UNIVERSITE ADVENTISTE DE LUKANGA
« UNILUK
»
B.P. 180 BUTEMBO/RDC
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
DEPARTEMENT
DE GESTION INFORMATIQUE
« GENIE LOGICIEL EN SYSTEME COMPTABLE OHADA
:
CONCEPTION D'UN LOGICIEL DE GESTION DE STOCKS
INTEGRE A LA COMPTABILITE
»
Par : Daniel TSHIBANGU N'SENDULA
Mémoire présenté et défendu en
vue de l'obtention du grade de Licencié en sciences économiques
et de gestion.
Option : Gestion Informatique
Directeur : Osée MUHINDO MASIVI, CT
Co-directeur : MUMBERE MUYISA, Ass.
ANNEE ACADEMIQUE: 2010-2011
II
EPIGRAPHE
« Les échecs des projets informatiques
de migration ne se sont pas seulement dus à des problèmes
informatiques. Ces problèmes peuvent être, entre autres, dus
à la mauvaise formation des usagers du système ou aux changements
inadéquats apportés aux processus d'affaires de l'organisation ou
encore à l'obsolescence du système en place qui ne répond
plus aux besoins. »
ERIC DARRAS
iii
DEDICACE
A vous mes parents RSB TSHIDINGI MUKENGESHAY et RSB KABANGA WA
KASONGA pour votre éducation et croissance dans la vérité
;
A vous Mon oncle Guillaume MULENGA et tante Alphonsine KENDA,
pour votre soutient combien inégalable ;
A la famille S.S. KADIMA
A vous ma meilleure amie AISHA RACHEL et notre progéniture
;
Et à vous tous qui nous sont très chers ;
Nous dédions ce travail
iv
REMERCIEMENTS
Après des années de dur labeur, nous sommes
arrivés au terme de nos attentes et nous avons produit le travail que
voici et qui a connu l'assistance de plus d'une personne. A Dieu le Père
qui engendre par la parole de sa grâce envers nous.
Nous tenons à remercier sincèrement le CT
Osée MASIVI, Directeur de ce modeste travail, de son attention et
intérêt accordé à notre projet malgré ses
multiples occupations bien qu'éloigné de nous. Qu'il trouve ici
notre profonde gratitude. De même que l'Assistant MUMBERE MUYISA
co-directeur.
Nos remerciements à toutes les autorités
administratives ainsi que le corps professoral de l'Université
Adventiste de Lukanga, de leur encadrement tant moral, intellectuel que
spirituel durant les cinq années d'ensemble.
Nous ne saurons remercier les familles Rsb TSHIBANGU WALELU,
SAFARI UWASE, TSHIABANYENGELE MUSANKISHI, MBUYI WA KASONGO, KABUNVU BWENDE,
KABEYA TSHIPUIDISHI, MBUYI MUHAMED, MPOYI NFUAMBA, BWAYE N'KULI ; BALEDI
TSHIBADIGENDA, AMIR GULZAR, Norbert VAGHENI, Maurice MAHAMBA, Jean Marie
TSANGAMUSA, ANIFA NOTI, MUHAMED MBUYI & Brigitte SAFI, Anaclet MPONGO et
Mario SENGHOMA.
Egalement à mes frères Laddy LUNGONZO, Simon
MUYA, TUDJUNDILE KASONGO, et KASONGO MWANA, MAMPUYA KASONGO, Bernard KALUBI,
Abdallah SAID, Benjamin KODJO, MOHAMED SAMATAR et mes soeurs KAPINGA KABWE,
BUSAMBI BWA NZAMBI, Chantal NGONDO, Anna MULENGA, MUJINGA MOYO WANYI,
Clémentine KASONGO, Edith NYOTA, Joël TSANGAMUSA, RAILA MARIAM,
SIFA MUTHAKA et Tuzo KYALENGA.
Nos amis AISHA RACHEL, SALAMA SABUNI, Luc TUYISABE, Francis
MASKINI, Agnès THUMBA, Janet MUREKATETE, Etienne AKONKWA, Yves KISONI,
Janvier IBAMBI, Trésor KASOLENE, Joyeux MUHINDO, Osée KYAVU,
Médiane SIVIRI et SESENE MWENZE. Plus particulièrement à
nos compagnons de lutte M. FADHILI, K. NZALAMINGI, K. MALIRO, M. MUYISA(GB),
Félix NDAYAMBAJE, C. MATANDA, M. MBOKANI, M. BABWINE, K. KITAHERUKA, M.
SIVIKA, M. MAMBANI, L. DRAJIRO, K. LWANZO, et à tous les membres du
Groupe d'Analystes et Chercheurs en Informatique.
Et à tous ceux qui de près ou de loin, nous ont
fortement aidés.
Nous témoignons nos gratitudes.
V
SIGLES ET ABREVIATIONS
BD : Base de données
GL : Génie Logiciel
IAS : International accounting standards
IASB : International Accounting Standards Board
IEC : l'Intelligence Economique et Concurrentielle
IFRS : International Financial Reporting Standards
LL : Logiciel Libre
LP : Logiciel Propriétaire
MERISE : Méthode d'Etude et de Réalisation en
Informatique pour Système
d'Entreprise
MOA : Maître d'ouvrage
MOE : Maître d'oeuvre
Ms : Microsoft
NTI : Nouvelles Technologies de l'Information
OHADA : Organisation pour l'Harmonisation en Afrique de Droits
des Affaires
PME : Petites et Moyennes Entreprises
SGBD : Système de Gestion de Base de Données
SI : Système d'Information
SYSCOHADA : Système Comptable Ohada
TFC : Travail de Fin de Cycle
TIC : Technologies de l'Information et de Communication
Win : Windows
vi
LISTE DES FIGURES
Figure 1 . Représentation graphique d'une approche
fonctionnelle 15
Figure 2: MCD CSCompta 28
Figure 3: MCD Gestion de Stocks TsangCom 30
Figure 4: Modèle de Classe Gestion Commerciale
30
Figure 5. Diagramme d'activité de la gestion de
stock 37
Figure 6. Diagramme d'activité de la gestion de
paie 38
Figure 7. Diagramme d'activité de la gestion
comptable 39
Figure 8. Diagramme de contexte de l'application
42
Figure 9. Diagramme de cas d'utilisation de la gestion de
stock 44
Figure 10. Diagramme de cas d'utilisation la de Gestion de
Paie 45
Figure 11. Diagramme de cas d'utilisation de la Gestion
Comptable 46
Figure 12. Diagramme de séquence pour le cas
d'utilisation Authentifier 49
Figure 13. Diagramme de séquence pour le cas
d'utilisation Ajout produit 49
Figure 14. Diagramme de séquence pour le cas
d'utilisation gérer un bon de commande 50
Figure 15. Diagramme de séquence pour le cas
d'utilisation Encaisser 51
Figure 16.Diagramme de classes Gestion de Stocks
52
Figure 17. Diagramme de séquence pour le cas
d'utilisation Payer employé 53
Figure 18.Diagramme de classes Gestion de Paie 54
Figure 19. Digramme de Séquence Gestion Comptable
56
Figure 20.Diagramme de classes Gestion Comptable
57
Figure 21 . Formulaire de connexion à l'application
pour le cas d'utilisation « authentification » 63
Figure 22.Capture d'écran du résultat
d'ajout d'un utilisateur 64
Figure 23 . Capture d'écran du résultat de
l'application de l'impression d'une facture de vente 65
Figure 24.Capture d'écran du résultat de
l'application du cas d'utilisation « imputer un compte » 66
LISTE DE TABLEAUX
Tableau 1. tableau des messages en interaction 41
Tableau 2.Données test pour le cas d'utilisation
« ajouter un utilisateur » 64
Tableau 3 . Données test pour le cas d'utilisation
« éditer une facture de ventes » 65
Tableau 4.Données Test du cas d'utilisation «
imputer un compte » 66
Tableau 5 . Données test du cas d'utilisation
« Ajout d'un nouvel article » 67
Tableau 6. Capture d'écran du résultat de
l'application du cas d'utilisation « Ajouter un nouvel
article » 67
VII
TABLE DE MATIERES
EPIGRAPHE ii
DEDICACE iii
REMERCIEMENTS iv
SIGLES ET ABREVIATIONS v
LISTE DES FIGURES vi
LISTE DE TABLEAUX vi
ABSTRACT xi
INTRODUCTION 1
1. PROBLEMATIQUE 1
2. HYPOTHESE 3
3. OBJECTIF DU TRAVAIL 3
4. INTERET ET CHOIX DU TRAVAIL 3
5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 4
6. DELIMITATION DU SUJET 4
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL 4
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE DU GENIE LOGICIEL ET LE SYSTEME
COMPTABLE OHADA 5
I.1. LE GENIE LOGICIEL 5
I.1.1 Les logiciels 5
I.1.2. Le génie logiciel 6
I.1.3. Les principes 6
I.1.4 Notion de qualité pour un logiciel 9
I.2. MODELISATION, CYCLES DE VIE ET METHODES 10
I.2.1 Pourquoi et comment modéliser ? 10
I.2.2 Le cycle de vie d'un logiciel 12
I.3 De la programmation structurée à l'approche
Orientée Objet 13
VIII
1.3.1 Méthodes fonctionnelles ou structurées 15
II.2. NORMALISATION COMPTABLE 17
II.2.1. La notion de norme 17
II.3. L'ELABORATION DES NORMES 17
II.3.1. L'élaboration des normes internationales
17
II.4 SYSTEME COMPTABLE OHADA 18
II.4.1. Aperçu Historique 18
II.4 .2. L'adhésion de la RDC à l'OHADA 22
II.5. L'INFORMATISATION DE LA COMPTABILITE 23
II.5.1. Nécessités et enjeux de
l'informatisation de la comptabilité 23
II. 6. L'IMPACT DE L'INFORMATISATION SUR LE TRAITEMENT DE
L'INFORMATION
COMPTABLE 23
II.6.1.. Les caractéristiques fonctionnelles des
logiciels adaptés à la gestion comptable 24
CHAPITRE II : LES ETUDES PREALABLES ET DETAILLEES 25
II.0. REVUE DE LITTERATURE 25
II.1. DEFINITION DES OBJECTIFS : 27
II.2. ANALYSE DES BESOINS ET FAISABILITE : 27
II.2.1. Analyse de l'existant 27
II.2.1.1. Formalisation informatique de la
comptabilité hospitalière en RDC, cas de Centres de
Santé 28
II.2.1.2. Modélisation d'un système
d'information informatisé et la conception d'une base de
données de gestion du stock des Ets Tsang 29
II.2.1.3. Logiciel de Gestion Commerciale 30
II.3. OPPORTUNITE DU PROJET 31
II.4. FAISABILITE DU PROJET 31
CHAPITRE III : CONCEPTION DE SOLUTIONS 34
III.1. SPECIFICATIONS OU CONCEPTION GENERALE : 34
ix
III.1.0. Généralités sur le Diagramme de cas
d'utilisation 34
III.1.1. Contexte du système 35
III.1.2. Diagramme du contexte 40
III.1.3. Diagramme de cas d'utilisation 42
III.2. CONCEPTION DETAILLEE : 47
III.2.1. Diagrammes de Classes Gestion de Stock 47
III.2.2. Diagramme de Classes Gestion Paie 53
III.2.3. Diagramme de Classes Gestion Comptable 55
Chapitre IV : REALISATION DE LA SOLUTION 58
IV.1. IMPLEMENTATION DE LA SOLUTION 58
IV.1.1. Environnement de développement de
l'application 58
IV.1.2.Implémentation de la base de données
60
IV.2. TEST DE L'APPLICATION 61
IV.2.1. Configuration matérielle requise 61
IV.2.2. Tests unitaires 63
IV.3. QUALIFICATION 68
IV.4. DOCUMENTATION 68
IV.5.1. Documentation orientée Programmeurs 68
IV.5.2. Documentation orientée Utilisateurs 68
CONCLUSION GENERALE 70
BIBLIOGRAPHIE 72
X
Résumé
Dans l'économie de marché qui est la
nôtre, la bonne santé des entreprises régit celle du pays.
Il est important qu'elles soient efficaces et rentables. Pour réduire
leurs coûts, elles se sont massivement équipées de l'outil
informatique depuis plusieurs décennies : elles ont ainsi pu notamment
gagner du temps et améliorer leur gestion. Les plus petites structures
ont suivi le mouvement plus récemment.
Un certain équilibre entre les constructeurs de
matériel informatique, les éditeurs de logiciels et les
utilisateurs semble s'être trouvé. En effet, les quasimonopoles
d'un nombre croissant d'éditeurs -chacun dans son ou ses domaines
imposent une certaine homogénéité aux utilisateurs. Mais
en y regardant de plus près, on constate qu'une nouvelle famille de
logiciels gagne sensiblement des parts d'utilisateurs : les logiciels dits
« libres ».
Les échanges de logiciels entre fabricants et groupes
d'utilisateurs sont la règle. Chacun y trouve son compte : les
utilisateurs bénéficient gratuitement des applications et, en cas
de dysfonctionnements, ils corrigent les bogues et renvoient les
améliorations aux fabricants. Cette opération est rendue possible
car n'importe qui peut avoir accès au code source des programmes.
De l'autre bout, il est important de prouver que l'utilisation
de principes du génie logiciel a fait défaut dans le chef de
fabricants des logiciels et la crise du logiciel s'en est suivi.
En ce qui nous concerne, le système comptable congolais
trop longtemps resté statique n'a pas encouragé le
développement de PME, base de l'essor économique d'un pays.
Cependant, la RDC lorsqu'elle a voulu adhérer au nouveau système
qui est le SYSCHODA et consciente des insuffisances de son système
amène toutes les entreprises à migrer vers la nouvelle loi
comptable régissent les affaires en Afrique ; et c'est sur ce point que
les besoins d'informatisation se fait ressentir en ne voulant pas faire une
tabula rasa des anciennes applications mais aussi les concevoir dans le
processus de migration en tenant compte de techniques et principes du
génie logiciel.
C'est modeste travail s'est assigné le défi
à relever en concevant un logiciel de gestion de stock commercial
intégré à la comptabilité en respectant les normes
du SYSCHOHADA et du génie logiciel et le plaçant dans la
catégorie de logiciels libres c'est-à-dire comme dit ci haut que
les utilisateurs ont le privilège de modifier les codes sources et de
personnalises l'application.
xi
ABSTRACT
In economic market environment which is shared by many people
of a country depends on one's companies. The later need to be efficient and
profitable. To minimize operating costs; many of them have resorted to
Information Technology equipments long years ago. The improving of management
helped to gain on time. Very recently, small business followed the charging
environment.
A certain balance between computer equipment designers,
editors of software and end users has been met. A bind of monopoly of
programmer -editors led users to a certain homogeneous. However a new range of
software is being launched and users have access to programs named free.
Soft ware's traits between programmers and users get free
application programs and if it happen a malfunctioning ,the user can debug and
send buck the improvements to the designer it has become possible engine to
access to sources codes of programs. Only expert and passionate student to
information technology go deep in sophisticated software.
On the other hand, software designer not care much in using
software engineering principles. This situation led to software engineering
crisis
Our study tend to look at the DRC accounting system which has
been static and likewise hinders the development of the small business. Witch
are fade mental for the booming of economy in a country.
DRC wishing to join SYSCHOHADA accounting system should be
aware of this poor standards, when he takes all the companies to migrate to the
new accounting system which regulate now business in Africa. This situation
makes a need to use information technology in companies without neglecting the
former accounting system. The process of migrating must take in account
techniques and principles of software engineering. This study comes to feel the
challenge brought in by the new accounting system SYSCHOHADA, by designers a
software engineering in a group of fool software. This will easy the users to
modify sources code and adjust the program to their needs.
1
INTRODUCTION
1. PROBLEMATIQUE
L'informatisation est parmi les phénomènes les
plus importants de notre époque. Elle s'immisce maintenant dans la
plupart des objets de la vie courante et ce, que ce soit dans l'objet
proprement dit, ou bien dans le processus de conception ou de fabrication de
cet objet.
De plus, la baisse continuelle des prix du matériel
informatique causée par les innovations technologiques, rend chaque jour
plus important le rôle joué par l'informatique dans les
sociétés industrialisées...
Chaque année, des dizaines de milliers de logiciels
interactifs sont développés dans les entreprises. Dans le
meilleur des cas, l'équipe de développement se base sur une
méthode rigoureuse de développement issue du Génie
Logiciel.
Cependant, il est fréquent de constater que les
systèmes interactifs posent en général de nombreux
problèmes d'utilisabilité, ne répondent pas toujours aux
besoins des utilisateurs, sont mal adaptés à l'organisation du
travail, etc. C'est en ce sens que d'après le cabinet de conseil en
technologies de l'information Standish Group International, les pannes
causées par des problèmes de logiciel ont coûté l'an
dernier aux entreprises du monde entier environ 175 milliards de dollars, soit
deux fois plus au moins qu'il y a 2 ans. (Audibert, 2006). Il est important de
relever que ces problèmes sont liés à la complexité
croissante des systèmes informatiques : difficulté de
développement, aux risques de retards et de surcoûts conduisant
aux risques de défaillances dues à des erreurs de conception,
...
En amont, l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du
Droit des Affaires (OHADA) organise l'unification du droit des affaires et le
règlement des litiges par une juridiction supranationale ainsi que la
promotion de l'arbitrage pour favoriser l'institution d'une Communauté
Economique Africaine, promouvoir l'unité africaine pour
développer l'activité économique, garantir la
sécurité juridique et judiciaire au sein de cette
communauté.
Si, selon Madimba Kadima Nzuji (Kinshasa, 4 février
2005), les petites et moyennes entreprises (P.M.E.) constituent le poumon de
l'économie d'un pays, jouent un rôle macroéconomique de
premier plan, source de dynamisme et de flexibilité, alors tout pays qui
souhaite se développer économiquement doit encadrer et favoriser
la création d'entreprise et donner le goût
2
d'entreprendre à ses citoyens. Or, le droit congolais
des affaires par le biais du Plan Comptable Général Congolais de
1976 n'encourage pas cette vision et enchaîne les PME au détriment
du pouvoir public.
Il est évident de constater qu'au moment où
notre pays se pacifie et reprend le chemin de la croissance économique,
la sécurité juridique et judiciaire reste l'un des secours
possible a travers notamment l'adhésion a l'OHADA. Cette adhésion
contribuera à améliorer le climat des affaires et à
renforcer l'attractivité de la RDC, avec comme effets
d'entraînement la compétitivité des entreprises, la
croissance économique et le développement. La RDC figure à
la queue des statistiques sur le développement humain et est souvent
présenté comme un pays à risque. Prendre le pari de
l'Ohada n'apportera pas une solution totale, mais y contribuera sensiblement.
(MAKELA, 2005).
En outre, le système comptable Ohada, offre une large
facilité à pouvoir informatiser nos petites et moyennes
entreprises de part sa réglementation. Toutefois, l'adhésion
à ce système n'engendre automatiquement les retombées
susmentionnées. Et dans le cas de l'informatisation, des
préalables existent pour espérer à la croissance. Et du
fait que le SYSCHOHADA a une autre manière de traitement du stock
commercial par rapport au PCGC en ce sens que les écritures sont
doublées en SYSCHOHADA passant par le compte de variation de stock. Et
c'est ici que se focalise notre projet d'informatisation.
En effet, le discours et l'action actuels en faveur des
Logiciel Libre(LL) en Afrique restent encore insuffisants et évasifs
pour articuler ceux-ci au développement et doivent, pour atteindre cet
objectif, graviter autour des spécificités des LL,
c'est-à-dire autour de la disponibilité du code source, et de
l'alternative économique et éthique que ce code recèle.
Dans la mesure où l'enjeu est l'appropriation du code source, le vrai
problème pour l'Afrique devient la mise en place de l'industrie
logicielle destinée à tirer parti de l'ouverture de ce code, la
cohabitation têtue avec des logiciels propriétaires (LP) et la
résolution des problèmes de migration des LP vers des LL. Militer
pour la solution des LL en Afrique sans militer pour l'industrie logicielle,
bénéficiaire de l'ouverture du code source et "multiplicatrice"
de l'innovation logicielle, c'est vouloir se baigner sans avoir contact avec
l'eau. (Ntambue-Tshimbulu, 2003).
Il se laisse transparaître de ce qui
précède que les règles de l'industrie informatique
regroupées dans ce que nous appelons communément «
Génie Logiciel » doivent être mise en contribution pour
l'intégration de l'OHADA dans l'informatisation des services du tissu
économique
3
congolais notamment la comptabilité. Mais la question
qui se laisse posée et à la quelle notre travail se propose de
répondre est « quelles règles appliquer pour intégrer
en douceur l'OHADA dans les systèmes informatiques existants ?
».
Que gagnons-nous en intégrant les principes du
génie logiciel (impact) dans la conception et développement d'un
logiciel et dans le cas échéant ce que nous perdons en le
calquant sur le modèle du Système Comptable Ohada ? est la grande
question qui se laisse poser.
2. HYPOTHESE
Notre mot anticipatif sur cette obsession majeure serait que :
l'intégration de principes du génie logiciel dans la conception
et développement du logiciel sur le modèle du SYSCOHADA aura un
effet très positif sur l'efficacité et l'efficience du dit
logiciel, de le réaliser dans les délais prévus, tout en
satisfaisant le cahier des charges et qu'autrement ce logiciel s'inscrira dans
la catégorie de logiciel obsolètes !
3. OBJECTIF DU TRAVAIL
Notre objectif général est de prouver qu'a
travers les principes du génie logiciel, nous pouvons éviter le
tabula rasa et que les logiciels existant peuvent migrer vers des
systèmes plus complexes en moindre cout.
Il sera question pratiquement de choisir et appliquer les
règles du Génie Logiciel aux logiciels de gestion de stock
existant en comptabilité générale pour mettre en place un
logiciel de gestion de stock respectant les normes comptables du SYSCOHADA.
4. INTERET ET CHOIX DU TRAVAIL
L'intérêt majeur de notre sujet est d'aider les
chefs de projets à faire migrer les logiciels actuellement
adaptés au PCGC vers le SYSOHADA en :
? en produisant des logiciels adaptés aux besoins
? en réduisant les coûts de maintenance
? en rendant les logiciels productifs dans un délai
raisonnable.
Ce faisant ainsi, nous serons entrain de parfaire notre
connaissance théorique à la pratique et aussi en aidant les
développeurs à avoir une idée sur l'intégration de
principes du génie logiciel dans leur développement de logiciel
dans un Système Comptable quelconque.
4
5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
L'expérience a montré que l'absence de
méthode conduisait à des catastrophes dès lors que
les logiciels applicatifs atteignent une certaine ampleur.
Soit le projet n'aboutit pas, soit le logiciel se révèle non
maintenable, soit il ne répond pas aux besoins (Marcel SOBRMAN,
1992).
Il nous sera nécessaire de prendre les programmes de
gestion existants et les compiler dans un seul programme tout en le laissant
ouvert afin permettre l'ajout de certains modules selon le besoin des
utilisateurs ; d'où il s'inscrit dans le domaine du logiciel libre. Nous
utiliserons une simulation d'un travail en équipe de génie pour
arriver à cette fin.
Pour y arriver, nous nous servirons des principes, techniques et
outils suivants :
- La technique documentaire nous aidera à prévoir
d'une manière un peu large des
éléments de doctrine
ayant trait à notre objet d'étude.
- Le langage de modélisation appelée « UML
» pour Unified Modeling Language
pour l'analyse de besoins et la
conception de solutions.
- Le langage de programmation C# 2008 pour mettre en place
l'application
6. DELIMITATION DU SUJET
Pour ne pas risquer de se noyer dans l'océan qui est la
comptabilité, nous essayerons de nous
intéresser sur la Comptabilité
Générale dont les aspects de la comptabilité
financière c'est-à-dire l'enregistrement des transactions passant
par la tenue de livres aboutissant par le compte de résultat et le
calcul d'amortissement pour les immobilisations feront mention dans notre
travail.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail se subdivise
en quatre chapitres :
- Le premier chapitre concerne les
généralités sur le génie logiciel et le
système comptable Ohada ; - Le second chapitre concerne les
études préalables ;
- Le troisième est la conception des solutions
- et la réalisation constituera le dernier.
5
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE DU GENIE LOGICIEL ET LE
SYSTEME
COMPTABLE OHADA
I.1. LE GENIE LOGICIEL
I.1.1 Les logiciels
Un logiciel ou une application est un ensemble de programmes,
qui permet à un ordinateur ou à un système informatique
d'assurer une tâche ou une fonction en particulier (exemple : logiciel de
comptabilité, logiciel de gestion des prêts).
Les logiciels, suivant leur taille, peuvent être
développés par une personne seule, une petite équipe, ou
un ensemble d'équipes coordonnées. Le développement de
grands logiciels par de grandes équipes pose d'importants
problèmes de conception et de coordination. Or, le développement
d'un logiciel est une phase absolument cruciale qui monopolise l'essentiel du
coût d'un produit et conditionne sa réussite et sa
pérennité.
En 1995, une étude du Standish Group dressait
un tableau accablant de la conduite des projets informatiques. Reposant sur un
échantillon représentatif de 365 entreprises, totalisant 8 380
applications, cette étude établissait que :
? 16,2% seulement des projets étaient conformes aux
prévisions initiales,
? 52,7% avaient subi des dépassements en coût et
délai d'un facteur 2 à 3 avec diminution du nombre des fonctions
offertes,
? 31,1% ont été purement abandonnés
durant leur développement.
Pour les grandes entreprises (qui lancent proportionnellement
davantage de gros projets), le taux de succès est de 9% seulement, 37%
des projets sont arrêtés en cours de réalisation, 50%
aboutissent hors délai et hors budget.
L'examen des causes de succès et d'échec est
instructif : la plupart des échecs proviennent non de l'informatique,
mais de la maîtrise d'ouvrage (i.e. le client). Pour ces
raisons, le développement de logiciels dans un contexte professionnel
suit souvent des règles strictes encadrant la conception et permettant
le travail en groupe et la maintenance du code. Ainsi, une nouvelle discipline
est née : le génie logiciel.
Le niveau maximum de rigueur est la formalité,
c'est à dire le cas où les descriptions et les validations
s'appuient sur des notations et lois mathématiques. Il n'est pas
possible d'être formel tout
6
I.1.2. Le génie logiciel
Le génie logiciel est un domaine de recherche qui a
été défini (fait rare) du 7 au 11 octobre 1968, à
Garmisch-Partenkirchen, sous le parrainage de l'OTAN. Il a pour objectif de
répondre à un problème qui s'énonçait en
deux constatations : d'une part le logiciel n'était pas fiable, d'autre
part, il était incroyablement difficile de réaliser dans des
délais prévus des logiciels satisfaisant leur cahier des
charges.
L'objectif du génie logiciel est d'optimiser le
coût de développement du logiciel. L'importance d'une approche
méthodologique s'est imposée à la suite de la crise de
l'industrie du logiciel à la fin des années 1970.
Il est à noter que l'utilisation de certains principes
dans la conception du logiciel s'avère indispensable.
I.1.3. Les principes
Dans cette section nous listons sept principes fondamentaux
(proposés par Carlo Ghezzi) dont nous essayerons d'appliquer dans le
présent travail:
· rigueur,
· séparation des problèmes (« separation
of concerns »),
· modularité,
· abstraction,
· anticipation du changement,
· généricité,
· construction incrémentale.
I.1.3.1. Rigueur
La production de logiciel est une activité
créative, mais qui doit se conduire avec une certaine rigueur. Certains
opposent parfois créativité et rigueur. Il n'y a pas
contradiction : par exemple, le résultat d'une activité de
création pure peut être évalué rigoureusement, avec
des critères précis.
7
le temps : il faut bien construire la première
description formelle à partir de connaissances non formalisées !
Mais dans certaines circonstances les techniques formelles sont utiles.
I.1.3.2. "Séparation des problèmes"
C'est une règle de bons sens qui consiste à
considérer séparément différents aspects d'un
problème afin d'en maîtriser la complexité. C'est un aspect
de la stratégie générale du « diviser pour
régner ».
Elle prend une multitude de formes :
? séparation dans le temps (les
différents aspects sont abordés successivement), avec la notion
de cycle de vie du logiciel que nous brosserons dans la suite,
? séparation des qualités que l'on
cherche à optimiser à un stade donné (ex : assurer la
correction avant de se préoccuper de l'efficacité),
? séparations des `vues' que l'on peut avoir
d'un système (ex : se concentrer sur l'aspect flots de
données' avant de considérer l'aspect ordonnancement des
opérations ou flot de contrôle'),
? séparation du système en parties (un
noyau, des extensions, ...),
? etc.
Les méthodes aident à organiser le travail en
guidant dans la séparation et l'ordonnancement des questions à
traiter.
I.1.3.3. Modularité
Un système est modulaire s'il est composé de
sous-systèmes plus simples, ou modules. La modularité
est une propriété importante de tous les procédés
et produits industriels (cf. l'industrie automobile ou le produit et le
procédé sont très structurés et modulaires).
La modularité permet de considérer
séparément le contenu du module et les relations
entre modules (ce qui rejoint l'idée de séparation des
questions). Elle facilite également la réutilisation de
composants biens délimités.
Un bon découpage modulaire se caractérise par
une forte cohésion interne des modules (ex : fonctionnelle,
temporelle, logique, ...) et un faible couplage entre les modules
(relations inter modulaires en nombre limité et clairement
décrites).
Toute l'évolution des langages de programmation vise
à rendre plus facile une programmation modulaire, appelée
aujourd'hui programmation par composants'.
8
I.1.3.4. Abstraction
L'abstraction consiste à ne considérer que les
aspects jugés importants d'un système à un moment
donné, en faisant abstraction des autres aspects (c'est encore un
exemple de séparation des problèmes).
Une même réalité peut souvent être
décrite à différents niveaux d'abstraction. Par
exemple, un circuit électronique peut être décrit par un
modèle mathématique très abstrait (équation
logique), ou par un assemblage de composants logiques qui font abstraction des
détails de réalisation (circuit logique), ou par un plan physique
de composants réels au sein d'un circuit intégré.
L'abstraction permet une meilleure maîtrise de la complexité.
I.1.3.5. Anticipation du changement
La caractéristique essentielle du logiciel, par
rapport à d'autres produits, est qu'il est presque toujours soumis
à des changements continuels (corrections d'imperfections et
évolutions en fonctions des besoins qui changent).
Ceci requiert des efforts particuliers pour
prévoir, faciliter et gérer ces évolutions
inévitables. Il faut par exemple :
· faire en sorte que les changements soient les plus
localisés possibles (bonne modularité),
· être capable de gérer les multiples
versions des modules et configurations des versions des modules, constituant
des versions du produit complet.
I.1.3.6. Généricité
Il est parfois avantageux de remplacer la résolution
d'un problème spécifique par la résolution d'un
problème plus général. Cette solution
générique (paramétrable ou adaptable) pourra être
réutilisée plus facilement.
Exemple : plutôt que d'écrire une identification
spécifique à un écran particulier, écrire (ou
réutiliser) un module générique d'authentification (saisie
d'une identification - éventuellement dans une liste - et
éventuellement d'un mot de passe).
I.1.3.7. Construction incrémentale
Un procédé incrémental atteint son but
par étapes en s'en approchant de plus en plus ; chaque résultat
est construit en étendant le précédent.
9
On peut par exemple réaliser d'abord un noyau des
fonctions essentielles et ajouter progressivement les aspects plus
secondaires. Ou encore, construire une série de prototypes
simulant' plus ou moins complètement le système
envisagé.
Ces principes sont très abstraits et ne sont pas
utilisables directement. Mais ils font partie du vocabulaire de base du
génie logiciel. Ces principes ont un impact réel sur beaucoup
d'aspects et constituent le type de connaissance le plus stable, dans un
domaine où les outils, les méthodes et les techniques
évoluent très vite.
I.1.4 Notion de qualité pour un logiciel
En génie logiciel, divers travaux ont mené
à la définition de la qualité du logiciel en termes de
facteurs, qui dépendent, entre autres, du domaine de l'application et
des outils utilisés. Parmi ces derniers nous pouvons citer :
Validité : aptitude d'un produit
logiciel à remplir exactement ses fonctions, définies par le
cahier des charges et les spécifications.
Fiabilité ou robustesse : aptitude d'un
produit logiciel à fonctionner dans des conditions anormales.
Extensibilité (maintenance) : facilité avec
laquelle un logiciel se prête à sa maintenance,
c'est-à-dire à une modification ou à une extension des
fonctions qui lui sont demandées.
Réutilisabilité : aptitude d'un
logiciel à être réutilisé, en tout ou en partie,
dans de nouvelles applications.
Compatibilité : facilité avec
laquelle un logiciel peut être combiné avec d'autres logiciels.
Efficacité : Utilisation optimales des
ressources matérielles.
Portabilité : facilité avec
laquelle un logiciel peut être transféré sous
différents environnements matériels et logiciels.
Vérifiabilité : facilité de
préparation des procédures de test.
Intégrité : aptitude d'un logiciel
à protéger son code et ses données contre des accès
non autorisés. Facilité d'emploi :
facilité d'apprentissage, d'utilisation, de préparation
des données, d'interprétation des erreurs et de rattrapage en cas
d'erreur d'utilisation.
Ces facteurs sont parfois contradictoires, le choix des
compromis doit s'effectuer en fonction du contexte.
10
I.2. MODELISATION, CYCLES DE VIE ET
METHODES
I.2.1 Pourquoi et comment modéliser ?
Qu'est-ce qu'un modèle ?
Un modèle est une représentation
abstraite et simplifiée (i.e. qui exclut certains
détails), d'une entité (phénomène, processus,
système, etc.) du monde réel en vue de le décrire, de
l'expliquer ou de le prévoir. Modèle est synonyme de
théorie, mais avec une connotation pratique : un modèle, c'est
une théorie orientée vers l'action qu'elle doit servir.
Concrètement, un modèle permet de réduire
la complexité d'un phénomène en éliminant les
détails qui n'influencent pas son comportement de manière
significative. Il reflète ce que le concepteur croit important pour la
compréhension et la prédiction du phénomène
modélisé. Les limites du phénomène
modélisé dépendant des objectifs du modèle.
Pourquoi modéliser ?
Modéliser un système avant sa réalisation
permet de mieux comprendre le fonctionnement du système. C'est
également un bon moyen de maîtriser sa complexité et
d'assurer sa cohérence. Un modèle est un langage commun,
précis, qui est connu par tous les membres de l'équipe et il est
donc, à ce titre, un vecteur privilégié pour communiquer.
Cette communication est essentielle pour aboutir à une
compréhension commune aux différentes parties prenantes
(notamment entre la maîtrise d'ouvrage et la maîtrise d'oeuvre
informatique) et précise d'un problème donné.
Dans le domaine de l'ingénierie du logiciel, le
modèle permet de mieux répartir les tâches et d'automatiser
certaines d'entre elles. C'est également un facteur de réduction
des coûts et des délais. Par exemple, les plateformes de
modélisation savent maintenant exploiter les modèles pour faire
de la génération de code (au moins au niveau du squelette) voire
des aller-retours entre le code et le modèle sans perte d'information.
Le modèle est enfin indispensable pour assurer un bon niveau de
qualité et une maintenance efficace. En effet, une fois mise en
production, l'application va devoir être maintenue, probablement par une
autre équipe et, qui plus est, pas nécessairement de la
même société que celle ayant créée
l'application.
Le choix du modèle a donc une influence capitale sur
les solutions obtenues. Les systèmes non-triviaux sont mieux
modélisés par un ensemble de modèles indépendants.
Selon les modèles employés, la démarche de
modélisation n'est pas la même.
11
Qui doit modéliser ?
La modélisation est souvent faite par la maîtrise
d'oeuvre informatique (MOE). C'est malencontreux, car les priorités de
la MOE résident dans le fonctionnement de la plate-forme informatique et
non dans les processus de l'entreprise.
Il est préférable que la modélisation
soit réalisée par la maîtrise d'ouvrage (MOA) de sorte que
le métier soit maître de ses propres concepts. La MOE doit
intervenir dans le modèle lorsque, après avoir défini les
concepts du métier, on doit introduire les contraintes propres à
la plate-forme informatique.
Il est vrai que certains métiers, dont les
priorités sont opérationnelles, ne disposent pas toujours de la
capacité d'abstraction et de la rigueur conceptuelle nécessaires
à la formalisation. La professionnalisation de la MOA a pour but de les
doter de ces compétences. Cette professionnalisation réside
essentiellement dans l'aptitude à modéliser le système
d'information du métier : le maître mot est
modélisation. Lorsque le modèle du système
d'information est de bonne qualité, sobre, clair, stable, la
maîtrise d'oeuvre peut travailler dans de bonnes conditions. Lorsque
cette professionnalisation a lieu, elle modifie les rapports avec
l'informatique et déplace la frontière des
responsabilités, ce qui contrarie parfois les informaticiens dans un
premier temps, avant qu'ils n'en voient apparaître les
bénéfices.
Maîtrise d'ouvrage et maîtrise
d'oeuvre
Maître d'ouvrage (MOA) :
Le MOA est une personne morale (entreprise, direction etc.), une
entité de l'organisation. Ce n'est jamais une personne.
Maître d'oeuvre (MOE) :
Le MOE est une personne morale (entreprise, direction etc.)
garante de la bonne réalisation technique des solutions. Il a, lors de
la conception du SI, un devoir de conseil vis-à-vis du MOA, car le SI
doit tirer le meilleur parti des possibilités techniques.
Le MOA est client du MOE à qui il passe commande d'un
produit nécessaire à son activité. Le MOE fournit ce
produit ; soit il le réalise lui-même, soit il passe commande
à un ou plusieurs fournisseurs (« entreprises ») qui
élaborent le produit sous sa direction.
La relation MOA et MOE est définie par un contrat qui
précise leurs engagements mutuels.
12
Lorsque le produit est compliqué, il peut être
nécessaire de faire appel à plusieurs fournisseurs. Le MOE assure
leur coordination ; il veille à la cohérence des fournitures et
à leur compatibilité. Il coordonne l'action des fournisseurs en
contrôlant la qualité technique, en assurant le respect des
délais fixés par le MOA et en minimisant les risques.
Le MOE est responsable de la qualité technique de la
solution. Il doit, avant toute livraison au MOA, procéder aux
vérifications nécessaires (« recette usine »).
I.2.2 Le cycle de vie d'un logiciel
Le cycle de vie d'un logiciel (en anglais
software lifecycle), désigne toutes les étapes du
développement d'un logiciel, de sa conception à sa disparition.
L'objectif d'un tel découpage est de permettre de définir des
jalons (repères) intermédiaires permettant la validation du
développement logiciel, c'est-à-dire la conformité du
logiciel avec les besoins exprimés, et la vérification du
processus de développement, c'est-à-dire l'adéquation des
méthodes mises en oeuvre.
L'origine de ce découpage provient du constat que les
erreurs ont un coût d'autant plus élevé qu'elles sont
détectées tardivement dans le processus de réalisation. Le
cycle de vie permet de détecter les erreurs au plus tôt et ainsi
de maîtriser la qualité du logiciel, les délais de sa
réalisation et les coûts associés.
Le cycle de vie du logiciel comprend généralement
au minimum les étapes suivantes : Définition des
objectifs :
Cette étape consiste à définir la
finalité du projet et son inscription dans une stratégie globale.
Analyse des besoins et faisabilité :
C'est-à-dire l'expression, le recueil et la
formalisation des besoins du demandeur (le client) et de l'ensemble des
contraintes, puis l'estimation de la faisabilité de ces besoins.
Spécifications ou conception
générale :
Il s'agit de l'élaboration des spécifications de
l'architecture générale du logiciel.
Conception détaillée :
Cette étape consiste à définir
précisément chaque sous-ensemble du logiciel.
Codage (Implémentation ou programmation)
:
C'est la traduction dans un langage de programmation des
fonctionnalités définies lors de phases de conception.
13
Tests unitaires :
Ils permettent de vérifier individuellement que chaque
sous-ensemble du logiciel est
implémenté conformément aux
spécifications.
Intégration :
L'objectif est de s'assurer de l'interfaçage des
différents éléments (modules) du logiciel. Elle
fait l'objet de tests d'intégration consignés dans
un document.
Qualification (ou recette) :
C'est-à-dire la vérification de la
conformité du logiciel aux spécifications initiales.
Documentation :
Elle vise à produire les informations nécessaires
pour l'utilisation du logiciel et pour des
développements ultérieurs.
Mise en production :
C'est le déploiement sur site du logiciel.
Maintenance :
Elle comprend toutes les actions correctives (maintenance
corrective) et évolutives
(maintenance évolutive) sur le logiciel.
La séquence et la présence de chacune de ces
activités dans le cycle de vie dépend du choix
d'un modèle de cycle de vie entre le client et
l'équipe de développement. Le cycle de vie permet de
prendre en compte, en plus des aspects techniques, l'organisation
et les aspects humains.
I.3 De la programmation structurée à
l'approche Orientée Objet
Une méthode :
- propose une démarche, distinguant les
étapes du développement dans le cycle de vue du
logiciel et exploitant au mieux les principes fondamentaux :
modularité, réduction de la
complexité, réutilisation, abstraction, etc.,
- propose des formalismes (langages) et des types de
documents (modèles), qui facilitent
la communication, l'organisation et la vérification,
Parmi les principaux objectifs des méthodes objets, on
peut noter la volonté de :
? regrouper l'analyse des données et des
traitements,
14
? établir un couplage explicite entre les concepts du
monde réel et les composants exécutables («
réduire la distance sémantique entre le langage des concepteurs
et celui des utilisateurs »), ? faciliter la réutilisation,
? simplifier les transformations entre le niveau conceptuel et
l'implantation.
Ce langage commun s'appelle UML (Unified Modeling
Language'). UML est une notation basée principalement sur les
méthodes OOD (de Booch), OMT (de Rumbaugh) et OOSE (de Jacobson).
UML a été proposé afin de
standardiser les produits du développement modèles,
notations, diagrammes) sans standardiser le processus de
développement. Il est en effet très difficile de
standardiser le processus de développement qui dépend des
personnes, des applications, des cultures, etc. UML se propose de créer
un langage de modélisation utilisable à la fois par les humains
(forme graphique) et les machines (syntaxe précise).
15
1.3.1 Méthodes fonctionnelles ou
structurées
Figure 1 : Représentation
graphique d'une approche fonctionnelle
16
Les méthodes fonctionnelles (également
qualifiées de méthodes structurées) trouvent leur origine
dans les langages procéduraux. Elles mettent en évidence les
fonctions à assurer et proposent une approche hiérarchique
descendante et modulaire.
L'approche fonctionnelle dissocie le problème de la
représentation des données, du problème du traitement de
ces données. Sur la figure 1.1, les données du problème
sont représentées sur la gauche. Des flèches transversales
matérialisent la manipulation de ces données par des
sous-fonctions. Cet accès peut-être direct (c'est parfois le cas
quand les données sont regroupées dans une base de
données), ou peut être réalisé par le passage de
paramètre depuis le programme principal.
La SADT (Structured Analysis Design Technique) est
probablement la méthode d'analyse fonctionnelle et de gestion de projets
la plus connue (méthode que nous utiliserons dans le cas de notre
travail). Elle permet non seulement de décrire les tâches du
projet et leurs interactions, mais aussi de décrire le système
que le projet vise à étudier, créer ou modifier, en
mettant notamment en évidence les parties qui constituent le
système, la finalité et le fonctionnement de chacune, ainsi que
les interfaces entre ces diverses parties. Le système ainsi
modélisé n'est pas une simple collection d'éléments
indépendants, mais une organisation structurée de ceux-ci dans
une finalité précise.
17
II.2. NORMALISATION COMPTABLE
II.2.1. La notion de norme
Une norme est une règle à laquelle on se
réfère.
Ainsi, la présentation des comptes sociaux (bilan,
compte de résultat) est normalisée. Les intitulés des
postes du bilan, la disposition des informations sont
réglementés. Toutes les entreprises doivent respecter ces
normes.
II.2.2. Nécessité et enjeux de la
normalisation
La normalisation est apparue pour répondre à la
nécessité d'exercer un contrôle économique et fiscal
sur les entreprises.
(Par exemple, on impose à toutes les entreprises des
règles de calcul du résultat fiscal afin de calculer
l'impôt que les entreprises devront verser.)
La comptabilité a longtemps été
limitée au contexte national. Chaque pays a ainsi mis en place ses
propres normes comptables.
L'ouverture des frontières, le développement de
la mondialisation imposent une harmonisation de ces normes afin de pouvoir :
? comparer les comptabilités de différentes
entreprises sur un même secteur d'activité (dans l'espace) ;
? comparer les résultats des entreprises dans le temps
;
? faciliter la prise de décision (notamment des
investisseurs).
La normalisation de la comptabilité financière
présente donc un intérêt non seulement pour les
investisseurs mais également pour tous les partenaires de l'entreprise
(salariés, Etat, banques, clients, fournisseurs) qui peuvent grâce
à ce langage commun renforcer leur confiance dans l'entreprise.
II.3. L'ELABORATION DES NORMES
II.3.1. L'élaboration des normes internationales
L'IASB (International Accounting Standards Board)
L'IASB pour fonction d'élaborer des normes comptables
internationales afin d'harmoniser les règles et pratiques comptables.
Ces normes s'appelaient, avant 2001, des IAS (International
accounting standards - Normes comptables internationales)
Depuis la réforme de l'IASB en 2001, ces normes
s'appellent des IFRS (International
18
Financial
Reporting Standards - Normes d'information financière
internationales). Les IFRS ne sont plus des normes de comptabilité mais
des normes d'information financière
II.4 SYSTEME COMPTABLE OHADA
II.4.1. Aperçu Historique
Attendu que l'organisation interne et externe d'une entreprise
nous apprend que toute entreprise se crée pour la survie et non pour
tenter sa chance ou par hasard :
- La Société s'entend comme une mise en commun
de deux ou plusieurs personnes, d'un capital pour une exploitation commerciale,
industrielle ou de vente des services en vue de partager le résultat qui
pourra en résulter.
- Quant à l'Entrepreneur, c'est toute personne qui
engage son capital dans une activité commerciale, industrielle ou de
vente des services en vue d'en tirer un profit mais avec comme risque de le
perdre ou de gagner.
Nous constatons ensemble que l'ossature de nos deux
définitions contient des éléments qui assurent que les
entreprises puissent fonctionner normalement dans un cadre juridique et
judiciaire bien protégé pour que l'intérêt de
l'ensemble des parties soit préservé.
Ces éléments sont entre autres :
1. Le droit commercial général ;
2. Le droit des sociétés commerciales, et
groupement d'intérêt économique ;
3. L'organisation des sûretés ;
4. Le droit de recouvrement des créances ;
5. Le droit des entreprises en difficulté, etc.
Tous ces éléments cités ci-dessus ont
été élaborés sur mesure selon les besoins des
colonisateurs de chaque pays africain. Ce qui a entraîné le fait
que certains pays en Afrique, comme ailleurs dans d'autres parties du monde ont
connu des retards dans leurs développements.
C'est pour cette raison que 30 ans après les
Indépendances, les Ministres des Finances de la Zone Franc en Afrique,
avaient constaté un ralentissement des investissements dans leurs
régions. Ils l'avaient clairement et très justement
attribué à la méfiance des opérateurs
économiques. Ils avaient même pensé que cette
méfiance pouvait avoir pour origine la trop grande variété
des réglementations et des solutions de règlement des
différends applicables au droit des affaires.
19
Poursuivant leur raisonnement, les ministres ont
souhaité déterminer la cause réelle du
phénomène qui a eu une conséquence négative directe
et importante sur les programmes de développement économique dans
chacun de leurs pays. Ils ont alors crée une « Mission de haut
niveau » dont l'objet était d'établir un diagnostic des
difficultés et de préconiser des remèdes.
Cette mission était confiée au Juge
Président près la Cour Internationale de la Haye en la personne
de Monsieur Keba Mbaye de nationalité Camerounaise.
Après avoir visité tous les pays africains
concernés et pris contact avec les différentes autorités
politiques, les différents dirigeants des entreprises, les acteurs de la
vie professionnelle et les organisations nationales ayant une relation
même apparemment lointaine avec la vie économique, les
résultats de ces investigations ont conduit à une conclusion qui
s'est résumée dans une expression assez souvent reprise depuis
lors, à savoir que l'origine du mal n'était rien d'autre que
« l'insécurité juridique et judiciaire » qui
régnait à l'époque dans les pays. Elle était due au
délabrement du tissu juridique et à caractère épars
et inadapté des textes légués par nos anciennes
métropoles face aux réalités économiques du monde
moderne.
Le rapport de Monsieur Keba Mbaye avait
intéressé bon nombre d'Etats africains à penser qu'il
fallait un « nouveau droit commun au plus grand nombre de pays qui soit
moderne et harmonisé » et qui serait interprété par
« des magistrats bien préparés en matière de droit
des affaires » et appliqué en dernier ressort par « une
juridiction supranationale unique ».
Voilà comment a germé l'idée d'une
organisation chargée d'harmoniser le droit des affaires en Afrique. Les
chefs d'Etat, réunis en octobre 1992 à Libreville ont, sur le
rapport du président Abdou Diouf du Sénégal,
approuvé les conclusions de la Mission et les ont élargies
à l'ensemble de l'Afrique, signant ainsi l'acte de naissance de
l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires, OHADA en
sigle.
Présentement cette organisation compte en son sein
seize Etats Africains comme membres, et notre pays la République
Démocratique du Congo a confirmé son adhésion depuis l'an
passé, cela sur la volonté expresse de notre Président, SE
Joseph KABILA.
Par ailleurs, une récente analyse avait
révélé que les règles actuelles applicables aux
affaires sont éparses, par conséquent peu accessibles, parfois
fragmentaires, voir lacunaires et bien souvent archaïques comme peuvent en
témoigner :
- Le droit des sociétés par actions à
responsabilité limitée, embryonnaire et obsolète,
20
- Le droit de la faillite, largement dépassé par
la pensée juridique moderne qui privilégie autant que possible le
sauvetage des entreprises en difficulté,
- Le droit des contrats commerciaux qui se réfugie
souvent de manière hasardeuse derrière le droit civil des
contrats usuels et spéciaux,
- Le droit commercial général qui ne
réglemente même pas le bail commercial, - Le registre du commerce,
insuffisamment organisé.
En outre, notre droit ignore encore diverses techniques
juridiques répandues à travers le monde, entre autres :
- La société unipersonnelle, qui contribuerait
à structurer le secteur informel congolais ;
- Le groupement d'intérêt économique,
- Le droit des sociétés, notamment pour la
répression des abus des biens sociaux, par exemple,
- Les procédures d'alerte, visant à renforcer la
prévention des risques dans les sociétés,
- L'optimisation du rôle et de l'autonomie des commissaires
aux comptes,
- Le mécanisme de la lettre de garantie en droit des
sûretés.
En RDCongo, le droit processuel des affaires s'illustre, par
la pratique de jugements iniques, à cause de divers maux dont souffre
l'appareil judiciaire congolais, entre autres l'absence de formation permanente
et de spécialisation des magistrats, l'ignorance des procédures
de recouvrement accéléré des créances et la
stagnation des règles organisant les voies d'exécution, dont
certains procédés comme la saisie-attribution par exemple.
D'où le souci de réformer notre droit des
affaires.
Pour mémoire, l'OHADA a été
instituée par le traité relatif à l'harmonisation du droit
des affaires en Afrique, dit « Traité de Port-Louis »,
signé à Port-Louis le 17 Octobre 1993. Il est entré en
vigueur en 1995. Le Sénégal est le pays dépositaire de ce
Traité.
Le but de l'OHADA est de promouvoir l'émergence d'une
communauté Economique Africaine, de renforcer la sécurité
juridique et judiciaire pour favoriser le développement de l'Afrique et
de contribuer à la consolidation de l'Unité Africaine. A cet
effet, elle instaure un espace juridique commun par des règles
unifiées et un espace judiciaire commun à travers une juridiction
supranationale jouant le rôle d'une Cour Suprême.
21
Ses institutions sont :
- Le Conseil des Ministres, organe législatif qui vote les
actes uniformes et qui siège au sein du pays assumant la
présidence de l'Organisation,
- La Cour Commune de justice et d'Arbitrage (CCJA),
intervenant comme Cour Supranationale autant que comme structure d'appui
à l'arbitrage, ayant son siège à Abidjan en Côte
d'Ivoire,
- Le Secrétariat Permanent, organe exécutif
assistant le conseil des Ministres et chargé de la gestion quotidienne
de l'Organisation, dont le siège se trouve à Yaoundé au
Cameroun,
- L'Ecole Régionale Supérieure de la
Magistrature (ERSUMA), ayant son siège à Cotonou au
Bénin.
Les membres de l'OHADA sont au nombre de 16 pays tous
juridiquement proches de la République Démocratique du Congo
(système romano germanique). Il s'agit de : la Guinée Bissau, le
Burkina Faso, le Bénin, la Centrafrique, le Niger, la Côte
d'Ivoire, le Cameroun, le Sénégal, le Togo, le Tchad, la
République du Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et la
Guinée, les Comores.
Huit Actes uniformes sont en vigueur à ce jour :
I. Acte uniforme relatif au droit commercial
général,
II. Acte uniforme relatif au droit des sociétés
commerciales et du groupement d'intérêt économique,
III. Acte uniforme portant organisation des
sûretés,
IV. Acte uniforme portant organisation des procédures
simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution,
V. Acte uniforme portant organisation des procédures
collectives d'apurement du passif,
VI. Acte uniforme relatif au droit de l'arbitrage,
VII. Acte uniforme portant organisation et harmonisation des
comptabilités des entreprises,
VIII. Acte uniforme relatif aux contrats de transport de
marchandises par route.
22
II.4 .2. L'adhésion de la RDC à l'OHADA
Au conseil des Ministres du 10 Février 2006, le
Gouvernement Congolais a pris la décision d'adhérer à
l'OHADA. A partir de cette date, les étapes suivantes ont
déjà été franchies :
- Le 26 février 2008, le Président de la
République a adressé à son homologue du
Sénégal, avec copie au Secrétaire Permanent de l'OHADA, la
lettre d'intention de la République Démocratique du Congo.
- Le 29 Avril, le Secrétaire Permanent de l'OHADA a
répondu au Directeur de cabinet du Président de la
République (cf. lettre n°115/SP/DAJ/OHADA/2008) ;
- Le 14 août 2008, le Ministre de la Justice et Droits
Humains a obtenu la copie certifiée conforme du traité de
Port-Louis ainsi que le règlement portant mécanisme de
financement autonome de l'OHADA (cf. lettre de demande de SEM Ministre de la
Justice et Droits Humains n°1123/SP/DDL986/NC/CAB/MIN/JHDH/2008 et de
transmission du Secrétaire Permanent de l'OHADA n°
232/SP/DAJ/OHADA/2008).
L'adhésion effective de la RDC à l'OHADA a
été en date du 26.02.2011.
A l'issue de ce processus, le droit congolais des affaires va
disposer de règles simples qui contribueront à
l'amélioration du climat des investissements et au renforcement de
l'attractivité de la République Démocratique du Congo,
avec comme effets d'entraînement la compétitivité des
entreprises, la croissance économique et le développement.
En plus, les entreprises congolaises pourront désormais
présenter à l'administration fiscale des comptes plus
transparents et bénéficier d'une meilleure appréciation du
risque par les investisseurs, grâce notamment au nouveau mécanisme
de comptes consolidés ou de comptes combinés définis dans
le système comptable OHADA (SYSCOHADA).
Il est certain que cette modernisation du cadre légal
des affaires en République Démocratique du Congo ne
résoudra pas tous les problèmes actuels de ce secteur.
Elle constituera néanmoins un progrès
considérable et une avancée historique par rapport à la
situation actuelle. Ce sera déjà un progrès très
important pour nos entreprises et pour nos partenaires.
En définitive, il faut aussi noter que notre
système comptable congolais appelé généralement le
Plan Comptable Général Congolais est lacunaire et vétuste
par rapport à plusieurs systèmes Comptables internationaux,
d'autant plus qu'il émane des quatrième et septième
directives du Plan Comptable Français de 1957, alors que ce dernier a
déjà connu plusieurs
23
amendements et innovations, notamment avec les IFRS et les
IASC. Il nous paraît aujourd'hui évident que notre grand pays ne
pourra remédier rapidement aux nombreuses insuffisances de son
environnement juridique des affaires qu'en intégrant l'OHADA, qui
constitue aujourd'hui un espace juridique unifié de
référence reconnu mondialement et fierté de notre
continent.
II.5. L'INFORMATISATION DE LA COMPTABILITE
II.5.1. Nécessités et enjeux de
l'informatisation de la comptabilité
La comptabilité des entreprises est maintenant
systématiquement tenue sur informatique.
L'utilisation aussi massive de l'outil informatique se
justifie par :
> La présence de nombreuse tâches
répétitives à faible valeur ajoutée (ex : report
des comptes du journal vers le grand-livre, l'établissement du compte de
résultat, ...) et chronophages qu'il était facile d'automatiser
(ex : élaboration de la déclaration de TVA,
échéancier des créances et dettes, ...) ;
> La nécessité de contrôler la
validité des informations comptables saisies (ex : respect du principe
de la partie double, ...) et des traitements comptables effectués (ex :
calcul du résultat comptable, ...) ;
> Le besoin accru d'informations élaborées
(obtenues suite à un retraitement des informations brutes saisies) pour
aider à la prise de décision (ex : calcul de seuils de
rentabilité, calcul d'un coût de production, ...) dans un laps de
temps suffisamment court (ex : Etat des créances clients
impayées,...) ;
> Le travail en réseau (ex : transmission des
données à l'expert-comptable, utilisation des données par
le contrôleur de gestion, ...) ;
> La recherche d'une plus grande productivité (ex :
la validation d'une facture par un commercial génère
automatiquement l'écriture correspondante, ...) ;
II. 6. L'IMPACT DE L'INFORMATISATION SUR LE TRAITEMENT
DE L'INFORMATION COMPTABLE
L'informatisation du traitement de l'information comptable a
profondément modifié le
travail de la fonction comptable. Cela s'est traduit par :
> Un changement de la nature des tâches accomplies.
Les tâches de saisie et d'élaboration de l'information comptable
ont fortement diminuées pour laisser la place à des tâches
de
24
contrôle, d'analyse et de diagnostic. La fonction
comptable devient un outil d'aide à la décision (ex : calcul de
coûts de revient, calcul de rentabilité, ...).
? Une plus grande communication avec les acteurs internes (ex
: notification des créances impayées au service commercial, ...)
et externes (ex : négociation des financements à cout termes avec
le banquier, ...).
? L'acquisition de compétences informatiques, pour
configurer, gérer et utiliser les outils informatiques utilisés
(ex : paramétrage du logiciel de comptabilité, ...) et pour
être à même de partager et sécuriser les informations
hébergées dans le réseau informatique de l'entreprise.
II.6.1.. Les caractéristiques fonctionnelles des
logiciels adaptés à la gestion comptable
Pour saisir et produire des informations, la fonction
comptable à recours à divers logiciels, dont :
? Le tableur : Le tableur est un outil qui permet la
réalisation de calculs répétitifs de manière
automatisée et l'élaboration de simulations. Les résultats
obtenus peuvent être présentés sous forme graphique.
Exemples de tableurs : Microsoft Excel, Calc, ...
? Le progiciel comptable : Le progiciel comptable est un outil
qui permet de réaliser les opérations de comptabilité
(enregistrement des écritures, édition des documents de
synthèse, ...). Il se compose souvent de plusieurs modules
(comptabilité, gestion commerciale, paie, ), dont certains permettent de
générer directement les écritures comptables (ex : gestion
commerciale, paie, ...) et de les exporter vers le module de
comptabilité.
? Le PGI (progiciel de gestion intégré) : Le PGI
est une évolution des progiciels comptables. Bâti autour d'une
seule base de données centralisée, le PGI est composé de
modules répondant aux besoins de l'ensemble des acteurs de l'entreprise
(service comptable, service commercial, service production, ...). Chaque module
permet de générer ou d'utiliser les informations comptables (ex :
la validation d'une facture par un commercial génère automatique
l'écriture comptable associée, le commercial est à
même de savoir si un client a bien réglé
l'intégralité de ses factures, ...).
- Questions : Le stock est-il efficacement
géré au sein des Ets Tsangamusa ? Sinon, qu'est ce qui
expliquerait la mauvaise gestion ?
25
CHAPITRE II : LES ETUDES PREALABLES ET DETAILLEES
II.0. REVUE DE LITTERATURE
1. Muhindo Muyisa, Formalisation informatique de la
comptabilité hospitalière en RDC,cas des Centres de
Santé,UNILUK, 2008-2009.
Problèmes : il est partit d'un
problème de lenteur qui s'observe dans le traitement et production des
données relatives à la comptabilité. Passant par les
opérations qui se font encore manuellement entraînent un
casse-tête dans le service de la comptabilité ; ce qui est
à la base de l'imprécision dans les calculs,
l'incrédibilité des états financiers produits, la mauvaise
tenue des documents comptables et inexistence de certains d'entre eux.
Questions : y a-t-il moyen de rationaliser
l'exploitation de la comptabilité dans les institutions de santé
en y appliquant les nouvelles technologies de l'information (NTI) ?
Hypothèses : Il est fort à
dire qu'il y aurait possibilité d'exploiter au maximum la
comptabilité dans les institutions sanitaires de premier échelon
en concevant un système automatisé de gestion de la
comptabilité dans ces institutions.
Résultat : Conception d'un logiciel de
comptabilité
Limites : Le programme ne prend en compte que
la gestion comptable et le stock.
2. Kambale Nzalamingi, Modélisation d'un
système d'information informatisé et la
conception d'une base de données de gestion du
stock : Cas des Ets
Tsangamusa,UNILUK,2009-2010.
Problèmes : Evoquant les
problèmes de la gestion de stock dues aux traitements manuels , des
erreurs fréquentes dans le traitement des données et la
production de documents synthétiques relatifs au système de
gestion de stock dus à la croissance de l'entreprise d'une part et de la
clientèle au sein des PME en général et de Ets Tsangamusa
en particulier de l'autre part.
26
Dans quelle mesure le Système Informatique peut-il
alléger la tâche de gestion de stocks au sein de ces derniers ?
- Hypothèses :
· Il se pourrait que la gestion de stock des ETS TSANG
ne soit pas bien efficace et que cette situation soit due au nombre
élevé d'articles, des clients et la tenue manuelle de fiche de
stocks qui présentent un sérieux problème.
· Il serait possible que la modélisation d'un
système d'information informatisé et la conception d'une base de
données appropriée pour la gestion du stock allégerait la
situation.
- Résultat : Conception et mise en
place d'un système d'information informatisé avec une base de
données capable d'être utilisée par le service de gestion
des stock selon le système comptable en palliant au problème de
la valorisation des stocks, du contrôle des entrées et des
sorties, l'inventaire selon de théories reconnues par les normes
générales de la comptabilité et aussi adaptées
à l'environnement spécifique des ETS TSANG.
Limites : Le programme n'a traité que
l'aspect de gestion de stock.
3. ISMAILA Mchangama, Conception et
développement d'un logiciel de gestion commercial, Mémoire,
Université de Monastir, 2006-2007
Problèmes : · de l'analyse de
l'existant il a trouver ce qui suit : L'abondance des documents dans
l'entreprise peut ralentir les services.
· On peut en avoir besoin de plus d'employés pour se
partager les taches.
· Risque de mélanger les documents : ce qui peut
être fatal.
· La suivie des clients et des fournisseurs peut rencontrer
beaucoup de problèmes.
· La perte de la clientèle est possible au cas
où le traitement de leurs demandes traine
Questions : vu l'intérêt
croissant de vouloir gagner en temps, de conserver les données, de
limiter le nombre d'employés et pas mal d'autres raisons au sein de
petites, moyennes et grandes entreprises, Quelles solutions informatiques
capables de répondre à leurs besoins ?
27
Hypothèses : réaliser une
application sur mesure de gestion commerciale pour une société de
ventes des matériels informatiques.
Résultat : conception et à
développement d'une application informatique permettant la gestion
automatique des clients, des fournisseurs, du stock.
Limites : le projet était borné
à la seule entreprise de ventes informatiques et non à n'importe
quelle entreprise commerciale et sans prise en compte de la comptabilité
financière du stock.
II.1. DEFINITION DES OBJECTIFS :
Cette étape consiste à définir la
finalité du projet et son inscription dans une stratégie
globale.
En ce qui nous concerne, la finalité de notre projet est
de produire un logiciel intégrant :
- La gestion de stock,
- La gestion de paie du personnel et
- La comptabilité générale sous le
modèle du système Comptable OHADA avec un
applet sur la gestion des immobilisations.
L'aspect budgétaire ne sera pas pris en compte dans le cas
de ce travail car requiert une
comptabilité particulière et aussi à cause
de quotas de temps impartis.
Au terme de notre projet ; sa réalisation apportera une
aide considérable dans le métier du
comptable de PME qui ne voit augmenter le volume d'informations
à traiter du jour le jour avec le
système manuel ou automatique malheureusement pas sur
mesure.
C'est pourquoi, il nous est indispensable de bien recueillir les
besoins des utilisateurs(PME) et
tenter à les conscrire dans une optique de
faisabilité afin de produire le cahier de charges.
II.1. ANALYSE DES BESOINS ET FAISABILITE :
C'est-à-dire l'expression, le recueil et la formalisation
des besoins du demandeur (le client)
et de l'ensemble des contraintes, puis l'estimation de la
faisabilité de ces besoins.
II.2.1. Analyse de l'existant
Dans cette section nous présentons les différents
programmes repris dans la section de la
revue de littérature ; il nous sera exactement
nécessaire de donner les différents Modèles Conceptuel de
Données :
28
Médicament
CodMat DesignMat FormMat CondMat DosMat
StockMax StockAl
II.2.1.1. Formalisation informatique de la
comptabilité hospitalière en RDC, cas de Centres de
Santé
Exercice
CodExercice
1, N
Compte Principaux
NumFic NomMal AdMal TelMal
Prévoir
MontPrev
ModifMont
1, N
0, N
0, N
NUmCompPrinc DesignCompPrinc
TypeCompPrinc STypeCompPrinc NatSoldCompPrinc MassBilanComptPrinc
Avoir
Contenir
1, 1
1, 1
Opération
Imputer
0, N 1, N
MontDeb
MontCred
NUmOp DateOp NumPj LibelleOp TauxJour
Compte Division
1, 1
Utiliser
0, n
Transaction stock
1, 1
0, n
Monnaie
CodMonnai NomMonnai
QuantEntre PrixUnitEntre NomFour Reference QuantSort
NUmCompDiv DesignCompDiv TypeCompDiv
STypeCompDiv NatSoldCompDiv MassBilanComptDiv
Figure 2: MCD CSCompta
Malade
Client
NumClient NomClient
Commander
NumCmdClient Date
Facture
NumFact
Date
ModPeyement
Passer
Facture
1, 1
1, n
1,1
1, n
1,n
1, n
Sortie QteSort
Vendre
Qtev,
Pv
Categories
NumCatg NomCatg
1, n
Commander QteCmdClient
1, n
1,n
1, n
Arrivage NumArrivg DepenseArrivg
1, n
Sorties
NumBonSort DatBonSort
Avoir
Appartient
Lots
NumLot
1, 1
1, n
Appartenir
1, n
1,n
1, n
1, 1
1,n
Article
NumArt NomArt DescriptArt
Planifier
StockMin, StokMax StockAlert, TVA
ExerciceComptable
ExeCompt
Qte
Entree
NumBonEntr QteEntre
Entrer
1, n
1, n
1, n
1,n
1, n
1, n
1,n 1,n
Requisitioner Qte
Acheter Qte,PA
1, n
1, n
Facture d'Achat
NumfactAch Date
Fournisseur
NumFsseur NomFsseur
NumReq DatEmReq
1, n
29
II.2.1.2. Modélisation d'un système
d'information informatisé et la conception d'une base de données
de gestion du stock des Ets
30
Figure 3: MCD Gestion de Stocks TsangCom
II.2.1.3. Logiciel de Gestion
Commerciale
(Nous nous excusons de la qualité d?impression de cette
page car les sources nous ont fournis que ceci.)
Figure 4: Modèle de Classe Gestion
Commerciale
31
II.3. OPPORTUNITE DU PROJET
L'étude de l'opportunité du projet implique la
recherche de la réponse à la question suivante : le projet est-il
utile par rapport aux véritables objectifs de l'entreprise? La
réponse à cette question nécessite la vérification
de la concordance entre les objectifs du projet et ceux des PME en RDC en
général à travers les structures chargées de la
gestion du stock, gestion comptable et gestion du personnel.
Ambitions informatiques des PME
D'après les enquêtes sur terrain de K.
Musumba(2009-2010), aux questions selon lesquelles, envisagez-vous un jour
utiliser l'ordinateur pour vous aider dans la gestion de votre entreprise et
pour quelle raison désirez-vous utiliser cet outil de gestion ? 75% de
la population d'étude soit 9 enquêtés sur 12 ont
répondis qu'ils envisagent utiliser les nouvelles technologies de
l'information et de communication pour les aider dans la gestion de leur
entreprises et 25% soit 3 enquêtés disent qu'ils n'envisagent pas
un jour faire recours aux nouvelles technologies de l'information et de
communication.
Considérant le mobile d'utilisation des TIC dans les
PME commerciales en ville de Butembo, 9,1% soit 1 enquêté a
répondu que l'intégration des TIC serait du à l'aide
à la comptabilité, 9,1% soit 1 enquêté a dit que
l'intégration de l'outil informatique dans la gestion serait du à
l'aide à la communication, 81,8% soit 9 enquêtés ont dit
que les technologies de l'information et de communication soit l'outil
informatique, les aideraient à la comptabilité ou à la
communication dans leur entreprise et 8,3% soit 1 enquêté s'est
abstrait (n'as donné aucun opinion).
II.4. FAISABILITE DU PROJET
Le projet est-il réalisable par rapport aux contraintes
de réalisation ? Telle est la question à laquelle il faut
répondre dans ce point traitant de la faisabilité de notre projet
en fonction des opportunités et des menaces de l'environnement.
a) atouts
Pour réaliser ce projet, les PME présentent des
atouts en hommes, matériels, logiciels
et temps.
32
? Opportunités humaines :
Avec la poussée technologique en vogue, les PME
commerciales congolaises disposent au moins du service informatique dans lequel
l'on manipule les informations de l'entreprise. De ce fait, dans leur plan
informatique et vu la nouvelle réglementation du SYSCOHADA ; sont comme
obligées d'en former les utilisateurs futurs et d'y migrer.
La présence d'un bon nombre des diplômés
en Gestion informatique ne fait qu'ouvrir un fois de plus la porte aux PME vers
une gestion efficace et efficiente de leur structure.
? Opportunités matérielles et logicielles :
Les PME commerciales en ville de Butembo sont prêtes
à intégrer les nouvelles technologies de l'information et de
communication voire la fréquence des répondants face à
cette question, qui est de 9 enquêtés soit 75%. (K.
Musumba,2009-2010).
Par observation directe, il apparait que la plupart de PME
Commerciales congolaises utilisent un ordinateur et ce dernier contient les
programmes contenus dans le paquet Ms Office de la Maison Microsoft ; ces
programmes fort utiles pour l'automatisation de certaines de tâches.
? Opportunités temporelles :
Les cinq mois à notre disposition pour réaliser
notre projet sont bien suffisants. Nous sommes convaincus que nous les
gérerons efficacement et rationnellement en vertu des normes
impératives de la planification des projets.
b) Contraintes
Le coût d'acquisition élevé des outils TIC
reste le facteur principal de blocage de l'intégration des TIC dans les
PME commerciales en ville de Butembo car partant des résultats obtenus
face à cette question, 58,3% soit 7 enquêtés confirment que
le coût élevé d'acquisition des outils TIC leur reste un
facteur de blocage.
Ces résultats sont à inférer sur
l'ensemble des PME commerciales congolaises et cela serrait la même chose
pour les régions et provinces de l'Equateur, Kisangani, Maniema et
Katanga.
D'autre part, l'insuffisance d'alimentation en courant
électrique sur presque toute l'étendue de la RDC serait aussi un
goulot d'étranglement.
De l'analyse des atouts et contraintes, il ressort que le
projet est faisable vu que la loi de Moore peut être
d'applicabilité et une réalité dans les années
à venir en RDC par rapport aux coût d'acquisition des outils de
TIC et son plan national de développement(5 chantiers) pour
33
l'électricité ; et l'usage de groupe
électrogènes est monnaie courante en cas d'absence
d'énergie électrique dans la plupart de contrées de la
RDC.
De ce qui précède, les PME commerciales
congolaises devraient avoir à leur sein une base de données
gérant efficacement ses activités commerciales, la
rémunération de ses employés et la comptabilisation de
toutes ces activités ; attendu que le système comptable congolais
régis par le PCGC est caduque début 2012 sur toute
l'étendue nationale ; il est avantageux d'intégrer un logiciel
prenant en les grandes modules cités supra en respectant les normes du
génie logiciel lors de sa conception dans le SYSCOHADA.
Notre cahier des charges étant constitué, il
nous est possible de passer à la conception de la solution.
Conclusion : Dans cette section nous sommes
partis de la revue de littérature afin d'interroger nos
prédécesseurs sur la problématique ayant retenus notre
attention, et avons constaté que le sujet était abordé en
partie et non dans le contexte qui est le notre. Une étude
d'opportunité et de faisabilité a été mené
en analysant l'existant et les faits ont été concluants
départ notre cahier de charges dont la conception de solution devra
prendre en compte en utilisant un langage permettant à réaliser
les objectifs fixés dans cette section.
34
CHAPITRE III : CONCEPTION DE SOLUTIONS
III.1. SPECIFICATIONS OU CONCEPTION GENERALE :
Il s'agit de l'élaboration des spécifications de
l'architecture générale du logiciel.
Sachant que notre application contiendra la Gestion de Stock et
la Gestion Comptable sous le SYSCHOHADA quant à la Gestion de Paie du
personnel ne sera que modéliser compte tenu de différentes
contraintes.
III.1.0. Généralités sur le Diagramme
de cas d'utilisation
Ce diagramme est destiné à représenter les
besoins des utilisateurs par rapport au
système. Il constitue un des diagrammes les plus
structurants dans l'analyse d'un système.
· Acteur : Représente un rôle
joué par une entité externe (utilisateur humain, dispositif
matériel ou autre système) qui interagit directement avec le
système étudié.
· Cas d'utilisation (use case) :
Représente un ensemble de séquences d'actions qui sont
réalisées par le système et qui produisent un
résultat observable intéressant pour un acteur particulier.
· Les relations entre acteurs : La seule
relation entre acteur est la relation de généralisation. Quand un
acteur fils hérite d'un acteur père, il hérite en
réalité de toutes les associations du père.
· Les relations entre cas d'utilisation
:
Relation d'inclusion : Une relation d'inclusion
d'un cas d'utilisation A par rapport à un cas d'utilisation B signifie
qu'une instance de A contient le comportement décrit dans B.
Relation d'extension : Une relation d'extension
d'un cas d'utilisation A par un cas d'utilisation A signifie qu'une instance de
A peut être étendue par le comportement décrit dans B.
Relation de généralisation : Les
cas d'utilisation descendants héritent de la description de leurs
parents communs. Chacun d'entre eux peut néanmoins comprendre des
interactions spécifiques supplémentaires.
35
III.1.1. Contexte du système
Pour concevoir et réaliser le système logiciel
de gestion de stock intégré à la Comptabilité pour
les entreprises commerciales, il nous était indispensable de collecter
les informations nécessaires auprès des spécialistes du
domaine. Après avoir structuré les informations
collectées, nous les présentons de la manière suivante
:
III.1.1.1. Circuit du déroulement des
activités relatives de la Gestion de Stock
Nous subdivisons la gestion de stock au sein des PME en 4 grandes
parties dont :
1. Des Entrées en stock de la marchandise
Apres que la réquisition soit élaborée
par le magasinier et approuvée par l'approvisionneur, elle est
lancée vers les fournisseurs déjà choisis par l'entreprise
selon les types de marchandises (produits) ; et le fournisseur dans un premier
cas enverra la facture d'achat, l'approvisionneur la présentera à
la caisse après quelques amendements par le comité de gestion
commerciale (PDG, Comptable et Gérant) et de part la
disponibilité de la caisse il décidera d'honorer la facture selon
le mode de payement préétablis et convenu ou chercher un autre
fournisseur à bon prix.
Dans le cas échéant, le fournisseur enverra la
marchandise accompagnée du bon de livraison ; lorsque la marchandise
arrive, elle est réceptionnée par le magasinier et
l'approvisionneur afin de comparer le bon de livraison à la
réquisition établie. S'il y a correspondance, la marchandise sera
classée selon le type de produit par pointage et son enregistrement dans
le registre d'arrivages. Dans le cas échéant l'on établira
une notes de remarque vers le fournisseur pour lui tenir informer du ladite
situation. L'on élaborera le bon de réception ou le bon
d'entrée pour les marchandises effectivement entrer dans le stock
(dépôt).
A cette phase d'entrée, les documents suivants sont
utilisés :
? la facture d'achat du fournisseur, ? le bon de livraison du
fournisseur, ? le registre d'arrivages,
? la Fiche de pointage, et
? le bon de réception (bon d'entrée)
2. Du Stockage de la marchandise
Après que l'entrée de la marchandise soit
effective au niveau de l'entreprise, elle passe dans le processus du stockage.
Ce dernier se fait aussi par type du produit et permet l'établissement
d'une fiche de Stock.
Le seul document utilisé est la Fiche de Stock.
3. 36
De la Sortie de la marchandise La sortie se fait de
trois manières :
? Pour la sortie au comptant : la commande est
déclenchée par un client au point de vente (guichet). Le vendeur
élaborera le Bon de Commande, puis remettra ce dernier sous forme de la
Facture. Le client exhibera la facture et la déposer au/àla
caissier(ère) qui à son tour établira et lui donnera le
reçu de payement après versement de la somme correspondante et
enverra le client auprès du magasinier pour la édition du bon de
livraison et la remise de la marchandise. Le reçu sera déposer au
magasinier pour d'éventuels contrôles internes. Tandis que le bon
de livraison sera emporté par le client et sa marchandise.
? Pour la sortie à terme (à crédit): le
client se présentera au poste du PDG ou le Chef
Comptable seuls
à l'amabilité d'accorder le crédit, solliciter la
marchandise à court terme. Lorsque cette dernière est
validée, on élabore le bon de crédit qui sera
présenté au dépôt pour la sortie de la
marchandise.
? L'envoi de la marchandise aux succursales (si l'entreprise
a à son sein une
succursale): la succursale enverra la commande de
produits par un bon de commande à la maison Mère puis celle-ci
s'assure si les produits demandés existent bel et bien en stock afin
d'envoyer la marchandise accompagnée d'un bon de sortie en
dépôt.
4. Lors du réapprovisionnement
Lors du réapprovisionnement de la marchandise, l'on
passera à première vue à la vérification des
marchandises sorties dans le registre de sortie en dépôt(Fiche de
Stock informatisé) en mettant l'emphase sur les produits ayant
accusé une grande fréquence de sortie, puis le magasinier
élabore la réquisition à soumettre à
l'approvisionneur qui devra être approuvé par le PDG et enfin
envoyé vers les fournisseurs préalablement choisis par
l'entreprise. La réquisition sera datée et classée selon
l'ordre d'émission.
Les documents nécessaires pour ce processus sont : Le
registre des sorties, Registre des
ventes et Fiche de stock.
Ces enchainements d'activités et traitements sont
formalisées par le diagramme d'activité d'UML suivant :
37
Figure 5: Diagramme
d'activité de la gestion de stock
38
III.1.1.2. Circuit du déroulement des
activités relatives à la Gestion de Paie
La gestion de la paie constitue un aspect important de
l'administration des salaires.
Le chargé de Ressources humaines recevra les fiche de
prestations des employés et les soumettront à l'analyse
auprès du trésorier pour différents calculs liés au
salaire. Ce dernier élaborer la fiche de paie à l'aide de la
fiche de prestation et l'enverra au près du caissier pour payer les
employés ; ensuite un rapport de paie sera envoyé au
trésorier pour contrôle et c'est après amendement s'il n y
avait pas de différend par son accord qu'il sera envoyé à
la comptabilité pour traitement
Ces enchainements d'activités et traitements sont
formalisées par le diagramme d'activité d'UML suivant :
Figure 6: Diagramme
d'activité de la gestion de paie
39
III.1.1.3. Circuit du déroulement des
activités relatives la Gestion Comptable
La Gestion de Comptable dans les entreprises commerciales se
passera de cette façon :
Les différents départements c'est-à-dire
la caisse, la trésorerie, commercial, Ressources humaines, etc.
enverront les différentes pièces justificatives (facture,
reçu, bon de commande, bon d'entrée, etc.) à la
comptabilité.
Le comptable recevra ensuite ces pièces et les
enregistrer. Chaque département doit avoir un sous compte à la
comptabilité lequel facilitera l'imputation (débiter ou
créditer) des différentes charges ; le comptable créera
ensuite le compte pour chaque département s'il n'existe pas et passera
différentes écritures liées au compte départ les
pièces justificatives
dument présenté. Si l'écriture a
été mal passée il y a possibilité
d'éventuelles corrections. La
comptabilité établira les
différents états financiers et les enverront à qui de
droit (départements).
Ces enchainements d'activités et traitements sont
formalisés par le diagramme d'activité d'UML suivant :
Figure 7: Diagramme
d'activité de la gestion comptable
40
III.1.2. Diagramme du contexte
Au cours de cette étape nous allons réaliser le
diagramme de contexte. L'application étant une boite noire qui interagit
avec les déférents acteurs. Des liens relient l'application
à chacun des acteurs sur lesquels sont montrés les messages en
entrée et en sortie de l'application.
Avant de présenter le diagramme du contexte,
l'identification des acteurs communiquant avec le système ainsi que les
messages qui transitent de part et d'autre est indispensable.
III.1.2.1 Identification des acteurs
Dans cette étape, nous allons identifier les
différents acteurs qui interagiront avec l'application.
Le magasinier : peut consulter l'état
du stock, gérer les bons de sorties et les bons d'entrées,
établir les bons de commandes internes et les bons d'entrées
ainsi que les bons de sortie, et enfin mettre à jour l'état du
stock, des produits et leurs catégories correspondantes, des
fournisseurs avec lesquels traitent etc.
L'approvisionneur : hérite tout ce que
fait le magasinier et considéré comme l'administrateur du
système.
Le vendeur : peut consulter l'état du
stock, établir et éditer les bons de commandes émanant de
clients. Et aussi transformer le bon de commande en Facture de vente du
client.
Le fournisseur : envoie la facture d'achat,
les produits ou marchandises et le bon de livraison ; peut aussi recevoir une
note en cas de non-conformité de la commande.
Le caissier : peut vérifier
l'existence du bon de commande seulement et sans le modifier. Il peut encaisser
le montant déposer par le client, établir et éditer le
reçu de payement. Payer le personnel et établir le rapport de
paie.
Le Comptable : peut réceptionner les
pièces justificatives provenant des différents services, les
enregistrer, créer un compte et le gérer, imputer un compte,
établir et éditer les états financiers. Le
trésorier : hérite du comptable et peut analyser les
fiches de prestations, élaborer le la fiche de paie et amender le
rapport de paie.
Le Chargé du RH : réceptionne les
fiches de prestations et le rapport de paie déjà amandé.
L'employé : peut percevoir le salaire.
41
III.1.2.3. Identification des messages
Un message est une information envoyée par un
émetteur dont le but de déclencher une activité chez le
récepteur. Voici la liste des messages échangés entre
l'application et ses acteurs :
Messages envoyés acteur système
|
Messages réponses système
acteur
|
M1 : Authentification.
|
M2 : Interface d'authentification.
|
M3 : Consultation de l'état du stock.
|
M4 : Interface de consultation adéquate.
|
M5 : Gérer les bons d'entrée.
|
M6 : Interface gérer les bons d'entrée.
|
M7 : Editer un bon de commande Client
|
M8:Interface éditer un bon de commande
|
M9 : Gérer les bons de sorties.
|
M10 : Interface gérer les bons de sorties.
|
M11 : Editer un bon de sortie
|
M12 : Interface éditer un bon de sortie.
|
M13 : Editer un bon de livraison
|
M14 : Interface éditer un bon de livraison
|
M15 : Editer une facture
|
M16 : Interface éditer une facture de vente
|
M17 : Editer un reçu de payement
|
M18 : Interface éditer un reçu de paiement
|
M19 : Mettre à jour les fournisseurs.
|
M20 : Interface de mise à jour adéquate.
|
M21 : Mettre à jour les produits.
|
M22 : Interface de mise à jour adéquate.
|
M23 : Gérer un compte
|
M24 : Interface gérer un compte.
|
M25 : Imputer un compte
|
M26 : Interface imputer un compte
|
M27 : Gérer le personnel
|
M28 : Interface gérer personnel
|
M28 : Payer personnel
|
M29 : Interface payer personnel
|
M30 : Mettre à jour les services.
|
M31 : Interface de mise à jour adéquate.
|
M32 : Mettre à jour Base de données
|
M33 : Interface de mise à jour adéquate
|
Tableau 1: tableau des messages
en interaction
42
Diagramme de contexte
Figure 8: Diagramme de contexte
de l'application III.1.3. Diagramme de cas
d'utilisation
Ensemble de séquences d'actions réalisées
par le système (comportement attendu considéré comme un
tout) et qui produit un résultat voulu par un acteur.
On cherche à identifier un comportement (ce qu'il doit
faire) et non la façon dont ce comportement sera mis en oeuvre (comment
il le fait).
III.3.1. Diagramme de cas d'utilisation : Gestion de
Stock
Description textuelle des différents cas
d'utilisation
Authentifier : Permet à un acteur de
s'authentifier avant d'accéder à l'application.
Vérifier le stock: Permet aux
différents acteurs d'avoir une consultation sur les différents
produits du dépôt (magasin).
Réquisitionner : Permet au magasinier
d'élaborer la réquisition et l'envoyer à l'approvisionneur
pour amendement.
Réceptionner marchandise : Permet au
magasinier et l'approvisionneur de recevoir le bon de livraison de marchandises
venant du fournisseur accompagnées des marchandises. Afin de faire
certaines vérifications.
Etablir un bon de commande client: Donne la
possibilité aux services demandeurs (Clients, succursales, etc.)
d'exprimer leurs besoins envers le vendeur.
43
Gérer Facture : Permet au Vendeur
d'effectuer des opérations sur la Facture ; elles concernent : l'ajout,
la modification et la suppression. .
Gérer les bons de sorties: Permet au
magasinier d'effectuer des opérations sur les bons de sorties. Ces
opérations concernent : l'ajout, la modification et la suppression.
Gérer les bons d'entrées : Permet
au magasinier et à l'approvisionneur d'effectuer des opérations
sur les bons d'entrées. Ces opérations concernent : l'ajout, la
modification et la suppression.
Encaisser : Permet au caissier d'encaisser le
montant déposer par le client.
Gérer le reçu de payement : Permet
au caissier d'établir le reçu de payement lié à la
Facture du client après encaissement.
Editions: Permet aux différents acteurs,
selon leurs droits d'accès, d'éditer différents documents
(bon de commande, bon de sortie, bon d'entrée, Fiche de stock, Facture,
reçu, bon de livraison). Tenir fiche de stock : Permet
au magasinier de mettre à jour la fiche de stock en entrée de
produit comme à la sortie dans le stock.
Mise a jour de la base de donnée : Permet
à l'approvisionneur (administrateur du système) de mettre a jour
sa base de donnée. Cette mise à jour concerne : les fournisseurs,
les services, les
produits, les emplacements et les types des produits.
44
Les principales fonctionnalités de
l'application à concevoir sont érigées autour des besoins
et exigences des différents acteurs. Elles sont illustrées dans
le diagramme du cas d'utilisation de la gestion du stock suivant :
Figure 9: Diagramme de cas
d'utilisation de la gestion de stock
Envoyer rapport paie : Permet au
trésorier d'envoyer au comptable le rapport de paie après
amendements si nécessaire, afin d'imputer différents comptes.
45
III.1.5. Diagramme de cas d'utilisation : Gestion de
Paie
Figure 10: Diagramme de cas
d'utilisation la de Gestion de Paie
Description textuelle des différents cas
d'utilisation
Authentifier : Permet à un acteur de
s'authentifier avant d'accéder à l'application.
Recevoir fiche de prestation : Permet au
chargé du personnel de vérifier la prestation de son
personnel.
Analyser fiche de prestation : Permet au
trésorier d'appliquer certains calculs par rapport aux prestations des
employés.
Elaborer fiche de paie : Permet au
trésorier après différents calculs d'élaborer la
fiche de paie du personnel selon le niveau.
Payer personnel : Permet au Caissier de payer le
personnel à la fin de chaque mois.
Recevoir rapport paie : Permet au
trésorier de recevoir le rapport de paie élaboré par le
caissier après payement et susceptible de corrections et envoi une copie
au chargé du personnel pour information et classement.
46
III.1.6. Diagramme de cas d'utilisation : Gestion
Comptable
Figure 11: Diagramme de cas d'utilisation
de la Gestion Comptable
47
Description textuelle des différents cas
d'utilisation
Authentifier : Permet à un acteur de
s'authentifier avant d'accéder à l'application.
Envoyer Etats financiers : Permet au comptable
d'envoyer les rapports financiers aux différents départements.
Réceptionner pièces justificatives :
Permet au comptable de recevoir les pièces justificatives
émanant de différents départements.
Enregistrer pièces justificatives :
Permet au comptable de saisir les différentes pièces
dans la base de données.
Gérer compte : Permet au comptable de
créer un compte, de le supprimer et le modifier en cas de besoin.
Imputer compte : Permet au comptable d'affecter
à chaque compte selon les pièces justificatives en sa possession
différentes charges y relatives.
Corriger écriture : Permet au comptable
de corriger certaines imputations.
Etablir états financiers : Permet au
comptable d'établir les états de synthèse à envoyer
à qui de droit.
III.2. CONCEPTION DETAILLEE :
Cette étape consiste à définir
précisément chaque sous-ensemble du logiciel.
Nous présentons dans cette section les différentes
classes de notre application à implémenter.
Les diagrammes de classe partiels sont établis au fur et
à mesure de l'établissement des diagrammes de séquence.
Ensuite on regroupe le tout pour créer un diagramme de classes
complet.
III.2.1. Diagrammes de Classes Gestion de Stock
a. Règles de Gestion
1. Un exercice comptable est identifié par un code
exercice, a une date début et une date fin.
2. Un produit est caractérisé par un Code du
produit et a un libellé, prix unitaire et une catégorie.
3. Une catégorie de produits concerne un ou plusieurs
produits.
4. Un produit a une et une seule catégorie de
produits.
5. Un client est identifié par un code, a un nom, un sexe
et une adresse.
6. Un client peut commander un ou plusieurs produits dans une
commande.
48
7. Une commande est caractérisée par une
Référence de la commande pour un client, a une date et une
quantité dans un exercice comptable.
8. Un bon de commande Client contient un ou plusieurs
produits
9. Un vendeur a un numéro d'identification et un
nom
10. Un fournisseur est identifié par une
référence, a un nom, une adresse. Un fournisseur peut nous
fournir plusieurs produits dans un exercice comptable. Un fournisseur
établit une ou plusieurs factures.
11. La TVA est identifiée par un code, a une
période et un taux applicable dans un exercice comptable.
12. L'entrée en stock de produits est
caractérisée par un Numéro bon d'entrée, a une date
et une quantité d'entrée dans un exercice comptable. Un bon
d'entrée concerne un ou plusieurs produits.
13. Un produit peut figurer dans un ou plusieurs bons
d'entrée.
14. La sortie en stock de produits est identifiée par
un Numéro Bon de Sortie, a une date et une quantité de sortie
dans un exercice comptable. Un bon de sortie est associé à un et
un seul bon de commande Client.
15. Une vente est caractérisée par un
numéro, a une date, un taux de tva, une quantité et un prix de
vente dans un exercice comptable.
16. Une vente est associée à une commande
client et à une seule facture ayant un ou plusieurs produits.
b. Digramme de Séquence
Il s'agit d'une explication détaillée d'un cas
d'utilisation. Les principales informations contenues dans un diagramme de
séquence sont les messages échangés entre les lignes de
vie, présentés dans un ordre chronologique.
b.1. Diagramme de séquence pour le cas
d'utilisation Authentifier
Description textuelle du scénario
Lorsque un utilisateur souhaite accéder à sa
session, une page d'accueil lui sera affichée, dans laquelle saisit ses
propres coordonnées d'authentification (login et mot de passe).par la
suite le système procède a la vérification des
informations introduites, si le login et le mot de passe sont valides sa
session lui sera alors ouverte, sinon un message d'erreur est affiché le
sollicitant de réintroduire ses coordonnées. Ce processus de
vérification ce répétera autant de fois que l'utilisateur
communique des informations erronées.
49
Figure 12: Diagramme de
séquence pour le cas d'utilisation Authentifier
b.2. Diagramme de séquence pour le cas
d'utilisation Ajout produit
Description textuelle du scénario
Le magasinier désir ajouter un produit, le
système lui demande de saisir les informations y afférentes sans
préciser le numéro bon d'entrée car s'agissant du
catalogue. Il sélectionne la catégorie de produits, et
procède alors à la vérification des différentes
informations fournies au clavier puis déclenche le contrôle
d'intégrité de la référence du produit. En cas
d'absence d'erreur, l'enregistrement sera effectué, sinon toute erreur
sera signalée.
Figure 13: Diagramme de
séquence pour le cas d'utilisation Ajout produit
50
b.3. Diagramme de séquence pour le cas
d'utilisation Gérer un bon de commande Description
textuelle du scénario
Le vendeur désir gérer un bon de commande
c'est-à-dire ajouter, modifier, et supprimer un bon de commande. Le
système lui affiche le formulaire de bon de commande et lui demande de
saisir les informations appropriées, par la suite vérifie
l'existence du produit demandé et aussi si le client existe dans la base
sinon un message d'erreur sera affiché et l'enregistrement du bon de
commande sera effectif dans le cas échéant.
Lorsque le vendeur veut modifier un bon de commande suite
à une mauvaise saisie, le système procédera à la
recherche du Numéro Bon de Commande et affichera les informations y
relatives lorsqu'il sera présent dans la base sinon un message d'erreur
sera affiché, par la suite vérifiera si toutes les informations
sont bel et bien modifiées et déclenchera le processus
d'enregistrement.
En cas de suppression, le système recherchera le
numéro bon de commande et demandera au magasinier de confirmer la dite
suppression sinon rien ne sera fait.
Figure 14: Diagramme de
séquence pour le cas d'utilisation gérer un bon de
commande
51
b.4. Diagramme de séquence pour le cas
d'utilisation Encaisser Description textuelle du
scénario
Le Caissier désir encaisser la commande passer par le
client, il saisir les informations exigées et au système de
procéder à la vérification de l'existence du numéro
de la facture et celui de la vente associé puis enregistrera l'encaisse,
dans le cas contraire, un message d'erreur sera signalé.
Figure 15: Diagramme de séquence pour
le cas d'utilisation Encaisser
52
c. Diagramme de classes
Figure 16:Diagramme de classes Gestion de
Stocks
53
III.2.2. Diagramme de Classes Gestion Paie
a. Règles de Gestion
1. Un ouvrier est identifié par un numéro, il a
un nom, un post nom et une date d'engagement et l'adresse ;
2. Un ouvrier peut être payé une et une seule
fois durant un mois de prestation.
3. Un mois est identifié par un code et a une
description ;
4. Un service est caractérisé par un code
service et un nom ;
5. Un service contient un ou plusieurs employés durant
une période.
b. Digramme de Séquence
b.1. Diagramme de séquence pour le cas
d'utilisation Payer employé
Description textuelle du scénario
Le caissier devra consulter la fiche de paie du mois
approprié pour les employés concernés. Le système
lui affichera la fiche de paie correspondante puis vérifiera si
l'employé concerné existe réellement dans la base et
physiquement non fictif sinon un message d'erreur sera signalé. Le
processus de payement sera effectif lorsque les conditions requises seront
remplies.
Figure 17: Diagramme de
séquence pour le cas d'utilisation Payer employé
54
c. Diagramme de classes
Figure 18:Diagramme de classes Gestion de Paie
55
III.2.3. Diagramme de Classes Gestion Comptable
a. Règles de Gestion
Nous reprenons ici les extraits des articles 17, 19 et 22 de
l'acte uniforme de l'OHADA.
Lorsqu'elle repose sur un traitement informatique,
l'organisation comptable doit recourir à des procédures qui
permettent de satisfaire aux exigences de régularité et de
sécurité requises en la matière de telle sorte que :
1. les données relatives à toute
opération donnant lieu à enregistrement comptable comprennent,
lors de leur entrée dans le système de traitement comptable,
l'indication de l'origine, du contenu et de l'imputation de ladite
opération et puissent être restituées sur papier ou sous
une forme directement intelligible ;
2. l'irréversibilité des traitements
effectués interdise toute suppression, addition ou modification
ultérieure l'enregistrement ; toute donnée entrée doit
faire l'objet d'une validation, afin de garantir le caractère
définitif de l'enregistrement comptable correspondant ; cette
procédure de validation doit être mise en oeuvre au terme de
chaque période qui ne peut excéder le mois ;
3. la chronologie des opérations écarte toute
possibilité d'insertion intercalaire ou d'addition ultérieure ;
pour figer cette chronologie le système de traitement comptable doit
prévoir une procédure périodique (dite «
clôture informatique ») au moins trimestrielle et mise en oeuvre au
plus tard à la fin du trimestre qui suit la fin de chaque période
considérée ;
4. les enregistrements comptables d'une période
clôturée soient classés dans l'ordre chronologique de la
date de valeur comptable des opérations auxquelles ils se rapportent ;
toutefois, lorsque la date de valeur comptable correspond à une
période déjà clôturée, l'opération
concernée est enregistrée au premier jour de la période
non encore clôturée ; dans ce cas, la date de valeur comptable de
l'opération est mentionnée distinctement ;
5. la durabilité des données
enregistrées offre des conditions de garantie et de conservation
conformes à la réglementation en vigueur. Sera notamment
réputée durable toute transcription indélébile des
données qui entraîne une modification irréversible du
support ;
6. l'organisation comptable garantisse toutes les
possibilités d'un contrôle éventuel en permettant la
reconstitution ou la restitution du chemin de révision et en donnant
droit d'accès à la documentation relative aux analyses, à
la programmation et aux procédures des
56
traitements, en vue notamment de procéder aux tests
nécessaires à l'exécution d'un tel contrôle ;
7. les états périodiques fournis par le
système de traitement soient numérotés et datés.
Chaque enregistrement doit s'appuyer sur une pièce justificative
établie sur papier ou sur un support assurant la fiabilité, la
conservation et la restitution en clair de son contenu pendant les
délais requis.
Chaque donnée, entrée dans le système de
traitement par transmission d'un autre système de traitement, doit
être appuyée d'une pièce justificative probante.
b. Digramme de Séquence
Nous présentons ici une vue globale du diagramme de
séquence par simplification :
CP : Compte Principal ; CD : Compte Divisionnaire
Figure 19: Digramme de Séquence Gestion
Comptable
57
a. Diagramme de classes
Figure 20:Diagramme de classes Gestion
Comptable
Conclusion : Cette section nous a permis de
modéliser le système en commençant par le diagramme de cas
d'utilisation qui nous a permis de déceler les besoins de futurs
utilisateurs. Par ailleurs, le diagramme de séquence nous a conduit
à avoir les différentes fonctions du système et quant au
diagramme de classes l'aperçu statique du système. L'étape
de programmation prendra en compte toutes les spécifications fournies
lors de la phase d'analyse et conception.
58
Chapitre IV : REALISATION DE LA SOLUTION
En pratique, la dernière activité du Processus
Unifié est composée de deux parties
implémentation et test. Elle a comme objectif d'aboutir
à un produit final, exploitable par les utilisateurs. Dans cette phase
nous allons présenter l'environnement de développement que nous
avons utilisé, l'architecture matérielle mise en place pour
implémenter tous les cas d'utilisation, et enfin les tester.
IV.1. IMPLEMENTATION DE LA SOLUTION
C'est la traduction dans un langage de programmation des
fonctionnalités définies
lors de phases de conception.
IV.1.1. Environnement de développement de
l'application
Pour réaliser notre application, nous avons utilisé
le langage de programmation C#
2008 dédié à la POO afin de créer
des applications exécutables et indépendantes dans
l'environnement Client/serveur utilisant les bases de données de la
plate forme Microsoft.
Environnement Dia nous a permis dans la modélisation en
nous produisant de diagrammes appropriés dans l'Orientée Objet.
Pour produire des interfaces ergonomiques, nous avons utilisé Adobe
Photoshop pour les traitements des images de notre application.
IV.1.1.1. Microsoft Visual Studio
Microsoft Visual Studio est une suite de logiciels de
développement pour Windows conçu par Microsoft. La
dernière version s'appelle Visual Studio 2010.
Visual Studio est un ensemble complet d'outils de
développement permettant de générer des applications Web
ASP.NET, des Services Web XML, des
applications bureautiques et des applications mobiles. Visual Basic, Visual
C++, Visual C# et Visual J# utilisent tous le même environnement de
développement intégré (IDE, Integrated Development
Environment), qui leur permet de partager des outils et facilite la
création de solutions faisant appel à plusieurs langages. Par
ailleurs, ces langages permettent de mieux tirer parti des
fonctionnalités du Framework .NET, qui fournit un accès à
des technologies clés simplifiant le développement d'applications
Web ASP et de Services Web XML grâce à Visual Web Developer.
IV.1.1.2. Visual C#
Visual C# est un outil de développement
édité par Microsoft, permettant de concevoir des applications
articulées autour du langage C#.
59
Visual C# propose les outils pour développer des
applications C# hautement performantes qui ciblent la plateforme nouvelle
génération de Microsoft pour la programmation distribuée
et compatible Internet. Ce langage de programmation est simple, de type
sécurisé et orienté objet. Il a été
conçu pour générer des applications d'entreprise. Le code
écrit en C# est compilé en code managé
exécuté sous le Framework .NET.
IV.1.1.2. Microsoft SQL Server 2005
SQL Server 2005 est une base de données dite «de
nouvelle génération». Elle propose des services qui vont de
la gestion des données de l'entreprise aux services d'analyses en
passant par la mise à disposition d'une infrastructure de
développement.
D'un point de vue produit, cela se traduit par la
disponibilité, dans SQL Server 2005, de différents modules ou
services. Une installation de SQL Server 2005 sur un serveur donné peut
mettre en oeuvre un, plusieurs, ou la totalité de ces services :
? le moteur relationnel composant assurant la gestion des
données relationnelles de la base, la gestion des transactions, la
sauvegarde, les différentes opérations de maintenance des bases
de données relationnelles (sauvegarde, optimisation, organisation des
tables et des index,...).
? les services de réplication fournit une
réplication complète des modifications des schémas (ordres
DDL), des fonctionnalités d'analyse novatrices, la réplication
intégrée d'Oracle vers SQL Server.
? les services de notifications permettent aux entreprises de
créer des applications de notifications complètes qui
expédient vers n'importe quel système des informations
personnalisées telles que les alertes de la bourse, les abonnements aux
sites d'informations, les alertes de livraison de colis et les prix de billets
d'avion;
? les services de reporting permettent la création
complète d'une infrastructure de création, de gestion et de
distribution de rapports. La partie création de rapports est
assurée soit au travers de Visual Studio pour les développeurs,
soit via Report Builder pour les utilisateurs finaux.
? les services d'analyses permettent la création,
l'administration et l'utilisation de cubes multidimensionnels (technologies
OLAP), de solution de Data Mining, la définition et l'exploitation
d'indicateurs clés.
60
? les services d'intégration forment un ensemble
d'outils graphiques et d'objets programmables que vous pouvez utiliser pour
extraire, transformer et charger des données (scénario dit ETL -
Extract Transform Load) et les déplacer vers une ou plusieurs
destinations.
IV.1.1.4. Dia
Dia est un logiciel libre de création de diagramme
développé en tant que partie du projet GNOME. Originellement
conçu par Alexander Larsson, il est conçu pour servir des buts
similaires au programme Visio de Microsoft et fait partie du projet GNU.
Dia est conçu de manière modulaire avec
plusieurs paquetages de formes pour des besoins différents : diagramme
de flux, diagramme de circuit électrique, diagramme UML, etc. L'ajout
d'un paquetage se fait par l'écriture de fichiers XML, en utilisant un
sous-ensemble du SVG pour dessiner les formes.
Il propose aussi la génération de code PHP5,
C++, Java, Python, etc. directement depuis le diagramme UML fait dans DIA ou C#
directement à partir des fichiers dia via l'utilitaire libre et
gratuit.
Les points ci après soutient nos motivations aux outils
présentés ci-dessus :
? Visual C# nous permet de pouvoir manipuler les classes lors
de la programmation et la surcharge de méthodes et variables en nous
évitant les pointeurs comme cela est requis en C++ et Java. Et de plus
la disponibilité de Visual C# par rapport aux autres langages du fait de
la popularité de produits Microsoft.
? Microsoft SQL Server supporte la manipulation d'un tas de
données en local comme en réseaux. Et est doté des outils
de sécurisation fiable au serveur de Base de données. ? Dia pour
la facilité de production de modèle Orienté Objet.
IV.1.2.Implémentation de la base de
données
Pour implémenter notre base des données
«DanInfo_GesCom_Ohada», nous avons utilisé l'environnement de
création de base des données SQL Server 2005.
61
IV.2. TEST DE L'APPLICATION
IV.2.1. Configuration matérielle requise
Pour tester notre application, la configuration minimale
ci-dessous est nécessaire:
1. Ordinateur
L'ordinateur choisi doit être équipé d'un
processeur cadencé à minimum 500 MHz et doit idéalement
disposer d'un lecteur de CD ou DVD pour une installation locale. La
résolution minimale de l'écran doit être de 1024 par 768.
La mémoire doit être au minimum de 512 Mo et l?espace disque de
libre +/- 5Go après installation du moteur de base de données.
Notons que si le contrôleur de disque possède un cache
matériel, il est important de le désactiver. SQL Server ne pourra
garantir la cohérence et l'intégrité des données
que si le contrôleur est désactivé, sauf si le
contrôleur a été spécialement conçu pour une
base de données. Enfin, les outils clients nécessitent Internet
Explorer 6.0 ou une version ultérieure.
2. Système d'exploitation
Les systèmes minimums sur lesquels il est possible de
tester notre application sont:
· W indows 2000 Service Pack 4;
Windows XP SP1;
·
· Windows Server 2003 en version 32 et 64 bits;
Avec Windows 2000 Professionnel Service Pack 4 et Windows XP
Service Pack 1, il n'est possible d'installer que les éditions Express
et Developer de SQL Server 2005. Sinon il faut aller vers Windows XP SP2,
...
Pour rappel, il est important de distinguer deux cas: d'un
côté les plates-formes possibles pour le client et de l'autre les
plates-formes pour le serveur, ces dernières sont reprises ci-dessus.
Parmi les plates-formes clientes, on peut distinguer:
· les postes sur lesquels les outils d'administration SQL
Server 2005 peuvent être installés;
· les postes qui hébergent une application qui se
connecte à une instance SQL Server 2005 pour gérer les
données.
D'une façon synthétique, les outils clients
d'administration peuvent être installés sur tous les
systèmes d'exploitation Windows 2000, 2003, Windows XP Pro ou tout
système plus récent (Vista, Win7...).
Dans le cas où le client héberge une application
spécifique, la gamme des plates-formes est considérablement
élargie grâce en particulier, au pilote jdbc qui permet
d'accéder à
62
une instance SQL Server depuis une application écrite
en Java. La gamme est encore élargie dans les cas d'une application
aspx qui propose une interface web. Un simple navigateur permet alors
d'accéder aux données.
3. Les droits d'accès
Les services exécutant chaque instance de SQL Server
utilisent un compte de service. Ce dernier doit être choisi avec soin
pour éviter d'éventuelles failles de sécurités sur
le serveur.
SQL Server s'appuie par défaut sur le système
d'authentification de Windows (Kerberos ou Natif). On peut donner des droits
sur les différents éléments de SQL Server à un
groupe ou à un utilisateur. Lors de la connexion à la base de
données, l'utilisateur est identifié grâce à son
login Windows et accède aux ressources de la base de données
auxquelles l'administrateur lui a donné droit par l'intermédiaire
de son groupe Windows ou directement à son identifiant. Lors de
l'accès à une ressource extérieure, le processus SQL
Server agit de 3 manières différentes : par emprunt
d'identité lorsque la couche Windows est correctement configurée,
l'utilisateur ne peut accéder par l'intermédiaire de SQL Server
qu'aux ressources auxquelles il aurait droit s'il y accédait directement
; par le compte de service de l'instance, lorsque l'utilisateur est sysadmin et
pour certaines tâches ; il ne permet pas l'accès, dans tous les
autres cas.
Comme il existe des cas où l'utilisateur ne peut pas
être identifié par son login Windows (utilisation de Linux, d'une
page Web...) une méthode d'identification directe à SQL Server
peut être mise en place. Elle doit l'être explicitement par
l'administrateur de l'instance. Lorsqu'il accède à une ressource
extérieure le processus SQL Server agit de 2 manières
différentes, par le compte de service de l'instance, lorsque
l'utilisateur est sysadmin et pour certaines tâches ; il ne permet pas
l'accès, dans tous les autres cas.
Lorsqu'un utilisateur est connecté à une
instance, il peut disposer de droits sur l'instance elle-même et/ou sur
chacune des bases gérées par l'instance. Les droits sur
l'instance sont donnés par l'intermédiaire de rôles
d'instance prédéfinis. Les droits sur les bases de données
sont donnés par l'intermédiaire de rôle de base de
données, de groupes windows ou directement à l'utilisateur.
L'espace utilisateur par défaut des administrateurs d'une base de
données est dbo (database owner).
Il existe au niveau des bases de données des rôle
applicatifs auxquels on peut affecter des droits et accessibles par mot de
passe. Lorsqu'ils sont utilisés ils remplacent les droits de
63
l'utilisateur courant par les droits affectés au
rôle. Ils sont utilisés pour interdire l'accès aux
utilisateurs à une base de données par d'autres moyens que
l'application qui leur est fournie.
IV.2.2. Tests unitaires
Ces tests permettent de vérifier individuellement que
chaque sous-ensemble du
logiciel est implémenté conformément aux
spécifications. En effet, Pour tester notre application nous avons
sélectionné les données que nous jugeons
représentatives des situations cernées dans notre travail. Cette
activité consiste à tester les résultats de
l'implémentation pour s'assurer du bon déroulement des
fonctionnalités du système.
IV.2.2.1 Test du cas d'utilisation «
Authentification »
A. Données types
L'utilisateur fournit au système le login et mot de passe
et valide les données par le
bouton connexion.
Pseudo (code user) : fred
Mot de passe : fred
B. Résultats obtenus
Le système ouvre le menu général de
l'application avec tous les sous menus.
C. Analyse et discussion des résultats
Le login et mot de passe doivent préalablement exister
dans la base de données.
Si l'utilisateur entre un mot de passe qui n'existe pas dans
la base, le système lui demandera le mot de passe jusqu'à ce
qu'il entre le bon. Mais au cas où il entre un login sans respecter la
casse, le système n'activera pas l'application et par conséquent
les me nus ne seront que désactivés.
Figure 21 : Formulaire de
connexion à l'application pour le cas d'utilisation
«
authentification »
64
IV.2.2.3. Test du cas d'utilisation « Ajouter un
utilisateur »
A. Données types
L'administrateur est le seul à ajouter les
utilisateurs, sur ce il fournit au système le code de l'utilisateur, le
nom, le sexe, l'adresse, le droit ou autorisation, le pseudo et mot de
passe.
Numéro
|
Nom
|
Postnom
|
Sexe
|
Adresse
|
Droits
|
Pseudo
|
MotPass
|
GES003
|
Maliro
|
Fabrice
|
Masculin
|
Butembo
|
Lecture
|
Fab
|
Fab1072
|
|
Tableau 2:Données test pour le cas
d'utilisation « ajouter un utilisateur »
B. Résultats obtenus
Figure 22:Capture d'écran du résultat
d'ajout d'un utilisateur
Lorsqu'il clique sur sauver, le système lui affiche dans
un datagrid les données qu'il vient de saisir et s'il désir les
modifier ou supprimer, les recettes y relatives sont déjà
prévues.
C. Analyse et discussion des résultats
Le système sauvegarde dans la base de données les
informations saisies et affiche leur aperçu à chaque fois qu'il
charge ce formulaire. Le numéro du gestionnaire est unique, aucune
duplication n'est permise sinon un message d'erreur.
65
IV.2.2.4 Test du cas d'utilisation « éditer
une facture de vente »
A. Données types
Le système par le truchement du formulaire de ventes
demande à l'utilisateur logué de fournir les
éléments ci après :
Numéro vente
|
Date vente
|
Réf.facture client
|
Code produit
|
Code tva
|
CodEx
|
Prix vente
|
Qte vendue
|
V001
|
26/07/2011
|
FAC004
|
31110000
|
T70V
|
2011
|
700
|
4
|
V001
|
26/07/2011
|
FAC004
|
31130000
|
T70V
|
2011
|
50
|
2
|
V002
|
26/07/2011
|
FAC004
|
31120000
|
T70V
|
2011
|
900
|
10
|
Tableau 3 : Données test
pour le cas d'utilisation « éditer une facture de ventes
»
B. Résultats obtenus
L'impression des éléments ci-dessus sera faite sur
du papier en y ajoutant le Total Hors Taxe, Toutes Taxes Comprises, Tva pour
chaque ligne de vente en cumul.
Figure 23 : Capture d'écran du résultat
de l'application de l'impression d'une facture de vente
C. Analyse et discussion des résultats
Pour éditer une facture de vente, le système
doit vérifier d'abord si le client, le produit, l'exercice, le bon de
commande attaché à la facture, le Taux de Tva existent
préalablement, sinon l'édition de la facture ne sera effective.
Et cette recherche se fait par les listes de choix faisant remarquer
l'existence d'un élément. L'on peut saisir dans la liste voulant
éditer la facture de vente avec les données non réelles,
le système par les contraintes d'intégrité et de
référence signalera une erreur.
66
IV.2.2.5 Test du cas d'utilisation « imputer
compte »
A. Données types
Le comptable désir imputer un compte :
Les données à priori sont les comptes, l'exercice,
la monnaie, le comptable
NumOp
|
DateOp
|
Libelle
|
Taux
|
Monaie
|
Exercice
|
NumCble
|
PiecJ
|
MontDb
|
MontCred
|
0001
|
26/07/2011
|
Entrée Mses
|
800
|
FC
|
2011
|
C003
|
V001
|
100000
|
0
|
0001
|
26/07/2011
|
Variation de stocks Mses
|
800
|
FC
|
2011
|
C003
|
V001
|
|
100000
|
|
Tableau 4:Données Test du cas d'utilisation
« imputer un compte »
B. Résultats obtenus
Figure 24:Capture d'écran du résultat
de l'application du cas d'utilisation « imputer un compte
»
C. Analyse et discussion des résultats
Lorsque le comptable veut imputer un compte, il y a de
données qui devront exister au préalable. Le compte doit d'abord
être créé et ensuite les opérations. Les comptes
utilisés sont les comptes divisionnaires. Ces données permettront
d'établir le bilan détaillé ou synthétique selon le
besoin des utilisateurs. Si l'on a mal passé les opérations, il y
a possibilité de les corriger. Mais également, il faudra faire
attention lorsque l'on veut supprimer une opération car sa suppression
se répercute sur les transactions. Dans la case débit ou
crédit selon le cas, n'est pas oublier d'y mettre un nombre car celui-ci
est requis, sinon, un message d'erreur sera générer.
67
IV.2.2.6 Test du cas d'utilisation « Ajout d'un
nouvel article »
A. Données types
Le magasinier désir ajouter un article dans la base de
données:
Code produit
|
Libelle produit
|
Description
|
CategorieProduit
|
31110000
|
Toshiba Satellite A10
|
CPU : 2Ghz, RAM :4Go, HDD : 200, SE: Win7...
|
Hardware
|
31000013
|
Windows Seven
|
Win7 Edition Professionel
|
Software
|
31000013
|
Dell Inspiron
|
CPU: 2Ghz, RAM: 2Go...
|
Hardware
|
|
Tableau 5 : Données test du cas
d'utilisation « Ajout d'un nouvel article »
B. Résultats obtenus
La validation de données par le bouton sauver enregistre
ces éléments dans la base de données.
Tableau 6: Capture d'écran du résultat
de l'application du cas d'utilisation « Ajouter un nouvel
article »
C. Analyse et discussion des résultats
Le système devra vérifier si la catégorie
du produit existe bel et bien afin de valider l'enregistrement. Sinon, un
message d'erreur sera envoyé. La même chose se fera si l'on veut
faire référence à une catégorie qui n'existe pas.
Le système affiche en outre le pseudo ou le code de l'utilisateur
logué pour raison de sécurité et contrôle.
68
IV.4. QUALIFICATION
Partant des objectifs nous assignés et des
résultats de données obtenus lors de différents cas
d'utilisation étant concluant, nous affirmons de ce fait notre
hypothèse selon laquelle l'intégration de principes du
génie logiciel dans la conception et développement du logiciel
sur le modèle du SYSCOHADA aura un effet très positif sur
l'efficacité et l'efficience du dit logiciel, de le réaliser dans
les délais prévus, tout en satisfaisant le cahier des charges et
qu'autrement ce logiciel s'inscrirait dans la catégorie de logiciel
obsolètes .
Ainsi, demandons aux futurs utilisateurs de tester
l'application et nous faire parvenir les remarques et bogues.
IV.5DOCUMENTATION
Nous présentons dans la suite, les informations
nécessaires pour l'utilisation du
logiciel et pour des développements ultérieurs.
IV.5.1. Documentation orientée Programmeurs
Notre application est basée sous deux couches :
physique (interface) et logique (librairie de classes). Ceci afin de
répondre aux principes de séparation de problèmes, de
modularité et réutilisabilité.
Toutes les grandes fonctions sont contenues dans une classe
appelée Factory et elle nous permet d'accéder à d'autres
classes. Les classes sont protéger et leur accès se fait par des
accesseurs afin de respecter la règle d'encapsulation. Nous avons
prévus de commentaires dans les sources de l'application afin que vous
puissiez vous retrouver facilement.
IV.5.2. Documentation orientée Utilisateurs
Il est facile d'utiliser « DanInfo_GesCom_Ohada ».
L'application a deux modules :
gestion de stock commercial et comptabilité.
Après son installation, l'utilisateur y accède
par un login et mot de passe qui est « fred » et de même le mot
de passe. Vous pouvez par la suite le changer selon vos besoins de
sécurité.
Ensuite affiche les menus regroupés selon les taches
à effectuées. Par exemple pour la gestion de stock, vous pouvez
ajouter un utilisateur, le modifier ou supprimer. Pour les autres menus, il
faudra s'assurer de la cohérence de données que vous souhaiter
donner ou demander au système. Ainsi, vous ne pouvez pas imputer un
compte dans le module de comptabilité si le compte n'existe pas
c'est-à-dire avoir été créé.
69
En suivant aux lettres le manuel dans l'application vous vous
familiariserez à celle-ci. Pour toutes bogues quelconques ou
idées du futur amélioration de l'application, nous vos prions de
prendre contact avec nous par les données de contacts se trouvant dans
le menu aide Apropos de...
Conclusion : Dans ce chapitre,
nous avons décrit brièvement le processus de réalisation
de notre application « DanInfo_GesCom_Ohada » en spécifiant
l'environnement de développement, l'implémentation de la base des
données et la démarche suivie pour la réalisation. En
effet, nous avons achevé l'implémentation et les tests de tous
les cas d'utilisation, tout en respectant la conception élaborée.
En d'autres termes, nous détenons la version finale du logiciel,
installée dans notre environnement de développement. Ainsi que
nous avons prévenu la plate forme sous laquelle le système sera
installé dans l'environnement des utilisateurs.
70
CONCLUSION GENERALE
Sous le thème « Génie logiciel en
Système Comptable Ohada : conception d'un logiciel de gestion de stock
intégré à la comptabilité » , nous sommes
partis de faits tels que les systèmes interactifs posent en
général de nombreux problèmes d'utilisabilité, ne
répondent pas toujours aux besoins des utilisateurs, sont mal
adaptés à l'organisation du travail. Ensuite le problème
de l'appropriation du code source, dont le vrai problème pour l'Afrique
devient la mise en place de l'industrie logicielle destinée à
tirer parti de l'ouverture de ce code, la cohabitation têtue avec des
logiciels propriétaires (LP) et la résolution des
problèmes de migration des LP vers des Logiciel Libre. Enfin, passant
par la crise du logiciel et le coût trop élevé de ce
dernier jusqu'au constant que les règles de l'industrie informatique
regroupées dans ce que nous appelons communément «
Génie Logiciel » doivent être mise en contribution pour
l'intégration de l'OHADA dans l'informatisation des services du tissu
économique congolais notamment la comptabilité.
Ainsi, la question à laquelle notre travail s'est
proposé de répondre était de savoir quelles seraient les
règles à appliquer pour intégrer en douceur l'OHADA dans
les systèmes informatiques existants. En outre, que gagnons-nous en
intégrant les principes du génie logiciel (impact) dans la
conception et développement d'un logiciel et dans le cas
échéant ce que nous perdons en le calquant sur le modèle
du Système Comptable Ohada ?
Notre argumentation a stipulé que l'intégration
de principes du génie logiciel dans la conception et
développement du logiciel sur le modèle du SYSCOHADA aura un
effet très positif sur l'efficacité et l'efficience du dit
logiciel, de le réaliser dans les délais prévus, tout en
satisfaisant le cahier des charges et qu'autrement ce logiciel s'inscrirait
dans la catégorie de logiciel obsolètes !
Notre objectif général était de prouver
qu'à travers les principes du génie logiciel, nous pouvions
éviter le tabula rasa et que les logiciels existants peuvent migrer vers
des systèmes plus complexes en moindre coût. Et plus en pratique
choisir et appliquer les règles du Génie Logiciel aux logiciels
de gestion de stock existant en comptabilité générale pour
mettre en place un logiciel de gestion de stock respectant les normes
comptables du SYSCOHADA.
Pour affirmer nos hypothèses nous avons utilisés
la méthode documentaire pour une vision un peu plus large des
éléments de doctrine ayant trait à notre objet
d'étude. Le langage
71
de modélisation appelée « UML » pour
Unified Modeling Language pour l'analyse de besoins et la conception de
solutions et le langage de programmation C# 2008 pour mettre en place
l'application en mix avec SQL Server 2005 pour les bases de données.
Nous avons ensuite analyser les existants afin de trouver plus
ou moins un modèle qui nous a permis de simuler un travail qui devrait
être fait dans une équipe de génie et nous a produit un
logiciel de gestion de stock intégré à la
comptabilité respectant les principes, méthodes et techniques du
génie logiciel et la norme du système comptable Ohada.
L'application que nous avons produite ne traite que de
certains aspects de la comptabilité générale liée
au stock commercial. Elle est capable d'établir un bilan de situation,
un journal des opérations, la balance de vérification, le grand
livre, le bon de commande, bon d'entrée en stock, la fiche de stock,
facture et autres documents. L'application n'avait pas comme objectifs de
produire la fiche d'amortissement des immobilisations, l'établissement
du TFR (étant facultatif), et les calculs de différents
ratios.
Plusieurs modules peuvent facilement être ajoutés
à ce squelette que nous venons de bâtir, prouvant ainsi que le
génie logiciel peut nous dédouaner de plusieurs problèmes
liés à la conception des grands systèmes. Le cas de la
gestion de paie du personnel que nous avons modélisé en titre
d'exemple pourra être ajouté facilement par les futurs chercheurs
avec bien d'autres modules qu'ils pourront modéliser suivant les
principes énoncés dans ce travail pour l'amélioration de
la présente application.
72
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. Boris, M., Nanette, P., David, S., & Sébastien, T.
(2004). Le droit uniforme africain des affaires issu de l'OHADA.
Paris: Juris-Classeur.
2. Dobill, M. (2008). Comptabilité OHADA
(éd. 2008, Vol. Tome 1). KARTHALA: Editions KARTHALA ET AEEC.
3. F a b i e n, P. i., & G e o f f, G. a. (2008). Avant-
Propos. Dans De Tiny ERP à Open ERP: Pour une gestion d'entreprise
efficace et intégrée. Paris: Groupe Eyrolles.
4. FONTAINE, M. (2006). Acte uniforme ohada sur le droit des
contrats:Avant Projet. Louvain: UNIDROIT.
II. WEBOGRAPHIE
1. -. (s.d.). SYSCOHADA : Plan de comptes.
Récupéré sur www.africa.africa.web-org.
2. Audibert, L. (2006). UML2. Consulté le
Janvier 09, 2011, sur
developpez.com:
http://laurent-audiberpt.developpez.com/
3. wikipedia. (2011). Logiciel de Comptabilité.
Consulté le Février 13, 2011, sur wikipedia:
fr.wikipedia.org
4. Wikipedia. (2011). Petites et moyennes entreprises.
Consulté le Février 13, 2011, sur wikipedia:
fr.wikipedia.org
III. COURS
1. Balagizi, O. (2011). Cours. Questions Spéciales de
Génie Logiciel . UNILUK.
2. Balagizi, O. (2011). Cours. Seminaire Informatique:
Aspects Pratique de création de Base de Données . UNILUK.
3. J.P, S. K. (2011). Cours. Laboratoire Informatique II:
C#.Net . UNILUK.
4. J.P, S. K. (2011). Cours. Questions Spéciales de
Conception de Système d'Information:UML et Merise . UNILUK.
5. MASIVI, O. (2010). Cours. Génie Logiciel .
UNILUK.
6. Tahé, S. (2008, Mai). Cours. Apprentissage du
Langage C# 2008 et du Frame .Net 3.5 . Agers: Université
d'Angers.
73
IV. MEMOIRES
1. Beller, R. (2006, Séptembre). Mémoire.
Le logiciel libre : quelle opportunité pour les PME ? Metz:
Université Paul Verlaine.
2. DARRAS, E. (2004, Septembre). Mémoire. Plans de
migration de systèmes patrimoniaux vers des erp . LAVAL, QUEBEC:
UNIVERSITÉ LAVAL.
3. James, K. M. (2009-2010, Octobre). Mémoire.
Modélisation et le prototypage d'un progiciel adapté aux
entreprises commerciales en ville de Butembo. . UNILUK.
4. Mchangama, I. ( 2006-2007). Mémoire. Conception
et développement d'un logiciel de gestion commercial .
Université de Monastir.
V. TRAVAUX DE FIN DE CYCLE
1. Freddy, K. N. (2009-2010, 0ctobre). TFC.
Modélisation d'un système d'information informatisé et
la conception d'une base de données de gestion du stock des Ets Tsang
. UNILUK.
2. Fréderic, M. M. (2008-2009, Octobre). TFC.
Formalisation Informatique de la comptabilité Hospitalière:
cas de centre de santé . UNILUK.
VI. AUTRES
1. BERGER, A. (2008). Quel logiciel Pour votre
système d'information. D o s s i e r t e c h n o l o g i q u e d e
s P a y s d e S a v o i e , 1-4.
2. Emmanuel ADAM, C. K. (1999). Etude comparative de
méthodes du Génie Logiciel en vue du développement les
processus administratifs complexes. Génie Logiciel , pp.
40-54.
3. MAKELA, R. M. (2005). Modalités d'adhésion
de la RDC au traité de l'Ohada. Kinshasa.
4. Ntambue-Tshimbulu, R. (2003). Logiciels libres et
développement de l'Afrique : repenser la problématique. Dans
Revue canadienne d'études de développement (Vol. Vol.
XXIV).
5. Zambotto, C. (2008). L'organisation de la comptabilité
dans l'entreprise.