MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE TOGOLAISE
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE travail-liberté-patrie
.............................. ...............
UNIVERSITE DE LOME
INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES DE L'EDUCATION (INSE) FILIERE DE
PSYCHOLOGIE APPLIQUEE
Mémoire de maîtrise de psychologie du travail et
des organisations
Image de soi et l'implication dans le travail
Cas de 55 agents de la C.E.E.T Siège Social Lomé
|
PRESENTE ET SOUTENU PUBLIQUEMENT
Par
DEDO Yaotsè Venunye
Sous la direction de Mr PARI Paboussoum
Assistant de
Psychologie
Année Académique : 2008-2009
DEDICACES
Nous dédions ce mémoire,
à
toutes les personnes soucieuses de leur raison d'être sur
terre, conscientes de la nécessité de l'acquisition de la sagesse
et de la connaissance de l'autre. Dans la mesure où connaitre l'autre
c'est sagesse, se connaître c'est sagesse supérieure.
mes parents
ma défunte mère KOTOR Yawa Sénam, mon
père DEDO Koffi Mawuli,
mes frères Dodji, Elom, Edèm et mes soeurs Sibi,
Pauline, Inès, Léa, Ange, Mawusé pour leur soutien et leur
encouragement,
la famille DADZI-ADJALLE et AGBEGNINU pour leur contribution
à la réalisation de ce document.
ma bien-aimée Charité pour son encouragement tout
au long de la réalisation de ce document.
II
REMERCIEMENTS
Nous adressons nos remerciements à :
Notre maître et directeur de mémoire
Docteur PARI Paboussoum
Malgré vos multiples occupations et votre emploi du
temps chargé, vous ne ménagez aucun effort à guider nos
pas et à nous encourager tout en nous prodiguant de pertinents conseils.
C'est un honneur que vous nous faites en acceptant de diriger ce
mémoire. Nous vous prions de bien vouloir agréer l'expression de
nos profondes considérations.
Notre Président du jury
Professeur GBATI KoffiwaÏ
Vous avez accepté de consacrer du temps à ce
mémoire, malgré vos multiples préoccupations.
Nous vous exprimons ici toute reconnaissance envers ce
sacrifice et prendrons en compte vos remarques pour la finalisation de notre
document.
Notre maître et juge
Maître Assistant AKAKPO-NUMADO Sena
Yawo
Vos responsabilités sont nombreuses, toutefois vous
avez voulu porter un intérêt et une attention particulière
à notre ouvrage c'est pourquoi vous avez accepté juger ce
travail.
Veuillez trouver ici, l'expression de notre profonde
gratitude.
Nos remerciements vont également au :
Directeur de l'Institut National des Sciences de
l'Education, Mr. Daté Fodio GBIKPI-BENISSAN pour son
investissement et son implication dans l'administration de l'institut.
III
Directeur des études, pour l'attention qu'il accorde
à la FPA; pour son engagement dans la gestion de cette
dernière.
Professeur DJASSOA Gnansa Fondateur de la
filière de psychologie appliquée, responsable du troisième
cycle et enseignant à l'INSE.
Mr. KALINA Pour sa responsabilité
manifeste et sa contribution à l'élaboration de ce
mémoire.
Directeur Administratif et des Ressources Humaines de la
CEET, Mr. ABI Kao pour son esprit de compréhension qui
nous a permis d'être accepté dans sa direction et de faire
aisément notre travail.
Chef service formation, Mr. TIGHANKPA Tchétim
pour son appui pour la qualité de ce travail. Nous vous
demeurons très reconnaissant.
A tous les étudiants de la psychologie appliquée,
et particulièrement ceux de l'option travail pour leurs diverses marques
de sympathie témoignées à notre égard au cours de
l'élaboration de cet ouvrage.
A tous ceux qui de près ou de loin ont contribué
à l'amélioration, à l'aboutissement et à la
perfection de ce travail et que nous n'avons pas pu citer plus haut.
IV
Liste des sigles et des abréviations
SEI : Self Estime Inventory
BM : Bon Elève
ME : Mauvais Elève
C.E.E.T : Compagnie d'Energie Electrique du Togo
CEB : Communauté Électrique du Bénin
DARH : Direction Administrative et des Ressources Humaines
DPI : Direction de la Planification et des Investissements
DEX : Direction des Exploitations
DC : Direction Commerciale et de la clientèle
DFC : Direction Financière et Comptable
DIGA : Direction de l'Inspection Générale et de
l'Audit
DRN : Direction Région Nord
DICOM : Direction de l'Informatique et de la Communication
DG : Direction Générale
FPA : Filière de Psychologie appliquée
V
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 Répartition des
enquêtés selon l'estime de soi 34
Tableau 2 Répartition des
enquêtés selon leur sentiment d'avoir
évolué 35
Tableau 3 Répartition des
enquêtés selon leur niveau de stabilité
de soi 35
Tableau 4 Répartition des
enquêtés selon l'effort à innover leur
aptitude au travail 36
Tableau 5 Répartition des
enquêtés selon l'observation de retard
au travail 36
Tableau 6 Répartition des employés
selon la causerie au travail 37
Tableau 7 Retard au travail sentiment d'avoir
évolué 38
Tableau 8 Variation des efforts à innover
les aptitudes en fonction
du niveau d'estime de soi 39
Tableau 9 Causeries au travail en fonction du
niveau de stabilité
de soi 40
VI
SOMMAIRE
1
3
Introduction
Première partie : PROBLEMATIQUE
Chapitre 1 : Analyse de la situation,
énoncé du problème et état de
la question
Chapitre 2 : Cadre Conceptuel et
théorique et revue des travaux 4
Chapitre 3 : Hypothèses, variables et
objectifs de la recherche 16
Deuxième partie : METHODOLOGIE
Chapitre 4 : Procédures de collecte des
données . 20
Chapitre 5 : Procédures d'analyse des
données 28
Troisième partie : RESULTATS, COMMENTAIRE,
INTERPRETATION ET DISCUSSION
Chapitre 6 : Présentation et commentaires
des résultats 33
Chapitre 7 : Interprétation et discussion
40
Conclusion 45
Perspectives . 46
Suggestions 47
Références bibliographiques ..
48
Annexes A
VII
RESUME
L'étude que nous avons menée à la C.E.E.T
durant la période d'août à septembre 2009, a porté
sur l'image de soi et l'implication dans le travail des agents de la C.E.E.T
siège social. Cette étude vise à examiner le lien entre
l'image de soi et le niveau d'implication des agents.
Les objectifs de cette étude sont les suivants :
identifier les indicateurs de l'implication dans le travail, décrire les
niveaux d'implication des agents dans le travail, estimer l'indice de relation
entre l'image de soi et les niveaux l'implication des agents dans le
travail.
Au moyen des techniques d'entretien, de questionnaire et d'un
test d'estime de soi de ROSENGERG, nous avons recueilli des informations
auprès de 55 agents de la C.E.ET. Les principaux résultats
obtenus révèlent que :
· 53,12% des agents expliquent leur non
ponctualité par leur sentiment de n'avoir pas évolué.
· 80,65% des agents qui causent aux heures de travail
reconnaissent être des personnes à stabilité de soi faible
et moyenne.
· 90,32% des agents ne font pas d'efforts pour innover
leurs aptitudes au travail à cause de leur bas niveau d'estime de soi et
moyen niveau d'estime de soi. En définitive,
- Les agents qui ont une image positive
d'eux-mêmes ont un niveau élevé d'implication dans le
travail.
- Les agents qui ont une image
négative d'eux-mêmes ont un faible niveau d'implication dans le
travail.
Nous estimons avoir contribué à la
compréhension d'une source d'implication des agents dans leur travail.
Toutefois, la présente étude n'a pas permis d'établir un
lien entre le sexe, l'image que les agents ont d'eux-mêmes et leur
implication dans le travail. C'est pourquoi nous souhaitons que les recherches
ultérieures s'y attèlent. Mots clefs : Implication
au travail, Image de soi, CEET Siège.
1
INTRODUCTION
L'évolution de toute entreprise a besoin de
l'engagement de ses employés à travers leur implication dans le
travail. Plusieurs études ont été menées sur
l'implication dans le travail dont celles de MORROW (1993) qui relevaient qu'il
y avait différentes formes «universelles « d'implication au
travail. Par la suite, des études menées par REVILLE (1984),
PARDI, FERREIRA-ALVES (2004) ont montré que cette implication est
influencée par des facteurs liés à l'entreprise de part la
rémunération, les conditions matérielles de travail ou
l'environnement social au sein d'elle.
Aujourd'hui beaucoup de recherches abordent l'influence des
facteurs liés à la personne qui travaille.
Dans cette nouvelle perspective de la recherche, nous nous
sommes intéressés à la relation qui pourrait exister entre
l'image de soi (ou le portrait que se donne un individu quand on lui demande de
se décrire) et son implication dans le travail.
Pour mener à bien cette recherche, nous avons
articulé notre travail autour de trois grandes parties :
· la problématique
composée de l'analyse de la situation et l'énoncé du
problème, le cadre théorique et conceptuel, l'état de la
question, des hypothèses et objectifs de la recherche ;
· la méthodologie qui aborde les
procédures de recueil et d'analyse des données ;
· la dernière partie est consacrée aux
résultats, commentaires, discussions et à l'interprétation
des résultats.
La conclusion, les perspectives et quelques suggestions
mettront fin à notre travail.
2
PREMIÈRE PARTIE
Problématique
3
CHAPITRE 1 : ANALYSE DE LA SITUATION ET ENONCE DU
PROBLEME
1.1. Analyse de la situation
Au cours de notre stage effectué à la Compagnie
d'Energie Electrique du Togo (C.E.E.T) du 3 Août au 30 septembre 2009,
nous avons remarqué que les salaires étaient versés avant
les 25 du mois, que tous les postes étaient équipés
d'ordinateurs et connectés à internet. De plus, un accent
particulier est mis sur la formation des agents avec un budget
conséquent alloué dans le but de permettre l'adaptation et la
maîtrise des postes de travail.
Néanmoins nous avons noté que peu d'agents
cherchent à s'acquérir des dispositions relatives à
l'innovation de leur aptitude au travail. Aussi après collecte et
centralisation des besoins de formation, l'on a constaté d'une part que
certains agents ne formulent pas des besoins individuels de formation, et
d'autre part que la plupart des agents se contentent de se recopier. Nous avons
également remarqué des retards au service, la lenteur dans
l'exécution du travail, des agents sans travailler passent le temps aux
causeries et aux jeux divers sur ordinateur.
1.2. Enoncé du problème
Au vu de ces constats, nous nous interrogeons sur les raisons
profondes qui expliquent les attitudes observées chez les
employés des diverses catégories socio professionnelles de la
C.E.ET. Concrètement nous nous posons les questions suivantes :
- Qu'est ce qui explique les retards au service ?
- Pourquoi la majorité des agents de la C.E.E.T ne
cherchent pas à s'acquérir des dispositions à l'innovation
de leur aptitude au travail ?
- Pourquoi certains agents s'adonnent-ils à des
causeries et aux jeux
divers sur ordinateur alors qu'ils ont du travail qui les attend
?
4
CHAPITRE 2 : CADRE CONCEPTUEL ET THÉORIQUE ET
REVUE DES TRAVAUX
2.1 Cadre conceptuel
2.1.1. Image de soi :
Dans la littérature psychanalytique, le soi encore
appelé "self" est un pôle du moi qui trouve son origine dans le
processus d'identification depuis l'enfance.
Selon LAPLANCHE (1987), l'identification est
un processus psychologique par lequel le sujet assimile un aspect, une
propriété, un attribut de l'autre et se transforme totalement ou
partiellement sur le modèle de celui-ci. Cette identification se
présente comme un mode de constitution du sujet sur le modèle de
l'autre et a pour aboutissement la formation du "soi". On retrouve aussi dans
le langage psychanalytique la notion de "soi" sous le nom de "soi"
narcissique.
Pour BRAUNCHWEIG (1967), il s'agit d'une
intégration et d'une liaison des excitations diffuses, d'une liaison
entre le biologique et le psychologique. Cette initiative apparaît sous
l'aspect de curiosité ou d'exploration à travers les
activités telles que la manipulation d'objets, le sport, le défi
d'autrui et les interdits sociaux.
Il faut noter que cette approche n'est pas la seule et que
l'ensemble montre que plusieurs facteurs liés au vécu de
l'individu influencent l'image de soi.
Beaucoup de polémiques se font sur l'usage des termes
: concept de soi, perception de soi, représentation de soi, conscience
de soi, image de soi et concept de soi simple ou multidimensionnelle.
Sans nous lancer dans des querelles d'écoles nous
devons toutefois préciser qu'à l'expression conscience de soi ou
concept de soi utilisé en
5
Amérique, les chercheurs européens
préfèrent plutôt les expressions image de soi ou du moi.
Dans la terminologie de RODRIGUEZ TOME
(1972), l'image de soi ou l'image propre, est faite de
cénesthésie, d'aperception de soi et du monde extérieur et
est composée d'un agencement de traits que le sujet admet comme lui
appartenant.
Cette préférence du coté européen
tient au moins à deux raisons selon les travaux de WALLON
(1934) :
- La première raison se réfère à
l'orientation prépondérante de la recherche elle-même
centrée sur l'enfant.
- La seconde raison qui est la conséquence de la
première tient également de ce que dans l'expression «
concept de soi », l'on considère que le terme de concept
réfère nécessairement à un niveau d'organisation
beaucoup élaboré, complexe et élevé ; niveau
considéré comme inaccessible par l'enfant.
Pour le continent Américain en général
le terme concept de soi est largement utilisé. Il est défini par
HORROCKS et JACKSON (1978) comme un ensemble
de traits, d'images, de caractéristiques, de goûts, de valeurs
(estime de soi), d'aspiration que l'individu perçoit plus ou moins
clairement en lui-même et qu'il organise de façon plus ou moins
cohérente, ceci en relation avec les autres et les rôles qu'il
joue.
Quel que soit le terme utilisé, perception de soi,
image de soi, représentation de soi, concept de soi, conscience de soi ;
selon L'ECUYER (1994) l'expression se réfère
sensiblement au même contenu : ensemble de traits, d'images, de
sentiments que l'individu reconnaît comme faisant partie de
lui-même, influencés par l'environnement et organisés de
façon plus ou moins consistante. Nous utiliserons de façon
préférentielle l'expression image de soi.
BANDURA (1977), ABRAMSON
& Col (1978), diverses variables comme le
sentiment d'efficacité personnelle; l'estime de soi ou le type de
contrôle personnel ont des répercussions sur l'image de soi que se
fait la personne.
6
A partir de ces définitions nous retenons que l'image
de soi résulte d'une interaction entre les composantes de la
personnalité, le vécu quotidien, les qualités, les
attributs, les défauts les valeurs qu'un individu se donne. En tant que
telle, cette notion traduit le degré d'appréhension de soi d'un
individu en un moment précis de son histoire, et dans un environnement
social donné.
De façon opérationnelle, l'image de soi c'est
le portrait qu'un individu donne quand on lui demande de se décrire.
Pour l'évaluer nous nous baserons sur l'estime de soi, la
stabilité de soi et le sentiment d'avoir évolué.
2.1.1.1. Estime de soi
Il n'existe actuellement pas de consensus sur une
définition de l'estime de soi. Mais pour la plupart des chercheurs,
l'estime de soi est une expression qui désigne le jugement ou
l'évaluation que l'on fait de soi-même en rapport avec les
compétences et valeurs.
Selon BELLEZA (1988), lorsque nous
accomplissons quelque chose que nous pensons valable, nous ressentons une
valorisation et lorsque nous évaluons nos actions comme étant en
opposition à nos valeurs, nous "baissons dans notre estime". Selon
certains psychologues, l'expression est à distinguer de la confiance en
soi qui, bien que liée à la première, est en rapport avec
des capacités plus qu'avec des valeurs.
Pour les partisans du courant existentiel américain,
l'estime de soi est une composante de concept de soi qui semble être
liée aux relations à autrui, aux parents par les
mécanismes d'identification. C'est pour aborder dans la même
optique qu'AUSBEL (1952) et ROSENBERG (1965)
cité par GBATI (1988) firent remarquer l'importance
d'une attitude positive des parents à l'égard de l'enfant qui
s'identifie à eux.
De part les diverses approches de la définition de
l'estime de soi, celle qui cadre avec notre étude est celle de
COOPERSMITH (1957) et qui repose sur la notion d'auto
évaluation. Ce terme renvoie à un processus de jugement par
7
lequel l'individu considère ses résultats, ses
capacités, ses qualités selon un système de valeurs et de
normes personnelles, et porte un jugement sur son mérite personnel.
2.1.2. La notion d'implication
Levy-leboyer (1974) définit
l'implication comme étant l'attachement de l'homme au travail,
l'identification au rôle de travailleur comme variable influente sur les
motivations au travail. Il s'agit, selon lui, de bien explorer ainsi le lien
entre l'homme et le travail, les attitudes à l'égard du travail,
c'est-à-dire l'orientation de la pensée, les dispositions
profondes de son être qui guide les conduites dans cette situation,
l'état d'esprit qui est devant les valeurs qui y sont
sollicitées.
Selon Lodal et kejner (1965) les
degrés auxquels une personne s'identifie psychologiquement à son
travail ou l'importance que prend le travail dans l'image totale qu'elle a
d'elle-même constituent la motivation. L'implication apparaît comme
une structure mentale canalisatrice des investissements, des énergies.
Selon le point de vue structural de l'implication au travail, l'implication
dans le travail est un concept multidimensionnel et peut ainsi être
défini comme le degré auquel l'individu s'identifie à sa
tâche, à l'intention d'y être actif et
considéré ses activités comme important pour lui.
L'implication est donc un comportement qui a pour but
d'orienter, de canaliser de l'énergie et des comportements de recherche
de satisfaction des besoins. Ainsi, nous l'avons évaluée par les
comportements tels que les absences, les recherches d'information, la lenteur
au travail, les conversations informelles (causeries) qui montrent que les
agents n'attachent pas beaucoup d'importance à leur travail
L'implication doit être différenciée de
la satisfaction. La satisfaction est un produit de l'expérience
concrète de la relation psychique entre l'individu et la
8
situation de travail. L'implication préside à
cette relation en déterminant le type d'attente à l'égard
de la vie que l'individu place sur la situation de travail.
Alors que la satisfaction résulte de la relation au
travail, l'implication gouverne, oriente, guide cette relation. L'implication
au travail et la satisfaction peuvent se trouver simultanément là
où la personne attend de son emploi la réalisation de ses
attentes les plus élevées. L'implication est une variable
relativement stable qui différencie les individus, elle est
fondée davantage sur les besoins qu'a l'individu de maintenir sa propre
image, les croyances qui sont les siennes à l'égard de ce que le
travail peut lui apporter. L'implication renvoie au fait de se sentir
concerné, incertain, voire anxieux à propos de son travail et de
ses résultats. L'implication a une fonction d'orientation, de recherche
de satisfaction des besoins. Elle intervient principalement de façon
majeure dans le guidage, dans le processus de direction de la motivation.
On distingue principalement 5 différentes formes
d'implication :
l'éthique du travail, l'implication dans la
carrière, l'implication dans le poste, l'implication organisationnelle
affective et l'implication organisationnelle calculée. L'éthique
du travail correspond à la mesure dans laquelle un individu valorise le
travail comme une fin en soi ou encore le degré auquel une personne
croit dans l'importance du travail lui-même. L'implication dans la
carrière, la profession est définie comme l'attitude d'une
personne vis-à-vis de sa profession. C'est une forme d'implication au
travail centrée sur la carrière, qui met l'accent sur
l'importance d'une profession dans la vie. L'implication dans le poste fait
référence au degré d'absorption dans l'activité de
travail. Quant à l'implication organisationnelle, elle est
définie comme l'attachement psychologique d'un individu à
l'organisation toute entière, opposé à l'implication
vis-à-vis de constituants à l'intérieur d'une organisation
comme la direction (Reichers, 1985) ou le groupe de travail
(Zaccaro et Dobbins, 1989). L'implication organisationnelle
calculée met l'accent sur les pertes perçues associées au
départ de l'organisation. L'implication organisationnelle affective
9
reflète l'identification et l'implication d'une
personne dans une organisation particulière.
Dans notre recherche nous prenons l'implication au sens de
celle dans le poste. En effet, l'implication ici sans être globale, se
réfère à un constituant spécifique de
l'organisation. Il s'agit du degré d'absorption dans l'activité
de travail.
Meyer et al. (2004) ouvrent de nouvelles
perspectives de recherche sur l'implication en appréhendant
l'implication comme une composante de la motivation. Son étude s'est
basée sur celles de Carson (1995) qui considère
l'implication dans le poste comme la motivation d'un individu à
travailler dans un champ d'application, et proposent de distinguer le concept
d'implication (« commitment ») de celui d'attachement-embrigadement
(« entrenchment »).
Déjà Hall (1971), par exemple,
définit l'implication dans la carrière ou le métier comme
la force de la motivation d'un individu à travailler dans un
métier ou dans un rôle de carrière choisi. De
même, Scholl (1981) envisage l'implication comme une
force motivationnelle.
Notre étude et l'analyse de nos résultats se
fera dans cette nouvelle perspective ainsi offerte, nous permettant de
réunir la motivation et l'implication.
2.2. Cadre théorique
2.2.1. Théories de référence
En vue d'accroître la productivité et
améliorer le bien-être général des employés
et employeurs de l'organisation, plusieurs théories ont
été développées. Cette étape nous permet de
préciser parmi ces théories celles que nous utiliserons pour
analyser et interpréter nos résultats.
10
2.2.1.1. La théorie de Vroom (1964)
Cette théorie analyse les interactions entre
l'entreprise et les salariés. Elle fait appel à la notion
d'expectation (E) c'est-à-dire : que puis-je attendre,
quel niveau puis-je atteindre, que suis-je être capable de
réaliser ? Cette perception de soi, cette confiance est
déterminante dans la motivation.
La deuxième approche est
l'instrumentalité (I) qui répond à la
question : que vais-je obtenir par ma performance ? Le travail va
représenter un moyen d'obtenir une rétribution correspondant
à l'effort.
La troisième composante est la valence (V)
: quelle valeur accorder aux avantages obtenus ? Il faut que les
satisfactions retirées aient une réelle valeur aux yeux de la
personne considérée.
Ces trois composantes sont essentielles à la
motivation et ces notions subjectives varient d'un individu à l'autre.
Elles constituent des axes directeurs pour le management.
2.2.1.2. Théorie de l'autobiographie
ROSS et CONWAY (1986)
proposent un modèle où le rappel autobiographique (souvenir que
nous possédons sur nos propres expériences, les séquences
d'évènements qui ont touché notre vie) serait un processus
reconstructif médiatisé par les croyances des individus quant
à la stabilité de leur soi. Plus
précisément ROSS considère que la
mémoire autobiographique est en partie un processus de reconstruction
guidé par les théories implicites sur le changement et la
stabilité de soi. Selon ROSS et CONWAY (1986):
lorsqu'un individu se remémore son propre passé, il évalue
les connaissances et croyances actuelles. En revanche, si une personne estime
que son passé professionnel est différent de ce qu'elle est
actuellement, alors par reconstruction, sa connaissance
11
actuelle sera modifiée pour être conforme
à l'idée qu'elle se fait de son passé professionnel. Elle
pourra ainsi considérer cette connaissance actuelle modifiée
comme une représentation de sa connaissance du passé. Ainsi, si
un individu s'estime plus compétent aujourd'hui qu'il y a dix ans, et si
on lui demande de se rappeler un épisode en rapport avec la
compétence qui s'est déroulé dix ans auparavant, une
stratégie de reconstruction consistera à :
- Évaluer d'abord quelle action elle pense être
capable de faire aujourd'hui, puis,
- modifier ensuite cette action actuelle sur la base de sa
croyance et sur sa compétence passée.
Rappelons que ce modèle de ROSS et
CONWAY (1986) prédit aussi que le rappel de souvenir
sera conforme à la réalité si l'individu croit qu'il y a
stabilité du soi et de la connaissance à travers le temps et que
cette stabilité est réelle. Il prédit également que
le rappel de souvenir sera déformé si une personne croit qu'il a
:
- changé avec le temps alors qu'en
réalité, il n'a pas changé, ou a
- été stable à travers le temps, alors
qu'en réalité la connaissance a changé.
2.2.1.3. La théorie du renforcement de SKINNER
(1996)
Selon la théorie de renforcement de
SKINNER le comportement est le résultat de sa
conséquence. La motivation est un apprentissage associatif
résultant de l'apparition d'une conséquence positive à la
suite d'un comportement donné. L'absence de renforcement ou un
renforcement négatif devrait conduire à la cessation ou à
l'évitement du comportement.
Elle insiste sur le fait que les comportements
souhaités ou désirés chez les employés doivent
être encouragés par des récompenses. Par contre, les
pratiques
12
malveillantes doivent être réprimées afin
d'augmenter la fréquence des comportements agréables et diminuer
les comportements désagréables.
A la lumière de cette théorie, nous
expliquerons et interpréterons nos résultats afin d'estimer la
cause des mauvaises conduites dont font preuve les agents. Car ces
comportements sont dus soit à un manque de renforcement de ceux
agréables, soit à un manque de répression de ceux
désagréables.
2.2.1.4. Théorie de l'engagement d'AUBE ET
SENTENI
Selon AUBE ET SENTENI (1997), les
engagements d'un individu sont liés à des facteurs de
personnalité et sont un pré-requis au processus de
coopération sur lequel repose le fonctionnement des espèces
sociales et, dans l'univers virtuel, celui des systèmes multi agents.
Ils constituent un mécanisme assurant la cohérence du
comportement et fondent un type particulier de motivation car leur
caractère interactif et «contractuel» se traduit par une
incitation à la persévérance dans des comportements
auxquels nous associons notre identité sociale. Ce mécanisme
permet de rendre compte du fait qu'un individu s'engage dans une ligne d'action
consistante.
2.3. Etat de la question et spécification du
problème
2.3.1. État de la question
Cette section fondamentale de notre recherche consiste
à faire l'analyse des travaux qui ont abordé le même
problème que nous. Ces travaux ont commencé à partir des
années 1950 et portent sur le rapport entre l'image de soi et la
performance scolaire.
Ainsi COOPERSMITH (1957) pour
appréhender le rapport entre l'image de soi et performance scolaire a
mené des recherches sur 87 sujets de 10 à 12 ans. Il utilise le
Self Estime Inventory (SEI) qui lui a permis de regrouper les sujets en
13
deux catégories; celle au-dessus de la médiane
et celle en dessous de celle- ci. Cette procédure sert de
repérage sur des scores mis dans l'ordre de valeur. Le Khi deux se
révèle significatif au seuil .05 et la corrélation (r) est
égale à .36 significatif au point .01.
De même MEYER (1987) dans ses
études sur le rapport entre image de soi et la performance scolaire a
constitué sa population d'étude de 261 élèves de
6ème en 3ème pour mesurer l'image de soi,
il s'est servi de l'instrument auto descriptif avec 40 items à
échelle de 1 à 7 comportant des aspects scolaires et non
scolaires et un statut scolaire estimé par le sujet lui même.
Enfin COMPAS (1991) dans ses recherches
menées sur le rapport entre l'image de soi et performance scolaire a
travaillé sur les élèves de CM2 avec un effectif de 64
sujets composés de 32 BE et 32 ME (désignés par
l'enseignant). Pour appréhender l'image implicite, il a laissé le
choix aux élèves de faire une estimation a priori, de la
réussite face à des tâches, où on propose aux sujets
des tâches motrices intellectuelles.
Le bilan de ces recherches citées plus haut nous donne
des résultats pertinents suivants :
- L'existence d'un lien entre l'estime de soi et les
performances scolaires et que dans la construction personnelle de l'individu,
intervient l'expérience éducative.
- une image de soi négative est une attitude de
résignation, a priori d'incompétence qui fait qu'on part
perdant.
Des recherches ont souligné l'importance de
l'école dans la construction personnelle de l'individu parce qu'elle
induit fortement la conscience de soi et la réflexion de soi.
En effet, six heures par jour, l'école produit tout un
ensemble d'indicateurs important pour la construction de l'image de soi de
l'enfant et de son sentiment
14
de valeur. Elle associe aux informations positives ou
négatives qu'elle donne, des notions d'effort et de capacité.
Certes ces études n'ont pas eu à aborder le
domaine portant sur l'activité professionnelle et les valeurs
personnelles de l'adulte. Puis, elles se sont limitées à
l'école comme étant le seul facteur de la stabilité ou de
l'instabilité de l'image de soi en se basant surtout sur l'estime de
soi.
TSIGLO (2005) a étudié la
relation entre les niveaux de performance, l'estime de soi et la
représentation de l'avenir professionnel. Il s'est basé sur 95
agents commerciaux des compagnies d'assurance issus de catégorie socio
économique défavorable âgés de 24 à 44 ans.
Ceux-ci sont emmenés à répondre au SEI et à un
questionnaire construit selon les besoins de la recherche.
Les résultats obtenus relèvent que les agents
qui s'auto-évaluent positivement ont une bonne performance que ceux qui
s'auto évaluent négativement, et cette relation n'a pas
été modifiée ni par l'âge ni par le sexe.
Ce travail dans tout son mérite n'abord pas les
sources même de la performance et surtout de l'implication dans le
travail.
GAMETI (2006) présenta un document
qui analyse la relation entre l'auto-évaluation ou l'estime de soi et la
motivation. Son étude porta sur 116 employés de la radio
Lomé de trois catégories socioprofessionnelles : fonctionnaires,
agents permanents et temporaires. Ces employés ont été
soumis à un questionnaire de motivation et au test d'estime de soi de
ROSENBERG. Les résultats de GAMETI corroborent pour la
plupart des cas ses hypothèses : les employés à estime de
soi basse et moyenne sont moins motivés au travail que ceux qui ont une
estime de soi élevée. Mais son étude ne montre qu'un
aspect des facteurs pouvant influer sur la motivation au travail on se base
uniquement sur l'auto évaluation. Il manque à son étude
des facteurs comme le sentiment d'avoir évolué et la
stabilité de soi qui permettent de comprendre un peu plus la motivation
et l'implication dans le travail.
15
2.3.2. Spécification du problème
Au regard de l'analyse critique des travaux parcourus, il
ressort que, les travaux de GAMETI (2006) et de TSIGLO
(2005) traitent du même problème que nous. Mais
TSIGLO est resté muet sur les sources mêmes de la
performance qu'est l'implication au travail, et GAMETI n'a
étudié qu'une partie des facteurs de motivation et d'implication
au travail. Ainsi l'identification des indicateurs de l'image de soi permet de
combler les insuffisances de GAMETI, et la relation entre
cette image de soi et l'implication dans le travail complète les
insiffisances des travaux de TSIGLO. Pour ces faits nous
retenons pour notre étude l'image de soi et l'implication au
travail.
16
CHAPITRE 3 : HYPOTHÈSES, VARIABLES ET OBJECTIF
DE LA RECHERCHE.
3.1. Hypothèses et variables
3.1.1. Hypothèses
3.1.1.1. Hypothèse générale
Le niveau d'implication des agents de la C.E.E.T dans le travail
est lié à l'image
qu'ils ont d'eux-mêmes.
3.1.1.2. Hypothèses spécifiques
- Les agents qui ont une image positive
d'eux-mêmes ont un niveau élevé
d'implication dans le travail.
- Les agents qui ont une image négative
d'eux-mêmes ont un faible niveau
d'implication dans le travail.
3.1.2. Variables et indicateurs
3.1.2.1. Variable indépendante : Image de
soi
Elle a 3 modalités :
- L'estime de soi
- Sentiment d'avoir évolué
- Stabilité de soi
? Indicateurs
- Estime de soi : Elle est élevée lorsque
l'employé a une bonne capacité d'élaborer un ensemble de
réponses lié à soi, elle est moyenne lorsque
l'employé a moins de capacité d'élaborer un ensemble de
réponses lié à soi, elle est faible lorsque
l'employé a une mauvaise capacité d'élaborer un ensemble
de réponses lié a soi.
17
- Sentiment d'avoir évolué : apprécier
positivement ses propres capacités de changement.
- Stabilité de soi : reconnaitre sa capacité de
maîtriser sa colère, savoir évacuer au fur et à
mesure sa colère, reconnaitre sa capacité d'autodiscipline.
3.1.2.2. Variable dépendante : Implication dans
le poste
Elle a 2 modalités : - Forte Implication - Faible
implication
?Indicateurs
- Forte implication : Chercher à innover et
améliorer ses aptitudes au travail, être à l'heure au
travail, chercher à améliorer ses compétences en
s'informant sur les formations disponibles.
- Faible implication : Retard au travail, lenteur dans le
traitement des dossiers, des causeries et jeux sur ordinateur.
3.2. Les objectifs de la recherche 3.2.1.
Objectif général :
La présente étude vise à examiner le lien
entre l'image de soi et le niveau d'implication des agents de la C.E.E.T dans
le travail.
3.2.2. Objectifs scientifiques :
> Identifier les indicateurs de l'implication dans le
travail.
> Décrire les niveaux d'implication des agents dans le
travail.
> Estimer l'indice de relation entre l'image de soi et les
niveaux d'implication des agents dans le travail.
18
3.2.3. Objectifs d'application :
Les résultats de la présente étude vont
contribuer à :
> valoriser les performances des agents.
> l'émergence des forces créatrices des
agents.
> positiver l'image que les employés de la C.E.E.T
ont d'eux-mêmes.
> améliorer le rendement de la Compagnie d'Energie
Electrique du Togo.
19
Deuxième partie
Méthodologie
20
CHAPITRE 4: LES PROCEDURES DE COLLECTE DES
DONNEES
4.1. Les sources d'informations
4.1.1. Le cadre d'étude
Nous avons effectué notre étude au siège
social Lomé de la Compagnie d'Energie Electrique du Togo (C.E.E.T),
à la Direction Administrative et des Ressources Humaines (D.A.R.H) et
plus précisément au service formation.
4.1.2. Historique de la CEET
La C.E.E.T est créé le 20 mars 1963 pour
assurer la production, le transport et la distribution de l'énergie
électrique du Togo.
En 1968, avec la création de la Communauté
Électrique du Bénin (C.E.B), Société appartenant au
Bénin et au Togo, chargée de la production et du transport de
l'énergie électrique sur l'ensemble des deux territoires, les
activités de la C.E.E.T se sont recentrées sur la distribution de
l'énergie électrique au Togo.
En 2000, à la suite d'une réforme du secteur de
l'électricité au Togo, les activités de distribution de
l'énergie électrique au Togo ont été
concédées à Togo Électricité, filiale de la
Société Elyo qui appartient au Groupe SUEZ. Le 22 février
2006, il a été mis fin à la concession de Togo
Électricité, ramenant ainsi à la C.E.E.T, les
activités du service public de distribution de l'énergie
électrique.
La C.E.E.T est une société à monopole
d'État avec en 2008 un chiffre d'affaire de 36 milliards de F CFA et un
taux de croissance moyen de 4% par an. La clientèle de la C.E.E.T est
estimée aujourd'hui à environ 135.000 clients (moyenne tension et
basse tension confondues).
21
4.1.3. Organisation de la C.E.E.T
La C.E.E.T est subdivisée en 8 directions : La DARH
(Direction Administrative et des Ressources Humaines), DPI (Direction de la
Planification et des Investissements), DEX (Direction des Exploitations), DC
(Direction Commerciale et de la clientèle), DFC (Direction
Financière et Comptable), DIGA (Direction de l'Inspection
Générale et de l'Audit), DRN (Direction Région Nord),
DICOM (Direction de l'Informatique et de la Communication). Ces 8 directions
sont coiffées par une Direction Générale (DG).
4.1.4. Situation géographique
La C.E.E.T siège social est sur l'avenue MAMA
fousséni entre la Direction des impôts, la Direction de la lutte
contre la tuberculose et l'institut d'hygiène.
4.1.5. Population cible
Elle est constituée de l'ensemble des agents de la
C.E.E.T de Lomé à Cinkassé, soit 758 agents en novembre
2009.
4.1.6. Population d'étude
Elle est constituée des agents de la C.E.E.T de
Lomé siège social estimés à 373 personnes de tout
niveau d'étude confondu.
4.1.7. L'échantillonnage
Selon LANDSHEERE (1976), un
échantillon est un nombre limité d'individus dont l'observation
permet de tirer les conclusions applicables à la population
entière, de la quelle le choix est fait.
Notre étude se basant sur l'influence de l'image de
soi sur l'implication au travail, évoque une manière
d'étude et la sélection des sujets de notre échantillon en
tiendra compte.
La population d'étude estimée à 373
agents a subi les critères de sélection qui sont :
- Savoir lire et comprendre français car le questionnaire
est rédigé en français ;
22
- Avoir au moins 6 mois d'ancienneté pour être
imprégné des facteurs organisationnels de la C.E.E.T notamment la
rémunération et le poste de travail. Nous nous sommes
retrouvés avec 306 agents. Ensuite à partir d'un
échantillonnage a choix raisonné nous avons tiré au hasard
67 agents en tenant des effectifs par direction partant de leur nom parmi les
306 que nous avons découpé, plié et mélangé
dans un bocal.
Les diverses difficultés nous ont fait perdre 12
questionnaires sur les 67 distribués ce qui a réduit la taille de
notre échantillon à 55 agents de la population d'étude
composée de fonctionnaires, permanents et temporaires. Les 55 agents de
notre échantillon définitif comptent :
Tableau A : Répartition de
l'échantillonnage
Direction
|
DG
|
DARH
|
DPI
|
DC
|
DIGA
|
DFC
|
DICM
|
DEX
|
Total
|
Effectif
|
3
|
12
|
6
|
10
|
7
|
7
|
4
|
6
|
55
|
|
4.2. Les méthodes de collecte des
données
4.2.1. L'enquête
Le terme enquête veut dire recherche d'informations ou
la quête d'informations, mais à cela s'ajoute deux
idées.
- d'une part l'idée que cette recherche qui est
méthodique, doit satisfaire à une certaine exigence de rigueur
permettant d'aboutir à des résultats valides.
- d'autre part l'idée que cette recherche s'applique
à une réalité tout à fait particulière : la
vie d'un groupe social, ses comportements, ses goûts, ses opinions, ses
attentes, ses raisons d'agir, ou de réagir, ses manières de
vivre, de travailler, de se distraire, ses changements et les influences
auxquelles il est sensible.
L'enquête prend selon CHAUCHAT (1985)
le sens d'insatisfaction dans le domaine de la recherche. Elle s'applique
à des phénomènes tout à fait spécifiques. Il
existe trois principales techniques à savoir:
23
-le questionnaire -l'entretien
-l'observation
4.2.1.1. L'enquête par le questionnaire.
Pour QUIVYR et CAMPENHOUD (1995), elle
consiste à poser une série de questions à une population
ou à un échantillon relatif aux situations socioprofessionnelles
ou familiales, à leur goût, à leur niveau de connaissance
sur un phénomène précis.
De ce fait notre questionnaire est constitué de
questions permettant de recueillir des informations sur la participation ou non
à un événement, ou l'avis favorable ou défavorable
des individus face à une situation.
Les questions ouvertes quant à les ont permis aux
employés d'exprimer librement leur point de vue sur certains aspects de
leur travail.
Et enfin les questions en éventail ont permis aux
enquêtés de choisir parmi plusieurs réponses possibles
celles qu'ils jugent le mieux être leur point de vue ou leur avis.
Notre questionnaire comporte 3 volés qui sont :
- le sentiment d'avoir évolué
- la stabilité se soi
- l'implication dans le travail.
4.2.1.2. L'enquête par entretien.
Selon Blanchet et Godman (1992), l'entretien
est né de la nécessité d'établir un rapport
suffisamment égalitaire entre l'enquêteur et
l'enquêté pour que l'enquêté ne se sente pas, comme
dans un interrogatoire, contraint de donner des informations. L'entretien qui
modifie les rapports entre l'interviewer et l'interviewé modifie
également la nature de l'information produite.
Notre entretien a été exploratoire, et ceci
consacré à un diagnostic de la C.E.E.T et son fonctionnement.
Cette dernière nous a permis de recueillir suite a
24
des questions relatives au travail en générale,
à l'entreprise et autres, des informations en vue de mieux
spécifier notre observation.
Dans l'entretien semi directive et ouverte nos interviewers
étaient libres de répondre, et l'ordre des questions
n'était pas figé. Seulement de temps en temps des consignes sont
données pour permettre à l'interviewer de revenir sur la question
posée, lorsqu'on sent que celui-ci divague ou ne répond pas
à la question posées.
4.2.1.3. L'enquête par observation
Selon LANDSHEERE (1976), «
l'observation scientifique est la constatation attentive des
phénomènes sans la volonté de les modifier à l'aide
de moyens d'investigation et d'études appropriés à cette
constatation »
On distingue 3 catégories d'observation
-L'observation participante : elle est apparue et
développée avec la recherche ethnologique. La plupart du temps
elle est une forme complémentaire. Elle peut être utilisée
comme méthode principale d'étude.
-L'observation directe : elle consiste à observer le
phénomène que l'on veut étudier dans les lieux à
l'instant où il se produit sans avoir de relation avec les
observés de façon à supprimer les problèmes
d'interférence (modification des comportements des observés par
l'observateur)
-L'observation indirecte : elle regroupe les techniques ou
les comportements recueillis sont souscrit par l'observateur. Ce sont les
techniques de provocation du comportement.
4.2.2. Les tests et échelles psychologiques
Pour PICHOT (1971) un test est une "situation
expérimentale standardisée servant de stimulus à un
comportement. Ce comportement est comparé statistiquement aux
comportements d'autres individus placés dans la même situation de
manière à placer le sujet par rapport à ceux constituant
le groupe". Parmi les tests nous distinguons les tests d'efficience et les
tests de personnalité.
25
Un test d'efficience est une suite d'opérations
normalisées destinées à mesurer le rendement d'un sujet
pour évaluer soit le niveau général du fonctionnement
mental (quotient intellectuel) soit des fonctions particulières
(mémoire, raisonnement, attention, concentration etc.
Les tests d'efficiences comprennent :
- Les tests d'intelligence dont les plus connus en France
sont ceux de BINET et SIMON,
révisé deux fois par TERMAN, publiés ces
dernières années sous le nom de TERMAN et
MERILL.
- Les tests d'aptitude qui sont composés des tests
d'attention, de mémoire, de processus associatif auxquels il faut
ajouter la plupart des tests d'orientation et de sélection
professionnelle.
- Les tests de connaissance servant d'orientation scolaire et
professionnelle.
- Les tests de personnalité sont des tests qui
explorent les intérêts, le caractère, l'affectivité,
en fait tout ce qui relève du conatif et de l'affectif d'un sujet. Dans
les tests d'efficience on distingue de bonnes ou de mauvaises réponses
alors que dans les tests de personnalité, la bonne réponse n'est
définie que par une validation sur un critère extérieur
(adaptation à un milieu.)
4.2.2.1. Techniques utilisées
Nous avons utilisé, pour recueillir les données
sur l'image de soi et l'implication dans le travail des agents, un
questionnaire et l'échelle de l'estime de soi de ROSENBERG
(1965), En effet cette échelle nous paraît non seulement
plus récente mais aussi plus adaptée au sujet de notre
étude car elle permet de faire une catégorisation en trois
niveaux de l'estime de soi.
· L'échelle de ROSENBERG (1965)
traduit en Français par CHAMBON (1992)
Cet instrument évalue la perception qu'a un individu de
sa propre valeur et son étalonnage a permis aux sujets de
s'évaluer soit
26
positivement, moyennement ou négativement. Elle comporte
10 items et
les réponses vont de « tout à fait d'accord
» à « pas du tout d'accord »
Pour compter les points, les indicateurs sont les suivants :
- Pour les items 1, 3, 4, 7,10 ;
Si l'employé a répondu «tout à fait
d'accord », compter 4 points.
Si l'employé a répondu « d'accord »,
compter 3 points.
Si l'employé a répondu « pas d'accord »,
compter 2 points.
Si l'employé a répondu « pas du tout d'accord
», compter 1 point.
- Pour les items 2, 5, 6, 8, 9 ;
Si l'employé a répondu «tout à fait
d'accord », compter 1 point.
Si l'employé a répondu «d'accord »,
compter 2 points.
Si l'employé a répondu «pas d'accord »,
compter 3 points.
Si l'employé a répondu « pas du tout d'accord
», compter 4 points.
Les notes qu'on peut obtenir se situent entre 10 plus bas estime
de
soi possible et 40 plus haut estime de soi possible.
- Un score compris entre 10 et 16 tend à indiquer une
estime de soi plutôt
basse.
- Si le score se situe entre 34 et 40, on appartient sans doute
au groupe de
personnes à estime de soi élevée.
- Entre un score de 17 et 33 on est dans le groupe de personnes
à estime de
soi moyenne.
4.3. Déroulement des opérations de
collecte des données
La collecte des données s'est faite par direction en
accordant aux agents 3 jours pour remplir le questionnaire et le test. Certains
agents ont eu jusqu'à une semaine pour remplir et remettre leur
questionnaire et test compte tenu de leur disponibilité.
27
4.3.1. Les difficultés rencontrées
Au cours de notre stage, nous avons fait face à
beaucoup de difficultés. Celles-ci sont les suivantes :
- Difficulté à distribuer le questionnaire
à tous les agents faisant partie de notre échantillon, du fait
qu'ils étaient occupés par les affaires administratives.
- Refus de certains agents de participer par méfiance
ou par peur d'un quelconque problème qui pourrait survenir suite
à notre enquête malgré toutes les explications que nous
leur avons données.
- Refus de remplir le questionnaire par certains agents du
fait que toutes les recherches menées dans le cadre de la CEET ne sont
jamais mises en application. Face à ce refus, nous ne cessions de
rassurer ceux-ci en leur expliquant que la mise en application d'une recherche
dépendait de la crédibilité de ses conclusions et de la
volonté des différents acteurs. Ainsi la mise en application de
la présente étude pour sa crédibilité
nécessite de leur part une totale collaboration, et que la
volonté des autorités de la C.E.E.T était, fonction de la
volonté de chacun d'eux.
- Refus de certains responsables à remplir le
questionnaire.
28
CHAPITRE 5 : LES PROCEDURES D'ANALYSE DES
DONNEES
Pour l'analyse des informations recueillies, nous nous sommes
servis de la méthode quantitative et de la méthode
qualitative.
5.1. Méthodes quantitatives
Selon REUCHLIN (1975) c'est l'ensemble des
méthodes par lesquelles on exprime les données dans un langage
quantitatif ou sous une forme numérique. Le processus est d'analyser des
données pouvant nécessiter l'utilisation simultanée des
mathématiques et des statistiques ou de l'une d'entre elles.
5.1.1. Les mathématiques
Selon Borel ; cité par Reuchlin ; les
mathématiques se définissent comme la science qui étudie
les relations entre certains êtres abstraits définis d'une
manière arbitraire sous la seule condition que ces définitions
n'entraînent pas des contradictions.
5.1.2. Les statistiques
Selon COURNOT cité par
REUCHLIN (1975); les statistiques ont pour objet
d'étude de recueillir et de coordonner les faits nombreux dans chaque
espèce de mesure ; de manière à obtenir des rapports
numériques sensiblement indépendants des anomalies du hasard et
qui démontrent l'existence de causes régulières dont
l'action n'est combinée qu'avec celle des autres
5.2. Méthode qualitative
C'est l'ensemble de procédures qui font recours
à des indicateurs non fréquentiels susceptibles d'autoriser des
inférences et qui sont plus adaptés à des indices non
prévus à l'évaluation des hypothèses.
29
Selon MUCCHIELLI (1986) une méthode
qualitative est une stratégie de recherche utilisant les techniques de
recueil et d'analyse qualitative dans le but d'expliciter et de comprendre un
fait humain. Dans notre étude. Nous avons procédé à
l'analyse de contenu.
5.2.1. L'analyse de contenu
D'après MUCCHIELLI (1984), l'analyse
de contenu est l'ensemble des méthodes de recherche des informations qui
se trouvent dans une communication ou un document.
L'analyse de contenu se veut une méthode capable
d'effectuer l'exploitation totale et objective des données
informationnelles.
C'est pourquoi elle doit être :
exhaustive : c'est-à-dire n'oubliant rien
de son objet après l'avoir définie; méthodique
: c'est-à-dire respecte des règles strictes qu'on peut
apprendre et transmettre.
quantitative : c'est-à-dire aboutissant
à des décomptes fréquentiels.
5.2.2. Le matériel sur lequel s'applique l'analyse
de contenu
Ce matériel est de trois sortes
-Matériel donné a priori
Il comprend tout matériel de communication qu'on
reçoit comme objet d'étude. Généralement, le but
d'analyse est indispensable dans l'analyse de contenu. Mais ici le chercheur
n'a aucune idée de ce qu'il va découvrir en effectuant
l'analyse.
-Le matériel rassemble à des fins
d'analyse des informations avec des objectifs formulés.
Il s'agit des questions à poser à un ensemble de
données informationnelles. Ces questions sont représentées
par les buts précis de l'analyse de contenu.
30
L'objectivité étant le but premier de l'analyse
de contenu donc l'analyse devrait porter sur le contenu manifeste mais ; avec
la psychanalyse on a vu la nécessité d'aller au-delà du
contenu manifeste, c'est-à-dire, faire des inférences.
-Le matériel créé par la recherche
elle-même
Ce sont les réponses aux contenus d'un questionnaire,
les enregistrements d'interview sur les thèmes et des situations
définies. Dans ce cas, l'opérateur a fait naître un certain
matériel qui contient quelque chose et c'est ce quelque chose qu'il
faudra analyser, formuler, quantifier.
+ Le matériel utilisé dans notre
travail
Nous avons dans le cadre de notre recherche utilisé un
entretien semi dirigé et dirigé, un questionnaire et un test pour
susciter les réponses des sujets de notre échantillon.
5.2.3. Les méthodes de l'analyse de contenu
Selon la classification de R. MUCCHIELLI
(1984) il existe 3 types de méthode d'analyse de contenu.
-Les méthodes
logico-sémantiques
Ces méthodes s'en tiennent au contenu manifeste. Elles
procèdent par dénombrement, inventaire, codification, recherche
éventuelle de relation et de corrélation entre les mots ou des
idées.
-Les méthodes logico-esthétiques et
formelles
Elles visent particulièrement la forme et de
l'esthétique de la phrase ; par la forme, elle aboutit au contenu.
-Les méthodes d'analyse sémantique et
structurale
Elles cherchent à dépasser le contenu manifeste
explicite et à atteindre par une analyse au second degré, un sens
implicite et non immédiatement donné à la lecture.
31
5.2.4. La méthode utilisée :
La méthode d'analyse logico sémantique
Pour l'analyse des données recueillies, nous avons
utilisé la méthode logico-sémantique. Ce choix est
guidé par le fait que nous recherchons le sens manifeste des discours.
Nous nous sommes servi de la statistique à travers l'utilisation du
programme statistique SPSS 12.0 (Statistical Package of Science).
32
Troisième partie :
Présentation, Commentaire,
Interprétation et Discussion des
résultats
33
CHAPITRE 6 : PRÉSENTATION ET COMMENTAIRE
DES RESULTATS
Tableau 1 :
Répartition des enquêtés selon leur
degré d'estime de soi.
Degré d'estime de soi
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Bas
|
20
|
36,36%
|
Moyen
|
23
|
41,82%
|
Elevé
|
12
|
21,82%
|
Total
|
55
|
100%
|
Ce tableau nous montre que sur les 55 employés de notre
étude, 20 soit 36,36% ont un degré d'estime de soi bas, 23 soit
41,82% un degré moyen et 12 soit 21,82% un degré
élevé.
34
Tableau 2 :
Répartition des enquêtés selon leur sentiment
d'avoir évolué
Sentiment d'avoir évolué
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
32
|
58.18%
|
Non
|
23
|
41.82%
|
Total
|
55
|
100%
|
Ce tableau nous montre que sur les 55 employés de notre
étude, 32 soit 58,18% ont le sentiment d'avoir évolué et
23 soit 41,8% le sentiment de ne pas avoir évolué.
Tableau 3
Répartition des enquêtés selon leur niveau de
stabilité de soi.
Niveau de
Stabilité de soi
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
faible
|
12
|
21,8%
|
Moyen
|
23
|
41,8%
|
Elevé
|
20
|
36,4%
|
total
|
55
|
100%
|
Ce tableau montre que sur les 55 employés, 12 soit
21,8% ont un niveau de stabilité de soi faible, 23 soit 41,8% un niveau
moyen et 20 soit 36,4% un niveau de stabilité de soi
élevé.
35
Tableau 4
Répartition des enquêtés selon l'effort
à innover leur aptitude au travail.
Effort à innover les aptitudes
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
24
|
43,6%
|
Non
|
31
|
56,4%
|
total
|
55
|
100%
|
Ce tableau nous montre que sur les 55 employés de notre
étude, 31 soit 56,4% cherchent à innover leur aptitude au travail
alors que 24 soit 43,6% n'en font pas l'effort.
Tableau 5
Répartition des enquêtés selon le retard au
travail.
Retard au travail
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
34
|
61,8%
|
Non
|
21
|
38,2%
|
total
|
55
|
100%
|
Ce tableau montre que sur les 55 employés 34 soit 61,8
% sont souvent en retard et 21 soit 38,2 % le sont rarement.
36
Tableau 6
Répartition des employés selon la causerie au
travail.
Causerie au travail
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
31
|
56,36%
|
Non
|
24
|
43,64%
|
total
|
55
|
100%
|
Ce tableau révèle que sur les 55
employés, 31 soit 56,36% discutent beaucoup et surtout de choses
informelles aux heures de travail et 24 soit 43,64% ne causent pas aux heures
de travail.
37
Tableau 7 : Retard au travail et
sentiment d'avoir évolué
Retard au travail
Sentiment d'avoir évolué
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Oui
|
15 (46,88%)
|
17 (53,12%)
|
32 (100%)
|
Non
|
19 (82,61%)
|
4 (17,39%)
|
23 (100%)
|
Total
|
34 (61,8%)
|
21 (38,2%)
|
55 (100%)
|
X2cal = 5,804 ddl = 1 (S.05)
X2lu= 3,841
|
La différence étant significative, ce tableau
nous relève que 53,12% des employés qui ont le sentiment d'avoir
évolué viennent à l'heure au travail, contre 17,39% qui
sont en retard. Nous en déduisons que le retard au travail des
employés est lié à leur sentiment d'avoir
évolué.
38
Tableau 8 : Variation des efforts à
innover en fonction du niveau d'estime de
soi.
Niveau
d'estime de Soi
Effort à innover les aptitudes
|
Bas
|
moyen
|
Elevé
|
Total
|
|
4
|
11
|
9
|
24
|
Oui
|
(16,67%)
|
(45,83%)
|
(37,5%)
|
(100%)
|
|
16
|
12
|
3
|
31
|
Non
|
(51,61%)
|
(38,71%)
|
(9,68%)
|
(100%)
|
|
20
|
23
|
12
|
55
|
Total
|
(36,4%)
|
(41,8%)
|
(21,8%)
|
(100%)
|
X2cal= 7,279 ddl = 2
|
(S.05)
|
X2 lu= 5,991
|
La différence étant significative, ce tableau
dénote que 45,83% des employés qui font l'effort pour innover
leur aptitude au travail ont un niveau d'estime de soi moyen, contre 38,71 qui
ne font pas d'effort.
37,5% des employés qui font l'effort pour innover leur
aptitude au travail ont un niveau élevé, contre 9,68%.
Ainsi pouvons conclure que l'effort à innover les
aptitudes liées au travail est lié au niveau d'estime de soi.
39
Tableau 9 : Causeries au travail en
fonction du niveau de stabilité de soi.
Niveau de
Stabilité de soi
causeries au travail
|
faible
|
Moyen
|
Elevé
|
Total
|
|
8
|
17
|
6
|
31
|
Oui
|
(25,81%)
|
(54,84%)
|
(19,35%)
|
(100%)
|
|
4
|
6
|
14
|
24
|
Non
|
(16,67%)
|
(25%)
|
(58,33%)
|
(100%)
|
|
12
|
23
|
20
|
55
|
total
|
(21,8%)
|
(41,8%)
|
(36,4%)
|
(100%)
|
X2cal= 7,025 ddl= 2
|
(S.05)
X2lu= 5,991
|
La différence étant significative, dans ce
tableau nous lisons que les 54,84% des employés qui se livrent à
des conversations informelles ont un niveau de stabilité de soi moyen
contre 25% et 25,81% des employés qui se livrent à des
conversations informelles ont un niveau de stabilité de soi faible
contre 16,67%. Nous pouvons affirmer que ceux qui se voient des personnes
stables ne causent pas au travail.
40
CHAPITRE 7 : INTERPRETATION ET DISCUSSIONS
7.1. Interprétation des résultats
Nous allons dans cette section donner la signification
psychologique des principaux résultats en nous inspirant des
théories de référence comme grille de lecture.
Selon la théorie de SKINNER (1996) le
comportement est le résultat de sa conséquence. La motivation est
un apprentissage associatif résultant de l'apparition d'une
conséquence positive comme le sentiment d'avoir évolué,
à la suite d'un comportement donné comme l'assiduité ou la
ponctualité au travail. L'absence de renforcement (absence
d'évolution) ou de renforcement négatif (sentiment de n'avoir pas
évolué) devrait conduire à la cessation ou à
l'évitement de la ponctualité. Ainsi les employés de la
C.E.E.T qui n'ont pas le sentiment d'avoir évolué le
perçoivent comme une conséquence négative de leur effort
de divers ordres dans l'entreprise, d'où une démotivation de leur
part. L'absence d'évolution ou le sentiment de n'avoir pas
évolué a conduit à une cessation ou à
l'évitement du respect de la norme par les retards.
Pour ROSS et CONWAY le
rappel autobiographique (souvenir que nous possédons sur nos propres
expériences, les séquences d'évènements qui ont
touché notre vie) serait un processus reconstructif. Ainsi lorsqu'un
individu se remémore son propre passé, il énumère
les connaissances et croyances actuelles. En revanche, si une personne estime
que son passé professionnel est différent de ce qu'elle est
actuellement, alors par reconstruction, sa connaissance actuelle sera
modifiée pour être conforme à l'idée qu'elle se fait
de son passé professionnel. Elle pourra ainsi considérer cette
connaissance actuelle modifiée comme une représentation de sa
connaissance du passé. Ainsi, si un individu s'estime plus
compétent aujourd'hui que dans le passé, et si on lui demande
de
41
se rappeler un épisode en rapport avec la
compétence qui s'est déroulé dix ans auparavant, une
stratégie de reconstruction consistera à :
- évaluer d'abord quelle action elle pense être
capable de faire aujourd'hui, puis,
- modifier cette action actuelle sur la base de sa croyance et
sur sa compétence passée.
En nous basant sur cette théorie les employés de
la C.E.E.T qui s'estiment ne pas avoir évolué par rapport
à leur passé professionnel reconstruisent leur connaissance
actuelle pour qu'elle soit conforme à leur passé professionnel.
Etant donné que leur engagement professionnel ne leur ait pas
apporté une évolution, une négligence consciente et
inconsciente s'installe, d'où les retards au travail.
Aussi avons-nous trouvé que l'effort des
employés à innover leur aptitude au travail était dû
à leur niveau d'estime de soi. Les employés qui
s'auto-évaluent positivement s'impliquent dans leur travail plus que
ceux qui s'auto-évaluent négativement. Selon la théorie de
VROOM (1964), la motivation à s'impliquer dans une
tâche est déterminée par trois composantes essentielles
:
- l'expectation (E) c'est-à-dire : que puis-je
attendre, quel niveau puis-je atteindre, que suis-je être capable de
réaliser ? Cette perception de soi, cette confiance est
déterminante dans la motivation,
- l'instrumentalité (I) qui répond à la
question : que vais-je obtenir par ma performance ? Le travail va
représenter un moyen d'obtenir une rétribution correspondant
à l'effort,
- la valence (V), quelle valeur accorder aux avantages obtenus
? Il faut que les satisfactions retirées aient une réelle valeur
aux yeux de la personne considérée. En nous basant sur cette
théorie, les employés qui ne sont pas impliqués, se disent
rien attendre de leurs efforts, se voient atteindre un niveau inférieur
à celui des autres et surtout se voient incapables de
réalisation. Cette négativité
42
par rapport à leur expectation bloque la motivation
générale. Les employés qui s'estiment moins
compétents ne trouvent pas en eux-mêmes une motivation suffisante
pour s'impliquer dans le travail à travers une recherche personnelle
à innover leur connaissance, leur aptitude, leur disposition face
à l'exigence de leur poste.
Enfin nous avons trouvé que les causeries au travail
s'expliquent par l'image négative que les agents ont d'eux-mêmes.
Ceux qui causent au travail sont ceux qui se voient des personnes instables.
Selon la théorie de l'engagement de AUBE ET SENTENI
(1997) les engagements d'un individu dans un comportement ou une
activité sont liés à des facteurs de personnalité
et sont un pré-requis au processus de coopération sur lequel
repose le fonctionnement des espèces sociales et, dans l'univers
virtuel, celui des systèmes multi agents. Ils constituent un
mécanisme assurant la cohérence du comportement et fondent un
type particulier de motivation car leur caractère interactif et
«contractuel» se traduit par une incitation à la
persévérance dans des comportements auxquels nous associons notre
identité sociale. En nous basant sur cette théorie, les agents
qui s'engagent dans des causeries aux heures de travail cherchent à
sublimer leur inadaptation aux situations sociales. L'engagement dans les
causeries est le résultat d'un sentiment de manque de certains facteurs
de personnalité comme le contrôle ou l'évacuation au fur et
à mesure des émotions (la colère) ainsi qu'un manque
d'autodiscipline. Les agents qui se voient posséder ces facteurs de
personnalité ont une image positive d'eux-mêmes, une image d'une
personne stable. L'absence de ces facteurs de personnalité crée
un type particulier de motivation qui incite à persévérer
dans des conversations informelles.
43
7.2. Discussion des résultats
7.2.1. La discussion de la méthodologie
Comme toute recherche, notre recherche présente des
limites et des insuffisances.
Le test aurait été précédé
d'une adaptation préalable à la population togolaise que nos
résultats auraient été plus pertinents.
Aussi, a été difficile la collecte des
données étant donné que certains employés
montraient une certaine méfiance envers la recherche. Cette situation a
été pour nous un handicap car ayant restreint notre
échantillon. Un nombre élevé de données donnerait
des résultats plus généralisables.
Une autre insuffisance est le caractère limité
des propositions de réponse dans le questionnaire. En effet, ces
prépositions se sont uniquement limitées à celles que
notre étude a retenus. Nous n'avons pas prévu d'autres
possibilités de réponse qui s'offrent aux enquêtés.
Aussi, ne sont pas apparus dans le traitement de nos résultats certains
aspects du questionnaire. Ceci relève du fait d'une diversion dans la
quête de l'information ou que leur contenu apparaît implicitement
dans les aspects pris en compte.
7.2.2 Degré de validité des hypothèses
et degré d'atteinte de objectifs
7.2.2.1. Degré de validité des
hypothèses
L'usage de la méthode d'analyse logico
sémantique avec surtout l'utilisation du programme statistique SPSS
12.0, nous a permis de montrer à travers nos résultats qu'il
existe une relation entre l'image de soi à travers l'estime de soi, la
stabilité de soi, le sentiment d'avoir évolué et
l'implication dans le travail.
44
7.2.2.1. Degré d'atteinte des objectifs
Nous pensons au vu de nos résultats avoir atteint
l'essentiel de nos objectifs scientifiques. Quant aux objectifs d'application,
ils dépendent pour une bonne part de la diffusion de notre travail et de
la volonté des différents acteurs.
7.2.3. Discussion des résultats
Les résultats de notre recherche montrent que l'image
que les agents ont d'eux-mêmes est en amont des conduites de travail dont
font preuve les agents de la C.E.E.T. Ces résultats se rapprochent de
ceux de GAMETI (2006) qui trouva qu'une forte estime de soi
est à la basse de la motivation des agents. Cependant la
particularité de nos résultats vient du fait qu'en plus de
l'autoévaluation nous avons trouvé qu'il y a d'autres facteurs
comme la stabilité de soi et le sentiment d'avoir évolué
qui sont en relation avec l'implication dans le travail qui est une composante
de la motivation.
Nos résultats s'apparentent également un peu
avec ceux de TSIGLO (2005) lorsqu'il conclut que les agents
qui s'auto évaluent positivement ont une bonne performance au travail,
néanmoins ses recherches n'abordent pas la source de cette performance
ce que lui apporte notre recherche. A travers la description des niveaux
d'implication et l'estimation de l'indice de relation entre l'estime de soi et
l'effort à innover les aptitudes au travail nous apportons aux
conclusions de TSIGLO une connaissance sur les sources de la
performance au travail.
45
CONCLUSION
Que ce soit dans la littérature nationale ou
internationale, des recherches ont été certes menées
relativement à l'implication dans le poste des agents. Mais aucune n'a
su lier pleinement l'implication( dans le poste) à l'image que les
agents ont d'eux-mêmes telle que nous l'avons fait dans notre
étude ou que dans le cas spécifique d'une compagnie
énergétique qu'aucun travail à notre su n'a
été fait au même sens que le nôtre ; à plus
forte raison au Togo. En effet, notre objectif est de vérifier le lien
entre l'image de soi et le niveau d'implication des agents de la C.E.E.T dans
le travail. Pour le réaliser, nous nous sommes servis, d'un test, d'un
questionnaire relatif aux comportements observés et à leur
origine probable.
Nous avons obtenu des résultats qui confirment la
relation entre les deux variables de notre hypothèse qui est la suivante
:
Le niveau d'implication des agents de la CEET dans le travail
est lié à l'image qu'ils ont d'eux-mêmes.
Les résultats sont les suivants :
- Les agents qui ont une image positive
d'eux-mêmes ont un niveau élevé d'implication dans le
travail.
- Les agents qui ont une image
négative d'eux-mêmes ont un faible niveau d'implication dans le
travail.
D'une part, la faiblesse de la taille de notre
échantillon par rapport à notre population d'étude et
d'autre part adaptation préalable du test (échelle de
ROSENBERG) à la population togolaise limite un tout
petit peu nos résultats. Aussi, espérons-nous que des
études ultérieures sauront se spécifier sur des
catégories précises de personnels de la CEET en vue d'être
plus profondes ou augmenterons la taille de l'échantillon afin de rendre
plus crédibles les interférences. Bref, que ces études
prennent en compte nos limites afin de mieux faire.
46
PERSPECTIVES
Nous voudrions si les moyens nous le permettent étudier
le lien entre le niveau d'implication dans le travail, image que les agents ont
d'eux-mêmes et le sexe.
47
SUGGESTIONS
~ Aux agents de la C.E.E.T :
- Ne pas s'auto dévaloriser face à la tâche
en ayant une confiance en soi.
- Avoir une estime de soi positive et un sentiment de valeur
personnelle même si le profil ne correspondait pas aux exigences du
poste.
- Procéder plus à une évaluation de ses
comportements et de sa satisfaction personnelle qu'à de simple
évaluation de soi car c'est à ce prix que peut être
amélioré le travail.
~ Aux autorités de la C.E.E.T :
- Installer un mécanisme de contrôle et de
renforcement du rendement des employés de la compagnie.
- Développer la conscience professionnelle des
employés à travers des colloques sur des thèmes
liés à l'éthique et les comportements à
éviter en entreprise dans le but de réduire des comportements
tels que les causeries aux heures de travail. - Attribuer à chaque agent
le poste qui correspond à son profil pour éviter que les agents
ne se dévalorisent.
48
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51
TABLE DES MATIERES
Résumé VIII
Introduction 1
Première partie :
PROBLEMATIQUE
Chapitre 1 : ANALYSE DE LA SITUATION, ENONCE DU
PROBLEME 3
1.1 Analyse de la situation 3
1.2 Enoncé du problème 3
Chapitre 2 : CADRE CONCEPTUEL, THEORIQUE ET ETAT
DE LA 5
QUESTION .
2.1. Cadre conceptuel 4
2.1.1. Image de soi 4
2.1.1.1. Estime de soi 6
2.1.2. Notion d'implication 7
2.2. Cadre théorique 9
2.2.3. Théories de référence 9
2.2.3.1. La théorie de Vroom 10
2.2.3.2. Théorie de l'autobiographie 10
2.2.3.3. Théorie du renforcement de SKINNER 11
2.2.3.5 Théorie de l'engagement d'AUBE ET SENTENI 12
2.3. Etat de la question et spécification du
problème 12
2.3.1. Etat de la question 12
2.3.2. Spécification du problème 15
Chapitre 3 : HYPOTHÈSES, VARIABLES ET
OBJECTIFS DE LA
RECHERCHE .. 16
3.1. Hypothèses et variables 16
3.1.1. Hypothèses 16
3.1.1.1. Hypothèse générale 16
3.1.1.2. Hypothèse opérationnelle 16
3.1.2. Variables et Indicateurs 16
3.1.2.1. Variable indépendante 16
3.1.2.2. Variable dépendante 17
3.2. Les objectifs de la recherche 17
3.2.1. Objectif général 17
3.2.2. Objectifs Scientifiques 17
3.2.3. Objectifs d'application 18
52
Deuxième Partie : METHODOLOGIE
Chapitre 4 : LES PROCEDURES DE COLLECTE DES
DONNEES 20
4.1. Les sources d'informations 20
4.1.1. Le cadre d'étude 20
4.1.2. Historique de la C.E.E.T 20
4.1.3. Organisation de la C.E.E.T 21
4.1.2. Situation géographique 21
4.1.4. La population cible 21
4.1.5. La population d'étude 21
4.1.6. L'échantillonnage 21
4.2. Les méthodes de collecte des données 22
4.2.1. L'enquête 22
4.2.1.1. L'enquête par le questionnaire 23
4.2.1.2. L'enquête par entretien 23
4.2.1.3. L'enquête par observation 24
4.2.2. Les tests et échelles psychologiques 24
4.2.2.1. Technique utilisée 25
4.3. Déroulement des opérations de collecte des
données 26
4.3.1. Les difficultés rencontrées 27
Chapitre 5 : PROCEDURES D'ANALYSE DES DONNEES
28
5.1. Méthodes quantitatives 28
5.1.1. Les mathématiques 28
5.1.2. Les statistiques 28
5.2. Méthode qualitative 28
5.2.1. Analyse de contenu 29
5.2.2. Le matériel sur lequel s'applique l'analyse de
contenu 29
5.2.3. Les méthodes de l'analyse de contenu 30
5.2.4. Méthode et Technique utilisées 31
Troisième partie : PRESENTATION,
COMMENTAIRES, INTERPRETATION ET DISCUSSIONS DES RESULTATS
Chapitre 6 : PRESENTATION ET COMMENTAIRES DES
RESULTATS.... .. 33
Chapitre 7 : INTERPRETATION ET DISCUSSIONS DES
RESULTATS .. 40
53
7.1. Interprétation des résultats 40
7.2. Discussions des résultats 43
7.2.1. La discussion de la méthodologie 43
7.2.2. Degré de validité des hypothèses
et degré d'atteinte des Objectifs 43
7.2.2.1. Degré de validité des hypothèses
44
7.2.2.1. Degré d'atteinte des objectifs 44
7.2.3. Discussions des résultats 44
CONCLUSION 45
PERSPECTIVES 46
SUGGESTIONS
.............................................................................................................47
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
.............................................................................................................48
Annexes
.............................................................................................................A
A
Annexes
B
Annexe 1 : Questionnaire
C
QUESTIONNAIRE
1- Sexes : M
|
F
|
|
|
2- Ancienneté : 1 à 12 mois
|
3-
|
1 à 5 ans
|
5 ans et
|
|
Sentiment d'avoir évolué
4- Arrivez-vous à résoudre aujourd'hui des
problèmes qui ne pouvaient pas l'être auparavant ?
Quels sont ces problèmes ? :
5- Vous avez toujours des difficultés à
résoudre des problèmes ou à exécuter des
tâches habituelles ?
Non Oui
Si Oui lesquels ? :
6- Les problèmes habituels liés au travail sont
parfois résolus ?
Stabilité de soi
7- Arrivez-vous à maîtriser votre colère
?
D
7- Arrivez-vous à évacuer au fur et à mesure
votre colère ?
Comment ? :
8- Que penser vous de votre autodiscipline ?
Implication dans le travail
9- Pensez-vous que vous disposez de toutes les informations
relatives à votre poste de travail ?
Moyennement
Non
10- Connaissez-vous tous les domaines de formation sur votre
poste disponible à la C.E.E.T ?
Oui
11- Si `'Non», pourquoi ne vous informez-vous pas ?
12- Dans votre entourage constatez-vous des retards ?
E
13- A votre avis qu'est ce qui explique les comportements
observés ?
14- Discutez-vous avec vos collègues de la C.E.E.T
à la C.E.E.T?
Rarement Souvent très souvent
15- Si `'Oui», ces conversations sont d'ordre ?
Professionnel
|
Personnel
|
Divers
|
|
16- Ces Conversations se font souvent ?
Au téléphone
|
de face
|
par mail
|
18- Formulez-vous personnellement des demandes de formation ?
Jamais très rarement rarement
Souvent toujours
Pourquoi ? :
19- Formulez-vous des demandes de formation différentes
des thèmes de formation proposés par le service formation ?
Jamais Rarement Souvent
Pourquoi ?
20- Remarquez-vous une certaine lenteur dans le travail de vos
collègues à
la C.E.E.T ?
Rarement
souvent
toujours
F
21- Cherchez-vous à innover les aptitudes liées
à votre poste de travail sans une formation organisée par la
C.E.E.T ?
Comment et pourquoi ?
G
Annexe 2 : Echelle de l'estime de soi de
ROSENBERG
H
Estime de soi
NB : Lisez attentivement chaque phrase
et répondez sans perdre trop de temps en cochant d'une croix la colonne
qui se rapproche le plus de votre point de vue actuel face à ces
difficultés rencontrées
Questions
|
TOUT A
FAIT
D'ACCORD
|
D'ACCORD
|
PAS
D'ACCORD
|
PAS DU
TOUT
D'ACCORD
|
Dans l'ensemble, je suis satisfait de moi.
|
|
|
|
|
Parfois, je pense que je ne vaux rien.
|
|
|
|
|
Je pense que j'ai un certain nombre de bonnes qualités.
|
|
|
|
|
Je suis capable de faire les choses aussi bien que la plupart des
gens.
|
|
|
|
|
Je pense qu'il n'y a pas grand-chose en moi dont je puisse
être fier (fière).
|
|
|
|
|
Parfois, je me sens réellement inutile.
|
|
|
|
|
Je pense que je suis quelqu'un de valable, au moins autant que
les autres.
|
|
|
|
|
J'aimerais pouvoir avoir plus de respect pour moi-même.
|
|
|
|
|
Tout bien considéré j'ai tendance à penser
que je suis un(e) raté(e).
|
|
|
|
|
J'ai une opinion positive de moi.
|
|
|
|
|