INTRODUCTION
I. PROBLÉMATIQUE
L'être humain, un être doté des
capacités et facultés qui font de lui l'épicentre des
enjeux de l'univers est soumis à des lois naturelles ainsi que
surnaturelles. Avec la nature qui l'entoure, et avec qui il entretient des
relations de réciprocité, il est obligé de partager des
informations, des aspirations, des vouloirs, des expériences en vue
d'une harmonie et d'une cohabitation bénéfique. Pour que ce
partage soit concret et aille au bon port, il utilise la
« communication ».
C'est cette dernière qui le permet d'entrer en contact
avec le cosmos qui l'entoure via utilisation des mediums tant matériels
que spirituels et il les utilise consciemment et inconsciemment par la
communication « verbale et non verbale ».
L'acteur ou la raison d'être de cet acte, c'est cette
substance à transmettre appelée
« message ».
Parmi tant de supports utilisés par cet être
doué et doté des capacités, nous citons des
représentations qui constituent des symboles visibles ainsi
qu'invisibles, audibles ainsi qu'inaudibles que les savants ont
désigné par le concept « art ».
Ce dernier étant support de transmission de message et
que le message en tant que constituant majeur de la communication fait de ce
concept (art) un atout majeur du processus communicationnel et ce processus est
toujours dit « positif » car toujours équipé
d'un message à transmettre.
Dans le cas de notre étude, les arts plastiques qui
constituent un des constituants du concept « art » seront
le champ que nous exploiterons sous plusieurs angles, à savoir : la
peinture, la sculpture et la céramique.
Les arts plastiques représentent les supports
matériels de transmission de message qui ont depuis la période
où l'homme a commencé sa sédentarisation servi comme outil
de communication et constituent jusqu'à nos jours des supports
efficaces. Raison pour laquelle nos questionnements sont multiples,
notamment :
Ø Les arts plastiques constituent-ils réellement
des mediums efficaces autant que d'autres mediums ?
Ø Les messages véhiculés à travers
ces arts rencontrent-ils les besoins de la société ?
II. HYPOTHÈSE
Les arts plastiques étant universels, et
constitués de signes graphiques identifiables par tout humain, notamment
des indices et empruntes qui constituent les codes riches en messages figurent
à la même position que d'autres mediums dans la mesure où
ces codes représentent des images et scènes qui se
déroulent dans presque toutes les sociétés.
Il est cependant obligatoire dans certains cas, de partager
des codes spécifiques où l'émetteur qui suggère au
récepteur un recours à l'interprétation ou
décryptage des symboles et idéogrammes représentés
par devant lui pour décrypter le message qu'il transmet à travers
le support dont l'art plastique.
Disons que, les arts plastique sont efficaces car ce sont des
empruntes que laissent aux générations futures les hommes du
passé : leur manière de vivre, de penser, leurs rituels et
consort ; elles matérialisent et fixent non seulement les
intentions des hommes mais aussi leur état d'âme.
III. CHOIX ET
INTÉRÊT DU SUJET
La communication par son usage épistémologique
qui concerne la totalité des processus cheminant vers la transmission
des messages qui constituent : les connaissances, pensées en vue de
la satisfaction du besoin communicationnel couvre tous les moyens
utilisés par la nature. Cela est le point où nous avons
porté notre choix pour notre étude.
C'est ainsi que par le souci de valoriser ou revaloriser l'art
en général et les arts plastiques en particulier et faire voir
pourquoi ces supports sont efficaces et sont à situer parmi les moyens
de communication les plus en vue que nous avons porté ce choix judicieux
en vue de mettre à la disposition de la société à
l'instar de la conception stéréotypée - (l'art est
destiné simplement à orner ou à une fonction
esthétique) - les intentions originelles, primaires de cette
activité où s'exercent les démiurges inspirés de
muses en créant des oeuvres positives justifiées par le
véhicule d'une substance capitale dont
« message ».
IV. MÉTHODOLOGIE DU
TRAVAIL
Dans notre étude, nous avons fait appel aux notions
portant sur la méthode dite analytique qui nous a facilités la
tâche en nous permettant de disséquer, d'étudier et puis de
rassembler les données recueillies. Cela avec utilisation des techniques
diverses :
Ø Avec la technique documentaire, les ouvrages, les
articles, l'internet, les iconographes, ont été les champs
d'exploitation où nous avons puisé tant d'éléments
nécessaires disponibles pour notre travail.
Ø Aussi, la technique d'interview qui nous a permis
d'entrer en contact avec les experts en la matière et aussi les
artistes.
V. DÉLIMITATION DU
SUJET
En ce qui concerne la délimitation de notre
étude, vu le grand nombre de sortes d'arts on s'est limité aux
arts plastiques précisément en : peinture, sculpture et
céramique en tant que supports de communication.
VI. CANEVAS DU TRAVAIL
Notre travail comprend, à l'instar de l'introduction et
la conclusion, trois chapitres.
Le premier chapitre traite les notions sur l'art en
général et les arts plastiques en particulier ; le
deuxième chapitre se base sur la compréhension globale du terme
communication ; enfin, le troisième chapitre est consacré
aux illustrations des oeuvres d'arts plastiques : peinture, sculpture et
céramique, et leurs interprétations.
CHAPITRE I : QU'EST-CE QUE L'ART ?
A. DÉFINITIONS
Face aux réalités naturelles et surnaturelles,
l'homme s'est surpassé afin d'y remédier. C'est ainsi que les
savants ont estimé que l'être humain est doué
d'une double faculté de se transcender : par des
représentations symboliques (poésies, mythes, textes religieux),
au travers desquels la condition humaine est verbalisée, et prend un
sens, sans être modifiée ; et par des techniques
opératoires (agricoles, médicales, chirurgicales), qui peuvent
modeler profondément la condition humaine sans produire de signification
lisible1(*).
En d'autre terme, les représentations symboliques
soulevées haut représentent le concept
« Art », qui est défini de plusieurs
manières, tantôt chacun des domaines dans lesquels les
facultés créatrices de l'homme peuvent exprimer un idéal
esthétique2(*),
tantôt ensemble de création d'objets ou de mise en
scènes spécifiques destinées à produire chez
l'homme un état de sensibilité et d'éveil plus ou moins
lié au plaisir esthétique2(*).
C'est un mot vaste qui exprime tant de choses, tantôt
la foule anonyme ou célèbre des artisans et des artistes,
tantôt la masse énorme des « objets » de tous
ordres que ceux-ci produisent depuis l'aube des temps ou encore la grande
procession des « styles ». Il s'agit d'une activité
fondamentale de « choses » fabriquées avec amour ou
de lois de l'esprit2(*).
C'est une technique par laquelle l'homme depuis la nuit de
temps a su exprimer ses désirs, sa manière de voir les choses,
ses sentiments, son appréhension de la nature qui l'entoure et ses voeux
et qui dit art, dit nécessairement une certaine technique, une technique
qu'il ne faut pas considérer comme recette, une procédure toute
faite, mais qu'il faut manier avec intelligence et habileté,
relève Clémence Kasinga. L'art est un medium comme tout autre
medium dans la mesure où il sert à transmettre le message. Ici,
nous rejoignons Regis Debray qui affirme que « tout est
medium » autrement dit, tous les outils dont se sert
L'homme entre dans la «
Médiologie » entant que lieu et enjeu de diffusion. Vecteur de
sensibilité et matrice de sociabilité2(*).
L'approche de Pablo Picasso sur l'art nous amène
à un degré qui nous permet de concevoir cette activité
créatrice comme une des pièces de puzzle tendant à rendre
à l'homme son humanité perdue entre les lignes de la
sensualité aveugle. Pour ce, il a dit : « Nous savons
tous que l'art n'est pas la vérité. L'art est un mensonge qui
nous permet d'approcher la vérité, du moins la
vérité qui est discernable ». Car, une oeuvre
d'art est en elle-même un langage et un message. Il est un
procès poétique du «faire», de
«production», de «création», qui se situe dans un
système de communication spécifique entre l'artiste et ses
destinataires. Ainsi dit, une oeuvre d'art n'est pas seulement un
« étant-là », muet, elle est communication
messagère3(*).Pour
les uns, l'art est synonyme d'esthétique, donc sa finalité
primordiale est l'esthétique ou le plaisir où l'on voit la
beauté, le goût, etc... qui s'allie au prestige social. L'art est
un medium qui transmet à la société diverses
matières à l'instar de l'esthétique.
Dans l'ancien temps, l'art était destiné
à la religion, la magie, à une idéologie et rarement
destiné à satisfaire les aspirations personnelles de
l'artiste3(*) d'où sa
désignation entant qu'outil pour un enjeu fonctionnel.
L'homme s'est toujours posé des questions sur lui et
son environnement et a cherché à élucider le
mystère en questionnant la nature par la magie et la science. Son souci
d'atteindre un niveau haut que celui où il est le pousse à des
activités spirituelles et lui amène à chercher à
concrétiser ce qu'il veut avec l'art qui est la mise en forme
visuelle aux élans et aux problèmes éternellement
humains3(*).
Comme moyen de communication, il s'apparente au langage
et son but est alors de formuler des énoncés didactiques ou
moraux. Simultanément, l'art joue un rôle qui s'apparente à
la magie, dont l'objectif est d'imposer un certain ordre au monde physique,
d'arrêter le cours du temps, d'assurer l'immortalité3(*). C'est un moyen de communication
privilégié qui, une fois bien conçu sous l'influence d'une
inspiration fusant des tripes ne vieillit jamais.
D'après Mulubama Félix : il est le
procédé humain pour dire l'indicible de manière totale,
plénière et satisfaisante, sensitive, intuitive, affective. Pour
Magritte : l'art est réfractaire à la psychanalyse : il
évoque le mystère sans lequel le monde n'existerait pas,
c'est-à-dire qu'il ne faut pas confondre avec une sorte de
problème, aussi difficile qu'il soit. Il est à noter qu'une
oeuvre d'art porte en elle un point d'incertitude, elle réclame de qui
la rencontre une régénération, une résurrection.
Son « peu de réalité » détient les
pouvoirs de transformer non pas le réel mais notre regard et notre
prise sur lui. L'artiste franchit pour nous le pas que nous redoutons de faire,
témoin d'un monde qui est aussi le nôtre mais que notre
normalité ; c'est-à-dire peur de l'incertain, a recouvert,
relégué dans nos sous-sols, encadré dans les grilles de
nos conventions et de nos monotonies3(*).
Avec l'art, l'homme a sur atteindre un niveau de
réflexion au-delà de la réalité et s'en est
servi comme la surrection de paroles et d'images plus puissantes, plus
parlantes pour réinventer sans cesse la réalité,
c'est-à-dire transformer notre manière de nous y vivre, de nous y
sentir, de nous y entendre ensemble3(*).
B. CHRONOLOGIE DE L'ART
Comme dit ci-haut, l'art accompagné l'homme depuis la
nuit de temps où nous nous ramenons à la préhistoire pour
faire sa chronologie.
1. L'art des chasseurs : art des cavernes et des
agriculteurs
Pour certains auteurs, le Sahara semble être un des
berceaux, sinon le berceau de l'art. Léopold Sédar Senghor prend
appui sur la thèse de H. Lhote qui a parlé du
VIIIème millénaire avant Jésus Christ comme
date marquant des certains oeuvres d'art. Il a dénombré trente
styles différents dans les peintures et gravures du Sahara qu'il divise
en deux groupes :
1er Groupe, le plus ancien, est celui des
pygmées, c'est-à-dire de petits chasseurs à tête
ronde. Ces hommes ont surtout peint et gravé les animaux qu'ils
chassaient. Ils l'ont fait souvent dans un style réaliste empreint de
sentiments religieux. Le 2ème groupe est celui des pasteurs
que l'on a surtout assimilés aux Peuls, grands et élancés.
Leurs peintures sont caractérisées surtout par de scènes
de chasse ou
Pastorales que Breuil et Lantier qualifient d'art animalier et
scénique pratiqué par les Bouviers de stade néolithique
ancien4(*). Un art
exécuté sans perspectives, ni linéaire, ni de hauteur.
Soulignons que l'art de cette époque ancestrale
constitue une activité originelle riche qui poussa le peintre
français Gauguin à affirmer que, le lait nourricier se trouve
dans les arts primitifs, ce qui veut dire qu'aller au-delà du
présent en art, c'est de l'exotisme d'où le modernisme tend la
main à l'archaïsme.
2. Les premières civilisations :
Du IVème au Ier millénaire
Av JC :
Ø La Mésopotamie : l'art Akkadien ;
Ø La vallée de l'Indus ;
Ø L'Egypte ancienne (Période
prédynastique) ;
Ø Le monde Egée : la Crète
Minoènne avec les Mycènes... ;
Ø La Chine.
De 150 Av JC au IVème siècle Av JC :
Ø Les Hittites ;
Ø Le Nouvel Empire dans l'Egypte ancienne (l'art
Manasside) ;
Ø L'Assyrie et Babylone ;
Ø L'Iran : l'art Achémédie ;
Ø La Chine des Zhou
Ø Le Pérou ;
Ø Au Nigéria (le Nok).
Du VIème au IVème siècle Av JC :
Ø La Grèce ;
Ø L'Art Hellénique et la civilisation Romaine de
la mort d'Alexandre (331 Av JC) à la reconnaissance du Christianisme
(312 après JC) ;
Ø L'Extrême Orient : l'expansion du
Bouddhisme, art et religion du 1er au XIIIème siècle ;
Ø Le premier art chrétien : Rome à
Byzance, le monde chrétien du 1er au XIème
siècle ;
Ø Naissance et développement de l'art Islamique
de l'hégire au XIIème siècle ;
Ø Les arts au Moyen Age : l'Europe du Xème
au XIVème siècle ;
Ø Conquêtes humanistes du XVème
siècle en Europe ;
Ø Entre l'harmonie et l'inquiétude, la
quête artistique et les mouvements spirituels et religieux en Europe au
XVIème siècle ;
Ø L'univers élargi, les arts en Amérique,
en Afrique et en Extrême Orient jusqu'au XVIème
siècle ;
Ø Classicisme et Baroque, le XVIIème en Europe
;
Ø L'avènement des lumières, du Rococo au
Néo-classicisme, l'Europe du XIIIème siècle ;
Ø Du romantisme au réalisme, les mouvements
artistiques européens de 1789 au milieu du XIXème
siècle ;
Ø Traditions orientales, les arts de l'Inde, de la
Chine et du Japon face à l'influence occidentale ;
Ø De l'impressionnisme au postimpressionnisme ;
Ø L'évolution artistique occidentale à la
fin du XIX et du début du XXème
siècle ;
Ø Les arts premiers, dits
« primitifs », les arts Océaniens, Nord
Américains et Africains à l'époque moderne ;
Ø De l'explosion fauve à la rigueur
Cubiste ;
Ø L'art dans la tourmente, l'art occidental entre les
deux guerres ;
Ø De l'épanouissement abstrait au retour du
réel, l'art occidental contemporain5(*).
C. L'INTERPRÉTATION
D'UNE oeUVRE D'ART
Une oeuvre d'art est un ensemble des productions d'un
artiste, celle réalisée au moyen d'une technique
particulière6(*)
qui est constituée des plusieurs choses, en l'occurrence : un
thème, un idéogramme, un style, etc.
Elle est « porteuse partielle ou totale des signes
renfermant des informations de nature littéraire et dont la connaissance
nécessite un apprentissage de la part des membres de la culture
concernée. Ces signes portent le sens visant à mobiliser des
actions individuelles, à influencer des comportements et des opinions,
c'est alors qu'il en arrive à distinguer, dans cette méthode, des
indicateurs et des unités sémiologiques. Pour les indicateurs
dits sémiologiques, on peut relever la position du corps, le geste, la
mimique et la couleur. Ces signes permettent de reconnaître l'intention
de sens contenu dans l'oeuvre.
L'oeuvre d'art constitue un champ de communication entre les
individus. Les informations codifiées, conservées et transmises
par une oeuvre d'art peuvent émaner de deux sources
différentes : le décor de l'objet ou l'ensemble de l'objet.
(...) L'unité sémiologique, en effet, est tout signe porteur de
sens. Cette unité peut être figurée de façon
géométrique ou naturaliste7(*). Selon Rezsohazy8(*), les indicateurs sont des faits réels et leurs
traits concrets qui permettent de reconnaître les variables, donc des
facteurs globaux ou spécifiques qui interviennent dans une étude
soit comme indicateur d'élément à expliquer, soit comme
des éléments qui fournissent une explication.
Signalons que, la réflexion théorique conduite
par Edgard Morin, s'inspire profondément d'un courant de pensée
contemporaine connu sous le nom de « constructivisme ». La
problématique est la remise en question fondamentale de la
nécessité de l'observateur dans sa compréhension de la
réalité. Dans la ligne constructiviste, Von Forester
définit la communication comme interprétation faite par un
observateur de l'interaction de deux organismes (lui et l'autre) ou encore une
représentation (interne) d'une relation entre soi (une
représentation interne de soi) et un autre.
La position constructiviste veut que l'observateur soit inclus
dans le système qu'il observe : l'observateur se voit observant.
Nous sommes dans une réalité construite relativement à nos
positions.
Paul Watzalvick parle du principe appelé
« Pars prototo » c'est-à-dire le principe de la
reconnaissance d'une totalité complexe à partir d'une de ses
parties. D'âpres lui : cette faculté de l'esprit humain est
due à l'existence de deux hémisphères
cérébraux qui ont chacun un mode d'encodage décodage, des
perceptions en particulier. Un des ces langages, celui qui est lié
à l'hémisphère gauche, est un langage de la réunion
de la science, de l'explication, de l'interprétation (...) l'autre(...)
celui qui est lié à l'hémisphère droit n'est pas le
langage de la définition.
On pourrait lui donner le nom de langage des figures, des
métaphores, du « Pars proto » peut- être des
symboles mais il est toutefois évident qu'il s'agit là de la
synthèse et de la totalité et non d'un outil de dissection
analytique.
Ce principe de la obstruction « Pars
prototo » est d'autant plus d'actualité que la communication
moderne se fait largement à l'aide des images. Dans la communication
« iconique » ou des images, la totalité de ce qu'il
y a à voir n'est jamais totalement donné. Il y a toujours une
face cachée de ce qui est montré en image. Or, l'objet
montré st reconstruit par anticipation de sa totalité,
supposée connue par ailleurs, la partie soutient dans le tout qui est
reconstruit par un processus d'inférence perspective et cognitive.
Ainsi, ce qui nous est donné à voir nous lance dans un processus
de construction : compréhension d'autrui à partir d'un
geste, d'un profil..., construction d'un rang social à partir d'un
vêtement.
Tout cela est aussi valable pour les réalités
humaines et las règles des échanges. C'est à partir de
quelques éléments d'interaction que chaque acteur social compte
tenu du contexte dans lequel il se trouve et de ses connaissances de base est
habilité à imaginer les règles qui peuvent servir
où référence à son interlocuteur.
Wazlawick distingue très clairement deux niveaux de
réalité : la réalité de premier ordre et la
réalité du deuxième ordre. Par exemple, quand on voit
quelqu'un pleurer, cette observation est du premier ordre et est parfaitement
objectif. Cependant, les efforts qu'on peut fournir pour comprendre le pourquoi
de ce pleur sont une réalité du second degré9(*).
1. Le thème :
Ce concept se défini comme étant sujet,
une idée sur lequel portent une réflexion, un discours, une
oeuvre, autour desquels s'organise une action10(*).Un artiste en créant son oeuvre la baptise.
Exemples : la Joconde, les demoiselles d'Avignon, l'impression soleil, la
création de l'homme, le batteur de tam-tam, etc.
Le thème ou le sujet accompagne l'oeuvre
matérielle en communiquant ensemble, ou en ordre dispersé -(la
compréhension d'une oeuvre d'art dépend de l'état
psychique du contemplateur), -ce que veut exprimer l'artiste, car toute oeuvre
d'art est un document psychique ; l'attitude de l'homme envers l'espace
est le reflet psychique de son monde visuel. La qualité universelle de
tout art réside dans la manière dont l'homme fait
l'expérience de l'espace. C'est la conception de l'espace11(*). Un thème peut
être social, spirituel, scientifique, religieux, économique,
sentimental, esthétique, etc.
2. L'idéogramme
C'est le signe graphique représentatif d'une
sémantique et pouvant avoir une valeur d'image et figure, un objet ou
une valeur phonétique, représente le mot qui désigne
l'objet. L'idéogramme représente des choses concrètes
(soleil, montagne, l'eau, ...) des actions (manger, combat,...), l'abstrait (la
vieillesse, le sourd) qui sont restés la base du système
hiéroglyphique. Nous pouvons le situer en 600 ans Av JC en pleine
révolution néolithique lorsque l'homme cesse d'être
itinérant, il s'établit et commence à vivre dans les
milieux déterminés.12(*)L'artiste parle une langue des symboles qui
traduit un langage bien définit qui tourne tout au tour de l'homme
et de la nature en représentant les faits concrets.13(*)
L'artiste par sa force créatrice métamorphose
l'objet en l'amenant à une dimension des signes en symbole lisible,
visible et palpable à l'oeil initié en inventant un langage
écrit et aussi lisible.
Particulièrement, en art plastique, il y a une
caractérisation des indices et empruntes :
Ø Indice dans le style
« réaliste » ou le
« réalisme » ;
Ø Empreinte dans
« l'abstraction »
Les indices nous ramènent à ce qu'on appelle
« signes ou objets signes » aussi parfois à des
« stimuli-signes » très souvent
désignés comme étant « figures » au
sens classique du terme, d'où connotation, dénotation sont
déchiffrables et sans défaut14(*). C'est un genre qu'on peut qualifié de formel,
car on peut y distinguer facilement des formes et des fonds. Pour
appréhender le fond de l'oeuvre, il faut une interprétation
des signes et des lignes qui proviennent des objets où ils figurent et
aussi par leur utilisation, l'influence est grande entre les objets de
différentes fonctions, objets familiers, naturels, unitaires,
etc.15(*)
L'idéogramme est composé des :
ü Message d'où l'on voit le fond de
l'oeuvre ;
ü Ecritures d'où sont représentés
l'expression par les écrits, les mots ;
ü Figures artistiques où il y a des
images ;
ü Puissance artistique d'où l'on a la force de
l'expression, l'attirance de l'oeuvre, etc.
Les idéogrammes font l'objet d'une science
appelée la sémiologie. La sémiologie vient « du
Grec Semeion, qui signifie signe, et de logos, qui veut dire discours. La
sémiologie est donc la théorie ou la science
générale des signes. Toutefois, pour A.J. Greimas et J. Cortes,
le terme sémiologie tel que conçut par Ferdinand de Saussure en
tant que science ou étude des signes est un « terme qui se
maintient concurremment avec sémiotique, pour désigner la
théorie du langage et ses applications à différents
ensembles signifiants, remonte à Ferdinand de Saussure qui appelait de
ses voeux la constitution, sous cette étiquette, de l'étude
générale des systèmes de signes... Ces deux termes furent
employés assez longtemps indifféremment ... et ce n'est que dans
les années 1970 que le contenu méthodologique de la
sémiologie et de la sémiotique s'est progressivement
différencié, rendant significatif l'opposition des deux
désignations.
Il faut ajouter qu'en apparence, la sémiologie
récuse la primauté de la linguistique, en insistant sur la
spécificité des signes et des organisations reconnaissables
à l'intérieur des sémiotiques non linguistiques, alors que
la sémiotique est considérée comme étroitement
liée aux méthodes de la linguistique. En réalité,
ceci est particulièrement net dans le domaine des sémiotiques
visuelles (...) - La sémiotique postule, de manière plus ou moins
explicite, la médiation des langues naturelles dans le processus de
lecture de signifiés appartenant aux sémiotiques non
linguistiques (image, peinture, architecture, ...), alors que la
sémiologie les récuse. A partir du système de la mode, le
plus hjelmsévien des ouvrages de Barthes, où pour décrire
la sémiotique vestimentaire, il se sert de la médiation de la
« mode écrite » (...). On en arrive à
concevoir la sémiologie de la peinture comme l'analyse du discours sur
la peinture16(*).
Eric Buynes a classé les procédés de la
communication non linguistiques selon trois critères. Il y les
procédés de signalisation systématique, lorsque les
messages se décomposent en signes stables et constants : c'est le
cas de la signalisation routière avec ses disques, ses rectangles et ses
triangles, constituant des familles bien définies de signaux. Il existe
aussi des procédés a - systématiques, dans le cas
contraire : une affiche publicitaire utilisant la forme et la couleur afin
d'attirer l'attention sur une marque de lessive - ou même la série
des affiches différentes employées successivement pour cette
même marque de lessive. D'autre part il est des procédés
de signalisation dans lesquels il existe un rapport intrinsèque,
arbitraire, ou conventionnel : ainsi, la croix verte qui signale une
pharmacie17(*)
3. Le style
Est défini comme étant une manière
particulière d'exprimer sa pensée, ses émotions, ses
sentiments, manière personnelle de pratiquer l'art, qualité de
quelque chose de quelqu'un qui présente des caractéristiques
esthétiques originales18(*). Le style importe plus dans l'oeuvre, comme a
affirmé J.V. Le Clerc que les choses qu'on dit frappent moins que la
manière dont on les dits ; car les hommes ont tous à peu
près les mêmes idées de ce qui est à la
portée de tout le monde : la différence est dans
l'expression ou style. Aussi définit comme l'âme du discours, il
est aussi l'ordre et le mouvement que l'on met dans la pensée, avoir un
style sera coller au milieu de la langue commune un dialecte particulier
unique et inimitable, il oscille entre le graphisme et la graphomanie19(*).
Le mot « style » est aussi vaste, il vient
du latin Stylus : poinçon servant à
écrire » et au figuré, le terme en vint à
dégager d'abord les modes de discours publics appropriés aux
diverses circonstances.
Dans son sens pictural, le style est un langage visuel
comprenant un vocabulaire de formes et une syntaxe régissant leurs
rapports. Le style reflète à des degrés divers : les
postulats, les croyances, les philosophies, les codes moraux, les idéaux
politiques ou autres d'une culture ou d'une société, il est aussi
la création d'individus, peintres, sculpteurs, architectes et
artisans ; à ce titre, ils portent leurs marques, leurs empreintes
manuelles, personnelles20(*). C'est aussi « initialement la plume, et
que la plume qu'il s'agisse de texte ou de dessin, renvoie à une graphie
et donc au domaine de signes21(*).
Le mot style en Art renferme aussi en grosso modo les genres
ou manière où se sont pris les artistes pour s'exprimer et cela
selon chaque époque. Nous avons aussi les mouvements créés
par les artistes pour se révolter contre tels ou tels styles ou
mouvement, ce qui a fait qui ait prolifération des styles.
D. SORTES D'ARTS
Nous distinguons 3 grandes parties dans le mot
« art » :
Ø Les arts plastiques ;
Ø Les arts scéniques ;
Ø Les arts appliqués ;
Ø Dans les arts plastiques, nous avons la
peinture, la sculpture, la céramique, etc. Il est à noter qu'ici
le mot plastique n'est pas ici à considérer dans son sens large
d'où l'on voit prôné l'essence du terme qui est
basé sur la matérialité ou la matière et la forme,
mais plutôt dans une optique de classification.
Ø Dans les arts scéniques, nous avons la
musique, la danse, le théâtre, la scénographie ou la
performance, le cinéma, etc.
Ø Dans les arts appliqués, nous avons l'art
graphique (la publicité ou la communication visuelle, la photographie,
la sérigraphie), la vannerie, le design, la coupe et couture, la
broderie, l'imprimerie, le tissage, l'estampe, qui ont des applications
concrètes, mis en pratique de la valeur esthétique et d'usage par
une union étroite.
I.1. Les arts plastiques
Le mot art plastique n'apparaît officiellement que tard,
donc dans les années 1970. Ce mot a des origines très anciennes
dans le monde occidental. Il désignait alors les arts relatifs au
modelage tel la sculpture, la céramique et l'architecture. Comme les
arte deldesigno (en latin, de dessein : « intention
d'exécuter quelque chose, un projet » de la Renaissance qui le
regroupait à la peinture et aux arts graphiques (donc les arts de la
surface et ceux du volume).
Cette expression fait depuis le XIXème siècle
référence à tout art qui a une action sur la
matière voire qui évoque des formes, des représentations
(comme la poésie). Aujourd'hui, on y ajoute les oeuvres explorant les
anciens et nouveaux médias (photographie, cinéma, vidéo,
les supports numériques, etc.) et les nombreuses pratiques artistiques
expérimentales. Ces nouvelles formes de plastique sont, pour la
majorité, incomprise et rejetées par le public. Elles s'adressent
essentiellement à certains connaisseurs. C'est l'un des paradoxes de
cette partie de l'art actuel puisqu'il veut s'adresser à un public qui
s'est élargi mais qui est mis à l'écart de tout le
système que cet art met en place22(*).
Par définition, l'art plastique est celui qui a
rapport aux formes matérielles et à leur harmonie ; les
techniques de la forme qui ont pour but de reproduire, d'élaborer des
formes (modelage, peinture, etc...)23(*).
C'est un art qui est producteur de volume, des formes
principalement la sculpture et la peinture et aussi cet art ou ce mot plastique
comme le dit le Petit Larousse illustré, c'est un adjectif qui vient ,
du grec « plasticas», qui concerne le modelage,
malléable, l'argile. C'est aussi une dérivée du grec
plassein « former », c'est l'art de la surface et de
volume.
Comme dit haut, les arts plastiques sont la peinture, la
sculpture et la céramique, architecture, etc. C'est Emmanuel Kant qui
l'a introduit dans le vocabulaire au XVIIIème siècle dans la
tradition philosophique.
En effet, la forme plastique se présente bel et bien
comme un ensemble de volumes24(*). Les arts plastiques, c'est dans cette classe que
l'on place le dessin, l'architecture, la sculpture, la céramique, la
cinématographie, la musique, etc. Ils sont ici qualifiés arts
plastiques parce qu'ils s'expriment par des Signes, des lignes, volumes, plans,
couleurs, mouvements et rythme. Ils se développent dans l'espace et dans
le temps et dans les trois dimensions : la longueur, la hauteur et la
profondeur.
Si le dessin, la peinture, et la cinématographie se
développent en deux dimensions, leur troisième dimension est
développée par la perspective. Quand on parle de plastique, on
parle de l'art spatial. La caractéristique commune de ces arts, c'est
la vision qui sollicite la vue par le sens... Les arts phoniques où l'on
classe la musique, l'éloquence, la littérature et aussi l'art
oral. Ce sont des arts qui expriment par les jeux de sons musicaux ou
articulés. Ils sont expressifs et pénètrent l'être
sensible de l'homme. Ils peuvent être répétés,
copiés et recopiés. Ils restent audibles même dans
l'obscurité. Ils frappent l'oreille et l'oeil. Ils sont à la fois
plastiques et phonétiques par la voix25(*)
I.1.1. La peinture
Le mot peinture signifie à première vue
art de peindre, ouvrage d'un artiste peintre. Action de recouvrir de
manière cohérente une surface26(*).La peinture peut aussi simplement se définir
comme étant une matière colorante qui laisse des traces visibles
sur une surface en adoptant ou ayant l'état liquide sans suc, de feuille
d'arbre ou des encres. Un peintre peut s'exprimer autant que par la peinture
proprement dite ou par des matières telles que :« craie,
fusain, mine de plomb, pastel, pierres, pointes de métal, bistre,
encres, lavis, sépia, etc.27(*)
Initialement, le mot peinture renvoi à la couleur qui,
à l'époque de la naissance de cet art, était
constituée de : « acre, oxyde de fer, oxyde de
manganèse, charbon de bois, réduits en poudre
mélangés à de la graisse, appliqués sur les parois
avec des doigts, à l'aide de tampons de mousse ou soufflés
à travers un tube creux28(*).
Il y a des couleurs dites expressives et celles
qualifiées de descriptives, aussi celles-ci se caractérisant de
pureté non figurative via ses effets avec comme mission qui est celle de
restituer en interprétant par l'entremise du mode de
l'équivalence synesthétique, la « sensation »
provoquée par le référent. Il faut noter que
synesthétique renvoi à la sensation provoquée par un seul
stimulus qui engendre deux perceptions.
Utilisée pour s'exprimer, la peinture a connue une
technologie qui l'a, au fil du temps, développée. En ce temps
moderne, les peintres et dessinateurs utilisent la peinture à huile,
l'acrylique, le gouache, l'aquarelle, etc. Elles expriment la
sensualité, le lyrisme.
Les techniques dans cet art ont de même subis des
avancés significatifs : « anamorphose, collage,
décalcomanie, détrempe, dripping, fresque, frottage, gesso,
grattage, icones, miniatures, photomontage, vernis, etc...29(*)Cet art est né ou
apparaît au Paléolithique supérieur. Il y a 3.000 ans quand
commençait l'être humain à graver en utilisant comme
support primaire l'os sur lequel il gravait les lignes parallèles, peint
avec des mains, des signes géométriques, des figurations des
bêtes. La peinture est un art qui sert à représenter
l'atmosphère environnante. Elle sert à peindre le naturel, la
nature, la forme de cette nature peinte adopte la vision ou l'esprit de
l'artiste qui la peint. L'artiste lui imprime ses visions.
Selon Paul Gauguin : la couleur étant
elle-même énigmatique, dans les sensations qu'elle nous donne, on
ne peut logiquement l'employer qu'énigmatiquement, toutes les fois qu'on
s'en sert non pour dessiner, mais pour donner les sensations musicales qui
découlent d'elle-même, de sa propre nature, de sa force
intérieure, mystérieuse, énigmatique.
Cette communication avec la nature en tant que source et
tremplin des activités sociales futures doit être guidée,
façonnée par la société. Cette dernière
mettra tout en oeuvre afin que cette communication devienne la marque
profonde de sa personnalité et celle de sa communauté30(*)
En gros, la peinture est une oeuvre picturale qui peut
être tout ouvrage réalisé avec une matière colorante
ou non colorante, englobant composition et support. Cette oeuvre peut
être également appelée « tableaux »,
toile de chevalet ou monumentale (fresque). Dans ce contexte, l'ouvrage ou sa
reproduction sont aussi appelés une oeuvre d'art pictural, une
peinture31(*)
Il y a deux grandes distinctions de l'art de la peinture, nous
avons la peinture de chevalet et la peinture monumentale ou murale.
a. La peinture de chevalet
Contrairement à la peinture exécutée par
les ancêtres de l'homme dans des grottes où étaient peints
animaux et scènes de chasse, sans perspective ni volume, des oeuvres
fortement caractérisées par l'abstraction, la transparence,
la simultanéité et la symbolisation32(*), des oeuvres qualifiées
de « rupestre » où sont des contours sans rien
qui évoque la terre au-dessous ni le ciel au-dessus et dont la
juxtaposition obéit aux lois de l'esprit plus qu'à celle de la
vision33(*). Mais dans la
peinture de chevalet, il y a la perspective, le clair obscur, l'ombre
portée, etc... Cette peinture s'avoue comme surface, espace plan. On
découvre que toute projection d'une figure en trois dimensions sur un
panneau qui n'en a que deux postule l'existence d'un code.
La peinture de chevalet est à la fois faite par la
connaissance et l'habileté manuelle. Cette peinture a introduit les
limites du champ avec l'invention du cadre. Elle est un déchiffrement,
une enquête sur la réalité des choses palpables,
quantifiables, disait Jean Clay.
La peinture de chevalet, c'est cette peinture autrement
qualifiée de « toile tendue sur châssis » qui,
vu ses jours, après avoir été « utilisée
à partir du XVIème siècle en Italie (Raphaël), au
XIIème siècle en Flandre (Rubens). D'abord tissées de fils
de chanvre ou de lin vers le milieu du XVIIIème siècle, puis de
coton (très tirées). Pareillement, le châssis à clef
supplantait le châssis à clous. Autres supports : toiles
tissées ave la ramie cortie orientale utilisée par l'école
de Barbizon ; soie ; ivoire ; cuivre ; plaque de
verre ; carton en toile (peinture de fleurs d'Odilon, Redon) ; fibre
ciment. Les toiles sont des pièges à poussière34(*)
Dans cette forme de peinture disait Gaston Bachelard
« on ne déchiffre pas mais on chiffre le
réel ». Cette forme de peinture, avec la couleur arrive
à bien ressortir l'image et de distinguer les compositions de la toile
en remplissant les contours. Un tableau est un organisme chromatique et formel
qui agit sur le spectateur en tant que peinture, disait Jean Clay.
Cette peinture déjà utilisée en Chine et
appelée « manière désossée »
s'est fait connaître en Occident en corroborant la manière ou
conception scientifique européenne de toile comme
« fenêtre » qui ouvre sur un cosmos réel ou
psychique.
La perspective linéaire était donc le
piédestal de cette conception de chose qui définissait la posture
réelle d'une chose dans un espace ou atmosphère d'un point de vue
singulier du «chiaroscure ou rendu modelé par le jeu des ombres et
des lumières, de la perspective aérienne, subtile neutralisation
des contrastes de valeur croissant avec la distance ainsi qu'à la
distinction faite entre la couleur locale d'un objet et celle que lui apporte
les reflets. Bien que tout procédé satisfaisant à la
ressemblance, ils n'aboutiront que rarement au leurre
délibéré, à la trompe l'oeil. Ils concourent, en
revanche à créer une forme spécifique à l'art
occidental, qui est le tableau à chevalet, peinture sur panneau ou sur
toile, destinée à être accrochée au mur,
admirée pour l'habileté avec laquelle le monde visible y est
saisi pour les harmonies et les contrastes, le brio de la complexité ou
la simplicité de la composition.
La prééminence de la peinture de chevalet avait
façonné la relation du peintre à son oeuvre et à
son public. Ces tableaux n'avaient pas de place spécifique prévue
et ils furent assimilés au mobilier dans les maisons, à un
article d'exposition dans les galeries. Picasso disait en substance que la
peintre était fichue dès qu'elle était accrochée au
mur. Il est vrai qu'elle se réduit à une forme de
décoration35(*).
Et toute matière disposée sur la toile fut-elle
la plus dénuée d'allusion référentielle engendre
une lecture. Elle renvoie à d'autres matières. Chaque
élément de la toile est surdéterminé. Il est pris
dans une multitude de réseaux. Il s'inscrit dans un tressage de
systèmes indissociables qui se recouvrent et se chevauchent. Niveau
textural, niveau des rapports plastiques (composition construction), Jean Clay
le critique d'art dit : « le but n'est pas le souci de
reconstituer un fait anecdotique mais de reconstituer un fait
pictural ».
Dans la peinture de chevalet, il y a un fond (soit à
plat, soit dégradé, monochrome, polychrome, camaïeux, etc.)
sur lequel se repose des idéogrammes (signes, figures, écritures,
etc.).
L'artiste peut être explicite en peignant une expression
réellement représentée (réalisme) ou un peu
ésotérique en peignant l'abstrait (l'abstraction) ou aussi
simplement les impressions ou expressions (impressionnisme et expressionnisme)
ou aussi surréels (surréalisme), etc.
b. La peinture monumentale ou murale
C'est une sorte de peinture exécutée au mur,
sans cadre ni champ mais se limitant en fonction du mur où on
l'exécute.
Exemple : la création de l'homme dessinée
par Michael Ange au plafond de la chapelle Sixtine.
I.1.2. La sculpture
L'une des plus anciennes formes d'art. Avec la peinture, elles
ont constitué les premiers médiums par lesquels l'homme s'est
exprimé en créant de figures et oeuvres monumentales tels
« les Menhir, les sculptures d'Olmèques, des Sphinx, etc.
La sculpture est un concept qui regorge deux sens :
Ø Tantôt art de tailler les matières
dures en forme d'images ;
Ø Tantôt statuaire qui consiste à modeler
avec les matières molles des figures destinées à
être coulées en bronze ou en plâtre, à être
durcies au feu ou par un autre procédé par le sculpteur.
Il n'existe aucun rapport entre l'idée d'un objet
quelconque et la manière de le représenter. L'idée du
masque n'explique nécessairement pas une forme d'anthropomorphe ou
zoomorphe, un matériau en fibre, en bois ou en métal ou encore le
concept du visage humain, par exemple ne détermine ni la matière
que je vais utiliser (bois, ivoire, métaux) ni la manière dont je
vais la traiter...36(*)
La sculpture est une forme de création d'oeuvres d'art
en trois dimensions : par taillage de pierre, des bois et autres. Le
sculpteur utilise les outils divers et cela en vue de dégager une forme
et des volumes qui révéleront un caractère artistique avec
des effets artistiques. C'est une emprunte que laissent aux
générations futures les hommes du passé. Leur
manière de vivre, de penser, leurs rituels et consort ; elle
matérialise et fixe non seulement les intentions des hommes mais
aussi leur état d'âme37(*).
D'après Nuvuluke38(*) : c'est grâce à la sculpture
chinoise que la période et l'appartenance et l'originalité de
l'acupuncture ont vu leur problème être tranché et permis
des améliorations. Pour ce, Ming écrit : « La
désignation des points multiples de l'acupuncture est l'occasion d'un
mariage heureux entre le destin, la sculpture et
l'écriture ».
Toujours dans le même ordre d'idées, Ishtar,
fille de la lune et soeur jumelle du soleil, déesse de la
maternité et de la fécondité considérée
comme la pure mythologie dont le culte fut sévèrement
condamné par les prophètes de l'Ancien Testament, a aidé
les chercheurs et historiens de la médecine à progresser dans
cette discipline quant en ce qui concerne la fécondité.
Nuvuluke39(*) avance encore que Gilgamesh ou l'illustration de la
recherche de l'immortalité « a permis aux chercheurs d'avancer
dans la recherche de l'origine des maladies et les modes de contamination.
Pourtant Gilgamesh date de l'an 2200 ans avant Jésus-Christ.
L'auteur poursuit en disant que la figurine datant de 300 ans
avant Jésus-Christ trouvée dans l'une des trois tombes de l'Hoyuk
d'Alaga a orienté les recherches et enrichi l'obstétrique et la
fresque de Shamasu, dieu de la justice dictant ses lois au roi a
élevé les chercheurs sur le code d'Hammourabi qui a largement
contribué au développement du droit. L'auteur pose cette
question : « Y a-t-il dès lors un langage plus
illustratif que l'art ? »
Pour lui et d'autres d'auteurs, la sculpture a facilité
l'interprétation de la pensée de l'époque qui, dans les
livres de docteurs, était abstraction et apparence pures. Nul n'ignore
l'importance qu'a pris depuis, la morale et la religion dont l'art Gothique
n'était que le reflet et dépendant.
Un sculpteur pour fabriquer son oeuvre passe par plusieurs
étapes. Il doit d'abord pour le bois, passer à
l'équarrissage, donc enlever l'écorce et les
éléments indésirables ; il doit ensuite faire
l'esquisse du volume général et au moyen de l'instrument qu'on
appelle herminette, il finit par faire une approche de la forme
définitive. Et enfin, il procédera au finissage. Pour ce qui est
de volumes de l'oeuvre, chaque sculpteur a sa propre perception des volumes et
sa vision particulière pour le traitement des surfaces et aussi des
exclusives manières de traiter les détails de l'oeuvre.
On a plusieurs positions pour les oeuvres selon que l'auteur a
voulu créer. Il y a des oeuvres où les personnages sont debout,
d'autres en position assise, d'autres couchés, et aussi des oeuvres de
petite dimension et de grande dimension ou aussi des bustes.
Il est à noter que pareil à la peinture, la
sculpture a aussi en son sein plusieurs styles : réalisme
(représentation de l'oeuvre avec des traits qui représentent la
réalité, le réel) ; l'abstraction (oeuvre faite sous
forme abstraite, des signes) ; l'expressionnisme, etc.
Les sculpteurs présentent les figures des oeuvres sous
diverses formes : naturaliste, cylindrique, ovoïde, ovale,
polymorphe, circulaire, triangulaire, etc. Il y a des oeuvres faites avec de
bouches proéminentes, avec des yeux ouverts ou fermés ou aussi
juste représentées par la peinture. D'autres oeuvres ont de
mentons naturels, angulaires, droits et les chevelures variées ou
simplement peintes. D'autres artistes optent pour une oeuvre où attitude
et beauté sont éclatantes et aussi les surfaces sont de
même traitées.
Pour les thèmes, les sculpteurs utilisent diverses
sortes qui tournent tout autour des activités de l'homme : la
pensée (les penseurs), la souffrance, la joie, l'exhibition, le monde
au-delà du physique, la laideur, etc. les oeuvres de grandeur nature ou
monumentales sont généralement portées sur des hauts
socles (des monuments). Un sculpteur est aussi félicité par le
rendu des détails qu'il imprime dans son oeuvre. Cette forme d'art est
à la fois abstraite et la plus positive des expressions
plastiques.
Positive, parce qu'il lui est impossible d'esquiver les
difficultés de sa tache sous des artifices verbaux et que la forme ne
vivra qu'à la condition d'être logiquement construite de quelque
coté qu'on la regarde. Abstraite, parce que la loi de cette contribution
ne nous est révélée que par une scène
d'opération mentale de plus en plus génératrice. La
sculpture, avant d'être un art, fut une Science, et nul Sculpteur ne
pourra faire oeuvre durable s'il en à retrouvé dans la nature
même les éléments générateurs40(*).
I.1.3. la
céramique.
La céramique est
considérée comme le 1er art de feu, c'est un art
qui a pris naissance avant même l'existence de la métallurgie et
du verre. La céramique est l'ensemble d'oeuvres d'art
conçus avec de la terre cuite après avoir subi une cuisson. Cette
cuisson a transformé physiquement et chimiquement l'objet (oeuvre).
Au Paléolithique, l'utilisation de la
céramique était essentiellement artistique, mais
inversement durant le Néolithique cet art était devenu
utilitaire.
Au fil des années, cet art a constitué un
témoin des façons de vivre des civilisations. Chaque
civilisation a donné à cet art des formes et des
décorations.
Nous avons les exemples comme ceux de vases Grecs, de poteries
Précolombiennes, de céramiques et porcelaines, d'Europe et du
Moyen Orient.
Le mot céramique vient du Grec
«Kéramis» signifiant « terre à
potier », « argile »41(*). C'est une forme d'art
plastique qui se différencie de la sculpture par deux composants.
Premièrement, la céramique est généralement creuse
et deuxièmement, elle n'utilise que l'argile. Contrairement à la
céramique, la sculpture utilise divers matériaux et est pleine.
La sculpture utilise : le bois, le ciment, le plâtre, les
métaux et aussi l'argile. Ce dernier constitue un point de jonction
entre la céramique et la sculpture.
1. Sortes de
céramiques :
Nous avons :
Ø La céramique artistique ;
Ø La céramique industrielle ;
Ø La céramique artisanale ;
Ø La céramique artistique est celle faite
manuellement et passe par le feu pour être cuite. Il y a deux
cuissons :
Ø Cuisson à biscuit : celle-ci se fait
après réalisation de l'oeuvre par les mains et on la met dans le
four à 900° puis on la retire et on applique sur elle les
émaux ou couleurs en poudre diluées dans l'eau et
appliquées avec un pinceau ou trempée ou aussi appliquée
avec pulvérisation et après on la réintroduit dans le
four.
Ø Cuisson en émail : ici, la
température est de 900° à 1.000° ou 1.200° afin
que l'émail fonde.
Ø La céramique industrielle est celle qui
s'effectue via des machines d'une industrie, suivant un ordre établi par
une moule. C'est cette forme de céramique qui produit des
couverts (assiettes ou l'art de table) et aussi des ustensiles divers
servant dans les ménages.
Ø La céramique artisanale est celle qui
s'effectue par des artisans avec des moyens techniques rustiques ou
rudimentaires. On se rappelle des calebasses et canaris fabriqués aux
villages pour la cuisson des aliments et autres fonctions de ménages.
E. L'artiste
Comme nous le savons, l'artiste est celui qui crée des
oeuvres d'art et celui-ci a le dangereux privilège de
fréquenter les limites, d'aller aux frontières du possible, de
secouer les portes qui séparent le réel de l'irréel... le
criminel, le délirant, le créateur ont toujours été
les figures de la transgression.42(*) Pour bien exécuter son art, il se mue
aux figures de la déraison : fauteurs de l'infaisable,
héros (et hérauts) de l'insupportable, témoin de
l'inimaginable. Signes douloureux et envoûtants de nos profondeurs et de
nos hauteurs, ils sont ceux à qui l'humanité raisonnable doit son
précaire lucidité.
L'homme ne peut se passer de ces géants dans lesquels
il reconnait, obscurément, ses doubles grandioses ou inquiétants.
Parmi ces grands en qui l'on trouve toujours cette double dimension de
lumière et d'ombre, l'artiste occupe une place à part. Sans doute
parce qu'en lui se mêlent avec le plus d'ambigüité le
diabolique et le divin, la fin et le commencement, le triomphe et le
désespoir. Cette ambigüité, il la tient du monde même
qu'il habite, parcourt et creuse en tous sens, à ses risques et
périls : le monde de l'imaginaire 43(*)
Et comme le psychotique, il commence par fuir la
réalité et à se rebeller contre elle, mais comme le
névrosé, il respecte assez que pour y parvenir fort de son
désir qui le rend capable de métamorphoser cette
réalité en y produisant une oeuvre et en la faisant
reconnaître par une collectivité. La chimie de cette
métamorphose demeure énigmatique. Les psychanalystes n'ont pu que
lui donner un nom qui est une métaphore bien qu'une conception, le nom
de sublimation... La création artistique nous propose
l'impossible. Elle n'appartient pas à l'imaginaire, tout son mouvement
la porte hors de cette retraite. La force du désir met l'artiste hors de
soi, l'expulse, l'halluciné, indéfiniment vers un monde où
l'objet qui le comblerait manque toujours ... Travail douloureux, sans
repos, ou que rien, sinon la mort, ne fera taire. 43(*)
48 Jean Florence, Op cit, P102
CHAPITRE II :
COMPREHENSION DE LA COMMUNICATION
Le concept « communication » revêt
un large et toute une cohorte de définitions. Les scientifiques qui se
sont attelés à étudier ce concept ont eu à le
définir selon que chaque auteur s'est référé
à une caractéristique ou tout simplement à des
caractéristiques de ce concept pour en donner une définition.
Pierre Zemor nous dit que : la communication est
triviale. L'étymologie en est à la croisée des chemins,
sous les auspices d'Hérmès, dieu des marchands, voire des
voleurs, messagers, intermédiaire et médiateur. Issue de la
racine sanscrite « mei », la racine
Latine « munus » présente dans «
communication », porte à la fois les valeurs utilitaires de la
rencontre des individus ou de l'échange et la valeur communautaire du
partage. Depuis la fin du XIIème siècle, il couvre un champ
polysémique que les techniques ont contribué à
étendre.44(*)
C'est donc l'acte par lequel dire, être capté,
percevoir, écouter, entendre, être perçu, entendu sont les
socles de l'enjeu. La société a donc comme rouleau compresseur,
la communication. Elle est donc une condition sine qua non pour une harmonie
sociale.
La communication est un processus qui par son
omniprésence, depuis la naissance de l'humanité où l'homme
s'est immédiatement engagé dans un processus communicationnel
avec la nature qui l'entourait s'est offert une place de choix. Elle est aussi
un processus rationnel du fait qu'elle inclut la raison pour une harmonie et la
compréhension. On dit aussi que la communication est un processus
globalisant et ce, par son caractère qui ne laisse de côté
quelques éléments entourant la nature. Ce qui veut dire que nul
n'est épargné par la communication, des êtres
animés ainsi que des êtres non animés.
Ce qui revient à dire que la communication est un vaste
champ où tout s'y retrouve. Elle a une extension très grande et
ce mot est polysémique.
Comme dit ci-haut, la communication peut revêtir la
forme animale, humaine, végétale, etc. Pour ce qui est des
sciences, ce concept concerne presque toutes les sciences où l'on en
parle. On a des exemples comme la communication en biologie, en informatique,
en psychologie, en sociologie, en art, etc.
La communication est un besoin humain et c'est la raison pour
laquelle Paul Watzlawich affirme qu'on ne peut pas ne pas communiquer.45(*)
Bien que sa source remonte depuis la nuit de temps, ce concept
aujourd'hui a un sens actuel et bien considéré suite aux travaux
entrepris par les chercheurs.
Selon Claude Jean Bertrand, c'est : « l'action
de rendre commun », « l'action d'entrer en relation
avec ». Pour Jean Lohisse, la communication donne l'idée de la
relation à l'autre. De toutes ces définitions, la plus
significative est celle émise par Charles Cooley dans son livre
« social organisation » où il dit que la
communication est un mécanisme par lequel les relations humaines
existent et se développent, elle inclue tous les symboles de l'esprit
avec les moyens de les transmettre à travers l'espace et de le maintenir
dans le temps.
Elle inclut l'expression du visage, d'attitude et les gestes,
le ton de la voix, les mots, les écrits, les imprimés, le
téléphone et tout ce qui va jusqu'au tout dernier de
l'achèvement de la conquête de l'espace et du temps.46(*)
L'homme ne fait que communiquer et personne ne peut
dénaturer cela. La communication ne peut donc pas faire l'objet d'une
même personne, elle est comme un champ immense d'investigations qui
occupe toutes les activités humaines. Le comportement de la
communication et ses effets préoccupe aussi tous les hommes. C'est
grâce aux réseaux communicationnels que la société
et les entreprises se constituent et se maintiennent en connaissant une
vitalité incroyable. 47(*)
Hélène Romeyer dit que : la communication
est au coeur du lien social. Elle régie nos vies de façon
consciente ou inconsciente avec nos sentiments et pour Charles Coulet, elle est
l'équivalence du mécanisme par lequel les relations humaines
existent et se consolident dans le temps et dans l'espace et aussi
d'après Edgard Morin, une liaison organisationnelle qui s'effectue par
la transmission et l'échange des signaux (informations).
En publiant son livre intitulé « l'agir
communicationnel », le psychologue J. Habermas a montré les
rôles centraux que peut et doit jouer la communication dans les
sociétés modernes. Il émet l'hypothèse selon
laquelle « la communication est d'abord au coeur de toute relation
sociale ».
Pour se communiquer, l'homme a inventé divers moyens au
fil du temps. On a l'écriture, les arts, l'imprimerie, la radio ;
la télévision, l'Internet, les télécommunications.
Tout cela simplement dans un but précis qui est celui de s'exprimer, de
diffuser et aussi de faire voir sa pensée et aussi ses idées.
Grâce à la communication par l'entremise du langage, il y a la
démocratie qui prend comme source le dialogue. Tout cela aussi suite
à une maîtrise de la communication, d'où, bien argumenter,
bien négocier et bien échanger s'avèrent indispensable.
II.1. DIMENSIONS DE LA
COMMUNICATION
Par les travaux de Lohisse et Willet, nous avons plusieurs
dimensions de la communication :
Ø La dimension relation ;
Ø La dimension transmission ;
Ø La dimension communion ;
Ø La dimension participation ;
Ø La dimension échange ;
Ø La dimension commutation.
1. Dimension relation
C'est une dimension qui concerne le rapprochement des acteurs
de l'acte communicationnel qui sont : l'émetteur et le
récepteur qui veut que suite à la communication, les liens se
resserrent et les acteurs s'attirent l'un vers l'autre.
2. Dimension transmission
Cette dimension renvoie à l'idée de faire
circuler et de propager le message et également elle tient compte des
moyens ou organes matériels utilisés qui permettent
l'organisation de cette communication. Ici, nous voyons les médiums, les
médias, l'homme, le téléphone, une oeuvre d'art, etc.
3. Dimension communion
Celle-ci concerne le partage cognitif ou le partage des
mêmes convictions. Une union des agents de communication ayant une
même foi.
Exemple : partage de l'homme et Dieu, partage d'une
même richesse spirituelle, d'une même idée, des sentiments,
des opinions.
4. Dimension participation
Ici simplement, la dimension veut qu'il y ait la participation
ou l'action de prendre part à l'acte communicationnel.
5. Dimension échange
Ici, la réciprocité oblige. Cette dimension veut
qu'il y ait relation, qui consiste à donner quelque chose et à
obtenir une autre à la place et aussi au fait de s'adresser à
quelqu'un.
6. Dimension commutation
On voit ici l'utilisation de technique de l'opération
de communication où l'on met en ligne ou en relation deux lignes
télégraphiques ou téléphoniques.
II.2. L'HISTOIRE DU TERME
COMMUNICATION
Dans le temps, au IXème siècle, ce mot
communication signifiait « ce qui est commun », cela
partant du serment de Strasbourg (842). Ce serment consacra le partage de
l'Empire Carolingien qui était affaibli au Traité de Verden en
843 où était écrit : « Pro Deo amur et pro
Christian poblo et nostro commun salvament ».
D'après l'histoire, les trois filles de Louis le Pieux
avaient partagé ce qui leur était « commun »,
qui veut dire un bien qui appartenait à plusieurs personnes. Un
patrimoine propre à tous.
« Commun » veut signifier ce qui est
collectif. Ce qui est perpétré commun a un caractère
particulier. Ce mot veut signifier qui appartient à plusieurs,
à tous ; qui concerne tout le monde, le plus grand nombre,
ensemble.48(*)
Au Moyen Age (Xème et XIème siècles), le
Latin Chrétien et Ecclésiastique utilisa trois vocables qui
étaient proches les uns des autres : communicare, communio,
communitas.49(*) Durant ce
temps, communiquer voulait dire : « s'associer à et
ensuite participer à ».50(*)
Le mot communion est une traduction en français du mot
« communio » qui signifiait accord parfait, juste
pour indiquer l'existence d'union de plusieurs personnes autour et dans la
même foi.51(*)
Le terme « communio »signifiait plus tard au XIIIème
siècle « communauté », cela pour
désigner une collectivité d'hommes et de leurs habitudes commune,
d'intérêts collectifs. A l'époque libérale de la
bourgeoisie en France et en Angleterre, un nouveau vocable apparaît
« commune ou communia » qui identifie les choses communes
et les biens collectifs. En France, la commune désigne le gouvernement
révolutionnaire de Paris (1789 - 1794) ou l'insurrection
précarienne de Mars 1871.
A l'époque de l'essor de Paris au XIVème
siècle, la commune signifiait « affranchissement d'une ville
sous le joug féodal dont l'administration était assurée
par les seigneurs bourgeois. Cette ville avait des privilèges. Durant la
même période en Grande Bretagne, les communes étaient des
« chambres des députés » qui revendiquaient
le triomphe de la révolution de 1688 à travers le Bille of Rights
(acte voté en 1689) qui avait institué la monarchie
constitutionnelle.
Les communes étaient des corps d'élus du peuple
présentant les intérêts communs et collectifs de ce
dernier. Dans le concept de communication, il y a toujours une triple
idée :
Ø Participation de plusieurs personnes ;
Ø Sauvegarde du bien appartenant à
tous ;
Ø La jouissance première de tout un chacun.
La langue française a pu forger plusieurs autres termes
voisins : communicatif, communicable, communiquant, communicateur,
communicologue.
Le rapprochement dans la langue française des mots
« communication et commerce » s'est effectué au
XIVème siècle. Cela pour initier une idée d'association se
traduisant par Cum, mais c'est autour de deux objets de valeur à
échange que se réalise cette association. C'est donc la
marchandise et son prix.
En français, on dit « être d'un
commerce agréable » revient à dire entretenir des
bonnes relations et être de bonne compagnie.
II.3. LES
ÉLÉMENTS DE LA COMMUNICATION
Il est à noter que le terme communication est d'usage
pratique et scientifique.
Pour son usage pratique, elle est un acte, une action
qui comprend tout un processus dont la finalité consiste à
transmettre des informations, des connaissances ou pensées à une
ou plusieurs personnes. Il est question de l'acte sémique posé en
société pour l'épanouissement de la société.
La communication n'est autre chose qu'un échange d'informations
et des connaissances entre les membres d'une société
donnée pour sa survie et son épanouissement.52(*)
Pour son usage épistémologique ou scientifique,
c'est « une étude scientifique longtemps élevée
au rang de discipline scientifique.
Edgar Morin (1977) la définit comme « une
liaison organisationnelle qui s'effectue par la transmission et
l'échange des signaux ».
En tant que processus, la communication requiert un
émetteur qui initie et émet le message, un récepteur qui
reçoit le message et le message lui-même, tel qu'illustre le
schéma de la communication ci-après :
E Bruit R
Source Emetteur Canal
Récepteur Destinataire
« Idées » Codage
décodage « Idées »
Transmission
Feed back
En tant que discipline scientifique, la
« communication » est une science éclatée
dans la mesure où elle se développe en bénéficiant
de l'apport de plusieurs domaines de recherche. Nous pouvons affirmer qu'elle
constitue en fait une science jonction dont l'originalité
réside dans son caractère trans, multi et interdisciplinaire.
Les mathématiques, la linguistique, l'anthropologie, la
sociologie, etc... sont autant des disciplines qui lui amènent à
la fois de la matière et des méthodes d'investigations que le
chercheur utilise selon sa position idéologique, sa formation
antérieure et le contexte de la recherche.53(*)
Ø Emetteur : la source où le message se
produit ;
Ø Canal : voie par laquelle l'information est
transitée ;
Ø Code : ensemble des lois et dispositions
générales réglementaires qui régissent une
matière déterminée, système de symboles permettant
d'interpréter, de transmettre un message ;
Ø Message : Toute séquence de discours produite
par un locuteur dans le cadre de la communication ;
Ø Information : étymologiquement, ce terme
tire sa forme du verbe « informer ». Ce dernier provient
du latin « informer » qui vient de
« in-formare », former dans qui signifie « donner
une forme à ». Cela est la raison qui fait que le concept
« information » couvre tous les supports de la
connaissance ; langue, signaux, c'est-à-dire tout ce qui peut
être transmis par un signal ou par combinaison des signaux. Ce terme a
subit des transformations sémantiques dans les oeuvres poétiques
et chroniques françaises. Le terme « information»
proprement dit est né entre le XIVème et XVème
siècle.
II.4. FORMES DE
COMMUNICATIONS.
Il existe plusieurs formes de communications :
A) Selon l'expression
Nous avons la communication et la communication dite non
verbale.
b) Selon le sens de la circulation
Ici, nous avons l'information verticale descendante et
verticale ascendante. C'est une communication qui suit une hiérarchie
autrement appelée crescendo et decrescendo.
Le contraire de cette communication, c'est la communication
appelée oblique où l'on peut situer la rumeur ; une
communication autrement appelée non fondée.
c) Selon les infrastructures
Il y a ici la communication formelle et la communication
informelle. L'information formelle répond à des normes, tandis
que la communication informelle ne répond pas à des normes.
d) Selon les circonstances
Dans cette forme de communication, il y a celle qu'on appelle
consommatoire et instrumentale.
II.4.1. Communication
verbale
C'est une forme de communication qui découle de l'usage
de la parole et de l'écrit, ici, on utilise les
éléments strictement linguistiques54(*) et les
éléments vocaux, ainsi que les symboles qui constituent ce qu'on
appelle « l'écriture ».
Elle est une capacité spécifique de
l'espèce humaine. Ce mode principal de la communication entre les
hommes, utilise le langage naturel. Elle peut être définie par un
certain nombre de caractéristiques.
En premier lieu, elle suppose chez les interlocuteurs un
équipement automatique (un appareil vocal et un appareil auditif
constitués d'un certain nombre d'organes périphériques) et
surtout, un équipement neurophysiologique particulier.
C'est cet équipement qui donne au langage naturel sa
caractéristique principale, à savoir sa nature articulée,
selon beaucoup de linguistes, cette caractéristique qui permet de
distinguer le langage humain de la communication animale, dans la mesure
où seul le premier utilise des unités articulées entre
elles : les Phonèmes (les plus petites unités distinctives)
et les Morphèmes(ou Monèmes, c'est-à-dire les plus petites
unités porteuses de sens). La double articulation du langage naturel
permet ainsi de distinguer la communication verbale de tous les autres types de
communication.55(*)
Comme on le sait, la langue est un système de
signes vocaux propres à une communauté d'individus qui
l'utilisent pour s'exprimer et communiquer entre eux et reste le moyen de
communication verbale le plus utilisé. Elle est aussi un
système de symboles conventionnels défini par les seules
règles de formation de ses énoncés, sans
référence ou signifié des symboles.
C'est par la langue que l'ensemble d'usages, des coutumes, des
arts, des religions, d'intellectualisme qui fait qu'il y ait
différentiation entre groupes se retrouvent. Elle est aussi le moyen qui
structure la réalité à sa façon, aussi la
clé. C'est donc une oeuvre culturelle par excellence.56(*)
En somme, la langue est un ensemble de signes qui sont
constitués de plusieurs éléments, en l'occurrence
signifiants et signifiés, etc. Les signifiants sont donc ceux qui
portent des sens, donc des formes concrètes (image acoustique, symbole
graphique du signe linguistique) et les signifiés sont contenus,
substances qui caractérisent les signes.
Ce sont des contenus dits
« sémantiques » qui s'occupent du sens donc à
l'interprétation et signification. Recevoir un message oral, c'est
être à même de catégoriser ses composantes
grammaticales, sémantiques, symboliques et stylistiques. Cette
catégorisation s'opère à partir de la culture et de
l'expérience du récepteur57(*).
Pour communiquer ses pensées verbalement l'homme
utilise aussi l'écriture qui jadis constituée de graffitis au fil
des temps, s'est transformée au cours des âges en pictogramme ou
dessins stylisés et simplifiés. Pour représenter un
soleil, on dessine un rond, l'eau et les vagues de la mer sont
représentés en lignes ondulées.
La bouche par une représentation d'un dessin ovale.
D'autre part, le pictogramme ne sachant pas exprimer les idées
abstraites, telles la vertu, le bien, le mal, il fallait se séparer de
l'image de l'objet et s'accrocher à son idée. Lorsqu'on arriva
à établir une équivalence entre la représentation
pictographique d'un objet et de son idée, l'écriture devint
idéographique.58(*)
Comme nous le savons, l'écriture est une constitution
des symboles et «la notion de symbole évoque un signe de
reconnaissance, objet de céramique, du bois ou médaille, qui a
été, et dont les deux parties, par leur exact jointure,
permettent à leurs détenteurs de s'identifier mutuellement. Il y
a là l'idée d'un secret, qui serait irrationnel ou
transactionnel. L'expérience mystique se fonde sur une communication de
cet ordre, privilège donné par la divinité à
l'âme croyante ».59(*)
Etymologiquement parlant, ce mot
« symbole » qui vient de « symbolon, donc signe
de reconnaissance, pièce justificative d'identité. Le mot
dérive du verbe sumballein « jeter ensemble »,
« réunir », « mettre en contact »,
d'où diverses valeurs que l'on retrouve dans le nom. C'est au milieu du
16ieme Siècle que le symbole prend le sens aujourd'hui dominant le fait
naturel ou l'objet qui évoque, par sa forme ou sa nature, une
association d'idées avec quelque chose d'abstrait ou absent, le
symbolisme est chemin qui non seulement mène à la
compréhension des dires, actes et matériels disparates ou
apparemment incohérents, mais encore, par le jeu des correspondances,
fait découvrir d'autres dires et d'autres actes jamais
révélés directement.
Le symbolisme chez les noirs, est un langage et une
écriture dont les archives sont constituées non seulement par
d'innombrables signes éphémères, mais par tout le
matériel mobile ou fixe, par l'infrastructure, la voute céleste,
les rites, les techniques et d'une manière générale par
toutes les activités humaines ou perceptibles ou supposées par
les hommes. L'ignorer reviendrait pour l'ethnologue à vouloir observer
les français sans tenir compte de leur alphabet, les sons du langage et
certaines actions sont des signes conventionnels, des symboles dont
l'étude devrait être menée à part60(*). Donc en tant qu'association
des symboles, « l'écriture est une méthode de
communication avec autrui par le moyen des signes visuels abstraits formant un
système, elle peut être réalisée à partir de
systèmes limités ou complets et c'est en vertu d'une convention
spécifique à une époque et à un lieu qu'un signe
signifie quelque chose.61(*)
Il y a aussi ce qu'on appelle le langage, qui se
définit comme étant une faculté propre à
l'homme d'exprimer et de communiquer sa pensée au moyen du
système de signes vocaux remplissant une fonction de communication.
C'est aussi une manière de parler propre à un groupe social ou
professionnel, à une discipline, etc. Ensemble de procédés
utilisés par un artiste dans l'expression de ses sentiments et de sa
conception du monde. Le langage artistique de la peinture.62(*)
C'est aussi la parole articulée qui rend possible
l'éclosion et le développement de la pensée et est la
frontière qui sépare l'être de l'homme et les êtres
cosmiques63(*). Ainsi, la
communication est donc toute opération de transfert et d'échange
d'informations entre un émetteur et un récepteur. Pour ce,
l'animal signé qui est l'homme est véritablement
constitué par des images et des sons dont certains sont naturels mais un
bon nombre est conventionnels et fonctionne donc comme des signes. Ainsi,
partout et toujours l'homme est enclin de produire des images et des textes
où les codes soient particulièrement apparentés et
cohérents pour se configurer, lui et le groupe auquel il appartient. Ces
images signes et ces discours, dont les codes sont patents et heureusement
coordonnés. Il le dit beau, de même que les objets et les corps
où il les retrouve. Leur rencontre lui procure un plaisir. C'est ce
qu'on peut appeler l'art quotidien.
Un dessin d'animal, un chant harmonieux, un texte joliment
écrit ou dit comme aussi des vêtements, les ustensiles, un habit
réussi, une image conventionnellement politique ou
engagée.64(*)
Et comme nous le savons, la communication ne se limite pas
seulement à des partages verbaux, car à l'insu de la langue des
signes, l'homme transmet et reçoit des signaux visuels (gestes,
mimiques, postures) et aussi tactiles (les touchers, les caresses amoureuses,
etc). Ces signaux peuvent faire office de certains énoncés
verbaux et aussi les accompagne ou les illustrer (comme des gestes
illustratifs : « ce poisson gros comme ça), voire
les contredire (par exemple dans certains types d'ironie »65(*); ce genre de communication est
dit « non verbale ».
II.4.2. Communication non
verbale
C'est une communication liée aux mimiques qui
traduisent les émotions et aussi d'autres réactions. Elle
est une communication qui se manifeste à partir de trois
éléments. Nous avons :
Ø La proxémique ;
Ø La kinésique ;
Ø Le paralangage.66(*)
A- La proxémique
Ce terme a été proposé par Edouard T.
Hall, qui selon lui, est une discipline des sciences de l'information et de la
communication qui s'occupe de la gestion par l'individu de son espace et les
distances entre des personnes dans le processus de la communication.
En d'autres termes, elle désigne l'étude de la
perception et l'usage de l'espace par l'homme. A partir de son
expérience interculturelle, Edouard T. Hall a dégagé une
échelle de distance interpersonnelle dans son ouvrage intitulé
« la dimension cachée ». Il distingue plusieurs
distances et leurs modes.67(*)
En bref, la proxémique trouve aussi des rôles ou
applications dans d'autres domaines tels que l'architecture et autres. C'est
une discipline qui aide à organiser l'espace.
b. La kinésique
L'anthropologue américain Ray Bridwhistell est celui
qui a proposé ce terme pour la première fois en 1952. Il l'a
définit : en tant qu'étude de la communication par les
mouvements du corps.68(*)
Membre de l'Ecole Palo Alto, il écrivit en 1952 « introduction
to kinesics ».
Exemple : saluer par la main.
Ce sont dans l'ensemble ce qu'on appelle les codes
cinétiques rapides,69(*) de manière générale, les
expressions du visage, les gestes et les postures. On a aussi les codes
cinétiques lents ».70(*)
Il y a aussi Ekman, un autre chercheur qui avait de même
consentit des efforts pour étudier et établir une typologie des
gestes d'où il parle des :
Ø Gestes illustratifs où le doigt joue un
rôle d'illustrer ;
Ø Les manifestations des affects (exemple :
essuyer les larmes) ;
Ø Les gestes de régulation (exemple : geste
du bras qui est accompagné d'un influx verbal) ;
Ø Les gestes d'adaptation ou adaptateurs
(exemple : un bégailleur qui veut parler d'une montre mais n'arrive
pas et que vous le complétez, ou encore chercher des mots pendant qu'on
touche quelque chose) ;
Ø Les gestes emblématiques (des gestes
appartenant à presque toutes les cultures).
c. Le paralangage
Le paralangage s'intéresse des caractéristiques
phoniques. Tout ce qui a caractère de la voix où nous avons les
éléments vocaux acoustiques : l'intonation, l'accent, le
timbre, la hauteur, l'intensité, le tempo ou le débit. Il
s'occupe aussi de sons extralinguistiques : le rire, le sourire, la
respiration, les sanglots, l'articulation, le rythme, la structure dans le
temps, le silence, les répétitions accidentelles, certains mots
(bégaiement), etc.
II.5. SUPPORTS DE
COMMUNICATION
Le support, c'est ce qui supporte, appui ou soutien
quelque chose, tout milieu matériel susceptible de recevoir une
information, de la véhiculer ou de la conserver71(*) C'est aussi un
élément matériel susceptible pour le besoin de
l'homme.72(*)
D'après la théorie de la
« médiologie » de Regis Debray, le support ou le
canal constitue un symbole, un vecteur de la civilisation. Pour ce, il affirme
que « tout est médium », ce qui veut dire que tout
objet entourant l'homme et faisant partie de l'environnement est un
support de communication. Il cite : le vélo, manguier, pain, etc.
Tous ces objets constituent des médiations par
lesquelles une idée devient force intellectuelle, cela étant, ces
objets ne peuvent être exclus de sphère des
médiums.73(*)
Ajoutons sur cette liste les arts plastiques qui constituent un support de
communication par excellence, car porteur d'un message via symboles, signes,
images, indices, figures, bref par la richesse idéographiques, ceux-ci
permettent à l'homme de transiter son message.
L'expression par le moyen des arts plastiques en tant que
support fait de cette forme d'art un moyen efficace dans le processus
communicationnel du fait que le message passe de l'émetteur qui est
l'auteur créateur du message (l'artiste). Par sa création
artistique et plastique qui est un support matériel constitué des
éléments divers dont : le bois, le métal ; la
laine ou le tissu, la peinture, le clou, etc., organisés de
manière à trier le contemplateur (récepteur) et capturer
son attention en vue de lui passer le message.
Ce support de communication est utilisé par l'artiste
à la fois pour un but « auto centrique »,
c'est-à-dire quand l'artiste par le souci de se défouler ou par
un esprit cathartique utilise ce support plastique pour couler ses amertumes,
sa nausée, ses révolutions, le cas de la période bleue de
Picasso avec un bleu aquatique et profond règne sans partage sur les
mélancolies de Picasso. Sur un fond très
géométrique où s'inscrit chaque fois l'écran d'une
zone claire, Picasso profile des personnages languides, prostrés, aux
contours bosselés, aux coiffures étrangement
végétales. « L'espace d'une année, écrit
Apollinaire, Picasso vécut cette peinture mouillée, bleue comme
le fond humide de l'abîme, et pitoyable ». Le jeune artiste y
brasse dans une atmosphère de déréliction assez
littéraire les influences de Gauguin, Steinlen, Munch, Brume-Jones,
voire celle d'un espagnol du XVIème siècle comme Luis de Morales,
...74(*)
Aussi « allocentrique » quand le
plasticien en exécutant sa mission qui est celle de porter un message
au récepteur (public) utilise ce support en incrustant un message
destiné au récepteur, le cas du « batteur de
tam-tam » du sculpteur Lufwa.
CHAPITRE III :
ILLUSTRATIONS : ARTS PLASTIQUES COMME SUPPORTS
III.1
REPRÉSENTATIONS SYMBOLIQUES 75(*)
III.1.1 Peinture
Fig 1 Fig 2
Fig 3
Fig 4
III.1.2. Sculpture
Fig 1 Fig
2
Fig 3 Fig
4
III.1.3.
Céramique
Fig 1 Fig
2
Fig 3 Fig
4
III.2
INTERPRÉTATIONS75(*)
III.2.1. Peinture
Figure 1. Titre : Le nègre
contemporain
Le titre de cette peinture vient de nous, mais le tableau
a été crée par Mandu Hugor en 2010.
Une oeuvre réalisée avec l'esprit transymboliste
où l'on retrouve comme leitmotiv le masque africain ornant la face du
personnage qui baigne dans une atmosphère imbue des signes symboles
d'africanité. Le portrait de cette personne représente l'africain
actuel en mal d'identifié qui oscille entre modernisme et
authenticité qui fait de lui un être dépaysé
dénoué d'identité fixe. Cette oeuvre qui nous parle en
quelque sorte d'un appel au recours à l'authenticité est un
document riche en message.
Figure 2. Titre : Silence bavard
Cette oeuvre qui appartient au peintre Eddy Masumbuku
créée en 2010 a de même été titrée par
nous.
Le peintre a surement voulu s'exprimer par ce tableau aux
couleurs chaudes avec le rouge trop expressif et le jaune qui parlent en
insistant sur le silence du personnage qui fait visiblement une introspection
lui donnant l'aspect d'un corps sans vie. Avec les coupures de presse qui
forment une ligne continue, le portrait nous parle d'un sujet érudit
qui de temps en temps se met à la méditation en vue de
remédier aux problèmes sociaux. C'est une oeuvre qui interpelle
l'esprit humain et l'invite à entrer en soi afin de trouver des
solutions, cela par une méditation profonde telle une
pérégrination psychique.
Figure 3. Titre : Hema et
Lendu
Le titre de cette oeuvre d'art vient du professeur Kambayi
Bwatshia et l'oeuvre se trouve parmi les oeuvres de sa collection et
l'interprétation vient du professeur collectionnaire.
L'oeuvre-ci est caractérisée par du bruit et du
boucan, des peurs, des cris de rage ainsi que de colère, des actions
inhumaines, des scènes intolérables avec les uns qui charcutent
les autres sans distinction de sexe, ni d'âge. Tout ça car l'autre
est un Hema ou un Lendu.
On y remarque le fond sombre car l'action est
intolérable où l'on voit les fils et les filles d'une même
patrie s'entretuer pour un problème des tribus et il est à noter
que ces conflits constituent la résultante d'une main mise affairiste
qui alimente les esprits et réveille les vieux démons afin de
Susciter la haine avec comme résultante les uns se soulevant contre les
autres d'où « diviser pour mieux régner »
afin d'exploiter du pétrole qui s'y trouve.
Figure 4. Titre : A la recherche des
muses
Le titre de cette oeuvre vient de nous et l'oeuvre se
trouve peinte au mur du musée de l'Académie des Beaux Arts.
L'auteur de cette réalisation s'appelle R. Mbasa qu'il a crée en
2010.
La peinture murale-ci représente les activités
qui se déroulent au sein de l'Académie des Baux Arts et le
message est que le peintre a juste voulu présenter aux étudiants
et autres au sein de cette institution comme un miroir l'atmosphère,
l'ambiance qu'il y a au sein de l'Académie des Baux Arts, comment les
étudiants se donnent à fond en vue de l'obtention des notions et
un jour pour se faire appeler artiste.
III.2.2. Sculpture
Figure 1. Titre : La main d'oeuvre
Le titre de cette oeuvre vient de nous, mais son auteur
Penenge l'avait titré par « Esclave
enchaîné» dans les années 1970, et l'oeuvre se trouve
installée dans le jardin de l'Académie des Beaux Arts.
Avec les expressions tant faciales que musculaires de deux
personnages, nous tirons vite la conclusion et disons que l'auteur sculpteur a
parlé de la traite négrière avec des chaînes qui
condamnent ces hommes se tordant de douleur. Symboliquement, ces géants
représentent la main d'oeuvre africaine qui a subi une traite
déplorable et continue à la subir alors, car on déplore le
fait qu'il ait fuites de cerveaux vers le Nord. Après avoir
été formés et rendus adultes, les jeunes africains fuient
le continent et partent pour l'El Dorado, le Paradis que représente le
monde occidental. Donc, disons que les mains africaines sont toujours
enchaînées et doivent être déliées.
Figure 2. Titre : Le fonctionnaire
Le titre de cette oeuvre d'art vient du professeur Kambayi
Bwatshia et l'oeuvre se trouve parmi les oeuvres de sa collection et
l'interprétation vient du professeur collectionneur.
La main droite collant la joue droite signe extérieur
d'un effondrement interne, psychologique qui par le sujet agenouillé par
les difficultés nous parle d'un père subissant les affres d'une
économie par terre, ne sachant quoi faire pour subvenir aux besoins de
son foyer ; il se livre aux soucis et cela le rend malade jusqu'au point
de crever son cerveau. Le personnage représente le citoyen pauvre qui ne
sait comment s'en sortir.
Figure 3. Titre : L'échelle du
savoir
Le titre de cette oeuvre vient de nous et l'oeuvre se
trouve installée dans le jardin de l'Académie des Beaux Arts.
L'auteur de cette réalisation s'appelle Tshidibi Guycha qu'il a
crée en 2005.
La verdure de cette oeuvre hautement significative avec une
sculpture installation où se dégage une force se traduisant par
le message perçant qui prône premièrement la lecture.
Plastiquement, de haut en bas ou de bas en haut, l'oeuvre est réussie.
L'artiste par cette expression a voulu insister sur les
bienfaits d'une lecture assidue et martèle sur le fruit de cette
activité fructueuse en y posant au sommet un fruit avec quelques
suggestions de la face humaine comme pour dire qu'en lisant on atteint petit
à petit un niveau tel la lévitation vers l'humanisme. Avec le
bras droit surplombé d'un visage humain et un socle qui constitue un
livre ainsi que des livres empilés créant une
échelle ; tout ça pour exprimer la force de la lecture.
Figure 4. Titre : Pourquoi ne pas bâtir
ensemble ?
Le titre de cette oeuvre vient de nous et l'oeuvre se
trouve installée dans le jardin de l'Académie des Beaux
Arts.
Avec deux taureaux qui représentent la force,
l'expression gestuelle avec un qui par ses cornes cherche à rouler la
boule visiblement énorme et lourde, l'autre visiblement cherche à
empêcher l'action de se dérouler. Cette sculpture exprime la
mauvaise manière dont procèdent les humains qui les uns mettent
du croc en jambe pour empêcher les autres d'évoluer alors que avec
les forces unies tout irait de l'avant. Il suffit donc une union des forces
afin d'aboutir aux résultats escomptés.
Symboliquement, la boule tel le globe terrestre est le monde
ou la société. Pour que cette dernière aille de l'avant,
il faut que tout le monde mette la main dans la patte et cela avec amour,
véhémence et volonté.
L'auteur sculpteur a donc voulu transmettre un message
constructif.
III.1.3. Céramique
Figure 1. Titre : La crispation d'un ange
Le titre de cette oeuvre vient de nous et
l'oeuvre a été photographiée dans l'atelier de
céramique de l'Académie des Beaux Arts. L'auteur de cette
réalisation s'appelle Lusakwa qu'il a crée en 2010.
Visiblement caché et traumatisé, l'enfant
représenté est un sans abri, sans famille, sans affection,
abandonné, dénoué d'instruction, d'éducation, de
quoi manger, de quoi se vêtir, etc. C'est l'enfant de la rue qui ne sait
quoi faire si ce n'est que voler, tricher, fumer du chanvre et consort.
Par cette expression, l'artiste a surement voulu dire ou
questionner la société en représentant symboliquement un
innocent qui subit les affres d'un abandon parental et familial et surtout
sociétal. Par cette oeuvre riche en expression, on capte le message de
l'artiste choqué et blessé par ce phénomène
« enfant de la rue ».
Figure 2. Titre : Ce que j'ai de plus
précieux
Le titre de cette oeuvre d'art vient du professeur Kambayi
Bwatshia et l'oeuvre se trouve parmi les oeuvres de sa collection et
l'interprétation vient du professeur collectionneur.
La fille avec une position féminine protège une
vase fragile qu'elle enlace avec tout ce qu'elle a comme moyen de protection.
Cette représentation symbolique est une expression sociétale qui
parle de la jeune fille soucieuse de garder son identité de femme en
protégeant sa virginité telle une vase en porcelaine qu'il
faudrait ne pas laisser tomber.
Le côté plastique de l'oeuvre est tellement
attirant confirmant la féminité du personnage féminin avec
le mouvement corporel.
Figure 3. Titre : L'harmonie d'un trio
Le titre de cette oeuvre vient de nous et l'oeuvre a
été photographiée dans l'atelier de céramique de
l'Académie des Beaux Arts.
Les trois personnages bustes collés par une relation
fraternelle nous chantent une musique prônant l'amour, la
considération de l'autre, l'entraide, ...
Avec les mouvements de leurs cous qui expriment l'enchantement
de vivre ensemble, cette oeuvre nous amène un esprit d'union.
Figure 4. La sagesse africaine
Le titre de cette oeuvre d'art vient du professeur Kambayi
Bwatshia et l'oeuvre se trouve parmi les oeuvres de sa collection et
l'interprétation vient du professeur collectionneur.
Dans cette expression, on remarque des signes qui parlent de
l'ascension avec des lignes tendant vers le haut, des trous représentant
des yeux et des bouches et surtout des couleurs (rouge, verte, blanche).
On peut simplement dire que l'artiste nous a offert une
expression qui parle de la sagesse africaine. Une fois obtenu, l'être
atteint un sommet et vois au-delà des horizons, des montagnes et des
cimes. Les couleurs représentent les multiples capacités de
résoudre les problèmes soumis.
CONCLUSION
Dans ce travail, le lecteur comprendra qu'il a
été question de l'acte sémique désigné par
la communication à travers les arts plastiques qui constituent un
support de transmission de messages au même titre que la
télévision, la radio, les journaux et les autres médias.
Les arts plastiques en question comme nous l'avons dit sont toujours positifs
car détenteurs d'un message à transmettre au récepteur qui
se situe au rang de contemplateur et doit pour comprendre le message partager
le code exposé par l'artiste d'où la désignation de
renseignement indirecte car l'objet revêt un sens symbolique
Mais il a été dit dans ce travail que comprendre
le message via les arts plastiques ne nécessite pas seulement le
décryptage des codes ésotériques car aussi souvent les
plasticiens utilisent des symboles universels, connus de tous, tels : des
scènes et activités universelles où tout humain peut se
situer et s'identifier d'où la désignation de renseignement
direct, car l'artiste représente directement et le vécu quotidien
observé dans la société.
Etant vaste, la peinture, la sculpture et la céramique
ont alors constitué les arts plastiques sur qui nous avons porté
notre choix car véhicules utilisés par les plasticiens, ces arts
procurent de quoi l'homme et la société ont besoin depuis
l'époque de la sédentarisation de celui-ci jusqu'à nos
jours avec la mondialisation et le développement technologique.
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dans les symboles paremiologiques, Faculté de Théologie
Catholique, Kinshasa, 1979.
21. Aldo Falconi, Histoire de la communication,
Médias Paul, Kinshasa, 2003.
22. Gilbert Adamy, La publicité et ses métiers,
Ed Céleste et associé, Paris, 1985.
23. Jean Clay, De l'impressionnisme à l'art
abstrait, Hachette réalités, Paris, 1975.
II. Revues
1. Maisha, Revue Congolaise des arts, Cédar, Kinshasa,
n° 8 Janvier - Juin 1998.
2. Marché sans artistes, Ecole sans arts, Paris, 8 Mai
2008.
III. Notes
1. Kambayi Bwatshia, Notes du cours de la pédagogie de
l'art, Eugemonia, ABA, 2008 - 2009, Inédit.
2. Philip Ntonda, Notes du cours des théories de la
communication, UPN, 2009 - 2010, Inédit.
3. Kopo, TFC sur l'étude idéogrammique dans la
palette d'Eddy Masumbuku, ABA, 2008 - 2009, Inédit.
4. Kapolongo Binalele, Notes du cours de la technologie de
peinture, G2 ABA, 2006, Inédit.
5. Philo Nkongo, Notes du cours d'information et de la
communication, UPN, 2008 - 2009, Inédit.
6. Elite, Notes du cours de la méthodologie de
l'information (RTV), UPN, 2008 - 2009, Inédit.
7. Sylvain Shomba, notes du cours de la recherche en sciences
sociales, Unikin, 2009-2010.
8. Mbiyavanga Mpasi, TFC sur l'image de la CPI auprès
des étudiants kinois, cas de l'UPN, Kinshasa, 2009-2010,
Inédit
9. Clémence Kasinga, Notes du Cours d'expression orale
et Ecrite, UPN, 2008 - 2009, Inédit
IV. Webgraphie
1. www.Google.fr
2. « Communication »
Microsoft®Encarta®2009 [DVD].Microsoft Corporation, 2008.
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
1
I. Problématique
1
II. Hypothèse
2
III. Choix et intérêt du sujet
2
IV. Méthodologie du travail
3
V. Délimitation du sujet
3
VI. Canevas du travail
3
CHAPITRE I : QU'EST-CE QUE L'ART ?
4
A. Définitions
4
B. Chronologie de l'art
6
C. L'interprétation d'une oeuvre d'art
9
D. Sortes d'arts
14
I.1. Les arts plastiques
15
I.1.1. La peinture
16
I.1.2. La sculpture
20
I.1.3. la céramique.
23
E. L'artiste
24
CHAPITRE II : COMPREHENSION DE LA COMMUNICATION
26
II.1. Dimensions de la communication
28
II.2. L'histoire du terme communication
29
II.3. Les éléments de la communication
31
II.4. Formes de communications.
33
II.4.1. Communication verbale
34
II.4.2. Communication non verbale
37
II.5. Supports de communication
39
CHAPITRE III : ILLUSTRATIONS : ARTS PLASTIQUES COMME
SUPPORTS
41
III.1 Représentations symboliques
41
III.1.1 Peinture
41
III.1.2. Sculpture
42
III.1.3. Céramique
43
III.2 Interprétations
44
III.2.1. Peinture
44
III.2.2. Sculpture
45
III.1.3. Céramique
47
CONCLUSION....
49
BIBLIOGRAPHIE
50
TABLE DES MATIERES
52
* 1 Anne Fagot - Largeault preface
in Gilbert Hottois, Philisophies des sciences, philosophies des techniques,
Collège de France, Paris, 2004, p. 8.
2 Dictionnaire universel, Hachette Edicel, Paris, 1996,
p.80.
3 Petit Larousse illustré, Montréal, 2001,
p.87.
4 Hugh Honour et John Flensing, L'histoire mondiale de l'art,
Mandarin offs et Ltd, Hong Kong, 1984, p.5.
* 2 Philip Ntonda, Notes du cours des
théories de la communication,
« Inédit. »
6 Kambayi Bwatshia, Notes du cours de la pédagogie de
l'art, Eugemonia, p. 5, « Inédit. »
7 Hugh Honour et John Flensing, op.cit, p.8.
8 Ibidem.
9Ibidem.
* 1O Jean Florence, ouvertures
psychanalytiques, Facultés universitaires Saint Louis, Bruxelles, 1985,
p.93.
* 3 Ibidem, p.99.
* 4 Emmanuel Biangany Gomanu Tamp'wo,
l'humanité de l'homme negro africain, Kinshasa, logos, 2007, pp 48-
49.
* 5 Hugh Honour et John Flensing,
Op.cit.
* 6 Petit Larousse illustré,
Montréal, 2001, p. 712.
* 7 Mabiala Mantuba Ngoma,
Méthodologie des arts plastiques en Afrique Noire, Köln,
Rüdiger Köpper Verlag, 1994, p. 60.
* 8 Cité par Sylvain Shomba, in,
Méthodologie de la Recherche en Sciences Sociales, Unikin, 2009-2010,
« Inédit ».
* 9 Mbiyavanga Mpasi, Tfc sur l'image
de la CPI aupres des étudiants kinois cas de l'UPN ,
Kinshasa , 2009-2010, pp.19-21, « inedit »
* 10 Petit larousse illustré,
op.cit
* 11 S. Giedeon, la renaissance de
l'art, ed. de la connaissance, Bruxelles, 1965 , p. 18
* 12 Kabasele Lumala, symbolique
bantoue et symbolique chretien, ed. saint Paul,
Kinshasa,1990 ,p .24
* 13 Kopo, TFC sur l'étude
idéographique dans la palette d'Eddy Masumbuku, ABA, 2008-2009 ,
« inedit »
* 14 Henri Van Lier, philosophie de la
photographie, les cahiers de la photographie, Paris-Bruxelles, 1983 ,P
115
* 15 Kopo , op .cit
* 16 A.J.Greimas et J. Cortes,
sémiotique, dictionnaire raisonné de la théorie du
langage, Hachette, Paris,1993 , p . 335-338
* 17 George Mounin, introduction
à la sémiologie, les éd. de Minuit, Paris,
1970 ,p.19
* 18 Petit Larousse illusté,
Montreal, 2001, P.969
* 19 Kopo, op.cit, p. 28
* 20 Hugh Hunor et John Flensing,
op.cit,p.8
* 21 Henri Van Lier, op.cit, p.115
* 22 Andre
Rouillé, « Marché sans artiste », Ecole
sans art, Edito 235 ,sur Paris-art .com, Paris, 8 mai 2008
* 23 Dictionnaire universel, Hachette
edicel, Paris, 1996
* 24 Francoit Neyt, la grande statuaire
Hemba du Zaire, Louvain-la-Neuve, Bruxelles, 1977, P.48
* 25 Kambayi Bwatshia,
op.cit,p.25-26
* 26 Larousse illustré,
op.cit,p.767
* 27 Dominique et Michel Fremy, Quid
2003, Robert Laffont,Paris,2002 ,p.445
* 28
J .M.Lambin,P .Desplanques,Histoire /Geographie 6ieme, Hachette
classique, Paris,1986 ,P .14
* 29 Dominique et Michel Fremy, op.cit,
p.447
* 30 Nuvuluke Watusuangana ,
« Dimensions artistiques du développement »,in
Maisha, Revue congolaise des arts, N°8,1998
janvier-juin , Kinshasa, pp.127-128
* 31 Kapolongo Binalele, cours de
technologie de peintures, G2 ABA ,2006,
P .8 , « inédit »
* 32
S .Giedion,op.cit,1965 ,p.44
* 33 Hugh Hunor et John
Feming,op.cit,p.8-9
* 34 Dominique et Michel
Fremy,op.cit
* 35 Hugh Hunor et John
Flensing,op.cit, pp.9-10
* 36 Francoit Neyt, op.cit,p.46
* 37 Nuvuluke
Watusuanganika,Art.cit,p.128
* 38 ibidem
* 39 ibidem
* 40 E .Faure, Histoire de l'art
antique, le livre de poche, Paris, 1976 ,p.17
* 41 www.google.fr
* 42 Jean Florence, Ouvertures
psychanalytiques, Facultés universitaires Saint Louis, Bruxelles, 1985,
P.92
* 49 Jean Florence,op.cit,p.102
43 Ibidem
* 44 Pierre Zemor, La communication
publique, PUF, Paris,2005, p.3
* 45 Philip Ntonda,op.cit
* 46 Philip Ntonda, op.cit
* 47 Philo Nkongo, Notes du cours
information et communication, UPN ,
2008-2009, « inédit »
* 48 Petit Larousse
illustré,op.cit,p.239
* 49 Philip Nkongo,op.cit
* 50 ibidem
* 51 ibidem
* 52 Philo Nkongo,p.cit
* 53 ibidem
* 54 Elite, Notes du cours de la
methodologie de l'information(RTV),UPN,2008-2009,»inedit»
* 55
« Communication »Microsoft,Encarta,2009(DVD) .Microsoft
corporation,2008
* 56 Pierre Caussat, Dariusz
Adamski,Marc Crepon, La langue source de la nation, Mardaga, Liege,
1996 ,P.503
* 57 Clémence Kasinga, Notes du
Cours de l'Expression Orale et Ecrite, UPN, 2008 - 2009, p.2,
« Inédit »
* 58 Aldo Falconi, Histoire de la
communication, Medias Paul, Kinshasa,2003 ,pp.42-43
* 59 Faik Nzuji, Arts africains, signes
et symboles, Bruxelles, De Boeck université, 2000,p .12
* 60 Georges Gusdorf, Les sciences
humaines et la pensée occidentale, Tome 2 , les origines des
sciences humaines, Payot, Paris, 1967 ,P.199
* 61 Faik Nzuji,op.cit, p. 22
* 62 Petit Larousse
illustré,op.cit
* 63 Nkombe Oleko,Metaphore et
Metonymie dans les symboles paremiologiques, Faculté de theologie
catholique, Kinshasa,1979 ,P .23
* 64 Henri Van Lier,op.cit
* 65
« Semiotique »Microsoft.R.Encarta.R.2009(DVD).Microsoft
corporation, 2008
* 66 Philip Ntonda, op.cit
* 67 ibidem
* 68 ibidem
* 69 Elite,op.cit
* 70 ibidem
* 71 Petit Larousse illustré,
op.cit,p.975
* 72 Gilbert Adamy, La publicité
et ses métiers, ed. Céleste et associé,
Paris,1985 ,p.8
* 73 Philip Ntonda, op.cit
* 74 Jean Clay, De l'impressionnisme
à l'art abstrait,Hachette realités,Paris,1975 ,p.34
*
* 75 Les interprétations ci,
sont les fruits de notre imagination, aussi les informations
récoltées par ci par là.
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