Approche socio- anthropologique d'un partenariat public- privé en santé: cas de l'hôpital de Menontin au Bénin( Télécharger le fichier original )par Inès Raà¯ssa LOGOZO Université d'Abomey- Calavi (Bénin ) - Maà®trise en sociologie anthropologie 2012 |
SUGGESTIONSL'analyse des résultats révèle que plusieurs défis sont à relever pour que le partenariat AMSM/MS, en particulier la gestion déléguée de l'Hôpital de Mènontin soit effective et participe à l'amélioration de la prise en charge des populations. A l'endroit des Autorités publics (MS) + Qu'un document de politique en matière de partenariat public-privé soit élaboré pour faciliter les relations contractuelles entre les acteurs publics et privés. + Que le Ministère de la santé satisfasse à ses obligations pour motiver les acteurs + Qu'un Décret, ou un Arrêté prenne en compte ce type de partenariat. + Qu'un cadre de concertation soit créé pour le compte du partenariat MS/AMSM + Une clarification des termes de considération de l'HM dans l'esprit de tous les acteurs pour faciliter une meilleure collaboration. + Que le mandat de gestion soit révisé pour permettre une bonne collaboration entre les parties (depuis 19 ans). Surtout par les deux acteurs. + Rediscuter des clauses du mandat en vue d'optimaliser la motivation et la participation des acteurs. + Que le MS pense aux employés pour une motivation plus accru car la plus grande partie du succès de l'approche contractuelle dépendra du personnel. + Que le MS apporte un appui financier véritable pour permettre la prise en charge des populations dans de meilleures conditions. Mémoire réalisé et soutenu par Inès Raïssa LOGOZO 85 A l'endroit de l'AMSM + Que l'AMSM redore le blason de son image, que la prise des décisions soit représentative,en vue de conserver la confiance qui lui a été accordée. + Que l'AMSM à travers son CA développe un leadership constructif, une nouvelle approche de gestion des ressources humaines. + Que le CA revoit sa politique de gestion des ressources humaines sinon, il perdra sa crédibilité. + Que le conseil d'administration associe tous les acteurs dans les prises de décision. + Dissocier le CA-HM de l'AMSM. + Que le CA soit représentatif et crédible car la gestion de la santé des populations est une autre affaire. + Qu'un secrétariat permanant soit crée pour gérer les éventuels conflits et faciliter les relations entre l'AMSM et ces employés pour un environnement de travail plus conviviale. + Renforcer le profil de l'AMSM pour qu'elle soit plus ?solide? pour remplir sa mission. L'ouverture vers de nouveaux membres devrait donner plus de valeur à l'AMSM et intégrer l'examen d'un profil de personne dans une hiérarchie de valeurs (diplôme, fonction, niveau de richesse, expérience, jeunesse et dynamisme, sensibilités divers), mais aussi par l'esprit d'équipe qui inclut l'écoute, le partage, la discipline du groupe. Ce nouveau CA/AMSM où les faiblesses de l'actuelle équipe seraient compensées par un gain de forces et d'opportunités pourrait s'attaquer aux problèmes internes et externes qui minent l'environnement de travail dans le but d'un assainissement favorable à la qualité de la mission de services publics et dans l'intérêt supérieur des usagers. Le CA/AMSM devrait faire l'effort d'écoute, de partage d'expérience antérieure et contemporaine, pour être une réelle interface entre l'organe de tutelle (MS) et la direction ?sans outre passer ses droits et devoirs?. A l'endroit de l'AMSM et du MS + Que les deux acteurs instaurent de nouvelles bases pour une collaboration durable et conviviale. + Que le vide juridique qui entoure ce partenariat soit comblé pour que ce partenariat soit crédible aux yeux de tous. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Mémoire réalisé et soutenu par Inès Raïssa LOGOZO 86 DOCUMENTS CONSULTES DANS LES BIBLIOTHEQUES
Mémoire réalisé et soutenu par Inès Raïssa LOGOZO 87
30 -YATCHINOVSKY A, L'approche systémique pour gérer l'incertitude et la complexité, 13-19 p. DOCUMENTS CONSULTES SUR INTERNET
Mémoire réalisé et soutenu par Inès Raïssa LOGOZO 88
pour atteindre les objectifs de la santé
publique.
Mémoire réalisé et soutenu par Inès Raïssa LOGOZO 89 Mémoire réalisé et soutenu par Inès Raïssa LOGOZO 90 QUESTIONNAIRE POUR LE CADRE D'ÉTUDE (L'HÔPITAL DEMÈNONTIN)
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Mémoire réalisé et soutenu par Inès Raïssa LOGOZO 97 REPUBLIQUE DU BENIN MANDAT DE GESTION EN CONCESSION Entre les soussignés : L'Etat, représenté par le ministre de la santé et désigné ci-après « CONCEDANT » D'une part, Et l'Association Médico-sociale de Mènontin, BP : 491 Cotonou, enregistrée au MISAT sous le N° 91/0140/MISAT/DAI/SI-ASSOC du 9/9/91 et représentée par Mgr Isidore de SOUZA en sa qualité de Président de la dite Association, et désignée ci-après « CONCESSIONNAIRE », D'autre part. Il a été exposé et convenu ce qui suit: PREAMBULE Le Gouvernement Béninois a négocié et obtenu l'accord de principe d'un financement de l'Association Internationale de Développement (AID) pour l'exécution du projet de Réhabilitation et de Gestion Urbaine dont la construction du Centre de Santé de Mènontin constitue un des volets. Conformément à l'exécution de l'accord de crédit négocié, l'association médico-sociale de Mènontin a été retenue pour assurer la gestion de ce Centre de Santé. Le présent mandat de gestion entre parfaitement dans le cadre des buts poursuivis par l'association médico-sociale de Mènontin. CHAPITRE I : Du Service Concédé Article1 : Le présent mandat, a pour objet, la gestion du centre de santé de Mènontin, construit dans le cadre du projet de Réhabilitation et de Gestion Urbaines. CHAPITRE II : Des dispositions générales Article2 : Le concessionnaire assure la surveillance, le bon fon, de Santé et des équipements médicaux. Mémoire réalisé et soutenu par Inès Raïssa LOGOZO 98 Article 3 : Le concessionnaire s'engage, à respecter les prescriptions définies par le Ministère de la santé en matière de soins de santé primaires et les normes techniques de convenance hospitalière. Article4 : Toutes modifications internes ou externes de nature à porter préjudice à la strictement, sont assujetties à l'accord préalable du concédant. Article5 : Au cas où des travaux d'extension se révèleraient nécessaire, le commun accord des modalités techniques financières d`exécution des travaux. Article6 : Le concessionnaire est chargé de contracter une police d'assurance pour le Centre de santé et les équipements médicaux importants. Article7 : Le concessionnaire aura à sa charge la facturation et l'encaissement de la redevance des soins. Les prix doivent tenir compte du caractère social de l'opération. Ces prix ne doivent en aucun cas être supérieurs aux tarifs fixés par le concédant en la matière. Les recettes provenant des soins serviront à couvrir les charges de fonctionnement, d'entretien du bâtiment et des équipements, les salaires du personnel et le renouvellement des stocks de fournitures consommables et du petit outillage. CHAPITRE III : Du cautionnement Article8 : Le concessionnaire sera dispensé de verser un cautionnement. CHAPITRE IV : Disposition fiscales et douanières Article9 : Tous marché convention, lettre de commande et d'une manière générale, tous les actes signés par le entrant directement dans le cadre de la gestion du Centre de Santé au titre des crédits extérieurs obtenus, seront exemptés de tout sans frais. Articl10 : Les fournitures, les équipements, les carburants, les matériels roulants ainsi que les pièces détachées achetés par le concessionnaire dans le cadre de la gestion du Centre de santé au titre des crédits extérieurs obtenus, seront exonérés de tout prélèvement fiscal ou douanier ayant le caractère d'impôt indirect. Mémoire réalisé et soutenu par Inès Raïssa LOGOZO 99 Article11 : Les exonérations sollicitées aux articles9 et 10 sont uniquement valables pendant la durée du projet de Réhabilitation et de Gestion Urbaines (PGRU) fixées à cinq (05) ans. CHAPITRE V : Du Personnel Article 12 : le concessionnaire est tenu d'avoir en permanence, un personnel qualifié et compétent Article 13 : A compter de la date d'entrée en vigueur du mandat, le concessionnaire dispose de six (06) mois pour communiquer au concédant, le statut applicable à ce personnel Article 14 : Le personnel du centre est régi par les dispositions du code de travail en vigueur en République du Bénin. CHAPITRE VI : Des comptes rendus statistiques annuels et des bilans d'exploitation Article15 : Le concessionnaire est tenu de remettre chaque année au concédant, les statistiques sanitaires. Articcle16 : Le concessionnaire est tenu de fournir au concédant, les comptes d'exploitations annuels conformément aux normes comptables CHAPITREVII : Durée du mandat Article17 : La durée du présent mandat de gestion est fixée à 10 années à compter du 1er jour du semestre suivant la date de mise en service du centre de santé. Elle est renouvelable par tacite reconduction. CHAPITRE VIII : Remise du centre de santé. Article18 : A l'expiration du mandat, le concessionnaire est tenu de remettre au concédant, le bâtiment et les équipements lourds en l'état. CHAPITRE IX : Déchéance et mise en régie provisoire. Article19 : En cas de faute grave du concessionnaire, le concédant pourra mettre en régie provisoire, le Centre de Santé aux frais et risques du concessionnaire. Cette mise en régie provisoire sera précédée d'une mise en demeure. CHAPITRE X : Des contestations Article20 : Les contestations qui s'élèveront entre le concessionnaire et le concédant au sujet de l'exécution et de l'interprétation des clauses du présent mandat seront portées devant le tribunal civil de Cotonou. Fait à Cotonou le 12 Février 1992 . Le concessionnaire Le Ministre de la santé concédant Mgr Isidore de SOUZA Dr Véronique LAWSON Visa du ministre des finances Paul DOSSOU. Mémoire réalisé et soutenu par Inès Raïssa LOGOZO 100 Mémoire réalisé et soutenu par Inès Raïssa LOGOZO 101 CONFERENCE DE MGR ISIDORE DE-SOUZA A L'ENDROIT DU PERSONNEL DU CENTRE DE SANTE DE MENONTIN LE 24 JUILLET 1998 DANS LE HALL DE LA PMI.12 REMARQUES PRELIMINAIRES.
12 Transcription mot pour mot de l'enregistrement sur cassette audio le 24 juillet 1998 et distribuée au personnel du Centre de Santé de Mènontin (Dr Yves SOSSOU) Mémoire réalisé et soutenu par Inès Raïssa LOGOZO 102 A-L'acceuilEvangile selon st Jean Avant le dernier repas de la cène, St Jean fait précéder cela de certaines considérations. Jésus s'est levé, a enlevé sa tauge et a demandé ce qui symbolise le service du boy et il s'est mis en tenue d'un boy au service d'un couple, d'une famille. Il a enlevé sa tauge pour signifié que ce qu'il va faire n'est pas propre à la divinité dont il est revêtu, mais quelque chose qui se passe dans la vie ordinaire. Il s'est comporté en tout comme un boy, un serviteur. En ces temps-là, quand un hôte arrive on lui lave les pieds car il n'existe pas de `'Zémidjan», de voiture, d'avion. Les rues n'étaient pas nécessairement bitumées, pavées et on lave les pieds de l'hôte pour lui enlever la poussière. Il à lavé les pieds à tout ces disciples et quand il est arrivé devant Pierre, Pierre a refusé catégoriquement. Qu'est-ce que je suis, moi Pierre pour que toi tu te fasses mon serviteur ? Tu ne me laveras pas les pieds. Je refuse. JESUS lui dit « si tu n'accepte pas que je te lave les pieds alors tu n'es plus avec moi. C'est comme ça ! Comme il veut être avec JESUS, il lui demande alors de lui lavé les pieds, les mains, la tête et tout le corps. JESUS lui répond: je n'ai pas besoin de te laver tout le corps car tu ne t'es pas roulé dans la poussière avant de venir ici.je vais te laver les pieds tout simplement. Quand il a fini de leur laver les pieds à tous, il leur a dit : si moi votre maître, je me suis mis à genoux pour vous laver les pieds comme si j'étais un boy, c'est vous donner un exemple et vous dire que c'est ce que j'ai fait que vous devriez faire social. Vous devez vous laver les pieds les uns les autres et être les boys les uns des autres. Par ce fait le Christ faisait enlever toutes les barrières, entre les grands et les petits. Il faut que les barrières, de classe tombent.JESUS en le faisant ne s'est pas fait déconsidérer. Plutôt il les à étonné ». Ceci constituecomme l'une des pierres d'angle de votre présence ici depuis le directeur jusqu'à l'agent de surface qui fait des choses dont on attribue le prix,depuis le haut jusqu'en bas nous sommes égaux vis-à-vis de cet engagement au service des malades. Il ne doit pas y avoir de barrière entre le directeur, les médecins, les sages-femmes, les infirmiers, les aides soignants, les agents d'entretien. De la même façon, Jésus avec ses douze apôtres ils étaient collègues et pourtant il a mis quelqu'un qui est point de ralliement, de jonction, d'unité de tous. Mémoire réalisé et soutenu par Inès Raïssa LOGOZO 103 Le respect qu'ils doivent à Pierre, ils le lui manifestent et Pierre ne les méprise pas. Le respect n'est pas univoque, n'est pas à sens unique. Si le directeur ne respecte pas ces collaborateurs, il ne sera respecté. Les collaborateurs vont lui témoigner un respect apparent pour ne pas être licencié, être débauché ou perdrez son job. Nous ne pouvons pas être chrétien c'est-à-dire des frères, des soeurs, travaillant ensemble et avoir la crainte dans le coeur de se faire renvoyer. Ne vous comportez pas un esclave. Personne parmi vous n'est esclave. C'est fondamental. Qu'est-ce que vous faites de plus que les médecins, Sages-femmes, Infirmiers du CNHU ? Vous ne faites absolument rien de plus au point de vue des actes. Plutôt des professeurs du CNHU viennent intervenir ici. C'est ce que nous demande notre engagement chrétien. Nous sommes au service des malades. Ce qui fera qu'au Centre de Santé de Mènontin il y a un plus l'accueil. J'avais beaucoup insisté sur l'accueil. Bien accueillir les malades quel qu'il soit, n'importe qui soit en prenant des précautions pour ne pas attraper les maladies contagieuses. C'est pour un meilleur service pour ne pas compromettre sa santé. Je ne dois pas fuir les malades voire les SIDEENS et les accueillir comme des personnes humaines. Même si le malade n'est pas physiquement regardable c'est une personne humaine qui a une dignité que nous devons respecter. Un malade qui vient à nous sait qu'il trouvera chez nous compassion, dévouement service, sympathie et que vous allez le soulager. N'utiliser pas des termes désagréables pour accueillir les malades. Un malade bien accueilli, bien reçu, considéré comme un homme digne d'amour, de respect est à 50% guéri. La façon dont on traite dont on reçoit un malade agit sur son psychisme et sur son corps. Les médicaments sont nécessaires. Le premier pas vers la guérison est la façon dont le malade est reçu, accueilli. Ce n'est pas pour le bon plaisir de Mgr de-SOUZA, du Directeur du CSM. Nous sommes des hommes. (Référence Evangile St Jean) à l'image de DIEU, mieux nous sommes des chrétiens et nous devons nous respecter. Cela permet de réconcilier le malade avec sa société, sa communauté. JESUS a dit, nous devons nous rendre service les uns les autres. L'accueil fait partie de la thérapie de toute maladie. Le bon accueil, le respect de la dignité du malade font partie de la thérapie. Malheureusement ce n'est pas sur l'ordonnance médicale. La qualité de l'accueil est indispensable. Bien accueillir parce que Mgr de-SOUZA l'a dit, c'est que vous vous comportez comme des esclaves. Ce serait dommage. Vous êtes au contraire des hommes et des femmes libres, qui avez une dignité que nous devons respecter. C'est ce qui est à la base du rapport avec mes collaborateurs. N'hésité pas à demander pardon lorsqu'on à tort. Mémoire réalisé et soutenu par Inès Raïssa LOGOZO 104 L'exactitude fait aussi partie de l'accueil. Si vous accueilliez bien parce que vous voulez de l'argent. C'est grave. Nous ne sommes pas là pour l'argent d'abord. Nous sommes d'abord aux services des autres. Vous ne pouvez pas avoir un coup de colère avec un collègue et prétendre bien accueillir le malade. Celui qui accueille bien donne un peu de lui-même. Le malade me considère, a trouvé en moi quelque chose dont il peut bénéficier. Il me donne une certaine considération en venant à moi, une confiance qui mérite qu'on l'accueille bien. Il faut parler aux malades, les amener à changer de comportement avec délicatesse, respect, gentillesse, conviction. Il faut être convaincu soi-même. Il faut convaincre le malade et pour le faire, il faut du temps, et ne pas se décourager. Tout cela fait partie de l'accueil. Il faut convaincre les malades également à travers vos comportements. Que tous les actes médicaux que nous posons inspirent confiance, prouvent que nous somme au service de l'autre et non que nous essayons de le liquider. Le respect réciproque que vous devez les uns aux autres est un facteur important de l'accueil. Il suffit d'un mot agréable ou désagréable pour que le malade ait confiance en vous ou vous traite de mauvais soignant. Cela demande un effort de patience de chacun d'entre vous surtout lorsqu'on est en fin de matinée ou d'après-midi. Même si on n'est pas de bonne humeur tous les jours, cela exige de chacun d'entre nous beaucoup d'attention pour éviter les mots qui blessent surtout consciemment. Il faut que vous vous accueilliez, que vous vous acceptiez. Eviter les écarts de langage entre vous et surtout avec quelqu'un qui a une responsabilité vis-à-vis de vous, sinon ce serait l'enfer. Travailler dans une ambiance cordiale. B- les relations interpersonnelles entre vous et les responsables, de vous tous avec le responsable à tous les niveaux (Infirmier-major, Sage-femme, Aide-soignant) Quand vous êtes 2 ou 3 personnes à travailler, il faut avoir un responsable. Même s'il est petit chef, il faut le respecter. Il n'existe pas de petit chef dit « la sagesse africaine » mais le chef doit respect à ses subordonnés. Les attitudes intérieures sont les mêmes, toutes les barrières tombent afin de créer une bonne ambiance. Ne chercher pas à glisser des peaux de bananes les uns aux autres. Si l'un de vous est élevé, c'est vous tous qui êtes élevé. Si c'est bien fait, c'est à votre honneur à tous. Si c'est mal fait, c'est à votre déshonneur à vous tous. Nous devons nous sentir honoré quand notre responsable est honoré. Mémoire réalisé et soutenu par Inès Raïssa LOGOZO 105 Le respect réciproque est indispensable et si cela marche c'est dû au principe de l'obéissance au chef. La discipline est une loi primordiale. Chacun veut être patron, chacun est patron, et on veut faire sentir aux autres qu'on est patron. C'est là la plaie de notre société. Nous devrons exécuter l'ordre de notre supérieur que cela nous plaise ou pas sinon cela peut causer des dommages graves. C'est le cas de l'Infirmier qui n'exécute pas les soins prescrits par le chirurgien et cela peut entraîner le décès du malade. Que l'ordre me plaise ou pas, je dois l'exécuter. Tu exécutes d'abord et après tu vas t'expliquer. Tu peux t'abstenir d'exécuter cet ordre si et seulement si cela peut causer des dommages aux malades et t'exprimer avec politesse au supérieur. Le patron sert de modèle et doit donner le bon exemple et être humble. Reconnaitre que celui qui est sous ordre a une intelligence. Lorsque la vie du malade est en danger grave, il faut voir le patron et lui exposer les faits avec humilité et lui s'il est patron et ne fait pas le patron, il va reconnaitre avec humilité. On ne fait pas le patron mais on est patron. Il n'y a pas de petit responsable. Les subordonnés doivent se faire l'honneur de lui obéir d'abord sauf si cela peut entrainer la mort ou avoir des conséquences graves. Il faut trouver la manière de le lui rappeler. Je voudrais que l'ambiance dans nos centres soit une ambiance de respect réciproque, de dignité réciproque et d'entraide réciproque. Il ne faut pas vouloir se venger du patron. Il ne faut pas s'amuser avec la vie des autres. Il faut faire preuve de conscience professionnelle (répété 3 fois). Bien faire ce que vous avez à faire. Soyez le mieux possible ce que vous êtes sans chercher à être ce que vous n'êtes pas. Reconnaissez vos limites, vos compétences, vos attributions et ne cherchez pas à poser des actes de spécialistes alors que vous n'êtes pas formé pour ces taches. Ceux qui sont en poste de commandement doivent savoir commander. Nous sommes tous esclaves des malades. Nous ne sommes pas les esclaves les uns des autres. |
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