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Impact de l'importation du pain sur la production locale dans le territoire d'Uvira en RDC de 2007 à  2010

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par Jean ESSE ASSUSA
Institut supérieur pédagogique de Bukavu- RDC - Gradué 2011
  

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INTRODUCTION GENERALE

0.1. PROBLEMATIQUE

Dans toute société humaine quelle que soit sa taille et l'époque

considérée, on cherche à réaliser un équilibre entre ses besoins
nutritionnels et les ressources alimentaires dont elle dispose selon la revue

trimestrielle de Henri de France (1989,p.p. 5-10). Cependant, cette
généralité doit être relativisée immédiatement car la manière d'évaluer les besoins et d'obtenir des ressources diffère profondément suivant le lieu, le temps et les structures sociales.

L'importance du commerce international dans l'activité économique mondiale est un fait acquis. Non seulement l'histoire des faits économiques indique à quel point le développement a été fondé sur le commerce international, mais tout au long de l'histoire les relations internationales ont pu être déterminantes dans les rapports économiques, sociaux et humains des Etats.

L'activité et l'emploi ne sont pas seulement les résultantes de la demande interne, ils sont également les résultantes des mouvements de biens, de services et des capitaux entre l'économie nationale et ses partenaires commerciaux.

Au cours de dernier quart de siècle uniquement, on note un quasi quadruplement du volume mondial des échanges, à un rythme bien supérieur à celui du volume de la production mondiale pendant la même période.

/l est vrai que la période d'après 1973, connait un ralentissement de l'expansion considérable des années précédentes. Mais l'activité elle-même s'est ralentie pendant cette période, ce qui suggère l'existence de nombreux canaux de transmission entre le commerce international et le volume d'activité.

En effet, parmi les problèmes qui secouent le monde actuellement en général et le tiers monde particulièrement se trouve en position de la crise alimentaire. Celle-ci est soit le résultat des guerres et conflits divers, crises économiques soit des catastrophes naturelles ou culturelles.

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Alors comme le souligne L.D Bernard (1983, p.p.30-41) en tant que mode de circulation de biens et de services impliquant une évolution, une négociation pour aboutir à un accord de deux volontés sur le transfert entre les parties, l'échange confère à une notion des aptitudes ou des ressources qui lui permettraient de produire tout ce qui est nécessaire à la vie de ses habitants. /l permet de donner un produit et d'en recevoir un autre en contrepartie selon le contrat.

Dans la partie Est de la RD Congo en général et la province du Sud-Kivu en particulier et plus précisément dans le territoire d'Uvira, de part les multiples événements malheureux qu'il a connu, il assiste, ces derniers temps à la dégradation accélérée des infrastructures de base qui pourraient facilement produire des biens, l'insécurité grandissante dans des villages périphériques occasionnant l'exode rural à tel point que le territoire d'Uvira est actuellement saturé. Ainsi, les conditions de vie pour ces gens qui sont venus des milieux ruraux et même celles du résidant se détériorassent au jour le jour.

Pour la survie, un grand nombreux d'entre eux est obligé d'exercer le petit commerce à la sauvette. C'est ainsi qu'ils se rendent au Burundi pour s'y approvisionner en denrées alimentaires et dont le pain attire notre attention dans ce travail.

La province du Sud-Kivu en général et le territoire en particulier font partie des régions de la RD Congo qui participent à des transactions frontalières qu'effectuent la population de deux pays (Burundi et RD Congo).

Certes le territoire d'Uvira appartient aux régions où la pratique commerciale n'est pas à mesure de combattre la faim, et d'assurer l'autosuffisance alimentaire.

D'emblée, avec cette flambée d'exploitants dans ce secteur on serait tenter de croire que ce commerce constitue une solution de l'amortissement du besoin en ce produit, mais aussi une contribution à l'amélioration des conditions socio-économique sur les revenus du ménage de la population exploitant dans ce domaine, étant donné que le libre échange a comme conséquence une croissance généralisée sur le

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niveau de vie de la population en générale et sur celui de la vie des exploitants en particulier. Tel que soutient M. PAUWELS que le commerce cherche à réaliser l'adaptation en quantité et en qualité des marchandises offertes par les producteurs aux demandes multiples et variées des consommateurs. De ce fait, pour le cas concret du commerce de pain, les questions suivantes se posent :

- Quel est l'impact de l'importation du pain en provenance du Burundi sur la production locale ?

- Quelles sont les raisons majeures qui sont à la base de la prolifération de l'importation du pain dans le territoire d'Uvira ?

- Quelles sont les difficultés que courent les exploitants ?

- Quel est l'impact de l'importation du pain sur la vie socio-économique de la population d'Uvira ?

0.2. HYPOTHESES

Selon le Grand dictionnaire Encyclopédique Larousse (1984, p. 542), l'hypothèse est une proposition visant s à fournir une explication vraisemblable des faits, et qui doit être soumise au contrôle de l'expérience, de l'expérimentation ou vérifiée ses conséquences.

Selon P. PONGERE, l'hypothèse est une proposition de réponses à des questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche formulée en terme tels que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse.

- Le commerce du pain aurait un impact négatif sur la production locale.

- Plusieurs raisons expliqueraient la pratique du commerce dans le territoire d'Uvira, entre autres la faible production des boulangeries de la place, la rentabilité, les préférences des consommateurs pour ce pain.

- Les exploitants se heurteraient à plusieurs difficultés dont la taxation exagérée, les tracasseries douanières, le coût transport et même le paiement des différents impôts.

- L'importation du pain aurait un impact positif sur la vie socio-économique de la population d'Uvira.

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0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Tout travail scientifique couvre à la fois le caractère social et celui scientifique car s'abord toute recherche scientifique place l'homme au centre de sa préoccupation et permet aussi à la progression de la science à travers les raisonnements et les réflexions avancées.

Le présent travail est le fruit de notre volonté de raccommoder la pratique au reflet théorique en vue d'apporter une contribution à la recherche des solutions aux problèmes de la faim et de la sécurité alimentaire auxquels doivent faire la RD Congo en général et le territoire d'Uvira en particulier. /l est guidé par l'intime conviction que le besoin de se nourrir sainement et suffisamment est l'un des besoins essentiels de la personne humaine et que tout doit être mis en oeuvre pour y répondre pleinement. Sans la satisfaction de ce besoin pour tout le monde, il ne saurait y avoir le véritable développement.

A travers ce travail, nous allons montrer que cette image est partielle et contestable car exploiter correctement le pain peut contribuer efficacement à lutter contre la faim et à promouvoir le développement économique et social dans le territoire d'Uvira.

0.4. DELIMITATION DU SUJET

Le souci d'apporter une contribution modeste soit-elle à la reconstruction de notre territoire, nous a conduit à analyser le thème suivant : « Impact de l'importation du pain sur la production locale dans le territoire d'Uvira de 2007 à 2010 ».

- Sur le plan spatial : notre recherche se limite dans les deux régions frontalières notamment le territoire d'Uvira et le Burundi. Elles sont ainsi prises en compte car c'est la zone ou axe frontalier du territoire d'Uvira où le commerce des produits alimentaires « pain N sous étude est de plus en plus effectués et représente une quantité non négligeable sur le total de l'offre globale en ce produit dans le territoire d'Uvira.

- Sur le plan temporel, nos observations et analyses couvrent une période de quarante huit mois. En termes clairs, notre étude couvre

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une durée de quatre années, c'est-à-dire à partir de 2007 à 2010. C'est au cours de cette période que l'économie territoriale connait une certaine amélioration. Depuis 1990, la situation économique du territoire n'a cessé de s'aggraver malgré plusieurs tentatives visant à la stabiliser et à atténuer les difficultés auxquelles elle est confrontée.

- Sur le plan analytique, notre étude porte sur l'analyse de l'impact de l'importation du pain sur la production locale dans le territoire d'Uvira.

0.5. METHODES ET TECHNIQUES

0.5.1. Méthodes utilisées

Le mot méthode vient du grec META-HODOS qui veut dire un ensemble des règles et principes qui conduisent à la connaissance objective. Elle aide à atteindre un objectif précis, bien déterminé son choix obéit au but à atteindre et surtout à la matière à étudier.

D'après Pintons et Grawitz, la méthode est l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre la vérité qu'elle poursuit, la démontre et la vérifie.

Afin d'aboutir aux résultats escomptés, nous avons jugé mieux de choisir quelques méthodes permettant de réaliser un choix judicieux des données. Dans le cadre de ce travail, nous avons fait appel aux méthodes suivantes :

- La méthode comparative nous a permis d'établir une comparaison entre les différentes données recueillies en vue d'être exploitées.

- La méthode déductive quant à elle nous a permis de faire une analyse sur l'évolution du commerce extérieur du territoire d'Uvira et sa contribution dans la production locale.

- La méthode analytique : par contre, nous a permis d'analyser les différentes variables sous étude pour saisir enfin l'impact de l'importation du pain (Uvira et Burundi) sur certains paramètres économiques du territoire d'Uvira de la province du Sud-Kivu.

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0.5.2. Techniques utilisées

Une technique en matière de recherche scientifique est un moyen permettra au chercheur d'accéder à la réalité par le traitement de certaines données utiles à la compréhension et à l'explication d'un phénomène ou d'un sujet d'étude. Ce moyen nous a servi pour récolter les données et les analyser. Les techniques utilisées sont citées ci-dessous :

- La documentation : elle est une opération qui consiste à interroger des documents en vue d'en obtenir des informations nécessaire à l'avancement de la recherche. C'est grâce à cette technique que nous avons accédés à certaines données par la consultation d'ouvrage et d'autres travaux, cette théorie nous a aidé à appuyer les éléments récoltés sur terrain.

- L'interview : c'est un rapport oral entre deux individus qui peuvent ne pas se connaître et dont l'un transmet à l'autre des informations. Son concours se résume dans l'entretien et la récolte des informations qui auraient échappés à l'observation et à la documentation.

- La technique statistique : avec cette technique, nous avons pu organiser et présenter les données recueillies de manière chiffrée.

- Questionnaire : à l'aide de celui-ci, nous avons récoltés des données au près des vendeurs concernant l'impact de l'importation du pain sur la production locale dans le territoire d'Uvira et la façon dont on fait face à la quantité ou qualité importée.

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0.6. DIFFICULTES RENCONTREES

Comme la manne ne tombera plus de ciel et nul ne s'obtient non plus sans peine, notre travail n'a pas fait l'exception de cette hypothèse.

Se trouvant dans l'incertitude de la réalité du terrain ou de l'objet de ses investigations, le chercheur rencontre plusieurs difficultés, en rédaction d'un travail scientifique. Dans le domaine de la recherche, on entend par difficulté tous les obstacles qui s'opposent efficace aux objectifs poursuivis ou qui ne permettent pas de répondre d'une manière rationnelle à la préoccupation du chercheur ou de l'auteur.

A ce propo, si nous mettons de citer toutes les difficultés rencontrées, nous risquerons de décourager ceux qui auront la volonté s de nous compléter. Mais toute fois, voici quelques unes :+

- Le problème de ressembler tous les importateurs du pain suite à leur manque du bureau ;

- Difficultés de trouver les données aux agences publiques appropriées au contrôle de ce dernier ;

- Le problème pécuniaire en vue de se présenter sur terrain ;

- Difficulté de trouver les ouvrages dans nos bibliothèques de la place.

0.7. ETAT DE LA QUESTION

Plusieurs travaux ont été rédigés sur l'importation des denrées alimentaires, lesquels nous ont respirés lors de nos recherches.

- Le premier est celui de ASENDE MAENDA A. (2008) qui a parlé de l' « impact des échanges frontaliers entre la ville de Bukavu et la préfecture de Cyangugu sur l'économie du Sud-Kivu : cas du Maïs. L'objectif de son travail était de montrer les mécanismes pour lutter contre la faim et de promouvoir le développement économique et social dans la province du Sud-Kivu en général et dans la ville de Bukavu en particulier.

- Le second c'est celui de C/REZ/ M/GABO (2007) qui a parlé de l'impact de la consommation de la farine de maïs provenant du Rwanda sur l'économie des ménages de Bukavu 2003-2006. L'objectif de son travail était de montrer comment l'importation de la farine de maïs du Rwanda est devenue une activité préoccupante d'une bonne partie de la

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population et une activité plus ou moins récente de la population Bukavienne ;

- Le troisième est celui de SONGA ASUA-NGOLO (2010) qui parlé de l'importation des fretins de la Tanzanie et son l'impact sur la vie socio-économique de la population de la cité d'Uvira cas des vendeurs du marché central d'Uvira de 2008-2010. l'objectif de son travail était d'analyser et de voir si les revenus de ces exploitants leur permettre de répondre réellement aux besoins primaires et secondaires des exploitants.

0.8. PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail se divise en trois chapitres dont le premier chapitre est entièrement consacré à l'approche théorique, le second est borné à la présentation du milieu d'étude et le troisième qui est le dernier parle de l'interprétation des données trouvées sur terrain.

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CHAPITRE I. APPROCHE THEORIQUE

Ce chapitre consacré aux généralités sur le commerce se subdivise en quatre parties dont les généralités sur le commerce, généralités

sur le revenu, généralités sur l'impact socio-économique, quelques
généralités sur marché et enfin la définition des certains concepts clés sur le commerce.

I.1. GENERALITES SUR LE COMMERCE

I.1.1. Définition

Le mot commerce vient du latin « cum N qui veut dire « avec N et « mercus N qui veut dire « marchandise N. C'est un ensemble d'opérations lucratives qui consistent à faire circuler les marchandises du lieu de production au lieu de consommation. C'est aussi un échange des produits et des services en vue de réaliser un bénéfice.

En économie générale, le mot commerce est défini comme une activité et opération de vente d'une marchandise ou l'achat d'une marchandise suivie de sa revente après ou non la transformation de celle-ci. /l est aussi une entreprise de distribution, c'est-à-dire de vente des marchandises.1

I.1.2. Importance

Comme souligné dans les lignes précédentes, l'importance du commerce n'est rien d'autre que de 2 :

1. Créer des richesses en permettant de vendre dans une région des marchandises qui surabondent dans une autre région où elles n'ont qu'une valeur faible ou même nulle ;

2. Développer des échanges en cherchant constamment des nouveaux débouchés à la production par la découverte des nouveaux marchés et la création des nouveaux besoins ;

1 Lexique d'Economie, 11e éd, Dalloz, 2010, p.178

2 Assistant ANYEMU SANGO, Cours de Technique du commerce et Arithmétique commerciale, G1SCA ISP/Bukavu, 2011-2012, inédit, p.8

3 Idem, p.5

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3. Permettre à chacun de s'approvisionner au fur et à mesure des nécessités et suivant des besoins ;

4. Accroître l'utilité des biens en les transformant selon les besoins (industriel) ou en les mettant à la disposition des consommateurs ;

5. Tendre à assurer aux marchandises une valeur moyenne entre valeur élevée dans la région où elles manquent et la valeur dans celle où elles sont subordonnés ;

6. Permettre une exploitation plus complète des richesses du globe ;

7. Permettre aux peuples de mieux se connaître et de s'estimer.

I.1.3. Missions du commerce

Le commerce a pour mission de satisfaire des multiples besoins de l'homme car les connaissances, la force physique et le temps dont il dispose ne lui permettant pas de produire seul tout ce dont il a besoin pour vivre mais aussi les conditions géologiques et climatiques font que les régions de la terre ne produisent pas tout.

La solution consiste pour lui à organiser et diviser le travail en s'appliquant à produire un bien ou service en fonction de ses capacités intellectuelles et physiques ainsi qu'en fonction des possibilités offertes par le milieu dans lequel il vit. L'homme décide alors d'une part de produire ce qu'il peut et d'autre part d'échanger ce qu'il produit contre ce dont il a besoin et qu'il ne produit pas lui-même.

Ainsi, l'homme pour satisfaire ses besoins doit recourir à son travail, il doit s'adresser aux producteurs spécialisés et aussi aux intermédiaires spécialisés.3

I.1.4. Historique

Une veille acceptation du mot commerce renvoie aux notions de communication et de relation avec autrui, que l'on retrouve par exemple dans l'expression « une personne de commerce agréable N. Ce sens dont l'origine se prend dans la nuit des temps fait appel à une réalité où les rapports humains et économiques étaient conditionnés par la proximité

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géographique. D'une acceptation plus moderne, le commerce désigne l'activité qui fait circuler les marchandises.

Le commerce est l'une des plus anciennes et plus importantes inventions de l'humanité avec l'apparition de l'agriculture au néolithique. Certains le considèrent comme l'origine de la civilisation. Par exemple l'écriture semble avoir été inventée il y a 500 ans par les commerçants Assyriens pour permettre leur comptabilité.

A l'origine les sociétés vivaient dans l'autarcie qui est le régime économique d'une communauté qui se suffit à elle-même. L'homme ne sachant pas seul répondre à tous les besoins suite à ses différentes limites l'idée d'échange va naître.

Ainsi, le commerce a débuté sous forme de troc et s'est en suite modernisé grâce à la monnaie. Le troc consistait à échanger les biens contre biens, les services contre services ou les biens contre les services. Cette pratique présentait des difficultés suivantes :

- Les désirs de parité ne concordaient pas toujours (non opposition des besoins en bien marchandises)à, un éleveur voulant échanger sa poule contre la farine n'avait pas toujours la chance de trouver un cultivateur cherchant une poule ;

- Certains biens échangeables n'étaient pas divisibles, un propriétaire d'une chèvre ayant sa chèvre contre une quantité importante dont il n'avait pas besoin ;

- Certains biens n'avaient pas toujours la même valeur : quelle quantité de mesure de farine fallait-il pour acheter une vache ou combien de tilapias avaient la valeur à échanger contre un panier de farine de maïs ?

Pour faire face à ces difficultés, l'homme va faire recours à la monnaie. Certaines marchandises furent spontanément adoptées pour leur utilité générale et leur rareté variant de région en région comme moyen d'obtention des autres biens. Par exemple le bétail chez les romains et les grecs ; ailleurs l'huile, le sel, le miel, les coquillages, les perles, etc. ... c'est la monnaie marchandise.

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Certaines marchandises ayant le rôle de la monnaie étaient encombrantes ou périssables comme le sel, l'huile, le bétail ... Elles devaient être remplacées par d'autres biens plus précieux et moins encombrant. Avec le temps, l'or et l'argent se sont imposés peu à peu comme monnaies communes du fait de leurs caractéristiques telles que la rareté, la malléabilité et la résistance à l'usure. C'est la monnaie métallique.

Mais une fois les métaux présentant le défaut de divisibilité et les difficultés de transport, les hommes eurent tendance de confier leurs métaux à des personnes ou institutions possédant certaines qualités de sécurité, contre un signe leur permettant de retirer le métal en temps utile. Ce signe pouvait être un papier basé sur la confiance envers l'émetteur. Ce fut du papier appelé « certificat de dépôt N pouvant passer de mains à mains tout en gardant la même valeur. C'est la monnaie fiduciaire (du latin fiducia qui veut dire confiance). Plus tard les certificats de dépôt sont transformés en billets de banque.

A son tour le billet de banque, par le fait d'être au porteur, c'est-à-dire transmissible sans procès, rendait le trafic dangereux : vols, pirateries ... il a fallu inventer d'autres signes présentant moins de risques dans leurs déplacements. Les hommes aboutirent à une simple signature laissant suffisamment de trace même si la transaction a consisté en une simple cession, il s'agit des chèques, virement, des effets de commerce. C'est la monnaie scripturale (du latin scriptura, qui veut dire écriture). Nous sommes actuellement à l'entrée de l'ère de la monnaie électronique (cartes bancaires, cartes de crédit).

La création de la monnaie et l'évolution des moyens de transport et de la communication ont facilité les échanges entre personnes ; entre localités et entre pays. Cette évolution permanente est influencée par celle des besoins et des politiques des différents acteurs qui sont les producteurs, les marchands, les consommateurs et les Etats.

Cette évolution est soumise à des perturbations, chacune des parties veillant mettre en place l'organisation comptable qui l'avantage. Sur le plan national, certains gouvernants travaillent à stabiliser les prix intérieurs en appliquant différentes techniques. Sur le plan international,

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différentes théories existent dont en particulier le libre échange

(déroulement libre des échanges internationaux) et le protectionnisme (qui conseille les nations moins favorisées de protéger leurs marchés intérieurs pour leur permettre de se développer). Au 21e siècle le commerce reste d'une activité centrale de l'économie de plus en plus diversifiée et sophistiquée comme en témoigne la révolution de la distribution et d'autre part, en moyen de développement.

I.1.5. Subdivision du commerce

I.1.5.1. Au point de vue géographiques ou au point de vue politique D'après les lieux d'achat et de vente, on distingue le commerce intérieur du commerce extérieur.

a) Le commerce intérieur, c'est celui qui se fait à l'intérieur des frontières d'un pays ; c'est-à-dire entre habitants d'un même pays ;

b) Le commerce extérieur, c'est l'ensemble d'opérations commerciales faites par les habitants d'un pays avec ceux d'autres pays. Le commerce extérieur se subdivise en commerce d'importation, commerce d'exportation et de transit.

I.1.5.2. Du point de vue importance4

Le commerce se subdivise en commerce de gros, demi-gros et de

détail.

a) Le commerce de gros, il s'effectue entre les producteurs ou fabricateurs et les grossistes. /l porte sur de grosses quantités de marchandises.

b) Le commerce de demi-gros c'est quand les marchandises sont achetées chez les commerçants grossistes en quantités importantes et revendues aux commerçants de détail par quantités moins importantes ;

4 Assistant SAMBA LUTETE, Cours de Technique du commerce et Arithmétique Commerciale, G1SCA ISP/Bukavu, 2009-2010, inédit, p.4

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c) Le commerce de détail est celui dont les marchandises sont achetées chez les grossistes ou demi-grossistes par les détaillants et vendues aux consommateurs par unités selon les désirs de ces derniers. /l porte donc sur des petites quantités.

I.1.6. Le commerce extérieur

I.1.6.1. Définition

Dans la littérature économique beaucoup d'auteurs ont utilisé les expressions commerce extérieur et commerce international comme étant synonymes.

Selon le dictionnaire d'économie, le commerce extérieur est définit comme les échanges des marchandises (biens) entre un pays et le reste du monde.

Pour C.D ECHAUDEMA/SON, le commerce est l'ensemble de flux d'exportation et d'importation des marchandises (biens) entre un pays et le reste du monde.6

Dans le dictionnaire de la langue française, le commerce est défini comme étant un ensemble d'opérations de vente, ou d'achat et de revente d'une marchandise, d'une valeur entre un pays et le reste du monde.?

I.1.6.2. Evolution du commerce extérieur

Ce type de commerce existait depuis des siècles, mais il connait un essor du fait de la mondialisation économique. Ces deux décennies, les échanges commerciaux internationaux ont grandement augmenté, plus particulièrement pour les pays développés, et pour les nouveaux pays industrialisés, favorisant la croissance de ces derniers. Les pays les moins avancés n'ont pas connu une telle hausse des échanges commerciaux internationaux le volume du commerce mondial a triplé depuis la chute du Mur de Berlin en 1990.

5 BIALES C., BIALES M., RIVAUD J.L et LEURION R., Dictionnaire d'économie et des faits économiques et sociaux contemporains, éd. Foucher, 1996, p.293.

6 C-D ECHAUDEMAISON, Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, éd Foucher, p.85

7 LEROBERT, Dictionnaire de la langue française, Paris, mars 2002, p.208

15

Le commerce extérieur s'est développé à partir du XVe siècle, sous l'influence combinée de l'essor du commerce maritime, de la découverte du nouveau mode et de l'organisation de nouvelles méthodes de production.

Pendant au moins trois siècle d'une législation propre à régir le commerce entre les nations qui a animé les débats en matière d'étude systémique du commerce international, est apparue en Europe à l'époque du mercantiliste. On avait comme impression pour servir les intérêts propres à une nation, il fallait encourager les importations provenant de ces derniers.

A partir de la fin du XV///e siècle, l'optique « libre échange » selon laquelle la meilleure façon de satisfaire à la fois les intérêts particuliers d'une nation et ceux du monde entier était de laisser les gens de faire le commerce comme ils s'entendaient.

I.1.6.3. Fondements du commerce extérieur

Le commerce extérieur a eu lieu parce qu'aucun pays ne disposait de toutes les ressources (matières premières) et facteur de production (terre, capital, travail, technologie) sur son propre territoire, et aussi pour profiter des différences de coûts de production entre les pays, ce qui entraine une certaine spécialisation internationale.

I.1.6.4. Avantage du commerce extérieur

Cette théorie prévoit que chaque pays se spécialise dans la production des biens pour lesquels il dispose d'un avantage relatif en termes de coût de production.

Lorsque les techniques sont identiques et que les facteurs de production sont peu mobiles, chaque pays se spécialise dans la production des biens qui emploient le plus intensément les facteurs dont il est relativement les mieux dotés.

Par ailleurs, une fonction importante du commerce mondial comporte des échanges bilatéraux de biens de même nature. La nouvelle théorie du commerce extérieur s'appuie sur le goût des consommateurs pour la variété, la qualité et l'innovation des produits ainsi que sur l'existence de rendement croissant pour expliquer ce développement.

16

I.1.6.5. Subdivision du commerce extérieur

Le commerce extérieur est subdivisé en trois grandes catégories à savoir : le commerce d'exportation, le commerce d'importation et celui transit

- Le commerce d'exportation qui est la vente à l'étranger des biens produits à l'intérieur du pays ;

- Le commerce d'importation qui est l'achat à l'étrangers des marchandises (biens) ; et

- Le commerce de transit qui n'est rien d'autre que la faculté accordée à un produit originaire du pays X et destiné à la consommation dans le pays Y, de traverser le pays Z sans s'acquitter les droits de douane. Tout ceci, forme ce qu'on appelle commerce général qui est l'ensemble de commerce d'importation, d'exportation et de transit et dans lequel il y a le commerce spécial qui comprend aussi le commerce d'importation et de l'exportation. /l ne comprend pas non plus le commerce en relation avec des zones franches et des entrepôts douaniers.

I.1.7.6. Indicateurs du commerce extérieur

Les indicateurs du commerce extérieur sont :

- Exportations de biens et services en pourcentage du P/B ;

- Variations annuelles de la production mondiale par rapport à la variation annuelle du volume des exportations ;

- Volume total des importations et exportations (échanges internationaux) mondiales ;

- Taux d'ouverture des économies (exports + imports divisé par deux fois le P/B).

17

I.1.7.7. Le commerce d'importation

1. Définition

Ce sont les achats de marchandises à l'extérieur du pays en d'autre terme sont des biens qui vont être consommés (biens de consommation) ou qui vont servir à l'investissement (bien de capital).8

En comptabilité nationale (CONAT), l'importation est défini comme un ensemble des biens entrant définitivement sur le territoire économique en provenance du reste du monde et des services fournis par des unités non résidentes à des unités résidentes.9

Le commerce d'importation c'est le fait d'acheter les marchandises à l'étranger pour être destinées à la consommation locale.10

2. Arguments de certains auteurs sur l'importation

Le tenant de la liberté des échanges internationaux s'attaquaient en ce début du X/Xe siècle, à une tâche redoutable. Toute une série des taxes et l'interdiction à l'importation comme à l'exportation, minutieuse et compliquée, entravant le commerce.

Les arguments mis avant par les mercantilistes (la mercantilique est une ancienne doctrine économique de XV/e et XV//e siècles fondée sur le profit monétaire de l'Etat) pour expliquer le bien fondé de ces restrictions étaient eux aussi très élaborés. Pour justifier la taxation des importations, en avançant souvent qu'elle était un moyen de créer des emplois et des revenus pour la population nationale concernée.

On craignait également d'importer des biens étrangers pour la simple raison qu'il pourrait s'avérer impossible de se procurer en temps de guerre.

Dans la richesse des nations (1776), ADAM Smith cité par WALUK/NDJA Djodjo, avait tourné en ridicule la peur inspirée par la pratique du commerce avec l'étranger en comparant les nations des ménages. Au même titre qu'un ménage trouve intéressant de ne produire

8 Lexique d'Economie, 11e éd, Dalloz, 2010.

9 BIALES C., BIALES M. et RIVAUD J.L, Dictionnaire d'économie et des faits économiques et sociaux contemporains, éd. Foucher, Paris, 1996, p.293.

10 Assistant ANYEMU SANGO, Cours de Technique du commerce et d'Arithmétique commerciale, G1SCA, 20102011, in édit.

18

qu'une partie des biens qui lui sont nécessaires et d'acheter les autres produits qu'il peut vendre ; la même règle devait s'appliquer à l'échelle de la nation.11

D'après Alexis Jacquemin et Henry TULKENS (Fondements d'économie politique, édition universitaire de Boeck) disent que, les montant importés par une nation sont eux aussi fonction de multiples facteurs. Ainsi, les importations seront fonction de la demande intérieure, de la production nationale, des crédits comparés entre pays.12

En terme Keynésien, les importations représentent une faute hors de circuit économique dont l'augmentation va entraîner une baisse du revenu national et de l'emploi. En plus, ils précisent que compte récapitulant les importations et les exportations d'un pays au cours d'une période donnée, pour en faire apparaître le solde (balance commerciale). Les importations peuvent être évaluées, FOB-FOB (Free on Board) ou CAF (Coût, Assurance, Frêt) ou C/F (Cost, /nsurance, Freight). Pour les premières et FOB pour les secondes. Dans ces conditions, le solde de la balance commerciale est nul si les importations sont supérieures à la valeur des exportations de 7Z environ (représentent la différence d'évaluation CAF et FOB) ; dans ce cas, on parle de la balance déficitaire, et inverse la balance excédentaire.

Le maxime de tout chef de famille prudent est de ne jamais essayer de faire chez soi la chose qui lui coûtera moins cher à acheter qu'à faire (...) si un pays étranger peut nous fournir une marchandise à meilleur marché que nous ne sommes pas à mesure de la fabriquer nous même, il faut mieux que nous la lui achetions avec une certaine partie du produit de notre propre industrie, et utiliser ainsi notre avantage.13

11 WALUKINDJA DJODJO, Effet de l'importation des poissons salés sur la production locale des poissons : cas de la province du Sud-Kivu, L2SCA, ISP/Bukavu, mémoire, inédit, 2005-2006, p.14.

12 AHMED Silem, Jean-Marie Albertini, avec le concours, lexique d'économie, 11e éd., 2010, p.

13 KRUGMAN Paul et M. OBSTRFELD, cop.cit, page11.

19

3. Les effets de l'importation

Les effets de l'importation sont multiples et variés ; nous pouvons toute fois retenir ceux qui sont énumérés par les mercantilistes :

- L'importation ne favorise pas la création de l'emploi et de revenu par la population nationale ;

- L'importation favorise une perte d'espèce (or, argent, etc.) au profit des échanges ;

- Les produits importés créent des menaces concurrentielles aux produits nationaux.

I.2. GENERALITES SUR LE REVENU

I.2.1. Définition

Pour C-D ECHAUDEMA/SON, Le revenu est un flux de ressources (réelles ou monétaires), issu directement ou indirectement de l'activité économique, perçu par un agent économique, individu, ménage ou collectivité.'4

Le dictionnaire économique défini le revenu comme une rémunération perçue par un agent économique du fait d'une activité (rémunération du travail) ou de la détention d'un bien (rémunération de capital).

D'après l'analyse de Hicks J (Dictionnaire des faits économiques et sociaux, p. 530), le revenu est défini comme ce que l'on peut dépenser au cours d'une période sans s'appauvrir, donc en laissant intacte la valeur de son capital.

Le revenu c'est la part de la production qui revient au sujet économique d'individu ou collectivité, comme rémunération de son travail et/ou de son capital. Les grandes catégories de revenu sont le salaire, l'intérêt, le profit et la rente.' 5

14 Lexique d'Economie, 11e éd, Dalloz, 2010, p.435.

15 Idem, p.731.

20

I.2.2. Sortes de revenu

1°) Revenus permanents

C'est un flux de revenu qui produit en moyenne la détention d'un capital (y compris le capital humain).

Le revenu permanent est un concept mis en avant par FR/EDMAN M. pour expliquer l'inertie des comportements de consommation et d'épargne des ménages malgré la variabilité de leur revenu d'une période à l'autre. En d'autre terme, le revenu permanent est celui que l'individu peut consommer annuellement en laissant intact son stock de richesse ; c'est l'intérêt de sa richesse. Le revenu permanent d'un agent dans ce cadre dépend d'un capital ou richesse en considérant que la valeur de celui-ci est la somme des flux actualisés des revenus qu'il produit au cours des différentes périodes.

L'idée générale est que les individus programment leurs dépenses non pas en fonction du revenu perçu lors de la période courante, mais sur la base des ressources dont ils disposeront à long terme ; ils ne modifient que la variation constatée de leur revenu permanente et non transitoire.

Lors de l'analyse complémentaire en revenu permanent par FR/EDMAN M, il s'est rendu compte que :

> Le revenu permanent peut être décomposé en revenu arbitrable et le revenu non arbitrable selon que son titulaire a ou non le libre choix de son utilisation. Les revenus monétaires font partie du premier et les revenus en nature du second ;

> Le revenu est dit élargi lorsqu'on ajoute au revenu permanent des

ménages la valeur des services non marchands individualisés qu'ils perçoivent des administrations publiques et privées (en particulier dans les domaines de l'enseignement, de la santé, du logement, de la culture et de la vie sociale).

2°) Les revenus primaires des ménages

Le revenu primaire des ménages est défini comme revenu versé aux apporteurs de facteurs de production en contrepartie de leur contribution à la production. Les revenus primaires des ménages sont

21

composés des salaires, de revenu de l'entreprise individuelle et des revenus de la propriété.

· Les salaires comprennent tous les versements effectués et avantages fournis par les employeurs au titre de la rémunération du travail : salaire de base (avec éventuellement le paiement d'heures supplémentaires et de primes) auquel il faut ajouter les cotisations sociales ;

· Les revenus de la propriété peuvent être des revenus immobiliers provenant de la détention d'un patrimoine (loyers versés par les locataires, ...) ou des revenus mobiliers résultant de la détention d'un patrimoine financier (dividendes versés aux porteurs d'action, intérêt versés aux titulaires d'obligations, ...).

I.3. GENERALITES SUR L'IMPACT SOCIO-ECONOMIQUE

I.3.1. Définition

L'impact est le fait pour le corps, un projectile de venir en frapper un autre choc, l'impact a été très violant, pan d'impact : endroit où on a frappé un projectile. C'est aussi un effet produit par quelque chose, influence par exemple qui en résulte. Une influence exercée pour quelqu'un, par ses idées par exemple l'impact d'un écrivain.16

Selon le dictionnaire économique, l'impact est défini comme une conséquence ou effet induit d'une décision ou d'une activité économique sur les agents et les structures économiques.17

Pour le grand dictionnaire Français Larousse, il est défini comme collision de deux ou plusieurs corps ou effet produit par quelque chose en d'autre terme influence.18

16 Le petit Larousse illustré, 1999, p.535

17 Lexique d'Economie, 11e édition, Dalloz, 2010, p.10.

18 Dictionnaire Larousse 2006, pour la présente édition, p.213.

22

I.3.2. Socio-économique

I.3.2.1. Social

Dans une définition large de la notion du social, on peut l'entendre comme étant l'expression de l'existence de relations entre les vivants. Certains animaux non-humains, tels que la plupart des mammifères par exemple, sont qualifiés d'espèces sociales. /l en va de même pour certains insectes.

Au sens commun, le terme social renvoie généralement vers le nom commun : société. Cependant, les conceptions sociologiques de société sont nombreuses et même parfois, chez certains auteurs, complètement remises en question. Les juristes entendent pour ce mot tout ce qui se rapporte au travail (droit social).

Les conceptualisations sociologiques de ce que représente le social sont apparues avec la nécessité de définir l'objet de recherche de la sociologie. Émile Durkheim fut l'un des premiers à définir ce qu'est la sociologie en posant son sommaire

Le terme est parfois critiqué pour être un terme sans signification et qui ne sert qu'à empêcher toute réflexion. Ainsi, l'économiste autrichien Friedrich Hayek écrivait-il en 19 57 dans ses Essais de philosophie, de science politique et d'économie, que « l'adjectif social est devenu un mot qui ôte à toutes les expressions tout sens clair. /l critique en particulier la déresponsabilisation induite par l'utilisation à outrance du terme social, au détriment de la responsabilité des individus libres. Dans Droit, législation et liberté, il revient sur cette dénonciation du « social N, en particulier à travers la critique de la « justice sociale N.

En France, dans le cadre de l'action sociale, le terme "social" est à distinguer de "sociétal" même si dans l'usage on utilise souvent le même terme : social ou "le social".

Par exemple, lorsque la sociologie s'intéresse à la question sociale ou à des questions sociales, elle ne s'intéresse pas qu'au travail social mais bien aux aspects sociétaux. Cependant "le social" (au sens de travail social ou d'action sociale) fait aussi partie du "sociétal" (ils sont des phénomènes

23

sociétaux que la sociologie peut étudier), et la sociologie s'y est évidemment intéressé.

"Le social" dont nous parlons, en référence à l'action sociale, est défini par le code de l'action sociale et des familles. /l définit tant la forme des interventions des travailleurs sociaux, que les politiques sociales mises en oeuvre, les objets visés par cette action ou les prestations auxquelles ont droit les citoyens.

I.3.2.2. Economie

L'économie (du grec ancien oikonomia

:

«administration d'un foyer») est l'activité humaine qui consiste à la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services.

Cependant, le mot est polysémique. L'économie est le concept étudié par les sciences économiques, celles-ci prenant appui sur des théories économiques, et sur la gestion pour sa mise en pratique. Le terme d'« économie » (economics en anglais), au sens uniquement d'économie politique, a été popularisé par les économistes néoclassiques tels qu'Alfred Marshall. Le mot « économie » devient alors, de façon concise, synonyme de « science économique » et peut être considéré comme substitut de l'expression « économie politique ». Cela correspond à l'influence notable des méthodes mathématiques utilisées dans le domaine des sciences naturelles.

On parle également de l'économie lato sensu comme de la situation économique d'un pays ou d'une zone, c'est-à-dire de sa position conjoncturelle (par rapport aux cycles économiques) ou structurelle. Dans ce sens, l'économie est donc un quasi synonyme à la fois de système et de régime. Enfin, de manière générale, en français, on parle d'économie comme synonyme de réduction de dépense ou d'épargne. L'économie peut en effet être le résultat d'une organisation interne plus efficiente : on parle alors d'économie interne. La baisse du coût moyen due à l'augmentation de la dimension de l'entreprise constitue une économie d'échelle ou économie de dimension. L'économie peut résulter d'un phénomène extérieur au pouvoir de décision de l'agent : on parle alors d'économie externe ou externalités qui

24

peuvent être soit positives si elles apportent un plus aux agents économiques soit négatives dans le cas contraire.

L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc. Selon le site /nternet Google (source : http// www.google.fr, « économie » accès le 30 mai 2012 à 14h30').19

Pour J. BREMOND et G.ALA/N (1981, p.147) cité par Albin ASENDE MAENDA, constatent que chacun s'accorde à reconnaître que si les prix montent, l'investissement piétine, le chômage augmente, les richesses produites se multiplient, les salaires progressent moins vite que le prix, etc. /l s'agit de faits économiques. Pourtant, si on peut s'étendre sur une multitude des faits qui, incontestablement, se classent comme économie, les débats sur la définition de l'économie sont multiples. Ces débats s'expliquent par des différences d'analyse sous-jacentes et par la nature même de l'économie.

ADAM Smith (Op.cit, l4, p.67) cité par Albin ASENDE MAENDA, symbolise par titre de son ouvrage "la richesse des nations", l'optique de ce courant d'analyse il ne faut pas voir dans ce courant une conception restreinte à l'étude des biens matériels, mais plutôt l'étude de tout ce qui concourt à la production, à l'échange et à la répartition des richesses.

O. LANGE (1982, p.67) se situe dans l'optique lorsqu'il écrit que « l'économie est la science de l'administration des ressources rares dans la société humaine ; elle étudie les formes que prend le comportement humain dans l'aménagement onéreux du monde extérieur en raison de la tension qui

19 http// www.google.fr

25

existe entre les désirs illimités et les moyens limités des sujets économiques N.

Un des représentants le plus connu de l'école libérale préfère utiliser des termes moins généraux tout en insistant sur les mêmes notions centrales, notamment les concepts de rareté et de choix. C'est ainsi que pour P. SAMUELSON (1984, p.2 5), « l'économie recherche comment les hommes et la société décident, en faisant ou non usage de la monnaie, d'affecter des ressources productives rares à la production, à travers le temps, de marchandises et des services variés, et de répartir ceux-ci, à des fins de consommation présente et future, entre les différents individus et collectivités constituant la société N.

En bref de ces deux points (social et économie), nous pouvons dire que le terme « socio économie N ou « socio-économie N est une branche des sciences économiques et de la sociologie, qui examine l'influence des rapports humains sur l'évolution économique. A contrario, la sociologie économique examine les influences des relations économiques sur les groupes sociaux.

C'est une science sociale qui s'est détachée comme un domaine d'étude nouveau à la fin du XXe siècle, lorsque les influences de la société (organisation sociale et conduites collectives) sur l'économie, par exemple les facteurs sociaux entraînant le développement économique (l'encastrement des marchés dans une société), ont été étudiées.

La socio économie n'est pas reconnue comme une discipline de nature essentiellement scientifique, mais comme une façon pratique d'aborder les questions économiques, en articulant des méthodes classiques et des outils empruntés à d'autres sciences sociales (sociologie, histoire, science politique, psychologie sociale...). Pour Jean-Claude Passeron la socio économie produit peu d'effets de connaissances (il la positionne au sein des sciences herméneutiques) mais beaucoup d'effets d'intelligibilité (bonne compréhension de la réalité même si le résultat peut ressembler à du « bricolage N).

26

Faire de la socio-économie consiste donc, pour interpréter des phénomènes, à tenir compte, entre autres :

> Des institutions de régulations macro économiques (les marchés, les autorités publiques, les systèmes d'information) ;

> Des liens et réseaux sociaux ;

> Des jeux de pouvoirs (ou rapports de forces) ;

> Des systèmes de valeurs et des attitudes ;

> et des conventions (systèmes d'attentes réciproques), etc.

I.4. GENERALITES SUR LE MARCHE

I.4.1. Définition

Le dictionnaire économique définit le mot « marché N dans plusieurs points qui sont :20

· Du point de vue gestion

Le marché est une rencontre de l'offre et de la demande pour un bien ou un service ;

· Du point de vue économie industrielle

Le marché désigne l'ensemble des entreprises constituant la branche d'activité.

· Du point de vue microéconomique

Le marché n'est pas un lieu, il se caractérise en revanche par la détermination d'un prix de cession et des quantités livrées à ce prix par l'offreur.

Le marché est une organisation qui met en contact des acheteurs des acheteurs et les vendeurs d'un produit ou d'un service donné. C'est aussi le lieu concret ou abstrait à l'offre et la demande d'un produit déterminé se rencontrent pour former le prix de ce produit.21

D'une manière générale, le marché est le lieu de rencontre, réel ou fictif, des offres et des demandes d'un bien ou d'un service. Cette rencontre détermine une quantité échangée à un prix donné qui doit théoriquement

20 Lexique d'Economie, 11e éd, Dalloz, 2010, p.529.

21 Malcam HARPER, Commercialisation des produits agricoles, Manuel de formateur, Matcom, Autriche, 5c, p.16.

27

satisfaire les vendeurs (les offreurs) et les acheteurs (les demandeurs). Tel est l'exemple des marchés de l'automobile, des micro-ordinateurs, de la téléphonie mobile, de l'immobilier (ventes et achats d'appartements, de maisons), des équipements des entreprises.

I.4.2. Quelques situations du marché

Le marché présente plusieurs situations, mais, nous nous limiterons sur les trois situations qui sont : le marché oligopole, le marché monopolistique et la concurrence pure et parfaite.

I.4.2.1. Le marché oligopole

Le marché oligopole n'est d'autre qu'une situation d'un marché dominé par un nombre restreint de producteurs ou fournisseurs qui entretiennent entre eux des relations d'interdépendance.

L'état d'oligopole se trouve à mi-chemin entre une situation de concurrence parfaite et une situation de monopole dans laquelle le marché est dominé par une seule production ou fournisseur.

/l peut être extrêmement concurrentiel ou au contraire s'apparenter à un monopole lorsque les membres s'entendent pour fixer les prix ou essaient de contrôler le marché par d'autres moyens de telles pratiques sont souvent contraires aux lois nationales sur la concurrence ou centre les trusts.

I.4.2.2. Le marché monopolistique

Le marché monopolistique est un marché dominé par un seul vendeur devant plusieurs acheteurs. Disons qu'ici, on retrouve le monopole discriminant et le monopole ordinaire.

On dit que le monopole est discriminant lorsque le monopoleur arrive à faire vendre une vente aux enchères tandis que dans le monopole ordinaire les clients parviennent à acheter, le monopoleur désire limiter l'output disponible afin de maximiser sur le profit, comme le marché concurrentiel.

Situation dans laquelle se trouve placé un vendeur ou un protecteur qui est seul à diffuser ou à produire un bien ou encore à assurer un service.

28

Les conditions d'efficacité du monopoleur :

· Aucun substitut pratique ne doit exister pour le produit ou le service vendu, et il ne doit pas y avoir de la menace sérieuse d'arrivée d'un concurrent ;

· Le prix de vente est ainsi sous le contrôle des conditions du vendeur. L'apparition d'un monopole dans un domaine d'activité particulière repose sur la réalisation d'un ou plusieurs des conditions suivantes :

- Le contrôle d'une ressource importante nécessaire à la fabrication du prix ;

- La capacité technologique d'une seule société à assurer, à des prix convenables, toute la production d'un bien ou la réalisation intégrale d'un service, situation parfois appelée monopole « naturel N.

- Le contrôle exclusif d'un produit ou de son procédé de fabrication grâce d'un brevet ;

- L'octroi d'une concession, qui réserve à une seule société le droit de commercialisation d'un bien ou son service sur un territoire donné.

I.4.2.3. La concurrence pure et parfaite

Cette expression désignait un idéal théorique développé par les économistes néoclassiques, décrit une situation dans laquelle l'offre et la demande sur le marché concordaient à la perfection. Cet état est rarement atteint dans la vie économique.

Toute fois, cette notion de concurrence pure et parfaite permet de rendre compte de l'activité des marchés. Pour être réalisée, elle exige une multiplicité de vendeurs et d'acheteurs pour une branche d'activité donnée, des entreprises, en moyenne de petite taille, une transparence des marchés (tous les vendeurs et acheteurs sont parfaitement informés de ce qui s'y passe) ; des biens homogènes ; une possibilité de libre entrée et sortie du marché. Ainsi, aucun acheteur ou vendeur ne pourra exercer d'influence sur les autres acteurs du marché c'est-à-dire que personne (ni un particulier ni une entreprise) ne pourra dicter les termes d'échanges sur le marché, contrairement à une situation de monopole ou l'oligopole.

· Avant 1960 : produire ?vendre

· Depuis 1960 : vendre ?produire (Stade mercatique)

· Les causes :

- Consommation de masse

- Concurrence

- Hausse du pouvoir d'achat

- Nouveaux besoins liés aux progrès

- consumérisme

Les différents marchés : Marché réel (Entreprise+concurrent) +non-consommateurs relatifs = marché potentiel

29

Le résultat enregistré sur un marché est alors tout à fait impersonnel. D'après les économistes, une situation de concurrence parfaite permet aux entreprises de produire des biens et services au plus bas coût possible, et ainsi de les offrir au plus bas prix. En conséquence, les consommateurs ont plus de choix.

Grap hique1 : Schéma explicatif du marché

L'analyse du marché :

· Etude de marché (enquête, études de comportement).

· Segmentation (par âge, sexe).

COPRENDRE LE MARCHE

CONNAITRE LE MARCHE

Le Mercatique

AGIR SUR LE MARCHE

Source : Taylor ANELKA, Myriam, Hallouin, André SERDECZALY, Patrick S/MON, Economie d'entreprise.

30

I.5. DEFINITION D'AUTRES CONCEPTS CLES

I.5.1. Approche

Selon le dictionnaire Larousse 2006, l'approche est définit comme un fait de s'approcher ; mouvement par lequel on se dirige vers.22

I.5.2. Pain

Le pain est un aliment fait de farine pétrie, fermentée et cuite au four. Aliment où entre de la farine ou de la mise de pain (pain d'épice ou pain de poisson)23.

I.5.3. Epargne

L'épargne est la partie du revenu permanent ou disponible qui n'est pas consommé et qui est conservée pour une autre utilisation.

Selon le dictionnaire Larousse de poche de la langue française, l'épargne est définie comme une fonction du revenu individuel ou national qui n'est pas affectée à la consommation mais mise en réserve.24

I.5.4. Consommation

Selon le professeur MAK/NDU, la consommation désigne la quantité d'un bien ou service qui par usure ou destruction concourt à la satisfaction d'un besoin humain.2 5

En économie générale selon le dictionnaire de lexique d'économie des auteurs AHMED Silem, JEAN-MAR/E Albertini et avec le concours le définissent comme l'emploi d'un bien ou d'un service en vue soit de sa transformation dans la production (consommation intermédiaire) soit de la satisfaction d'un besoin (consommation finale) impliquant la destruction immédiate du bien.

22 Dictionnaire de Français Larousse, 2006, p.22

23 Idem, p.299.

24 Idem, p.151.

25 Professeur MAKINDU, Cours d'Economie Politique II, G2SCA, ISP/Bukavu, 2010-2011, inédit.

31

Pour le professeur d'économie et de gestion Anne-Marie, La consommation consiste à acquérir des biens ou des services pour satisfaire un besoin.26

Faire ses ressources, consulter son dentiste, louer une maison constituent d'actes de consommation. Les économistes distinguent deux formes de consommation : la consommation marchande et non marchande.

La consommation marchande déroule dans le cadre du secteur privé de l'économie. Les ménages achètent les biens et les services produits par des entreprises privées et proposées à un prix de marché qui incorpore le bénéfice de l'entreprise.

Parallèlement, l'intervention croissante de l'Etat a été à l'origine du développement d'une consommation de type non marchande. Cette dernière est liée à la production de biens et services collectifs qui sont distribués à titre gratuit aux ménages, soit vendu à un prix égal ou inférieur aux coûts de production.

Les dépenses de consommation varient d'abord en fonction du, revenu. lt Dis-moi comment tu dépenses, je te dirai ce que tu gagnes »27... Le revenu joue un rôle prépondérant dans la façon de consommer et de dépenser.

I.5.5. Le prix

Selon le dictionnaire d'économie, le prix est un rapport entre deux quantités de marchandises proposées à l'échange ou ce que revient au même, quantité d'un bien que l'on doit donner en échange d'une unité d'un autre bien, service ou facteur de production.

Dans une économie monétarisée, le prix est une quantité de monnaie que l'on doit donner en échange d'une unité d'un bien ou d'un service.

Dans la théorie de la valeur objective reposant sur la quantité de travail socialement nécessaire (théorie de la valeur-travail), le prix ne constitue pas la valeur d'échange. /l est l'expression. /l oscille autour de la

26 ANNE-MARIE, Economie première ST, Paris, éd. Nathan/HER, 2000, p.182

27 LUBUNGA MUTIKI, Op.cit

32

valeur en fonction des conditions du marché. On parle de gravitation des prix autour de la valeur.

Un prix est le résultat de la rencontre de l'offre et de la demande sur un marché. /l est un indicateur de la rareté d'un bien.28

Le prix c'est une valeur de biens estimés en fonction de ce que l'acquéreur est prêt à donner sur un marché pour l'obtenir. Le prix est généralement exprimé en monnaie, instrument de l'échange et unité de compte. Toute fois, dans le système fondé sur le troc, le prix pouvait être exprimé à travers l'échange des produits qui était ainsi, défini les uns les autres, sans que le moyen de règlement qui constitue l'argent ne soit utilisé.

Détermination du prix en fonction de l'offre et de la demande

Le mécanisme de prix joue un rôle fondamental dans l'ajustement de l'offre et de la demande, dans la mesure où il existe, dans l'économie de marché, un niveau qui permet d'établir pour tout produit un équilibre constitue un compromis entre ce que les producteurs peuvent se permettre de facturer et ce que les consommateurs sont disposés à payer. Le prix va donc permettre de déterminer ce qui sera produit, pour qui, dans quelle quantité et de quelle manière. Les questions relatives en microéconomie, et font l'objet d'études approfondies. Ce sont les facteurs constitutifs de l'offre et de la demande qui déterminent le prix de produit (fixation de prix).

La demande

Elle est définit sur un marché comme étant l'ensemble des acheteurs pour un certain prix. Elle ne doit pas être confondue avec le besoin. Elle va correspondre à un achat effectif alors que le besoin peut ne pas se concrétiser faute d'un pouvoir d'achat suffisant.

Elle fonctionne d'une manière inverse à l'offre. Si le prix d'un produit augmente, la demande va diminuer. Si le prix d'un produit diminue, la demande va augmenter. Elle est donc une fonction décroissante du prix.

28 Lexique d'Economie, 11e édition, Dalloz, 2010, p.666-667.

33

Graphique 2 : Courbe explicatif de l'équilibre sur un marché

Courbe de demande

Courbe d'offre

p

0 q

Prix

Quantités

L'équilibre sur un marché se réalise lorsque l'offre égalise la demande. Le point d'équilibre se situe à l'intersection de la courbe d'offre et de la courbe de demande.

Ainsi, lorsque la demande est trop importante, le prix diminue jusqu'à ce qu'un équilibre soit atteint. En matière d'offre, le prix est défini sur base des coûts de production et de distribution, qui sont fonction de la rareté des matériaux de la technologie employée, ainsi que les limites imposées par l'organisation même de l'entreprise, telle que la loi du rendement croissants, le coût de travail.

La théorie de l'offre et de la demande est importante dans le fonctionnement des économies de marché car elle explique le mécanisme par lequel les décisions d'allocation des ressources se font, selon le site /nternet Google (source : http// www.google.fr, « offre demande et prix N accès le 1 5 avril 2012 à 1 5h10').29

L'offre d'un bien est la quantité d'un certain produit sur le marché par les vendeurs pour un prix donné. En général, l'offre augmente lorsque le prix monte, c'est-à-dire plus le prix est élevé plus il a d'incitation pour des

29 http// www.google.fr

34

producteurs à offrir le bien. /l a, en outre plus d'incitation pour les détenteurs d'un bien à s'en séparer.

La demande est la quantité d'un certain bien ou produit demandé par le prix augmente, c'est-à-dire plus les prix sont élevés, moins les acheteurs sont disposés à acheter. Elle exprime la nature et l'importance des besoins solvables et représente la quantité de biens et services qu'un agent économique ou un groupe d'agents souhaite acquérir.

La demande est dite globale quand elle concerne l'ensemble de demandes sur tous les marchés d'un pays à un moment donné. Elle aide les producteurs et les distributeurs à organiser et à ajuster en qualité et en quantité leurs processus (production et stockage, ...) en connaissant les souhaits présents et futurs de la population.

L'offre et la demande désignent respectivement la quantité de produits ou des services que les acteurs sur un marché sont prêt à vendre et/ou à acheter à un prix donné.

35

Conclusion partielle

Pour clore, ce chapitre, qui a parlé sur l'approche théorique avec comme objectif de définir les concepts clés qui ont été utilisés dans le sujet de notre étude selon différents auteurs.

Dans ce chapitre, nous avons donné aussi une généralité sur le commerce y compris la définition, importance, mission, historique, subdivision, évolution du commerce extérieur, fondements du commerce extérieur, avantage du commerce extérieur, indicateurs du commerce extérieur, le commerce d'importation, généralités sur l'impact socio-économique, généralités sur le marché, quelques situations du marché, définition d'autres concepts clés, détermination du prix en fonction de l'offre et de la demande et enfin par une petite Conclusion partielle.

36

CHAPITRE II. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

Ce chapitre relatif à la présentation du milieu d'étude s'articule sur la description des différents points que comporte le territoire d'Uvira sur tous les plans.

II.1. GENERALITES SUR LE TERRITOIRE D'UVIRA

II.1.1. Situation géographique du Territoire d'Uvira

Le territoire d'Uvira est situé à l'extrémité méridionale du lac Tanganyika à l'Est de la République Démocratique du Congo entre 206' et 306' de latitude Sud et à 2 5° de longitude Est.

/l est limité :

- Au Nord par le territoire de Walungu (rivière Luvinvi) ;

- A l'Est par le lac Tanganyika et la rivière Ruzizi qui est la limite naturelle de la RD Congo avec les Républiques du Burundi, la Tanzanie et la Zambie;

- A l'Ouest par les territoires de Mwenga et Walungu ;

- Au Sud par le territoire de Fizi (rivière Kambekulu).

L'altitude du territoire varie entre 220m au niveau de la plaine et à plus de 200 mètres au niveau des hauts plateaux. Sa superficie est de 3 148km2.

II.1.2. Aspects Administratifs

Le territoire d'Uvira a été crée par l'arrêté royal du 28 mars 1912, sur l'organisation territoriale de la colonie en ce qui concerne le District du Kivu. Par sa dénomination et ses limites, il fut connu par les ordonnances lois, respectivement n°4/A./.M.O du 21 mars 1932 mettant en application et ne vigueur l'arrêté royal du 28 mars 1912, ordonnance-loi n°44/A./.M.O du 02 Décembre 1938, modifié par l'ordonnance n°67/221 du 03 Mai 1967.

Le territoire d'Uvira est actuellement l'une de huit zones rurales qui ont composé l'ex sous région du Sud-Kivu (dans l'ancienne région du

37

Kivu) dont l'ancien chef-lieu a été Uvira. Elle est actuellement une partie intégrante de la province du Sud-Kivu devenue province en 1988.

/l comprend trois cités notamment la cité d'Uvira (chef lieu Uvira) ; la cité de Kagando (chef lieu Kiliba) et la cité de Sange (chef lieu Sange). Tous créés par l'ordonnance présidentielle n°87/723 du 29/06/1987. Sa superficie est estimée à 3 800km2 conformément à la lettre n°7072/Ag du 21 Octobre 1939 du chef de province de Constermansvilles notée dans le registre de renseignements politiques côté et paragraphé pour première et dernière page par le commissaire de district VAN DE GU/SKE.

/l est à noter que le territoire d'Uvira existait bien avant l'arrivée des Arabes :(Mohamed, Alias KAPONOLA) et ses deux fils (KAMB/ROMB/RO et SAL/MM) qui ont régné en maîtres sut toute l'étendue de la région dans la plaine et des Européens venus dans la direction de BARAKA en pirogue appelés par les chefs indigènes : les empereurs K/GOMA, MAKELNGE et K/TUBA, vers 1890, le commandant LONY fut le premier administrateur du territoire de la colonie.

Les entités administratives qui composent le territoire se présentent de la manière suivante :

- 3 cités subdivisées en 32 quartiers ;

- 3 chefferies subdivisées en 16 groupements ;

- 3 postes d'encadrement administratif.

38

> Les cités

Cité d'Uvira : 14 quartiers

Cité de Kagando/Kiliba : 9
quartiers

Cité de Sange : 9

quartiers

Quartier Kavimvira

Quartier Rukangaba

Quartier Musenyi

Quartier Rugenge

Quartier Kawizi

Kahungwe

Quartier Kasenga

Quartier Kavunge/Kiliba

Quartier Rutanga

Quartier Kakombe

Quartier Butaho

Nyakabere /

Quartier Rombe /

Quartier Hongero/Kiliba

Quartier Nyakabere /

Quartier Rombe //

Quartier Rusabagi

Quartier Kajembo

Quartier Kibondwe

Quartier Karava Sud

Nyakabere //

Quartier Mulongwe

Quartier Kahorohoro

Quartier Nyakabere //

Quartier Kimanga

Quartier Katwenge/Kiliba

Quartier Kyanyunda

Quartier Nyamianda

 

Quartier Kinanira

Quartier Songo

 

Quartier Kibogoye

Quartier Kabindula

 

Quartier / Kahungwe.

Quartier Kilibula

 
 

Quartier Kalundu.

 
 

Source : Rapport annuel du Territoire d'Uvira, 2009

Au total ces trois cités comptent 32 quartiers subdivisés en avenues et cellules. Administrativement chaque quartier est dirigé par un chef de quartier. Ces quartiers ont été créés par l'ordonnance n°87-238 du 29 juin 1987 portant création et délimitation des cités dans la province du Sud-Kivu.

> Les chefferies

Chefferie des Bavira
7 groupements

Chefferie de Bafuliru

5 groupements

Chefferie de la plaine de la
Ruzizi 4 groupements

Groupements de Kalungwe

Groupement de Lemera

Groupement de Luberizi

Groupement de Makobola

Groupementd'/tara/Luvungi

Groupement de Kabunambo

Groupement de Kitundu

Groupement de Kigoma

Groupement de Kakamba

Groupement de Katala

Groupement de Runingu

Groupement de Kagando

Groupement de Kidjaga

Groupement de Muhungu

 

Groupement de Kabindula

 
 

Groupement de Bijombo

 
 

39

II.1.3. Aspects physiques

a. Relief

Le territoire d'Uvira est situé sur la portion orientale de la chaine des monts Mitumba qui s'étend du SHABA à la région volcanique du Nord-Kivu. /l est situé sur le littoral du Lac Tanganyika à 774 mètres d'altitude au niveau des hauts plateaux.

Cette zone comprend la grande plaine de la Ruzizi qui s'étend sur 60 kilomètres environ. Malgré son relief montagneux, le territoire d'Uvira n'a que deux pics dominants : KAS/NGA et MUNAN/RA.

b. Structure géologique

La géologie du territoire d'Uvira souligne la présence de plusieurs types des sols notamment sablonneux, argileux, sablo-argileux, salins, ... La nature du sol étant complexes, elle permet aux habitants de pratiquer une culture vivrière diversifiée et bénéficier d'une production importante.

c. Climat et Végétation

Le territoire d'Uvira connaît deux saisons climatiques au cours de l'année : une saison pluvieuse qui s'étend d'Octobre à Avril et une saison qui s'étend de Mai à Septembre. Son climat tropical présente une température variant entre 22 et 38 degrés Celsius entre la plaine et le plateau. La chaine de montagne dominée par une galerie frontière tandis que l'étendue de la plaine est dominée par la savane.

d. Hydrographie

/l connait en réseau hydrographique plus diversifié notamment le lac Tanganyika qui relie le territoire aux pays étrangers : le Burundi, la Tanzanie et la Zambie. Le lac facilite aussi la pêche avec une superficie de 3 5 000km2, 6 50 kilomètres de long, 54 kilomètres de large et 1 43 5 mètres de profondeur, c'est le lac le plus poissonneux d'Afrique.

Le territoire est aussi traversé du Nord au Sud par un certain nombre de rivières : la Luvinvi, Luberizi, Sange, Kuningu, Kiliba, Kawizi, Kavimvira, Mulongwe, Kalyamabenge, Kamongola, Ruzozi, Zengeza,

30 R. KYAGALA N.,Incidence du commerce extérieur sur les réseaux lacustres et routiers en territoire d'Uvira, TFC, ISP/Bukavu, SCA, inédit, 2001-2002, p.7.

40

Kalungwe, Kabimba, Kakumba et la Kambekulu. prenant sources principalement dans les moyens et hauts plateaux (à l'Ouest). Toutes ces rivières déversent de l'eau soit dans la grande rivière Ruzizi soit dans le lac Tanganyika (à l'Est). Sur le lac Tanganyika et quelques étangs piscicoles se pratique la pêche artisanale qui capture des espèces des poissons tels que le tilapia, fretins, silures, capitaine, etc.

Les deux rivières extrêmes (Luvinvi au pont Kamanyola et Kambekulu à Makobola) constituent les limites Nord et Sud du territoire.

/l existe aussi d'autres ruisseaux qui, pendant la période de crue, causent des dégâts matériels plus que même les rivières. C'est le cas de Kibondwe, Kakungwe, Nyamrumanga, Kabindula, Karigo et Kanyabululu.

Tous ces affluents du lac Tanganyika forment les grandes déjetions et occasionnent d'horribles inondations pendant la saison pluvieuses comme l'a souligné Kyagala : « la rivière Kamongola qui a causé des dégâts matériels et de pertes de vie humaine en Février 2002. Plus de 30 personnes y ont péri, plus de 50 autres blessées et plusieurs maisons endommagées »30

e. Nature du sol

Le sol du territoire est soit sablonneux soit argileux, soit argilo-sablonneux, salins. Les cultures vivrières pratiquées sont dues de la complexité des types des sols : manioc maïs, riz, banane pomme de terre, patate douce, cultures maraîchères, etc.

f. Sous-sol

Le sous-sol du Territoire renferme une diversité de minerais exploités partiellement :

- Cassitérite à Lemera et à Bijombo ;

41

- L'or à Luberizi et à Bijombo ;

- Aquamanile à Ndolera ;

- Fer dans la montagne Munanira ;

- Amethyste à Kalungwe. g. Relief du sol

La plaine dénommée la plaine de la Ruzizi domine la partie Nord-Est du Territoire, tandis que la partie Ouest est dénommée par les hautes montagnes de la chaine de M/TUMBA.

. Kilométrage des routes vitales

- Kamanyola-Uvira : 90km (RN 5) ;

- Uvira-Makobola :12 km (RN 5) ;

- Kiliba-ONDS : 7km (R/L) ;

- Bwegera -Lemera : 28km (R/L) ;

- Kiringye-CDC : 7km (R/L) ;

- Runingu-Katobo : 40km (R/L).

Les routes sont praticables et actuellement en état assez bon mais nécessitent un entretien manuel ou mécanique régulier.

i. Végétation dominante

Les forêts de haute attitude dominent sur les hauts plateaux tandis que les plaines herbeuses peu arborées s'étendent du Nord au Sud sur les flancs des monts M/TUMBA.

Le territoire a comme tribus originaires : les Bavira, les Bafuliru et les Barundi de la plaine de la Ruzizi de 188 5. A celles-ci s'ajoutent d'autres

j. Population

42

tribus venant des territoires voisins (Fizi, Mwenga, Walungu) ; les Bembe, les Banyindu, les Banyamulenge, etc.

La population totale (nationaux, étrangers) en 2009 est de 471 883 habitants contre 4 59 360 habitants pour l'année 2008. Elle est essentiellement paysanne. Sa densité est de 150 habitants/km2.

Soulignons que les principales activités économiques pratiquées par cette population sont les cultures vivrières comme le manioc, maïs, riz, banane, pomme de terre, patate douce, cultures maraîchères, etc.

Les cultures pérennes pratiquées sont le bananier, le palmier à huile, les agrumes, le caféier, le papayer, l'avocatier, le manguier, etc.

A ces activités agricoles, s'ajoute la pêche qui est pratiquée sur le

lac Tanganyika et quelques étangs piscicoles. Cette pêche reste
essentiellement artisanale.

II.1.4. Aspect Commercial

Les mouvements d'importation, d'exportation, de trafics frontaliers et de commercialisation des produits agricoles et de pêche locaux, caractérisent les activités commerciales du Territoire d'Uvira. Ces activités font entrer des recettes au compte du Trésor public, de l'E.A.D Province.

a) Centres commerciaux : les principaux centres commerciaux sont installés à Uvira centre, à Kiliba, à Sange où on trouve des maisons importantes de commerce.

b) Etablissements de commerces importants :

- Société Kotecha (Supermatch) ;

- Maison SHEN/MED (Sportsman) ;

- Ets Maki (ventes apparentes électroménager) ;

- Maison Datco ;

- Maison Salim (Non en activité) ;

43

- Maison KASH/ND/ KAZUBA (Quincaillerie) ;

- Maison KAJ/NGA MUSAF/R/ (Dépôt) ;

- Maison MBUGUJE (Station Pétrole) ;

- Etc.

Ces établissements ou maisons commerciales s'occupent surtout de l'importation et de la vente des produits ci-après : farine de froment, sucre, riz, sel iodé, huile végétale, lait en poudre piles, boîtes de tomate, allumettes, biscuits, services de lessive, savons de toilette, lotions, papiers duplicateurs, papiers pelures, bougies, pneus, levure, lampes tempêtes ; divers jus, fil nylon, papier mouchoir, vélo, filet de pêche, jojo, bonbon, soude caustique, tissus imprimés, véhicule, batterie, dentifrice, spaghetti, boîte de conserve de poisson, pièces de rechange, différents appareils électronique, etc.

Au sujet de trafics frontaliers les produits importés sont notamment : poissons frets, haricot, produits pharmaceutique, chèvre, pain, huile palmiste, papiers mouchoirs, poissons fumés, rasoir, cirage, papiers hygiénique, etc.

II.1.5. Aspect Intellectuel

· Etablissement d'enseignement

Le territoire d'Uvira organise un nombre un peu des établissements scolaires dont :

a. Ecoles publiques : 186 payées

b. Ecoles publiques non payées et non mécanisée : 137

c. Ecoles privées agréées et non agréées : 61

d. Ecoles maternelles : 3 5 Total des établissements est de 419.

44

· Situation personnel enseignant

Suivant tous les régimes de gestion, l'effectif total du personnel enseignant en Territoire d'Uvira est de 4769.

· Infrastructure

Certaines écoles sont état de déplacement très avancé. Cependant parmi elles, 30 ont été réhabilitées et construites par les ONG /nternationales de la place et une école construite par le fonds du gouvernement provincial du Sud-Kivu cas de l'école primaire Umoja ni Nguvu de Sange.

· Equipement des écoles

Les écoles primaires et secondaires sont moins équipées. Elles nécessitent l'assistance matérielle.

· Enseignement Supérieur et Universitaire

Le Territoire d'Uvira abrite ce dernier temps beaucoup

d'enseignements supérieurs et universitaires tels que : /SGEA, U.C.B, /SGM, /SDR, /STM, U.E.A, /.S.C, USAD, /.S.P, etc. Mais beaucoup d'entre eux manque des bâtiments propres à eux et des bibliothèques.

II.1.4. Aspect social

Le territoire d'Uvira étant devenu un grand centre urbain, beaucoup de ménages manifestent encore le besoin d'être alimenté en eau potable et en éclairage domestique pou le courant électrique. Cela a permis qu'un grand nombre de sa population arrive souvent à consommer les eaux des rivières souvent non colorées et du kérosène autre fois utilisé dans beaucoup de foyers.

Cette ambition est malheureusement encore loin de se concrétiser pour la part de nécessiter mais pour la simple raison que les demandes de la population s'avèrent supérieures à l'offre du fournisseur.

45

Les territoires les plus frappés par ce problème de manque d'eau et de l'électricité sont ceux de Kagando et de Sange.

II.1.5. Aspects humains

L'aspect démographique du territoire d'Uvira peut être analysé dans le tableau suivant :

46

Tableau N°1 : Tableau Récapitulatif de la population Congolaise et Etrangère du Territoire d'Uvira exercice

2009

SUBDIVISION ADMINISTRATIVE

POPULATION CONGOLAISE

POPULATION ETRANGERE

POPULATION TOTALE

TOT.

H

F

G

F

TOT

H

F

G

F

TOT

H

F

G

F

CITE/UVIRA

3 589 5

428 56

5484 5

56776

190372

84

143

120

147

494

3 5979

42999

5496 5

56923

190866

CITE/KILIBA

53 57

6 528

11013

113 51

34249

196

230

646

772

1794

5553

67 58

116 55

12073

36043

CITE/SANGE

6018

816 5

13676

13342

41201

 
 
 
 
 

6018

816 5

13676

13342

41201

S/TOTAL 1

47270

57549

79534

81469

265822

280

373

766

919

2288

47550

57922

80296

82338

268110

CHEF.BAVIRA

5932

9009

89 59

9700

33600

878

1120

1 569

1737

5304

6810

10129

10 528

11437

38904

CHEF.BAFULIRU

21028

24 571

37436

39870

12290 5

20

29

32

29

110

21048

24600

37468

39899

12301 5

CHEF.PLAINE RUZIZI

7332

8610

12937

12626

41 50 5

76

8 5

80

108

349

7408

269 5

13017

12734

418 54

TOTAL II

34292

42190

59332

62196

198010

974

1234

1681

1874

5763

35266

37424

61013

64070

203773

TOTAL GENERAL

81562

99739

138866

143665

463832

1254

1607

2447

2793

8101

82816

95346

141309

146408

471883

Source : Rapport annuel du Territoire d'Uvira 2009

47

Commentaire

En observant le tableau, nous constatons que les Bavira ne sont pas les seuls habitants du territoire. Le territoire d'Uvira, avec une population totale de 471 883 habitants en 2009, englobe un nombre important de gens provenant de différentes provinces. On y trouve les Bafuliru qui forment avec les Bavira la population autochtone. La population étrangère comprend : les Tanzaniens Burundais et Rwandais dont le chiffre s'élève à 8101.

La population du Territoire d'Uvira est caractérisée par des mouvements migratoires. Le taux d'accroissement reste toujours bas à cause des troubles qui y sévissent obligent surtout les jeunes à se refugier à l'étranger.

Déjà en 2008, le Territoire d'Uvira comptait 4 59 360 habitants soit une densité de 1 50 habitants/km2. Aussi, les guerres pendant les cinq dernières années et l'insécurité accrue dans les périphériques, ont obligé les habitants à fuir les villages pour s'installer dans la cité d'Uvira et faire de petit commerce pour leur survie. Signalons bien qu'aujourd'hui l'insécurité règne encore dans les monts Mitumba avec les groupes armés des gens non autrement identifiés.

L'évolution démographique du Territoire d'Uvira peut être représenté par le graphique suivant :

Population

Graphique N°3 :

600000

500000 499 146 471 883 459 360 400000

300000

200000

100000

Année

0 2008 2009 2010

L'analyse de ce graphique montre que la population du Territoire d'Uvira a connu un accroissement à partir de l'année 2008 (de 4 59 360 habitants jusqu'à 499 146 habitants en 2010). Cette hausse a été due en grande partie par une stabilité de la situation politique qui semblait être bonne et par rapatriement des réfugiés Congolais qui étaient dans différents pays limitrophes (Tanzanie et Burundi).

48

II.2. GENERALITES SUR LE PAIN

1. Présentation

Le Pain, produit alimentaire de base obtenu en cuisant au four un mélange de farine, d'eau et de sel.

La préparation de produits céréaliers cuits remonte à la préhistoire. Des fragments de pains azymes à base de grains ont été découverts dans les restes des habitations lacustres de Suisse. Les Égyptiens cuisaient le pain dès le XXe siècle av. J.-C. et l'on pense qu'ils ont probablement découvert la fermentation par hasard.

C'est au Moyen Âge que la boulangerie prit toute son ampleur, avec la création de divers types de pain. La consommation du pain blanc était réservée aux nantis, celle du pain noir aux pauvres. Jusqu'à la fin du X/Xe siècle (avènement de la machine), le pain était préparé à domicile et généralement cuit dans des fours communs. Aujourd'hui, les boulangers travaillent avec des pétrins mécaniques, des transporteurs à bande, des fours à cuisson automatique.

2. Composition et fabrication

Farine de blé

Le pain compte parmi les plus anciens produits alimentaires élaborés à base de farine. Dans sa composition entrent toujours, pour 100 parties de farine, 60 parties d'eau, 2 de sel et de la levure (la « levure de boulanger »). /l existe une grande variété de pains en fonction de la farine utilisée : farine de blé, de seigle, de maïs, farine blanche, farine complète, etc.

La pâte qui sert à faire le pain contient de la farine, de l'eau, du sel, de la levure ou du levain (à l'exception du pain azyme, qui est un pain non levé), des améliorants (acide ascorbique, lécithine). Facultatifs, ces derniers facilitent la fermentation, prolongent la conservation et blanchissent la mie. Les farines proviennent du blé, du seigle, de l'orge, du maïs, du riz, de la pomme de terre ou du soja.

Tous ces ingrédients sont utilisés dans des proportions invariables : pour 100 parties de farine, 60 parties d'eau, 2 de sel et 1 ou 2 de levure ou de levain. Une fois pétrie, la pâte est mise à fermenter. Ce processus s'accompagne de la formation de

49

minuscules bulles de gaz carbonique, ayant pour effet d'assouplir (ou de faire lever) la pâte, et de la rendre plus légère et poreuse. La pâte est ensuite façonnée avant de subir une seconde fermentation, puis la cuisson.

3. Gammes de pains

Selon la législation française, le pain courant englobe le pain blanc, complet, de campagne, de seigle et au levain (enzyme ou moisissure). Leur composition et leur fabrication sont très réglementées. Par exemple, un pain de seigle traditionnel doit contenir au moins 6 5 p. 100 de farine de seigle. /ls se distinguent des pains à usage thérapeutique comme le pain au son, et des pains « spéciaux N dont les compositions sont très variées.

4. Intérêt nutritionnel

Le pain est un aliment intéressant à deux égards : il contient très peu de lipides (0,8 g pour 100 g de pain blanc) et beaucoup de sucres complexes (glucides). De plus, le pain constitue une source appréciable de vitamines du groupe B. Du point de vue énergétique, le pain blanc est le plus riche des pains courants, avec 2 55 calories pour 100 g. Du fait de leur supplément de matière grasse et d'autres ingrédients, les pains spéciaux sont plus caloriques.

II.3. IMPACT DES IMPORTATIONS EN PAIN SUR LE PRIX INTERIEUR DE PAIN A UVIRA

Pour étudier l'effort de prix des biens sur la consommation, il faut se référer au concept demande qui, est la quantité de ce bien dont un acquéreur est disposé à prendre livraison et qu'il a la possibilité de payer ; Denise FLOUZAT (1992, p.20 5). a cet effet, la demande apparait comme la relation qui existe entre les divers prix possibles d'un bien et les quantités qu'un individu ou un groupe des sujets économiques est disposé à acheter à chacun de ces prix.

Le pain constitue un aliment intéressant pour la RD Congo en général et le Territoire d'Uvira en particulier, apporte à l'organisme la plus grande quantité de calories mais à des valeurs différentes à cause de leur composition de peu de calories et beaucoup de sucres complexes (glucides). /l joue le plus souvent l'un à l'autre un rôle de biens riches en énergie de la plupart des habitants du Territoire d'Uvira.

50

/l est fabriqué dans certains milieux de la RD Congo mais à petite échelle. Son bassin d'approvisionnement est aussi multiforme. /l est consommé à Uvira grâce aux échanges locaux effectués tel que Bukavu et extérieurs achevés à des axes tels que Burundi et Rwanda. Le prix du pain caparaçonne un caractère précautionneux par le fait que sa production est devenue un peu plus abondante comme dans le reste du monde.

II.4. FACTEURS INFLUENÇANT LES HABITANTS D'UVIRA A S'APPROVISIONNER
EN PAIN AU BURUNDI

D'une manière générale, les décisions d'achat d'un consommateur subissent l'influence de nombreux facteurs de la vie dont culturels, sociaux, politico-économiques, psychologiques, personnels et autres.

En effet, les guerres à répétition qu'a connue la province du Sud-Kivu en général et le Territoire d'Uvira en particulier ont provoqué des conséquences néfastes sur tous les secteurs de la vie de la population dont les plus manifestent sur le plan économique sont :

- Destruction des infrastructures de base ayant pour la conséquence baisse de la production, de la commercialisation, de la circulation des personnes et de leurs biens ;

- Baisse du niveau des revenus de la population avec toutes les conséquences y afférentes ;

- Pauvreté de masse surtout dans le monde rural où les gens n'ont pas aux facteurs nécessaires de production ;

- Economie de la province extravertie, où les opérateurs économiques ont la facilité pour les importations.

51

Tableau N°2 : Quelques problèmes liés à la production

Problèmes

Causes

Solution

1. Quasi inexistence
d'unités de stockage et de

conservation des produits
finis

- Manque de personnel

qualifié pour la
fabrication

d'équipement.

- Coût relativement élevé
des équipements.

- /nsuffisance du

personnel qualifié pour

la fabrication

d'équipement simple et

adapté

- Formation et suivi pour la maintenance et la gestion des équipements ;

- Construction d'unité de

stockage et de

conservation simple et
adaptés.

2. /nsuffisance d'équipement

de transformation des

produits ou matières
premières

- /nsuffisance de main

d'oeuvre qualifiée et la

maintenance des
équipements ;

- Manque des sources

d'énergie électrique

dans le milieu donc

d'énergie électrique
insuffisance;

- Coût élevé des
équipements ;

- /nsuffisance de produits
(matières premières) ;

- /nsuffisance du marché.

- Formation de main

d'oeuvre pour la

fabrication et la

maintenance des

équipements de

transformation ;

- Promotion de

l'électrification dans le
territoire ;

- Utilisations d'autres
moyens pour en trouver ;

- Recherche des nouveaux
marchés.

3. Commercialisation déficiente et tracassière

- Manque d'organisation

du Territoire pour la
commercialisation ;

- Concurrence délayable

- Création de comité de

production ;

- Organisation de la

politique marketing

 

52

 

des produits importés ;

- Mauvais état et

insuffisance des

infrastructures de

transport ;

- Taxation abusive et non

(présentation, produit,

prix, promotion) et la au

niveau du produit et

même la politique
commerciale;

- Valorisation des

 

contrôlée des produits

produits locaux par zone

 

alimentaires destinés à

agro-écologique pour une

 

la vente sur les marchés

meilleure

 

locaux.

complémentarité et

spécialisation ;

 
 

- Elimination des

barrières et des taxes sur les produits.

II.5. ECHANGE DU PAIN ENTRE LE TERRITOIRE D'UVIRA ET LE BURUNDI

L'interdépendance des économies nationales ou régionales peut être illustrée par la part des échanges courants dans le produit intérieur brut. Dans les opérations concurrentes mondiales, ces sont les flux de marchandises qui occupent une place prépondérante. On constante que si l'on met de côté l'énergie, dont les fluctuations importantes au cours de la période sont directement liées au prix des pétroles, la part des autres marchandises s'est sensiblement accrue.

P. LEON et F. CARON (1978, p.67) cité par MAENDA, confirment que les échanges commerciaux à des secteurs leaders et aussi, soumettent l'ensemble de l'économie aux normes du commerce international. Par contre, la R.D.C de part les multiples guerres en répétition qu'elle a connue, sa population assiste actuellement à des conséquences néfastes de ces événements malheureux qui ont frappé sérieusement tous les secteurs de sa vie. Au Sud-Kivu en général et en particulier le Territoire d'Uvira à travers ces événements, la situation n'a pas été meilleure car la principale source du pain (les différentes axes de l'intérieur de la province et autres) ont été perturbées voire même insécurisée suite à la présence d'un nombre de militaires incontrôlés qui semait la désolation à la production intérieure vers le Territoire d'Uvira. C'est ce qui a rendu difficile la vie des opérateurs économiques locaux en matière d'exercer le commerce intérieur du

53

pain et préférer à s'approvisionner au Burundi où ils se sentent être sécurisé et à un coût raisonnable dans le but de suppléer immédiatement le besoin exprimé en pain dans le Territoire d'Uvira.

II.6. CONSOMMATION DU PAIN A UVIRA

La consommation est une opération économique essentielle au même titre que la production. L'économiste Anglais J-M KEYNES, a écrit que : « la consommation est considérée comme le mobile et la seule fin de l'économie N. C'est elle, comme il souligne, qui permet à la satisfaction des besoins, la réussite commerciale d'une entreprise ou à l'échelle nationale.3'

J. FOURN/ER et Q. N/COLE, confirment que la consommation est l'acte d'utiliser un bien ou un service dans le but de satisfaire immédiatement un besoin. Elle peut prendre de multiples formes à savoir : non marchande, individuelle ou collective, matérielle ou immatérielle et enfin durable ou non durable.32

En effet, dan s l'ensemble, la pain échangé dans la province du Sud-Kivu plus particulièrement dans le Territoire d'Uvira est destiné à la consommation humaine (source vitale même des échanges).

31 KEYNES, J-M., La théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, Payot, Paris, 1973, p.48

32 J.FOURNIER & Q. NICOLE, idem, p.73

54

II.7. EVOLUTION DU PRIX ET LA QUANTITE PRODUITE LOCALEMENT ET CELLE
IMPORTEE EN KG

Le tableau ci-dessous présente l'évolution des prix du pain prix dans le cadre des biens substituables au pain dans le Territoire d'Uvira pendant la période sous analyse.

Tableau N°3 : Evolution des prix de pain (en FC et $)

Année 2007

Production locale

Prix de pain à Uvira

Importation

Mois

En kg

En FC

En $ U.S

En Pain/kg

Janvier

143 5

1 500

1,76

22 5

Février

3290

1300

1, 53

2 50

Mars

2 567

1200

1,41

210

Avril

234 5

1200

1,41

310

Mai

24 56

10 50

1,23

29 5

Juin

2987

1100

1,29

2 56

Juillet

2 568

9 50

1,12

220

Août

24 57

1000

1,18

213

Septembre

2678

1100

1,29

321

Octobre

2 567

1200

1,41

324

Novembre

24 50

11 50

1,3 5

223

Décembre

2 543

11 50

1,3 5

234

Source : Archive des Petites et Moyennes Entreprises (PME) axe Uvira

/l ressort de ce tableau que le prix a connu plusieurs tendances évolutives. Le graphique ci-dessous présente l'évolution de prix du pain pendant notre période d'étude.

55

Graphique N°3 : Evolution du prix de pain en $ à Uvira

/l ressort de ce graphique que les prix du pain pendant la période sous analyse ont évolués des différentes manières. Comme on peut le constater, du mois de Janvier il y a eu inflation des prix ; vers le mois de Février au Juillet les prix ont connu une baisse. Néanmoins, vers le mois d'Août au Décembre, les prix ont connu un ascenseur.

Graphique N°4 : Evolution des importations du pain à Uvira en 2007

Quantité importée/kg

 
 
 
 

Mois

Quantité produite/kg

56

Graphique N° 5 : Evolution de la production locale du pain à Uvira en 2007

Mois

Au vu de ces deux figures, nous trouvons que les importations dans cette année n'étaient pas stable même chose pour la production locale (inflation et baisse). Malgré cette instabilité, nous avons trouvé que la quantité produite localement est plus grande que celle importée.

Tableau N°4 : Evolution des prix de pain (en FC et $)

Année 2008

Production locale

Prix de pain à Uvira

Importation

Mois

En pain/kg

En FC

En $ U.S

En Pain/kg

Janvier

2 567

1200

1,33

27 5

Février

276 5

1200

1,33

269

Mars

234 5

1100

1,22

210

Avril

2 568

1100

1,22

242

Mai

2 576

11 50

1,28

29 5

Juin

26 57

1100

1,22

2 56

Juillet

2 567

1100

1,22

220

Août

2768

1100

1,22

266

Septembre

26 57

11 50

1,28

32 5

Octobre

2987

1270

1,41

224

Novembre

33 57

1290

1,43

323

Décembre

33 54

11 50

1,3 5

234

Source : Archive des Petites et Moyennes Entreprises (PME) axe Uvira

57

Graphique N°6 : Evolution du prix de pain en $ à Uvira

/l allant de ce graphique que les prix du pain pendant la période sous analyse ont évolués des distinctes façons. Comme on peut le constater, du mois de Janvier au Février il y a eu une stabilité des prix ; vers le mars au Septembre il s'est remarqué une chute des prix et du mois de Novembre au Décembre, l'accroissement des prix a primé.

Graphique N°7 : Evolution de l'importation du pain à Uvira en 2008

58

Graphique N°8 : Evolution de la production locale du pain à Uvira en 2008

Pour ces deux portraits, nous trouvons les importations sont inférieures à la production locale.

Tableau N° 5: Evolution des prix de pain (en FC et $)

Année 2009

Production locale

Prix de pain à Uvira

Importation

Mois

En kg

En FC

En $ U.S

En Pain/kg

Janvier

36 57

1100

1,2

289

Février

4767

1100

1,2

2 56

Mars

3986

1100

1,2

210

Avril

3887

1100

1,2

249

Mai

3768

11 50

1,2 5

29 5

Juin

2986

1100

1,2

3 56

Juillet

16 58

1100

1,2

320

Août

3879

1100

1,2

366

Septembre

5879

1200

1,3

42 5

Octobre

3768

1200

1,3

324

Novembre

4879

1200

1,3

523

Décembre

26 57

1200

1,3

334

Source : Archive des Petites et Moyennes Entreprises (PME) axe Uvira

59

Graphique N°9 : Evolution du prix de pain en $ à Uvira

Mois

Mois

Graphique N°10 : Evolution de l'importation du pain à Uvira en 2009

60

Graphique N°11 : Evolution de la production locale du pain à Uvira en 2009

Mois

/l ressort de ces deux effigies, de dire que les importations du pain dans le territoire d'Uvira ne sont pas vraiment fréquentes suite à l'inflation de la production locale qui prime le marché.

Tableau N°6 : Evolution des prix de pain (en FC et $)

Année 2010

Production locale

Prix de pain à Uvira

Importation

Mois

En kg

En FC

En $ U.S

En Pain/kg

Janvier

324 5

1000

1,1

399

Février

43 56

1000

1,1

4 56

Mars

4 568

980

1,06

387

Avril

4 568

9 50

1,03

3 56

Mai

5467

10 50

1,14

320

Juin

344 5

1100

1,2

2 59

Juillet

4 560

1100

1,2

3 54

Août

5467

1100

1,2

420

Septembre

6778

1000

1,1

32 5

Octobre

6789

1100

1,2

370

Novembre

6 567

1100

1,2

321

Décembre

7 52 5

1100

1,2

3 50

Source : Archive des Petites et Moyennes Entreprises (PME) axe Uvira

61

Graphique N°12 : Evolution du prix en $ U.S du pain

Mois

Graphique N° : Evolution de l'importation du pain à Uvira en 2010

Mois

Graphique N° Evolution de la production du pain à Uvira en 2010

Mois

62

Bref, au vu de toutes ces figures illustratives de l'importation et de la production locale de pain, nous trouvons que pendant toute la période de notre étude allant de 2007 à 2011, soit quatre années, le Territoire d'Uvira avec l'accroissement des boulangeries de la place qui se remarque du jour le jour pour la satisfaction de sa population en pain même si ce rêve n'a pas encore attient la réalité. Le territoire s'efforce d'améliorer sa production en vue d'une quantité permettant à satisfaire sa population à ce besoin alimentaire à part la quantité et la qualité de pains importés.

Conclusion partielle

Ce chapitre s'est basé sur la présentation du milieu d'étude. /ci, nous avons présenté le milieu qui fait l'objet de notre étude en commençant par une petite introduction, suivie des généralités sur le territoire d'Uvira où on a essayé de noter la brève historique, situation géographique, aspects administratifs, aspects physiques, aspects humains et afin par une conclusion partielle.

63

CHAPITRE III. PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES

DONNEES

Dans ce chapitre qui constitue le noeud de notre travail, nous allons présenter, analyser et interpréter les données de l'enquête menées auprès des importateurs de pain en provenance du Burundi dans la cité d'Uvira.

Cette analyse est plus focalisée à l'Donétude de la contribution de ce commerce à l'amélioration des conditions socio-économiques des exploitants. Néanmoins avant la présentation de ces résultats, il s'avère indéniable de faire une brève présentation du cadre méthodologique.

3.1. CADRE METHODOLOGIQUE

3.1.1. Présentation de population et l'échantillon

3.1.1.1. Population

Le concept de la population est assez vaste. Plusieurs chercheurs l'ont défini dans le cadre de leurs analyses scientifiques, en insistant sur l'un ou l'autre contour. Tous, cependant, s'accordent sur le fait qu'il s'agit d'individus ou des choses sur lesquelles porte une investigation.

Selon MUCCH/ELL/ R cité par SONGA ASUA-NGOLO, définit la population comme étant l'ensemble des personnes sur lesquelles porte l'enquête et qui constitue une collectivité. Celle-ci peut être une nation, une ville, un corps professionnel, voir un groupe dispersé sur un territoire.

Dans le cadre de cette étude, notre population constituée des importations du pain en provenance du Burundi et qui effectuent leurs transactions dans le territoire d'Uvira.

64

3.1.1.2. L'échantillon

La volonté d'extraire un échantillon tient du souci de rendre opérationnelle la recherche. Surtout lorsqu'il s'avère difficile de travailler avec l'ensemble de la population concernée, au regard de certaines difficultés liées à son étendue , au temps, aux conditions matérielles, financières ou autres.

L'échantillonnage est donc une opération qui consiste à prélever un certain nombre d'éléments qu'on veut observer. Etant donné la vaste étendue de la population, nous avons choisi l'échantillon de type occasionnel. Notre choix de ce type d'échantillon se justifie par la vaste étendue de notre territoire. Ainsi, notre échantillon est constitué de quinze importateurs du pain dans le territoire d'Uvira.

Tableau N°7 : Répartition de sexe des enquêtés

Sexe

Fréquence

%

Masculin

1 5

100

Féminin

0

0

Total

15

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, mois d'Avril

Commentaire : Au vu de ce tableau, il se dégage sur 1 5 enquêtés ; 1 5 sont du genre masculin soit 100Z et pour le genre féminin 0 sur 1 5 enquêtés soit 0Z.

Ceci, nous montre combien de fois que les hommes sont seuls praticiens de cette activité suite à la culture africaine prédominante que la femme doit rester à la cuisine et son mari est pour chercher à quoi manger dans la famille donc, il faut encore renforcer les animations sur la question de la parité dans le territoire.

Tableau N°8 : Répartition des états civils selon les enquêtés

Etat-civil

Fréquence

%

Marié

10

67

Célibataire

5

33

Divorcé

0

0

Total

15

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, mois d'Avril

65

Commentaire : A la lumière de ce tableau, le grand nombre des exploitants sont des mariés 10 sur 1 5 enquêtés soit 67Z de nos enquêtés suivi de 5 sur enquêtés soit 33Zde nos enquêtés.

Nous pouvons donc commenter ce tableau en disant que comme les mariés sont toujours contraints de se lancer dans ces activités en vue de voir comment sauver la vie de la famille en répondant aux besoins de la famille et pour les célibataires c'est de voir comment répondre aussi aux différents besoins primaires et secondaires.

3.2. PRESENTATINON DU RESULTAT DE L'ENQUETE

3.2.1. Raisons explicatives de l'exercice du commerce

Nous connaissons bien que, la finalité de toute activité économique réside dans la production des biens et services qui doivent êtres destinés à satisfaire le besoin d'une population donnée.

Pour ce thème, la grande préoccupation est de se faire une idée sur les raisons majeures à la base de la prolifération du commerce de l'importation de pain du Burundi dans le Territoire d'Uvira.

Tableau N°9 : Raisons explicatives de l'exercice du commerce du pain

Raisons (causes)

Fréquence

%

La production n'est pas suffisante

6

40

Rentabilité

2

13,33

Prix du pain produit

localement

1

7

/nfluence des amis

2

13,33

Vitesse d'écoulement du pain importé

4

26

Total

15

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, mois d'Avril

66

Commentaire : Partant du tableau ci-haut indiqué, nous venons de constater que les raisons qui poussent une bonne partie de la population à se lancer dans cette activité. Ainsi, la raison de l'insuffisance des produits locaux a prix l'ampleur en prenant 6 sur 1 5enquêtés soit 40Z de nos enquêtés ; secondé de la raison de la vitesse d'écoulement du pain importé qui présente 4 sur 1 5 enquêtés soit 26Z de nos enquêtés, en troisième lieu par la raison de rentabilité et l'influence des amis qui présentent 2 sur 1 5 enquêtés chacune soit 13,33Z de nos enquêtés et enfin le prix du pain produit localement qui présente à son tour 1 sur 1 5 enquêtés soit 7Z de nos enquêté suivi d'autres raisons dont le manque à faire, la famine, etc.

Tableau N°9 : Répartition des enquêtés selon leurs tranches du capital en devise ($)

Tranches

n

Xi

nXi

x

x 2

nx 2

5- 6

0

5, 5

0

-21,5

462,2 5

0

7- 8

0

7, 5

0

-19,5

380,2 5

0

11-20

4

1 5, 5

62

-11,5

132,2 5

529

12 - 30

0

21

0

-6

36

0

1 5 - 29

3

22

66

-5

2 5

7 5

20- 40

6

30

180

3

9

54

21 - 30

0

2 5, 5

0

-1,5

2,2 5

0

2 5 - 40

0

32, 5

0

5, 5

30,2 5

0

30 - 60

2

4 5

90

18

324

648

3 5 - 4 5

0

40

0

13

169

0

Total

N=15

 

? nXi =398

 
 

?nx2 =1306

? nXi 398

ì =

= = 26,53 27$ Où ì = Moyenne de l'échantillon, n= Effectif de l'échantillon

N 15

et Xi = la moyenne des classes

On connait que x = Xi - ì

nx 1306

2

=

(Variance)

?

N

15

87,06667

Ecart-type (ä )

?nx2

ou ä

N

ä

2

ä

87,06667 = 9,3309 9,3

67

A 15% de 9,3309 = 100% ? 9,3309

15%?9,3100 x15 =1,3996351,4

Donc, la dispersion est plus forte car 1,4 -< 9,3 3 1

Ce résultat démontre que le capital des importateurs se chiffre à 27$. L'écart-type de 9,3 démontre que la dispersion du capital autour de la moyenne est plus forte.

3.2.2. Revenu issu du commerce de pain

Tableau N°10 : Répartition des enquêtés selon les tranches moyennes des revenus mensuels en $

Tranches

n

Xi

nXi

x

x 2

2

nx s

1 5 à 30

2

22, 5

4 5

-28, 5

812,2 5

1624, 5

20 à 39

5

29, 5

147, 5

-21, 5

462,2 5

2311,2 5

2 5 à 40

0

32, 5

0

-18, 5

342,2 5

0

30 à 59

0

44, 5

0

-6, 5

42,2 5

0

3 5 à 4 5

0

40

0

-11

121

0

41 à 60

1

50, 5

50, 5

-0, 5

0,2 5

0,2 5

50 à 60

0

55

0

4

16

0

6 5 à 70

3

67, 5

202, 5

16, 5

272,2 5

816,7 5

7 5 à 80

4

77, 5

310

26, 5

702,2 5

2809

Total

N =15

 

E nXi = 755,5

 
 

E nx2 = 7561,75

Source : Nos investigations sur terrain

ì(Moyenne) = EnXi =75 5,5 = 50,36666667 51$ U.S

N 15

Variance (ó )

2

7561,75

15

504,1166667 504$ U.S

2

nx

=

E

N

Ecart - type (ó)

2

nx

E

N

504,1166667 = 22

,

45254254 22

,

7561

75

=

15

En se congédiant au résultat ci-haut grêlé, nous trouvons que le revenu moyen réparti mensuellement s'évalue à 51$ et par jaillissement le revenu de ce ultime annuellement serait subséquemment de 51$ U.S x 12 mois de l'année égal à 612$ U.S et

68

l'écart-type de 22 confirme que la dispersion du revenu tout-autour de la moyenne est de 22$.

3.2.3.3. Autres activités des exploitants

Tableau N°11 : Répartition des exploitants selon les autres activités qu'ils exercent

Avez-vous une autre

activité que vous
exercez ?

Non

Oui

Total

Fréquence

%

Fréquence

%

Fréquence

%

5

33

10

67

1 5

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, mois d'Avril

Commentaire : /l ressort de ce tableau que sur 1 5 enquêtés, 5 soit 33Z de nos enquêtés n'ont pas une autre activité à part le commerce du pain et 10 soit 67Z de nos enquêtés ont des petites autres activités appelées communément « Biraka » pour leur survie.

3.2.3.5. Impact du commerce de l'importation sur les conditions socio-économique Tableau N°12 : Points de vue des enquêtés sur la contribution de l'importation

Le revenu que vous

gagnez vous permet-il de réponde à vos besoins ?

Oui

Non

Total

Fréquence

%

Fréquence

%

Fréquence

%

3

20

12

80

1 5

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, mois d'Avril

Commentaire : En se référant au tableau ci-haut noté, qui montre la pensée des enquêtes sur la contribution de cette activité un bien être de leurs ménages, 3 personnes sur 1 5 enquêtés soit 20Z estiment que cette activité constitue efficacement au bien être en répondant aux différents besoins et 12 autres enquêtés sur 1 5 soit 80Z confirment le bien par cette activité.

69

Tableau N°13 : A combien ?

Tranche

n

Xi

nXi

x

x 2

nx 2

2- 5

6

3, 5

21

-8, 5

72,2 5

433, 5

6-10

4

8

32

-4

16

64

11-1 5

2

13

26

1

1

2

16-20

1

18

18

6

36

36

2 5-30

1

27, 5

27, 5

1 5, 5

240,2 5

240,2 5

31-3 5

0

33

0

21

0

0

36-40

0

38

0

26

0

0

46- 50

1

48

48

36

1296

1296

Total

N=15

 

E nXi = 172,5

 

E nx2 = 2071,75

E nx2 = 2071,75

nX

ì(Moyenne) = EN i 115,5 =11,512$ U.S

2071,75

15

Variance (ó

138,1166667 138

2

nx

2

)

E

=

N

Ecart - type(ó )

2

nx

E

N

,

2071

75

15

=

13 8,1166667 =11

,

75230474 12

A la lumière de ce tableau, le résultat démontre que le revenu moyen de l'importateur par mois se chiffre à 12$ et par projection le revenu des ce dernier par an serait alors de 12$ U.Sx12 mois de l'année égal 144$ U.S. L'écart-type de 12 démontre que la dispersion du revenu autour de la moyenne est de 12$ U.S.

70

Tableau N°14 : Besoins supportés par le revenu issu de l'activité

Besoins

Fréquence

Pourcentage

Habillement

2

13,33

Santé

3

20

Logement

1

 

Scolarisation

2

13,33

Alimentation

6

40

Autres

1

6,66

Total

15

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, mois d'Avril

Commentaire : /l ressort de ce tableau que pour le revenu issu du commerce d'importation du pain répond tant soit peu aux différends besoins fondamentaux.

En effet, pour 6 sur 1 5 enquêtés soit 40Z, cette activité bien que répondant aux autres besoins, le plus répondu est l'alimentation, pour 3 sur 1 5 enquêtés soit 20Z la santé, pour 2 sur 1 5 enquêtés soit 13,33 l'habillement et scolarisation et enfin par 1 sur 1 5 enquêtés soit 6,66Z de nos enquêtés et le 1 sur 1 5 enquêtés soit 6,66Z pour d'autres besoins comme la communication, le transport.

D'où, nous concluons en disant que ce commerce contribue au bien être des exploitants.

Tableau N°15 : La pratique de l'épargne dans les ménages des importateurs du pain

Arrivez-vous à épargner ?

Oui

Non

Total

Fréquence

%

Fréquence

%

Fréquence

%

6

40

9

60

1 5

100

Source : Nos enquêtes sur terrain, mois d'Avril.

Commentaire : Le tableau, montre que sur 1 5 personnes enquêtées, 6 soit 40Z épargnent et 9 soit 60Z n'épargnent pas. Pour nombreux ceux qui épargnent, sont les commerçants qui ont des capitaux plus ou moins considérables alors que les autres ne vivent qu'aux taux du jour.

71

CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS

Nous voici au terme de la présente investigation pour laquelle nous nous sommes proposé d'analyser « l'impact de l'importation du pain sur la production locale dans le territoire d'Uvira, dans une période allant de 2007 à 2010 », soit quatre année. /l a été question d'analyser d'une part l'impact du produit importé sur certains paramètres économiques du Territoire d'Uvira en tenant compte de sa composition et d'en présenter un modèle économique de relation à l'économie du Territoire d'Uvira. D'autre part, examiner la contribution de ces importations sur les recettes publiques du Territoire ainsi que son influence sur le prix intérieur du pain à Uvira.

Cela nous a amené à formuler les hypothèses en ces termes :

> Le commerce du pain aurait un impact négatif sur la production locale.

> Plusieurs raisons expliqueraient la pratique du commerce dans le territoire d'Uvira, entre autres la faible production des boulangeries de la place, la rentabilité, les préférences des consommateurs pour ce pain.

> Les exploitants se heurteraient à plusieurs difficultés dont la taxation exagérée, les tracasseries douanières, le coût de transport et même le paiement des différents impôts.

> L'importation du pain aurait un impact positif sur la vie socio-économique de la population d'Uvira.

Pour vérifier ces hypothèses, nous avons conçu la charpente du travail en ces

termes :

Le premier chapitre s'est focalisé sur l'approche théorique. Dans le premier pont nous avons abordé le terme « commerce N dans le cadre conceptuel. /l était question de donner une idée d'ensemble sur l'approche théorique du commerce en général. Le deuxième point a traité sur les généralités du revenu dans le commerce. /l a été question de présenter les deux optiques de base dans l'analyse de deux régions dont l'optique des flux et l'optique des prix ainsi que leurs instruments d'analyse, et les contraintes extérieures qui en découlent. Troisième point a porté sur les généralités de l'impact socio-économique. /l était question d'expliquer les différents termes clés comme impact, social, économie et donner quelques éléments explicatifs de la naissance de ces termes. Le quatrième point a porté sur les généralités du marché. /l était question de définir le

72

marché dans différents niveaux et de donner quelques situations du marché. Enfin, le cinquième point sur la définition des quelques concepts liés au commerce.

Le second chapitre a porté sur la présentation du milieu d'étude. A ce sujet, le premier point a donné une brève historique du Territoire d'Uvira où on a essayé d'éplucher les différents aspects que comporte le Territoire d'Uvira. Nous avons parlé de la généralité sur le pain et dans laquelle nous avons grêlé une petite présentation du pain, la composition, les gammes et l'intérêt nutritionnel du produit et enfin, nous avons articulé l'impact des importations en pain sur le prix intérieur de manioc à Uvira dans lequel nous avons essayé de passer dans différents paramètres pour en comprendre plus à savoir : les facteurs influençant les habitants d'Uvira à s'approvisionner en pain au Burundi où nous avons trouvé que c'est les facteurs de la vie dont culturels, sociaux, politico-économiques, psychologiques, personnels et autres. De ce fait, nous affirmons notre deuxième hypothèse selon laquelle plusieurs raisons expliqueraient la pratique de ce commerce. Nous avons illustré quelques problèmes liés à la production, et nous avons parlé de la consommation du pain dans le territoire où nous avons trouvé que le pain est destiné à la consommation humaine et enfin, nous sommes arrivés à illustrer les différentes situations de la circulation du pain dans le Territoire donc au niveau du prix et de la quantité tout en faisant de représentation graphique.

Néanmoins, avec l'analyse de l'importation en pain sur le prix intérieur de pain, nous avons remarqué que la relation entre le prix du pain à Uvira et le pain importé en quantité ne sont pas statiquement vérifiables ; ce qui veut exprimer que lorsque les importations en pain augmentent le prix de pain diminue, et inversement. Pendant que le coefficient de la variable est négatif, les importations en quantités de pain influencent négativement le prix de pain à Uvira. De ces résultats, nous réaffirmons le volet de notre première hypothèse selon laquelle le commerce du pain aurait un impact négatif sur la production locale.

De ce fait, les exploitants se heurteraient à plusieurs difficultés dont la taxation, les tracasseries douanières, le coût de transport et même le paiement des différents imports. De ces aboutissements, nous affirmons notre troisième hypothèse selon laquelle les exploitants se heurteraient à plusieurs difficultés.

Quant l'analyse de l'impact de l'importation sur la vie socio-économique de la population d'Uvira, nous avons trouvé que l'importation ne contribue pas de façon

73

favorable à l'économie de la population du Territoire d'Uvira tel que décrit sur les figures N°9, N°10 et N°13 de notre travail.

Eu égard à ce qui précède, il est nécessaire de réorienter la politique commerciale dans le Territoire d'Uvira. Pour ce faire, les actions à mener par le pouvoir territorial seraient de :

- Définir lui-même sa politique commerciale en privilégiant le renforcement de la sécurité alimentaire du Territoire d'Uvira en général ;

- Octroyer des crédits acteur du monde commercial du Territoire et leur enclavement pour la mise au point des infrastructures de base nécessaire ;

- Réglementer le prix intérieur dans le but de rendre stable le taux de change ;

- Organiser les échanges locaux en supprimant les différentes taxes perçues par les entités territoriales décentralisées.

- L'Etat de prendre sa responsabilité.

En définitive, nous voici à terme de notre recherche de dégager le constant selon lequel les importations en pain entre le Territoire d'Uvira et le Burundi ont un impact négatif sur l'économie Territoriale. A cet effet, nous ne prétendons pas avoir épuisé tous les aspects de notre étude. Nous osons croire que les critiques constructives d'autres chercheurs pourront compléter d'autres questions que nous n'avons pas suffisamment abordé pendant l''élaboration de cet édifice scientifique.

74

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. Lexique d'Economie, 11e éd, Dalloz, 2010

2. Malcam HARPER, Commercialisation des produits agricoles, Manuel de formateur, Matcom, Autriche, 5c

3. B/ALES C., B/ALES M., R/VAUD J.L et LEUR/ON R., Dictionnaire d'économie et des faits économiques et sociaux contemporains, éd. Foucher, 1996.

4. C-D ECHAUDEMA/SON, Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, éd Foucher.

5. LEROBERT, Dictionnaire de la langue française, Paris, mars 2002.

6. AHMED Silem, Jean-Marie Albertini, avec le concours, lexique d'économie, 11e éd

7. KRUGMAN Paul et M. OBSTRFELD, cop.cit

8. . Dictionnaire,Le petit Larousse illustré, 1999

9. Dictionnaire Larousse 2006, pour la présente édition

10. KEYNES, J-M., La théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, Payot, Paris, 1973

11. Taylor ANELKA, Myriam, Hallouin, André SERDECZALY, Patrick S/MON, Economie d'entreprise.

II. ARCHIVES

1. Rapport annuel du Territoire d'Uvira 2009

2. Archive des Petites et Moyennes Entreprises (PME) Uvira

III. COURS

1. Assistant ANYEMU SANGO, Cours de Technique du commerce et Arithmétique commerciale, G1SCA /SP/Bukavu, 2011-2012, inédit

2. Assistant SAMBA LUTETE, Cours de Technique du commerce et Arithmétique Commerciale, G1SCA /SP/Bukavu, 2009-2010, inédit

3. Professeur MAK/NDU, Cours d'Economie Politique //, G2SCA /SP/Bukavu, inédits

75

IV. TFC ET MEMOIRE

1. ASENDE MAEDA Albin, impact des échanges frontaliers entre la ville de Bukavu et la préfecture de Cyangugu sur l'économie du Sud-Kivu : Cas de Maïs, Mémoire, SCA /SP/Bukavu, 2008, inédit.

2. R. KYAGALA N., /ncidence du commerce extérieur sur les réseaux lacustres et routiers en territoire d'Uvira, TFC, /SP/Bukavu, SCA, 2001-2002, inédit

3. WALUK/NDJA DJODJO, Effet de l'importation des poissons salés sur la production locale des poissons : cas de la province du Sud-Kivu, L2SCA, /SP/Bukavu, mémoire, 200 5-2006, inédit

4. WALUK/NDJA DJODJO, Effet de l'importation des poissons salés sur la production locale des poissons : cas de la province du Sud-Kivu, L2SCA, /SP/Bukavu, mémoire, 200 5-2006, inédit,

V. WEBOGRAPHIE

1. http// www.google.fr

2. http// www.google.com

3. collection encarta 2010 sur DVD

76

TABLE DES MATIERES

~~~~~~~~~ I

-E-g.~.E II

J`tEw;EX.IE;E5#)

III

J5 ;E;45t96; V

).N.e.E) E# U+2EDJW#J45) VI

INTRODUCTION GENERALE 1

0.1. PROBLEMATIQUE 1

0.2. HYPOTHESES 3

0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET 4

0.4. DELIMITATION DU SUJET 4

0.5. METHODES ET TECHNIQUES 5

0.5.1. Méthodes utilisées 5

0.5.2. Techniques utilisées 6

0.6. DIFFICULTES RENCONTREES 7

0.7. ETAT DE LA QUESTION 7

0.8. PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL 8

CHAPITRE I. APPROCHE THEORIQUE 9

I.1. GENERALITES SUR LE COMMERCE 9

I.1.1. Définition 9

I.1.3. Missions du commerce 10

I.1.4. Historique 10

I.1.5. Subdivision du commerce 13

I.1.5.1. Au point de vue géographiques ou au point de vue politique 13

I.1.5.2. Du point de vue importance 13

I.1.6. Le commerce extérieur 14

I.1.6.1. Définition 14

I.1.6.2. Evolution du commerce extérieur 14

I.1.6.3. Fondements du commerce extérieur 15

I.1.6.4. Avantage du commerce extérieur 15

I.1.6.5. Subdivision du commerce extérieur 16

I.1.7.6. Indicateurs du commerce extérieur 16

I.1.7.7. Le commerce d'importation 17

1. Définition 17

2. Arguments de certains auteurs sur l'importation 17

3. Les effets de l'importation 19

I.2. GENERALITES SUR LE REVENU 19

I.2.1. Définition 19

I.2.2. Sortes de revenu 20

I.3. GENERALITES SUR L'IMPACT SOCIO-ECONOMIQUE 21

I.3.1. Définition 21

I.3.2. Socio-économique 22

I.3.2.1. Social 22

I.3.2.2. Economie 23

77

I.4. GENERALITES SUR LE MARCHE 26

I.4.1. Définition 26

I.4.2. Quelques situations du marché 27

I.4.2.1. Le marché oligopole 27

I.4.2.2. Le marché monopolistique 27

I.4.2.3. La concurrence pure et parfaite 28

I.5. DEFINITION D'AUTRES CONCEPTS CLES 30

I.5.1. Approc he 30

I.5.2. Pain 30

I.5.3. Epargne 30

I.5.4. Consommation 30

I.5.5. Le prix 31

Graphique 2 : Courbe explicatif de l'équilibre sur un marché 33

CHAPITRE II. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 36

II.1. GENERALITES SUR LE TERRITOIRE D'UVIRA 36

II.1.1. Situation géographique du Territoire d'Uvira 36

II.1.2. Aspects Administratifs 36

II.1.3. Aspects p hysiques 39

II.1.4. Aspect Commercial 42

II.1.5. Aspect Intellectuel 43

II.1.4. Aspect social 44

II.1.5. Aspects humains 45

II.2. GENERALITES SUR LE PAIN 48

1. Présentation 48

2. Composition et fabrication 48

Intérêt nutritionnel 49

II.3. IMPACT DES IMPORTATIONS EN PAIN SUR LE PRIX INTERIEUR DE MANIOC A UVIRA 49

II.4. FACTEURS INFLUENÇANT LES HABITANTS D'UVIRA A S'APPROVISIONNER EN PAIN AU BURUNDI 50

II.5. ECHANGE DU PAIN ENTRE LE TERRITOIRE D'UVIRA ET LE BURUNDI 52

II.6. CONSOMMATION DU PAIN A UVIRA 53

II.7. EVOLUTION DU PRIX ET LA QUANTITE PRODUITE LOCALEMENT ET CELLE IMPORTEE EN KG 54

CHAPITRE III. PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES 63

3.1. CADRE METHODOLOGIQUE 63

3.1.1. Présentation de population et l'échantillon 63

3.1.1.1. Population 63

3.1.1.2. L'échantillon 64

3.2. PRESENTATINON DU RESULTAT DE L'ENQUETE 65

3.2.1. Raisons explicatives de l'exercice du commerce 65

3.2.2. Revenu issu du commerce de pain 67

3.2.3.3. Autres activités des exploitants 68

3.2.3.5. Impact du commerce de l'importation sur les conditions socio-économique 68

CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS 71

BIBLIOGRAPHIE 74

TABLE DES MATIERES 76






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"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite