Chapitre cinq : DISCUSSION DES RESULTATS
Ce chapitre présente la discussion entre les
résultats obtenus après collecte des données de nos
enquêtes sur la problématique de gestion des latrines dans
les institutions supérieures et universitaires et d'autres études
antérieures vue dans la revue de la littérature de présent
travail.
V.1. CONDITIONS HYGIENIQUES RENCONTREES DANS LES LATRINES AU
SEIN DE L'ISC/GOMA
V.1.1. Manque d'entretien des latrines
L'entretien des latrines est également une question
réputée problématique, que ce soit pour ce qui est de la
fréquence de nettoyage ou l'approvisionnement des consommable au sein de
l'ISC/Goma.
Au cours de notre enquête, notre échantillon
était constitué de 380 étudiants et 4 personnels
administratifs. Parmi eux, 22,37% de nos enquêtés ont
déclaré n'avoir pas utilisé ces latrines parce qu'elles
sont mal entretenues par la commission estudiantine.
Les résultats de cette même étude
démontrent que 21,84% disent que les conditions hygiéniques ne
sont pas bonnes et aucune d'entre elles n'est respectée.
Selon Ludovic Alves Miranda dans une étude
transversale réalisée à Ouagadougou a
démontré que 21% des garçons et 39% des filles n'utilisent
jamais les latrines dans les institutions supérieures. Elles sont 11%
à avoir déjà déféqué en plein air
alors qu'aucun garçon n'a admis ce fait. Contrairement à ce que
l'on pourrait penser, plus de garçons (55%) disent se retenir que des
filles (42%). En revanche, les étudiants sont moins réfractaires
à utiliser les latrines lorsqu'il s'agit d'uriner, mais pour
déféquer c'est encore mieux pour eux. En effet, 91% d'entre eux
utilisent les latrines à cette occasion. Il est plus simple pour les
filles et les garçons d'uriner en plein air en raison de l'attente
créée par l'utilisation presque exclusive au moment des pauses.
Ce qui signifie que 9 % des étudiants n'y vont jamais. Ce qui explique
une légère différence existant selon le genre.
V.1.2. Le risque de contamination
Les problèmes les plus manifestes pour la
fréquentation des latrines à l'ISC 165 enquêtés soit
43,42% affirment que ces latrines sont mal propres qu'ils ne puissent pas se
les fréquenter sous conditions d'éviter la contamination
volontaire des germes pathogènes. 48,42% se sont exprimés d'avoir
utilisé des papiers simples c'est-à-dire les papiers de leurs
notes pour le nettoyage anal et autres 48,42% ne tiennent compte de se laver
les mains après le besoin.
Ces résultats sont analogues à ceux de
l'enquête réalisée par L'ONS du Togo déclarant que
les étudiants n'utilisent donc pas des toilettes de leur institution
aussi souvent que nécessaire, et négligent trop souvent les
règles d'hygiène : 38% des étudiants ne se lavent pas
les mains que parfois après avoir été aux toilettes,
à plus de 50% parce qu'ils n'y pensent pas, à 20% parce qu'ils ne
veulent pas s'essuyer les mains après utilisation des latrines.
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