INTRODUCTION
Le stage de fin de cycle est
obligatoire à chaque étudiant finaliste en troisième
année de graduat en vue de la confrontation des réalités
du monde professionnel, lui permettant d'acquérir quelques
théories dans le but de régler plus tard son comportement.
Durant 27 jours ouvrables, allant du 09
novembre au 09 décembre 2011, nous avons bénéficié
de l'occasion de vivre différentes ambiances professionnelles,
goûter aux peines et joies, découvrir les réalités
professionnelles et même de connaître les rapports existant entre
l'administration et ses partenaires.
L'institution qui nous a accueillis
est reconnue sous le nom de la Division Provinciale des Petites, Moyennes
Entreprises et Artisanat (PMEA en sigle) qui est une institution de l'Etat qui
a pour mission de réglementer et contrôler toutes les petites et
moyennes entreprises, voire même l'artisanat oeuvrant dans la province
du Nord-Kivu, que ce soit du secteur formel ou informel.
Outre l'introduction et la conclusion,
notre travail comporte deux grands chapitres:
ü Le premier s'articulera sur la présentation de
l'institution de stage;
ü Le second portera sur le déroulement du
stage.
Notre stage s'était
déroulé conformément à notre calendrier de stage
ci-dessous détaillé :
SEMAINES
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AFFECTATIONS
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NOMBRES DE JOURS
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Du 09 au 12/11/2011
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Prise de contact avec différents Chefs de Bureaux
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4 jours
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Du 14 au 17/11/2011
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Permanence au secrétariat de la Division des PMEA
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4 jours
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Du 18 au 23/11/2011
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Au Bureau de PME (Petites et Moyennes Entreprises)
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5 jours
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Du 24 au 29/11/2011
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Au Bureau de l'Artisanat du Secteur informel
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4 jours
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Du 30 au 01/12/2011
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Au Bureau de la Micro finance
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2 jours
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Du 1er au 03/12/2011
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Au Bureau d'Entrepreneuriat de Formation
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3 jours
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Du 05 au 06/12/2011
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Au Bureau de normes, poids et mesures
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2 jours
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Du 07 au 09/12/2011
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Au Bureau de l'inspection
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3 jours
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TOTAL
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27 jours
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CHAP.I: PRESENTATION DE LA
DIVISION DES PMEA
1.1. LOCALISATION
La Division provinciale des
PMEA fonctionne dans l'enceinte du bâtiment de l'IMF
Baraka Presse à Virunga, sur l'avenue Nyiragongo, dans la commune de
Karisimbi à Goma.
1.2. HISTORIQUE
L'existence de ce service remonte de
plusieurs années, depuis la période coloniale et sa
dénomination a connu plusieurs mutations comme par exemple
«Service de classes moyennes» en 1960.
Au départ, il était un
service de colonisation et c'est au début de l'année 1911 au
Katanga (ex-SHABA) que le pouvoir colonial avait pour mission la protection et
la défense de la frontière entre le Katanga et la Rhodésie
du Nord (actuellement la Zambie); mais aussi l'approvisionnement des
cités minières du Katanga en viande. C'est là même
l'origine de grandes fermes qu'on retrouve actuellement dans cette partie du
pays. Comme cette stratégie a porté ses fruits, cela va pousser
le colonisateur Belge à l'étendre au niveau de toute la
colonie.
Avec l'essor de la colonie, en 1930,
les ouvriers indigènes vont alors bénéficier d'un fonds de
crédit agricole, leur accordé par le colonisateur jusqu'à
un plafond de 10.000 francs. Le remboursement de ce fonds procurait des
intérêts aux colons. Ce qui va permettre au colonisateur de tracer
des routes de desserte agricole en vue d'évacuer sa production vers les
grands centres commerciaux. Cette expérience va faire du Congo Belge
l'un de grands producteurs agricoles de cette époque.
En 1942, les circonscriptions
indigènes reçurent l'autorisation d'accorder des crédits
de construction des maisons appelées autrefois «Fonds
d'avance» car cette somme d'argent qu'on leur donnait
était considérée comme une avance sur salaire. Ce service
pro figurait l'idée d'une coopérative nationale. Ces maisons
étaient construites pour un minimum de 20.000 francs remboursable
après une certaine période fixée par l'emprunteur ;
mais également dans le cadre d'appui aux entreprises industrielles,
agricoles et commerciales.
En 1947, fut créée une
«Société de crédit au colonat
»qui aura pour tâche la gestion de tous les fonds constitués
par l'apport au trésor public effectué par la colonie et les
circonscriptions. L'objectif essentiel était de la consacrer comme
épicentre de développement. Cette société
deviendra, en 1953, «Société de crédit
à l'industrie» pour devenir, en 1960,
«Société de Crédit aux
Classes Moyennes».
En 1967, fut créé le
«Fonds National de Crédit Agricole et
Artisanal», FNCA en sigle; qui sonna le glas de la
Société de Crédit aux Classes Moyennes par le
dépouillement systématique de toutes ses prérogatives et
fonds issus des remboursements des crédits octroyés et de la
dotation gouvernementale. C'était là la disparition de ce
service. Le souvenir que nous pouvons reconnaître aujourd'hui de cette
société c'est les vestiges de nombreuses plantations de
café, de thé et même celles de quinquina laissées
par les colonisateurs Belges qu'on retrouve actuellement dans les provinces
orientales de la R.D.Congo.
C'est en 1995 que le service fut
détaché pour sa propre tutelle par la lettre n?017/MIN
PME/0452/95 du 14 février 1995 du Ministère de l'économie
dans lequel il était incorporé.
Par la suite, le service va
changer d'appellation pour devenir service de l'«Industrie, de
Petites, Moyennes Entreprises et de l'Artisanat».A ce niveau , ce
service comptait deux services techniques à savoir :le Fonds de
Promotion de l'Industrie(FPI) et l'Office de la Promotion de Petites
et Moyennes Entreprises Congolaises (OPEC) qui fut créé par
l'ordonnance loi n?073 /011 du 5 janvier 1973, dont la mission principale
était de financer le développement et l'encadrement des
entreprises industrielles et commerciales. Aujourd'hui, cet office
reçoit 10% du montant de chaque patente émise par la Division des
PMEA.
En 2009, le service va se
scinder à deux pour donner naissance, d'une part, à la
«Division de l'Industrie» et d'autre part, à
la «Division des Petites, Moyennes Entreprises et de
l'Artisanat»(PMEA).
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