«ULPGL/GOMA»
FACULTE DE SANTE ET DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRES
B.P. 368 GOMA
PROBLEMATIQUE DE GESTION DES LATRINES DANS LES
INSTITUTIONS SUPERIEURES ET UNIVERSITAIRES DE LA VILLE DE
GOMA
CAS DE L'ISC/GOMA
Par : MUMBERE KIHIMBA Trésor
Travail de Fin de Cycle présenté et
défendue en vue de l'obtention du diplôme de gradué en
Santé et Développement Communautaires
Directeur : CT Sylvestre KINYATA
Encadreur : CT Sylvestre KINYATA
ANNEE ACADEMIQUE 2011-2012
DECLARATIONS
DECLARATION DE L'ETUDIANT
Je certifie que ce travail de fin de cycle est original et n'a
jamais été présenté en vue de l'obtention d'un
grade académique dans d'autres institutions supérieures ou
universitaires.
Fait à Goma le..../..../2012
Trésor MUMBERE KIHIMBA
DECLARATION DU DIRECTEUR
Nous attestons avoir encadré ce travail de Fin de Cycle
en qualité d'encadreur pour le compte de l'Université Libre de
pays de Grandes Lacs.
Fait à Goma le..../..../2012
Sylvestre KINYATA
TABLE DE MATIERES
DECLARATIONS
i
DECLARATION DE L'ETUDIANT
i
DECLARATION DU DIRECTEUR
i
TABLE DE MATIERES
ii
EPIGRAPHE
v
DEDICACE
vi
REMERCIEMENTS
vii
SIGLES ET ABREVIATIONS
viii
LISTE DES TABLEAUX
ix
RESUME DU TRAVAIL
x
Chapitre un : INTRODUCTION
GENERALE
- 1 -
I.1. INFORMATION GENERALE
- 1 -
I.1.1. Présentation de l'ISC-Goma
- 1 -
I.2. PROBLEMATIQUE
- 11 -
I.3. QUESTION DE LA RECHERCHE
- 13 -
I. 3.1. Question générale
- 13 -
I.3.2. Questions spécifiques
- 13 -
I.4. HYPOTHESE DE LA RECHERCHE
- 14 -
I.5. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE
- 14 -
I.5.1. Objectif général
- 14 -
I.5.2. Objectifs spécifiques
- 14 -
I.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET
- 14 -
I.7. DELIMITATION DE RECHERCHE
- 15 -
I.8. DEFINITION DES CONCEPTS
- 15 -
Chapitre deux : REVUE DE LA
LITTERATURE
- 16 -
II.0. INTRODUCTION
- 16 -
II.1. GENERALITES SUR LA GESTION DES LATRINES DANS
LES INSTITUTIONS SUPERIEURES ET UNIVERSITAIRES
- 16 -
II.2. OPERATIONNALISATION DU CADRE DE LA
RECHERCHE
- 18 -
II.2.1. Cadre conceptuel
- 18 -
II.2.2. Cadre opérationnel
- 19 -
II.2.3. Définitions des variables
indépendantes
- 20 -
II.2.4. Lien entre les variables
indépendantes et variables dépendantes
- 25 -
Chapitre trois : APPROCHE
METHODOLOGIQUE
- 26 -
III.1. TYPE D'ETUDE
- 26 -
III.2. POPULATION D'ETUDE
- 26 -
III.3. POPULATION CIBLE
- 26 -
III.4. DETERMINATION DE LA TAILLE DE
L'ECHANTILLONNAGE
- 26 -
III.5. LES TECHNIQUES OU METHODES DE COLLECTE DES
DONNEES
- 27 -
1. Analyse documentaire
- 27 -
2. Enquête
- 27 -
III.6. CONSIDERATION D'ORDRE ETHIQUE
- 27 -
III.7. FORMATION DES ENQUETEURS
- 27 -
III.8. PRE-TEST
- 28 -
III.9. DEROULEMENT DE L'ENQUETE PROPREMENT DIT
- 28 -
III.10. DIFFICULTES RENCONTREES
- 28 -
III.11. SAISIE ET TRAITEMENT DES DONNEES
- 28 -
Chapitre quatre : PRESENTATION DES
RESULTATS
- 29 -
IV.1. IDENTIFICATION DES REPONDANTS
- 29 -
IV.2. LES REPONSES AUX DIFFERENTES QUESTIONS
- 30 -
IV.2.1. Réponses des étudiants
- 30 -
IV.2.2. Réponses des gestionnaires des
latrines
- 35 -
Chapitre cinq : DISCUSSION DES
RESULTATS
- 40 -
V.1. CONDITIONS HYGIENIQUES RENCONTREES DANS LES
LATRINES AU SEIN DE L'ISC/GOMA
- 40 -
V.1.1. Manque d'entretien des latrines
- 40 -
V.1.2. Le risque de contamination
- 41 -
V.1.3. Utilisation effective des dispositifs
d'assainissement et d'hygiène individuelle
- 41 -
V.1.4. Les stratégies d'une bonne gestion
des latrines dans les institutions Supérieures et Universitaires
- 42 -
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
- 43 -
BIBLIOGRAPHIES
- 46 -
ANNEXES............................................................................................-
47 -
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
I
SERIE I. LES USAGERS DES LATRINES DE L'ISC/GOMA
I
SERIE II GESTIONNAIRES DES LATRINES
III
EPIGRAPHE
« Il n'y a que
deux
endroits
où l'on
paye
pour
avoir le
droit de
dépenser,
les
latrines
publiques
et les
femmes. »
Charles Baudelaire
DEDICACE
A mon Dieu le Tout Puissant Créateur de la
terre et du ciel;
A mes vénérables parents qui ont fourni un
grand effort considérable pour moi ;
A toute personne qui a contribué à la
réussite de la formulation de ce présent travail de fin de
cycle;
A mes frères et mes soeurs qui me sont
vénérables;
A mes copains et copines qui me sont très chers
Trésor MUMBERE KIHIMBA
REMERCIEMENTS
Ces
quelques lignes pour remercier toutes les personnes qui ont participé
à notre travail de fin de cycle et qui nous ont aidé dans la
rédaction de ce présent travail.
Nous tenons à exprimer notre gratitude plus
particulièrement à :
Nos vénérables parents PALUKU KIHIMBA et KAVUO
KAMWIRA pour l'amour, la tendresse, le sacrifice consenti à notre
égard mais aussi pour le soutien tant moral que matériel. Qu'ils
trouvent ici l'expression de notre profonde gratitude.
Monsieur l'encadreur directeur SYVESTRE KINYATA, pour accepter de nous diriger
pendant la réalisation de ce travail.
En
général nous adressons nos sincères remerciements à tout le corps académique et
scientifique de l'Université des Pays des Grands
Lacs « U.L.P.G.L » pour nous avoir encadré et
éduquer au cours des années académiques
écoulées.
Nous tenons à remercier les autorités
académiques de la Faculté de Santé et Développement
Communautaires pour leur manière amoureuse de diriger la Faculté.
Nous pensons aussi à remercier toute notre famille.
Nous louons le soutien de tous nos amis et camarades,
connaissances vénérables qui ont prêté main forte
pour l'achèvement du présent travail notamment Nono Muissa,
Learns BALIMWACHA, Madeleine TUISHIME INEZA, Adidja Selemani Espoir AKILIMALI,
Serge Kyambalo, Fiston Bagheni, Alphonsine MWENYEMALI Christelle, Bank time
ZACK, Merveille BIBALYA; Hortense RUGAGI, Eric NINE, Emery IKEM, Siméon
KITHI, Héritier SENGOMA, Ruth Treez, nos frères et soeurs.
Enfin nous disons merci à d'autres connaissances qui
ne se trouvent pas cités dans ces mots.
Trésor MUMBERE KIHIMBA
SIGLES ET ABREVIATIONS
E.S.U : Enseignement Supérieur et
Universitaire
APE : Association des Parents des
Elèves
C.A.I.S.T : Conseil d'Administration des
Instituts Supérieurs Techniques
DANIDA : The Danish International
Development Agency
E.N.D.A : Ecole National de Droit et
Administration
E.S.U.R.S : Enseignement Supérieur
et Universitaire des Recherches Scientifiques
I.M.N : Institut des Mines
I.N.B.T.P : Institut Nationale des
Bâtiments et Travaux Publics
I.P.N : Institut National
Pédagogique
ONEA : Office Nationale de l'Eau et de
l'Assainissement
PADSEA : Programme d'Appui au
Développement du secteur de l'Eau et de l'Assainissement
U.L.C : Université Libre du Congo
U.O.C : Université Officielle du
Congo
UNIGOM : Université de Goma
VIP : Ventilated Improved Pit latrine
W.S.P : Water & Sanitation Programme
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n° 1 : Répartition des
sections et des options organisées à l'ISC/Goma
Tableau n° 2 : Répartition des
enquêtés selon le sexe
Tableau n° 3 : Nombre de bocs
utilisés
Tableau n° 4 : Caractéristiques de chaque
bloc
Tableau n° 5 : Répartition des blocs
selon les différents usagers
Tableau n° 6 : Fréquentation des
latrines
Tableau n° 7 : Justification de la non
fréquentation
Tableau n° 8 : Moyen utilisé pour le
nettoyage anal
Tableau n° 9 : Travail fait après usage des
latrines
Tableau n° 10 : Lieu fréquente en cas de
besoin pour ceux qui ne fréquentent
pas ces latrines
Tableau n° 11 : Réaction lorsque les
latrines sont en mauvais état
Tableau n° 12 : Répartition des
répondants selon le sexe
Tableau n° 13 : Répartition des
enquêtés selon les dispositifs sanitaires mis en oeuvre
Tableau n° 14 : façon d'entretenir les
latrines
Tableau n° 15 : Fréquence de
l'entretien
Tableau n° 16 : Nombre des personnes
chargées de l'entretien
Tableau n° 17 : Façon dont sont
gérées des ordures issues des latrines
RESUME DU TRAVAIL
L'objectif général de notre étude est
d'approfondir les connaissances déjà acquises sur la gestion des
latrines en milieu universitaire, et plus particulièrement à
l'Institut supérieur de commerce de Goma.
Nous avons utilisé un questionnaire d'enquête
pour récolter les données.
Notre étude est descriptive, transversale, qualitative
et quantitative. La saisie, l'analyse et interprétation des
données, et le traitement des données ont été fait
par les logiciels suivants : Microsoft Word et SPSS.
Après analyse et interprétation des
données recueillies, la problématique de la gestion des latrines
dans les institutions supérieures et universitaires : cas de
l'ISC/Goma révèle que le manque
d'entretien des latrines
est également une question réputée
problématique, que ce soit pour ce qui est de la fréquence de
nettoyage ou l'approvisionnement des consommables au sein de l'ISC/Goma. 22,37%
de nos enquêtés ont déclaré de n'avoir pas
utilisé ces latrines parce qu'elles sont mal entretenues par la
commission estudiantine.
Les résultats de cette même étude
démontrent que 21,84% disent que les conditions hygiéniques ne
sont pas bonnes et aucune d'entre elles n'est respectée.
Selon le risque de contamination, les problèmes les
plus manifestes pour la fréquentation des latrines à l'ISC 165
enquêtés soit 43,42% affirment que ces latrines sont mal propres
qu'ils ne puissent pas les fréquenter sous conditions d'éviter la
contamination volontaire des germes pathogènes. 48,42% se sont
exprimés d'avoir utilisé des papiers simples c'est-à-dire
les papiers de leurs notes pour le nettoyage anal et autres 48,42% ne tiennent
compte de se laver les mains après le besoin.
Tout ceci nous a amené à confirmer la
1ère hypothèse de notre travail car les conditions
hygiéniques ne sont pas respectées au sein de l'institution
supérieure de commerce de Goma.
Les dispositifs d'assainissement et
d'hygiène individuelle ne sont pas utilisés pour des raisons
sanitaires à l'ISC ; néanmoins 100% ont
précisé d'autres dispositifs comme Chlorine, Bavechlore, Fime,
chlore.Ensuite, 100% affirment que les ordures sont brulées ; et ce
qui concerne l'hygiène individuelle 8% utilisent des papiers
hygiéniques et 42,42% se servent des simples de leurs notes pour le
nettoyage anal ; autres 48,82 s'en vont après le besoin sans tenir
compte de quoi que ce soit ; 10,53% ont affirmé qu'ils se lavent
les mains au savon.
De là, nous pouvons dire que notre deuxième
hypothèse a été confirmée.
Selon les stratégies d'une bonne gestion des latrines
dans les institutions Supérieures et Universitaires, les gestionnaires
de latrines ont signalé que pour satisfaire les étudiants et
personnel administratif il faudrait que les autorités puissent
disponibiliser des produits chimiques pour l'entretien à tout moment et
cela tout le jour. Il semblerait aussi que les utilisateurs quotidiens
augmentent les dépenses de nettoyage, nous c'est important pour diminuer
les risques de contamination par la sensibilisation, l'information et la
communication.
La troisième hypothèse a été
confirmée par la proposition des stratégies à utiliser
permettant d'assurer une bonne gestion des latrines en milieu universitaire et
dans les institutions supérieures, cas de l'ISC/Goma que la
sensibilisation, la communication et l'information, la mise à la
disposition des produits chimiques sont des pistes de solution pour diminuer le
risque de contamination.
Chapitre un : INTRODUCTION GENERALE
I.1. INFORMATION GENERALE
I.1.1. Présentation de
l'ISC-Goma
A. Introduction
Avant de présenter l'Institut Supérieur de
Commerce de Goma, ISC en sigle, il nous sera utile de parler brièvement
de l'histoire de l'Enseignement Supérieur et Universitaire en
République Démocratique du Congo. Ainsi donc, pour avoir un
aperçu ou l'image de l'ESU en RDC, il parait nécessaire de
connaître le contexte qui l'a mis à jour l'avons-nous
estimé, avec les grands moments qui ont marqué l'histoire de
notre pays, à savoir la période coloniale et celle
post-coloniale.
a. Le caractère de l'Enseignement
Supérieur et Universitaire1(*)
L'enseignement supérieur et universitaire congolais
est national. Il comprend des établissements des secteurs public et
privé et inclut aussi bien l'enseignement universitaire classique que le
supérieur universitaire et le supérieur non universitaire.
Nous pouvons définir l'enseignement supérieur
et universitaire comme la transmission du savoir théorique ou pratique,
permettant aussi un regroupement des activités d'enseignement et de
recherche.
b. L'enseignement supérieur pendant
l'époque coloniale2(*)
L'histoire prouve que l'implantation de l'ESU en RDC est une
oeuvre de la Belgique qui est la métropole, comme l'église, la
politique aurait jouée un rôle important. Ainsi selon les
visées sociopolitiques de la métropole, ce système restera
calqué sur celui de cette dernière.
C'est par exemple sous l'angle de cette visée que
l'église catholique, soucieuse de conserver le monopole dans le domaine
de l'enseignement empressera de créer dans le prolongement des
écoles de KISANTU, le Centre Universitaire Congolais de KUMWENZA
Lovanium, qui devient en 1956 l'Université Lovanium. Comme le nom
l'indique, Lovanium est une filiale de l'Université Catholique de
Louvain située en Belgique.
L'université sera implantée à
Léopoldville actuellement Kinshasa et constitue donc l'ancêtre de
l'Université de Kinshasa. Ce n'est qu'après que naîtra
l'Université Officielle du Congo (UOC) à Elizabeth ville
actuellement Université de Lubumbashi.
En effet, même si les Institutions naissaient au pays,
le nombre des candidats autochtones restait cependant réduit. Ces
créations répondaient plus aux intérêts de querelles
métropolitains, qu'à ceux des congolais. L'on comprend alors la
raison d'être de l'extension par la surcharge des programmes des
matières.
c. L'enseignement supérieur pendant la
période post-coloniale3(*)
Durant la période de 1960 à 1965,
l'autorité publique s'emploiera à développer l'ESU par la
création avec l'aide étrangère de plusieurs
établissements. L'idée de base est l'équation
classique : l'enseignement égal le développement.
En conséquence, il faudra davantage des cadres
supérieurs à la fois pour remplacer les colons et pour faire face
aux problèmes de développement d'où la naissance de
plusieurs Institutions à l'occurrence : l'Institut National
Pédagogique (IPN), l'Ecole National de Droit et Administration (ENDA),
l'Institut National des Bâtiments et Travaux Publics (INBTP), tous
à Kinshasa ; l'Institut des Mines (INM) à Bukavu,
l'Université Libre du Congo (ULC) qui, en 1964, sur base de l'ordonnance
loi N°160 sera reconnue comme un établissement public.
Actuellement, elle est connue sous l'appellation Université de Kisangani
(UNIKIS).
Par ailleurs, entre 1965 et 1971, alors que le nouveau
régime de MOBUTU aurait réussi à s'imposer, pourtant le
milieu Universitaire échappait presque entièrement au
contrôle du pouvoir. Il cherche une occasion à l'intégrer.
Cette occasion fut offerte en 1972 à la suite des grandes grèves
des étudiants. L'autorité de Lovanium impuissante, s'en remit
à l'Etat qui seul pouvait mater le radicalisme estudiantin. En
définitive, l'ESURS existe au Congo et semble avoir gagné toute
la République Démocratique du Congo avec sa naissance, depuis les
années 1990.
B. Histoire de l'ISC-Goma4(*)
L'institut Supérieur de Commerce de Goma a
été crée comme une extension de l'Institut
Supérieur de Commerce de Kisangani par l'arrêté
ministériel N°ESURS/CAB.MIN/059/92 du 10 mars 1992 dans le cadre de
la politique d'essaimage débattue à la CNS puis
décidée par le Ministère de Tutelle.
Actuellement, cette institution est devenue autonome sur
décision du Conseil d'Administration des Instituts Supérieurs
Techniques (CAIST), lors de sa remarquable sur le plan scientifique et social
dans la ville de Goma.
C. Situation géographique de
l'ISC-Goma
L'Institut Supérieur de Commerce de Goma est
situé dans la ville de Goma qui se trouve à l'extrême Nord
du Lac Kivu, en Province du Nord Kivu, en République Démocratique
du Congo. La ville de Goma se trouve dans une Zone montagneuse, elle jouit d'un
climat doux grâce à sa position entre le Lac Kivu et les hautes
montagnes volcaniques.
L'ISC-Goma est situé dans l'une de deux Communes qui
composent la ville de Goma, à savoir la Commune de Goma, sur la route
qui mène vers Sake. II est logé dans l'ancien internat de
(L'institut de Goma, au quartier « le volcans », Boulevard
Sake. Il est limité au Nord par l'Institut de Goma, au Sud, il est
entouré par l'Ecole Communautaire du Lac et la Daniel diocésaine.
A l'Est par le Lycée Amani, à l'Ouest par l'Institut Mont
Goma.
En outre, l'ISC-Goma fonctionne également au Campus
du Lac (ex Kinyumba) actuellement l'Université de Goma (UNIGOM)
situé entre l'Hôtel LA FRONTIERE et l'Institut Technique
Médical KIZITO, où il a trois salles au rez-de-chaussée
dont deux Ateliers informatiques et une salle de cours.
D. Organisation structurelle5(*)
1. Les activités
principales de l'ISC-GOMA
L'ISC-GOMA a comme activité principale l'enseignement
et la formation des futurs Cadres et Techniciens.
2.
Organigramme
Le développement d'une entreprise moderne
entraîne nécessairement une complexité croissante de son
organisation et s'articule autour d'un nombre variable des responsables,
directions, services et bureaux divers
Pour donner à ses membres et usagers une version
claire et simplifiée de sa constitution, l'organisation de l'entreprise
est souvent présentée sous forme d'un tableau
schématisé qui fait apparaître la place et les fonctions de
chaque service, ainsi que les relations qui les unissent.
En effet, comme le souligne VERHLUST,
« l'organigramme est un tableau hiérarchique qui en donnant
les services et subdivisions, montre la répartition des
responsabilités dans l'ensemble de l'entreprise ». Pour
l'ISC-GOMA, sa structure organisationnelle est schématisée dans
l'organigramme ci-après :
L'organigramme de l'ISC-GOMA
COGE
DG
SGAC
AB
SGAD
Section
Bibliothèque
Appar. Central
Comptabilité
Serv. Du Personnel
Finances
Intendance
Patrimoine
Service
Source : Service Administratif de
l'ISC-GOMA
3. Fonctionnement des
postes6(*)
v Du Comité de Gestion
Le Comité de Gestion comprend le Directeur, le
Secrétaire Académique, le Secrétaire Administratif et
l'Administrateur du Budget.
Le Comité de Gestion assure la gestion courante de
l'Institut Supérieur Technique sous la direction du Chef d'Etablissement
et à ce titre il exécute les décisions du
département de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique, du Conseil d'Administration du Conseil de l'Institut
Supérieur Technique et prend toutes les mesures qui ne relèvent
pas de la compétence d'un autre organe.
Il fait toutes propositions et suggestions qui lui semblent
d'importance capital au Conseil de l'Institut Supérieur Technique ;
il nomme le Personnel administratif et technique d'exécution, lui
octroie des promotions et le licencie sur proposition de Chef de Service
intéressée. Il a la plénitude du pouvoir disciplinaire
à l'égard du personnel administratif de collaboration et
d'exécution, des étudiants et en fait rapport au Conseil de
l'Institut Supérieur Technique. Il connaît des recours
exercés contre la décision des conseils de section, de
département, des institutions et organisations de l'institut.
Le Comité de Gestion se réunit au moins une
fois par semaine et fixe lui-même les règles de son
fonctionnement. Ainsi tout membre du Comité de Gestion peut assister aux
réunions des Conseil de Section et de tous les services de l'Institut
Supérieur Technique ainsi qu'aux Jurys d'examens. Enfin, tout membre du
corps académique, scientifique ainsi que des services administratifs et
techniques peut être invité par e Directeur à assister
à la réunion du Comité de Gestion à titre
consultatif.
v Du Directeur
Le Directeur de l'Institut est une autorité
académique nommée par le Président de la République
sur proposition du Ministre à l'Enseignement Supérieur et
à la Recherche Scientifique parmi les membres du corps académique
de l'Enseignement Supérieur et Universitaire pour un mandat de cinq ans
une fois renouvelable.
Le Directeur supervise et coordonne l'ensemble des
activités des l'Institut Supérieur, à titre, il assure
l'exécution des décisions du Conseil d'Administration, au Conseil
de l'Institut Supérieur et Technique et du Conseil de Gestion. IL veille
au respect du statut et règlement de l'Institut Supérieur
Technique. Il exerce tous les pouvoirs du Comité de Gestion en cas
d'urgence. Il exerce également le pouvoir de police d'Institut
Supérieur Technique. Il ouvre et clôture les sessions des cours et
les sessions d'examens. Il contresigne les diplômes académiques,
légaux, les diplômes scientifiques ainsi que ceux propre à
l'Institution. En cas d'urgence, il prend des mesures nécessaires qui
relèvent de la compétence de l'Institut Supérieur
Technique.
Enfin, Le Directeur est assisté dans l'exercice de ces
fonctions d'un Secrétaire Académique, d'un Secrétaire
Administratif et éventuellement d'une Administrateur de Budget.
a) Le Secrétaire Général
Académique : est nommé par le Ministre de
l'Enseignement Supérieur et à la Recherche Scientifique parmi les
membres du corps académique de l'Enseignement Supérieur et
Universitaire pour un mandat de quatre ans une fois renouvelable. Il remplace
le Directeur en cas d'empêchement ou d'absence.
b) Le Secrétaire Général
Administratif : est nommé par le Ministre de
l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique parmi les
membres du Personnel Administratif de commandement titulaire d'un
diplôme de licence et ayant au moins le grade de Chef de Division ou du
Personnel académique et scientifique ayant au moins le grade du Chef de
Travaux. Son mandat est de quatre ans renouvelable. Il est chargé
notamment des problèmes administratifs conformément aux
dispositions du règlement organique de l'Enseignement Supérieur
et Universitaire.
c) L'Administrateur du Budget : est
nommé par le Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique parmi les membres du Personnel Administratif de
commandement titulaire d'un diplôme de licence et justifiant d'une
expérience d'au moins trois ans l'administration des finances publiques
ou de l'Enseignement Supérieur et Universitaire pour un mandat de quatre
ans renouvelables.
v Sections
Deux Sections sont organisées en Deux Sections sont
organisées à l'Institut Supérieur de Commerce de Goma. Il
s'agit de la Section JOUR qui va de 8 heures à 18 heures et de la
Section VESPERALE de 15 heures à 18 heures et cela sept jours sur
sept.
Le bureau de section comprend le Chef de section, les Chefs
de Section Adjoint, le Secrétaire Académique et le Chef de
Département. Il veille au bon fonctionnement des départements et
des centres de recherche. Il approuve les horaires préparés par
le secrétaire de section. Il donne son avis sur les absences du
personnel académique et scientifique.
Ø Le Chef de Section est nommé par le Directeur
s'il y a lieu, sur une liste de trois membres du corps académique
proposée par le Conseil de Section pour un mandat de deux ans une fois
renouvelable. Il exerce ses attributions au sein de la section
conformément aux dispositions du règlement organique.
Ø Les Chefs de Section Adjoint sont nommés par
le Directeur parmi les membres du personnel académique et scientifique
de la Section ayant au moins le grade égal ou équivalent à
celui de Chef de Travaux pour un terme de trois ans une fois renouvelable. Il
est chargé de l'enseignement, remplace le Chef de Section en cas
d'empêchement ou d'absence ; il coordonne les activités des
départements en ce qui concerne l'enseignement ainsi que les programmes
de professionnalisation.
Ø Le Secrétaire Académique de la section
est nommé par e Directeur parmi les membres du personnel
académique et scientifique ayant au moins le grade égal ou
équivalent à celui de Chef de Travaux pour un terme de trois ans
une fois renouvelable. Il s'occupe des problèmes académiques.
v Du Conseil de Section
La section est une unité d'enseignement, de recherche
et de production jouissant de l'autonomie de gestion. Son organe est le Conseil
de Section.
Le Conseil de Section est constitué des Professeurs
ordinaires, des Professeurs Associés, des Chefs de Travaux, de deux
représentants des Assistants et de deux représentants des
étudiants. Les enseignants à temps partiels, les Professeurs
visiteurs et les suppléants assistent aux réunions du Conseil.
Dans ce cas, ils ont la voix délibérative lorsque le Conseil
délibère sur une question se rapportant à leur
renseignement, et voix consultative dans les autres cas.
Outres les attributions lui être
conférées par le règlement organique de l'Institut
Supérieur Technique, le Conseil de section gère et administre le
section et, à ce titre :
1. Il veille au fonctionnement de l'enseignement et de la
recherche ;
2. Il délibère sur toutes questions
intéressant la section et la formation des étudiants ;
3. Il propose au Comité de Gestion l'horaire des cours,
le calendrier d'examens et délibérations, la constitution des
jurys d'examen ;
4. Il donne au Comité de Gestion son avis sur
l'opportunité d'autoriser un membre du personnel académique ou
scientifique de la Section d'exercer une activité permanente en dehors
de la section ;
5. Il approuve les prévisions budgétaires
élaborées et la répartition du budget faite par le Chef de
Section ;
6. Il élabore des projets de programme d'enseignement
et de recherche soumettre au conseil de l'institut Supérieur
Technique ;
7. Il propose le nombre d'heures attribuées à
chaque cours et la création d'un ou des départements à
soumettre au Conseil de l'Institut Supérieur Technique ;
8. Il donne son avis sur :
- L'admission et l'inscription des étudiants en
qualité d'élève libre ou d'auditeur.
- La création de tout nouveau post académique ou
scientifique.
- Les extensions et modifications du programme de
l'enseignement.
- Les nominations et promotions des enseignements dans ce cas,
seul participent à la délibération des enseignants ayant
le rang au moins égal à celui que postule le candidat.
Le Conseil de Section se réunit une fois par mois que
le Chef de Section ou le Comité de Gestion le juge nécessaire. La
présence aux séances de Section est obligatoire. Le Chef de
Section peut inviter à participer à la réunion, avec voix
consultative, toute personne, lorsque l'intérêt de la Section
l'exige. Le Conseil de Section détermine le mode de l'exercice de ses
attributions par un règlement d'ordre intérieur.
Le conseil de Section est représenté par le
Chef de Section assisté d'un Chef de Section Adjoint chargé de
l'enseignement, d'un Chef de Section Adjoint chargé de recherche, d'un
Secrétaire Académique et des Chefs de Départements. Ils
constituent le bureau de section.
4. Les Acteurs de
l'ISC-GOMA
Les acteurs sont des personnes qui interviennent dans
l'élaboration ou dans l'exécution d'un service dans une
Entreprise ou dans une Institution. Dans cette situation, nous
présentons les acteurs ou personnels de l'ISC-GOMA en le
catégorisant en acteur académique, scientifique et
administratif.
E. Les enseignements organisés
1. Les Sections
Crée depuis 1992, l'ISC-GOMA organise jusqu'à
ce jour deux sections (jour et vespérale) avec deux options chacune.
Nous les présentons dans le tableau ci-après :
Tableau n° 1. Répartition des sections et
des options organisées à l'ISC/Goma
N°
|
Section
|
Option
|
Dénomination
|
Début
|
Dénomination
|
Début
|
1
|
Jour
|
1994
|
Gestion financière
Actuellement Comptabilité
|
1994
2003
|
Gestion Informatique
|
2003
|
2
|
Vespérale
|
1999
|
Gestion Financière
Actuellement Comptabilité
|
1999
2003
|
Gestion Informatique
|
2004
|
Deux section sont organisées (la section jour et la
section vespérale) avec deux options à savoir la
comptabilité et l'informatique.
2. But des enseignements aux ISC
Le but des enseignements à l'ISC-GOMA est de faire
acquérir à l'étudiant des habilités, des attitudes,
des comportements, bref de cultiver les qualités humaines de
l'étudiant et de lui assurer une formation professionnelle en vue de
donner à la société toutes les garanties requises au point
de vue de la compétence et de la probité professionnelle de ses
produits finis.
F. Objectifs à long et à moyen
terme
1. Objectifs
généraux
L'ISC-GOMA a comme objectif :
- De former les cadres spécialisés dans le
domaine des techniques commerciales de comptabilité et
d'informatique.
- D'organiser la recherche sur l'adaptation des techniques
commerciales, financières, comptables et informatiques aux exigences du
développement de la nation lequel développement résulte
à la fois de la croissance et de diversification du produit global et
d'un aménagement permanant des rapports socio-économiques de
notre pays.
- L'ISC-GOMA a également aux dispositions
législatives et réglementaires sur la collation de ces gardes.
De façon particulière, l'ISC-GOMA, dès
sa création particulière, l'ISC-GOMA, dès sa
création, a reçu mission d'apporter un soutien technique et
professionnel au secteur comptable et informatique de Goma.
2. Objectifs de développement
Pour ce qui concerne les objectifs de
développement ; l'ISC-GOMA a comme objectif :
- Construction de la Cité Universitaire à
RUSAYO (Mugunga) ;
- Appui à la formation scientifique des
enseignants ;
- Création d'une revue scientifique ;
- Appui au laboratoire informatique
I.2. PROBLEMATIQUE
Depuis la déclaration du millénaire (2000) et
le sommet de Johannesburg (2002), la communauté internationale s'est
fixée des objectifs ambitieux en matière d'assainissement et
d'hygiène , à savoir réduire de moitié les
populations qui n'ont pas accès à un assainissement
approprié.
Malgré une volonté affichée,
l'approvisionnement en eau potable, accès aux infrastructures sanitaires
et aux meilleures latrines ont continué de focaliser toutes les
attentions et les efforts, notamment sur le plan financier. Afin de
sensibiliser les acteurs du développement mais également
l'opinion publique, les Nations Unies ont déclaré en 2008 comme
étant l'Année Internationale de l'Assainissement. A cette
occasion, les activités liées à l'assainissement se sont
intensifiées.7(*)
A l'issue de nombreuses rencontres, il a
été constaté que les règles
élémentaires d'hygiène sont connues des enfants et un peu
moins des adultes.
L'un des principaux problèmes pointé par cette
étude est l'entretien des infrastructures au sein des
établissements supérieurs. Au niveau de cette institution
supérieure, les latrines destinées aux personnels et aux
étudiants ne sont pas entretenues convenablement.
L'entretien des latrines est également une question
réputée problématique, que ce soit pour ce qui concerne la
fréquence des nettoyages, ou l'approvisionnement des consommables
(papier toilette, essuie-mains papier ou textiles). Les usagers se plaignent de
mauvaises odeurs, de la malpropreté des toilettes ou des essuie-mains
textiles, et les agents d'entretien pensent à l'ignorance un
mépris par les étudiants des règles
élémentaires de la propreté, mais aussi parfois des
problèmes d'organisation, de place, de temps pour un nettoyage
suffisamment fréquent.8(*)
Selon nos enquêtes, 30 % des étudiants utilisent
les latrines de l'institut supérieur de commerce tous les jours, tandis
que 67% les utiliser occasionnellement; les filles les utilisent moins que les
garçons, elles sont plus nombreuses à dire ne jamais y aller (9%
pour les filles contre 4% pour les garçons). Plus de 40% des
étudiants disent avoir déjà eu mal au ventre et se
retiennent d'aller aux toilettes. La marge d'erreur ou d'approximation dans les
déclarations des étudiants est bien sûr importante pour ce
type de question qui suppose de bonnes qualités d'introspection et de
mémoire d'une part, et de compréhension de la précision de
la question d'autre part, mais ces pourcentages peuvent néanmoins
laisser percevoir des tendances.
Les problèmes les plus manifestes pour la
fréquentation des toilettes dans les discours des étudiants sont
(à 78%) les odeurs et (à 65%) la malpropreté des toilettes
c'est-à-dire il y a présence d'agents vecteurs (blattes, mouches,
etc...) et les conséquences notamment souillure des aliments et de l'eau
non protégée, de dissémination des germes
pathogènes et des oeufs d'helminthes.
Les étudiants n'utilisent donc pas les toilettes aussi
souvent que nécessaire, et négligent trop souvent les
règles d'hygiène : 38% des étudiants ne se lavent les
mains que « parfois » après être allés aux
toilettes, à plus de 50% parce qu'ils n'y pensent pas, à 20%
parce qu'ils ne veulent pas s'essuyer les mains après, et à 12%
parce qu'ils estiment ne pas en avoir besoin. On peut également noter
que 34% des élèves qui boivent dans les lavabos des toilettes
s'essuient ensuite la bouche sur l'essuie-mains en tissu suite au manque des
robinets dans la concession de l'institution.
Un comportement de défiance légitime des
étudiants et des étudiantes est que 60% des étudiants
sont globalement insatisfaits de la propreté des latrines mises à
leur disposition, 71?% se plaignent du manque de matériel pour le
nettoyage anal et 68?% du manque de matériel pour le lavage des mains.
Cela se traduit logiquement par un comportement de défiance à
l'égard des latrines?: 50?% des étudiants disent
préférer se retenir plutôt que d'aller aux toilettes
à l'école ; 21% des garçons et 39?% des filles n'utilisent
jamais les latrines pour déféquer et refusent d'y uriner ; 40?%
des étudiants préfèrent uriner en plein air. La
défécation derrière les latrines a été
très largement constatée lors de l'enquête.
Les échanges avec l'ensemble des acteurs
concernés par les toilettes, qu'il s'agisse des étudiants et des
personnels d'entretien et des enseignants attestent d'une insatisfaction
générale relative à l'usage des latrines au sein de
l'institut supérieur de commerce et plus généralement du
statut et des pratiques d'éducation à l'hygiène.
I.3. QUESTION DE LA RECHERCHE
I. 3.1. Question générale
Quels sont les problèmes qui sont liés à
la mauvaise gestion des latrines au sein de l'institut supérieur de
commerce de Goma(ISC) ?
I.3.2. Questions spécifiques
- Quels sont les problèmes socioculturels à la
base de la mauvaise gestion des latrines au sein de l'institut supérieur
de commerce de Goma(ISC) ?
- Quel est le niveau de fréquentation des usagers?
- Quelles sont les conditions hygiéniques
rencontrées dans les latrines au sein de l'institut supérieur de
commerce de Goma(ISC) ?
I.4. HYPOTHESE DE LA RECHERCHE
Eu égard à ce qui précède, nous
pouvons avancer les hypothèses suivantes :
· Les latrines institutionnelles sont
sous-utilisées du fait du manque d'entretien, tout
particulièrement par le genre féminin ;
· Les utilisateurs sont probablement satisfaits des
prestations sinon ils n'utiliseraient pas ces installations publiques ;
· Les institutions qui sont des lieux
particulièrement sensibles à l'hygiène, doivent avoir tout
le matériel nécessaire à une bonne hygiène et des
programmes de sensibilisation.
I.5. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE
I.5.1. Objectif général
L'étude a eu pour objectif général
d'approfondir les connaissances déjà acquises sur la gestion des
latrines en milieu universitaire, et plus particulièrement à
l'Institut supérieur de commerce de Goma.
I.5.2. Objectifs spécifiques
Ø Sensibiliser et mobiliser des usagers ces latrines
afin qu'ils délaissent les mauvaises pratiques d'hygiène dans
leur milieu universitaire ;
Ø Proposer aux autorités de cette institution de
créer des services ayant l'hygiène et l'assainissement dans leurs
attributions ;
Ø Evaluer le mode de gestion de ces latrines par les
usagers.
I.6. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de notre sujet se résume aux latrines des
institutions supérieures en fonction de leur présence dans
l'institut supérieur de commerce de Goma pour quelques raisons qui
sont :
Ø Au niveau de l'institut supérieur de commerce
de Goma, nous voulons savoirs les problématiques liées à
la mauvaise gestion des toilettes.
Ø Et en plus nous voulons connaitre les moyens de
lutter contre les problèmes de la mauvaise gestion des latrines de
l'institut supérieur de commerce de Goma.
I.7. DELIMITATION DE RECHERCHE
Notre étude va concerner l'institut supérieur
de commerce de Goma se trouvant dans la ville de Goma, province du Nord/Kivu en
RDC
Et pour qu'elle soit plus praticable et plus fouillée,
nous avons estimé la période allant de 2011-2012 pour sa
réalisation.
I.8. DEFINITION DES CONCEPTS
ü Problématique : qui pose
un problème ou des problèmes difficiles à résoudre
c'est à dire compliqué, incertain et difficile à
évaluer9(*).
ü Gestion : c'est l'action de
gérer c'est-à-dire administration, direction
ü Latrines : c'est le lieu
d'aisance rudimentaire qui est soit publiques ou privées.10(*)
ü Institution : organisme officiel
affecté à une tâche précise (d'intérêt
public ou social) ou un établissement où est dispensé un
enseignement.
ü Hygiène : Selon petit
robert, ensemble des principes et des pratiques tendant à
préserver, à améliorer la santé. C'est aussi
l'ensemble de la moyenne mise en oeuvre par l'Etat pour sauvegarder la
santé publique11(*).
ü Assainissement : Collecte,
conservation, enlèvement et réutilisation/recyclage sûrs
des excrétions humaines (matières fécales et urine).
Et c'est l'ensemble des méthodes ou des travaux, des
techniques qui permettent un environnement soluble.12(*)
Chapitre deux : REVUE DE LA LITTERATURE
II.0. INTRODUCTION
Cette partie du travail présente les théories
et les résultats des nos études sur la problématique de
gestion des latrines dans les institutions supérieures et
universitaires cas spécifique de l'institut supérieur de commerce
de Goma.
L'objectif principal est d'approfondir les connaissances
déjà acquises sur la gestion des latrines en milieu
universitaire et proposer quelques méthodes d'une bonne gestion des
latrines en vue de lutter contre les contaminations dans ces milieux. Ainsi, ce
chapitre va essayer de nous montrer l'interdépendance et l'interaction
entre les variables.
II.1. GENERALITES SUR LA GESTION DES LATRINES DANS LES
INSTITUTIONS SUPERIEURES ET UNIVERSITAIRES
La couverture mondiale de l'assainissement de base provient
d'une estimation effectuée par le Water & Sanitation Programme en
2002 (branche de la
Banque mondiale) en
utilisant différentes sources. Dans ce contexte, l'« assainissement
de base » correspondant à l'accès à « un
système d'évacuation des excréta
amélioré13(*)[], ce qui inclut les connexions à un
système d'égout, à une fosse septique, à une
latrine à siphon hydraulique, à fosse simple ou à fosse
améliorée ventilée. En revanche, ne font pas partie des
systèmes « améliorés » les latrines publiques ou
partagées, les latrines à ciel ouvert (cas de nombreuses latrines
à fosse simple), les latrines à seau et bien évidemment la
défécation en plein air, en sachet plastique, etc.
La méthodologie utilisée14(*) pointe ses propres faiblesses,
et notamment la difficulté qu'il y a à estimer les pratiques des
personnes vis-à-vis de la défécation, sujet sensible. Si
des
enquêtes au
niveau des ménages sont souvent utilisées, le recours aux
chiffres « officiels » est inévitable et introduit un certain
optimisme dans les résultats : les quartiers dits illégaux sont
souvent ignorés comme c'est le cas de nombreux bidonvilles et des
institutions supérieures15(*) [].
Une autre source d'erreur est d'estimer qu'une institution
supérieure dispose d'un assainissement de base lorsqu'elle dispose d'un
des types de latrines déjà mentionnés ; mais nombreuses
latrines sont pleines, démolies, inondées ou inutilisables d'une
autre façon. Ainsi, des taux de 50%
[21] de
latrines inutilisables ne sont pas rares dans de nombreuses institutions
supérieures, faute de maintenance ou d'un système de mal gestion.
Enfin, ces chiffres n'incluent pas la couverture des canaux de drainage ou
d'évacuation des déchets liquides ou des excréta, pourtant
indispensables à un assainissement de base et à la dignité
humaine dont le niveau de satisfaction de ceux qui les utilisent, en premier
lieu, les étudiants, le corps académique, les assistants et
travailleurs.
Depuis quelques années, la maîtrise d'ouvrage
des latrines institutionnelles en milieu urbain est confiée au
ministère de l'hygiène et assainissement; La
société d'État en charge des services d'hygiène et
d'assainissement en milieu urbain en République Démocratique du
Congo. Grâce aux fonds provenant de différents bailleurs, des
latrines sont construites dans les institutions supérieures appartenant
au Gouvernement Congolais dont les directeurs ont manifesté leur
intérêt. Priorité est donnée aux institutions
supérieures dépourvues des latrines ou dont les latrines sont
délabrées.
II.2. OPERATIONNALISATION DU CADRE DE LA RECHERCHE
II.2.1. Cadre conceptuel
Mauvais conditions hygiéniques rencontrées par
les étudiants dans la gestion des latrines au sein de l'institut
supérieur de commerce de Goma(ISC)
Mauvais stratégies utilisées pour la gestion
des latrines au sein de l'institut supérieur de commerce de Goma
Problématique de la gestion des latrines dans les
institutions supérieures de la ville de Goma, cas de l'ISC
Utilisation ineffective des dispositifs et d'hygiène
individuelle
Variables indépendantes
Variable dépendante
II.2.2. Cadre opérationnel
Variables indépendantes
Les mauvaises conditions : hygiéniques :
satisfaisantes, médiocres, manque des matériels
nécessaires, manque d'entretien, mauvaise gestion par les
usagers.
Les mauvaises stratégies : la non information,
manque de communication, la non sensibilisation,...
Problématique de la gestion des latrines dans les
institutions supérieures de la ville de Goma, cas de l'ISC
Utilisation ineffective des dispositifs et d'hygiène
individuelle : papiers hygiéniques, savon, lave main,
désinfections, trous à ordures et autres produits chimiques
Variable dépendante
II.2.3. Définitions des variables
indépendantes
1. Conditions hygiéniques des latrines dans les
institutions supérieures
û Modes de gestion
D'après la source du WSP, la couverture de
l'assainissement de base dans les
pays en
développement atteignait 73% dans les zones urbaines et 31% dans les
zones rurales pour une moyenne de 48%, en 2002 ; mais seuls 18% des
institutions supérieures disposaient d'une connexion à un
égout.
Selon cette même source, dans les
pays les
moins avancés, la couverture tombe à 57% dans les zones
urbaines et 27% dans les zones rurales pour une moyenne de 35%, et 2% de
connexions à un égout. Au total, cela représente plus de
2,5 milliards de personnes dont le corps académique, les assistants,
travailleurs et les étudiants des institutions supérieures non
desservies par un système amélioré dans l'ensemble des
pays en développement.
Les conséquences sont désastreuses tant au
niveau sanitaire qu'au niveau de la dignité humaine. Les méthodes
de défécation non améliorées sont les principales
responsables de maladies féco-orales telles que la
diarrhée : les
4,4 milliards de cas de diarrhée rapportés annuellement
entraînent plus de 2,2 millions de morts par an, principalement des
enfants de moins de 5 ans
22.
Selon les Objectifs du Millénaire pour le
Développement fixés en 2002 à
Johannesburg avaient
pour but de réduire de moitié la proportion de personnes sans
assainissement de base en 1990 (soit 51%) d'ici
2015, et d'assurer
l'accès à tous en
2025. Pour les objectifs de
2015, ceci signifierait non seulement construire 378 000 latrines par jour,
mais également assurer l'entretien et la maintenance des structures
existantes : la réalité en est encore loin16(*)[]. Dans les pays en
développement, l'extension de la couverture des latrines n'est pas du
ressort unique des individus mais fait souvent partie d'un programme national,
souvent soutenu par des
ONG
locales et internationales. On observe cependant que l'assainissement est
fréquemment un parent pauvre d'autres ministères, divisé
entre la santé publique, les travaux publics, l'eau, etc.
Selon Ludovic Alves Miranda, au Burkina Faso le nettoyage des
latrines est effectué 1 à 2 fois par semaine. Sur l'ensemble des
institutions supérieures visitées, les deux tiers confient le
nettoyage des latrines aux étudiants. Généralement chaque
auditoire se voit confier une cabine à entretenir, l'objectif
étant d'inciter les usagers à en prendre soin. Cela peut avoir un
effet pervers car si les enfants ne les nettoient pas, les installations seront
sales et donc ils ne les utiliseront pas.
De plus, dans certaines institutions, le nettoyage des
latrines fait office de priorité, ternissant à long terme
l'assainissement, d'autant plus que les étudiants ne disposent pas de
matériel de protection et sont ainsi directement exposés aux
éléments pathogènes. Dans d'autres institutions
supérieures, l'APE s'est opposée à ce que les
élèves assurent l'entretien des cabines pour des raisons
d'hygiène. Dans ces cas, l'entretien est souvent confié au
gardien des lieux. A l'institution supérieure Eben Ezir (institution
supérieure privée protestante), ce sont les religieuses de
l'Eglise dont l'institution dépend qui sont en charge du nettoyage des
latrines scolaires.
La stratégie selon laquelle la construction de
latrines dans les institutions supérieures permet aux étudiants
d'apprendre les bonnes pratiques d'hygiène et ensuite de les transmettre
à l'ensemble du foyer est un échec dû surtout au manque
d'entretien.
2. Gestion des latrines dans les institutions
supérieures et universitaires
Depuis quelques années, un programme à la fois
de réhabilitation et de construction est mené par l'ONEA dans les
institutions supérieures publiques mais aussi privées dans le
cadre du Plan Stratégique d'Assainissement de Ouagadougou. Des agents de
l'ONEA ont réalisé un état des lieux de l'assainissement
en dans les institutions supérieures. Une proposition d'intervention est
faite aux agents de ces institutions supérieures, mais l'action n'est
enclenchée qu'après que l'établissement ait
retourné une fiche de manifestation d'intérêt. La
construction ou réhabilitation est donc motivée à la fois
par l'ONEA et par le responsable de l'établissement. Sur les 11
instituts supérieurs visités à Ouagadougou, sept ont
bénéficié de ce programme dont deux instituts
supérieurs privés. L'ONEA installe dans chaque
établissement une connexion au réseau d'eau potable et
réhabilité ou plus souvent construire de nouveaux blocs de
latrines.
Aucun dispositif de lave-main n'est envisagé. En
effet, l'ONEA a expliqué que les dispositifs de lave-mains
installés par le passé étaient endommagés
rapidement et que, par conséquent, ils revenaient désormais
à la charge des établissements scolaires. Un souci technologique
existe à ce niveau là17(*).
La priorité est donnée aux institutions n'ayant
pas de latrines ou des latrines totalement hors d'usage. La direction ou le
corps enseignant n'est consulté que pour l'emplacement des latrines. En
revanche le choix technologique est pris par l'ONEA.
Au niveau des institutions privées, tout frais de
réhabilitation ou de construction est assumé par l'institution en
charge de l'établissement, qui est généralement une
institution religieuse. Les coûts dépendent évidemment du
type de latrine implanté.
Dans la région Centre-Est, l'Agence Danoise de
Développement DANIDA finance à 100% les latrines des institutions
supérieures dans le cadre de son Programme d'Appui au
Développement du secteur de l'Eau et de l'Assainissement (PADSEA II). Ce
sont des blocs comprenant la gestion des dépenses et dépend du
statut de l'institution public ou privée.
Il s'agit là d'une des rares dépenses
liées à l'assainissement au niveau des instituts
supérieurs. En effet, comme il sera expliqué dans la prochaine
partie, aucun nettoyage anal (papier, bouilloire ou récipient pour
l'eau) n'est fourni aux élèves qui sont obligés d'utiliser
des feuilles de papier arrachées de leur cahier. De même, le savon
n'est pas fourni par l'institution. Les étudiants n'ont donc que de
l'eau pour se laver les mains. Une des institutions visitées proposait
du savon mais de manière occasionnelle seulement.
Deux types de latrines ont été
rencontrés au cours des visites : des latrines traditionnelles et des
latrines VIP (Ventilated Improved Pit latrine) avec fosse commune ou double
fosse. Le dimensionnement est classique, aucune spécificité
liée à la population cible (les étudiants) n'a
été envisagée. Les dalles sont les mêmes que celles
installées dans les latrines VIP double fosse destinées aux
travailleurs et professeurs. Les murs sont en parpaings (aucun en banco n'a
été observé).
Il a été observé des blocs double fosse
pour lesquels, dans chaque cabine, les deux trous étaient ouverts. Le
concept des latrines double fosse, qui veut qu'une fois une des fosses pleine,
le trou soit bouché pour permettre aux éléments
pathogènes présents dans les excréta d'être
naturellement éliminés avant la vidange de la fosse, n'est pas
compris. Plus complexes à construire et plus chères, ces latrines
ne sont pas exploitées comme elles le devraient et il est clair que des
latrines VIP avec fosse commune suffiraient. De plus, il n'existe aucune
filière de revalorisation des boues. Cette technologie n'est clairement
pas adaptée en milieu urbain.
Les autres institutions ont été
équipées de latrines traditionnelles ou VIP avec fosse commune,
le plus souvent construites en même temps que l'établissement.
3. Utilisation effective des dispositifs
d'assainissement et d'hygiène individuelle
Selon Ludovic Alves Miranda enquêteur du programme de
la santé publique à Ouagadougou, 76 étudiants ont
été interrogés au total, soit en moyenne 8
étudiants par promotion. Les entretiens ont tous été
menés dans des institutions supérieures. Il a été
difficile de les mettre en confiance, surtout lorsque la présence d'un
enseignant les incitait à modifier leur réponse. Près de
la moitié des étudiants a indiqué avoir été
malade au cours du dernier mois (en particulier des maux de ventre, infections
urinaires et diarrhées) ce qui montre l'importance de l'hygiène
et de l'assainissement, même si les enseignants nous ont confié ne
pas avoir d'importants problèmes d'absentéisme. On trouve des
dispositifs de lave-mains dans trois établissements. Les
étudiants désirant se laver les mains ne disposent
généralement que de robinets sans savon. De plus, comme
indiqué plus haut, ces lave-mains sont parfois condamnés. Les
lave-mains rencontrés étaient soit des structures en ciment (cas
de l'institut supérieur à Tenkodogo), soit des canaris
(récipient traditionnel pour le stockage de l'eau) disposés dans
chaque auditoire. Seuls 5% des étudiants interrogés indiquent
avoir, à leur disposition, du matériel pour se laver les mains.
Du savon n'a été trouvé que dans un seul institut
supérieur. Une étudiante souligne avoir dans son sac du savon
acheté par ses parents. Une pratique assez répandue veut que les
enseignants demandent aux étudiants de se laver les mains avant de
rentrer dans l'auditoire après chaque pause. Cette pratique ne se
résume généralement qu'à passer les mains sous
l'eau, sans savon.
De même, aucun matériel n'est mis à
disposition pour le nettoyage anal. Il y a bien de l'eau, mais aucun
récipient pour en amener dans la latrine. Les étudiants utilisent
donc des feuilles de papier arrachées de leurs notes. Certains utilisent
même des cailloux ou des morceaux de bois lorsqu'ils
défèquent en plein air.
La moitié des étudiants se sont
déjà retenus d'aller déféquer à la latrine,
préférant attendre de rentrer chez eux. Ils sont tout de
même 70% à avoir déjà été à la
latrine pour déféquer. Ce qui signifie que 30% des
élèves n'y vont jamais. Une légère
différence existe selon le genre.
21% des garçons et 39% des filles n'utilisent jamais
les latrines dans les institutions supérieures. Elles sont 11% à
avoir déjà déféqué en plein air alors
qu'aucun garçon n'a admis ce fait. Contrairement à ce que l'on
pourrait penser, plus de garçons (55%) disent se retenir que des filles
(42%). En revanche, les étudiants sont moins réfractaires
à utiliser les latrines lorsqu'il s'agit d'uriner, mais pour
déféquer c'est encore mieux pour eux. En effet, 91% d'entre eux
utilisent les latrines à cette occasion. Dans le même temps, il
est plus simple pour les filles et les garçons d'uriner en plein air en
raison de l'attente créée par l'utilisation presque exclusive au
moment des pauses. Ainsi 37% des garçons et 45% des filles disent avoir
déjà uriné en plein air. Ces étudiants refusant
d'utiliser les latrines évoquent à l'unanimité le manque
de propreté comme première et principale raison, et le risque
contaminations en deuxième lieu. Près de la moitié
évoquent également le manque d'intimité, la
sécurité (présence de serpents par exemple) et l'absence
des dispositifs pour le nettoyage anal. L'absence des dispositifs pour se laver
les mains est pour un quart d'entre eux l'une des raisons de leur
désaffection. Matériel pour le nettoyage anal 50 %, dispositif de
lave-mains 25 %.
Les professeurs ont généralement une cabine qui
leur est réservée et fermée à clé. Il a
été difficile de parler avec eux de ce sujet. Néanmoins,
ils n'ont pas concédé de problèmes particuliers. Etant les
seuls à utiliser leur cabine, elle est plutôt bien entretenue.
Contrairement aux étudiants, les professeurs et les
travailleurs ont souvent du savon à leur disposition entre le confort
(32%) le lavage des mains (30%) et le nettoyage anal (22%).
4. Les stratégies d'une bonne gestion des
latrines dans les institutions supérieures
Il est aussi possible de mettre en place des
stratégies en fonction de la technologie utilisée afin de
déterminer si oui ou non le modèle choisi a une gestion
rationnelle des latrines dans les institutions supérieures. Il
semblerait aussi que les utilisateurs quotidiens de ces latrines de la soient
plus enclins à comprendre les dépenses de nettoyage pour diminuer
le risque de contamination dont l'information, la sensibilisation et la
communication.
II.2.4. Lien entre les variables indépendantes et
variables dépendantes
Il existe cependant une relation très proche
entre les variables indépendantes et variables
dépendantes.
Le manque des matériels nécessaires,
manque d'entretien, mauvaise gestion par les usagers, l'information,
communication, la sensibilisation, la gestion des latrines dans les
institutions supérieures sont autant des variables qui expliquent cette
situation.
L'information, la communication et sensibilisation agissent
sur les connaissances des étudiants et contribuent à la
compréhension des messages en rapport avec la gestion des latrines dans
institutions supérieures et d'assurer les bonnes méthodes
d'assainissement.
Une bonne gestion des latrines dans les institutions
supérieures nécessite aussi bien l'implication des
autorités académiques, mettre en place une équipe
d'hygiène et assainissement en milieu universitaire, attribuer une part
de leur budget dans ce service en vue d'améliorer les conditions socio
sanitaires des étudiants usagers, des travailleurs ainsi que du corps
académique.
Chapitre trois : APPROCHE METHODOLOGIQUE
III.1. TYPE D'ETUDE
Cette étude est du type descriptif, évaluatif
et analytique. Les données seront recueillies à partir des
comparaisons de situations vécues lors de descentes
précédentes et en cours et un questionnaire sera aussi
distribué.
III.2. POPULATION D'ETUDE
Le choix de la population d'étude se résume aux
usagers (étudiants) et aux gestionnaires des latrines des institutions
supérieures et universitaires.
III.3. POPULATION CIBLE
La population cible est constituée par les
étudiants et le personnel gestionnaire des latrines au sein de
l'institut supérieur de commerce de Goma.
III.4. DETERMINATION DE LA TAILLE DE L'ECHANTILLONNAGE
La formule de LYNCH18(*) ci-dessous nous a permis de retrouver
l'échantillon pour notre recherche.
Il s'agit : n =
N= population cible
n=taille de l'échantillon
P=prévalence estimée du phénomène
à étudier de 50%
Q=probabilité complémentaire (Q= (1-P).
Notre population cible est constituée de 197
enquêtes.
Z=coefficient correspondant au seuil de précision de 95%,
il est de 1,96
D= la marge d'erreur pour notre cas nous prendrons 5%= 0,05
Comme notre population cible est inconnue, nous allons utiliser
la formule ci-contre :
n=
n= = =384,16= 384
III.5. LES TECHNIQUES OU METHODES DE COLLECTE DES DONNEES
1. La documentation : cette technique
nous a permis d'obtenir des informations ou données à partir des
documents, livres, articles, publications se rapportant à notre sujet de
recherche.19(*)
2. Le questionnaire : nous avions
administré un questionnaire d'enquête auprès des usagers
(étudiants) des latrines au sein de l'institut supérieur de
commerce de Goma « ISC/GOMA » ainsi qu'aux personnels
administratifs de l'institution.
III.6. CONSIDERATION D'ORDRE ETHIQUE
Avant de procéder à nos enquêtes sur le
milieu d'étude, nous sommes allé demander l'autorisation au
personnel de l'institut supérieur de commerce de Goma, muni d'une
attestation de recherche. Cette attestation a été
présentée à nos enquêteurs avant d'entrer en contact
avec notre population d'étude nous mettant à l'abri de toute
suspicion. Avant la descente à l'institut supérieur de commerce
de Goma, les enquêteurs prennent un moment à expliquer l'objet de
notre étude et l'importance des données à collecter.
Ils soulignent que les enquêtés ont une
liberté de répondre ou de ne pas répondre aux questions
qui leurs étaient proposées.
Pour chaque étudiant ou personnel, un endroit de
convenance est choisi dans le but de garantir la discrétion.
III.7. FORMATION DES ENQUETEURS
Nous avons recruté 5 étudiants et 1 personnel
parmi les 4 gestionnaires de latrines comme les enquêteurs pour le fait
qu'ils représentent les personnes ressources.
Nous avons fait une formation d'une seule journée et
nous avons abordé comment se faire accepter dans un auditoire, comment
transcrire les réponses sur la fiche d'enquête. Le questionnaire
et les objectifs de l'étude nous leurs avons expliqué au cours de
la formation.
III.8. PRE-TEST
Le pré-test du questionnaire d'enquête a
été réalise au sein de l'institut
supérieur de commerce de Goma « ISC/GOMA »
III.9. DEROULEMENT DE L'ENQUETE PROPREMENT DIT
Pour arriver auprès de nos enquêtés, nous
avons suivi les différentes étapes qui sont :
- Pour les gestionnaires des latrines, nous avons
été en contact avec les autorités académiques et
l'agent qui s'occupe des affaires sanitaires de l'institut
supérieur de commerce de Goma « ISC/GOMA »
- Nous avons affecté les enquêteurs dans
différents auditoires qui composent l'institut supérieur de
commerce de Goma.
A partir du questionnaire d'enquête les enquêteurs
expliquaient l'objet de l'étude de façon à obtenir le
consentement des étudiants. Le job des enquêteurs a
été suivi sur terrain par des visités pendant que ceux-ci
travaillent pour s'assumer du remplissage du questionnaire dans le but
d'assurer de la qualité des données.
III.10. DIFFICULTES RENCONTREES
Ø Certains enquêtés ne répondaient
pas à toutes les questions lors de la distribution du questionnaire,
alors nous étions obligés de requestionner pour que nous
puissions y mettre des réponses.
Ø D'autres enquêtés refusaient de prendre
le questionnaire d'enquête.
Ø Les gestionnaires des latrines nous demandent de
l'argent pour répondre aux questions.
III.11. SAISIE ET TRAITEMENT DES DONNEES
Les données ont été
traitées et saisies par les logiciels suivants : Microsoft Word et
SPSS.
Chapitre quatre : PRESENTATION DES RESULTATS
Cette partie est consacrée à la
présentation des résultats de l'enquête menée au
sein de l'institut supérieur de
commerce « ISC/Goma » selon les objectifs
spécifiques de l'étude entre autre :
v Sensibiliser et mobiliser les usagers de ces latrines afin
qu'ils délaissent les mauvaises pratiques d'hygiène dans leur
milieu universitaire ;
v Proposer aux autorités de cette institution de
créer des services ayant l'hygiène et l'assainissement dans leurs
attributions ;
v Evaluer le mode de gestion de ces latrines par les
usagers.
Notre étude porte sur un échantillon de 380
étudiants de l'institut supérieur de commerce de Goma et de
4 gestionnaires des latrines de cette institution.
IV.1. IDENTIFICATION DES REPONDANTS
Tableau n° 2 : Répartition des
enquêtés selon le sexe
Sexe
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
Masculin
|
218
|
57,37
|
|
Féminin
|
162
|
42,63
|
|
Total
|
380
|
100
|
|
Source : Données de notre enquête sous SPSS
17.0
Ce tableau, montre l'identification par sexe des
étudiants et étudiantes qui ont répondu aux
différentes questions que nous leur avons distribue sur terrain.
Enfin, nous avons constaté que le sexe masculin
représente un effectif élevé plus que le sexe
féminin soit 57,37% pour les garçons et 42,37% pour les
filles.
IV.2. LES REPONSES AUX DIFFERENTES QUESTIONS
IV.2.1. Réponses des étudiants
Tableau n° 3 : Nombre de bocs
utilisés
|
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
Moins de 2 blocs
|
211
|
55,53
|
|
Moins de 5 blocs
|
15
|
3,95
|
|
Plus de 5 Blocs
|
0
|
0,00
|
|
Autres à préciser
|
154
|
40,53
|
|
Total
|
380
|
100
|
Source : Données de notre enquête sous SPSS
17.0
La majorité des enquêtés ont
répondu à l'assertion A dont moins de 2 blocs
soit 55,53% des répondants ;
A l'assertion B (moins de 5 blocs), il y a
seulement 15% des répondants ; Ainsi l'assertion C
(Plus de 5 Blocs) aucune personne a coché soit 0% ;
Enfin, à la dernière assertion de cette
première question, nous avons trouvé 40,53% dont 154
répondants.
Tableau n° 4 : Caractéristiques de
chaque bloc
|
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
Moins de 4 portes
|
233
|
61,32
|
|
Plus de 5 portes
|
0
|
0,00
|
|
Autres à préciser
|
147
|
38,68
|
|
Total
|
380
|
100
|
Source : Données de notre enquête sous SPSS
17.0
Pour cette question nous avons constaté que la
majorité des répondants a coché l'assertion
A (Moins de 4 portes) dont 233 répondants sur 380
répondants soit 61,32% ; A l'assertion C (Autres à
préciser) il y a un nombre de 147 répondant(e)s soit 38,68%.
Tableau n° 5 : Répartition des blocs
selon les différents usagers
|
Opinion
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
Corps académiques & personnels
|
149
|
39,21
|
|
Etudiant(e)s
|
108
|
28,42
|
|
Autres à préciser
|
118
|
31,05
|
|
Abstention
|
5
|
1,32
|
|
Total
|
380
|
100
|
Source : Données de notre enquête sous SPSS
17.0
Il ressort de ce tableau que l'assertion A
(Corps académiques & personnels) représente la
majorité de répondants soit 39,21% ; et 28,42% des
répondants à l'assertion B et
C ; à l'assertion D (Autres
à préciser), 118 répondants soit 31,05% et d'autres
répondants se sont abstenues soit 1,32%.
Tableau n° 6 : Fréquentation des
latrines
|
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
OUI
|
215
|
56,58
|
|
NON
|
165
|
43,42
|
|
Total
|
380
|
100
|
Source : Données de notre enquête sous SPSS
17.0
215 soit 56,58% ont affirmé d`avoir
fréquenté les latrines en cas de besoin et 125 autres soit
43,42% ne les fréquentent pas quel que soit le besoin.
Pour les répondants qui ont dit
« non » ils le justifient dans le tableau ci-dessous.
Tableau n° 7 : Justification de la non
fréquentation
|
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Fréquence Valide
|
Les conditions hygiéniques ne sont pas bonnes
|
52
|
13,68
|
Aucune condition hygiénique n'est respectée
|
31
|
8,16
|
Manque d'entretien & risque de contamination
|
85
|
22,37
|
Autres à préciser
|
2
|
0,53
|
|
Abstention
|
210
|
55,26
|
|
Total
|
380
|
100
|
Source : Données de notre enquête sous SPSS
17.0
Dans ce tableau un grand nombre des répondants dont
210 soit 55,26% se sont abstenus, mais aussi 85 répondants soit 22,37%
déclarent qu'il y a manque d'entretien des latrines et il y a risque
probable de se contaminer.
52 des répondants soit 13,68% déclarent que les
conditions hygiéniques ne sont pas bonnes et autres 31
répondants soit 8,16%déclarent que aucune condition
hygiénique n'est respectée. 2 autres répondants ont
précisé d'autres défis qu'on ignore.
Tableau n° 8 : Moyen utilisé pour le
nettoyage anal
|
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
Avec de l'eau
|
105
|
27,63
|
|
Avec Papiers Hygiéniques
|
34
|
8,95
|
|
Avec papiers simples
|
184
|
48,42
|
|
Autres à préciser
|
57
|
15
|
|
Total
|
380
|
100
|
Source : Données de notre enquête sous SPSS
17.0
A la lumière de ce tableau, nous n'avons
constaté que 48,42% des répondants utilisant des papiers
ordinaires pour le nettoyage anal, mais aussi 27,63% des répondants
déclarent qu'ils utilisent de l'eau pour le nettoyage anal.
En outre, 8,95% des répondants ont dit qu'ils utilisent
les papiers hygiéniques et d'autres répondants soit 15% ont
répondu qu'ils se servent d'autres moyens pour le nettoyage anal.
Tableau n° 9 : Travail fait après usage
des latrines
|
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
Je m'en vais
|
184
|
48,42
|
|
Je me lave les mains au savon
|
40
|
10,53
|
|
Autres à préciser
|
150
|
39,47
|
|
Abstention
|
6
|
1,58
|
|
Total
|
380
|
100
|
Source : Données de notre enquête sous SPSS
17.0
Il ressort de ce tableau que 184 des répondants soit
48,42% disent qu'ils s'en vont après le besoin. D'autres
répondants au nombre de 150 soit 39,47% disent qu'ils vont chercher
là où ils peuvent trouver de l'eau propre et du savon pour laver
les mains et 10,53% des répondants disent qu'ils se lavent les mains au
savon dans la même structure. 1,58% des répondants se sont
abstenus.
Tableau n° 10 : Lieu fréquente en cas de
besoin pour ceux qui ne fréquentent pas ces latrines
|
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
% valides
|
Fréquence
Valide
|
A la maison
|
192
|
50,53
|
88,48
|
Chez les voisins
|
4
|
1,05
|
1,84
|
Latrines publique du quartier
|
10
|
2,63
|
4,61
|
Autres à préciser
|
11
|
2,89
|
5,07
|
|
Total
|
217
|
57,11
|
100,00
|
|
Abstention
|
163
|
42,89
|
|
|
Total
|
380
|
100
|
|
Source : Données de notre
enquête sous SPSS 17.0
A la lumière de ce tableau, nous remarquons que 192 de
nos répondants soit 50,53% dans lequel nous avons trouvé 88,48%
valides disent de n'avoir pas fréquenté ces latrines en cas de
besoin mais plutôt ils préfèrent le faire à la
maison dès leur retour ; 4 répondants soit 1,05% dont 1,84%
valides préfèrent utiliser les latrines de leurs voisins en cas
de besoin ; 10 autres répondants soit 2,63% ou soit 4,61% valides
affirment d'avoir fréquenté les latrines du quartier au lieu; sur
11 répondants soit 2,89% dont 5,07% valides se rendent ailleurs pour
soulager leur besoin et 163 soit 42,89% s'abstiennent.
Tableau n° 11 : Réaction lorsque les
latrines sont en mauvais état
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
je m'en vais
|
247
|
65
|
je fais mes besoins dans ces mêmes conditions
|
128
|
33,68
|
je nettoie d'abord
|
5
|
1,32
|
Autres à préciser
|
0
|
0,00
|
Total
|
380
|
100
|
Source : Données de notre enquête sous SPSS
17.0
Dans ce tableau, 247 répondants soit 65% disent qu'une
fois qu'ils veulent entrer dans ces latrines et que ces dernières sont
dans un mauvais état, ils s'en aillent et que 128 autres soit
33,68% font leur besoin malgré le mauvais état dans lequel se
trouvent ces latrines contre 5 répondants soit 1,32% qui
témoignent qu'avant de faire le besoin, ils procèdent tout
d'abord par le nettoyage.
IV.2.2. Réponses des gestionnaires des latrines
Au sein de l'institut supérieur de commerce de Goma
nous y trouvons 4 gestionnaires de latrines.
Tableau n° 12 : Répartition des
répondants selon le sexe
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Masculin
|
4
|
100
|
Féminin
|
0
|
0
|
Total
|
4
|
100
|
|
|
|
Les résultats de ce tableau montrent que 100% des
gestionnaires de latrines de l'institut supérieur de commerce/Goma sont
des hommes c'est-à-dire ce sont les hommes qui font l'hygiène et
la propreté des latrines au sein de cette institution.
Tableau n° 13 : Equipement des
latrines
|
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
De l'eau et du savon
|
0
|
0
|
|
Corbeille
|
0
|
0
|
|
Du papier hygiénique
|
0
|
0
|
|
Autres à préciser
|
4
|
100
|
|
Total
|
4
|
100
|
Source : Données de notre enquête sous SPSS
17.0
Nous constatons que tous les gestionnaires des latrines soit
100% ont coché autres à préciser dans le fait pour
l'équipement des latrines pour les raisons sanitaires ils
équipent les toilettes avec l'eau, du savon et des papiers
hygiéniques.
1. Tableau n° 14 : façon d'entretenir
les latrines
|
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
Avec de l'eau
|
0
|
0
|
|
Avec du chlore
|
0
|
0
|
|
Avec de la cendre
|
0
|
0
|
|
Autres à préciser
|
4
|
100
|
|
Total
|
4
|
100
|
Source : Données de notre enquête sous SPSS
17.0
Ce tableau montre que pour l'entretien des latrines, les
personnels utilisent d'autres produits chimiques tels que Chlorine, Bavechlore,
Fime, chlore.
Tableau n° 15 : Fréquence de
l'entretien
|
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
Une fois
|
0
|
0
|
|
Deux fois
|
4
|
100
|
|
Plus de deux fois
|
0
|
0
|
|
Autres à préciser
|
0
|
0
|
|
Total
|
4
|
100
|
Source : Données de notre enquête sous SPSS
17.0
Ce tableau nous montre que 100 % de répondants ont dit
qu'on fait l'entretien des latrines deux fois par jour dont le matin et dans
les après midi.
Ils ont justifié leur réponse en disant qu'on
fait l'entretien dans ce rythme pour permettre aux étudiants de la
section jour et de la section soir de faire leurs besoins toujours dans des
bonnes conditions hygiéniques.
Vos latrines sont elles toutes ouvertes au même
moment ?
Pour cette question les gestionnaires ont dit non car dans la
concession de L'institut supérieur de commerce de Goma, il y a une
latrine qu'on a ouvert lorsque les personnels de l'Institut Supérieur de
Commerce commencent les travaux de la journée c'est-à-dire que
c'est la latrine des chefs et des enseignants.
Mais aussi, d'autres latrines sont ouvertes au même moment
dans l'avant midi.
Tableau n° 16 : Nombre des personnes
chargées de l'entretien
|
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
Deux
|
0
|
0
|
|
Moins de 5
|
4
|
100
|
|
Plus de 5
|
0
|
0
|
|
Autres à préciser
|
0
|
0
|
|
Total
|
4
|
100
|
Source : Données de notre enquête sous SPSS
17.0
Ce tableau nous indique que l'institut supérieur de
commerce/Goma dispose un nombre inférieur de 5 de personnels pour
l'entretien des latrines dont nous retrouvons seulement 4 agents pour
l'entretien des latrines.
Ces agents ont-ils des connaissances suffisantes en
matière de gestion et entretien des latrines ? Si non
pourquoi ?
Selon ces agents, ils nous ont dit qu'ils ont de
connaissances suffisantes en matière de gestion et entretien des
latrines.
Tableau n° 17 : Façon dont sont
gérées des ordures issues des latrines
|
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
|
Sont jetées à la poubelle
|
0
|
0
|
|
Sont brulées
|
4
|
100
|
|
Sont enfouies dans le sol
|
0
|
0
|
|
Autres à préciser
|
0
|
0
|
|
Total
|
4
|
100
|
Source : Données de notre enquête sous SPSS
17.0
100% disent que les ordures sont brulées.
Que proposez-vous pour que les étudiants et
les fonctionnaires soient satisfaits par l'utilisation des
latrines.
Pour cette question les gestionnaires de latrines ont
signalé que pour satisfaire les étudiants et les fonctionnaires
académiques, il faut que les autorités académiques
puissent disponibiliser des produits chimique pour l'entretien et une grande
quantité suffisante en tout moment et tout le jour.
Chapitre cinq : DISCUSSION DES RESULTATS
Ce chapitre présente la discussion entre les
résultats obtenus après collecte des données de nos
enquêtes sur la problématique de gestion des latrines dans
les institutions supérieures et universitaires et d'autres études
antérieures vue dans la revue de la littérature de présent
travail.
V.1. CONDITIONS HYGIENIQUES RENCONTREES DANS LES LATRINES AU
SEIN DE L'ISC/GOMA
V.1.1. Manque d'entretien des latrines
L'entretien des latrines est également une question
réputée problématique, que ce soit pour ce qui est de la
fréquence de nettoyage ou l'approvisionnement des consommable au sein de
l'ISC/Goma.
Au cours de notre enquête, notre échantillon
était constitué de 380 étudiants et 4 personnels
administratifs. Parmi eux, 22,37% de nos enquêtés ont
déclaré n'avoir pas utilisé ces latrines parce qu'elles
sont mal entretenues par la commission estudiantine.
Les résultats de cette même étude
démontrent que 21,84% disent que les conditions hygiéniques ne
sont pas bonnes et aucune d'entre elles n'est respectée.
Selon Ludovic Alves Miranda dans une étude
transversale réalisée à Ouagadougou a
démontré que 21% des garçons et 39% des filles n'utilisent
jamais les latrines dans les institutions supérieures. Elles sont 11%
à avoir déjà déféqué en plein air
alors qu'aucun garçon n'a admis ce fait. Contrairement à ce que
l'on pourrait penser, plus de garçons (55%) disent se retenir que des
filles (42%). En revanche, les étudiants sont moins réfractaires
à utiliser les latrines lorsqu'il s'agit d'uriner, mais pour
déféquer c'est encore mieux pour eux. En effet, 91% d'entre eux
utilisent les latrines à cette occasion. Il est plus simple pour les
filles et les garçons d'uriner en plein air en raison de l'attente
créée par l'utilisation presque exclusive au moment des pauses.
Ce qui signifie que 9 % des étudiants n'y vont jamais. Ce qui explique
une légère différence existant selon le genre.
V.1.2. Le risque de contamination
Les problèmes les plus manifestes pour la
fréquentation des latrines à l'ISC 165 enquêtés soit
43,42% affirment que ces latrines sont mal propres qu'ils ne puissent pas se
les fréquenter sous conditions d'éviter la contamination
volontaire des germes pathogènes. 48,42% se sont exprimés d'avoir
utilisé des papiers simples c'est-à-dire les papiers de leurs
notes pour le nettoyage anal et autres 48,42% ne tiennent compte de se laver
les mains après le besoin.
Ces résultats sont analogues à ceux de
l'enquête réalisée par L'ONS du Togo déclarant que
les étudiants n'utilisent donc pas des toilettes de leur institution
aussi souvent que nécessaire, et négligent trop souvent les
règles d'hygiène : 38% des étudiants ne se lavent pas
les mains que parfois après avoir été aux toilettes,
à plus de 50% parce qu'ils n'y pensent pas, à 20% parce qu'ils ne
veulent pas s'essuyer les mains après utilisation des latrines.
V.1.3. Utilisation effective des dispositifs d'assainissement
et d'hygiène individuelle
Selon nos enquêtes menées sur le terrain,
dispositif n'est utilisé pour des raisons sanitaires à l'ISC soit
0,0% de dispositifs d'assainissement mais néanmoins 100%
précisent d'autres dispositifs comme Chlorine, Bavechrole, Fime,
chlore.
D'entre eux 100% affirment que les ordures sont
brulées ; et ce qui concerne l'hygiène individuelle 8%
utilisent des papiers hygiéniques et 42,42% se servent des simples de
leurs notes pour le nettoyage anal ; autres 48,82 s'en vont après
le besoin sans tenir compte de quoi que ce soit ; 10,53% ont affirment
qu'ils se lavent mains au savon.
Le nettoyage des latrines se fait au moins deux fois par
jour.
Selon Ludovic Alves M. un enquêteur du programme
de santé publique à Ouagadougou, 76 étudiants
interrogés seuls 5% des étudiants indiquent d'avoir, à
leur disposition, du matériel pour laver les mains. L'absence des
dispositifs pour se laver les mains.
V.1.4. Les stratégies d'une bonne gestion des latrines
dans les institutions Supérieures et Universitaires
Pendant nos enquêtes, les gestionnaires de latrines
ont signalé que pour satisfaire les étudiants et personnel
administratif qu'il faudrait que les autorités puissent disponibiliser
des produits chimiques pour l'entretien à tout moment et cela tout le
jour. Il semblerait aussi que les utilisateurs quotidiens augmentent les
dépenses de nettoyage mais c'est important pour diminuer les risques de
contamination de faire la sensibilisation, l'information et la
communication.
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Nous voici au terme de ce travail intitulé
« problématique de gestion des latrines dans les institutions
supérieures et universitaires : cas de l'ISC/Goma ».
Les objectifs de ce travail sont les suivants
Il s'agit d'approfondir les connaissances déjà
acquises sur la gestion des latrines en milieu universitaire, et plus
particulièrement à l'Institut supérieur de commerce de
Goma.
Nous sommes partis de trois questions auxquelles nous
devrions trouver des réponses. Ces questions étaient les
suivantes :
- Quels sont les problèmes socioculturels à la
base de la mauvaise gestion des latrines au sein de l'institut supérieur
de commerce de Goma(ISC) ?
- Quel est le niveau de fréquentation des
usagers ?
- Quelles sont les conditions hygiéniques
rencontrées dans les latrines au sein de l'institut supérieur de
commerce de Goma(ISC) ?
Afin de trouver les réponses à ces questions,
il a fallu proposer certaines hypothèses que nous considérons
comme des réponses provisoires. Ces hypothèses étaient
libellées de la manière suivante :
· Les latrines institutionnelles sont
sous-utilisées du fait du manque d'entretien, tout
particulièrement par le genre féminin ;
· Les utilisateurs sont probablement satisfaits des
prestations sinon ils n'utiliseraient pas ces installations publiques ;
· Les institutions qui sont des lieux
particulièrement sensibles à l'hygiène, doivent avoir tout
le matériel nécessaire à une bonne hygiène et des
programmes de sensibilisation.
Les réponses aux questions de départ et la
vérification des hypothèses formulées devaient nous
permettre d'atteindre les objectifs secondaires du présent travail
à savoir :
ü Sensibiliser et mobiliser les usagers afin qu'ils
utilisent les latrines ;
ü Proposer aux autorités de cette institution de
créer des services ayant l'hygiène et l'assainissement dans leurs
attributions afin d'augmenter la fréquentation ;
ü Evaluer le mode de gestion de ces latrines par les
usagers.
Pour bien mener notre étude, il a fallu structurer
notre travail en 5 chapitres. Le 1er chapitre avait pour objectif de
présenter les informations générales se basant du milieu
d'étude. Le second chapitre de notre travail s'est penché sur la
revue de la littérature. Le troisième chapitre a
dégagé l'approche méthodologique assignée pour
notre étude. Le quatrième a été consacré
à la présentation des résultats obtenus sur terrain. Et le
cinquième c'est la discussion des résultats.
Les variables utilisés pour mesurer la
problématique de ces dernières sont entre autre manque
d'entretien, manque des dispositifs, manque du système adéquat de
nettoyage, les stratégies utilisées.
A l'issue de notre étude, nous pouvons affirmer que
l'ensemble des questions posées a trouvé des réponses. Les
hypothèses ont été vérifiées.
Pour vérifier la 1ère
hypothèse, nous avons analysé à fond les conditions
hygiéniques des latrines au sein de l'ISC. Tout ceci nous a permis de
confirmer la 1ère hypothèse de notre travail.
Pour vérifier la 2ème
hypothèse, nous avons fait une analyse sur les dispositifs
d'assainissement et d'hygiène individuelle (forces et les faiblesses) de
l'institut supérieur de commerce de Goma dans son environnement interne
ainsi que ses opportunités potentielles et menaces potentielles sur son
environnement externe. En plus, nous avons montré que l'institut
supérieur de commerce de Goma demeure une institution supérieure
au sein de laquelle la vie estudiantine court un danger réel de
contamination par toute sorte du bio contaminant présent dans la nature.
L'étude a montré les dispositifs hygiéniques dans
l'utilisation des latrines ne sont pas appliqués par l'institut
supérieur de commerce de Goma, ce qui est une menace vis-à-vis de
la santé des usagers. De là, nous pouvons dire que notre
deuxième hypothèse a été confirmée. La
troisième hypothèse a été confirmée par la
proposition des stratégies à utiliser permettant d'assurer une
bonne gestion des latrines en milieu universitaire et dans les institutions
supérieures, cas de l'ISC/Goma que la sensibilisation, la communication
et l'information, la mise à la disposition des produits chimiques sont
des pistes de solution pour diminuer le risque de contamination.
Comme le monde actuel est caractérisé par une
grande compétitivité surtout dans les activités sanitaires
visant à préserver un environnement durable pour ne pas
compromettre les générations futures, l'ISC doit et veut se
mettre à l'abri et à l'amélioration de la qualité
des latrines. Ainsi nous référant aux résultats du
travail, aux souhaits des usagers et des gestionnaires des latrines de l'ISC,
nous avons formulé certaines suggestions visant l'amélioration de
l'hygiène des latrines au sein de l'institut supérieur de
commerce de Goma.
SUGGESTION
- Nous suggérons que les autorités
académiques puissent construire encore des blocs de latrines car
l'ISC/Goma un seul bloc des latrines ;
- Que les gestionnaires de latrines puissent faire l'entretien
à tout moment quand les toilettes ne sont pas en bon
état ;
- Qu'un ajout à l'assistant financier puisse aider
à l'achat des produits de nettoyage ou d'entretien.
- Il faut que les autorités académiques puissent
ajouter une toilette des étudiants garçons car les garçons
fréquentent celle des filles à cas du grand besoin
c'est-à-dire ils ont seulement l'urinoir.
BIBLIOGRAPHIES
1. CT KINYATA Sylvestre, Hygiène et assainissement
du milieu, cours inédit, ULPGL/GOMA, FSDC, G2, 201à-2011
2. DEEPA JOSHI, MORGAN Joy et Fawcett B., Sanitation for
the poor: whose choice, theirs or ours? DFID report no KAR R8028,
University of Southampton, 2010.
3. Report, Global Water Supply and Sanitation Assessment,
2000
4. Dr NTABE NAMEGABE Edmond, Recherche-action, cours
inédit, ULPGL/GOMA, FSDC, G3, 2011-2012
5. Fawcett B., Water & Sanitation for Developing
Countries, Lectures Notes, University of Southampton, 2005.
6. KAFEKE YEMA, La réflexion sur le choix des
Etudes Commerciales par les étudiants. Cas de l'ISC-Goma, TFC,
inédit ; 2004-2005
7. KASEREKA KINYAHUTWE, L'Enseignement Supérieur et
Universitaire à travers la ville de Goma, Genèse et
problème, TFC, Goma, ISC-GOMA, inédit, 1997-1998
8. L'enquête de l'ONS réalisée en 2009
au niveau des établissements d'enseignement supérieur.
9. MUSHAGALUSA Timothée, Initiation à la
recherche scientifique, cours inédit 1ergraduat,
ULPGL/Goma, 2010
10. Petit robert, Dictionnaire le petit robert, 1995
11. Rapport de l'ONU, 2000
12. Rapport ONEA, Gestion des latrines publiques et
institutionnelles au Burkinafaso : cas d'Ouagadougou, inédit,
2010
13. Water sanitation program in
www.wsp=watersanitationprogramme.cd
14. Gestion des latrines dans les établissements
supérieurs.
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
SERIE I. LES USAGERS DES
LATRINES DE L'ISC/GOMA
Nous sommes étudiants à l'Université
Libre des Pays des Grands Lacs en 3ème année de
graduat dans la faculté de santé et développement
communautaires.
Pour cela, nous sommes entrain de rédiger notre travail
de fin cycle intitulé « problématique de
la gestion des latrines dans les institutions supérieures et
universitaires : cas de L'ISC/GOMA » ; Dans le but
de vouloir atteindre les objectifs de ce travail, veuillez répondre aux
questions ci après.
NB :
- Pour les questions fermées, cochez dans la case
correspondante.
V
X
Exemple : Etat civil : célibataire
ou
V
X
Ou Marié
ou
- Pour les questions ouvertes, répondez sur l'espace
vide en dessous de la question (si petite répondez au verso en
précisant la question) ;
- Pour les questions ouvertes nécessitant des
réponses en quantité ou en nombre, écrivez votre
réponse dans la case correspondante.
IDENTIFICATION
a. Sexe :
Masculin ou Féminin
1. De combien de blocs des latrines est constitué
l'ISC ?
a. Moins de 2 blocs
b. Moins de 5 blocs
c. Plus de 5 blocs
d. Autre à préciser
2. De combien de portes est constitué chaque bloc des
latrines ?
a. Moins de 4
b. Plus de 5
c. Autres à préciser
3. Comment sont répartis ces blocs selon les
différents usagers ?
a. Corps académiques et personnels (professeurs,
ouvriers,...)
b. Etudiants
c. Etudiantes
d. Autres à préciser
4. A. Fréquentez-vous ces latrines en cas de
besoin ?
a. Oui
b. Non
B. Si non, Pourquoi ?
a. Parce que les conditions hygiéniques ne sont pas
bonnes
b. Parce que aucune condition hygiénique n'est
respectée
c. Par manque d'entretien des latrines il y a risque probable
de se contaminer
d. Autres à préciser
5. Avec quoi servez-vous pour le nettoyage anal ?
a. Avec de l'eau
b. Avec des papiers hygiéniques
c. Avec des papiers simples
d. Autres à préciser
6. Que faites-vous après usage des latrines ?
a. Je m'en vais
b. Je me lave les mains au savon après usage
c. Autres à préciser
7. Pour vous qui ne fréquentez pas ces latrines, en cas
de vos besoins où est-ce que vous allez?
a. A la maison
b. Chez les voisins
c. Aux latrines publiques du quartier
d. Autres à préciser
8. Une fois entré dans les latrines et trouvez-vous
celle-ci en mauvais état, que faites-vous ?
a. Je m'en vais
b. Je fais mes besoins dans ces mêmes conditions
c. Je nettoie d'abord
d. Autres à préciser
SERIE II GESTIONNAIRES
DES LATRINES
Nous sommes étudiants à l'Université
Libre des Pays des Grands Lacs en 3ème année de
graduat dans la faculté de santé et développement
communautaires.
Pour cela, nous sommes entrain de rédiger notre travail
de fin cycle intitulé « Problématique
de la gestion des latrines dans les institutions supérieures : cas
de L'ISC/GOMA » ; Dans le but
d'atteindre les objectifs de ce travail, veuillez répondre aux questions
ci après.
NB :
- Pour les questions fermées, cochez dans la case
correspondante.
V
X
Exemple : Etat civil : célibataire
ou
V
X
Ou Marié
ou
- Pour les questions ouvertes, répondez sur l'espace
vide en dessous de la question (si petite répondez au verso en
précisant la question) ;
- Pour les questions ouvertes nécessitant des
réponses en quantité ou en nombre, écrivez votre
réponse dans la case correspondante.
IDENTIFICATION
b. Sexe :
Masculin ou Féminin
1. De quels dispositifs équipez vos latrines
pour des raisons sanitaires ?
a. De l'eau et du savon
b. Du papier hygiénique
c. Corbeille
d. Autres à préciser
2. Comment se fait l'entretien de vos
latrines ?
a. Avec de l'eau
b. Avec du chlore
c. Avec de la cendre
d. Autres à préciser
3. Combien de fois par jour se fait l'entretien de vos
latrines ?
a. Une fois
b. Deux fois
c. Plus de deux fois
d. Autres à préciser
- Si une fois, pourquoi ?
- Si deux fois, pourquoi ?
- Si plus de deux fois, pourquoi ?
4. Vos latrines sont elles toutes ouvertes au
même moment ?
a. Si oui pourquoi ?
b. Si non pourquoi ?
5. De combien de personnels dispose L'ISC/Goma pour
l'entretien des latrine
a. Deux
b. Moins de 5
c. Plus de 5
d. Autres à préciser
6. Ces agents ont-ils des connaissances suffisantes en
matière de gestion et entretien des latrines ? Si non
pourquoi ?
7. Comment sont gérées les ordures
issues des latrines (papier hygiéniques)
a. Sont jetées à la poubelle
b. Sont brulées
c. Sont enfouies dans le sol
d. Autre à préciser.
8. Que proposez-vous pour que les étudiants et
les fonctionnaires soient satisfaits par l'utilisation des
latrines.
* 1 Secrétariat
Général Académique de l'ISC-Goma : Instruction
académique de l'ISC-Goma
* 2 KASEREKA KINYAHUTWE,
L'Enseignement Supérieur et Universitaire à travers la ville
de Goma, Genèse et problème, TFC, Goma, ISC-GOMA,
inédit, 1997-1998, p14.
* 3 KASEREKA KINYAHUTWE,
op.cit., p16
* 4 KAFEKE YEMA, La
réflexion sur le choix des Etudes Commerciales par les étudiants.
Cas de l'ISC-Goma, TFC, inédit ; 2004-2005, p13.
* 5 Source : Service
Administratif de l'ISC-Goma
* 6 Service Administratif de
l'ISC-Goma
* 7 Rapport de l'ONU, 2000
* 8 L'enquête de l'ONS
réalisée en 2009 au niveau des établissements
d'enseignement supérieur.
* 9 Microsoft®
Encarta® 2009. (c) 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits
réservés
* 10 Idem
* 11 Petit robert, Dictionnaire
le petit robert, 1995, p. 470
* 12 CT KINYATA,
Hygiène et assainissement du milieu, cours inédit,
ULPGL/GOMA, FSDC, G2, 201à-2011, p.2
* 13 Water sanitation
program in
www.wsp=watersanitationprogramme.cd
* 14 Document Global Water
Supply and Sanitation Assessment 2000 Report.
* 15 Deepa Joshi, Joy Morgan et
Ben Fawcett, Sanitation for the poor: whose choice, theirs or ours?
DFID report no KAR R8028, University of Southampton, 2010.
* 16 B. Fawcett, Water &
Sanitation for Developing Countries, Lectures Notes, University of Southampton,
2005.
* 17 Rapport ONEA, Gestion
des latrines publiques et institutionnelles au Burkinafaso : cas
d'Ouagadougou, inédit, 2010
* 18 Dr NTABE NAMEGABE Edmond,
Recherche-action, cours inédit, ULPGL/GOMA, FSDC, G3,
2011-2012, p.8
* 19 Timothée
MUSHAGALUSA, Op.cit P. 4
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