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L'impact de la crise sur le secteur industriel au Maroc ( cas de la région de Meknes-Taffilalt )

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par Meriam, Safae, Jihane LAKHAL, CHELAL, ERRAMI
Université Moulay IsmaàŻl Meknès - Maroc - Licence en sciences économiques et gestion 2010
  

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4-L'investissement

Généralement les périodes de crises sont perçues comme celles où se créent le plus d'entreprises pour anticiper la reprise. Mais cela n'a pas été le cas au Maroc. Selon les dernières statistiques de l'office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), les créations d'entreprises en 2009 ont été légèrement inferieures par rapport à 2008 : 26984 entreprises créées, contre 27175 un an auparavant, soit une baisse de 0,7%. «  Le Maroc a aussi connu une baisse des investissements étrangers, les neufs premiers mois de 2009 les voient baisser de 36% environ par rapport à la même période de 2008. Comparés aux -56% d'investissements étrangers dans le monde, le royaume gagne significativement des parts de marché. Mais cela démontre que la concurrence entre pays hôtes deviendra de plus en plus féroce 41(*) ».

Pour sauver la situation, le budget 2009 a prévu un renforcement substantiel de l'investissement public tant auprès des entreprises publiques qu'impute sur le budget de l'état pour un volume global de 135 milliards de dirhams consacré à l'accompagnement des réformes et des politiques sectorielles, en hausse de prés de 18% par rapport à 2008.

La commission des investissements a prouvé au cours de l'année 2009, 74 projets d'investissement d'une valeur globale de 46,7 milliards de dirhams. Ces projets sont en mesure de générer plus de 20000 postes d'emploi. Ces projets concernent les secteurs de la distribution, du tourisme, de l'électronique, des mines, de l'industrie verrière et des transports. Il faut aussi rechercher et mettre en place un programme ambitieux qui favorise l'investissement respectueux de l'environnement car nous ne sommes qu'au début d'un processus, ces moments où les places ne sont pas toutes prises.

Graphe N° 4

5-L'immobilier

Le secteur immobilier a connu une décélération de la croissance de l'activité en 2009 due aux répercutions de la crise internationale sur l'économie marocaine. Plusieurs indicateurs le confirment 42(*):

Contraction des crédits immobiliers qui ont marqué le pas avec un petit 13% en 2009, contre 27% à fin 2008 et 48% à fin 2007. De même, les taux d'intérêt appliqués à ces crédits pour le moyen et le long terme se sont inscrits depuis le deuxième trimestre 2008 en hausse, ils ont passé de 5,2% à 5,7%, en 2009 en hausse de 9,7% ce qui indique la santé malade du secteur immobilier.

En plus les prix ont aussi affiché une baisse importante à l'échelle nationale, ils reculent de 2% pour les appartements et de 1% pour les villas, Marrakech caracole en tête des villes subissant cette chute, à l'heure où Casablanca et Rabat voient leurs prix stagner.

Plus inquiétant encore, le désintérêt des promoteurs pour le logement social ainsi, la production des apports économiques destinés aux franges sociales les plus modestes, s'est littéralement arrêté durant la première moitié de l'an 2009.

La chute des promoteurs en bourse est bien une conséquence évidente de la crise financière, par exemple la chute de l'action du groupe de BTP « ADDOHA » de -30% (à 141 DH/action) depuis le début de la crise c'est le plus bas coût d'une action « ADDOHA » depuis son lancement en bourse, cette baisse vertigineuse en bourse est due à la baisse de prévision des bénéfices de la société « ADDOHA » qui avait fait une prévision des gains de 2 milliards de DH pour les six premiers mois de 2008, la société n'a pu faire que 350 millions de DH de bénéfice.

Les IDE relatifs à ce secteur ont toujours été très liés au haut standing qui a été le segment ayant le plus souffert de la mévente.

Il est donc tout à fait normal que les investisseurs étrangers qui ont subi les foudres de la crise des subprimes dans d'autre pays s'engagent moins sur le marché national.

Certains professionnels tiennent tout de même à préciser que l'immobilier n'est pas la seule cause des difficultés de leur secteur qui connaît des moments difficiles. C'est un autre créneau, celui du renouvellement de l'équipement des maisons.

* 41 Idem.

* 42 KASBAOUI, T ,« Crise financière internationale et enjeux de développement » :colloque organisé par la faculté de droit de Meknès le 19 et 2O novembre 2OO9 .

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