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REPUBLIQUE DU BENIN
UNIVERSITE D'ABOMEY-CALAVI (UAC)
FACULTE DES SCIENCES
ECONOMIQUES ET DE GESTION (FASEG)
Mémoire présenté en vue de
l'obtention des crédits associés au diplôme de
LICENCE PROFESSIONNELLE EN SCIENCES
ECONOMIQUES
Option : Statistique et Econométrie
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THEME
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ANALYSE DE LA CONTRIBUTION DES ENTREPRISES
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PUBLIQUES BENINOISES DANS LA FORMATION DU PIB : CAS DES ENTREPRISES DU
SECTEUR PORTUAIRE ET
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MARITIME
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André.
Maître
Présenté par :
K. AHOUANSOU Expédit. D. MADJRI
Sous la Direction de :
de stage Maître de mémoire
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Mr. Chérif M. LATOUNDJI Dr. Yves Yao SOGLO
Directeur de la Direction de la Gestion et Enseignant à
l'Université
du Contrôle du Portefeuille de l'Etat
d'Abomey-Calavi(UAC)
Année Académique : 2010-2011
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i
LA FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION N'ENTEND DONNER AUCUNE APPROBATION NI IMPROBATION AUX OPINIONS
EMISES DANS LES MEMOIRES. CES OPINIONS DOIVENT ETRE CONSIDEREES
COMME PROPRES A LEURS AUTEURS.
Je dédie ce travail
> A mon père AHOUANSOU Kouassi et
à ma mère ASSOGBA Akouavi, vous dont les mains
ne cessent de travailler pour nous, vos enfants. Que Dieu vous accorde une
longue vie pour que vous jouissiez des fruits de vos soutiens moraux,
matériels et surtout affectifs.
> A mes frères et soeurs, dont l'affection et le
soutien ne m'ont jamais fait défaut.
> A mon amie KITIMACO Rachelle et à
ses parents; pour le soutien affectueux dont je ne cesse de
bénéficier de votre part.
> A tous les amis dont le soutien spirituel et physique ne
m'ont aucunement manqué tout au long de ma formation.
ii
AHOUANSOU. K. André
iii
Je dédie ce mémoire
> A mon père Marcellin MADJRI et
à ma mère Marie ACAKPO pour leur Soutien sur
tous les plans. Que Dieu vous garde et vous bénisse, qu'il vous accorde
une longue vie.
> A tous mes frères et mes soeurs, pour leur
profonde affection fraternelle. Que ce
mémoire soit pour vous une source d'émulation et
d'encouragement à la persévérance. > A tous mes amis et
tous ceux qui témoignent d'une affection à mon égard,
recevez à
travers ce travail l'expression de ma profonde
reconnaissance.
Expédit .D. MADJRI
iv
Ce document n'aurait pas vu le jour sans l'assistance
dévouée, technique, matérielle, financière et
surtout la disponibilité d'un grand nombre de personnes à qui
nous tenons à exprimer notre sincère gratitude :
> Au Professeur Magloire LANHA, Doyen de
la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) ;
> Au Dr. Yves. Y. SOGLO qui, malgré
ses occupations scientifiques et administratives, a consacré son temps
pour la supervision de ce travail.
> A M. Cherif LATOUDJI, Directeur de la
Direction de la Gestion et du Contrôle du portefeuille de l'Etat (DGCPE),
qui n'a manégé aucun effort pour nous accepter dans la structure
dont il a la gestion;
> A M. Serge DEDJINOU, pour ses multiples
conseils et suggestions sur tous les plans ;
> A M. Aristide DOSSOU-YOVO, chargé
de l'exécution du PIP au MEF pour son aide indéfectible;
> A tout le personnel de la Direction
Générale des Affaires Economiques et plus particulièrement
à celui de la Direction de la Gestion et du Contrôle du
portefeuille de l'Etat (DGCPE) pour leur franche collaboration. Notre
reconnaissance va aussi à l'endroit de Messieurs. Valentin A.
GNONLONFOUN (Chef Service Audit et Chef Service Etudes et
Réglementation par intérim) et Epiphane AHOGLE
en service à la DGCPE pour les multiples conseils et
suggestions ;
> A tous les éminents enseignants de la FASEG pour
leur volonté de faire des hommes utiles pour la nation;
> A tous ceux qui ont participé de près ou de
loin à la rédaction de ce document ;
> Enfin, aux membres de jury qui ont accepté
d'apprécier ce travail, nous leur présentons nos sincères
remerciements. Nous sommes persuadés que votre participation contribuera
à l'amélioration de ce travail scientifique.
SIGLES ET ACRONYMES
CA
CNCB CNUCED CO COBENAM DGAE DGCPE DSRP
EBE FASEG FBCF FCFA
GSM MCA P A C PIB
RN SOBEMAP TVA UAC UEMOA VA
: Chiffre d'Affaire
v
: Conseil National des Chargeurs du Bénin
: Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le
Développement
: Contribution
: Compagnie Béninoise de Navigation Maritime
: Direction Générale des Affaires Economiques
: Direction de Gestion et du Contrôle du Portefeuille de
l'Etat
: Document de Stratégie de Réduction de la
Pauvreté
: Excédent Brut d'Exploitation
: Faculté des Sciences Economiques et de Gestion
: Formation Brute du Capital Fixe
: Franc de la Communauté Financière Africaine
: Global System for Mobile Communication
: Millénium Challenge Account
: Port Autonome de Cotonou
: Produit Intérieur Brut
: Résultat Net
: Société Béninoise des Manutentions
Portuaires
: Taxe sur la Valeur Ajoutée
: Université d'Abomey-Calavi
: Union Economique et Monétaire Ouest Africain
: Valeur Ajoutée
vi
LISTES DES TABLEAUX ET DES GRAPHIQUES
Tableau 1 : Evolution des recettes de 2000 à 2009 16
Tableau 2 : Répartition par catégorie
socioprofessionnelle de l'effectif du personnel de la
DGCPE 20
Tableau 3 : Le chiffre d'affaires au niveau des entreprises
publiques 22
Tableau 4 : La valeur ajoutée au niveau des entreprises
publiques 23
Tableau 5 : La contribution au niveau des entreprises
publiques 25
Tableau 6 : Le Résultat Net au niveau des entreprises
publiques 26
Tableau 7 : Résultats du modèle de
régression linéaire 30
Liste des graphiques
Graphique 1 : Evolution du chiffre d'affaires des quatre
entreprises de 1998 à 2010 23
Graphique 2 : Evolution de la valeur ajoutée de 1998
à 2010 24
Graphique 3 : Evolution de la contribution au budget de 1998
à 2010 25
Graphique 4 : Evolution du résultat net de 1998
à 2010 26
vii
SOMMAIRE
RESUME 1
INTRODUCTION 2
ANALYSE DU SECTEUR PORTUAIRE ET MARITIME DANS LE
DEVELOPPEMENT
ECONOMIQUE DU BENIN 3
CHAPITRE I : ASPECTS THEORIQUES 5
SECTION 1 : PROBLEMATIQUE, OBJECTIFS ET HYPOTHESES DE L'ETUDE
5
PARAGRAPHE 1 : Problématique 6
PARAGRAPHE 2 : Objectifs et hypothèses de
l'étude 9
SECTION 2 : REVUE DE LITTERATURE 10
PARAGRAPHE 1 : L'entreprise 10
PARAGRAPHE 2 : Concept du PIB 13
CHAPITRE II : ASPECT EMPIRIQUE 17
SECTION 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D'ACCUEIL ET
METHODOLOGIE DE RECHERCHE 18
PARAGRAPHE 1 : Présentation de la structure d'accueil
18
PARAGRAPHE 2 : Méthodologie de recherche 22
SECTION 2 : PRESENTATION DES RESULTATS DU MODELE DE
REGRESSION ET
RECOMMANDATIONS 30
PARAGRAPHE1 : Présentation des résultats et
discussion 30
PARAGRAPHE 2 : Recommandations 32
CONCLUSION 34
REFERENCES BILIOGRAPHIQUES 35
ANNEXE 36
Analyse de la contribution des entreprises publiques
Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
RESUME
Les entreprises publiques du secteur portuaire et maritime
à savoir : le Port Autonome de Cotonou (PAC), le Conseil National des
Chargeurs du Bénin (CNCB) ; la Compagnie Béninoise de Navigation
Maritime (COBENAM) et la Société Béninoise des
Manutentions portuaires (SOBEMAP), constituent l'une des sources de richesse
dont nous disposons. C'est un secteur prestataire de services placé sous
l'égide du gouvernement. L'étude a été faite en
utilisant des outils d'analyse tels que : les statistiques descriptives et un
modèle de régression linéaire pour expliquer le PIB dans
le secteur tertiaire: De la statistique descriptive nous avons conclu que les
entreprises du secteur, quelle que soit la période, participent à
la croissance du pays. Aussi nous avons déduit avec le modèle de
régression linéaire que la valeur ajoutée, à elle
seule, permet de voir l'évolution de l'entreprise.
Par ailleurs les entreprises du secteur portuaire et maritime
disposent des ressources humaines, matérielles et financières
permettant d'assurer leurs missions. Ces dernières sont assurées
par la réalisation de diverses activités. Ce secteur
d'activités produit plus de la moitié des ressources dont dispose
le Bénin pour ses besoins économiques.
Face à tout cela, pour garder ce secteur toujours en
équilibre, le gouvernement béninois a mis en place des reformes
pouvant lui permettre de mieux contribuer à la formation du PIB.
Plusieurs organisations d'aide au développement sont aussi venues en
aide au Bénin.
Réalisé et soutenu par AHOUANSOU K. André et
MADJRI D. Expédit Page 1
Analyse de la contribution des entreprises publiques
Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
INTRODUCTION
Durant la période (1998 à 2010), la croissance
du Bénin est remarquable grâce à un cadre macro
économique de plus en plus organisé. Malgré cela, le
Bénin n'a pas encore réussi à produire d'énormes
richesses pour réduire significativement le niveau de pauvreté au
sein des populations rurales.
Ainsi, la nécessité de connaitre les fondements
de l'économie béninoise s'impose .Il faudrait signaler que,
l'économie béninoise est fondée sur la fiscalité
avec une diversification énorme des activités économiques
des entreprises du secteur tertiaire afin de la rendre plus croissante, forte
et plus durable. Plus de la moitié des ressources utilisées dans
le pays provient de ce secteur, soit 54,4% qui contiennent, entre autres
entreprises: le Port Autonome de Cotonou (PAC), le Conseil National des
Chargeurs du Bénin (CNCB), de la Compagnie Béninoise de
Navigation Maritime (COBENAM) et de la Société Béninoise
des Manutentions Portuaires (SOBEMAP).
Vu l'importance de ce secteur, les gouvernements successifs de
notre Etat cherchent une méthode pour le redynamiser par de nombreuses
reformes. Des projets d'aide au développement leur viennent aussi en
aide comme le Programme Millenium Challenge Account en deux mil onze (2011), un
programme américain qui exige diverses restructurations (l'acquisition
et l'installation d'un système intégré de
sécurité conforme aux normes internationales...) dans le secteur
portuaire et maritime béninois, le principal tissu économique du
pays.
Par ailleurs, il serait nécessaire d'évaluer la
contribution de ce secteur public dans le relèvement économique
du Bénin, vu l'énorme modification qu'il subit. C'est
précisément ce qui l'originalité de notre thème.
Réalisé et soutenu par AHOUANSOU K. André et
MADJRI D. Expédit Page 2
Analyse de la contribution des entreprises publiques
Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
ANALYSE DU SECTEUR PORTUAIRE ET MARITIME DANS LE
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DU BENIN
Après la crise économique des années 80,
il a fallu au Bénin une longue période pour se réorganiser
.Pour pallier ce problème beaucoup de réformes
macro-économiques ont été mises en oeuvre, notamment, dans
le cadre de l'amélioration des performances des entreprises publiques
surtout dans le secteur portuaire et maritime. Ces restructurations ont, entre
autres, permis à l'économie de retrouver son chemin de
croissance.
En effet, le taux de l'importation du pays est plus
élevé que celles des exportations. Le volume global de ses
importations a augmenté en moyenne de 9,8% tandis que celui des
exportations est de 3,5% au niveau du Port Autonome de Cotonou (PAC). Les
exportations via le PAC ne couvrent qu'à peine 13% des importations en
2005 et la balance commerciale apparaît ainsi chaque année plus
structurellement déficitaire1.Elles demeurent incontournables
surtout avec le coton et couvraient en moyenne sur la période 2003-2005
plus de 77% des exportations du pays .La structure des exportations
dénote de la très faible diversification de l'économie
Béninoise et à travers cette forte orientation vers
l'activité de négoce, de sa faible capacité productive
.Elle s'est beaucoup développée grâce au Port Autonome de
Cotonou notamment à travers l'exportation de produits classés
« divers ». Ce Port est hors compétition au regard de ses
concurrents car, il ne figure pas aujourd'hui parmi les vingt premiers ports
africains de référence où sont classés : (Lagos,
Abidjan, Tema et Lomé qui ferme ce classement).
Sur ce, les mesures de notre analyse ont visé entre
autres à l'efficacité et à l'amélioration des
performances du Port Autonome de Cotonou (PAC) ; la sécurisation de la
zone portuaire ; l'allègement des coûts des faux frais ; la
promotion du secteur privé dans les opérations portuaires ; et la
promotion du guichet unique du PAC .En conséquence, l'autorité
portuaire a été créée ; l'Etat béninois a
concédé des activités relatives à l'aconage et
à la manutention des conteneurs. En prenant en compte la population du
Bénin, il est possible de distinguer le cas particulier des pays qui
sont peu peuplés et ont une faible base nationale de services de
transport, mais bénéficient d'une importante connectivité
de transports maritimes en raison de leur situation de centres de
transbordement. Actuellement nous n'avons pas assez de compagnies de transport
maritimes. En effet plus le nombre de compagnies maritimes desservant les ports
d'un pays donné est important et plus le nombre de services de ligne
fournis est important, meilleur
1 «Agenda vers une économie émergente
»rapport final décembre 2008
Réalisé et soutenu par AHOUANSOU K. André et
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Analyse de la contribution des entreprises publiques
Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
est l'accès de ce pays aux marchés
internationaux. Il reste que pour le Bénin, l'amélioration du
positionnement sur cet indice de connectivité des transports maritimes,
qui nécessitera la réussite de la diversification de
l'économie béninoise et l'augmentation des flux à l'export
(flux sortants). La faiblesse de la base productive actuelle du Bénin et
les caractéristiques de son commerce essentiellement à l'import
sont un handicap et se reflètent sur son positionnement actuel sur la
logistique internationale. Dans les années à venir, la
compétition au niveau des PAC se jouera notamment par sa réussite
aux projets portuaires que ceux-ci soient de modernisation ou de nouveaux
ports. Ces entreprises du secteur portuaire et maritime participent à
elles seules plus de la moitié du PIB donc il urge de l'améliorer
étant donné que notre économie est basée sur notre
fiscalité.
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Analyse de la contribution des entreprises publiques
Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
CHAPITRE I : ASPECT THEORIQUE
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Analyse de la contribution des entreprises publiques
Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
Dans ce premier chapitre, précisément à
la première section, nous présenterons: la problématique,
les objectifs les hypothèses et la revue de littérature.
SECTION 1 : PROBLEMATIQUE, OBJECTIFS ET HYPOTHESES
DE
L'ETUDE
La présente section abordera dans un premier la
problématique et dans un second temps les objectifs, les
hypothèses.
PARAGRAPHE 1 : Problématique
La littérature économique actuelle met un accent
particulier sur le caractère global et intégré du
développement qui par ailleurs, pourrait se définir comme une
action permanente et dynamique visant le progrès à multiples
dimensions de la vie de l'homme. Parmi les dimensions auxquelles
s'intéresse le développement de tout peuple à travers le
monde, une attention de plus en plus grande est accordée à
l'économie parce qu'elle constitue la base de toute organisation et de
toute action qui engendre le progrès et le mieux être de
l'humanité. Néanmoins, cette économie reçoit des
contributions de toute part, entre autres des entreprises publiques qui
constituent les vecteurs de développement économique et social
d'un pays. Après leur indépendance, la plupart des Pays en voie
de développement ont connu une expansion rapide du nombre et de
l'importance relative des entreprises d'Etat, tout particulièrement en
Afrique (Dwight et al, 2008). Beaucoup de ces pays procèdent en dehors
d'autres méthodes de recouvrement des recettes (l'exploitation des
mines, des ressources naturelles etc.), par la création des entreprises
afin d'augmenter le volume des recettes de l'Etat. Au Bénin ces
entreprises publiques participent à plus de la moitié des
ressources à la formation du Produit intérieur brut(PIB) suite
aux différentes activités qu'elles mènent au sein des
différents secteurs soit, 34 ,67% dans le secteur tertiaire, 13,29% dans
le secteur secondaire, 34,27 % dans le secteur primaire et 17,78% pour les
services non marchands2. Selon la Conférence des Nations
Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), soixante-quinze pour
cent (75%) du commerce mondial en volume transitent par voie maritime. Ainsi,
ce moyen se présente comme le seul mode de transport capable d'assurer
à un coût attractif les échanges liés au commerce
intercontinental. L'objectif primordial de toute entreprise étant la
recherche du profit, il est important pour l'entreprise, de bien gérer
toutes les ressources mises à sa disposition. Mais dans
2 Orientations stratégiques de
développement du bénin 2 0 0 6 - 2 0 11
Réalisé et soutenu par AHOUANSOU K. André et
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Analyse de la contribution des entreprises publiques
Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
le cas des entreprises publiques, l'Etat poursuit d'autres
objectifs que la maximisation des profits. Les gestionnaires de ces entreprises
ont fréquemment pour instructions, entre autres, de maintenir leurs prix
à un faible niveau pour permettre aux consommateurs d'accéder
à leurs services, d'augmenter leurs effectifs au-delà du
nécessaire, d'investir et de s'implanter dans des régions moins
développées, etc.
Ainsi, au Bénin celles-ci exercent des
activités, non seulement dans les secteurs de
l'électricité, des transports, des
télécommunications, des finances mais aussi dans les secteurs
portuaires et maritimes qui sont l'une des branches du secteur tertiaire. Le
produit intérieur brut(PIB) du Bénin est constitué de plus
de la moitié des ressources provenant exclusivement du secteur tertiaire
soit 54,4%3 dont 60% provenant du domaine portuaire, maritime et une
gestion optimale s'avère donc nécessaire. Le secteur portuaire et
maritime constituent donc un maillon essentiel pour l'économie
béninoise avec des potentialités incommensurables que seules les
réformes courageuses peuvent contribuer à éclore. Ce
secteur est constitué du Port Autonome de Cotonou(PAC) l'un des plus
grands ports de la sous région et qui entretient sans doute de
très bonne relations commerciales avec l'Europe, l'Amérique du
Nord, du Sud, l'Asie et fait de Cotonou une « ville entrepôt »
générant une intense activité d'échanges. Il
dispose aussi d'une manutention et de logistique, du Conseil National des
Chargeurs du Bénin(CNCB), de la Compagnie Béninoise de Navigation
Maritime(COBENAM) et de la Société Béninoise des
Manutentions Portuaires (SOBEMAP) considérés comme poumon
économique du Bénin de part son importance dans la mobilisation
des ressources étatiques, le PAC a une capacité de
chargement/déchargement d'environ 2,34 millions de tonnes par
an. Le volume du trafic a augmenté plus vite que prévu pour
atteindre un seuil de 3 millions de tonnes dès l'an 2000 et
4,35 millions de tonnes en 2003. Il dessert les pays de l'hinterland
tels que le Mali et le Burkina Faso. Il est également le premier port de
transit du Niger, pays frontalier totalement enclavé notamment pour
l'exportation de l'uranium extrait dans le nord nigérien. Malgré
tout cela, ses infrastructures souffrent d'une faible profondeur d'eau (environ
10 m à marée basse) et il ne dispose pas d'un espace suffisant
pour la manutention et le stockage des conteneurs, des marchandises. Il n'est
pas capable d'accueillir et de gérer les plus grands navires de la
génération actuelle. Il n'est pas avisé à des
modèles de commerce et de transport en pleine mutation. Il est sur ce
très mal équipé, et a un faible niveau de
productivité. S'acheminant lentement du statut de
3 Conférence régionale sur l'investissement
bâtiment et travaux publiques Afrique de l'ouest et centrale
4 Conférence régionale sur
l'investissement bâtiment et travaux publique Afrique de l'ouest et
centrale
5 Conférence régionale sur
l'investissement bâtiment et travaux publique Afrique de l'ouest et
centrale
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Analyse de la contribution des entreprises publiques
Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
service public vers des structures dites de "port
propriétaire" (landlord port), il a toujours un temps de retard
sur d'autres régions dans la modernisation de sa structure de gestion
portuaire. Il convient alors à l'Etat, d'adopter un système de
gestion moderne, fiable et des critères d'évaluation de leurs
performances en vue de mieux contribuer à la croissance du PIB national.
C'est dans ce cadre de modernisation que le gouvernement du Bénin en
partenariat avec les Etats Unis d'Amérique a initié d'importants
projets pour dynamiser et rendre compétitif son secteur portuaire et
maritime. Au vu de tout ceci, plusieurs projets dont le Programme du
Bénin pour le Millénium Challenge Account (MCA-Bénin) ont
permis d'investir au port de Cotonou, 169, 447,000 dollars, soit 93 195 850 F
CFA. Ces investissements visent à un accroissement des performances du
port de Cotonou à travers l'amélioration du système de
gestion à un renforcement des infrastructures, des équipements et
par surcroît, contribuer à la réduction de la
pauvreté au Bénin. Au nombre des ouvrages, infrastructures et
équipements, on peut citer entre autres : l'acquisition et
l'installation d'un système intégré de
sécurité conforme aux normes internationales ; la construction et
la réhabilitation d'ouvrage en mer et sur terre ; l'acquisition et
l'installation d'une station de monitoring climatologique et
océanographique ; la construction d'un quai en paroi moulée de
600 mètres de longueur avec une côte de dragage à moins de
15 mètres ; la mise en oeuvre du plan de zoning et de circulation,
renforcement du système électrique et d'éclairage, lutte
contre les incendies, la vidéo surveillance, la radiocommunication ; la
promotion du guichet unique, l'acquisition d'un système
intégré de gestion au port autonome de Cotonou. Il faudrait
aussi, la mise en place d'une autorité responsable des performances
globales du Port et aura autorité pour prendre les mesures
nécessaires en vue de s'assurer que les divers opérateurs
respectent les objectifs de performance technique auxquels ils seront tenus par
contrat et prendre des mesures en cas de défaillance. La
nécessité d'une coordination des partenaires de la
communauté portuaire appelle à la redynamisation du comité
de coordination et à la mise en place d'un observatoire permanent des
performances de la chaîne portuaire.
La création d'une zone franche de stockage et de
commercialisation des véhicules d'occasion permettra d'améliorer
les performances de ces entreprises publiques et d'assurer une meilleure
sécurité. L'encadrement des charges, l'amélioration des
recettes de ces entreprises, l'assurance d'une bonne gestion des ressources
humaines, la rentabilité de ses entreprises et l'augmentation de leurs
capacités. Dans le domaine des transports maritimes, le Bénin a
pris beaucoup de dispositions pour adapter ses procédures des droits de
trafic au nouvel environnement sous-régional et international. A ce
titre, toutes les procédures et structures
Réalisé et soutenu par AHOUANSOU K. André et
MADJRI D. Expédit Page 8
Analyse de la contribution des entreprises publiques
Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
actuelles en matière de gestion des droits de trafic
sont revues sur cette base. Quelle est l'apport des entreprises publiques des
secteurs portuaires et maritimes dans la formation du PIB du secteur tertiaire
? Comment se forme le PIB dans le secteur tertiaire ? C'est pour tenter de
répondre à ces interrogations que nous nous sommes proposé
de travailler sur le thème : « Analyse de la contribution des
entreprises publiques béninoises dans la formation du PIB : Cas des
entreprises du secteur portuaire et maritime ». Nos objectifs et
hypothèses se présentent comme suit:
PARAGRAPHE 2 : Objectifs et hypothèses de
l'étude
1) Objectifs
L'objectif général poursuivi par la
présente étude est d'évaluer la contribution des
entreprises publiques du secteur portuaire et maritime dans la formation du PIB
afin d'améliorer la croissance économique durant la
période 1998 à 2010.
Pour atteindre cet objectif, il s'agira de façon
spécifique :
> D'expliquer le PIB des entreprises du secteur portuaire et
maritime ;
> D'analyser l'évolution de la contribution des
entreprises portuaire et maritime à la formation du PIB du secteur
tertiaire.
2) Hypothèses
Deux hypothèses ont été formulées en
vue d'atteindre ces objectifs spécifiques:
> Le PIB du secteur est positivement expliqué par la VA
des entreprises publiques ;
> Les entreprises portuaire et maritime contribuent plus
à la formation du PIB du secteur
tertiaire.
Réalisé et soutenu par AHOUANSOU K. André et
MADJRI D. Expédit Page 9
Analyse de la contribution des entreprises publiques
Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
SECTION 2 : REVUE DE LITTERATURE
PARAGRAPHE 1 : L'entreprise
La notion de l'entreprise n'est pas encore clairement
dégagée, pas plus en droit positif qu'en économie
politique. Il en résulte que « les auteurs ont donné de
l'entreprise un grand nombre de définitions plus ou moins larges ».
Nous proposons ainsi retenir les définitions suivantes.
1) Définition de l'entreprise
Selon F. Perroux, « l'entreprise est une organisation de
la production dans laquelle on combine les prix des divers facteurs de la
production apportés des agents distincts du propriétaire de
l'entreprise en vue de vendre un bien ou des services sur le marché pour
obtenir par différence entre deux prix (prix de revient et prix de
vente) le plus grand gain monétaire possible ».
Selon H. Truchy, une entreprise est « toute organisation
dont l'objet est de pourvoir à la production, à l'échange
ou à la circulation des biens ou des services. C'est l'unité
économique dans laquelle sont groupés et coordonnés les
facteurs humains et matériels de l'activité économique.
Selon M. Masoin, « l'entreprise peut se définir
comme une organisation dans laquelle un entrepreneur affecte, contre revenus,
des facteurs de production à la production de biens ou des services
destinés à l'échange en vue de la réalisation d'un
profit.
En d'autre termes, nous pouvons définir l'entreprise
économique (commerciale ou civile), comme tout organisme qui assure la
production (de biens ou services) en réunissant ses trois facteurs
(nature, travail, capital), en vue de l'échange et dans un but
lucratif.
2) Le rôle de l'entreprise
L'entreprise que nous venons de définir ci - haut a trois
rôles à jouer : le rôle technique,
économique et social.
V' Son rôle technique est de produire dans les meilleures
conditions, suite à une bonne
organisation.
V' Son rôle économique est d'adapter la production
aux besoins de la consommation.
V' Son rôle social est de repartir équitablement les
revenus de la production.
Réalisé et soutenu par AHOUANSOU K. André et
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Analyse de la contribution des entreprises publiques
Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
3) Les sortes d'entreprises
Suivant la personnalité de l'entrepreneur, on distingue
les entreprises privées, les entreprises publiques et les entreprises
mixtes.
a) Les entreprises privées
Elles sont celles qui sont aux mains des particuliers et
peuvent se subdiviser- en :
Entreprises individuelles :
appartenant à une seule personne qui fournit le capital et est
responsable sur tous ses biens ; comme avantages, l'entrepreneur étant
libre et indépendant, consacre le maximum d'initiatives et tous ses
soins à son entreprise ; contrairement aux inconvénients
liés au développement limité par la capacité
financière, recours limité au crédit (garanties).
Entreprises sociétaires :
appartenant à plusieurs associés ; se divisent en
sociétés civiles et sociétés commerciales ; les
sociétés commerciales se divisent en sociétés de
personnes et sociétés de capitaux.
· Sociétés de Personnes
- La S.N.C. (Société en Commandite
Simple ) du fait de la responsabilité solidaire et illimitée
des associés, cette forme de société présente la
plus grande garantie aux tiers, ce qui facilite l'obtention de crédit ;
mais elle ne convient qu'aux entreprises qui offrent peu de risques et qui ne
nécessitent que des capitaux relativement peu importants.
- La Société en Commandite Simple : ce
type convient à une compétence peu fortunée qui
désire constituer une société ou quand il s'agit de
développer une entreprise individuelle ; ses avantages et
inconvénients sont ceux de la S.N.C. ; ajoutons que leur
responsabilité limitée à leur mise et du fait qu'ils ne
peuvent gérer la société, sont à la merci des
commandités.
- La S.A.R.L.
(Société à responsabilité limité):
cette société permet à un nombre restreint de personnes de
s'associer en limitant leurs risques à leurs mises, tout en ayant la
possibilité de gérer l'entreprise. Cette forme de
société rend le recouvrement au crédit difficile et ne
convient également qu'aux entreprises relativement peu importantes. Ces
groupements se rencontrent dans des domaines variés : production,
consommation, crédit, agriculture, assurances, achats et ventes.
· Sociétés de Capitaux :
- La Société Anonyme en est le type. Au
point de vue social, la S.A a permis l'accession des masses au capitalisme
financier et donc la démocratisation de la propriété des
entreprises; en dépersonnalisant la propriété, elle a
dissous le sens de la responsabilité, tant dans le chef des
Réalisé et soutenu par AHOUANSOU K. André et
MADJRI D. Expédit Page 11
Analyse de la contribution des entreprises publiques
Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
actionnaires qui se désentassent souvent de
l'entreprise (laissant ainsi son gouvernement à quelques gros
capitalistes) que dans le chef des gérants qui s'abritent
derrière les décisions des assemblées dites
générales (qui sont en fait réduites aux gros
actionnaires).
- La Société Coopérative : du
point de vue juridique, elle permet à des personnes de s'associer pour
une durée facultative et moyennant des mises, souvent modeste,
généralement pour bénéficier des conditions d'achat
(coopératives de consommation) ou de crédit (coopératives
de crédit) plus avantageuses. Il arrive aussi que ces
sociétés soient constituées par une association de
travailleurs afin de partager les profits (coopératives de production) ;
mais si ces sociétés présentent l'avantage de
réaliser une libre association, elles échouent souvent par suite
de la difficulté de réunir un capital suffisant, de la
difficulté d'obtenir du crédit, d'une direction manquant
d'autorité et des compétences nécessaires, d'une
discipline intérieure déficiente et d'un manque de
réserves financières qui provoque, aux premières
difficultés, la désagrégation de l'association. (Ces
inconvénients sont surtout vrais pour les coopératives de
production). Au point de vue économique, les Sociétés
Coopératives sont des groupements qui peuvent très bien se
constituer sous une autre forme juridique que la société
coopérative. Cette dernière a surtout connu le succès au
XIXe siècle, quand sa création n'exigeait pas
d'autorisation contrairement à la S.A. Son avantage est que les
gérants sont nommés à vie (comme aussi dans la S.P.R.L.)
plus directement intéressés à une bonne gestion, du fait
de leur responsabilité totale, ce qui constitue cependant, pour elle
indéniable avantage. L'omnipotence presque absolue des gérants
vis-à-vis des commanditaires d'où la naissance de conflits, reste
son principal inconvénient.
b) Les entreprises publiques
Ces entreprises sont celles qui sont aux mains des pouvoirs
publics. De manière précise, les entreprises publiques qui font
l'objet de notre travail le PAC ; le CNCB ; la SOBEMAP et la COBENAM, sont des
organismes de prestation de service appartenant à l'Etat,
destinés à rendre des aides à l'Etat lui permettant la
réalisation des bénéfices à verser à titre
de dividendes. L'entreprise publique est tout établissement qui, quelle
que soit sa nature est : - créée et contrôlée par
les pouvoirs publics pour remplir une tâche d'intérêt
général.
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c) Les entreprises mixtes
Les entreprises mixtes sont celles dans lesquelles le capital
et l'administration sont repartis entre des personnes de droit privé et
des pouvoirs publics. Ce type intermédiaire entre l'entreprise
privée et l'entreprise publique se justifie surtout dans les entreprises
commerciales qui présentent un intérêt public. Il allie les
avantages de l'entreprise privée, à la faculté pour les
pouvoirs publics intéressés, d'un droit de contrôle et
d'intervention dans la gestion.
PARAGRAPHE 2 : Concept du PIB
Selon le dictionnaire de politique économique le
"Produit Intérieur Brut" est défini comme « étant
la somme des valeurs ajoutées réalisées à
l'intérieur d'un pays par l'ensemble des branches d'activités
auxquelles on ajoute la TVA et les droits de douane pour une période
donnée, indépendamment de la nationalité des entreprises
qui s'y trouvent ». Il est constitué du produit
intérieur marchand (biens et services échangés) et du
produit brut non marchand (service fournis par les administrations publiques et
privées à titre gratuit ou quasi gratuit)
Le PIB est l'une des mesures de la richesse
créée, en général dans un pays et pour une
année donnée. Il y a trois manières complémentaires
de calculer le P.I.B. :
1) Optique production
On tient compte de la production des unités
résidentes. Dans ce cas on a :
FIB au prix du marché = ? valeurs
ajoutées + impôts sur les produits - subventions sur les
produits
La valeur ajoutée par une entreprise se calcule en
soustrayant la totalité des consommations intermédiaires
(c'est-à -dire tous les achats faits à l'extérieur de
l'entreprise et incorporés dans le produit fini) à la valeur de
la production vendue. Faire la somme des valeurs ajoutées, c'est ajouter
la production réellement réalisée par tous les agents
économiques. Cela permet donc de connaître la production totale
réalisée dans l'année. Cependant, les valeurs
ajoutées sont évaluées aux prix de base, c'est-à
-dire sans les impôts sur les produits dont, notamment, la TVA. Les
valeurs ajoutées étant calculées hors taxes, il faut
ajouter les impôts sur les produits pour avoir le PIB « aux prix du
marché ». On soustrait le montant des subventions car ces
subventions permettent aux entreprises de diminuer leurs prix.
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2) Optique dépense
Dans ce cas, on tient compte de la demande adressée aux
unités de production résidentes. PIB au prix du
marché = Dépenses de consommation finale + FBCF + exportations -
importations
En effet, la demande provient soit des unités
résidentes pour la consommation ou pour l'investissement, soit des
unités non résidentes (cette demande correspond donc à
l'exportation qu'il faut ajouter à la demande intérieure).
Cependant, une partie de la demande intérieure peut être
satisfaite par des unités non résidentes (il s'agit donc des
importations qu'il faut enlever de la richesse créée par les
unités résidentes).
3) Optique revenu
Ici, on tient compte des revenus distribués par les
unités de production résidentes.
On a:
PIB aux prix du marché =
Rémunération des salariés + EBE (et revenus mixtes) +
Impôts (sur la production et les importations) -
subventions
En effet, toute la richesse créée est
redistribuée sous forme de revenus primaires (salaires pour les
salariés, EBE pour les sociétés, revenus mixtes pour les
indépendants) ; la différence entre les impôts sur la
production et les importations et les subventions correspond à une sorte
de revenu primaire puisqu'elle est prélevée sur la valeur
ajoutée créée comme la rémunération des
salariés pour calculer l'EBE. Autre explication : les revenus primaires
proviennent du partage de la valeur ajoutée calculée au prix de
base; pour obtenir la somme des valeurs ajoutées au prix du
marché, il faut rajouter à la somme des revenus primaires le
supplément payé du fait de ces impôts (nets des
subventions) sur la production et les importations.
Le produit intérieur brut, abrégé en PIB,
est un indicateur économique utilisé pour mesurer la production
dans un pays donné. Il est défini comme la valeur totale de la
production de richesses (valeur des biens et services créés -
valeur des biens et services détruits ou transformés durant le
processus de production) dans un pays donné au cours d'une année
donnée par les agents économiques résidant à
l'intérieur du territoire national. C'est aussi la mesure du revenu
provenant de la production dans un pays donné. On parle parfois de
production économique annuelle ou simplement de production.
Il s'agit d'un agrégat des comptes nationaux, obtenu en
additionnant des grandeurs mesurées par catégories d'agents
économiques (ménages, entreprises, administrations publiques).
Afin d'éviter que la même production entre plus d'une fois dans le
calcul, ne font
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partie du PIB que les biens et services finaux
(c'est-à-dire la valeur ajoutée, soit les biens et services de
consommation et les biens d'équipement), les biens intermédiaires
de production étant exclus. Il sert souvent d'indicateur à
l'activité économique d'un pays. (Adjovi E 2010) a faite une
étude sur le thème : « politiques
macroéconomiques au Bénin : progrès, limites et
Perspectives». Au cours de la période sous revue, 2000-2009 suit
à l'élaboration des stratégies de réduction de la
pauvreté (DSRP) qui tire son essence des orientations définies
dans la vision Bénin Alafia 2025. Des analyses ont été
faites pour voire la situation macroéconomique du Bénin au cours
de cette décennie dont la majeure partie à été
consacré aux entreprises publiques béninoises qui contributions
le plus à la formation du PIB. Ces le cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime dont les recettes sont essentiellement fiscaux et qui
contribuent à plus de la moitié à la formation du PIB.
Ainsi, au plan budgétaire, le taux de pression
fiscale s'est amélioré passant de 13,9% du PIB en 2000 à
16,1% en 2009. Par contre, les finances publiques se sont
détériorées affichant un solde budgétaire de base
qui est passé de 1,7% du PIB en 2000 à -4,2% du PIB en 2009,
suite aux dérapages constatés au niveau des dépenses.
Dans le secteur réel, la décennie a
été marquée par plusieurs crises d'ordre
économique-énergétique ; alimentaire ; économique
et financière internationale - auxquelles se sont ajoutés les
mouvements sociaux répétitifs, et qui ont fragilisé
l'économie béninoise, tant du point de vue de l'offre que de la
demande. Entre autres, les performances ont été affectées
avec le déficit de la balance courante qui s'est
détérioré passant de -4,8% en 2000 à -10,6% en
2009. La croissance du PIB s'est aussi amenuisée, passant d'un taux de
4,2% en 2000 à 2,7% en 2009. Cette faible performance a
été notée malgré les bonds de 2001 et 2008 avec
respectivement des taux de 6,3% et 5% de croissance.
En ce qui concerne le financement, le Bénin
bénéficie encore d'une viabilité de sa dette avec un taux
d'endettement qui est passé de 74% en 2000 à 26,7% en 2009, bien
en dessous de la norme au sein de l'UEMOA qui est de 70%.6
6 Politiques
macroéconomiques au bénin : progrès, limites et
perspective page 5
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Tableau 1 : Evolution des recettes de 2000
à 2009
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Recette totales (Mrds FCFA)
|
266,1
|
281,1
|
318,2
|
342,9
|
351,4
|
383,4
|
417
|
548
|
581,3
|
575,8
|
Recette fiscale (Mrds FCFA)
|
234,1
|
247,3
|
282,5
|
307,2
|
311,4
|
334
|
378,9
|
446,7
|
512,2
|
500,4
|
Recette non fiscale (Mrds FCFA)
|
32,1
|
33,9
|
35,7
|
35,5
|
40
|
49,4
|
38,1
|
101,3
|
69,1
|
75,4
|
Taux de pression fiscal (% du PIB)
|
13,9
|
13,5
|
14,4
|
14,9
|
14,6
|
14,5
|
15,1
|
16,9
|
17,2
|
16,1
|
Source : Politiques
macroéconomiques au bénin : progrès, limites et
perspective
Les recettes totales sont passées de 266,2 milliards de
FCFA en 2000 à 575, 8 milliards de FCFA en 2009, soit un accroissement
de 116,3% en 10 ans. Les recettes budgétaires sont restées
tributaires des recettes fiscales qui représentent plus de 80% des
recettes totales sur les dix dernières années. Elles sont
passées de 234,1 milliards de FCFA en 2000 à 500,4 milliards de
FCFA en 2009, soit une hausse de 113,7%. Les recettes non fiscales ont connu la
même tendance que les recettes fiscales avec toutefois un pic en 2007.
Elles sont en effet passées de 38,1 milliards de FCFA en 2007 à
69,1 milliards de FCFA en 2008, soit une hausse de 81,4%. La hausse des
recettes non fiscales enregistrée en 2007 est principalement imputable
au relèvement par le Gouvernement des droits de licence GSM qui sont
passés de 5 à 30 milliards de FCFA. La baisse du taux de pression
fiscale en 2009 est principalement imputable aux effets néfastes de la
crise financière et économique internationale.
En outre, selon les résultats de la Commission
Nationale de Gestion de l'Impact de la Crise Financière et Economique
Internationale sur le Développement Economique et Social du
Bénin, la crise économique a induit une baisse de recettes
budgétaires de 48,6 milliards de FCFA en 2009. Cette situation,
couplée avec les répercussions des mesures prises par le Nigeria
dans le cadre de la crise alimentaire de 2008 (réduction des taxes sur
l'importation de riz entre autres et conséquences la
dépréciation du naira, et le fléchissement de
l'activité commerciale) sont les principaux facteurs responsables de la
contreperformance enregistrée en 20097.
7 Politiques
macroéconomiques au bénin : progrès, limites et
perspective
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CHAPITRE II : ASPECT EMPIRIQUE
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A travers ce chapitre ; il sera présenté dans la
première section la présentation de la structure d'accueil et
méthodologie de recherche puis dans la seconde la présentation
des résultats et recommandations
SECTION 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D'ACCUEIL
ET
METHODOLOGIE DE RECHERCHE
PARAGRAPHE 1 : Présentation de la structure
d'accueil
La présentation de la DGCPE dans ses moindres
détails s'articulera autour des points suivants : sa localisation
géographique, son historique, son secteur d'activité, son
effectif total et sa structure organisationnelle.
1) Historique
La Direction de Gestion et du Contrôle du Portefeuille
de l'Etat (DGCPE) a connu plusieurs dénominations à travers le
temps et au gré des changements intervenus dans les départements
ministériels. En effet, le concept de suivi et d'assistance aux
entreprises a été d'abord de la compétence de tout un
ministère avant la tenue de la Conférence Nationale des Forces
Vives de février 1990. C'est ainsi que de 1981 à 1984, le
Ministère de l'Inspection des Entreprises Publiques et Semi-publiques
(MIEPSEP) avait eu pour attributions essentielles D'aidé et d'assure une
performance de la gestion de toute les entreprises publiques .En 1984,
naîtra le Ministère de la Justice chargé de l'Inspection
des Entreprises Publiques et Semi-publiques (MJIEPSEP).
Plus tard, au lendemain de la Conférence Nationale et
à la formation du Gouvernement de transition en mars 1990, l'Inspection
des Entreprises Publiques fut carrément détachée de la
Justice car, elle n'avait rien de commun. En effet, dès l'installation
du Gouvernement du renouveau démocratique après les
élections présidentielles d'avril 1991, la branche de
l'Inspection, est rattachée au Ministère de l'Industrie de
l'Energie et des Entreprises Publiques (MIEEP) et au ministère du Plan
et de la Restructuration Economique (MPRE). En outre les services de
l'inspection sont fusionnés en un seul sous le non de « Direction
du Contrôle et de l'Assistance aux Entreprises Publiques (DCAEP)
»
Après les élections d'avril 1996, le
département `'Inspection» a été placé sous la
tutelle du Ministère du Plan, de la Restructuration Economique et de la
Promotion de l'Emploi
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(MPREPE). La Direction perd alors l'une de ses attributions
capitales qu'est le contrôle, au profit de la « Direction de
l'Assistance aux Entreprises Publiques (DAEP) »
Pa ailleurs, les agents du département `'Inspection des
Entreprises» étaient des assermentés pour l'accomplissement
de leurs tâches parce qu'étant spécialement formés
dans différents domaines (Audit des Entreprises, Révision
Comptable et Commissariat aux Comptes, Analyse Comptable et Financière,
Etude de Projets, Informatique de Gestion). En novembre 1999, avec
l'avènement du Ministère des Finances et de l'Economie
créé par décret 99-514 du 2 novembre 1999. La Direction du
Suivi et de l'Assistance aux Entreprises Publiques prendra la suite de la
Direction de l'assistance aux entreprises publiques et depuis l'or, elle est
devenue une direction opérationnel de la Générale des
Affaires Economiques. Mais la constance dans ces différents
bouleversements réside dans le suivi de la gestion des Entreprises
Publiques, Entreprises Semi-publiques et Offices.
Cependant, cette direction a poursuivie ses activités
en vue d'améliorer les sociétés d'Etat et Office. Avec les
reformes qui sont intervenue le 31 Août 2005 suite à
l'arrêtés n°1102/MEF/DC/SG/SGM/DGE, la DSAEP qui
apparaît comme un appendice du Secrétariat Général
du Gouvernement. Ainsi, une bonne partie des tâches actuellement
exécutées s'apparente au toilettage des dossiers relatifs aux
entreprises à soumettre au Conseil des Ministres pour examen, et prend
le nom de Direction de la Gestion et du Contrôle du Portefeuille de
l'Etat (DGCPE).
2) Secteur d'activités
La DGCPE est l'ordonnateur des comptes spéciaux de sa
direction. Elle assure également la cogestion desdits comptes avec le
Directeur de l'Administration du Ministère et joue le rôle
d'organe de certification des états financiers de synthèse des
Entreprises Publiques, Semi-publiques et Offices encore dans le giron de
l'Etat. Ainsi pour exercer à plein temps elle dispose d'un cadre de
travail structuré facilitant par conséquent l'accomplissement de
sa mission
3) Différentes missions
La Direction de Gestion et du Contrôle du Portefeuille
de l'Etat ayant servi de cadre pour nos investigations et relevant de la
Direction Générale des Affaires Economiques, une des directions
techniques du Ministère, a pour mission :
« d'apprécier l'efficience de la gestion des
Entreprises Publiques et Semi-publiques par rapport aux normes de gestions
arrêtées à l'échelon national ou international ;
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de formuler toutes propositions ou recommandations de nature
à améliorer la gestion administrative, financière et
comptable des Sociétés et Offices ;
d'instituer, en rapport avec les Ministères et
Autorités de tutelle des Entreprises Publiques et Semi-publiques, un
système d'information et de documentation sur la gestion desdites
entreprises ;
de faire procéder, par les Ministres et les
Autorités de tutelle, aux redressements et corrections découlant
des résultats du contrôle de gestion ;
d'assurer une assistance aux Entreprises Publiques pour le
compte de l'Etat et du Gouvernement ;
de préparer et d'assurer l'exécution du
programme de privatisation, en collaboration avec la Commission Technique de
Dénationalisation ;
d'examiner toute question en rapport avec la vie des
entreprises publiques et semi-publiques et faire des propositions au Ministre
de l'Economie et des Finances ».
Tableau 2 : Répartition par
catégorie socioprofessionnelle de l'effectif du personnel de la
DGCPE.
Années
Catégories
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
A1
|
06
|
06
|
08
|
08
|
07
|
A2
|
04
|
04
|
05
|
05
|
01
|
A3
|
02
|
02
|
01
|
01
|
00
|
B
|
01
|
01
|
01
|
01
|
00
|
C
|
01
|
00
|
02
|
02
|
02
|
D
|
01
|
01
|
00
|
00
|
00
|
E
|
02
|
01
|
01
|
01
|
01
|
Total
|
17
|
15
|
18
|
18
|
11
|
Source : Bureau des Affaires Financière
de la DGCPE
4) Structure organisationnelle
Elle comprend trois services organisés en Divisions
Spécialisées suivant les missions à accomplir et
relayés par une Division des Affaires Administratives et
Financières et d'un Secrétariat Administratif.
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a) Le Service des Etudes et de la
Réglementation
Ce service est chargé entre autres : de la mise en
oeuvre des programmes de privatisation et du suivi des contrats plans de
redressement ; de la mise en liquidation des Entreprises Publiques en
difficulté et du suivi des liquidations ; de la participation à
l'élaboration et au suivi des contrats programmes ; de la
réglementation du secteur des entreprises ; du respect des dispositions
législatives ; de l'exploitation des dossiers de candidature aux postes
de Commissaires aux Comptes ; de l'assistance aux entreprises publiques dans le
choix des cabinets d'audit internationaux ; du suivi du mandat des membres des
Conseils d'Administration et des Commissaires aux Comptes des Offices et
Sociétés d'Etat ; du suivi des études relatives à
la dénationalisation des Entreprises Publiques
.
b) Le Service de l'Audit
Comme son nom l'indique, le service de l'audit se charge de
la réalisation des études diagnostiques et d'audits complets des
Entreprises Publiques avec la collaboration éventuelle de Cabinets
d'Audit nationaux ou internationaux ; du suivi de la mise en application des
recommandations découlant des missions d'audit et de commissariat aux
comptes dans les entreprises publiques ; de la restructuration et de la
dynamisation des directions et services comptables, financiers et d'audit
interne des entreprises publiques ; de l'élaboration des manuels de
procédures ; de l'évaluation des entreprises et projets
d'investissement ou de développement.
c) Le Service du Contrôle de Gestion
En ce qui le concerne, il assiste les entreprises dans les
domaines de la conception, de l'organisation et au bon fonctionnement du
système d'information de gestion, à la structuration des
entreprises sur la base d'une décentralisation efficace de
l'autorité, à une meilleure mise en place d'une
comptabilité d'exploitation par l'élaboration des tableaux
statistiques et de bord, à l'élaboration des études
économiques et de projets de développement économique et
industriel de même que leur suivi le cas échéant.
d) Le Bureau des Affaires Administratives et
Financières
Cette division qui travaille en étroite collaboration
avec le Service Administratif et Financier de la Direction
Générale des Affaires Economiques a pour mission
d'élaborer le projet de budget de la Direction en assurant la gestion
des fonds spéciaux mis à la disposition de la Direction et la
centralisation des besoins de tous les services, la coordination de la gestion
des moyens matériels et de leur répartition, judicieusement,
entre les différents services, d'assurer la gestion du personnel, des
stocks de matériels et de fournitures.
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e) Le Secrétariat Administratif
Il assure les fonctions traditionnelles qui lui sont
dévolues.
La mise en application des dispositions concernant la DGCPE
passe par un personnel qui n'est pas des moindres, les uns nommés par
Décret pris en Conseil des Ministres sur proposition du Ministre de
l'Economie et des Finances et, les autres, par Arrêté du Ministre
de tutelle.
PARAGRAPHE 2 : Méthodologie de recherche
La conception et la réalisation de cette étude
ont été faites suivant une démarche méthodologique
dont les étapes sont les suivantes :
Outils d'analyses, variables, sources des données.
1) Outils d'analyses
Dans le cadre de notre étude, nous nous sommes
intéressés à la contribution des entreprises publiques
béninoises à la formation du PIB. Pour faire les analyses, nous
allons utiliser des statistiques descriptives et un modèle de
régression linéaire pour expliquer le PIB dans le secteur
tertiaire.
a)
Tableau 3 :
|
Statistiques descriptives
Le chiffre d'affaires au niveau des entreprises publiques
|
|
|
|
Variables
|
Moyenne
|
|
CA PAC
|
13679,82
|
|
CA CNCB
|
3510,095
|
|
CA SOBEMAP
|
12416,14
|
|
CA COBENAM
|
705,3646
|
Source: sur la base des
données recueillies
Nous constatons que sur ces treize dernières
années, en moyenne, le PAC à côté de la COBENAM a
réalisé le plus grand Chiffre d'Affaire (CA) soit (13679,82
contre 705,3646). Quant à la SOBEMAP et le CNCB, elles occupent
respectivement la deuxième et la troisième place. Peut- on alors
affirmer qu'au cours de ces treize ans le PAC a réalisé le CA le
plus élevé ? Le graphe ci-dessous nous en dira plus.
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Analyse de la contribution des entreprises publiques
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Graphique 1 : Evolution du chiffre
d'affaire des quatre entreprises de 1998 à 2010
20000
18000
16000
14000
12000
10000
4000
8000
6000
2000
0
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
2010
CA PAC
CA CNCB
CA SOBEMAP CA COBENAM
Source : sur la base des
données recueillies
Ce graphe retrace l'évolution du Chiffre d'Affaire des
entreprises portuaires et maritimes de 1998 à 2010. Le PAC et la SOBEMAP
ont connu une évolution au cours des années suivantes : 1998
à 1999, de 2000 à 2001, de 2004 à 2008 et de 2009 à
2010 puis une baisse de 1999 à 2000, de 2001 à 2004 et de 2008
à 2009. En ce qui concerne le CNCB, son CA s'est élevé de
2001 à 2008 et de 2009 à 2010 puis a chuté de 2000
à 2001 et de 2008 à 2009. Les trois entreprises ont eu leurs pics
en 2008 ; ces pics sont dus à la crise économique de 2008 qui a
permis au port de recevoir beaucoup d'importations. Les importations ont
fortement augmentées entre 2006 et 2009 (Adjovi. 2010). La COBENAM quant
à elle a subi des variations tout au long de ces treize ans et obtient
son pic en 2007 ; ce qui montre qu'elle avait de problème avant la
crise.
De tout ce qui précède, on peut alors conclure
que la SOBEMAP a réalisé le CA le plus élevé.
Tableau 4 : La valeur ajoutée
au niveau des entreprises publiques
Variables
|
Moyenne
|
VA PAC
|
7752,523
|
VA CNCB
|
1530,153
|
VA SOBEMAP
|
7036,978
|
VA COBENAM
|
317,2859
|
Source: sur la base des données
recueillies
Réalisé et soutenu par AHOUANSOU K. André et
MADJRI D. Expédit Page 23
Analyse de la contribution des entreprises publiques
Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
Nous constatons que sur ces treize dernières
années en moyenne, le PAC à côté de la COBENAM a
réalisé la plus grande VA soit (7752,523 contre 317,2859). Quant
à la SOBEMAP et le CNCB, elles occupent respectivement la
deuxième et la troisième place. Peut on alors affirmer qu'au
cours de ces treize années, le PAC a réalisé la VA la plus
élevée ?
Graphique 2 : Evolution de la valeur
ajoutée de 1998 à 2010
12000
10000
-2000
4000
8000
6000
2000
0
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
2009 2010
VA PAC
VA CNCB
VA SOBEMAP VA COBENAM
Source : sur la base des données
recueillies
Ce graphe retrace l'évolution de la Valeur
Ajoutée des entreprises portuaires et maritimes de 1998 à 2010.
Le PAC et la SOBEMAP ont eu une hausse de la VA au cours des années
suivantes : de 1998 à 1999, de 2000 à 2001, de 2004 à 2006
et de 2006 à 2008 puis une baisse de la VA de 2001 à 2004, de
2006 à 2007 et de 2008 à 2009. En ce qui concerne le CNCB,
l'augmentation est enregistrée de 1998 à 2008 puis une diminution
de 2000 à 2001 et de 2009 à 2010. Les trois entreprises ont eu
leurs pics en 2008 ces pics sont dus à la crise économique de
2008 qui a permis au port de recevoir beaucoup d'importations. La COBENAM quant
à elle a subi des variations tout au long de ces treize ans puis obtient
son pic en 2007 ce qui montre qu'elle avait de problème avant la
crise.
De tout ce qui précède, on peut alors conclure
que la SOBEMAP a réalisé le VA la plus élevée.
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MADJRI D. Expédit Page 24
Analyse de la contribution des entreprises publiques
Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
Tableau 5 : La contribution
|
au niveau des entreprises publiques
|
|
|
|
|
Variables
|
Moyenne
|
|
CO PAC
|
1868,81
|
|
CO CCNCB
|
550,8781
|
|
CO SOBEMAP
|
1895,593
|
|
CO COBENAM
|
76,69308
|
Source: sur la base des
données recueillies
Nous constatons que sur ces treize dernières
années en moyenne, la SOBEMAP à côté de la COBENAM a
réalisé la plus grande Contribution (CO) soit (1895,593 contre
76,69308). Quant au PAC et au CNCB, elles occupent respectivement la
deuxième et la troisième place. Peut-on alors affirmer qu'au
cours de ces treize ans le SOBEMAP a réalisé la CO la plus
élevée ?
Graphique 3 : Evolution de la
contribution au budget de 1998 à 2010
4500
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
2009 2010
CO PAC
CO CNCB
CO SOBEMAP CO COBENAM
Source : sur la base des données
recueillies
Ce graphe retrace l'évolution de la contribution des
entreprises portuaires et maritimes au budget de l'Etat de 1998 à 2010.
Le PAC a beaucoup contribué au budget de 1998 à 2004,
contrairement aux années 2004 à 2009 et de 2008 à 2009
où il a moins participé. La SOBEMAP quant à elle a
contribué faiblement au cours des années 2000 à 2004 et
2008 à 2009 et a connu une évolution entre 2004 et 2008. Il y a
donc une opposition sur la CO, entre le PAC et la SOBEMAP. En ce qui concerne
le CNCB, on note une forte contribution de 2005 à 2008 puis une
diminution de 2008 à 2009. La COBENAM quant à elle a subi des
variations tout au long de
Réalisé et soutenu par AHOUANSOU K. André et
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Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
ces treize ans et obtient sa plus forte contribution en 2008.
Cela peut s'expliquer par le faite qu'en 2008 il y a eu assez d'importation
suite à la crise économique.
De tout ce qui précède, on peut alors conclure que
le PAC a le plus contribué au budget de l'Etat.
Tableau 6 : Le Résultat Net au
niveau des entreprises publiques
Variables
|
Moyenne
|
RN PAC
|
762,1069
|
RN CNCB
|
569,3838
|
RN SOBEMAP
|
1895,593
|
RN COBENAM
|
53,49846
|
Source: sur la base des
données recueillies
Nous constatons que sur ces treize ans en moyenne, le SOBEMAP
comparativement à de la COBENAM a réalisé le plus grand RN
soit (2099,335 contre 72,208). Quant au PAC et au CNCB, elles occupent
respectivement la deuxième et la troisième place. Peut-on alors
affirmer qu'au cours de ces treize ans la SOBEMAP a réalisé le RN
le plus élevé ?
Graphique 4 : Evolution du
résultat net de 1998 à 2010
2500
2000
1500
1000
-500
500
0
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
2010
RN PAC
RN CNCB
RN SOBEMAP RN COBENAM
Source : sur la base des données
recueillies
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Ce graphe retrace l'évolution du Résultat Net
(RN) de 2007 à 2008 mais a chuté de 2001 à 2004 et de 2008
à 2009. La SOBEMAP quant à elle a donné un faible
résultat de 2002 à 2004 et de 2008 à 2009 mais de 2000
à 2002 et de 2004 à 2008 il y a connu une évolution. Il y
a donc une opposition, entre l'évolution du RN du PAC et celui de la
SOBEMAP. En ce qui concerne le CNCB son RN a assez varié au cours de ces
treize dernières années ; il a eu une augmentation du
résultat de 2004 à 2008 puis une diminution de 2008 à
2009. La COBENAM quant à elle a subi des variations tout au long de ces
treize ans et obtient son plus fort résultat net en 2009.
De tout ce qui précède, on peut alors conclure
que la SOBEMAP a eu le RN le plus élevé.
b) Modèle de régression
linéaire
Le modèle s'écrit : PIB = f (MB, IM, SUB, RN).
Dans ce modèle, la Marge brute est la différence
entre le revenu perçu et le coût de fabrication d'un produit ou de
prestation d'un service peut être assimilé à la valeur
ajoutée.
Pour mesurer la contribution des entreprises à la
formation du PIB, nous avons retenu le calcul du PIB par l'approche production
car cette approche prend en compte la valeur ajoutée (VA) des
entreprises. Suite au manque de données nous avons utilisé la
procédure d'interpolation de données trimestrielles à
partis de données annuelles (Goldstein et Khan 1976) (voir Annexe 7)
Le modèle s'écrit donc : PIB = f (VA, IM, SUB, RN).
Or ces entreprises contribuent à la mobilisation des
ressources pour l'Etat, donc elles ne bénéficient d'aucune
subvention.
De façon pratique on a donc :
2) Variables
La période 1998 à 2010 est choisie dans le cadre
de cette étude pour analyser jusqu'à une période
récente ce qui est fait dans le domaine portuaire et maritime. Les
variables que nous avons utilisées sont :
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a) Le Chiffre d'Affaire (CA)
Le chiffre d'affaires est la somme des ventes de biens et de
prestations de services relevant de l'exploitation habituelle de l'entreprise.
Ce montant ne comprend ni la TVA ni les autres impôts liés
directement au chiffre d'affaire. Les réductions commerciales (remises,
ristournes, rabais) sont à déduire du chiffre d'affaire pour
obtenir le chiffre d'affaire net. Le chiffre d'affaire est le reflet de
l'activité de l'entreprise mais pas de sa rentabilité : beaucoup
d'activités ou un important chiffre d'affaire ne signifient pas
forcément une bonne rentabilité. Son analyse dans une entreprise
doit être toujours accompagnée d'une analyse de la
rentabilité
A lui seul, le chiffre d'affaire ne permet pas
d'évaluer l'entreprise. Son niveau dépend en effet de la nature
de son activité. Cependant, c'est un outil de comparaison pratique entre
entreprises d'un même secteur d'activité. La variation du chiffre
d'affaire d'une entreprise est en revanche un indicateur analytique
intéressant. A cette fin, le chiffre d'affaire peut être
exprimé en valeur ou en volume, c'est-à-dire à prix
constant (en faisant abstraction de la hausse des prix). Dans ce cas, on dira
que le chiffre d'affaire est déflaté.
b) La valeur ajoutée (VA)
La valeur ajoutée est la mesure de la production
nouvelle réalisée dans une entreprise. En effet, quand une
entreprise investit 3 millions d'euros dans sa production, elle n'a pas
créé elle-même la totalité de cette production car
elle a acheté des produits (biens et services, par exemple les
matières premières, l'électricité, etc..) d'autres
entreprises. Il est intéressant de savoir ce qu'elle a effectivement
produit, c'est-à -dire la valeur qu'elle a ajoutée à la
valeur des biens achetés à l'extérieur. C'est ce que
mesure la valeur ajoutée.
c) Le résultat net (RN)
Le résultat net traduit l'enrichissement ou
l'appauvrissement de l'entreprise au cours de l'exercice
considéré ; il relève donc d'un concept patrimonial et non
de trésorerie. Il s'agit en fait de la part résiduelle du
résultat d'exploitation revenant aux actionnaires après que les
créanciers et l'Etat ont perçu leur part. Ce résultat net
peut donc être distribué sous forme de dividendes, ou mis en
réserve (augmentant ainsi le montant des capitaux propres de
l'entreprise).
d) L'impôt BIC
C'est l'impôt relevé sur les
bénéfices industriels et commerciaux, il émane des revenus
des indépendants (entreprises individuelles) exerçant une
activité commerciale, industrielle ou artisanale.
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e) Impôt et taxe
Les impôts, taxes et versements assimilés sont des
charges correspondant :
· d'une part, à des versements obligatoires
à l'Etat et aux collectivités locales pour subvenir aux
dépenses publiques ;
· d'autre part, à des versements institués
par l'autorité publique, notamment pour le financement d'actions
d'intérêt économique ou social.
f) Dividende
Dans le droit des procédures d'exécution et des
procédures collectives, le mot désigne la partie du produit d'une
vente qui revient à chacun des créanciers lorsque par suite
d'insuffisance d'actif ceux ci n'ont pu obtenir d'être
intégralement payés des sommes qui leur étaient dues.
Dans le droit des sociétés, par opposition au
revenu d'un "emprunt obligataire" qui est dénommé
"intérêt", le mot "dividende" désigne la partie des
bénéfices d'une société qui, sur décision de
l'assemblée générale, est distribuée à
chaque titulaire d'une action.
Selon la règle, en l'absence d'une disposition des
statuts, la part de bénéfices remis à chaque actionnaire
est proportionnelle à son investissement. Cependant, par exception
à cette règle, pour une valeur nominale égale aux actions
ordinaires, les sociétés peuvent instituer des "dividendes
majorés" à condition que la majoration n'excède pas 10%.
Ces actions sont dites "actions de priorité" ou "à dividende
prioritaire". Les statuts de la société peuvent prévoir
que les actionnaires pourront être payés des dividendes en
choisissant d'en recevoir la valeur en actions.
g) Subvention
Une subvention est, en première approche, une aide
financière en don réel (et non en prêt ou avance de
trésorerie) à partir de fonds publics ; une définition
plus précise est difficile. Le bénéficiaire de la
subvention peut être quelconque : public ou privé ; entreprise,
association, ou personne ; etc. La subvention peut porter sur un projet, sur un
type de bien, sur une situation...
Les subventions sont aujourd'hui une question importante du
débat public, même lorsqu'on écarte les questions d'usage
immoral voire illégal des subventions (corruption, contrepartie pour un
appui politique, détournement de fonds, etc.).
3) Sources des données
Les donnés utilisées dans le cadre de la
recherche proviennent de la Direction de la Gestion du Contrôle du
portefeuille de l'Etat (DGCPE) d'une part. Et d'autre part, de Direction de la
Prévision et de la Conjoncture (DPC), tous à la DGAE.
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portuaire et maritime
SECTION 2 : PRESENTATION DES RESULTATS DU MODELE DE
REGRESSION ET RECOMMANDATIONS
Dans cette section nous présenterons en premier temps les
résultats et nous allons les comparés avec d'autre
résultat obtenu au cours des travaux antérieurs puis en un second
temps nous allons faire des recommandations.
PARAGRAPHE1 : Présentation des résultats,
analyses et discussion
1) Présentation des résultats
|
linéaire
|
|
Tableau 7 : Résultats
|
du modèle de régression
|
|
|
|
Log PIB
|
|
Coef
|
t
|
Log VA
|
|
1,113734
|
3,30
|
Log IM
|
|
0,4732952
|
3,30
|
Log RN
|
|
0,0784117
|
1,03
|
_ Cons
|
|
-0,594561
|
- 0,37
|
Nombre d'obs =
|
42
|
|
|
F (3, 38) =
|
6,93
|
|
|
Prob > F =
|
0,0008
|
|
|
R2
|
0,3536
|
|
|
Source : Nos calculs à partir des
données
2) Analyse
Nos résultats montrent donc que les variables
explicatives agissent dans l'ordre de 35,36% pour la mesure de la variable
expliquée. Le niveau du test statistique de chaque coefficient
estimé indique que les variables relatives au Valeur Ajoutée
(VA), au Impôt (IM) et au Résultat Net (RN) sont différents
de zéro et significatifs à 95% de niveau de confiance. La
probabilité de la statistique de Fisher permet de dire qu'il y a une
relation significative entre le PIB et l'ensemble des autres variables
explicatives, donc le modèle et globalement
significatif.
Les coefficients nous permettent de noter que la variable VA
est positivement corrélée à la variable expliquée
(PIB). Donc lorsque la VA croit de 1 % le niveau du PIB augmente de 1,11%. En
ce qui concerne la variable IM, elle est aussi positivement
corrélée à la variable expliquée. Donc lorsque l'IM
croit de 1 % le niveau du PIB augmente de 0,47%. De même la
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Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
variable RN a une corrélation positive avec la variable
expliquée. Donc lorsque le RN croit de 1% le niveau du PIB augmente de
0,07%. Les variables telles que VA et IM sont significatives au seuil de 5%
(voir Annexe 9) soutenant ainsi l'hypothèse selon laquelle :
«Le PIB du secteur est positivement expliqué par la VA des
entreprises publiques ».
Le RN n'est pas significatif, l'une des raisons pour laquelle
dans la formule du PIB optique production il n'y a pas de résultat
net.
3) Tests sur le modèle
Afin de juger le pouvoir explicatif de notre modèle,
quelques tests classiques sont importants à savoir : le test
d'hétéroscédasticité de Breush-Pagan et le Test de
Ramsey Reset
a) Test d'hétéroscédasticité
de Breush-Pagan
13,97
0,0002
chi2(1) =
Prob > chi2 =
Source: sur la base des
données recueillies
La statistique de Khi-deux est de 13,97 avec une
probabilité de 0,0002 (Prob > Khi2) (Voir Annexe 2). On
accepte alors l'hypothèse d'homoscédasticité des erreurs
au seuil de 5%. Cela signifie que la marge d'erreur est identique en tout point
des données.
b) Test de Ramsey Reset
1,19
0,3267
F (3, 35) =
Prob > F =
Source: sur la base des
données recueillies
La probabilité du test est 0,32 (voir Annexe 1)
on ne peut donc pas rejeter l'hypothèse des restes des
résidus au seuil de 10%
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Analyse de la contribution des entreprises publiques
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portuaire et maritime
4) Vérification des hypothèses
a) Vérification de l'hypothèse
H1
Suite aux analyses de la régression nous remarquons
que la VA est significative au seuil de 5% (voir Annexe 9) soutenant
ainsi l'hypothèse selon laquelle : « Le PIB du secteur est
positivement expliqué par la VA des entreprises publiques ». Ce qui
est confirmé par (Vernimmen.2005) quant il dit que la valeur
ajoutée est utiliser pour caricaturer un secteur. De tout ce qui
précède, Hypothèse H1 est vérifié.
b) Vérification de l'hypothèse
H2
De l'analyse de la statistique descriptive, et sur la base des
calculs fait par rapport à la contribution des entreprises portuaire et
maritime au PIB du secteur (voir Annexe 10) il ressort que ces
entreprises contribuent à 2,26% au PIB du secteur. Nous pouvons donc
dire qu'à l'issue de ces résultats que l'hypothèse H2
selon laquelle : « Les entreprises portuaire et maritime contribuent plus
à la formation du PIB du secteur tertiaire.» est
vérifiée.
PARAGRAPHE 2 : Recommandations
La pose d'une contribution heureuse dans les entreprises
publiques passe non seulement par la définition des recommandations
appropriées à la réhabilitation et à la
dynamisation de la Direction de la Gestion du Contrôle du Portefeuille de
l'Etat comme une véritable structure de contrôle de gestion
à compétence nationale tant dans ses attributions, dans son
positionnement au plan administratif mais aussi par l'aide de l'Etat et des
entreprises elles mêmes.
Nous recommandons à l'Etat :
y' d'améliorer ses relations avec ses partenaires dans le
domaine portuaire et maritime ; y' d'investir dans l'acquisition
d'équipement portuaires et des installations de nouvelles
générations ;
y' de procéder au recrutement de jeunes pour
l'exploitation et orienter les formations vers les jeunes cadres.
A l'endroit des entreprises, nous proposons qu'elles
finalisent tôt leur Etat financier et de les mettent non seulement sous
forme écrire mais aussi sous forme numérique.
Nous recommandons également à la DGCPE :
y' d'aider à la prise d'une décision
managériale au niveau des unités étatiques de production
de la valeur ajoutée et par ricoché au niveau exécutif
;
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Analyse de la contribution des entreprises publiques
Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
y' d'analyser la rentabilité des entreprises publiques,
semi-publiques et offices en prenant pour échantillon les entreprises du
secteur maritime, un des poumons de l'économie béninoise ;
y' de mettre tout les Etats financiers des entreprises
publiques sous forme numérique.
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Analyse de la contribution des entreprises publiques
Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
CONCLUSION
L'environnement portuaire et maritime en perpétuelle
évolution a engendré une rude concurrence entre les places
portuaires africaines. Face à ces perturbations environnementales, il
est important que les réformes engagées qui constituent des
investissements soient une priorité de suivi pour les responsables en
charge de ces projets ; car la compétitivité de ces entreprises
publiques du secteur portuaire et maritime par rapport aux pays de l'hinterland
réside dans sa capacité de bien contribuer à la formation
du PIB.
De tout ce qui précède nous pouvons dire que ces
entreprises contribuent différemment au budget de l'Etat. Elles
disposent d'une santé et d'une stabilité financière moins
inquiétante. Comme toute entreprise, celles du secteur portuaire et
maritime, ont des forces et des faiblesses, elles n'arrivent cependant pas
à satisfaire ses partenaires qui sont les Clients (usagers du Port), les
apporteurs de capitaux, le personnel. Pour corriger ses faiblesses nous avons
formulé quelques recommandations. Notons que ces recommandations ne
peuvent pas corriger toutes les faiblesses relevées au sein de ces
structures.
Au regard de la délicatesse de la notion du PIB, notre
étude ne prétend pas avoir analysé toutes les facettes de
ce concept.
Nous n'avons nul doute que ce travail comporte des
insuffisances, surtout qu'il n'y a pas eu certaines données à
notre disposition pour approfondir nos analyses.
Notre souhait est que ce travail contribue à
renforcé la contribution des entreprises publiques béninoises du
secteur portuaire et maritime au PIB et serve de sources d'inspirations pour
les réflexions ultérieures portant sur ce sujet.
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Béninoises dans la formation du PIB: cas des entreprises du secteur
portuaire et maritime
REFERENCES BILIOGRAPHIQUES
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macroéconomiques au Benin : progrès, limites et perspectives
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pertinence financière des entreprises publiques béninoises : cas
des entreprises du secteur maritime »
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privatisations en Afrique francophone: une étape de la
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développement «examen de la politique de l'investissement
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Visité le 17/11/2011
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Visité le 17/11/2011
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financière du Bénin au titre du quatrième trimestre
(2010) « mécanisme de la surveillance
multilatérale des politiques macroéconomiques au
sein de l'uemoa »
Répartition de la valeur ajoutée brute en France
depuis 1980 (en %). Source : INSEE, Tableaux de
l'Economie française 2001-2002, p. 109.
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le 16 /11/2011
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déclinaison en plans d'investissements sectoriels de la vision
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2025 « Agenda vers une économie
émergente » rapport final décembre 2008
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Vernimmen, P. (2005) `Finance d'entreprise»
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portuaire et maritime
ANNEXES
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37
Annexe1: Test de Ramsey
Reset
F (3, 35) = 1.19
Prob > F = 0.3267
Annexe2 : Test
d'hétéroscédasticité de Breush-Pagan
chi2(1) = 13.97
Prob > chi2 = 0.0002
Annexe3 : Evolution du
chiffre d'affaire de 1998 à 2010 (en millions)
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
PAC
|
11312,29
|
11803,34
|
10 821,25
|
12 785,44
|
12 458,05
|
12 195,56
|
11 474,45
|
12 887,70
|
13 740,57
|
15 874,86
|
17 814,27
|
17 175,15
|
17 494,71
|
CNCB
|
1487,13
|
1469,28
|
1 504,98
|
1 433,58
|
1 456,99
|
1 414,08
|
2 006,91
|
2 724,41
|
4 668,29
|
6 575,56
|
7 821,88
|
6 104,80
|
6 963,34
|
SOBEMAP
|
9566,82
|
10145,32
|
8 988,32
|
11 302,32
|
11 461,77
|
11 491,19
|
9 421,43
|
11 066,50
|
12 301,52
|
14 871,60
|
18 365,39
|
15 496,62
|
16 931,01
|
COBENAM
|
291,1
|
370,21
|
212
|
528,43
|
264,91
|
178,24
|
199,18
|
137,52
|
105,05
|
3 532,54
|
1 333,04
|
900,67
|
1116,85
|
Annexe4 : Evolution de la contribution au budget de
1998 à 2010 (en millions)
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
PAC
|
829,07
|
1266,06
|
392,08
|
2 140,05
|
3 060,43
|
3 650,98
|
4 257,60
|
2 029,15
|
1 821,94
|
1 229,02
|
1 395,40
|
1 016,70
|
1206,05
|
CNCB
|
92,96
|
75,77
|
110,15
|
41,39
|
107,85
|
88,24
|
418,44
|
267,85
|
798,41
|
1 385,62
|
1 619,82
|
896,67
|
1258,245
|
SOBEMAP
|
2234,58
|
2102,46
|
2 366,70
|
1 838,22
|
1 716,51
|
1 249,22
|
1 086,15
|
1 450,32
|
1 528,54
|
1 913,98
|
2 762,59
|
2 008,10
|
2385,345
|
COBENAM
|
40,11
|
46,47
|
33,76
|
59,19
|
32,51
|
20,64
|
22,33
|
40,35
|
117,64
|
18,96
|
361,7
|
15
|
188,35
|
38
Annexe5 : Evolution du
résultat net de 1998 à 2010 (en millions)
|
1998
|
1999
|
2000
|
2 001
|
2 002
|
2003
|
2 004
|
2 005
|
2 006
|
2 007
|
2 008
|
2 009
|
2 010
|
PAC
|
1125,39
|
763,23
|
1 487,56
|
1 513,01
|
1 183,03
|
879,92
|
542,17
|
634,28
|
825,42
|
290,8
|
824,03
|
600,43
|
712,23
|
CNCB
|
88,57
|
86,48
|
90,67
|
-32,43
|
82,29
|
65,85
|
368,58
|
220,7
|
743,01
|
1 287,99
|
1 885,51
|
1 048,01
|
1 466,76
|
SOBEMAP
|
1005,77
|
1128,59
|
882,96
|
1374,23
|
1 855,12
|
1 052,16
|
215
|
553,08
|
762,23
|
1 411,73
|
2 479,97
|
1 807,73
|
2 143,85
|
COBENAM
|
33,44
|
27,99
|
38,9
|
17,08
|
35,68
|
-8,2
|
21,06
|
45,38
|
-198,3
|
61,27
|
-26,16
|
440,28
|
207,06
|
Annexe6 : Evolution de la valeur ajoutée de 1998
à 2010 (en millions)
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
PAC
|
7460,07
|
7755,67
|
7 164,47
|
8 346,87
|
7 157,77
|
7 257,26
|
6 195,78
|
6 862,16
|
8 250,31
|
7 400,94
|
9 703,71
|
8 250,61
|
8 977,16
|
CNCB
|
688,75
|
641,285
|
736,21
|
546,36
|
826,49
|
704,49
|
1 122,15
|
982
|
1 787,84
|
3 198,72
|
3 403,11
|
2 368,69
|
2 885,90
|
SOBEMAP
|
6111,74
|
6466,29
|
5 757,19
|
7175,39
|
5 677,90
|
6 005,62
|
3 279,72
|
5 761,58
|
6 965,30
|
8 887,08
|
11 394,74
|
9 063,71
|
8 934,43
|
COBENAM
|
260,24
|
251,49
|
268,99
|
233,99
|
-5,53
|
89,53
|
-143,44
|
-150,03
|
-315,23
|
1 036,71
|
1 127,87
|
604,13
|
866,00
|
39
Annexe 7 : Goldstein et
khan(1976)
Procédure d'interpolation de données trimestrielles
à partir de données annuelles Soit :
xt-1 , x t , x t +
1 trois observations annuelles
Consécutives d'une variable de flux x(s), la fonction
quadratique passant par ces trois points est telle que :
j ( + + ) = -
1
as bs c ds xt
2 a = 0,5 x t - 1 - 1,0 x t
+ 0,5 x t + 1
1
0
j2 ( as + bs + c ) ds = x
t
2 = b = - 2,0 x t - 1 + 3,0 x t - 1,0
x t + 1
1
2
3
j 2
( as+ bs + c ds = xt +
) 1
c = 1,83 3 1 1,1 66 0,3 3 3 1
x t - x t + x t
- +
En conséquence les données trimestrielles pour
toute année, peuvent être interpolées par :
T1= (
1, 25
j + + =
as bs c ds
2 ) 0, 0545 x t + 0, 2346 0, 0392
x t - x t
- 1 - 1
1
T2= (
1 , 5 0
j + +
as bs c ds
2 ) = 0, 0079 x t + 0, 2655 0, 0234
x t - x t
- 1 + 1
1 , 25
T3= ( )
1 , 75
j +
as bs c ds
2 = - 0, 0234 x t 0, 2655 0, 0078
x t x t
- 1 + + + 1
1 , 5 0
T4= (
2
j + +
as bs c ds
2 ) = - 0,03 9 x t + 0, 2343 0, 0547
x t + x t
- 1 + 1
1, 75
Remarque : La multiplication par 4 de
chaque observation permet d'obtenir les séries trimestrielles au rythme
annuel.
En comparant les nouvelles séries obtenues aux
séries observées ,l'erreur relative se situe en moyenne autour de
2%
Annexe 8 : Procédure
d'interpolation de donnée trimestrielle à partir de donnée
annuelles
ANNEE
|
Trimestre
|
Pib trimestriel
|
Pib trimestriel au rythme annuel
|
Va
trimestrielle
|
Va trimestrielle au rythme annuel
|
Im
trimestriel
|
Im trimestriel au rythme annuel
|
Rn
trimestriel
|
Rn trimestriel au rythme annuel
|
1999
|
T1
|
150882,5
|
603529,998
|
3791,36703
|
15165,4681
|
247,859296
|
991,437184
|
480,451245
|
1921,80498
|
T2
|
15115,1748
|
60460,6992
|
3801,78765
|
15207,1506
|
249,073926
|
996,295704
|
476,512438
|
1906,04975
|
T3
|
150658,79
|
602635,16
|
3781,80503
|
15127,2201
|
246,661926
|
986,647704
|
484,888083
|
1939,55233
|
T4
|
149632,426
|
598529,706
|
3736,87113
|
14947,4845
|
240,942787
|
963,771148
|
506,633332
|
2026,53333
|
2000
|
T1
|
142941,367
|
571765,467
|
3451,93499
|
13807,74
|
205,342434
|
821,369736
|
637,944823
|
2551,77929
|
40
|
T2
|
142581,975
|
570327,898
|
3435,50994
|
13742,0398
|
203,194335
|
812,77734
|
646,46239
|
2585,84956
|
T3
|
143388,794
|
573555,176
|
3471,06019
|
13884,2407
|
207,738423
|
830,953692
|
629,071617
|
2516,28647
|
T4
|
145619,476
|
582477,905
|
3565,34433
|
14261,3773
|
219,457863
|
877,831452
|
586,221383
|
2344,88553
|
2001
|
T1
|
152716,866
|
610867,462
|
4048,26702
|
16193,0681
|
230,197641
|
920,790564
|
340,454189
|
1361,81676
|
T2
|
156075,007
|
624300,028
|
4118,80021
|
16475,2008
|
259,031635
|
1036,12654
|
317,008093
|
1268,03237
|
T3
|
159143,907
|
636575,626
|
4108,976
|
16435,904
|
297,562722
|
1190,25089
|
337,22622
|
1348,90488
|
T4
|
162166,812
|
648667,248
|
4023,57135
|
16094,2854
|
346,407292
|
1385,62917
|
402,636108
|
1610,54443
|
2002
|
T1
|
163606,892
|
654427,568
|
3541,3073
|
14165,2292
|
417,4091
|
1669,6364
|
738,607346
|
2954,42938
|
T2
|
166804,87
|
667219,479
|
3425,69467
|
13702,7787
|
481,393032
|
1925,57213
|
802,43264
|
3209,73056
|
T3
|
170209,595
|
680838,382
|
3353,99842
|
13415,9937
|
550,043544
|
2200,17418
|
820,761702
|
3283,04681
|
T4
|
174093,119
|
696372,477
|
3332,85966
|
13331,4387
|
624,193217
|
2496,77287
|
793,803727
|
3175,21491
|
2003
|
T1
|
181645,095
|
726580,378
|
3632,23123
|
14528,9249
|
728,542464
|
2914,16986
|
593,844246
|
2375,37698
|
T2
|
184819,195
|
739276,78
|
3595,36719
|
14381,4688
|
802,531777
|
3210,12711
|
526,371309
|
2105,48524
|
T3
|
186827,221
|
747308,882
|
3494,08614
|
13976,3446
|
870,899523
|
3483,59809
|
463,365225
|
1853,4609
|
T4
|
187939,114
|
751756,457
|
3332,76992
|
13331,0797
|
934,755337
|
3739,02135
|
405,835566
|
1623,34226
|
2004
|
T1
|
182259,431
|
729037,725
|
2691,19646
|
10764,7858
|
1101,3096
|
4405,2384
|
320,507063
|
1282,02825
|
T2
|
183547,249
|
734188,997
|
2571,78009
|
10287,1204
|
1111,09601
|
4444,38405
|
286,186426
|
1144,7457
|
T3
|
185869,746
|
743478,983
|
2551,61704
|
10206,4682
|
1072,43712
|
4289,74848
|
269,255205
|
1077,02082
|
T4
|
189546,516
|
758186,066
|
2637,23051
|
10548,9221
|
986,019204
|
3944,07682
|
270,601281
|
1082,40512
|
2005
|
T1
|
197874,609
|
791498,434
|
3072,2854
|
12289,1416
|
664,978222
|
2659,91289
|
319,889657
|
1279,55863
|
T2
|
202505,648
|
810022,592
|
3264,57432
|
13058,2973
|
556,33705
|
2225,3482
|
345,050895
|
1380,20358
|
T3
|
206742,86
|
826971,441
|
3458,03003
|
13832,1201
|
472,47798
|
1889,91192
|
375,685374
|
1502,7415
|
T4
|
210901,208
|
843604,83
|
3657,80395
|
14631,2158
|
414,956096
|
1659,82438
|
412,455494
|
1649,82198
|
2006
|
T1
|
213073,1
|
852292,4
|
3843,87456
|
15375,4982
|
423,568806
|
1694,27523
|
459,833968
|
1839,33587
|
T2
|
217385,27
|
869541,08
|
4056,77524
|
16227,101
|
401,297217
|
1605,18887
|
506,21187
|
2024,84748
|
T3
|
221912,452
|
887649,808
|
4275,94322
|
17103,7729
|
387,914469
|
1551,65788
|
555,935046
|
2223,74018
|
T4
|
227007,83
|
908031,319
|
4507,91134
|
18031,6454
|
384,291073
|
1537,16429
|
609,860701
|
2439,4428
|
2007
|
T1
|
231699,351
|
926797,405
|
4719,63605
|
18878,5442
|
434,215802
|
1736,86321
|
629,760234
|
2519,04094
|
T2
|
237826,264
|
951305,056
|
4981,08433
|
19924,3373
|
431,49235
|
1725,9694
|
706,273499
|
2825,094
|
T3
|
244394,132
|
977576,528
|
5258,38107
|
21033,5243
|
420,175341
|
1680,70136
|
800,627151
|
3202,5086
|
T4
|
251792,872
|
1007171,49
|
5559,73334
|
22238,9334
|
400,769588
|
1603,07835
|
914,307602
|
3657,23041
|
2008
|
T1
|
264860,981
|
1059443,92
|
6335,93623
|
25343,7449
|
334,368387
|
1337,47355
|
1224,90363
|
4899,6145
|
T2
|
271424,247
|
1085696,99
|
6492,02965
|
25968,1186
|
313,585074
|
1254,3403
|
1303,80164
|
5215,20654
|
41
|
T3
|
547773,969
|
2191095,88
|
6482,60446
|
25930,4178
|
299,326904
|
1197,30762
|
1329,84985
|
5319,3994
|
|
T4
|
280033,973
|
1120135,89
|
6314,26735
|
25257,0694
|
292,267324
|
1169,0693
|
1303,88891
|
5215,55564
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-
|
-
|
|
T1
|
280421,567
|
1121686,27
|
5306,95835
|
21227,8334
|
308,871355
|
1235,48542
|
43288,5548
|
173154,219
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-
|
|
|
T2
|
281849,718
|
1127398,87
|
5081,78274
|
20327,131
|
308,823207
|
1235,29283
|
|
-101915,86
|
2009
|
|
|
|
|
|
|
|
25478,9651
|
|
|
T3
|
282270,692
|
1129082,77
|
4955,48249
|
19821,93
|
308,629957
|
1234,51983
|
9765,10609
|
39060,4244
|
|
T4
|
282116,546
|
1128466,18
|
4938,72228
|
19754,8891
|
308,788188
|
1235,15275
|
62784,9944
|
251139,978
|
Annexe 9 : Modèle de la
régression Vérification de l'hypothèse H1
Source
|
SS
|
df
|
MS
|
Model
|
615769018
|
3
|
205256339
|
Residual
|
12587958
|
38
|
0,02962841
|
Total
|
1,74164859
|
41
|
0,042479234
|
Number of obs =
|
42
|
|
|
F( 3, 38) =
|
6,93
|
|
|
Prob > F =
|
0,0008
|
|
|
R-squared =
|
0,3536
|
|
|
Adj R-squared =
|
0,3025
|
|
|
Root MSE =
|
17213
|
|
|
Log PIB Coef
|
Std. Err. T
|
P>|t|
|
95% Conf. Interval]
|
Log VA 113734
|
0,3372337 3,30
|
0,002
|
0,43104 ; 1.796428
|
Log IM 0,4732952
|
0,1433874 3,30
|
0,002
|
0,1830226 ; 763567
|
Log RN 0,0784117
|
0,0764185 1,03
|
0,311
|
0,0762895 ; 233112
|
cons -0,594561
|
1,591071 -0,37
|
0,711
|
-3,815516 ; 2.62639
|
42
Source
|
|
SS
|
df
|
MS
|
Model
|
|
1,2557e+11
|
3
|
4,1858e+10
|
Residual
|
|
1,0085e+11
|
38
|
2,6539e+09
|
Total
|
|
2,2642e+11
|
41
|
5,5225e+09
|
Number of obs
|
=
|
42
|
|
|
F( 3, 38)
|
=
|
15,77
|
|
|
Prob > F
|
=
|
0,000
|
|
|
R-squared
|
=
|
0,5546
|
|
|
Adj R-squared
|
=
|
0,5194
|
|
|
Root MSE
|
=
|
51516
|
|
|
PIB_trimes~l Coef
|
|
Std. Err. t
|
P>|t|
|
95% Conf. Interval]
|
Log VA
|
544488,3
|
100930,1
|
5,39
|
0.000
|
340165,9 ; 748810,6
|
Log IM
|
160800,1
|
42914,17
|
3,75
|
0.001
|
73924,86 ; 247675,2
|
Log RN
|
29611,4
|
22871,17
|
1,29
|
0.203
|
-16688,88 ; 75911,6
|
cons
|
-2702979
|
476189,1
|
-5,68
|
0.000
|
-3666974 ; 1738985
|
Annexe 8 : Statistiques descriptives
Variables
|
Observations
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
Min
|
Max
|
RN PAC
|
13
|
762,1069
|
375,905
|
38,9
|
1487,56
|
RN CNCB
|
13
|
569,3838
|
646,8855
|
-32,43
|
1885,51
|
RN SOBEMAP
|
13
|
1282,494
|
649,3574
|
215
|
2479,97
|
RN COBENAM
|
13
|
53,49846
|
144,5753
|
-198,3
|
440,28
|
Variables
|
Observations
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
Min
|
Max
|
VA PAC
|
13
|
7752,523
|
936,5778
|
6195,785
|
9703,707
|
VA CNCB
|
13
|
1530,153
|
1066,134
|
546,3632
|
3403,108
|
VA SOBEMAP
|
13
|
7036,978
|
2074,032
|
3279,72
|
11394,74
|
VA COBENAM
|
13
|
317,2859
|
462,0292
|
-315,2307
|
1127,87
|
Variables
|
Observations
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
Min
|
Max
|
CA PAC
|
13
|
705,3646
|
2516,129
|
105,05
|
3532,54
|
CA CNCB
|
13
|
3510,095
|
2517,646
|
1414,08
|
7821,88
|
CA SOBEMAP
|
13
|
12416,14
|
3029,458
|
8988,32
|
18365,39
|
CA COBENAM
|
13
|
13679,82
|
938,2576
|
10821,25
|
17814,27
|
Variables
|
Observations
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
Min
|
Max
|
CO PAC
|
13
|
1868,81
|
1148,469
|
392,08
|
4257,6
|
CO CNCB
|
13
|
550,8781
|
98,43934
|
41,39
|
1619,82
|
CO SOBEMAP
|
13
|
1895,593
|
485,2439
|
1086,15
|
2762,59
|
CO COBENAM
|
13
|
76,69308
|
571,3895
|
15
|
361,7
|
Annexe 10 : Calcul du taux du
P11B (vérification H2)
? P11B = 10546824,4 ? VA= 216280,214
? IM= 22653,256 ? P11B = 10546824,4
43
Application numérique : = 2,26%
44
TABLE DES MATIERES
Avertissement i
Dédicaces ii
Remerciement iv
SIGLES ET ACRONYMES v
LISTES DES TABLEAUX ET DES GRAPHIQUES vi
SOMMAIRE vii
RESUME 1
INTRODUCTION 2
ANALYSE DU SECTEUR PORTUAIRE ET MARITIME DANS LE DEVELOPPEMENT
ECONOMIQUE DU BENIN 3
CHAPITRE I : ASPECTS THEORIQUES 5
SECTION 1 : PROBLEMATIQUE, OBJECTIFS ET HYPOTHESES DE L'ETUDE
5
PARAGRAPHE 1 : Problématique 5
PARAGRAPHE 2 : Objectifs et hypothèses de l'étude
9
1) Objectifs 9
2) Hypothèses 9
SECTION 2 : REVUE DE LITTERATURE 10
PARAGRAPHE 1 : L'entreprise 10
1) Définition de l'entreprise 10
2) Le rôle de l'entreprise 10
3) Les sortes d'entreprises 11
a) Les entreprises privées 11
b) Les entreprises publiques 12
c) Les entreprises mixtes 13
PARAGRAPHE 2 : Concept du PIB 13
1) Optique production 13
2)
45
Optique dépense 14
3) Optique revenu 14
CHAPITRE II : ASPECT EMPIRIQUE 17
SECTION 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D'ACCUEIL ET
METHODOLOGIE DE RECHERCHE 18
PARAGRAPHE 1 : Présentation de la structure d'accueil
18
1) Historique 18
2) Secteur d'activités 19
3) Différentes missions 19
4) Structure organisationnelle 20
a) Le Service des Etudes et de la Réglementation 21
b) Le Service de l'Audit 21
c) Le Service du Contrôle de Gestion 21
d) Le Bureau des Affaires Administratives et Financières
21
e) Le Secrétariat Administratif 22
PARAGRAPHE 2 : Méthodologie de recherche 22
1) Outils d'analyses 22
a) Statistiques descriptives 22
b) Modèle de régression linéaire 27
2) Variables 27
a) Le Chiffre d'Affaire (CA) 28
b) La valeur ajoutée (VA) 28
c) Le résultat net (RN) 28
d) L'impôt BIC 28
e) Impôt et taxe 29
f) Dividende 29
g) Subvention 29
3) Sources des données 29
SECTION 2 : PRESENTATION DES RESULTATS DU MODELE DE
REGRESSION ET
RECOMMANDATIONS 30
PARAGRAPHE1 : Présentation des résultats et
discussion 30
46
1) Présentation des résultats 30
2) Analyse 30
3) Tests sur le modèle 31
a) Test d'hétéroscédasticité de
Breush-Pagan 31
b) Test de Ramsey Reset 31
4) Vérification des hypothèses 32
a) Vérification de l'hypothèse H1 32
b) Vérification de l'hypothèse H2 32
PARAGRAPHE 2 : Recommandations 32
CONCLUSION 34
REFERENCES BILIOGRAPHIQUES 35
ANNEXE 36
|
|