3.9 La biodiversité
Néologisme composé en partie des mots biologie
et diversité, la biodiversité se définit comme « la
variabilité des organismes vivants de toute origine y compris entre
autre les écosystèmes terrestres, marins et autres
écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont
ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces
et entre les espèces ainsi que celle des écosystèmes.
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3.10 La phytosociologie
La phytosociologie est l'étude descriptive et causale des
associations végétales.
3.11 L'agroécosystème
Il s'agit d'un espace qui intègre des proportions
équilibrées de forêt et de culture dans le but d'assurer
une meilleure rentabilité par les pratiques agronomiques (une
fertilisation ou une protection des cultures). Cette notion tirée de
l'agroécologie n'est pas une approche purement technique mais
intègre les dimensions sociales économiques et politiques de la
vie humaine dans ce système.
3.12 La dégradation
L'emploi de ce terme est le plus souvent abusif dans la
mesure où il suppose un processus de détérioration qui ne
peut pas s'observer, généralement, à l'échelle
d'une vie humaine. Rien n'atteste en vérité que ce que nous
observons actuellement est une réelle dégradation compte tenu de
la grande relativité de cette notion qui ne peut être
appréciée que par rapport à un état originel que le
plus souvent nous ne connaissons pas.
Aussi emploierons-nous ce terme dans le cadre de la zone des
Niayes en faisant référence à un passé non lointain
que la documentation et les témoignages nous permettent d'attester ou
plus exceptionnellement pour parler de la période géologique
(Quaternaire) qui aurait vu la formation de sa végétation.
3.13 La notion de disparition d'espèces
L'expression « disparition
d'espèces«, généralement manipulée avec
peu de précaution, est très répandue à cause du
message alarmiste qu'elle véhicule et de la réaction positive
qu'elle suscite chez les décideurs politiques. Néanmoins d'un
point de vue scientifique, il doit être pris avec le maximum de prudence,
car parler de disparition c'est parler d'un point de non retour. Par ailleurs
la notion est scientifiquement très prétentieuse dans la mesure
où les études qu'elle concerne (qu'il s'agisse de
végétaux ou d'animaux) sont rarement exhaustives. Nous lui
préférerons des expressions plus nuancées comme
réduction, raréfaction ou en voie de disparition, traduisant
ainsi une tendance et non plus un état irréversible.
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