2.1 : PRESENTATION DES PROJETS EXECUTES
Le cabinet HUEZIZE Architecture reconnu comme un modèle
de cabinet d'architecture oeuvre aussi dans les études, le suivi et le
contrôle des chantiers. Au cours de notre séjour au cabinet,
plusieurs projets nous ont été soumis pour que nous puissions
réellement toucher la réalité de l'homme de terrain.
Certains projets se rapportaient à notre thème et d'autres
étaient dans son ensemble.
Vue la diligence et la ponctualité de notre hôte,
le temps à faire d'autres choses que le travail y manquait. C'est dans
ce cadre que l'opportunité nous a été offerte dans les
locauxdu cabinet HUEZIZE Architecture de suivre la reprise sous-oeuvre sur le
chantier de l'Union des fédérations du Benin, de faire des
visites et des analyses des dégradations (corrosion) sur les
bâtiments en bordure de mer dans le quartier AKPAKPA (voir
annexes 5 et 6), de faire des levés sur les chantiers, de
participer aux réunions des chantiers et du bureau ; aussi divers
projets de Métré, de dessin nous avaient été
destinés.
Il est à noter que l'analyse des anomalies
rencontrées sur ces différents ouvrages est l'objet principal de
notre thème illustré ci-dessous.
2.2 PRESENTATION DES ACTIVITES MENEES AU COURS DU
STAGE
Le présent projet consiste à mener une
étude pathologique à travers les ouvrages en Génie
Civil.
Aujourd'hui après des siècles de pierre de
taille, le béton armé et l'acier ont effectivement remis en cause
des principes profondément ancrés dans les esprits et les
habitudes. De même, de nombreuses erreurs s'expliquent en grande partie
par ce phénomène de persistance de représentation
technique issue des procédés constructifs
précédemment utilisés.
Après avoir localisé quelques ouvrages
dégradés dans la ville de Cotonou, nous avons
expérimenté une étude de connaissance
générale et technique au sein du cabinet.
ü Les études pluridisciplinaires
La première étape nécessite
beaucoup de minuties. Pour reconstituer l'histoire de la construction et de
l'exploitation de l'ouvrage, il faut analyser les mesures et les observations
qui auraient été effectuées avant et après le
constat des défaillances et comprendre le fonctionnement réel de
l'ouvrage.
Ainsi, il convient en premier lieu, de consulter le
«dossier» de l'ouvrage qui doit comprendre :
- Les hypothèses et les notes de calculs, les dessins
conformes à l'exécution, les conditions effectives de
réalisation et les éventuels incidents du chantier ;
- Les résultats des essais, les mesures et les
observations éventuellement réalisés pendant les
travaux ;
Si le dossier de l'ouvrage ne peut être
entièrement reconstitué, des relevés sont effectués
« in situ» et ont complété les calculs.
Ces relevés permettent de reconstituer la
géométrie des fondations existantes en réalisant les puits
de reconnaissances destinés à s'assurer de la largeur et de la
profondeur des semelles. Ces relevés mènent également
à redéfinir :
- Les terrains de fondation et leur caractéristique au
moyen de reconnaissance poursuivie jusqu'aux couches susceptibles de porter,
dans des conditions satisfaisantes de résistance et de tassement, les
charges des superstructures ;
- Les conditions hydrogéologiques afin de
connaître les conditions réelles d'exploitation de
l'ouvrage ;
En un deuxième lieu, citer les causes possibles
à savoir :
- L'existence des erreurs ;
- L'évolution de ces dernières par
altération des matériaux ;
2.2.1 : description du bâtiment
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Photo n°1 : vue du bâtiment
diagnostiqué(source : ZONGO & AÏWO)
ESGC
ESGC ANNEXE
COLLEGE AUPIAIS
VILLA R+1
ECOLE PRIMAIRE DE GBEGAMEY
0
Fig n° 3 : LE PLAN DE SITUATION DE
L'IMMEUBLE
Le bâtiment a une forme rectangulaire de 21.20 m de long
et de 10.00 m de large. Il est du Type R+1 à usage d'habitation dont le
dernier niveau est couvert d'une double toiture (plancher corps creux
d'épaisseur 25cm sur les balcons et une toiture en tuile (150×100
cm) sur le reste. Aucun joint de dilatation n'est observé dans le
bâtiment. Datant d'une quarantaine d'années, il présente
des désordres répétitifsprincipalement localisés
sur les façades, sur les murs intérieurs et sur la
dernière toiture et aussi sur les différents balcons. Les
désordres observés sur le bâtiment correspondent à
des fissures, des épaufrures, des efflorescences, la corrosion, etc. Ces
anomalies affectent l'apparence et la durabilité de la construction,
mais également, la sécurité des exploitants et des
riverains.
Le plancher haut RDC est réalisé en plancher
corps creux d'épaisseur 25cm (du béton de compression de 5cm sur
des corps creux de 20cm). Le bâtiment est couvert d'une toiture à
deux (02) versantsde tuile (150×100 cm) supportée par une charpente
en bois. Cette charpente est constituée de pannes de 23 x 8 cm
positionnées à des intervalles réguliers suivant les
pentes. Ces derniers sont posés sur les murs pignons
érigés sur le plancher haut de l'étage.
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