Chapitre II : Matériels et méthodes
d'étude
une traverse mobile dans un plan vertical. Au cours de
l'essai, nous faisons monter le couteau inférieur à une vitesse
constante. Des contraintes croissantes sont ainsi appliquées à
l'éprouvette jusqu'à sa rupture. Le mouvement des charges
s'arrête dès qu'il y a rupture. La charge produisant la rupture
est observée sur le manomètre gradué en Kilo Newton (KN).
La résistance mécanique à la rupture pour le dispositif en
trois points est donnée par la relation :
3 d x F
óf = x
2 l x h2
Avec óf = résistance à la flexion en
N/mm2 ou MPa ;
d = distance entre les appuis ; F = charge entre les appuis ; l =
charge produisant la rupture ; h = épaisseur de l'éprouvette.
II-2-3-6 Essai de compression (NPF18-592)
Lorsque la qualité du matériau terre est
évoquée, la question aussitôt posée concerne sa
résistance à la compression (CDI, 1996). Le principe de l'essai
consiste à soumettre à une compression simple jusqu'à la
rupture (écrasement), une éprouvette, qui sera
écrasée dans son sens de pose sous l'effet d'un
déplacement constant ou d'une charge croissante de façon
constante imposée par une presse. L'écrasement est jugé
terminé au moment de la rupture complète.
N.B : Eviter les problèmes de points durs et régler
la vitesse de déplacement des plateaux.
L'appareil utilisé est une presse d'écrasement
pour matériau dur et étalonné (la planéité
des plateaux de chargement et le centre d'application des forces parfaites).
La résistance à l'écrasement des
éprouvettes sèches est donnée par la relation suivante
:
F
ócsec =
S
Avec ócsec = résistance à
l'écrasement sèche en méga pascal (MPa) ou en
N/mm2
F = charge maximale supportée par l'éprouvette
(N)
S = surface de l'éprouvette en mm2
1kg/mm2 = 9,81MPa, 1kg/cm2 = 1 bar=1.013 x
105 Pa=0.1013MPa
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