CHAPITRE III : PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES
Cette partie de notre travail est entièrement
consacrée à la présentation des données
quantitatives issues de la collecte à partir du questionnaire. Les
données que nous avons recueillies à partir de l'administration
du questionnaire sont consignées dans des tableaux ou des graphiques
suivis de nos analyses à partir des variables et des indicateurs
précédemment définis.
Le chapitre se subdivise en sections :
- Identification des enquêtés,
- Perception de la cause du phénomène ethnique au
sein des partis politiques,
- Impact du phénomène ethnique sur la structure et
le fonctionnement des partis politiques,
- Attitudes à adopter face au phénomène de
l'ethnicisation des partis politiques.
III.1- IDENTIFICATION DES ENQUETES Graphique 1 :
répartition des enquêtés selon le sexe
Sexe
Non réponse Masculin Féminin
26,0%
68,0%
6,0%
Les résultats de l'enquête démontrent
à travers ce graphique que 68% des enquêtés sont de sexe
masculin et 26% sont du sexe féminin. Ces données viennent
confirmer le faible taux de participation des femmes dans le milieu politique.
Concernant le militantisme politique des femmes, nous pourrons dire que
l'action même des partis politiques pour l'engagement des femmes est
nulle, ce à quoi vient s'ajouter la conjecture socio-politique
précaire et insécuritaire du pays. Notons que nous avons eu 6% de
non-réponses à cette question.
Tableau 1 : répartition des enquêtés
selon les tranches d'âge
Tranches d'âges en années
|
Effectif
|
Pourcentage
|
[25-35[
|
65
|
43,33
|
[35-45[
|
36
|
24
|
[45-55[
|
20
|
13,33
|
[55 et +[
|
13
|
8,67
|
Non-réponses
|
16
|
10,67
|
Total
|
150
|
100
|
Il ressort de ce tableau que la plupart des
enquêtés soit 43,33% ont un âge compris entre 25 et 35 ans.
Ceux qui ont entre 45-55 ans ne représentent que 13,33% de l'ensemble et
la tranche 35-45 ans, ne représente que 24%. Quant aux adultes,
c'est-à-dire ceux dont l'âge est supérieur à 55 ans,
ils ne sont que 08,67% de l'échantillon pris.
Nous remarquons ici une forte participation de la tranche
d'âge 25-35 ans. Ceci montre que les jeunes sont activement
engagés dans les partis politiques, attitude qu'on peut expliquer par la
volonté du changement et de la démocratie. La moyenne d'âge
est de 38 ans.
Par ailleurs, 10,67 constitue les non-réponses, ce qui
dévoile le tabou qu'il y a toujours dans nos milieux sur l'âge.
Tableau 2 : répartition des enquêtés
selon la préfecture d'origine3
Préfectures d'origine
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Lacs
|
37
|
24,7
|
Golfe
|
17
|
11,3
|
Kozah
|
13
|
8,7
|
Vo
|
13
|
8,7
|
Yoto
|
9
|
6
|
Zio
|
7
|
4,7
|
Blitta
|
5
|
3,3
|
Doufelgou
|
5
|
3,3
|
Assoli
|
4
|
2,6
|
Bassar
|
4
|
2,6
|
Moyen-mono
|
4
|
2,6
|
Ogou
|
4
|
2,6
|
Tchamba
|
4
|
2,6
|
Tchaoudjo
|
4
|
2,6
|
Mango
|
3
|
2
|
Wawa
|
3
|
2
|
Amou
|
3
|
2
|
Avé
|
2
|
1,3
|
Cinkassé
|
2
|
1,3
|
Haho
|
2
|
1,3
|
Kloto
|
1
|
0,7
|
Binah
|
1
|
0,7
|
kpélé-akata
|
1
|
0,7
|
Oti
|
1
|
0,7
|
Tandjoaré
|
1
|
0,7
|
TOTAL
|
150
|
100
|
Nous notons 25 différentes préfectures
enregistrées au niveau des enquêtés sur les 35 qui existent
au Togo, et une forte représentativité de celle des Lacs avec un
pourcentage de 27,4%, suivi du Golfe avec 12,6 % et, enfin la Kozah et le Vo se
retrouvent avec le même
3 Notons ici que les 25 préfectures
représentées sont loin d'être axhaustives de la
réalité ; néanmoins on peut apprécier la
représentativité qui s'y dégage. En effet, le Togo compte
35préfectures.
pourcentage soit 9,6%. La forte présence des
préfectures de la région maritime s'explique par le fait qu'on
est dans cette région, et la présence considérable aussi
de la Kozah s'explique par le fait que Lomé est une ville cosmopolite
qui regroupe la plupart des préfectures.
Par ailleurs nous remarquerons que 15 enquêtés soit
13,8% n'ont pas répondu à cette question. On peut déduire
l'aspect sensible que revête cette question.
Tableau 3 : répartition des enquêtés
selon leur ethnie
Ethnie
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Akposso
|
5
|
3,3
|
Bassar
|
2
|
1,3
|
Ewe
|
34
|
22,7
|
Guin
|
32
|
21,3
|
Kabyè
|
15
|
10
|
Kotokoli
|
10
|
6,7
|
Ouatchi
|
25
|
16,7
|
Autres
|
17
|
11,3
|
Non-réponse
|
10
|
6,7
|
TOTAL
|
150
|
100
|
On aperçoit dans ce tableau que l'ethnie la plus
représentée dans les enquêtés est l'Ewé avec
22,7% suivi de près par les guin de 21,3%. En plus de ces
dernières, les ethnies Ouatchi et Kabyè ont respectivement 16,7%
et 10%. Il y a aussi les ethnies Kotokoli : 6,7%, Akposso : 3,3%, et Bassar :
1,3%. On note d'autres ethnies à savoir : Ana, Adja, Nawda, Tchokossi,
agnanga, Moba, Fon, Ifè, qui se partagent les 11, 3%. Nous notons 6,7%
de nonréponses, ce qui montre la sensibilité de cette
question.
Le pourcentage élevé des quatre premières
ethnies est du fait que, les responsables des partis politiques
étudiés y proviennent (Ewé et Guin se mélangent).
Par conséquent, il y a l'instinct grégaire qui est dominant dans
la population.
Tableau 4 : répartition des enquêtés
selon le niveau d'étude
Niveau d'étude
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Non instruit
|
0
|
0
|
Primaire
|
1
|
0,7
|
Secondaire
|
10
|
6,7
|
Lycée
|
17
|
11,3
|
Supérieur
|
109
|
72,7
|
Non-réponse
|
13
|
8,7
|
TOTAL
|
150
|
100
|
Les chiffres de ce tableau illustrent le taux
élevé de scolarisation de la population de Lomé.
L'importance numérique des enquêtés ayant un niveau
d'instruction supérieur avec un effectif de 109 soit 72,7%
découle de la jeunesse, la majeure partie des citoyens composant
l'échantillon de l'étude. Ils sont suivis respectivement des
enquêtés ayant le niveau secondaire deuxième cycle
(lycée) dont l'effectif s'élève à 17 soit 11,3% et
du secondaire premier cycle avec 10 pour effectif soit 6,7%. Les
enquêtés n'ayant pas mis pied à l'école
représentent 0,0% de l'échantillon et 0,7% soit un
enquêté a arrêté les études au cours
primaire.
Tableau 5 : répartition des enquêtés
selon le secteur d'activité
Secteur d'activité
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Privé
|
57
|
38
|
Public
|
42
|
28
|
Autres
|
41
|
27,3
|
Non-réponse
|
10
|
6,7
|
TOTAL
|
150
|
100
|
Ce tableau présente une répartition des
enquêtés selon le secteur d'activité économique. Les
résultats révèlent que 38% des enquêtés sont
dans le privé contrairement à 28% pour le secteur public. Nous
avons 27,3% qui non pas de secteur, soit parce qu'ils sont des sans emploi,
soit étudiant ou soit des retraités. On a 10% restant des
enquêtés qui n'ont pas voulu se prononcer. On peut donc supposer
que ceux qui sont du secteur privé, des sansemploi, des étudiants
et des retraités sont plus engagés dans les partis politiques,
sûrement plus libres.
Tableau 6 : répartition des enquêtés
selon le lieu de résidence
Lieu de Résidence
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Lomé
|
74
|
49,3
|
Agoè
|
27
|
18
|
Djidjolé
|
13
|
8,7
|
Hédzranawoé
|
9
|
6
|
Baguida
|
9
|
6
|
Akodessewa
|
8
|
5,3
|
Doumasséssé
|
7
|
4,6
|
Tsévié
|
3
|
2
|
TOTAL
|
150
|
100
|
On remarque par ce Tableau que Lomé avec ses 49,3%
renferme plus d'enquêtés, ce qui justifie la fréquence des
manifestations et des affrontements. On voit après Agoè avec 18%,
Djidjolé 8,7%. Hédzranawoé, Baguida ont chacun 6% et
Akodessewa 5,3%. Nous relevons aussi au niveau de Doumasséssé
(Adéwui) 4,6% d'enquêtés et enfin Tsévié avec
2%. Par ce tableau, on peut dire que la plupart des quartiers regorgent des
militants des partis politiques et par conséquent, le militantisme ne
demeure pas une affaire de quartier.
III.2- PERCEPTION DE LA CAUSE DU PHENOMENE ETHNIQUE AU
SEIN DES PARTIS POLITIQUES
Tableau 7 : répartition des enquêtés
selon l'importance de l'ethnie
Importance de l'ethnie
|
Effectif
|
pourcentage
|
Oui
|
42
|
28
|
Non
|
85
|
56,7
|
Ne sais pas
|
23
|
15,3
|
TOTAL
|
150
|
100
|
On aperçoit dans ce tableau que la majorité des
enquêtés soit 85 (56,7%) affirment qu'il n'y a pas une ethnie plus
importante qu'une autre, contrairement à 42 enquêtés (28%).
Les nombres d'enquêtés qui affirment ne rien savoir est 23
(15,3%). Ceux qui pensent qu'il y a cette importance, le justifie par soit les
« éwé sont numériquement important »,
soit par les
« kabyè occupent la plupart des grands postes et
sont plus nombreux dans l'administration >> ou carrément
« c'est les Kabyè, car ils sont au pouvoir >>.
Penser une ethnie importante que l'autre de façon
culturelle est désuète, même si on peut admettre
l'importance numérique. Ce nombre élevé de non peut
s'expliquer par le taux d'alphabétisation élevé des
enquêtés, montré au Tableau 4. Plus on a un niveau
élevé d'étude, plus on sait que chaque ethnie est
importante. Les réponses « ne sais pas >> peuvent
évoquer le fait que l'usage du concept ethnie est très sensible
dans le pays.
Tableau 8 : répartition des enquêtés
selon que le rapport Nord/Sud est source de division réelle ou une
manipulation politique
Modalité
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Division ethnique réelle
|
37
|
24,7
|
manipulation politique
|
102
|
68
|
les deux (Division et Manipulation)
|
11
|
7,3
|
TOTAL
|
150
|
100
|
Le tableau sur la répartition selon le rapport
Nord/Sud, nous montre que 102 enquêtés soit 68% stipulent que ce
rapport n'est qu'une manipulation politique ; considérant que ce rapport
rentre dans une division ethnique réelle, 37 enquêtés soit
24,7% ont répondu à cela. Le tableau nous montre également
que 11 enquêtés soit 7,3% de l'échantillon voient que ce
rapport bien qu'étant une division réelle est encore
manipulé par les politiques.
Ce résultat est rassurant dans la mesure où la
majorité comprenant que le rapport Nord/Sud étant une
manipulation, ne pourront pas se laisser aller au jeu des politiques ; jeu qui
peut dégénérer en affrontement inter-ethnique un jour.
Tableau 9 : répartition des enquêtés
selon l'appartenance politique
Parti politique
|
Effectif
|
Pourcentage
|
CAR
|
35
|
23,3
|
ex-RPT
|
55
|
36,7
|
UFC
|
36
|
24
|
Non-réponse
|
24
|
16
|
TOTAL
|
150
|
100
|
L'analyse du tableau révèle que 36,7% soit 55
des personnes consultées sont de l'exRPT, 24% soit 36
enquêtés sont de l'UFC et 23,3% soit 35 enquêtés sont
du CAR. Selon notre méthode d'échantillonnage, nous devrons nous
retrouver avec 70 enquêtés pour l'exRPT, 44 pour l'UFC et 36 pour
le CAR. Donc, parmi les 16% soit 24 enquêtés non-réponses,
15 sont de l'ex-RPT, 8 sont de l'UFC et 1 du CAR. Pour l'ex-RPT, cela
s'explique par la réticence voire la peur des enquêtés
à remplir les exemplaires de questionnaires à cause du fait que
le parti n'existe plus. Pour les autres partis, c'est une négligence
qu'il faut revoir.
Graphique 2 : répartition des
enquêtés selon le choix du parti
Choix
|
Non réponse
|
Confiance au leader
|
C'est le pouvoir en place
|
affinité ethnique et/ou familialle
|
Programme convaincant
|
Pour suivre des amis
|
|
autres raisons... ..
|
|
|
19,3%
42,7%
15,3%
7,3%
47,3%
6,0%
4,7%
N.B. Cette question est à choix multiple (3 au maximum)
Nous observons par ce graphique que 42,7%
d'enquêtés choisissent leurs partis politiques sur la base de la
confiance en leur leader. Mais le pourcentage le plus élevé
concerne ceux qui tiennent compte du programme politique de ces partis soit
47,3%. Par contre, 15,3% choisissent le parti politique parce qu'il est le
pouvoir en place ; 7,3% par affinité ethnique et/ou familiale et 6% pour
juste suivre des amis. Bien d'autres raisons on été
évoqués par 4,7% des enquêtés comme « parti
politique non ethnique », « parti politique des
déshérités », « parti politique qui
incarne le changement » entre autres ; et nous enregistrons 19,3% de
non-réponses.
Ce résultat peut traduire tout simplement la
maturité d'esprit politique à laquelle les individus s'engagent
en politique, en se fondant sur le programme du parti ou sur la confiance
qu'incarne le leader au changement et aux valeurs démocratiques.
Tableau 10 : répartition des enquêtés
selon le rôle dans le parti
Rôle
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Membres du bureau exécutif
|
15
|
10
|
Membres actifs
|
93
|
62
|
Membres sympathisants
|
42
|
28
|
TOTAL
|
150
|
100
|
Dans notre échantillon, 62% sont membres actifs du
parti politique, 10% appartient soit au Bureau exécutif ou soit au
comité directeur et 28% sont des membres sympathisants. Ceci peut
traduire le fait que, notre recherche a touché toutes les
catégories de couches au sein des partis politiques qui sont dans la
forme bien représentés.
Tableau 11 : répartition des enquêtés
selon la compréhension de l'influence
ethnique
Compréhension de l'influence ethnique
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Supériorité numérique d'une ethnie sur une
autre
|
43
|
28,7
|
Supériorité culturelle d'une ethnie sur une
autre
|
22
|
14,7
|
Hégémonie politique d'une ethnie sur une autre
|
85
|
56,7
|
TOTAL
|
150
|
100
|
Sur la question de la compréhension de l'influence
ethnique, 85 enquêtés soit 56,7% prétendent que l'influence
ethnique se comprend par une hégémonie politique d'une ethnie sur
l'autre, alors que 43 des enquêtés soit 28,7% pensent que ce n'est
qu'une supériorité numérique. Par ailleurs, 22
enquêtés soit 14,7 comprennent cela par la
supériorité culturelle d'une ethnie sur une autre.
Nous pourrons conclure ici en disant que la
considération hégémonique d'une ethnie sur l'autre est
très manifeste et se remarque même dans les partis politiques
aussi bien que dans l'administration et autres. Ceci peut traduire une attitude
de marginalisation ou de domination, ce qui serait dommage pour un pays.
Tableau 12 : répartition des enquêtés
selon l'influence ethnique sur le parti
Modalité
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
72
|
48
|
Non
|
54
|
36
|
Ne sait pas
|
24
|
16
|
TOTAL
|
150
|
100
|
Par ce tableau nous constatons que 48% des
enquêtés contre 36% estiment que leur parti est sous influence
ethnique. Les enquêtés qui ne savent rien sur la question sont 16%
de l'échantillon. Ces derniers pourcentages traduisent le tabou qui
entoure la question, ce que nous avions soulevés plus haut.
Ce tableau remet en cause l'action démocratique et surtout
républicaine des partis politiques.
Tableau 13 : Croisement de l'appartenance à un
parti politique par rapport l'influence ethnique sur le parti.
Modalités
|
Oui
|
Non
|
Ne sait pas
|
TOTAL
|
CAR
|
13
|
18
|
5
|
35
|
Ex-RPT
|
46
|
12
|
12
|
65
|
UFC
|
13
|
24
|
7
|
36
|
TOTAL
|
72
|
54
|
24
|
150
|
N.B. Les valeurs du tableau sont les nombres des effectifs de
chaque couple de modalités.
Ce croisement révèle que 46
enquêtés de l'ex-RPT reconnaissent que leur parti est sous
influence ethnique, pour 13 enquêtés pour le CAR, de même
que pour l'UFC. A contrario, 18 enquêtés du CAR pensent que non et
5 enquêtés ne savent pas, pour 24 enquêtés pour l'UFC
et 7 enquêtés qui ne savent pas ; contre 12 enquêtés
de l'ex-RPT qui disent non et 12 qui ne savent pas. On peut affirmer que
l'ex-RPT est plus influencé par le phénomène ethnique.
Graphique 3: répartition des enquêtés
selon la cause de l'influence ethnique sur le parti
Cause
Non réponse 15,5%
16,3%
Politique du parti
23,8%
Situation socio politique du pays
|
6,3%
8,8%
|
|
13,0% 13,0%
|
|
3,3%
|
Instauration du multipartisme
Paysage ethnique du pays
Non application des textes
Contraintes des leaders sur leur population ethnique Autre
Il ressort de ce graphique que 23,8% considèrent que la
cause de l'influence ou de la dominance ethnique sur les partis politiques est
due à la situation politique du pays ; mais au même moment 16,3%
pensent que la politique de certains partis politiques favorise cela. D'autres
enquêtés, 8,8% rejettent la cause sur le paysage ethnique du pays.
Un même pourcentage d'enquêtés soit 13% croient que c'est la
non-application des textes en vigueur ou la contrainte des leaders politiques
sur leur population ethnique qui causent cette influence. Il faut relever aussi
la cause dans l'instauration du multipartisme selon 6,3% des
enquêtés et d'autres comme le privilège à son
ethnie, l'orgueil des leaders entre autres, ce que 3,3% des
enquêtés pensent. Nous signalons les 15,5% de
non-réponses.
Il faut comprendre par ici que la situation politique du Togo
est un handicap pour son processus démocratique, bien même que la
responsabilité des partis politiques et des leaders politiques ne
peuvent être écartées.
|
|