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Travaux de recherche ferrifère pour l'extension nord du Guelb El Rhein en Mauritanie

( Télécharger le fichier original )
par Hamza Ould Sidi Mohamed
Université de Nouakchott ( Mauritanie ) - Licence de géologie appliquée 2012
  

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Université de Nouakchott Société Nationale Industrielle et Minière

Faculté des Sciences et Techniques Département de Géologie

Rapport de stage de fin d'études

Sous le thème

Travaux de recherche ferrifère pour l'extension nord du Guelb El Rhein

Licence de Géologie Appliquée

Effectué par: Encadreurs:

Hamza OULD SIDI MOHAMED FST: Ahmed OULD HAMOUD

Taleb OULD MOHAMED LEMINE SNIM: Mariem MINT EDKHIL

Mohamed Lemine OULD MOHAMED Mohamed OULD ABDELLAHI

Année Universitaire: 2011-2012

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Remerciements

Nous remercions dans un premier temps, toute l'équipe pédagogique de la faculté des sciences et techniques - Université de Nouakchott.

Nos reconnaissances et nos remerciements aussi s'adressent également à nos chers professeurs constituant l'équipe pédagogique de la licence géologie appliquée, pour cette formation solide aussi bien, du point de vue, théorique que pratique. En particulier Dr. Mohamed Salem OULD SABAR chef de département de géologie ; et Dr. Imad Khalil tavéch coordinateur de la filière de géologie appliquée.

Nos sincères remerciements s'adressent spécialement à notre encadrant Mr. Ahmed O. HAMOUD, pour ses explications et conseils qui nous ont permis d'élaborer ce rapport.

Nous tenons à remercier, toute l'équipe de Département de Recherche Géologique (DRG)/SNIM et en particulier, le Géologue Senior, Dr. Khalifa O. LAB, pour son accueil au sein de son équipe et sa disponibilité, ainsi que Mme. Mariem Mint EDKHIL, Mr. Mohamed O. Abdallahi, nos parrains de stage, pour leur confiance et ses conseils qui nous ont permis de progresser sans cesse durant ces 30 jours de stage.

Nous tenons à exprimer toute notre reconnaissance à Mr. Thiam Mohamedou, Mr. El Waled O. Ebou, et Mr. Sanghott, pour leur accueil, leur soutien et leur confiance.

Nous témoignons notre gratitude envers tout le personnel des différentes sections du Département de la Recherche Géologique de la SNI M.

En fin nous remercions tous nos amis et collègues et tous ce qui nous sont chers.

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SOMMAIRE :

Introduction 4

I. CADRE DU STAGE 5

1. Objectif du stage

2. Travaux effectués

3. Apports du stage

4. Difficultés rencontrées et solutions

II. Contexte Géographique et Géologique de la province ferrifère du Tiris 8

1. Aperçu sur la Géologie de la Mauritanie 8

a) - Dorsale de Reguibat

b) - Bassin de Taoudéni

c) - Chaînes Mauritanides

d) - Bassin sédimentaire côtier

2. la région de Tiris 9

a) -Cadre géographique

b) - Cadre Géologique

? Groupe d'Idjil

? Groupe de Tiris

3. Généralité sur Guelb Rhein 10

a) - Morphologie du Guelb El Rhein

b) - Géologie du Guelb Rhein

III. La Recherche minière dans le Guelb Rhein 16

1. Recherche Minière 16

2. Historique 29

3. Prospection Géophysique 20

Conclusion 26

Bibliographie 27

Annexe 28

Monts clés : guelb El Rein, quartzite à magnétite, Tiris, sondage, log, échantillonnage, carte

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Introduction

La formation en Licence professionnelle de Géologie Appliquée à la faculté des sciences et techniques de l'université de Nouakchott se complète par un stage en entreprise d'un mois. Celui-ci constitue une étape obligatoire pour l'obtention du diplôme.

Dans le cursus de formation de la Licence Professionnelle de Géologie Appliquée, le stage est conçu comme un processus d'immersion réelle dans une fonction opérationnelle tant dans ses dimensions géologiques. Nous avons choisi d'effectuer notre stage au sein de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM).

Au cours de ce stage, nous n'avons pas effectué une seule mission principale mais un ensemble de tâches ayant trait à différents domaines de la recherche géologique. En quoi consistent nos missions ? Quelles sont leurs utilités ?

Ce rapport, après une présentation de la province ferrifère du Tiris (particulièrement le Guelb El Rhein) en première partie, explicitera les différentes tâches que nous avons effectuées, puis démontrera leur utilité en les positionnant au coeur de la recherche géologique courante d'une société minière.

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I. Cadre du stage

Le présent rapport rend compte des travaux effectués dans le cadre d'un stage de fin d'études effectué dans le Département des Recherches Géologiques (DRG) / SNIM.

Le stage a duré un mois (du 04 /03 au 04/04/2012).

1. Objectif du stage

L'objectif principal de ce stage est la mise en application des connaissances acquises lors de notre cursus universitaire en géologie, géophysique, et prospection minière.

2. Travaux effectués

Au cours de ce stage les travaux effectués sont:

? La cartographie géologique

La cartographie de surface des affleurements minéralisés consiste à:

- Délimiter les zones d'affleurements minéralisés par des kerns blanchis à la chaux.

- reporter toutes les informations sur le carnet de terrain.

- effectuer un levé topographique de tous les kerns suivant une numérotation donnée.

- mesurer la direction et le pendage par une boussole de géologue.

- prendre des Echantillons en surface d'une manière sélective.

Remarque : le matériel du géologue pour faire une campagne de cartographie est composé de : boussole, loupe, marteau, carnet de terrain, carte topo, GPS, acide HCL, appareil photo, la

chaux....etc.

? La prospection géophysique

La prospection Géophysique est l'une de premières étapes qui a été appliquée dans le site Nord du Guelb El Rhein. A ce stade les méthodes utilisées sont la méthode magnétique qui mesure le champ magnétique total a la surface du sol sur une maille de prospection bien délimitée par des stations espacés de 10 m ; et la méthode gravimétrique qui mesure les variations du champ gravitationnel (densité de roche) sur la même maille précédente mais par des stations espacées de 50m.

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? La campagne de sondages

A la lumière des résultats des travaux géologiques de surface, une compagne de sondage est réalisée en vue de vérifier l'enracinement de la minéralisation en profondeur.

Pour effectuer cette campagne de sondages on fait une grille de maille en général sur une carte géologique de 200 m, et on choisit sur la carte l'emplacement des sondages à implanter, en général l'emplacement choisit de préférence est à l'intersection des mailles (Coupes et Axes) si la topographie le permet.

- Sondage percutant

A l'aide d'une sondeuse à percussion - rotation (type Roc, R50) ou une sondeuse RC (circulation inverse), on fait un sondage percutant dit : avant trou ; au fur et à mesure que l'avant trou est creusé, les cuttings sont récupérés, et ceux-ci sont échantillonnés tous les trois mètres en profondeur (au début du forage le premier échantillon sera récupéré à quatre mètres à cause de l'existence d'un marteau d'un mètre de long). Ces cuttings sont préparés comme échantillons dans des sacs distingués par des jetons numérotés.

Le géologue fait le log du sondage, c'est-à-dire qu'il note les informations tel que : la lithologie, la couleur, l'humidité et l'arrivée d'eau...etc.

- Sondage carotté

Les sondages d'avant trou se poursuivent un deuxième type de sondages dit carotté, pour confirmer ce qui est en profondeur. Le sondeur récupère les échantillons (carottes) tous les trois mètres et les conserve dans des caisses spéciales.

Le géologue en faisant le log de cette sorte de sondages décrit les terrains traversés dans chaque passée et note la nature de la roche, sa texture, sa structure, son litage (ou son anisotropie) son rubanement, le plissement. Il mesure la longueur de la carotte afin d'apprécier le pourcentage de récupération ; il reporte la longueur du plus long morceau de carotte ; il fait le cumul des morceaux supérieurs à 10cm pour déterminer le RQD ; il recense le nombre de diaclases en comptant le nombre de fractures naturelles et il reporte la valeur de l'angle de litage mesuré par rapport à l'axe de la carotte.

Cette sorte de sondages à aussi un échantillonnage spécial qui se fait comme suit : on n'a pas besoin d'échantillonner les stériles sauf les mètres qui précèdent ou qui suivent les passés de minerai.

Et pour échantillonner, on doit d'abord scier la carotte en 4 parties, un quart de carotte est échantillonné ; les trois quarts restent en archive en vue d'études ultérieures.

Après cette étape le géologue prend les échantillons (percutant et carotté) au laboratoire de chimie pour déterminer les teneurs des différents éléments.

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Les logs et résultats chimiques seront enregistrés et archivés dans une base de données pour les utiliser avec les différents logiciels selon les besoins.

3. Apports du stage

Ce stage nous a permit d'acquérir :

· Une expérience professionnelle et des nouvelles connaissances dans le domaine de l'exploration minière particulièrement la recherche du minerai de fer.

· Une familiarisation avec les instruments et techniques de sondage (percutant et carotté) et la démarche d'étude géologique utilisés à la SNIM.

· L'identification macroscopique des minéraux et des roches, en particulier ceux rencontrés au cours du sondage.

· Une connaissance plus approfondie de la géologie du Tiris.

4. Difficultés rencontrées et solution

Durant ce travail nous avons rencontré des difficultés, il s'agit principalement de :

· Les difficultés d'accès pour certains sites pour effectuer les levés topographiques ou pour les mesures géophysique.

Pour résoudre ce problème On choisi un point proche du point prévus ou on annule les levés.

· Parfois les points des sondages sont inaccessibles pour les sondeuses.

Dans ce cas on fait appel aux équipes de terrassement pour faire les plates formes et les pistes d'accès.

· Déviation de sondage ; pour résoudre ce problème on utilise l'appareil Maxibor pour mesurer l'angle de déviation pour calculer correctement l'épaisseur minéralisée.

· Problème technique; l'arrêt de l'opération de forage à cause de la nature du terrain (dureté des roches, éboulement, l'eau...etc.).

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II. Contexte Géographique et Géologique de la province ferrifère du Tiris

1. Aperçu sur la Géologie de la Mauritanie

La République Islamique de Mauritanie couvre une surface de 1 030 700 Km2 entre Le 15° et 27° parallèles Nord et entre 5° et 17° méridiens Ouest.

Le territoire couvert par la Mauritanie est, géologiquement, divisé en quatre provinces géologiques qui se résument comme suit :

a)- Dorsale de Reguibat : d'âge Archéen à Protérozoïque inférieur, composée majoritairement de gneiss métamorphiques recoupés localement par des filons basiques et des intrusions granitiques. Cette province géologique occupe la partie centre-nord du pays et constitue la marge Nord-Ouest du craton ouest africain.

b)- Bassin de Taoudéni : comprend les formations de roches sédimentaires du Protérozoïque supérieur et du paléozoïque et est composé principalement de grès, calcaire et dolomie. Ces formations sédimentaires occupent toute la partie centrale et Est du territoire mauritanien.

c)- Chaînes Mauritanides : d'extension Nord Oust-Sud Est, cette chaine de montagne, découpant la portion centre-sud du pays, a été formée au cours des orogénèses Panafricaines du Protérozoïque supérieur et du Paléozoïque.

d)- Bassin côtier : d'âge mésozoïque et cénozoïque, ces dépôts sédimentaires plus récents occupent la partie Ouest du pays.

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Fig. n° 1: Carte de répartition des grands domaines géologiques de la Mauritanie.

2. La région de Tiris

a) Cadre géographique:

Le Tiris est une région naturelle comprise entre les méridiens 12° et 14° Ouest et les parallèles 22° et 24° Nord. Le climat de la région est de type Saharien. Les précipitations sont très faibles (50 mm/an en moyenne) et des températures très élevées atteignant parfois les 40°C durant la saison estivale.

b) Cadre Géologique:

La province du Tiris fait partie de la Dorsale Reiguibat occidentale (d'âge archéen). Cette dernière forme l'élément Nord du craton d'Ouest africain .Elle est limitée à l'Ouest par la chaine hercynienne des Mauritanides et à l'Est et Sud-est par les formations sédimentaires infracambriennes de Taoudéni.

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Elle correspond, grosso modo, à ce que nous appelons socle et qui désigne les formations métamorphiques et l'intrusion du précambrien.

La Dorsale Reiguibat occidentale peut-être subdivisée en trois séries essentielles qui sont: le Tasiast, le Tijirit et l'Amssaga.

La région de Zouerate, C'est la série de l'Amssaga qui affleure essentiellement; elle est identifiable à sa faible migmatisation, ce qui d'ailleurs, la distingue des séries du Tasiast et du Tijirit. G.BRONNER, la subdivise en deux ensembles:

- la série allochtone d'Idjil ou groupe d'Idjil.

- le socle précambrien du Tiris ou groupe du Tiris.

Les termes de divergence entre ces deux groupes sont: la morphologie, l'âge des formations, la pétrographie, la minéralogie, l'importance métamorphique et les éléments en trace.

? Groupe d'Idjil:

Ce groupe est isolé au milieu du groupe du Tiris. Il est composé de deux lambeaux allochtones (Kédia d'Idjil et M'Haoudat), comprenant des formations ferrifères différentes de celles du Groupe du Tiris, avec en particulier, un rubanement très marqué généralement et moins métamorphisées méso-à-épizonal, d'âge approximatif de 1750 Ma.

Dans ce groupe on distingue plusieurs unités lithostratigraphiques superposées en contact anormal, comme l'unité de Tazadit qui contient les gisements d'hématite et qui forme la bordure Nord et Nord-est de la Kédia d'Idjil.

? Groupe de TIRIS:

Le groupe de Tiris est constitué par des socles quartzo-feldspathique, fortement métamorphisé (ayant subi un métamorphisme catazonal), d'âge précambrien (2800-2600 Ma).

Au sommet de ces formations, un développement important de quartzite ferrugineux, qui forment plusieurs niveaux; leur nombre est très variable.

La puissance de banc des quartzites ferrugineux est en général faible (quelques mètres) mais elle augmente considérablement lorsque plusieurs phase de plis interviennent; elle peut alors atteindre plusieurs centaines de mètres.

Les structures synclinales montrent ces épaississements considérables tandis qu'au contraire la structure anticlinale n'amenât pas des répétitions de pli.

Ces masses de quartzite ont bien résisté à l'érosion et formé des guelbs aux formes inselbergs.

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Les guelbs, géologiquement, sont classés en deux zones principales: - le groupe des guelbs de l'Est.

- le groupe des guelbs de l'Oust.

Fig. n° 2: Séries du Tiris.

Le groupe des guelbs de l'Est:

Les principales formations ferrières sont:

- Sous-groupe des guelbs de l'Est:

GUELB ERHEN, OUM AROUAGEN, MEHERIZET

- Sous-groupe des guelbs du Nord:

TIZHERAF, AMKAWAEL, KIDIA LEGHNEM, AGAREB, EL ATROUS

- Sous-groupe des guelbs du Nord-est:

GUELB D'BACQ, M'HOUDAT, GUELB EL HADID

Le groupe des guelbs de l'Ouest: Les principales formations ferrifères sont: -Sous-groupe des guelbs de l'Ouest:

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CHAINON F'DERIK, CHAINON ATOMAI et prolongation Nord-ouest, TINTEKRAT EL BEIDA, EL AOUJ, BOU DERGA et prolongation.

- Sous-groupe des guelbs Sud-ouest :

AMCHIKEL EL BEIDA et KHADRA, TOUYUIJERT, SHEAT HADEJ, TOUZBAGUET

3. Généralités sur Guelb El Rhein

a) Morphologie du Guelb El Rhein :

Le Guelb El Rhein est situé à 30km au Nord-est de Zouerate; se présente sous forme d'une masse noire assez compacte, posée sur les Regs environnants, parfaitement isolée de toute structure. Ce Guelb (inselberg), affleure sur 1600 m selon une direction Nord Sud, sous la forme d'une grosse pyramide. Sur sa partie Est il est traversé par une vallée de prés de 600m de long sur 300 m de large, fermée au Nord par verrou de quartzite à magnétite. Le point culminant de ce Guelb est de 540 mètres.

Fig. n°3 : Le Guelb El Rhein avant son exploitation (photo G. Bronner).

b) Géologie du Guelb El Rhein

Géologiquement, le gisement du Rhein est formé par un banc d'une vingtaine de mètres d'épaisseur de quartzite à magnétite principalement qui a été intensément plissé en plusieurs bancs. Les géologues ont pu dénombrer jusqu'à trois bancs principaux à 38% de fer en moyenne.

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Fig. n° 4: Structure du Guelb El Rhein (d'après G.Bronner, 1992).

Du point de vue lithologique, les roches rencontrées à l'échèle du secteur Guelb El Rhein sont de deux catégories, notamment: Roches ferrugineuses et roches non ferrugineuses.

? Lithologie:

Les roches ferrugineuses sont représentées par les quartzites à magnétite, amphibolite à magnétite, quartzite à minéraux et à magnétite et pegmatite à magnétite. Ces roches sont incluses dans la deuxième catégorie qui est représenté par des formations quartzo-feldspathiques variées (plusieurs types de leptynites, gneiss...etc.).

Du point de vue minéralogique, ces roches sont presque de la même famille, (leucocrates).

Elles sont généralement des composées ternaires : oxydes de fer, quartz et silicates. Ces trois composants varient en proportion dans chaque type.

a. Quartzite à magnétite

Pétrographiquement, il existe trois types principaux de quartzite à magnétite :

- Quartzites à magnétite type A, à structure isotrope, avec le plus souvent une magnétite

grossière. Les grains d'oxydes sont des formes quelconques et relativement bien calibrés: ø = 3 à 6mm.

- Quartzites à magnétite type B, à structure linée les minéraux sont disposées suivent un litage très nette avec le plus souvent une magnétite cristallisée finement.

- Quartzites à magnétite type AB, à structure linée, où la magnétite peut être cristallisée grossièrement ou finement, sans qu'il y ait une règle connu. Certains auteurs admettent l'hypothèse qui considère ce type comme un faciès de transition entre les deux types précédents, et assimiler à l'un ou l'autre type selon la grosseur apparente de leurs grains.

b.

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Amphibolites à magnétite

Elles sont généralement formées de plagioclase. Elles sont composées du quartz, feldspath potassique et plagioclase, biotite calcique et ferromagnésien. Généralement, ces roches sont interstratifies avec les quartzites à magnétite, mais dans des secteurs restreints du gisement.

c. Pegmatites à magnétite

Ce sont des roches quartzo-feldspathiques mais qui se changent en magnétites lorsqu'elles traversent les quartzites à magnétite avec une teneur moyenne de 19% de fer.

d. Leptynites

Sous ce terme a été regroupé un certain nombre de faciès pétrographique extrêmement différents. Ceci est essentiellement dû à l'absence d'étude pétrographique permettant d'une part de différents plusieurs niveaux possibles, d'autre part de donner une définition précise de ce faciés.

e. Gneiss

Ces sont peu fréquentes en surface. Il s'agit là d'un gneiss à biotite, très ruche en biotite, alors que le plus souvent, ce faciés comporte aussi de la muscovite.

f. Quartzites blancs et le quartz filonien

Le quartz filonien difficile à repérer avec certitude des quartzites blancs. Ce faciès intrusif semble exister un peu partout sur le Guelb en petites taches.

Par ailleurs, les quartzites blancs sont assez répandus en surface et en profondeur.

L'extension nord du Guelb El Rein

L'extension nord du Guelb El Rein est un prolongement de ce gisement affleure au nord de la fosse (voir fig. n°5); Il s'agit d'un affleurement du quartzite à magnétite d'une direction Nord - Sud et d'un pendage de N 67°.

Les roches encaissantes de cet affleurement en général, sont des leptynites, amphibolites et minolite.

Cette zone est l'objet d'un projet d'exploration du minerai de fer; réalise par la SNIM.

15

Fig. n° 5: Carte géologique du Guelb El Rhein.

16

III. La Recherche ferrifère dans Guelb El Rhein

1. Recherche minière

La recherche minière est le premier pas de toute activité minière, sont but principal est le contrôle de continuité de gisement en cours d'exploitation et/ou la découverte d'un nouveau gisement exploitable.

Pour cela la SNIM applique une méthode de recherche polyphasée chaque phase défini le suivant.

Méthodologie de travaille

La méthode de recherche de minerai de fer à l'extension nord du Guelb El Rhein est basée sur :

- La cartographie de surface des affleurements minéralisés.

- Création d'une grille pour la localisation des affleurements et de tous les futurs travaux.

- Elaboration du premier modèle qui est basé sur les données de surface et l'expérience

des géologues avec les autres gisements.

- Programmation et exécution des sondages de la première phase (phase de

reconnaissance).

- Interprétation des premières données et modélisation en fonction des données de

surface et des sondages.

Si les données de la première phase sont encourageantes une deuxième phase est programmée

et exécutée.

? Cartographie de surface

A ce stade suivant l'étendu et la forme des corps minéralisés une maille systématique est élaborée. Les topographes implantent sur le terrain un axe de référence et des coupes systématiques de façon à aider les géologues de se repérer. Cela se traduit sur le terrain, par une orientation bien définie par rapport à la direction des corps minéralisés.

L'échelle utilisée à ce stade est fonction de la complicité des corps minéralisés, mais généralement la SNIM adopte une échelle de 1/1000. Cette opération a permit de distinguer les différents types des formations géologiques dans ce site.

? Sondages des reconnaissances

La méthode de recherche utilisée pour reconnaitre l'enracinement des corps minéralisés en profondeur est basée sur des sondages suivant une maille systématique sur des profils espacés de100 ou 200m.

Les points de sondage sont programmés et implantés par les géologues, les sondeurs s'occupent

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de leur réalisation.

Ces sondages sont deux types:

- Sondage percutant où la roche est détruite et récupérée sous forme de Cuttings (Poudre + petits morceaux), Par des machines appelées R50, ROC, et RC.

- sondage carotté où la roche est récupérée en forme de cylindre. Par des machines appelées Longyear

? Log de sondage percutant

Il s'agit d'un log technico-lithologique que fait le géologue. Il décrit les cuttings recueillis par passée de 3 mètres par 3 mètres (sauf pour la 1ere passée qui est constituée de trois mètres de la tige plus la longueur du marteau qui est d'un mètre (1m)). Le géologue note sur le formulaire du log de sondage (Annexe 3, fig. n°1) toutes les observations relatives à ces cuttings : nature lithologique, couleur, taille, aspect (en esquille ou en poudre) ainsi que les informations relatives au gisement, le types de la machine, cause d'arrêt, non récupération s'il y'a lieu, etc....

? Log de sondage carotté

C'est un log technico-lithologique que fait le géologue suivant les côtes de remontée des carottes, en décrivant les passées 3 mètres par 3 mètres.

Le géologue décrit :

- Les terrains traversés dans chaque passée et il note la nature de la roche, sa texture, sa structure, son litage, son rubanement, son plissement...etc.

- la mesure la longueur de la carotte afin d'apprécier le pourcentage de récupération ;

- la mesure les longueurs des plus longs morceaux des carottes compris entre deux fractures naturelles;

- le cumul des morceaux supérieurs ou égales à 10 centimètres pour calculer le RQD ; - la densité de fracturation en recensant le nombre de diaclases ;

- la valeur de l'angle de litage mesuré par rapport à l'axe de la carotte.

? Echantillonnage

? Echantillonnage des sondages percutants

Les cuttings recueillis par les sondeurs à la fin de foration de chaque tige de 3m et placés l'un après l'autre de la gauche vers la droite.

L'échantillonnage est fait par le géologue qui procède comme suit :

- Le produit collecté est mélangé dans un grand bac puis passé par le diviseur au tant que

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nécessaire jusqu'à l'obtention d'un échantillon dont le poids est d'environ 10 Kg.

- A chaque échantillon est attribué un jeton portant un numéro ;

- Le numéro d'identification de l'échantillon est porté sur le bordereau devant la passée

correspondante à l'échantillon.

- Le bordereau et les échantillons sont déposés au laboratoire de chimie pour l'analyse

chimique.

? Echantillonnage des sondages carottés

Le géologue établit un log d'échantillonnage à partir du log de sondage carotté (Annexe 3, fig. n°2). La carotte est sciée en 4 parties, un quart de carotte est échantillonné ; les trois quarts restent en archive en vue d'études ultérieures. Les sondages sont échantillonnés dans l'ordre de leur réalisation et sciage, du haut vers le bas dans chaque sondage.

La longueur maximum d'un échantillon est de 3m et la longueur minimum est de 0.7m. Les roches minéralisées sont échantillonnées séparément des stériles.

Avant et après chaque passée minéralisée trois échantillons de trois mètre chacun sont prélevés du stérile.

? Saisie des résultats

Après l'analyse chimique du laboratoire, les données chimiques et les caractéristiques de sondages sont saisies soit en Excel et importées au Gemcom, soit directement dans le base de donnés sous Gemcom.

? Traitement des données et tirages de coupes

L'organisation de base de données dans le logiciel GEMCOM est la suivante : la base des données est constituée de trois tableaux en général (HEADER, SURVEY et ASSAY) qui peuvent être augmenté selon le besoin.

Dans ces trois tableaux sont stockées toutes les données des sondages :

- Header : Hole-ID, Nom maille, Nom chronologique, le type de sondage, le type de la

machine ayant exécuté le sondage, date de début, date de fin, cause d'arrêt, coordonnées géographiques des sondages, l'inclinaison, l'azimut, la profondeur du forage, le code du responsable de la saisie et le nombre des échantillons du sondage saisie... etc. les données ont subis une codification de sondage.

- Survey : la distance par rapport au sol surtout pour les sondages inclinés, l'azimut et

l'inclinaison (Dip).

- Assay : lithologie, les numéros des échantillons et la chimie correspondante.

Les trois tableaux (Header, Survey et Assay) sont reliés par un identifiant appelé le Hole-ID

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Enfin, le traitement de ces données permettra d'élaborer les coupes verticales renseignées (CVR) et en conséquence plans géologiques prévisionnels (PGP) Mais aussi de caractériser les différentes zones minéralisées.

? Elaboration des plans géologiques prévisionnels (PGP)

Si les résultats des phases de reconnaissance préliminaires sont positifs, la décision de soumettre le gisement minier à une reconnaissance détaillée est prise par la direction. Cette phase décrit les différentes étapes nécessaires à l'élaboration des PGP (Plan Géologique Prévisionnels) qui est la base de la synthèse géologique de cette reconnaissance.

2. Historique

Après plusieurs années des travaux sur les différents Guelbs à magnétite, il fallait toujours répondre à la question : quel est le gisement le plus favorable pour un projet d'enrichissement à sec ? Pourquoi le choix celui-ci ?

Le choix du gisement est basé sur des critères géographique, géologique et minéralurgique (teneur, sensibilité magnétique, grosseur des grains-maille de libération et réserves).Ces critères ont permis en 1970 de se focaliser sur le groupe de l'est puis sur Guelb Oum Arwagen et Guelb El Rhein en particulier, bel exemple de tectonique polyphasée pour réalisé le "Projet Guelb", démarré en 1984.

Les travaux de recherche détaillés sur ces deux Guelbs ont consisté en:

- Cartographie à une échelle de 1/50000 puis 1/10000 réduise en 1/2000.

- Reconnaissance à une maille systématique de 200/200 mètres par sondages carotté et percutants.

- Des études géologiques et minières détaillées pour estimer les réserves exploitables.

- Des études de laboratoire pour définition des caractéristiques métallurgiques des différents types de minerais.

Des études semi-industrielles sur échantillons importants provenant des tunnels et des carrières pour la précision du flow-sheet de traitement. Ces travaux ont mis en évidence un tonnage suffisant entre Oum Arwagen et El Rhein de 500 Mt( dont 270Mt au Rhein) des quartzites à magnétite enrichissables à sec pour alimenter une usine devant produire des concentrés commerciaux pendant au moins 20 ans.

- précision et optimisation de plus en plus de réserves du Guelb El Rhein à partir des sondages courts dite pré-exploitation jusqu'à nos jours.

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3. Prospection géophysique

La géophysique est l'une des phases préliminaires (géochimie, cartographie de surface, etc.) de la recherche minière.

La prospection géophysique est basée sur l'étude des propriétés physiques des roches susceptibles de contenir des ressources minières. Pour cela, certains paramètres sont mesurés directement ou indirectement par des différentes méthodes géophysiques. Le géophysicien commence par la détermination de la zone à prospecter et la définition des objectifs à atteindre, ce qui demande la collecte et l'analyse d'ensemble de données :

- Cartes géologiques, images aériennes et satellitaires. - Hydrologies et hydrogéologies.

A prés la localisation de la zone, le géophysicien procède à la prospection par l'implantation d'une grille large et puis il continue à serer la grille de prospection selon l'avancement du projet pour délimiter la zone et atteindre l'objectif.

La grille est constituée d'un ensemble des profils ces derniers sont constitués d'ensemble des stations alignées. Les stations sont des points coloré par de Kearns blanc ces points sont localisé

par GPS différentielle pour que les points être en ligne. a. Espacement de gril

L'étude géophysique a été effectuée en deux phases, avec deux grilles différentes. la première grille est constituée de 39 lignes dont la plus petite de longueur 1500 m. L'espacement entre les profils est de 100 m.

Pour la méthode gravimétrique les mesures sont prise avec espacement de 50 m entre les stations. Pour la méthode magnétique l'espacement entre les stations est de 10 mètres.

Après l'application des méthodes géophysiques (gravimétrie et magnétométrie) une anomalie a été détectée qui passe latéralement vers l'Est, en suivant les profils 4700 et 5200 (Fig. n° 8), pour cela une nouvelle grille crée perpendiculairement à cette anomalie détectée (perpendiculaire à l'ancien gril)

Fig. n° 6: la grille de prospection.

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b. Caractéristique du levé géophysique ? Les méthodes utilisées

Les méthodes utilisées est la gravimétrie qui mesure le champ gravitationnel terrestre, et la magnétométrie qui mesure le champ magnétique terrestre totale.

? Méthode magnétique :

Est basée sur les mesures de champ magnétique terrestre et la susceptibilité magnétique des minéraux composante les roches. L'appareille utilisé pour cette méthode est appelé ENVI-MAG ; on utilise deux magnétomètres synchronisés, l'un étant fixé à la station de référence, l'autre se déplace avec l'opérateur selon les profils les mesures sont prises avec un pas préalablement choisie en fonction de la taille de l'anomalie rechercher, la figure suivante représente l'appareille ENVI-MAG :

Fig. n° 6: ENVI-MAG

Les deux appareils doivent être synchronisés (lors de la programmation des stations) pour que la station de base peut corriger les données de station mobile

- Dispositif de mesure

Après l'installation et la programmation de la station de base et celle mobile, on se déplace selon un profil et on prend les mesures au niveau de chaque station. Les mesures sont prises avec un pas de 10m entre les stations. À chaque station on s'élève correctement pour une duré d'environ une minute, pour que l'appareil se stabilise.

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Fig. n° 7: station mobile d' ENVI-MAG

- Traitement des données

Le traitement des données commence par le téléchargement des données à partir de l'appareil ENVI-MAG dans un ordinateur. Lorsqu'on termine le téléchargement des données (les données de station mobile et de station de base), on procède à la correction de données de station mobile par les données de station de base.

La correction se fait à l'aide d'une application appelée MAGBASE qui stocke les données corrigées dans un fichier texte et l'enregistre dans le même répertoire. La dernière étape de traitement de données, on ouvre le fichier de données corrigées à l'aide d'Office Excel et on ajoute les coordonnées (X, Y) de chaque station.

- L'interprétation des données magnétométrie

L'interprétation des données se fait à l'aide du logiciel Target ArcGIS, qui permet d'attribuer à chaque valeur du champ magnétique une couleur spéciale, on peut aussi présenter les données sous forme de courbe (plote magnétique). Les résultats de cette opération sont présentés sur la carte suivante :

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Fig. n° 8: carte magnétique du nord du Guelb El Rhein (source géophysique). La courbe suivante représente la variation du champ magnétique du profile 1500.

Fig. n° 9: Plot magnétique de Profil 1500 du Nord du Guelb-Rhein (source Géophysique).

Le plot magnétique permet une interprétation du champ magnétique terrestre total sur un profil sans prendre en compte les autres profils.

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Après l'interprétation des données nous avons constaté l'apparition d'un filon entre les profils 4700 et 5200, on à refait ces profils, pour confirmer l'existence de ce filon. La carte suivante représente la nouvelle une interprétation des résultats :

Fig. n° 10: Carte magnétique de l'extension nord du Guelb El Rhein (Section géophysique, SNIM)

? Gravimètre :

Cette méthode est basé sur la mesure du champ d'accélération terrestre (la pesanteur) la valeur de pesanteur mesurée en point de surface terrestre est très influencée par la topographie du terrain et la densité des roches autour du point et en profondeur. Donc on ne mesure pas directement la densité des roches mais on mesure son influence sur le champ de gravitation

- Dispositif de mesure

On prend les mesures selon un profil ou une grille qui doit être liée à une ou plusieurs stations de base pour la correction des erreurs du gravimètre. On pose l'appareil sur la station à mesurer et on s'éloigne de 10 m au moins de l'appareil pour ne pas perturber les mesures.

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Fig. n° 11: Gravimètre en état de mesure

Remarque : les stations de base doit être mises dans des zones dégagée dans des conditions de références.

- L'interprétation des données

Une fois toutes les corrections appliquées, on obtient une carte de l'anomalie de Bouguer qui démontre ou représente l'influence des sommes de tous les corps sous la surface, la courbe suivante représente la variation du champ gravitationnel sur le profil 1500 :

Fig. n° 12: profil 1500

Remarque : nous n'avons pas assisté aux travaux du bureau (traitement et interprétation des donnés)

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Conclusion

Nous avons effectué notre stage de fin d'études de Licence Professionnelle, en Géologie Appliquée au sein de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM). Lors de ce stage d'un mois, nous avons pu mettre en pratique nos connaissances théoriques acquises durant notre formation. De plus, nous nous sommes confrontés à la réalité de la vie professionnelle.

Au cours de la première phase d'exploration, une campagne de cartographie de surface a été effectuée, pour délimiter les zones d'affleurements minéralisés. L'objectif de cette campagne est d'élaborer une carte géologique de surface. Cette campagne de cartographie consiste à effectuer un levé topographique et reporter toutes les informations sur le carnet de terrain. En cartographiant les affleurements, on prend des mesures structurales des affleurements (pendage et direction).

La deuxième étape qui suit la cartographie est la géophysique qui permet d'obtenir des résultats sous forme des cartes et des courbes en utilisant la méthode magnétique et gravimétrique. La prospection géophysique a pour but de détecter des anomalies qui donnent une idée primaire sur la minéralisation existante. L'application de ces deux méthodes géophysique nous permet d'élaborer une carte géophysique interprétative.

Durant ce stage nous avons assisté à une campagne de sondage qui représente la dernière étape de l'exploration. Les travaux de sondage permettent de confirmer les résultats des travaux de surface (cartographie et géophysique). Deux types de sondage ont été effectués:

- Les sondages percutent donnent une idée sur la nature du terrain traversé par le sondage.

- Les sondages carottés donnent une image réelle (la roche seine), qui reflète la nature du terrain (texture, structure, lithologie...). Le sondage carotté permet aussi de déterminer les caractéristiques géotechniques du terrain.

Le traitement et la digitalisation des résultats des travaux d'exploration permettent d'élaborer un Plan Géologique Prévisionnel (PGP).

Il importe de signaler que dans un programme d'exploration minière chaque phase justifie la phase suivante.

Enfin, ce stage était très enrichissant pour nous. Car, il nous a permit d'acquérir :

? Une expérience professionnelle et des nouvelles connaissances dans le domaine de l'exploration minière particulièrement la recherche du minerai de fer.

? Une familiarisation avec les instruments et techniques de sondage (percutant et carotté) et la démarche d'étude géologique utilisée à la SNIM.

? L'identification macroscopique des minéraux et des roches, en particulier ceux rencontrés au cours du sondage.

? Une connaissance plus approfondie de la géologie du Tiris.

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BIBLIOGRAPHIE

· BRONNER. G, Structure et Évolution d'un Craton Archéen Le Dorsale Reguibat Occidentale (Mauritanie), tectonique et métallogénie des formations ferrifères. document BRGM n° 201. 1992.

· KANE. M, Province Ferrifère du Tiris. (tectonique - pétrologie - minéralogie - métallogénie et géochimie).SNIM, 1979.

· MINT EDKHIL. M, Rapport de stage d'intégration, SNIM, 2010

· OULD ABDELLAHI. M, Rapport de stage d'intégration, SNIM, 2009

· OULD WEYSSAT. M, Recherche de minerai de fer dans le Tiris. SNIM, 2002

· SNIM. Aperçu géologique et métallurgique sur Tiris, 1970.

ANNEXES ANNEXE N° 1

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Photo n°1 : Quartzite à magnétite Photo n° 2 : Pegmatites à magnétite

Photo n°3 : Leptynites

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ANNEXE N° 2

Photo n° 4 : Sondeuse Percutant type R50

Photon°5 : Sondeuse Percutant type RC

Photo n°6 : Echantillonnages des sondages percutants (Cuttings). Photo n° 7 : Echantillonnages des sondages carottés (carotte).

ANNEXE N° 3 :

Fig. n° 1: Log de sondage percutent

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Fig. n° 2: Log de sondage percutent

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery