démotiver les
individus alors qu'un traitement juste a pour effet de motiver les individus en
répondant à leur besoin de justice.
3.2.1.3.2. Les théories de la justice
organisationnelle
La théorie d'Adams a connu de nombreux prolongements
qui s'inscrivent désormais dans ce que l'on appelle la justice
organisationnelle. Ce concept regroupe trois formes de justice :
Ø la justice distributive ou justice des
résultats (c'est la théorie de l'équité
d'Adams) ;
Ø la justice procédurale (ou justice des
méthodes et des procédures de management) ;
Ø la justice interactionnelle (c'est-à-dire la
justice informationnelle et la justice interpersonnelle mises en oeuvre par les
managers).
Ainsi, Greenberg ajoute à la justice distributive
d'Adams ce qu'il baptise la justice procédurale, qui est la justice des
moyens, des méthodes et des processus déployés par
l'entreprise pour allouer les ressources et les récompenses. Il est ici
question des méthodes d'évaluation du personnel, des
procédures pour demander une formation, de l'organisation de la gestion
des carrières, des outils et méthodes de classification, de
répartition des augmentations de salaires et des primes...
c'est-à-dire de l'ensemble des procédures déployées
par l'organisation dans sa gestion des ressources humaines. Bies et Moag (1986)
ont quant à eux mis en lumière la justice interactionnelle qui se
penche sur l'attitude et les comportements des managers vis-à-vis de
leurs collaborateurs.
Ils distinguent :
Ø La justice informationnelle;
Ø La justice interactionnelle.
3.2.2. Les théories du choix cognitif
Ces théories s'intéressent aux liens que les
individus au travail perçoivent entre les efforts qu'ils
déploient, la performance attendue et constatée et les
récompenses ou sanctions qui en découlent. Contrairement aux
théories de contenu, les théories du choix cognitif se penchent
sur l'orientation et la persistance du comportement adopté par
l'individu au travail, sur le processus motivationnel et les mécanismes
qui conduisent à la motivation.
Il ne faut cependant pas considérer les théories
du choix cognitif comme complètement orthogonales aux théories
des besoins. En effet, ces dernières ont inspirés les
théories du choix cognitif, qui en sont le prolongement. Parmi ces
théories, la théorie VIE de Vroom (1964), est celle ; qui a
le plus trouvée application dans le domaine managérial.
3.2.2.1. Motiver en fonction des attentes (approche
cognitive - intermittente)
Enoncée par Victor Vroom en 1964, la théorie des
attentes (ou VIE) stipule que les comportements des individus sont la
résultante d'un choix conscient et raisonné, d'une sorte
d'analyse coûts/bénéfices au sens strict du terme. Selon
Vroom, la force motivationnelle dépend de l'enchaînement de trois
types de perceptions :
Ø L'attente (Expectation),
E : c'est la croyance qu'a l'individu que des efforts accrus
lui permettront d'augmenter sa performance au travail. Le terme «
expectation » signifie que l'individu formule des
attentes sur la probabilité d'atteindre un objectif de performance en
fonction d'un certain niveau d'effort consenti dans son travail.
Ø L'Instrumentalité, I : c'est
l'estimation de la probabilité que la performance attendue,
prévue par l'individu, entraîne des conséquences et des
résultats (des récompenses ou bien des sanctions). Il est ici
également question d'attente, cette fois-ci à propos des
avantages et des sanctions qui résulteraient de l'atteinte ou non d'un
objectif de performance.
Ø La Valence, V :
c'est la valeur affective que l'individu attribue aux récompenses
obtenues.
La motivation (M) est alors un simple produit cartésien
de ces trois termes : M=E*I*V. la théorie VIE est
qualifiée « d'intermittente ou d'épisodique »
dans la mesure où elle est centrée sur des attentes et des
valences de l'individu par rapport à des comportements particuliers,
dans des situations particulières ou intermittentes. Le modèle
théorique du processus motivationnel viserait à expliquer des
situations irrégulières dans le travail de l'individu (des
performances épisodiques).
3.2.2.2. L'approche cognitive-interactionnelle
classique
La théorie du mobile à l'accomplissement
d'Atkinson (1957) est la contribution majeure à cette approche. Le
mobile à l'accomplissement est la stimulation ou la force qui pousse
l'individu à orienter son comportement vers des buts qu'il valorise.
Face à son travail, l'individu choisit un comportement
en fonction d'un arbitrage entre des attentes d'affects positifs en cas de
succès et d'affects négatifs en cas d'échec. Le mobile
à l'accomplissement incite l'individu à chercher le succès
et à éviter l'échec.
Le modèle théorique d'Atkinson conçoit la
motivation comme le produit d'un processus où six facteurs
interagissent :
· Le mobile à l'accomplissement ou mobile à
accéder au succès ;
· Le mobile à éviter
l'échec ;
· Les expectations soit de succès, soit
d'échec. Il s'agit de l'évaluation subjective de la
probabilité de réussir ou d'échouer dans le but
recherché ;
· Les facteurs correspondent aux valeurs incitatrices
soit du succès, soit de l'échec. Il s'agit de l'évaluation
subjective des affects positifs ou négatifs qui surviendront en cas de
succès ou d'échec.
3.2.2.3. L'approche des dynamiques de l'action
Atkinson, associé à Birch puis à Kuhl
(1970, 1978, 1984) proposent une nouvelle orientation à l'étude
de la motivation au travail. Leurs travaux insistent sur les effets multiples
et dynamiques des tendances motivationnelles manifestées par l'individu
dans l'orientation et la durée de ses actions.
Reprochant le caractère intermittent de la motivation
dans la théorie des attentes, ils s'intéressent à la
stabilité et aux changements de l'orientation du comportement au travail
dans le temps. Cette théorie suppose que l'individu connaît
régulièrement des tendances motivationnelles multiples. Aussi,
son comportement à un moment donné refléterait-il la
tendance motivationnelle la plus saillante. Des changements de comportement
refléteraient des changements dans la tendance motivationnelle
dominante.
Le principe de la théorie des dynamiques de l'action
repose sur l'opposition de deux forces motivationnelles qui
détermineraient le comportement :
· les forces consommatrices ;
· les forces incitatrices.
Les forces incitatrices orientent le comportement vers une
activité particulière à un moment donné, alors que
les forces consommatrices entrent ultérieurement en action afin de
diminuer la motivation pour cette activité. Il est supposé que
l'attente de réussir à une tâche enclencherait plus
probablement une force consommatrice que l'attente d'échouer à
celle-ci.
3.2.3. Les théories de l'autorégulation et de
la métacognition
Selon Roussel, ces théories étudient les
processus qui interviennent entre les mécanismes cognitifs et affectifs
de l'individu lorsqu'il cherche à atteindre des objectifs. Dès
lors qu'il a effectué un choix, des processus cognitifs et affectifs
guident le comportement lui permettant d'atteindre l'objectif.
Ces théories combinent donc les principes :
Ø D'autorégulation, qui se définit comme
la «capacité basée sur l'analyse d'une situation,
l'autocritique par rapport aux erreurs, la flexibilité cognitive et
motrice, le maintien ou la persistance de l'action jusqu'à son terme, la
résistance à la distraction et la capacité d'effectuer les
changements nécessaires en cours de route».
En résumé, l'autorégulation décrit
la capacité d'un individu à ajuster son propre comportement en
fonction des comportements attendus au sein d'un groupe.
Ø De métacognition qui, «se rapporte
à la connaissance qu'on a de ses propres processus cognitifs, de leurs
produits et de tout ce qui touche, par exemple, les propriétés
pertinentes pour l'apprentissage d'informations et de données...
La métacognition se rapporte entre autre chose,
à l'évaluation active, à la régulation et
l'organisation de ces processus en fonction des objets cognitifs ou des
données sur lesquelles ils portent, habituellement pour servir un but ou
un objectif concret».
Nous choisissons de ne présenter ici que deux
théories de ce paradigme, celles qui ont le plus d'impact sur le
management des hommes et des équipes : la théorie de la fixation
des objectifs de Locke (1968) et la théorie de
l'autodétermination de Deci et Ryan (1985).
3.2.3.1. Motiver en fixant des objectifs
La théorie de la fixation des objectifs a
été énoncée par Locke en 1968 puis reprise
plusieurs fois par la suite. Elle stipule que la motivation au travail d'un
individu sera plus importante si des objectifs lui sont fixés.
Selon Locke et afin d'optimiser son efficacité, un
objectif doit revêtir plusieurs aspects :
Ø Être clair et précis, spécifique
(cela facilite son atteinte) ;
Ø Être difficile mais réaliste (il
constitue alors un défi motivant) ;
Ø Être accompagné d'un feed-back quant
à son atteinte ;
Ø Être accompagné d'un soutien pour
l'atteindre ;
Ø Avoir été établi en faisant
participer tous les collaborateurs impliqués ;
Ø Être accompagné des récompenses
lors de son atteinte.
Pour Locke, la difficulté de l'objectif renforce le
niveau d'effort fourni et la persistance de celui-ci. En outre, si l'objectif
est spécifique, il permet de concentrer l'attention et les efforts de
l'individu, ce qui lui permet de développer des stratégies afin
d'optimiser son travail. L'individu guidé par un objectif est ainsi plus
performant qu'un individu livré à lui-même.
Il convient de rappeler que la théorie des objectifs
connaît des limites notamment :
Ø Si l'objectif est trop difficile à atteindre,
certaines personnes risquent de se démotiver ;
Ø Les individus qui n'ont pas un fort besoin de
réalisation ou d'accomplissement seront moins motivés par la
fixation d'objectifs que les autres ;
Ø Plus une tâche est complexe et plus elle
demande d'interactions entre individus, moins la fixation d'objectifs sera
efficace ;
Ø La simple fixation d'objectifs ne suffit pas à
motiver les individus, il faut pour cela qu'ils soient engagés,
impliqués dans l'objectif.
3.2.3.2. Être motivé par le fait de se
sentir compétent : les théories de l'autodétermination
Ces théories ont été
énoncées par Deci et Ryan (1985). De ce point de vue, les
individus sont motivés par le fait de se sentir compétents,
capables d'arriver à leurs fins et de contrôler leurs
comportements. Bref, de se sentir autonomes.
Selon les auteurs, l'individu doit atteindre une motivation
intrinsèque qui permet une régulation interne de ses
comportements, sans intervention extérieure (régulation externe).
Ils distinguent trois cas de figure principaux :
Ø L'amotivation ou absence de motivation ; elle
conduit à une non régulation de ses comportements par l'individu
et donc à un manque de contrôle sur ceux-ci. On peut comparer ce
cas à une sorte d'aliénation mentale ;
Ø La motivation extrinsèque ; L'individu
est alors motivé par des interventions extérieures
(récompenses ou sanctions) qui conditionnent ses comportements. Les
auteurs recensent plusieurs stades dans la motivation extrinsèque, en
fonction de la valorisation qu'a l'individu de ses comportements. Moins il
nécessite d'intervention extérieure, plus il s'autorégule
et plus il tend vers une motivation intrinsèque ;
Ø La motivation intrinsèque ; Dans ce cas,
l'individu s'autorégule, il est guidé par son besoin de
compétence et d'autodétermination qui le pousse à
s'améliorer, le tout sans intervention extérieure.
Section 3. Techniques de motivation
Le manager dispose
de plusieurs éléments pour motiver ses subordonnés, nous
pouvons citer notamment :
Ø la communication ;
Ø la formation ;
Ø le style de management ;
Ø la délégation de pouvoir ;
Ø la rémunération ;
Ø la stimulation ;
Ø la détermination de but ;
Ø la reconnaissance et l'approbation ;
Ø la sécurité de l'emploi ;
Ø la valorisation de l'emploi ou enrichissement des
taches...
3.3.1. La communication
La communication revêt deux aspects
dans l'entreprise (ou dans l'organisation) : la communication interne et
la communication externe.
3.3.1.2. La communication interne
Permet l'information du personnel, son intégration et
sa motivation. Les moyens utilisés peuvent être :
Ø le journal d'entreprise ;
Ø les réunions ;
Ø les affiches ;
Ø la note de service...
3.3.1.2. La communication externe
Transmet l'image de l'organisation à tout
l'environnement et à ses partenaires (exemple : Etat, clients,
Organismes d'appui.....). Les moyens utilisés peuvent être :
Ø les contacts commerciaux ;
Ø les réunions ;
Ø la publicité....
3.3.2. La formation :
Elle permet de motiver les salariés et
d'améliorer leur performance, la formation renforce des capacités
du travailleur. Elle le rend à l'aise, capable de s'adapter à
toutes situations nouvelles. Tel est le cas d'acquisition d'un nouvel outil de
travail.
3.3.3. Le style de management :
Le style de management traduit le comportement du dirigeant
(le Big Manager) vis à vis de ses subordonnés, notamment dans les
prises de décisions.
Le choix d'un style de management dépend de plusieurs
facteurs :
Ø Des facteurs liés au supérieur
lui-même : la confiance qu'il a en ses subordonnés, son
penchant naturel pour un style donné...
Ø Des facteurs liés aux
subordonnés : est-ce qu'ils aiment l'indépendance ?
Ont-ils des initiatives ? Ont-ils les compétences
nécessaires pour résoudre le problème?...
Ø Des facteurs liés à la situation et
à l'entreprise : la nature du problème à
résoudre, les pratiques habituelles dans l'entreprise (ou dans
l'organisation)....
Le meilleur dirigeant est celui qui sait adapter son style
à ses subordonnés et à la situation.
3.3.4. La délégation de pouvoir :
La délégation consiste pour un responsable (le
délégant) :
Ø à confier à un subordonné (le
délégataire), la réalisation d'objectifs
élaborés en commun ;
Ø à lui laisser une autonomie réelle
quant aux moyens et aux méthodes, à l'intérieur d'un cadre
défini ;
Ø à l'assister dans les difficultés
rencontrées ;
Ø à faire le point sur les résultats,
suivant des modalités de contrôle définies à
l'avance.
La délégation suppose la confiance placée
en l'homme, le droit à l'erreur.
3.3.5. La rémunération
Les motivations financières sont un bon outil de
mobilisation du personnel car elles poussent à agir, à se
surpasser pour obtenir un gain financier supplémentaire. Sachant que la
rémunération reste l'une des motivations principales des
salariés, le principe : « Plus je travaille, plus je m'investis,
plus je suis productif : plus je gagne d'argent », reste important pour
tout salarié.
La mise en place de motivations financières demande un
système d'évaluation fiable et équitable afin de
détecter et de récompenser l'implication, la performance et les
résultats des employés les plus impliqués ou productifs.
Faute d'avoir des critères évaluables, les primes seront
perçues par le reste du personnel comme du favoritisme et donc
contestables.
3.3.6. La stimulation
La pratique de la stimulation consiste à inciter, de
l'extérieur, quelqu'un à accomplir telle ou telle action
déterminée et ponctuelle ; elle agit principalement sur les
facteurs extrinsèques mais peut aussi agir par vase communiquant sur les
facteurs intrinsèques et être un complément à une
politique de motivation personnelle. Cette pratique constitue un cercle vicieux
étant donné que dès que les batteries sont à plat,
il faut les recharger et les recharger sans fin car le moteur est
alimenté de l'extérieur.
Cela ne veut pas dire qu'il faille condamner la stimulation ou
que celle-ci soit inutile, bien au contraire. Dans certain cas et pour certains
travaux qui ne comportent aucun facteur de motivation, aucune
possibilité créatrice, on ne peut avoir recours qu'à la
stimulation pour faire avancer et on ne peut agir que sur les facteurs
d'hygiènes, fautes d'existence de facteurs moteurs.
3.3.7. La détermination des buts
La motivation est une prédisposition à agir
d'une façon orientée vers un objectif spécifique. Un
état, dans la perspective de l'individu, qui représente la force
de sa propension à faire des efforts dans le sens d'un comportement
particulier.
C'est l'application ou l'intégration du management par
objectifs (MBO) dans l'espace de travail.
3.3.8. La reconnaissance et l'approbation
Il est établi qu'un salarié qui se sent
apprécié est motivé. Lorsqu'un salarié
s'aperçoit que son apport est non seulement utile mais important et
indispensable, il en résulte une grande mobilisation.
Il existe bien d'autres techniques de motivation des
salariés qui ne sont pas développées ici. Il s'agit entre
autres : la sécurité de l'emploi, la valorisation de l'emploi ou
enrichissement des taches...
Section 4. Facteurs de motivation
Au-delà de toute théorisation à outrance
de la motivation au travail, et tout en se référent aux travaux
de Herzberg (1971) ; nous identifions trois catégories des facteurs
déterminants de la motivation au travail.
3.4.1. Contenu du travail
Ces facteurs dit de motivation sont associés à
la satisfaction au travail et tendent à susciter des sentiments de
développement personnel. En outre, ils inciteraient l'individu à
faire les efforts pour satisfaire les besoins aux quels ils correspondent.
Il s'agit de :
Ø les accomplissements (réalisation d'un travail
bien fait) ;
Ø la reconnaissance des accomplissements ;
Ø le travail proprement dit (objet du
travail) ;
Ø la responsabilité ;
Ø la promotion ou avancement ;
Ø la possibilité de développement des
compétences.
3.4.2. Contexte du travail
Ces facteurs n'ont pas la capacité d'apporter la
satisfaction, au mieux ils susciteraient de l'indifférence, plus
généralement ils pourraient générer de
l'insasfaction.
Il s'agit des facteurs d'hygiène, de maintenance ou
d'ambiance nécessaire au bon équilibre mental de
l'individu :
Ø le supérieur (qualités et
défauts) ;
Ø la politique et l'administration de
l'entreprise ;
Ø les conditions de travail ;
Ø les relations avec les collègues, les
subordonnés et les supérieurs ;
Ø le prestige ;
Ø la sécurité de l'emploi ;
Ø la rémunération ;
Ø les facteurs de vie professionnelle (influence de
l'entreprise sur la vie personnelle) ;
Ø l'information et communication (le feedback).
3.4.3. Contexte de vie privée (20(*))
Ces facteurs agissent sur l'engagement dans le travail de
l'individu compte tenu de leurs caractères personnels. Dans cette
catégorie nous retrouvons :
Ø les capacités de l'individu ;
Ø les avantages sociaux ;
Ø la situation politique du pays.
APPROCHE PRATIQUE
Chapitre IV. PRESENTATION DE SEP CONGO
Section 1. Organisation
Le service des entreprises pétrolières en sigle
SEP - CONGO est une société effectuant essentiellement pour le
compte des principales sociétés commerciales
pétrolières, la distribution de carburant, les opérations
de réception, de stockage, transport et mise en place des produits
pétroliers sur l'étendu de la RDC.
4.1.1. Aperçu
historique
1910 : création de la société des
pétroles du Congo (Petro Congo) ;
1913 : mise en service du premier pipeline de 4'';
1953 : mise en oeuvre du pipeline de 6'' ;
1978 : création de la société
Zaïre Services qui changera ensuite d'appellation pour devenir Zaïre
Services de entreprises pétrolières en sigle
« Zaïre SEP » ;
1982 : début des activités de transit des
produits pétroliers de la république centre africaine ;
1983 : début des activités de transit des
produits pétroliers de la république du Congo ;
1991 : affirmation par la DG Ofida (DGDA) du rôle
exclusif dévolu à SEP dans les opérations de
dédouanement des produits pétroliers en RDC.
1997 : changement d'appellation Zaïre Service des
entreprises pétrolières en Services de Entreprises
Pétrolières Congolaises en sigle « SEP -
SONGO ».
4.1.2. Objet social
SEP - CONGO a pour objet social, selon l'article 2 des
structures, l'achat, l'importance des produits pétroliers, leur revente
aux sociétés partenaires ou leurs affiliées, leur
réception, entreposage, manutention, conditionnements, transports et
mise en emballage au Congo et dans les régions limitrophes.
Elle peut traitée directement, en participant avec les
tiers, toutes les entreprises commerciales, industrielles et
financières, mobilières ou immobilières qui sont de nature
à réaliser, faciliter ou développer son objet.
Actuellement, certains aspects de son objet social à
savoir : l'achat, l'importation des produits pétroliers, leur
revente aux sociétés partenaires ou leurs affiliés ne sont
plus réalisées.
4.1.3. Forme juridique
SEP - CONGO est une société par action à
responsabilité limitée, aux capitaux mixtes mais de droit
privé (S.A.R.L).
a. Structure de
l'actionnariat
Cohydro: 42,60%
Total Fina (Aristae): 36,59%
Shell Overseas Holdings Limited: 13,00%
Mobil Petroleum Company: 7,80%
Elf Oïl RDC: 6,00%
Etmofina: 0,02%
b. Structure
organique
1. Organes composants
o Assemblée générale;
o Conseil d'administration;
o Conseil général;
o Direction générale;
o Corps des commissaires aux comptes.
2. Départements
o Administration
o Ressources humaines
o Exploitation
o Finances
o Technique
4.1.4. Moyens
SEP - CONGO utilise ou exploite avec un effectif de 1500
agents dont 160 agents en poste à MATADI ;
o 38 dépôts et bases : 25
dépôts terrestres, 10 dépôts aéroportuaire et
3 stations relais de pompage. Capacité de stockage : 232300
m3 ;
o Un réseau de pipeline de 719 km ;
§ Deux pipelines de 6'' : MATADI - KIN (666 Km)
§ Un pipeline de 6'' : MASINA - HRS NDJILI (11
Km)
§ Deux pipelines de 6'' et de 10'' : MASINA - KIN
(42 Km)
o 5 pousseurs/barges, 115 Wagons et locomotives, des camions
citernes.
4.1.5. Gammes des produits
Super carburant ;
Jet A-1 ;
Gasoil ;
Fuel Oïl ;
Huiles de base (HVI 60, HVI 160, HVI 650).
Section 2. Présentation de Sep-Ango/Matadi
La base d'ango ango est située à Matadi
(province de bas Congo) sur la rive gauche du fleuve Congo en République
Démocratique du Congo. Ce terminal pétrolier constituant la
principale porte d'entrée des hydrocarbures raffinées en RDC est
construit sur un terrain à relief rocailleux et fortement
accidentée dont les installations s'étalent sur une pente pouvant
s'allongée sur une longueur d'environ 500m.
Ses installations sont constituées principalement d'un
ponton flottant, d'un parc à tanks ou réservoir des diverses
contenances, d'une station et des salles de pompage, des équipements des
protections et électriques, et des bâtiments servant pour bureaux
et habitations.
4.2.1. Organigramme
Fig.2. Organigramme de SEP-CONGO/Matadi
CHEF DE BASE
CHEF DE BASE ADJOINT
SECRET. DIRECTION
SECRETAIRE
RESP. SCES GENERAUX
DTN/TRANSPORT TERR
DTN/MAGASIN
AT. MECANIQUE
AT. ELECTRIQUE
DTN/GARAGE
COMMIS ADM
ACHETEUR 1E CLASSE
CONDUCTEUR CANOT
BUREAU LABO
TECHN. LABO PETR.
LABO PETR.
BUREAU OPERATION
COM.ADM.DEP.INFO
OPERAT.RADIO. INFO
CHEF D'EQUI. POINT
POINTEUR BASE
AGENT ALPP
RESP.ADM. & FISC
SEC.ADM & FISCALITE
AGENT CHARGE ADM.
VERIFICATEUR
CONTROL.CHANT
CONTRE MAITRE
COM. EXPL.DEP.INFO
CAISSIER PRINC.
CAISSIER
D.A./DOUANE
CHEF D'AGENCE ADJ
DECLARANT EN DOUANE
SECRETAIRE
RESP.PIPELINES
COND.TRAVAUX
CHEF DE QUART
OPER.RADIO INF
CHAUF.PL 3E (DTN)
CHAUF.LEGER
OPER.MOTEURS
CHEF EQUIP.MAINT
OUVR.MAINT. LIGNE
RESPONS.CMM
GESTIONNAIRE CMM
MEDECIN JUNIOR
SECRETAIRE
CHEF NURSING
INF.CONSUL
INF.OIGNANT
CHEF LABO
CHEF BUR.OFFICINE
CHEF BUR.MED.SOC
SUPERVISEUR UPO
PATROUIL. CHEF
PATROUIL. MOTORISE
Source : département administration et
fiscalité
4.2.2. Fonctionnement
La base d'ango est dirigée par un chef de base
secondé par cinq responsables dont exploitation, administration et
fiscalité, services généraux, médical et le chef de
secteur pipeline.
4.2.3. Activités principales
De part sa position de primus dans le complexe
pétrolier allant de Matadi à Kinshasa, ce terminal ne
connaît d'interruption dans ses activités de :
a. contrôle qualité et réception des
hydrocarbures raffinées ;
b. mise en conformité et stockage du produit ;
c. livraison par camions citernes, wagons citernes et par
pipelines.
4.2.4. Moyens
Le dépôt sep - Congo/Matadi avec une
capacité de stockage de 68000 m3 et 4000 m3/jours
de capacité de pompage, compte 33 tanks et 6 cuves au maximum, quatre
postes de chargement camions citernes, quatre postes de chargement wagon
citernes et un poste de ravitaillement véhicules.
4.2.5. Ressources humaines
SEP-ANGO/Matadi utilise pour les besoins de ses services
différents groupes ou catégories d'agent notamment :
Ø les agents non conventionnés dits hors
barèmes (cadres de direction):
Il s'agit du chef de base, du responsable laboratoire
pétrolier et des responsables des départements tels que :
Ø exploitation ;
Ø administration et fiscalité ;
Ø services généraux ;
Ø secteur pipeline ;
Ø centre médical ;
Ø agence en douane.
Ø les agents conventionnés.
Ø Les cadres de collaborations ;
Ø Les agents de maitrise ;
Ø Les agents d'exécution ou
classifiés.
Ø Les personnels associés (sous-traitances)
Section 3. Présentation des services travaillant en
rôle (shift)
Le travail de réception et livraison en continu est
assuré par :
1. Laboratoire
Avec un responsable labo, un technicien de labo et quatre ou
cinq laborantins travaillant en rotation ; il est chargé du
contrôle qualité, mise en conformité et certification de la
qualité du produit entrant sur le territoire congolais par la voix de
l'ouest.
2. Bureau opération
Avec quatre ou cinq chefs de bureau opération (CBO),
quatre ou cinq chefs d'équipes (CE), douze
pointeurs/échantillonneurs, et vingt ALPP; il est chargé du suivi
quantitative des toutes les opérations de réception ou de
livraison.
3. Commis direction informatisée
Quatre ou cinq commis ; chargés de la
formalisation des opérations exécutées et de la
comptabilité stock produit.
4. Radio exploitation
Quatre ou cinq operateurs ; chargés de la
communication ou de la transmission des documents ou ordres de la direction
exploitation centrale au dépôt d'ango et vice-versa.
5. Station de pompage
Quatre ou cinq chef de quarts et douze operateurs motopompes,
chargée du pompage en pipeline, du suivi des machines, de la
qualité et quantité à pomper.
6. Radio pipeline
Quatre ou cinq operateurs ; chargés de la
communication ou de la transmission des documents ou ordres à temps
réel du dispatching pipeline central à tous les secteurs pipeline
ou stations de ré - pompage en liaison avec le dépôt d'ango
et vice-versa.
7. Dispatching transport
Avec deux ou trois, chauffeurs mi ou poids lourds travaillant
en shift réduit ; chargé de la livraison ou de la mise en
place du produit pétrolier à toutes les stations services
partenaires.
CHAPITRE V. ENQUETE PROPREMENT DITE
Section 1. Étude empirique
Afin de valider l'instrument de recherche et de mesurer les
relations pertinentes entre les variables dépendantes et
indépendantes, nous avons procédés à une
étude statistique sur la base d'une enquête par questionnaire.
Nous avons élaboré un questionnaire de mesure
qui a suivi tout d'abord les tests de validation extrême standards,
à partir des testes auprès des experts et de la population
concernée.
Ensuite, nous avons conviés septante trois (73)
employés des services ayant un lien direct avec la manipulation du
produit pétrolier ; à répondre à notre
questionnaire. Notre échantillon final est constitué de trente
(30) employés, mais seuls vingt (20) ont répondus favorablement
à notre préoccupation, soit un taux de réponse de 66,67%.
Il comprend 0% de femmes et dont la moyenne d'âge des répondants
est de 45 ans ; la moyenne de leur ancienneté dans l'entreprise est
de 26 ans et Ils ont en moyenne un niveau d'un (1) an post secondaire.
L'enquête réalisée montre la
validité et la fiabilité des échelles de mesure, la
validité de l'instrument de mesure a été confirmée
par des tests traditionnels et par des méthodes d'équations
structurelles notamment l'indice de cohérence interne á de
Cronbach. Toutes les équations ont fait preuve d'une fiabilité
très satisfaisante.
Section 2. Présentation des résultats de
l'enquête
En s'inscrivant dans la logique de la recherche sociale
contemporaine ; remarquons que le coeur de notre méthodologie est
intimement lié à un cycle de théorisation ; reposant
sur la confrontation des idées issues du vécu et de l'imaginaire
aux données concrètes dérivées de l'observation
systématique en vue de confirmer, de nuancer ou de rejeter ces
idées initiales ou de départ.
Dans ce même ordre d'idée, notre démarche
repose sur les techniques et facteurs de motivations évoqués
précédemment dont les éléments ont faits objets
constitutifs du questionnaire d'enquête.
Il en ressort dès lors, que les données
recueillies seront interprétées sectoriellement et
analysées individuellement afin de ressortir un score sanctionnant
chaque éléments de l'échantillon en vue d'un traitement
objectif.
5.2.1. Facteurs de motivation
Comme évoqué précédemment, ces
facteurs sont liés pratiquement aux éléments
suivant :
Ø respect de la procédure de travail ;
Ø encouragement ou sanction positive ;
Ø perception du travail par les employés
(stress, fatigue, épuisement) ;
Ø délégation du pouvoir et autonomie
d'action ;
Ø possibilités d'avancement.
5.2.1.1. Accomplissement (question 3)
C'est le besoin de relever les défis et d'atteindre des
objectifs. Il peut être satisfait par le développement personnel
(formation, carrière,...) et l'ampowerment (employabilité) qui
permettent à l'individu de se sentir utile et compétent.
Tableau 1
|
Respect des procédures
|
Oui
|
Quelque fois
|
Non
|
Total
|
Nbre
|
10
|
10
|
0
|
20
|
Fréquence/ questionnaire N°
|
N°1 ; N°5-N°7 ; N°9 ;
N°11; N°13 ; N°15; N°18-N°19
|
N°2-N°4 ; N°8 ; N°10 ;
N°12 ; N°14 ; N°16-N°17 ; N°20
|
|
N°1-N°20
|
%
|
50
|
50
|
0
|
100
|
Source : notre enquête
De ce tableau, on constate que 50% des travailleurs
interrogés appliquent convenablement les procédures de travail
à toutes les taches tandis que le 50% autres ne s'inspirent pas des
procédures d'exécution préétablies dans l'exercice
de leurs fonctions.
Ce manquement est principalement dû à
l'inadaptabilité des certaines procédures des taches qui n'ont
étés révisées depuis, en dépit du changement
de technologie ; et au manque de feedback sur l'influence du respect des
procédures dans la qualité du service et son implication dans la
qualité du produit.
5.2.1.2. Reconnaissance des accomplissements (question
4)
Etre reconnu, apprécié et validé, voila
ce que l'être humain recherche le plus dans la vie.
Plus on reconnaît et on apprécie la contribution
des personnes aux succès organisationnels, plus ces mêmes
personnes seront satisfaites de leurs conditions et de leurs environnement.
Etant donné que l'homme est constitué à
80% d'émotion, on arrive à avoir un impact sur lui en
établissant un contact au plan émotif. Ce besoin de
reconnaissance peut trouver écho à travers les systèmes de
rémunération, l'implication des individus et le mangement
participatif.
Tableau 2
|
Encouragement
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Nbre
|
12
|
8
|
20
|
Fréquence/ questionnaire N°
|
N°1 ; N°5-N°8 ;
N°10-N°13 ; N°17-N°19
|
N°2-N°4 ; N°9 ;
N°14-N°16 ; N°20
|
N°1-N°20
|
%
|
60
|
40
|
100
|
Source : notre enquête
On constate que 60% des employés affirment être
encouragés à chaque fois qu'ils réalisent un bon travail
pendant que 40% ont le sentiment que l'entreprise est indifférente
à leur volonté d'atteindre les objectifs de la manière la
plus appréciable possible.
Cette dichotomie est explicable d'une part par l'existence de
la prime de fidélité aux anciennetés multiples de 5 ans
ainsi qu'à l'obtention du diplôme professionnel à
l'ancienneté 5 ans, et d'autre part à l'inexistence de la
sanction positive et à l'existence d'une prime annuel de mérite
dont le caractère relève actuellement du droit que de la
reconnaissance des mérites.
5.2.1.3. Travail proprement dit (question 5)
La nature du travail est un élément important
à considérer lors du choix des techniques de motivations.
Tableau 3
|
|
Nature du travail
|
Stressant
|
Fatiguant
|
Motivant
|
épuisant
|
total
|
Nbre
|
5
|
7
|
1
|
7
|
20
|
Fréquence/ questionnaire N°
|
N°6 ; N°9 ; N°11 ;
N°14-N°15
|
N°2 ; N°5 ; N°7-N°8 ;
N°10 ; N°19-N°20
|
N°13
|
N°1 ; N°3-N°4 ; N°12 ;
N°16-N°18
|
N°1-N°20
|
%
|
25
|
35
|
5
|
35
|
1000
|
Source : notre enquête
De ce tableau, nous constatons que 70% des personnes
interrogées perçoivent leur travail comme fatiguant ou soit
épuisant, alors que 25% affirment que leur travail est stressant.
Ceci dit, travailler dans un environnement hostile et
potentiellement explosif soumet les participants à une pression
psychique à la quelle s'ajoute le caractère réactif pour
certain et une dépense d'énergie pour d'autres.
5.2.1.4. Promotion ou avancement (question 6)
L'avancement reste un moyen palpable de sanctionner les
mérites individuels et une réponse au besoin d'estime.
Tableau 4
|
|
Postes occupés
|
Moins de deux
|
Plus de deux
|
Plus de cinq
|
Total
|
Nbre
|
13
|
7
|
0
|
20
|
Fréquence/ questionnaire N°
|
N°1 ; N°3-N°5 ; N°7 ;
N°9-N°16 ; N°18
|
N°2 ; N°6 ; N°8 ;
N°13 ; N°17 ; N°19-N°20
|
|
N°1-N°20
|
%
|
65
|
35
|
0
|
100
|
Source : notre enquête
Nous constatons ici que seul 35% d'employés ont fait
objet d'avancement ; nous pouvons donc conclure qu'à
SEP-CONGO/MATADI il y a un faible taux de valorisation professionnelle, si nous
excluons les capacités individuelles ou qualité du personnel.
5.2.1.5. Responsabilité (question 20)
La mise en place d'équipe de travail autonome est
l'occasion privilégiée de mettre en oeuvre l'esprit d'initiative
de l'employé et du rôle - conseil du cadre.
Tableau 5
|
En cas de problème
|
Tentez de résoudre
|
Attendez les instructions
|
Total
|
Nbre
|
7
|
13
|
20
|
Fréquence/ questionnaire N°
|
N°10-N°13 ; N°15-N°16 ;
N°20
|
N°1-N°9 ; N°14 ;
N°17-N°19
|
N°1-N°20
|
%
|
35
|
65
|
100
|
Source : notre enquête
De ce tableau, découle que lors de la manifestation
d'une anomalie seul 35% d'employés affirment pouvoir chercher une
réponse corrective tandis que 65% d'employés feront
immédiatement rapport afin de recevoir les instructions des
supérieurs.
Nous constatons l'existence d'un faible taux d'autonomisation
du personnel, qui s'explique par l'organisation du travail mise en branle dans
l'entreprise : le modèle bureaucratique stricte fondé sur le
respect des procédures et sur l'affranchissement de l'arbitraire.
5.2.2. Facteurs d'ambiance
Ces facteurs liés aux contextes de travail sont
pratiquement identifiés par les éléments
suivants :
Ø compréhension ;
Ø considération de l'employé ;
Ø condition ergonomique de travail ;
Ø relation interpersonnelle ;
Ø fierté, prestige ou image de
l'entreprise ;
Ø sécurité de l'emploi ;
Ø salaire équitable, avantages sociaux ;
Ø qualités du supérieur ;
Ø communication.
5.2.2.1. Considération de l'employé
5.2.2.1.1. Remplacement en cas d'absence (question
2)
Les pratiques sociales de l'individu influent
considérablement sur son comportement au travail, d'où la
nécessité d'adapter l'organisation le mieux possible dans son
environnement culturel.
Tableau 6
|
|
Faire remplacer
|
Oui
|
Quelque fois
|
Non
|
Total
|
Nbre
|
10
|
10
|
0
|
20
|
Fréquence/ questionnaire N°
|
N°5-N°7 ; N°9-N°11 ;
N°15 ; N°18-N°20
|
N°1-N°4 ; N°8 ;
N°12-N°14 ; N°16-N°17
|
|
N°1-N°20
|
%
|
50
|
50
|
0
|
100
|
Source : notre enquête
A ce stade nous constatons qu'en cas d'absence 50%
d'employés tentent toujours se faire remplacer tandis que 50% autres
donne des réponses plutôt aléatoires à ce sujet.
5.2.2.1.2. Problème personnel (question 9)
Une infime attention des managers aux problèmes
personnels de l'employé envoi à son égard un signal de
soutien signifiant que l'entreprise le considère comme une partie
prenante et importante dans la vie de celle-ci.
Tableau 7
|
Problèmes personnels
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Nbre
|
3
|
17
|
20
|
Fréquence / questionnaire N°
|
N°8 ; N°10 ; N°13
|
N°1-N°7 ; N°9 ;
N°11-N°12 ; N°14-N°20
|
N°1-N°20
|
%
|
15
|
85
|
100
|
Source : notre enquête
Nous remarquons ici que seul 15% du personnel sente un soutien
individuel de la part des supérieurs, ce qui peut être
placé au profit d'une certaine affinité (familiale,...) ;
mais alors 85 % trouvent que l'entreprise ne s'intéresse pas à
leurs sorts.
5.2.2.2. Le supérieur (question 8)
Les qualités du supérieur hiérarchique,
ainsi que son mode de management ou style de direction et son comportement
contribuent grandement dans le climat de travail.
Tableau 8
|
|
Le supérieur
|
Dictateur
|
Liberal
|
Compréhensif
|
Total
|
Nbre
|
10
|
1
|
9
|
20
|
Fréquence / questionnaire N°
|
N°1-N°5 ; N°7 ; N°12 ;
N°14 ; N°19-N°20
|
N°16
|
N°6 ; N°8-N°11 ; N°13 ;
N°15 ; N°17-N°18
|
N°1-N°20
|
%
|
50
|
5
|
45
|
100
|
Source : notre enquête
Il se dégage à ce stade que le style de
leadership prédominant est l'autocratie en lutte avec la
démocratie à 45% d'où ce climat d'hostilité et
d'agression régnant à SEP-CONGO/MATADI. Nous nous devons de
signaler que ce climat avec le temps induit un sentiment de léthargie et
d'apathie.
5.2.2.3. Condition de travail
L'insatisfaction relève des facteurs
périphériques qui sont généralement de l'ordre des
conditions de travail. Il est donc important d'éliminer rapidement les
insatisfactions (ou irritants) qui seraient reliées à
l'environnement immédiat et physique des agents pour ensuite assurer un
confort (au niveau ergonomique) qui met l'accent sur l'aménagement, la
disposition des espaces de travail et l'amélioration des conditions en
général.
5.2.2.3.1. Hygiène (question 10)
Tableau 9
|
|
Hygiène
|
Oui
|
Un peu
|
Non
|
Total
|
Nbre
|
0
|
9
|
11
|
20
|
Fréquence / questionnaire N°
|
|
N°8-N°9 ; N°11 ;
N°13-N°18
|
N°1-N°7 ; N°10 ; N°12 ;
N°19-N°20
|
N°1-N°20
|
%
|
0
|
45
|
55
|
100
|
Source : notre enquête
A ce stade nous réalisons le niveau ergonomique des
installations du terminal où l'hygiène n'est pas effectivement
assuré et les personnes interrogées quoique des divers
départements sont unanimes à ce sujet.
5.2.2.3.2. Équipement de travail (question
11)
Adapter l'homme à la machine et la machine à
l'homme demeure un facteur important dans la mise en oeuvre d'un climat de
confiance des participants, répondant ainsi au souci de bannir le
bricolage chez les professionnels.
Tableau 10
|
Equipement
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Nbre
|
6
|
14
|
20
|
Fréquence / questionnaire N°
|
N°10-N°11 ; N°13 ; N°15 ;
N°18 ; N°20
|
N°1-N°9; N°12 ; N°14 ;
N°16-N°17 ; N°19
|
N°1-N°20
|
%
|
30
|
70
|
100
|
Source : notre enquête
Nous remarquons à ce stade l'ampleur du manque ou
carence des certains matériels de travail ou outils de travail ;
comme il est dit dans le gardon sécuritaire, certain services
évoluent pour certain travaux en « mode
dégradé ».
5.2.2.3.3. Protection individuelle (question 12)
La stabilité psychologique des individus qui
conditionne notamment le comportement et par conséquent la motivation
passe aussi par la maitrise des risques professionnels qui génère
un climat globale de sécurité.
Tableau 11
|
Protection individuelles
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Nbre
|
7
|
13
|
20
|
Fréquence / questionnaire N°
|
N°6 ; N°11 ; N°13 ;
N°15 ; N°17 ; N°18 ; N°20
|
N°1-N°5 ; N°7-N°10 ;
N°12 ; N°14 ; N°16 ; N°19
|
N°1-N°20
|
%
|
35
|
65
|
100
|
Source : notre enquête
La manipulation des produits dangereux et toxiques exige une
certaine protection à l'égard des manipulateurs, nous remarquons
que la catégorie évoluant dans le bureau affirme avoir une
protection individuelle conséquente tandis que celle évoluant en
contact direct avec le produit pétrolier affirme n'être
suffisamment pas protégée d'où l'origine du stress d'une
certaine mesure.
5.2.2.4. Relation interpersonnel
Les besoins de sociabilité (appartenance,
communication). Ils peuvent être satisfaits par un développement
du sentiment d'appartenance, notamment par la culture d'entreprise, la
communication interne, les groupes de projet, les activités
sociales...
5.2.2.4.1. Sourire (question1)
Tableau 12
|
Sourire à l'entrée
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Nbre
|
12
|
8
|
20
|
Fréquence/ questionnaire N°
|
N°2-N°4 ; N°6 ; N°8 ;
N°11-N°13 ; N°15- N°18
|
N°1 ; N°5 ; N°7 ; N°9-
N°10; N°14 ; N°19- N°20
|
N°1-N°20
|
%
|
60
|
40
|
100
|
Source : notre enquête
Avec ce tableau nous réalisons que climat
interpersonnel est assez détendu car 60% du personnel affirme pour la
plus de fois entrée au service avec un sourire.
5.2.2.4.2. Relation entre collègues (question
13)
Tableau 13
|
|
Relation entre collègues
|
Excellente
|
Bonne
|
Mauvaise
|
Médiocre
|
Total
|
Nbre
|
2
|
18
|
0
|
0
|
20
|
Fréquence / questionnaire N°
|
N°6 ; N°15
|
N°-N°5 ; N°7-N°14 ;
N°16-N°20
|
|
|
N°1-N°20
|
%
|
10
|
90
|
0
|
0
|
100
|
Source : notre enquête
Ici se confirme les affirmations du point
précédent d'autant plus que toutes les personnes
interrogées affirment que la relation entre collègues est au bon
fixe. Nous n'avons aucune prétention de nier l'existence des conflits et
de tension normale en société ou communauté humaine.
5.2.2.5. Prestige (question 14)
Le prestige est un élément affectif important
dans ce sens qu'il représente la conséquence du sentiment
d'appartenance d'un employé à son organisation ; la
perception de l'image de l'organisation dans le milieu influe grandement sur le
prestige et par conséquent sur l'implication organisationnelle affective
et sur la motivation des employés.
Tableau 14
|
|
Prestige
|
Oui
|
Je n'ai pas le choix
|
Non
|
Total
|
Nbre
|
9
|
11
|
0
|
20
|
Fréquence / questionnaire N°
|
N°6 ; N°10-N°11 ; N°13 ;
N°15 ; N°17-N°20
|
N°1-N°5 ; N°7-N°9 ;
N°12 ; N°14 ; N°16
|
|
N°1-N°20
|
%
|
45
|
55
|
0
|
100
|
Source : notre enquête
Nous constatons que 45% du personnel est fier de mettre ses
compétences au service de SEP-CONGO/MATADI tandis que 55% ne se sente
pas suffisamment impliqué dans la vie de l'entreprise et pense
qu'à l'absence d'alternative convaincante, ils n'ont pas d'autre
choix.
5.2.2.6. Sécurité de l'emploi (question
15)
La sécurité de l'emploi conditionne la
stabilité psychologique de l'employé et influe sur son
comportement. Un gestionnaire averti doit avoir à l'esprit le
caractère imparfait du travail humain et s'impliqué à
réduire son impact dans la réalisation des objectifs afin
d'assurer un emploi permanent à ses collaborateurs.
Tableau 15
|
Sécurité de l'emploi
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Nbre
|
15
|
5
|
20
|
Fréquence / questionnaire N°
|
N°1 ; N°3-N°4 ;
N°6-N°7 ; N°9-N°18
|
N°2 ; N°5 ; N°8 ;
N°19-N°20
|
N°1-N°20
|
%
|
75
|
25
|
100
|
Source : notre enquête
Notre constat à ce stade est de
l'insécurité régnante au sein de SEP-CONGO/MATADI car 75%
d'employé trouve qu'une petite négligence (selon leur langage)
est à même de leur couté l'emploi. Mais en revanche 25% se
considère sécurisé malgré le fait qu'une erreur
cumulée par d'autres équipes de travail peut être
remarquée et portée sur son équipe ou sur sa personne.
5.2.2.7. Rémunération
Dans cette catégorie nous retrouvons le salaire et les
avantages sociaux ; le premier est capital pour Maslow car il constitue la
base du processus de motivation pendant que l'autre renforce le sentiment
d'appartenance et envoi un signal de considération tout en amplifiant
l'implication et l'engagement organisationnels affectifs.
5.2.2.7.1. Salaire (question 16)
Tableau 16
|
Salaire
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Nbre
|
2
|
18
|
20
|
Fréquence / questionnaire N°
|
N°6 ; N°8
|
N°1-N°5 ; N°7 ; N°9-N°20
|
N°1-N°20
|
%
|
10
|
90
|
100
|
Source : notre enquête
Le constat fait état de 90% d'employés sont
insatisfaits par leur traitement tandis que seul 10% d'employés sont
satisfaits par leur rémunération salariale.
5.2.2.7.2. Avantages liés au travail (question
18)
Tableau 17
|
|
Avantage
|
Oui
|
Pas tout à fait
|
Non
|
Total
|
Nbre
|
1
|
14
|
5
|
20
|
Fréquence / questionnaire N°
|
|
N°1-N°3 ; N°6 ;
N°8-N°9 ; N°11-N°14 ; N°17 ;
N°18-N°20
|
N°4-N°5 ; N°7 ; N°10 ;
N°15-N°16
|
N°1-N°20
|
%
|
5
|
70
|
25
|
100
|
Source : notre enquête
Il sied de signaler que 5% d'interrogés affirment
accéder à tout les avantages liés au travail et au poste
pendant que 25% d'interrogés prétendent ne pas accéder
à tout les avantages liés à leur poste ; alors que
70% d'interrogés sont plutôt en désaccord par rapport au
sujet.
Nous constatons le malaise qui règne au sein des
ressources humaines renforçant de ce fait le sentiment d'injustice qui
visiblement est accentué par le clientélisme qui s'installe
à petit feu quant à l'accès aux avantages nous a
déclaré un chef d'équipe.
5.2.2.8. Communication (question 19)
En 2012, le droit à l'information est aussi importante
qu'il est aussi nécessaire de savoir pourquoi on fait les choses avant
de savoir quoi et comment, d'où l'importance du feedback.
Communiquez efficacement, et de façon
répétée, la raison d'être du rôle de chacun
des partenaires au sein de l'organisation permet un meilleur esprit de travail
menant les collaborateurs à un plus grand dévouement.
Tableau 18
|
|
Canal de communication
|
Note de service
|
Bulletin d'infos
|
Rumeurs
|
Total
|
Nbre
|
9
|
2
|
9
|
20
|
Fréquence / questionnaire N°
|
N°6 ; N°8 ; N°10-N°14 ;
N°16 ; N°18
|
N°15 ; N°17
|
N°2-N°5 ; N°7 ; N°9 ;
N°19-N°20
|
N°1-N°20
|
%
|
45
|
10
|
45
|
100
|
Source : notre enquête
En raison du nombre des départements ayant fait objet
de notre étude, nous remarquons la faiblesse de la communication
d'entreprise d'autant plus que 10% du personnel ont accès au bulletin
trimestriel produit par l'entreprise au niveau centrale de la direction des
ressources humaines, à l'intention de toutes les bases et
dépôt du pays.
En outre nous remarquons qu'en dehors des notes de service
véhiculant des ordres et recommandations ; la communication
informelle prend une place prépondérante, ce qui a pour effet de
renforcer l'injustice informationnelle et par conséquent contribuer
à la frustration d'une couche des employés, celle n'ayant aucun
lien informel avec les instances supérieures de l'entreprise.
5.2.3. Contexte de vie privée
Dans cette catégorie des facteurs nous avons eu
grandement mal à récolter des données, du fait que la
majorité des répondants n'ont pas voulus répondre aux
questions relevant des variables d'état.
Cette partie consacrée à l'âge, à
l'ancienneté, au lieu d'engagement, niveau d'étude et à
l'horaire de travail n'a été élucidée que
grâce à la recherche documentaire.
5.2.3.1. Horaire de travail (question 17)
Tableau 19
|
Appréciation de l'horaire
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Nbre
|
12
|
8
|
20
|
Fréquence / questionnaire N°
|
N°1-N°3 ; N°6 ;
N°10-N°13 ; N°16-N°17 ; N°19- N°20
|
N°4-N°5 ; N°7-N°9 ;
N°14-N°15 ; N°18
|
N°1-N°20
|
%
|
60
|
40
|
100
|
Source : notre enquête
Nous constatons de ce tableau que 60% d'employés
apprécient leur horaire de travail et 40 % autres se sentent contraint
de travailler sous ce rythme donc le shift.
5.2.3.2. Développement personnel (question
7)
Tableau 20
|
Développement des compétences
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Nbre
|
12
|
8
|
20
|
Fréquence / questionnaire N°
|
N°5-N°7 ; N°9-N°13 ;
N°15-N°18 ;
|
N°1-N°4 ; N°8 ; N°14 ;
N°19-N°20
|
N°1-N°20
|
%
|
60
|
40
|
100
|
Source : notre enquête
Ayant fait état d'une moyenne d'âge de 45 ans
ainsi que d'une moyenne d'ancienneté de 26 ans, remarquons que 60%
d'employés affirment avoir des plus grandes possibilités de
développement personnel tandis que le 40% constitué à
priori du personnel vieillissant et faiblement instruit perçoivent leur
sort comme sellé.
Section 3. Discussion et analyse des résultats
Une discussion comme telle des résultats consiste
à une critique sur l'enquête et sur le comportement des
enquêtés dont la collaboration, la franchise, la
sincérité, la conviction et l'objectivité des informations
revêtent une importance capitale.
Les résultats présentés
précédemment (tableau 10 - tableau 29) ne permettant pas de
souligner un score final sanctionnant le système de motivation en
vigueur à SEP-CONGO/Matadi ; dans cette partie nous allons analyser
questionnaire par questionnaire en regroupant les questions par
catégories à savoir :
Ø contenu du travail ;
Ø contexte de travail ;
Ø contexte de vie privée.
Sur une échelle de 1 à 4 points dont 4 points
à l'élément de réponse en rapport avec les facteurs
le plus motivant détectable autour de chaque question et 1 point
à l'élément de réponse en rapport avec le facteur
le moins motivant.
Il apparaît que :
Ø pour la catégorie (1), 14 personnes ont
obtenus plus de la moyenne ;
Ø pour la catégorie (2), 9 personnes ont obtenus
plus de la moyenne ;
Ø pour la catégorie (3), 17 personnes ont
obtenus la moyenne.
Le tableau de dépouillement se présente de la
manière suivante : (voir tableau de dépouillement
numérique en annexes).
CONCLUSION ET IMPLICATION MANAGERIALE
Avant de présenter les résultats finaux du
travail, il nous semble opportun de noter que certains comportements ne visent
pas à satisfaire le besoin qui a enclenché le processus de
motivation, mais à permettre à l'individu de faire face à
la frustration ; qui est principalement le résultat de la
perception que quelque chose entrave la réalisation de l'objectif
visé.
La frustration se manifeste de multiples façons dans
l'entreprise, qu'il s'agisse du sabotage, d'un taux très
élevé d'absentéisme, du roulement d'accidents ou d'un
moral très bas chez les employés, etc. l'individu tente alors de
se protéger en maintenant au plus bas niveau possible son
anxiété.
C'est pour cette raison que le gestionnaire, au lieu de
souhaiter la suppression de ces comportements d'ajustement adoptés par
les employés, devra rechercher les causes de frustration et travailler
à son niveau.
La lecture que nous avons faites des résultats sur le
terrain nous amènes à conclure que :
1. 70% d'employés de SEP - CONGO/Matadi sont
motivés par leur travail ;
2. 55% d'employés sont insatisfaits des conditions ou
de l'ambiance de leur travail ;
3. 85 % d'employés pensent avoir des
possibilités de développement personnel et
d'épanouissement professionnel.
Les résultats obtenus dans cette recherche
possèdent un intérêt pratique sensible d'autant plus
qu'établir des stratégies pour améliorer la motivation des
employés reste un impératif pour les entreprises qui veulent
survivre et réussir à long terme.
Comme la motivation ne se décrète pas au sein de
l'organisation, les dirigeants doivent considérer des actions durables,
destinées à améliorer l'ensemble des variables
indiquées afin de favoriser l'implication organisationnelle et de
diminuer ainsi les frustrations ; d'autant plus si l'on considère
le volume de travail, la nature et l'influence du pétrole sur la
santé.
Les résultats de la présente recherche
suggèrent que les facteurs du contexte de travail contribuent à
l'implication organisationnelle des employés. On voit que les pratiques
de gestion de ressources humaines influencent significativement la motivation
des professionnels du pétrole. Cela entraine d'importantes
répercutions pour les managers des ressources humaines.
A partir de nos résultats, les responsables disposent
de plusieurs variables d'action afin de concevoir, de mettre en place et
d'actualiser des pratiques de gestion de leurs employés en mesure
d'influencer réellement la motivation au travail.
La recherche présente montre que les dirigeants
devraient mettre l'accent sur les pratiques de rémunération
(accès aux avantages), de gestion de carrière
(sécurisation de l'employé) et d'information, d'hygiène
(ergonomie) et de communication. Ces aspects sont susceptibles de favoriser
l'engagement des salariés, car ils permettent aux employés de
savoir que l'organisation les valorise, et qu'elle prend soin de leur bien
être et leurs attentes professionnelles. Rappelons que l'importance de
ces aspects est d'autant plus sensible que la motivation est très
fortement corrélée avec la frustration des salariés.
Une organisation qui met en place des systèmes de
gestions des ressources humaines qui veillent aux variables indiquées
auparavant est susceptible de disposer des avantages d'une motivation
intrinsèque plus élevée de la part de ses
employés.
En définitive, bien que l'entreprise ne puisse pas
décréter la motivation de ses salariés, elle peut
créer les conditions nécessaires qui la favorisent. Une bonne
motivation détermine une forte performance dans un environnement sein,
adapté à l'homme et à la nature du travail ; dans le
cas de SEP - ANGO être à l'écoute, comprendre, soutenir et
communiquer permettront aux manager de disposer des leviers d'action pour
accroitre la motivation intrinsèque et ainsi, mieux affronter la
problématique de la qualité finale du service.
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages
Ø Dion, Gérard, Dictionnaire des relations du
travail, 2e ed, ste-foy, PUL, 1986
Ø Gosselin E ; Dolan s, Perspectives
historiques de la satisfaction au travail: les avatars d'un concept, Hull,
uqah,2001.
Ø Hellriegel D.,et al., Management des
organisations, Ed. De Boeck, Bruxelles, 1992.
Ø Ibula Mwana Katanga, la consolidation du
management public au zaïre, presses universitaire, 1987.
Ø Locke, E.A. 1976, The nature and causes of
satisfaction, in Dunette M.D. (éd.), Handbook of industrial and
organization psychology, rand McNally,chicago.
Ø PINTO R., GRAWITZ M., Méthodes de sciences
sociales, 4e éd. Dalloz, paris, 1971.
Ø ROUSSEL Patrice, La motivation au travail -
concept et théories, LIRHE, toulouse,2000.
Ø Terry G et Franklin S, Les principes du
management, 1er éd. Economia, pari, 1985.
Ø Vallerand et Thill, Introduction au concept de
motivation, éd. études vivantes - vigot, 1993.
2. Revues
Ø HERZEBERS, one more time how do you motivate
employees? 1968.
Ø SEP - INFO, N°46, septembre 2011.
3. Note de cours
Ø MULUBATI NGASHA, Introduction à la science
politique, éd. Africa, Lushi, 1977.
Ø MAMBA NDJILA - PANDA, Management approfondi, Unic,
2010-2011.
Ø N'SAMAN - O- LUTU, Initiation à l'esprit
d'entreprise, Unic, 2003-2009.
4. Mémoire
Ø Clément KABUNDI, Analyse des facteurs
influençant la motivation du personnel dans une société
étatique ; cas de Sonas-Goma, Tfc, ISM/Goma, 2011.
Ø KAFUSA KATENDA Alfred, Approche managériale
pour la promotion des organisations du domaine douanier, Unic/Matadi, 2008.
Ø Kolsi MOHAMED, Conciliation vie privée, vie
professionnelle et engagement au travail, ISG Tunis, 2007.
5. Web graphie
Ø
www.dictionnaire-juridique.com/definition-société
Ø fr.wikipedia.org/wiki/économie
Ø www.linternaute-encyclopedie.com
Ø www.toupie.org>latoupee
wikio>actualité">Ø
http://www.wikio.fr>wikio>actualité
TABLE DE MATIERES
EPIGRAPHE
i
DEDICACE
ii
AVANT PROPOS
iii
INTRODUCTION GENERALE
1
1. Problématique
1
2. Hypothèse
2
3. Méthodologie
2
3.1. Méthodes
2
3.2. Techniques
3
4. Choix et intérêt du
sujet
4
5. Délimitation
5
5.1. Délimitation spatiale
5
5.2. Délimitation temporelle
6
6. Subdivision du travail
6
7. Les difficultés
rencontrées
6
APPROCHE THEORIQUE
7
CHAPITRE I. CONTOURS THEORIQUES
8
Section 1. Analyse conceptuelle et
définitions des notions de base
8
1.1.1. Motivation
8
1.1.2. Performance
9
1.1.3. Travailleur
9
1.1.4. Société
9
1.1.5. Contrainte
9
1.1.6. Sécurité
10
1.1.7. Pétrole
12
Section 2. Aperçu sur les concepts
connexes
13
1.2.1. Economie
13
1.2.2. Entreprise
16
1.2.3. Productivité
16
1.2.4. Salaire
16
1.2.5. Management
17
CHAPITRE II. FONDEMENT DU MANAGEMENT
DES RESSOURCES HUMAINES
18
Section 1. Management des ressources humaines
18
2.1.1. Historique
18
2.1.2. Notion de management
18
2.1.3. Définitions
19
2.1.4. Rôles du manager
20
2.1.5. Fonction du management
21
Section 2. Quelques courants managériaux
22
2.2.1. Approche managériale d'Henri
Fayol
23
2.2.2. Approche managériale de
Fréderic Winslow Taylor
23
2.2.3. Approche managériale de Douglas Mc
Gregor
24
2.2.4. Approche managériale de N'SAMAN - O -
LOTU
24
Section 3. Gestion des ressources humaines
25
2.3.1. Définition ()
25
2.3.2. Domaines de la gestion des ressources
humaines
25
2.3.3. Rôles des ressources humaines dans
l'administration générale
27
CHAPITRE III. THEORIES DE
MOTIVATION
29
Section 1. Satisfaction, motivation et performance
()
29
3.1.1. Satisfaction au travail
29
3.1.2. Motivation au travail
31
3.1.3. Performance au travail
32
3.1.4. Implication organisationnelle
33
3.1.5. Engagement dans le travail et
Mobilisation du personnel ()
34
Section 2. Principales théories de la
motivation ()
34
3.2.1. Les théories de contenu,
basées sur la satisfaction des besoins
35
3.2.2. Les théories du choix cognitif
40
3.2.3. Les théories de
l'autorégulation et de la métacognition
42
Section 3. Techniques de motivation
44
3.3.1. La communication
44
3.3.2. La formation :
45
3.3.3. Le style de management :
45
3.3.4. La délégation de pouvoir :
46
3.3.5. La rémunération
46
3.3.6. La stimulation
46
3.3.7. La détermination des buts
47
3.3.8. La reconnaissance et l'approbation
47
Section 4. Facteurs de motivation
47
3.4.1. Contenu du travail
47
3.4.2. Contexte du travail
47
3.4.3. Contexte de vie privée
()
48
APPROCHE PRATIQUE
49
Chapitre IV. PRESENTATION DE SEP
CONGO
50
Section 1. Organisation
50
4.1.1. Aperçu historique
50
4.1.2. Objet social
50
4.1.3. Forme juridique
51
4.1.4. Moyens
51
4.1.5. Gammes des produits
52
Section 2. Présentation de
Sep-Ango/Matadi
52
4.2.1. Organigramme
52
4.2.2. Fonctionnement
54
4.2.3. Activités principales
54
4.2.4. Moyens
54
4.2.5. Ressources humaines
54
Section 3. Présentation des services
travaillant en rôle (shift)
55
CHAPITRE V. ENQUETE PROPREMENT DITE
56
Section 1. Étude empirique
56
Section 2. Présentation des résultats
de l'enquête
56
5.2.1. Facteurs de motivation
57
5.2.2. Facteurs d'ambiance
60
5.2.3. Contexte de vie privée
66
Section 3. Discussion et analyse des
résultats
67
CONCLUSION ET IMPLICATION
MANAGERIALE
68
BIBLIOGRAPHIE
70
Table de matières
71
ANNEXES
74
Annexe.1. Formulaire d'enquête
75
Annexe.2. Tableau de dépouillement
numérique ; validation des questions et vérification de la
fiabilité de l'échelle de mesure utilisée
77
Annexe.3.Visualisation des résultats
78
Annexe.4. Validation des questions et
vérification de la fiabilité de l'échelle de mesure
utilisée
78
Annexe.5. Liste des tableaux et figures
79
ANNEXES
Annexe.1. Formulaire d'enquête
Les résultats ne seront exploités que pour
des besoins académiques. Merci
Auto - évaluation de sa motivation/ outil
pratique
Lieu d'engagement : ......
Ancienneté :..........
Age :...........
N.B : à chaque question choisissez une seule
réponse, SVP
1. La plus part de temps, vous entrez au travail avec le
sourire.
Oui
non
2. Lorsque vous devez vous absentez ou prévoyez
être en retard, tentez-vous toujours vous faire remplacer ?
Oui
quelque fois
non
3. Pouvez-Vous affirmer que vous appliquez à la lettre
la procédure de travail à toutes les taches?
Oui
quelque fois
rare de fois
non
4. Avez-vous le sentiment que votre travail est
apprécié à sa juste valeur ? (êtes-vous
encouragés à chaque fois que vous accomplissez un bon
travail ?)
Oui
non
5. Qualifiez-vous votre travail de :
Stressant
fatiguant
motivant
épuisant
6. Combien de postes avez-vous occupés depuis votre
engagement ?
Moins de deux
plus de deux
plus de cinq
7. Pensez-vous avoir des possibilités de
développement de vos compétences au sein de cette entreprise?
Oui
non
8. Affirmez-vous que votre supérieur est :
Dictateur
libéral
compréhensif
9. Avez-vous le sentiment que vos problèmes personnels
intéressent vos supérieurs ?
Oui
non
10. L'hygiène est-elle effectivement assurée
dans votre environnement de travail ?
Oui
un peu
non
11. Avez-vous tous les équipements requis pour votre
travail ?
Oui
Non
12. Avez-vous tous les équipements de protection
individuelle ?
Oui
Non
13. Comment jugez-vous votre relation avec les
collègues ?
Excellente
bonne
mauvaise
médiocre
14. Etes-vous fier de travailler pour cette
entreprise ?
Oui
non
je n'ai pas le choix
15. Affirmez-vous, qu'une petite erreur peut vous coûter
votre emploi ?
Oui
non
16. Vous recevez un salaire équitable pour le travail
accompli ?
Oui
non
17. Appréciez-vous votre horaire de travail ?
Oui
non
18. Accédez-vous à tous les avantages
liés à votre travail ?
Oui
pas tout à fait
non
19. Comment êtes-vous informés de ce qui se passe
dans l'entreprise ?
Note de service
bulletin d'information
rumeurs
20. Lorsqu'il y a un problème :
Tentez-vous de le résoudre
Vous faites immédiatement rapport et attendre les
instructions
Merci pour votre participation
Recherche Universitaire
|
Annexe.2. Tableau de dépouillement
numérique ; validation des questions et vérification de la
fiabilité de l'échelle de mesure utilisée
questionnaire N°
|
Q 1
|
Q 2
|
Q 3
|
Q 4
|
Q 5
|
Q 6
|
Q 7
|
Q 8
|
Q 9
|
Q 10
|
Q 11
|
Q 12
|
Q 13
|
Q 14
|
Q 15
|
Q 16
|
Q 17
|
Q 18
|
Q 19
|
Q 20
|
Contenu du travail
|
Contexte de travail
|
Contexte de vie privée
|
1
|
1
|
2,5
|
4
|
4
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
3
|
2,5
|
1
|
1
|
4
|
2,5
|
1
|
1
|
11
|
/20
|
19,5
|
/52
|
5
|
/8
|
2
|
4
|
2,5
|
2,5
|
1
|
2
|
2,5
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
3
|
2,5
|
4
|
1
|
4
|
2,5
|
1
|
1
|
9
|
/20
|
25,5
|
/52
|
5
|
/8
|
3
|
4
|
2,5
|
2,5
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
3
|
2,5
|
1
|
1
|
4
|
2,5
|
1
|
1
|
6,5
|
/20
|
22,5
|
/52
|
5
|
/8
|
4
|
4
|
2,5
|
2,5
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
3
|
2,5
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
6,5
|
/20
|
21
|
/52
|
2
|
/8
|
5
|
1
|
4
|
4
|
4
|
2
|
1
|
4
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
3
|
2,5
|
4
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
12
|
/20
|
22,5
|
/52
|
5
|
/8
|
6
|
4
|
4
|
4
|
4
|
3
|
2,5
|
4
|
4
|
1
|
1
|
1
|
4
|
4
|
4
|
1
|
4
|
4
|
2,5
|
2,5
|
1
|
14,5
|
/20
|
37
|
/52
|
8
|
/8
|
7
|
1
|
4
|
4
|
4
|
2
|
1
|
4
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
3
|
2,5
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
12
|
/20
|
19,5
|
/52
|
5
|
/8
|
8
|
4
|
2,5
|
2,5
|
4
|
2
|
2,5
|
1
|
4
|
4
|
2,5
|
1
|
1
|
3
|
2,5
|
4
|
4
|
1
|
2,5
|
2,5
|
1
|
12
|
/20
|
37,5
|
/52
|
2
|
/8
|
9
|
1
|
4
|
4
|
1
|
3
|
1
|
4
|
4
|
1
|
2,5
|
1
|
1
|
3
|
2,5
|
1
|
1
|
1
|
2,5
|
1
|
1
|
10
|
/20
|
25,5
|
/52
|
5
|
/8
|
10
|
1
|
4
|
2,5
|
4
|
2
|
1
|
4
|
4
|
4
|
1
|
4
|
1
|
3
|
4
|
1
|
1
|
4
|
1
|
2,5
|
4
|
13,5
|
/20
|
31,5
|
/52
|
8
|
/8
|
11
|
4
|
4
|
4
|
4
|
3
|
1
|
4
|
4
|
1
|
2,5
|
4
|
4
|
3
|
4
|
1
|
1
|
4
|
2,5
|
2,5
|
4
|
16
|
/20
|
37,5
|
/52
|
8
|
/8
|
12
|
4
|
2,5
|
2,5
|
4
|
1
|
1
|
4
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
3
|
2,5
|
1
|
1
|
4
|
2,5
|
2,5
|
4
|
12,5
|
/20
|
24
|
/52
|
8
|
/8
|
13
|
4
|
2,5
|
4
|
4
|
4
|
2,5
|
4
|
4
|
4
|
2,5
|
4
|
4
|
3
|
4
|
1
|
1
|
4
|
2,5
|
2,5
|
4
|
18,5
|
/20
|
39
|
/52
|
8
|
/8
|
14
|
1
|
2,5
|
2,5
|
1
|
3
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2,5
|
1
|
1
|
3
|
2,5
|
1
|
1
|
1
|
2,5
|
2,5
|
1
|
8,5
|
/20
|
22,5
|
/52
|
2
|
/8
|
15
|
4
|
4
|
4
|
1
|
3
|
1
|
4
|
4
|
1
|
2,5
|
4
|
4
|
4
|
4
|
1
|
1
|
1
|
4
|
4
|
4
|
13
|
/20
|
41,5
|
/52
|
5
|
/8
|
16
|
4
|
2,5
|
2,5
|
1
|
1
|
1
|
4
|
2,5
|
1
|
2,5
|
1
|
1
|
3
|
2,5
|
1
|
1
|
4
|
1
|
2,5
|
4
|
9,5
|
/20
|
25,5
|
/52
|
8
|
/8
|
17
|
4
|
2,5
|
2,5
|
4
|
1
|
2,5
|
4
|
4
|
1
|
2,5
|
1
|
4
|
3
|
4
|
1
|
1
|
4
|
2,5
|
4
|
1
|
11
|
/20
|
34,5
|
/52
|
8
|
/8
|
18
|
4
|
4
|
4
|
4
|
1
|
1
|
4
|
4
|
1
|
2,5
|
4
|
4
|
3
|
4
|
1
|
1
|
1
|
2,5
|
2,5
|
1
|
11
|
/20
|
37,5
|
/52
|
5
|
/8
|
19
|
1
|
4
|
4
|
4
|
2
|
2,5
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
3
|
4
|
4
|
1
|
4
|
2,5
|
1
|
1
|
13,5
|
/20
|
25,5
|
/52
|
5
|
/8
|
20
|
1
|
4
|
2,5
|
1
|
2
|
2,5
|
1
|
1
|
1
|
1
|
4
|
4
|
3
|
4
|
4
|
1
|
4
|
2,5
|
1
|
4
|
12
|
/20
|
31,5
|
/52
|
5
|
/8
|
Annexe.3.Visualisation des
résultats
Questionnaire
N°
|
Contenu du travail
|
Total
Catégorie 1
|
Contexte de travail
|
Total
Catégorie 2
|
Contexte de vie privée
|
Total
Catégorie 3
|
1 à 20
|
|
20
|
|
20
|
|
20
|
|
|
|
|
|
|
|
14
|
9
|
17
|
70%
|
45%
|
85%
|
Source : notre enquête
Annexe.4. Validation des
questions et vérification de la fiabilité de l'échelle de
mesure utilisée
Il existe plusieurs façons d'apprécier la
cohérence interne d'une échelle. Nous allons nous attarder
spécifiquement sur la méthode la plus utilisée, soit le
calcul de l'indice alpha de Cronbach.
Indice alpha de cronbach standardisé #177;
0,8
Avec :
· N : nombre d'éléments dans
l'analyse
· r: le coefficient de corrélation inter-items
moyen
M. Cronbach a concocté une formule qui permet de faire
l'approximation en un seul calcul. L'indice résultant est une
expression décimale qui varie entre 0 et 1. Plus la valeur alpha
s'approche de 1, plus l'ensemble d'éléments est
homogène.
Pour bien faire les choses, nous avons regroupés et
séparés les éléments en fonction du construit
mesuré ou du type d'échelles et faire le calcul de l'indice alpha
pour chaque ensemble d'éléments avant d'établir la moyenne
représentant l'indice de tout le questionnaire.
Calcul d'indice de fiabilité
|
|
Question dichotomique (1-0)
|
|
Questions de taille 3
|
|
Questions de taille 4
|
Nombre d'items (1)
|
|
10
|
|
7
|
|
3
|
Calcul partiel (2)
|
|
434
|
|
324,5
|
|
167
|
Nombre de corrélations (3)
|
390
|
|
393
|
|
397
|
Moyenne des corrélations(4)
|
1,08718
|
|
0,80789
|
|
0,4131
|
á de Cronbach par échelle de taille(5)
|
1,00808
|
|
0,96715
|
|
0,67862
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
á de Cronbach totale
|
0,884616574466361
|
0,88
|
Source : notre enquête
Ceci fait bien du sens dans la mesure où des
éléments fortement corrélés entre eux indiquent
vraisemblablement la mesure d'un même construit et c'est exactement ce
que l'on a et donc ; on dit que notre échelle de mesure
possède une bonne cohérence interne ou elle est calibrable et
réutilisable. Ceci fait référence également
à l'idée qu'une échelle mesure un construit sous-jacent
dont la motivation au travail dans notre cas.
(1) Le nombre de questions de la plaque à taille
identique ;
(2) Somme de tous les éléments de la plage
à taille identique de la matrice du tableau 31 ;
(3) Le nombre d'éléments de la plage à
taille identique de la matrice du tableau 31 moins le nombre des questions de
la plage considérée ;
(4) Pour chaque plage à taille identique on
a : ;
(5) Pour chaque plage à taille identique on a :
.
Annexe.5. Liste des tableaux et figures
Fig.1 : pyramide des besoins de Maslow p35
Fig.2 : organigramme de SEP-CONGO/Matadi
p51
Tableau 1 : Respect des procédures
p55
Tableau 2 : Encouragement p56
Tableau 3 : Nature du travail p56
Tableau 4 : Postes occupés p57
Tableau 5 : En cas de problème p57
Tableau 6 : se Faire remplacer p58
Tableau 7 : Problèmes personnels p58
Tableau 8 : Le supérieur p59
Tableau 9 : Hygiène p59
Tableau 10 : Equipement p60
Tableau 11 : Protection individuelles p60
Tableau 12 : Sourire à l'entrée
p61
Tableau 13 : Relation entre collègues
p61
Tableau 14 : Prestige p61
Tableau 15 : Sécurité de l'emploi
p62
Tableau 16 : Salaire p62
Tableau 17 : Avantage p63
Tableau 18 : Canal de communication p63
Tableau 19 : Appréciation de l'horaire
p64
Tableau 20 : Développement des compétences
p64
* (1) PINTO R., GRAWITZ M.,
Méthodes de sciences sociales, 4e éd. Dalloz,
paris, 1971, pg289
* (2) MULUBATI NGASHA,
Introduction à la science politique, éd. Africa, Lushi,
1977, p27-28
* (3) Vallerand et Thill,
introduction au concept de motivation, éd. études vivantes
- vigot, 1993, p.18
* (4)
www.dictionnaire-juridique.com/definition-société
* (5)
www.linternaute-encyclopedie.com
* (6) SEP - INFO, N°46,
septembre 2011, p2
* (7)
fr.wikipedia.org/wiki/économie
* (8)
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* (9) KAKUANDA, Economie
d'entreprise, cours inédit, unikin, 2002,p20.
* (10) MAMBA NDJILA - PANDA,
Management approfondi, cours inédit, unic, 2010-2011,p11
* (11) KAFUSA KATENDA
Alfred, approche managériale pour la promotion des organisations du
domaine douanier, mémoire, unic 2008, p20.
* (12) Terry G et Franklin
S, les principes du management, 1er éd. Economia,
pari, 1985, p5
* (13)
www.wikio.fr>wikio>actualité
* (14) N'SAMAN - O- LUTU,
initiation à l'esprit d'entreprise, cours inédit, unic,
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* (15) Hellriegel D. et al.,
Management des organisations, Ed. De Boeck, Bruxelles, 1992,p158-191.
* (16) Gosselin E ;
Dolan s, Perspectives historiques de la satisfaction au travail: les avatars
d'un concept, Hull, uqah,2001,p47.
* (17) Dion, Gérard,
dictionnaire des relations du travail, 2e ed, ste-foy, PUL,
1986.
* (18) Kolsi Mohamed ;
conciliation vie privée, vie professionnelle et engagement au travail,
mémoire, ISG Tunis, 2007,p96.
* (19) ROUSSEL Patrice,
la motivation au travail - concept et théories, LIRHE,
toulouse,2000,p5-13.
* (20) IBULA MWANA KATANGA,
la consolidation du management public au zaïre, presses
universitaire, 1987,p137-149.
|