4.2.4. Calcul de l'indice de Sorensen (K) ou de
similarité floristique
Les écarts de valeurs observés dans le tableau 15,
des nombres d'individus, d'espèces et de familles nous amène
à calculer l'indice de Sorensen. Ces valeurs traduisent la richesse
spécifique dans les différentes zones. Le tableau 16
présente les résultats.
Tableau 16: Indices de Sorensen (K) et pourcentage de
coïncidence écologique entre les zones
Libellé
|
|
Zones
|
|
Total
|
Bokito-Ngomedzap
|
Ngomedzap-Zima
|
Bokito-Zima
|
Nb d'espèces communes
K
|
39 0,29
|
34 0,26
|
21
0,20
|
94 0,75
|
Il ressort du tableau 16 que 39 espèces sont communes
à Bokito et Ngomedzap, 34 espèces communes à Ngomedzap et
Zima et 21 espèces sont communes à Bokito et Zima. Ces
résultats sont loin de ceux présentés par Messie (2007)
qui a trouvé 52 espèces communes à Ngomedzap et Zima, 35
espèces communes à Bokito et Zima et 20 espèces communes
à Bokito et Ngomedzap.
Le tableau 16 révèle également que,
l'indice de Sorensen est relativement homogène entre les trois zones.
Mieux encore, il se présente avec des valeurs de 0,29 dans la Zone de
Bokito et Ngomedzap, 0,26 dans la zone de Ngomedzap et Zima et enfin une valeur
de 0,20 dans la zone de Bokito et Zima. Ces résultats traduisent le fait
que l'on a 29 % de chance de retrouver une même espèce dans les
agroforêts de Bokito et Ngomedzap, 26 % de chance de retrouver la
même espèce dans la zone de Zima et Ngomedzap, et 20 % de chance
de
retrouver la même espèce dans la zone de Bokito
et Zima. Les variations des indices de Sorensen respectivement de 29, 26 et 20
% montrent « l'existence des gradients écologiques et
démographiques et le degré d'intensification de
l'itinéraire technique propre de chaque sites.» (Messie, 2007 :
24).
En somme, sur 50 cacaoyères possédant une
surface de 43,74 ha inégalement réparties entre les zones de
Bokito (38 %), Zima (34 %), et Ngomedzap (28 %), il est montré que 70 %
des AFC sont héritées contre 30 % acquises. Dans ces AFC, la
densité de cacaoyers est inégalement répartie avec des
valeurs supérieures aux normes prescrites. Aussi nombreuses qu'elles
soient, l'étude a permis de compter 6982 arbres, soit 4647 arbres
fruitiers et 2335 arbres forestiers. Ce potentiel forestier procure aux
producteurs une importance et des rôles divers. Preuve que la fluctuation
du prix d'achat de cacao marchand aux producteurs conduit à une
stratégie de diversification des AFC.
|