DEDICACE
A la mémoire des mes parents
Frédéric MUKEBA MULUDIKI et Marie-Jeanne KABEDI MANYISHA qui ont
vécu des années loin de moi.
AVANT-
PROPOS
Nous venons de loin ! Nous voici au terme de notre cursus
universitaire qui, sous de sombre perspectives d'incertitude,
d'inquiétude et de douleur, dont la détermination a
été notre refuge et le courage, le travail pour
réussir.
Cependant, ces craintes sont à classer au registre du
passé ; car, nous avons fait du chemin grâce à Dieu
tout-puissant et sous la direction des personnes qui nous ont
encouragées, critiquées, ce qui a contribué à notre
motivation pour la réussite. Qu'ils veillent bien trouver ici les
témoignages de notre gratitude! Sans leurs apports : conseil,
intervention, aide familiale nous ne serons jamais arrivés.
Dire à chacun notre profonde reconnaissance est pour
nous le plus agréable des devoirs.
Nos remerciements s'adressent aux autorités
académiques de l'Université de Kinshasa, à la
faculté de Sciences Sociales Administratives et Politiques, au
Département de Sciences Politiques et Administratives.
A Monsieur le professeur Jean ABEMBA BULAÏMU d'avoir
accepté la direction de notre travail, à Monsieur le chef de
travaux Arsène MWAKA BWENGE pour la volonté de nous encadrer
malgré ses multiples occupations, à Monsieur le professeur KABUYA
LUMUNA SANDO pour sa bienveillance et à Monsieur le chef de travaux
KALALA KANKONDE WILLY toujours près à nous orienter, nous porter
vers les hauteurs.
Nos remerciements s'adressent également à la
famille MUKEBA MULUDIKI, papa TSHILUMBA MUTAMBAYI Hubert et maman KAMUANYA
Betty , papa TSHIMANGA NYENGA Augustin, à Ya Philomène
MUJINGA, Ya Marie-José NDAYA et Augustin YAPANu, Ya Astrid MUJINGA et
Richard KAMUANGA, ya Henry Pascal KALONJI et Nancy KAPINGA, Ya Célestine
KAPINGA et José MABIALA, Evariste KALONJI Kalomar le boss,
Freddy MUKEBA le Prince, mamie NTUMBA vos gestes
resteront gravés dans notre pensée.
A nos amis : SALAVITA KASONGO Steve, Ruth MUFUENE la
mémorial, TANGANGAN Signora, IZAMBOKO Daddi, TSHELA J.P, KABAMBA
Emeraude, BASHOMBANA Eddy, MUSHIGA LYDIA, LUSANGU GABRIEL, MANSILA Alain,
MBUMBA Bodac, KWAKALA Hugo, MBABU Narcisse NDOTONI BITAMBULA, MPIALU Gogo,
KALONJI David, Anya BIZIDI, Hon TSHIBANGU KALALA, Eddy MUTOMBO, Gauthier
MADIKA, Angel NKAYA, Dada KIBISI,MICHEGE Pascal, Petrus KALALA ainsi que tous
les condisciples et compagnons de lutte merci, vos pertinentes remarques nous
ont aidé à nous compléter.
INTRODUCTION
« Le comportement politique d'une population est
souvent la résultante des effets provenant des évènements
passés » (
[1]).
Celui-ci nous interpelle par rapport à l'objet de notre
étude qui porte sur les frontières de la RD.Congo aujourd'hui.
Analyse de l'opinions publique congolais face au différend
frontalier R.D.Congo-Angola.
Car l'histoire a vu les empires se constituer puis
s'écrouler. Les conquêtes et les usurpations sont aussi anciennes
que l'histoire elle-même.
Du sud au Nord, de l'Est à l'Ouest, les 9.000 Km de
frontière avec les 9 pays voisins de la R.D.Congo n'ont d'égal en
diversité de problème. Celle-ci suggère la
nécessité d'approfondir la connaissance des
évènements passés dans la politique de la gestion des
frontières. Qui, de fois et présenté sous un angle
réduit par rapport aux réalités sur terrain.
Certes, une analyse sur les prétentions des uns et des
autres s'avère nécessaire par rapport aux contradictions
sur « l'affaire KAHEMBA » du 29 janvier 2007
concernant l'occupation du territoire Sud-Ouest, par la police Angolaise qui a
repoussé davantage la population a l'intérieur du territoire
Congolais, abandonnant derrière elle les biens et l'exposé
à la famine, à des maladies diverses, à la
déperdition scolaire et à toute sorte de calamités de la
brousse », affirme le députés de KWANGO (
[2]).
Cette population à été maintes fois
tenté d'être déplacé comme ce fut le cas en 1987 et
2003. La version contredit par le Conseil des Ministres ; dans le compte
rendu de la réunion du gouvernement tenue le 17 mai 2007, affirma que la
frontière n'a pas bougé, qu'il n'y a pas eu de franchissement de
cette frontière par des troupes Angolaises et, qu'il n'y a pas eu des
déplacements massifs de population(
[3]).
Devant la persistance des accusations Congolaises, dans un communiqué
publié de l'Agence Angolaise de presse avait qualifié de mauvaise
foi les déclarations de certains secteurs civils et politiques
congolais, qui continuent à revendiquer cette partie Cngolaise et
ré publie vigoureusement les prétentions expansionnistes
inhérentes.
Mais, la représentation nationale c'est inscrit
en faux de la position du gouvernement.
I.
Problématique
Le 22 janvier 2007, les députés de KWANGO ont
été saisi dune « affaire d'occupation de
11villages » au Sud de KAHEMBA par l'armée Angolaise. Cette
dernière a fait une descente sur terrain à partir de DUNDO
(chef-lieu de la province de LUNDA NORTE en ANGOLA) dans le cadre de la
commission mixte République Démocratique du Congo - Angola pour
vérifier les allégations de l'incursion de l'armée
Angolaise sur le territoire Congolais.
Arrivée à Dundo, la
délégation congolaise a tenu une réunion de concertation
avec le gouvernement de Lunda Norte du 2 au 4 mars 2007 après, ils se
sont rendus sur terrain le 03 mars 2007, arrivée à 09
h 30' à la borne 21. ils ont relevé les coordonnées
géographiques au moyen de GPS Thuraya ; les bornes 20,22 et 23
n'ont pas pu être localisé à cause de la
météo et les difficultés de lieu et voie d'accès(
[4]).
Ils ont fait le constat suivant, 11 villages du territoire de
Kahemba sont occupés ; Des éléments lourdement
armés de la police angolaise y sont présents avec le
matériel militaire à côté de la borne 21 qu'ils ont
qualifié de non-conforme au caractère standard des bornes de
limitation érigées par l'autorité coloniale.
La borne 21 date de 1972 ; une piste d'atterrissages pour
hélicoptère y a été aménagée et le
drapeau angolais flotte, le territoire en lui-même offre le spectacle
d'avoir été le théâtre d'intenses
activités et de grands travaux de déblayage récents(
[5]).
Le
gouvernement s'est saisi de l'affaire et a convoqué une rencontre entre
les délégations ministérielles de deux pays en date du 13
mai 2007, pour institué une commission qui devait procéder
à l'identification de 112 marques qui délimitent le 2511 km de
frontière commune et d'ouvrire les voies qui faciliteront la patrouille
conjointe par route et par voie aérienne.
La période allant du 7 au 10 mars 2007, nous avions
assisté à des contradictions ainsi que des déclarations
diversifiées, la cacophonie entre différents ministères en
charges du dossier ; ce qui avait donné l'impression d'un
cafouillage plutôt qu'une gestion, d'une coordination concertée,
cohérente et efficiente.
Cette situation est interprétée de manières
différentes par la population congolaise. Pour ce faire, nous nous
sommes posé la question suivante : Par quelles structurations
procède l'opinion publique congolaise face au différend
frontalier avec l'Angola ?
II.
Hypothèse
Au regard de la complexité que présente cette
situation de différend frontalier, nous nous
somme inspirés de la cybernétique pour
dégager les insuffisances du système. PARSONS souligne
que « les systèmes d'action connaît une constante
circulation d'énergie et d'information, or un principe essentiel de la
cybernétique établit que : les parties les plus riches en
information imposent des contrôles sur les parties les plus riches en
énergie ».
Dès lors, il existe dans tout système d'actions,
une série de contrôles successifs et cumulatifs, qui s'ordonnent
entre eux de manière hiérarchique(
[6]).
Certes,
le différend frontalier est, de la compétence des
ministères : de la défense, de la coopération
international, de l'intérieur, décentralisation et
sécurité nationale mais, vu les implications et
l'interpénétration de fait découlant du différend
frontalier le ministère des affaires humanitaires est aussi
concerné.
L'opinion
publique ne pouvait se referez qu'à l'exécutif par l'entremise du
porte-parole du gouvernement après le conseil de ministres,
présidé par le 1er Ministre soit par un ministre
choisi après concertation de ministères ayant en charge ce
dossier.
III. A.
METHODE
Dans cette étude, nous avons fait recours à la
méthode dialectique explicité par OMASOMBO THONDA ;
basée sur le matérialisme le quel se caractérise ou
représente à la fois le contraire et l'aboutissement sous forme
de la totalisation dialectique de tous les éléments positifs,
tout en incluent ce qui manque et transforme, le temps et le mouvement, le
sujet historique, la politique et l'histoire, les contradictions et les
luttes.
Pour les deux notions ( dialectique et matérialisme ) qui
forment le matérialisme dialectique OMASOMBO Tshonda(
[7]),
donne les précisions suivantes : il faut distinguer quatre lois
relativement stables composant la structure, les rôles, les
collectivités, les normes et les valeurs.
L'étude de la structure ne peut donc pas se borner
à la description des rapports des membres de la société,
la description pour être complétée, doit prendre comme
référence l'unité ou l'ensemble formé par le
conditionnement de ces relations elles-mêmes.
Quatre lois de la dialectique sont chargées
d'essayer d'analyser la problématique de notre étude :
Ø La loi de l'unité
de phénomène ou la règle de
l'interdépendance ;
Ø La loi du
changement ;
Ø La loi de la nature du
changement et la règle de la correspondance ou loi de la
contradiction ;
Ø La loi de l'unité
et de lutte des contraires.
A.1. La loi de l'unité de phénomène
ou la règle de l'interdépendance
Celle-ci nous sert à comprendre l'affirmation selon
laquelle tout se tient c'est-à-dire que les éléments d'une
réalité sociale sont interconnectés.
Ainsi, pour le cas KAHEMBA, le peuple partage certaine
relations avec la nature(leurs milieux naturels) et son aire
géographique, laisser cet endroit constitue une interruption à
l'évolution de l'homme dans son milieu.
A.2 La loi du changement
La méthode dialectique veut que les
phénomènes soient considérés non seulement du point
de vue de leurs relations et de leurs conditionnements réciproques, mais
aussi du point de vue apparition et de leur disparition(
[8]).
En ce qui concerne le cas de KAHEMBA sud il nous paraît
essentiel de tabler seulement sur deux aspects suivants :
1. L'apparition
Ce dossier de la frontière Congo-Angola
appelée « affaire Kahemba » est loin de
n'être refait. Selon Antipas MBUSA NIAMWISI Ministre des Affaires
Etrangères, les habitants de cette région ne s'occupent pas
beaucoup de la question des frontières parce qu'il s'agit de leurs
terres traditionnelles(
[9]).
2. La disparition
Dans ce milieu paraît-il qu'il ya une mosaïque de
population qui peuple la brousse(
[10]).
Devant les enjeux politiques du moment ça prête confusion mais,
l'utilisation de la politique d'intégration peut faciliter la
réalisation de l'unité de ce peuple.
A.3. La règle de la nature du changement
Il ne suffit pas non plus de constater les mouvements, encore
il faudra noter la nature du changement qui est la qualité
observée dans le changement. Depuis le 29 janvier 2007 les 11 villages
déplacés : SHAYIMBWANDA, SHAWOMO, SHAWONO, SHASHIDI,
KAMBATANDA, SHAHAINZI, KABENGELE, SHASINDINGI, SHAMUFUKA, KAMBANGUZI, TSHAKALA
sont dans le mouvement non orienté ni encadré par l'Etat. Il n'y
a même pas le temps de réorganiser le développement en
s'inscrivant dans le processus de la scolarité de la jeunesse. Ce qui
sera une conséquence logique de la dépravation de moeurs et de la
vie dans toutes ses conditions dans le KAHEMBA(
[11]).
A.4. La loi de l'unité de lutte des
contraires
Nous avons appris qu'à l'origine l'Angola voulait cette
partie du territoire congolais : identifier pour le gisement de diamant,
ce qui avait été à l'origine de tentative de 1987 et 2003.
Au partage du gâteau par les pays qui avaient accompagné
l'ex-composante gouvernement pendant la période de l'agression,
voulaient pour sa part la place appeler borne 21. cette composante
légitimée par les élections, veut éviter le
mouvement qui peut résulter de la lutte des contraires et cherche
à étouffer d'autres opinions pour respecter l'engagement pris non
admis par d'autre partie non prenante à l'engagement.
III. B.
TECHNiQUES
Ici la méthode dialectique que nous utilisons dans cette
étude, nous avons jugé utile de lui adjoindre quelque techniques
appropriées et d'usage courant en Sciences Sociales pour ça
matérialisation. Ainsi, avons-nous pensé à l'analyse
documentaire, l'interview libre et à l'observation directe. Ces
techniques seront exploitées en détail et, qui constitue un bon
support pour enrichir notre étude.
B.1 Technique documentaire
Celle-ci nous a permis dans la collecte des données, de
parcourir certains ouvrages, périodiques, journaux et autres
publications pour y déceler certaines réalités qui soient
en rapport direct ou éloigné avec les frontières
Angolais-Congolais. Elle nous à enfin aider à contextualiser
notre réflexion par rapport à l'imaginaire populaire de cette
situation de frontière.
B.2. L'interview libre
Dans cette étude, cette technique a consisté
à interroger certaines personnalités sensées
détenir quelques données en rapports avec KAHEMBA.
Surtout ceux qui étaient allés sur terrain pour
enquêtés( journalistes, parlementaires, etc.)
B.3 L'observation directe
Nous avons utilisé cette technique par le fait que nous
sommes nous-mêmes témoin, oculaire du comportement des Agents au
poste et barrière des frontières en RD. Congo.
IV. CHOIX ET
INTERET DU SUJET
Nous avons choisi de travailler sur les frontières
congolaises aujourd'hui. Analyse de l'opinion publique congolaise face au
différend frontière RD.Congo-Angola. Pour essayer de
prévenir et rappeler les erreurs de raisonnement les plus communes,
Celle que l'on retrouve hélas ! Chaque année
malgré les avertissements ;
De permettre aux lecteurs d'avoir un son de cloche scientifique
vis à vis de rivalité persistant entre l'exécutif et
législatif à ce sujet, également pour la curiosité
scientifique et la connaissance général ;
Mais aussi, pour permettre l'émergence d'une prospective
efficace sur le devenir de notre territoire.
V. DELIMITATION
DU SUJET
La réalité sociale étant complexe, notre
travail est délimité dans le temps et dans l'espace.
Dans le temps : s'étend de 1956 année à
laquelle il y a eu l'antagonisme entre le Congo belge et l'Angola
jusqu'à 2007. Elle entend examiner la manière dont les
élites congolaises ont pu gérer le problème de
frontière.
Dans l'espace, c'est le district de KWANGO dans la province de
BANDUNDU que concerne directement l'étude et plus
particulièrement le territoire de KAHEMBA.
VI. DIFFICULTES
RENCONTREES
Un travail de quelque manière soit-il ne peut se
réaliser sans embûches. Et le nôtre ne pourrait
échapper à cette règle.
Au cours de sa réalisation, nous avons rencontré
des difficultés d'ordre financier, matériel et parfois temporel,
qui nous à permis de mesuré notre
capacité, de nous relever devant les obstacles.
VII.
SUBDIVISION DU TRAVAIL
Le présent travail est subdivisé de la
manière suivante : outre l'introduction et la conclusion, notre
travail comprend quatre chapitres :
Ø Le premier chapitre est
consacré à des considérations générales.
Ø Le deuxième
chapitre traite de la frontière congolaise dans ses
réalités d'aujourd'hui.
Ø Le troisième
s'attèle à étudier la question de la frontière
congolaise au KWANGO
Ø Le quatrième
enfin, traite de l'opinion publique congolaise sur le différend
frontalier RD. Congo - Angola.
Chapitre
I : des considérations générales
Nous relevons avec BYE.M que la Science est d'abord
vocabulaire, ensemble des concepts clairement définis
[12].
Dans le même ordre d'idées, R.K Merton affirme « qu'une
recherche consciente doit clarifier ses concepts, car une exigence essentielle
de la recherche scientifique est que les concepts soient définis avec
une clarté suffisante pour lui permettre de progresser »(
[13]).
SECTION 1.
FRONTIERE
Le concept de frontière a une origine militaire. C'est
aussi un sujet des tensions ou des crises (conflits
régionaux, voire parfois internationaux.)
Le mot frontière vient du mot front.
Selon
FOUCHER : Le terme semble apparaître au XIV° siècle,
à cette époque « Faire
frontière » c'est d'abord faire front à l'ennemi,
constituer une ligne de bataille défensive ; Le mot désigne
aussi un certain type de limite territoriale(
[14]).
Selon Christiane ARBARET et SCHULZ Antoine la frontière
est une constitution historique évolutive qui apparaît tardivement
suite à son étymologie qui vient du
mot « front », qui désigner à partir du
13° siècle, la limite temporaire et fluctuante séparant deux
armés lors d'un conflit ( Febre, 1962 ) Ce n'est qu'avec
l'avènement de l'Etat moderne que la frontière apparaît
comme une limite de souveraineté( Nordam, 1999 )(
[15]).
La frontière ou les lignes sont des mots qui
désignent la ligne imaginaire qui sépare deux Etats souverains en
droit international, chaque Etat étant souverain sur son territoire, la
frontière est inviolable. On peut, aussi utiliser le
terme « frontière » pour faire
référence à d'autres lignes de démarcation que
celle d'un territoire national (
[16]).
La frontière : c'est une limite de
caractère international établie en vertu d'un traité,
d'une négociation, d'un règlement unilatéral ou
plurilatéral, d'un réglement juridictionnel ou arbitral et dont
l'existence matérielle sépare des espaces territoriaux voisins
où s'exercent des souverainetés différentes. La
frontière ligne souvent artificielle qui peut cependant être
déterminée en fonction de données naturelles (rivages,
cours d'eau, montagnes ), ou tenir compte des faits historiques et des
délimitations antérieures(
[17]).
La frontière est une limite séparant deux zones,
deux Etats, c'est-à-dire une ligne de séparation très
nette et souvent matérialisée dans l'espace ( dans ce cas par des
postes frontalières voire des barbelés entre les Etats ). La
frontière représente une rupture souvent franche entre deux
réseaux de communication, entre des sociétés souvent
différentes et parfois antagonistes(
[18]).
Le concept politique par excellence, la frontière est
également une césure économique, culturelle et
linguistique. Du point de vue politique, le concept est également
inséparable de celui de l'Etat.
Tout gouvernement applique une politique plus ou moins stricte
de contrôle de ses frontières. La création d'Etats nouveaux
en Europe de l'Est ( République tchèque, Slovaquie, Etats baltes
) l'a prouvé.
1.1. FRONTIERE
NATURELLE
Selon Catherine(
[19]),
la frontière naturelle serait une limite bien nette du relief -
montagne, fleuve au côté, qui
délimiterait « naturellement » le territoire
d'une communauté nationale.
1.1.1. Frontière fermée
La frontière fermée, comme l'ancien rideau de
fer ou la frontière actuelle entre les deux Corée ; la zone
frontalière est, du moins d'un côté sous haute surveillance
militaire ou policière, et celle -ci est opposée par de nombreux
postes de contrôles reliés entre eux par des routes
parallèles a la frontière.
1.1.2. Frontière ouverte
Lorsque la frontière est ouverte, les problèmes
sont sensiblement différents. Le cas des frontières
issues du partage colonial qui représente un type tout
à fait différent. Au tracé souvent rectiligne, comme pour
une bonne partie des Etats africains, qui ignorent parfois superbement les
frontières linguistiques, culturelles et religieuse préexistantes
au moins ils l'auraient compris volontairement dans un but
politique. Il y a fusion de culture de part et d'autre dans cet espace
frontalier très étendu.
1.2. TYPES DES
FRONTIERES ET LEURS FONDEMENTS
1.2.1. Frontière maritime
Elle est définie par la loi dite des 200 miles qui
limite la zone d'activité exclusive du pays riverain.
1.2.2. Frontière terrestre
Son tracé est, parcouru de postes frontières et
gardé par des douanes. Ce tracé peut être reconnu par la
communauté internationale ou résulte d'un état de fait
territorial, tel pays victorieux dans un conflit peut imposer des
frontières englobant un « territoire
occupé », comme Israël après la guerre des six
jours plus complexe encore, une frontière peut être reconnue par
une partie seulement de la communauté internationale tel fut le cas de
la frontière entre la RDA et la Pologne, la ligne Oder -Neirse,
longtemps non reconnue par la RFA.
1.2.3. La Limite
La limite est alors une frontière ethnique, sociale et
économique, elle sépare les ethnies et crée une
ségrégation ( du latin ségréguer, mettre à
part ) à l'intérieur du même pays.
1.2.4. Découpage administratif
Un découpage administratif n'est donc une
frontière que s'il y a une rupture entre deux espaces. La limite entre
deux provinces deux districts ou territoires soit villages n'est pas une
frontière, car elle ne représente pas de césure dans
l'occupation de l'espace sauf parfois dans le territoire mental de ses
habitants qui, poussés par un fort sentiment régionaliste ou
ethniciste cas de Bena KABIMBA, Bena NDAYA assimilent leur limite a une
frontière.
1.2.5. Espaces marginaux
D'une façon générale, toute
frontière induit un paysage et une pratique de l'espace particulier
souvent, la zone frontalière est un espace à l'écart du
développement du pays, une marge ou un confins ( zone située
à l'extrême limite du territoire est considérée
comme loin de tout )
SECTION 2.
OPINION PUBLIQUE
2.1.
OPINION
C'est la Manière de voir, de juger, particulière
à une personne ou à un groupe social, en matière morale,
religieuse, politique, etc. conviction, croyance avoir des opinions
libérales, anticléricales. Les opinions d'une secte, d'un parti
favorable ou défavorable, que l'on porte sur les personnes ou sur les
choses.
Exemple : avoir une mauvaise opinion de quelqu'un. (
Manière de penser qui ne repose pas sur un fondement certain, assertion
peut sûre. Platon opposait l'opinion ( probable ) à la
science ( fondée sur l'intuition ( noêsis ) et qui porte sur un
objet réel. Spécialement. Ce que pense en général
le public, ce qu'il croit : le pouvoir, l'influence de l'opinion,
respecter, braver l'opinion.
2.2. DELIT
D'OPTION
C'est l'infraction commise par une personne qui profère
des opinions considérées comme dangereuses pour la
sécurité de l' Etat bien que n'agissant pas activement
contre cette sécurité.
2. 3.
OPINION PUBLIQUE
C'est la force sociale résultante de la similitude des
jugements portés sur certains sujets par une pluralité
d'individus et qui s'extériorise dans la mesure où elle prend
conscience d'elle-même (
[20]).
Selon G, Hernet, B, Badie et P.Burbeau l'opinion publique. C'est
l'ensemble des représentations, construites socialement, de ce
qui cesse de penser l'ensemble de la population sur les questions
d'actualité. Au sens rigoureusement réalisé, l'opinion
publique, bien sûr, n'existe pas. Il est impossible en effet que
l'ensemble des membres d'un groupe important ait tous, des opinions sur tous
les problèmes de l'heure, impossible également d'agréger
des jugements de nature et d'intensité différente : les uns
reposant sur des convictions fermes, d'autres sur des impressions fugitives,
d'autres encore imposés pour satisfaire un questionnaire.
2.3.1. Nature de l'opinion publique
L'opinion publique est un concept né de la
nécessité pour le pouvoir ( politique ) ou au
contraire ses contestations de mobiliser à leur profit un acquiescement
supposé afin d'en tirer une légitimité supérieure,
lorsqu'il advient que les seules justifications fondées sur la force, la
religion ou tradition ( au sens wéberien) deviennent insuffisantes. La
magistrature de l'opinion publique est un phénomène qui annonce
les temps démocratiques, tout en relevant d'une logique constitutive
différente. Loin de pouvoir représenter « ce que
les gens pensent », elle est, en un sens toujours fabriquée
[21].
2.3.2. Formation de l'opinion publique
La constitution d'une opinion publique procède la
formation d'un groupe, certes, par rapport à la société
globale, mais beaucoup plus large que le cercle dirigeant, et dont les membres
ont conquis leur autonomie morale et intellectuelle. Ils pensent par
eux-mêmes en s'affranchissant des bornes que posent les autorités
traditionnelles. Au lieu de demeurer isolés face à ces
dernières, ils sont en contact les uns avec les autres,
échangeant des informations et des idées ( journaux,
débats ). Loin de tenir les affaires publiques pour le monopole des
dirigeants, ils s'intéressent à celles-ci, constituant les
problèmes politiques en domaine privilégié de l'opinion
publique, qui entend juger elle-même et par elle-même dès
lors, les pouvoirs, politique est examinée, jugé,
évalué. Les dirigeants sont, selon les cas, soutenus ou
censurés par l'opinion publique. La fin du
XVIIIéme siècle marque en Europe le moment
où cette évolution est manifestée
[22].
CHAPITRE
II : LES FRONTIERES CONGOLAISES DANS SES REALITE D'AUJOURD'HUI
Depuis le début des années 1990 l'Afrique
centrale est une de zones d'instabilité majeure du continent. La fin de
la guerre froide et de l'ordre mondial qu'elle avait imposé à
libéré des tensions internes longtemps contenues ;
déclenchant une multitude de conflits d'une violence nourrie pour les
plus graves d'incident. La guerre a créé un véritable
système de conflits découlant des interrelations multiformes
entre les Etats. La République Démocratique du Congo constitue le
centre de ce système et un terrain de conflictualité pour les
Etats voisins.
II.1. POSTE ET
BARRIERE AUX FRONTIERES EN R.D.C
La barrière constitue un obstacle qui empêche
d'accéder facilement d'un lieu à un autre. Les frontières
n'ont subi aucune modification depuis la convention conclue le 22 novembre 1934
entre le Rwanda, Burundi et le Tanganyika territory(TAZANI) rendant
plus précis la délimitation entre ces pays
[23].
Pour ce faire, nous nous referons à l'organisation de la colonie belge
de postes et barrières aux frontières : selon le Commissaire
Royale dans le territoire administré par la Belgique, vu
l'arrêté - loi du 15 décembre 1916 et arrêté
du 16 juillet 1922, déterminant ses pouvoirs et ses attributions ;
revue par les ordonnances de 29 juillet 1921 et 17 novembre coordonner ces
dernières dispositions ;
ORDONNE :
Article 1 : « Quiconque
pénètre dans le territoire du Rwanda - Urundi et du Congo belge
ou se dispose à en sortir, est tenu de se présenter
immédiatement après l'arrivée ou avant la sortie, au poste
administratif le plus voisins du point de passage de la frontière en vue
d'accomplir les formalités.
Article 2 : « Quiconque
aura contrevenu aux prescriptions de l'article 1er sera puni
d'une servitude pénale de six mois aux maximum et d'une amende qui ne
dépassera pas cinq francs, ou de l'une de ces peines seulement.
Article 3 : Les ordonnances de 29 juillet
1921 et 17 novembre 1921 sont abrogées.
Article 4 : Les résidents et leurs
délégués sont chargés de l'exécution de la
présente ordonnance
[24].
Tandis qu'aujourd'hui nos frontières constituent des passoires par
excellence où la présentation d'un petit rien donne accès
à un lieu autre ;
Nous avons assisté à la frontière de la
RDC-Angola au niveau de KAMAKO le jour du marché dans la zone neutre
entre les deux pays où il y avait le contrôle qu'au niveau du
poste de l'Angola, au Congo les agents affectés au poste de la
frontière congolaise rançonnaient la population sans aucun
contrôle au préalable.
II.2 LA
PERMEABILITE DES FRONTIERES CONGOLAISES
L'ouverture de frontières est particulièrement
évidente aujourd'hui, sous une forme spectaculaire et critique.
La frontière du Congo, du côté des pays
riverains de l'Océan indien n'est pas moins ouvert. Ce fait, est d'abord
attesté par l'existence d'une véritable « civilisation
de Grands Lacs » Ancienne enracinée dans une longue histoire,
celle-ci n'en continue pas moins de nourrir une conscience très vive
d'où l'origine d'une identité ou de problème commun comme
le montre le Colloque réuni à Bujumbura en 1972
[25] l'existence
d'une parenté immédiate et structurelle entre les peuples
riverains des Grands Lacs de ces quatre Etats Rwanda, Burundi,
Tanganyika(TAZANI) et République Démocratique du Congo dans une
moindre mesure de la Zambie. Cette parenté se rapporte à la fois
aux structures. Les solidarités ethniques
transfrontalières : Plusieurs groupes ethniques bien
enraciné des Etats de la sous-région ont une conscience
très claire de leur origine africaine, dans un raisonnement prospectif,
ils valorisent comme l'un d'eux à petit pas qui pourraient conduire
à l'autre pour la formation de l'unité africaine.
La frontière sud présente les mêmes
caractéristiques que celles du Nord et de l'Est avec néanmoins
les particularités inévitables imposées par les
problèmes de l'Afrique australe. L'ouverture de la sous-région
sur ses voisins immédiats du sud ( Angola, Zambie, Zimbabwe ) est
évidente.
Historiquement, il s'agit d'une zone homogène qui
produit le même type d'Etats ( dit à Royauté sacrée
) et le même système de valeur et de croyances
[26]beaucoup
de ces Etats, pré coloniaux qui ont plus ou moins survécu pendant
notre siècle, débordaient les frontières actuelles. Il
suffit de penser au royaume Lunda ou l'Etat Tshokwe qui embrassait des peuples
écartelés aujourd'hui, du fait des frontières issues de la
colonisation. Les crises politiques et militaires contemporaines, à
l'exemple de la sécession katangaise et la guerre civile angolaise,
montrent la fluidité et la fragilité de ces frontières et
de la dépense.
II.2.1. LA
PERMEABILITE DUE A L'ECONOMIE
Sur le plan économique les solidarités
anciennes, tissées avant la colonisation ont été
prolongée par celles-ci et maintenues ; l'importance de
l'économie emprifère surtout par l'intégration des
réseaux de transport qui reliaient la région katangaise zambienne
et l'Angolaise, se trouvent aujourd'hui dans le réseau
ferroviaire et en particulier dans les
stratégies « chemin de fer de banguela » du
port Angolais de banguela aux mines de cuivre du Shaba qui facilite la
perméabilité.
II.2.2. LA
PERMEABILITE DUE A L'ORDRE HUMAIN
Le facteur d'ordre humain : c'est ce qu'on pourrait appeler
la composante bantis dont l'importance est illustrée par la
création récente et par les activités du CICIB ( Centre
International des Civilisations Bantou ). Certes tout peuple de la
sous-région n'appartient pas à la civilisation bantou qui sont le
peuple majoritaire de cette partie du continent. L'exemple du groupe Kongo est
tout à fait illustratif à cet égard. Issu du royaume le
plus ancien est le plus prestigieux de ce continent, le royaume Kongo ce peuple
s'est retrouvé du fait des découpages coloniaux dispersés
entre l'Angola, le Congo et Congo Brazzaville. Or il a su conserver une
conscience très claire de son origine commune et de son identité,
le partage colonial et les pratiques culturelles de la colonisation ont
peut-être même a mené à cette conscience
[27].
II.2.3. LA
PERMEABILITE DUE A L'INTEGRATION et L'ORDRE GEOPOLITIIQUE.
Le facteur d'ordre humain : c'est ce qu'on
pourrait appeler la composante bantis
dont l'importance est illustrée
par la création récente et par les activités du
CICIB (
Centre International des Civilisations Bantou ). Certes tout peuple de
la
sous-région n'appartient pas à la civilisation bantou qui sont le
peuple
majoritaire de cette partie du continent. L'exemple du groupe Kongo
est tout à
fait illustratif à cet égard. Issu du
royaume le plus ancien est le plus
prestigieux de ce continent, le royaume
Kongo ce peuple s'est retrouvé du fait
des découpages
coloniaux dispersés entre l'Angola, le Congo et Congo
Brazzaville. Or
il a su conserver une conscience très claire de son origine
commune
et de son identité, le partage colonial et les pratiques culturelles
de
la colonisation ont peut-être même a mené à
cette conscience[27].
II.2.3. LA PERMEABILITE DUE A L'INTEGRATION
et L'ORDRE GEOPOLITIIQUE.
Le facteur d'intégration est
d'ordre géographique, se réfèrent à l'exemple:
de
la chanson à interprétée par l'artiste
musicien Papa WEMBA qui dit avec force
l'évidence
historique et popularisée l'idée selon laquelle le fleuve Congo
n'est
pas une barrière mais un lieu de passage, ce qui traduit les
relations qui se
trouvent entre les deux peuples ; Qui dans leur
pensée exclut la limitation de
deux nations ?
Ceci rend la
sécurisation de cette voie de passage difficile par rapport
aux
relations qu'entretiennent les deux
peuples.
SECTION 2. LE TRACAGE DES FRONTIERES ET
CONFLITS FRONTALIERS
2.1. LE TRACAGE DES
FRONTIERES
La notion de délimitation des espaces
étatiques implique la problématique des
frontières. En
Afrique, elle continue à faire couler beaucoup d'encre dans
la
littérature politique, économique ou juridique. En effet,
dès les premières
années des indépendances
africaines, elle était à l'ordre du jour et
incarnait
déjà la pomme de discorde entre les leaders
africains. La question centrale
était de savoir s'il fallait remettre
en question les tracés de frontières.
L'option
choisie fut le maintien des frontières
héritées de la colonisation.
L'Afrique hérita du
tracé territorial opéré à la fin du XIX°
siècle. Ce partage
fut établi en faisant fi de la
réalité ethnique, identitaire, linguistique,
religieuse et
politique des sociétés africaines pré colonial. De ce
fait, il
était à l'origine la cause de nombreux
différends étatiques. A l'origine des
frontières
africaines. La notion de frontières [28] est relativement récente
dans
l'histoire africaine. Les frontières africaines actuelles,
résultent bien plus
de l'ordre arbitraire imposé de
l'extérieur par de conquérants que la
conséquence d'une
évolution sociopolitique des sociétés africaines
([29]).
Le modèle d'organisation spatiale et politique
européen résulta de plusieurs
siècles
d'évolution fut transporté tel quel sur le continent africain. Au
moment
de cette transposition, les royaumes et empires d'Afrique ne
connaissent pas la
même notion de frontière que l'Europe. En
effet, sur le continent, il y a des
ethnies et nations pour qui les
frontières étaient inexistantes ou vagues et
d'autres pour qui
les frontières étaient établies par des
éléments naturels
comme les montagnes, rivières, les
lacs etc. Dans toute l'Afrique pré-coloniale,
elles s'apparentaient
à des zones floues, mouvantes et perméables qui
séparaient
les empires et royaumes. Ces frontières
n'étaient jamais exclusives. De
manière
générale, c'était plutôt la notion
de frontière - zone qui prévalait. Le flou et
l'incertitude
entourant les limites et les configurations des
communautés
territoriales pré coloniales étaient
essentiellement dus à une absence de
pression
démographique[30].
2. 1.1. LA FRONTIERE
ORIENTALE
La frontière orientale avec le Rwanda et
le Burundi fut établie en 1890 mais
elle ne connut des mises au point
des détails qu'en 1910 contrairement aux
autres entités
africaines, les frontières du Rwanda et du Burundi peuvent
être
considérées comme respectant pour l'essentiel les
démarcations politiques et
culturelles de la période
pré coloniale[31].
La frontière, comprise entre le
Sud du lac Tanganyika et le Nord du lac Albert,
est jalonnée par
des accidents naturels. Du Tanganyika, elle remonte la petite
RUZIZI,
branche occidentale du Delta, puis la RUZIZI, jusqu'au lac Kivu.
Elle
décrit dans ce lac une courbe laissant à la RD.Congo la
grande île de Idjur pour
aboutir en un point de la rive
septentrionale, situé à égale distance entre
l'ex
postes belges et allemands de Goma ( RDC ) et de Gisengi ( Rwanda ) De
là, elle
jalonne une ligne de 22 bornes jusqu'au sommet du volcan
karisimbi, du groupe
des volcans Kirunga jusqu'au sommet du Sabinio, point
commun aux trois
colonies : Belge, Allemagne et Anglaise aujourd'hui
R.D.C, RWANDA et OUGANDA.
Au Nord du Sabinio, elle se dirige,
jalonnée par des ruisseaux et des crêtes
secondaires presque en
ligne droite sur le mont Ngabua haute montagne très
visible,
d'où elle gagne le lac Edouard par la rivière tshatsha. Une
ligne
droite assez importante qui descend des hautes montagnes du Rwenzori
et passe à
l'Est de l'ex poste belge de Kasindi, sépare en
deux les eaux du lac Edouard. La
limite remonte ensuite la Lubila jusqu'aux
grandes pies du massif dont elle suit
la crête jusqu'à
proximité de la source de la Lamia, affluent de la droite de
la
Semliki.
Elle descend alors cette rivière, puis
la Semiliki jusqu'au lac Albert[32].
2.1.2. LA FRONTIERE
OCCIDENTAL
La frontière de Occidental de la R.D -
Congo compris entre la borne de
l'intersection ( B.P 46 de la
frontière Katanga - Zambie à la borne numéro 1
de la
frontière Angola - Congo entre les 24° méridiens et le
Kasaï porte les
inscriptions correspondant respectivement aux
frontières Katanga -Zambie, -
Angola et Congo - Angola auxquelles est
commune. Elle se distingue des autres
bornes par un poteau en fonte
encastré dépassant d'environ 0,60 m sa
face
supérieure.
A partir de cette borne, la
frontière suit la crête de partage des eaux du Congo
et du
Zambèze. Elle est indiquée sur le terrain par 25 bornes,
numérotées de 1 à
25 construites de
préférence sur les emplacements où la crête coupe
l'ancienne
route portugaise des chariots ou autres chemins
fréquentés.( à l'exception de la
borne I ) dont la base
est orientée au Sud portent les inscriptions
suivantes :
Sur les deux faces Est et Ouest, le numéro
d'ordre respectif sur la face Nord le
mot « Congo » et
sur la face Sud le mot « Angola »[33]. A partir de la
borne 25,
une droite reliant celle-ci à la source de la
rivière Luau ; la rivière Luao
jusqu'à son
confluent avec le Kasaï, le Thalweg du Kasaï jusqu'au
parallèle
7°17' de latitude Sud. Dans la rivière
Kasaï, entre la Luao et le parallèle
7°17' quatre
îles belges aujourd'hui congolaises de Kanda au sud de shuluange,
de
kakwe en amont de Boko, de Bumba - Shiloho en amont de la Kosangeshi et
de
kazenze en aval de Monana.([34])
section 3. LES CONFLITS
FRONTALIERS
Les conflits aux frontières de la
République Démocratique du Congo datent de
l'époque
coloniale, pour ce faire , nous allons faire recours à l'histoire
pour
identifier les genres et les causes réels des conflits aux
frontières de la
République Démocratique du
Congo.
Pour l'Est de la République, en 1896 au mois de
juillet, le lieutenant SANDRAT,
lançait une poursuite des mutins de
la colonie Dhanis, il franchit la Ruzizi et
s'installa à Ishangi au
pied d'un promontoire du lac Kivu. Il menait lui seul,
une troupe de
trois cent cinquante tirailleurs noirs et se faisait suivre d'un
canon de
petit calibre. Ne sachant pas au juste de qu'elle autorité
indigène
relevait le pays, il entra en pourparlers avec les chefs
locaux dans l'intention
de les lier à l'Etat du Congo. La nouvelle
d'un tel sans-gêne, d'une violation
aussi flagrante du territoire
national, suscita l'indignation de Mibambgé et de
l'ibagami. Une
armée fut levée ayant pour objectif de rejeter les intrus dans
le
lac. Les congolais étaient retranchés, invisibles,
dernière la palissade du
camp. Par des décharges à bout
portant, ils eurent sans peine raison des batutsi
armés simplement
des flèches et des sagaies, l `assauts qui se
renouveler
courageusement à trois
fois.([35])
3.1. La meprise des coloniaux allemands de
l'ostafrika (ruanda) : violation de
la neutralite
congolaise
L'Allemagne de son côté, n'avait aucun
intérêt à violer la neutralité du Congo
belge.
L'ostafrika ,avait assez à faire avec l'Uganda au nord, la
Rhodésie et la
Mozambique au sud ; coupé de la
métropole, sans communication possible avec
aucun allié
limitrophe, ne disposant que d'effectifs militaires réduits,
le
général Von LETTOW-VORBECK, commandant en chef des troupes
du protectorat, ne
pouvait souhaiter que la paix et la tranquillité
sur les milles kilomètres de
frontières qui séparent
son territoire de celui des belges.
Le déclenchement des
hostilités entre Allemands et congolais fut l'effet
d'une
méprise ; de Kigoma, un messager Allemand, simple
référendaire, fut expédié sur
un radeau de
l'autre rive du Tanganyika. Pour prendre langue avec les
autorités
locales et de savoir d'elles les intentions de paix ou de
guerre de la Belgique.
L'émissaire, correctement accueilli, fut mis
en surveillance. Un fonctionnaire
étant porté de sa demeure,
jusqu'à ce que le gouvernement général, puisse
être
saisi de la question télégraphiquement à
Boma. En effet, le dirigeant allemands
Interprétait cette mesure
dépréciation comme un acte d'hostilité, il
s'évada
pendant la nuit, regagna son radeau , rentra à Kigoma,
où le récit de son
odyssée suggéra la conviction
d'une volonté de combattre de la part des
congolais.
Les
Allemands de la frontière passèrent sans plus tarder à
l'offensive et,
d'entrée de jeu, s'assurèrent de la
maîtrise de lacs en détruisant les positions
et les
embarcations belges.
« Le Rwanda ne fut envahi par les
belges qu'en avril 1916, vingt mois après les
premières passes
d'armes. Pendant tout ce mois de part et d'autre de la
frontière on
resta nez à nez, se préparant en arrière des fronts
à une lutte
décisive du côté belge, les
tergiversations du gouvernement, hésitât à quitter
son
parti de pure défensive, puis quant fut arrêter une
résolution d'offensive à
outrance, les délais
nécessaires à la formation d'une armée d'invasion et
à son
équipement sur un front d'attaque si
éloigné des bases, les ports
de
l'atlantique »([36]).
3.2. LES
CONFLITS CONGO-RWANDA
A l'époque de la
colonisation, la préoccupation principale de l'administration
fut
d'assurer le contrôle de toutes les terres non occupées par les
indigènes.
L'ordonnance impériale du 26
novembre 1895 consacrais les principes
suivants :
1. Les terres vacantes sont la
propriété du Reich
2. des
réserves suffisantes des terres doivent être laissées aux
indigènes ;
3. les cessions ou concessions de
terres faites par des indigènes à des
non-indigènes
doivent être approuvées au préalable par le gouverneur.
Le
règlement du chancelier, de l'empereur du 27 novembre 1895 de
même que
l'ordonnance du gouvernement du 10 février 1896
fixaient certaines modalités
pour la reconnaissance de la
domanialité des terres.
L'enregistrement des propriétés
des non-autochtones et le cadastre étaient régie
par une
législature des terres par les indigènes d'une part et d'autre
part le
régime de droit écrit en ce qui concerne
l'appropriation de terres par
des
non-indigènes.
3.2.1. Le conflit
causé par l'administration belge
Sous
l'administration belge, deux régimes coexister. Les seuls
changements
portent uniquement sur la procédure à adopter pour
la constations des droits
([37]).
Pour les chefs coutumiers locaux,
les terres ne sont pas vacantes, leurs usages
et déterminer par eux.
Ils s'estiment lesés lorsque l'autorité coloniale
céder
aux colons Banyarwanda des étendues non cultives, mais
gardées en réserve. Les
chefs traditionnels sont plus amers au
moment ou les nouveaux venus ne
reconnaissent pas leurs autorités.
Pour signifier clairement leur désaccord,
certains d'entre eux
mettent de côté l'argent qui leur a été payé
pour des
terres que dans leur esprit sont
ineléables.([38])
Pour la communauté Hutus et Tutsi
au Nord-Kivu, les conflits constituent une
suite logique des années
1962-1964 et ne visent que l'élimination des ethnies
Hutus et Tutsi
qui, selon les indices apparentes inquiètent les voisins
Hunde,
Nyanga et Nande tant du point de vue démographique
qu'économique. Ils affirment
disant que ; tant que le
problème de la nationalité n'aura pas été
clairement et
honnêtement résolu, le Nord-Kivu ne
connaîtra pas la paix
durable.([39])
3.2.2. Les Hunde-nyanga et
l'expansionnisme Tutsi
Les troubles qui ont
embrassé le Nord-Kivu en 1993 semblent trouver ses
racines
déjà dans la société coloniale.
Déjà en 1956, les « relations du motif
avec
l'immigré, ne sont pas les meilleures, la poussée des
immigrants et trop forte,
une motif se voit quasi perdu dans la masse
d'arrivant dont la présence
l'intéressé
économiquement et l'inquiète politiquement et
socialement([40]).
L'allure de cette compénétration
intertribale est telle que d'ici un siècle les
peuplades Hunde et
Havu seront pas reconnaissables dans leur réalité
ethnique.
Sans en a voir l'air rwandais tend à s'imposer comme
élément le plus cultivé et
socialement le plus
important.
Une autre source signale l'existence d'un conflit majeur durant
les années de
troubles post-indépendance : «
à la suite des migrations liées aux problèmes
ethniques
de 1959-1960 au Rwanda, l'insoumission des immigrants s'est traduite
par une
révolte massive. Profitant de la rébellion Mule liste, celle-ci
connut
son point culminant en 1963-1964, les révoltes étant
accusés de vouloir
constituer un deuxième état
rwandais. Parmi les causes des récriminations des
autochtones contre
les immigrés, on peut
retenir :
Ø le manque
d'intégration et les rivalités
politiques ;
Ø le manque
d'intégration et le cumul de nationalité, c'est-à-dire,
les
Banyarwanda pensent pouvoir obtenir la nationalité Congolaise par
l'achat de la
carte d'identité, qui était supposée leur
accorder tous les droits liés à ce
statut. Tout en
réclamant la nationalité congolaise, les Banyarwanda
du
Nord-Kivu pratiquement en général le cumul de
nationalité.([41])
3.2.3. L'adresse de
Bizimungu au Banyamulenge
Le discours tenu à
Cyangungu par l'ex-Président Rwandais Pasteur Bizimungu,
devant les
réfugiés dits Banyamulenge est généralement
considéré comme un repère
majeur dans la genèse
du conflit qui a opposé le Congo et le Rwanda, tant sa
teneur
contenait la justification côté rwandais, de l'invasion du
territoire
congolais. Au cours de cette adresse, non seulement le dirigeant
rwandais évoqua
la nécessité d'une deuxième
conférence de Berlin sur les frontières africaines,
mais aussi
il préconise que le gouvernement congolais refoulasse
les
banyamulenge avec une portion de terres de « leur
pays », parce que le Rwanda
surpeuplé n'avait nulle part
pour les réinstaller. Pour avoir traité les
visées
rwandaises annoncées par Bizimungu, le peuple
congolais qui a pris position par
simple sentiment, vis-à-vis de
l'avancée des troupes rwandaises à du payer
sa
naïveté au prix de deux guerres.
A la suite de la
lecture reporter depuis l'époque coloniale, nous
affirmons
l'énoncer selon la quelle, la RD Congo na d'égale en
conflit ; à ce niveau ;
nous constatons que le conflit et
d'ordre d'intégration et de la démographie
ajouter celle au
respect des autochtone.
La carte du nord Kivu voir
l'annexe.
3.3. LES CONFLITS ENTRE LA REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LA ZAMBIE
La pratique
d'intangibilité des frontières et l'exercice du pouvoir n'a
pas
vraiment contribuer à la stabilité des frontières
et de l'exercice du pouvoir
politique et territoriale, ni au
développement économique, il y a la
persistance des conflits
armés, des tensions entre Etat.
3.3.1. le
problème de frontières
Partant de
tracé de la frontière République Démocratique du
Congo Zambie qui,
une erreur de repérage cartographique par rapport
à la délimitation territorial
entre l'extrémité
orientale du Katanga (R.D.C) et la Zambie se prolongeant au
sud du Lac
Banyweolo, par une ligne séparant la Zambie de la
R.D.Congo.
A l'échelle du continent, les rates reste
cependant peu nombreux. Les européens
en revanche avait
négliger à l'époque de ne prédisposant pas à
s'en saucier de
définir les frontières maritimes([42]). Mais,
qui pourrai dans l'avenir être la
pomme de
discorde.
3.3.2. le problème
politique
Au sujet du conflit entre la République
Démocratique du Congo et la Zambie du 29
juin 2007, les
autorités zambiennes ne décolèrent pas au sujet des
relations que
Moise KATUMBI entretiennent avec l'ancien président
Frédéric CILUBA qui est sous
le coup d'une inculpation
judiciaire. C'est le principal grief à la base de
conflit ; mais
aussi il y a le fait que des produits miniers bruts d'une valeurs
de 20
millions de dollars américains (USD) avaient été saisie en
début mars à
Kasumbalesa, frontière entre la Zambie et
la R.D.Congo. D'une façon générale, le
gouvernement
KATUMBI avait interdit l'importation des matières
précieuses
transportées à l'Etat brut du Katanga vers
l'Afrique australe, en passant par la
Zambie mais également les
autorités zambiennes étaient accusées d'avoir
ordonné
l'occupation de quelques villages congolais à la
frontière mais aussi
l'arrestation et l'emprisonnement de plusieurs
congolais en zambie.([43])
A ce niveau le conflit et d'ordre
économique et politique.
La carte du Katanga voir
l'annexe.
3.4. LES CONFLITS ENTRE LA REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LE BURUNDI
3.4.1. Le
Congo à l'aube de l'indépendance
Les
événements tragiques qui éclatèrent au Congo
à l'aube de l'indépendance
proclamée le 30 juin 1960
étaient considérés par les patriotes congolais,
comme
découlent directement de la prise de contrôle du pays,
par le groupe dit de
Binza, pour le compte de la C.I.A.Américaine et
de l'ex-puissance coloniale, la
Belgique.
Membre de ce groupe,
aux côtés de Mobutu, mais prisonnier de ces
puissants
alliés, le président Kasa-Vubu tourna rapidement le
dos à l'esprit de
réconciliation, consécutive à
l'assassinat de Lumumba, lequel esprit avait
conduit à la formation
du gouvernement Adula au conclave de Lovanium en 1962, la
fermeture du
parlement décrétée par le chef de l'Etat en 1963, en vue
d'éviter
la mise en minorité du gouvernement priva les
nationalistes de l'unique moyen
d'expression qui leur restant. Plusieurs
personnalités Lumumbistes traversèrent
le pool-Malebo pour se
réfugier à Brazzaville. Sous la protection du
gouvernement
socialiste de Massamba Débat, où ils fondèrent le
comité national
de libération de 1963 pour libérer le
Congo de l'oppression et de
l'emprise
néo-coloniale.
Dès le second semestre
de 1963, Pierre MULELE ouvra le marquis du Kwilu qui
ébranle les
autorités de Kinshasa, tandis que les leaders
nationalistes
insurgés : Christophe, Gaston soumialot, le
Général Olenga et un certain colonel
Kabila déclenchent
à leur tour la rébellion Simba de l'est, qui s'empara
du
kivu-Maniema, de la province orientale, du Nord-Katanga, du Sankuru et
d'une
partie de la province de l'équateur. Trois-quarts du pays
furent ainsi occupés
en quelques
mois.
3.4.2. Des éleveurs et
agriculteur
Alors que, les insurgés
congolais bénéficiaient de la collaboration du
gouvernement
Tutsi du Burundi et des bandes armées Tutsi qui harcelaient
le
gouvernement Hutu de kayibanda au Rwanda, le hutu quant eux se
dressèrent
contre la rébellion des Simba sur les flancs des
monts Mitumba. En 1964
craignant les idéaux marxistes dont les
leaders de la rébellion faisaient
étalage, les éleveurs
Tutsi apportèrent leur concours à l'armée
gouvernementale
dirigée alors par le colonel Mobutu, dont ils
provoqueront la chute en 1997.
Entourés de Bafulero, Babemba et
Bavira, les Banyamulenge croyaient que les
forces marxistes allaient
procéder à la redistribution de la totalité de
leurs
troupeaux et de leurs terres.
Par ailleurs, il convient
de souligner l'impact des relations conflictuelles
avec les autochtones sur
la position des Banyarwanda face à l'insurrection
des
Simba.
Tout ceci démontre la dépendance morale qui
entraîna la perméabilité de
frontière dans la
mesure où les gouvernant se sent redevable vis à vis
de
personnes qui les ont soutenu.
3.4.3. Le
règlement d'un vieux compte
Le comportement des
acteurs socio-politiques du Sud-Kivu a souvent des
justifications qui se
perdent les filières façonnées par l'histoire
depuis
plusieurs décennies. Ainsi, pour expliquer la lutte des
Banyarwanda du Sud-Kivu
contre l'insurrection de Kabila et ses
collègues en 1964, il importe de savoir
comment la lutte
révolutionnaire a atteint cette contrée et quelles étaient
les
antécédents entre les protagonistes.
Avant
l'adoption de l'appellation Banyamulenge en 1976, sous l'impulsion
du
député Banyarwanda Gisaro MUHOZA et dans le but de
créer une
identité-politico-administrative pour le groupe, les
Banyarwanda du Sud-Kivu
étaient établis sur quatre
sites : ceux de Minembwe dans la zone de Figi, ceux
d'Itimbwe à
Mwenga ceux de Bijombo et de Mulenge à Uvira.
Par ailleurs,
à l'exception du groupe Zige , installé à Kisanga,
les Burundi ne
constituèrent pas un établissement stable
dans la région jusqu'à la fin de la
première guerre
mondiale. Seuls les transfuges politiques, les valeurs de bétail
et
autres aventuriers effectuaient des va-et-vient
incessants.
Cependant, après la pacification de la
région par les belges venus chasser les
esclavagistes arabes vers
1899, un certain Kinioni, alors sous-chef de Mwezi,
roi du Burundi à
l'époque, quitta fugitivement son territoire pour ne pas se
soumettre
aux Allemands. Il vint s'installer en terres Bafulero, dans le
territoire
d'Uvira. Peu après et suite à la rigueur de la
répression des agents
du roi Léopold II, le Mwani Fubiro
Nyamagira et sa population Fulero durant
s'enfuir sur les hauts
plateaux, pour échapper aux tracasseries. Les
belges
comblèrent le vide en installant le chef de bande Burundi
Kinioni sur le trône
de nyamogira le
Fulero.
Malgré cette promotion, kinioni ne s'empêcha
pas de se saisir d'un important
cheptel de région et s'enfuir dans
son Burundi natal vers 1904. Encore une fois,
les belges imposèrent
son fils Magabo, qui à son tour, dût s'enfuir avec le
cheptel
réquisitionné en 1906 sans tirer les leçons de deux
défections
précédentes, les belges installèrent
au pouvoir Fulero un certain Lubisha,
ancien adjoint de Kinoni.
Le
caractère inadéquat du choix était relevé dans le
rapport administratif de la
même année. Presque tous les
indigènes du chef Lubisha sont des Vafuleras
quoique, qu'ils soient
varundis.
En pleine période des troubles
post-indépendance, un jeune Fulero du nom de
Marandura
parachève la longue lutte de son peuple contre la domination de
Tutsi
venus de l'Est, en chassant le dernier successeur de
Kinoni.
Cependant, Marandura ne parvint pas à prendre
le pouvoir. Au comble du
mécontentement, il alla rencontrer
Christophe Gbenye à Bujumbura, d'où il ouvre
un front
révolutionnaire dans la région, peu avant que Kabila n'ouvre une
autre
un peu au sud à Kalemie, au départ de Kigoma en
Tanzanie. La réaction Tutsi dans
le Sud-Kivu fut naturellement celle
de résistance contre les insurgés parmi
lesquels Marandura, un
leader anti-Tutsi occupa une position très remarquable.
Ainsi, dans
uns double réaction des seigneurs éleveurs, voulant
protéger leurs
cheptels des mesures éventuelles
d'étatisation par les marxistes et d'occupants
contestés
des terres de Bufulero, qui risquaient d'être jetés dans le
lac
Tanganyika, les banyarwanda et les Burundi du Sud-Kivu prirent les
armes, pour
aider le général de brigade Mobutu d'alors
à mâter la rébellion des Simba dans
le Sud-Kivu. Le
sentiment anti-Banyarwanda de venu anti-Tutsi s'aggrava à
cet
épisode jusqu'à nos jours.([44])
Mais alors, en
analysant ce qui est présenté ci dessus ;nous dirons que
le
conflit au niveau du Sud- Kivu ,le problème se
différent avec seul de nord
Kivu ; au Sud- Kivu, nous remarquons
que les conflit est dit aux à l'instabilité
du pouvoir
coutumier, et les autochtone tenait à tout pris de recouperai
leurs
pouvoir qui été entre le mais des étranger
qui, de fois régné au Kivu et entre
temps regagnés leur
Burundi natal après avoir commue des erreurs, ce qui
entraîner
le conflit et la discrimination entre les deux peuple.
La carte du sud Kivu
voir l'annexe
3.5. CONFLITS ENTRE REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE
DU CONGO ET L'ANGOLA
Le territoire est l'un des
éléments constitutifs de l'Etat. Il n'y pas de
territoires
sans frontières comme il n'y a pas de frontières sans territoire.
Le
territoire de la République Démocratique du Congo et la
partie physique du globe
terrestre sur laquelle se trouve établie sa
population et qui, du fait de la
souveraineté qu'il y exerce,
relève des règles juridiques exécutoires
du
gouvernement. Il comprend une partie terrestre, maritime et
aérienne. Les lignes
géographiques de délimitation
territoriales constituent les frontières de la
République
Démocratique du Congo. Celle-ci, ont d'abord été
fixées par des
conventions bilatérales avant d'être
marquées sur le terrain au moyen de bornes
artificielles ou
rattachées à des signes naturels stables -cours d'eau,
crêtes
de montagnes (EIC). Ainsi, pour comprendre les conflits
frontaliers RDC-Angola,
il y a lieu de suivre l'origine et
l'évaluation des frontières.
La frontière
entre l'Angola et la République Démocratique du Congo a
été fixée
pour la première fois par la
convention de Berlin du 14 février 1885 portant
reconnaissance de
l'Association Internationale du Congo comme Etat indépendant.
Elle
fut signée entre celle-ci et le roi du Portugal et des algarves
signée sans
la pression des événements relatifs
à la conférence de Berlin, quelques années
plus tard,
les signataires lui remarquèrent qu'elle avait quelques défauts.
Le
premier découle du fait que la convention prévoyait que la
frontière entre les
deux entités étatiques,
après avoir heurté la rivière Kwango, en remontait
le
cours dans la direction du sud. Mais, étant donné qu'on
n'avait pas indiqué à
quel point, vers le sud, la
frontière s'arrêtait, en interprétant la convention,
ou
pouvait étendre le territoire de l'E.I.C, le long de la rivière
Kwango
jusqu'au coeur même de l'Angola, aux approches de la
région du chemin de fer
Benguela - Dilolo. Le deuxième
défaut tenait du fait que la convention
était
complètement muette sur toute la partie de la
frontière située à l'est du
Kwango, celle comprise
entre cette rivière et le 24ème méridiens et
de
Greenwich. C'est pour corriger ces défauts qui
laissent cette frontière entre
les deux Etats dans une totale
indétermination qu'une deuxième convention fut
signé
entre deux parties et complétée plus tard par d'autres
protocoles. Il
s'agit en premier lieu de la convention de Lisbonne du 25 mai
1981. Celle-ci à
Lisbonne le 14 janvier 1914. Cet arrangement
rappelle que, conformément à la
convention de Lisbonne du 25
mai 1891 ainsi que des lettres échangées les 30
avril et le 02
juin 1910, une mission composée de commissaires
délimiteurs
devrait fixer, sur le terrain, la frontière entre
les deux Etats.
C'est ainsi que ces derniers construisirent 34
bornes en mortier de ciment
numérotées de 1 à 34. A
l'issue de leurs travaux, il fut convenu que la portion
du territoire
située entre les bornes n°26 à 34 appartenait à
l'Angola tandis
que l'espace portant de la borne n°1 à 25
relevait de la souveraineté
du
Congo([45]).
3.5.1. La remise en cause des
frontaliers
Le 09 juillet 1956, l'Angola avait tenter de
remettre en cause de la frontière
ainsi convenue. Cette
frontière, bien déterminée en fait comme en droit par
des
bornes naturelles et artificielles, délimites
définitivement les territoires
respectifs de l'Angola et de la
République Démocratique du Congo. A base, une
piste
aménager par l'administration angolaise entre la Loange et la Lushiko
en
1945 coupe-feu, qui fut entretenue par les soins de cette administration.
Ce
sentier s'étendait plus au moins parallèlement à la
frontière idéale à distances
variables allant de 50
à la borne 20,4 kilomètres de ka borne 21. Il ressort de
la
lettre n°1071/B2 du 22 mai 1956 de l'administrateur du territoire de
Kahemba,
transmise par la lettre n° 0324 du 04 juillet 1954. qu'il est
vraisemblable que
cette piste qui sujet de conflit correspond pas à
l'ancienne polygone
télématique mesurée par la mission
portugaise lors de travaux de la commission
de délimitation
Angola-R.D.C. Cette piste semble avoir été créée
arbitrairement
par un agent de l'administration angolaise.
Il est
possible qu'il ait voulu déterminer sur le terrain la limite entre
les
deux Etats.([46])
3.5.2. Le problème de
l'étendue du pouvoir
Les brousses et forêts
posés problèmes, pour la cueillette de chenille.
Depuis
l'époque à nos jours ;les feux de brousses, les
récoltes des chenilles ne
s'embarrassent pas de cette
séparation administrative et exercent ces activités
sur
l'entièreté de leurs plaines.
Le 27 juillet 1982, le
MPLA avaient occupé la contrée, elles ont été
chassées
par l'armée de la République
Démocratique du Congo (Zaïre) à
l'époque,
l'incursion angolaise fut conduite sous le commandement de
Daniel Castro et de
Fernando Joro, deux commandants chefs
d'information.
3.5.3. De
l'occupation
Dans le conflit en cours, sur
« ordre exécution n°04/GCUUPGCUPGFLN/006 du
14
décembre 2006 », adressé au commandement de LOVA,
le commandement Josmet Arthur,
surintendant de Dundo, donna ordre au
capitaine Sulva de contrôler la frontière
du territoire
angolais à partir du groupement Kadimbula, à la Marque 21.
Et,
outre cela, d'effectuer une étude minutieuse en utilisant la
stratégie et la
technique selon les angolais, de l'espace
habité illégalement par la population
congolaise de
Shayimbwanda ainsi que tous les services de l'Etat congolais y
oeuvrant. Ce
même message, est adressé à la même date au
commandant UPGF de
Kadimbula qui reçoit ordre d'entreprendre une
étude locale. Le commandant UPGF a
mission de garantir la
sécurité effective de la frontière angolaise.
Le
commandant UPGF de Lova se charge de prêter attention afin qu'aucun
incident de
frontière ne se produise.
Mais les
négociations menées préalablement par un chef traditionnel
angolais du
nom de SHAPIDI en direction du chef coutumier congolais
TshitshiKabi MWATUNDA du
groupement shayibwanda échouait. Alors les
angolais choisissent la force ; pour
occuper quelques villages de la
République Démocratique du Congo. Voilà, en
quelque
sorte la nature de conflit qui se trouvent à la frontière
occidental de
la République Démocratique du
Congo.
La carte de Bandundu voir
l'annexe
section 4. LES FRONTIERES
CONGOLAISE A L'HEURE DE LA MONDIALISATION
.4.1.
La mondialisation
C'est l'ensemble des processus
relationnels qui se développent au plan mondial
par l'expansion du
système capitaliste, depuis les dernières décennies du
XXème
siècle.([47])
La mondialisation modifie les
sociétés, les économies et cultures. Elle n'est
pas
nouvelle mais s'amplifie en créant « un sentiment
d'appartenance physique au
même monde » (Zaki Laïdi).
Face à cette mondialisation, la région qui reste
c'est un
espace refuge.
Un « espace local » cadre de vie qui
s'oppose au global.
Selon Brunet, il fait remarquer que l'espace
géographique est fondamentalement
discontinu. Le territoire
administratif, la région géographique peut dépendre
de
décisions extérieures parfois lointaines et déborder
des frontières
institutionnelles. Les régions sont ainsi en
concurrence dans des espaces plus
grands. Leur
homogénéité interne est faite d'excellence ou de
déclin.
Pour François Perroux, en 1914 remarquait
« le fait grossier mais solide, est
celle-ci entraîner la
croissance qui ne paraît pas partout à la fois ». Si
le
PIB de la moyenne française de 100/hab. est moindre. Alors,
comment développer
les espaces les plus
dominés ? » La mondialisation à accentuer des
réalités
déjà
présents.([48])
4.2. Les
frontières congolaises et la mondialisation
Les
contextes de la mondialisation fragilise les uns et encourage les
autre
nations, d'ors et déjà le tracé des
frontières de la République Démocratique du
Congo et
ses voisins qui séparés les empires et les royaumes cause
problème,
pour la garantie du maintien et du respect de
frontière d'un Etat à l'autre.
Dans le temps, le
problème de frontière pourrai t-être remise en
cause ; car la
solidarité ancienne tissée avant la
colonisation à été prolongé par celle-ci et
le
maintien jusqu'à nos jours.
Cependant, pour le cas de la
République Démocratique du Congo et se voisins en
particulier
l'Angola, la mondialisation ne vient que pour renforcer les
relations qui
existent déjà et bannir les barrières qui constituent un
handicape
pour les populations.
section 5. LA
SECURISATION DE FRONTIERES
Les progrès techniques
et le développement du capitalisme a entraîné
un
mouvement qui est à la base de cette double révolution,, de
faciliter le
déplacement humain qui est devenu plus rapide et plus
facile à peu n'importe
quel prix ; bien que les Etats renforces
la sécurité aux les barrières afin de
mieux
protéger les intérêts de leurs ressortissants. Le
problème ne toujours pas
résolu ; au fur et à
mesure qu'ils réfléchissent pour fragilisé
l'immigration
surtout clandestine ;les mènere de réseau
migratoire pense aussi à eu
contourner.
5.1. La
sécurisation et la perception de la frontière avant la
colonisation
Selon
NDAYWELL , « les royaumes et empires de l'Afrique ancienne
n'étaient pas
bornés par des frontières
linéaires. Des espaces tampons, zones de faible
peuplement formaient
autant de marchés de sécurité sur leurs
confins ».
Il poursuit, les territoires d'Etats s'achevaient dans
le flou lointains
ectoplasmique qu'il est été très
difficile de cartographier. Seul leurs noyaux
avaient des précisions
de traits. Par rapport l'Europe, le trait de tracé
avait
été mis au point au cours de son histoire, depuis le
limes de l'empire romain.
C'est avec cette géographie mentale qui
privilégiant la frontière linéaire que
les
européens ont investit l'Afrique aux XIXèmesiècle. Depuis
la fin du XXème
siècle ils se substituent à
l'appropriation territoriale.([49])
Les lignes frontaliers ont
été dessinées sur les ébauches de cartes souvent
très
approximatives, parfois imaginaires ou volontairement
triquées. La frontière a
d'abord été un coup de
rayon sans que le terrain ait été préalablement
reconnu
dans le détail ou se contente souvent des lignes droites,
collées sur des
coordonnées géographiques ou
tirées au cordeau entre deux repères facilement
identifiables
(confluent, relief, remarquables).
C'est ainsi que, la
problématique de la sécurisation de nos frontières,,
vu les
divers réalité qui en découle serrai toujours
difficile résoudre ; il faudrait y
réfléchir
conjointement avec les Etats voisin afin trouver de solution
durable.
5.2. La modernisation et la
sécurisation des frontières
A travers la
planète, les migrations se diversifient et s'internationalisent
au
rythme qui est difficile pour arrêter ; au jour d'aujourd'hui
la même perception
demeure dans les pensées de la population.
Les migrants sont près à parcourir
des milliers de
kilomètres, parfois au péril de leur vie pour tenter
leurs
chances dans d'autres pays suite aux déséquilibres
économiques, sociales et
démographiques.
A pied, en avion,
par bateau ou canon rapide, en camion ou encore
par
train ; « des milliers de personnes :
réfugiées, cadre, expatriés,
travailleurs,
étudiants, femmes seules , riches ou pauvres, en
situation régulières ou non,
décident chaque jour de
quitter leurs pays pour aller s'installer à
l'étranger.
A l'arrivée près de 200 millions de
personnes résident ailleurs que là où
elles sont
nées, 200 millions sur quelque 6,5 millions d'hommes et de femmes
a
peine plus de 3% des habitants de la planète son
étrangère. Et si ce chiffre
augmente de façon continue,
77 millions en 1965, 105 millions en 1985, 175
millions en 2000 c'est dans
la proposition analogue à la hausse de la
population
mondiale »([50]) que la sécurisation des
frontières est devenu difficile voir
impossible pour le monde
moderne.
5.3. La situation sécuritaire à la
frontière de la République Démocratique
du
Congo
Ce qui est souvent relevé avec
légèreté comme étant une situation calme
sur
toute l'étendue du territoire national, malgré quelques
poches d'insécurité, est
pourtant en réalité
l'équivalent ; sur le plan sécuritaire, de la
politique
menée sur le plan économique à savoir la
gestion glaciale d'une mauvaise
situation qui, à la longue, fini par
exploser à la figure de congolais. Une
lourde charge
sécuritaire entraîne aujourd'hui une imaginables non
contrôler.
A la frontière oriental et occidental
l'incertitude est renforcée dans le
silence, les batshoko souvent
traversent la frontière sans pour autant qu'ils
soit reconnu par
l'administration publique congolais. Mais également des
interhamwes
et alliés dont on ne parle plus du tout, comme le Burundais FDD
au
bord du lac Tanganyika du côté de Miliro.
Tous ces
bandits étrangers sont envoies d'être métamorphosés
avec toutes leurs
progénitures, en citoyens congolais tenant
lieu de reconnaissance par
l'opération d'enrôlement des
électeurs et l'acquisition de l'identité
congolaise.
De
l'Est à l'ouest la sécurité aux frontières cause
problèmes ; dans le cas
de Bandundu, les villageois du
secteur Shayimbwanda, dans le secteur de
Mwamushiko et ceux de Shamukwale,
dans le secteur de Bindu, ainsi que ceux de la
contrée de NZOFU
à Topo, dans le secteur de Kulindji, tous dans le territoire
de
Kahemba ont vu les militaires deux mois avant les élections, des
aéronefs de
types drones et hélicoptères survoler ces
contrées pendant des semaines. Des
hélicoptères y ont
ensuite débarqué des hommes habillés en tenu militaire,
ces
derniers ont emporter des sacs chargés des terres
prélevées à la surface et par
carottage sur les sites
précités et faisant objet de l'occupation
angolaise
actuelle »([51])au moment où les troupes
angolaises venaient pour occuper de
force les villages ; il n'y avait
aucun élément de la police ni des services
spéciaux
à la frontière. Sur place à Shayimbwanda, la
société civil reporte,
qu'on a trouvée que trois
éléments de la police nationale mal vêtus, et
non
équipés prétendu assurant la sécurité
et deux agents de services spéciaux l'un
de l'ANR et l'autre de
DGM([52]).
En vrai dire, il est utile de noter qu'il faut
sécuriser nos frontières ; et
finir avec l'image de la
frontière passoire. Quel que soit les aéroports, les
Beatchs
et les frontières terrestre, que nous étions nous même
témoins. Les
agents prennent les services publique comme un acte de
gagne pain, par un simple
geste de mettre la main dans la poche, l'agent
vous laisse passer,. sans
identifier de qui s'agit-il ? Au niveau des
frontières terrestres, le travail se
fait que dans journée, le
soir tout le monde rentre a la maison y compris les
policiers. c'est
l'exemple du cas vécu a la frontière du Kamako : qui
est un
village du Kasaï-occidental dans le territoire de Kamonia
à quelques kilomètres
avec l'Angola où se trouvent un
marché dans la zone neutre entre l'Angola et la
République
Démocratique du Congo.
5.3.1. L'immigration clandestine
preuve de l'insécurité
La
perméabilité des frontières permette l'exode où
l'entrée facile des
immigrants . En prenant l'exemple de la
population rwandaise au du nord et sud
Kivu qui atteignait parfois
200hab/km² à la fin des années 80 ; cette
forte
densité de la population rwandaise sur le territoire congolais
à entraîné
l'expansion d'une forte nombre de la
population Rwandaise sur le sol congolais
qui a bénéficier de
l'intégration administrative.
Cette présence
rwandaise intégrée constitue, un appel pour d'autre
immigrant qui
ne serais pas reconnaissable dans cette masse
déjà intégré. Celle ;ce fait
facilement par
rapport à d'autres pays où ils rencontrent des obstacles dus
au
statut d'étranger. Une fois sur terrain, il est difficile de
distinguer les
immigrants des années 30, des réfugiés
politiques des années 60 et ceux des
immigrants clandestins
récents. En plus des caractéristiques morphologiques
qui
augmentent la ressemblance entre eux et ipso facto le contraste avec
les
bantous. La faiblesses de l'administration leur a facilité
la tâche.
Chapitre III : La Question de la
frontière congolaise au Kwango
Dans cette
étude qui porte sur les frontières congolaise aujourd'hui.
Analyse
des opinions publiques congolaises face au différend
frontalier Angola-R.D.C.
De prime abord, nous chercher à
comprendre au juste cette situation préoccupante
au plus haut point
pour le peuple congolais dans la mesure où elle touche,
à
l'intangibilité des frontières héritées
de la colonisation ; et la vie des
populations qui y
habitent.
Certes, notre chapitre traite la question de la frontière
Angola-R.D.C : la
situation descriptive des bornes, l'emplacement des
bornes, la morphologie du
territoire du Kahemba et du groupement de
Shayimbwanda. Les détails sur les
quelques point cité ci-haut
et les carte de Kahemba sont en annexe.
III.1. Morphologie
du territoire du Kahemba
Le territoire du Kahemba a
été crée par l'ordonnance n°66 du 22 août
1922
modifiée par celle n°21/63 du 02 février
1954.
III.1.1. Situation
géographique
Le territoire du Kahemba, est limité au nord par les territoires
de
Feshi et de Gungu, à l'ouest par le territoire de Kasongo-Lunda et
à l'est par
le territoire de Tshikapa au sud et au sud-est par la
République
d'Angola.
Le territoire est subdivisé en trois secteurs (Bangu,
Bindu,
Kulindji) et trois chefferies (Muloshi, Mwendjila, Mwamushiko)
quarante-neufs
groupements, 1.250 villages, une cité, chef-lieu du
territoire comprenant huit
quartiers, cent-vingt rues ainsi que quatre
postes d'encadrement
administratif.
La population de Kahemba est estimée à 267.380 âmes, vivant
sur une
superficie de 20.000km² soit une densité de 12 habitants
par
km².
Il règne dans Kahemba le climat tropical humide
caractérisé par
l'alternance de deux saisons, humide qui va du
mois de septembre au mois d'avril
et sèche qui va de mai à
août.
Sur le plan ethnographique, Lunda, Tshokwe et autre composent
le
territoire.([53])
III.2. La morphologie du
groupement de Shayimbwanda
III.2.1.
Shayimbwanda
Shayimbwanda est à la fois un village
et le chef-lieu du groupement du même nom
dans la chefferie
Mwamushiko.
Shayimbwanda est identifié au ministère de
l'intérieur, secrétariat général,
direction des
entités décentralisées, dans le document
« nomenclature des
provinces, districts », signé
le 18 avril 1991 par le secrétaire général
du
ministère, M. DINKULU MAKONDA.
Shayimbwanda est peuplé
de près de 2333 habitants de l'ethnie
Tshokwe.
Le groupement
est dirigé depuis 1987 par le chef Marcel TSHITSHIKALI
MUATUNDA alias
Shayimbwanda. Village situé aux environs 4 kilomètres de la
borne
dite 21.
III.3. La question
frontaliers
Dans cette partie d'étude, nous allons plus nous référer
aux travaux
effectuer sur terrain par les sous commissions de la commission
parlementaire
dénommé « commission
Lumbala » qui nous permes de relever les points de
vue
ci-dessous :
Pour l'administration de territoire assistant de Kahemba en charge
de
questions politiques et administratives affirme « que les angolais
sont bel
et bien sur le territoire congolais, ils ont érigé
leurs barrières dont l'une
est à la source de la
rivière Kakamba allant du sud au nord, et l'autre entre
les villages
Shakadiata et
Shawono.([54])
Pour le chef coutumier NGANASANZA KAVULA, « les angolais
avaient
occuper treize localités du groupement Shayimbwanda.
Il
s'agit notamment des localités de Shakadiata Shahono, Shahingi,
Kabenge,
Khamufuka, Kambangunzi, Tshakala, Shayimbwanda, Shashidi,
Kalumbandi,
Shatshindingi et Sholomoke ». A près la fin
d'une mission de la commission mixte
R.D.C-Angola en février 2007, le
gouverneur de Lunda Norte ordonne à ses
militaires de quitter neuf de
ces villages congolais occupés rapporte la
Commission et
poursuit :
A ce jour, les angolais gardent sous leur
contrôle les localités de
Shayimbwanda, Shakadiata, Shahingi,
Shalomoke et la source de KakambA. Le chef
coutumier NGANASANZA KAVULA
ajoute qu'au moment où il était contraint par les
angolais de
quitter sa maison, un groupe de militaires angolais a traversé
la
rivière Kongolo et Bivouaque et, c'est à 2
kilomètres du chef lieu du groupement
Mwanushiko que se trouvent la
barrière.
Pour les militaires des FARDC, trouvés à Shashidi par
la
sous-commission IV Shashindi de la commission d'enquête
parlementaire sur la
situation à la frontière de la
République Démocratique du Congo déclarent
que
l'occupation des localités congolaises par les Angolais
été panifier juste après
le départ des
militaires pour le centre de brassage. Ainsi, profitant cette
absence des
hommes en uniformes, les angolais ont occupé audacieusement
certains
espaces sur le territoire congolais.
Dans les contacts
qu'ils ont eu avec les militaires angolais aux côtés
desquels
oeuvrent des démobilisés des FARDC, il ressort que
cette situation serait connue
des autorités gouvernementales
congolaises de Kinshasa, qui les auraient
empêchés d'attaquer
les troupes angolaises positionnées à la barrière dans
le
but de ne pas envenimer la situation.
Pour le chef d'antenne
de l'ANR/Shayimbwanda, une réunion s'est tenue
présidée
par le surintendant J. CM Arthur. Prenaient part
à cette réunion Mme Bela,
administratrice du territoire de
Lova tous, les chefs traditionnels partageans
les limites naturelles-telles
que les savanes Kanahungu, Kalumba, Somboka,
Kamaka avec la
République Démocratique du Congo à travers le
groupement
Shayimbwanda. Ces savanesn côté Angola, sont sous
contrôle des chefs
traditionnels Kambangundji et Shapidi. Un seul
point figurait à l'ordre du jour
de cette réunion, à
savoir : comment chasser la population de Shayimbwanda ? et
des
lieux où elle vit, où alors, que faire pour que cet espace
devienne partie
intégrante du territoire Angolais ? A l'issue
des échanges, deux stratégies ont
été
arrêtées par les Angolais ayant pris part à la
réunion. Ces stratégies
sont :
1.
Dépêcher un émissaire angolais, en l'occurrence le chef
traditionnel
Shapidi, auprès du chef de groupement Shayimbwanda, aux
fin de négocier avec lui
qu'il accepte de faire partie du territoire
angolais ;
2. Agir militairement pour occuper de
force l'espace convoité. Les
négociations entreprises par le
chef traditionnel angolais Shapidi échoua, les
angolais choisissaient
l'usage de force pour assouvir leurs instincts
expansionnistes par
l'occupation de plusieurs villages congolais dans le sud du
territoire de
Kahemba.
III.4. La situation à la frontière
R.D.Congo-Angola
Dans le même ordre d'idée
que le paragraphe suivante;toujours dans souci de
mener à
bien notre travail, notre source d'information est « la
commission
d'enquête parlementaire » sur la situation
à la frontière de la République
Démocratique du
Congo, qui avaient pour mission de rechercher les bornes, de
prélever
leurs coordonnées géographiquement, de s'entretenir avec la
population
et les autorités
administratives.
III.4.1. La sous-commission KADIBALA
BORNE 23
A la borne 23 la sous-commission a
prélevé les coordonnées
géographiques
ci-après :
1.
Taille : trois dm soit : 30cm
2. Latitude
sud : 07°00'00
3. Longitude Est :
019°34'244.
L'état de la borne est en délabrement
très avancé. Le village est situé sur
06°59' 028
de latitude sud et 019°34' 157 de longitude Est. Du côté
Angola le
village voisin de Kadibala c'est Tshilege, à environ 50km
et, il n'existe pas de
village Shayimbwanda en
Angola.
III.4.2. La sous-commission II Shayibwanda Borne
20
Lors du survol, la sous-commission fait les constats
ci-après :
1. De la borne 23 à 20 en passant
par les bornes 22 et 21, pas un village côté
Angola le long de
la frontière, la sous-commission à observe plusieurs
villages
le long de la frontière du côté nord. Toutes
les personnes contactées
soutiennent que, toutes les localités
angolaises sont loin de la frontière du
fait que la politique
coloniale portugaise interdisait aux angolais de
s'installer près de
la frontière pour éviter tout contact avec les
congolais.
III.4.2.1. Les coordonnées
géographiques des localités parcourues se
présentent
comme
suite :
III.4.2.1.1.
KADIBALA
S 06°59'114'' de latitude S ;
E
019°34'135'' de longitude E
III.4.2.1.2. Les environs de la borne
20
S 07° 00' 000'' de latitude S ;
E 019°56' 799'' de
longitude E
III.4.2.1.3. SHAKADIATA
S 07° 00' 000'' de
latitude S ;
E019° 50' 577'' de longitude
E.
III.4.2.1.4. SHAKOMBE
S. 06° 56' 034'' de
latitude S ;
E 019° 48' 368'' de longitude E
La borne 20 se
trouverait dans une colline surplombant la rivière Tshitatshi,
qui se
jette dans la rivière Lushuku ; rendue inaccessible par les
collines et
la forêt dense qui caractérisent le site de la
Lushiku.
III.4.3. La sous-commission III SHASHIDI BORNE
21
A la borne 21, la sous-commission fait les constats
ci-après :
1. la dimension non
conforme aux normes internationales des bornes de
frontière, soit
1,40m de hauteur sur 1m² de base ;
2.
inscription en portugais (Rép. Do Angola d'une part et Rép Do
Zaïre
d'autre part, Marco 21...) ;
3.
Bivouac ; et derrière ce Bivouac le drapeau angolais est en l'air,
une
piste d'atterrissage pour hélicoptère et plusieurs hommes
armées ;
4. les coordonnées
géographiques prélevés sont les
suivants :
4.1.
Latitude : 7° 00' 05''
36'' ;
4.2. Longitude :
19' 49'' 75''
4.3. Altitude :
901m
La délégation présente sur le lieu
confirment ce qui suit :
1. il
y a la présence des hommes armés angolais sur le
territoire
congolais ;
2. les
autorités politico-administratives de shayimbwanda, soit, le chef
de
groupement et tout son équipe : le commandant de la police,
les chefs de poste
d'antenne ANR et DGM, le chef d'encadrement administratif
et les enseignant ont
été chassés de
force ;
3. déplacements de
certains habitants vers les villages Shakombe et à la
cité de
Kahemba pour ne plus subir de fait de la part des nouveaux
occupants.
Au terme de ce chapitre qui à porter sur la
question de frontière de la
République Démocratique du
Congo -Angola; nous pouvons relever ce suit et par
rapport à
confrontation des points de vue à celle de l'exécutifs
national
énoncer ci -dessus que ce qui est a la base de la question
de frontière ; c'est
le manque de cohérence et de
précision dans les chefs
congolais.
Chapitre IV : L'opinion
publique congolaise sur le différend
frontalier
R.D.C-Angola
La République
Démocratique du Congo au travers ces députés nationales
avaient
dénoncé en février une incursion angolaise
à Kahemba sud-ouest.
Cette région est diamantifère et
11 de ses villages avaient été occupés par la
force de
sécurité angolaise.
Luanda a rejeté ces
accusations, affirmant que les populations congolaises
s'étaient
déplacées, ces dernières années sur le territoire
angolais.
D'où, rumeur et interrogations, le président de la
République aurait lors de son
séjour à Luanda entre les
deux tours de l'élection présidentielle conclut un
accord de
cession de Kahemba à l'Angola ? ce que justifierait son
silence ?
Et, le premier ministre Antoine Gizenga ; qui se
réserve comme ci qu'il a
d'autres priorités que de s'occuper
de l'occupation de Kahemba.
Il en est de même pour tout
l'exécutifs. Mais alors, faute d'information
officielle, la rumeur
prit donc le dessus, surtout le week-end du 3 au 4 mars
2007. Une rumeur
persistante avait secoué la population congolaise sur
l'affaire
Kahemba([55]).
C'est ainsi que monsieur MBUSA
NYAMWUISI, ministre d'Etat aux affaires
étrangères et la
coopération internationale et monsieur Denis KALUME
NUMBI
ministre de l'intérieur, sécuritaire et
décentralisation territorial prenait
parole pour
éclairais l'opinion sur l'affaire « affaire
Kahemba » .
A la suite des déclarations contradictoires,
rapportées par les médias nationaux
et
périphériques ; faites directement par des responsables
gouvernementaux de
notre pays ; et autres déclaration,
entre autre de députés de Kwango en
rapports avec la situation
dans le territoire de Kahemba dans le Bandundu.
Alors pour nous,
et ; en se référent d'abord à David EASTON qui
définit le
système politique comme « l'ensemble des
interactions politiques constatés dans
une société
donnée ».
Et ces interactions qui constituent
elle-même un système de comportement affirme
EPEE GABWA.
Compléter par PARSONS « la réalité sociale
présente les caractères
d'un système, pour
interpréter et expliquer les phénomènes sociaux en
une
totalité »([56]).
Nous allons
analysé des différents points de vis sur le différend
frontalier
R.D.C-Angola afin de dégager les ressemblances et les
contradictions qui est à
la base de notre étude et
d'interpréter les caractères de notre
système.
IV.1. L'Analyse des
opinions
1. En
portant du rumeur selon laquelle une partie du territoire congolaise
aurait
été cédé ; du silence du 1er ministre et le
refus d'ordonner les
militaires d'attaquer les positions angolaises nous
constatons ce qui suit :
Pour nous, le silence du premier ministre
traduit un piège à long terme pour ne
pas affirmer à
l'opinion médiatisée n'ayant pas l'information exacte, il
ne
pouvais pas prendre positions sans avoir l'exactitude de l'information
enfin de
n'être traité de tribal ;surtout à propos
d'un sujet qui présente
de
delicatesse.
2. partant de la
déclaration des autorités provinciale et
locale,
confronté à celle de députés
nationaux : nous dégageons une nette ressemblance
qui contredise
totalement la position de l'exécutif. Et, l'exécutifs cet
à son
tour contredit au sujet déplacement de la population et
a l'affirmation et
infirmation de la présence de militaire angolais
sur le territoire congolais.
Nous sentons une cafouillage de
l'information et d'exactitude dans leurs
démarches(autorité
provincial ;le pouvoir législative et l'exécutifs
national).
IV.2. L'analyse comparative des
coordonnées géographiques des bornes
Dans
cette partie nous allons procéder à la comparaison de
coordonnée
géographique de la commission d'enquête
parlementaire à celle recueilli à
l'institut
géographique « protocole d'accord » sur les
frontières de république
démocratique du
congo.
IV.2.1.a. Borne 20 la commission d'enquête
parlementaire ne la pas retrouver
IV.2.1.b. Borne 20
coordonnées géographique du protocole de frontière du
Congo
belge s'annonce comme suite :
Longitude :
19° 56' 47'' 4'''
Latitude :
7°00'00''0
Altitude : 9 30, 0 m
IV.2.a.
Borne 21 coordonnées géographique de la
CEP
Longitude : 19° 49' 75''
Latitude
: 7° 00' 05'' 36'''
Altitude :
901 m
IV.2.2.b. Borne 21 coordonnées géographiques
du PFCB
Longitude : 19° 49' 10'' 2'''
Latitude
: 7° 00' 00'' 0'''
Altitude :
968,5 m
IV.2.3.a. Borne 22 coordonnées
géographiques de la CEP
Ø La
borne na pas été retrouver par la commission
.
IV.2.3.b. Borne 22 coordonnées géographiques
PFCB
Longitude : 19° 42' 42'' 2'''
Latitude
: 7° 00' 00'' 0'''
Altitude :
958,5 m
IV.2.4.a. Borne 23 coordonnées géographiques
de la CEP
Longitude : 019° 34' 244''
Latitude
: 07° 00' 00''
Altitude
:...................
IV.4.b. Borne 23 coordonnées
géographiques du PFCB
Longitude : 19° 34' 14''
4'''
Latitude : 7° 00' 00'' 0'''
Altitude
: 960,0 m
Constat : pour la borne 21 nous
remarquons que la longitude se différent, du
point de vue seconde et
latitude est égale sauf l'altitude de la borne qui est
plus à
l'intérieur de la République Démocratique du Congo d'une
longueur de 67,5
m.
Pour la borne 23, la différence par
rapport à la longitude et au niveau de
seconde. Ce qui conduit
à conclure que l'erreur peut être
matériel.
Pour nous
1. La frontière
entre la R.D.C et l'Angola, dans la partie du territoire de
Kahemba se situe
au 7ème parallèle ;
2. Au regard des coordonnées
géographiques du protocole de frontière du
Congo-belge et de
la commission d'enquête parlementaire, les bornes 20,21,22 et
23 se
trouvent sur le 7ème parallèle ;
3. Il est incontestable
que les villages concernés par le conflit frontalier
avec l'Angola se
situe entre la borne 20 et 21 et qu'il s'agit des villages
congolais
habités par des citoyens congolais ;
4. Il est incontestable que
les villages sont sous contrôles des
forces
angolaises ;
5.Nous avons de difficulté à
établirent qu'une partie du territoire congolais,
dans la
province de Bandundu district du Kwango, territoire de
Kahemba,
collectivité et chefferie de Mwamushiko, groupement de
Shayimbanda est sous
contrôle d'un pays étranger, à
savoir l'Angola qui y'a hissé son drapeau
national. Cici, par rapport
au 67,5m du territoire qui différencier les
coordonnées
géographique comparais ci-dessus ; qui pourrait être remise
en cause
pour la fiabilité de matériel
utilisé.
5.Nous disons élément que, par rapport a la
logique et, bien que tout un village
ne peut pas habiter sur une surface de
67,5 m la République Démocratique du
Congo est occuper par
l'Angola .
Conclusion
Au terme de
notre réflexion sur les frontières de la République
Démocratique du
Congo aujourd'hui. Analyse de l'opinion publique
congolaise face au différend
frontalier
R.D.C-Angola.
L'objectif que nous nous étions
assigné dans notre recherche, était de mener une
analyse
scientifique, dans une approche purement dialectique des
circonstances
liées à des contradictions de gouvernant
congolais sur les différends
frontaliers à la partie
occidental de la République et, de dégager la
certitude
et l'incertitude des opinions.
Ce travail s'est voulu
une modeste contribution à la problématique
des
frontières : la sécurisation, la
perméabilité, les voyages clandestins, la
mondialisation et
tout circonstance lieu à la délimitation du
territoire
national.
Pour mener à bien cette
réflexion, nous avons fait recours à la
méthode
dialectique, appuyée par les techniques documentaires,
d'observation directe et
d'interview.
Notre travail à
comporte quatre chapitres :
le premier chapitre sur les
généralités ; le deuxième sur les
frontières
congolaises à l'heure d'aujourd'hui ; le
troisième sur la question de la
frontière congolaise au Kwango
et en fin le quatrième chapitre s'est articuler
sur l'opinion
publique Congolaise sur le différend frontalier
République
Démocratique
Congo-Angola.
Dans le cadre de notre hypothèse, et
par rapport à notre problématique, celle de
savoir :par
quelle structuration l'opinion publique congolaise aller se referai
pour le
différend frontalier avec l'angola.
Nous avons estimer que
le différend frontalier, été de la compétence
de
différents ministères entre autre : de
l'intérieur, de la coopération
internationale, de la
défense que l'opinion pouvait se referai . Soit, elle
aller
être fixée par une commission interministériel où
par le porte-parole du
gouvernement après le conseil de
ministres.
Certes, nous affirmons notre hypothèse et nous
observons une certaine
inconstante circulation d'information et la manque du
contrôle successifs et
cumulatifs, qui ne s'ordonnent pas entre eux de
manière hiérarchisée.
A tous les maux
et multiples difficultés qui émaillent des frontalières de
la
République Démocratique du Congo aujourd'hui. Analyse de
l'opinion congolaise
face au différend frontalier R.D.C-Angola ;
nous pensons que c'est à l'exécutif
qu'incombe la
responsabilité ; car, il n'a pu assurer ses responsabilités
comme
il se doit.
Nous n'avons nullement la prétention
d'avoir épuisé un thème aussi complexe
comme celui-ci,
ou d'avoir apporter des solutions exhaustives et
définitives.
Toutefois, la voie reste ouverte à d'autres chercheurs
intéressés par
le différend frontalier entre la
R.D.C-Angola.
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d'une portion de la République Démocratique du Congo dans
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6. MINISTERE DES COLONIES, « Rapport sur
l'administration belge du Rwanda -
Urundi pendant l'année
1935 » Bruxelles, Etablissements Généraux
d'imprimerie,
1936.
7. Ordonnance N°39 du 26 mai
1925, « obligation de se présenter au poste
administratif
le plus voisin du passage de la frontière » supplément
au bulletin
officiel, Usumbura, 1925.
8. Protocole de
frontière, « Tronçon 24° méridien
Luao ». Protocole du 18
septembre 1915.
9.
Protocole de frontière, B. tronçon Kasaï, convention du 25
mai 1981, acte
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Cours
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2. OMASOMBO Tshonda, Méthode
de travail scientifique, Note de cours de G1
SPA, Inédit, F. SSAP,
Unikin 2001 -
2002.
ANNEXES
La
question de la Frontière Congolaise au Kwango
Par rapport
au protocole de description du 10 décembre 1925 suite à l'acte 4
du
30 juin 1923 sur le tronçon Kwango s'annonce de la manière
ci-après :
Le
confluent de la tungila, la frontière suit le thalweg de la
rivière Kwango
jusqu'au confluent de la rivière kwilu.
Dans
le Kwango il y a une petite île en aval près de la Iengo sans
population,
qui appartenais au Portugal, toutes les autres île
disparaissais pendant la
saison des pluies.
Situation
descriptive des bornes
Le thalweg de la rivière kwilu
depuis sa rencontre avec la rivière Kwango
(Luango), jusqu'au
confluent de la Lubizi et de la rivière kwilu, le Thalweg de
la
rivière jusqu'à son point d'intersection avec le prolongement
d'une droite
passant par les bornes n°41 et 42 ; une droite
joignant ce point à la borne 41
en passant par la borne auxiliaire
42. La borne 41 est située sur le monticule
élevé de
Kilambo au sud du confluent de la Lubizi et de la Tshya, à
1050
mètres de la borne 42 et à 587 mètres au nord du
parallèle Noki ; une droite,
joignant la borne 40 à la
borne 39, situé sur le monticule Suzy, pointe
rocheuse
immédiatement au sud d'un autre monticule rocheux
appelé Simba (SUZI et Simba
émergent de la plaine)
à environ 8100 mètres de la borne 40 et à 134
mètres au
nord du parallèle ;
Une droite,
joignant la borne 39 à la borne 38a, borne intermédiaire
dans
l'alignement 39-38, située sur la pente sud du mont Lopa, au
nord du poste
portugais de Sacondica et à environ 17.290
mètres de la borne 39 ; une droite,
joignant la borne 38a
à la borne intermédiaire dans l'alignement 39-38,
située
sur la pente sud du mont Lopa, au nord du poste portugais de
Sacondica et à
environ 17.290 mètres de la borne 39 ; une
droite, joignant la borne 38a a la
borne 38, située sur le monticule
de Tolula au sud de la rivière Tsanga à
6.209
mètres de la borne 38a et a 638 mètres au sud du
parallèle ;
Cette droite reliant la borne 39 à
la borne 38, passe par le bord sud de la
crête boisée
Mukunduku ;
Une droite, joignant la borne 38 à la borne 37,
située sur le bord Est du
plateau de Kimbele, à environ 6.800
mètres de la borne 38 et à 1035 mètres sud
du
parallèle de NOKI ; une dro...