Dynamiques des systèmes de production du village de Gombèlèdougou dans la zone cotonnière de Houndé au Burkina Faso. Evaluation et modélisation technico-économique( Télécharger le fichier original )par Alexis TAPSOBA Université polytechnique de Bobo-Dioulasso Burkina Faso - Diplôme d'ingénieur de conception en vulgarisation agricole 2010 |
14 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 Années Figure 1 : Evolution du cumul pluviométrique annuel sur 8 ans à Gombélédougou Source: Poste d'observation de l'INERA. 2.2.2.3. TempératureLes températures les plus élevées sont enregistrées en mars-avril soit 34°C environ et correspondent à la période où l'évapo-transpiration est très intense (180mm), les points d'eau tarissent, le tapis herbacé disparaît et les ligneux minimisent la perte d'eau par transpiration en perdant leurs feuilles (PARE, 1995). 2.2.2.4. Pédo-morphologieLe terroir du village de Gombèlèdoudou est situé dans la zone des sols ferrugineux tropicaux. La figure 2 situe sa localisation sur la carte des sols du Burkina Faso. Le relief est relativement accidenté, formant des buttes s'ouvrant sur plusieurs bassins versants. Dans l'espace agricole, l'érosion hydrique est parfois importante sur les versants. En 1994 et 1995, un programme test de lutte anti-érosive à base de cordons pierreux sur courbes de niveaux corrigées a été exécuté sur deux bassins versants cultivés. Il n'a pas connu beaucoup de succès à cause des complications dans la conduite des animaux lors de la préparation des champs. Les agronomes ont proposé des haies vives en bandes sur courbes de niveau corrigées en 1995 et 1996. Ces aménagements se sont seulement limités aux parcelles de départ, les agriculteurs n'ayant pas poursuivi les travaux sur d'autres bassins versants cultivés du terroir. La figure 3 représente la catena approximative des zones cultivées et 15 II.-Matériels et Méthodespastorales aux abords du village de Gombèlèdoudou et les principales espèces végétales caractéristiques. Les environs des concessions des villages Bwaba ne sont généralement pas cultivés. La forêt sèche à Anogeissus leiocarpus et ficus sp représente une relique de formations ripicoles en bordure du bas-fond situé juste à l'entrée du village. La zone cultivée commence un peu plus loin avec les champs de coton, de maïs et de sorgho principalement. La zone cultivée commence un peu plus loin avec les champs de coton, de maïs et de sorgho principalement. La zone pastorale débute sur le bassin versant après les champs. La plus grande partie de l'espace cultivé se situe dans la partie sud-est/sud-ouest du terroir. Figure 2. Localisation du terroir de Gombélédougou sur la carte des sols du Burkina Source : INERA/CTG, 2003 II.-Matériels et Méthodes
Colline (Isoberlinia doka) Zone agricole 16 16 Figure 3 : catena approximatif aux abords du village, localisation de sites d'étude (P1 à P6) et espèces dominantes dans différentes parties morphologiques. Source : OUEDRAOGO (2003) 17 II.-Matériels et Méthodes 2.2.3. Analyse du paysage agraireLa lecture du paysage constitue pour nous une porte d'entrée pour notre étude et une base d'entretien avec les agriculteurs rencontrés sur le terrain ou lors des enquêtes. L'objectif de cette première étape est de dépeindre l'environnement biophysique des exploitations agricoles, d'en identifier les différentes unités et de décrire la manière dont les agriculteurs les exploitent. Les informations collectées concernent les facteurs d'ordre physique et agro-écologique (topographie, géologie, pédologie, hydrographie, climat, botanique...). La combinaison de ces facteurs les uns avec les autres et, ultérieurement, avec d'autres éléments techniques et socio-économiques, ont contribuer à expliquer les différents types de cultures, de champs, de pâtures et de parcours observés, ainsi que leur localisation selon la prescription de LIZET et RAVIGNANT (1987). Le résultat attendu est l'élaboration d'un zonage agro-écologique de la région étudiée qui rend compte des unités de l'écosystème, exploitées de manière similaire, mais aussi leur caractérisation biophysique et agronomique, de même que leur localisation les unes par rapport aux autres. Nous avons eu recours à un guide et interprète natif du village pour cerner au mieux cette partie de l'étude qui nous a permis de réaliser un transect et la carte d'occupation actuelle que nous avons complété au fur et à mesure de nos entretiens. 2.2.4. Analyse de l'histoire agraireIl s'agit à cette étape de comprendre la dynamique des exploitations agricoles. Le paysage que nous avons observé n'est rien d'autre que le résultat des pratiques de cultures et d'élevage que les agriculteurs de la zone ont développées et des aménagements qu'ils ont progressivement réalisés. Le paysage actuel est le fruit de cette évolution. L'objectif poursuivi par cette phase est la reconstitution du passé des populations de la zone d'étude en se focalisant sur les facteurs d'évolution et surtout les systèmes agraires existant. Pour ce faire nous nous sommes intéressés à l'état du milieu et aux ressources naturelles ; de même nous avons caractérisé les systèmes de production à travers les facteurs de production (moyens techniques, capital, main d'oeuvre et foncier). Aussi les activités annexes ont été prises en compte. Le résultat attendu à cette étape est la situation des différents systèmes agraires caractérisés dans le temps. 18 II.-Matériels et MéthodesNous avons ainsi réalisé plus d'une soixantaine d'entretien avec des personnes d'âge différents pour aboutir à une typologie dynamique de la zone étudiée. Ce sont des entretiens ouverts comme le recommandent BLANCHET et GOTMAN (2007), qui ont été réalisés. Ces entretiens ont permis de corriger les contradictions, de reconstituer les trajectoires d'évolution des exploitations agricoles, d'identifier et de comprendre les systèmes de culture et d'élevage actuel et de dresser une pré-typologie. De cette pré-typologie, nous avons effectué un échantillonnage raisonné sur des exploitations archétypiques représentatives de la diversité et de la dynamique actuelle. 2.2.5. Analyse des systèmes agraires actuelsLes résultats de l'analyse du paysage, de l'histoire agraire, des moyens de production et l'organisation sociale permettent de décrire et de mieux cerner les systèmes actuels. L'objectif est de caractériser les systèmes de culture et d'élevage et d'apprécier leurs performances. Cette étude s'est faite sur des bases qualitatives et quantitatives. L'étude qualitative des systèmes de culture s'intéresse aux caractéristiques des parcelles, les choix des espèces et leurs associations et successions, les degrés d'intensification et les produits obtenus en fonction des itinéraires techniques et des calendriers culturaux. L'étude quantitative des systèmes de culture prend en compte les performances agronomiques et les flux des produits par rapport au marché et aux temps de travaux à travers les entretiens réalisés. Nous avons donc estimés les performances économiques et l'efficience techniques de ces systèmes. Nous avons procédé à une démarche similaire pour étudier les systèmes d'élevage. A ce niveau l'évaluation des performances a pris en compte la commercialisation des produits animaux limités aux animaux sur pieds et aux produits lactés. Les résultats de cette étape de l'étude constituent une ouverture vers la compréhension des systèmes de production par le biais des combinaisons et des interactions confirmant ainsi la validité de la pré-typologie. 2.2.6. Analyse des systèmes de productionLa caractérisation des systèmes de culture et d'élevage ouvre la porte à la compréhension des systèmes de production mais n'explique pas tout, comme le fait remarquer MORIN (1997) : « Le tout est plus que la somme des parties ». L'analyse technico-économique de ces systèmes se révèle insuffisante pour expliquer les choix techniques et économiques des 19 II.-Matériels et Méthodesagriculteurs et des éleveurs. Notre analyse des systèmes de production consiste à étudier non seulement chacun des sous-systèmes qui les composent surtout leurs interactions et leurs interférences, mais aussi comprendre les choix d'allocation des ressources entre les différentes activités pratiquées. L'objectif de cette étude est de construire une représentation simplifiée mais raisonnée de la complexité : un modèle. A partir des entretiens, nous avons utilisés les données qualitatives et quantitatives pour répertorier et lier le nombre d'actifs par type d'exploitation, les surfaces cultivées annuellement et les friches si elles existent, le niveau d'équipement, les activités agricoles et d'élevage et leurs combinaisons et enfin les autres activités pratiquées et l'organisation du travail. Cette démarche nous a permis de dresser des calendriers de travail faisant figurer les pointes de travail que nous avons analysées. Nous avons estimé les performances technico-économiques des exploitations agricoles. Nous avons également comparé les exploitations entre elles en prenant comme variable le revenu par actif familiale en fonction de la SAU par actif familial. Enfin, nous avons comparé la totalité des exploitations retenues à un seuil de survie et à un seuil de reproduction sociale que nous avons préalablement estimés localement afin d'évaluer leurs efficiences et leurs viabilités économiques. 2.3. Méthodes d'évaluation des performances technico-économiques2.3.1. Evaluation des systèmes de culture et d'élevagePour l'étude des performances des systèmes, l'évaluation de la productivité de la terre, du rendement par tête de femelle animal et de la productivité du travail a été réalisée au travers du calcul de la Valeur Ajoutée Brute (VAB), qui correspond à la productivité du système. VAB = Produit Brut - Consommations Intermédiaires PB = quantité totale effectivement produite X par le système de prix CI = quantité de biens et services détruits au cours de la production x prix VAB/ha : productivité de la terre ; VAB/h .j : productivité du travail. Cependant ce calcul ne s'effectue pas de la même manière suivant qu'on évalue une culture, une association de cultures ou un système de cultures. 20 II.-Matériels et Méthodes Lorsqu'il s'agit d' : > une association de cultures, PB = Ó productions X prix unitaire de chaque produit > un système de culture, PB = [Ó (P x pu) p1 du SC1+ Ó (P x pu) p2 du SC 2 + ...+ Ó (P x pu) pn du SCn] / (nombre de parcelle de l'assolement) en tenant compte de l'ensemble des cultures ou associations de cultures intervenant dans la rotation, où P = productions ; pu = prix unitaire de chaque produit ; p1, p2...pn = parcelles 1,2,...n ; et SC1, 2 et 3 représentent respectivement les systèmes de culture. 2.3.2. Evaluation des systèmes de productionUn Système de Production (SP) présent dans une exploitation se compose d'une combinaison de systèmes de culture et de systèmes d'élevage. Les entretiens permettent de comprendre le fonctionnement global de chacun des systèmes de production. L'échantillon n'a pas de valeur statistique, le choix des exploitations enquêtées a été orienté par les grands types mis en évidence au cours de l'analyse de l'histoire agraire. A ce stade, il importe d'évaluer le Revenu agricole (Ra) réellement produit par le fonctionnement des exploitations pour connaître les moyens disponibles pour la famille. Ils sont issus des systèmes de culture, des systèmes d'élevage, et d'activités complémentaires. Ra = VAN- (salaires+impôts+taxes +Intérêts du capital+Rente foncière - Subventions)
VAN : Valeur Ajoutée Nette VAB totale = Ó (PB-CI) Pour analyser les performances techniques et économiques des systèmes de production, les exploitations ayant accès aux mêmes facteurs de production (terre, travail et capital) et présentant la même combinaison de systèmes de culture et d'élevage ont été regroupées. Pour comparer les exploitations entre-elles, le revenu agricole est rapporté au nombre d'actifs. Les résultats sont représentés en fonction de la Surface Agricole Utile (SAU) rapportée elle aussi au nombre d'actifs. 21 II.-Matériels et MéthodesPour repérer les exploitations les plus en difficultés, le « seuil de survie » dans le village a été évalué (calcul présenté en annexe). Il correspond au revenu nécessaire pour satisfaire les principaux besoins d'une famille. 2.4. Matériels et outils de récolte des données2.4.1. MatérielsLes moyens logistiques mis à notre disposition par l'UNPCB pour l'étude sont entre autre des motocyclettes adaptées aux zones d'études et le carburant nécessaire. De même du matériel de couchage constitué de lit-picot et de matelas ont été mis à notre disposition. Cette structure a également assuré notre déplacement dans la zone d'étude à l'aller comme au retour et a pris part à la restitution des résultats de l'étude aux acteurs. En plus de ces éléments mis à notre disposition, nous avons trouvé un logement sur place. En dehors du matériel de prise de notes régulièrement renouvelé sur place (cahiers, stylos, gommes crayons de papier...), nous nous sommes munis d'une loupe jumelle pour faciliter la lecture du paysage au regard de la végétation qui constitue parfois un gène pour la visibilité. Le matériel d'éclairage était constitué des lampes de poches manuelles et à piles. Un appareil photo numérique était utilisé pour immortaliser les images. Nous recourions au départ à la vidéo-projection du village pour recharger nos différents appareils (téléphones, ordinateurs, piles) mais l'irrégularité de cette activité puis son arrêt en hivernage nous a contraint à nous acquérir un groupe électrogène, ce qui revenait coûteux surtout en matière de carburant. 2.4.2. Outils utilisésIl s'agit principalement des outils de communication. En effet au regard de la méthodologie et des types d'information voulue, nous avons adopté une attitude d'apprenant vis-à-vis des agriculteurs. Les enquêtes étaient directes mais les visites du voisinage donnaient quelques rares fois lieu à un entretien de groupe pourvoyeur d'informations générales. Les entretiens ouverts nous ont permis d'obtenir les réponses aux questions que l'on se pose. 2.4.2.1. Contributions de l'interprèteNotre structure d'accueil a également mis à notre disposition un interprète qui a constitué une réelle interface entre les personnes enquêtées et nous. En effet il avait une bonne maîtrise de 22 II.-Matériels et Méthodesla localité, l'avantage étant qu'il est natif du village et connaît pratiquement la majorité des personnes vivant sur le terroir. Sa connaissance des trois langues (bwaba, dioula et mooré) a été un facteur de facilité d'accès à l'information et son expérience en interprétariat du genre a fait de lui une personne de ressource. Il a toute fois été pris entièrement en charge par l'UNPCB. 2.4.2.2. Restitution des résultatsLes résultats de l'étude ont été portés à la connaissance des acteurs à travers une approche participative. Les producteurs ont porté leurs appréciations et suggestions à travers des discussions qui ont permis de compléter les informations. Ils ont également discuté de perspectives d'amélioration des productions. Les représentants de la structure d'accueil ont également participé. 2.4.2.3. Traitement des donnéesLes données qualitatives ont fait l'objet de confrontations et les éléments majeurs ont été retenus. Les données quantitatives ont été traitées par les logiciels Open Office. Org Cal et Microsoft Excel. Le logiciel Microsoft Word a servi à la rédaction et les logiciels MS Pain et Office Manager pour le traitement des images. 23 III.-Résultats et DiscussionsCHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS
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Opérations |
Fenêtre de temps |
main d'oeuvre |
Quantité de travail |
Équipement et animaux |
Capital |
Epandage de la fumure organique |
mi-avril à Juin |
Qualifiée en cas de location d'un camion |
6 à 8 H.J/ha |
: sacs, vélo, charrette, pelles ; âne, boeuf voir |
Bovins en nombre suffisant |
Labour motorisé |
Mai à Juillet |
Actif qualifié pour la conduite du tracteur |
0,2 à 0,33 H.J/ha |
tracteur, charrue à disques |
22 500F CFA |
Labour attelé à traction animale |
Mai à Juillet |
charrue et accessoires, socs billonneurs, socs de labour, boeufs de traction |
4 à 8 H.J/ha |
1 actif pour tenir la charrue et au moins 1 autre pour guider les |
liquidités pour l'entretien du matériel de nouveaux |
Préparation manuelle du sol |
Mai à Juillet |
16 H.J/ha |
Houe |
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Traitement herbicide de pré- levée |
(2-3 jours) après le semis |
1 homme adulte |
1 H.J/ha |
pulvérisateur |
commande SOFITEX ou liquidités pour un achat du produit comptant |
Épandage des engrais minéraux : NPK et Urée |
10 à 25 jours après le semis |
0,5 à 1,5 H.J/ha |
Pioche à semer |
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Traitement herbicide post- levée : faciliter les opérations de sarclage |
selon l'étalement des travaux |
l'homme adulte par pulvérisateur disponible |
2 H.J/ha |
pulvérisateur |
commande SOFITEX ou liquidités pour un achat du produit comptant |
Premier sarclage manuel |
de 10 à 25 jours après le semis |
4 à 20 H.J/ha si attelé ; jusqu'à 40 H.J/ha si travail entièrement manuel |
Houes |
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Les engrais organiques sont disposés en priorité sur les endroits du champ les plus appauvris. Les quantités vont de quelques sacs de 50 Kg transportés à vélo à plusieurs voyages de camions (ou remorque de tracteur soit 10 tonnes). 20 à 30 charrettes (petit ou grand plateau) correspondraient à 5 tonnes environ (informations diffusées et/ ou retenues au village). Le nombre de tas varie d'une dizaine à quelques dizaines par parcelle. Cela nous a conduits à considérer trois types de pratiques : apport important, de l'ordre de grandeur des recommandations ; apport modeste, moindre mais significatif et absence d'apport en matière organique.
Nous pouvons souligner que la majorité des systèmes de production dans la zone dispose d'au moins une paire de boeufs mais n'épandent pas de matière organique dans leur champ. La quantité de fumure organique potentiellement produite sur l'exploitation (et donc son impact) est considérée (à tord semble-t-il parfois) comme négligeable comparée aux efforts déployés.
L'opération de préparation du sol favorise le développement des plants cultivés : bonne levée, lutte contre les adventices et croissance rapide de l'appareil racinaire. Par ailleurs, la vitesse de réalisation de cette opération joue un rôle crucial dans la gestion du calendrier cultural.
Le labour motorisé réalisé avec un tracteur présente trois avantages majeurs : la rapidité (3 à 5 ha par jour) mais en pratique, l'opération de rayonnage systématiquement réalisée après le labour va limiter l'avancée des travaux (2 H.J/ha mais 1 seul actif par outil) de semis ; le labour relativement profond réalisé avec une charrue à disques favorise l'infiltration, la rétention en eau et limite l'échec des semis tout en facilitant le développement racinaire ; il peut s'effectuer sur un sol relativement sec dès les toutes premières pluies (même sporadiques).
Ses contraintes principales sont le capital nécessaire que ce soit pour son achat ou pour la prestation de service ; la qualification requise car seuls quelques individus au village maîtrisent la traction motorisée ; son inadaptation aux parcelles peu accessibles (voie d'accès trop étroite) ; son inadaptation aux parcelles où poussent de nombreux ligneux et où subsistent trop de souches.
Ce mode de préparation du sol est encore largement minoritaire (< 5% des terres cultivées). Il y a cependant une dynamique, notamment en matière d'offre de services. La plupart du temps, les producteurs qui pratiquent le labour motorisé bénéficient d'un certain capital. C'est pourquoi nous avons voulu illustrer les performances technico-économiques de cette opération à travers son intégration dans un système de culture intensif (engrais minéraux et organiques, traitements herbicides...) : cas du SC1 moto-mécanisé.
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L'accès à la traction animale correspond à plusieurs cas de figure : attelage(s) complet(s) propre(s) et attelage(s) complet(s) non propre(s) ; attelage incomplet ; et accès sporadique (1 jour sur 3 typiquement)
Dans notre modèle, nous avons ainsi différencié des attelages expérimentés et des attelages moins performants, réclamant grossièrement deux fois plus de temps pour un même travail.
Un enfant de moins de 15 ans est mobilisé à cet effet. On le considère comme actif dans le calcul du temps de travail des opérations attelées (labour, sarclage, buttage) dans la mesure où il est indispensable à leur bon déroulement.
Deux types de préparation du sol à la traction animale sont : le labour à plat et le labour superficiel. Dans le cas d'un début précoce des pluies ou plus généralement d'un rapport favorable entre attelages disponibles et superficies à travailler, le labour « à plat » est pratiqué. Dans le cas contraire, beaucoup plus fréquent, un travail superficiel du sol, plus rapide, est privilégié.
Il faut souligner qu'à Gombèlèdoudou, une bonne partie de ces labours est réalisée dans des conditions d'humidité du sol peu favorables. Au regard de la distribution moyenne des pluies (figure 7), nous avons considéré que la moitié des parcelles est travaillée dans ces conditions peu favorables. Les estimations réalisées avec les producteurs laissent penser que le temps de travail est alors doublé !
Figure 7: histogramme des moyennes pluviométriques de Gombèlèdougou de 2003 à 2008
Source : relevés pluviométriques de l'INERA et de la SOFITEX (2003-2008)
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III.-Résultats et Discussions
Le calendrier de travail présenté sur la figure 8 ci-dessous représente ce que la force de travail d'un attelage bovin propre et expérimenté peut permettre : la mise en culture de 12,5 hectares.
Travail (en Homme.jour)
25
20
30
15
10
5
0
labour sarclage buttage
MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOUT SEPT OCT NOV DEC
Figure 8: Calendrier de travail pour un attelage bovin
Nous avons ici un maximum de 25 H.J (en Juillet) soit 12,5 journées de travail pour l'attelage par quinzaine. (2 actifs sont en effet mobilisés par attelage dans le modèle). En fait 15 H.J/ha sont suffisants pour débuter le labour mais par la suite 5 H.J/ha pour le sarclage (qui commence théoriquement 15 jours après les semis) et le buttage attelés (45 jours après semis) sont nécessaires. Ces dernières opérations vont en effet se dérouler souvent 'simultanément' sur différentes parcelles selon l'étalement des travaux.
Dans le cas d'une exploitation bénéficiant d'un attelage en contrepartie de services (conduite d'attelage, participation à des opérations manuelles ou autres...) et qui ne bénéficie de l'attelage qu'un jour sur trois, environ 4 hectares pourront bénéficier de la traction animale.
La pratique du labour manuel ne concerne qu'une minorité de parcelles sur le terroir de Gombèlèdoudou. Autrefois commune, cette pratique a quasiment disparue de nos jours. Le traitement herbicide total (et de pré-levée) est la solution privilégiée, puisqu'il permet ensuite d'effectuer immédiatement un semis direct. Dans certains cas, seuls les billons de l'année précédente sont retravaillés pour créer un environnement favorable au semis et à la levée des plants cultivés. Dans d'autres cas, un léger labour est effectué sur l'ensemble de la parcelle afin d'éliminer les mauvaises herbes.
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Il est admis au village que le labour permet une meilleure rétention de l'humidité du sol et est favorable à la production végétale. Quant au semis direct présente l'avantage indéniable d'accélérer la mise en culture en sautant l'opération de préparation du sol. Cependant, il représente une alternative par défaut, comme en témoigne la moindre proportion de parcelles non travaillées (environ 10 à 20 % de parcelles en semis direct observées sur le terrain).
Le traitement à l' « herbicide total » (puis éventuellement de pré-levée) conditionne alors la réalisation du semis direct à cause des risques de prolifération des adventices.
Effectué en général juste après le semis, le traitement de pré-levée (couramment désigné « colle »), permet de retarder significativement la prolifération des adventices. Cette opération diminue de manière sensible le temps de travail de l'opération de premier sarclage. Rapide, la progression du chantier réalisé par 1 seul actif peut 'suivre le rythme' de semis de 5 actifs.
La dose d'engrais épandue constitue la principale caractéristique de cette opération. Il est recommandé d'épandre le NPK 15 jours après le semis et l'urée environ 45 jours après le semis. Une pratique commune est l'application des deux types d'engrais (NPK + urée) lors de la même opération, de 30 à 45 jours après le semis. Cela est expliqué par la difficulté d'organisation du travail à une période où les travaux de sarclage sont très contraignants (mois qui suit les semis). Les pratiques varient en fonction de la quantité d'engrais disponible et de la perception qu'a le producteur de ses intérêts propres.
Quelques exemples de facteurs courants expliquant l'impossibilité, pour la majorité des producteurs, de respecter la dose de 4 sacs par hectare sur l'ensemble de leurs surfaces sont entre autres : la vente d'engrais minéraux pour assurer l'alimentation de la famille durant la soudure ; l'augmentation des surfaces cultivées en maïs par rapport au coton (rapport 1/3 ou 1/2); la réduction du crédit accordé en engrais (impayés, rendements exagérément faible traduisant le 'détournement' des engrais fournis, problèmes internes au GPC...)
D'autres raisons permettent en revanche de mieux respecter la dose théoriquement optimale : parcelle particulièrement fertile où la dose de NPK est diminuée et allouée ailleurs ; parcelle où un épandage de matière organique a été effectué ; accès plus importants aux engrais grâce aux relations avec le GPC et/ou les fournisseurs ; accès alternatif (achat auprès de cultivateurs à la recherche de liquidités, engrais non subventionnés trouvés sur le marché noir...).
Pour simplifier, nous avons considéré des systèmes de culture où la dose de 4 sacs/ha est respectée et des systèmes de culture où la dose est diminuée d'un tiers (2,67 sacs/ha).
La façon d'épandre les engrais en elle même varie. Dans la majorité des cas, les granulés sont juste déposés aux pieds des plants. Mais afin d'optimiser leur impact (et pour éviter les risques liés au ruissellement), certains cultivateurs les enfouissent légèrement toujours aux pieds des
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plants. Cela prend néanmoins plus de temps (1,5 H.J/ha au lieu de 0,5 H.J/ha) et suppose une main d'oeuvre (familiale) motivée.
Effectué dans le cas de parcelles envahies par les adventices, cette opération permet avant tout de retarder considérablement les travaux de sarclage qui représentent le pic de travail. Nous avons considéré des proportions grossières de parcelles traitées pour illustrer la diversité des pratiques. Elle est un peu moins rapide que le traitement pré-levée car le risque lié à la toxicité du produit pour les plants cultivés implique une plus grande attention dans son application.
L'opération de sarclage correspond au pic de travail de la plupart des systèmes de production. L'accès à la traction animale est heureusement facilité car les travaux de sarclages attelés sont (environ trois fois) plus rapides que les travaux de préparation du sol. Pour donner un ordre de grandeur et d'après nos enquêtes, le temps nécessaire à la réalisation des travaux de sarclage est divisé par deux dans le cas d'un sarclage attelé préliminaire. D'après les données obtenues, on peut faire l'approximation que le même facteur 2 s'applique en fonction de la réalisation des opérations de traitement herbicides de pré-levée et de post levée. Par ailleurs, l'âge de mise en culture de la parcelle influence son « taux d'enherbement » et accroît la force de travail à mobiliser. Enfin, la nature du sol exerce également une influence. Aussi difficile que soit l'estimation de ce facteur, nos recherches nous ont permis d'estimer que ces parcelles réclament environ 50% de force de travail supplémentaires pour le désherbage.
Dans la pratique, pour de nombreux systèmes de production, l'enchaînement des chantiers, parcelle par parcelle, ne suffit souvent pas à effectuer les premiers sarclages.
La rotation Coton // Maïs domine, mais l'hétérogénéité des modes de conduite est telle que nous avons distingué jusqu'à 9 systèmes de cultures basés sur cette rotation. Ceci afin d'illustrer la diversité des pratiques culturales à Gombèlèdoudou.
> Système de culture 1 (SC1) : moto-mécanisée, intensif à rotation « Coton // Maïs »
Ces systèmes de culture reposent sur la disponibilité suffisante en engrais minéraux, véritable facteur limitant de la production dans la zone. La dose d'engrais minéraux est ainsi celle qui est recommandée par la SOFITEX. De plus, la date d'épandage des engrais est respectée. Juste après le semis, un traitement de pré-levée spécifique est réalisé sur toutes les parcelles. Un traitement post levée est de plus effectué sur la moitié des parcelles. On note une préparation du sol à l'aide d'un tracteur, un apport important en fumure organique, comparable
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aux doses recommandées. De même la préparation du sol par traction animale peut s'effectuer, la moitié des parcelles faisant l'objet d'un labour à plat plus profond et plus lent. Il y'a une durée importante d'exploitation (âge des parcelles de 2 à 25 ans).
> Système de culture 2 (S) : « Coton // Maïs » avec apport en fumure organique
Ce système de culture représente le cas des systèmes intensifs, où la dose d'engrais minéraux est respectée. Par ailleurs, les traitements herbicides ou l'apport en matière organique favorisent sensiblement les rendements et la durabilité du système par rapport aux pratiques les plus courantes. La préparation du sol se fait avec un labour à plat pour la moitié des parcelles en fonction de l'humidité. Les rendements sont proches de ceux du SC1 mais avec des temps de travaux relativement plus élevés.
> Système de culture 3 (SC3) : « Coton // Maïs » classique, peu intensif
Ce système de culture est celui qui représente le plus typiquement l'agriculture à Gombèlèdoudou. La préparation du sol se fait par des labours superficiels grâce à la traction animale. Les doses en engrais minéraux diminuées de la moitié au tiers par rapport aux recommandations. Il n'y a pas d'apport en fumure organique ou cet apport est moindre. Les traitements herbicides sont moyennes et les temps de travaux liés au sarclage légèrement augmentés du fait de l'âge des terrains.
> Système de culture 4 (SC4) : la rotation « Coton // Maïs » exclusivement manuel
Il y'a pratique de semis direct. Le sarclage entièrement manuel double les temps de travaux et diminue la surface maximum cultivable. Il n'y a pas de buttage et les doses, en engrais minéraux, sont diminuées d'un tiers par rapport aux recommandations pour accroître les superficies au détriment de l'intensification. Conséquence, les rendements sont moindres et affectent la durabilité de l'exploitation.
> Système de culture 5 (SC5) : la rotation « Coton // Maïs » dans les zones inondées
Les sols sont relativement favorables à la production d'après les données recueillies, on attribue un gain de 25 % par rapport aux sols classiques. On peut affecter un supplément de 50 % pour les travaux de sarclage du fait de la sensibilité à l'enherbement et de l'humidité relative des sols. Les doses, en engrais minéraux, sont diminuées d'un tiers du fait de la fertilité. La préparation du sol se fait en traction animale avec un labour superficiel. Il n'y a pas d'apport en fumure organique et les traitements herbicides sont importants, ce qui diminue les temps de travaux liés au sarclage.
> Système de culture 6 (SC6) : la rotation « Coton // Maïs » extensif
Dans le contexte de Gombèlèdoudou, de vastes superficies sont emblavées par certains producteurs, à tel point que des pratiques particulièrement extensives sont observées. Ces
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pratiques se font sur des sols relativement favorables à la production. D'après les données recueillies, on attribue un gain de 25 % par rapport aux sols classiques. On note par contre une sensibilité à l'enherbement du fait de l'humidité relative des sols. Les résultats de nos enquêtes nous permettent d'admettre un supplément de 50 % pour les travaux de sarclage. Les traitements herbicides sont importants (proportion élevée de parcelles traitées), ce qui réduit les temps de travaux liés au sarclage.
On rencontre d'autres types de rotations culturales :
La rotation Coton // Maïs // Coton // Sorgho
La rotation Coton // Maïs // Sorgho (ou petit mil)
La rotation Coton // Coton // Maïs
La rotation Coton // Maïs // arachide ou niébé//Maïs
La rotation Maïs // Sorgho La monoculture de Maïs.
Quant à la monoculture du maïs, elle est représentée par le système de culture SC9 qui se pratique dans les zones inondées. A ce niveau il y'a un apport important en fumure organique et un strict respect des doses d'engrais organiques recommandées. Les rendements se trouvent alors doublées par rapport à la moyenne au village. De plus il est parfois possible d'effectuer eux productions au cours de la même saison.
Tableau 2: Comparaison des systèmes de culture et leurs performances technico-économiques
Identifiant SC SC1 S rotation C//M C//M descriptif moto-mécanisé/intefintensif |
SC3 |
SC4 |
SC5 |
SC6 |
SC7 C//M//C//S |
SC8 |
SC9 |
SC10 |
SC11 SC12 M//S_Mil C//M//a_n//M |
SC13 C//C//M |
|||
TRAVAIL TOTAL (H.J/ha) |
76 |
80 |
84 |
89 |
86 |
73 |
87 |
80 |
86 |
79 |
79 |
80 |
87 |
Rendements Coton |
2125 |
1858 |
1273 |
673 |
1841 |
898 |
1270 |
1273 |
1499 |
1562 |
|||
(kg/ha) Maïs |
3676 |
3085 |
2196 |
1014 |
2868 |
1112 |
2076 |
2196 |
4500 |
1903 |
2554 |
2281 |
2410 |
Sorgho |
1331 |
713 |
1206 |
1282 |
|||||||||
Mil |
987 |
1213 |
I |
||||||||||
Niébé |
650 |
||||||||||||
Arachide |
1035 |
||||||||||||
PRODUIT BRUT (Fcfa) |
358029 |
340179 |
215611 |
108511 |
295170 |
128252 |
168941 |
162133 |
472500 |
161379 |
189605 |
201610 |
252535 |
CONSO INTERMEDIAIRES |
124251 |
119001 |
92280 |
68280 |
100905 |
80655 |
75548 |
72253 |
119001 |
23850 |
41802 |
81708 |
105561 |
Valeur Ajoutée Brute (Fcfa |
233778 |
221178 |
123331 |
40231 |
194265 |
47597 |
93394 |
89880 |
353499 |
137529 |
147803 |
119902 |
146974 |
V A B / Hectare |
233778 |
221178 |
123331 |
40231 |
194265 |
47597 |
93394 |
89880 |
353499 |
137529 |
147803 |
119902 |
146974 |
V A B / Homme.jour |
3475 |
2985 |
1694 |
552 |
2486 |
689 |
1174 |
1267 |
4110 |
1837 |
2017 |
1495 |
1683 |
PRODUCTIVITE DE LA TERRE
400000 350000 300000 250000 200000 150000 100000 50000 0 |
|||
VAB/ha |
SC1 S SC3 SC4 SC5 SC6 SC7 SC8 SC9 SC10 SC11 SC12 SC13 |
SYSTEME DE CULTURE
Figure 9 : Histogramme de comparaison de la productivité de la terre des systèmes de culture
PRODUCTIVITE DU TRAVAIL
VAB/HJ
4500
4000
2500
2000
3500
3000
1500
1000
500
0
SC1
S
SC3
SC4
SC5
SC6
SC7
SC8
SC9
SC10
SC11
SC12
SC13
49
1
SYSTEMES DE CULTURE
Figure 10: Histogramme de comparaison de la productivité du travail des systèmes de cultures
L'analyse de ces deux graphiques montre que le SC9 a la meilleure productivité tant au niveau de la terre que du travail. Cela s'explique par son degré d'intensification et sa localisation spatiale mais il ne peut être produit sur de très grandes superficies.
50
Le SC1 est plus rémunérateur que le S alors qu'ils présentent des productivités faiblement écartées. La quantité de travail pourrait donc expliquer cette différence.
La productivité du travail du SC8 est plus élevée que celle du SC7 tandis sa productivité de la terre de cette culture est voisine de celle du SC7. Cela s'explique sans doute par l'effet du précédent coton dont bénéficie le SC7 et qui réduit le coût des consommations intermédiaires.
prix par sac (100kg)
20000
18000
16000
14000
12000
10000
4000
8000
6000
2000
0
PRIX DU MAÏS A GOMBELEDOUGOU (Achat au marché en 2008-2009)
J F M A M J J A S O N D
mois
Maïs
Figure 11: Courbe d'évolution du prix du sac de 100 kg de maïs au cours de l'année 20082009 à Gombèlèdougou
L'analyse de cette courbe montre que les fluctuations du marché du maïs entraînent un déséquilibre en défaveur des producteurs notamment les plus petits en superficie. En effet un des phénomènes d'appauvrissement, d'après nos enquêtes est l'usure. Les producteurs en période de soudure empruntent des sacs de maïs évalués au prix de la période. Par contre le remboursement se fait en sacs juste au tout début de la récolte, cela étant motivé par les créanciers. D'où un sac emprunté en août sera remboursé avec trois sacs soit environ 200% de bénéfice.
51
L'élevage est une activité faisant partie intégrante des exploitations agricoles familiales de Gombèlèdoudou qui peut être considéré aujourd'hui comme une zone purement agro-pastorale. Toutes les familles en général pratique l'élevage naisseur en ce qui concerne les petits ruminants et celui des bovins de traits.
L'élevage de poulets (SE1)
L'élevage de volaille est pratiqué dans toutes les familles. Les animaux divaguent à l'intérieur et aux alentours des concessions, certains vont jusque dans les champs. En dehors des plus jeunes, très peu de volailles reçoivent des soins particuliers en termes d'alimentation. Les aspects sanitaires sont quelques fois pris en compte avec l'administration d'un vaccin en périodes froides une seule fois par an. Mais de nos entretiens, il ressort que le vaccin s'avère inefficace, ce qui a provoqué une mortalité élevée en 2008. Les poussins sont nourris aux termites et très peu en petit mil car le mil provoque des diarrhées conduisant à la mort.
L'élevage de pintades (SE2)
Des différences de conduite existent entre les poules et les pintades. En effet les poules bénéficient des grains de la basse-cour tandis que les pintades se contentent plus de la vaine pâture et se rendent jusqu'en brousse où elles sont soumises à un fort taux de prédation. Cela entraîne des différences : ainsi l'âge de première ponte est de 5 mois chez la poule contre 7 mois chez la pintade. L'âge de la réforme est de 4 ans maximum chez la poule tandis qu'elle va jusqu'à 6 ans chez la pintade. Mais ces animaux sont généralement vendus avant cet âge.
Il ressort de nos entretiens que la fréquence des pontes est étroitement liée à l'alimentation et l'intervalle entre une éclosion et une nouvelle ponte est de 1 mois. La moyenne des pontes est de 12 oeufs (le maximum étant 15 oeufs). La mortalité des poussins est élevée et s'explique par les maladies en bas âge, les éperviers, les pluies...
La ponte régulière au niveau des pintades a surtout lieu dans un intervalle de 6 mois. Les oeufs de pintades sont couvés par les poules avec environ 25 oeufs par couvaison. En hivernage on assiste quelques fois à 100% d'éclosion mais les pintadeaux subissent une mortalité élevée. Les ventes se font en général en décembre pour les fêtes de fin d'année et surtout en début hivernage où la demande chez les bwaba et les dagaris se fait pressante pour les sacrifices. Les faibles coûts d'élevage de pintade le rendent plus rémunérateur que celui du poulet.
52
III.-Résultats et Discussions
RENDEMENT ANNUEL PAR TETE
Rendement/tête/an (f CFA) |
70 60 50 40 30 20 10 0 |
|||
SE1 SE2 |
1
SYSTEME AVICOLE
VAB ANNUELLE
80000 70000 60000 50000 40000 30000 20000 10000 0 |
||||
VAB/tête/an |
SE1 SE2 |
1
SYSTEME AVICOLE
Figure 12: diagramme de comparaison des revenus avicoles
L'élevage porcin est apparu il y'a de cela 40 ans mais il n'a été adopté par la majeur partie des bwaba que seulement 15 ans. Cette activité est largement dominée par les femmes. Il existe deux types de conduites de l'élevage porcin :
> le porc de race locale (SE3),
> le porc de race améliorée « Nassari nabouèri » (SE4).
En saison sèche les porcs subissent également la vaine pâture après le « petit déjeuné ». C'est une activité peu coûteuse lorsque les porcs sont totalement abandonnés à eux-mêmes tandis l'achat de compléments devient une charge qui se répercute sur le prix de vente de l'animal. L'alimentation est généralement faite de drèches de sorgho mélangé au son de maïs ou sorgho et de la poudre de néré. Aussi l'élagage de feuilles et fruits de Cordia mixa (frais ou secs) largement répandu dans le village facilite les charges en aliment. Certaines herbes appelées localement Pampo wèro et Buya yukan sont également fournies aux porcs.
En hivernage où la divagation est formellement interdite, les porcs sont enfermés dans leurs enclos construits en terre ou attachés à la corde sous les arbres, ce qui entraîne des blessures à l'animal sur les parties en contact avec la corde.
53
L'élevage porcin est aujourd'hui au stade de spécialisation avec l'achat d'autres races comme « nassari nabouèri » (porc blanc plus grand et physiquement imposant par rapport aux races locales), et sur le métissage. Ce type d'élevage est exclusivement intensif.
La reproduction commence dès l'âge de 7 mois mais l'âge de réforme est très variable et lié à la demande. Certaines personnes confient leurs femelles à celles qui possèdent des races plus avantageuses pour le métissage moyennant 1500 f CFA.
Les traitements vétérinaires se résument au vaccin contre le charbon, le Bernil et l'Oxytetra-cycline pour les exploitations plus organisé.
La mortalité est liée aux maladies et surtout aux piqûres de scorpions et est plus élevée en bas-âge.
Le marché d'écoulement du porc est endogène. La production malgré moyenne n'arrive pas à satisfaire la demande, ce qui emmènent les bouchés à se fournir dans les villages voisins.
Il est à noter que seuls les bwaba sont les principaux consommateurs de porcs, les migrants étant dans leur grande majorité des musulmans. Les prix sont variables en fonction de la taille de l'animal. Les porcs de race locale coûtent entre 6000 et 17500 f CFA tandis que les porcs de races exotiques ou métissées coûtent de 28500 à 82000 f CFA l'unité. Les couples de 5 mois destinés à l'élevage coûtent 37500 au minimum.
VAB/TETE/AN
VAB/TETE/AN (f CFA)
100000
90000
40000
30000
20000
80000
70000
60000
50000
10000
0
SE3
SE4
SYSTEME D'ELEVAGE PORCIN
Figure 13: diagramme de comparaison des valeurs ajoutées de l'élevage porcin
Le SE4 est plus porteur que le SE3 mais les choix actuels des producteurs tendent vers le métissage pour toujours minimiser les coûts de production liés au porc de race.
54
III.-Résultats et Discussions
Des ovins existent au village mais leur élevage se révèle très difficile, situation aggravée surtout avec la recrudescence des vols. Néanmoins certains disposent d'un cheptel important surtout au niveau des peuls. En effet chez ces éleveurs le travail est bien organisé et l'élevage d'ovins est confié aux enfants (en général non scolarisés) à tours de rôles pour trois jours. Les caprins sont à la charge des femmes dont la majeure partie constitue leur capital quand bien même certains animaux appartiennent exclusivement à la famille.
Le mode de conduite diffère peu. Les ovins reçoivent plus de soins du fait qu'ils sont destinés de facto à la vente et à l'utilisation lors des fêtes musulmanes où l'achat se trouve être groupé. Les caprins sont au piquet et sont vendus en cas de nécessité (dépense surprise, santé, scolarité,...). La vaine pâture est le mode le plus observé en saison sèche car il n'existe pratiquement pas de complémentation, l'élagage étant rigoureusement contrôlé par les agents forestiers. En hivernage les caprins sont à la corde. Les ovins sont conduits avec le bovin dans zones les parcours. Notons que les ovins sont très rarement conduits au sud lors des transhumances car les bergers refusent du faite de la difficulté de conduites.
La première mise-bas chez les caprins est de 10 mois, le bouc pouvant débuter la reproduction dès 3 mois. Les mâles reproducteurs sont réformés dès l'âge de 5 ans et les femelles non vendues sont réformées dès 8 ans. Chez les ovins seul le géniteur n'est pas vendu et il est gardé pendant deux ans. L'âge de reproduction des mâles est de 4 à 5 mois tandis que chez les femelles la première mise-bas débute dès 6 mois. La réforme des femelles d'ovins est variable et débute le plus souvent dès la 5ème année. On assiste très souvent à des gestations groupées en début hivernage (mois de juin). Les avortements sont en majorité dus à la qualité de l'eau et dans ce cas la mortalité peut aller de 10 à 30 % des adultes. Les mâles sont vendus dès l'âge de 10 à 12 mois.
55
III.-Résultats et Discussions
C'est un élevage particulier qui se pratique dans la majorité des familles disposant de plus d'une paire mais les cas les plus fréquents sont les animaux confiés. En effet les familles Bwaba embauchent en général un petit Dagari qui est chargé de conduire les boeufs de traits moyennant 6000 f CFA par mois. Les bergers peuls regroupent en général plusieurs boeufs de propriétés différentes parmi lesquels on retrouve souvent des femelles (élevage naisseurs).
L'acquisition de boeufs de traits répond à un besoin de l'exploitation agricole et du capital social. Les producteurs accordent une importance à la race lorsqu'ils achètent les jeunes boeufs de deux ans environs. Certains estiment que les métissent présentant un meilleur aspect physique et peu exigeant en aliment fournissent les meilleurs performances en travail et vieillissent moins. Mais en général les types métissés sont peu rémunérateurs à la réforme. D'autres s'intéressent par contre aux zébus pour obtenir de meilleurs prix à la reforme. D'autres enfin n'achètent qu'en fonction des finances qu'ils disposent au moment de l'achat. Le prix d'achat est aussi fonction des relations existant entre les deux parties mais le prix minimal pour un mâle de deux ans est de 70000 f CFA.
La majorité des animaux sont fournis par les éleveurs peuls de Gombèlèdougou ou des villages environnants ou à défaut par des transhumants.
Le dressage commence dès 2 à 2,5 ans en faisant la pause de l'anneau nasal mais tout le processus de dressage n'est pas respecté à la lettre. Ensuite l'animal est attelé à la charrette avec un autre déjà dressé pour lui permettre de suivre le pas. Enfin il est attelé à la charrue dès le début de l'hivernage avec l'animal dressé. En général, tous les producteurs procèdent ainsi pour dresser le boeuf nouvellement acquis avant de réformer les plus âgés qui ont pratiquement 7 à 10 ans en fonction de l'appartenance. En effet il ressort que les Mossés réforment plus tôt pour avoir des meilleures offres tandis que les Bwaba réforment tardivement et voient leur profit diminuer. Ainsi le prix à la reforme est d'au moins 225000 lorsque l'animal est réformé tôt.
56
III.-Résultats et Discussions
L'alimentation des boeufs de trait est le facteur qui conditionne la bonne conduite de l'hivernage. En effet beaucoup d'animaux présentent en mai un état de fatigue faute d'alimentation conséquente et ne peuvent donc supporter les travaux à sec dans les champs. Ainsi certaines familles fournissent un complément alimentaire en tourteau de coton mais à des quantités minimes cars il ressort qu'un apport important entraîne un engraissement qui devient également néfaste pour l'animal.
Le système pastoral des éleveurs transhumants (SE9)
L'élevage bovin proprement dit se présente ainsi que le montre la typologie évolutive comme la deuxième activité source de capital incontestablement plus élevée que celle de l'agriculture. Les grands éleveurs disposent d'un cheptel important (en moyenne 5 troupeaux) et pratiquent la transhumance faute d'eau et de ressources alimentaires conséquentes sur place. Du coup il y'a une faible restitution de la matière organique. Ces éleveurs ont recours à la main d'oeuvre, le berger, en fonction du nombre de troupeau qu'ils disposent. Ainsi pour un troupeau (plus de 70 boeufs) il faut en plus du propriétaire un berger payé à 10000 f CFA par mois pour un contrat qui dure au moins 6 mois. Le plus souvent un taurin de deux ans est donné en lieu et place de la somme d'argent ; à défaut une génisse de même âge est donnée. Le déplacement vers le sud-ouest débute en début février et dure trois mois. Il concerne la majorité du troupeau et seules les vaches devant alimenter la famille en lait restent. Ce déplacement suit la localisation des points d'eau et tient compte des éventuels foyers de maladies. Le propriétaire du troupeau joue le rôle d'éclaireur. Au cours du trajet des compléments en sel et tourteau sont donnés surtout aux femelles ayant mises bas. Le retour en fin avril ou début mai se fait pour éviter au maximum la confrontation avec les agriculteurs de ces zones. Notons que le couloir pastorale est pratiquement inexistant parce que occupé par les agriculteurs au regard de l'enrichissement du couloir en matière organique. De retour l'espace devient une contrainte majeure au village. Ainsi la majorité des ces éleveurs se ruent sur la forêt de la Mou avec pour argument d'éviter les affrontements. Ainsi beaucoup de ces éleveurs avancent qu'ils préfèrent les sanctions infligées par les agents forestiers qui s'élèvent au minimum à 200.000 f CFA. Aussi les femmes peules sont obligées de se déplacer jusque dans la forêt pour traire le lait destiné à la vente en hivernage. Cette production laitière n'est pas une priorité mais une vache fournie en moyenne 2 litres de lait par jour mais en saison sèche cette production n'est que de 0,5 litre par jour pour les vaches gardées sur place.
Il ressort également de nos entretiens que la fréquence de mise bas est plus élevée pour les boeufs en transhumance que ceux restant sur place regard au régime alimentaire. Ces animaux
57
III.-Résultats et Discussions
bénéficient de l'herbe fraîche sur une grande période de l'année contrairement aux animaux qui restent sur place.
Très peu d'animaux sont vendus au village hormis les boeufs de traits. En effet le déplacement au sud-ouest permet de rejoindre la frontière de la Côte d'Ivoire voire la Guinée Conakry pour des ventes conséquentes mais cette vente se fait en réalité avec les batailleurs qui suivent les mêmes itinéraires.
Le système pastoral des éleveurs sédentaires (SE8)
Il s'agit des éleveurs ayant à peine un troupeau ou en charge un troupeau soit confié soit un rassemblement des boeufs confiés formant ainsi un troupeau. Ce type d'élevage concerne les boeufs de parcours qui présente un aspect physique maigre surtout en saison sèche, ce qui pousse les bergers à tricher quelque fois en rentrant de façon nocturne dans la forêt pour alimenter les boeufs. Cette pratique s'observe même en hivernage du fait que les jachères sont devenues rares tandis que la forêt fournit un potentiel important. Seulement en cas de prise en flagrant, c'est le propriétaire qui supporte la charge des sanctions. Le manque crucial d'eau est un facteur contribuant fortement à une faible reproduction des boeufs de ce type d'élevage. En effet, les avortements sont fréquents dus aux eaux boueuses. La reproduction est donc irrégulière. Toute fois certaines vaches arrivent à respecter une naissance tous les 18 mois.
SE1
SE2
SE3
SE4
SE5
SE6
SE7
SE8
SE9
100000
90000
80000
70000
60000
50000
40000
30000
20000
10000
0
VAB/TETE
VAB/MERE DES SYSTEMES D'ELEVAGE
SYSTEMES D'ELEVAGE
Figure 14: Histogramme de comparaison des VAB/mère des différents systèmes d'élevage
58
III.-Résultats et Discussions
VAB/HJ
35000
SYSTEMES D'ELEVAGE
1
SE 1 SE 2 SE 3 SE 4 SE 5 |
||||||||||
30000
VAB/HJ (F CFA)
25000
20000
15000
10000
5000
0
Figure 15: Histogramme de comparaison des VAB/HJ des différents systèmes d'élevage
Les grandes familles sont constituées par les éleveurs transhumants, les Agro-éleveurs et les exploitations capitalisantes qui ont des revenus relativement élevés par rapport à la moyenne de la population. Elles emploient de la main d'oeuvre et recourent surtout à l'entre-aide.
La taille de la famille est supérieure à 30 et la main d'oeuvre représente au minimum 12 actifs familiaux. Ils exploitent une superficie moyenne de 22 ha et les systèmes de culture sont basés sur la rotation coton-maïs avec un travail du sol effectué à l'aide de la traction motorisée. Ils pratiquent le SC1 mais intègrent également en complément les S, SC7, SC9 et SC12 avec une forte utilisation de l'engrais minéral. Les terres sont cultivées en continue et la fertilité est restaurée par l'apport de fumure organique. Le cheptel bovin dépasse une vingtaine de vaches mères et confiées en général à un berger. Cela est une forme de thésaurisation mais l'importante fumure organique produite n'est pas suffisamment exploitée. Pour ces systèmes, la VAB des systèmes de culture contribue pour 64% (soit 8 490 665 f CFA) à la formation de leur VAB ; tandis que l'élevage contribue à hauteur de 4 867411 f CFA.
59
III.-Résultats et Discussions
Travail (en Homme.jour)
250,0
200,0
150,0
100,0
50,0
00
MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOUT SEPT OCT NOV DEC
( Mois)
Mil pénicillaire 3M ATTELAGE BOVINS COTON ARACHIDE 3M NIEBE 2M
MAÏS 2M MAÏS 3M Sorgho blanc 3-4M TOTAL SE
Figure 16: histogrammes montrant le calendrier de travail des SP1 Les grands éleveurs : SP2
Les grands éleveurs désignent les producteurs dont l'activité est basée sur l'élevage et dont le cheptel s'inscrit dans la fourchette de 2 à plus de 5 « têtes » (troupeaux). Seul le SE5 est concerné par ce type d'élevage mais quelques rares transhumants intègrent le petit ruminant en l'occurrence les ovins (SE5). Ce système recourt nécessairement à une main d'oeuvre conséquente (au moins 1 berger par troupeau en plus du propriétaire). Ils produisent des céréales sur des superficies réduites. Il est présenté comme économiquement rentable.
15345124;
96%
681018; 4%
PB SC PB SE
Figure 17: diagramme circulaire montrant les contributions respectives des systèmes de culture et d'élevage aux Systèmes de productions (SP1)
Intervenant pour 96% à la formation de la VAB de ces types de système, la VAB du système d'élevage correspond à la richesse qui s'ajoute annuellement à l'exploitation, les parts vendues, autoconsommées et utilisées pour l'accroissement du troupeau ayant été prises en
60
III.-Résultats et Discussions
compte. Produite sur des superficies difficiles à évaluer la VAB ramenée à l'hectare élève énormément les revenus de ces exploitations.
Les exploitations concernées par ce type de système de production sont celles ayant une main d'oeuvre familiale non négligeable (de 6 à 12). Elles disposent d'au moins deux paires de boeufs de traits et de l'attelage complet et ont recours quelques fois à la location du tracteur pour le labour des superficies. Elles pratiquent les S, SC5, SC7, SC12 et SC13 principalement.
Ces exploitations intègrent les systèmes d'élevage centrés sur l'aviculture, les petits
ruminants, les boeufs de parcours avec un nombre réduit de vaches mères et parfois les porcins pour les exploitations bwaba de ce type. Cela se fait en relation avec la taille de la famille et elles recourent à des bergers lorsque la famille ne dispose pas de la main d'oeuvre qualifiée à cet effet.
Les exploitations du SP3 mobilisent moins la fumure organique malgré la présence du troupeau qui gravite les parcours et est parqué le soir. Les boeufs de traits sont également prélevés de cet élevage ou acquis à partir des revenus de l'élevage. Elles recourent fortement à l'entraide lors des pics de sarclage et surtout de récolte.
Elles concernent les exploitations de revenus modestes, disposant au minimum une paire de boeufs et de l'équipement en conséquence ou des éleveurs sédentaires. Ces types d'exploitations disposent de superficies suffisantes mais exploitent juste une partie faute de main d'oeuvre. Le reste est réservé sous forme de jachère ou mis temporairement à la disposition d'un migrant. Il s'agit d'exploitations qui à la faveur des bonnes périodes d'achat du coton ou des bonnes saisons ont pu introduire dans leur cheptel des femelles dans l'élevage bovin qui, aujourd'hui, se rapproche de l'effectif d'un troupeau. Les systèmes de culture rencontrés dans les exploitations de ce type sont SC3, SC5, SC6, SC12 avec quelques cultures secondaires à superficie très réduites. Les systèmes d'élevage SE1, SE2, SE3, SE4, SE5 SE6 et SE7 quoique en nombre des têtes restreint font partie intégrante du système de production. Ils fournissent une quantité acceptable de fumure organique aux superficies exploitées. Ces types d'exploitations emblavent jusqu'à 14 ha et emploient en moyenne 8 actifs familiaux.
61
III.-Résultats et Discussions
Travail (en Homme.jour)
120,0
100,0
40,0
20,0
80,0
60,0
0,0
MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOUT SEPT OCT NOV DEC
Mois
CALENDRIER DE TRAVAIL SP 4
MAÏS
ARACHIDE COTON NIEBE 2M Sorgho blanc 3-4M ATTELAGE BOVINS MAÏS 3M TOTAL SE
Figure 18: histogramme correspondant au calendrier de travail des SP 4
Les exploitations de ce type concernent les migrants de deuxième génération, les familles en scission et les autochtones de « castes inférieures ». Certaines disposent d'un capital conséquent mais les difficultés d'accès à la terre limitent leurs investissement d'où leur orientation vers l'élevage naisseur. Certaines exploitations disposant de l'attelage en surplus procèdent à la prestation de service.
Ce type de système de production concerne la majorité des migrants peuls surtout dont l'activité principale est l'élevage. La production céréalière ne concerne que moins de deux hectares. Les principaux systèmes de culture pratiqués sont le SC 9, le SC 10 et SC 11.
Ces types d'exploitations sont basés sur l'aviculture (SE 1 et SE 2), le petit ruminant (SE 5, SE6) et le SE 8. Ils ont l'avantage de pouvoir mieux mobiliser la fumure organique à travers la rotation des parcs nocturnes et de produire du lait. Il a l'avantage d'occuper uniquement la main d'oeuvre familiale qui en réalité constitue le véritable réservoir en berger.
Les seules activités annexes sont le tissage des nattes à base de tige de céréales ou d'Andropogon par les femmes en saison sèche. Les hommes quant à eux oeuvrent au stockage de quelques quantités de fourrage vers la sortie de l'hivernage.
62
III.-Résultats et Discussions
Les manuels de la zone sont de deux types : les migrants nouveaux venus qui, en réalité ne disposent pas très souvent d'un capital conséquent pour s'équiper, et les producteurs pauvres ou décapitalisant au regard de la situation des marchés et des impayés accusés au sein des GPC. Pour ce qui concerne le premier cas l'équipement est généralement une question de temps tandis le second est liée à une question d'adaptation ou de manque de soutien.
Les systèmes de cultures adoptés dans ce type de production sont le SC 4, le SC 8, SC 10 et le SC 12. L'élevage pratiqué intègre uniquement l'aviculture (SE 1 et SE2) et quelque peu le petit ruminant (SE3 et SE4).
Ces exploitations constituent des réservoirs en main d'oeuvre agricole mais agissent surtout par le canal de l'entraide. En général, la possibilité d'accès à la traction animale se fait en dégageant un actif sous forme de main d'oeuvre aux exploitations mieux nanties.
Travail (en Homme.jour)
60
40
20
70
50
30
10
0
MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOUT SEPT OCT NOV DEC
(Mois)
CALENDRIER DE TRAVAIL
ATTELAGE BOVINS COTON ARACHIDE 3M NIEBE 2M
MAÏS 2M MAÏS 3M Sorgho blanc 3-4M TOTAL SE Mil pénicillaire 3M
Figure 19: histogramme représentant le calendrier de travail des SP 5
Les bergers sont des producteurs dont l'activité est étroitement liée à celui des agriculteurs disposant des ressources à thésauriser sous forme d'animaux. Ils reproduisent les troupeaux confiés et bénéficient de son salaire et des autres avantages comme l'accès à la traction animale le lait et d'une partie de la fumure organique. Ils pratiquent la culture céréalière à travers le SC 10 et quelque peu de SE5, SE1 et SE2. Dans le cas particulier des boeufs de trait, les écoliers assurent le relais en hivernage, ce qui décharge certains bergers qui peuvent alors s'occuper de leurs champs.
63
La synthèse des enquêtes techniques et économiques réalisées nous a permis de représenter sur le graphique ci-dessous le revenu de chaque actif de chaque type d'exploitation en fonction de la surface disposée. Chaque nuage traduit un système de production similaire mis en oeuvre par un type d'exploitation. Cependant nous n'avons pas pris en compte la superficie occupée par les systèmes d'élevage eu égard aux difficultés d'estimation des espaces de parcours et de transhumances. Les données des différents calculs se trouvent aux annexes 3 et 4.
Au regard de l'échantillon réduit des exploitations enquêtées nous avons procédé à une modélisation à travers une représentation graphique de l'évolution du revenu agricole par actif en fonction de la superficie.
RA/ACTIF (f CFA)
1400000
1200000
1000000
800000
400000
600000
200000
0
0,00 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50
SAU/ACTIF
SP6
SP2
MODELISATION TECHNICO-ECONOMIQUE
SP8
SP3
SP5
SP1
SP7
Sp4
39 38
37 36
35 34
33 32
31 30
29 28
27 26
25 24
1,67 22
21 20
9 8
7 6
5 4
3 2
19 18
17 16
15 14
13 12
11 10
1
Figure 20: modélisation des exploitations à partir des revenus agricoles par actif des différentes exploitations enquêtées de l'échantillon raisonné
La grande diversité des exploitations familiales de la zone d'étude, voire au-delà, peut donc se simplifier par un regroupement tenant compte des pratiques, des superficies par actif mais aussi les revenus engrangés par chaque système de production. Nous arrivons donc à classer chaque actif dans l'une des trois catégories de familles qui existent, aucune exploitation privée n'ayant été trouvée dans la zone d'étude.
Le calcul de ces revenus n'a pas pris en compte la contribution des cultures secondaires peu représentatives et autoconsommées, de même que l'élevage porcin.
64
III.-Résultats et Discussions
1200000
1000000
800000
600000
400000
200000
RA/ACTIF (f CFA)
0
REVENUS AGRICOLES PAR ACTIF
SP1
GRANDES FAMILLES
SP3
SP4
FAMILLES MOYENNES
SP6
SP7
SP8
PETITES FAMILLES
SP5
0 1 2 3 4
SP2
SAU/ACTIF (ha)
SEUIL DE SURVIE
SEUIL DE REPRODUCTION SOCIALE
-200000
-400000
-600000
Figure 21: courbes d'évolution du revenu agricole par actif en fonction de la surface
L'analyse des courbes d'évolution des revenus agricoles de chaque actif d'une exploitation donnée montre que les grandes familles tant agro-éleveurs que d'éleveurs disposent des revenus les plus considérables largement au dessus des seuils de pauvreté et de reproduction sociale. Les familles restées unies ont pu affronter les périodes de crises. En effet depuis les années 80, l'expansion des superficies et le partage des retombées du coton ont divisé la majorité des familles. Ainsi, vivre en grande famille constitue une garantie de durabilité des exploitations quand bien même les revenus par tête ne sont pas des plus élevés. Ces résultats confirment ceux de SERPANTIE et al., (1993) et de DUFUMIER. M., (2005).
Les revenus de familles moyennes sont au dessus des seuils de survie et de reproduction sociale. Elles maintiennent ou accroissent leurs revenus à partir de l'élevage naisseur faute de facilités de diversification. Leurs revenus par tête sont plus élevés mais elles ne peuvent faire face à une longue crise.
Les petites familles oscillent entre le seuil de survie et le seuil de reproduction sociale. Les difficultés liées à l'équipement et l'accès aux intrants entravent leur essor. Une crise mineure tant climatique qu'économique a tendance à les ramener en dessous du seuil de survie. Toute fois l'esprit de solidarité développé depuis des décennies dans la zone constitue une base pour ces exploitations non seulement pour accéder à la traction bovine mais aussi pour s'équiper à la suite d'une bonne campagne surtout cotonnière.
65
Conclusion et Perspectives
Les contraintes de temps ne nous ont pas permis d'accéder à toutes les diversités de pratiques, de savoirs et de contraintes des exploitations familiales de la zone d'étude. Toute fois le peu de connaissances acquises constitue un plus. En effet partis de familles élargies et organisées sous la direction d'un chef d'exploitation ou de lignage, les habitants ont façonné leur milieu jusqu'à constituer un zonage agro-écologique (au cours des années 90) qui se voulait durable pour des générations. Mais comme par récurrence, les différentes contraintes d'organisation n'ont pas permis aux habitants de Gombèlèdoudou de promouvoir l'intensification des productions face à l'explosion démographique, à la désagrégation des grandes familles et aux crises de fertilités.
Dix années après la réorganisation de l'espace à Gombèlèdoudou, les caractéristiques chimiques du sol indiquent une forte acidité et un niveau de régression avancé des pâturages de la zone pastorale. Les résultats de notre étude montrent que les systèmes culturaux n'ont pas fortement évolué et restent basés sur la rotation coton//maïs. Mais ces trois dernières années, les superficies de sorgho ne cessent de s'accroître surtout chez les plus pauvres. Les différences se notent surtout sur le degré d'intensification, le niveau d'équipement et la disponibilité de la main d'oeuvre familiale. Les contraintes du pâturage et les modes de production ont conduit les éleveurs à la transhumance mais surtout à l'occupation de la forêt classées de la Mou. Ainsi une différenciation nette des exploitations en trois familles se perçoit aujourd'hui, les modalités d'accès aux moyens de production restant fixes. Nous retenons donc qu'il existe une étroite relation entre le milieu et les modes de mise en valeur. De même, le jeu des intérêts et des contraintes des différentes catégories d'agriculteurs entraîne des évolutions permanentes.
Le village de Gombèlèdougou se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins. L'exploitation durable de la zone requiert une réorganisation du milieu par les producteurs aujourd'hui « conscients » des véritables risques des crises de fertilité.
~ Une redynamisation du zonage agro-pastoral par tous les acteurs et villages
concernés :
L'implication des responsables des trois villages à travers un dialogue franc et constructif en faveur des populations est une nécessité. Aussi un projet de suivie et de gestion rigoureuse des
66
problèmes de fertilité sont envisageables. De même la question de l'intégration agriculture-élevage doit faire de nouveau l'actualité car elle est profondément remise en cause.
> Une amélioration des conditions d'élevage à travers l'embouche car des possibilités
existent. Cela passe par la résolution du problème général d'eau en saison sèche auquel est confrontée la population, mais aussi des séances de formation en ce qui concerne l'amélioration génétique des espèces.
L'amélioration des conditions de vie et de production agricole permettra de sauver l'exploitation familiale de la zone d'étude.
> La mise en place d'une politique agricole solide en faveur des petits producteurs
surtout en matière de commercialisation des produits agricoles comme le maïs. Elle requière la construction d'une banque de céréales et la mise en place d'une organisation solide similaire à celle du coton pour soutenir la production. Des facilités d'accès aux intrants doivent être développées pour les petites et moyennes familles au risque qu'elles ne deviennent de véritables réservoirs en main d'oeuvre agricole. De même la diversification de la production doit être encouragée surtout le maraîchage, le riz pluvial et les tubercules dont des possibilités existent et le besoin de production a été exprimé.
> Des séances de formation en gestion de l'exploitation agricole sont devenues un
besoin exprimé par les producteurs surtout ceux de revenus élevés. Les grands producteurs ont des revenus qu'ils ont du mal à fructifier autrement à l'échelle du village, des alternatives sont donc à penser.
La poursuite des recherches et des études du genre permettront de :
> pouvoir diagnostiquer les véritables problèmes de l'agriculture familiale, c'est pourquoi des études sur la composition physico-chimiques des sols doit s'accentuer ;
> estimer avec plus de précision les rendements à travers la conception de logiciels prenant en compte les facteurs de production et les variantes utilisées dans notre étude.
67
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df) : consulté le 17 mai
www.unpcb.org : mise à jour, consulté le 28 mai 2009.
Annexes
I
Annexes
II
Identifiant SC SC1moto SC1a SC1b SC1c S SC3 SC4 SC5 SC6 SC7 SC8 SC9 SC10 SC11 SC12 SC13 SC14 SC15 SC16 SC17
rotation C/M C/M C/M C//M C//M C//M C//M C//M C//M C//M//C//SC//M//C//SC//M//C//S C//M//S M//M M//S_Mil M//S //M//a_n//MC//M//a_n//MC//C//M C//C//M
Caractéristiques motorisé intensif intensif intensif amélioré typique manuel bas fond extensif - - - - bas fond - - - - - -
Age_parcelle (années) 2 - 25 2 - 25 2 - 15 2 - 10 2 - 15 2 - 10 2 - 10 2 - 20 2 - 20 10 - 25 10 - 25 10 - 25 10 - 25 10 - 20 2 - 10 2 - 10 2 - 25 2 - 20 2 - 20 2 - 20
Type de Sol G G G G G G G Inond. G G G G G Inond, G G G G G G
Taux de fertilité 1 1 1 1 1 1 1 1,25 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Taux d'enherbement 1 1 1 1 1 1 1 1,5 1 1 1 1 2 1 1 1 1 1 1
Engrais minéraux (sacs/ha) 4 4 4 4 2,7 2,7 2,7 2,7 2,7 3 2 2 1,8 4,00 0 1,3 3 2 4 2,7
Engr. Organiques (taux/ha) 1,33 1,33 0,66 0 0,66 0 0 0 0 0,66 0 0 0 0 1,33 0,66 0 0 0,66 0
Préparation du sol (H.J/ha) 2,25 9 6 6 6 6 0 6 6 6 6 0 6 6 12 12 6 6 6 6
Travail du sol (labour) tracteur profond* oui oui oui oui non oui oui oui oui non oui oui profond profond oui oui oui oui
Travail à sec oui possible possible possible possible possible non possible possible possible possible possible oui
Herbicide prélevée (%traité) 100 100 100 100 100 50 50 100 100 100 50 50 50 100,00 0 0 100 50 100 50
Mise en culture (H.J/ha) 9 16 13 13 13 12 6 13 13 13 12 6 12 13 18 18 13 12 13 12
Herbicide postlevée (%) 50 50 50 50 50 0 0 50 50 38 13 13 33 50,00 0 0 38 0 50 0
Sarclage(s)/dem. (H.J/ha) 15 15 15 15 15 21 34 19 15 16 21 33 19 19 26 26 16 24 15 22
TRAVAIL TOTAL (H.J/ha) 76 83 79 78 79 84 89 86 73 84 88 90 80 86 79 79 77 84 85 90
Rendements Coton 2125 2025 1824 1725 1572 1273 673 1841 898 1837 1287 687 1273 1725 1273 1837 1287
(kg) Maïs 3676 3479 3018 2758 2554 2196 1014 2868 1112 3018 2196 1014 2196 4500 1903 2554 2561 2002 2821 1999
Sorgho 713 541 125 541 1282 1213
Mil 713 541 125 541 1282 1213
Niébé 700 600
Arachide 1140 930
PRODUIT BRUT (Fcfa) 358029 340179 301174 280334 257750 215611 108511 295170 128252 245072 175276 86476 162133 472500 161379 189605 226940 176280 296160 208909
CONSO INTERMEDIAIRES 124251 119001 119001 119001 100905 92280 68280 100905 80655 96864 76140 53640 72253 119001 23850 41802 92788 70627 118418 92703 Valeur Ajoutée Brute (Fcfa) 233778 221178 182173 161333 156845 123331 40231 194265 47597 148208 99136 32836 89880 353499 137529 147803 134152 105653 177742 116206
V A B / Hectare 233778 221178 182173 161333 156845 123331 40231 194265 47597 148208 99136 32836 89880 353499 137529 147803 134152 105653 177742 116206
V A B / Homme.jour 3475 2985 2608 2338 2250 1694 552 2486 689 1897 1228 398 1267 4110 1837 2017 2144 1557 2370 1480
III
Annexes
Identifiant SC SC1 S rotation C//M C//M caractéristiques moto-mécanisé/intefintensif TRAVAIL TOTAL (H.J/ha) 76 80 |
SC3 |
SC4 |
SC5 |
SC6 |
SC7 SC8 C/M//C//S C//M//S 87 80 |
SC9 |
SC10 SC11 SC12 SC13 M//S_Mil M//S_Mil C//M//a_n//M C//C//M 79 79 80 87 |
||||||
Rendements Coton |
2125 |
1858 |
1273 |
673 |
1841 |
898 |
1270 |
1273 |
1499 |
1562 |
|||
(kg/ha) Maïs |
3676 |
3085 |
2196 |
1014 |
2868 |
1112 |
2076 |
2196 |
4500 |
1903 |
2554 |
2281 |
2410 |
Sorgho |
1331 |
713 |
1206 |
1282 |
|||||||||
Mil |
987 |
1213 |
|||||||||||
Niébé |
650 |
||||||||||||
Arachide |
1035 |
||||||||||||
PRODUIT BRUT (Fcfa) |
358029 |
340179 |
215611 |
108511 |
295170 |
128252 |
168941 |
162133 |
472500 |
161379 |
189605 |
201610 |
252535 |
CONSO INTERMEDIAIRES |
124251 |
119001 |
92280 |
68280 |
100905 |
80655 |
75548 |
72253 |
119001 |
23850 |
41802 |
81708 |
105561 |
Valeur Ajoutée Brute (Fcfa |
233778 |
221178 |
123331 |
40231 |
194265 |
47597 |
93394 |
89880 |
353499 |
137529 |
147803 |
119902 |
146974 |
V A B / Hectare |
233778 |
221178 |
123331 |
40231 |
194265 |
47597 |
93394 |
89880 |
353499 |
137529 |
147803 |
119902 |
146974 |
V A B / Homme.jour |
3475 |
2985 |
1694 |
552 |
2486 |
689 |
1174 |
1267 |
4110 |
1837 |
2017 |
1495 |
1683 |
Annexes
C I VAB
143054 26450 116604
3715273 804375 2910898
412254 95375 316879
59063 15950 43113
73659 18950 54709
3505425 1035770 2469655
302413 0 302413
180000 0 180000
120000
autres produits de cueillette 2413
oseille 83038 875 82163
gombo 182000 875 181125
VAB/ha |
VAB/hj |
||||||
116604 |
3761 |
||||||
323433 |
4589 |
||||||
316879 |
4012 |
||||||
86225 |
1026 |
||||||
109419 |
855 |
||||||
246966 |
2298 |
||||||
rdmt/ha (kg) nb quart |
récolte(sacs) |
autoconso |
Tx vente précoce (0à1) Tx vente mi-saison(0à1) P B |
||||
1331 |
4 |
13 |
7 |
0,1 |
0,65 |
||
3676 |
36 |
336 |
57 |
0,1 |
0,65 |
||
3676 |
4 |
37 |
7 |
0,1 |
0,65 |
||
700 |
2 |
4 |
3 |
0,25 |
0,5 |
||
1455 |
2 |
7 |
4 |
0,25 |
0,5 |
||
2125 |
40 |
21245 |
|||||
5 |
|||||||
5 |
SC
Sorgho blanc( 4 rouge) mois
Maïs 3 mois
Maïs 2 mois
Niébé cycle court
cycle 3 mois
COTON
CUEILLETTE
karité
néré
Annexe 1.4 : Evaluation des performances des systèmes de culture des exploitations du type SP2
rdmt/ha (kg) nb quart |
récolte(sacs) autoconso vente précoce,taux(0à1) vente mi-saison, taux(0à1) P B |
||||
987 |
3 |
7 |
4 |
0,2 |
0,65 |
1262 |
3 |
9 |
4 |
0,2 |
0,65 |
2118 |
4 |
22 |
27 |
0,2 |
0,65 |
2 |
|||||
2 |
SC
Mil pénicillaire 3mois Sorgho rouge 4 mois Maïs 3mois CUEILLETTE
karité
néré
VAB/ha |
VAB/hj |
96680 |
1055 |
111859 |
1496 |
188048 |
2572 |
C I VAB
88260 15750 72510
99419 15525 83894
227048 39000 188048
122413 0 122413
72000 0 72000
48000
autres produits de cueillette 2413
oseille 45078 475 44603
gombo 98800 475 98325
Annexe 1.5 : Evaluation des performances des systèmes de culture des exploitations du type SP3
SC |
rdmt/ha (kg) nb quart |
récolte(sacs) autoconso |
Tx vente précoce(0à1) Tx vente mi saison(0à1) |
P B |
C I |
VAB |
VAB/ha |
VAB/hj |
|||
Sorgho rouge 4 mois |
638 |
4 |
6 |
7 |
0,1 |
0,7 |
67280 |
26450 |
40830 |
40830 |
540 |
Maïs R/B 3 mois (SR21_ |
4500 |
24 |
274 |
57 |
0,1 |
0,7 |
2976065 |
572250 |
2403815 |
400636 |
5725 |
Maïs R/B 2 mois (SR21_ |
3085 |
4 |
31 |
7 |
0,1 |
0,7 |
339756 |
95375 |
244381 |
244381 |
3141 |
niébé cycle court |
700 |
2 |
4 |
3 |
0,25 |
0,5 |
59063 |
14513 |
44550 |
89100 |
1033 |
cycle 3mois |
1350 |
2 |
7 |
3 |
0,25 |
0,5 |
68344 |
17513 |
50831 |
101663 |
754 |
COTON |
1858 |
36 |
16721 |
2758883 |
921393 |
1837490 |
204166 |
1921 |
|||
CUEILLETTE |
302413 |
0 |
302413 |
||||||||
karité |
5 |
180000 |
0 |
180000 |
|||||||
néré |
5 |
120000 |
|||||||||
autres produits de cueillette |
2413 |
||||||||||
oseille |
83038 |
875 |
82163 |
||||||||
gombo |
182000 |
875 |
181125 |
Annexe 1.6 : Evaluation des performances des systèmes de culture des exploitations du type SP4
V
SC rdmt/ha (kg) nb quart d'ha récolte(sacs) autoconso
Tx vente précoce(0à1) Tx vente mi-saison(0à1) |
P B |
C I |
VAB |
VAB/ha |
VAB/hj |
||||||
Sorgho rouge |
790 |
2 |
4 |
3 |
0,2 |
0,65 |
41662 |
13225 |
28437 |
56873 |
1354 |
Maïs 3 mois |
2277 |
10 |
58 |
22 |
0,2 |
0,65 |
598872 |
180404 |
418468 |
167387 |
2724 |
Maïs 2 mois |
2147 |
4 |
22 |
3 |
0,2 |
0,65 |
224566 |
74404 |
150162 |
150162 |
2020 |
niébé cycle court |
500 |
2 |
3 |
2 |
0,25 |
0,5 |
42188 |
10200 |
31988 |
63975 |
688 |
cycle 3mois |
1035 |
2 |
5 |
3 |
0,25 |
0,5 |
52397 |
13200 |
39197 |
78394 |
506 |
COTON |
1413 |
20 |
7063 |
1165313 |
481410 |
683903 |
136781 |
1275 |
|||
CUEILLETTE |
102413 |
0 |
102413 |
||||||||
karité |
5 |
60000 |
0 |
60000 |
|||||||
néré |
5 |
40000 |
|||||||||
autres produits de cueillette |
2413 |
||||||||||
oseille |
33215 |
350 |
32865 |
||||||||
gombo |
72800 |
350 |
72450 |
VI VI
Annexes
VAB/ha VAB/ha VAB/hj VAB/ha VAB/hj |
VAB/hj |
||||||
62541 |
821 62541 821 62541 821 |
||||||
212640 |
3477 212640 3477 212640 3477 |
||||||
191159 |
2456 191159 2456 191159 2456 |
||||||
63975 |
688 63975 688 63975 688 |
||||||
78394 |
506 78394 506 78394 506 |
||||||
142712 |
1337 142712 1337 142712 1337 |
C I VAB
88110 15750 72360
99299 15525 83774
225433 39000 186433
82413 0 82413
48000 0 48000
32000 0
autres produits de cueillette 2413
oseille 33215 350 32865
gombo 72800 350 72450
autres produits de cueillette 2413
oseille 33215 350 32865
gombo 72800 350 72450
VAB/ha VAB/ha VAB/ha VAB/hj |
VAB/hj VAB/hj |
||||||
96480 96480 |
988 988 96480 988 |
||||||
111699 111699 |
1474 1474 111699 1474 |
||||||
186433 186433 |
2550 2550 186433 2550 |
||||||
rdmt/ha (kg) nb quart |
récolte(sacs) autoconsommatio Tx vente précoce(0à1) Tx vente mi-saison(0à1) P B |
||||||
987 |
3 |
7 |
3 icillaire 3 mois 987 3 7 3 0,2 0,65 88110 15750 72360 |
0,2 |
0,65 |
||
1262 |
3 |
9 |
3 Sorgho rouge 4 mois 1262 3 9 3 0,2 0,65 99299 15525 83774 |
0,2 |
0,65 |
||
2118 |
4 |
22 |
20 Maïs 3 mois 2118 4 22 20 0,2 0,65 225433 39000 186433 |
0,2 |
0,65 |
||
CUEILLETTE 82413 0 82413 |
|||||||
2 |
karité 2 48000 0 48000 |
||||||
2 |
néré 2 32000 0 |
SC
Mil pénicillaire 3 mois Sorgho rouge 4 mois
Maïs 3 mois
CUEILLETTE
karité néré
Annexe 1.8 : Evaluation des performances des systèmes de culture des exploitations du type SP6
VII
Annexe 1.9 : Evaluation des performances des systèmes de culture des exploitations du type SP7
SC |
rdmt/ha (kg) nb quart |
récolte(sacs) autoconso |
Tx vente précoce(0à1) Tx vente mi-saison(0à1) P B |
C I |
VAB |
VAB/ha |
VAB/hj |
|||||||||||||||
Sorgho blanc |
998 |
2 |
5 |
2 |
0,2 |
0,7 |
52081 |
13225 |
38856 |
77712 |
1028 |
|||||||||||
Maïs 3 mois |
2459 |
6 |
37 |
16 |
0,2 |
0,7 |
383591 |
141702 |
241889 |
161260 |
2498 |
|||||||||||
Maïs 2 mois |
1654 |
2 |
8 |
2 |
0,2 |
0,7 |
85300 |
35765 |
49536 |
99071 |
1313 |
|||||||||||
niébé cycle court |
500 |
1 |
1 |
1 |
0,25 |
0,5 |
21094 |
5100 |
15994 |
63975 |
688 |
|||||||||||
cycle 3mois |
1020 |
1 |
3 |
1 |
0,25 |
0,5 |
25819 |
6600 |
19219 |
76875 |
496 |
|||||||||||
COTON |
1549 |
12 |
4648 |
766961 |
329234 |
437727 |
145909 |
1314 |
||||||||||||||
CUEILLETTE |
102413 |
0 |
102413 |
|||||||||||||||||||
karité |
5 |
60000 |
0 |
60000 |
||||||||||||||||||
néré |
5 |
40000 |
||||||||||||||||||||
autres produits de cueillette |
2413 |
|||||||||||||||||||||
oseille |
23725 |
250 |
23475 |
|||||||||||||||||||
gombo |
52000 |
250 |
51750 |
|||||||||||||||||||
rdmt/ha (kg) nb quart |
récolte(sacs) autoconso |
Tx vente précoce(0à1) Tx vente mi-saison(0à1) |
P B |
C I |
VAB |
VAB/ha |
VAB/hj |
|||||||||||||||
1012 |
2 |
5 |
2 |
0,2 |
0,65 |
60201 |
10500 |
49701 |
99402 |
1116 |
||||||||||||
1302 |
2 |
6 |
2 |
0,2 |
0,65 |
68270 |
10350 |
57920 |
115840 |
1406 |
||||||||||||
1854 |
4 |
19 |
11 |
0,2 |
0,65 |
195959 |
27000 |
168959 |
168959 |
2270 |
||||||||||||
42413 |
0 |
42413 |
||||||||||||||||||||
2 |
24000 |
0 |
24000 |
|||||||||||||||||||
2 |
16000 |
|||||||||||||||||||||
2413 |
||||||||||||||||||||||
18980 |
200 |
18780 |
||||||||||||||||||||
41600 |
200 |
41400 |
SC
Mil pénicillaire 3 Mois Sorgho rouge 4 mois
Maïs 3 mois
CUEILLETTE
karité
néré
autres produits de cueillette
oseille
gombo
Annexe 1.10 : Evaluation des performances des systèmes de culture des exploitations du type SP8
VIII
Annexes
Identifiant SE |
SE1 poulets |
SE2 Pintades |
SE3 SE4 SE5 Porcins race localePorcin race NassarOvins |
SE6 èriCaprins |
SE7 SE8 SE9 Boeufs de tratBoeufs de pacourTranshuman |
||||
TOTAL TRAVAIL_SE |
3 |
14,7 |
34,5 |
35,435 |
4,85 |
4,85 |
286 |
196,25 |
1081,25 |
Rendements/Tête |
10,6 |
59,8364857 |
5,365 |
10,8871392 |
1,56252857 |
1,68131199 |
0,22898584 |
0,54363148 |
|
PRODUIT BRUT (Fcfa) |
64385 |
448773,643 |
320034 |
502531 |
101581 |
83721 |
655154 |
297436 |
7829013 |
CONSO INTERMEDIAIRES |
2897 |
3072 |
126167 |
158167 |
3150 |
3150 |
8062 |
77500 |
2666041 |
Valeur Ajoutée Brute (Fcfa |
61488 |
448423,643 |
193867 |
344364 |
98431 |
80571 |
319077 |
219936 |
5162972 |
V A B / TETE/AN (F CFA) |
10248 |
74737,2738 |
48467 |
86091 |
16405 |
13429 |
79769 |
15327 |
46936 |
V A B / Homme.jour |
20496 |
30505,0097 |
5619 |
9718 |
20295 |
16613 |
1114,67921 |
1121 |
18037 |
IX
Annexes
SE rdmt PB/tête nb têtes |
total ventes annuelles autoconsommésutilisé sur SP dégâts cultureProduit Brut |
Conso Interm VAB |
VAB/Tête |
VAB/hj |
|||||||
poulets poules |
10,62 |
30 |
319 |
403581 |
14486 |
389095 |
12970 |
129698 |
|||
coqs |
5 |
||||||||||
pintades femelle |
59,84 |
15 |
898 |
1121934 |
0 |
1121934 |
74796 |
76322 |
|||
mâle |
3 |
||||||||||
ovins brebis |
1,47 |
15 |
22 |
244502 |
8250 |
236252 |
15750 |
48712 |
|||
béliers |
7 |
||||||||||
caprins chèvres |
1,55 |
8 |
12 |
109460 |
4875 |
104585 |
13073 |
17577 |
|||
boucs |
5 |
||||||||||
boeufs Lait (l/j) |
2 |
109500 |
|||||||||
TOTAL TETES TRANS |
54 |
||||||||||
taurillon |
15 |
||||||||||
Génisse <2,5 |
15 |
||||||||||
taureau |
6 |
||||||||||
TROUPEAU vache_transh |
0,43 |
18 |
8 |
50000 |
1517396 |
158514 |
1358882 |
75493 |
3762 |
||
taurillon |
10 |
0 |
0 |
0 |
|||||||
Génisse <2,5 |
10 |
0 |
|||||||||
vache_parcou |
0,11 |
18 |
2 |
0 |
815385 |
139500 |
675885 |
37549 |
3444 |
||
BOEUFS TRACTION |
8 |
86154 |
519000 |
50000 |
0 |
655154 |
102000 |
553154 |
69144 |
Annexes
SE rdmt PB/tête nb têtes |
total ventes |
autoconso |
dégâts cultureProduit Brut |
Conso Interm |
VAB |
VAB/Tête |
VAB/hj |
||
poulets poules 10,59 |
10 |
106 |
134162 |
5267 |
128896 |
12890 |
42965 |
||
coqs |
2 |
||||||||
pintades femelle 59,84 |
12 |
718 |
897547 |
0 |
897547 |
74796 |
61058 |
||
mâle |
1 |
||||||||
ovins brebis 1,58 |
8 |
13 |
136141 |
4050 |
132091 |
16511 |
27235 |
||
béliers |
1 |
||||||||
caprins chèvres 1,68 |
6 |
10 |
83721 |
3150 |
80571 |
13429 |
16613 |
||
boucs |
1 |
||||||||
boeufs Lait(l/j) 15 |
821250 |
||||||||
transhumanceTotal têtes Transhumance |
490 |
||||||||
taurillon |
149 |
||||||||
Génisse <2,5 |
149 |
||||||||
taureau |
16 |
||||||||
vache_transhmance 0,51830258 |
176 |
91 |
200000 |
12868764 |
4365458 |
8503306 |
48314 |
23539 |
|
B parcours TOTAL TETES parcours |
34 |
||||||||
taurillon |
8 |
821250 |
821250 |
10770 |
|||||
Génisse <2,5 |
8 |
||||||||
taureau |
3 |
||||||||
vache_parcou0,22898584 |
15 |
3 |
288462 |
116250 |
172212 |
11481 |
878 |
||
Boeufs de Traction |
4 |
43077 |
72000 |
0 |
115077 |
0 |
115077 |
28769 |
|
BT non propres |
8 |
X
Annexe 2.4 : Evaluation des performances des systèmes d'élevage des exploitations du type SP3
SE rdmt PB/tête nb têtes |
total ventes |
autoconso |
utilisé sur SP |
Produit Brut |
Conso Interm VAB |
VAB/Tête |
VAB/hj |
||
poulets poules 10,56 |
20 |
211 |
267345 |
10094 |
257251 |
12863 |
85750 |
||
coqs |
3 |
||||||||
pintades femelle 59,84 |
6 |
359 |
448774 |
350 |
448424 |
74737 |
30505 |
||
mâle |
1 |
||||||||
porcins nassari truies nabo 10,89 |
4 |
502531 |
158167 |
344364 |
86091 |
9717 |
|||
vérats |
1 |
||||||||
ovins brebis 1,51 |
6 |
9 |
99481 |
2400 |
97081 |
16180 |
20017 |
||
béliers |
2 |
||||||||
caprins chèvres 1,69 |
8 |
14 |
111825 |
2700 |
109125 |
13641 |
22500 |
||
boucs |
1 |
||||||||
boeufs Lait (l/j) 2 |
109500 |
||||||||
taurillon |
2 |
0 |
0 |
||||||
Génisse <2,5 |
2 |
||||||||
taureau |
0 |
||||||||
vache_parcou0,22898584 |
4 |
0,92 |
92308 |
31000 |
61308 |
15327 |
170 |
||
BOEUFS TRACTION |
6 |
64615 |
423000 |
25000 |
512615 |
0 |
512615 |
85436 |
XI
Annexes
SE |
rdmt PB/tête nb têtes |
total ventes |
autoconso |
Produit Brut |
Conso Interm VAB |
VAB/hj |
|||
poulets poules |
10,56 |
6 |
63 |
80219 |
2897 |
77321 |
12887 |
25774 |
|
coqs |
1 |
||||||||
pintades femelle |
59,84 |
4 |
239 |
299182 |
0 |
299182 |
74796 |
20353 |
|
mâle |
1 |
||||||||
ovins brebis |
1,46 |
2 |
3 |
32460 |
1350 |
31110 |
15555 |
6414 |
|
béliers |
1 |
||||||||
caprins chèvres |
1,66 |
4 |
7 |
55617 |
2250 |
53367 |
13342 |
11003 |
|
boucs |
1 |
||||||||
BOEUFS TRACTION |
2 |
26731 |
231000 |
257731 |
0 |
257731 |
128865 |
Annexe 2.6 : Evaluation des performances des systèmes d'élevage des exploitations du type SP5
SE |
rdmt PB/tête nb têtes |
total ventes autoconso |
Produit Brut |
Conso Interm VAB |
VAB/hj |
||||
poulets |
poules 10,60 |
12 |
127 |
129267 |
5794 |
123473 |
10289 |
41158 |
|
coqs |
2 |
||||||||
pintades |
femelle 59,84 |
5 |
299 |
373978 |
0 |
373978 |
74796 |
25441 |
|
mâle |
1 |
||||||||
ovins |
brebis |
1,54 |
4 |
6 |
67020 |
1875 |
65145 |
16286 |
13432 |
béliers |
1 |
||||||||
caprins |
chèvres |
1,68 |
6 |
10 |
83721 |
2625 |
81096 |
13516 |
16721 |
boucs |
1 |
||||||||
boeufs |
Lait(l/j) |
7 |
383250 |
||||||
TOTAL TETES parcours |
4 |
||||||||
taurillon |
1 |
||||||||
Génisse <2,5 |
1 |
||||||||
taureau |
0 |
||||||||
vache_parcou |
0 |
2 |
0 travaux sur SP |
38462 |
15500 |
22962 |
11481 |
117 |
|
BOEUFS TRACTION |
4 |
43077 327000 |
370077 |
51000 |
319077 |
79769,2308 |
1115 |
XII
Annexes
SE rdmt PB/tête nb têtes |
total ventes |
autoconso |
Produit Brut |
Conso Interm VAB |
VAB/Tête |
VAB/hj |
||
poulets poules 10,61 |
15 |
159 |
201404 |
7461 |
193943 |
12930 |
64648 |
|
coqs |
2 |
|||||||
brebis 1,56 |
18 |
28 |
304742 |
9450 |
295292 |
16405 |
60885 |
|
béliers |
3 |
|||||||
caprins chèvres 1,68 |
12 |
20 |
167442 |
6300 |
161142 |
13429 |
33225 |
|
boucs |
2 |
|||||||
boeufs Lait(l/j) 7 |
383250 |
|||||||
Total Boeufs parcours |
56 |
|||||||
parcours taurillon |
14 |
|||||||
Génisse <2,5 |
14 |
|||||||
taureau |
4 |
|||||||
vache_parcou0,17245251 |
25 |
4 |
843590 |
193750 |
649840 |
25994 |
3311 |
|
BOEUFS TRACTION |
4 |
-53462 |
72000 |
18538 |
-117400 |
135938 |
33985 |
|
BT non propres |
8 |
Annexe 2.8 : Evaluation des performances des systèmes d'élevage des exploitations du type SP7
SE |
rdmt PB/tête nb têtes |
total ventes |
autoconso |
Produit Brut |
Conso Interm VAB |
VAB/Tête |
VAB/hj |
||
poulets poules |
10,3899848 |
2 |
20,7799697 |
26424,9621 |
1241,66667 |
25183,2954 |
12591,6477 |
8394 |
|
coqs |
1 |
||||||||
pintades femelle |
59,8364857 |
3 |
179,509457 |
224386,822 |
0 |
224386,822 |
74795,6072 |
15264 |
|
mâle |
1 |
||||||||
caprins chèvres |
1,58276127 |
2 |
3,16552254 |
27512,8073 |
1350 |
26162,8073 |
13081,4036 |
5406 |
|
boucs |
1 |
||||||||
BOEUFS TRACTION |
2 |
21538,4615 |
163500 |
185038,462 |
0 |
185038,462 |
92519,2308 |
||
BT non propres |
2 |
XIII
Annexes
SE |
rdmt PB/tête nb têtes |
total ventes |
autoconso |
dégâts cultureProduit Brut |
Conso Interm VAB |
VAB/Tête |
VAB/hj |
|||
poulets poules |
10,56 |
6 |
63 |
80219 |
2897 |
77321 |
12887 |
25774 |
||
coqs |
1 |
|||||||||
ovins brebis |
1,54 |
4 |
6 |
67020 |
2250 |
64770 |
16193 |
13354,7334 |
||
béliers |
1 |
|||||||||
caprins chèvres |
1,66 |
4 |
7 |
55617 |
2250 |
53367 |
13342 |
11003,4884 |
||
boucs |
1 |
|||||||||
BOEUFS TRACTION |
2 |
-107692 |
48000 |
0 |
-59692 |
-127500 |
67808 |
33904 |
||
BT non propres |
12 |
Travail (en Homme.jour)
250,0
200,0
150,0
100,0
50,0
0,0
J F M A M J J A S O N D
( Mois)
Mil pénicillaire 3M ATTELAGE BOVINS COTON ARACHIDE 3M NIEBE 2M MAÏS 2M MAÏS 3M Sorgho blanc 3-4M TOTAL SE
Piles de torche
5100
Eau
155000
10800
Entretien bicyclette/moto
10500
Entretien tracteur
225000
Pétrole
2403670
AUTRES CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES / DEPENSES AU NIVEAU DU SYSTEME DE PRODUCTION
TOTAL Entretien matériel agricole
TOTAL CONSO INTERMEDAIRES / SC
Essence/Gasoil (moto/tracteur)
5000
0
0
0
TOTAL
0
0
0
INTERETS SUR EMPRUNTS
nb HJ payés prix unitaire
1000
LOGEMENT
SUBVENTIONS DIRECTES
BILAN NET
SALAIRES OUVRIERS AGRICOLES
RENTES FONCIERES
TAXES ET IMPOTS SUR L'EXPLOITATION
Annexes
Annexe 3 : |
Données des performances technico-économiques des systèmes de production |
Annexe 3.1.1 : Calendrier de travail des SP1 Annexe 3.1.2 : Compléments sur les charges de l'exploitation
XV
Annexes
1
20
250000
225000
5000000
5000000
TRACTEUR
AMORTISSEMENTS |
prix/unité |
TOTAL nombre |
374887 prix total |
||||||||||
durée /vie |
amortisssementretien |
||||||||||||
GRENIER |
boukarou |
||||||||||||
MATERIEL LABOUR/BUTTAGE/SARCLAGE |
3 3 3 3 3 2 2 2 3 2 3 12 12 12 12 10 10 1 1 11 1 |
||||||||||||
Charrue FORO BANA 1 |
40500 |
121500 |
30 |
4050 |
500 |
||||||||
Charrue FORO BANA 2 |
30500 |
0 |
30 |
0 |
500 |
||||||||
Roulette |
5000 |
15000 |
5 |
3000 |
|||||||||
CHARRUE originale |
50000 |
0 |
15 |
0 |
1000 |
||||||||
Corps butteur ORD |
20000 |
0 |
15 |
0 |
1000 |
||||||||
Corps butteur Forgeron |
15000 |
0 |
10 |
0 |
1000 |
||||||||
AXE roulette |
500 |
1500 |
1 |
1500 |
|||||||||
chaîne |
3000 |
9000 |
30 |
300 |
|||||||||
SOCS labour (ailes) 1 |
7000 |
0 |
1 |
0 |
|||||||||
SOCS labour (ailes) 2 |
3500 |
10500 |
1 |
10500 |
|||||||||
SOCS sarclage (ailes) 1 |
4500 |
0 |
1 |
0 |
|||||||||
SOCS sarclage (ailes) 2 |
3000 |
6000 |
1 |
6000 |
|||||||||
SOCS butteurs (ailes) 1 |
5000 |
0 |
1 |
0 |
|||||||||
SOCS butteurs (ailes) 2 |
3000 |
6000 |
1 |
6000 |
|||||||||
SOCS dents (sous soleuse |
1000 |
0 |
1 |
0 |
|||||||||
SOCS dents (sous soleuse |
750 |
0 |
1 |
0 |
|||||||||
TALON 1 |
2000 |
0 |
2 |
0 |
|||||||||
TALON 2 |
1500 |
3000 |
2 |
1500 |
|||||||||
TALON charrue 1 |
700 |
0 |
2 |
0 |
|||||||||
TALON charrue 2 |
500 |
1500 |
2 |
750 |
|||||||||
TALON Butteur |
1000 |
0 |
2 |
0 |
|||||||||
TALON Butteur |
500 |
1000 |
2 |
500 |
|||||||||
Contre-soc |
1000 |
3000 |
2 |
1500 |
|||||||||
NETTOYAGE/SARCLAGE |
|||||||||||||
Houe / Daba |
750 |
9000 |
2 |
4500 |
0 |
||||||||
Pioche semis |
300 |
3600 |
5 |
720 |
50 |
||||||||
Dessoucheuse arbustres |
750 |
9000 |
5 |
1800 |
100 |
||||||||
Dessoucheuse arbustres |
2 500 |
0 |
2 |
0 |
100 |
||||||||
machette |
1500 |
18000 |
10 |
1800 |
200 |
||||||||
hache |
1000 |
10000 |
5 |
2000 |
200 |
||||||||
faucille |
2000 |
20000 |
5 |
4000 |
100 |
||||||||
TRAITEMENT |
|||||||||||||
pulvérisateur |
30000 |
30000 |
10 |
3000 |
100 |
||||||||
TRANSPORT |
|||||||||||||
charrette petit plateau |
125000 |
0 |
10 |
0 |
1000 |
||||||||
charrette grand plateau |
200000 |
200000 |
10 |
20000 |
1000 |
||||||||
charrette asine |
90000 |
0 |
20 |
0 |
1000 |
||||||||
vélo |
30000 |
330000 |
20 |
16500 |
500 |
||||||||
moto |
300000 |
300000 |
10 |
30000 |
5000 |
||||||||
DIVERS |
|||||||||||||
sacs |
200 |
||||||||||||
lance pierre |
75 |
||||||||||||
cordage |
10 |
||||||||||||
couteau |
200 |
||||||||||||
prix/unité |
|||||||||||||
2000 |
3 |
667 |
100 |
||||||||||
900 |
1 |
900 |
|||||||||||
1000 |
1 |
1000 |
|||||||||||
2400 |
1 |
2400 |
|||||||||||
prix total |
durée /vie |
amortisssemententretien |
10 12 100 12
quantité
4867411;
36%
8490665;
64%
PB SC PB SE
XVI
Annexes
CI |
VAB |
VAB/Ha |
VAB/HJ |
AmortissementsVAN |
IMPOT,$alaire...REVENU |
AGRICOLE |
||||||
PB SP |
13358075 |
TOTAL |
/actif |
/résident |
||||||||
PB SC |
8490665 |
2403670 |
6086995 |
276682 |
3194 |
374887 |
5712108 |
0 |
5712108 |
9889399 |
824117 |
282554 |
PB SE |
4867411 |
427625 |
4439785 |
9969 |
4439785 |
262494 |
4177291 |
Annexe 3.1.5 : Contribution des SC et SE à la formation du SP1
Annexes 3.2 : Evaluation des performances technico-économiques du système de production des grands éleveurs (SP2)
Annexe 3.2.1 : Calendrier de travail des SP2 Annexe 3.2.2 : Compléments sur les charges de l'exploitation
100,0
40,0
90,0
80,0
70,0
60,0
50,0
RENTES FONCIERES
5000
0
0
0
INTERETS SUR EMPRUNTS
SALAIRES OUVRIERS AGRICOLES
1000
0
LOGEMENT
0
SUBVENTIONS DIRECTES
BILAN NET
0
TAXES ET IMPOTS SUR L'EXPLOITATION
nb q loués prix unitaire TOTAL
nb HJ payés prix unitaire TOTAL
Travail (en Homme.jour)
20,0
30,0
10,0
0,0
J F M A M J J A S O N
Mil pénicillaire 3M ATTELAGE BOVINS COTON ARACHIDE 3M NIEBE 2M
MAÏS 2M MAÏS 3M Sorgho blanc 3-4M TOTAL SE
XVII
AUTRES CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES / DEPENSES AU NIVEAU DU SYSTEME DE PRODUCTION
Eau |
|
Essence/Gasoil (moto/tracteur) |
0 |
TOTAL Entretien matériel agricole |
3450 |
Entretien bicyclette/moto |
1500 |
Entretien tracteur |
0 |
Pétrole |
|
TOTAL CONSO INTERMEDAIRES / SC |
75625 |
XVIII
Annexes
AMORTISSEMENTS TOTAL 26822 |
||||||||
prix/unité |
nombre |
prix total |
durée /vie |
amortisssementretien |
location |
|||
MATERIEL LABOUR/BUTTAGE/SARCLAGE |
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 3 3 3 3 3 3 3 |
|||||||
Charrue FORO BANA 1 |
40500 |
40500 |
30 |
1350 |
500 |
|||
Charrue FORO BANA 2 |
30500 |
0 |
30 |
0 |
500 |
|||
Roulette |
5000 |
5000 |
5 |
1000 |
12000 |
|||
CHARRUE originale |
50000 |
0 |
15 |
0 |
1000 |
|||
Corps butteur ORD |
20000 |
0 |
15 |
0 |
1000 |
|||
Corps butteur Forgeron |
15000 |
0 |
10 |
0 |
1000 |
|||
AXE roulette |
500 |
500 |
1 |
500 |
||||
chaîne |
3000 |
3000 |
30 |
100 |
||||
SOCS labour (ailes) 1 |
7000 |
0 |
1 |
0 |
||||
SOCS labour (ailes) 2 |
3500 |
3500 |
1 |
3500 |
||||
SOCS sarclage (ailes) 1 |
4500 |
0 |
1 |
0 |
||||
SOCS sarclage (ailes) 2 |
3000 |
3000 |
1 |
3000 |
||||
SOCS butteurs (ailes) 1 |
5000 |
0 |
1 |
0 |
||||
SOCS butteurs (ailes) 2 |
3000 |
3000 |
1 |
3000 |
||||
SOCS dents (sous soleuse |
1000 |
0 |
1 |
0 |
||||
SOCS dents (sous soleuse |
750 |
0 |
1 |
0 |
||||
TALON 1 |
2000 |
0 |
2 |
0 |
||||
TALON 2 |
1500 |
1500 |
2 |
750 |
||||
TALON charrue 1 |
700 |
0 |
2 |
0 |
||||
TALON charrue 2 |
500 |
500 |
2 |
250 |
||||
TALON Butteur |
1000 |
0 |
2 |
0 |
||||
TALON Butteur |
500 |
500 |
2 |
250 |
||||
Contre-soc |
1000 |
1000 |
2 |
500 |
||||
NETTOYAGE/SARCLAGE |
||||||||
Houe / Daba |
750 |
2250 |
2 |
1125 |
0 |
|||
Pioche semis |
300 |
900 |
5 |
180 |
50 |
|||
Dessoucheuse arbustres |
750 |
2250 |
5 |
450 |
100 |
|||
Dessoucheuse arbustres |
2 500 |
0 |
2 |
0 |
100 |
|||
machette |
1500 |
4500 |
10 |
450 |
200 |
|||
hache |
1000 |
3000 |
5 |
600 |
200 |
|||
faucille |
2000 |
6000 |
5 |
1200 |
100 |
|||
TRAITEMENT |
||||||||
pulvérisateur |
30000 |
0 |
10 |
0 |
100 |
|||
TRANSPORT |
||||||||
charrette petit plateau |
125000 |
0 |
10 |
0 |
1000 |
|||
charrette grand plateau |
200000 |
0 |
10 |
0 |
1000 |
|||
charrette asine |
90000 |
0 |
20 |
0 |
1000 |
|||
vélo |
30000 |
90000 |
20 |
4500 |
500 |
|||
moto |
300000 |
0 |
10 |
0 |
5000 |
conso essenc |
||
TRACTEUR 5000000 0 20 0 225000 |
conso essenc |
|||||||
DIVERS |
10 6 100 10 |
|||||||
sacs |
200 |
2000 |
3 |
667 |
100 |
|||
lance pierre |
75 |
450 |
1 |
450 |
||||
cordage |
10 |
1000 |
1 |
1000 |
||||
couteau |
200 |
2000 |
1 |
2000 |
Annexes
Annexe 3.2.4 : tableau récapitulatif des revenus agricoles du SP2
CI
VAB
VAB/Ha
AmortissementsVAN
VAB/HJ
IMPOT,$alaire...REVENU AGRICOLE
PB SP
16026142
TOTAL
/résid
/actif
PB SC
5
1106952
11069520
578571
0
578571
26822
3059
242157
605393
75625
681018
PB SE
10490949
360000
10850949
55589
10850949
4494175
15345124
Annexe 3.2.5 : Contribution des SC et SE à la formation du SP2
681018; 4%
15345124;
96%
PB SC PB SE
XIX
Annexes 3.3 : Evaluation des performances technico-économiques du système de production des grands éleveurs (SP3)
Annexe 3.3.1 : Calendrier de travail des SP3 Annexe 3.3.2 : Compléments sur les charges de l'exploitation
Travail (en Homme.jour)
180,0
160,0
140,0
120,0
100,0
40,0
20,0
80,0
60,0
0,0
J F M A M J J A S O N D
(Mois)
Mil pénicillaire 3M
ATTELAGE BOVINS COTON
ARACHIDE 3M NIEBE 2M
MAÏS 2M
0
INTERETS SUR EMPRUNTS
nb q loués prix unitaire TOTAL
RENTES FONCIERES
5000
TAXES ET IMPOTS SUR L'EXPLOITATION
0
SALAIRES OUVRIERS AGRICOLES
LOGEMENT
SUBVENTIONS DIRECTES
nb HJ payés prix unitaire
1000
TOTAL
0
0
BILAN NET
0
0
AUTRES CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES / DEPENSES AU NIVEAU DU SYSTEME DE PRODUCTION |
|
Eau |
|
Essence/Gasoil (moto/tracteur) |
25000 |
TOTAL Entretien matériel agricole |
10800 |
Entretien bicyclette/moto |
10500 |
Entretien tracteur |
0 |
Pétrole |
|
TOTAL CONSO INTERMEDAIRES / SC |
1694193 |
XX
CI |
VAB |
VAB/Ha |
VAB/HJ |
AmortissementsVAN |
IMPOT,$alaire...REVENU |
AGRICOLE |
|||||||
PB SP |
8871719 |
124887 |
TOTAL |
/actif |
566466 |
/résident |
|||||||
PB SC |
6836841 |
1694193 |
5142648 |
285703 |
3262 |
5017761 |
0 |
5017761 |
6797597 |
194217 |
|||
PB SE |
2034879 |
204711 |
1830168 |
9949 |
1830168 |
50332,005 |
1779835 |
Travail (en Homme.jour)
120,0
100,0
40,0
20,0
80,0
60,0
0,0
J F M A M J J A S O N D
Mois
CALENDRIER DE TRAVAIL SP 4
MAÏS
ARACHIDE COTON NIEBE 2M
SORGHO BLANC 3-4M
ATTELAGE BOVINS
AUTRES CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES / DEPENSES AU NIVEAU DU SYSTEME DE PRODUCTION |
|
Eau |
|
Essence/Gasoil (moto/tracteur) |
0 |
TOTAL Entretien matériel agricole |
5900 |
Entretien bicyclette/moto |
3000 |
Entretien tracteur |
0 |
Pétrole |
|
TOTAL CONSO INTERMEDAIRES / SC |
782143 |
TAXES ET IMPOTS SUR L'EXPLOITATION
INTERETS SUR EMPRUNTS
SALAIRES OUVRIERS AGRICOLES
SUBVENTIONS DIRECTES
RENTES FONCIERES
LOGEMENT
BILAN NET
nb q loués prix unitaire TOTAL
nb HJ payés prix unitaire
5,2
5000
1000
0
TOTAL
5167
5167
0
0
0
Annexes
Annexe 3.4.1 : Calendrier de travail des SP4 Annexe 3.4.2 : Compléments sur les charges de l'exploitation
PB SE
725209
24%
PB SC
2333424
76%
PB SC PB SE
XXII
Annexes
CI |
VAB |
VAB/Ha |
VAB/HJ |
AmortissementsVAN |
IMPOT,$alaire...REVENU |
AGRICOLE |
|||||
PB SP |
3058633 |
48827 |
TOTAL |
/actif 369333 |
/résident |
||||||
PB SC |
2333424 782143 |
1551281 |
155128 |
1706 |
1502455 |
5167 |
1497288 |
2216000 |
158286 |
||
PB SE |
725209 6497 |
718712 |
239571 |
718712 |
0 |
718712 |
Annexe 3.2.5 : Contribution des SC et SE à la formation du SP4
Annexe 3.5.4 : tableau récapitulatif des revenus agricoles du SP5
AUTRES CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES / DEPENSES AU NIVEAU DU SYSTEME DE PRODUCTION |
|
Eau |
|
Essence/Gasoil (moto/tracteur) |
0 |
TOTAL Entretien matériel agricole |
3450 |
Entretien bicyclette/moto |
1500 |
Entretien tracteur |
0 |
Pétrole |
|
TOTAL CONSO INTERMEDAIRES / SC |
75625 |
Travail ( Homme.jour)
160
140
120
100
80
60
40
20
0
JAN FEV MARS AVRIL MAI JUIN JUL AOUT SEPT OCT NOV DEC
ATTELAGE BOVINS COTON
ARACHIDE 3M NIEBE 2M MAÏS 2M MAÏS 3M
5000
0
RENTES FONCIERES
0
0
TOTAL
0
0
0
INTERETS SUR EMPRUNTS |
|||||
nb HJ payés |
prix unitaire 1000 |
||||
SALAIRES OUVRIERS AGRICOLES |
|||||
LOGEMENT |
|||||
SUBVENTIONS DIRECTES |
|||||
BILAN NET |
TAXES ET IMPOTS SUR L'EXPLOITATION
nb q loués prix unitaire TOTAL
CI |
VAB |
VAB/Ha |
VAB/HJ |
AmortissementsVAN |
IMPOT,$alaire...REVENU |
AGRICOLE |
|||||||
PB SP |
2520237 |
26422 |
TOTAL |
/actif |
274829 |
/réside 1 |
|||||||
PB SC |
601270 |
75625 |
525645 |
210258 |
2587 |
499224 |
0 |
499224 |
2198629 |
||||
PB SE |
1918967 |
99561 |
1819406 |
2756 |
1819406 |
120000 |
1699406 |
XXIII
Annexes
Annexe 3.5.1 : Calendrier de travail des SP5 Annexe 3.5.2 : Compléments sur les charges de l'exploitation
Annexes 3.6 : Evaluation des performances technico-économiques du système de production des SP6
Annexe 3.6.1 : Calendrier de travail des SP6 Annexe 3.6.2 : Compléments sur les charges de l'exploitation
60,0
40,0
20,0
50,0
30,0
RENTES FONCIERES
5000
0
0
0
INTERETS SUR EMPRUNTS
10,0
1000
10037
SALAIRES OUVRIERS AGRICOLES
LOGEMENT
0
SUBVENTIONS DIRECTES
10037
BILAN NET
TAXES ET IMPOTS SUR L'EXPLOITATION
nb q loués prix unitaire TOTAL
nb HJ payésprix unitaire TOTAL
Travail (en Homme.jour)
10,0
0,0
J F M A M J J A S O N D
(Mois)
Mil pénicillaire 3M ATTELAGE BOVINS COTON ARACHIDE 3M NIEBE 2M
MAÏS 2M MAÏS 3M Sorgho blanc 3-4M TOTAL SE
AUTRES CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES / DEPENSES AU NIVEAU DU SYSTEME DE PRODUCTION
Eau |
|
Essence/Gasoil (moto/tracteur) |
25000 |
TOTAL Entretien matériel agricole |
7700 |
Entretien bicyclette/moto |
8500 |
Entretien tracteur |
0 |
Pétrole |
|
TOTAL CONSO INTERMEDAIRES / SC |
1243714 |
CI |
VAB |
VAB/Ha |
VAB/HJ |
AmortissementsVAN |
IMPOT,$alaire...REVENU |
AGRICOLE |
|||||||
PB SP |
4823224 |
90747 |
TOTAL |
/actif |
425242 |
/résident |
|||||||
PB SC |
3760699 |
1243714 |
2516985 |
179785 |
1982 |
2426238 |
10037 |
2416201 |
3401932 |
141747 |
|||
PB SE |
1062525 |
76794 |
985731 |
3393 |
985731 |
0 |
985731 |
Annexes 3.7 : Evaluation des performances technico-économiques du système de production des SP7
Annexe 3.7.1 : Calendrier de travail des SP7 Annexe 3.7.2 : Compléments sur les charges de l'exploitation
Travail (en Homme.jour)
60
40
20
70
50
30
10
0
JAN FEV MARS AVRIL MAI JUIN JUIL AOUT SEPT OCT NOV DEC
(Mois)
CALENDRIER DE TRAVAIL
ATTELAGE BOVINS COTON
ARACHIDE 3M NIEBE 2M MAÏS 2M MAÏS 3M Sorgho blanc 3-4M TOTAL SE Mil pénicillaire 3M
AUTRES CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES / DEPENSES AU NIVEAU DU SYSTEME DE PRODUCTION |
|
Eau |
|
Essence/Gasoil (moto/tracteur) |
0 |
TOTAL Entretien matériel agricole |
3500 |
Entretien bicyclette/moto |
2000 |
Entretien tracteur |
0 |
Pétrole |
|
TOTAL CONSO INTERMEDAIRES / SC |
339059 |
5000
0
RENTES FONCIERES
0
0
INTERETS SUR EMPRUNTS
-1,2
1000
-1190
LOGEMENT
0
SUBVENTIONS DIRECTES
BILAN NET
-1190
TAXES ET IMPOTS SUR L'EXPLOITATION
SALAIRES OUVRIERS AGRICOLES
nb q loués prix unitaire TOTAL
nb HJ payés prix unitaire TOTAL
CI |
VAB |
VAB/Ha |
VAB/HJ AmortissementsVAN |
IMPOT,$alaire...REVENU |
AGRICOLE |
|||||
PB SP |
1186649 |
TOTAL |
/actif /réside |
|||||||
PB SC |
908325 |
537526 |
370799 |
61800 |
653 26107 |
344693 |
-1190 |
345882 |
621615 155404 6 |
|
PB SE |
278325 |
2592 |
275733 |
91911 |
275733 |
0 |
275733 |
|||
Annexes
Annexe 3.8.1 : Calendrier de travail des SP8 Annexe 3.8.2 : Compléments sur les charges de l'exploitation
25,0
20,0
35,0
30,0
15,0
5000
0
RENTES FONCIERES
0
0
INTERETS SUR EMPRUNTS
1000
0
0
LOGEMENT
SUBVENTIONS DIRECTES
BILAN NET
0
TAXES ET IMPOTS SUR L'EXPLOITATION
SALAIRES OUVRIERS AGRICOLES
nb q loués prix unitaire TOTAL
nb HJ payés prix unitaire TOTAL
Travail (en Homme.jour)
10,0
5,0
0,0
JAN FEV MARS AVRIL MAI JUIN JUIL AOUT SEPT OCT NOV DEC
(Mois)
Mil pénicillaire 3M
ATTELAGE BOVINS COTON
ARACHIDE 3M NIEBE 2M MAÏS 2M
AUTRES CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES / DEPENSES AU NIVEAU DU SYSTEME DE PRODUCTION
Eau |
|
Essence/Gasoil (moto/tracteur) |
0 |
TOTAL Entretien matériel agricole |
3500 |
Entretien bicyclette/moto |
2000 |
Entretien tracteur |
0 |
Pétrole |
|
TOTAL CONSO INTERMEDAIRES / SC |
53750 |
XXVI
CI |
VAB |
VAB/Ha |
VAB/HJ |
AmortissementsVAN |
IMPOT,$alaire...REVENU |
AGRICOLE |
|||||||
PB SP |
826484 |
27107 |
TOTAL |
/actif |
210620 |
/résident |
|||||||
PB SC |
427423 |
53750 |
373673 |
186836 |
2333 |
346566 |
0 |
346566 |
842480 |
105310 |
|||
PB SE |
399061 |
-96853 |
495914 |
1361 |
495914 |
0 |
495914 |
Annexes
ACTIFS 2 primaire college |
lycee |
SAR/SM |
CETIC |
||||||||||
Taille famille |
6 |
2 |
0 1 |
0 |
0 |
||||||||
ratio actif/dependants |
0,33333333 |
||||||||||||
dependants/actifs |
3 |
||||||||||||
SCOLARISATION TOTAL 115600 |
|||||||||||||
scolarité |
primaire |
1500 |
3000 |
||||||||||
college |
70000 |
0 |
|||||||||||
SAR |
15000 |
0 |
|||||||||||
CETIC |
15000 |
0 |
|||||||||||
lycee |
32500 |
32500 |
|||||||||||
fournitures |
8900 |
80100 |
|||||||||||
unité |
primaire |
secondaire |
lycée |
||||||||||
cahiers |
96p |
200 |
1200 |
2400 |
3000 |
||||||||
bics |
75 |
150 |
300 |
450 |
|||||||||
crayon |
75 |
75 |
150 |
150 |
|||||||||
gomme |
75 |
75 |
75 |
75 |
|||||||||
regle |
100 |
100 |
100 |
100 |
|||||||||
compas, rapporteur |
100 |
100 |
200 |
500 |
|||||||||
sacs/an |
1500 |
1500 |
2000 |
2000 |
|||||||||
3200 |
5225 |
6275 |
|||||||||||
tenue |
4000 |
7200 |
9225 |
10275 |
Suppléments Seuil de Reproduction sociale :
vêtements supplémentaires |
4000 |
24000 |
|
épargne mariage |
2000 |
12000 |
|
repas fêtes |
2500 |
15000 |
|
amélioration repas |
50 |
18250 |
|
funéraille |
200000 |
anti palu
3000
18000
1000
6000
autres
Sauce/legumes |
117000 |
117000 |
|||
proteines animales |
500 |
26000 |
|||
nb kg/pers/journb |
kg total |
prix/kg |
|||
Céréales |
0,3 |
657 |
106 |
69490 |
|
Patates |
0,5 |
90 |
100 |
9000 |
|
moulin |
657 |
25 |
16425 |
||
Sel |
2000 |
||||
huile |
1 |
365 |
25 |
9125 |
|
ustensiles |
2500 |
||||
eau/boisson |
2 |
4380 |
0 |
0 |
|
eau/domestiq |
5 |
10950 |
0 |
0 |
|
vêtements |
1000 |
6000 |
|||
sandales |
500 |
3000 |
|||
savon |
3250 |
19500 |
|||
petrole |
250 |
13000 |
|||
lampe |
1500 |
SOINS / SANTE prix/pers/an TOTAL : 24000
NOURRITURE 6 personnes TOTAL : 251540
BESOINS DOMESTIQUES unité 43000
seuil
seuil
58090
348540
617790
TOTAL
TOTAL PAR ACTIF
174270 308895
LOGEMENT |
30000 |
30000 |
||
NOURRITURE |
41923 |
251540 |
284790 |
|
SOINS / SANTE |
24000 |
24000 |
||
BESOINS DOMESTIQUES |
43000 |
79000 |
||
SCOLARISATION |
115600 |
115600 |
115600 |
survie/pers SEUIL SURVIESEUIL REPR
XXVII
Annexes
XXVIII