~ 1 ~
0. INTRODUCTION GENERALE
Durant ces dernières années, l'informatique s'est
imposée d'une manière très impressionnante dans les
entreprises, cela est du à son apport extraordinaire dans le domaine de
gestion des bases de données.
En effet, l'informatique désigne l'automatisation du
traitement de l'information par un système concret « machine »
ou abstrait. On entend également par « l'informatique »
l'ensemble des sciences et techniques en rapport avec le traitement de
l'informatique.1
L'informatique de gestion est un domaine de l'informatique se
concentrant sur la programmation de logiciels tournes vers la gestion :
comptable, financière, ressources humaines, stocks, logistique, gestion
des populations,
Ceci, nous a permis de rattacher notre étude de gestion de
la traçabilité des échantillons pour une meilleure gestion
des différents traitements exiges par cette activité de
traçabilité et éventuellement d'audit interne ou
externe.
C'est dans ce cadre que l'Université du CEPROMAD (UNIC)
forme et lance sur le marché, des gradués et licenciés en
Management et Informatique de gestion.
A l'issu de trois années d'études universitaires,
l'étudiant ayant suivie avec succès tous les cours au programmes
du premier cycle, doit produire un travail de fin de cycle(TFC) afin de
concilier les notions théoriques apprises durant ces trois années
et la pratique. D'ou la raison d'être du présent travail qui
prouve que nous sommes arrivés au terme du premier cycle en Informatique
de Gestion à l'Université du CEPROMAD.
1 Jacques BERT, Dictionnaire scientifique
français,3eedition, Dunod, Paris 2007, p.231
~ 2 ~
0.1. ETAT DE LA QUESTION
L'idée de mettre en place un système d'information
sur la gestion de la traçabilité des échantillons dans le
laboratoire, nous est venue au cours de l'année 2011 lors de l'audite
des experts du contrôle de qualité venue en vue de
l'accréditation aux normes internationales du laboratoire
métallurgique de KCC Sarl.
La cote obtenu à l'issue de l'audite était
relativement en dessous de la moyenne par le fait qu'il n avait pas de support
matériel et informatique pour faire la trace des échantillons qui
se seraient traités et analysés par le laboratoire.
Etant à la première étape d'un travail
scientifique qui nous permet de passer en revue quelques-uns des ouvrages de
nos prédécesseurs que nous avions eu la chance de parcourir et
ressortir le point de démarcation qui fait de notre sujet, un sujet
authentique et différent des autres du même
domaine1.
Par manque de documents parlant de l'informatisation de la
gestion de la traçabilité des échantillons dans notre
bibliothèque universitaire, nous n'avons pas eu des
références sur les quelles nous appuyer que de nous tailler notre
propre chemin en abordant ce sujet intitulé : « élaboration
d'un système d'informations de la gestion de la
traçabilité des échantillons dans un laboratoire
métallurgique », cas du laboratoire KCC Sarl, afin de permettre
à la génération futures qui affronteront un sujet
similaires de se documenter ou/et nous compléter
0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de ce sujet a été motive par la carence au
laboratoire d'une application, équipée d'une base de
données, n'est pas un fait du hasard, bien que ce choix soit d' abord
personnel et volontaire
Etant nous même agent affecté au laboratoire
métallurgique comme chimiste de la société, nous avons
constaté que les travaux d'audite et de contrôle de qualité
empêchaient la accréditation de celui-ci aux normes ISO, due aux
pertes d'informations liées aux échantillons .et aux
résultats obtenus après analyse, sans oublier de leurs mal
conservations
1 NGOY MUKANYA Ignace, Cours d'initiation au
travail scientifique, G1 UNIC/KZI, 2010-2011, inédit
~ 3 ~
Dans le cadre de notre travail, l'intérêt poursuivi
est vraiment de taille et non négligeable pour le monde scientifique,
pour l'entreprise et pour nous même étudiant finaliste du premier
cycle.
· Sur le plan scientifique : il pourra
servir de référence pour des futurs chercheurs qui voudront
l'améliorer ou travailler dans le même domaine
· Sur le plan pratique : c'est un outil
indispensable à la prise de la décision par de sommet
stratégique du laboratoire de la fonction «
traçabilité et contrôle de qualité » il va non
seulement améliorer et simplifier les audites mais encore et surtout
faciliter la recherche des données et ainsi donc le temps pourra
être optimisé.
· Sur le plan estudiantin : ce travail
nous a permis, à nous finaliste du premier cycle de mettre à
l'oeuvre toutes les matières théoriques apprises durant tout le
parcours du premier cycle.
0.3. PROBLEMATIQUE
La problématique est « un ensemble des questions
primordiales, fondamentales et essentielles que tout chercheur doit se poser au
début de son travail et qui auront ainsi la tache de l'oriente
»1
D' après le dictionnaire Larousse française, la
problématique est définit comme : un ensemble des questions, des
problèmes concernant un domaine de connaissance ou qui sont posés
par une situation.
Nous avons pu constater, en effet ,pendant nos recherches que
l'ensemble des traitements au sein du laboratoire métallurgique de
Kamoto Copper Company se fait manuellement, ce qui engendre un certain nombre
de problèmes tels que la lenteur dans l'accès aux données
après analyses et le risque de perte d'informations ;donc la meilleur
solution pour palier aux problèmes est l'informatisation afin d'assurer
l'accès instantané aux données et une sécurisation
de ces dernières ,ce qui simplifie le travail administratif et
d'audite.
C'est ainsi que pour mieux saisir le sens des difficultés
du système de gestion ainsi rencontrées dans l'exercice de nos
fonctions; nous nous sommes posé la question
1 Madeleine GRAWITZ citée par NGOY MUKANYA
Ignace dans le cours d'initiation au travail scientifique, G1 UNIC/KZI,
2010-2011, inédit
~ 4 ~
suivante : existe-t-il un autre moyen de gestion de
traçabilité des échantillons plus efficace, nous
permettant de réduire le temps d'accès aux données et
d'éliminer les erreurs dues à la quantité d'informations
liés au traitement de ces échantillons au laboratoire
0.4. HYPOTHESE
Une hypothèse selon PIRETE ROGER est une suite de
réponse provisoire que tout chercheur propose à une question
posée et qui sera confirmée ou confirmée à la
longue durant les recherches.1
Pour DECOSTER, l'hypothèse s'étend comme une
proposition douteuse à
vérifier.2
Quand à Madeleine GRAWITZ, une hypothèse est
« une proposition de la réponse à la question posée,
elle tend à formuler une relation entre des faits significatifs
».3
Nous basant sur la problématique, nous nous proposons de
l'introduction de l'outil informatique ; nous citons un logiciel de gestion
répondant efficacement à résoudre les problèmes
ci-haut.
0.5. METHODES ET TECHNIQUES
Méthode
Par définition, une méthode est l'ensemble
d'opérations sciemment coordonnées par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie.4
Pour la réalisation de cette tache, notre choix, s'est
porté sur le processus non-unifié .En effet, le processus non
unifié est une solution de développement logiciel se basant sur
la séparation des données et des traitements à effectuer
en plusieurs modèles conceptuel et physiques.
La méthode qui a soutenue notre réflexion est
essentiellement systémique .En effet la conception systémique
nous a permis de considérer le Laboratoire comme un système.
1 PIRETE ROGER, cité par MASENGO ILUNGA,
« l'informatisation d'une station-service », cas de la station
ENGEN, TFC, UNIC/KZI ,2010-2011
2 DECOSTER, cité par NGOY MUKANYA Ignace dans
le cours d'initiation au travail scientifique, G1 UNIC/KZI, 2010-2011,
inédit
3 R.PINTO et M.GRAWITZ, Méthodes de
recherche en science sociales, éd.dolloz, Paris 1971, p.20
4 R.PINTO et M.GRAWITZ, op.cit
~ 5 ~
D'ou, grâce à la méthode MERISE
(Méthode de Réalisation Informatique par des sous-ensembles) qui
est une méthode d'analyse informatique, nous avons pu procéder
à l'analyse approfondie du système d'information existant et
proposer le système d'information futur en décomposant le
problème en entités et établir des relations pouvant
exister entre elles.1
Pour l'implémentation, le choix du langage de
programmation a été dicté par le type de l'application qui
devrait être réalisé' et parfois être accessibles via
le réseau intranet de la société .ainsi, le choix s'est
porte sur le langage de programmation Visual basic .net et la base de
données est implémentée sous Microsoft Access 2007.
Technique
Une technique est l'ensemble des procèdes
employés pour produire un résultat déterminé, c'est
un moyen pour atteindre un objectif bien définit.2
Ainsi, pour atteindre l'objectif de notre travail, nous avons
utilise les techniques suivantes :
· La technique documentaire : qui consiste
à étudier les documents, en vue d'établir les
phénomènes dont elle contrôle les faits. Nous avons eu le
temps de parcourir divers document du quotidien du laboratoire, des ouvrages,
des TFC et des notes de cours.
· La technique d'observation participante
: qui est une surveillance méthodique d'une personne ou d'un
groupe des personnes qui prennent part à une observation. Notre
fréquentation permanente lors de la récolte de données,
nous a ouvert la réalité de gestion du laboratoire d'autant plus
que nous travaillons dans cette entité du système
étudie.
· L'interview libre : elle a
été utilisée en faisant recours aux personnes que nous
avons jugées capable de nous fournir les informations
supplémentaires et corrects en matière de gestion
échantillons en amont et aval ainsi que qu'à la circulation des
informations au sein de toutes les sections du laboratoire
1 KAYUMBA Michel, cours de méthode et
analyse informatique I, G2 info UNIC/KZI, 2011-2012, inédit
2 R.PINTO et M.GRAWITZ, idem
~ 6 ~
0.6. DELIMITATION DU SUJET
Du point de vue spatial, notre sujet « Elaboration
d'un système d'information de la gestion de la traçabilité
des échantillons dans un laboratoire métallurgique
»se limite au niveau des échantillons traités au
laboratoire métallurgique de l'entreprise Kamoto Copper Company,
basée à Kolwezi, dans la province du Katanga, en
République Démocratique du Congo.
Quant à la délimitation temporelle, nous avons
pris les données de 2012 pour mener l'étude de données de
notre travail.
0.7. DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés ne manquent jamais dans la vie quotidien
car dit on « on n'obtient pas d'omelette sans casser l'oeuf »
Dans le cadre de la recherche que nous avons menée au
laboratoire de KCC Sarl, les difficultés étaient surtout
liées à la récolte des données due au manque d'une
entité d'archivage et du changement perpétuel de l'équipe
managériale qui lors de leur passage, ne laissant aucun document pour
leurs remplaçants.
Le deuxième problème est le manque des moyens
suffisant ainsi que le manque de temps matériel car étant
travailleur et étudiant, la combinaison de deux n'est pas facile
à gérer.
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Ayant présente les outils et la méthode
adoptée, nous allons maintenant exposer le plan du travail proprement
dit :
Hormis l'introduction générale et la conclusion
générale, ce travail comprend cinq chapitres :
Dans le premier chapitre intitule « Considérations
générales et définitions des concepts »nous allons
définir tout les mots clés de notre sujet du travail.
Puis, au sein de l' « Analyse de l'existant
»deuxième chapitre de ce travail, nous ferons un ensemble
d'études préliminaires du système existant du domaine
après un diagnostic des forces et faiblesses.
~ 7 ~
Au niveau du troisième chapitre intitule « Analyse
conceptuel »nous ferons une formalisation du système d'information
sans tenir comptes de concepts lie à l'organisation.
Au niveau du quatrième chapitre « Analyse logique et
organisationnelle »nous ferons une formalisation en tenant compte des
contraintes liées à l'organisation.
Finalement dans le dernier chapitre qu'on a nommé «
Programmation »nous ferons l'implémentation qui est une traduction
du modèle logique de données dans le langage de programmation
compréhensible par l'ordinateur pour rendre notre base de données
opérationnelle.
~ 8 ~
CHAPITRE I CONSIDERATIONS GENERALES ET
DEFINITIONS DES CONCEPTS
1.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS
Pour mieux comprendre notre sujet, il est indispensable de
définir tous les vocables clés qui le composent. Cela permettra
aux lecteurs de se situer et d'entre dans le vif du travail.
· Le système d'information à
la différence du système informatique qui soit désigne un
ensemble d'éléments matériels ou immatériels en
interaction, transformant par un processus les entrées en sortie (tout
ce qui lui permet de manipuler automatiquement de l'information).
o Le système d'information en soit est un ensemble
d'éléments divers
(employés, ordinateurs, règles et
méthodes...) charges de stocker et de traiter les informations relatives
au système opérant.1
· La gestion :selon Bergeron PG, c'est un
processus de planification, d'organisation, de direction et de contrôle
des ressources humaines et physique par lesquelles on veut atteindre ses
objectifs .2
o La gestion est la prise de décision économique
qui correspond à la conception managériale de FAYOL, selon
laquelle cette notion implique la prévision, l'organisation, le
commandement et le contrôle.3
· Un échantillon est une petite
quantité d'une matière, d'une information ou d'une solution
suffisamment représentative et permettant d'extrapoler les
résultats obtenus lors d'une analyse, d'un test,...4
· Un laboratoire métallurgique est
un lieu qui rassemble les moyens humains et matériels destines à
l'exécution d'un travail de recherche et d'analyse des produits du
domaine de la métallurgie.5
· La traçabilité : on ne
trouve pas la définition de ce terme dans le dictionnaire de langue
française car il s'agit d'un néologisme qui nous vient de
l'anglais trace-
1 MATHERON, JP, Comprendre MERISE. Outils conceptuels
et organisationnels, Paris, Eyrolles, 2007, p.3
2 BERGERON PG, citée par AMSINI JUBA
Zacharie dans le cours de management générale, G1
UNIC/KZI, 2010-2011, inédit
3 FAYOL H, citée par AMSINI JUBA Zacharie
dans le cours de management générale, G1 UNIC/KZI,
20102011, inédit
4 VOGGEL, la chimie
analytique.la méthodologie
de laboratoire, éd Amazon, Paris, 2003, p.11
5 VOGGEL, idem
~ 9 ~
ability.il faut alors se
référer à la définition donnée dans la norme
ISO 8402 selon laquelle: « la traçabilité est l'aptitude
à retrouver l'historique, l'utilisation ou la localisation d'article ou
d'activité semblable au moyen d'une identification enregistrée.
»1
1.2. NOTION SUR LA TRAÇABILITE
Ainsi nous pouvons analyser chacun des principaux termes de la
définition de la traçabilité ci-haut :
· Retrouver : « des informations celles aptes à
répondre à une question d'une manière systématique
dans les bases de données dans lesquelles les données sont
sauvegardées, archivées en vue d'être d'une gestion
appropriée.
· Articles ou activités : la signification de ces
terme peut être fonction du busines de l'utilisateur ; une pièce,
un lot, une activité, un compte en banque, un échantillon,...et
qu'on défini d'une manière neutre et générique
comme tout ce qui est sujet à un domaine applicatif et faisant l'objet
d'une procédure.
· Semblables : est ce qui peu différent
· Identité enregistrée : identifier
quelque chose, c'est nécessaire, mais pas suffisant. Mais alors il faut
gérer cette identité parmi d'autre dans une base de
données
1.2.1. Intérêt de la
traçabilité
La traçabilité joue un rôle important dans
la surveillance et l'appréciation de la qualité d'un produit ;
mais il ne suffit pas de constater qu'un élément du produit est
defaillant.il s'agit aussi et surtout
de savoir quel produit composent cet élément et quelles
opérations ont été effectuées sur ces composants
ceci afin d'être en mesure de :
· D'agir de façon curative pour rectifier le plus
rapidement possible la conformité du produit et mieux gérer les
conséquences provoques.
· De réaliser une analyse du problème en
amont et aval pour mettre en place des actions correctives.
· D'intégrer de manière préventive
dans la conception et dans la production tous les éléments
pertinents.
· De poursuivre même en justice par le biais de la
mise en cause de sa responsabilité juridique un producteur ayant
occasionne aux personnes et aux biens des désordres graves.
1 Norme ISO 8402, identification et
traçabilité des produits, section 4.8, version 2000, p.325
~ 10 ~
1.2.2. Domaine d'application de la
traçabilité
En tant qu'outil d'identification et de suivi de
différents objets (produits, données, activités...), la
traçabilité est un terme que nous pouvons rencontrer aujourd'hui
dans divers domaines et disciplines. Si le principe reste le même, les
finalités et les préoccupations sont plus ou moins
différentes selon le champ de mise en oeuvre. Sans rentrer trop dans les
détails, examinons les principaux champs concernés
1.2.2.1. Management de la qualité
La traçabilité des produits est le plus souvent
associée à des préoccupations relevant du management de la
qualité. Dans la plupart des normes d'assurance Qualité (ISO), on
retrouve des clauses insistant sur la mise en place de moyens permettant la
traçabilité des objets manipulés. Mais le lien entre la
traçabilité et la qualité ne se résume pas au
respect de ces normes. En effet, si les systèmes de management de la
qualité sont basés sur la notion de progrès continu, la
traçabilité, au sens large, constitue un moyen de remonter aux
causes de non qualité afin d'y pallier. C'est-à-dire un moyen de
progrès continu.
1.2.2.2 Gestion des risques
Dans l'esprit du législateur, la
traçabilité des produits est d'abord un outil de gestion des
risques qui doit permettre aux différents acteurs d'une chaîne de
valeur d'être réactifs en cas de mise sur le marché de
produits susceptibles de nuire aux consommateurs. C'est dans ce genre de crise
que l'on fait appel aux opérations de retrait et de rappel .Bien
entendu, la traçabilité ne permettra jamais d'éliminer
complètement des risques liés à la consommation ou
l'utilisation de produits alimentaires, métallurgiques, chimiques ou
autres. Mais c'est tout de même un outil très efficace pour
identifier, localiser et circonscrire ces risques en cas de survenances.
1.2.2.3 Gestion de la chaîne logistique
La gestion de la chaîne logistique est fondée sur
un ensemble de méthodes et moyens dont l'objectif est d'assurer un bon
pilotage des flux de produits allant de l'approvisionnement à la
distribution en passant par les diverses étapes intermédiaires.
Ceci passe par la mise en en oeuvre des moyens permettant la trace des flux
physiques en leur associant des flux informationnels. C'est dans cette optique
que de nombreux standards et outils d'identification automatique et de suivi
des unités logistiques (palettes, containers..) ont été
développés. La mise en place d'un système de
traçabilité permet aux logisticiens de :
~ 11 ~
· Contrôler la circulation physique (vérifier
que tout se passe comme prévu) et d'évaluer la fiabilité
de la chaîne.
· Pouvoir réagir rapidement pour répondre
à des demandes urgentes et faire face à des aléas
divers.
· Acquérir une flexibilité permettant de
s'adapter facilement à des changements plus structurels (concernant par
exemple la fréquence des envois, la nature des commandes...).
· Favoriser un apprentissage organisationnel en exploitant
les données de suivi.
1.2.2.4 Conception
D'une manière générale, la
traçabilité en conception permet de rendre compte des
décisions prises au cours des différentes étapes, des
exigences générées par les choix techniques et des
contraintes de réalisation. Ainsi, le concepteur est à même
de maîtriser ses actions, de valider et vérifier les solutions
retenues et de s'assurer que la solution choisie constitue le meilleur
compromis. Elle est également très utile dans le cadre des
opérations de maintenance ou de réingénierie des outils en
questions.
Dans ce qui va suivre nous nous focalisons sur la
traçabilité des échantillons métallurgiques, qui
est l'objet de notre travail, afin de mètre en un système de
traçabilité qui sera un dispositif dont la finalité est de
pouvoir reconstituer totalement ou partiellement le cycle de vie de
l'échantillon considéré. Autrement dit, la restitution de
la totalité ou d'une partie des données liées à cet
échantillon durant sa durée de vie dans le laboratoire toutes en
respectant les exigences réglementaires et normatives en la
matière.
~ 12 ~
CHAPITRE II ANALYSE DE L'EXISTANT 2.1. PRESENTATION
DE L'EXISTANT
2.1.1 Historique
Kamoto Copper Company « KCC »est une entreprise
privée en partenariat avec la générale des
carrières et des mines « GCM »regroupant en son sein plusieurs
installations parmi lesquelles nous avons les Usines de Luilu, le concertateur
de Kamoto(KTC) et les mines à ciel ouvert de Kamoto Oliviera Virgile
(KOV), de T17.
Katanga mining limited fut rapport à la signature d'un
mémorandum d'accord avec joint venture partenaire de la GCM, sera la
base de modification de Kamoto Copper Company, accord d'entreprise commune
à incorporer les dispositions du 7 février 2008,accord de la
libération de la Dikulwe dépôt et Mashamba Ouest ,issue de
la fusion de deux géant du cuivres et cobalts en république
démocratique du Congo, KOL(Kamoto operating limited) et DCP(Projet du
Cuivre et Cobalt en RDC) pour former KCC.
KCC a comme objectif principal, la production du cuivre
électrolytique et secondairement la production du Cobalts
électrolytique destiné à l'exportation sur le marche
international.
2.1.2 Organigramme
MET
DT
SG
FINANCE
MTN
MINE
STAT
LABORATOIRE
DCE/ECM
KTC
LUILU
ST MET
~ 13 ~
DG
ADG
TEAM DAILY SUPPORT
|
Lab Section Leader
|
2
|
Chemist Operator
|
8
|
|
Lab Worker
|
7
|
|
|
Figure 1
TEAM SHIFT A
Lab Section Leader
2
Chemist Operator
8
Lab Worker
7
TEAM SHIFT B
|
Lab Section Leader
|
2
|
Chemist Operator
|
8
|
|
Lab Worker
|
7
|
|
|
TEAM SHIFT C
Lab Section Leader
2
Chemist Operator
8
Lab Worker
7
TEAM SHIFT D
Lab Section Leader
2
Chemist Operator
8
Lab Worker
7
~ 14 ~
2.2. ETUDE DES DIFFERENTS POSTES
2.2.1. Manager laboratoire
Le manager du laboratoire métallurgique KCC assume les
fonctions suivantes : Définir des priorités de recherche :
· Proposer et mettre en place les travaux annuels de
recherche dans le domaine d'expertise du laboratoire en lien avec direction
d'étude et de développement.
· Analyser les couts, les budgets et les plannings
nécessaires à la bonne réalisation des objectifs du
laboratoire.
Encadre des équipes :
· Animer des réunions régulières avec
les différents tean leader du laboratoire afin d'évaluer
l'état d'avancement des manipulations.
· Evaluer individuellement et collectivement la performance
des équipes du laboratoire assurer la montée en compétence
des chimistes
2.2.2. Superviseur
Le superviseur a pou rôle majeur au sein du laboratoire
d'élaborer, de suivre et contrôler des études scientifiques
en gérant les moyens humains et matériels nécessaires
à leur réalisation.
Il définit les procédures et modes
opératoires, les ressources et moyens nécessaires, propose la
mise en place de nouvelles technologie, gère la logistique du service
(équipements, matériels, stocks, hygiène et
sécurité...)
Il rédige des rapports de travail, échange des
informations techniques avec les demandeurs des analyses et anime les
équipes de travail tout en suivant le budget du laboratoire
2.2.3. Team daily support et Team shift A, B, C, D
Ce sont des équipes des chimistes et
échantillonneur réalisant des expériences, des analyses ou
des synthèses selon un protocole define.ils effectuent des essaies et
travaillant sous la responsabilité d'un team leader.
Les chimiste de laboratoire effectuent des essais et des analyses
en vue
d'étudier les phénomènes chimiques et
métallurgique tout en élaborant de nouveaux produits, chercher de
nouvelles application à un produit existant ou bien effectuer des
contrôles de qualité.
Figure 2
~ 15 ~
2.3. DESCRIPTION DES DOCUMENTS
Une donnée étant toute information sous une forme
permettant son stockage
sur un support ainsi que son traitement. Autrement dit, c'est une
information qui a été codifiée pour être
stockée sur un support, de quelque nature qu'il soit et
traite.1
Le stockage étant fait sur des supports, nous pouvons
passer au crible de l'étude des supports
ou document utilises pour la conservation des données tout
en décelant les différentes données correspondantes
2.3.1. Bordereau de demande d'analyse
C'est un bordereau qui permet aux demandeurs ou clients qui sont
les
différents départements de l'entreprise qui ont
besoin d'avoir des résultats d'analyse pour leurs permettre soit
d'intervenir sur le processus métallurgique, minière et
environnemental, soit de faire l'étude statistique.
LABOCENTRALE Kolwezi, le 08 /05 /2012
SERVICE TECHNIQUE
BORDEREAU DEMANDE D'ANALYSE N°
D00010
Demandeur : MAKONGA KASEKI /code 4528.
Département/service : LUI/MET/DCE
Imputation : URGENT
N°Lot
|
N°Ech
|
Libellé Ech.
|
Types Ech
|
ELEMENTS A DETERMINER
|
201205100
|
J3150001
|
Gâteau KTO sulf.
|
Solide
|
Cu, Co, Fe
|
201205100
|
J3152001
|
Solution Strippage
|
solution
|
Cu, Co, Fe
|
201205100
|
J3152002
|
Solution sortie Strippage
|
solution
|
Cu, Co, Mn
|
201205100
|
J3153001
|
Alim.primaire acid
|
solide
|
Cu, Co, Cu ox
|
201205100
|
J3153003
|
Alim.primaire acide
|
solution
|
Cu, Co, Fe
|
Visa demandeur Pour réception échantillonnage
Analyste
Reçu le 09/05/2012 Reçu le 10/05/2012
MET-LAB-FM-101,Rev-0 CONFIDENTIEL Page 1 of 1
~ 16 ~
2.3.2. Fiche des résultats
C'est une fiche qui permet à l'analyste de rapporter les
résultats obtenus des analyses selon la demande du client.
LABOCENTRALE Kolwezi, le 11 /05 /2012
SERVICE TECHNIQUE
FICHE DES RESULTATS N° R00011
Demandeur : MAKONGA KASEKI /code 4528
Département/service : LUI/MET/DCE Imputation
: URGENT
N°Lot
|
N°Ech
|
Libellé Ech.
|
Types Ech
|
element
|
Résultats
|
Unite
|
201205100
|
J3150001
|
Gâteau KTO sulf.
|
Solide
|
Cu
|
35,21
|
%
|
201205100
|
J3150001
|
Gâteau KTO sulf.
|
Solide
|
Co
|
5,75
|
%
|
201205100
|
J3150001
|
Gâteau KTO sulf.
|
Solide
|
Fe
|
3.45
|
%
|
201205100
|
J3152001
|
Solution Strippage
|
solution
|
Cu
|
20,63
|
g/l
|
201205100
|
J3152001
|
Solution Strippage
|
solution
|
Co
|
10,08
|
g/l
|
201205100
|
J3152001
|
Solution Strippage
|
solution
|
Fe
|
2,74
|
g/l
|
201205100
|
J3152002
|
Solution sortie Strippage
|
solution
|
Cu
|
12,53
|
g/l
|
201205100
|
J3152002
|
Solution sortie Strippage
|
solution
|
Co
|
6,78
|
g/l
|
201205100
|
J3152002
|
Solution sortie Strippage
|
solution
|
Mn
|
0,46
|
g/l
|
Analyste Superviseur Labo
Approuvé le 12/05/2012
MET-LAB-FM-101, Rev-0 CONFIDENTIEL Page 1 of 1
Figure 3
3.3.3. Registre échantillonnage
C'est un registre dans est enregistre les coordonnes de
l'échantillon issue de la demande d'analyse afin d'acquise la
réception de celui-ci au niveau de la section
d'échantillonnage.
~ 17 ~
N°Lot
|
N°Ech
|
Libellé Ech.
|
Types Echant
|
Code demandeur
|
Date bordereau
|
Date reception
|
201205100
|
J3150001
|
Gâteau KTO sulf.
|
Solide
|
4528
|
08/05/2012
|
09/05/2012
|
201205100
|
J3152001
|
Solution Strippage
|
solution
|
4528
|
08/05/2012
|
09/05/2012
|
Figure 4
2.3.4. Registre d'analyse
C'est un registre dans lequel, le chimiste analyste enregistre
les résultats obtenus après analyses
N°Lot
|
N°Ech
|
Libellé Ech.
|
Types Echant
|
Date analyse
|
element
|
Résultats
|
Unite
|
Analyste
|
201205100
|
J3150001
|
Gâteau KTO sulf.
|
Solide
|
11/05/2012
|
Cu
|
35,21
|
%
|
SEYA
|
201205100
|
J3150001
|
Gâteau KTO sulf.
|
Solide
|
11/05/2012
|
Co
|
5,75
|
%
|
SEYA
|
201205100
|
J3150001
|
Gâteau KTO sulf.
|
Solide
|
11/05/2012
|
Fe
|
3.45
|
%
|
SEYA
|
201205100
|
J3152001
|
Solution Strippage
|
solution
|
11/05/2012
|
Cu
|
20,63
|
g/l
|
SEYA
|
201205100
|
J3152001
|
Solution Strippage
|
solution
|
11/05/2012
|
Co
|
10,08
|
g/l
|
SEYA
|
201205100
|
J3152001
|
Solution Strippage
|
solution
|
11/05/2012
|
Fe
|
2,74
|
g/l
|
SEYA
|
Figure5
2.3.5 Registre de stock
Dans ce registre est enregistre tous les échantillons en
vue de leurs entreposage pour des analyses ultérieurs.
N°Lot
|
N°Ech
|
Libellé Ech.
|
Types Ech
|
Date entree
|
Date sortie
|
stock
|
emplacement
|
Observation
|
201205100
|
J3150001
|
Gâteau KTO sulf.
|
Solide
|
13/05/2 012
|
xxxx
|
S062
|
AA005/001
|
xxxx
|
201205100
|
J3152001
|
Solution Strippage
|
solution
|
|
xxxx
|
|
AA005/002
|
xxxx
|
~ 18 ~
Figure 5
2.4. INVENTAIRE DES LOTS D'INFORMATIONS
Il s'agit d'un tableau dans lequel nous allons ressortir le
contenu de lots d'information ainsi que les documents utilisés dans le
système étudié.
N°
|
Document
|
Rubrique
|
Observation
|
1
|
Bordereau de demande d'analyse
|
-Numéro bordereau -Nom demandeur -Date
établissement -Numéro échantillon -Nom échantillon
-Département
-Service
-Imputation
-Numéro lot
-Nature échantillon -Elément à
déterminer -code demandeur
|
Ce bordereau est établi par les demandeurs d'analyse sur
lequel, ils expriment clairement leurs besoins.
|
2
|
fiche des résultats
|
-Numéro fiche résultats - Nom demandeur -Date
établissement -Numéro échantillon -Nom échantillon
-Département
-Service
-Imputation
-Numéro lot
-Nature échantillon -Elément
-Résultats
-unité
-Nom analyste
-Nom superviseur
|
Cette fiche permet la publication des résultats aux
demandeurs d'analyse
|
3
|
Registre échantillonnage
|
-Numéro lot
-Nature échantillon
-Numéro échantillon
-Nom échantillon
-code demandeur
-date établissement bordereau
-date réception
|
Ce registre permet l'enregistrement à la réception
des échantillons au niveau de l'échantillonnage.
|
4
|
Registre d'analyse
|
-Numéro échantillon -Nom échantillon
-Numéro lot -Nature échantillon -Elément -Résultats
-unité
-Nom analyste
-date analyse
|
Ce registre permet d'enregistre les résultats des
différentes analyses.
|
5
|
Registre de stock
|
-Numéro échantillon -Nom échantillon
-Numéro lot
|
Ce permet d'enregistre les entrée et sortie au
stock.
|
~ 19 ~
|
|
-Nature échantillon
|
|
|
|
-Date entrée stock
|
|
|
|
-Date sortie stock
|
|
|
|
-Code stock
|
|
|
|
-Numéro emplacement
|
|
|
|
-Observation
|
|
2.5. INVENTAIRE DES RUBRIQUES
Le tableau ci-dessous récence toutes les informations
relevées relativement aux
différents documents passes sous étude.
N°
|
Rubriques
|
BORDEREAU DE DEMANDE D'ANALYSE
|
FICHE DES RESULTATS
|
Registre
échantillonnage
|
Registre d'analyse
|
Registre de stock
|
1
|
num_lot
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
2
|
num_ech
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
3
|
libelle_ ech.
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
4
|
types _ech
|
*
|
*
|
*
|
*
|
*
|
5
|
elements_a determiner
|
*
|
*
|
|
*
|
|
6
|
nom_demandeur
|
*
|
*
|
|
|
|
7
|
code_demandeur
|
*
|
*
|
*
|
|
|
8
|
departement
|
*
|
*
|
|
|
|
9
|
service
|
*
|
*
|
|
|
|
10
|
imputation
|
*
|
*
|
|
|
|
11
|
date_etabli_bordereau
|
*
|
|
*
|
|
|
12
|
date_recept_echantillonnage
|
*
|
|
*
|
|
|
13
|
date_recept_analyse
|
*
|
|
|
|
|
14
|
num_bordereau
|
*
|
|
|
|
|
15
|
num_fiche_resultats
|
|
*
|
|
|
|
16
|
resultats
|
|
*
|
|
*
|
|
17
|
unite
|
|
*
|
|
*
|
|
18
|
date_fiche_result
|
|
*
|
|
|
|
19
|
nom_analyste
|
|
*
|
|
*
|
|
20
|
nom_sup_labo
|
|
*
|
|
|
|
21
|
date_approbation
|
|
*
|
|
|
|
22
|
date_analyse
|
|
|
|
*
|
|
23
|
code_emplacement
|
|
|
|
|
*
|
~ 20 ~
24
|
date_entree_stock
|
|
|
|
|
*
|
25
|
date_sortie_stock
|
|
|
|
|
*
|
26
|
observation
|
|
|
|
|
*
|
27
|
code_stock
|
|
|
|
|
*
|
2.6. ETUDE DE LA CIRCULATION DES INFORMATIONS
2.6.1. Tableau des acteurs
Ce tableau, permet de ressortir les acteurs qui interviennent
dans le système
étudié.
Un acteur est une entité humaine ou matérielle,
intervenant dans le système d'information.1Les acteurs se
divisent en deux catégories à savoir interne et externe, selon
leur appartenance ou non à l'entreprise.
A cet effet les intervenant des notre système sont :
N°
|
ACTEUR
|
TYPE
|
DESCRIPTION
|
01
|
Demandeur ou client
|
externe
|
Est la personne ou le département qui expédie les
échantillons au laboratoire pour solliciter leur analyse
|
02
|
Section d'échantillonnage
|
interne
|
Est la section chargée de la réception et de la
préparation des échantillons afin de le rendre utile ou
prête pour l'analyse ultérieure
|
03
|
Section d'analyse
|
interne
|
Est la section chargée de faire les différentes
analyses sur les échantillons selon la demande du demandeur.
|
04
|
Superviseurs du laboratoire
|
interne
|
Est la personne chargée de faire la critique, la
certification, l'approbation et la publication des résultats obtenus par
la section d'analyse.
|
05
|
Section de stockage
|
interne
|
Est la section chargée de faire le stockage des
échantillons après leurs analyses.
|
1 John KAIDI, Cours de technique de base de
données, G3 info, UNIC/KZI, 2012-2013, inédit
~ 21 ~
2.6.2. Graphe de flux
Un flux est un échange d'information entre un acteur
émetteur et un acteur
récepteur1.
Le diagramme de flux, aussi appelé le modèle
conceptuel de communication(MCC) permet la description des flux d'informations
échangées entre acteurs en décomposant l'organisation en
une série d'acteurs internes2.dans ce diagramme, la
représentation standard est constituée par les ellipses qui
représentent les acteurs internes, les flèches qui
représentent les messages externes et les boucles les messages
internes.
3 2
Section Echantillonnage
1
4
Demandeur
11
5
6
Section d'
7 Analyse
8
9
13
12
Section de Stockage
Superviseur
10
Figure 6
1 John KAIDI, Op cit
2 BOUBKER .S et R.EL YAAGOUBI, Analyse et
conception d'un système d'information avec MERISE, RESI n°14,
décembre 2004, p.60.
~ 22 ~
LEGENDE
(1) Dépôt bordereau et échantillon
(2) Bordereau enregistré
(3) Préparation échantillon
(4) Transmission bordereau et échantillon
(5) Bordereau enregistré
(6) Echantillon analysé
(7) Enregistrement résultat obtenu
(8) Etablissement fiche des résultats
(9) Fiche des résultats transmis
(10) Approbation des résultats
(11) Résultats transmis
(12) Dépôt échantillon analysé
(13) Echantillon enregistré
~ 23 ~
2.7. CRITIQUE DE L'EXISTANT
Pour mener à bien notre critique de l'existant, nous avons
relevé les points faibles et les points forts de notre système
d'information afin de pouvoir proposer des solutions adéquates.
+ Les points faibles
En examinant le système d'information au sein du
laboratoire de KCC, nous avons constaté que :
o La société a disponibilité dans chaque
section du laboratoire au moins un ordinateur qui n'est presque pas utiliser
pour des fin de celui-ci.
o Au sein du laboratoire, il y a absence total d'une section
d'archivage des documents et même pas des étager pour le
classement des documents ; ceci a pour conséquence majeur de rendre la
traçabilité quasi impossible
+ Les points forts
o Nous avons constate au sein du laboratoire, la présence
d'une structure organisationnelle dynamique, se basant sur les recommandations
stricte du contrôle de qualité en vue de la certification aux
normes ISO.
o Nous avons constate que le personnel du laboratoire
était bien forme et expérimenté.
o Nous avons aussi remarque la présence des
matériels et appareils au laboratoire de très haute
technologie.
+ Proposition des solutions
En tant qu'informaticien de gestion, nous trouvons que pour
rendre la traçabilité des échantillons plus aisé
afin de se conforme aux recommandations précédentes des
auditeurs, nous devons mettre en place un logiciel capable de faire la trace de
l'historique d'un échantillon même après plusieurs
années.
Nous suggérons aussi à l'équipe
managériale du laboratoire de mettre en place une section d'archivage
des documents afin de permettre de retrouver les traces écrites pouvant
servir à des générations futures.
~ 24 ~
CHAPITRE III ANALYSE CONCEPTUELLE
L'analyse conceptuelle consiste à mettre au point, le
premier niveau d'abstraction de Merise en s'appuyant sur les invariants,
c'est-à-dire Le niveau conceptuel consiste à concevoir le
système informatique en faisant abstraction de toutes les contraintes
techniques ou organisationnelles et cela tant au niveau des données que
des traitements1.
Le niveau conceptuel répond à la question Quoi ?
(le quoi faire, avec quelles
données).
Le formalisme Merise employé sera :
· Le Modèle
Conceptuel des Données (MCD). :
statique
· Le Modèle
Conceptuel des Traitements (MCT). :
dynamique
L'analyse conceptuel étant un domaine de gestion conduit
à l'obtention de :
· Données manipulées
· Règles de gestion
· Enchainement des traitements
3.1. MODELE CONCEPTUEL DES DONNEES (MCD)
Le modèle conceptuel des données est une
représentation graphiques des données à un niveau
conceptuel, c'est-à-dire, sans se préoccuper ni des contraintes
d'organisation, ni du gestionnaire de bases de données utilise, ni des
traitements.2
Le MCD a pour but de modéliser les données (aspect
statique) mémorisées dans le système d'information. Le
formalisme adopté par la méthode Merise pour réaliser le
MCD est base sur le modèle Entité-Association3
3.1.1. Définition des concepts de base
· Entité
o L'entité est la représentation d'un objet
matériel ou immatériel pourvu d'une existence propre et conforme
aux choix de gestion de l'entreprise.4
· Occurrence d'une entité
o Une occurrence d'une entité est une instance ou
représentation de l'entité dans le monde de
l'entreprise.5
1 Jean-Luc BAPTISTE, Merise, Modélisation des
données et des traitements, Langage SQL, éd Eni, p.9
2 Michel KAYUMBA, op cit
3 DIGALLO Frederic, Methodologies des systems
d'information Merise, CNAM 4Michel KAYUMBA,idem
5 Michel KAYUMBA,Ibidem
~ 25 ~
· Propriété ou attribut
o Une propriété est une donnée
élémentaire qu'on perçoit sur
l'entité.1
· Identifiant d'une entité
o L'identifiant d'une entité est une
propriété ou un ensemble de plusieurs propriétés de
l'entité telle que, à chaque valeur de l'identifiant, correspond
une et une seule occurrence de l'entité.2
· Association
o L'association ou relation est relation que les
règles de gestion établissent entre deux entités ou
plus.3
· Cardinalité
o La cardinalité d'une relation est compose d'un couple
comportant une borne maximale et une borne minimale.
o Les cardinalités permettent de caractériser le
lien qui existe entre une entité et la relation à la quelle elle
est reliée.4
3.1.2 Règle de vérification du MCD
Règle sur les entités (à
appliquer avec bon sens)
Toute propriété est élémentaire
;
Une propriété ne doit pas être
«instable», pas «calculable» ;
Toute propriété d'une instance aura au plus une
valeur ;
Une propriété doit permettre d'éviter la
redondance des valeurs sur l'ensemble des instances ;
Toute entité possède un identifiant ;
Toute propriété dépend (directement) de
l'identifiant ;
Toute propriété dépend de tout
l'identifiant ; Règle sur les associations
Toutes les règles sur les entités s'appliquent
également sur les associations.
Une association peut posséder des
propriétés et son identifiant est la concaténation des
identifiant des entités qu'elle relie
1 Michel KAYUMBA, Ibidem
2 Michel KAYUMBA, Op cit
3 Michel KAYUMBA, Idem
4 Michel KAYUMBA, Ibidem
~ 26 ~
Règle globales
Une propriété ne figure qu'une fois dans le MCD
;
Les propriétés calculées ne figurent pas
dans le MCD (mais il faut s'assurer qu'avec le MCD on puisse les calculer) ;
On ne fait pas figurer les associations qui se déduisent
par transitivité.
3.1.3 Dictionnaire des Données
Le dictionnaire des données est un outil de conception qui
décrit l'ensemble de données qui seront utilisées pour
élaborer le schéma conceptuel des données.
Le dictionnaire des données regroupe les
propriétés atomique des entités en vue de faciliter la
conception ultérieur da la base données de l'organisation
étudiée.1
N°
|
PROPRITES
|
SIGNIFICATION
|
DOMAINE
|
TYPE
|
TAILLE
|
CONTROLE
|
01
|
Num_Bord
|
Numéro du bordereau de demande d'analyse
|
alphanumérique
|
NC
|
6
|
Unique
|
02
|
Imputation
|
Ordre de priorité
|
alphabétique
|
NC
|
15
|
_
|
03
|
Date_Bord
|
Date d'établissement du bordereau de demande d'analyse
|
date
|
NC
|
8
|
JJ/MM/AAAA
|
04
|
Nom_demand
|
Nom du demandeur d'analyse
|
alphabétique
|
NC
|
20
|
_
|
05
|
Département
|
Département du demandeur
|
alphabétique
|
NC
|
15
|
_
|
06
|
Service
|
Service du demandeur
|
alphabétique
|
NC
|
10
|
_
|
07
|
Num_echant
|
Numéro de l'échantillon
|
alphanumérique
|
NC
|
8
|
Unique
|
08
|
Nom_echant
|
Nom de l'échantillon
|
alphabétique
|
NC
|
20
|
_
|
09
|
Type_echant
|
Type ou nature de l'échantillon
|
alphabétique
|
NC
|
15
|
_
|
10
|
NumF_Result
|
Numéro de la fiche de résultats
|
alphanumérique
|
NC
|
6
|
Unique
|
11
|
LibelleF_Result
|
Description de l'échantillon
|
alphabétique
|
NC
|
20
|
_
|
12
|
Date_etabl_FR
|
Date de l'établissement de la fiche des
résultats
|
date
|
NC
|
8
|
JJ/MM/AAAA
|
13
|
Date_approb_FR
|
Date de l'approbation de la fiche des résultats
|
date
|
NC
|
8
|
JJ/MM/AAAA
|
14
|
Résultat
|
Résultats obtenu après analyse
|
numérique
|
NC
|
5
|
_
|
15
|
Unité
|
Unité de mesure : gr/l,%,...
|
Unité de mesure
|
NC
|
Unité
|
_
|
16
|
Elément
|
Elément à déterminer lors de l'analyse
|
alphabétique
|
NC
|
6
|
_
|
17
|
Num_lot
|
Numéro du lot
|
numérique
|
NC
|
9
|
Unique
|
18
|
Date_prelevement
|
Date de constitution du lot
|
date
|
NC
|
8
|
JJ/MM/AAAA
|
19
|
statut
|
Description du lot
|
alphabétique
|
NC
|
20
|
_
|
20
|
Num_rayon
|
Numéro du rayon de stockage
|
alphanumérique
|
NC
|
4
|
Unique
|
21
|
Libelle_rayon
|
Description du rayon de
|
alphabétique
|
NC
|
15
|
_
|
1 BOUBKER S& R.EL YAOGOUBI, Op cit, p.60
~ 27 ~
|
|
stockage
|
|
|
|
|
22
|
Num_emplace
|
Numéro de l'emplacement
|
alphanumérique
|
NC
|
8
|
Unique
|
23
|
Libelle_emplace
|
Description de l'emplacement
|
alphabétique
|
NC
|
15
|
_
|
24
|
Mat_superviseur
|
Matricule du superviseur laboratoire
|
alphanumérique
|
NC
|
6
|
Unique
|
25
|
Nom_superviseur
|
Nom du superviseur laboratoire
|
alphabétique
|
NC
|
20
|
_
|
26
|
Mat_analyste
|
Matricule de l'analyste
|
alphanumérique
|
NC
|
6
|
Unique
|
27
|
Nom_analyste
|
Nom de l'analyste
|
alphabétique
|
NC
|
20
|
_
|
28
|
Fonction
|
Fonction exerce par l'analyste
|
alphabétique
|
NC
|
15
|
_
|
29
|
Qualification
|
Qualification de l'analyste
|
alphabétique
|
NC
|
15
|
_
|
30
|
Code_labo
|
Code du laboratoire
|
numérique
|
NC
|
4
|
Unique
|
31
|
Nom_labo
|
Nom du laboratoire
|
alphabétique
|
NC
|
15
|
_
|
32
|
Date_analyse
|
Date de l'analyse
|
date
|
NC
|
8
|
JJ/MM/AAAA
|
3.1.4. Analyse des dépendances fonctionnelles
Le rôle de l'établissement des dépendances
fonctionnelles est de nous aider à comprendre les liens existants entre
chaque donnée. Cette démarche de recherche des dépendances
fonctionnelles est la pierre angulaire de toute l'analyse des données.
En effet, cette activité étant la première dans
l'élaboration de l'analyse, si elle est négligée c'est
tout l'ensemble qui en subira les conséquences1.
Une dépendance fonctionnelle est une
propriété sémantique, elle correspond à une
contrainte supposée toujours vrai du monde réel. L'étude
des dépendances fonctionnelles conduit à identifier les liens
entre les données et permet de normaliser le schéma inter
relation.2
a) Matrice de dépendances fonctionnelles
à source simple
C'est un tableau qui permet d'analyser les dépendances
fonctionnelles qui existent entre les données répertoriées
dans le dictionnaire de données en supprimant toutes les
propriétés ayant le type calculé.3
1 Jean-Luc BAPTISTE, Op cit ,p.15
2 Michel KAYUMBA, Op cit
3 Michel KAYUMBA, Idem
~ 28 ~
N°
|
PROPRIETES
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
13
|
14
|
15
|
16
|
17
|
18
|
19
|
20
|
21
|
22
|
23
|
24
|
25
|
26
|
27
|
28
|
29
|
30
|
31
|
1
|
Num_Bord
|
*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
Imputation
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
Date_Bord
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
Nom_demandeur
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
Département
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
service
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7
|
Num_echant
|
1
|
|
|
|
|
|
*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8
|
Nom_echant
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
9
|
Type_echant
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10
|
numF_Result
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
11
|
LibelleF_Result
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
12
|
Date_etabl_FR
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
13
|
Date_approb_FR
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
14
|
Résultat
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
15
|
Code_Elément
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
16
|
Unité
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
17
|
Num_lot
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
18
|
Date_prelevement
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
19
|
Statut_lot
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
20
|
Code_depot
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
21
|
Libelle_depot
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
22
|
Num_emplacement
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
23
|
Libelle_emplacement
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
24
|
Mat_superviseur
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*
|
|
|
|
|
|
|
|
25
|
Nom_superviseur
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
26
|
Mat_analyste
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*
|
|
|
|
|
|
27
|
Nom_analyste
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
28
|
Fonction
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
29
|
Code_laboratoire
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
*
|
|
|
30
|
Nom_laboratoire
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
31
|
Date_analyse
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
32
|
Symbole_element
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
33
|
Date_entree_depot
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
34
|
Date_sortie_depot
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
~ 29 ~
Ainsi dans notre conception, nous avons les dépendances
fonctionnelles à sources simples suivants :
DF1 : Num_Bord - Imputation, Date_Bord,
Nom_demand, Département, service, Num_echant
DF2 : Num_echant - Nom_echant, Type_echant,
Num_lot, Code_depot
DF3: NumF_Result - LibelleF_Result, Date_etabl_FR,
Date_approb_FR, Mat_superviseur, Mat_analyste
DF4: Num_lot - Date prelevement, Statut_lot
DF5: Code_depot - Libelle_depot, Date_entree_depot,
Date_sortie_depot, Num_emplacement
DF6: Num_emplacement - Libelle_emplacement
DF7: Mat_superviseur - Nom_superviseur
DF8: Mat_analyste - Nom_analyste, Fonction
DF9: Code_labo - Nom_labo
DF10: Code_element - Symbole_element, unité
b) Matrice de dépendances fonctionnelle
à source composée
La matrice de dépendances fonctionnelle à source
composée est obtenue à partir de la matrice de dépendance
fonctionnelle à source simple selon les règles suivantes :
· Maintenir uniquement les propriétés
clés de la matrice à source simple.
· Reprendre les propriétés qui n'ont pas
été utilisées dans la matrice à source simple (type
calculé).
· Il doit y avoir dans la matrice à source simple un
ou plusieurs propriétés clés ou identifiants qui
détermine une propriété. Dans notre système, la
matrice de dépendances fonctionnelle à source composée se
présente comme suite :
N°
|
PROPRIETES
|
DF11
|
DF12
|
01
|
Num_Bord
|
|
|
02
|
Num_echant
|
G
|
G
|
03
|
NumF_Result
|
G
|
|
04
|
Num_lot
|
|
|
05
|
Code_depot
|
|
|
06
|
Num_emplace
|
|
|
07
|
Mat_superviseur
|
|
|
08
|
Mat_analyste
|
|
|
09
|
Code_labo
|
|
G
|
10
|
Date_analyse
|
|
D
|
11
|
Résultat
|
D
|
|
12
|
Code_element
|
G
|
|
DF11: Num_echant, NumF_Result, Code_element-
Résultat DF12 : Num_echant, Code_labo - Date_analyse
~ 30 ~
3.1.5. Matrice des clés
La matrice des clés permet d'analyser les
dépendances fonctionnelles entre les propriétés
trouvées dans la matrice de dépendance fonctionnelle à
source simple, si et seulement qu'il y a une propriété qui est
déterminée, par une autre propriété.
N°
|
PROPRIETES
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
1
|
Num_echant
|
*
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
Num_Bord
|
|
*
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
NumF_Result
|
|
|
*
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
Num_lot
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
Code_depot
|
1
|
|
|
|
*
|
|
|
|
|
|
6
|
Num_emplacement
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
7
|
Mat_superviseur
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
8
|
Mat_analyste
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
9
|
Code_labo
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10
|
Code_element
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3.1.6 Graphe des clés
Le graphe des clés est un schéma qui nous donne les
propriétés clés à partir des dépendances
fonctionnelle à source composes. Dans notre le graphe des clés se
présente comme suite :
NumF Result Code element
NumF Result, Code element, Num echant
Num echant, Code labo
Num echant
~ 31 ~
Code depot Libelle_depot Date_entree_depot
Date_sortie_depot
1 Michel KAYUMBA ,Op cit
Num emplacement Libelle_emplacement
3.1.7 Structure d'accès théorique aux
données(SAT)
La SAT est un schéma obtenu en ajoutant au graphe des
clés, les propriétés des dépendances fonctionnelles
à source simple1.
Mat superviseur Mat analyste
Nom_superviseur Nom_analyste
Fonction
NumF_Result Code_element
LibelleF_Result Symbole_element
Date_etabl_FR Unité
Date_approb_FR
NumF_Result, Code_element, Num_echant
Résultat
Num_echant
Nom_echant Type_echant
Num Bord Num echant, Code labo
Date_Bord Date_analyse
Nom_demandeur
Département
Service
Imputation
Code_labo
Num lot Nom_labo Date_prelevement
Statut_lot
Figure 7
1,1
1,1
~ 32 ~
3.1.8. Construction du modèle conceptuel des
données (MCD)
Le modèle conceptuel des données est
appelé aussi schéma conceptuel des données, sera
établi après vérification des étapes suivantes
:
Mat Superviseur Nom_Superviseur
Mat_Superviseur <pi>
Approuver
SUPERVISEUR
1,n
<pi> Texte (6) Texte (20)
<O>
1,1
NmF_Resultat LibelleF_Result Date_Etab Date_Approb
NumF_Resultat <pi>
FICHE RESULTAT
<pi> Texte (6)
Texte (20) Date
Date
<O>
1,n
1,n
Renseigner
Resultat Texte (5)
CodeElment Symbole Unité
Code_Element <pi>
ELEMENT
<pi> Texte (6) Texte (20) Texte (20)
<O>
1,n
1,1
Comporter
1,n
Num Echant Nom_Echant Type_Echant
Num_Echant <pi>
ECHANTILLON
<pi> Texte (8) Texte (20) Texte (15)
<O>
1,n
Num Lot Date_Prelevement Statut_Lot
Num_Lot <pi>
LOT
<pi> Texte (9)
Date
Texte (20)
<O>
1,n
Tirer
Stocker
CodeDepot Libellé_Depot Date_Entrée_Depo
Date_Sortie_Dep
Code_depot <pi>
Se trouver
DEPOT
<pi> Texte (6)
Texte (20) Date
Date
1,1
<O>
1,n
NumEmp Libellé_Empl
Identifiant_1 <pi>
EMPLACEMENT
<pi> Texte (8)
Texte (15)
<O>
1,1
MatAnalyste Nom_Analyste Fonction
Mat_Analyste <pi>
ANALYSTE
Etablir
<pi> Texte (6)
Texte (20) Texte (15)
1,n
<O>
Num Bord Nom_Demand Departement Service Imputation
Num_Bord <pi>
BORDEREAU DEMANDE D'ANALYSE
<pi> Texte (6) Texte (20) Texte (15) Texte (10)
Texte (15)
<O>
1,n
1,n
CodeLabo Nom_Labo
Code_Labo <pi>
LABORATOIRE
<pi> Numérique (4) Texte (15)
<O>
Analyser
Date_Analyse Date
~ 33 ~
3.1.9. Tableau des cardinalités
Ce tableau nous montre comment les cardinalités sont
placés.
N°
|
ASSOCIATION
|
ENTITE
|
CARDINALITES
|
SIGNIFICATION
|
01
|
Approuver
|
Superviseur
|
(1,1)
|
Une fiche résultat est approuvée par un seul
superviseur
|
Fiche résultat
|
(1, n)
|
Un superviseur n'approuve qu'au moins une fiches
résultat
|
02
|
Etablir
|
Analyste
|
(1,1)
|
Une fiche résultat est établie par un seul
analyste
|
Fiche résultat
|
(1, n)
|
Un analyste n'établi qu'au moins une fiche
résultat
|
03
|
Renseigner
|
Echantillon
|
(1, n)
|
Au moins une fiche résultat renseigne les
éléments d'au moins un échantillon.
|
Fiche résultat
|
(1, n)
|
Au moins un échantillon est renseigné sur les
fiches résultats avec au moins un élément.
|
Elément
|
(1, n)
|
Au moins un élément est renseigné sur les
fiches résultat pour au moins un échantillon
|
04
|
Comporter
|
Echantillon
|
(1, 1)
|
Un échantillon n'est comporté que sur un
seul bordereau de demande d'analyse.
|
Bordereau demande analyse
|
(1, n)
|
Un bordereau de demande d'analyse
comporte au moins un échantillon
|
05
|
Analyser
|
Echantillon
|
(1, n)
|
Dans un laboratoire est analysé au moins un
échantillon.
|
laboratoire
|
(1, n)
|
un échantillon est analysé dans au moins un
laboratoire.
|
06
|
tirer
|
Echantillon
|
(1, n)
|
un lot ne tire qu'au moins un échantillon.
|
Lot
|
(1, 1)
|
Un échantillon est tiré dans un seul lot.
|
~ 34 ~
07
|
Stocker
|
Echantillon
|
(1, n)
|
un dépôt ne stocke qu'au moins un
échantillon.
|
Dépôt
|
(1, 1)
|
Un échantillon est stocké dans un seul
dépôt.
|
08
|
Contenir
|
Dépôt
|
(1, n)
|
un dépôt ne contient qu'au moins un
emplacement.
|
Emplacement
|
(1, 1)
|
Un emplacement est contenu dans un seul dépôt.
|
3.2 MODELE CONCEPTUEL DE TRAITEMENT (MCT)
Les traitements constituent la partie dynamique du système
d'information ; ils décrivent les opérations à effectuer
sur les données pour les transformer en résultat demandé
par les utilisateurs1.
Le niveau conceptuel construit une abstraction des traitements
vécus. Il représente les traitements en dehors de toute mise en
oeuvre particulière.
Une telle représentation dégagée des
contraintes matérielles possède certains avantages :
1. Elle apporte une meilleure compréhension du
phénomène étudié;
2. Cette représentation sert de base pour l'étude
des différentes solutions d'organisation et de mise en
place2.
Dans la construction du système d'information, l'aspect
traitement est plus sensibles par les gestionnaires, l'articulation des
différentes opérations, leurs enchainement dans le temps, la
définition des règles de gestion à appliquer, traduisent
directement leurs activités quotidiennes.
Le modèle de traitement à pour objectif de
décrire le contenu (quelles
opérations ?, quel résultat ?) et la dynamique
(déroulement dans le temps) des activités d'un domaine de
l'organisation d'une manière indépendante de choix d'organisation
(lieu d'exécution et durée de l'opération) et de moyen
utilisé.
A travers le modèle conceptuel de traitement, on cherche
à répondre à la question « Quoi faire ? »En
négligeant les questions « Qui, Ou et Comment ? ».On
espère
1 DIGALLO Frederic ,Op cit
2 Serge GASTON & Hubert LELOND, Analyse en
entreprise : les flux, version de novembre 2005, p.5
~ 35 ~
ainsi obtenir un modèle stable, invariant par rapport
aux choix d'organisation et aux choix techniques.
Avant de poursuivre d'avantage, nous allons faire une petite
approche définitionnelle de quelques concepts :
· Evénement
Un événement se définit comme le fait que
quelque chose s'est produit dans l'univers extérieur ou dans le
système d'information. En d'autre terme, l'événement est
une sollicitation (externe ou interne) du système d'Information auquel
celui-ci doit réagir 1 ;
· Opération
Une opération est un ensemble d'action accomplie par le
système d'information en
réaction à un événement ou à
une conjonction d'événement. Autrement dit, une opération
est un ensemble d'actions exécutables sans interruption 2 ;
· Processus
Un processus est un sous-ensemble de l'activité de
l'entreprise dont les points d'entrée et de sortie sont stables et
indépendants de l'organisation.3
· Synchronisation
Une synchronisation d'événements est une condition
logique nécessaire au déclenchement d'une
opération.4
· Résultat
Un résultat est le produit d'une opération,
événement interne qui peut être événement
déclencheur d'autres opérations.5
1 MATHERON JP,Op cit,p24
2
MATHERON. JP, op cit, p25
3 Michel KAYUMBA, Op cit
4 Michel KAYUMBA, Idem
5 Michel KAYUMBA, Ibidem
~ 36 ~
3.2.1. Diagramme de processus
Le diagramme de processus nous permet de représenter la
circulation des informations et l'enchainement de traitement à chaque
poste de travail.
Demandeur d'analyse
|
Section
d'échantillonnage
|
Section d'analyse
|
Superviseur laboratoire
|
Section de stockage
|
|
|
|
|
|
Dépôt
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Echantillon analysé
|
|
|
|
|
|
|
|
Expédition
Echantillon et bordereau
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Enregistrement bordereau
|
|
Fiche
résultat établi
|
|
|
|
~ 37 ~
~ 38 ~
3.2.2. Tableau des événements
Ce tableau représente les événements dont
l'apparition déclenche une réaction dans le domaine.
N°
|
NOM
EVENEMENT
|
TYPE
|
EMETTEUR
|
RECEPTEUR
|
PROPRIETES
|
SIGNIFICATION
|
01
|
Bordereau demande analyse déposé
|
Externe
|
Demandeur d'analyse
|
Section
d'échantillonnage
|
Num_Bord Imputation Date_etabl Nom_demand Département
Service Code_demandeur
|
Le demandeur d'analyse dépose le bordereau de demande
d'analyse à la section d'échantillonnage
|
02
|
Bordereau de demande d'analyse enregistré
|
Interne
|
Section
d'échantillonnage
|
Section
d'échantillonnage
|
Num_Bord Imputation Date_etabl Nom_demand Département
Service Date_réception
|
Le bordereau de demande d'analyse est enregistre a la section
d'échantillonnage
|
03
|
Bordereau et Echantillon transmis
|
Interne
|
Section
d'échantillonnage
|
Section d'analyse
|
Num_echant Nom_echant Type_echant
|
La section d'échantillonnage transmet
l'échantillon et le bordereau à la section d'analyse
|
04
|
Echantillon analysé
|
Interne
|
Section d'analyse
|
Section d'analyse
|
Num_echant Nom_echant Type_echant Date_analyse
|
L'échantillon est analysé à la section
d'analyse
|
05
|
Résultat enregistré
|
Interne
|
Section d'analyse
|
Section d'analyse
|
Num_echant Nom_echant Type_echant Date_analyse
Résultat
|
Le résultat obtenu est enregistre à
la section d'analyse
|
06
|
Fiche résultat établi
|
Interne
|
Section d'analyse
|
Section d'analyse
|
NumF_Result Num_echant libelle Date_etabl_FR unité
élément
Mat_analyste Résultat
|
L'analyse de la section d'analyse établi la fiche
résultat
|
07
|
Fiche résultat transmise
|
Interne
|
Section d'analyse
|
Superviseur laboratoire
|
NumF_Result Num_echant libelle Date_etabl_FR unité
élément
Mat_analyste Résultat
|
La section d'analyse transmet la fiche des résultats
auprès du superviseur du laboratoire pour approbation
|
|
~ 39 ~
08
|
Fiche résultat approuvée
|
Interne
|
Superviseur laboratoire
|
Superviseur laboratoire
|
NumF_Result Num_echant libelle Date_etabl_FR unité
élément Mat_analyste Résultat
Mat_superviseur Nom_superviseur Date_approbation
|
Le superviseur du laboratoire approuve la fiche
résultat
|
09
|
Fiche résultat publie
|
Interne
|
Superviseur laboratoire
|
Demandeur d'analyse
|
NumF_Result Num_echant libelle Date_etabl_FR unité
élément Mat_analyste Résultat
Mat_superviseur Nom_superviseur Date_approbation
|
Le superviseur du laboratoire publie la fiche résultat
auprès du demandeur d'analyse
|
10
|
Echantillon non-analyse
|
Interne
|
Section d'analyse
|
Section de stockage
|
Num_echant Nom_echant Type_echant
|
La section d'analyse envoi l'échantillon
non-analysé à la section de stockage
|
11
|
Bordereau demande d'analyse expédie
|
Interne
|
Section d'analyse
|
Section de stockage
|
Num_Bord Imputation Date_etabl Nom_demand Département
Service Code_demandeur
|
La section d'analyse expédie le bordereau de demande
d'analyse au stock pour archivage
|
12
|
Echantillon stocké
|
Interne
|
Section de stockage
|
Section de stockage
|
Num_echant Nom_echant Type_echant
|
La section de stockage stocke l'échantillon.
|
|
3.2.3. Tableau des actions induites
Le tableau des actions induites ou des
événements-résultats, nous montre les
actions que les événements créent dans le
domaine de notre organisation et les résultats ainsi obtenus.
~ 40 ~
N°
|
NOM
EVENEMENT
|
EMETTEUR
|
RECEPTEUR
|
ACTION INDUITE
|
RESULTAT
|
EXPLICATION
|
01
|
Bordereau demande analyse déposé
|
Demandeur d'analyse
|
Section
d'échantillonnage
|
Enregistrer
|
Bordereau demande analyse enregistré
|
La section d'échantillonnage enregistre le bordereau qui
a été déposé
|
02
|
- Bordereau de demande d'analyse enregistré
- Echantillon transmis
|
Section
d'échantillonnage
|
Section d'analyse
|
Analyser
|
-Echantillon analysé
-Echantillon non-analysé
|
La section d'analyse analyse l'échantillon après
l'enregistrement et la transmission de celui-ci par la section
d'échantillonnage.
|
03
|
Echantillon analysé
|
Section d'analyse
|
Section d'analyse
|
Enregistrer
|
Résultat enregistré
|
La section d'analyse enregistre le
résultat obtenu après analyse.
|
04
|
-Résultat enregistré
-Fiche résultat établi
|
Section d'analyse
|
Superviseur laboratoire
|
transmettre
|
Fiche résultat transmis
|
Le résultat enregistré est transcris sur la fiche
résultat qui sera transmis auprès du superviseur du
laboratoire
|
05
|
Fiche résultat transmis
|
Superviseur laboratoire
|
Superviseur laboratoire
|
Approuver
|
Fiche résultat approuvé
|
Le superviseur du laboratoire approuve la fiche
résultat.
|
06
|
Fiche résultat approuvé
|
Superviseur laboratoire
|
Demandeur laboratoire
|
Publier
|
Fiche résultat publie
|
Le superviseur du laboratoire publie la fiche résultat
auprès du demandeur d'analyse.
|
07
|
-Echantillon analysé
- Bordereau demande analyse expédié
|
Section d'analyse
|
Section de stockage
|
enregistrer
|
Echantillon enregistré
|
La section de stockage enregistre l'échantillon non
analyse en fonction du bordereau de demande d'analyse
|
08
|
-Echantillon enregistré
|
Section de stockage
|
Section de stockage
|
stocker
|
Echantillon stocké
|
La section d'stockage stocke l'échantillon après
l'enregistrement dans le registre de stock
|
|
~ 41 ~
3.2.4. Tableau des opérations
Le tableau des opérations répond à
l'ensemble des actions déclenchées dans le processus pour
réagir aux événements de ce dernier.
N°
|
NOM
OPERATION
|
ACTION INDUITE
|
EVENEMENTS DECLENCHEUR
|
RESULTAT
|
EXPLICATION
|
01
|
Enregistrement
|
Enregistrer
|
Bordereau demande analyse déposé
|
Bordereau demande analyse enregistré
|
Bordereau demande analyse est enregistre lors de son
dépôt
|
02
|
Analyse
|
Analyser
|
-Bordereau demande analyse enregistré
-Echantillon transmis
|
-Echantillon analysé
-Echantillon non- analysé
|
L'échantillon est analysé en se
référant au bordereau de demande d'analyse juste après la
transmission de celui-ci.
|
03
|
Enregistrement
|
Enregistrer
|
Echantillon analysé
|
Résultat enregistré
|
Le résultat obtenu après analyse est
enregistré dans le registre des résultats
|
04
|
Transmission
|
Transmettre
|
-Résultat enregistré
-Fiche résultats établi
|
Fiche résultats transmise
|
La fiche résultats établi en fonction des
résultats enregistre dans le registre des résultats est transmise
au superviseur du laboratoire.
|
05
|
Approbation
|
Approuver
|
Fiche résultats transmise
|
Fiche résultats approuvée
|
La fiche résultats transmise est approuvée par le
superviseur du laboratoire
|
06
|
Publication
|
Publier
|
Fiche résultats approuvée
|
Fiche résultats publie
|
La fiche résultats approuve est publier auprès du
demandeur d'analyse
|
07
|
Enregistrement
|
Enregistrer
|
-Echantillon non- analysé
- Bordereau demande analyse expédie
|
Echantillon enregistré
|
L'échantillon non-analyse est enregistré à
la section de stockage en fonction du bordereau de demande d'analyse.
|
|
~ 42 ~
08
|
Stockage
|
stocker
|
-Echantillon enregistré
|
Echantillon stocké
|
L'échantillon enregistré est stocké au
stockage.
|
|
3.2.5. Synchronisation
Une synchronisation d'événements étant une
condition logique nécessaire au déclenchement d'une
opération. Autrement dit, il y a synchronisation si et seulement si deux
événements A et B se déroulent au même moment pour
déclencher une opération qui donnera un ou deux
résultats.
Le tableau de synchronisation de notre système se
présente comme suit :
N°
|
NOM
SYNCHRONISATION
|
SYNCHRONISATION
|
EVENEMENT DECLENCHEUR
|
EXPLICATION
|
01
|
S1
|
A et B
|
A : bordereau demande analyse enregistré
B : échantillon transmis
|
Ayant le bordereau demande d'analyse ainsi que
l'échantillon, l'analyse peut ainsi avoir eu lieu
|
02
|
S2
|
C et D
|
C : Bordereau demande d'analyse expédie
D : Echantillon non- analysé
|
Ayant le bordereau de demande d'analyse ainsi que
l'échantillon, l'enregistrement peut ainsi avoir eu lieu
|
03
|
S3
|
E et F
|
E : Résultats enregistré
F : fiche résultats établie
|
Ayant la fiche résultats établi en fonction de
résultats enregistrés, la transmission peut ainsi avoir eu
lieu
|
|
3.2.6. Règle d'émission des résultats
RER
Ce tableau est obtenu à partir du tableau des
opérations en se référent à la colonne des
résultats et ou il doit y avoir des résultats qui sont
conditionnels.
N°
|
NOM RER
|
OPERATION
|
RESULTATS
|
EXPLICATION
|
01
|
R
|
Analyser
|
R1 : Echantillon analysé
R2 : Echantillon non-analyse
|
L'opération « Analyser »produit soit un
échantillon analysé soit un échantillon
non-analysé
|
|
~ 43 ~
Bordereau demande d'analyse
Bordereau demande
Echantillon
d'analyse enregistré
transmis
Bordereau demande d'analyse expédie
Echantillon non-analysé
Echantillon analysé
Echantillon enregistré
Résultats enregistré
Fiche résultats établie
Fiche résultats transmis
Echantillon stocké
Fiche résultats approuvée
Fiche résultat publie
3.2.7. Graphe d'ordonnancement des événements
(GOE)
~ 44 ~
Bordereau demande d' analyse
ENREGISTREMENT
Bordereau demande d' analyse enrgistré
Echantillon transmis
S1
ANALYSE ECHANTILLON
NON
OK
Bordereau demande d' analyse éxpedié
Echantillon non analysé
Echantillon analysé
S2
ENREGISTREMENT ECHANTILLON
ENREGISTREMENT RESULTAT
Echantillon enregistré
Résulat enregistré
Fiche Resultat établie
STOCKAGE
S3
TRANSMETTRE
Echantilon stocké
Fiche résultat transmis
3.2.8. Schéma conceptuel de traitement. (MCT)
~ 45 ~
PUBLICATION
APPROBATION
Fiche résulat approuvée
Fiche résultat publié
Fiche de résultat transmis
Figure 8
~ 46 ~
CHAPITRE IV ANALYSE LOGIQUE ET ORGANISATIONNELLE
L'analyse logique et organisationnelle consiste à mettre au
point, le deuxième niveau d'abstraction de Merise en s'appuyant sur les
invariants tout en répondant à la question «QUI A FAIT QUOI
ET OU »1
Cette étape décrit la statique (données)
par le Modèle logique des
données « MLD » et la dynamique (traitement)
par le modèle organisationnel de traitement « MOT »
L'analyse logique et organisationnelle étant un domaine
fonctionnel conduit à l'obtention de :
La base de données
Description des propriétés des traitements non
traitées nécessaire à une action.
4.1. MODELE LOGIQUE DES DONNEES (MLD)
Le modèle logique des données est une image du
modèle conceptuel de données intégrant les choix
d'organisation de données2.
Ce formalisme est bien adapté à l'objectif de
spécification des besoins en liaison étroite avec les
utilisateurs ; en outre, il présente l'avantage de fournir une
description indépendante des choix techniques (langage de
programmation).
La transformation du modèle conceptuel de données
en modèle logique de données se fait à l'aide de plusieurs
types de solutions entre autre :
· La solution de type fichier
· La solution de type base de données, dans laquelle
nous avons :
~ La base de données réseau ;
~ La base de données relationnelle ; ~ La base de
données hiérarchique.
Pour ce qui nous concerne, nous portons notre choix sur la
solution de type base de données relationnelles. En effet, le
modèle relationnel s'inspire directement des notions
mathématiques des relations. Dans ce modèle, les données
sont enregistrées sous forme des tables (adressage relatif) et
stratégie d'accès déterminé par le SGBD.
1 BOUBKER S&R. EL YAOGOUBI, op cit, p.53
2 Bertrand LIAUDET, INSIA-SGL2, la méthode
MERISE MCD1 ,1èreédition, mai 2008
~ 47 ~
Nous allons utiliser les règles courantes des
transformations du modèle conceptuel de données en modèle
logique de données qui sont à savoir :
· Pour les entités. Toute entités devient une
table, les propriétés de l'entité sont les attributs ou
les champs de la table, l'identifiant de l'entité est la clé
primaire de la table.
· Pour les associations. Cela dépend des
cardinalités. Deux cas sont possibles :
o association (1,1) à (1:n) : la relation est
matérialisée par l'ajout d'une clé étrangère
dans la table de cardinalité (1,1).
o Association (1, n) à (1, n) : la relation donne lieu a
la création d'une table dans laquelle la clé
étrangère est la concaténation des clés primaires
des table en relation.
Le modèle relationnel offre les avantages
ci-après
· simplicité de présentation :
représentation sous forme de tables
· opérations relationnelles : algèbre
relationnelle et langages assertionnels
· indépendance physique : optimisation des
accès et stratégie d'accès déterminée par le
système
· indépendance logique : concept de vues
· maintien de l'intégrité : contraintes
d'intégrité définies au niveau du schéma
Après application de ces règles, nous obtiendrons
le modèle logique des données relationnelle(MLDR) suivant :
~ 48 ~
SUPERVISEUR
<O>
Approuver
Etablir
Mat_Superviseur <pi>
Mat Superviseur Nom_Superviseur
<pi> Texte (6)
Texte (20)
FICHE RESULTAT
<pi> <fi1> <fi2>
<O> <O> <O>
NmF_Resultat Mat_Analyste Mat_Superviseur LibelleF_Result
Date_Etab Date_Approb
Texte (6) Texte (6) Texte (6) Texte (20) Date
Date
NumF_Resultat <pi>
ANALYSTE
<O>
Mat_Analyste <pi>
Mat_Analyste Nom_Analyste Fonction
<pi> Texte (6)
Texte (20) Texte (15)
Renseigner
Renseigner
Comporter
Renseigner
Code_Elment Symbole
Unité
Code_Element <pi>
ELEMENT
<pi> Texte (6)
Texte (20) Texte (20)
<O>
NmFResultat Num Echant CodeElment Resultat
Identifiant_1 <pi>
Renseigner
<pi,fi1> <pi,fi2> <pi,fi3>
Texte (6) Texte (8) Texte (6) Texte (5)
<O> <O> <O>
ECHANTILLON
<pi> <fi1> <fi2>
<O> <O> <O>
Num_Echant <pi>
NumEchant Num_Lot Code_Depot Nom_Echant Type_Echant
Texte (8) Texte (9) Texte (6) Texte (20) Texte (15)
Analyser
<pi,fi1> <pi,fi2>
<O> <O>
Identifiant_1 <pi>
NumEchant Code_Labo Date_Analyse
Texte (8) Numérique (4) Date
Analyser
Analyser
LOT
<O>
Tirer Stocker
Num_Lot <pi>
NumLot Date_Prelevement Statut_Lot
<pi> Texte (9) Date
Texte (20)
LABORATOIRE
CodeLabo Nom_Labo
<O>
Code_Labo <pi>
<pi> Numérique (4) Texte (15)
CodeDepot Num_Emp Libellé_Depot
Date_Entrée_Depo Date_Sortie_Dep
Code_depot <pi>
DEPOT
<pi> <fi>
Texte (6) Texte (8) Texte (20) Date
Date
<O> <O>
BORDEREAU DEMANDE D'ANALYSE
<pi> <fi>
<O> <O>
Num_Bord <pi>
Num_Bord Num_Echant Nom_Demand Departement Service Imputation
Texte (6) Texte (8) Texte (20) Texte (15) Texte (10) Texte
(15)
Se trouver
NumEmp Libellé_Empl
EMPLACEMENT
<pi> Texte (8)
Texte (15)
<O>
Figure 9
~ 49 ~
4.1. MODELE ORGANISATIONNEL DE TRAITEMENT (MOD)
Le modèle conceptuel de traitement définit les
aspects fonctionnels d'un existant ou d'une solution future ; le modèle
permet de bien réfléchir aux activités, leur
intérêt au plan de la gestion sans être encombré par
des détails relatif à l'organisation et aux moyens, ce
modèle fournit également une description d'une solution
indépendante des choix organisationnels et des choix techniques, donc
à priori plus stable1.
Le modèle organisationnel de traitement, constitue une
étape de la démarche de conception pour les utilisateurs, il
constitue l'impression correcte de la future solution telle qu'il a
pratiquement été fait dans leur situation de
travail.2
Le modèle organisationnel de traitement(MOT) s'attache
à décrire les propriétés des traitements non
traites par le modèle conceptuel de traitement qui sont :
V' Le temps
V' La ressource
V' Le lieu
La première étape du modèle organisation de
traitement consiste à découper les opérations en
procédures fonctionnelles, une succession des traitements
déclenches par les événements.
Il s'agit donc d'associer dans un tableau :
· Les procédures fonctionnelles
· L'heure de début et de fin
· Le lieu du poste de travail
· Le responsable du poste de travail
· Les ressources de postes de travail.
Pour faciliter la compréhension et mettre
complètement au point le modèle, il
est conseillé :
V' De décrire de manière plus fine chaque phase de
traitement dans un diagramme de phase afin de détecter
l'éventuel, l'oubli, les erreurs, ou l'incohérence ;
1 KAYUMBA Michel, cours de méthode et analyse
informatique II, G3 info UNIC/KZI, 2012-2013, inédit
2 Bertrand LIAUDET, Op cit
~ 50 ~
ü De bien vérifier les liaisons entre les postes de
travail en établissant un diagramme phase-poste (diagramme
d'enchainement de procédure).
4.1.1. Diagramme d'enchainement de procédure
Ce diagramme décrit une représentation de mise en
évidence de l'enchainement des phases de la réception ainsi que
tous les éléments conceptuels et organisationnels.
N°
|
TEMPS
|
TRAITEMENT
|
MODE DE TRAITEMENT
|
POSTE DE TRAVAIL ET RESSOURCES
|
01
|
Lors de l'enregistrement du bordereau de demande d'analyse
Durée moyenne : 5minutes
|
|
|
Bordereau demande analyse
|
d'
|
|
Interactif
|
Section
d'échantillonnage
-registre -stylo
-papier -PC
-imprimante
|
|
ENREGISTREMENT
|
|
|
|
|
|
|
Bordereau demande d'
|
|
|
analyse enrgistré
|
|
02
|
L'Analyse de l'échantillon
Durée moyenne : 20minutes
|
|
Bordereau demande d' analyse
|
|
Echantillon transmis
|
|
Manuel
|
Section d'analyse -analyste -réactifs
-matériel de laboratoire
|
|
enrgistré
|
|
|
S1
|
|
|
|
ANALYSE ECHANTILLON
|
|
|
|
|
|
NON
|
OK
|
|
|
Echantillon non analysé
|
|
Echantillon analysé
|
~ 51 ~
03
|
L'enregistrement des résultats
Durée moyenne : 5minutes
|
|
Interactif
|
Section d'analyse
- analyste
-registre
-Stylo
-papier
-PC
-imprimante
|
|
Echantillon analysé
|
|
|
|
ENREGISTREMENT RESULTAT
|
|
|
|
|
|
Résulat enregistré
|
|
04
|
Lors de la transmission du fiche résultat
Durée moyenne : 3minutes
|
Résulat
|
|
Fiche Resultat
|
|
Manuel
|
Section d'analyse - analyste
|
enregistré
|
S3
|
établie
|
|
TRANSMETTRE
|
|
|
|
|
|
Fiche résultat transmis
|
|
05
|
Lors de
l'approbation de la fiche resultat.
Durée moyenne : 5minutes
|
|
|
Fiche de résultat transmis
|
|
|
Interactif
|
Superviseur du laboratoire
-personne -stylo
-PC
-imprimante
|
|
|
APPROBATION
|
|
|
|
|
|
|
Fiche résulat approuvée
|
|
~ 52 ~
06
|
Lors de la publication de la fiche resultat
Durée moyenne : 3minutes
|
|
|
|
|
Manuel
|
Superviseur du laboratoire
-personne -PC
-imprimante
|
Fiche résulat approuvée
|
|
|
|
PUBLICATION
|
|
|
|
Fiche résultat publié
|
|
07
|
Lors de
l'enregistre du bordereau de demande
au stock
Durée moyenne : 5minutes
éxpediéd'analyse
|
|
|
d'
|
|
Interactif
|
Section
d'échantillonnage
-personne -registre
-stylo
-papier
-PC
-imprimante
|
Bordereau demande analyse
|
non
|
Echantillon analysé
|
|
|
|
|
|
S2
|
ENREGISTREMENT ECHANTILLON
|
|
|
|
|
Echantillon
enregistré
|
|
~ 53 ~
08
|
Lors du stockage
|
|
|
|
Manuel
|
Section
d'échantillonnage
|
|
|
|
Echantillon enregistré
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-personne
|
|
Durée moyenne :
|
|
|
|
|
|
|
5minutes
|
|
|
|
|
-stylo
|
|
|
|
|
|
|
|
STOCKAGE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Echantilon stocké
|
|
4.1.2 Diagramme d'enchainement de répartition des
taches Homme-Machine
Le diagramme d'enchainement des procédures nous a fournit
une description globale et parfois insuffisamment détaillée du
MOT.
Il s avère nécessaire, pour valider chaque phase,
de fournir une description plus fine sous forme d'un descriptif de phase. Cette
description la plus fine est particulièrement utile lorsque la phase est
exécutée en mode interactif : le descriptif de phase montre alors
la répartition des taches entre l'homme et la machine.
~ 54 ~
PHASE : Enregistrement du bordereau de demande d'analyse POSTE :
Section d'échantillonnage
Procédure :
|
TACHE
|
HOMME
|
MACHINE
|
bordereau de demande d'analyse
|
|
|
|
|
|
|
Consultation du bordereau
|
|
|
Saisir Saisir Saisir Saisir Saisir Saisir
Num_Bord Nom_demandeur Num_echant Type_echant Num_lot
Datebordereau
|
|
Nouvelle donnée
|
|
|
Enregistrer Num_Bord Enregistrer Nom_demandeur Enregistrer
Num_echant Enregistrer Type_echant Enregistrer Num_lot Enregistrer
Datebordereau
|
|
|
|
|
|
|
Fermer la fenêtre de saisie
|
|
|
Afficher la fenêtre de menu
|
|
~ 55 ~
PHASE : Enregistrement des résultats POSTE : Section
d'analyse
Procédure :
|
TACHE
|
HOMME
|
MACHINE
|
Enregistrement des résultats
|
|
|
|
|
|
|
Saisir Saisir Saisir Saisir Saisir Saisir
Saisir
Date_analyse NumF_Result LibelleF_Result Date_etabl_FR
Mat_analyste Nom analyste fonction
|
|
Nouvelle donnée
|
|
|
Enregistrer Date_analyse Enregistrer NumF_Result
Enregistrer LibelleF_Result Enregistrer Date_etabl_FR Enregistrer Mat_analyste
Enregistrer Nom analyste Enregistrer fonction
|
|
|
|
|
|
Fermer la fenêtre de saisie
|
|
Afficher la fenêtre de menu
|
~ 56 ~
PHASE : l'approbation de la fiche resultat. POSTE : Section
d'échantillonnage Procédure :
|
TACHE
|
HOMME
|
MACHINE
|
Approbation de la fiche resultat
|
|
|
|
|
|
|
|
Saisir
Saisir
Saisir
Mat_superviseur Nom_superviseur Date_approbation
|
Nouvelle donnée
|
|
|
|
|
Enregistrer Mat_superviseur Enregistrer Nom_superviseur
Enregistrer Date_approbation
|
|
|
|
|
|
|
Fermer la fenêtre de saisie
|
|
|
Afficher la fenêtre de menu
|
|
~ 57 ~
PHASE : l'enregistre du bordereau de demande d'analyse au stock
POSTE : Section d'Stockage
Procédure :
|
TACHE
|
HOMME
|
MACHINE
|
Enregistre du bordereau de demande d'analyse au stock
|
|
|
|
|
|
|
Saisir Saisir Saisir Saisir Saisir Saisir
aalyseDate_entree_depot
NumFResultDate_sortie_depot Code_depotLibeleF_Re
Libll_depotDateeabl_FR Mat_analysteNum_emplacement
Nom analysteLibelle_emplacement
|
|
Nouvelle donnée
|
|
|
Saisir Date_entree_depot
Et NFReslt
Saisir Date_sortie_depot Eitr LiblleFR
Saisir Code_depot
Eit Dat
Saisir Libelle_depot
Eit Mat
Saisir Num_emplacement
Eit Nm lt
Saisir Libelle_emplacement
Eit fonti
|
|
|
|
|
|
Fermer la fenêtre de saisie
|
|
Afficher la fenêtre de menu
|
|
~ 58 ~
CHAPITRE IV PROGRAMMATION
La programmation ou l'implémentation consiste à
rendre opérationnelle la base de données ; cela nécessite
le choix d'un gestionnaire de base de données adéquat .Et ce
choix est guidé par le type de la base de données choisi au
niveau logique1.
Cette activité est réalisée à partir
d'un dossier d'analyse et consiste successivement à :
· Construire le programme, c'est-à-dire, le saisir
et le compiler
· Concevoir le jeu d'essai
· Tester ce programme.
5.1. CHOIX DU SGBD
Un système de gestion de base de données est une
application fournissant le service d'accès aux
données2 :
o décrire une base de données
o modifier une base de données
o interroger une base de données
o administrer une base de données
o autoriser un accès aux informations à de
multiples utilisateurs Un SGDB est caractérisé par les
éléments suivants3 :
1. Persistance de données : les
données surviennent à l'exécution des programmes ;
2. Disponibilité de données :
tout utilisateur doit ignorer l'existence d'autres utilisateurs concurrent.les
performances du système ne doivent pas se dégrade du fait de la
présence de multiples utilisateurs.
3. Partage de données : plusieurs
utilisateurs doivent pouvoir travailler en même temps sur la base de
données. Le SGBD doit gérer les accès simultanés au
même ensemble des données.
4. La fiabilité : les données
sont chères et stratégiques : elles doivent être fiables
pour garantir l'atomicité des transactions car elles peuvent s'effectuer
en tout ou rien. Un SGBD doit être capable de supprimer une transaction
non terminée ou de pouvoir la terminée.
1 John KAIDI, Op cit
2 Nicolas KAPEND, Cours de base de
données, G2 Info-gestion, inédit UNIC/KZI ,2011-2012
3 Nicolas KAPEND, idem
~ 59 ~
5. Resistance aux pannes : la cohérence
des données doit être garantie quel que soit le type d'incident
qui peut se produire1.
En considèrent les caractéristiques
précitée ci-haut, notre choix s'est porté sur le
système de gestion de base de données Access 2007, qui est un
outil de développement rapide des bases de données.
5.2. CHOIX DU LANGAGE DE PROGRAMMATION
Pour permettre l'implémentation de notre base des
données crée en Access 2007, nous avons porté notre choix
sur le
VB.NET (Visual
Basic.Net) comme langage de programmation
dans l'environnement Microsoft Visual Studios 2010.
Le
VB.NET fait partir de la plate forme
framework qui est un environnement managé. Ce nom vient de la
terminologie anglaise « Managed Risk Software ». Les langages
managés utilisent une couche intermédiaire qui se met entre le
système et l'application tandis que les langages classiques (natifs ou
interprétés) s'exécutent directement sur le système
d'exploitation2.
Avec la plate forme .Net : les ressources sont
gérées par l'environnement plutôt que par le système
et offre les avantages ci-après :
· L'architecture .Net utilise plusieurs langages et
chaque langage vient avec son compilateur.
· L'architecture .Net intègre parfaitement tous
les compilateurs et permet à ce que tous les langages utilisent les
mêmes outils et les mêmes classes de base. Pour un programmeur,
passer d'un langage à l'autre devient donc nettement plus simple que par
le passé.
1 John KAIDI, Op cit
2 Lucien KITENTE, Cours de programmation
VB.NET, G3 Info-gestion,
inédit UNIC/KZI ,2012-2013
~ 60 ~
5.3. PRESSENTATION DES INTERFACES
Voici en annexe les interfaces les plus importantes de
notre application :
Ce formulaire permet le démarrage de
l'application.
Figure 10
~ 61 ~
Figure 11
Ce formulaire représente le menu principal de
fonctionnement de notre application
~ 62 ~
Figure 12
Ce formulaire permet d'encoder les
différentes données se trouvant sur le bordereau
de demandes d'analyse provenant des clients ou demandeurs.
~ 63 ~
Figure 13
Ce formulaire permet d'encoder, sauvegarder et rechercher
les échantillons dans l'application.
~ 64 ~
Figure 14
Ce formulaire permet d'enregistre les dates
d'établissement du fiche résultat et d'approbation de la
dite fiche.
~ 65 ~
Figure 15
Ce formulaire permet de saisir les résultats obtenu lors
de l'analyse.
~ 66 ~
Figure 16
Ce formulaire permet d'enregistre les données de
l'échantillon pour leurs stockage et permet aussi de retrouver les
échantillons dans leurs emplacements.
~ 67 ~
CONCLUSION GENERALE
Nous avions pour ambition de contribuer à l' «
Elaboration d'un système d'information de la gestion de la
traçabilité des échantillons dans un laboratoire
métallurgique »cas du Laboratoire KCC Sarl.
Ainsi, il nous est impérieux de souligner qu'il serait
malhonnête et ridicule, de notre part, de prétendre avoir
complément épuise le sujet d'autant plus que le problème
relatif à la gestion de la traçabilité des
échantillons d'un laboratoire dans une entreprise minière n'est
pas du tout facile à exploiter.
La méthode MERISE nous a permis de structurer les besoins
des décideurs de façon simple et compréhensible tout en
améliore la communication entre les différents acteurs du
processus de développement. Avec cette méthode, grâce
à ses modèles, encadre le projet et de ce fait protège les
intervenants d'un possible développement hors sujet. Nous avons
élaboré ce travail scientifique en cinq chapitres hormis
l'introduction et la conclusion.ces derniers nous ont permis de concevoir un
système de traitement automatique des données en utilisant le
langage de programmation
VB.NET, connecté au système de
gestion de base des données Access 2007.
En effet ,le premier chapitre de notre travail a
été consacré aux considérations
générales et définitions des concepts dans lequel nous
avons défini les concepts constitutifs de notre sujet et
développer les notions sur la traçabilité, le
deuxième chapitre basé sur l'analyse de l'existant dans lequel
nous avons fait un ensemble d'études préliminaires du
système existant du domaine après un diagnostic des forces et
faiblesses, le troisième chapitre ,base sue l'analyse conceptuelle
où nous avons fait une formalisation du système d'information
sans tenir compte de concepts liés à l'organisation, le
quatrième chapitre sur l'analyse logique et organisation, dans lequel
nous avons traduit les modèles conceptuels respectivement en
modèle logique et modèle organisationnel et enfin le
cinquième chapitre sur la programmation où l'
implémentation du modèle logique de données et du
modèle organisation de traitement dans un langage de programmation
compréhensible par l'ordinateur a été faite. Cette
implémentation a rendu opérationnelle notre base de
données ainsi créée.
A cet effet, nous pensons qu'avec ce plus que nous venons
d'apporter dans le monde scientifique, nous faciliterons l'exécution
plus rapide des taches jadis manuel et difficile à réaliser
grâce à l'emploi de l'ordinateur, ce qui libère par voie de
conséquence, du temps pour d'autres taches,et nous avons
particulièrement apprécie de pouvoir réduire la
~ 68 ~
masse des opérations en souffrance lors des audits et la
conservation des données et leurs recherche dans un temps suffisamment
réduit tout évitant des erreurs dues à la fatigue et
à la routine.
Nous terminons en suppliant nos lecteurs d'avoir une certaine
indulgence à notre égard, pour ce travail qui est une oeuvre
humaine.
~ 69 ~
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
1. Jacques BERT, Dictionnaire scientifique
français,3eédition, Dunod, Paris 2007.
2. R.PINTO et M.GRAWITZ, Méthodes de recherche en
science sociales, ed.dolloz, Paris 1971.
3. MATHERON, JP, Comprendre MERISE. Outils conceptuels et
organisationnels, Paris, Eyrolles, 2007.
4. VOGGEL, la chimie
analytique.la méthodologie
de laboratoire, éd Amazon, Paris, 2003.
5. Norme ISO 8402, identification et
traçabilité des produits, section 4.8, version 2000.
6. BOUBKER .S et R.EL YAAGOUBI, Analyse et conception d'un
système d'information avec MERISE, RESI n°14, décembre
2004.
7. Jean-Luc BAPTISTE, Merise, Modélisation des
données et des traitements, Langage SQL, éd Eni.
8. DIGALLO Frederic, Methodologies des systems
d'informations Merise, CNAM.
9. Serge GASTON & Hubert LELOND, Analyse en entreprise
: les flux, version de novembre 2005.
10. Bertrand LIAUDET, INSIA-SGL2, la méthode MERISE
MCD1 ,1èreédition, mai 2008.
B. COURS
1. NGOY MUKANYA Ignace, Cours d'initiation au travail
scientifique, G1 UNIC/KZI, 2010-2011, inédit.
2. John KAIDI, Cours de technique de base de
données, G3 info, UNIC/KZI, 2012-2013, inédit.
3. Nicolas KAPEND, Cours de base de données, G2
Info-gestion, inédit UNIC/KZI ,2011-2012.
4. Lucien KITENTE, Cours de programmation
VB.NET, G3 Info-gestion,
inédit UNIC/KZI ,2012-2013.
~ 70 ~
5. AMSINI JUBA Zacharie dans le cours de management
générale, G1 UNIC/KZI, 2010-2011, inédit.
6. KAYUMBA Michel, cours de méthode et analyse
informatique I, G2 info UNIC/KZI, 2011-2012, inédit.
7. KAYUMBA Michel, cours de méthode et analyse
informatique II, G3 info UNIC/KZI, 2012-2013, inédit
C. INTERNET
1.
http://www.commentçamarche.net
2.
http://www.merise.developpez.com
3.
http://www.fr.wikipedia.net
4.
http://www.technique-ingenieur.fr
5.
http://www.traçabilite.fr
6.
http://www.tracenet.fr
~ 71 ~
TABLE DES FIGURES
Figure 1 : Organigramme
|
13
|
Figure 2 : Bordereau de demande d'analyse
|
..15
|
Figure 3 : Fiche des résultats
|
..16
|
Figure 4 : Registre échantillonnage
|
17
|
Figure 5 : Registre d'analyse
|
..17
|
Figure 6 : Registre de stock
|
18
|
Figure 7 : Graphe de flux
|
22
|
Figure 8 : Modèle conceptuel des données (MCD)
|
33
|
Figure 9 : Schéma conceptuel de traitement. (MCT)
|
.45
|
Figure 10 : Modèle logique des données (MLD)...
|
49
|
Figure 11 : Formulaire d'accueil
|
61
|
Figure 12 : Formulaire de menu principal
|
62
|
Figure 13 : Formulaire bordereau
|
63
|
Figure 14 : Formulaire échantillon
|
.64
|
Figure 15 : Formulaire fiche résultat
|
..65
|
Figure 16 : Formulaire renseignement
|
66
|
Figure 17 : Formulaire dépôt
|
..67
|
~ 72 ~
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE I
DEDICACE .II
AVANT PROPOS III
0.INTRODUCTION GENERALE 1
0.1. ETAT DE LA QUESTION 2
0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET 2
0.3. PROBLEMATIQUE 3
0.4. HYPOTHESE 4
0.5. METHODES ET TECHNIQUES 4
0.6. DELIMITATION DU SUJET 6
0.7. DIFFICULTES RENCONTREES 6
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL 6
CHAPITRE I CONSIDERATIONS GENERALES ET DEFINITIONS
DES
CONCEPTS 8
1.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS 8
1.2. NOTION SUR LA TRAÇABILITE 9
1.2.1. Intérêt de la traçabilité 9
1.2.2. Domaine d'application de la traçabilité
10
CHAPITRE II ANALYSE DE L'EXISTANT 12
2.1. PRESENTATION DE L'EXISTANT 12
2.1.1 Historique 12
2.1.2 Organigramme 13
2.2. ETUDE DES DIFFERENTS POSTES 14
2.2.1. Manager laboratoire 14
2.2.2. Superviseur 14
2.2.3. Team daily support et Team shift A, B, C, D 14
2.3. DESCRIPTION DES DOCUMENTS 15
2.3.1. Bordereau de demande d'analyse 15
2.3.2. Fiche des résultats 16
3.3.3. Registre échantillonnage 16
2.3.4. Registre d'analyse 17
~ 73 ~
2.3.5 Registre de stock 17
2.4. INVENTAIRE DES LOTS D'INFORMATIONS 18
2.5. INVENTAIRE DES RUBRIQUES 19
2.6. ETUDE DE LA CIRCULATION DES INFORMATIONS 20
2.6.1. Tableau des acteurs 20
2.6.2. Graphe de flux 21
2.7. CRITIQUE DE L'EXISTANT 23
CHAPITRE III ANALYSE CONCEPTUELLE 24
3.1. MODELE CONCEPTUEL DES DONNEES (MCD) 24
3.1.1. Définition des concepts de base 24
3.1.2 Règle de vérification du MCD 25
3.1.3 Dictionnaire des Données 26
3.1.4. Analyse des dépendances fonctionnelles 27
3.1.5. Matrice des clés 30
3.1.6 Graphe des clés 30
3.1.7 Structure d'accès théorique aux
données(SAT) 31
3.1.8. Construction du modèle conceptuel des
données (MCD) 32
3.1.9. Tableau des cardinalités 33
3.2 MODELE CONCEPTUEL DE TRAITEMENT (MCT) 34
3.2.1. Diagramme de processus 36
3.2.2. Tableau des événements 38
3.2.3. Tableau des actions induites 39
3.2.4. Tableau des opérations 41
3.2.5. Synchronisation 42
3.2.6. Règle d'émission des résultats RER
42
3.2.7. Graphe d'ordonnancement des événements (GOE)
43
3.2.8. Schéma conceptuel de traitement. (MCT) 44
CHAPITRE IV ANALYSE LOGIQUE ET ORGANISATIONNELLE
46
4.1. MODELE LOGIQUE DES DONNEES (MLD) 46
4.1. MODELE ORGANISATIONNEL DE TRAITEMENT (MOD)
49
4.1.1. Diagramme d'enchainement de procédure 50
4.1.2 Diagramme d'enchainement de répartition des taches
Homme-Machine 53
CHAPITRE IV PROGRAMMATION 58
5.1. CHOIX DU SGBD 58
~ 74 ~
5.2. CHOIX DU LANGAGE DE PROGRAMMATION 59
5.3. PRESSENTATION DES INTERFACES 60
CONCLUSION GENERALE 67
BIBLIOGRAPHIE 69
TABLE DES FIGURES 71
TABLE DES MATIERES 72
|