INTRODUCTION
1. Problématique et hypothèse de
travail
Les entreprises qu'elles soient individuelles ou
sociétaires, privées, publiques ou mixtes, poursuivent non
seulement des objectifs généreux mais aussi financiers dans le
cadre de leurs activités d'exploitation. Leurs actions convergent vers
la création de la richesse capable de contribuer à
l'amélioration et au développement du pays.
Les entreprises, dans une économie moderne, constituent
le moteur de la croissance économique et du développement. Elles
détiennent les principaux leviers et indicateurs de l'appareil de
l'économie dans un pays, tels que la production, la distribution des
biens et services, et de ce fait, se trouvent au centre des
préoccupations des activités économiques en ce sens
qu'elles procurent de l'emploi aux ménages en formant et en utilisant la
main d'oeuvre, en produisant et en redistribuant le revenu, en exportant les
excédents de la production locale et en important la technologie
nécessaire pour leur fonctionnement. Bref, elles créent la
richesse de tout un pays. Tel n'est pas le cas actuellement en RDC.
Dans notre pays, le secteur brassicole constitue l'un des
secteurs importants dans l'économie nationale ; notons tout d'abord
que les produits vendus par les différentes entreprises, bien que
différentiés et satisfont des besoins suffisamment proches.
De ce fait, les produits vendus par les entreprises
brassicoles sont fabriqués sur base de mêmes matières
premières et avec des procédés de fabrications similaires.
Mais auxquels chaque firme apporte une différentiation au travers
d'opérations secondaires (finition), accessoires, empaquetage,
emballages, etc.) ; Ces opérations sont génératrices
de coûts qui s'ajoutent aux coûts de production de produits de
base.
Une étude comparative approfondie permettra donc,
d'étudier les caractéristiques des indicateurs relatifs à
la situation financière des entreprises brassicoles, d'apprécier
la gestion de leurs activités et d'en dégager les tendances
futures.
Ainsi, le présent travail se propose d'une part
d'expliquer en termes simples les éléments qui influencent la
situation financière des entreprises brassicoles congolaises en
général et de la BRALIMA et de la BRACONGO en particulier, et
d'autre part d'apporter les pistes de solution pour l'amélioration de
leurs situations financières.
Voila pourquoi dans cette étude notre
préoccupation est centrée autour de la question fondamentale
suivante :
Ø Comment se présente la situation
financière de la BRALIMA face à celle de la BRACONGO ?
Eu égard à ce qui précède, nous
pensons que la BRALIMA pourrait disposer d'une meilleure situation
financière que son concurrent direct qui est la BRACONGO. Ainsi, une
analyse comparative de certains indicateurs tirés de bilan et du tableau
de formation de résultat de ces deux sociétés nous
permettra de confirmer ou d'infirmer cette hypothèse à l'issue de
ce travail.
2. Choix et
intérêt du sujet
La formation reçue à la fin de notre cycle de
licence au sein de l'Institut Supérieur de Statistique de Kinshasa,
ISS/KIN en sigle, est celle d'un comptable.
Dans le cadre de ce travail, nous avons porté notre
choix sur « l'analyse comparative de la situation financière
des entreprises brassicoles afin de savoir lesquelles de ces deux entreprises
disposeraient d'une meilleure situation financière par rapport à
l'autre et de saisir les conditions dans lesquelles la BRALIMA et la BRACONGO
exercent leurs activités à évaluer leurs situations
financières.
L'intérêt porté à ce sujet est
motivé par notre souci de porter un jugement sur la santé
financière de deux entreprises concurrentes afin d'évoluer
relativement leurs politiques. Nos analyses pourront aider à la prise
de décision de gestion cohérente par les dirigeants de la BRALIMA
et de la BRACONGO. L'intérêt que nous manifestons dans ce cas est
de concilier la théorie reçue tout au long de la formation
académique à la pratique et de mettre à la disposition des
décideurs d'entreprise, les indicateurs de la situation
financière adéquats par une analyse comparative.
3. Délimitation
spatio-temporelle du sujet
A l'instar de tout travail scientifique qui se réalise
dans le respect des certains principes, notre étude d'exploitation
portant sur l'analyse comparative de la situation financière des
entreprises brassicoles est délimitée dans le temps et dans
l'espace.
Du point de vue spatial, nous avons choisi la BRALIMA et la
BRACONGO et du point de vue temporel, notre étude couvre la
période allant de 2007 à 2011.
4. Méthodes et
techniques de recherches
Pour une bonne réalisation de cette étude, nous
avons fait recours à plusieurs méthodes et techniques.
v La méthode inductive qui nous a permis de partir
de la santé financière de la BRALIMA et de la BRACONGO pour
généraliser le jugement sur toutes les entreprises du secteur
brassicole ;
v La méthode comparative : elle nous a aidé
à analyser les données comptables récoltées
auprès de la BRALIMA et de la BRACONGO sur base de mêmes
indicateurs, mêmes normes.
Ces deux méthodes ont été
complétées par les techniques suivantes :
ü Technique documentaire : elle a consiste à
rechercher la confrontation des documents écrits tels qu'ouvrages,
mémoires, travaux de fin d'étude ayant trait à notre
étude ;
ü Technique dite d'entretien libre : nous a permis
de recueillir les renseignements exacts auprès de certains cadres et
employés de la BRALIMA et de la BRACONGO.
5. Difficultés
rencontrées
La réalisation de ce travail s'est heurtée
à des difficultés de divers ordres : certaines
matérielles, d'autres scientifiques.
o Les difficultés matérielles rencontrées
étaient due à détérioration
accélérée de la situation économique et
sécuritaire du pays et aux tracasseries administratives
dispendieuses ;
o Les difficultés scientifiques, rencontrées
étaient liées à la recherche des ouvrages de
comptabilité et de l'analyse financière ayant trait au sujet de
notre travail de fin d'études, les cours polycopiés de certains
professeurs les travaux de mémoire de certains étudiants et les
livres de comptabilité et d'analyse financière dans les
différentes bibliothèques et institutions académiques de
la place.
6. Canevas du travail
Notre travail qui a pour sujet l'analyse comparative de la
situation financière des entreprises brassicoles est subdivisé en
trois chapitres, à part l'introduction et la conclusion.
- Le premier chapitre porte sur les CONSIDERATIONS
GENERALES ;
- Le second chapitre présente LES ENTREPRISES
BRASSICOLES ;
- Le troisième chapitre est focalisé sur
L'APPROCHE COMPARATIVE DE LA SITUATION FINANCIERE DE LA BRALIMA ET DE LA
BRACONGO.
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS
GENERALES
Avant d'entrer dans le vif de notre sujet, pour que nous
soyons sur la même hauteur d'ondes afin de mieux comprendre ce travail,
nous avons jugé opportun de définir les concepts clés de
l'intitulé de notre mémoire. Ce chapitre aura pour objectif
d'éclaircir le lecteur sur le sujet de recherche.
I.1. Analyse
financière
I.1.1. Notions
I.1.1.1.
Définitions
L'analyse financière selon Elie COHEN,
constitue un ensemble de concepts, de méthodes et d'instruments qui
permettent de formuler une appréciation relative à la situation
financière de l'entreprise, aux risques qui l'affectent, aux niveaux et
à la qualité de ses performances1(*).
Pour Alain Marion, l'analyse financière recouvre les
savoir-faire déployés pour exploiter l'information comptable. On
peut définir l'analyse financière comme une méthode de
compréhension de l'entreprise à travers ses états
comptables, méthodes qui a pour objet de porter un jugement global sur
le niveau de performance de l'entreprise et sur sa situation financière
(actuelle et future).2(*)
L'analyse financière peut être définie
comme un ensemble des méthodes permettant d'apprécier la
situation financière passée et actuelle, d'aider à la
prise de décision de gestion cohérentes et d'évaluer de
l'entreprise.3(*)
Autant qu'il y a d'auteurs, autant qu'il aura de
définitions. Du moins de toutes ces définitions ressort un objet
central de l'analyse financière : le capital et la création
du capital économique.
Dès lors, retenons l'objectif de globalité qui
est assigné à l'analyse financière et qui doit donc
conduire à apprécier l'entreprise dans ses nombreuses dimensions
à partir d'un certain nombre d'indicateurs financier.
I.1.1.2. Historique de
l'analyse financière
Les besoins d'informations financière se sont
considérablement accrus depuis le début de
XXème siècle. Parmi les événements qui
ont contribué à créer ces besoins, nous pouvons
citer :
- Le développement des sociétés
anonymes ;
- L'importance du rôle des banques et des institutions
financière (le métier des banquiers consistait essentiellement
à assurer les mouvements des comptes et à octroyer des
facilités des caisses occasionnelles).4(*)
L'analyse financière se limitait alors à une
analyse de ratios financiers menée surtout dans le but de
déterminer la solvabilité de l'entreprise à qui, les
banques accordaient un crédit.
On se rendit rapidement compte des limites de cette analyse.
En mars 1919, aux USA, une étude d'A. WALL portant sur une analyse
simultanée de 7 ratios pour 981 firmes classées par secteurs et
par régions géographiques.
C'était le début d'une analyse de ratios
inter-entreprises. Plus tard, toujours aux USA, Dun et Bradstreet allaient
publier régulièrement des estimations périodiques des
performances des entreprises et de statistiques de ratios moyens par
secteur.
Le nombre ainsi que la qualité des informations ont
progressé et ont rendu possible une nouvelle approche de l'analyse
financière.
L'analyse financière tend à devenir un
système de traitement de l'information destiné à fournir
des données aux preneurs de décisions financières.
Des nombreuses modifications sont -apparues :
- L'analyse financière n'est plus limitée aux
données financière mais intègrent des données
boursières et économiques ;
- Les résultats données par analyse
financière sont intégrés dans des modèles
financiers ;
- L'analyse financière sert de base à des
prévisions à court, moyen et long terme.
Plusieurs raisons expliquent cette évolution :
- Les mouvements de concentration des entreprises ;
- L'impossibilité pour les banques de demander des
garanties susceptibles de couvrir le risque de non payement les a
poussées à mettre au point les analyses de risque
économique et financier ;
- Le développement d'investissement de grande taille,
dont la rentabilité s'étale sur plusieurs années, a
conduit les institutions bancaires et financières à
élaborer des méthodes d'analyse plus performantes pour accorder
ou refuser le crédit ;
- Le développement de nouveaux moyens de financement a
entrainé une réflexion plus approfondie sur les montages
financiers et coût du capital, etc.
L'évolution de l'analyse financière se poursuit
en tentant d'adapter ses objectifs aux besoins de différents
utilisateurs.
I.1.1.3. Importances et
étapes de l'analyse financière
L'analyse financière est un outil indispensable
à la bonne marche de l'entreprise. Son objectif consiste à
utiliser les ressources limitées d'un agent économique de la
façon la plus efficace possible.
BERZILE Rejean distingue trois décisions essentielles
pouvant être prises sur base de la gestion financière.5(*)
- La décision d'investir ;
- La décision de financer l'entreprise ;
- La décision de distribuer les dividendes.6(*)
Ces trois types de décisions reviennent à la
responsabilité du Directeur Financier d'une entreprise sur plusieurs
plans à savoir :
- La planification et la prévision
financière ;
- L'analyse des états financiers ;
- Le suivi et l'évaluation de la performance de
l'entreprise.
Plusieurs agents économiques s'intéressent
à l'information financière publiée par les entreprises.
Il s'agit notamment des créanciers à court terme
à long terme et à moyen terme ; principalement les
banquiers, les actionnaires actuels et éventuels, les services
gouvernementaux, les représentants syndicaux et les gestionnaires.
Chacun de ces auteurs utilise ces informations pour ses propres
intérêts.
Le banquier étudie la demande de prêt à
C.T et s'intéresse à déterminer si l'emprunteur sera
à mesure de faire face à ces échéances à
C.T. Le détenteur des obligations à long terme examine la
structure du capital, la couverture des intérêts et ainsi que
l'évaluation de la situation financière. Quant à
l'actionnaire, il se préoccupe de la solvabilité ainsi que de la
rentabilité de l'entreprise.
En tenant compte des intérêts divergents de tous
ces acteurs, l'analyse financière demeure fondamentalement
« un outil et une méthode permettant de définir
l'entreprise à partir de quelques points clés».
Pour être en mesure de porter un jugement sur la
situation d'une entreprise, l'analyse doit tenir compte de l'ensemble
d'information disponible, surtout celles publiées par la
comptabilité ou par d'autres sources. Généralement
plusieurs étapes doivent être suivies à savoir :
1) Préciser les objectifs de l'analyse ;
2) Procéder à l'examen global des états
financiers, cet examen porte généralement sur les emplois
(actifs), des ressources (passif), les ventes et les
bénéfices ;
3) Analyser le rapport du vérificateur,
l'énoncé des principes comptables, les notes aux états
financiers et d'autres informations pertinentes ;
4) Appliquer les techniques d'analyse comme les ratios,
l'étude du bilan en masse et autres ;
5) En fin, porter un jugement sur la situation, formuler des
recommandations et prendre des conclusions.
I.1.1.4. Les données
fondamentales et matérielles de base de toute analyse
financière
Ces données répondent à la
manière dont furent respectés les principes que nous allons
développer.
Elles auront trait7(*) :
Ø aux moyens permanents de financement ;
Ø aux possibilités de les élargir par
des emprunts ;
Ø aux investissements, qui en immobilisent une
partie ;
Ø au fonds de roulement qui s'en
dégage ;
Ø à la puissance de rentabilité de
l'actif circulant, véritable pourvoyeur de la prospérité
de l'entreprise ;
Ø à la trésorerie, coeur vivant, dont les
mouvements de systole et de diastole aliment jusqu'à ses moindres
ramifications ;
Ø au résultat final, enfin, de tous ces
mouvements.
A. Bilan
1.1.1 A.1.Notion
A.1.1. Définitions
Nous pouvons définir le bilan, en toute première
approximation :
v comme représentant, à droite, l'ensemble des
obligations de l'entreprise vis-à-vis des tiers et comprenant :
- l'origine et la situation des fonds en provenance des
propriétaires dont la personnalité est distincte de celle de
l'entreprise
- l'origine et la situation des fonds prêtés par
d'autres personnalités que les propriétaires.
v comme représentant à gauche :
- la situation des moyens, des biens et des droits de
l'agent économique exprimée en unités
monétaires. »8(*)
Autrement dit, le bilan indique à une date
précise :
· À droite : la situation des ressources
financières dont dispose le gestionnaire ;
· À gauche : la situation des emplois qu'il
en a fait.
Le bilan : véritable photographie de la firme
permettra d'apprécier tout à la fois :
- l'équilibre financier résultat de la
répartition des capitaux à laquelle nous aurons
procédé
- et celui qu'il conviendra d'assurer dans l'avenir ;
- le résultat général obtenu ou
escomptable.9(*)
Le bilan est un document de présentation de la situation
patrimoniale d'une entreprise. La première partie du bilan d'une
entreprise (à gauche) est son actif. Celui-ci correspond aux
différents emplois et regroupe tous les éléments du
patrimoine ayant une valeur économique. La seconde partie du bilan est
le passif qui matérialise les ressources à la disposition de
l'entreprise qui financent son activité.10(*)
L'analyse dynamique du bilan de l'entreprise nécessite
le retraitement des données comptables du bilan afin de mieux
appréhender son patrimoine mais aussi, d'apprécier sa
solvabilité, sa capacité d'endettement et ses possibilités
d'investissements futurs.
Nous disons qu'un bilan est un document comptable
établi annuellement par tout commerçant (que ce soit une personne
physique ou une société) qui présente, d'une part, ce que
l'entreprise possède (appelé l'actif), et, d'autre part,
l'ensemble des moyens financiers utilisés pour acquérir ses biens
(qui porte le nom de passif).
Le bilan est nécessairement
équilibré : le passif est toujours équivalent
à l'actif.
A.1.2. Interprétation du
bilan
Le bilan peut être compris comme un état
résumant la situation financière de l'entreprise à un
moment donné. Il est constitué de plusieurs postes.
D'un point de vue juridique, le bilan présente à
gauche la liste des biens que possible l'agent économique (droits
réels et droits personnels) et à droite, l'ensemble de ses
obligations composées des dettes à l'égard des tiers
(banques, Etat, organismes sociaux, fournisseurs,...) et des engagements envers
les associés.
D'un point de vue financier, il présente à
droite la liste des ressources dont dispose l'agent économique, il
s'agit du passif et à gauche l'utilisation faite de celles-ci (les
emplois), il s'agit de l'actif.11(*)
Les ressources regroupent, d'une part, les capitaux propres,
formés des apports de capitaux effectués par les associés
augmentés des bénéfices non distribués
laissés à la disposition de l'entreprise, et les capitaux
étrangers (ou dettes) qui comprennent l'ensemble des crédits
octroyés par des tiers (emprunts obligataires, crédits bancaires,
crédits fournisseurs,...).
1° Etude de l'actif
L'actif du bilan regroupe les avoirs de l'entreprise. Les
actifs du bilan peuvent être immobilisés ou circulants. Lorsqu'ils
sont immobilisés, il s'agit alors d'immobilisations incorporelles
(brevets,...), corporelles (terrains,...), ou financières
(participations,...).
Les actifs circulants représentent quant à eux
les stocks (marchandises,...), les créances (dettes des clients,...) et
les disponibilités (solde créditeur des comptes
bancaires,...).
Ø L'actif immobilisé
L'ensemble des biens qui sont destinés à rester
durablement dans l'entreprise représente l'actif immobilisé.
La valeur des différents actifs immobilisés
évolue avec le temps et fait l'objet d'ajustements à travers les
amortissements et les dépréciations.
Il est à noter que les placements financiers ayant un
but stratégique (participations) sont considérés comme de
l'actif immobilisé.
Ø L'actif circulant
L'actif circulant reprend l'ensemble des
éléments utilisés dans le cadre du cycle d'exploitation.
Font partie de l'actif circulant, les créances clients,
les autres créances, les stocks, les disponibilités et les
placements financiers à court terme.
2° Etude du Passif
Le passif répertorie l'ensemble des ressources de
l'entreprise. Il comprend les capitaux propres (apports des actionnaires), les
dettes d'exploitation et également les dettes financières.
Les capitaux propres constituent une forme de financement
essentiel. Ils sont nécessaire à la création d'une
entreprise mais aussi ultérieurement pour contribuer au financement de
son développement.
Les capitaux propres doivent normalement augmenter au fil du
temps grâce à l'accumulation des résultats positifs de
l'entreprise (parfois négatifs et alors les capitaux propres diminuent).
Les capitaux propres peuvent aussi être accrus à l'occasion
d'augmentations de capital qui viennent renforcer la structure
financière de l'entreprise.12(*)
Le montant des capitaux propres est extrêmement
important puisqu'il conditionne notamment la capacité d'emprunt des
entreprises. D'une manière générale, les banques acceptent
rarement de financer une entreprise au-delà de la somme de ses capitaux
propres.
A.1.3. Aspect fonctionnel du
bilan
Le bilan comptable ne permet pas de faire apparaitre les
liens entre les emplois et les ressources ainsi que les principaux cycles
caractérisant la vie de l'entreprise. La conception fonctionnelle a
précisément pour objectif de faciliter l'analyse du
fonctionnement de l'entreprise et de ses équilibres fondamentaux,
à travers une approche fondée sur les cycles.
Partant de l'hypothèse de continuité de
l'exploitation et après quelques retraitements et reclassements, le
bilan comptable est transformé en un bilan fonctionnel faisant
apparaitre distinctement les cycles de la vie de l'entreprise13(*) :
- Le cycle investissement et financement ;
- Le cycle d'exploitation ;
- Le cycle de trésorerie, résultant de deux
cycles précédents.
Elle vise à mettre en évidence, pour les actifs,
leur valeur d'usage ou leur destination au moment de leur acquisition, et, pour
les passifs, leur caractère durable ou non durable au moment de leur
apparition.
Il ne s'agit dont plus de savoir quelle est aujourd'hui la
valeur patrimoniale d'un actif (après dépréciation pour
vieillissement), mais simplifier, à quoi il sert.
Bien entendu :
- Les ressources durables assurent la fonction de financement
dans l'entreprise ;
- Les emplois stables rendent compte de la fonction
d'investissement de l'entreprise ;
- Le bas du bilan (actif circulant-passif circulant) rend
compte de la fonction d'exploitation ;
- Trésorerie active-trésorerie passive=
trésorerie nette. La trésorerie, en soi, ne constitue pas une
masse : elle vient simplement compenser les déséquilibres
nés de l'interaction de trois fonctions de base.
A.1.4. Aspect financier du
bilan
Le bilan financier doit permettre de renseigner les
actionnaires et les tiers (notamment les préteurs) quant à la
solvabilité de l'entreprise et surtout quant à sa
liquidité financière. Il est le résultat de correction et
du redressement des éléments du bilan comptable.
C'est le bilan qui facilite la compréhension des
emplois de l'entreprise et des modes de financement leur associés.
L'analyse des postes du bilan tel que présenté par le comptable
est indigeste à l'égard de l'évaluation financière.
Le bilan est marqué par les principes comptables
et des considérations juridiques et fiscales. Ce bilan doit être
retraité pour faciliter l'analyse financière, le diagnostic et
l'évaluation de l'entreprise. Dans tous les cas, il convient
d'être prudent lors des retraitements des données brutes du bilan
en conservant une certaine cohérence entre les options
méthodologiques adoptées.14(*)
Il est donc important et recommandé de procéder
au reclassement des postes du bilan comptable en vue d'élaborer un autre
genre de bilan appelé `' bilan financier''.
Ø Le reclassement des postes du bilan
comptable
Le reclassement des postes du bilan vise l'accession à
l'évaluation exacte des indicateurs financiers fondamentaux. Il est fait
sur base d'un double principe : l'ordre de liquidité croissante,
pour les postes de l'actif du bilan, et l'ordre d'exigibilité
croissante, pour ceux du passif.
Ø L'élaboration du bilan
financier
Le bilan financier est celui obtenu après correction et
redressement des éléments du bilan comptable. Il permet de
comprendre les emplois de l'entreprise et les modes de financement leur
attribués. La pratique financière distingue deux types de Bilan
financier:
· Le Bilan condense ;
· Le Bilan synthétique15(*).
a) Le bilan condensé
Le bilan condensé est un bilan financier
constitué de sept (7) grandes dont quatre (4) à l'actif et trois
(3) au passif.
Figure 1 : bilan condensé
ACTIF (Emploi des fonds)
|
PASSIF (Origine des fonds).
|
- Valeurs Immobilisées Nettes
- Valeurs d'Exploitation (VE)
- Valeurs Réalisables (VR)
- Valeurs Disponibles (VD)
|
- Fonds Propres (FP)
- Dettes à Long et Moyen Terme (DLMT)
- Dettes à court terme. (DCT)
|
b) Bilan synthétique
Le bilan synthétique est un bilan financier regroupent
quatre (4) masses bilantaires dont deux à l'actif et deux autres, au
passif.
Contrairement au bilan condensé, dans sa composition,
les masses bilantaires regroupent les rubriques de celui-ci ; exception
faite des valeurs immobilisées nettes à actif et dettes à
court terme, au passif. Ainsi donc :
- Au passif, les rubriques « fonds
propres » et « dettes à long et moyen
terme » constituent la masse bilantaire « capitaux
permanents » et ;
- A l'actif, les rubriques « valeurs
d'exploitation » ; « valeurs
réalisables » et « valeurs
disponibles » constituent la masse bilantaire « capitaux
circulants ou actifs circulant ».
Figure 2 : Bilan synthétique
ACTIF (Emploi des fonds)
|
PASSIF (Origine des fonds).
|
- Valeurs Immobilisées Nettes
- Capitaux ou actifs circulants
|
- Capitaux Permanents (CP)
- Dettes à court terme. (DCT)
|
A.1.5. Equilibres de la structure du bilan
Pour porter un premier jugement sur la situation
financière d'une entreprise, l'on examine d'abord son bilan. Les
informations tirées du bilan ne sont valables que sous les conditions
suivantes :
· Qu'il ait été correctement
établi c'est-à-dire que la comptabilité ait
fidèlement enregistré les variations des ressources de
l'entreprise résultant de son activité et que les travaux
d'inventaire aient été bien faits ;
· Que le classement dans les postes du bilan corresponde
bien aux valeurs qu'ils représentent16(*).
Qu'il y ait adéquation entre les ressources de
financement et les moyens financés.
Au regard de ces conditions, un certain nombre d'indicateurs
sont déterminés ; dits indicateurs de l'équilibre
financier.
B. Tableau de formation de
résultats
B.1. Notion
B.1.1. Définitions
Le compte de résultat ou tableau de formation de
résultats est un document comptable qui regroupe les différents
produits et charges pour une période déterminée.17(*)
Le tableau de formation de résultats est un tableau de
synthèse dressé immédiatement après les
écritures d'inventaires.18(*)
En toute première approximation, le compte de
résultat se présent de la façon suivante :
· À droite : les productions
enregistrées au cours de la période ;
· À gauche : les consommations
enregistrées au cours de la même période et qui
comprennent.
- d'une part, les consommations courantes de la
période,
- d'une autre part, la consommation des moyens de production
au cours de la période (c'est à dire, en fait, la valeur de
l'usine des moyens).19(*)
Le tableau de formation de résultats limité aux
opérations d'exploitations courantes représente le cumul des
productions et des consommations relatives à la vocation, au
« métier » de l'entreprise au cours d'une
période.
B.1.2. Importance
Il permet de calculer par paliers successifs le
résultat ne t de la firme conformément aux dispositions
légales du PCGC.
Il fournit l'explication et permet le contrôle de
l'enrichissement ou de l'appauvrissement de l'entreprise. Son objet est
d'étudier l'activité de l'entreprise qui lui permet
d'accroître sa richesse. »20(*)
Les charges et produits relatifs à l'exploitation
courante de l'entreprise. Il est calculé à ce niveau un
bénéfice ou une perte d'exploitation ;
Les charges et les produits financiers résultent de la
structure financière de l'entreprise.
Il est calculé à ce niveau, le résultat
financier.
Les charges et les produits exceptionnels résultent de
l'activité exceptionnelle(ou hors exploitation) de l'agent
économique.
Il est calculé ici le résultat
exceptionnel.21(*)
Le tableau de formation des résultats est un document
permettent d'analyser la qualité de la «gestion» d'une
société et d'éclairer le compte de résultat.
B.1.3. Tracé
Le Plan Comptable Général Congolais
détermine le résultat par palier successif, cela permet à
l'entrepreneur d'avoir une série de résultat (résultats
successifs). Et le passage de résultat en résultat, fournira, lui
aussi, au bout des calculs, le montant final du résultat final.
Le tableau de formation de résultats détermine
les soldes suivants :
- La marge brute d'exploitation ou marge commerciale
(80) ;
- La valeur ajoutée (81) ;
- Le résultat brut d'exploitation (82) ;
- Le résultat net d'exploitation (83) ;
- Le résultat sur les cessions d'immobilisations et
titres (84) ;
- Le résultat net avant impôts (85) ;
- Les résultats sur revenus professionnels et locatifs
(86) ;
- Les résultats de la période à affecter
(87).
- Le cash flow
Le résultat qui est calculé par ce tableau tient
compte des activités normales et du hors exploitation de
l'entrepreneur.
Pour analyser la situation financière, on se
réfère aussi :
· Tableau de financement : est un document qui
permet de saisir les variations ayant affecté les éléments
actifs et passifs du patrimoine de l'agent économique.
· Tableau économique, fiscal et financier :
est un document destiné à compléter les informations
données par les agents économiques et contenues dans les autres
tableaux de synthèse sont : le TFR, le TF, et le Bilan.
I.1.2. Axes de l'analyse
financière
Certes les objectifs de l'analyse financière
différent selon la nature des apporteurs des capitaux : les
actionnaires privilégiant la valeur du capital et prêteurs, la
capacité de remboursement actuelle et future. Mais néanmoins, le
point commun reste :
- L'analyse de l'activité et de la performance
économique ;
- L'analyse de la structure financière ;
- L'analyse de la rentabilité ;
- L'éclairage des tableaux de financement.
I.1.2.1. Analyse de la
structure financière
Traditionnellement, l'analyse de la structure
financière repose sur celle de l'équilibre financier.
Fondamentalement, l'équilibre financier est le résultat de la
synchronisation qui s'établit entre les flux d'encaissement et de
décaissement.
L'équilibre financier est une contrainte qui
pèse en permanence sur la pérennité de l'entreprise.
L'incapacité pour une entreprise d'assurer le paiement de dettes
devenues exigibles se traduit par la constatation d'un état de cessation
de paiement.
C'est pourquoi, on peut dire que la finalité de la
politique financière est d'aménager structurellement la
contrainte financière, en s'efforçant de définir une
structure financière dite « équilibre » qui
permettra à l'entreprise de rester solvable dans le temps,
c'est-à-dire d'être financièrement pérenne.
Les indicateurs de la structure financière
reprennent :
v Les équilibres financiers : fonds de roulement,
besoins en fonds de roulement et trésorerie nette ;
v Les autres indicateurs : la liquidité et la
solvabilité.
I.1.2.2. Analyse de la
rentabilité
Pour comprendre l'intérêt des indicateurs de
rentabilité, il n'est que d'imaginer la situation d'une entreprise dont
on observerait concomitamment une amélioration du résultat
d'exploitation, un allongement du crédit-client et un alourdissement des
stocks de produits finis. Cela en raison d'une stratégie de gains de
part de marché reposant sur des conditions de règlement
généreuses et une garantie de rapidité de livraison des
produits.
Rien ne permet d'affirmer que l'amélioration du
résultat d'exploitation observée soit le signe d'une
réelle amélioration les performances de l'entreprise. Pour qu'il
en soit ainsi, il conviendrait de s'assurer que le supplément de
résultat d'exploitation rapproché de l'augmentation de l'actif
économique induit par l'augmentation du crédit-client et des
stocks, soit supérieur au ratio historiquement observé
Résultat d'exploitation/Actif économique.
Sinon, l'amélioration du résultat d'exploitation
peut n'être qu'un leurre cachant une gradation de l'efficience des
capitaux investis dans l'exploitation.
I.1.2.3. Analyse de
l'activité et de la performance économique
L'analyse sectorielle est une étape déterminante
de l'analyse financière. Elle apporte un éclairage sur les points
suivants :
o Les tendances d'évolution des
marchés ;
o La définition géographique des marchés
qui permet notamment d'isoler la concurrence effective de
l'entreprise ;
o Les caractéristiques des utilisateurs et des modes de
distribution ;
o L'intensité concurrentielle ;
o Les évolutions des produits et des technologies de
production, etc.
L'étude conduite dans le cadre sectoriel doit permettre
d'identifier les facteurs susceptibles d'avoir un impact sur la demande et
l'offre des produits de l'entreprise.
Cependant, nous limiterons la présentation d'outils
d'analyse sectorielle à l'étude des forces concurrentielles, qui
conditionnent le niveau de résultats dégagés parles
entreprises du secteur.
I.1.2.4. Eclairage des
tableaux de financement
La connaissance de la vie de l'entreprise que peut avoir
l'analyste financier à partir de l'examen des bilans (actif, passif,
compte de résultat) est forcément limitée par la
représentation figée de la réalité qu'en donnent
les documents comptables.
Les transformations qui accompagnent le passage d'une
période (exercice comptable) à l'autre sont hors du champ
explicatif immédiat de l'analyste financier qui ne dispose, à
partir de l'information comptable, que d'un état des ressources et des
emplois vrai à un moment donné, c'est-à-dire à la
date d'arrêté de l'exercice.
Dès lors que l'analyste financier se monstre curieux de
connaitre le circuit de financement de l'entreprise, il est nécessaire
d'établir des tableaux de flux prenant en compte les relations de
l'entreprise avec son environnement (banques, actionnaires...).
C'est l'objet d'un tableau de financement que d'apporter un
éclairage sur le circuit de financement des processus d'investissement
et de distribution de l'entreprise.
Le tableau explicite la dynamique du circuit de financement de
l'entreprise. Pour se développer, une entreprise doit investir
(matériel, besoin en fonds de roulement). Ces besoins nécessitent
de faire appel à divers bailleurs de fonds (actionnaires et
prêteurs).
La rentabilité des investissements dégage un
flux, la capacité d'autofinancement, qui doit être suffisant pour
rémunérer les bailleurs de fonds (dividendes, frais financiers)
et permettre le remboursement des capitaux empruntés (remboursement).
Tous les tableaux de financement, et leur nombre est
important, reposent sur la même logique qui est de rapprocher les
emplois. (Investissements, remboursements d'emprunts, dividendes,...) des
ressources (autofinancement, augmentation de capital, emprunts,...). Les
différences entre les tableaux interviennent seulement dans la prise en
compte partielle ou totale des rubriques précédentes. De ce choix
dépendra la nature du solde assurant l'équilibre des composantes
retenues.
Aujourd'hui, l'analyse des tableaux de financement occupe une
place importante dans l'appréciation de situation économique et
financière de l'entreprise, fournissant un éclairage pertinent
pour l'analyse de la formation des grands équilibres financiers et
l'appréciation de la cohérence des flux qui y contribuent.
Avant de voir les principes de construction des tableaux de
financement, il nous paraît utile d'en présenter un modèle
dont l'examen des composantes permettra d'en comprendre les règles
d'établissement et la finalité.
I.1.3. Analyse comparative
I.1.3.1.
Définitions
L'analyse comparative consiste à évaluer les
principaux soldes des états financiers d'une entreprise afin de les
comparer à ceux des sociétés au profil d'activité
similaire.22(*)
L'analyse comparative consiste à comparer les
idées, les procédures, les pratiques et les résultats
d'une entreprise avec ceux des leaders de son secteur ou d'autres secteurs
d'activités.23(*)
L'analyse comparative permet d'apprécier les
performances financières d'une entreprise et la qualité de sa
structure financière par rapport à celles de ses principaux
concurrents.
Elle s'effectue aussi régulièrement à
partir d'une approche des indicateurs synthétiques. L'analyse
comparative, qui peut être utilisée de façon efficace dans
le secteur d'activité concerné, est un exemple d'outil
d'amélioration continue qui peut :
· Fournir des données significatives sur le
rendement ;
· Améliorer la planification stratégique et
évaluer les points forts et les faiblesses de l'entreprise ;
· Fixer des objectifs de rendement stimulants et mener
à une meilleure gestion financière ;
· Favoriser la mise en oeuvre de pratiques optimales et
assurer une utilisation plus efficace des ressources.24(*)
I.1.3.2. Objectifs
En complément du référentiel sectoriel,
il est utile d'effectuer un rapprochement des résultats et de la
situation financière d'une entreprise avec ceux de ses concurrents
proches.
La comparaison doit se faire en ayant présent à
l'esprit une triple préoccupation :
- approfondir la connaissance des métiers
exercés par les compétiteurs en présence ;
- repérer les sources d'avantages
concurrentiels ;
- évaluer la capacité financière des
concurrents à supporter la rivalité.25(*)
I.1.3.3. Avantages de
l'analyse comparative
Elle constitue un outil qui comporte des objectifs
d'amélioration réalisés et aide à comprendre les
changements qu'il faut effectuer afin d'améliorer le rendement.
Nous pouvons nous servir de l'analyse comparative pour cerner
et corriger les problèmes, mettre en oeuvre des initiatives de
changement stratégique ou pour apporter des améliorations
continues.
Dans le secteur privé, l'analyse comparative se
justifie essentiellement du fait de la volonté de préserver ou de
regagner position concurrentielle sur le marché.
Au sein d'un même secteur d'activité, des
structures de bilan très diverses coexistentes. Elles peuvent
s'expliquer par des différences de taille (possibilité de recours
plus ou moins facile au marché financier), par des positions
différentes sur le marché, par la spécificité des
produits.
Pour les comparaisons inter-entreprises, on se reportera aux
publications des institutions spécialisées qui permettent
à l'entreprise de se situer dans son secteur.
Il ne s'agit cependant que d'une indication car il n'existe
pas une structure de bilan optimale pour un secteur. Le bilan
« moyen » d'un secteur ne doit pas être
considéré comme une norme. La politique financière d'une
firme au sein de son secteur peut souvent mieux expliquer la structure de son
bilan que son appartenance à un secteur
déterminé.26(*)
I.2. Situation
financière
Pour bien comprendre la pertinence de la situation
financière, le présent point se préoccupe de la
définir et d'en donner son importance.
I.2.1. Notions
I.2.1.1. Définition
de la situation financière
La situation financière d'une entreprise est
exposée dans les états comptables dressés par l'entreprise
pour communiquer ses données à un large éventail
d'utilisateurs à des fins décisionnelles en matière
économique. Le bilan fournit des données sur la situation
financière de l'entreprise.
Plusieurs définitions de la situation financière
des divers auteurs existent, néanmoins dans le cadre du présent
travail nous n'avons retenu que deux optiques :
· Au sens large : la situation
financière peut être définie comme un ensemble de
proportions statiques et des relations qui existent entre les emplois et les
ressources d'une entreprise ;
· Au sens strict : la situation financière
est la composition des différents capitaux dont dispose l'entreprise,
propres ou empruntés et permanents ou provisoires.27(*)
Autrement dit, la situation financière est la
manière dont les comptes ou rubriques du bilan sont agencés
financièrement.28(*)
Cette dernière définition a l'avantage de nous
faire voir que c'est le bilan qui met en exergue la structure
financière d'une entreprise en stigmatisant le volume ou l'importance de
chaque masse bilantaire.
Les données sur la situation financière et les
résultats financiers sont généralement produites au regard
des sociétés et des entreprises, tandis que celles sur les
résultats sont produites relativement aux établissements, aux
sociétés et aux entreprises.
I.2.1.2. Importance de la situation financière
La notion de la situation financière que nous venions
de définir présente une triple importance pour l'analyste
financier. Elle permet en effet :
· La mise en lumière de différentes masses
que comprend le bilan financier ;
· La compréhension de la manière dont sont
affectées les ressources de l'entreprise dans le financement des ses
emplois ;
· L'appréciation de la gestion de l'entreprise par
la comparaison des bilans successifs ou des bilans des entreprises dans un
même secteur.
La situation financière permet de
présenter et de faire une lecture financière des bilans en vue
d'un examen d'indicateurs financiers sous une double contrainte : de
solvabilité (disponibilité au bon moment des capitaux) et de
rentabilité (utilisation des capitaux de la manière
économique)29(*) . Gérer l'entreprise sous cette double
contrainte revient à respecter un certain nombre de principes dits
« principes de la structure financière''.
I.2.2. Règles et Indicateurs
d'appréciation de la Situation Financière
I.2.2.1. Règles de la situation
financière
1° Orthodoxie
Financière
Les masses bilantaires représentent les proportions de
diverses ressources de l'entreprise au point de vue de leurs origines (passif)
et leurs emplois (actif) doivent ou devraient répondre aux principes de
la structure financière.
Ceux-ci constituent des conditions essentielles
d'équilibre financière ou d'orthodoxie financière et font
l'objet de trois règles : l'équilibre financière
minimum, la saine gestion et la sécurité financière.
2° Règle d'équilibre financier
minimum
La règle de l'équilibre financier minimum
résulte de l'harmonisation entre le temps de transformation des actifs
en monnaie et le rythme de remboursement des dettes (les passifs).
Autrement dit, l'équilibre financier est le
résultat de la confrontation entre la liquidité des actifs (qui
détermine les recettes futures) et l'exigibilité de l'endettement
(qui détermine les mouvements des dépenses futures).
Il résulte de ce qui précède que la
détention d'actifs à long terme dont le degré de
liquidité est faible exige la disposition de capitaux à long
terme30(*).
C'est de cette constatation qu'est née la règle
de l'équilibre financier minimum qui s'énonce comme suit :
Il doit exister un équilibre entre la durée d'un moyen de
financement et la durée de l'opération à financer,
c'est-à-dire, les actifs de roulement sont financés par les
capitaux provisoires31(*).
En d'autres termes, tout financement dans l'entreprise doit être
assuré par des capitaux permettant de faire face aux dépenses
pendant toute la durée de vie de ce financement.
Une autre formulation de l'équilibre financier minimum
précise que :
· Des emplois fixes doivent être financés
par des ressources stables ;
· Une immobilisation destinée à servir
pendant huit ans ne doit être achetée qu'avec des capitaux
remboursables au plus tôt dans huit ans.
On considère tout investissement comme une source d'un
revenu supplémentaire, c'est pourquoi la durée de l'emprunt doit
être égale au temps de remboursement ou de
récupération pour cette source de bénéfice du
montant.
3° Règle de gestion
saine
Le fonctionnement et le développement d'une entreprise
se traduisent par une tendance à l'augmentation des valeurs
immobilisées. Il y a donc risque de suréquiper et
d'accroître ses investissements à moyen ou long terme pour
satisfaire des multiples besoins monétaires auxquels est accordée
une importance qu'ils n'ont pas. Il en résulte une diminution des actifs
circulants puisqu'une partie supplémentaire de ceux-ci a
été immobilisée alors que les besoins en biens de cette
catégorie sont plus grands.
Par conséquent, il est nécessaire qu'une
certaine proportion soit maintenue entre les capitaux circulants et les valeurs
immobilisées. C'est ce que traduit la règle de gestion saine qui
stipule que l'équilibre financier est assuré lorsque :
· Les immobilisations sont financées par les
capitaux propres ou les ressources stables de financement ;
· Les valeurs d'exploitation par les capitaux
stables ;
· Les valeurs réalisables et disponibles sont
financées par les dettes ou exigibles à court terme.32(*)
Ainsi, deux constats peuvent être
relevés :
· La règle de gestion saine n'est que le
résultat du respect de la règle d'équilibre financier
minimum de laquelle elle découle ;
· L'équilibre financier envisageable n'est pas un
strict équilibre. Il est nécessaire d'assurer une marge de
sécurité financière permettant à l'entreprise de
faire face aux aléas de gestion.
Les aléas de gestion surviennent du fait qu'il peut
exister, parmi les capitaux circulants, des postes dont la rotation est trop
lente pour qu'ils soient transformés en disponibles aussi rapidement que
les dettes deviennent exigibles.
En plus, certaines variables comme la mévente, la
grève... sont susceptibles de modifier la marche normale de
l'entreprise.
4° Règle de
sécurité financière
La sécurité financière est la
conséquence de deux premières règles. Elle stipule que
l'on pourvoie l'entreprise des fonds nécessaires au fonctionnement de
son exploitation. Elle s'énonce comme suit : « il doit
exister un excèdent de capitaux permanents sur le financement des
valeurs immobilisées.33(*)
Les fonds nécessaires au fonctionnement quotidien de
l'entreprise constituent une marge de sécurité qui lui permet de
faire face à ses engagements immédiats dont : le paiement
des salaires du personnel, des fournisseurs, des impôts et le financement
des stocks et des crédits qu'elle accorde à ses clients.
Cette règle de sécurité financière
constitue ainsi un critère de gestion de l'entreprise qui stipule que
les capitaux permanents servent à financer, d'une part, ses emplois
durables, ses moyens de production et, d'autre part, la partie de ses valeurs
d'exploitation non financée par les tiers.
La marge de sécurité financière n'est
rien d'autre que l'excèdent des capitaux permanents sur les valeurs
immobilisées nettes (l'actif immobilisé). Elle est à la
base de l'analyse financière.34(*)
I.2.3. Indicateurs
d'appréciation de la situation financière
I.2.3.1.
Solvabilité
a) Notion
1- Définitions
La solvabilité traduit l'aptitude de l'entreprise
à faire face à ses engagements en cas de liquidation,
c'est-à-dire d'arrêt de l'exploitation et de mise en vente des
actifs. Une entreprise peut donc être considérée comme
insolvable dès lors que ses
Capitaux
propres sont négatifs : elle doit en effet plus qu'elle
ne possède.35(*)
La solvabilité d'un organisme ou d'une personne est sa
faculté à rembourser ses dettes au cours de leur durée
(pour les échéances proches on dit plutôt
liquidité).36(*)
En entant par solvabilité la capacité de
l'entreprise a assurée à tout instant le paiement de ces dettes
exigible.
Cette notion de solvabilité dite technique s'oppose a
la notion juridique de solvabilité selon laquelle l'entreprise est
solvable si ses actifs permettent de rembourser ces dettes.
Une entreprise est solvable lorsqu'elle peut faire face
à l'ensemble de ses engagements en liquidant l'ensemble de ses actifs,
c'est à dire en cas d'arrêt de l'exploitation et de mise en vente
de ses actifs
Dans l'optique dite fonctionnelle de l'analyse
financière, une entreprise est solvable lorsqu'elle respecte la
contrainte d'équilibre financier, c'est l'aptitude à assurer le
règlement des dettes quand elles arrivent à
échéance ; les dettes sont entendues au sens large : y compris
les dépenses conditionnant la continuité de l'exploitation.
L'étude du bilan permet d'étudier la
solvabilité et de décomposer entre solvabilité à
court terme et à long terme. En effet, le risque de non remboursement ne
dépend pas seulement de la solvabilité de long terme de
l'entreprise, mais aussi de sa solvabilité de très court terme ou
liquidité.37(*)
2- Mesurer la solvabilité de l'entreprise.
La solvabilité d'un organisme ou d'une personne est sa
faculté à rembourser ses dettes au cours de leur durée
(pour les échéances proches on dit plutôt
liquidité).
Analyser la solvabilité d'une entreprise est crucial
pour les prêteurs (banques, fournisseurs...), et plus largement pour
toute personne concernée par la survie de cette entité
économique (salariés, actionnaires, partenaires divers).
Le diagnostic se base - mais pas seulement - sur le bilan
comptable, le tableau de trésorerie et le tableau de financement.
1- Les ratios d'équilibre ou de solvabilité
Les ratios de solvabilité sont complémentaires
des ratios de fonds de roulement mais sont plus tournés vers la mesure
de l'aptitude de l'entreprise à rembourser rapidement ses dettes si elle
devait cesser brutalement toute activité.38(*)
Les trois ratios que l'on peut en tirer sont les
suivants :
- L'indépendance financière ;
- Le taux d'endettement ;
- Le degré de permanence des sources de financement.
1- A. L'indépendance financière
Ce ratio nous permet de déterminer la proposition des
fonds propres dans le total du passif.
Plus ce ratio est proche de 1, plus l'entreprise est
indépendante financièrement. Cela signifie qu'elle dispose d'une
autonomie de gestion plus grande. A l'inverse, s'il tend vers zéro,
l'entreprise devient de plus en plus dépendante des fonds de tiers. Plus
son indépendance financière diminue, plus il lui sera difficile
de se voir octroyer de nouveaux crédits et souvent à des
conditions drastiques (taux d'intérêt élevé, gages
et sûretés,...).39(*)
L'indépendance financière optimale n'est pas
aisée à déterminer : elle varie en effet d'une
entreprise à l'autre voire d'un secteur d'activité à un
autre.
1- B. le taux d'endettement40(*)
Plus ce ratio est élevé, la situation de
l'entreprise devient très dangereuse, l'entreprise est dépendante
financièrement.
Ce ratio permet de calculer la proposition des capitaux
étrangers par rapport au total du passif. Plus ce ratio est
élevé, plus la situation de l'entreprise devient
préoccupante.
1- C. le degré de permanence des sources de
financement41(*)
Il permet d'appréhender si l'entreprise a fourni
beaucoup d'efforts pour avoir des ressources durables.
Le calcul de ce ratio sur plusieurs années montre si
les ressources à plus d'un an mises à disposition de l'entreprise
sont en hausse ou si, au contraire, les capitaux à court terme tendent
à devenir prédominants dans le financement de l'entreprise.
1- D. Ratio de solvabilité à long terme
La solvabilité est définie comme étant la
capacité d'apurer l'exigible avec la réalisation de l'actif. Les
ratios de solvabilité permettent de connaître la
solvabilité générale de l'entreprise, pour en fin
apprécier sa valeur du point de vue financier.42(*)
Les banquiers en général et les bailleurs de
fonds en particuliers préfèrent ces ratios pour apprécier
le degré de solvabilité de l'entreprise sous étude.
· Ratios de financement de l'actif immobilisé
Ce ratio nous indique la part des capitaux propres dans le
financement de l'entreprise et il doit être supérieur ou
égal à 1, et lorsqu'il est supérieur à 1, cela
signifie que les capitaux propres financent non seulement les valeurs
immobilisées mais financent aussi une partie des valeurs circulantes,
c'est-à-dire que l'entreprise respecte le principe d'équilibre
financier et par conséquent dispose d'un fonds de roulement propre.
· Ratio de financement des immobilisations aux capitaux
permanents
Ce ratio est une expression du fonds de roulement et
détermine son importance et son évolution dans le temps. Il
permet d'apprécier la part des capitaux permanents d'une entreprise dans
le financement des valeurs immobilisées. Ces deux ratios ci- haut
cités indiquent dans quelle mesure les capitaux propres et permanents
sont investis dans les constructions, machines et autres moyens de
production.43(*)
1- E. Ratios de solvabilité à court terme
Le suivi de l'évolution de la situation
financière d'une entreprise reste une préoccupation majeure de
ses dirigeants, nous avons vu que l'entreprise doit faire le suivi de sa
politique de liquidité, pour pouvoir survivre, c'est pourquoi la gestion
financière exige un suivi particulier de la liquidité dont
dispose l'entreprise, ainsi pour ce faire divers ratios sont utilisés
parmi eux nous pouvons citer :
· Ratio de liquidité générale
Ce ratio montre la mesure selon la quelle les actifs
circulants couvrent les dettes à court terme, en d'autres termes, il
nous permet d'apprécier si l'entreprise dispose d'une marge de
sécurité suffisante.
· Ratio de liquidité immédiate ou de
disponibilité
Ce ratio permet de voir dans quelle mesure les valeurs
disponibles peuvent financer les dettes à court terme.
· Ratio de liquidité relative ou de
trésorerie à échéance
Ce ratio exprime la capacité de l'entreprise à
honorer ses engagements à court terme. Ce ratio ne contient pas des
stocks puis qu'ils sont moins liquides que les réalisables et les
disponibles. Pour que ce ratio soit significatif, il faut que la durée
de transformation de créances en liquides soit supérieure
à celle des dettes à court terme.44(*)
Signalons que les ratios sont tirés du bilan et des
comptes des résultats, cependant ces ratios n'ont pas un
caractère de conformité pour toutes les entreprises, il est
évident qu'une entreprise peut utiliser d'autres ratios non
mentionnés ici.
Il est parfaitement possible qu'elle peut utiliser une liste
suivant ses besoins personnels.
I.2.3.2. La
rentabilité
a) Notion
1- Définition
La rentabilité est le rapport entre un revenu obtenu ou
prévu et les ressources employées pour l'obtenir. La notion
s'applique notamment aux entreprises mais aussi à tout autre
investissement.
Globalement, la rentabilité peut être
définie comme l'aptitude de l'entreprise à secréter un
résultat exprimé en unité monétaire45(*). La
rentabilité est donc un critère de ce qui est rentable,
c'est-à-dire soit qu'il produit une rente et par expansion donne un
bénéfice suffisant, soit qu'il donne des bons résultats.
Etudier la rentabilité d'une entreprise, c'est d'apprécier le
résultat dégagé à chacun des niveaux reconnus comme
significatif. Il est ainsi possible de porter un jugement sur
l'efficacité de la gestion courante par les dirigeants de l'entreprise
et de prévoir le montant des capitaux propres auxquels la
société pourra avoir recours pour son fonctionnement et son
développement46(*).
MOISSON définit le résultat
comme étant ce qui reste à l'entreprise lorsque les
produits sont vendus et que sont payés toutes les charges de
fabrication, de vente, de gestion, de structure et de l'impôt sur les
sociétés47(*).
La rentabilité représente l'évaluation de
la performance de ressources investies par des apporteurs de capitaux.
2- Ratios de rentabilité
Les ratios de rentabilité sont établis à
partir des différents résultats mis en évidence pour le
tableau des soldes intermédiaires de gestion.
Ces résultats sont rapportés soit au chiffre
d'affaires afin d'obtenir la rentabilité commerciale, soit aux actifs
afin d'obtenir la rentabilité économique et financière.
Notons que le chiffre d'affaires représente l'ensemble
des ventes d'une période donnée et, est enregistré dans le
compte 70 Ventes des Marchandises. S'il s'agit d'une entreprise commerciale et
dans le compte 71 Productions Vendues, s'il s'agit de l'entreprise
industrielle ou de service.
2- A. Ratio de rentabilité de l'activité ou
rentabilité commerciale
La rentabilité commerciale est obtenue en rapportant le
résultat d'exploitation à son origine, le chiffre d'affaire. Les
principaux ratios de mesure de rentabilité d'exploitation.
Indicateur intéressant, car il met en évidence
la profitabilité de la seule exploitation de l'entreprise. Si celle-ci
est négative, cela signifie que l'activité normale et courante de
l'entreprise est incapable à elle seul d'équilibre le compte de
résultats.
2- B. Ratio de Rentabilité financière nette
La rentabilité financière qui s'intéresse
au revenu conservé par le propriétaire de l'entreprise (profits
réalisés après paiement des intérêts sur les
emprunts) rapporté aux fonds propres engagés dans la
production.
Elle mesure des capitaux investis, précisément
des fonds propres. Elle intéresse les actionnaires et les
associés. Elle est un indicateur de la qualité de la politique
financière d'une entreprise, elle est précisément
utilisée pour la définition de cette politique.48(*)
La finalité de l'entreprise est d'offrir une bonne
rentabilité à ses actionnaires ; il convient d'évaluer
cette rentabilité par rapport aux capitaux propres investis.
On peut la calculer soit avant impôt, soit après
impôt.
Ø Rentabilité financière avant
impôt
Ø Rentabilité financière après
impôt
Ce ratio nous indique la rentabilité
générée avec un franc de capitaux propres investi dans
l'entreprise. Il mesure, donc l'efficacité avec laquelle l'entreprise
utilise les capitaux confiés par ses actionnaires.
2- C. Ratio de Rentabilité économique
Ici, qu'importe si l'entreprise est surendettée. On
mesure ici la capacité de l'entreprise à transformer en
résultat ses capitaux, d'où qu'ils proviennent.
La rentabilité économique qui compare le revenu
obtenu par l'entreprise (profits réalisés avant paiement des
intérêts sur les emprunts) aux capitaux engagés dans la
production, quelle que soit leur origine : fonds propres ou /et capitaux
empruntés (les fonds propres constituent les ressources internes
à l'entreprise : liquidités apportées par les
actionnaires et profits non distribués accumulés).
Il s'agit ici de mesurer la performance de la mise en oeuvre
des capitaux, indépendamment de leur mode de financement.49(*)
En comparant le bénéfice avant charges
financières à l'actif,
En rapprochant le bénéfice net de l'actif,
Ce taux indique l'efficacité des gestionnaires dans
l'utilisation de leurs ressources totales.
Par le calcul de la rentabilité économique
Définissons d'abord le résultat
économique : C'est le résultat d'exploitation après
impôts duquel on a retiré les charges d'intérêt.
Les autres charges et produits financiers sont bien inclus
mais, dans la mesure où l'on ne s'intéresse pas à la
provenance des capitaux, il est logique de retirer les intérêts
versés...
Quant à l'impôt sur les sociétés,
c'est en utilisant son TAUX et non son montant qu'on le soustrait puisqu'un
certain nombre d'éléments de son assiette sont exclus du calcul
(les intérêts mais aussi le résultat exceptionnel et la
participation).50(*)
Ou
Deuxième définition préalable, celle de
l'actif économique.
Celui-ci est parfois appelé capital économique,
ce second nom évoquant une notion ambiguë, à la fois active
et passive... Il est vrai que ce « actif » se définit aussi
bien comme la somme des actifs immobilisés nets (certains analystes
préfèrent utiliser le brut), du besoin en fonds de roulement
(BFR) et des disponibilités (et moins les provisions pour risques et
charges), que comme la somme des capitaux propres hors dividendes versés
et des dettes financières. Bien que l'approche soit patrimoniale, donc
non-valeurs exclues, le BFR est retraité, notamment par
l'intégration du crédit-bail.
En général, la rentabilité
économique s'apprécie comme le ratio du résultat
économique sur l'actif économique. Toutefois, d'autres
définitions forcément assez proches existent (excédent
brut d'exploitation (EBE) remplaçant le résultat
économique, par exemple...).
Ce ratio intéresse particulièrement les banques
qui souhaitent savoir dans quelle mesure l'argent prêté
dégagera un résultat.
Il se décompose en taux de marge économique
(résultat économique par rapport au chiffre d'affaires) et
rotation de l'actif (CA / actif économique). En d'autres termes,
l'amélioration de la rentabilité économique passe par de
meilleures marges et / ou par un appareil de production qui « tourne plus
vite ».
Cette rentabilité économique nette conditionne
la rentabilité financière de l'entreprise. Elle mesure la
performance économique de l'entreprise ainsi que son aptitude à
attirer de nouveaux moyens de financement et à se développer.
La différence entre rentabilité
économique et rentabilité financière porte donc uniquement
sur le dénominateur. Dans un cas, on compare l'EBE à l'ensemble
des capitaux qu'il a fallu investir pour obtenir cet EBE ; dans l'autre, on ne
compare l'EBE qu'aux capitaux apportés par les actionnaires ou
conservés dans l'entreprise, à l'exclusion des capitaux
empruntés (que ce soit auprès du système bancaire ou sur
les marchés financiers). On comprend que les actionnaires
s'intéressent surtout à la rentabilité financière
car c'est la rentabilité des capitaux qu'ils ont placés dans
l'entreprise.51(*)
CHAPITRE II. PRESENTATION
DES ENTREPRISES BRASSICOLES
II.1.BRALIMA
L'aperçu général de l'entreprise sous
examen est fait à la première section. Les sections qui suivent
développent, tour à tour, l'objet social et les activités
de la firme en question et ses structures organique et fonctionnelle, son
organigramme et ses perspectives d'avenir.
II.1.1. APERCU GENERAL
Dans le but de mieux identifier l'entreprise qui fait l'objet
d'étude dans ce travail, cette section précise les points
suivant : la raison sociale, le statut juridique et la situation
géographique ainsi que l'aperçu historique de la firme.
II.1.1.1. Raison sociale, statut
juridique et situation géographique
La raison sociale de l'entreprise sous examen est `'la
Brasserie, Limonaderie et Malterie'', soit la BRALIMA en abrégé
et tel que désigné dans la suite de ce travail. Elle est une
société par actions à responsabilité limitée
(SARL) dont les actionnaires (70 % le groupe HEINEKEN et le reste est reparti
entre l'Etat Congolais et les particuliers) sont regroupés dans un
Conseil d'Administration.
Jouissant d'une personnalité juridique et d'une
autonomie de gestion, la BRALIMA est installée en République
Démocratique du Congo où son siège social se situe
à Kinshasa sur l'avenue du Drapeau, au n°1, dans la commune de
BARUMBU. Elle comprend six sièges d'exploitation :
· BOMA ;
· BUKAVU ;
· KISANGANI ;
· LUBUMBASHI ;
· MBANDAKA ;
· MBUJI-MAYI.
II.1.1.2. Aperçu
historique
L'historique de la BRALIMA est marqué par
différentes dates de création, des difficultés
alternées de progrès et boom ainsi que l'expansion qui la
caractérisent.
II.1.2.1. Création et premières
difficultés
Le 23 octobre 1923 un groupe d'industriels Belges
entreprennent d'installer avec l'aide de la Banque de Bruxelles, une brasserie
à Léopoldville afin de combattre l'alcool distillé et
fermenté dans des conditions d'hygiène douteuse. La Brasserie de
Léopoldville au capital social de 4.000.000 de Francs Congolais voit le
jour précisément le 23 octobre 1923.
Il a fallu attendre trois (3) ans avant que la première
bouteille ne sorte de la Brasserie, soit le 27 décembre 1926, avec une
production de 35.000 bouteilles par mois. La Brasserie de Léopoldville
employait 35 agents.
Entre 1929 et 1933 la Brasserie est secouée par la
crise mondiale de 1929 qui fait baisser les prix dans le monde entier. La
bière concurrencée par les bières d'importation est peu
consommée par les autochtones à cause de son prix
élevé car la bière se vendait à 5,75 FC et le
salaire journalier des Congolais était de 2 FC soit à peu
près trois (3) jours de travail pour une bouteille de bière.
En outre, le gouvernement général était
réticent d'autoriser la vente de la bière à toute la
population. Elle n'était pas non plus commercialisée à
l'intérieur puisqu'elle n'était pas pasteurisée. La vente
annuelle s'élèvera à 36.000 hectolitres soit 1/10è
des ventes de la bière importée. La Brasserie de
Léopoldville est au bord de la faillite qu'elle évite de justesse
grâce au savoir faire de ses responsables.
II.1.1.2.2. Progrès, boom et expansion
On observe un redressement financier et une expansion
marquée dans la production de la brasserie entre 1933 et 1949. La
Brasserie de Léopoldville améliore la qualité de la
bière et obtient l'autorisation de vendre la bière aux
autochtones sans pour autant baisser son prix. Malheureusement, cette
décision ne donne pas le résultat escompté d'autant plus
que la bière se vendait cher par rapport au salaire journalier des
Congolais qui revenait à 2 FC.
La seconde guerre mondiale provoque un boom économique
au Congo dont la Brasserie profite largement en 1945. En effet, la production
passe de 35.000 bouteilles de bière par mois en 1926 à 125000
bouteilles à partir de 1945. Entre 1950-1992, il y a expansion. En
effet, suite aux progrès réalisés par la Brasserie, les
actionnaires de la BRALIMA décidèrent l'extension
géographique de ses activités industrielles en gérant
progressivement plusieurs brasseries à l'intérieur du pays, au
Congo Brazzaville et au Rwanda Burundi :
· BUKAVU en 1950 ;
· BRAZZAVILLE en 1952 ;
· BUJUMBURA en 1954 ;
· KISANGANI en 1957 ;
· BOMA en 1958 ;
· GISENYI en 1959 ;
· MBANDAKA en 1972.
Pendant la période des indépendances en Afrique
(les années 1960), la BRALIMA reste une société
implantée au Congo-Kinshasa, au Congo Brazzaville, au Rwanda et au
Burundi. Avec l'évolution politique, les brasseries implantées en
dehors du Congo-Kinshasa deviendront autonomes.
Au départ, société sous contrôle
d'industriels Belges, la BRALIMA appartient désormais au groupe HEINEKEN
qui est devenu majoritaire avec 77% des actions. En 1992, le groupe HEINEKEN a
acheté aussi la Compagnie Industrielle des Boissons (CIB) et l'a
fusionnée avec la BRALIMA. C'est à ce groupe qu'appartient
également la Bouteillerie de Kinshasa, BOUKIN en sigle.
Des nouvelles difficultés apparaissent entre 1985 et
1992. En effet, en 1985 la BRALIMA ressent fortement les effets des actions de
la concurrence avec qui elle dispute le leadership du marché. Mais,
grâce à la restructuration de la Direction marketing et
Commerciale, la BRALIMA se ressaisit et met de nouvelles armes commerciales au
point. De grands efforts budgétaires sont consentis et des actions
marketing réfléchies dont les promotions bouchons sont
menées. Ce qui provoque le renversement de la situation. La PRIMUS
retrouve sa place prépondérante et la BRALIMA redevient leader en
1993.
La BRALIMA occupe la première place sur le
marché brassicole Congolais depuis 1993, grâce à sa
politique générale et plus particulièrement à son
Département de Marketing qui développe une bonne communication
entre l'entreprise et le marché. En plus de sa fusion avec la CIB, la
Brasserie a acquis l'usine de l'UNIBRA KISANGANI dont la fusion avec la BRALIMA
- KISANGANI est officialisée le 21 juin 1996. Durant cette
dernière décennie, la BRALIMA mène une politique de
modernisation planifiée dans un programme cohérent
d'investissement qui se poursuit jusqu'à l'an 2000.
Outre la politique de modernisation des équipements, la
BRALIMA a opté aussi pour une politique de formation car, la politique
de modernisation des équipements va de paire avec celle de la formation
du personnel. En effet, le groupe HEINEKEN a facilité l'installation de
l'Ecole de Brasserie de l'Afrique Centrale (EBAC) au sein de la BRALIMA. Cette
école de formation technique, commerciale et administrative où
des programmes de formations spécifiques sont organisés, a
été inaugurée le 15 mars 1996.
De par son historique, la BRALIMA est l'un des groupes
brassicoles les plus anciens et les plus importants d'Afrique. Durant cette
dernière décennie, la BRALIMA a connue une progression dans la
production de ses boissons. En fait de 35000 bouteilles de bière par
mois en 1926, elle produit environ 12.000.000 bouteilles de bière par
mois dans ses usines. Grâce à ses équipements, elle a
opté pour une politique de diversification en faisant varier sa
gamme :
· La bière PRIMUS produite depuis 1923 ;
· La bière MUTZIG complétée en
1989 ;
· La bière GUINNESS en 1993 ;
· La bière AMSTEL en 1995 ;
· La bière TURBO KING en 1996.
La BRALIMA dispose également de groupes de limonaderie
installés à KINSHASA, BOMA, BUKAVU, KISANGANI et MBANDAKA. Elle
produit aussi des blocs à glace dans ses installations.
II.1.2. OBJET SOCIAL ET ACTIVITES
La BRALIMA a comme activité principale la production et
la commercialisation des bières, des boissons gazeuses et des blocs
à glace. Depuis 1979, la BRALIMA dispose d'une flotte fluviale
composée de :
· Deux barges automotrices PRIMUS I et PRIMUS
II ;
· Cinq barges rectangulaires Cargo BRALIMA I, II, III,
IV, V.
Ces unités fluviales servent à ravitailler, en
matières premières et en pièces de recharge, les agences
de la BRALIMA situées à l'intérieur du pays :
MBANDAKA, KISANGANI, BUKAVU. Ainsi donc, la BRALIMA dispose d'un
matériel ultramoderne composé de :
· Douze (12) cuves en acier inoxydable de 250.000 litres
chacune ;
· Un (1) nouveau filtre à bière (filtre
Lochem) ;
· Une station de nettoyage central avec
différentes cuves de produits de nettoyage, de détartrage et de
désinfestation ;
· Une installation de traitement d'eau stérile de
conception moderne ;
· Une cuve de bière de retours et trois cuves
à levure et consistance ;
· Des étiqueteuses d'une capacité de 24.000
bouteilles par heure chacune.
La BRALIMA s'occupe de la formation permanente de ses cadres
et agents et dispose d'un centre de formation technique, commerciale et
administrative organisant des programmes de formations spécifiques.
Elle tend à aller de plus en plus vers ses
consommateurs en installant ses propres dépôts qui
dépendent de ses usines. Elle possède un charroi automobile
important et une flotte considérable pour la commercialisation de ses
produits.
Cependant, la BRALIMA est en train de développer un
partenariat avec ses différents clients, fournisseurs, distributeurs de
la catégorie des petites et moyennes entreprises. Elle passe des
contrats avec ces petites et moyennes entreprises (PME) à qui elle
fournit :
· Un soutien actif en conseils techniques, un soutien
financier (crédit produits et emballages et véhicules) ;
· Une gamme ouverte et très variée de
produits ;
· Un circuit brassicole national bien fourni en usines,
dépôts et moyens de transport ;
· Un service marketing puissant et un partenariat
confiant ...
Ce sont là les points forts de la politique de
commercialisation de la BRALIMA. A ces atouts viennent s'ajouter un personnel
qualifié et dynamique ainsi que des équipements modernes et
très performants. Ce qui fait la force de la BRALIMA.
II.1.3. STRUCTURES ORGANIQUES ET FONCTIONNELLES
La BRALIMA-CIB étant classée dans la
catégorie de grandes entreprises industrielles du secteur brassicole en
République Démocratique du Congo, son succès ou son
échec restent dépendant également de son niveau
d'organisation.
II.1.3.1. Structures
organiques
Les structures organiques de la BRALIMA comprennent les
entités citées dans les lignes qui suivent.
· Le Comité de Direction : réunion de
tous les directeurs, du Secrétaire Général et de
l'Administrateur Délégué. Et il se tient chaque mardi
à Kinshasa ;
· Le Conseil d'Administration : se tient une fois
par an pour la lecture du bilan au mois de février à
Kinshasa ;
· L'Assemblée Générale :
réunion des associés présents ou
représentés ;
· Les différentes directions de la BRALIMA
implantées au Congo-Kinshasa.
La BRALIMA a sa direction générale
installée à Kinshasa et compte six sièges
provinciaux :
· Siège de BUKAVU, fondé en 1950 ;
· Siège de KISANGANI, fondé en
1957 ;
· Siège de BOMA, fondé en 1958 ;
· Siège de MBANDAKA fondé en 1972 ;
· Siège de LUBUMBASHI fondé en
1992 ;
· Siège de MBUJI-MAYI en 1997.
II.1.3.2. Structures
fonctionnelles
La BRALIMA SARL fonctionne sous l'autorité d'un
Administrateur Délégué (AD) qui s'occupe du fonctionnement
de toutes les directions de la Brasserie. Il est secondé par chacun des
directeurs à la tête de différentes directions.
1. La Direction Technique et Production
(DTP)
Deux Sous directions dépendent de la Direction
Technique et Production. Il s'agit de :
a. La Sous Direction de la Brasserie de Kinshasa
(DBK)
La Sous-direction de la Brasserie de Kinshasa s'occupe des
activités de production de bières et boissons sucrées ou
gazeuses. On y trouve la salle de brassage, la cuve, la filtration, le
contrôle de qualité l'embouteillage, les magasins pleins et
vides.
b. La Sous Direction de Service Technique
(DST)
La Sous-Direction de Service Technique s'occupe de
l'équipement en général, de l'usine et de l'entretien des
machines. Elle fait la gestion des équipements, des bâtiments, des
magasins techniques, des pièces de rechange, des salles de machines,
entretien planifié, atelier mécanique et électrique.
2. La Direction Marketing et Commerciale
(DMC)
Un Directeur Marketing et Commercial coiffe cette Direction.
Il est assisté par huit (8) Chefs de département dont les
activités sont regroupées en quatre (4) fonctions
principales :
a) La fonction vente
La fonction vente comprend le Département Vente Gros
Clients, les Districts Services Rendus Détaillants / A et B et le
Département Hors Kinshasa.
b) La fonction marketing
La fonction Marketing comprend le Département Marketing
Produit qui construit les marques et assure la communication autour du produit,
le Département Marketing Opérationnel pour la mise en application
sur le terrain du plan marketing conçu au niveau du Département
Marketing Produit.
c) La fonction distribution et
administration
· Elle assure la diffusion du produit auprès des
clients grossistes ;
· Elle s'occupe également de tous les aspects
administratifs liés à la fonction commerciale.
d) La fonction audit et contrôle
La fonction Audit et Contrôle centralise les
données statistiques et contrôle le budget de la Direction
Marketing et Commerciale.
3. La Direction Financière (DF)
La Direction Financière coordonne toutes les
autorités des différents services placés sous son
autorité. Cette Direction contrôle : le Département
Contrôle de Gestion, la Comptabilité Générale, la
Comptabilité Clients, la Comptabilité Fournisseurs, la
Comptabilité Paie, la Trésorière et l'Informatique.
Elle gère les données issues de
départements, la comptabilité des données
financières de Kinshasa et des autres sièges pour élaborer
les rapports à envoyer en Hollande pour un suivi budgétaire et
une mise à jour de procédures.
4. La Direction des Ressources Humaines
(DRH)
Elle est la porte d'entrée et sortie de la BRALIMA en
ce qui concerne le personnel. Cette direction assure l'encadrement des
travailleurs pendant l'exercice de leur fonction. Cette Direction comprend les
départements suivants :
a. Recrutement et administration formation
Le Département Recrutement et administration s'occupe
de la sélection, des engagements et de la formation (recyclage,
stage).
b. Administration du personnel
Pour la gestion et l'encadrement du personnel, le
Département Administration du personnel suit les mouvements et mutations
des agents, la paie etc.
c. Gestion des cadres
Le Département Gestion des cadres s'occupe de la
gestion des cadres de direction nationaux et expatriés. Il fait le
calcul des salaires, valide des cartes de travail pour les
expatriés ; prépare les formulaires des renseignements
spéciaux pour un nouvel engagement des expatriés.
5. La Direction Formation Technique (DFT)
C'est via l'EBAC (Ecole de Brasserie d'Afrique Centrale)
qu'elle assure la formation supérieure internationale
d'ingénieurs brasseurs et électroniciens etc.
6. La Direction d'Audit
La Direction d'Audit contrôle des procédures dans
tous les départements sur base d'un programme annuel.52(*)
7. La Direction Médicale
Cette Direction répond à l'obligation de
l'employeur à prendre en charge les soins de santé de ses
agents.
8. La Direction Logistique
Cette Direction approvisionne la Direction
Générale et les Sièges en matières
premières, en diverses pièces de rechange et autres fournitures
de bureau.
9. Le Secrétariat
Général
Sous le contrôle du Secrétaire
Général, on trouve trois services au Secrétariat
Général :
· La Sécurité : assure la protection
du patrimoine et du personnel de la société. Elle s'occupe de la
discipline dans la BRALIMA ;
· L'affaire juridique : joue l'interface entre la
BRALIMA et les différentes organisations étatiques ou
paraétatiques, suivi des affaires en justice etc.
· L'assurance : porte sur le patrimoine BRALIMA, sur
la responsabilité civile de l'entreprise ainsi que sur son personnel.
Il faut noter que les sièges de provinces constituent
aussi des directions dans la structure de la BRALIMA. Il en est de même
de la Bouteillerie de Kinshasa (BOUKIN).
II.1.3.3. Organigramme de
la BRALIMA
II.2. PRESENTATION DE LA
BRACONGO
Ce point est axé sur l'historique de cette entreprise,
son organisation administrative et la description de ses activités de
promotion.
II.2.1. HISTORIQUE
La Brasserie de Stanley ville, actuellement Kisangani a
été fondée en 1949, sous la Présidence du
Générale Alfred DUPONT.
L'usine de Kisangani a été inaugurée en
décembre 1951 sous la Présidence du Générale
LEFRANC, il a été crée successivement :
· La Brasserie du Kasaï à Luluabourg,
actuellement Kananga, inaugurée en juillet 1953
· La Brasserie du Bas Congo à Léopoldville,
actuellement Kinshasa, inaugurée en juillet 1954
· La Brasserie de Paulis, actuellement Isiro,
inaugurée en décembre 1957
Les sociétés ont été crées
au capital de :
v Brasserie de Stanley ville : 70 millions de FB
v Brasserie du Kasaï : 90 millions de FB
v Brasserie du Bas Congo : 130 millions de FB
v Brasserie de Paulis : 100 millions de FB
Elles ont fonctionné comme quatre
sociétés totalement séparées et de façon
autonome. Le 14 octobre 1959, Monsieur Michel RELECOM succède à
la présidence des quatre sociétés quelques mois
après de décès du Général LEFRANC.
Les quatre Brasseries indépendantes fusionnent sous la
dénomination de l' « UNION des Brasseries », en
sigle « UNIBRA », cette fusion permit de mettre en commun
des ressources humaines, matériels et fiançailles de ces quatre
unités de production afin d'aboutir à une efficience accrue et
une réduction des frais généraux.
Ainsi, le 05 décembre 1961 est constituée la
société congolaise par actions à responsabilité
limitée « UNIBRA Congo ». Elle a été
immatriculée le 14 décembre 1961 au registre du commerce au
greffe du tribunal de première instance de Léopoldville. Ses
statuts sociaux ont été publiés au Moniteur Congolais,
année 1962 numéro 32,dixième partie.
L'avoir social de la nouvelle société est de 680
millions de francs Belges, soit un avoir initial de 1.275.0000 francs congolais
(anciens). Suite au changement de nom du pays, la République
Démocratique du Congo étant devenue, depuis le 27 octobre 1971,
la République du Zaïre, l'Assemblée Générale
extraordinaire du 20 novembre 1971 par adoption des Statut de la
société, modifié la raison sociale en remplaçant
UNBRA CONGO en UNIBRA S.A.R.L. Le capital social fut porté à
1.100.000 Zaïre représenté par 175.000 actions.
Le capital social a connu de nombreuses augmentations
successives exprimées en monnaie nationale.
En effet, en février 1973, la société
décidé de l'augmentation du capital de 3.867.000 Zaïre
à 4.400.000Z, suivie de celle de 4.400.000Z à 5.200.000Z par
souscription de 265.000 actions nouvelles sans désignation des valeurs
nominales.
Le 1er janvier 1975, suite aux décisions
prises par le gouvernement de « Zaîrianiser » et
radicale respectivement le petit commerce appartenant aux étrangers et
de grandes entreprises, l'Etat nomma un Délégué
Général à la tête de la société pour
un assurer la responsabilité de la gestion.
En janvier 1976, une première mesure de
rétrocession restituait 40% de parts sociales aux anciens
propriétaires et leur permettait de désigner eux-mêmes la
personne chargée de gérer la société.
En avril de la même année, le représentant
des principaux actionnaires fut nommé Président du Conseil
d'Administration par l'Etat. D'où la suppression des fonctions de
Délégué Général.
En septembre de la même année, une seconde mesure
de rétrocession rétablissait la répartition du capital
dans les firmes qui existaient avant la radicalisation.
En décembre 1980, une émission de 1.400.000
actions sociales porta le capital de 5.200.000Z. Ces actions étaient
sans désignations de valeur. Cette émission produisit une prime
de 5.075.120Z affectés à un compte spécial de
réserves indisponibles.
A la suite de cette augmentation du capital, autorisée
par l'ordonnance loi n°81/046 du 14 mars 1981, le nombre d'actions fut
porté à 3.115.000.
En décembre 1984,sous réserve d'autorisation du
Chef de l'Etat de l'époque, le capital de la société a
« t » porté de 9.460.000Z à 18.099.530Z par
émission de 141.960 actions nouvelles sans désignation de valeur
nominale avec une prime d'émission de 7.962.517Z. A la suite de cette
augmentation, le capital fut représenté dès lors par
3.251.590 actions.
Suite à la reforme monétaire survenue en
décembre 1993, une nouvelle unité monétaire (Nouveau
Zaïre, NZ) fut créée, et le capital social de 118.099.530Z
se chiffra à 39 NZ.
La mort inopinée du président Michel RELECOM,
qui survint le 6 décembre 1994 à son bureau de travail à
Bruxelles, provoqua quatorze mois après un bouleversement total dans
l'actionnariat de la société. En 1995, Monsieur Pierre CASTEL
achète la société.
En effet, en février 1996, le groupe des Brasseries et
Glaceries internationales en
abrégé « B.G.I », dirigé par
Monsieur Pierre CASTEL, achètera à travers certaines de ses
fidèles les totalités des actions d'UNIBRA S.A.R.L.
Le 14 février 1996, une assemblée
générale extraordinaire de l'actionnaire prit acte de la
démission des administrateurs représentant le nouvel
actionnariat.
Une autre assemblée générale
extraordinaire se tint le 24 mai 1996 et prit diverses résolutions
notamment :
1. Elle décida la fusion de la société
SBK avec UNIBRA par voie d'absorption de la société SBK par la
société UNIBRA.
2. Elle décida que la fusion par absorption de la
société SBK par la société UNIBRA soit
définitive et prenne effet après l'autorisation accordée
par le Chef de l'Etat sur les diverses modifications faisant l'objet de la
présente assemblée générale extraordinaire, la
société des Brasseries de Kinshasa(SBK) étant de ce seul
fait liquidée.
3. Elle décida de modifier l'actuelle
dénomination sociale « UNION DES BRASSERIES » en
abrégé UNIBRA en « UNION Nouvelle BRASSERIES du
Zaïre » en abrégé UNIBRA.
Tout d'abord, le 25 mai 1996, le président Pierre
CASTEL inaugura en Mbuji-Mayi, en présence de Madame Michel RELECOM, une
nouvelle brasserie de Kisangani justifie par la disparition d'un marché
porteur. UNIBRA S.A.R.L. céda à la BRALIMA S.A.R.L. pour le prix
symbolique d'un nouveau zaïre (1NZR) les installations de l'usine et la
clientèle SKOL tandis que la BRALIMA S.A.R.L. accepta de reprendra
à son service la totalité du personnel UNIBRA.
Le 17 mai 1997 intervint un changement politique au pays
marqué par la chute du régime MOBUTU et l'avènement au
pouvoir du président Laurent Désire KABILA.
Le pays changea à nouveau le nom et redevient pour la
seconde fois République Démocratique du Congo.
Pour adapter la dénomination de la
société à cette nouvelle situation, une Assemblée
Générale Extraordinaire des actionnaires se tint le 30 mai 1997
et prit la résolution de substituer sous réserve de
l'autorisation présidentielle la raison sociale a celle de
« BRASSERIES DU CONGO » en abrégé
« BRACONGO ».
II.2.2.1. STRUCTURES
ORGANIQUES
La BRACONGO a quatre sièges que voici :
Ø Kananga ;
Ø Isiro (fermé) ;
Ø Mbuji-Mayi ;
Ø Kinshasa ;
Les sièges de l'intérieur sont dirigés
par les directeurs, secondés par les contrôleurs financiers.
Kinshasa, siège principal joue le rôle de l'administration
centrale. Il coordonne et oriente la comptabilité partielle des autres
sièges et les états financiers y sont établis avant de
procéder à la consolidation pour le bilan inter siège.
Sur le plan de l'organisation administrative, l'organigramme
de la BRACONGO adapté au niveau du développement de ses affaires
comprend :
o L'Assemblée Générale ;
o Le Conseil d'Administration ;
o La Direction Générale ;
o Le Commissaire aux Comptes ;
o La Direction Technique ;
o La Direction d'Exploitation ;
o La Direction Financière ;
o La Direction Administrative et du Personnel.
· Assemblée Générale
Elle est l'instance suprême de la société
et représente l'ensemble des associés. Elle conçoit et
oriente la politique générale de la société. Elle
se réunit une fois l'an en session ordinaire pour passer en revue
l'application des décisions de politique et pour décider des
nouvelles lignes d'actions sur les propositions des membres du conseil
d'administration, du Directeur Général, du Président et du
vice-président. Elle approuve le bilan, les comptes de pertes et profits
(le tableau de formation des résultats).
· Conseil d'Administration
La tâche principale est d'assuré l'administration
de la société. Un délégué responsable ou un
administrateur délégué y est nommée par
l'Assemblée Générale.
Le conseil d'administration de BRACONGO se présente de
la manière suivante :
o Président ;
o Vice Président ;
o Administrateur Délégué ;
o Directeur Général ;
o Commissaires aux Comptes.
Ces dirigeants exercent leurs fonctions selon le mandat d'une
année renouvelable.
· Comité de Gestion
Il a pour tâche, la gestion courante de la
société en application des décisions d'administration. Il
exerce le pouvoir disciplinaire sur l'ensemble de travailleurs sous
réserve de l'approbation du conseil d'administration.
· Commissaire aux Comptes
Leur rôle consiste à contrôle la gestion de
l'entreprise en assurant le contrôle et un donnant des conseils
nécessaires pour la bonne gestion de l'entreprise.
II.2.2.2. STRUCTURES FONCTIONNELLES
· Direction Générale
La direction générale est conduite par
l'Administrateur Délégué qui a sous sa supervision les
grandes directions qui sont :
1. La direction générale est conduite par
l'Administrateur Délégué qui a à son contrôle
tous les quatre sièges. Elle a sa tête un Directeur
Général.
2. La direction administrative et financière dont la
partie administrative est chargée de gérer le personnel et la
partie financière s'occupe du contrôle des finances et des
activités commerciales de l'entreprise.
· Direction Technique
Elle s'occupe de la production, du laboratoire, du garage, de
l'entretien, de mécanique générale et de transport.
· Direction d'Exploitation ou commerciale de
l'entreprise,
Elle comprend :
a. Le service marketing ;
b. Le service vente
c. Et le service d'administration de vente.
· Directeur Financière
Elle s'occupe de la comptabilité et finances
· Direction administrative et du personnel
Cette direction s'occupe de tout ce qui concerne le personnel,
c'est-à-dire elle fait la sélection après un test
d'engagement elle s'occupe aussi du stage.
Cette direction comprend :
· Le service du personnel ;
· Le service personnel ;
· Le service administratif ;
· Le service de sécurité ;
· Et le service social.
Notons que le président du conseil d'administration
s'occupe de l'assemblée générale gestion quotidienne de la
société n'est pas de son ressort.
La direction financière à la compétence
de contrôle de la gestion des sièges, chaque direction n'a pas des
comptes à rendre qu'à la direction générale qui
centralise et, décide de la bonne marche de la société. De
ce qui précède, l'organigramme de cette entreprise se
présente comme suit :
· Organigramme de la
BRACONGO
Conseil d'Administration
Direction Administration
Générale
Direction Générale
Technique
Direction Marketing et Commerciale
Siège
Direction des Ressources Humaines
Direction Financière
Service Informatique et Comptabilité
MBUJIMAYI
Service Médical
Service de Production, Service de
contrôle
Service Marketing et Vente
KANANGA
Service du Personnel
Service Trésorerie
Service de Maintenance
Service Garde Industrielle
ISIRO
Service Contrôle de Gestion
Source : Direction des ressources humaines de
Bracongo/2008
CHAPITRE III. APPROCHE
COMPARATIVE DE LA SITUATION FINANCIERE DE LA BRALIMA ET DE LA
BRACONGO
Le présent chapitre constitue le noeud du sujet sous
étude, il met en exergue le mécanisme d'analyse comparative de la
situation financière de la Bralima et de la Bracongo pour la
période allant de 2007 à 2011.
Il reprend quatre sections, à savoir :
v Présentation du matériel d'analyse ;
v Travaux préparatoires à l'analyse de la
situation financière ;
v Présentation des bilans financiers en CDF
constant ;
v Appréciation des indicateurs de la situation
financière de la Bralima et de la Bracongo.
III.1. PRESENTATION DE
MATERIELS D'ANALYSE
A ce niveau du travail, il est question de présenter
les documents de base qui serviront à l'analyse comparative de la
situation financière de l'activité des entreprises sous
étude pour la période considérée. Il s'agit des
bilans pluriannuels et des tableaux de formation du résultat
pluriannuels.
III.2. Travaux
préparatoires
A ce niveau du travail, nous allons procéder d'abord
à l'affectation du résultat pour qu'ensuite déflater les
données comptables, et enfin présenter les bilans financiers dans
lesquels seront calculés les différents indicateurs
financiers.
III.2.1. Affectation des
résultats
Faute des informations complémentaires aux bilans et
tableau de formation en notre possession, nous allons, partant de comparaison
des bilans successifs retrouver ce qui a été l'affectation. De ce
fait, nous usons des comptes des fonds propres qui bénéficient de
l'affectation, notamment les comptes « 11 réserves »
et « 12 report à nouveau » pour voir leur
évolution dans le temps.
1- Affectation en Fonds propres
Tableau n°14 : Affectation en Fonds propres des
résultats(En milliers de FC)
Éléments de calcul
|
De 2007 à 2008
|
De 2008 à 2009
|
De 2009 à 2010
|
De 2010 à 2011
|
Réserves de l'exercice(N) (a)
|
18 731 805
|
30 158 995
|
46 860 086
|
64 258 054
|
Réserves de l'exercice N-1(b)
|
10 473 459
|
18 731 805
|
30 158 995
|
30 158 995
|
Dotation réserves N-1(a-b)
|
8 258 346
|
11 427 191
|
16 701 091
|
34 099 059
|
ou affectation en FP
|
Source : établi par nous même sur base des
données nous fournies par la Direction financière de la
Bralima
Il ressort de ce tableau que pour toute la période sous
étude, les accroissements des réserves (une année
après une autre) ont été affectés en fonds
propres.
Eu égard de ce qui précède, nous pouvons
présenter le tableau d'affectation en fonds propres et dettes à
court terme.
2- Affectation proprement dite
Tableau n°15 : Affectation proprement dite (En
milliers FC)
Eléments de calcul
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Résultat net de l'exercice
|
8 258 346
|
11 427 191
|
16 701 691
|
17 397 968
|
19 203 476
|
Affectation en FP (Réserves)
|
8 258 346
|
11 427 191
|
11 427 191
|
16 701 691
|
17 397 968
|
Affectation en DCT (Divindes)
|
-
|
-
|
5 274 500
|
696 277
|
1 805 508
|
Source : établi par nous même sur base des
données nous fournies par la Direction financière de la
Bralima
De 2007 à 2008, le résultat
réalisé a été gardé dans les
réserves.
De 2009 à 2011, une partie de résultat a
été conservée et une autre, est à distribuer. La
partie du bénéfice à distribuer, a été
logée dans les dettes à court terme et dettes à long et
moyen terme sont restées inchangées.
III.2.2. Déflation des
données comptables
1- Notions de la
déflation
Pour ne pas biaiser nos résultats et aboutir à
des conclusions fiables, nous avons jugé utile de convertir les bilans
et tableaux de formation de résultat de CDF courant en CDF constant,
grâce à la déflation.
En effet, nul n'ignore l'incidence qu'a l'inflation sur les
états financiers publiés par les entreprises. Ainsi, pour une
meilleure analyse de ces états de synthèse, il va de notre devoir
de les déflater afin qu'ils répondent aux normes d'analyse.
En République Démocratique du Congo le CDF se
déprécie constamment. L'inflation est permanente au point qu'un
franc congolais de l'an 2011 ne représente rien par rapport à un
franc congolais de l'an 2007. Nous savons du reste que la législation
congolaise recommande que les états financiers soient
présentés en franc congolais bien que celui-ci est très
instable52(*).
Plusieurs méthodes sont utilisées en vue
d'éliminer l'influence de l'inflation sur les états financiers,
telles que la méthode d'indice de prix, la méthode de
l'année de référence et la méthode bancaire. En ce
qui nous concerne dans le cadre de ce travail, nous retenons la méthode
bancaire ; les autres méthodes ne répondent pas assez dans
les pays en développement.
La méthode bancaire se base sur l'évolution des
cours de change de monnaie prédominante dans le pays. Dans le cas
d'espèce, nous faisons allusion au dollar américain.
La déflation par cette méthode consiste à
multiplier tous les montants contenus dans ces états financiers par les
coefficients de déflateur correspondants à chacun d'exercice
comptable considéré. Quant aux produits, l'on élimine la
partie décimale par défaut ou par excès.
2- Cours de change
Cours de change moyen au 31/12/2011 : 925,00 FC
Tableau n°13 : Cours de change moyen interbancaire
Année
|
Cours moyen annuel
|
2007
|
516,68 FC
|
2008
|
561,12 FC
|
2009
|
806,45 FC
|
2010
|
904,21 FC
|
2011
|
920,00 FC
|
Source : Service des Statistiques des paiements et Balance
de paiements. - Direction des Statistiques/BCC
3- Calcul du coefficient
déflateurs
Ainsi, nous aurons :
Ø Ø Ø
Ø Ø III.3. Présentation des bilans financiers en CDF
constant
III.3.1. Bralima
A. Bilans pluriannuel
condensés
Tableau n°28 : Bilans
pluriannuel condensés en CDF constant (En milliers FC)
RUBRIQUE
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
VIN
|
47 499 978
|
92 821 302
|
179 127 542
|
183 068 348
|
228 135 789
|
VE
|
42 548 240
|
92 353 309
|
124 675 597
|
127 418 461
|
91 454 740
|
VR
|
28 156 395
|
40 144 866
|
58 950 383
|
60 247 292
|
58 013 663
|
VD
|
5 224 254
|
5 711 992
|
12 140 141
|
12 407 224
|
4 633 865
|
TOTAL ACTIFS
|
123 428 867
|
231 031 468
|
374 893 664
|
383 141 324
|
382 238 057
|
FP
|
69 915 191
|
90 150 404
|
157 491 310
|
160 956 119
|
198 760 357
|
DLMT
|
7 122 267
|
29 200 489
|
71 738 491
|
73 316 737
|
65 761 817
|
DCT
|
46 391 409
|
111 680 575
|
145 663 863
|
148 868 468
|
117 715 883
|
TOTAL PASSIFS
|
123 428 867
|
231 031 468
|
374 893 664
|
383 141 324
|
382 238 057
|
Source : établi par nous même sur base de
données nous fournies par la Direction Financière de Bralima
B. Bilans pluriannuel
synthétiques
Tableau n°29 : Bilans pluriannuel synthétiques
en CDF constant(En milliers FC)
RUBRIQUE
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
VIN
|
47 499 978
|
92 821 302
|
179 127 542
|
183 068 348
|
228 135 789
|
VC
|
75 928 889
|
138 210 167
|
195 766 122
|
200 072 977
|
154 102 268
|
TOTAL ACTIFS
|
123 428 867
|
231 031 468
|
374 893 664
|
383 141 324
|
382 238 057
|
CP
|
77 037 458
|
119 350 894
|
229 229 801
|
234 272 856
|
264 522 174
|
DCT
|
46 391 409
|
111 680 575
|
145 663 863
|
148 868 468
|
117 715 883
|
TOTAL PASSIFS
|
123 428 867
|
231 031 468
|
374 893 664
|
383 141 324
|
382 238 057
|
Source : établi par nous même sur base de
données nous fournies par la Direction Financière de Bralima
C. Bilans pluriannuel
condensés cristallisés
Tableau n°30 Bilans pluriannuel condensés
cristallisés
RUBRIQUE
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
VIN
|
38
|
40
|
48
|
48
|
60
|
VE
|
34
|
40
|
33
|
33
|
24
|
VR
|
23
|
17
|
16
|
16
|
15
|
VD
|
4
|
2
|
3
|
3
|
1
|
TOTAL ACTIFS
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
FP
|
57
|
39
|
42
|
42
|
52
|
DLMT
|
6
|
13
|
19
|
19
|
17
|
DCT
|
38
|
48
|
39
|
39
|
31
|
TOTAL PASSIFS
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
Source : établi par nous même sur base de
tableau n°28
D. Bilans pluriannuel
synthétiques cristallisés
Tableau n°31 bilans pluriannuel synthétiques
cristallisés
RUBRIQUE
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
VIN
|
38
|
40
|
48
|
48
|
60
|
VC
|
62
|
60
|
52
|
52
|
40
|
TOTAL ACTIFS
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
CP
|
62
|
52
|
61
|
61
|
69
|
DCT
|
38
|
48
|
39
|
39
|
31
|
TOTAL PASSIFS
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
Source : établi par nous même sur base de
tableau n°29
Au regard de ces tableaux n°28, 29, 30 et 31, se
dégagent les renseignements suivants :
A l'actif, pendant toute la période sous étude,
les valeurs immobilisées qui ont pris la première place du point
de vue importance s'en suivant les valeurs d'exploitation ; les valeurs
réalisables à court terme et les valeurs disponibles en
dernière position ;
Au passif, les fonds propres ont occupé la
première position ; s'en suivent les dettes à court terme et
dettes à L et MT en dernière position ;
Quant à la transformation graduelle des rubriques
bilantaires, à l'actif, les valeurs immobilisées se sont
passées de 38% en 2007 à 60% en 2011 ; les valeurs
d'exploitation ont connu une augmentation sensible de 6% de 2007 à
2008 ; une diminution de 7% de 2008 à 2009 et de 3% de 2010
à 2011, n'ont pas évolué de 2009 à 2010 ; l es
valeurs réalisables ont connue un léger recul, hormis de 2009
à 2010 ; les valeurs disponibles ont connue une diminution sensible
de 2% de 2007 à 2008, ont révélé une augmentation
de 2% de 2008 à 2009 et ont diminue de 2% de 2010 à 2011, au
passif, les fonds propres ont accru de 18% de 2007 à 2088, ont connue
une hausse de 3% de 2008 à 2009 et de 10% de 2010 à 2011, les
dettes à L&MT ont augmenté de 7% de 2007 à 2008, de 6%
de 2008 à 2009 et ont connue une décroissance de 2% de 2010
à 2011; les dettes à court terme ont accru de 10% de 2007
à 2008, ont resté statique de 2009 à 2010 et ont connu une
augmentation graduelle de 8% de 2010 à 2011.
III.3.2. Bracongo
A. Bilans pluriannuel
condensés
Tableau n°32 : bilans pluriannuel condensés en
CDF constant(En milliers FC)
RUBRIQUE
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
VIN
|
72 182 915
|
50 614 541
|
69 725 144
|
76 992 921
|
62 450 405
|
VE
|
30 254 444
|
140 431 786
|
24 689 277
|
34 167 639
|
23 567 445
|
VR
|
284 807 269
|
446 559 625
|
107 086 328
|
36 470 509
|
44 174 713
|
VD
|
120 350 665
|
217 008 367
|
9 848 055
|
16 888 256
|
26 503 723
|
TOTAL ACTIFS
|
507 595 294
|
854 614 319
|
211 348 804
|
164 519 325
|
156 696 286
|
FP
|
25 805 154
|
36 409 731
|
38 764 806
|
66 673 729
|
68 974 073
|
DLMT
|
56 961 031
|
36 821 776
|
60 691 497
|
40 770 214
|
41 065 446
|
DCT
|
424 829 109
|
781 382 812
|
111 892 501
|
57 075 381
|
46 656 767
|
TOTAL PASSIFS
|
507 595 294
|
854 614 319
|
211 348 804
|
164 519 325
|
156 696 286
|
Source : établi par nous même sur base de
données nous fournies par la Direction
Financière/Comptabilité de Bracongo
B. Bilans pluriannuel
synthétiques
Tableau n°33. Bilans pluriannuel synthétiques en CDF
constant(En milliers FC)
RUBRIQUE
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
VIN
|
72 182 915
|
5 0 614 541
|
69 725 144
|
76 992 921
|
62 450 405
|
VC
|
435 412 379
|
803 999 778
|
141 623 660
|
87 526 404
|
94 245 881
|
TOTAL ACTIFS
|
507 595 294
|
854 614 319
|
211 348 804
|
164 519 325
|
156 696 286
|
CP
|
82 766 184
|
73 231 507
|
99 456 303
|
107 443 944
|
110 039 519
|
DCT
|
424 829 109
|
781 382 812
|
111 892 501
|
57 075 381
|
46 656 767
|
TOTAL PASSIFS
|
507 595 294
|
854 614 319
|
211 348 804
|
164 519 325
|
156 696 286
|
Source : établi par nous même sur base de
données par la Direction Financière/Comptabilité de
Bracongo
C. Bilans pluriannuel
condensés cristallisés
Tableau n°34 Bilans pluriannuel condensés
cristallisés
RUBRIQUE
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
VIN
|
14
|
6
|
33
|
47
|
40
|
VE
|
6
|
16
|
12
|
21
|
15
|
VR
|
56
|
52
|
51
|
22
|
28
|
VD
|
24
|
25
|
5
|
10
|
17
|
TOTAL ACTIFS
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
FP
|
5
|
4
|
18
|
41
|
44
|
DLMT
|
11
|
4
|
29
|
25
|
26
|
DCT
|
84
|
91
|
53
|
35
|
30
|
TOTAL PASSIFS
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
Source : établi par nous même sur
base de tableau n°32
D. Bilans pluriannuel
synthétiques cristallisés
Tableau n°35 Bilans pluriannuel synthétiques
cristallisés
RUBRIQUE
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
VIN
|
14
|
6
|
33
|
47
|
40
|
VC
|
86
|
94
|
67
|
53
|
60
|
TOTAL ACTIFS
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
CP
|
16
|
9
|
47
|
65
|
70
|
DCT
|
84
|
91
|
53
|
35
|
30
|
TOTAL PASSIFS
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
Source : établi par nous
même sur base de tableau n°33
Au regard de ces tableaux n°32, 33, 34 et 35, se
dégagent les informations suivantes :
A l'actif, pendant toute la période sous étude,
les valeurs réalisables à court terme qui ont pris la
première position du point de vue importance. S'en suivent les valeurs
immobilisées, les valeurs disponibles, les valeurs d'exploitation en
dernière position ;
Au passif, les dettes à court terme ont occupé
la première position s'en suivent les fonds propres et les dettes
à L&MT en dernière position.
Quant à la transformation graduelle des rubriques
bilantaires, à l'actif, les valeurs immobilisées se sont
passées de 14% en 2007 à 40% en 2011 ; les valeurs
d'exploitation ont connue une hausse de 10% de 2007 à 2008, ont
révélé une baisse sensible de 4% de 2008 à 2009, et
de 6% de 2010 à 2011 ; les valeurs réalisables à
court terme ont connue une léger recul, hormis de 2010 à 2011,
ont augmenté de 6%, les valeurs disponibles ont une légère
augmentation de 1% de 2007 à 2008, ont diminué de 20% de 2008
à 2009 et ont connue une hausse de 7% de 2010 à 2011 et au
passif, les fonds propres ont connu un léger recul de 1% de 2007
à 2008, ont accru de 14% de 2008 à 2009 et de 3% de 2010 à
2011 ; les dettes à L&MT ont révélé une
diminution graduelle de 7% de 2007 à 2008, ont connue une augmentation
graduelle de 25% de 2008 à 2009 et de 1% de 2010 à 2011 et les
dettes à court terme ont connue une diminution graduelle pendant toute
la période sous examen.
III.3.3. COMPARAISON DES
TABLEAUX DE CRISTALLISATION
Tableau n°36 : tableau comparatif des bilans
pluriannuel condensés cristallisés de Bralima et de Bracongo
Rubriques
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
|
BRALIMA
|
BRACONGO
|
BRALIMA
|
BRACONGO
|
BRALIMA
|
BRACONGO
|
BRALIMA
|
BRACONGO
|
BRALIMA
|
BRACONGO
|
VIN
|
38
|
14
|
40
|
6
|
48
|
33
|
48
|
47
|
60
|
40
|
VE
|
34
|
6
|
40
|
16
|
33
|
12
|
33
|
21
|
24
|
15
|
VR
|
23
|
56
|
17
|
52
|
16
|
51
|
16
|
22
|
15
|
28
|
VD
|
4
|
24
|
2
|
25
|
3
|
5
|
3
|
10
|
1
|
17
|
TOTAL ACTIFS
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
FP
|
57
|
5
|
39
|
4
|
42
|
18
|
42
|
41
|
52
|
44
|
DLMT
|
6
|
11
|
13
|
4
|
19
|
29
|
19
|
25
|
17
|
26
|
DCT
|
38
|
84
|
48
|
91
|
39
|
53
|
39
|
35
|
31
|
30
|
TOTAL PASSIFS
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
Source : élaboré nous
même à partir des bilans pluriannuel condensés
cristallisés
De ces bilans comparatifs, se dégagent les
renseignements suivants :
o Les immobilisations en moyenne de 47% pour la Bralima
et 27% pour la Bracongo ;
o Les valeurs d'exploitation en moyenne de 33% pour la
Bralima et 14% pour la Bracongo ;
o Les valeurs réalisables à court terme en
moyenne de 17% pour la Bralima et 43% pour la Bracongo ;
o Les valeurs disponibles en moyenne de 3% pour la
Bralima et 16% pour la Bracongo ;
o Les fonds propres en moyenne de 46% pour la
Bralima et 22% pour la Bracongo ;
o Les dettes à long & moyen terme en
moyenne de 39% pour la Bralima et 19% pour la Bracongo ;
o Les dettes à court terme en moyenne de 39% pour la
Bralima et 59% pour la Bracongo ;
o La moyenne des immobilisations de la Bralima sont
supérieures par rapport à la Bracongo prouvant ainsi que la
Bralima a disposé d'une immobilisation supérieure par rapport
à la Bracongo.
Les valeurs d'exploitation en moyenne de 33% pour la Bralima
par rapport à la Bracongo qui est de 14%, a prouvé que la Bralima
produit et stocke plus que la Bracongo ;
Nous avons constaté que la moyenne des valeurs
réalisables à court terme de la Bracongo était
supérieure par rapport à celle de la Bralima, cela s'explique par
le fait que la Bracongo vend plus à crédit alors que pour la
Bralima vend plus au comptant ;
La valeur disponible, la valeur disponible moyenne de 16% de
la Bracongo était supérieure par rapport à la
Bralima ;
La moyenne des fonds propres de la Bralima sont
supérieurs par rapport à la Bracongo qui a réalisé
des résultats négatifs baissant ainsi son capitaux
propres ;
Les dettes à long & moyen terme moyenne de la
Bracongo sont supérieures par rapport à la Bralima,
révélant ainsi que la Bracongo a financé ses
immobilisations avec les capitaux empruntés ;
Les dettes à court terme en moyenne de la Bracongo sont
supérieures par rapport à la Bralima, nous a
dévoilé que la Bracongo avait fait plus appel aux fonds de tiers
pour financer son activité.
III.4. APPRECIATION DES
INDICATEURS DE LA SITUATION FINANCIERE DE LA BRALIMA ET DE LA BRACONGO
III.4.1. SOLVABILITE
La solvabilité est la capacité d'une entreprise
à honorer ses engagements venant à l'échéance. A ce
niveau nous allons analyser de la solvabilité et de liquidité.
1- BRALIMA
Tableau n°37 : Solvabilité de la Bralima en CDF
constant (En milliers de FC)
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
|
Capitaux propres (1)
|
69 915 191
|
90 150 404
|
157 491 310
|
160 956 119
|
198 760 357
|
|
Total passif (2)
|
123 428 867
|
231 031 468
|
374 893 664
|
383 141 324
|
382 238 057
|
|
Indépend financ (3)=(1)/(2)
|
0,57
|
0,39
|
0,42
|
0,42
|
0,52
|
0,46
|
Exigibles à LMT (4)
|
7 122 267
|
29 200 489
|
71 738 491
|
73 316 737
|
65 761 817
|
|
Exigibles à Court terme (5)
|
46 391 409
|
111 680 575
|
145 663 863
|
148 868 468
|
117 715 883
|
|
Taux d'endett. (6)=(4) +(5)/(2)
|
0,43
|
0,61
|
0,58
|
0,58
|
0,48
|
0,54
|
Capitaux permanents (7)
|
77 037 458
|
119 350 894
|
229 229 801
|
234 272 856
|
264 522 174
|
|
DPSF (8)=(7)/(2)
|
0,62
|
0,52
|
0,61
|
0,61
|
0,69
|
0,61
|
Valeurs immobilisées (9)
|
47 499 978
|
92 821 302
|
179 127 542
|
183 068 348
|
228 135 789
|
|
RFAI (10)=(1)/(9)
|
1,47
|
0,97
|
0,88
|
0,88
|
0,87
|
1,01
|
RFICP (11)=(7)/(9)
|
1,62
|
1,29
|
1,28
|
1,28
|
1,16
|
1,33
|
Total actif (12)
|
123 428 867
|
231 031 468
|
374 893 664
|
383 141 324
|
382 238 057
|
|
Capitaux circulants (13)
|
75 928 889
|
138 210 167
|
195 766 122
|
200 072 977
|
154 102 268
|
|
RLG (14)=(13)/(5)
|
1,64
|
1,24
|
1,34
|
1,34
|
1,31
|
1,37
|
Valeurs disponibles (15)
|
5 224 254
|
5 711 992
|
12 140 141
|
12 407 224
|
4 633 865
|
|
RLI (16)=(15)/(5)
|
0,11
|
0,05
|
0,08
|
0,08
|
0,04
|
0,07
|
Valeurs réalisables (17)
|
28 156 395
|
40 144 866
|
58 950 383
|
60 247 292
|
58 013 663
|
|
RLR ou T (18)=(17) +(15)/(5)
|
0,72
|
0,41
|
0,49
|
0,49
|
0,53
|
0,53
|
Source : nous même à partir des états
financiers de la Bralima
En 2007 et 2011, la Bralima a continué à
demeurer indépendante financièrement parce que
l'indépendance financière est supérieure à 50%, et
en 2008, 2009 et 2010, la Bralima a recouru aux fonds de tiers pour financer
son activité ;
Le taux d'endettement en moyenne de 0,54 s'est accru de 0,18
de 2007 à 2008, a connu un léger recul de 0,03 de 2008 à
2009 et de 0,10 de 2010 à 2011 ;
Le DPSF, nous avons révélé que la moyenne
de ce ratio est de 0,61 il a connu un recul de 0,10 de 2007 à 2008, a
connu une hausse de 0,09 de 2008 à 2009 et de 0,08 de 2010 à
2011 ;
Le RFAI en moyenne de 1,01, ce ratio a
révélé une diminution graduelle de 0,50 de 2007 à
2008, de 0,09 de 2008 à 2009 et de 0,01 de 2010 à 2011 ;
Le RLG en moyenne de 1,37 a révélé une
diminution graduelle de 0,40 de 2007 à 2008, a augmenté de 0,10
de 2008 à 2009 et une diminution de 0,03 de 2010 à 2011 ;
Le RLI, la moyenne de ce ratio était de 0,07 a
diminué de 0,06 de 2007 à 2008, s'est accru de 0,03 de 2008
à 2009 et a connu une diminution de 0,04 de 2010 à 2011 ;
Le RLR ou T, en moyenne de 0,53 a révélé
une régression de 0,31 de 2007 à 2008, s'est accru de 0,08 de
2008 à 2009 et de 0,04 de 2010 à 2011.
2- BRACONGO
Tableau n°38 : Solvabilité de la Bracongo en
CDF constant (En milliers de FC)
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
|
Capitaux propres (1)
|
25 805 154
|
36 409 731
|
38 764 806
|
66 673 729
|
68 974 073
|
|
Total passif (2)
|
507 595 294
|
854 614 319
|
211 348 804
|
164 519 325
|
156 696 286
|
|
Indépend financière (3)=(1)/(2)
|
0,05
|
0,04
|
0,18
|
0,41
|
0,44
|
0,22
|
Exigibles à M et Long teme (4)
|
56 961 031
|
36 821 776
|
60 691 497
|
40 770 214
|
41 065 44 6
|
|
Exigibles à Court terme (5)
|
424 829 109
|
781 382 812
|
111 892 501
|
57 075 381
|
46 656 767
|
|
Taux d'endett (6)=(4) +(5)/(2)
|
0,95
|
0,96
|
0,82
|
0,59
|
0,56
|
0,78
|
Capitaux permanents (7)
|
82 766 184
|
73 231 507
|
99 456 303
|
107 443 944
|
110 039 519
|
|
DPSF (8)=(7)/(1)
|
0,16
|
0,09
|
0,47
|
0,65
|
0,70
|
0,41
|
Valeurs immobilisées (9)
|
72 182 915
|
50 614 541
|
69 725 144
|
76 992 921
|
62 450 405
|
|
RFAI (10)=(1)/(9)
|
0,36
|
0,72
|
1,80
|
0,87
|
1,10
|
0,97
|
RFICP (11)=(7)/(9)
|
1,15
|
1,45
|
1,43
|
1,40
|
1,76
|
1,44
|
Total actif (12)
|
507 595 294
|
854 614 319
|
211 348 804
|
164 519 325
|
156 696 286
|
|
Capitaux circulants (13)
|
435 412 379
|
803 999 778
|
141 623 660
|
87 526 404
|
94 245 881
|
|
RLG (14)=(13)/(5)
|
1,02
|
1,02
|
1,27
|
1,53
|
2,02
|
1,37
|
Valeurs disponibles (15)
|
120 350 665
|
217 008 368
|
9 848 056
|
16 888 256
|
26 503 723
|
|
RLI (16)=(15)/(5)
|
0,28
|
0,28
|
0,09
|
0,30
|
0,57
|
0,30
|
Valeurs réalisables (17)
|
284 807 270
|
496 607 211
|
107 086 328
|
36 470 509
|
44 174 712
|
|
RLR ou T (18)=(15) +(17)/(5)
|
0,95
|
0,91
|
1,05
|
0,93
|
1,51
|
1,07
|
Source : nous même à partir des états
financiers de la Bracongo
Indépendance financière de la Bracongo en
moyenne de 0,22 a révélé un léger recul de 0,01 de
2007 à 2008, s'est accru de 0,14 de 2008 à 2009 et de 0,03 de
2010 à 2011 ;
Le taux d'endette en moyenne de 0,78 a attesté une
légère augmentation de 0,01 de 2007 à 2008, a connu une
baisse de 0,14 de 2008 à 2009 et de 0,03 de 2010 à 2011 ;
Le DPSF nous avons dénoté d'une
manière évidente que la moyenne de ce ratio était de 0,41
a diminué de 0,07 de 2007 à 2008, s'est accru de 0,38 et de 0,05
de 2010 à 2011 ;
Le RFAI en moyenne de 0,97 a connu un accroissement de
0,36 de 2007 à 2008, de 1,08 de 2008 à 2009 et de 0,23 de 2010
à 2011 ;
Le RFCIP en moyenne de 1,44 a connu une augmentation de
0,30 de 2007 à 2008, a diminué de 0,03 de 2008 à 2009 et a
connue une augmentation graduelle de 0,36 de 2010 à 2011
Le RLG en moyenne de 1,37 n'a pas évolué de
2007 à 2008, a attesté une hausse de 0,25 de 208 à 2009 et
de 0,49 de 2010 à 2011 ;
Le RLI en moyenne de 0,03 est resté statique de 2007
à 2008, a diminué de 0,19 de 2008 à 2009 et a
attesté une augmentation graduelle de 0,27 de 2010 à
2011 ;
Le RLR ou T en moyenne de 1,07 a révélé
une diminution de 0,04 de 2007 à 2008, a prouvé une augmentation
graduelle de 0,14 de 2008 à 2009 et de 0,58 de 2010 à 2011.
3- Approche comparative par
la solvabilité
Tableau n°39 : Approche comparative par la
solvabilité
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
|
|
BRALIMA
|
BRACONGO
|
BRALIMA
|
BRACONGO
|
BRALIMA
|
BRACONGO
|
BRALIMA
|
BRACONGO
|
BRALIMA
|
BRACONGO
|
BRAL
|
BRAC
|
I. F
|
0,57
|
0,05
|
0,39
|
0,04
|
0,42
|
0,18
|
0,42
|
0,41
|
0,52
|
0,44
|
0,46
|
0,22
|
Taux d'endett
|
0,43
|
0,95
|
0,61
|
0,96
|
0,58
|
0,82
|
0,58
|
0,59
|
0,48
|
0,56
|
0,54
|
0,78
|
DPSF
|
0,62
|
0,16
|
0,52
|
0,09
|
0,61
|
0,47
|
0,61
|
0,65
|
0,69
|
0,7
|
0,61
|
0,41
|
RFAI
|
1,47
|
0,36
|
0,97
|
0,72
|
0,88
|
1,8
|
0,88
|
0,87
|
0,87
|
1,1
|
1,01
|
0,97
|
RFICP
|
1,62
|
1,15
|
1,29
|
1,45
|
1,28
|
1,43
|
1,28
|
1,4
|
1,16
|
1,76
|
1,33
|
1,44
|
RLG
|
1,64
|
1,02
|
1,24
|
1,02
|
1,34
|
1,27
|
1,34
|
1,53
|
1,31
|
2,02
|
2,19
|
1,37
|
RLI
|
0,11
|
0,28
|
0,05
|
0,28
|
0,08
|
0,09
|
0,08
|
0,3
|
0,04
|
0,57
|
1,37
|
0,30
|
RLR ou T
|
0,72
|
0,95
|
0,41
|
0,91
|
0,49
|
1,05
|
0,49
|
0,93
|
0,53
|
1,51
|
0,07
|
1,07
|
Source : établi par nous même à partir
des tableaux n°30 et 31
Au regard de ce tableau, nous avons dégagé les
informations suivantes :
Indépendance financière moyenne de la Bralima
est supérieure à celle de la Bracongo, représentant ainsi
la position de la Bralima indépendante financièrement par rapport
à la Bracongo qui est plus dépendante des fonds de
tiers ;
Nous avons constaté que la Bracongo, a un taux
d'endettement moyen qui était supérieur par rapport à la
Bralima, traduisant ainsi l'hypothèse que la Bracongo fait toujours
appel aux fonds de tiers pour financer son activité ;
DPSF, les ressources à plus d'un an mises à la
disposition de la Bralima sont supérieures celle de la Bracongo ;
RFAI, les fonds propres en moyen de la Bralima ont
financé complètement les immobilisations par rapport à la
Bracongo ;
RFICP, les capitaux permanents en moyen de la Bracongo sont
supérieurs par rapport à la Bralima ;
RLG, la moyenne de ce ratio, nous a
révélé que les capitaux circulants de la Bralima couvrent
entièrement les dettes à court terme (elle a dispose d'une marge
de sécurité suffisante que la Bracongo) par rapport à la
Bracongo ;
RLI, nous avons remarqué que la moyenne de ce ratio a
révélé que la Bralima a disposé des valeurs
disponibles capables d'honorer ses dettes à court terme par rapport
à la Bracongo ;
RLR, nous avons remarqué que la moyenne de ce ratio, nous
a démontré que les valeurs réalisables à court
terme et les valeurs disponibles de la Bracongo couvrent entièrement les
dettes à court terme par rapport à la Bralima.
III.4.2. RENTABILITE
1- BRALIMA
Tableau n°40 : Rentabilité de la Bralima en CDF
constant (En milliers de FC)
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Résultat net d'exploitation (1)
|
17 880 544
|
14 634 156
|
28 262 172
|
27 168 538
|
31 827 744
|
Chiffre d'affaire net (2)
|
162 923 108
|
208 720 046
|
244 324 216
|
344 118 980
|
364 254 891
|
Rentabilit. Commerc. (3)=(1)/(2)
|
0,11
|
0,07
|
0,12
|
0,08
|
0,09
|
Résultat avant impôt (4)
|
18 010 438
|
23 344 349
|
28 856 427
|
25 159 625
|
31 827 744
|
capitaux propres (5)
|
69 915 191
|
90 150 404
|
157 491 310
|
160 956 119
|
198 760 357
|
Rent. Fin. Av. Impôt (6)=(4)/(5)
|
0,26
|
0,26
|
0,18
|
0,16
|
0,16
|
Résultat après impôt (7)
|
14 782 438
|
18 820 583
|
24 550 603
|
17 780 723
|
19 299 496
|
Rent. Fin. Après Impôt
(8)=(7)/(5)
|
0,21
|
0,21
|
0,16
|
0,11
|
0,10
|
Bénéfice net (9)
|
14 782 438
|
18 820 583
|
24 550 603
|
17 780 723
|
19 299 496
|
Charges financières (10)
|
1 492 348
|
2 076 354
|
4 926 893
|
6 602 911
|
7 327 101
|
Total actif (11)
|
123 428 867
|
231 031 468
|
374 893 664
|
383 141 324
|
382 238 057
|
Rentab. Écon. (12)=(9)+(10)/(11)
|
0,13
|
0,09
|
0,08
|
0,06
|
0,07
|
Rentab.Capit. Invest (13)=(9)/(11)
|
0,12
|
0,08
|
0,07
|
0,05
|
0,05
|
Actif immobilisé (14)
|
47 499 979
|
92 821 302
|
179 127 542
|
183 068 348
|
228 135 789
|
BFR (15)
|
48 044 765
|
67 896 439
|
137 728 986
|
45 311 957
|
58 991 168
|
Rent. Écon. Net (16)=(7)/(14)+(15)
|
0,15
|
0,12
|
0,08
|
0,08
|
0,07
|
Source : établi par nous même sur base des
états financiers déflatés
Rentabilité commerciale en moyenne de 11% a
montré d'une manière évidente une augmentation de 2008
à 2009 pour 5% et de 1% de 2010 à 2011. Elle a commencé
à diminuer de 2007 à 2008 de 4% et de 2008 à 2009 de
5%.
Rentabilité finan. Avant impôt n'a pas
évolué de 2007 à 2008, a attesté un léger
recul de 2% de 2009 à 2010 et elle est restée stagnante de 2010
à 2011.
Rentabilité finan. Après impôt en moyenne
de 20% n'a pas bougé de 2007 à 2008, a attesté une
diminution graduelle de 5% de 2009 à 2010 et de 1% de 2010 à
2011.
Rentabilité économique en moyenne de 9% a
révélé une diminution graduelle de 4% de 2007 à
2008, de 2% de 2009 à 2010 et de 1% de 2010 à 2011.
Rentabilité des capitaux investis en moyenne de 7% a
révélé une diminution graduelle de 4% de 2007 à
2008, de 2% de 2009 à 2010 mais elle est restée statique de 2010
à 2011.
La rentabilité économique nette en moyenne de
10% a révélé une baisse de 3% de 2007 à 2008, n'a
pas évolué de 2009 à 2010 et a révélé
une baisse de 7% de 2010 à 2011.
2- Bracongo
Tableau n°41 : Rentabilité de la Bracongo en CDF
constant (En milliers de FC)
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Résultat net d'exploitation (1)
|
9 142 029
|
9 205 188
|
46 621 388
|
1 681 730
|
45 880 227
|
Chiffre d'affaire net (2)
|
48 463 553
|
88 052 692
|
91 840 718
|
83 500 439
|
37 151 595
|
Rentab. Comm. (3)=(1)/(2)
|
0,19
|
0,110
|
0,51
|
0,02
|
1,23
|
Résultat avant impôt (4)
|
9 142 029
|
9 205 188
|
46 621 388
|
2 200 353
|
45 880 227
|
capitaux propres (5)
|
25 805 154
|
36 409 731
|
38 764 806
|
66 673 729
|
68 974 073
|
Rent. Fin. Av. Impôt (6)=(4)/(5)
|
0,35
|
0,25
|
1,20
|
0,03
|
0,67
|
Résultat après impôt (7)
|
8 777 072
|
9 298 691
|
46 722 585
|
1 320 212
|
4 596 383
|
Rent. Fin. Apr Impôt (8)=(7)/(5)
|
0,34
|
0,26
|
1,21
|
0,02
|
0,07
|
Bénéfice net (9)
|
8 777 072
|
9 298 691
|
46 722 585
|
1 320 212
|
45 963 839
|
Charges financières (10)
|
2 356 363
|
3 362 695
|
2 804 030
|
454 936
|
1 689 626
|
Total actif (11)
|
507 595 294
|
854 614 319
|
211 348 804
|
164 519 325
|
156 696 286
|
Rent. Écon. (12)=(9)+(10)/(11)
|
0,02
|
0,01
|
0,23
|
0,01
|
0,30
|
Rent.Capit. Invest(13)=(9)/(11)
|
0,02
|
0,01
|
0,22
|
0,01
|
0,29
|
Actif immobilisé (14)
|
72 182 915
|
566 954 407
|
69 725 144
|
76 992 921
|
62 450 405
|
BFR (15)
|
-88 342 454
|
-26 063 794
|
19 883 120
|
13 562 767
|
21 085 391
|
Rent. Éc. Net (16)=(7)/(14)+(15)
|
-0,54
|
0,02
|
0,52
|
0,20
|
0,55
|
Source : établi par nous même sur base des
états financiers déflatés
Rentabilité commerciale en moyenne de 42% a
dénoté une diminution graduelle de 8% de 2007 à 2008, de
43% de 2009 à 2010 et une augmentation de 13,9% de 2010 à
2011.
Rentabilité finan. Avant impôt, nous avons
constaté une augmentation de 10% de 2007 à 2008, a
révélé une hausse de 64% de 2010 à 2011.
Rentabilité finan. Après impôt, en moyenne
de 38% en 2007, a dénoté un accroissement de 95% de 2008 à
2009 et de 29% de 2010 à 2011.
Rentabilité économique a attesté un
léger recul de 1% de 2007 à 2008, a connue une augmentation
graduelle de 2008 à 2009 et de 15% de 2010 à 2011.
Rentabilité des capitaux investis, en moyenne de 11%, a
attesté une hausse de 21% de 2008 à 2009 et de 18% de 2010
à 2011.
Rentabilité économique nette en moyenne de
15%, a révélé une diminution négative de -52% de
2007 à 2008, s'est accrue de 50% de 2008 à 2009 et de 35% de 2010
à 2011.
III.4.3. Approche comparative
par la rentabilité
Tableau n°42 : Approche comparative par la
rentabilité de la Bralima et Bracongo
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
|
|
BRALIMA
|
BRACONGO
|
BRALIMA
|
BRACONGO
|
BRALIMA
|
BRACONGO
|
BRALIMA
|
BRACONGO
|
BRALIMA
|
BRACONGO
|
BRAL
|
BRAC
|
Rent Comm
|
0,11
|
0,19
|
0,07
|
0,10
|
0,12
|
0,51
|
0,08
|
0,02
|
0,09
|
1,23
|
0.11
|
0.42
|
Rent Fin Av Impôt
|
0,26
|
0,35
|
0,26
|
0,25
|
0,18
|
1,2
|
0,16
|
0,03
|
0,16
|
0,67
|
0,20
|
0,49
|
Rent Fin Après Impôt
|
0,21
|
0,34
|
0,21
|
0,26
|
0,16
|
1,21
|
0,11
|
0,02
|
0,1
|
0,07
|
0,16
|
0,38
|
Rent Econom
|
0,13
|
0,02
|
0,09
|
0,01
|
0,08
|
0,23
|
0,06
|
0,01
|
0,07
|
0,3
|
0,09
|
0.11
|
Rent Capit Investis
|
0,12
|
0,02
|
0,08
|
0,01
|
0,07
|
0,22
|
0,05
|
0,01
|
0,05
|
0,29
|
0,07
|
0,11
|
Rent Econom Nette
|
0,15
|
-0,54
|
0,12
|
0,02
|
0,08
|
0,52
|
0,08
|
0,20
|
0,07
|
0,55
|
0,10
|
0,15
|
Source : élaboré par nous même sur base
des tableaux n°33 et 34
Dans ce tableau comparatif, nous a fourni les informations
suivantes :
La rentabilité commerciale moyenne de la Bracongo est
supérieure par rapport à la Bralima, traduisant ainsi
l'efficacité de l'activité de la Bracongo dans son aspect
industriel, commercial et administratif.
La rentabilité finan. Avant et après impôt
en moyenne de la Bracongo est supérieure par rapport à la
Bralima, nous a révélé que les capitaux investis par les
actionnaires de la Bracongo génèrent des résultats avant
ou après le paiement de l'impôt sur le bénéfice puis
qu'ils leur offrent droit à un pourcentage sur les résultats
obtenus par rapport à la Bralima.
La moyenne de la rentabilité économique, nous a
révélé que les capitaux empruntés par la Bracongo
engendrent des frais financiers par rapport à la Bralima.
La rentabilité des capitaux investis, nous avons
constaté que la moyenne de cette rentabilité de la Bracongo est
supérieure par rapport à la Bralima.
La moyenne rentabilité économique nette a
révélé que la Bracongo a recouru plus aux fonds de tiers
pour financer son activité par rapport à la Bralima.
CONCLUSION
1. Synthèse de
l'étude
Le travail qui s'achève a porté sur l'analyse
comparative de la situation financière des entreprises brassicoles. Il a
eu pour objectif de faire une comparaison entre la BRALIMA et la BRACONGO
grâce aux indicateurs financiers.
Pour ce faire, nous avons abordé dans le premier
chapitre, les considérations générales en relevant les
notions relatives à l'analyse financière et celles liées
à la situation financière.
Dans le deuxième chapitre, nous avons
présenté la BRALIMA et la BRACONGO en donnant successivement
leurs histoires, leurs missions et leurs organisations administratives et
fonctionnelles
Dans le troisième chapitre enfin, nous avons
développé l'aspect pragmatique de l'analyse comparative des
indicateurs de la situation financière.
2. Principaux
résultats
Après investigation, les résultats
ci-après ont retenu notre particulière attention :
Les immobilisations en moyenne de 47% pour la Bralima et
27% pour la Bracongo, les valeurs d'exploitation en moyenne de 33%
pour la Bralima et 14% pour la Bracongo, les valeurs réalisables
à court terme en moyenne de 17% pour la Bralima et 43% pour la
Bracongo et les valeurs disponibles en moyenne de 3% pour la Bralima et
16% pour la Bracongo ;
Les fonds propres en moyenne de 46% pour la Bralima
et 22% pour la Bracongo, les dettes à long & moyen terme en
moyenne de 39% pour la Bralima et 19% pour la Bracongo et Les dettes
à court terme en moyenne de 39% pour la Bralima et 59% pour la
Bracongo.
La moyenne des immobilisations de la Bralima sont
supérieures par rapport à la Bracongo prouvant ainsi que la
Bralima a disposé d'une immobilisation supérieure par rapport
à la Bracongo.
Les valeurs d'exploitation en moyenne de 33% pour la Bralima
par rapport à la Bracongo qui est de 14%, a prouvé que la Bralima
produit et stocke plus que la Bracongo.
Nous avons constaté que la moyenne des valeurs
réalisables à court terme de la Bracongo était
supérieure par rapport à celle de la Bralima, cela s'explique par
le fait que la Bracongo vend plus à crédit alors que pour la
Bralima vend plus au comptant.
La valeur disponible, la valeur disponible moyenne de 16% de
la Bracongo était supérieure par rapport à la Bralima.
La moyenne des fonds propres de la Bralima sont
supérieurs par rapport à la Bracongo qui a réalisé
des résultats négatifs baissant ainsi ses capitaux propres.
Les dettes à long & moyen terme moyenne de la
Bracongo sont supérieures par rapport à la Bralima,
révélant ainsi que la Bracongo a financé ses
immobilisations avec les capitaux empruntés.
Les dettes à court terme en moyenne de la Bracongo sont
supérieures par rapport à la Bralima, nous a
dévoilé que la Bracongo avait fait plus appel aux fonds de tiers
pour financer son activité.
L'approche comparative de la solvabilité, nous a fourni
les informations ci-après :
Le RFAI, les fonds propres en moyen de la Bralima ont
financé complètement les immobilisations par rapport à la
Bracongo.
Le RFICP, les capitaux permanents en moyen de la Bracongo sont
supérieurs par rapport à la Bralima.
Le RLG, la moyenne de ce ratio, nous a
révélé que les capitaux circulants de la Bralima couvrent
entièrement les dettes à court terme (elle a dispose d'une marge
de sécurité suffisante que la Bracongo) par rapport à la
Bracongo.
Le RLI, nous avons remarqué que la moyenne de ce ratio
a révélé que la Bralima a disposé des valeurs
disponibles capables d'honorer ses dettes à court terme par rapport
à la Bracongo.
Le RLR, nous avons remarqué que la moyenne de ce ratio,
nous a démontré que les valeurs réalisables à court
terme et les valeurs disponibles de la Bracongo couvrent entièrement les
dettes à court terme par rapport à la Bralima.
L'approche comparative de la rentabilité, nous a
donné les informations suivantes :
La rentabilité commerciale moyenne de la Bracongo est
supérieure par rapport à la Bralima, traduisant ainsi
l'efficacité de l'activité de la Bracongo dans son aspect
industriel, commercial et administratif.
La rentabilité finan. Avant et après impôt
en moyenne de la Bracongo est supérieure par rapport à la
Bralima, nous a révélé que les capitaux investis par les
actionnaires de la Bracongo génèrent des résultats avant
ou après le paiement de l'impôt sur le bénéfice puis
qu'ils leur offrent droit à un pourcentage sur les résultats
obtenus par rapport à la Bralima.
La moyenne de la rentabilité économique, nous a
révélé que les capitaux empruntés par la Bracongo
engendrent des frais financiers par rapport à la Bralima.
La rentabilité des capitaux investis, nous avons
constaté que la moyenne de cette rentabilité de la Bracongo est
supérieure par rapport à la Bralima.
La moyenne rentabilité économique nette a
révélé que la Bracongo a recouru plus aux fonds de tiers
pour financer son activité par rapport à la Bralima.
Ainsi, nous pouvons confirmer notre hypothèse en ce
sens que la Bralima a une meilleure situation financière du point de vue
solvabilité par rapport à la Bracongo et, sur le plan de la
rentabilité, nous infirmons notre hypothèse disant que la Bralima
a une meilleure situation financière en terme, des indicateurs de la
rentabilité.
3. Perspectives d'avenir
La BRALIMA et la BRACONGO sont des entreprises privées
appelées à rendre des services en vue de satisfaire un besoin
d'intérêt général, celui de la production et de la
commercialisation de boissons sur toute l'étendue de la RDC. Le pari
auquel elles font face et d'assurer leurs survies et leurs croissances dans un
environnement concurrentiel soumis à l'instabilité.
En plus d'une gestion correcte, l'analyse permanente des
indicateurs de la situation financière permettrait à la BRALIMA
et à la BRACONGO de mettre en évidence les risques d'incidents
susceptibles de perturber leurs activités futures, plus gravement
encore, de compromettre leurs survies.
4. Suggestions
Nos propositions dans ce cas précis intéressent
aussi bien la BRALIMA que la BRACONGO, des entreprises privées qui sont
constituées de plusieurs actionnaires.
A la BRALIMA et à la BRACONGO, à travers leurs
comités de gestion, de recourir aux instruments de la gestion
financière de manière à rendre souple la gestion de leurs
activités.
Ce recours leurs permettront au-delà de toute
conscience professionnelle et de l'esprit de servir la population congolaise,
d'asseoir une gestion rationnelle.
5. Axes de recherche
Loin de nous la prétention d'avoir
développé et exploité tous les aspects relatifs à
l'analyse comparative de la situation financière des entreprises
brassicoles. Les autres chercheurs pourront approfondir l'analyse comparative
de la situation financière en abordant le levier financier.
6. Epilogue
Enfin, notre travail est une oeuvre humaine dont la
réalisation n'est pas parfaite, que les lecteurs veuillent bien nous en
excuser pour toutes les imperfections qui seraient constatées.
Leurs remarques pertinentes nous permettrons
d'améliorer nos futurs travaux scientifiques.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGE
1. ABOVILLE, J.G, Initiation aux mécanismes comptables
et à la gestion financière, éd. Organisation,
Paris, 1973
2. ALPHONSI, G. et GRANDJEAN, P., Pratique de gestion et
analyse financière, éd. Organisation, Paris, 1984
3. BAZET, J.L et FAUCHER, Finance d'entreprise,
éd. Nathan, Paris, 2007
4. BERZILE, R, Analyse financière, éd.
HRW, Montréal, 1989
5. BOULOT, J.L, Analyse financière, éd.
Publi-union, Paris, 1978
6. BREALY et MYERS, Principes de gestion financière
des entreprises, éd. Gain
Hill, Paris, 1997
7. CAMUS, P., et ALI, I., Comptabilité et
gestion, éd. Nathan, Paris, 1998
8. COLAISSE, B., Gestion financière de
l'entreprise, éd. PUF, Paris, 1993
9. CONSO, P., Gestion financière de
l'entreprise, éd. Dunod, Paris, 1985
10. COHEN, E., Analyse financière, éd.
Economica, Paris, 2001
11. DEPALLENS, G., Gestion financière de
l'entreprise, éd. Sirey, Paris, 1998
12. FOURASTIE, J., Initiation aux mécanismes et
à la gestion financière, Ed. Organisation, Paris, 1975
13. GILLET, J.P., et al., Comptabilité,
éd. Office Internationale de Librairie, Paris, Bruxelles, 1985
14. JOSEPH, I., Difficultés des entreprises,
diagnostic et plan de redressement, éd. CLET, Paris, 1985
15. LANGLOIS, G et MOLLET, M., Gestion
financière, éd. Foucher, Paris, 2004
16. LASSEQUE, P., Gestion financière de
l'entreprise, éd. Dalloz, Paris,
17. LOCHARD, J., Comprendre la comptabilité
générale, éd. Pierre Dubois, Paris, 1998
18. MAILLER, J et REMILLERET M., Préparation
à l'analyse financière, éd. CLET, Paris, 1986
19. MARION, A., Analyse financière,
3ème éd. Dunod, Paris, 2004
B. NOTES DE COURS ET TRAVAIL DE FIN DE
CYCLE
20. BUKASA KADIMA., Analyse et contrôle des
conditions internes d'exploitation dans une entreprise industrielle, TFC,
ISS/KIN, 2009-2010
21. KALU MAMBUENE J-C., Cours de gestion
financière, G3 ISC/Gombe, Kinshasa, 200-2010
22. KAYEMBE AKULAYI JMM., Cours d'aspects fiscaux et
financiers de la comptabilité, L2 ISS/KIN, Kinshasa,
2011-2012
23. KIBAL NAW-NTAL., Cours de gestion
financière, G3 ISC/Gombe, Kinshasa, 2000-2001
24. 24. KIBWILA KUBALEKA, Cours d'analyse des états
financiers, G3 ISS/KIN, Kinshasa 2010-2011
25. LUKAU NKODI, Cours d'analyse économique,
L2 ISS/Kin, Kinshasa, 2010-2012
26. MAKUNZA E., Cours d'analyse des états
financiers, G3 ISC/Gombe, Kinshasa, 2009-2010
27. MUIMBU MUSULU., Evaluation des performances
économico-finances d'une entreprise publique, Institut
Supérieur de Statistique de Kinshasa 2006-2007
28. NSIMBA LUZOLO., Cours d'analyse des bilans,
G3 ISC/Gombe, Kinshasa, 2003-2004
C. WEBOGRAPHIE
29. Http//www.ifrs.com
30. Http//www.memoireonline.com
31. Http//www.sauvelentreprise.fr
Table des
matières
EPIGRAPHE........................................................................................................................................ii
IN
MEMORIAL...................................................................................................................................iii
DEDICACE..........................................................................................................................................iv
AVANT
PROPOS.................................................................................................................................v
LISTE DES
TABLEAUX.....................................................................................................................vii
LISTE DES
ABREVIATIONS..............................................................................................................ix
INTRODUCTION
1
1. Problématique et hypothèse de
travail
1
2. Choix et intérêt du sujet
2
3. Délimitation spatio-temporelle du
sujet
2
4. Méthodes et techniques de recherches
3
5. Difficultés rencontrées
3
6. Canevas du travail
3
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES
4
I.1. Analyse financière
4
I.1.1. Notions
4
I.1.1.1. Définitions
4
I.1.1.2. Historique de l'analyse
financière
5
I.1.1.3. Importances et étapes de l'analyse
financière
6
I.1.1.4. Les données fondamentales et
matérielles de base de toute analyse financière
7
A. Bilan
8
A.1.Notion
8
A.1.1. Définitions
8
A.1.2. Interprétation du
bilan
9
A.1.3. Aspect fonctionnel du bilan
11
A.1.4. Aspect financier du bilan
12
B. Tableau de formation de résultats
14
B.1. Notion
14
B.1.1. Définitions
14
B.1.2. Importance
15
B.1.3. Tracé
16
I.1.2. Axes de l'analyse financière
17
I.1.2.1. Analyse de la structure
financière
17
I.1.2.2. Analyse de la rentabilité
17
I.1.2.3. Analyse de l'activité et de la
performance économique
18
I.1.2.4. Eclairage des tableaux de financement
18
I.1.3. Analyse comparative
20
I.1.3.1. Définitions
20
I.1.3.2. Objectifs
20
I.1.3.3. Avantages de l'analyse comparative
21
I.2. Situation financière
21
I.2.1. Notions
22
I.2.1.1. Définition de la situation
financière
22
I.2.1.2. Importance de la situation
financière
22
1° Orthodoxie Financière
23
I.2.3. Indicateurs d'appréciation de la
situation financière
26
I.2.3.1. Solvabilité
26
I.2.3.2. La rentabilité
30
CHAPITRE II. PRESENTATION DES ENTREPRISES
BRASSICOLES
36
II.1.BRALIMA
36
II.1.1. APERCU GENERAL
36
II.1.1.1. Raison sociale, statut juridique et
situation géographique
36
II.1.1.2. Aperçu historique
37
II.1.2. OBJET SOCIAL ET ACTIVITES
40
II.1.3. STRUCTURES ORGANIQUES ET FONCTIONNELLES
41
II.1.3.1. Structures organiques
41
II.1.3.2. Structures fonctionnelles
42
II.1.3.3. Organigramme de la BRALIMA
46
II.2. PRESENTATION DE LA BRACONGO
47
II.2.1. HISTORIQUE
47
II.2.2.1. STRUCTURES ORGANIQUES
51
· Organigramme de la
BRACONGO
55
CHAPITRE III. APPROCHE COMPARATIVE DE LA SITUATION
FINANCIERE DE LA BRALIMA ET DE LA BRACONGO
56
III.1. PRESENTATION DE MATERIELS D'ANALYSE
56
III.1.1. Bralima
57
1. Bilans
57
2. Tableau de formation du résultat
pluriannuel en CDF courant
58
III.1.2. Bracongo
62
1. Bilans
62
2. Tableau de formation du résultat
pluriannuel en CDF Courant
63
III.2. Travaux préparatoires
67
III.2.1. Affectation des résultats
67
III.2.2. Déflation des données
comptables
68
1- Notions de la déflation
68
2- Cours de change
69
3- Calcul du coefficient déflateurs
69
3- Déflation proprement dite
70
3- 1. Bralima
70
A. Bilans
70
B. Tableau de formation de résultat
(1èrePartie)
72
3- 2. Bracongo
75
A. Bilans
75
B. Tableau de formation de résultat
77
III.3. Présentation des bilans financiers en
CDF constant
80
III.3.1. Bralima
80
A. Bilans pluriannuel condensés
80
Tableau n°28 : Bilans pluriannuel
condensés en CDF constant (En milliers FC)
80
B. Bilans pluriannuel synthétiques
80
C. Bilans pluriannuel condensés
cristallisés
80
D. Bilans pluriannuel synthétiques
cristallisés
81
III.3.2. Bracongo
82
A. Bilans pluriannuel condensés
82
B. Bilans pluriannuel synthétiques
82
C. Bilans pluriannuel condensés
cristallisés
82
D. Bilans pluriannuel synthétiques
cristallisés
83
III.3.3. COMPARAISON DES TABLEAUX DE
CRISTALLISATION
84
III.4. APPRECIATION DES INDICATEURS DE LA SITUATION
FINANCIERE DE LA BRALIMA ET DE LA BRACONGO
86
III.4.1. SOLVABILITE
86
1.1.1 1- BRALIMA
86
2- BRACONGO
87
3- Approche comparative par la
solvabilité
89
III.4.2. RENTABILITE
91
1- BRALIMA
91
2- Bracongo
92
III.4.3. Approche comparative par la
rentabilité
94
CONCLUSION
96
1. Synthèse de l'étude
96
2. Principaux résultats
96
BIBLIOGRAPHIE
100
Table des matières
102
ANNEXES
106
* 1 COHEN, E., Analyse
financière, 5ème éd. Economica, Paris, 2001, P.3
* 2 MARION, A., Analyse
financière, 3e édition DUNOD, Paris, 2004, P. 1
* 3 KIBWILA KUBALEKA, Cours d'Analyse
des états financiers, G3, ISS/KIN, 2010-2011,
Inédit
* 4 KIBWILA KUBALEKA, op cit,
* 5 BERZILE, R., Analyse
financière, édition HRW, Montréal, 1989, P. 15
* 6 GILLET, J.-P. et al.,
Comptabilité, éd. Office international de librairie,
Bruxelles, 1985, pp. 141-142
* 7 FOURASTIE, J., Initiation aux
Mécanismes et à la Gestion Financière, éd.
D'Organisation, Paris, 1975, P.146
* 8 LOCHARD, J., Comprendre la
Comptabilité Générale, éd. Pierre Dubois,
Paris, 1998, P.70
* 9 FOURASTIE, J., Op cit,
P.146
* 10 FOURASTIE, J., Op cit,
P.146
* 11
http://doc-étudiant.com/Bilan
comptable
* 12 CAMUS, P. et ALI, I.,
Comptabilité et gestion, éd. Nathan, Paris, 1998, p.17
* 13 KIBWILA KUBALEKA, op cit,
* 14 MONDHER BELLALAH, Gestion
financière, éd. Economica, Paris, 1998, p. 17
* 15 KALU MAMBUENE, J.-C., Cours de
Gestion Financière, Kinshasa, G3, ISC/Gombe, 2006-2007,
inédit
* 16 RAULET, C., Op.cit., p.
210
* 17 MAKUNZA, E., Cours d'Analyse
des Etats Financiers, G3 ISC/Gombe, Kinshasa, 2009-2010
* 18
WWW.MEMOIREONLINE.COM/structure
financière
* 19 LOCHARD, J., Op cit, P.69
* 20 MAKUNZA, E., Op cit,
* 21 LOCHARD, J., Op cit P. 70
* 22
WWW.IFRS.COM/Analyse
Financière/Comptabilité
* 23
WWW.MEMOIREONLINE.COM/Analyse
Comparative
* 24 Idem
* 25 Marion, A., Op cit,
P.200
* 26 KIBWILA KUBALEKA, op cit,
* 27 KALU MAMBUENE, J.-C., Op
cit,
* 28 DEPALLENS, G., Gestion
Financière de l'entreprise, éd. Sirey, Paris, 1998, P.122
* 29 LANGLOIS, G. et MOLLET, M.,
Gestion Financière, éd. Fourcher, Paris, 2001, P.59
* 30 LASSEQUE, P., La gestion
financière de l'entreprise, éd. Dalloz, Paris, 1982, P.
366
* 31LASSEQUE, P., Op cit,
* 32 NSIMBA LUZOLO, Cours d'Analyse
des bilans, Kinshasa, G3, ISC/Gombe, 2003-2004, inédit
* 33 NSIMBA LUZOLO, Op cit, P.
366
* 34 MAILLER, J. et REMILLERET, M,
Préparation à l'analyse financière, éd.
Clet, Paris, 1986, P. 230
* 35 LANGLOIS, G. et MOLLET M., op
cit, P.63
* 36 Idem
* 37 COLAISSE, B., Gestion
financière de l'entreprise, PUF, Paris, 1993, P.151
* 38 LANGLOIS, G. et MOLLET M., op
cit, P. 65
* 39 GUERRA, F. et Cie, op cit,
P.45
* 40 Idem
* 41 KALU MAMBUENE, J.C et KANGODIE E.,
Cours de gestion financière, Kinshasa, G3 ISC/Kin,
2009-2010, Inédit
* 42 BOULOT, JL., L'analyse
financière, édition, Publi-union, France, 1978, p 10
* 43
http://www.doc-étudiant/Ratios
et Rentabilité
* 44 MOISSON, M., Etude de la
rentabilité des entreprises, les éditions des organisations,
Paris, 1990, P.92
* 45 COLAISSE, B., La gestion
financière de l'entreprise, PUF, Paris, 1993, P.299
* 46 FARBER, A., Eléments
d'analyse financière, éd. ULB, Bruxelles, 2002, P.24
* 47 MOISSON, M., Op cit.,
P.28
* 48 MOISSON, M, op cit, P.
101
* 49 KIBWILA KUBALEKA, op cit,
* 50 BREALY et MYERS, «
principes de gestion financière des entreprises », éd.
Grain Hill, Paris, 1997, P.112
* 51 BREALY et MYERS, op cit, P.
114-116
* 52 KAYEMBE. AKULAYI., cours
d'Aspects fiscaux et financiers de la comptabilité, L2
ISS/Kin, Inédit, 2011-2012, P.40