INTRODUCTION GENERALE
1. ETAT DE QUESTION
Le système financier ou bancaire est un thème
clé de l'économie qui ne cesse d'attirer l'attention des
chercheurs. Beaucoup d'acteurs ont mené leur investigation sur le
rôle que joue ce secteur dans la croissance de l'économie d'un
pays. C'est ainsi que nous allons citer à titre d'exemple quelques
personnes qui nous ont précédé dans ce domaine.
C'est le cas de Mademoiselle SELUWA BINTI NURA Nadège
qui a traité « le système bancaire (les banques)
congolais en matière de financement avec les petites et les moyennes
entreprise » de 1998 à nos jours.
Sa préoccupation était de définir les
conditions d'un système bancaire capable d'entrainer le
développement économique en général et mettre en
place des stratégies pour le financement harmonieux de PME/PMI par le
système bancaire.
Elle a constaté, après son investigation, que
le système bancaire dont le rôle essentiel est de
collecter l'argent auprès de déposants ne jouait plus ce
rôle aujourd'hui en raison de plusieurs contraintes liées
essentiellement à l'environnement macroéconomique. Du
côté de PME/PMI, qui est reconnue universellement comme le socle
principal du développement économique, le système ne sait
pas jouer son rôle de socle de l'économie nationale en raison de
la pénurie des moyens financiers nécessaires à son
développement.
Toujours dans ce cadre, nous pensons quant à nous que
le cadre institutionnel existant dans notre pays n'est pas valable et ne
répond pas convenablement pour qu'elles deviennent effectivement le
moteur du développement économique. A ce sujet, elle pense que
les nouvelles mesures monétaires et financières prises par les
Pouvoirs Publics par le biais de la BCC (son conseillé économique
et financier) pourraient contribuer à faire revenir la confiance
vis-à-vis du système bancaire national et assurer son rôle
de financement de l'économie.
Dans le même ordre d'idée, Mademoiselle BAUDUINE
KAMAYANJA a élargi l'analyse en abordant une étude portant sur la
« libéralisation financière et le développement
de l'intermédiation financière au RWANDA de 1995 à
2007.
Elle a analysé le phénomène de mutation
financière, et le moteur de son développement tout en
démontrant comment la libéralisation financière s'est
manifestée au RWANDA ; et de son incidence sur la sphère
financière spécialement sur les activités bancaires.
Conformément aux hypothèses émises, la
libéralisation financière a amenée la Banque Centrale a
libéralisé le taux d'intérêt qui se négocie
dorénavant entre le client et sa banque. Ensuite, la Banque Centrale
à initié les réserves obligatoires comme instrument de la
politique monétaire. Les Bons du Trésor ont été
introduits sur le marché monétaire et les banques ont
été restructurées. Et en deuxième lieu, cette
situation a poussé les banques commerciales à diversifier les
modalités de financement et à baissr le taux
d'intérêt d'autant plus que la concurrence est devenue rude entre
elles.
Ainsi, nous aussi, nous sommes intéressés
à analyser le thème ci-après :
« l'incidence du développement de la bancarisation et la
libéralisation financière en République
Démocratique du Congo », de 1998 à 2008. Les
principaux objectifs de notre étude sont de:
a) montrer l'incidence du développement de
bancarisation sur la relance de la croissance économique de la RDC;
b) évoquer les entraves au développement de la
bancarisation, ainsi que les stratégies pour augmenter son taux;
c) montrer l'incidence de la libéralisation
financière sur le développement des activités bancaires et
sur la relance de la croissance économique de la RDC.
|