4.3 FINANCEMENT DE
L'ECONOMIE PAR LES BCM
La restructuration du système bancaire a une influence
positive sur la reprise des activités bancaires en particulier et en
général sur l'économie qui s'est manifesté par
l'expansion des crédits octroyés au secteur privé. Il est
à noter que le problème de pénurie des signes
monétaires dans le système bancaire commence à trouver des
solutions petit à petit depuis le démarrage du processus de
restructuration du système bancaire congolais.
Généralement, la restructuration bancaire
entreprise depuis 1998 a permis aux investisseurs de venir s'installer en RDC
avec des capitaux orientées vers le système bancaire. Ces mesures
ont permit d'éviter le pire d'une sous bancarisation de
l'économie en consolidant le système bancaire. Malgré ces
efforts d`assainissement et de réhabilitation menés par les
autorités, ce système bancaire congolais demeure encore
embryonnaire car la plupart des activités bancaires qui se vit en RDC
sont focalisées dans des villes (Kinshasa, Lubumbashi Est de la
RDC,...). La réussite du processus de restructuration doit aboutir
à la mise en place d'un système bancaire stable, liquide,
crédible et capable d'assurer le financement de l'économie.
En autre, la politique appliquée par les banques
privées (politique d'abonnement) exclut une grande partie de la
population de bénéficier des services financiers. C'est ici que
s'inscrit les institutions de micro finances. Ces dernières sont
spécialisées dans l'octroi de prêts à faibles
montant aux populations exclut du système bancaire classique. Nous
constatons ces derniers années que le système financier
congolais à réussi plusieurs IMF et ONG qui financent les
ménages mais, nous ne saurons pas quantifier le volume de crédit
que ces derniers ont octroyé aux populations dans l'étendue de la
République. C'est pourquoi, nous allons fournir seulement, ci-dessous,
le volume des crédits octroyés par les BCM aux entreprises et aux
particuliers.
4.3.1. L'évolution de
crédit à l'économie:
Le financement du développement économique
implique une mobilisation soutenue de fonds prêtables pour pouvoir
répondre aux besoins des agents à besoin de financement. Pour la
plus part des pays du monde et en particulier la RDC, ce rôle est
joué par les banques commerciales.
Ces derniers sont des intermédiaires qui captent des
dépôts et octroie de crédit aux agents a besoin de
financement. Elle finance des projets par la création monétaire.
Tableau n° 4. Crédits aux entreprises et
aux particuliers (en CDF)
RUBRIQUES
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
Banques
|
146.208.212
|
417.612.675
|
3.554.155.321
|
18.062.342
|
18.652.342
|
40.715.420
|
Crédit à décaissement
|
99.528.476
|
333.877.091
|
2.942.336.336
|
13.357.900
|
13.964.452
|
27.759.493
|
Crédit de signatures
|
46.679.790
|
83.735.584
|
601.818.985
|
4.704.620
|
4.687.890
|
12.955.927
|
Institutions spécialisées
|
6.747.790
|
27.398.432
|
206.910.948
|
1.646.514
|
8.536.593
|
21.789.134
|
TOTAUX
|
152.956.002
|
445.011.107
|
3.761.066.269
|
19.709.034
|
27.188.935
|
62.504.554
|
(Suite du tableau précédent)
2007
|
2008(1)
|
278.437.872
|
360,167
|
200.832.966
|
321,279
|
77.604.906
|
38,888
|
190.850.030
|
51,64
|
469.287.902
|
411,807
|
2004
|
2005
|
2006
|
73.794.351
|
113.862.800
|
315.107.944
|
43.198.004
|
63.625.335
|
126.399.609
|
30.596.347
|
50.237.468
|
188.708.335
|
62.140.592
|
717.796.038
|
277.171.731
|
135.934.943
|
831.658.838
|
592.279.675
|
Source : BCC, rapport annuel 2007 et Evolution Economique
Récente 2008 P 51
(1) Les sommes à cette colonne sont la moyenne de 10
mois (Janvier à Octobre).
L'analyse en force des crédits octroyés par les
banques créatrices de monnaie aux entreprises et aux particuliers
évolue de façon positive pour la période sous
étude.
Ainsi, au 31 décembre de chaque année,
l'encours global des crédits alloués par les BCM est de 146,2
millions de CDF, 417,6 millions, 3.554,1 millions 18.062,5 millions 18.652
millions, 40.715 millions 73.794millions, 113,862 millions 315,10 millions,
278,84millions et 360, 167 millions, de CDF respectivement pour la
période sous étude.
Comme nous pouvons le lire à travers le tableau
ci-dessus ; la grande partie de crédits distribués par les
BCM est constituée de crédits à décaissements
(environ 69,45%) et les crédits à décaissement ne
représentent que le reste (soit 30,54%). L'effet de la reprise se
manifeste ici par l'augmentation du volume de crédits octroyés
aux entreprises et aux particuliers.
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