INTRODUCTION GENERALE
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Il existe plusieurs littératures sur l'adolescence dans
ses divers aspects que différents auteurs font en sens convergent ou
divergent selon les expériences ou les enquêtes menées
à ce sujet à travers le monde.
Ces recherches descriptives, bio - psychologiques,
étiologiques ou sociologiques ont touché cet âge de la vie
de l'homme et ont décelé divers caractéristiques des
adolescents sur les plans : moteur, intellectuel, affectif et
social.1(*)
Cependant, lorsque nous regardons autour de nous dans notre
milieu de Kamina, nous nous rendons compte que, même si certaines
études ont déjà été faites en termes
d'attitudes en générales, ces dernières n'ont pas encore
été analysées à l'endroit de certains objets
sociaux comme les boissons alcoolisées par exemple.
0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix du sujet qui fait l'objet de notre travail n'est pas
le fait du hasard. Il résulte de notre attention fixée sur
l'attitude des adolescents face aux produits alcoolisés au cours de leur
parcours de la vie humaine.
Il est à signaler que le problème de la
consommation de l'alcool chez les adolescents devient aujourd'hui noir sur
blanc une préoccupation majeure qui nécessite une solution dans
le développement de ces derniers.
Eu égard à ce qui précède, tout en
se référant à la vie actuelle des jeunes
adolescents ; nous constatons le plus souvent les actes immoraux qui sont
produit dans la société par les adolescents sous l'influence de
la boisson dite alcoolisée. Cela a motivé notre choix du
présent thème sur les attitudes des adolescents à
l'égard des boissons alcoolisées.
L'intérêt de cette étude se
présente sous deux aspects à savoir : théorique et
pratique.
Ainsi, sur le plan théorique, notre recherche est
d'identifier l'attitude des adolescents face aux produits alcoolisés.
Nous pensons apporter à la société en
générale, aux adolescents en particulier une somme d'information
pouvant aider à comprendre les méfaits des dites boissons, et
ainsi retrouver sur le bon pas s'ils en étaient déjà
égarés.
Quand au second aspect, ce travail vise une bonne orientation
des individus dans le passage de l'adolescence à l'âge
adulte ; tout en leurs donnant l'information de ce qui se passe dans cette
période d'adolescence que Claude LAYET appel :
« période charnière de la
vie ».2(*) Car beaucoup vivent sans se connaître.
0.3. PROBLEMATIQUE
Dans la vie de l'être humain se passent
différentes périodes, circonstances dont celle de la fête
par exemple. Celle-ci relève de l'homéostasie ; qui reste
le plus important dans la vie de l'homme car il est appelé à
alterner deux états de la vie de soit l'équilibre soit le
déséquilibre.
Dans la recherche de cet équilibre, l'homme commence
par exemple à prendre des boissons alcoolisées et cela des temps
en temps.
La consommation de l'alcool est entrée dans les
habitudes de vie de la population pour de raisons esthétiques et
l'adolescence ne fait pas exception à cette règle.
S'il est indéniable que les boissons alcoolisées
peuvent avoir certains effets bénéfiques sur la santé (si
elles sont consommées avec modération), il également
incontestable que l'alcool est une substance toxique, psychotrope et additive,
une drogue dangereuse qui pose de graves problèmes d'ordre psychique,
physique, physiologique, social et économique ; qui est la cause de
nombreux accidents et maladies mortelles.3(*)
A ce propos, notre souci tout au long de ce travail restera
celui de savoir :
v Quelle attitude, les adolescents ont-ils vis-à-vis
des boissons alcoolisées ?
v Quel serrait le sexe le plus affecté ?
Voilà les quelques préoccupations autour des
quelles tournera notre investigation.
0.4. HYPOTHESE
L'hypothèse est généralement
définie comme toute réponse anticipée à la question
posée. Cette réponse anticipée servira d'un fil
conducteur particulièrement efficace.
Elle est définie de plusieurs manières selon les
différents auteurs parmi les quels, nous prenons celle du professeur
Lody Shiwembo cité par Dieudonné NGOIE selon
laquelle une hypothèse est à la fois une création de
l'esprit et conception provisoire.4(*)
Sur base des questions posées ci-haut, nous formulons
les hypothèses suivantes :
v Les adolescents auraient une attitude positive
face aux boissons alcoolisées.
v Le milieu familial serait le facteur le plus
favorisant de cette attitude et que le sexe masculin serait le plus
affecté par ce problème.
0.5. METHODES ET TECHNIQUES
Dans ce travail nous allons faire appel à la
méthode descriptive qui va nous permettre de décrire les
attitudes des adolescents.
Quant aux techniques nous avons opté pour les
suivantes :
v Le questionnaire ;
v L'interview.
0.6. DELIMITATION DU SUJET
Le sujet qui fait l'objet de notre travail parait simple mais
complexe dans le sens qu'il est interdisciplinaire.
Il est dirigé dans le contexte spatial où il
s'oriente sur les adolescents de la cité de Kamina dans le Quartier
52.
0.7. LA SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction, le présent travail est
subdivisé en trois chapitres.
Le premier chapitre portera sur les considérations
théoriques dans lesquelles nous définissons les concepts
clés : attitude, adolescent et produits alcooliques.
Le deuxième chapitre est réservé au cadre
méthodologique qui comprend à son sein : la population et
l'échantillon d'étude, la description de la méthode et
techniques utilisées, enfin les difficultés
rencontrées.
Le troisième et dernier chapitre comportera la
présentation, l'analyse des données et l'interprétation
des résultats. Une conclusion et quelques suggestions clôtureront
l'étude.
CHAPITRE PREMIER
CONSIDERATIONS THEORIQUES
1.1. DEFINITION DES CONCEPTS
Il ne s'agit pas ici d'établir un dictionnaire des
termes psychologiques, mais de donner du sens aux mots clés de notre
thème pour ainsi alléger la compréhension du texte du
présent travail.
1.1.1. ATTITUDE
Etymologiquement, le mot «
Attitude » vient du mot Italien
« Attitudine » qui vient
lui-même du latin « Aptitudo »
qui signifie disposition naturelle à accomplir certaines
tâches5(*)
De nos jours, des nombreuses définitions se
réclament mieux pour désigner cette notion qui se situe au
carrefour des sciences sociales. L'attitude est généralement
définie comme un état d'esprit d'un sujet (groupe)
vis-à-vis d'un objet, d'une action, d'un individu ou d'un groupe(Le
savoir être de quelqu'un).
L'attitude est un concept indispensable dans l'explication du
comportement sociale et une notion nécessaire dans l'explication des
réactions devant une tâche. Il existe autant des
définitions de la notion d'attitude que d'Auteurs.
Pour ZANNA et
REMPELS : L'attitude s'articule au tour de trois
composantes distinctes.6(*) :
[ Cognitive : opinion du sujet
sur l'objet d'attitude, association d'idées que cet objet provoque,
rapport que le sujet perçoit entre l'objet et ses valeurs
personnelles ;
[ Affective : affects
(sentiment), états d'humeurs que l'objet suscite ;
[ Conative : consiste en une
disposition à agir de façon favorable ou défavorable
vis-à-vis de l'objet.
Ainsi, une attitude selon ces deux Auteurs ne se forme
qu'à la réunion de ces trois composantes.
OSKAMP, propose de définir l'attitude
de façon brève. Il l'a définie comme une disposition
à réagir de façon favorable ou défavorable à
un objet particulier ou une classe d'objets7(*) .c'est à dire l'attitude peut s'appliquer
à des objets très divers (étranger, peur de mort, parti
politique...)
Elle a une force (intensité), variable, c'est le
degré d'implication du sujet ; il ya un continuum pouvant partir
d'une force absolument défavorable à une force absolument
favorable en passant par « moyen » ou
« légèrement favorable.
Pour THOMAS et ZNANIECKI, une attitude est
toujours orientée vers un objet. Elle permet de prédire les
comportements réels et potentiels d'un individu devant une stimulation
sociale. L'attitude est définie par ces Auteurs comme « un
état d'esprit de l'individu envers une valeur ». Cette idée
d'une liaison nécessaire entre attitude et valeur est reprise pour PARK,
mais ce dernier précise la définition en y ajoutant un certain
nombre des propriétés telle qu'une attitude varie en
intensité, elle est fondée sur une expérience :
§ La première propriété indique donc
qu'une attitude est susceptible de degré d'amplitude, de direction et de
valeur ;
§ La seconde est introduite essentiellement pour
distinguer la notion d'attitude à celle de l'instinct social.
De multiples définitions que le concept attitude a
reçu, nous nous penchons plus pour notre recherche sur celle
proposée par Gordon ALLPORT qui définit
l'attitude comme : « un état mental et
neuropsychologique de préparation de l'action organisée à
la suite de l'expérience et qui concerne une influence dynamique sur le
comportement de l'individu vis-à-vis de tous les objets et des toutes
les situations qui s'y rapportent »8(*)c'est-à-dire un
état mental organisé à travers l'expérience du
sujet qui détermine le comportement du sujet vis-à-vis d'un
objet. Nous trouvons dans cette définition l'idée qu'il est
impossible d'expliquer un comportement quelconque sans recourir à la
notion d'attitude. Les attitudes guident le comportement et elles ont leur
origine dans l'expérience
En outre, en liant objet et situation ALLPORT
souligne que les attitudes sont indispensables pour expliquer aussi bien le
comportement du type de ce qu'envisage la psychologie expérimentale que
les comportements sociaux. Nous voyons apparaitre dans cette définition
d'une part le désir de définir les attitudes parce qu'on peut
faire appel à leur contenu ou à leur nature (un état
mental nerveux), d'autre part celui de distinguer les attitudes des notions
avec lesquelles elles pourraient être confondue comme celles de
l'instinct. L'idée sur laquelle insiste à la fois PARK et
ALLPORT que l'attitude est enracinée dans l'expérience
vise surtout à la distinguer de la notion d'instinct.
Selon Gordon ALLPORT, le concept attitude
dérive de deux sources principales :
· La première de ces sources est la psychologie
expérimentale qui a montré l'impossibilité d'expliquer les
réactions d'un sujet à une stimulation sans tenir compte de ses
dispositions mentales ou attitude ;
· En suite le concept attitude ne se serait sans doute
pas imposée dans le milieu de la psychologie expérimentale
fortement imprégnés du Behaviorisme notamment aux Etat Unis sous
l'influence de la psychanalyse car un des points centraux de la psychanalyse
est en effet la distinction entre manifeste et latent, conscience et
inconscience.
A. Attitude et Actes
«Attitude » et « Action »
sont deux processus différents l'un de l'autre. Ainsi
un sujet peut avoir une attitude différente de son action et vise
versa9(*).
· Par exemple un sujet peut manifester une attitude
vis-à-vis d'une action (vouloir faire grève) sans passer à
l'action (réaliser une grève). Cette différence est
souvent relevée comme un biais notamment dans l'expérience de
KURT Lewin sur la dynamique de groupe ou l'expérience
de l'effet boomerang de KIESLER (qui consiste à une
tentative de persuasion a l'effet inverse de celui attendu et renforce les
attitudes de la cible plutôt que de les modifier)10(*).
1.1.2. ADOLESCENCE
L'adolescence est une période particulière de la
vie, souvent mouvementée et pas simple à aborder pour beaucoup de
parents. Il est difficile pour ce dernier de faire la part des choses,
d'évaluer l'aspect normal et anormal d'un de ses cycles et d'envisager
une aide psychologique. Ainsi le mot Adolescence
vient d'abord du latin «Adulescente »
qui signifie « le jeune
Homme » 11(*)c'est-à-dire elle est la période de la
vie humaine caractérisée par l'évolution de la
personnalité infantile vers la personnalité adulte ainsi que la
maturité sexuelle.
J.J. ROUSSEAU définit l'adolescence
comme une période nettement distincte de l'enfance et de l'âge
adulte, une véritable révolution dans la vie, une seconde
naissance.12(*)
Quant à un soldat de l'Armée de Marc Artur, elle
n'est pas une période de la vie, elle est un état d'esprit, un
effet de la volonté, une qualité de l'imagination, une
intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité
du goût de l'aventure sur l'amour du confort.13(*)
L'adolescence qui selon l'expert Claude
LAYET, est une période de changement, de transformation
physique et intellectuel entre la vie de l'enfant et la vie de l'adulte. Par
fois cette période se passe avec des moments de frustration avec
l'entourage ou des moments de révolte de l'enfant qui `accepte mal le
changement ou qui le refuse, populairement on appelle cela
« crise d'adolescence »14(*).
Pour l'Auteur, l'adolescence est considérée
comme une période charnière qui est vécu souvent comme une
période douloureuse par de nombreux adolescents qui prennent conscience
du changement de leur corps avec des réactions très
variées ou certains vont êtres irritables d'autres susceptibles.
Certains vont faire des périodes dépressives plus ou moins
longues, plus ou moins graves. L'adolescence commence toujours par la
puberté qui est la première phase de l'adolescence parmi tant
d'autres. Elle vient du mot pubis qui signifie
poils. C'est ainsi que l'on considère la
puberté comme l'ensemble de transformation marquant le passage de
l'enfance à la maturité.
Dans cette optique TSHIBANDA psychologue
congolais explique que : c'est pendant cette phase pubertaire qu'il ya
affirmation et définition de sois, l'autodétermination critique
et qu'il ya équilibre, bonne intégration des
caractéristiques de l'enfance, première étape vers
l'adolescence, âge de la raison et d'ardeur.15(*)
La puberté s'étale approximativement entre douze
et quatorze ans ou encore entre plus ou moins neuf à plus ou moins
quatorze ans. Il est ainsi à noter que l'adolescence est un processus
physique, psychique et physiologique naturellement engagé par le corps
dans une fourchette qui varie de douze à dix huit ans selon le climat,
le génome et la densité de la population. Ainsi elle
démarre plutôt dans les régions tropicales et
méditerranéennes (9à11ans) et plus tard dans les
régions nordiques (14à 17ans) tandis que dans la région
tempérée elle s'étale entre 11 et 14ans. 16(*)
Précisons que le processus pubertaire varie encore
selon le sexe d'environ deux ans plutôt chez la fille que chez le
garçon. En France par exemple la puberté démarre vers dix
ans chez la fille et douze ans chez le garçon. En fin, la puberté
démarre plutôt en ville qu'à la campagne probablement suite
aux stimulations plus nombreuses (bruit, stresse par exemple). L'adolescence
qui se développe normalement passe par trois phases successives poursuit
MUKENI, ces trois phases sont :
1.1.2.1. LA PHASE PUBERTAIRE OU LA PREADOLESCENCE
Développée ci- haut (cfr page 8)
1.1.2.2. LA PHASE DE L'ADOLESCENCE PROPREMENT DITE
Elle va approximativement de quatorze, quinze à dix
huit ans. C'est une phase où l'être humain cherche à
intérioriser le monde ambiant, il s'absorbe en lui-même. Le
rôle intérieur prend le dessus avec la rêverie narcissique
et la rumination, se détournant du monde qui l'entoure, il se sentira
seul, unique et incompris « crise
d'adolescence ».
Le narcissisme est une contemplation de sois
c'est-à-dire une fixation affective à sois même. Les
phénomènes liés à la maturité sexuelle sont
de trois ordres :
v Physique (visible)
v Psychique (mentaux, comportementaux) et
v Physiologique (organes internes).
Ils se recoupent pour certains entre filles et les
garçons et différent évidemment sur d'autres.
1) DU POINT DE VUE PHYSIQUE
Pour la fille comme pour le garçon, l'adolescence se
caractérise par l'apparition de la pilosité sur les jambes, le
pubis et sous les aisselles. La fille voit ses seins se développer (en
commençant par le gauche) et cela occasionne le besoin de
rééquilibrer sa démarche qui se stabilise en moyenne vers
dix huit ans (18ans). Sa hanche se développe afin de pouvoir accueillir
le foetus avec l'apparition de la cellulité. La vulve glisse du devant
du corps vers l'entre jambe et la transpiration de la future femme est
équitablement réparti sur tout son corps.
Le garçon voit des poils apparaitre encore sur son
visage (duvet vers douze ans, barbe vers dix huit ans) ainsi que sur le reste
du corps. La répartition de la pilosité varie selon le
génome, la verge et le testicule prennent du volume et le garçon
connait des pertes blanches parfois gênantes. La transformation du futur
homme est localisée sur le front, le bas du dos et les pieds.
2) DU POINT DE VUE PSYCHIQUE
On le voit déjà avec le développement
physique : la puberté inquiète et est questionnelle
c'est-à-dire l'adolescent se questionne. Or peu nombreux sont les
adultes qui expliquent l'évolution de l'adolescence tout en donnant les
difficultés de cet âge ; car l'adolescent est responsable de
lui-même sur plan socio-affectif. Au lieu que les adultes mettent mal
à l'aise les jeunes adolescents.
Ainsi au plan naturel, les difficultés socio-affectives
sont notamment liées à la monté du désir. Le jeune
doit alors nécessairement parvenir à se resituer (se retrouver)
dans son environnement social (famille, professeur, copin-copine, petit ami,
camarade pour ne citer que ceux-ci). Vis-à-vis de ses parents, un
nouveau rapport doit émerger afin que le jeune puisse s'émanciper
à son aise. Si une nouvelle distance ne s'instaure pas, il sera toujours
plus mal à l'aise dans sa peau.
A ce propos, la psychanalyse parle de nécessaire
réactivation du complexe d'oedipe, lois desquelles les parents ont leur
rôle à jouer. Le jeune est dans une situation paradoxale,
jusqu'autant qu'il a régulièrement besoin du soutien
matériel, financier, social et affectif de sa famille, autant qu'il a
essentiellement besoin de marge, de manoeuvre toujours plus vaste ou
liberté.
Signalons un élément qui parait exigeant dans
cet aspect psychique vis-à-vis de la sexualité. Le jeune
désire toujours plus assouvir son désir avec un partenaire, enfin
l'adolescent ne se passe pas d'idéalisme au sens courant, non
philosophique, bien qu'il lui donne un caractère philosophique et
politique. Le jeune a soif d'absolu et de valeur à concrétiser
dans le monde environnant et ses euphories et ses dépressions sont
d'autant plus intenses que le monde diffère de ses attentes.
3) DU POINT DE VUE PHYSIOLOGIQUE
Le garçon et la fille peuvent connaitre l'acné,
qui correspond à la sécrétion de sébum au corps
suite au processus hormonaux. Elle varie énormément d'une
période à l'autre et effraie ; car elle peut
nécessiter un traitement voire une intervention médicale selon
son ampleur. De plus, la mue de la voix est un phénomène qui
touche les deux sexes, bien qu'elle soit plus marquée chez le
garçon et dont la voix semble cassée et alternativement grave et
aigue malgré lui, entre douze et quinze ans en moyenne. Chez la fille,
l'hormone oestrogène provoque la menstruation ou règles selon
qu'elle aura été informée la première coulée
de sang effrayera plus ou moins la future femme. La menstruation signale
l'activité sexuelle sur la fille puisque ses ovaires produisent
désormais des ovules nécessaires à sa
fécondité dans un cycle de 28 jours (moyenne théorique, ce
qui veut dire des écarts de 17 à 45jours selon les femmes et
même pour chaque femme, de variation de quelques jours selon les
stresses, les vacances...).
Ainsi chaque femme apprendra à connaitre son cycle qui
se stabilisera environ deux (2) ans après le début de la
puberté jusqu'à la ménopause vers 45-55ans. Cependant dans
les suites d'un accouchement le retour de couche met un certain temps à
survenir (durée allongée par l'allaitement maternel). Chez le
garçon l'hormone testostérone provoque la sécrétion
des spermatozoïdes dans le testicule, ce qui occasionne les pertes
nocturnes pour commencer sa vie sexuelle.
1.1.2.3. LA PHASE DEMATURATION OU LA JEUNESSE
Elle va de dix sept (17) ou dix huit (18) ans à
vingt(20) ans. Cette phase prépare à la fixation professionnelle
et affective de l'individu, son adaptation aux exigences des
réalités sociales et morales.
De ce qui précède, nous disons que la
préadolescence nous est apparue comme une phase d'équilibre
instable, durant laquelle l'individu cherche à s'adapter à des
nouvelles conditions corporelles, à prendre conscience et possession de
son être intime, à s'intégrer à une
société abstraite. La phase adolescente par contre est un
état à la fois affectif, intellectuel et social qui sera
complètement atteint dans celle de maturation. Il est à noter que
les adolescents selon leurs attitudes se classent en trois grands
groupes :
Ø Les rêveurs
Ceux-ci se complaisent dans leur jeunesse, la plongent et
risque même de ne jamais s'en affranchir complètement. Ils
redoutent la maturité avec toutes ses charges, ses absences de
fantaisies. Ils vivent des projets d'espoir plus ou moins chimériques,
de refus de pactiser avec le monde matériel sordide, un monde social
injuste et sot parmi eux se recrutent les artistes et les poètes.
Ø Les intellectuels
Ils persistent dans l'analyse d'eux même, ils sont
avides de lecture, donnent le pas à la connaissance sur l'action,
s'intéressent à la marche du monde recherchant la conversation la
discussion, ils sont doctrinaires et faciles à endoctriner.
Ø Les positifs
Sont ceux qui se montrent avant tout soucieux de
conquérir une situation des avantages matériels. Ils
accèdent plus précocement que les autres à la
mentalité adulte, ils sont souvent froids peu scrupuleux,
calculateurs.
Deux éléments paraissent indispensable dans
l'étude de l'adolescence vis-à-vis des certains risques qui se
posent et nécessitent d'être signaler :
· Le suicide
Chez les adolescents l'acte suicidaire s'apparente à la
volonté d'un règlement magique de conflit ou la recherche
identitaire occupe une grande part. La mise en place d'un cadre contenant et
par excitant favorise l'élaboration psychique nécessaire au
dépassement de la crise.17(*)
Le suicide est un acte délibéré qui
découle de ressentis comme le désespoir, la lassitude et la
souffrance. Le suicide n'est pas alors un choix mais une contrainte qui
s'impose à un moment donné, à un sujet qui ne trouve plus
d'autres issues à ce qu'il ressent comme une menace sur lui-même,
sur son identité. Nous constatons que le désir de mort n'est pas
la motivation du suicide mais au contraire le désir de vie (est un moyen
d'exister et de décrier sa souffrance.), le suicide peut être
suicider par plusieurs causes entre autres : les tendances
dépressives ou mélancoliques des situations familiales
problématiques, une mauvaise image de sois, un sentiment
d'insécurité intérieur, un sentiment de non existence ou
encore un trouble de l'apprentissage non diagnostiqué (il est important
e tester l'adolescent sur tout si le trouble d'acte d'avant cette
période).
· Les déviances
Elles se situent essentiellement au niveau de l'abus (drogue,
alcool) et parte du besoin d'expérimenter et d'affirmer sa
personnalité. Au moment de l'adolescence, de nombreux jeunes ont un
comportement déviant de prise de risque et cela s'explique un
désir de tester ses limites et ses doutes face à l'avenir, la
société, la mort.
1.1.3. LES PRODUITS ALCOOLIQUES
On appelle produit alcoolisé
(alcoolique) : toute boisson fermentée, macérée,
distillée, ou autre contenant de l'alcool éthylique ou
éthanol.
Une différence d'appellation est à
remarquer : une boisson est dite alcoolisée lorsque l'alcool
provient d'un ajout extérieur. Une boisson alcoolique est par contre une
boisson où l'alcool est produit par lui-même sans ajout (comme les
alcools nobles tels que le cognac)
Aujourd'hui les alcoologues définissent l'alcool comme
« un produit à large pouvoir pathogène et
toxicomanogène, une substance susceptible de modifier le comportement
de son utilisateur et de créer une
dépendance ».18(*)
1.1.3.1. ALCOOLISME ET STUPEFIANT
Un stupéfiant aussi appelé drogue est un
psychotrope interdit au sujet à une réglementation souvent
exigent parce qu'il est susceptible d'engendrer une consommation
problématique. Ce terme d'origine pharmacologique a subi un glissement
de sens suite à son usage juridique pour ne conserver que
celui-ci.19(*)
Contrairement à l'opinion courante, l'alcool est un
stupéfiant dans le genre de la cocaïne, morphine, opium. Avec cette
différence que ces derniers ne peuvent être obtenus qu'à
faible dose et seulement sur ordonnance médicale, alors que le premier
est à la disposition de tout le monde et sans aucune limitation.
On ne boit pas seulement parce qu'on a soif ou encore parce
qu'on aime par goût le vin, les apéritifs ou les liqueurs mais
surtout à causes des effets psychiques qu'ils produisent. L'alcool
même à dose modéré commence par stimuler mais
bientôt il paralyse la conscience et le sens critique et fait oublier les
déceptions, les ennuies, les découragements et cela pour un petit
temps.
L'alcool est là ! On en prend on s'y habitue
très rapidement, on augmente les doses pour en corser les effets et sans
attendre tout à fait l'ébriété, on arrive
bientôt au stade de l'alcoolisme chronique.
Il faut signaler aussi que Maurice TIECHE
donne son explication pour la compréhension des effets de
l'alcool en disant qu'il suffit de faire l'expérience
suivante : prendre un verre de dimension courante, y verser un
ou deux décilitres d'eau de vie puis y casser un oeuf, on a alors la
surprise d'en voir l'albumine blanchir et se coaguler peu à peu. Au bout
d'une heure, il y aura l'aspect d'un oeuf
poché.20(*)
La première fois qu'il a observé ce
phénomène, il est resté rêveur un bon moment...et il
a compris. Un homme qui boit un litre de vin introduit dans son sang, dans tous
ses organes dix centimètre cube d'alcool pur. Celui-ci se porte plus
particulièrement vers le foie et le cerveau. Certains troubles qu'il y
crée, l'ivresse par exemple, sont bien connus de tout le monde, ne fut
ce que par les accidents d'automobiles qu'ils provoquent. D'autres plus
profondément cachés telle que la cirrhose de foie sont d'autant
plus dangereux qu'ils sont moins apparents. L'alcool n'agit pas toujours d'une
manière aussi spectaculaire, les désordres mentaux apparemment
plus discrets qu'ils provoquent alarment de plus en plus le corps
médical et le pouvoir public.
A ce propos, Henri BARUK, professeur et
médecin chef de la maison nationale de Charenton déclare
que : « toutes les statistiques et les observations
s'accordent à montrer que l'alcool est la cause numéro un(1) des
maladies mentales à tel point qu'on doit fermer les
établissements psychologiques. Dès qu'au contraire la
consommation de l'alcool augmente, on assiste à une monté en
flèche des maladies mentales. Or l'alcool agit sur le cerveau par
l'intermédiaire des perturbations hépatiques comme
KLIPPEL l'a bien montré. On retrouve aussi le foie
comme commun dénominateur dans l'étiologie de beaucoup des
psychoses. »21(*)
Il ne faut jamais oublier que le cerveau est le seul de tous
nos organes à être formé des cellules vivantes qui ne se
renouvellent pas comme celles des autres parties du corps. Le système
nerveux central est lent à se dérégler, mais quand il est,
c'est généralement pour longtemps. C'est pourquoi l'effet de
toxique ne se fait pas sentir brutalement sur lui, mais lentement,
insidieusement et trop souvent d'une manière irréversible. Ainsi
l'alcool trouble la personnalité dune manière durable, même
utilisé sans excès. Il peut entrainer les désordres
psychiques qui sont encore bien loin de motiver l'internement mais qui,
pourtant gênent le jeu normal des divers éléments de la
personnalité (mémoire, attention, affectivité,
volonté).
Lutter contre la consommation de l'alcool, c'est aider la
population, les jeunes adolescents surtout à conserver une
personnalité forte, bien équilibrée, active et claire
voyante, c'est diminuer le nombre des personnes qui donnent à la
jeunesse un exemple déplorable, c'est assurer une meilleur santé
physique et morale à une plus grande portion de la population.
L'anatomie et la physiologie révèlent la
stupéfiante complexité et l'extra ordinaire précision de
fonctionnement du système nerveux. Cette complexité se traduit
anatomiquement par le fait que la substance active qui le tapisse
extérieurement est cinq fois plus étendue chez l'homme que chez
le singe anthropomorphe. N'oublions pas qu'il s'agit d'un organe extra
ordinaire extrêmement compliqué, avec ses treize milliard des
cellules vivantes en closent dans notre crâne et notre colonne
vertébrale donc les ramifications c'est-à-dire les nerfs
s'étendent dans toutes les parties du corps comme des fils
électriques parcourus par des courants. Mais entre l'arriver d'une
sensation ou d'un renseignement et le départ de la réaction
appropriée. Il ya un choix à faire, une décision à
prendre et c'est le travail du cerveau.
Le mésocéphale lui, commande les
réactions habituelles et courantes comme celles de suivre le chemin qui
conduit à l'école ou au travail. Ce centre de triage et
d'orientation qui se trouve à la base du cerveau est une sorte de chef
d'orchestre du système nerveux. Supposons par exemple que celui-ci soit
informé qu'un danger de blessure menace le corps. Aussitôt il
alerte le centre nerveux approprié afin que la respiration
s'accélère, que les glandes surrénales
sécrètent assez d'adrénaline pour que le sang qui
s'échapperait d'une plaie éventuelle soit coagulé. De
même en cas d'émotion violente, c'est le
mésencéphale qui donne les indications propres à accroitre
la tension artérielle. S'il s'agit d'une invasion microbienne, c'est lui
encore qui prend toutes les dispositions possibles utiles pour que la
température du corps monte à 38,39 ou40° afin que ces
microbes ne puissent pas se multiplier dangereusement.
1.2. NOTION DE L'ALCOOL
1.2.1. CHIMIE
Chimiquement l'alcool provient de la formule suivante :
CH3CH2OH où nous trouvons l'éthanol, la
subsistance active des boissons alcoolisées et presque toujours produit
par fermentation alcoolique. La voie métabolique des glucides de
certaines espèces de levures en absence d'oxygène. En chimie le
terme alcool désigne l'ensemble des composés organiques dans
lesquels un groupe hydroxyde (OH) est lié à un atome de carbone,
qui à son tour est relié à d'autres atomes de carbones ou
d'hydrogène.22(*)
1.2.2. UN DEPRESSEUR
L'alcool est rarement considéré comme une
drogue. L'alcool est une drogue parce que son principale ingrédient agit
comme un dépresseur sur le cerveau même si on la consomme tout
d'abord pour ses effets euphoriques, il est faux de croire que l'alcool a un
effet stimulant consommé en faible quantité. Il peut sembler un
stimulant du fait qu'il agit sur la partie du cerveau régissant les
inhibitions. Lorsqu'une personne perd ses inhibitions, elle devient volubile et
semble avoir plus d'énergie. Mais en fait, l'alcool est un
dépresseur qui ralentit les fonctions cérébrales et
intoxique l'organisme.
1.2.3. PROCESSUS D'IVRESSE
Une fois l'alcool présent dans le sang, aucun aliment
ou boisson ne peut retarder ou empêcher ses effets. Le sucre contenu dans
les fruits peut en accélérant l'élimination de l'alcool,
raccourcir la durée de ses effets. Comme l'alcool passe rapidement dans
le sang, l'alcoolémie commence sitôt après l'absorption.
Elle atteint son maximum en moins d'une heure et ne décrit que
lentement. L'ivresse alcoolique est caractérisé par trois phases
successives typiques : une phase d'excitation, un état
d'ébriété au quel succède un état de
dépression pouvant évaluer vers le coma.
1.2.3.1. La phase d'excitation
Est caractérisée par une impression de
facilité intellectuelle et relationnelle, une perte de contrôle
des fonctions intellectuelles et une libération des tendances
instinctives. Le sujet prend des risques inconsidérés (surtout au
volant de sa voiture) et perd toute appréciation objective de la
situation réelle.
1.2.3.2. La phase d'ébriété
Est reconnaissable par la démarche instable, la parole
hésitante, la pensée confuse, des gestes non
contrôlés et non coordonnés, elle se manifeste par certains
signes somatiques ; pupilles dilatées, nausées, vomissement
ou diarrhée.
1.2.3.3. La phase dépressive
Conduit le sujet au sommeil. Quelque fois l'ivresse peut
évoluer vers un coma, le sujet est dans profond sommeil : Les
pupilles dilatés, l'absence des réactions aux différentes
stimulations, le vomissement et la perte d'urine reflète la
gravité de cet état qui, comme tout coma toxique, doit
être traité en milieu hospitalier.
Certains états d'ivresse alcoolique s'accompagnent
d'hallucination des convulsions à des délires et peuvent
être à l'origine des réactions violentes du sujet. Les
thèmes de jalousie ou de persécution sont fréquents dans
les formes délirantes. Dans d'autres cas, l'ivresse engendre un
état de dépression pouvant être dangereux et conduire au
suicide. Certains sujets ivres peuvent présentés des troubles de
mémoire transitoires dont ils prennent conscience, ces épisodes
appelées «trou noir » ou «black out » sont
très angoissants et difficilement avoués.
1.2.4. EFFETS ACOURT TERME : TAUX D'ALCOOLEMIE
L'alcool est rapidement absorbé dans le système
sanguin à partir de l'intestin grêle et plus lentement au niveau
de l'estomac et du gros intestin proportionnellement à sa constatation
dans le sang, l'alcool ralentit l'activité de certaines parties du
cerveau et de la moelle épinière. L'alcoolémie est la
teneur en alcool du sang, exprimé en gramme par litre. Le taux d'alcool
dans le sans, appelé taux d'alcoolémie varie selon :
· La quantité d'alcool absorbée pendant
une période donnée ;
· La taille, le poids, la corpulence, le sexe, et le
métabolisme du consommateur.
· Le type et la quantité d'aliments dans
l'estomac.
1.2.4.1. TAUX D'ALCOOLEMIE
Conséquences
Dépendamment de l'âge, du poids et de
l'état de santé général du Consommateur :
l'ivresse légère :
L'alcool diminue le réflexe, la durée moyenne du temps de
réaction dans les conditions normales est évalué une
seconde environ. Dès O, 5 grammes/litre, le temps de réaction
peut atteindre 1,5 seconde et 37 mètres en 1.5 seconde.
L'ivresse notable : Chez la plus part
des gens 100mg/dl. Facultés de plus en plus affaiblie (jugement,
attention et maitrise de sois) les troubles de l'équilibre et de la
motricité
L'ivresse évidente pour toutes personnes
normales : Troubles marqués de l'équilibre, du
raisonnement, de l'élocution. Confusion mentale et relâchement de
tous les muscles, troubles de coordination, de l'élocution
(150mg/dl).
L'ivresse extrême ou état
d'hébétude : ralentissement prononcé de
réflexe, incapacité à rester debout, vomissement,
incontinence et somnolence (250mg/dl).
Coma : perte de connaissance,
réflexes réduits au minimum, incontinence, abaissement de la
température du corps, respiration difficile, chute de la tension
artérielle, peau moite et froide (350mg/dl).
Décès probable : risque
d'overdose mortelle-Arrêt respiratoire.
1.2.5. EFFETS ALONGTERME
Si la consommation modérée d'alcool procure du
plaisir et favorise la vie sociale, il n'en va pas de même pour la
consommation excessive ou dépendante. Celle-ci est susceptible de
perturber gravement la vie sociale et familiale. L'alcool est présent
dans 25% des divorces et dans la majorité des cas de mauvais traitements
d'enfants. Tant la personne directement concernée qui, ses proches, sont
alors confrontés à des souffrances importantes. Celles-ci ne
peuvent s'exprimer en chiffre ou en symptôme, mais elle porte lourdement
atteinte à la qualité de vie.
1.2.6. EFFETS PSYCHOLOGIQUES
Les tests psychologiques montrent qu'une consommation
quotidienne de 60ml/jour entraine des perturbations sur la vitesse
psychomotrice, la mémoire, l'apprentissage, l'appréciation de
l'espace, la capacité de raisonnement et le raisonnement complexe pour
les détails voire les dommages psychologiques.
1.2.7. TYPES D'ALCOOLIQUE RETENNUS
Alcoolique : devient dans ce cas une personne qui n'est
plus libre face à l'alcool, qui ne peut, sans être
perturbée plus ou moins fortement, s'arrêter longtemps de boire et
que l'idée même d'arrêter
inquiète. « L'alcoolique ne peut arrêter, l'alcool
étant devenu un auxiliaire de vie indispensable (assuétude). Il
est assaillit par le désir de boire (obsession) ; a perdu la
capacité de résister à la boisson (impulsion) et doit
augmenter les doses pour obtenir les mêmes effets
(tolérance) ».23(*)
1.2.7.1. ALCOOLIQUE ABSTINENT
Il est une personne qui ne consomme plus une seule goûte
d'alcool quelque soit les circonstances, mais qui demeure alcoolique parce que
cet état ou cette maladie semble être incurable chez lui. L'alcool
conserve une sensibilité particulière à l'alcoolique.
C'est ainsi qu'on observe même s'il est abstinent depuis longtemps,
car un verre sera toujours de trop chez lui mais divers ne seront pas
suffisants.
1.2.7.2. CO-ALCOOLIQUE
Conjoint, enfant d'une personne alcoolique qui, ayant
vécu la situation pendant une longue période, développe
une pathologie particulaire. L'épouse ou l'époux voir mêmes
les enfants du buveur se sentent investis d'une mission de surveillance et de
soin. Ils en ressortent le plus souvent par leur échec et doivent alors
pour retrouver leur équilibre, entreprendre une psychothérapie.
1.2.7.3. CONJUGOPATHE
C'est une personne alcoolique qui alterne les périodes
se consommation et les périodes d'abstinences combinant ainsi le
désagrément de chaque état (étant alcoolique).
Etant alcoolique, elle ne peut modérer sa consommation et éprouve
à chaque fois un fort sentiment de culpabilité et
d'échec ; elle ne perçoit et ne reçoit pas tous les
bienfaits de l'abstinence.
1.2.8. LES DOMMAGES PSYCHOLOGIQUES OU PSYCHIQUES
La consommation des boissons alcoolisées pour certains
est un rite parce que c'est amusant pour le consommateur et semble avoir
amélioré sa vie sociale. Les jeunes affirment que l'alcool leur
donne de l'assurance, comme chez les personnes timides et qui ont mal à
tenir une simple conversation et ils ne découchent d'après la
consommation de quelques verres leur enhardissent (une façon contraire
de voir les choses).
Boire fait partie d'un style de vie de certains jeunes qui
apprécient faire la fête en fin des semaines, avec des amis, pas
mal d'entre eux et ont déjà été ivre une ou
plusieurs fois. Les personnes qui prennent les boissons alcoolisées de
façon abusive présentent ces
manifestations :
Anxiété
Dépression
Dommage cognitif
Trouble de sommeil
Affaiblissement des facultés
intellectuelles
Tendance à blâmer les
autres.
A cela s'ajoute le Delirium tremens qui relève du
soma.
1.3. LES ETUDES ANTERIEURES
Nous mentionnons ici les études qui ont mis en relation
les sujets qui traitent sur l'alcoolisme.
1.3.1. A L'ETRANGER
· Freud dans son ouvrage
« psychanalytique sur l'autobiographie d'un cas de
paranoïa ». Dégage le rôle de l'alcool dans
cette affection sur les mécanismes du délire de jalousie en
envisageant d'abord le délire alcoolique. Il ressort dans cet ouvrage un
élément capitale qui stipule que le rôle de l'alcool est de
plus compréhensible c'est-à-dire nous le savons, l'alcool
lève les inhibitions et annule les sublimations.
Dans son étude, il explique qu'assez
souvent : « c'est après avoir
été déçu par une femme que l'homme est
poussé à boire, mais cela signifie qu'en général il
revient au cabaret et à la compagnie des hommes qui lui procurent alors
la satisfaction sentimentale lui ayant fait défaut à domicile,
au près d'une femme ».24(*)Et dans « Contribution à la
psychologie de la vie amoureuse »
Freud compare les liens sexuelles qui uni l'alcoolique
à la bouteille, au lien amoureux à son objet d'amour.25(*)
A travers ces quelques notations, Freud
conclut en posant le jalon d'un abord clinique de l'alcoolisme dont les
principaux points sont :
Ø L'importance de l'angoisse ;
Ø Le lien avec la pulsion sexuelle
réprimée ;
Ø Le rôle défensif de cet acte de boire
contre la douleur.
Pour Freud, le fil conducteur est constitué par le
lien entre alcoolisme et sexualité.
· Au Congo Brazzaville, une étude transversale a
été faite chez les adolescents de dix à dix neuf ans sur
la prévenance de l'alcool et les facteurs déterminants sur 4315
enquêtés, 984 (22,8%) consommaient l'alcool. Cette consommation
est élevée chez les garçons sans différence
significative, elle apparait supérieur chez les plus scolarisés.
Pour le mode de consommation, les buveurs
modérés constituent la majorité, la bière
étant la boisson dominante (95%), l'ivresse (49.2%). Pour les
garçons et les filles (11.9%),26(*)Jean Robert MABIALA démontre
cela.
1.3.2. AU CONGO
Nous retenons une étude sur l'alcoolisme chez les
élèves des écoles secondaires, cas de la commune de Goma
par Japhet KAYANI Nziire. L'objectif général de
l'étude était de déterminer les niveaux de connaissance
d'attitude et de pratique des élèves des écoles
secondaires de la ville de Goma sur la consommation des boissons
alcoolisées pendant et après le cours.
Japhet conclut au vu de tous les
résultats sur la connaissance de façon générale que
la connaissance est suffisante sur les différentes boissons
alcoolisées et est une connaissance faible sur les effets que causent
les boissons alcoolisées. Il ajoute en disant que la pratique des
boissons alcoolisées par les élèves des écoles
secondaires de Goma est déclarée par 66,6% suite aux nombreuses
maisons de ventes et que 50.4% des répondants déclarent que ces
boissons alcoolisées sont plus utilisées dans toutes les
cérémonies organisées par l'école. Les
élèves consomment les boissons alcoolisées
occasionnellement, ce qui peut à la longue aboutir à l'alcoolisme
de dépendance.27(*)
CHAPITRE DEUXIEME
CADRE METHODOLOGIQUE
Dans ce chapitre, nous présenterons le champ
d'investigation, la population d'étude, l'échantillon,
l'instrument de récolte des données, l'administration du
questionnaire et en fin les difficultés rencontrées.
2.1 DESCRITION DU CHAMP D'INVESTIGATION
2.1.1 APERÇUE HISTORIQUE28(*)
La cité de Kamina, chef lieu du territoire du
même nom et celui du district du Haut-Lomami; est une entité du
territoire de Kamina créée par l'arrêté royale de
1945 suite à la fusion des postes de Mato et de Kinda. Avant de recevoir
sa configuration actuelle, la cité de Kamina a été
créée comme centre extra-coutumier par
l'arrêté N°21/122 de 1949 du gouvernement du
Katanga.
Par l'appellation centre extra-coutumier, les colonisateurs
voulaient une différence entre deux races qui y vivaient à
savoir : les blancs et les noirs. Le centre extra-coutumier devait
être habité par la race noire. Cette ségrégation
raciale avait pris fin avec l'accession de notre pays à
l'indépendance et à ce moment la cité de Kamina
était organisée conformément au décret
loiN°81 du 2 Juillet1988 portant organisation
territoriale et administrative de la République du Congo. C'est une
cité qi s'étend dans un rayon de 15 kilomètre comprenant
neuf (9) quartiers entre autres : centre urbain, quatorze, cinquante deux,
cinquante trois, soixante quatre, quatre vingt deux, KatubaI
et katuba II et en fin Congo.
2.1.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE
La cité de Kamina est subdivisée en deux Blocs
qui sont : Bloc I et Bloc II. Ces Blocs sont limités de part et
d'autres : Bloc I
· Au Nord : par le confluent du
ruisseau Mudi avec la rivière Lovoy
· A l'Est : par le confluent de
Lulelwe avec le ruisseau Kyashe
Bloc II
· Au Nord : par la borne
marquée CEC N°8 sur la route Kamina Kinda en direction de Kinda
7000mètres.
· Au Sud :par la rivière
Lovoy.
· A l'Est : de ce point
marqué d'une borne CEC 11ème 9, une à droite
de 270mètre le reliant à la source du ruisseau Kitapa de sa
source au confluent de la rivière Lovoy.
· A l'Ouest : par ce confluant du
ruisseau Kimawe jusqu'au confluent du ruisseau Kimizenze.
Ainsi dans le cadre de notre travail, l'étude porte
dans le Bloc I en général et le quartier cinquante deux (52) en
particulier.
2.1.3 PRESENTATION DU QUARTIER 52
Tous les quartiers de la cité de Kamina sont
classés suivant l'ordre de leur création et que ceux qui portent
les appellations numériques se rapportent aux années de leur
création.
Parlant de ce quartier, comme le nom l'indique, il a
été crée en 1952 après la création du
quartier 14. Signalons que l'arrêté
N°21/122 citée ci-haut, est entré en vigueur trois
ans plus tard ; la création du quartier 52 en date
du 15/10/1955 pendant la première visite de sa majesté le Roi
BAUDOIN à la base Militaire de Kamina (BAKA).
2.1.4 SITUATION GEOGRAPHIQUE DU QUARTIER
52
Le quartier 52 est limité de part et
d'autres :
· Au Nord : par le quartier 53 (marché
central)
· Au Sud : par le quartier 64
· A l'Est : par le quartier 14
· A L'Ouest : par le quartier
KatubaII.
Précisons que Monsieur ILUNGA-LUPELA est celui qui est
à la tête du quartier 52 ; en d'autres termes est celui qui
est le chef de ce quartier suivi de Monsieur MBAYO-MPANGA Demba comme son
adjoint.
Notre sujet portant sur l'attitude des adolescents face aux
produits alcooliques ou alcoolisés ; trouve u n champ
d'investigation le plus favorable dans ce sens qu'après l'analyse du
Rapport Annuel de la cité de Kamina de 2009, le quartier 52 est
resté un quartier contenant un grand nombre des NGANDA (lieu officiel
où les buveurs prennent régulièrement la bière) que
le reste des quartiers de la cité de kamina.
2.2 ECHANTILLONNAGE
Il est généralement difficile en matière
de recherche pour diverses raisons pratiques, financières...de
recueillir les informations des tous les éléments de la
population. C'est ainsi que l'échantillonnage concerne justement le
prélèvement d'un ou de plusieurs échantillon d'une
population. Il consiste à examiner les différentes tâches
qui doivent être remplies lorsqu'il s'agit de recourir à un
échantillon qui autorise à tirer des conclusions valables pour
toute la population.
2.2.1 POPULATION D'ETUDE
CHACHAT cité par Emile Lambert
TONDOLEMBE définit la population d'étude
comme : « un ensemble d'individus aux quels
s'applique l'étude» ; les limites de cette
population et ses caractéristiques sont définies en fonction des
objectifs de l'enquête.29(*)
De cette façon LESELBAU N,
déclare que la population sur laquelle porte l'enquête est
considérée comme : « un ensemble humain
caractérisé dont on cherche à connaitre les opinions, les
besoins, les actions... » C'est-à-dire qu'elle a en commun des
caractéristiques permettant l'identification psychologique, sociale, des
individus de ce groupe.
Quant à MUCCHELLI R, la population
d'étude est l'ensemble des personnes sur lesquelles porte
l'enquête et qui constitue une collectivité.30(*)
En ce qui nous concerne, notre population d'étude
ou la population cible de notre recherche a été circonscrite aux
adolescents du quartier 52 de la manière suivante :
Tableau N°1 : La répartition de la
population selon la variable sexe
ADOLESCENT DU QUARTIER 52
|
GARÇONS
|
5.800
|
FILLES
|
6.516
|
TOTAL
|
12.316
|
Ce tableau révèle que parmi
tous les adolescents du quartier 52, 5.800 garçons ont été
enregistrés par le comité de sensibilisation de la cité de
Kamina et que 6.516 filles ont été retenues.
2.2.2 ECHANTILLON
Il est de fois que le chercheur se trouve devant une
population tellement vastequ'il ne soit à même d'atteindre tous
les éléments ou individus constituant cette population. De ce
fait le chercheur que nous sommes, aura à procéder à un
triage ou un échantillonnage d'un certain nombre
d'éléments représentatifs de cette population.
LUHAI.A, cité par NGOI
TWITE définit l'échantillon comme une population
déterminée, finie, dont on peut compter les
éléments. C'est un segment ou sous ensemble de la population
étudiée concrètement et tiré de la population
mère.31(*)
Quant à DELANDESHEERE .G,
cité par Emile « l'échantillon » est
considéré comme étant « le choix d'un
nombre limité d'individus ou des éléments dont
l'observation permet de tirer des conclusions générales
applicables à la population toute entière, à
l'intérieur de laquelle le choix a été
opéré».32(*)
Retenons normalement que notre enquête devrait
atteindre tous les individus retenus dans la population d'étude ;
or une telle activité est matériellement difficile. D'où
nous étions obligés de limiter l'étude à quelques
individus. En fin l''échantillon a compris 120 sujets pris au hasard.
Tableau N°2 : répartition de
l'échantillon selon la variable sexe
Sexe
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Masculin
|
57
|
47,5
|
Féminin
|
63
|
52,5
|
Total
|
120
|
100
|
La lecture de ce tableau montre que sur 120
enquêtés, 57 sujets soit 47,5% sont des garçons tandis que
63 sujets soit 52,5% sont des filles. Ceci peut s'expliquer par le fait que les
femmes, par leur densité sont très nombreuses par rapport aux
garçons et peut également s'expliquer par le fait que même
la population actuelle de la cité de Kamina est beaucoup
constituée des filles que des garçons (cfr Rapport annuel de la
cité de Kamina) ou encore le nombre des enfants filles à la
maternité est plus élevé que celui des garçons.
Pour la constitution de notre échantillon
ci-dessus, nous avons jugé utile d'utiliser la technique
d'échantillonnage du point au hasard pour la collecte des
données. Cette technique consiste à compter le nombre des pages
des listes ou encore le nombre des avenues du quartier faisant parti de la
population, puis diviser l'effectif choisi pour l'échantillon par le
nombre des pages.
2.3 MEHODE ET TECHNIQUES DE LA RECHERCHE
Ceci étant les instruments de notre
investigation :
2.3.1 METHODE DE RECHERCHE
La méthode dans un travail scientifique
est pour la science, ce que le fusil est pour le soldat.
Pour cela nous adoptons la définition
proposée par PINTO et GRAWITZ qui considèrent la méthode
comme : « l'ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontre, les
vérifies».33(*)
En ce qui concerne notre travail, nous avons
opté pour la méthode descriptive qui nous permet de faire une
description des attitudes des adolescents.
2.3.2 TECHNIQUES DE RECHERCHE
La notion des techniques suppose un moyen nécessaire
utilisé par un chercheur pour arriver à rassembler les
données dispersées afin d'en faire un tout ou un ensemble
cohérent.34(*)
A ce propos, nous avons eu dans
l'élaboration du présent travail, à recourir aux
techniques suivantes :
Technique d'interview : cette technique
nous a aidé à récolter les informations sur les attitudes
des adolescents face aux produits alcoolisés.
De questionnaire : cette technique est
un instrument d'enquête qui demande une formation et un contrôle.
2.3.2.1 LE QUESTIONNAIRE
La collecte des données de notre
enquête a été réalisée sur base d'un
questionnaire pour les adolescents. Il n`est pas seulement une liste simple des
questions comme le croient certains sujets, mais il recouvre cependant tous les
moyens de mesure de l'attitude.
Cette technique a été choisie
pour des raisons de l'atteinte d'un grand nombre d'individus et de l'avantage
qu'il nous offre lors du dépouillement. Ce questionnaire a tenu compte
de la variable sexe ; de cette variable, nous avons dégagés
les variables telles que : le niveau d'étude, la tranche
d'âge pour ne citer que ceux-ci.
Il nous a été
nécessaire de parcourir certaines étapes telles que le
pré-test et le pré enquête. Dans cette dernière,
nous avons interrogés 10sujets ne faisant pas parti de
l'échantillon d'étude, pour juger de la valeur des questions dans
leur formation et dans l'utilisation des certains mots. A partir du
pré-test, nous avons retenus dix questions du type fermés. Nos
enquêtés sont de niveau d'instruction variable, certains sont sans
niveau scolaire d'autres ont de niveau primaire et d'autres encore de niveau
secondaire. Signalons que pour les sujets n'ayant pas étudié et
ceux du niveau primaire, nous avons eu à traduire le questionnaire en
swahili pour faciliter la compréhension.
2.3.2.2 L'INTERVIEW
Cette technique n'est qu'un entretien
sérieux visant un objectif déterminé autre que le simple
fait de converser. Elle a été choisie pour des raisons de
clarté et il nous a été facile de récupérer
les données accusant une lacune malgré la taille de notre
échantillon.
Nous avons eu le temps de
fréquenter n'importe quelle parcelle choisie selon notre technique
d'échantillonnage pour la collecte de nos données. Après
la présentation, nous montrons le motif de notre présence au
près de la famille, puis nous demandons s'il exister des enfants en
âge adolescent, combien des filles tout comme les garçons. Si oui,
nous donnons également au sujet concerné le motif de notre
recherche avant notre entretien.
2.4 DIFFICULTES RENCONTREES
Les difficultés sont inhérentes
à toute oeuvre humaine, c'est ainsi nous nous sommes butés
à quelques difficultés :
-Le manque des documents de référence sur place
lors de notre investigation, néanmoins nous étions obligés
de parcourir l'internet (net) et d'autres maisons pour arriver à
finaliser notre travail.-Lors de l'administration de notre questionnaire, nous
avons eu difficile à récolter les réponses sur les
protocoles pour certains sujets qui faisaient déjà parti de
l'échantillon de nos prédécesseurs en qualité
chercheur.
CHATITRE TROISIEME
ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
Il est question dans ce chapitre; de présenter et
traiter les résultats obtenus auprès des sujets lors de notre
investigation.
Tableau N°3 : variable
relative :
A
L'AGE
TRANCHE D'AGE
|
FREQUENCES
|
POURCENTAGE
|
12-15 ANS
|
67
|
56
|
16-18 ANS
|
53
|
44
|
TOTAL
|
120
|
100
|
Il ressort de ce tableau que la majorité de nos sujets
se situent entre 12-15 ans soit 56% contre 44% qui se situent aussi entre 16
à 18 ans. Dans la première tranche d'âge, cette situation
semble être élevé par rapport à la seconde ;
elle est due au fait que la plus part de nos enquêtés disent
qu'ils accèdent déjà aux produits alcooliques
malgré leur tranche d'âge.
Tableau N°4 : Au sexe
SEXE
|
FREQUENCES
|
POURCENTAGE
|
MASCULIN
|
57
|
47,5
|
FEMININ
|
63
|
52,5
|
TOTAL
|
120
|
100
|
A la lumière de ce tableau, nous avons atteint
47,5% des individus masculins et 52,5% des individus féminins.
Tableau N°5 : Au niveau d'étude.
NIVEAU D'ETUDE
|
FREQUENCES
|
POURCENTAGE
|
PRIMAIRE
|
20
|
17
|
SECONDAIRE
|
91
|
76
|
UNIVERSITAIRE
|
9
|
7
|
TOTAL
|
120
|
100
|
Relativement à ce tableau, nous
avons constaté que 91 sujets soit 76% sont du niveau secondaire, 20
sujets soit 17% sont du niveau primaire et 9 sujets soit 7% sont du niveau
universitaire.
Tableau N°6 : A l'adresse
d'habitation
QUARTIER
|
FREQUENCES
|
POURCENTAGE
|
52
|
120
|
100
|
TOTAL
|
120
|
100
|
Il ressort de ce tableau que nous avons constaté tous
les 120 sujets soit 100% de notre échantillon du quartier 52
Tableau N°7 : Prendre la boisson
alcoolisée étant adolescent.
REPONSES
|
FREQUENCES
|
POURCENTAGE
|
OUI
|
72
|
60
|
NON
|
48
|
40
|
TOTAL
|
120
|
100
|
Ce tableau révèle que 60% des adolescents
préfèrent prendre la boisson alcoolisé pour diverses
raisons que nous allons essayer de citer ci-dessous, mais 40% ne
préfèrent pas la prise de cette boisson
Tableau N°8 : Aux mobiles poussant les
adolescents à la boisson alcoolisée.
CAUSES
|
FREQUENCES
|
POURCENTAGE
|
Fêtes et réception de circonstance
|
25
|
21
|
Echec de la vie
|
6
|
5
|
Réussite dans la vie
|
15
|
13
|
La sexualité
|
18
|
15
|
argent
|
10
|
8
|
Imitation (principe de plaisir)
|
46
|
38
|
Total
|
120
|
100
|
Dans ce tableau, la majorité soit 38% des adolescents
disent que l'imitation, avec le principe du plaisir, est à la base de
la consommation de la boisson alcoolique par les jeunes pour bien garder les
éléments de ressemblance aux amis du groupe de
référence. Par contre 21% des adolescents disent que ce sont les
fêtes et les réceptions de circonstance qui poussent les jeunes
filles et garçons à la boisson alcoolisée. Une autre
partie de nos sujets soit 15% disent que c'est la sexualité pour les
adolescents timides qui se sentent souvent incapable d'affronter toute fille,
au besoin, ils prennent usage de ce produit dit alcooliser.13%
démontrent bien que c'est la réussite dans la vie, sur tout pour
les élèves des écoles secondaires voire les finalistes aux
examens d'états. 8% de nos sujets disent aussi que c'est avoir l'argent
dans la vie et que 5% de nos sujets finissent pour dire que c'est
l'échec dans la vie ; pour les garçons ayants donné
leur promesse aux jeunes filles de leur choix, et que l'usage de ce produit
devient un moyen de s'échapper ; pour les filles à la
déception.
Tableau N°9 : A la consommation entre
garçon et fille
REPONSES
|
FREQUENCES
|
POURCENTAGE
|
FILLES
|
27
|
22,5
|
GARÇONS
|
93
|
77 ,5
|
Total
|
120
|
100
|
Il ressort dans ce tableau que 77% disent que ce sont les
garçons qui sont le plus intéressés par les produits
alcooliques et cela se justifie par le fait que les garçons sont le plus
permanant dans les boites de consommation et 22% disent les filles ne font pas
exception à cette règle
Tableau N°10 A la part des parents dans
l'encadrement de la jeunesse face aux produits
alcooliques.
REPONSES
|
FREQUENCES
|
POURCENTAGE
|
OUI
|
11
|
9
|
NON
|
109
|
91
|
TOTAL
|
120
|
100
|
La lecture de ce tableau montre que 109 sujets
sur 91% disent qu'l ne bénéficient pas de l'encadrement parental
face aux produits alcooliques. Ce qui veut dire que sur 109 sujets il ya 42
soit 35% qui disent que les parents ne sont pas informés de leur
conduite. 32 sujets soit 27% disent que les parents ne donnent ni autorisation
ni interdiction et 35 sujets soit 30% sur ces 109 sujets disent qu'ils suivent
ce que font leur parents. Par contre 11sujets soit 9% disent qu'ils
bénéficient de l'encadrement parental.
Tableau N°11 : Aux signes remarquables
témoignant l'usage des produits alcooliques.
SIGNES
|
FREQUENCES
|
POURCENTAGE
|
Désordres sans raison
|
33
|
27,5
|
Inattention
|
21
|
17,5
|
Incohérence d'idées
|
62
|
52
|
Neutres
|
4
|
3
|
Total
|
120
|
100
|
A cette question, la plus part de nos
enquêtés soit 52% ont démontrés que
l'incohérence d'idées est le signe primordial de l'usage des
produits alcooliques chez les adolescents contre 33% qui mettent aussi l'accent
sur les désordres sans raison produisent par les adolescents et 3% sont
neutres.
INTERPRETATION DES
RESULTATS
Il serait prétentieux de donner du sens aux
résultats décrits ci-dessus. Dans ce cas, il importe bien de
rappeler d'abord que notre investigation s'est proposé comme
hypothèses :
· Les adolescents auraient une attitude positive face
aux produits alcoolisés
· Le milieu familial serait le facteur le plus favorisant
de cette attitude et que le sexe masculin serait le plus affecté par ce
problème.
Les résultats nous ont révélé que
les adolescents aimes les boissons alcoolisées dès la
première partie de leur vie adolescente, c'est-à-dire leur
première tranche d'âge qui varie entre 12 et 15 ans (56%,
44% cfr tableau N°3 ; 38% cfr tableau N°8).
Signalons que cette première tranche d'âge se
situe au point d'ambivalence entre la puberté et l'adolescence
proprement-dite. A ce point, nous assistons déjà à la
prédominance du sentiment de « nous » sur celui de
« moi » ce qui peut conduire facilement l'adolescent
à imiter son alter ego. C'est là même l'âge de la
grâce sociale c'est-à-dire que l'excentricité des
activités, laquelle conduira le jeune homme à participer dans des
bandes, gangs et autres groupes similaires.
Quant aux indices ayants trait à la
responsabilité des parents dans l'encadrement de la jeunesse face
à ces produits alcooliques et aux signes remarquables témoignant
l'usage des produits alcooliques (91% cfr tableau N°10 ; 52%,
27% et 17% cfr tableau N°11) montrent que le milieu familial est
resté jusque là le facteur le plus favorisant de l'attitude de
l'adolescent face à ces produits car entant que jeune adolescent, il est
appelé à imiter les alter ego qui sont les parents et que le
désordre, l'incohérence des idées ainsi que l'inattention
sont les signes pouvant informé les parents à la prise en charge
de leurs enfants.
En fin, les indices ayants trait à la consommation de
ces produits selon que l'on est garçon ou fille (77,5% contre
22,5%Cfr tableau N°9) démontrent que le sexe masculin est
plus affecté par rapport au sexe féminin. La non
préférence de la majorité des filles aux produits
alcoolisées est due à de multiples raisons.
Quelques une sont plus importantes à retenir dans ce
cadre :
· Se laisser faire au désir des garçons
souvent timides chez qui, le moment est plus favorable parce que la jeune fille
ne sais pas quoi dire ;
· Livrer des secrets les plus intimes pour se retrouver
que plus tard.
CONCLUSION ET SUGGESTION
Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur
l'étude de l'attitude des adolescents face aux produits alcooliques
dans le quartier 52 de Kamina. Au cours de ce travail, notre souci majeur
était de connaitre l'attitude des adolescents face aux produits
alcooliques et aussi les facteurs favorisant cette attitude chez les jeunes.
A cela s'ajoute la préoccupation de savoir le
sexe le plus affecté par ce problème dans notre milieu de Kamina.
Pour atteindre cet objectif, nous avons fait recours à la méthode
descriptive et avec comme techniques : l'interview et le questionnaire
pour vérifier les hypothèses de départ
Pour se faire, nous avons choisi occasionnellement un
échantillon de 120 sujets dans le quartier 52 de Kamina. Pour la
collecte des données, nous avons administré les Items en suivant
le nombre des avenues retenues dans ce quartier tout en posant oralement les
questions aux concernés selon leur niveau d'instruction.
A près dépouillement et analyse des
résultats, les tendances ci-après ont été
observées :
· L'attitude des jeunes adolescents est globalement
positive vis-à-vis des produits alcooliques ;
· Le milieu familial est le facteur jusque-là le
plus favorisant de l'attitude des adolescents face aux produits alcooliques et
que le sexe masculin reste le plus affecté par rapport au sexe
féminin.
C'est ce qui a fait que les hypothèses de
départ soient totalement confirmées. Nous tenons également
à signaler que le fait que le sexe masculin soit affecté par ce
problème de l'alcool n'exclut pas la présence des filles dans
pratique.
Eu égard à ce qui
précède, nous suggérons ce qui suit :
[ Aux parents : de prendre en
charge leurs enfants adolescents en pleine responsabilité que la
société reconnait à leur égard. Car à un
certain âge, ces derniers ont tendance d'acquérir le comportement
turbulent dont celui de la consommation des boissons
alcoolisées ;
[ Aux personnels de la
santé : d'organiser des séances de
sensibilisation pour montrer à la communauté les dangers que
présentent les boissons alcoolisées au même titre que ceux
des maladies à prévalence mortelle. Ces campagnes de
sensibilisation doivent revêtir la même couleur que celles qui s
font dans les cadre des maladies telles que la malaria, la tuberculose, le
sida...etc.
[ Aux autorités politico-administratives de
la place : de soutenir avec force la lutte que l'OMS a
déjà entreprise contre l'alcool et défendre aux jeunes
adolescents de prendre de l'alcool dans le milieu public ;
[ Aux alcooliques : de prendre
conscience de leur état normal et les mesures nécessaire de s'en
débarrasser de l'alcool pour ne pas mettre la santé en
danger car l'alcool trouble la personnalité d'une manière
durable;
[ Que les églises en
priorité prennent cette charge de sensibiliser tout le monde de se
débarrasser de cette pratique et sublimer cela en d'autres productions
favorables soit pour l'érection d'une bonne sante, soit pour
l'énergie.
En sommes, nous n'osons pas croire avoir tout
exploré sur ce thème, par contre, nous souhaitons que tous ceux
qui nous emboiterons les pas puissent élargir la gamme de connaissance
pour assurer l'encadrement de la jeunesse.
BIBLIOGRAPHIE
A .OUVRAGES
1. ANSELME.F;Enfant et adolescence ; 3è
édition, la procure, Namur et Bruxelles, 1962
2. Jean Robert MABIALA ; cahier de
recherche ; éd médicales, France, 1991
3. Maurice TIECHE ; Guide de formation
personnelle ; éditionSdt.77190damaro les lys, France, 1974
4. Pie TSHIBANDA
.W ;lapsychologie ;médiaspaul,KinshasaRDC,2005
5. PINTO et GRAWITZ ; méthodes de sciences
sociales ; éditionDollaz, Paris, 1979
6. .Robert MUCCHELLI ;le questionnaire dans
l'enquête psychosociale ;édition E.SF,Paris,1971
7. Sigmund FREUD ; délire de
jalousie « in »cinq psychanalyses;PUF, Paris,
1954
8. Sigmund FREUD et BINSWANGER ; correspondance
19381 ; Calmann-Lévy, Paris, 1908
9. Xavier POMMEREAU ; l'adolescent
suicidaire ; Bourlier, Paris, 1958
B.WEBIOGRAPHIE
10. Claude LAYET ; comment gérer la crise
d'adolescence ;http ://www.aufeminin.com
11. Gordon ALLPORT ; Attitude ;
fr.wikipedia.org/wiki/attitude
12. Japhet KAYANINZIIRE ; mémoire online sur
l'alcoolisme chez les élèves ;
www.memoireonline.com/08/10/3839/m
13. OSKAMP ; définition et
caractéristique ; www.caractere.com/alco/1977/03
14. www.lu/alcool-intro.php
15. Wikipedia ; Adolescence ;http :
//fr.wikipedia.org/wiki/stup%C3%A9fiant
16. Wikipédia ; Notion et fabrication de
l'alcool ; http ://fr.wikipedia.org/wiki/boisson
alcoolis%3%A9C
17.
www.psycho-ressources.com/alcool/psycho.alcool/htm
18. http ://fr.wikipedia.org/wiki/effet-boomerang
19. ZANNA et REMPEL ; Définition de
l'attitude ;http ://fr.wikipedia.org/wiki/psycho/088.
C.MEMOIRE
20. Emile LAMBERT ; couverture médiatique
pendant les élections présidentielle et
législative ; mémoire, UNIKIS, SIC, KISANGANI, 2009
D. COURS
21. Alidor ILUNGA KAHANDE ; psychologie
sociale ; cours inédit, UNIKAM, FPSE, G2, 2010
22. Dieudonné NGOIE WA NGOIE ; méthode
de recherche scientifique ; cours inédit, UNIKAM, Kamina,
G2FPSE, 2010
2.2 SHELEKETE NGOY KABULO T ; statistique
inductive, cours inédit, UNIKAM,
Kamina, G2FPSE, 2010
TABLE DE MATIERE
EPIGRAPHE.....................................................................................I
DEDICACE............................................./.........................................II
IN
MEMORUIM.................................................................................III
AVANT-PROPOS.............................................................................IV
INTRODUCTION GENERALE
1
0.1.
ETAT DE LA QUESTION
1
0.2.
CHOIX ET INTERET DU SUJET
1
0.3.
PROBLEMATIQUE
2
O. 4
HYPOTHESE
3
0.5.
METHODES ET TECHNIQUES
3
O.6.
DELIMITATION DU SUJET
3
O.7.
LA SUBDIVISION DU TRAVAIL
3
CHAPITRE PREMIER
5
CONSIDERATIONS THEORIQUES
5
1.1.
DEFINITION DES CONCEPTS
5
1.1.1.
ATTITUDE
5
1.1.2.
ADOLESCENCE
8
1.1.2.1.
LA PHASE PUBERTAIRE OU LA PREADOLESCENCE
9
1.1.2.2.
LA PHASE DE L'ADOLESCENCE PROPREMENT DITE
9
1.1.2.3.
LA PHASE DEMATURATION OU LA JEUNESSE
12
1.1.3.
LES PRODUITS ALCOOLIQUES
13
1.1.3.1.
ALCOOLISME ET STUPEFIANT
14
1.2.
NOTION DE L'ALCOOL
16
1.2.1.
CHIMIE
16
1.2.2.
UN DEPRESSEUR
16
1.2.3.
PROCESSUS D'IVRESSE
17
1.2.31. .
La phase d'excitation
17
1.2.3.2.
La phase d'ébriété
17
1.2.3.3.
La phase dépressive
17
1.2.4.
EFFETS ACOURT TERME : TAUX D'ALCOOLEMIE
18
1.2.4.1. TAUX D'ALCOOLEMIE
18
1.2.5.
EFFETS ALONGTERME
19
1.2.6.
EFFETS PSYCHOLOGIQUES
19
1.2.7.
TYPES D'ALCOOLIQUE RETENNUS
19
1.2.7.1.
ALCOOLIQUE ABSTINENT
20
1.2.7.2.
CO-ALCOOLIQUE
20
1.2.7.3.
CONJUGOPATHE
20
1.2.8.
LES DOMMAGES PSYCHOLOGIQUES OU PSYCHIQUES
20
1.3.
LES ETUDES ANTERIEURS
21
1.3.1.
A L'ETRANGER
21
1.3.2.
AU CONGO
22
CHAPITRE DEUXIEME
23
CADRE METHODOLOGIQUE
23
2.1 DESCRITION DU CHAMP D'INVESTIGATION
23
2.1.1 APERÇUE HISTORIQUE
23
2.1.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE
24
2.1.3 PRESENTATION DU QUARTIER 52
24
2.1.4 SITUATION GEOGRAPHIQUE DU QUARTIER 52
25
2.2 ECHANTILLONNAGE
25
2.2.1 POPULATION D'ETUDE
25
2.2.2 ECHANTILLON
26
2.3 MEHODE ET TECHNIQUES DE LA RECHERCHE
27
2.3.1 METHODE DE RECHERCHE
28
2.3.2 TECHNIQUES DE RECHERCHE
28
2.3.2.1 LE QUESTIONNAIRE
28
2.3.2.2 L'INTERVIEW
29
2.4 DIFFICULTES RENCONTREES
29
CHATITRE TROISIEME
30
ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
30
INTERPRETATION DES RESULTATS
35
CONCLUSION ET SUGGESTION
37
BIBLIOGRAPHIE
39
ANNEXE
* 1Wikipédia,
Recherche sur l'adolescence, http://fr.wikpedia.org
* 2LAYET Claude; Comment
gérer la crise d'adolescence ; Site web http:// www. Au
féminin.com
* 3Internet; Introduction sur
l'alcool, http://www.lu/alcool-intro.php.
* 4 Dieudonné NGOY,
Méthode à la recherche Scientifique, Cours inédit,
UNIKAM, Kamina, G2 F.P.S.E., 2010.
* 5 ILUNGA KAHANDE Alidor ;
la psychologie sociale, cours inédit, FPSE, G2, 2010
* 6 ZANNA et REMPELS ;
Définition de l'attitude, site web,
http://fr.wikipedia.org/wiki/attitude.psychologie,
1998
* 7 OSKAMP ;
définition et caractéristique, www.caractere.com/1977
* 8 ALLPORT
Gordon ;attitude,fr.wikipedia.org/wiki/attitude
* 9 ZANNA et REMPELS ;
op-cit, p5
* 10
http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_boomerang
».
*
11http://fr.wikipedia.org/wiki/adolescence ».
* 12 ANSELME F ; Enfant
et adolescence,3e édition, la procure, Namur et
Bruxelles,1962,p135
* 13 Ibidem, p141
* 14 LAYET
Claude ;Op-cit,p2
* 15 TSHIBANDA WA MWELA BUJITU
Pie ; La psychologie, médiaspaul, Kinshasa
RDC,2005 ,p119
* 16Wikipedia, op-cit, p8
* 17 POMMEREAU Xavier ;
l'adolescent suicidaire, Bourlier, paris, 1998, Pp27, 30
* 18
http://www.oboulo.com/alcoolisme-point-vue-psychique-psychologique-108581.html
* 19Wikipedia;alcool et
stupefiant,site web, http:// fr.wikipedia.org/wiki/stup%c3%A9fiant
* 20 TIECHE Maurice ;
Guide de formation personnelle, édition Sdt.77190.damai les lys,
France, 1974, p62
* 21 ; Ibidem
* 22Wikipedia ; notion
et fabrication de l'alcool, site web,
http:/fr.wikipedia .org/wiki/boisson alcoolis%C3%A9c
* 23 Internet ;la
psychologie,n°165,www.psycho-ressource.com/alco/psycho-alcool.html
* 24 Freud Sigmund ;
délire de jalousie, in « cinq
psychanalyses », P.U.F, Paris, 1954, p309
* 25 Idem
* 26 MABIALA robert
jean ; cahier de recherche, éditions médicales,
France, 1951.p50
* 27 KAYANI Nziire J ;
mémoire online sur l'alcoolisme chez les élèves,
www.memoireonline.com/08/10/3839/m
* 28 Rapport annuel de la
cité de Kamina, 2009
* 29 TONDOLEMBE Emile
.L ; couverture médiatique pendant les élections
présidentielle et législative dans la ville de Kisangani,
mémoire, UNIKIS, S.I.C, Kisangani, 2009
* 30 MUCCHELLI
Robert ;le questionnaire dans l'enquête psycho-sociale,
édition ESF, Paris,1971,P16
* 31 NGOI TWITE KABULO
SHELEKETE ; statistique inductive, cours inédit, UNIKAM,
FPSE, G2, Kamina, 2009-2010
* 32Emile, op-cit,p26
* 33 PINTO et GRAWITZ ;
méthodes de sciences sociales, édition Dollaz,
paris,1979,p32
* 34 Ibidem
|