Impact économique des biocarburants au Mali : Une
analyse de robustesse par Joël Éric Olinga Mebada
Mémoire présenté au Département
d'Économie En vue de l'obtention du grade de Maître ès
Économie (M.Sc) FACULTÉ D'ADMINISTRATION UNIVERSITÉ
DE SHERBROOKE
Sherbrooke, Québec, Canada, Septembre 2012
Les questions énergétiques prennent une place de
plus en plus importante, dans les différents agendas
mondiaux1 (conférence de juin 1992 de Rio de Janeiro,
Copenhague 2009, protocole de Kyoto2) et il ne fait désormais
plus aucun doute, que la course à l'énergie ainsi engagée,
si elle n'est pas résolue au plus vite aura des répercussions
partout dans le monde. Elle bouleversera les grands équilibres, tels
qu'on les connait aujourd'hui; répercussions qui peuvent être
à la fois être économiques (Li, 2007), politiques
(Abeysinghe et al. 2001) et sociales (Hanton et McCartney, 2008)3.
La recherche de nouvelles solutions s'avère donc indispensable, et elle
semble davantage s'orienter vers les énergies renouvelables
(énergie éolienne, biocarburants pour ne citer que
celles-là). Il apparait également évident qu'aucun pays ne
peut désormais faire l'économie d'une réflexion sur son
approvisionnement en énergie.
Toutes les contributions (scientifiques et techniques) dans le
domaine sont donc les bienvenues, et particulièrement si elles viennent
des pays en voie en développement, qui sont pour la plupart des
importateurs nets d'énergie. Le Mali, pays de notre étude
n'échappe pas à cette réalité. Il présente
cependant de nombreux avantages, qui sont liés à la grande
quantité de terres disponibles, ainsi qu'à la nature de son
climat. La pauvreté de sa population vient de surcroit rajouter de
l'intérêt à notre sujet de recherche, car les biocarburants
constituent un nouveau secteur d'activité qui devrait fournir de
nombreux emplois, surtout dans un pays
1 Déclaration de Rio sur l'environnement et le
développement
2 Protocole de Kyoto sur les changements
climatiques
agricole, comme l'est le Mali où la population rurale est
la plus pauvre, et représente sa plus grande composante.
Les motivations pour ce sujet de recherche peuvent donc
être multiples, mais pour nous elles tiennent principalement en deux
points :
· Vérifier que le jatropha est bel et bien
une alternative crédible à l'énergie fossile.
· Répondre à une critique qui entoure les
MEGC portant sur le choix des valeurs des élasticités, et leurs
impacts sur les résultats obtenus, ceci en procédant à une
analyse de sensibilité des résultats sectoriels et
macroéconomiques.
Les résultats obtenus devant permettre d'infirmer ou de
confirmer le relatif impact du changement d'élasticité sur la
nature des résultats observés et ainsi contribuer à
renforcer la justesse et la portée des modèles d'équilibre
général calculable.
Remerciements
- Ma gratitude va d'abord à l'endroit de mes parents,
mon père Grégoire Mebada et ma mère Colette Florence
à qui je dois tout ce que je suis aujourd'hui. J'ai également une
pensée particulière pour Olivier, Gisou, Élodie,
Noédia et Gen. À cette liste s'ajoute Nancy et mes oncles
(Atangana Mebara Jean-Marie, tonton Mos, papa Be, tonton Jean-Paul), les Ndong,
et à tous les Mebara kono.
- Je tiens également à remercier mes camarades
de promotion (Laurence, Cyrine, Ghislaine, Nep...), qui tout au long de ses
années sont devenus une seconde famille pour moi. Je n'oublie pas les
Pantcho Cyprien Awono, Anicet Ottou et Rodrigue Illa.
- Ce mémoire n'aurait pas vu le jour, sans le soutien
et l'aideIPultiiR(Pe de mes directeurs Luc Savard, Dorothée
Boccanfuso et les précieux conseils de Jonathan Goyette. Je remercie
également de façon singulière l'ensemble du
département d'économie de l'université de Sherbrooke.
- À mon pays le Cameroun.
- Merci au collectif de l'université de
Sherbrooke et à tous ceux que j'oublie, puissiez-vous trouvez dans ce
mémoire, bien qu'imparfait, l'expression de ma profonde
reconnaissante.
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