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L'impact de la crise sur le secteur industriel au Maroc ( cas de la région de Meknes-Taffilalt )

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par Meriam, Safae, Jihane LAKHAL, CHELAL, ERRAMI
Université Moulay IsmaàŻl Meknès - Maroc - Licence en sciences économiques et gestion 2010
  

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III- L'image du monde à la veille de la crise économique

Même si on commençait à croire que le système financier semblait se stabiliser, la crise économique ne fait que commencer. La situation économique de l'année 2009 est déséquilibrée, et si aucun programme planétaire majeur n'est mis en oeuvre rapidement, elle affectera profondément et durablement la plupart des entreprises, des consommateurs, des travailleurs, des épargnants, des emprunteurs, des nations..., elle peut même aller plus loin pour dégénérer une crise sociale et politique16(*). Les banques américaines et européennes objets de toutes les sollicitudes sont loin d'être sorties d'affaire, parce qu'elles n'ont provisionné que le quart des pertes connues et le dixième des pertes probables. Par conséquent, les banques resteront longtemps fragilisées, elles devront se procurer de nouveaux fonds propres ou réduire leurs prêts. Ce qui approfondira la récession.

La récession est une croissance négative du PIB dépendant au moins de deux trimestres consécutifs. Ses effets sont visibles sur les revenus réels, l'emploi, la production industrielle et les ventes17(*). Les principales économies du monde sont actuellement dans cette situation.

Pour satisfaire les futures exigences des régulateurs il faudrait donc augmenter les fonds propres des banques, mais aujourd'hui aucun gouvernement ne peut s'aventurer en investissant de tels montants dans les banques. Ils n'auront donc qu'une solution : la nationalisation.

Tous les acteurs non bancaires de la finance seront eux aussi menacés, ils souffriront de l'aggravation de leurs conditions de refinancement, en raison de l'abaissement de leurs notations. Ils tenteront de profiter des guichets ouverts aux banques grâce aux plans Paulson et Obama et aux plans européens.

Les compagnies d'assurances qui couvrent les risques multiples des citoyens se trouvent elles aussi menacées de l'effondrement de ces placements en banques. Avec la crise certains placements considérés comme très sûrs, sont dévalorisés par le risque de voir les institutions bancaires nationalisées à une valeur dérisoire ce qui précipitera celle des compagnies d'assurances. Les épargnants verraient s'envoler leurs avoirs, ne trouveraient plus personne avec qui partager les risques; les entreprises comme les ménages perdraient une source de financement autant importante que les banques.

Par précaution les ménages réduisent d'avantage leurs consommations, leurs épargnes et on assiste à une chute d'achat.

Les entreprises sont elles aussi confrontées à une dégradation massive de leurs chiffres d'affaires et à un besoin de fonds de roulement, ce qui conduit à une augmentation du chômage. La crise bancaire évoquée précédemment s'est traduite par l'arrêt de financements, les nouveaux crédits sont rares et chères. Suite à ces turbulences, une contraction significative est apparue : c'est la dépression.

Par opposition à la récession qui n'est qu'une phase passagère du cycle économique ; la dépression est une forme grave de la crise qui pousse à un nouveau phénomène appelé l'inflation18(*). Cette dernière consiste à la hausse du niveau général des prix, entraînant une diminution durable du pouvoir d'achat de la monnaie, elle est généralement évaluée au moyen de l'indice des prix à la consommation (IPC).

Cette inflation signifiera la victoire à l'échelle mondiale, des plus jeunes majoritaires sur la planète (la Chine, l'Inde.....), sur les vieux majoritaires dans les pays développés (les Etats-Unis, la France, l'Allemagne....).

La mondialisation qui a rendu l'ensemble des économies interdépendantes, a facilité la transmission de la crise des subprimes qui s'est déclenchée aux Etats-Unis à l'ensemble des pays développés et ceux en développement.

* 16 STIGLITZ, J.E  « Quand le capitalisme perd la tête » ,2008,Paris , édition livre du poche, p 47.

* 17 « Petit glossaire de la crise » in Problèmes économiques ,  n°2970,mercredi 29 avril 2009, France, p 25.

* 18 ATTALI, Jacques, « La crise et après ? », 2009,Paris , édition Le livre de Poche, p120.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway