6.- AFFICHAGE
6.1.- Introduction
Les ACL (afficheurs à cristaux liquides) ont fait leur
apparition en 1971. En 1984 le laboratoire central de Thomson a
développé le premier ACL à couleurs. Par la suite, vers
les années 1990 (pour les ACL en noir et blanc) et les années
2000 (pour les ACL en couleur), l'utilisation de ces afficheurs s'est
étendue aux téléphones portables, aux ordinateurs
personnels, aux téléviseurs, aux ordinateurs de bord pour les
avions et les voitures. En raison de leur faible consommation électrique
(de 1 à 5 mA), ils sont également utilisés dans les
calculatrices et les montres et offrent des possibilités d'affichage en
couleur dans des dimensions dépassant un mètre en diagonale. Dans
certaines applications, les afficheurs ACL arrivent à prendre la place
du tube cathodique.
Figure 6. 1 : modèle dun ACL
Un ACL peut contenir 1 à 4 lignes ou 6 à 80
caractères, il est économique et facilement utilisable. Certains
sont dotés d'un rétroéclairage de l'affichage. Cette
fonction fait appel à des DEL montées derrière
l'écran du module. Cependant, cet éclairage consomme beaucoup (de
80 à 250 mA).
6.2.- Principes de fonctionnement
En plus de l'ACL, le schéma fonctionnel comporte :
· Un contrôleur (driver) dont la fonction est de
communiquer avec l'extérieur et de gérer l'affichage.
· Une DEL (diode électroluminescente) de
rétroéclairage
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
Fénel J. Page 33
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Figure 6. 2 : schéma fonctionnel d'un ACL de
modèle KS0070B
L'afficheur est formé de deux lames de verre
séparées de 20 um environ entre lesquelles se trouve un cristal
liquide normalement réfléchissant, d'où l'appellation
« afficheur à cristaux liquides ». Sur ces verres sont
placés des gabarits pour la formation des caractères. Quand on y
applique une tension alternative basse fréquence de quelques volts (3
à 5 V), l'afficheur devient absorbant. Un afficheur à cristaux
liquides réflectif ne peut être utilisé qu'avec un bon
éclairage ambiant, car il n'émet pas de lumiére. Donc,
plus il est éclairé, plus il est lisible. Par contre, il est un
peu différent pour les modèles transmissifs. Normalement opaque
au repos, le cristal liquide devient transparent lorsqu'il est excité;
pour rendre un tel afficheur lisible, il est nécessaire de
l'éclairer par l'arrière, comme c'est le cas pour les
modèles rétroéclairés.
6.3.- &LILFIKPAUXHATI l'A&/
Les principaux paramètres d'un ACL sont :
· Sa définition : c'est le nombre de points (pixels)
qui constituent l'image visible.
· Sa dimension : c'est la diagonale exprimée en
pouces ou en centimètres.
· Le contraste : c'est le rapport de luminosité
entre un pixel blanc et un pixel noir.
·
L'angle de vision (horizontal et vertical) : c'est l'angle
sous lequel l'image peut être vue avec un contraste supérieur
à 10. Un contraste supérieur à 1000 représente
déjà une valeur exceptionnelle pour un ACL.
·
La luminosité : c'est la luminance mesurée dans
l'axe et exprimée en cd/m2
· Le temps de réponse : l'ISO défmit le
temps total de l'aller retour blanc ? noir ? blanc.
« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
6.4.- Brochage (figure 6.2)
N° Broche
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Nom
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Description
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1
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GND
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Commun
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2
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Vdd
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Alimentation positive (V+)
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3
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VO
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Contraste réglable par potentiomètre
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4
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RS
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Sélection de registre: 0= instruction; 1 =
données
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5
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R/W ou RD
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Lecture ou écriture : 1= lecture; 0=écriture
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6
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E
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Enable (validation, actif au niveau haut)
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7 à 14
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D0 à D7
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Donnée D
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Tableau 6. 1 : tableau des broches
* Seuls les ACL munis de DEL de rétroéclairage ont
les broches 15 et 16 (figure 6.2)
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