1
TABLE DES MATIERES
Introduction . 3
CHAPITRE I FORCES CENTRALES
I. Généralités 4
1. Définitions . ...4
2. Compléments mathématiques .
5
II. Mouvement à force centrale ..6
1. Définition de la force centrale 6
2. Loi de Newton 7
3. Propriétés des mouvements à
force centrale . 7
a. Le moment cinétique . ..7
a.
. .8
a. Formules de Binet . 9
III. Champ Newtonien 10
1. Définition d'un champ Newtonien .
10
2. Trajectoire d'un mobile soumis à un champ
Newtonien . 10
3. Etude dynamique des champs Newtoniens
.12
a. Energie potentielle 12
b. Energie cinètique . 12
c. Energie mécanique . 13
..
Loi des aires
CHAPITRE II MOUVEMENT DES PLANETES AUTOUR
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DU SOLEIL CAS DE LA TERRE
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I. Les lois de Kepler .
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14
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1. Introduction aux lois de Kepler .
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..14
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2. La première et la seconde loi de Kepler .
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14
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3. Caractéristiques de la trajectoire d'une
planète .
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15
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4. La troisième loi de Kepler
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17
|
II. Le mouvement de la terre dans le système
solaire .
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18
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1. Rappels sur les référentiels
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18
|
2. Le mouvement de la Terre autour du soleil .
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..19
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3. Le mouvement de rotation de la Terre autour d'elle m
me.
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20
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CHAPITRE III MOUVEMENT DES SATELLITES
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I. Satellite circulaire quelconque
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...21
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II. Satellites Terrestres .
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22
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1. Satellites naturels
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22
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2. Satellites artificiels .
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.23
|
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a. Vitesse de libération VL
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..23
|
b. Mise sur orbite d'un satellite
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..24
|
III. Satellite géostationnaire
|
..26
|
IV. Domaines d'utilisation des satellites
|
29
|
1. Le domaine météorologique
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29
|
2. Les domaines des télécommunications .
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29
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Conclusion 31
Références 32
3
INTRODUCTION
La mécanique céleste est un terme qui
désigne la description du mouvement des objets astronomiques (les
étoiles, les planètes ...) à l'aide des théories
physiques et mathématiques, les domaines de la physique les plus
directement concernés sont la cinématique et la dynamique.
L'alternance du jour et de la nuit, les phases de la Lune et
la position changeante des planètes attirent l'attention de
l'humanité, c'est le point de départ pour étudier le ciel,
ainsi les savants se sont mis à étudier les mouvements des corps
célestes dans l'espace, au début du XVIème
siècle Copernic attribue au soleil le r le admis depuis cette
époque (le soleil est le centre de notre galaxie), que Kepler vers la
fin du siècle énonça les lois (qui portent son nom)
constituant une étude cinématique de ce mouvement et qu'en 1666,
Newton expliqua le résultant des efforts entre les corps par
l'interaction gravitationnelle.
Dans ce mémoire, on va présenter les notions sur
les forces centrales et à partir de ces notions on va élaborer
les lois de Kepler et on termine par des applications de ces lois sur les
planètes et les satellites.
CHAPITRE I FORCES CENTRALES
I. Généralités
1. Définitions
La gravitation : C'est l'une des quatre
interactions fondamentales de la nature (les trois autres étant les
interactions électromagnétiques, nucléaires fortes et
nucléaires faibles). C'est une force attractive de longue portée
et de faible amplitude.
Etude dynamique : C'est l'étude du
mouvement des corps sous l'action des forces extérieures.
Une planète : Elle se distingue d'une
étoile essentiellement par le fait qu'elle n'a pas de source
d'énergie interne durable sur des milliards d'années. Une telle
source durable d'énergie ne peut être que d'origine
nucléaire.
Un satellite naturel : C'est un objet qui est
en orbite autour d'une planète plus grande que lui l'opposition des
satellites artificiels. Ils peuvent être de grosse taille et ressembler
à des petites planètes. Un exemple important est la lune.
Un satellite artificiel : C'est un objet
fabriqué par l'homme, envoyé dans l'espace à l'aide d'un
lanceur et mis sur orbite autour d'une planète ou d'un satellite.
Le système solaire : C'est un
système planétaire composé d'une étoile, le soleil,
et des corps célestes ou objets définis gravitant autour de lui
(autrement dit, notre système planétaire) : les dix
planètes et leurs 165 satellites naturels connus (appelés
usuellement des « Lunes »).
Un équateur : C'est l'intersection de
la surface d'un objet céleste avec le plan perpendiculaire à son
axe de rotation et contenant son barycentre. Dans le cas d'un objet de forme
relativement sphérique, comme la Terre, il s'agit d'une ligne imaginaire
quasiment circulaire, équidistante de son pôle Nord et de son
pôle Sud.
2. Compléments mathématiques
- Gradient d'une fonction
Considérons l'espace rapporté à un
repère orthonormé {O, 1, 2, 3}. Soit f (x,y,z) une fonction des
variables x, y et z.
La différentielle de f s'écrit: df = dx + dy +
dz
df représente la variation de f lorsque l'on passe du
point M(x,y,z) au point M'(x+dx,y+dy,z+dz). Le vecteur correspondant à
ce déplacement
s'écrit: = = dx 1 + dy 2 + dz 3
df = f .
df peut donc s'écrire:
5
où le vecteur f (gradient de f) a pour expression:
f = 1 + 2 + 3
- Résolution de l'équation
différentielle de la forme : y»+y = a (avec a est une
constante)
La solution générale de cette équation
différentielle est : y = y1 + y2
avec y1 : c'est la solution de l'équation
différentielle sans seconde membre y''+y = 0
et y2 : c'est la solution particulière de cette
équation différentielle
La solution de l'équation différentielle sans
second membre est :
y1 = A cos (t - t0) telle que A et t0 sont des constantes La
solution particulière y2 est :
y2 = a telle que a est une constante
Alors la solution générale de l'équation
différentielle de la forme y1+ y2 = a
est :
|
y= a + A cos (t - t0)
|
II. Mouvement à force centrale
1. Définition de la force centrale
Une force est centrale si sa ligne d'action passe constamment par
un point O appelé pôle.
Le vecteur position et la force appliquée à la
particule sont alors dirigées suivant le même vecteur unitaire
relatif aux coordonnées polaires de M.
Nous avons alors, = r r
= - F r (Force radiale)
Donc le moment de la force par rapport au point O est :
Exemple :
Force d'interaction gravitationnelle entre deux masses m et M
distantes de r :
= -
r
où G désigne la constante d'attraction
universelle.
7
2. Loi de Newton
Soient deux particules A et B des masses respectivement m1 et
m2
Les interactions entre les deux particules,
représentées par A/B et B/A sont tel
que :
A/B= - B/A= - AB
G est la constante de gravitation universelle G
= 6 ,67 .10-11 Nm2 /kg2 r est
la distance entre A et B. (voir la figure suivante)
3. Propriétés des mouvements à force
centrale
a. Le moment cinétique
Le moment cinétique de la particule M par rapport à
un point fixe O, dans un repère R, est constant
donc le moment cinétique de M s'écrit :
0(M/R) = Ë m (M/R) = m = 0 Ë m 0(M /R) Où 0 et
0(M /R) sont la position et la vitesse initiales de M dans R
- Si le vecteur est nul, alors le vecteur vitesse (M/R) et le
vecteur position sont parallèles. Le mouvement est alors rectiligne.
- Si le vecteur est non nul, les vecteurs positions et vitesse
(M/R)
appartiennent à un plan perpendiculaire à . La
trajectoire du point M est alors plane.
b. Loi des aires
En coordonnées polaires : = r
r et (M/R)= r+ r ö
donc = Ë (M/R) = r2
alors C= r2
C est la constante des aires.
Examinons l'aire balayée par le rayon vecteur entre
l'instant t et t + dt,
entre ces deux instants le rayon vecteur passe de à ', en
effectuant une
rotation d'angle dö, l'aire hachurée dS est
approchée par celle du triangle OMM' dont la mesure est :
alors
Où S0 est une constante
déterminée à partir des conditions initiales et C
la constante des aires.
dS = | Ë |= | Ë (M/R) dt|= Cdt
S(t)= t + S0
C. Formules de Binet
En coordonnées polaires : = r
r et (M/R)= r+ r ö
- Dans le cas d'un mouvement à accélération
centrale, le carré du module du vecteur vitesse est:
= =
V2 = 2 + r2 2 et
On pose u = , donc du = - et = -
ce qui donne = - d'autre part, C=r2
peut s'écrire = Cu2
V2 = [- ( )] 2C2u4 +
( ).C2u4
et
V2 = C2 [( ) 2 +
u2]
La première formule de Binet s'écrit:
et rö2 = C2u4 =
C2u
La deuxième formule de Binet s'écrit alors :
Dont la valeur algébrique est : = - r
On a
= = (-C ) C2u2 =
-C2u2
= -C2u2 [ + u]
9
- La deuxième formule de Binet permet de déterminer
l'accélération de la particule étudiée si l'on
connaît l'équation polaire et inversement.
Le mouvement du point M étant à
accélération centrale, on a :
(M/R) = ( - r ) r
III. Champ Newtonien
1. Définition d'un champ Newtonien
On considère un axe polaire de référence
pris dans le plan de la trajectoire, et
repérons la position du point matériel M par ses
coordonnées polaires (r, ö).
Un champ Newtonien est un champ de forces dont l'expression est
de la forme:
= -
r
K est une constante.
10
Si la constante K est positive, la force est attractive. Si k est
négative la force est répulsive.
2. Trajectoire d'un mobile soumis à un champ
Newtonien
On considère le champ d'attraction universelle
exercée par une masse M en O sur une particule M de masse m
située à une distance r de O.
- Principe fondamentale de la dynamique : = m (M)
- L'interaction de la particule de masse M sur la particule de
masse m
r
représentée par Newton est : = -G
par conséquent : (M) = -G
r
et à partir de la deuxième formule de Binet on a
:
= GMu2 = C2u2 [ + u]
+ u =
ce qui donne :
donc = [ 1 + cos ö ]
C'est l'équation différentielle du second ordre en
u par rapport à O La solution génèrale de cette
équation différentièlle est :
u( ) = = + A cos( - ö0)
0 est determiné par les conditions initiales, on peut les
choisir de sorte que 0 = 0
On pose p = et e =
Il vient alors
C' est l'équation d'une conique d'excentricité
e et de paramètre p. -Si e = 0. La
conique est une cercle.
-Si 0 < e < 1. La conique de M est une ellipse.
-Si e = 1. La conique du point M est une parabole.
-Si e > 1. La conique de M est une hyperbole.
3. Etude dynamique des champs Newtoniens
a. Energie potentielle
Le champ Newtonien est conservatif : la force = - r ,
dérive d'un
potentiel = -
EP(M)
Lorsque la particule M est éloignée (voir la partie
précédente) le potentiel est nul
donc Ep = -G
comme ( ) =
Ep= -GMm
Il vient alors
12
b. Energie cinètique
Par la definition classique de l'energie cinètique on a :
Ec= m V2
En coordoonèes polaires (r, ) : (M/R)=
r+ r ö
avec ( ) = et = (C/r2)
Ec= [1 + e2 + 2e cos ]
Il vient alors
c. Energie mécanique
L'energie mécanique est la somme des deux energies,
l'energie potentielle et l'energie cinètique E = Ep +
Ec
donc E = -GMm [
] + [ (1 + e2 + 2e cos )]
On sait que p= donc = GMm
E= - (1 - e2)
alors
On peut conclure que l'energie mécanique est constante
- Si 0 < e < 1. La trajectoire est une ellipse et
l'énergie mécanique E < 0,
Sachant que E = Ep+Ec < 0 donc mV2 < (GMm /r) ,
donc |Ec| < |Ep|
-Si e = 1. La trajectoire du point M est une parabole
donc E = 0 . Il vient alors |Ec|=|Ep|
-Si e > 1. La trajectoire de M est une hyperbole et E > 0
donc |Ec|>|Ep|.
14
CHAPITRE II
MOUVEMENT DES PLANETES
AUTOUR DU SOLEIL
CAS DE LA TERRE
I. Les lois de Kepler
1. Introduction aux lois de Kepler
Les lois de Kepler sont des lois mathématiques
décrivent le mouvement des planètes.
Elles régissent le mouvement de la Terre et des autres
planètes autour du Soleil, mais aussi de la Lune autour de la terre, des
satellites, naturels ou artificiels, autour de leur planète, et par
extension, de tout corps en orbite autour d'un autre.
2. La première et la seconde loi de Kepler
.La première loi de Kepler : Les centres
d'inertie des planètes décrivent des ellipses dont le foyer est
confondu avec le centre d'inertie du soleil.
Le cercle est une ellipse dont les foyers sont confondus.
.La deuxième loi de Kepler : Ces ellipses
sont parcourues selon la loi des aires ;
L'aire balayée par le rayon vecteur est proportionnelle
à la durée du balayage
S(t)= t + S0
avec C est une constante des aires et S0 est une constante
d'intégration.
La figure suivante explique bien cette loi :
Le segment de droite reliant le Soleil, S, à la
planète, F, (le segment [SF]) balaie des aires A (A1 et A2)
égales pendant des durées Ät égales.
3. Caractéristiques de la trajectoire d'une
planète
L'équation de la conique est :
( ) =
avec P et e sont des constantes
respectivement égales et , où C : est
Les centres d'inertie des planètes décrivent des
ellipses dans le foyer est confondu avec le centre d'inertie du soleil.
la constante des aires, G est la constante de
gravitation, M est la masse d'une planète et
A est une constante détermine par les conditions
initiales (Voir chapitre -1- la partie du champ newtonien).
Soient O un point représentant le centre d'inertie du
soleil, et le point M centre d'inertie d'une planète.
Soient a = OA = OA', b = OB = OB' et c = OS1 = OS2
A et A' sont deux points présents respectivement le
périhélie et l'aphélie. Le périhélie : est
le point de l'orbite le plus prés du soleil.
L'aphélie : est le point de l'orbite le plus
éloigné du soleil.
Dans le cas d'un satellite de la terre, on parle de
périgée et d'apogée.
Si ö = 0 donc rmin=
p = (1 - e2)
d'o
p = a ( 1 - e2 )
Si ö = ð donc rmax= donc rmin+ rmax = 2a = Il vient
alors
Finallement
Pour ö = öB , donc : ( )
= = =
donc p = rB - donc rB = a (1 - e2) + ae2 =
a
alors rB= a et a2 = b2 + c2
On en déduit encore que : = a - = a (1- ) = a
(1-e2) = p
Par consèquent
17
4. La troisième loi de Kepler
L'aire balayée par le rayon veteur est : S(t) = t + S0
La vitèsse aréolaire du point M est : A = = =
?S c'est la surface d'une ellipse donc ?S = ðab
a et b sont respectivement le
demi-grand et le demi-petit axe de l'ellipse.
En tenant compte de p= =
Nous écrivons, A2 = =
donc = ( )2 finalement :
= ( )2 = ( )2
= = constante
C'est la troisième loi de Kepler
La troisième loi de Kepler dit : le carré de la
période de révolution T est
proportionnel au cube du demi-grand axe a de l'ellipse ; le
rapport est le
m me pour toutes les planètes du système
solaire.
II. Le mouvement de la terre dans le système
solaire
1. Rappels sur les référentiels
- Un référentiel galiléen
:
C' est un référentiel en translation rectiligne
uniforme par rapport au référentiel de Copernic dont l'origine
est au centre du soleil et des trois axes perpendiculaires les uns par rapport
aux autre sont dirigés vers trois étoiles fixes dans notre
galaxie.
Les référentiels galiléens se rapportent
tous, comme les autres au m me temps universeles. Les référentiel
galiléen sont en translation rectiligne et uniforme les uns par rapport
aux autres. Il forment ainsi un groupe appelé groupe de Galilée.
- Le référentiel de kepler :
Nous admettons qu'il existe au moins trois étoiles E1, E2
et E3 considérées comme ponctuèlles qui, avec le centre O
du Soleil, forment un tétraèdre indéformable. Soit (O,X ,Y
,Z) un repère orthonormé rigidement lié à ce
tétraèdre ( voir la figure)
En munissant ce repère d'une base de temps, nous
constituons le référentiel de Kepler que nous supposons
galiléen.
19
2. Le mouvement de la Terre autour du soleil
Etudions le mouvement de la Terre, de centre T de masse Mt, qui
tourne autour du Soleil, de centre S de masse Ms , dans le
référentiel de Kepler considérégaliléen.
La seule force extérieure qui s'applique sur la Terre est
la force d'attraction gravitationnelle exercée par le Soleil
notée .
Cette force est centrale, la trajectoire est plane.
A partir des lois de Kepler, la trajectoire qui d'écrit
la Terre autour du Soleil est une ellipse (e ) et le Soleil occupe l'un du
foyer de cette ellipse. Le plan de la trajectoire (XO1Y) sur la figure est le
plan de l' écliptique.
L'équation de la trajectoire est r(ö) =
La péroide de rotation de la Terre autour du Soleil est TT
= 1 an . Nous démontrerons dans la troisième loi de Kepler que
= = constante
avec a est le grand demi-axe de l'ellipse de la
trajectoire.
Le repère d'origine O ( centre de la Terre ) et d'axes x ,
y et z parallèles aux axes de Kepler X , Y et Z est approximativement en
translations rectiligne et uniforme au cours d'une durée limitée,
par exemple un jour on peut considérer qu'un tel repère est
galiléen.
3. Le mouvement de rotation de la Terre autour d'elle
m me
Dans le repère (T, x, y, z) la Terre tourne autour d'un
axe SN, de direction fixe, faisant un angle á = 23°27' avec la
normale au plan de l'écliptique (voir la figure au dessous). S et N sont
les pôles géographiques, (E) est le plan de l'Equateur.
La Terre effectue 365,25 tours par an ; la durée du jour
solaire moyen est de ce fait, 86400s.
La rotation de la terre autour d'elle-même nous donne
l'alternance du jour et de la nuit.
CHAPITRE III
MOUVEMENT DES SATELLITES
I. Satellite circulaire quelconque
Nous avons admis un référentiel lié à
une planète de masse MF quelconque
R ( F, x, y, z ), la planète autour du Soleil par une
trajectoire elliptique, et pour une durée plus court, ce
référentiel supposons galiléen, un satellite de masse MS
est soumis à une force de gravitation crée par une planète
tel que :
Avec r la distance entre les centres
d'inertie d'une planète et d'un satellite. Cette force étant
centrale, qui a dont une trajectoire plane, l'équation de la trajectoire
s'écrit sous la forme :
r( ) = (voir le chapitre 1)
21
dans notre cas la trajectoire est circulaire (e = 0).
II. Satellites Terrestres
1. Satellites naturels
-La Terre possède un seul satellite naturel ; la Lune.
Cette dernière se déplace sur une orbite circulaire de
manière uniforme.
-La durée d'un jour la Lune décrit un angle de 0,23
radian par rapport à la Terre, ce qui donne la période de la Lune
TL, avec TL correspond à 2ð radians.
d'o TL = = 27,3 jours
-Le schéma suivant représente les
différentes phases de la Lune est nouvelle lorsque la face qu'elle
présente à la Terre n'est pas éclairée (la
nuit).
Le cycle des phases de la Lune, appelé lunaison,
durée TN = 29,5 jours, pour expliquer la différence entre cette
durée et la période du mouvement circulaire de la Lune autour de
la Terre, on doit prendre en compte le mouvement de la terre autour du Soleil,
et pour cela on étudie les différente positions de la Lune lors
des nouvelles Lunes successives à l' instant t et t + TN (voir le
schéma)
23
On sait que la Terre en orbite elliptique de période TT =
365,25 jours autours du soleil, en 27,3 jours, la Terre décrit autour du
soleil â = 2ð = 0,47 rad
La Lune se retrouve à la position ·nouvelle
lune· lorsqu'elle se déplace sur son orbite par un angle de
â' = 2ð + â = 2ð + 0,47 = 6,75 rad
Il vient alors : TN = = 29,5 jours
2. Satellites artificiels
a. Vitesse de libération VL
Soit un satellite artificiel de masse MS autour de la Terre de
masse Mt tel que son énergie mécanique E est :
E = Ec + Ep = Ms Vo2
+ ( - G )
o r désigne la distance entre les centres
d'inertie de la Terre et du satellite.
D'autre part, l'énergie mécanique s'écrit
sous la forme suivante :
E = - G ( 1 - e2 ) (voir le chapitre 1)
avec e et p sont respectivement
l'excentricité et le paramètre du trajectoire. Sachant que :
-Si Em 0, la trajectoire du satellite est circulaire
ou elliptique.
-Si Em 0, la trajectoire du satellite est
hyperbolique.
-Si Em = 0, la trajectoire du satellite est
parabolique, ce qui correspond à une vitesse initiale V0 telle que :
MS V02 - G = 0
donc V0 = = VL
Cette vitesse ne dépend que du rayon de la trajectoire du
satellite r.
On sait que : Em = MS V02 - G = - G ( 1 -
e2 )
donc MS V02 = - G e2
Finalement on obtient :
Par conséquent : -Si V0 VL c'est-à-dire e = 1
c'est la condition qui donne la trajectoire parabolique ou
hyperbolique et donc celui-ci est s'éloigne indéfiniment de la
Terre.
-Si V0 VL c'est-à-dire e 1
c'est la condition qui donne la trajectoire du satellite
fermée, celle-ci est circulaire ou elliptique.
Cette dernière condition est nécessaire pour
éviter la disparition du satellite.
b. Mise sur orbite d'un satellite
C'est une opération qui se déroule en deux
étapes:
i) Lancement à partir d'une station terrestre A.
En station terrestre A, le lancement se fait avec une vitesse 0
< V0 < VL
25
ii) La satellisation (mise sur orbite) se fait en B grâce
à une deuxième accélération qui fournira
l'accroissement nécessaire de la vitesse.
B est généralement le périgée de
l'ellipse.
> Orbite de transfert géostationnaire
(GTO)
Pour positionner un satellite en orbite géostationnaire il
existe deux méthodes : Injection via orbite GTO : le
lanceur n'a pas les capacités de monter en orbite
géostationnaire. Il libère le satellite sur une orbite de
transfert en attendant de l'amener sur l'orbite géostationnaire.
Injection directe en orbite GEO par le lanceur :
une partie du lanceur peut atteindre l'orbite géostationnaire
et injecter le satellite sur la bonne orbite L'insertion en GTO commence
à partir de l'orbite basse : le lanceur fournit au satellite une vitesse
supérieure à la vitesse de satellisation nécessaire
à cette altitude et l'insère sur une trajectoire elliptique qui
va croiser l'orbite géostationnaire. C'est cette orbite de transfert de
basse altitude vers la géostationnaire que l'on appelle orbite de
transfert géostationnaire (GTO).
Le timing de lancement doit être extrêmement
précis. Le moment et l'endroit de l'injection sur l'orbite de transfert
doit permettre au satellite :
- de se déplacer jusqu'à l'orbite
géostationnaire
- et d'y arriver à l'endroit à peu près
exact où le satellite doit se positionner, après un nombre
révolutions bien défini
> Injection en orbite GEO via orbite GTO
L'injection finale sur l'orbite géostationnaire se fait
par la propulsion du satellite :
- par un moteur qui sera utilisé ensuite pour le maintien
à poste
- ou par un moteur dédié à cette tâche
et qui ne sera plus utilisé ensuite (moteur à poudre, etc.)
III. Satellite géostationnaire
Les satellites géostationnaires sont des satellites fixes
(stationnaire) par rapport à la Terre (géo).
Pour que ce soit le cas, il faut que :
-Ils décrivent un mouvement circulaire uniforme dans un
plan perpendiculaire à l'axe des p les terrestres (SN), ils
évoluent donc dans un plan contenant l'Equateur.
-Ils ont la m me sens de rotation que la Terre autour de l'axe de
ses p les (SN). -Leur période de révolution T égale
à la période de rotation de la Terre sur elle m me (24heurs
environ).
Comme un satellite géostationnaire est un satellite qui
para t fixe pour un observateur terrestre, et de la m me vitesse de rotation
que celle de la Terre. Le principe fondamental de la dynamique donne :
= MS
qui se traduit par = V02
(la force de gravitation équilibre la force centrale)
V0 = = VL
Elle donne alors :
27
ce qui correspond bien à V0 VL
Dans la pratique, la vitesse de libération est de l'ordre
de 11 km/s.
On pose r = RT + h avec RT et h sont respectivement le rayon de
la Terre et l'altitude à laquelle doit se trouver le satellite
géostationnaire.
- Calculons l'altitude h :
On sait que la période de révolution du satellite
est égale à la période de rotation de la Terre sur elle-m
me qui est T = 24 heurs
et d'après la troisième loi de Kepler on a : donc
r3 = (RT + h)3 = T2
|
|
=
|
|
|
|
|
|
d'o RT + h =
|
|
h = - RT
Finalement
tels que : RT = 5,98 .1024 kg , T = 86164 s et G =
6,67 . 10-11 N m2 kg-2
Donc les satellites géostationnaires se trouvent à
une altitude d'environ (par une application numérique) h = 36000 km au
dessus de surface terrestre.
Par conséquent la vitesse et la période de
révolution des satellites sont indépendants de la masse des
satellites mais dépendent de la masse de la Terre MT et
de l'altitude h à laquelle ils se trouvent.
29
IV. Domaines d'utiisation des satellites
1. Le domaine météorologique
On peut observer par les satellites artificiels les mouvements
des nuages, les vents... Leurs données permettent de traiter la
structure de l'atmosphère (stabilité, température, vents
et humidité) ce qui supplémente les données de stations
terrestres et aérologiques pour alimenter les modèles de
prévision numérique du temps.
Les autres informations qu'on peut mentionner :
-Mesure de la température de surface de la mer, de la
couverture de glace en hiver et des déplacements des icebergs pour les
marins et les pêcheurs -Études climatologiques de la progression
des glaciers, des déserts pour l'hydrologie
-Étude de la pollution atmosphérique et des
traînées de mazout en mer
2. Les domaines des télécommunications
- Téléphonie
Les téléphones mobiles satellitaires (depuis des
bateaux, avions, etc.) eux se connectent directement au satellite. Ils doivent
donc être en mesure d'émettre un signal et de le pointer vers le
satellite même en cas de mouvements (vagues sur un bateau,
déplacement et turbulences en avion) ou de lieux isolés
(déserts...) .
- Télévision
L'antenne parabolique reçoit des signaux transmis par un
satellite placégénéralement sur orbite
géostationnaire (satellite géostationnaire), les signaux
captés par l'antenne parabolique sont ensuite
envoyés vers le décodeur numérique afin d'être
traités et décodés.
- GPS (Global Positioning System)
Le système Américain GPS comprend au moins 24
satellites artificiels orbitant à 36000 km d'altitude (ceinture de
Clarke, Mathématicien Anglais, 1945). Ces satellites émettent en
permanence un signal d'heure précis (grâce à leur horloge
atomique), ainsi que leurs coordonnées exactes.
Ainsi un récepteur GPS qui capte les signaux d'au moins
quatre satellites peut, en mesurant les écarts relatifs des horloges,
connaître son éloignement par rapport aux quatre satellites et,
par triangulation, situer précisément en trois dimensions
n'importe quel point placé en dessous des satellites GPS (avec une
précision de 15 à 100 mètres pour le système
standard). Le GPS est ainsi utilisé pour localiser des véhicules
roulants, des navires, des avions, des missiles et même des satellites
évoluant en orbite basse.
Le GPS étant un système développé
pour les militaires Américains, certaines informations peuvent
être cryptées et priver les personnes qui ne disposent pas des
codes de la précision maximale.
Pendant de nombreuses années, les civils n'avaient
accès qu'à une précision faible (environ 100m). Le 1er mai
2000, le président Bill Clinton a annoncé qu'il mettait fin
à cette dégradation volontaire du service. Depuis, il est courant
d'avoir une position précise à 20 mètres ou mieux.
En 1957, les russes ont envoyé le premier satellite «
Spoutnik ». Signalons qu'actuellement, les européens sont en train
de concevoir un système << Galiléo » à 32
satellites.
31
CONCLUSION
Nous avons vu la mécanique céleste classique
comme étant la résolution d'un problème de la
mécanique Newtonienne. Cette étude, basée sur les lois de
Kepler et la loi de la gravitation universelle de Newton, explique bien le
mouvement des corps célestes.
Dans ce mémoire, nous avons présenté les
grandes lignes des notions de force centrale avec quelques calculs sur ces
notions (moment cinétique, énergies,...), ainsi que les
applications des lois de Kepler et la loi de la gravitation (loi de Newton) sur
la Terre qui sont discutées dans le chapitre 2. Et finalement nous avons
terminé par des applications de toutes les lois que nous avons vues sur
les satellites ainsi que les différentes utilisations des satellites
artificiels dans certains domaines dans la vie.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIE
+ D. CHENOUNI, Cours de mécanique du point
matériel SMP - S1 FSDM 2006-2007. + ANNEQUIN ET
BOUTIGNY. Cours de physique MECANIQUE I mathématiques
supérieures. Edition Paris (1978). Chap 8.
+ MHIRECH ABDELAZIZ. Cours de mécanique du point
matériel SM-S1 et SMI-S1 FSR 2004-2005.
WEBOGRAPHIE
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http://data0.eklablog.com/chiphys67/perso/mecatsobli/cours/chapitre%204%20mouv
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http://montblancsciences.free.fr/terms/physique/cours/p14.htm
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http://clubastronomie.free.fr/lois/mecanique_celeste.htm
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http://lal.univ-lille1.fr/docpedago/CoursMPMDuriezS3.pdf
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http://www.questmachine.org/article/Domaines_d_utilisation_des_satellites
+
I:\Références\wikipidya\Phys_
N° 07 Mouvement des satellites et des planètes.mht
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