Chapitre III : Résultats et
interprétations
Tableau 7 : Valeurs de quelques
paramètres géotechniques des sols utilisés
Ensemble
|
g/cm3
|
da
|
dr
|
c
|
e
|
%
|
%
|
TEO (%)
|
Dmax
|
yh
|
yd
|
ys
|
n
|
ù
|
Fraction fine
|
WL
|
WP
|
IP
|
Supérieur
|
S1
|
1,71
|
1,52
|
2,60
|
1,71
|
2,60
|
0,58
|
0,53
|
34,23
|
11,80
|
32,80
|
54,80
|
35,20
|
19,60
|
16,00
|
1,71
|
S2
|
1,73
|
1,54
|
2,63
|
1,73
|
2,63
|
0,58
|
0,51
|
34,22
|
12,40
|
26,30
|
54,50
|
33,00
|
21,50
|
Moy
|
1,72
|
1,53
|
2,61
|
1,72
|
2,61
|
0,58
|
0,52
|
34,22
|
12,12
|
29,50
|
54,70
|
34,10
|
20,70
|
résultats
|
Densimétrie
|
Granulométrie + Limite d'Atterberg
|
Essai Proctor
|
Mém. DEA - Sci. Géotechniques et Hydrotechniques
2003 - 2004 37
Chapitre III : Résultats et
interprétations
III-3 RESULTATS DE LA CARACTERISATION DU CURAGE DES
EPROUVETTES
Pendant le curage des éprouvettes, des modifications
physico-chimiques apparaissent à l'intérieur du matériau
(variation de dimensions, porosité, densité apparente et
cohésion). Ces aspects sont étudiés afin d'optimiser le
rendement de la stabilisation.
III-3-1 Densité apparente des éprouvettes
Ce paramètre donne une idée du degré de
compactage du bloc. Lorsqu'un volume de terre est soumis à l'action
d'une force, le matériau est comprimé et l'indice des vides
décroît. Plus la densité est augmentée, plus sa
porosité est bloquée et, moins l'eau peut avoir l'occasion d'y
pénétrer. En observant les résultats du tableau 8, nous
remarquons que pour ces matériaux de surface, que ce soit les briques
à 0% de ciment comme les briques avec ciment, la densité
apparente varie : 1,92g/cm3 à 1,98 g/cm3 pour la
densité apparente humide et 1,73g/cm3 à
1,88g/cm3 pour la densité apparente sèche.
Néanmoins, cette densité apparente est plus élevée
pour les BTCS au ciment. La stabilisation pourrait donc avoir une influence non
négligeable sur la densité des matériaux. Les valeurs
moyennes de densité apparente des éprouvettes du niveau
supérieur sont 1,95 et 1,84 g/cm3 respectivement pour les
densités apparentes, humides et sèches des profils 1 et 2.
Rigassi (1992) propose une valeur tolérable pour la masse volumique
humide des blocs au démoulage de 1900 #177; 50 kg/m3. Les
valeurs ainsi obtenues montrent que les blocs provenant des sols de
Batié présentent au démoulage de bonnes masses
volumiques.
III-3-2 Retrait linéaire
Le retrait se produit lorsqu'une partie de l'eau
interstitielle s'évapore au moment du curage. La mesure de ce retrait
linéaire pour un profil donné a porté sur 21
échantillons en raison de 3 échantillons par pourcentage de
ciment (tabl. 9 à 11 en annexe). En observant le tableau 8, nous pouvons
constater que les valeurs de retrait linéaire des briques non
stabilisées sont élevées par rapport aux briques
stabilisées. Pour ces briques à 0% de ciment, le retrait varie de
0,92% à 0,87% respectivement pour les éprouvettes des profils 1
et 2.
Pour les briques stabilisées, les valeurs de retrait
restent comprises entre 0,12 et 0,20, mais diminue avec l'ajout du ciment (fig.
10). D'après Tchamba (2002), cette diminution de retrait avec l'ajout du
ciment serait due aux réactions d'hydratation du ciment qui deviennent
très importantes et qui engendrent la formation des hydrates volumineux
(gypse, monosulfate, étringite etc.).
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Mém. DEA - Sci. Géotechniques et Hydrotechniques
2004 - 2005
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