CHAPITRE QUATRIEME : DISCUSSION DES RESUTATS
Dans ce chapitre, nous comparons les résultats que nous
avons obtenus avec ceux d'autres chercheurs et cela pour chacune de
méthodes de plantation (Blanc-étoc, Layon et Martineau)
D'une manière générale, les
différences constatées dans les tableaux 2, 3, 4, 5, 6 et 7 en
termes de densité, Dhp, volume, surface terrière, accroissements
etc., sont dues à plusieurs facteurs notamment, l'âge,
l'écartement, le sol, la méthode de plantation et aussi à
des facteurs génétiques des individus.
Le cas de mortalité est un aspect important qui a
réduit considérablement la potentialité de ces
plantations. Pour Maitre H.F (1986), le phénomène de
mortalité (chablis et dépérissements naturels des
espèces principales), n'est pas d'une interprétation
aisée. La notion essentielle à retenir est celle de l'importance
des pertes en volume qu'entraine la mortalité naturelle : pour un
hectare de la forêt la disparition subie d'une ou deux tiges de taille
moyenne représentent une diminution du volume sur pied souvent plus
importante que le gain annuel résultant de la croissance de l'ensemble
du peuplement. Le bilan de production peut ainsi s'avérer nul ou
négatif
Pretzsch et Biber (2005), montrent que mortalité
intervient quand, les plantes grandissant et leurs besoins avec elles, les
ressources deviennent insuffisantes pour toutes.
4.1. DENSITE
La densité des peuplements joue un rôle important
dans la croissance des arbres en conditionnant le partage des ressources
disponibles entre les différents arbres du peuplement et donc le niveau
de concurrence interindividuelle. (Périé, Ouimet et al
2006). Plus la densité d'un peuplement est élevée,
moins l'accroissement en diamètre des troncs et des branches est
important.
Les densités (N) sont très variables entre les
parcelles, tant pour le peuplement d'Entandrophragma cylindricum que
pour le peuplement de Pterocarpus
Maurice Ngemale GB. Mémoire de Master en
Aménagement Durable des Forêts/Unikis.
Option : Eaux et Forêts s Page 38
2009-2010
Caractérisation Dendrométrique des Plantations
Forestières de l'INERA-Yangambi/RDC
soyauxii. Par contre la taille des parcelles ne
semble pas pertinente pour apprécier cette variabilité. (Fuhr,
Nasi et al 1998)
Les résultats obtenus dans le cadre de cette
étude donnent 192 tiges à l'ha dans la série 2D B.E, 32
tiges à l'ha dans la série 5C_6C layon, 72 tiges à l'ha
dans la série 1A layon, 216 tiges à l'ha dans la série 6A
martineau pour le peuplement d'Entandrophragma cylindricum et pour le
Pterocarpus soyauxii, 75 tiges à l'ha dans la série 6A
layon et 38 tiges à l'ha dans la série 2A B.E.
Au Cameroun, Owona (2006), trouve 800 tiges à l'hectare
pour l'Entandrophragma cylindricum. La différence ici serait
due au fait que l'âge de la plantation n'étant pas le même
et que certains facteurs auraient pu influencer la densité par exemple
le milieu, la mortalité, le climat etc.
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