CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS.
1. Conclusion
Au terme de notre travail, les résultats obtenus pendant
notre enquête, donnent une bonne ligne de la vérification de notre
hypothèse.
Les résultats de l'enquête montrent que 100 % des
infirmiers n'ont pas fait une éducation sanitaire sur le tabagisme hors
du centre de santé.
Ces résultats mentionnés ci hauts,
déterminent que l'éducation sur le tabagisme est à
améliorer.
Concernant les fumeurs, 71% disent qu'ils n'ont jamais
reçu une éducation sur le tabagisme donnée par les agents
de santé.
L'éducation sur le tabagisme reste un facteur
problème dont on doit traiter et l'éducation, conseil sur le
tabagisme doivent être mise en vigueur.
Il ressort de ces résultats que 62% des fumeurs ne
connaissent pas les inconvénients du tabac et dans 38 % de ce qui
connaissent les méfaits du tabac, seulement 67 % avaient l'idée
d'abandonner le tabac, ce qui montre que le manque de sensibilisation sur les
méfaits du tabac et l'absence d `information sur l'effet du tabac
dans son influence sur les diverses maladies sont des points forts qu'on doit
valoriser par les agents de santé.
Au total 67 % des fumeurs avaient l'idée d'abandonner le
tabac, mais parmi les obstacles rencontrés, le manque d'aide au sevrage
tabagique avec l'implication d'un problème de manque de connaissance
suffisante des infirmiers à ce dernier, et sur les méfaits du
tabac, témoignent l'origine du problème. Signalons que et 2% ont
demandes les substituts nicotinique.
La culture, et l'accoutumance de la consommation du tabac sont
des points non négligeables, puisque 62 % de fumeurs, affirment qu'ils
ont la préférence personnel de fumer et qu'il est bon de fumer.
Il est probable que la proportion désignant la coutume comme facteur
favorisant la consommation du tabac est peu significative (4%), mais renseigne
certaines indications sur la culture surtout dans la cérémonie de
dote où on donne du tabac chez la famille du beau-fils,en disant que
``uwimanaga itabi ntiyahabwaga umugeni''.
2. Recommandations.
Afin de contribuer activement à la réduction de la
consommation du tabac et d'intégrer la lutte contre le tabac à
l'action de tous niveau intersectoriel les recommandations sont
adressées :
1. Au ministère de la santé.
Mise en vigueur de l'interdiction de la consommation du tabac.
D'introduire le traitement de la dépendance à
l'égard du tabac en adoptant des directives de pratique clinique pour le
sevrage tabagique.
D'inclure la lutte contre le tabac dans les études des
professionnels de santé par la formation continue et d'autre programme
de formation comme l'intégration du sevrage de lutte antitabac.
2. A l'Institut Supérieur de Technique
Médical (ISTM)
D'introduire dans ses curriculums un programme sur le tabagisme
et assistance au sevrage tabagique.
Inciter les étudiants à créer les clubs de
lutte contre le tabac.
3. Aux infirmiers de l'hôpital
Ruhengeri.
D'identifier les fumeurs qui se présentent dans leur
service, suivi d'une éducation et un conseil sur l'arrêt de la
consommation du tabac.
De renforcer un système d'éducation sanitaire sur
le tabagisme à l'hôpital et en son dehors.
D'être en contact plus proche à un groupe local ou
une organisation de lutte antitabac.
D'organiser les formations sur le tabagisme et les
méthodes de sevrage tabagique.
4. Auprès des
fumeurs.
Ø Eviter de rechute quand vous étiez en
compagnie de fumeurs.
Ø Eviter les compagnies de fumeurs, les premiers temps,
évitez les endroits où l'on fume.
Ø Ne consommez pas trop d'alcool et de café.
Ø Résistez à l'influence des fumeurs.
Fêtez d'avantage de sport où d'exercices, soyez actif.
Ø Modifier votre environnement, et chercher l'aide de
votre entourage; demande l'aide d'un professionnel. Si votre conjoint est
fumeur, incitez-le à arrêter de fumer, et soyez fier de vous.
Aux chercheurs
- Un travail scientifique ne se termine jamais, c'est pour
cela que nous invitons tous chercheurs de faire des recherches approfondies sur
les méfaits du Tabac.
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