"C'est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins
autant qu'il en a reçu."
Albert Einstein
A nos familles,
FEVRIN et DUMEUS
Pour leurs amours inconditionnels et leurs supports
incomparables.
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Projet de fin d'études de Pierre Claude DUMEUS et
Fénel J. FEVRIN Page i
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de
courant.»
REMERCIEMENTS
Ce projet sur la réalisation d'un circuit de commande
d'un moteur de réfrigérateur s'inscrit dans le cadre des travaux
du LabElec de l'Université Quisqueya. Cette réalisation est
autant le fruit d'un travail d'ardeur et de nuits blanches qu'elle est le
résultat de minutieuses recherches caractérisé sous forme
d'accompagnement, de conseil et d'encouragement.
Nos remerciements sont adressés à notre directeur
de projet, le docteur Alain Torrens, pour sa patience, sa rigueur scientifique
et sa disponibilité, dont il a fait montre à notre
égard.
Nous tenons également à adresser nos remerciements
aux professeurs qui ont accepté d'examiner notre projet et de faire
partie du jury.
Merci aux différents professeurs qui ont contribué
à notre formation et que nous avons su apprécier chaque jour
à leurs justes valeurs et mérites.
Nous remercions la Haitian Education & Leadership Program
(HELP) pour avoir investi dans notre capacité en finançant notre
cycle d'études.
A nos camarades et amis pour leur conseil et leur correction,
nous leur disons merci.
Toute notre gratitude à la famille FEVRIN et DUMEUS,
particulièrement à nos mères Caméla FEVRIN et
Widade ALTEMAR pour les infatigables conseils et disciplines qu'elles nous
inculquent chaque jour. Nous n'oublions pas nos pères : Gesner JEAN
BAPTISTE qui utilise chaque jour sa bonté et son humilité pour
nous encourager à aller vers l'avant, et le défunt DUMEUS
Jean-Claude qui, même dans son sépulcre, continue à
insuffler à son fils les valeurs morales. Un merci spécial
à Jerry C. FEVRIN qui nous a aidés à imprimer le document
maintes fois.
Nous ne voulons pas terminer nos remerciements sans adresser
toute notre gratitude au Grand Architecte de l'univers qui, de par
l'intelligence et bonté qu'il nous a donnés, nous a
montrés le chemin de la vérité et de la
réussite.
Enfin, à vous tous merci pour le temps que vous allez
consacrer à lire ce rapport.
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Projet de fin d'études de Pierre Claude DUMEUS et
Fénel J. FEVRIN Page ii
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de
courant.»
TABLE DES MATIERES
LISTE DES FIGURES vi
LISTE DES TABLEAUX vii
RESUME viii
ABSTRACT ix
1.- INTRODUCTION 1
2.- PRESENTATION DU SUJET 2
2.1.- Moteurs compresseurs: Charges . 2
2.1.1.- Généralités 2
2.1.2.- Principe de fonctionnement des moteurs
monophasés. 3
2.1.3.- Construction des moteurs monophasés 3
2.1.4.- Vitesse synchrone d'un moteur monophasé
asynchrone 4
2.1.5.- Démarrage d'un moteur monophasé 5
2.1.5.1.- Introduction 5
2.1.5.2.- Démarrage par condensateur de démarrage
6
2.1.5.3.- Démarrage par condensateur permanent 7
2.1.5.4.- Mode de démarrage universel ou par Thermisteur
"PTC" 8
2.1.6.- Conclusion 9
2.2.- Problématique 10
2.3.- Objectif principal 11
3.- CONCEPTION DU CIRCUIT 12
4.- TRIAC 13
4.1.- Généralités. 13
4.2.- Domaines d'application du triac 13
4.3.- Caractéristiques du triac 14
4.3.1.- Paramètres (état bloqué): 14
4.3.2.- Paramètres (état passant): 14
4.3.3.- Sensibilité à la température 16
4.4.- Amorçage ou déclenchement 16
4.5.- Fonctionnement en continu ou en alternatif 18
4.6.- Commande du triac 18
4.6.1.- Porte logique TTL ou CMOS 18
4.6.2.- Transistor 19
4.6.3.- Commande impulsionnelle 19
4.6.4.- Commande de charges inductives 20
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Fénel J. FEVRIN Page iii
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5.- MINUTERIE 555 21
5.1.- Généralités. 21
5.2.- Caractéristiques de la minuterie 555 21
5.3.- Description 22
5.3.1.- Comparateurs 23
5.3.2.- Bascule S-R 23
5.3.3.- Diviseur résistif 24
5.4.- Broches du boîtier 25
5.5.- Fonctionnement de base 25
5.5.1.- Fonctionnement en mode astable 26
5.5.1.1.- Calcul de la période 28
5.5.1.2.- Calcul du rapport cyclique 29
5.5.2.- Fonctionnement en mode monostable 30
5.5.2.1.- Détermination de la durée de l'impulsion
31
5.6.- Conclusion 32
6.- AFFICHAGE 33
6.1.- Introduction 33
6.2.- Principes de fonctionnement 33
6.3.- Caractéristiques de l'ACL 34
6.4.- Brochage 35
6.5. Mémoire de l'ACL 35
6.6. Initialisation et commande d'un ACL 36
6.6.1.- Mode 8 bits 36
6.6.2.- Mode 4 bits 36
6.7.- Description des différentes commandes.
37
6.8.- Les caractères standards 37
7.- ACCUMULATEUR 38
7.1.- Généralités. 38
7.2.- Caractéristiques d'un accumulateur
électrochimique 38
7.3.-Technologies des accumulateurs . 39
7.3.1.- Plomb-acide 39
7.3.2.- Ni-Cd (Nickel-cadmium) 40
7.3.3.- Ni-MH (Nickel-Métal Hydride hydrure
métallique) 40
7.3.4.- Ni-Zn (Nickel-zinc) 41
7.3.5.- Lithium 41
7.4.- Conclusion 42
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Projet de fin d'études de Pierre Claude DUMEUS et
Fénel J. FEVRIN Page iv
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8.- CIRCUIT DE RECHARGE DE L'ACCUMULATEUR 43
8.1.- Généralités. 43
8.2.- Fonctions de base des chargeurs 43
8.2.1.- Fonction d'alimentation 44
8.2.2.- Fonction d'abaissement 44
8.2.3.- Pont de diodes 44
8.2.4.- Circuit filtre 45
8.3.- Applications des chargeurs . 45
8.3.1.- Chargeur simple 45
8.3.2.- Chargeur à tension constante 46
8.3.3.- Chargeur à gradateur 47
8.3.4.- Chargeur intégré . 47
8.4.- Conclusion 49
9.- TEMPORISATEUR 50
9.1.- Généralités. 50
9.2.- Présentation 50
9.3.- Broches du SAB 0529 ou SAB 0529G 51
9.4. Schéma synoptique et caractéristiques du
CI SAB 0529 52
9.5. Description fonctionnelle du SAB 0529 52
9.6.- Fonctions 54
9.6.1.- Fonction de commutation momentanée 54
9.6.2.- Fonction de mise hors tension en retard 54
9.7.- Etage triac 55
9.8.- Commande du triac par le SAB 0529 55
9.9.- Modes de fonctionnement 55
9.10.- Calcul des composants externes . 57
9.11.- Conclusion 58
10.- SCHEMA DU CIRCUIT 59
11.- CONCLUSION 59
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 60
ANNEXE 62
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Fénel J. FEVRIN Page v
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de
courant.» LISTE DES FIGURES
2.1. 1 : moteur-compresseur 2
2.1. 2 : comparaison des enroulements des moteurs
triphasés et monophasés 3
2.1. 3 : différents modes de démarrage
utilisés dans la réfrigération 6
2.1. 4 : mode par condensateur de démarrage et mode de
démarrage par PTC 8
2.3. 1 : programme de démarrage du moteur 11
3. 1 : schéma synoptique du circuit 12
4. 1 : structure du triac 13
4. 2 : caractéristique courant-tension du triac 14
4. 3 : polarités de A2 et G dans les différents
quadrants 16
4. 4 : triac commandé par une porte logique 18
4. 5 : triac commandé par un transistor (logique positive)
19
4. 6 : triac commandé par un transistor (logique
négative) 19
4. 7 : commande directe d'un triac 20
5. 1 : boitier à 8 pins d'une minuterie (vue
latérale) 21
5. 2 : schéma détaillé d'une minuterie 555
22
5. 3 : schéma fonctionnel de la minuterie 555 23
5. 4: schéma d'un comparateur et de sa tension de sortie.
23
5. 5 : bascule S-R et sa table de vérité. 24
5. 6 : boitier à 8 pins d'une minuterie (vue d'en haut)
25
5. 7 : circuit de minuterie 555 en mode astable. 26
5. 8 : chronogramme des entrées et sortie de la bascule
27
5. 9 : abaque de choix de résistance dans un circuit 555
en mode astable 29
5. 10 : minuterie 555 en mode monostable. 30
5. 11 : impulsions dont la durée est fixée par la
charge du condensateur entre 0 et % Vcc à travers R1
31
5. 12 : abaque de choix de résistance dans un circuit 555
en monostable 32
6. 1 : modèle d'un ACL 33
6. 2 : schéma fonctionnel d'un ACL de modèle
KS0070B 34
8. 1 : schéma fonctionnel : exemple d'un bloc
d'alimentation 43
8. 2 : caractéristiques tension-courant 44
8. 3 : structure de chargeur simple 46
8. 4 : chargeur à tension constante à
régulation de tension 46
8. 5 : chargeur à gradateur 47
8. 6 : microcontrôleur MAX 2003 avec ses broches 48
9. 1 : temporisateurs SAB 0529 (DIP-18) et SAB 0529G (DIP-20)
51
9. 2 : schéma synoptique du SAB 0529 52
9. 3 : impulsion d'amorçage d'un triac dans le mode
commutation momentanée 54
9. 4 : impulsion d'amorçage d'un triac dans le mode mis
hors tension en retard 54
9. 5 : premier mode de fonctionnement 55
9. 6 : deuxième mode de fonctionnement 56
9. 7 : troisième mode de fonctionnement (a.- en c.a. ; b
et c.- en c.c.) 56
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Projet de fin d'études de Pierre Claude DUMEUS et
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de
courant.» LISTE DES TABLEAUX
4. 1 : caractéristiques des triacs typiques 15
4. 2 : polarité par rapport à A1 17
6. 1 : tableau des broches 35
6. 2 : description des différentes commandes 37
7. 1 : tableau comparatif des différentes technologies
42
9. 1 : tableau comparatif des broches du SAB 0529 et du SAB 0529G
51
9. 2 : caractéristiques du SAB 0529 52
9. 3 : programmation du délai 53
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Fénel J. FEVRIN Page vii
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de
courant.» RESUME
Un compresseur de réfrigérateur est sujet
à de fréquents arrêts et démarrage durant son
fonctionnement. Cependant, au cas où il y a une coupure de courant, il
faut attendre au moins cinq minutes pour redémarrer le compresseur, pour
ne pas endommager les éléments essentiels du moteur. Le circuit
ingénié a pour but d'empêcher le redémarrage pendant
les cinq minutes, afin de protéger le réfrigérateur.
Ce circuit est constitué de plusieurs
éléments dont un triac servant comme un interrupteur
électronique permettant de commander le compresseur ; un temporisateur
pour compter les minutes nécessaires et amorcer le triac après le
minutage; un ACL (Afficheur à Cristaux Liquides) qu'on sert à
afficher ces minutes et l'état du système; un accumulateur
alimentant le circuit de basse tension (minuterie et ACL) pendant la panne de
courant; un circuit de redressement ou chargeur pour recharger l'accumulateur
après la panne.
Tous ces éléments ont été
minutieusement étudiés selon leur fonctionnement et leurs
caractéristiques dans l'élaboration de ce circuit de protection
du compresseur. Il reste à les agencer dans le circuit.
Mots dles : Compresseur - triac - ACL -
minuterie - accumulateur - chargeur.
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de
courant.» ABSTRACT
The compressor of a refrigerator is subject to frequent stops
and starting during operation. However, in case of power outage, it is
necessary to wait at least five minutes to restart the compressor to avoid
damaging the AC motor. The circuit presented has been designed to this end.
This circuit is composed of several elements: a triac used as
an electronic switch to control the motor; a timer to count the minutes
required and to initiate timing after the triac; an LCD that is used to display
these minutes and the system status; a rechargeable battery supplying the
low-voltage circuit (timer and LCD) during the power outage; a rectifying
circuit to recharge the battery when the AC supply returns.
All these elements have been thoroughly studied according to
their function and their characteristics in the development of the protection
circuit of the motor. The details of their interconnection remain to be
finalized.
Keywords: Compressor - Triac - LCD - Timer -
battery - loader.
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Projet de fin d'études de Pierre Claude DUMEUS et
Fénel J. FEVRIN Page ix
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
1.- INTRODUCTION
Principalement utilisé dans les ménages et les
laboratoires, le réfrigérateur est l'un des appareils
électroménagers les plus répandus au monde : 90% des
ménages en France en sont dotés. Il est muni d'un compartiment
qui maintient une température entre 2oC et 6oC
pour la
conservation ou refroidissement et souvent d'un compartiment
à -16oC pour la congélation : d'oüson
nom congélateur. Le réfrigérateur est une machine
thermique qui produit du froid. En effet,
la réfrigération (du latin frigus,
froid) est le refroidissement d'un corps par le transfert d'une partie de
la chaleur de ce corps. Autrement dit, la production de froid consiste en fait
à un déplacement de chaleur d'un milieu isolé et fini vers
un milieu extérieur et infini. La fonction principale d'une machine de
réfrigération est de prendre de la chaleur par évaporation
du côté basse température et de la rejeter à
l'extérieur sur la paroi du fond de l'appareil par condensation
grâce à la grille située derrière l'appareil, en
utilisant une énergie externe pour entretenir le processus. Un
réfrigérateur est une pompe à chaleur
généralement animée par un moteur électrique.
La réfrigération se fait en quatre temps :
évaporation, compression, condensation, détente. La
réfrigération par compression de vapeur est le
procédé le plus répandu pour la production du froid. Elle
est basée sur la condensation de vapeur d'un fluide
réfrigérant suite à une compression, et son
évaporation suite à une détente.
Le compresseur, élément très important
dans un circuit frigorifique, sert à aspirer la vapeur du fluide
frigorigene hors de l'évaporateur et le conduit dans un deuxième
échangeur de vapeur qui est situé sur la partie externe du
réfrigérateur. On distingue plusieurs familles de compresseurs.
Les compresseurs ouverts, semi-hermétiques et hermétiques dont la
partie moteur et la partie compression sont respectivement
séparées, directement assemblées l'une contre l'autre et
confinées dans une cloche hermétique non démontable. Dans
la réfrigération domestique, on rencontre le plus souvent le
compresseur hermétique à piston.
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Projet de fin d'études de Pierre Claude DUMEUS et
Fénel J. FEVRIN Page 1
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2.- PRESENTATION DU SUJET
2.1.- Moteurs compresseurs: Charges
2.1.1.- Généralités
Le moteur-compresseur du réfrigérateur est
constitué d'un moteur asynchrone monophasé et d'un compresseur
à piston en entraînement direct, le tout dans une cloche
hermétiquement soudée. Il a la forme d'une boule noire avec un
boîtier de connexion électrique et trois tubes dont deux sont
utilisés. Pour intervention et réparation, il reste une prise de
charge. (Figure 2.1.1).
Figure 2.1. 1 : moteur-compresseur (source Danfoss
compresseur)
Plusieurs grandes familles de moteurs électriques sont
couramment utilisées dans les appareils ménagers. Leur puissance
peut varier de 50W à 1,5 kW. Les moteurs universels (à balais) et
moteurs à induction (sans balais), sont les plus populaires et moins
chers. Le moteur à induction ou moteur asynchrone monophasé n'a
aucune connexion entre le stator et le rotor ce qui est important en
frigération car le moteur est scellé avec le compresseur. En
outre, le moteur à induction est silencieux, robuste, facile à
construire et peu coûteux.
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
Fénel J. Page 2
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
2.1.2.- Principe de fonctionnement des moteurs
monophasés
Le fonctionnement d'un moteur triphasé réside
dans l'utilisation d'un champ tournant produit par des tensions alternatives
déphasées. Les bobines disposées dans le stator à
120o les unes des autres sont le siège de trois champs
magnétiques produits par les courants qui y circulent. Ces champs sont
déphasés de 120o entre eux et varient avec les
courants qui les créent. Ils induisent ainsi des courants rotoriques qui
exercent des forces sur des couples sur le rotor.
Le fonctionnement du moteur monophasé est similaire
(voir figure 2.1.2). Cependant, le champ tournant variable produit par
le courant du stator est décomposé mathématiquement en
deux champs égaux, tournant en directions opposées, produisant
des torques opposés. Toutefois, une fois que le rotor commence à
tourner dans une direction, le couple développé dans cette
dernière augmente : le moteur prend de la vitesse jusqu'atteindre la
vitesse nominale. Le moteur monophasé n'ayant pas de couple de
démarrage suffisant nécessite d'un mécanisme externe pour
amorcer la rotation. Pour cela, on utilise deux enroulements statoriques
parcourus par des courants en quadrature.
Figure 2.1. 2 : comparaison des enroulements des moteurs
triphasés et monophasés 2.1.3.- Construction des
moteurs monophasés
Le moteur asynchrone triphasé est constitué
d'une partie fixe, le stator comportant le bobinage et d'une partie
rotatoire, le rotor bobiné en cage d'écureuil qui est
induit par le champ tournant produit par les courants statoriques. Le moteur
à induction monophasé et le moteur triphasé sont
construits de façon semblable, avec toutefois cette différence
importante que, dans
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
Fénel J. Page 3
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le moteur monophasé, on ne se sert
généralement que des deux tiers des encoches du stator du
dernier. Le moteur triphasé a trois enroulements pour créer le
champ tournant tandis que le moteur monophasé a quatre enroulements
connectés deux-à-deux en série ; les deux paires de
pôles étant orthogonales : l'enroulement principal (P) ou de
marche (R : Run) et l'enroulement auxiliaire (A) ou de démarrage (S :
Start) fonctionnant durant la période de démarrage. Ces quatre
enroulements réalisent, en fait, un moteur tétraphasé
(90o = 360o / 4). (Voir figure 2.1.2)
2.1.4.- Vitesse synchrone d'un moteur monophasé
asynchrone
La fréquence synchrone ns d'un moteur
est exprimée par la formule ns = où f
est la
fréquence du réseau et p le nombre de
paires de pôles du moteur. Pour induire le courant dans la cage du rotor,
il doit y avoir une différence de vitesse pour que ce type de moteur
fonctionne ; le rotor suit le champ statorique mais ne l'atteint jamais. En
fait c'est ce champ qui entraîne le rotor. Le glissement est la
différence relative de vitesse entre le rotor et le champ statorique.
g = avec :
· ns la fréquence de rotation du
champ statorique du moteur, et
· n la fréquence de rotation de la
machine.
Le glissement peut aussi être calculé à
partir des vitesses angulaires
g = avec :
· ùs la vitesse angulaire de
synchronisme du champ statorique du moteur.
· ù la vitesse angulaire de rotation du
moteur.
Le glissement est toujours faible, de l'ordre de quelques
pourcents : cependant il peut atteindre 10 % pour les petits moteurs
monophasés. Les pertes par effet Joule dans le rotor étant
proportionnelles au glissement, une machine de qualité doit fonctionner
avec un faible glissement.
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
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2.1.5.- DpP 0[[0ITHOINQP oteN[IP IKES1074p
2.1.5.1.- Introduction
Lorsqu'un bobinage est soumis à un courant alternatif,
il crée un champ magnétique de direction fixe que l'on peut
décomposer en deux champs à modules constants et égaux
tournant en sens inverses à la fréquence f. Le rotor,
ayant une grande inertie, ne peut suivre aucun des champs, car il est
stationnaire : le moteur n'a aucun couple de démarrage, car toutes les
forces agissent en sens contraire l'une de l'autre. Le moteur ne peut donc
démarrer seul. Quand il est lancé dans un sens, le moteur
accroche le champ qui tourne dans ce sens, mais l'autre tourne à une
vitesse double vis-à-vis du rotor occasionnant des couples
résistants. De plus, le rotor produit un couple qui fait
accélérer le moteur dans le sens du lancement. Le moteur atteint
rapidement une vitesse légèrement inférieure à la
vitesse synchrone (g < 1). Bien que le couple de démarrage
soit nul, le moteur produit ce couple de plus en plus puissant à mesure
que le glissement s'approche de un (1). Il atteint sa valeur maximale à
environ 75% de la vitesse synchrone pour redevenir nul au synchronisme.
Le fait que le moteur monophasé asynchrone ne peut
démarrer seul constitue un inconvénient majeur. C'est pourquoi on
place sur le stator des pôles auxiliaires orthogonaux aux pôles
principaux (figure 2.1.2). L'enroulement auxiliaire est
généralement débranché au moyen d'un interrupteur
centrifuge s'ouvrant des que la vitesse est proche de 75% de la vitesse
nominale du moteur, à peu près 2 à 3 secondes après
le démarrage. L'enroulement principal est constitué d'un gros fil
prévu pour rester sous tension en permanence et pour supporter le
courant nominal. L'enroulement de démarrage a une résistance plus
élevée que celle de l'enroulement principal mais a une faible
réactance. Une fois que la vitesse du moteur est relativement proche de
la vitesse normale, l'enroulement de démarrage est mis hors tension par
des astuces ou artifices.
Quand les enroulements principal et auxiliaire sont
raccordés en parallèle à une source alternative, chacun
produit un flux ~s et un flux qa qui
sont déphasés l'un par rapport à l'autre, ce qui donne
naissance à un champ tournant. Ce champ est parfait quand les flux
cs et va sont égaux et
déphasés de 90o. Dans ces conditions le couple de
démarrage atteint sa valeur maximale. Une
fois que le démarrage est effectué et que
l'enroulement auxiliaire est débranché, le champ se maintient et
le moteur fonctionne. Le couple de démarrage se calcule par la formule
[Wildi, p.689]:
T = k × Ia ×
Is ×siná F1
Ia et Is sont les courants des
enroulements auxiliaire et principal ; á est angle de
déphasage entre les courants et k est une constante.
Les compresseurs sont catégorisés suivant le
couple de démarrage qui détermine aussi le mode de
démarrage approprié. Les compresseurs à couple de
démarrage élevé (HST) ont généralement
recours à un relais et à un condensateur de démarrage,
lesquels font office de dispositif de démarrage (sections 2.1.5.2 et
3). Ceux à couple de démarrage faible (LST) recourent
à un PTC (section 2.1.5.4).
2.1.5.2.- Démarrage par condensateur de
démarrage
Figure 2.1. 3 : différents modes de démarrage
utilisés dans la réfrigération (source : G.U.N.T.)
C 1 C 2
C PTC
R: Run ou Enroulement de marche ou principal
S: Start ou Enroulement de démarrage ou
auxiliaire
S1
C1 : Condensateur de démarrage
C2 : Condensateur de service ou permanent
R
S1 : Relais de Démarrage
M
SPTC: "Positive Temperature
Coefficient " Thermistance de puissance à "coefficient de
marrage
température positif" ou CTP
b.-Condensatr de servce
M: Machine tournante
rrage S1 et condensateur d
Le condensateur (figure 2.1.3.a) est tel que le
courant de l'enroulement auxiliaire soit déphasé en avance sur la
tension. Le courant dans l'enroulement de marche inductif est en retard sur la
tension. Ainsi, le déphasage á entre les courants
Ia et Is est tel que le couple de
démarrage est plus grand, ce qui diminue la durée de
démarrage et le temps pendant lequel la phase Run demeure en circuit. Le
courant de démarrage est 4 ou 5 fois le courant de pleine charge pendant
une courte durée. Le facteur I2t qui
détermine l'échauffement d'un conducteur parcouru par un courant
I est d'autant plus petit que le temps t l'est. L'enroulement
auxiliaire chauffe peu avec un condensateur de démarrage. L'emploi
très répandu des moteurs à démarrage par
condensateur est dû au perfectionnement des condensateurs
électrolytiques ou électrochimiques non polarisés à
c.a. [AFPA-moteurs] peu coûteux et offrant de fortes capacités:
des centaines de uF pour de faibles encombrements. Bien que ces condensateurs
ne puissent pas rester continuellement sous tension, ils conviennent
très bien à un usage intermittent.
La mise sous tension et la déconnexion automatique de
la bobine auxiliaire peuvent se faire de différentes manières
(figure 2.1.3.a). La méthode la plus courante consiste en un
relais de démarrage dont la bobine est montée en série
avec la bobine principale. Lors du démarrage du moteur, la bobine
principale est d'abord traversée par un courant électrique
élevé. Le relais de démarrage qui (la plupart du temps un
relais d'intensité de type klixon utilisé dans les
anciens réfrigérateurs), est alors sollicité et active la
bobine auxiliaire via le condensateur. Pendant que le moteur
accélère, le courant électrique dans la bobine principale
diminue. Lorsque le courant électrique passe en-dessous d'une certaine
valeur, le relais retourne à la position de repos et la bobine
auxiliaire est désactivée. La connexion de la bobine auxiliaire
peut également s'effectuer via un interrupteur centrifuge, et ce,
directement en fonction de la vitesse de rotation.
2.1.5.3.- Démarrage par condensateur
permanent
Dans certains moteurs, la bobine auxiliaire (figure
2.1.3.b) est active en permanence via un condensateur de service
(Condensateur permanent ou de marche). Dans ce cas, on connecte un second
condensateur de démarrage en parallèle pendant le
démarrage afin d'augmenter le couple. Les condensateurs de service
capable de rester sous tension en permanence sans échauffement excessif
ont une faible capacité (près d'une trentaine de uF) et des
dimensionnements importants. Ils sont soit des technologies à isolation
papier imprégné d'huile
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
Fénel J. Page 7
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(sous forme de tubes en aluminium sertis avec une soupape de
sécurité), soit à film de polypropylène
métallisé (en boîtier plastique blanc scellé
à la résine).
2.1.5.4.- Mode de démarrage universel ou par
Thermisteur "PTC"
Une autre méthode (voir figure 2.1.3.c), qui
entraîne trés peu d'usure, consiste à utiliser un
élément CTP "Coefficient de Température Positif". Celui-ci
est une grosse varistance ou thermisteur "PTC" de puissance à
coefficient de température positif, inséré en série
avec la phase de démarrage, se réchauffe grâce au courant
qui circule dans la bobine auxiliaire, augmentant ainsi sa résistance,
le rendant non passant et interrompant le circuit de démarrage une fois
que le moteur tourne. Le courant électrique qui circule dans la bobine
auxiliaire est alors réduit après un court laps de temps. Cela a
pour effet de déphaser une partie du flux et donc de créer un
champ tournant. Le moteur démarre, l'intensité absorbée
dans ce cas est alors importante (7 à 10 In). Un dispositif de
démarrage PTC exige une période d'arrêt de 5 minutes
minimum, laquelle correspond au temps nécessaire au refroidissement du
PTC.
Les deux types de compresseurs les plus courants sont
représentés en figure 2.1.4.
Figure 2.1. 4 : mode par condensateur de démarrage et
mode de démarrage par PTC (Source :
Mode de démarrage par PTCDanfoss
guide) la mise en mar
Légende : a1: thermisteur à CTP
à trav
est alimentée à d
« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
2.1.6.- Conclusion
Tout compte fait, il existe trois types de
moteurs-compresseurs hermétiques utilisés dans la
réfrigération domestique. Ils sont aussi classifiés selon
le couple de démarrage ou selon leur rendement. Les
réfrigérateurs domestiques utilisent le plus souvent le
démarrage par condensateur permanent, qui a un couple
élevé au démarrage et un rendement élevé,
contrairement aux modes de démarrage par condensateurs de marche ou par
PTC qui ont respectivement un couple élevé et moyen et un
rendement moyen en comparaison avec le premier mode.
|
Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
Fénel J. Page 9
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
2.2.- Problématique
En Haïti, le rationnement dans la distribution
d'électricité constitue un problème pour les
réfrigérateurs. En effet, les moteurs-compresseurs des
réfrigérateurs sont susceptibles d'être endommagés
si les coupures d'électricité sont répétitives ou
si le démarrage se fait prématurément, parce que le moteur
ne peut démarrer si le compresseur est sous pression, c'està-dire
s'il vient tout juste d'arrêter.
Si on persiste à faire redémarrer le
réfrigérateur de façon incessante, l'enroulement
auxiliaire risque de s'échauffer à cause de la forte
intensité de démarrage (section 2.1.5.2). Le
surchauffement du moteur à cause des coupures risque d'endommager le
relais de démarrage qui est constitué d'une petite bobine de
résistance faible. A la suite d'une surintensité excessive, le
relais peut rester fermé.
Une autre panne peut se produire au niveau du relais
d'intensité si la HP (haute pression, côté condenseur)
augmente exagérément. En effet, toute augmentation de la HP
entraîne inévitablement une augmentation de l'intensité
absorbée par le compresseur. Cette augmentation d'intensité peut
parfois être suffisante pour alimenter en permanence l'enroulement de
démarrage alors que le compresseur est en marche. Tout moteur
frigorifique a une protection thermique, le Klixon, qui sert à
protéger le compresseur contre une surchauffe accidentelle
(redémarrage du réfrigérateur après une coupure
d'électricité). De plus, Le compresseur frigorifique
démarre à un seuil réglé sur une échelle
(température croissante) et s'arrête à un seuil
réglé sur une échelle (température
décroissante) du thermostat.
Un arrêt momentané est un processus normal pour
tout réfrigérateur. Cependant, en cas de coupure
d'électricité pendant le fonctionnement du compresseur, il peut
être difficile au compresseur de se redémarrer s'il est
réalimenté immédiatement. Ce problème peut
être dû soit au niveau du thermostat soit au niveau du pressostat
(basse ou haute pression) qui peut couper ou rendre défectueux le
protecteur thermique du compresseur. Et si ce dernier est
désactivé alors que le compresseur est froid, il peut mettre
environ 5 minutes à se réinitialiser ; s'il est chaud
(80oC), il peut attendre 45 minutes avant de se
redémarrer.
Le rationnement dans la distribution électrique dans
les pays pauvres comme Haïti risque d'endommager l'enroulement
auxiliaire, la protection thermique, le
relais d'intensité; tous
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ces éléments sont des composants essentiels du
moteur-compresseur monophasé. Après `grillage' de ces composants
causés par de multiples coupures d'électricité, il faut
les remplacer, ce qui coûte cher à l'usager.
2.3.- Objectif principal
Pour remédier au problème que posent des
coupures répétitives et brusques d'électricité
(voir section 2.2), on peut débrancher manuellement le
réfrigérateur, après chaque coupure, mais ceci exige une
surveillance constante de l'appareil. Notre objectif est de concevoir un
circuit qui oblige le réfrigérateur à attendre au moins
cinq minutes pour permettre à la pression dans le circuit
réfrigérant de chuter avant toute réalimentation.
Figure 2.3. 1 : programme de démarrage du
moteur
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
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3.- CONCEPTION DU CIRCUIT
Figure 3. 1 : schéma synoptique du circuit
L'objectif principal fixé en section 2.3 est
réalisable par le circuit schématisé en figure
3.1 et décrit dans les prochaines sections. Les
éleme nts constituant ce circuit sont :
· le triac qui sert à amorcer le moteur,
· la minuterie et l'affichage du temps nécessaire
pour le redémarrage et Crcut Circuit de
· l'alimentation nécessaire pour maintenir en
fonction les éléments de basse Trc
puissance.
« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
4.- TRIAC
4.1.- Généralités
Aussi appelé thyristor bidirectionnel, le triac
appartient à la famille des thyristors. Il est l'équivalent de
deux diodes commandées montées tête-bêche. Cependant,
contrairement à la diode commandée, qui est un dispositif
unidirectionnel, c'est-à-dire qui conduit le courant dans un seul sens,
le triac laisse circuler le courant dans les deux sens. Cette
bidirectionnalité permet son utilisation dans les circuits CA. Le triac
comporte deux électrodes principales appelées A1, anode 1 et A2,
anode 2 et une électrode de commande G appelée gâchette.
Celle-ci permet l'amorçage ou le déclenchement de la conduction
du courant entre les deux électrodes principales A1 et A2. L'application
d'une impulsion de déclenchement à la gâchette à un
angle de phase contrôlé dans un cycle alternatif permet de
contrôler le pourcentage du courant qui circule à travers le triac
à la charge.
Figure 4. 1 : structure du triac (Source : Sonelec)
4.2.- Domaines d'application du triac
Le triac trouve son application dans bon nombre de circuits
électroniques : gradateurs de lumière, régulateurs de
vitesse pour moteurs et ventilateurs électriques, appareils
électroménagers tels réfrigérateurs, fours,
machines pour laver, systèmes de contrôle informatisés.
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
4.3.- Caractéristiques du triac
Figure 4. 2 : caractéristique courant-tension du
triac (d'apres Lequeu T. triac) IT : courant principal traversant le triac
de A2 vers A1
4.3.1.- Paramètres (état bloqué):
VDRM : Tension max en direct á l'état
bloqué
IDRM : Courant de fuite á VD = VDRM (á
Tj=25°C) VRRM : Tension max en inverse
IRRM : Courant de fuite á VR = VRRM (á
Tj=25°C)
VBO + et - : Tension de retournement (Breakover
voltage) IBO + et - : Courant de retournement.
4.3.2.- Paramètres (état passant):
IT(eff) : Courant efficace maximal
t 2 Quadrant 1ITSM : Courant de surcharge
maximal
(courant de maintien)i2×t :
Pertes Joule maximales (dimensionnement fusible de protection)
VTM : Chute de tension max pour les 2 sens de
conduction
Entre VRRM et
VDRM, il existe une tension de définition (tension sous
laquelle le triac est maintenu bloqué) caractéristique de chaque
catégorie de triac et un courant de fuite non négligeable.
Au-delá de VDRM, le courant augmente plus rapidement
jusqu'à VB0 appelée tension
d'avalanche. Au-delà de celle-ci, le triac commute et
laisse passer le courant. Il en est de même dans la partie
négative. Donc, le triac peut être amorcé en imposant une
tension VB0 importante à ses bornes.
La sensibilité varie d'un type de triac à un
autre. Elle se caractérise tant par les courants que par les tensions.
Certains triacs peuvent fonctionner jusqu'à 40 amperes, alors que
d'autres fonctionnent à 4 A. Voyons dans le tableau 4.1, les courants de
déclenchement dans les divers quadrants et de maintien (courant minimum
limite qui peut maintenir le triac en conduction) de certains triacs.
|
Courant Max/A
|
Tension Max/V
|
Courant d'amorçage/mA
|
Courant de maintien/mA
|
|
Quadrant 4
|
|
4
|
600
|
0,9
|
2,4
|
1,5
|
TI25
|
8
|
600
|
0,8
|
11,7
|
3
|
TI26
|
8
|
600
|
2
|
20
|
5
|
BTA06-400
|
6
|
400
|
50
|
100
|
50
|
BTA08-600
|
8
|
600
|
50
|
100
|
50
|
BTA12-600
|
12
|
600
|
50
|
100
|
50
|
BTA12-700
|
12
|
700
|
50
|
100
|
50
|
BTA16-600
|
16
|
600
|
50
|
100
|
50
|
BTA26-600
|
25
|
600
|
100
|
150
|
100
|
BTA41-700
|
40
|
700
|
100
|
150
|
100
|
|
Tableau 4. 1 : caractéristiques des triacs typiques
(Source : Sonelec)
Tension Max : Tension maximale que peut supporter le
composant en restant maintenu à l'état bloqué. Si cette
tension est dépassée le triac s'amorce. C'est la tension de
retournement VBO (figure 4.2)
Courant Max : c'est le courant de retournement
IBO (figure 4.2)
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
4.3.3.- Sensibilité à la
température
Comme tous les autres composants électroniques, le
triac est sensible à la température. Toute variation
considérable de la température cause une variation dans le
courant de déclenchement de ce composant. La gachette est d'autant plus
sensible que la température est plus élevée. Par
conséquent, certains triacs fonctionnent à une certaine
température et ne fonctionnent pas à basse température si
le courant de gâchette n'est plus suffisant. A l'inverse, le
déclenchement peut se faire de façon inattendue à une
température élevée.
4.4.- Amorçage ou déclenchement
Le déclenchement du triac se fait par
l'intermédiaire de l'électrode de commande connue sous le nom de
gâchette G. Les différentes polarités des courants et des
tensions auxquels le triac peut être soumis à travers ses trois
électrodes nous amènent à parler de quatre quadrants du
triac. Encore appelés modes 1 à 4, ces quatre quadrants (Q1, Q2,
Q3, Q4) sont considérés comme les zones d'utilisation du
triac.
La figure 4.3 et le tableau 4.2 résument les
polarités de l'anode A2 et de la gachette G par rapport à A1 dans
les différents quadrants :
Figure 4. 3 : polarités de A2 et G dans les
différents quadrants [Source : Lequeu T. triac]
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- -
|
|
|
A2
|
G
|
Q1
|
|
+
|
|
+
|
|
Q2
|
|
|
|
|
-
|
Q3
|
|
|
|
-
|
|
Q4
|
|
+
|
|
Tableau 4. 2 : polarité par rapport à A1
[Source : Lequeu T. triac]
Quadrant 1
Quadrant 2
Quadrant 3
IG > 0 : courant de commande entre par
G IT > 0 : le courant principal entre dans A2
IG < 0 : le courant de commande sort par G
IT > 0 : le courant principal entre par A2
IG < 0 : le courant de commande sort par G
Quadrant 4
IT < 0 : le courant principal entre par A1
IG > 0 : le courant de commande entre par G
IT < 0 : le courant principal entre par A1
Le triac devient passant par injection d'un courant de gachette
IG plus élevé que le courant de seuil
IGT (caractéristique du composant) entre G et A1. On
peut assister à une
T
augmentation du courant principal IT du circuit
traversant le triac. Une fois que le courant
IT
principal devient supérieur au courant d'accrochage
(Latching Current) (IT > IL), le triac est
IT
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amorcé. Pour le désamorcer, il faut
réduire le courant IT à un niveau plus bas que le
courant de maintien IH ou courant hypostatique.
- Si le courant IG ne demeure pas jusqu'à ce que
le courant IT soit supérieur au courant IL,
l'amorçage échoue.
- Si le courant IT devient supérieur au courant
IL ; IG peut s'annuler : le triac reste amorcé
même si IG s'annule, à condition que IT >
IH.
4.5.- Fonctionnement en continu ou en alternatif
Le triac peut être utilisé à
différents niveaux de tension aussi bien en continu qu'en alternatif
pour rompre ou établir un courant. Dans la majorité des cas, la
tension de commande est unipolaire, et la tension commutée ou la tension
qui alimente la charge, quand le triac est passant, est alternative.
4.6.- Commande du triac
De façon fondamentale, la commande d'un triac se fait par
l'application d'une tension unipolaire, positive ou négative sur la
gâchette. Elle peut être faite par :
4.6.1.- Porte logique TTL ou CMOS
Avec la masse généralement pour
référence, ce genre de montage est adapté aux triacs
sensibles, c'est-à-dire les triacs dont le courant de commande est de
quelques milliampères si l'alimentation de la porte logique est de 15 V.
Cependant, il ne convient pas pour les triacs de forte puissance ou avec un
montage alimenté à 5 volts.
Figure 4. 4 : triac commandé par une porte logique
(source : Sonelec)
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
4.6.2.- Transistor
Si la porte logique ne suffit pas, on peut lui adjoindre un
transistor monté en amplificateur de courant entre une sortie de porte
logique et la gâchette du triac. Pour la commande du triac en mode
"logique positive" , la tension appliquée à la gâchette du
triac est positive par rapport à l'anode A1, qui est elle-même
reliée à la masse (figure 4.5). Il est également
possible de commander le triac en appliquant sur sa gâchette, une tension
négative par rapport à la tension présente sur l'anode A1
(figure 4.6).
Figure 4. 5 : triac commandé par un transistor
(logique positive)
Figure 4. 6 : triac commandé par un transistor
(logique négative) [source :Sonelec] 4.6.3.- Commande
impulsionnelle
Dans les commandes par porte logique, ainsi que par
transistor, la tension de commande était une tension permanente
continue. Si le courant traversant les électrodes A1 et A2 reste
suffisant, le triac reste amorcé même si la tension de commande
disparaît. Donc la présence permanente de cette dernière
n'est pas nécessaire.
Cette tension permanente peut être remplacée par
une impulsion de commande appliquée au triac à chaque
réamorçage afin de réduire la consommation globale d'un
montage alimenté par une pile électrique ou accumulateur ou avec
une alimentation sans transformateur. La
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consommation globale est ainsi fortement réduite, car,
même si on utilise un courant de commande de 50 mA, cela ne dure qu'un
bref instant et l'intensité moyenne est bien plus faible.
4.6.4.- Commande de charges inductives
Contrairement aux charges résistives, les charges
inductives posent un problème au triac. En effet, le courant et la
tension des premières sont en phase lors de la commutation. Pour
commander des charges inductives telles que transformateur ou moteur, on
procède autrement à cause du déphasage entre le courant et
la tension à ses bornes. Les simples circuits risquent de provoquer le
redéclenchement inopportun au moment de la coupure du courant dans la
charge et même la destruction du triac si ce dernier n'est pas bien
protégé. Pour pallier ce problème, on recourt à la
commande directe. L'ajout d'un circuit de protection RC série aux bornes
des électrodes A1 et A2 du triac est couramment appliqué dans le
cas de problème de commande de charges inductives afin de limiter les
surtensions que peut provoquer le blocage du triac (figure 4.8).
Figure 4. 7 : commande directe d'un triac (source :
Sonelec)
La résistance R du réseau RC placé entre
les électrodes A1 et A2 du triac joue deux rôles: limiter le
courant de décharge de C par le triac quand il devient passant et
limiter le coefficient de surtension lié à "l'accord
résonant" de C avec L. Les valeurs de C et de R dépendent non
seulement de la valeur de l'inductance de la charge L, mais aussi de la
fréquence de fonctionnement, selon les formules de résonance
[Wildi, p. 350]
f = C = R =
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
5.- MINUTERIE 555
5.1.- Généralités
Introduit aux environs des années 1970 sur le
marché de l'électronique par Signetics en remplacement des
minuteries des appareils électro-ménagers, la minuterie ("timer")
555 est l'un des dispositifs les plus commercialisés à cause de
sa facilité à intégrer dans les circuits à mode
astable ou monostable. Beaucoup d'améliorations et variations existent,
mais le principe de base demeure le même. La minuterie 555 est un circuit
intégré dans un boîtier, généralement de type
DIL (Dual-in-line) à 8 broches.
Figure 5. 1 : boitier à 8 pins d'une minuterie (vue
latérale)
Selon le fabricant, la notation du circuit minuterie 555 est
notée XXX555 où les X sont des lettres désignées
par le fabricant, en exemple de NE555/SE 555 des Signetics. D'autres variations
de la norme 555 sont disponibles comme le 556 (un boitier à double
rangée de broches DIP-14 broches combinant deux 555 sur une seule puce),
et les deux 558 et 559 (à la fois un boitier à double
rangée de broches DIP-16 broches combinant quatre 555). De nos jours,
les fabricants les améliorent pour des applications multiples par
exemple les 7555 CMOS.
Le CI est principalement utilisé dans des circuits
bistable (deux états stables : passage à état un (1) ou
à état zéro (0)) ; astable, « deux états
transitoires » (signal d'horloge de période constante) et
monostable, un seul état stable (signal impulsionnel, retour à 1
ou à 0 après un certain retard). Pour ce dernier mode, il peut
être redéclenchable ou non redéclenchable. Les deux
derniers modes sont les plus fréquents dans les circuits
électroniques.
5.2.- Caractéristiques de la minuterie 555
La minuterie 555 fonctionne sur une gamme de tension
d'alimentation allant de 4.5 V à 16 V. Elle est donc compatible avec la
famille TTL alimentée à 5 V. Elle peut fonctionner
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
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jusqu'à une fréquence de 2 MHz. Elle peut
très bien être utilisée sur une plage de température
de 0 ° C à +70 ° C. Ce boîtier utilisé dans les
circuits de temporisation à une grande capacité de courant de
sortie : 200 mA. La dissipation de puissance maximale est de 600 mW. Aussi,
elle manifeste une temporisation très stable vis-à-vis des
variations de tension d'alimentation et d'augmentation de température.
(Source NS 555).
5.3.- Description
Le circuit de la minuterie 555 comporte 25 transistors, 2
diodes et 15 résistances montés sur une puce installée
dans un boitier à double rangée de broches (DIP-8) (voir
figure 5.2). Les détails varient d'un fabricant à d'autre.
Le circuit 555 de la figure 5.2 se base sur quatre fonctionnalités
importantes montrées dans la figure 5.3 : les deux comparateurs A et B,
la bascule S-R, un diviseur résistif (Ra, Rb et
Rc) et un transistor de décharge.
R 10k
A Div
9
Ra
Q
Figure 5. 2 : schéma détaillé d'une
minuterie 555 (d'après NS 555)
|
Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
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Figure 5. 3 : schéma fonctionnel de la minuterie
555
5.3.1.- Comparateurs
Un comparateur est un amplificateur opérationnel (A Op)
utilisé en fonctionnement non linéaire avec sortie saturée
qui n'a que deux états possibles :
- si V+ - V- = å > 0 alors
Vs = Vsat+ - si V+ - V- =
å < 0 alors Vs = Vsat-
Figure 5. 4: schéma d'un comparateur et de sa
tension de sortie.
S Q 3 Sortie
c
Généralement il a pour rôle de comparer
deux tensions. Cette application basique de
1
l'AO détermine le moment où une tension
excède un certain niveau. 5.3.2.- Bascule S-R
La bascule S-R (Set et Reset) de la figure 5.5 est un
élément mémoire bistable (deux états). Elle peut
avoir des entrées synchrones si les données qu'elles
reçoivent sont transférées à sa sortie à un
certain moment précis par un front montant (FM) ou descendant (FD) du
signal d'horloge H. Ses entrées peuvent aussi être
asynchrones si elle fonctionne sans signal d'horloge.
|
Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
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|
La bascule S-R est formée de deux portes Non-Et qui
possèdent deux états stables. Les résultats de la sortie
sont donnés sous forme d'une table de vérité et
résumés à la figure 5.5.
H
|
S
|
R
|
Qn
|
Qn
|
0
|
x
|
x
|
Qn-1
|
Qn-1
|
1
|
0
|
0
|
Qn-1
|
Qn-1
|
1
|
0
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
0
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
Interdit
|
|
Figure 5. 5 : bascule S-R et sa table de
vérité.
· Si S = R = 0 ; cette condition
représente l'état de repos de la bascule et ne modifie pas la
sortie, c'est-à-dire la sortie demeure à l'état qu'elle
occupait avant l'arrivée du signal H.
· Si S = 1, R = 0 ; cette condition met
toujours la sortie à un (état 1) qui ne change pas Q
&
même quand S revient à 0.
· Si S = 0, R = 1 ; cette condition met
toujours la sortie à zéro (état 0) qui ne change pas
même quand R revient à 0.
· Si S = R = 1 ; cette condition est
ambiguë du fait qu'elle a tendance à vouloir mettre la
&
R
sortie à 1 ou 0 en même temps.
5.3.3.- Diviseur résistif
Un diviseur résistif est un pont de résistances
montées en série qui permet de fournir une tension de sortie
réduite à partir d'une tension d'entrée. On parle de
diviseur de tension parce que la tension de sortie est une fraction de la
tension d'entrée, il existe un rapport simple entre les deux valeurs. Ce
diviseur fixe des tensions en a et b aux entrées des comparateurs A et B
de la figure 5.3, et donc les tensions en Seuil et Déclenchement
où ces comparateurs commutent.
5.3.4.- Transistor de décharge
Le transistor de décharge est un transistor bipolaire
à collecteur ouvert relié à la broche Décharge et
attaqué par la sortie de la bascule. Il sert à la décharge
du condensateur de temporisation.
|
Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et
FEVRIN Fénel J. Page 24
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
5.4.- Broches du boîtier
La minuterie 555 est un circuit intégré avec huit
broches dont la première est du côté
NE 55
Srtie 3 Décharge
gauche de l'encoche trouvée sous le boîtier du
circuit.
Figure 5. 6 : boitier à 8 pins d'une minuterie (vue
d'en haut)
Broche 1 (Ground): est la Masse ou commun ou
mise-à-la terre, reliée à la borne négative de
l'alimentation.
Broche 2 (Trigger) : le déclenchement, en mode
monostable sert à déclencher le départ du signal de sortie
; en mode astable, cette broche est connectée avec la broche 6.
Broche 3 (Output) : la Sortie
Broche 4 (Reset) : Remise à zéro (RAZ), en
mode monostable sert à forcer le signal au niveau bas.
Broche 5 (Control voltage) : tension de contrôle ou
Référence du pont diviseur interne ou modulation. Cette broche
est souvent découplée par un condensateur vers la masse.
Broche 6 (Seuil) : Le seuil de déclenchement du
comparateur ; en mode monostable on la connecte avec la décharge.
Broche 7 (Discharge) : La décharge sert
à court circuiter le condensateur externe de la minuterie. Broche
8 (Vcc) : Alimentation positive du circuit comprise entre 4,5 V et 16 V, la
tension d'alimentation n'a que très peu d'influence sur la
période du 555 (0,1 % par volt) mais cela influence la tension du signal
de sortie ainsi que le courant.
5.5.- Fonctionnement de base
Le montage du circuit minuterie 555 peut fonctionner suivant
deux modes : le mode astable ou multivibrateur et le mode monostable ou
univibrateur. Dans tous les modes, le 555 a un fonctionnement de base. Quand la
broche Déclenchement passe temporairement au dessous
de , la sortie du comparateur B passe de Bas en Haut et
déclenche le bistable S-R, causant un
|
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niveau Haut à la sortie (broche 3) du 555 et
forçant le transistor T à l'état de repos (voir
figures 5.3 et 5.7). La sortie demeure haute jusqu'à ce que la
broche Seuil, normalement au niveau Bas,
passe au dessus de et change la sortie du comparateur A de Bas
à Haut. Dans ce cas le
bistable est réinitialisé, le transistor est
mis en marche et la sortie du 555 passe alors au niveau Bas. La broche Reset
peut être utilisée comme une RAZ (Remise à Zéro) de
la bascule (voir figure 5.3). Les entrées Seuil et
Déclenchement sont connectées de façon à obtenir le
mode de fonctionnement voulu: astable ou monostable.
5.5.1.- Fonctionnement en mode astable
Un multivibrateur ne possède aucun état stable.
Il commute et oscille indéfiniment entre deux états instables.
C'est un oscillateur. Les composants externes R1 et R2 et
C1 constituent le réseau de minutage qui établit la
fréquence d'oscillation. On peut découpler l'entrée
Référence avec un condensateur C2 = 10nF pour
éviter des bruits parasites. Il n'affecte par les niveaux de
déclenchement et seuil.
R1
Figure 5. 7: circuit de minuterie 555 en mode
astable.
Décharge
Quand le circuit est initialement mis sous tension, le
condensateur C1 n'est pas chargé et S
cenchement Q
la tension de la broche 2 est au potentiel 0.
La sortie du comparateur B est au niveau Haut (état
3 Sortie
2 Q
1) et celle de A est au niveau Bas (état 0). Il
en résulte d'après la figure 5.5 que la sortie est
C1 Rc 5kÙ NE555
basse, de même que la base du transistor T (figure
5.7), qui demeure à l'état de repos : C1 se Commun
1
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
Fénel J. Page 26
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charge à travers R1 et R2 (figure
5.8-a). Quand la tension du condensateur C1 atteint le tiers
de Vcc, la sortie du comparateur B passe au niveau Bas, mais cela ne change
pas l'état de la bascule.
Quand la tension atteint les deux tiers de la tension
d'alimentation ( ), la sortie du
comparateur A passe au niveau Haut (voir figure
5.8). Cette condition réinitialise la bascule et produit un
état Haut à la base du transistor T qui entre en conduction
(figure 5.8-b), ce qui crée un chemin pour décharger le
condensateur C1 à travers la résistance R2. Le
comparateur A retourne au niveau Bas dès que le condensateur se
décharge. L'impulsion de R est brève (voir
figure 5.8). Une fois que la tension de C1
redescend jusqu'à , le comparateur B passe au
niveau Haut et déclenche la bascule, provoquant un
état Bas à la base du transistor qui est alors coupé
(figure 5.8-c). Le cycle du chargement de C1 recommence et le
processus se répète pour donner à la sortie une onde
rectangulaire périodique (figure 5.8).
Figure 5. 8 : chronogramme des entrées et sortie de
la bascule
Légende :
a : Charge de C1 à travers R1 et
R2
T
b : Reset => T conduit => R2 est
portée à 0V => Décharge de C1 à travers
R2
c : Set => T est bloqué => R2 est
connectée à R1 => Charge de C1 à
travers R1 et R2
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
Fénel J. Page 27
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5.5.1.1.- Calcul de la période
L'onde rectangulaire produite à la sortie est
périodique et constituée d'une partie montante de durée
Ta et d'une partie descendante de durée Tb.
D'où la période T est calculée par la formule
:
T = Ta + Tb F 1
Ta est le temps mis par le condensateur
C1 pour se charger à travers les résistances R1
et R2 ; d'où la tension à ses bornes est calculée
par la formule :
F2
: La tension de sortie au temps t
: La tension initiale du condensateur
: La tension asymptotique, tension ultime du condensateur
ôa = (R1+R2) x
C1 : la constante de temps du chargement du condensateur.
Ta = ôa x ln(2) =
(R1+R2) x C1 x ln(2) F3
Tb est le temps mis par le condensateur C1 pour se
décharger à travers la résistance R2; d'où
la tension à ses bornes est calculée par la formule :
ôb = R2xC1 est la constante de
temps du déchargement du condensateur C1
Tb = ôb x ln(2) = R2 x
C1 x ln(2) F5
Donc la période est calculée par la formule
suivante :
T = (R1+2R2) x C1 x ln(2),
F6
où ln(2)=0.693 0.7. D'où la fréquence :
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|
5.5.1.2.- Calcul du rapport cycique
Une autre formule importante dans le fonctionnement d'un
circuit de minuterie en mode astable est le rapport de forme. C'est le rapport
de la durée pendant laquelle la sortie est au niveau Haut à la
période du signal obtenue à la sortie.
D = F8
Ce rapport cyclique ou rapport de forme ou facteur
d'utilisation exprimé toujours en pourcentage peut être
amélioré jusqu'à 50% ou moins en choisissant une
résistance R1 plus petite que R2. (Si R1
R2, D 1 ; si R1 R2, D 1/2.)
Pour déterminer la résistance et la
capacité à utiliser pour obtenir une durée donnée,
on peut utiliser un abaque (figure 5.9) où on trouve, en
ordonnée, les valeurs de fréquences voulues, en abscisse, les
valeurs du condensateur C1 et, en paramètre, les valeurs de la
résistance.
Figure 5. 9 : abaque de choix de résistance dans un
circuit 555 en mode astable (source NS 555)
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
5.5.2.- Fonctionnement en mode monostable
En mode monostable, la minuterie 555 ne posséde qu'un
état stable. Elle ne quitte cet état que lorsqu'elle est
activée par une impulsion appliquée à son entrée
Déclenchement, qui cause à la sortie une impulsion unique de
durée et d'amplitude fixées par un circuit externe. On utilise
une résistance et un condensateur extérieurs de façon que
le 555 soit connecté comme un monostable non rédeclenchable
(voir figure 5.10). Dans ce cas il ne répond à aucune
impulsion additionnelle une fois dans son état transitoire
(c.-à-d. mis en marche) et ce jusqu'à ce qu'il retourne à
son état stable. Autrement dit, durant le chargement du condensateur, il
ignore tout déclenchement et cet intervalle de temps détermine la
largeur d'impulsion de sortie.
Figure 5. 10 : minuterie 555 en mode monostable.
4
Au repos, le Déclenchement est au
niveau Haut, le transistor T conduit, empêchant le chargement du
condensateur C1. Quand une impulsion est appliquée à la
broche Déclenchement, S monte à 1, la sortie passe au niveau
Haut, le transistor se bloque, amorçant le chargement de C1
à travers R1. Quand la tension de C1 est à , la
sortie passe au niveau Bas et 3 le transistor est mis en marche, provoquant
ainsi la dikharge de C1. De ce fait la constante de NE555 temps du
chargement de C1 détermine la durée du niveau Haut
à la sortie. (Voir figure 5.11).
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Fénel J. Page 30
Figure 5. 11 : impulsions dont la durée (è)
est fixée par la charge du condensateur entre 0 et 2/3 Vcc à
travers R1. (Source NS 555)
5.5.2.1.- Détermination de la durée de
l'impulsion
On calcule la durée de l'impulsion de déclenchement
durant laquelle le condensateur C1 se charge à travers la
résistance R1 de 0 V à d'après l'équation
suivante.
ô = R×C1, constante de
temps du chargement de C1. Au bout de la durée t =
è, la tension vaut
= (0 - Vcc) ×
0 + Vcc
D'où,è = R×C×
ln (3) où ln (3) = 1.09 1.1 F10
La résistance et la capacité à utiliser
pour obtenir une durée d'impulsion sont liées par un
n ff o
abaque (figure 5.12), où on trouve, en
ordonnée, les valeurs du condensateur, en abscisse, la
0
durée de l'impulsion et, en paramètre, les valeurs
de la résistance.
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Figure 5. 12 : abaque de choix de résistance dans un
circuit 555 en monostable (source NS 555)
5.6.- Conclusion
D'après la figure 5.12, un retard de cinq minutes est
difficile à obtenir en mode monostable. Nous utilisons donc un
temporisateur que nous étudions à la section 9.
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
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6.- AFFICHAGE
6.1.- Introduction
Les ACL (afficheurs à cristaux liquides) ont fait leur
apparition en 1971. En 1984 le laboratoire central de Thomson a
développé le premier ACL à couleurs. Par la suite, vers
les années 1990 (pour les ACL en noir et blanc) et les années
2000 (pour les ACL en couleur), l'utilisation de ces afficheurs s'est
étendue aux téléphones portables, aux ordinateurs
personnels, aux téléviseurs, aux ordinateurs de bord pour les
avions et les voitures. En raison de leur faible consommation électrique
(de 1 à 5 mA), ils sont également utilisés dans les
calculatrices et les montres et offrent des possibilités d'affichage en
couleur dans des dimensions dépassant un mètre en diagonale. Dans
certaines applications, les afficheurs ACL arrivent à prendre la place
du tube cathodique.
Figure 6. 1 : modèle dun ACL
Un ACL peut contenir 1 à 4 lignes ou 6 à 80
caractères, il est économique et facilement utilisable. Certains
sont dotés d'un rétroéclairage de l'affichage. Cette
fonction fait appel à des DEL montées derrière
l'écran du module. Cependant, cet éclairage consomme beaucoup (de
80 à 250 mA).
6.2.- Principes de fonctionnement
En plus de l'ACL, le schéma fonctionnel comporte :
· Un contrôleur (driver) dont la fonction est de
communiquer avec l'extérieur et de gérer l'affichage.
· Une DEL (diode électroluminescente) de
rétroéclairage
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
Fénel J. Page 33
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Figure 6. 2 : schéma fonctionnel d'un ACL de
modèle KS0070B
L'afficheur est formé de deux lames de verre
séparées de 20 um environ entre lesquelles se trouve un cristal
liquide normalement réfléchissant, d'où l'appellation
« afficheur à cristaux liquides ». Sur ces verres sont
placés des gabarits pour la formation des caractères. Quand on y
applique une tension alternative basse fréquence de quelques volts (3
à 5 V), l'afficheur devient absorbant. Un afficheur à cristaux
liquides réflectif ne peut être utilisé qu'avec un bon
éclairage ambiant, car il n'émet pas de lumiére. Donc,
plus il est éclairé, plus il est lisible. Par contre, il est un
peu différent pour les modèles transmissifs. Normalement opaque
au repos, le cristal liquide devient transparent lorsqu'il est excité;
pour rendre un tel afficheur lisible, il est nécessaire de
l'éclairer par l'arrière, comme c'est le cas pour les
modèles rétroéclairés.
6.3.- &LILFIKPAUXHATI l'A&/
Les principaux paramètres d'un ACL sont :
· Sa définition : c'est le nombre de points (pixels)
qui constituent l'image visible.
· Sa dimension : c'est la diagonale exprimée en
pouces ou en centimètres.
· Le contraste : c'est le rapport de luminosité
entre un pixel blanc et un pixel noir.
·
L'angle de vision (horizontal et vertical) : c'est l'angle
sous lequel l'image peut être vue avec un contraste supérieur
à 10. Un contraste supérieur à 1000 représente
déjà une valeur exceptionnelle pour un ACL.
·
La luminosité : c'est la luminance mesurée dans
l'axe et exprimée en cd/m2
· Le temps de réponse : l'ISO défmit le
temps total de l'aller retour blanc ? noir ? blanc.
« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
6.4.- Brochage (figure 6.2)
N° Broche
|
Nom
|
Description
|
1
|
GND
|
Commun
|
2
|
Vdd
|
Alimentation positive (V+)
|
3
|
VO
|
Contraste réglable par potentiomètre
|
4
|
RS
|
Sélection de registre: 0= instruction; 1 =
données
|
5
|
R/W ou RD
|
Lecture ou écriture : 1= lecture; 0=écriture
|
6
|
E
|
Enable (validation, actif au niveau haut)
|
7 à 14
|
D0 à D7
|
Donnée D
|
Tableau 6. 1 : tableau des broches
* Seuls les ACL munis de DEL de rétroéclairage ont
les broches 15 et 16 (figure 6.2)
6.5.- O pPI(1} d}Il'A&'
On trouve deux types de mémoire dans l'afficheur :
a) La mémoire d'affichage ou DD RAM
(Display Data RAM) La
mémoire d'affichage contient les caractères actuellement
affichés à l'écran.
b) La mémoire du générateur de
caractères (CG RAM)
La mémoire du générateur de
caractères permet de dessiner des caractères et d'afficher les
caractères du DD RAM. La CG RAM peut être utilisée pour
créer des caractères en vidéo inversée, des
caractères avec des accents, etc. Un maximum de 8 caractères peut
être affiché à la fois. Cette limitation peut être
contournée en utilisant une bibliothèque de 8 symboles
résidant dans le système hôte.
|
Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
Fénel J. Page 35
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6.6.- ,IQiNNXIMAiRIQ etAERP P EIQCeICIKIQ $ &/
L'initialisation de l'ACL par des commandes après son
alimentation est une étape importante. En effet, avant d'envoyer des
codes ASCII pour affichage sur le ACL, il faut contrôler le mode de
fonctionnement : mode 4 ou 8 bits, le nombre de pixels par caractères,
le défilement, l'aspect du curseur... A cet effet, on envoie la commande
DL (section 6.7) pour définir le mode de dialogue avec l'afficheur, la
commande N (section 6.7) définissant le nombre de lignes
sélectionnées.
6.6.1.- Mode 8 bits
On transmet les données à l'afficheur sur les
broches D0 á D7. La ligne RS est placée á 0 pour la
transmission d'une commande et à 1 pour la transmission d'une
donnée, la ligne Rd à 0 pour effectuer une écriture et
à 1 pour faire une lecture. L'impulsion à envoyer sur
l'entrée E doit titre d'au moins 450 ns pour indiquer que des
données valides sont présentes sur les broches D0 á D7.
Les différentes commandes (RS=0) á envoyer á l'afficheur
ACL sont:
· 33h: forcer l'ACL en mode 8 bits
· 38h : mode 8 bits, 2 lignes,
caractères 5x7 pixels
· 0Ch : afficher, sans curseur
· 06h : déplacer le curseur vers la
gauche
· 01h : effacer l'afficheur
6.6.2.- Mode 4 bits
L'initialisation en mode 4 bits se fait par basculement en ce
mode aprés avoir forcé l'ACL à rester ou à passer
au mode 8 bits suite à des envois répétitifs de la
commande pour s'assurer que cette derniére est bien comprise.
L'écriture ou la lecture des données se fait par l'envoi de
façon séquentielle des quatre bits de poids fort suivi des quatre
bits de poids faible. Bref, voyons les commandes (RS=0) á envoyer
á l'afficheur ACL en ce mode.
· 0h, 1h: on commence par effacer
l'afficheur
· 3h, 3h: on force d'abord l'ACL en mode 8
bits
· 2h : on passe en mode 4 bits
· 2h, 8h: mode 4 bits, 2 lignes,
caractères 5x7
· 0h, Ch: afficher, sans curseur
· 0h, 6h: déplacer le curseur vers
la gauche
· 0h, 1h: effacer l'afficheur
6.7.- Description des différentes commandes
|
Paramètres
|
0
|
1
|
ID
|
Déplacement
|
Vers la gauche
|
Vers la droite
|
S
|
Affichage
|
Ne bouge pas
|
Bouge
|
C
|
Curseur
|
Invisible
|
Visible
|
B
|
Clignotement du caractère
|
Non
|
Oui
|
S/C
|
Déplacement
|
Curseur
|
Affichage
|
R/L
|
Décalage
|
Vers la gauche
|
Vers la droite
|
DL
|
Mode
|
4 bits
|
8 bits
|
N
|
Validation
|
Ligne du haut
|
2 lignes
|
|
Tableau 6. 2 : description des différentes commandes
6.8.- Les caractères standards (Annexe 1)
Les caractères standards sont les dessins des
différents caractères utilisables à l'écran, ils
sont au nombre de 192 au total, qui sont contenus dans une mémoire
graphique (CGROM) de tout ACL. Ils regroupent les caractères ASCII,
quelques symboles, un jeu de caractères japonais qui se trouvent en
annexe 1.
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
7.- ACCUMULATEUR
7.1.- Généralités
Le stockage électrique peut se faire de
différentes manières :
· Sous forme électrostatique, en accumulant de la
charge électrique dans des condensateurs. Leur poids et leur prix au Wh
stocké nettement plus élevé constituent un des
désavantages pour des petits circuits.
· Sous forme électromagnétique, en
établissant un courant dans une bobine autour d'un circuit
magnétique, de telle sorte que l'énergie nécessaire pour
mettre en mouvement les charges électriques puisse être
restituée par induction.
· Sous forme électrochimique, qui se
caractérise en fournissant une différence de potentiel peu
dépendante de sa charge (quantité d'énergie
stockée) ou du courant débité. On utilise la
propriété qu'ont certains couples chimiques d'accumuler une
certaine quantité d'électricité en modifiant leur
structure moléculaire et ceci de manière réversible.
Un accumulateur électrique est un dispositif servant
à stocker de l'énergie électrique sous forme
électrochimique. C'est une source d'alimentation c.c. qui convertit de
l'énergie chimique en énergie électrique. Ce dispositif
est rechargeable contrairement aux piles électriques, qui ne fournissent
que la quantité d'électricité prévue à leur
fabrication (aucune charge, ni préparation n'est nécessaire avant
utilisation). Un accumulateur est formé d'un ensemble de modules
appelés éléments qui sont montes en série dans le
but d'augmenter la tension de l'accumulateur.
7.2.- Caractéristiques d'un accumulateur
électrochimique
Un accumulateur est caractérisé par plusieurs
paramètres :
· La tension ou différence de potentiel,
fixée par le potentiel d'oxydo-réduction du couple redox
utilisé est de l'ordre de quelques volts par élément.
L'association-série de plusieurs éléments permet d'obtenir
une tension de 12 V par accumulateur, jusqu'à 48 V pour une batterie.
· La capacité électrique est la charge
électrique emmagasinée. Elle se mesure dans la pratique par
référence au temps de charge/décharge, en Ah
(ampère-heure) ou mAh
|
Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
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(milliampère-heure). Autrement dit, elle
détermine la durée pendant laquelle une batterie fournit un
certain courant à une charge sous sa tension nominale. 1 Ah = 1 000 mAh
= 3 600 C.
? L'énergie stockée se mesure usuellement en Wh
(watt-heure). 1 Wh = 3 600 J = 3, 6 kJ.
· Le débit maximum d'un accumulateur est le courant
tiré par une charge sous sa tension nominale. Il se mesure en
ampère.
· L'impédance interne, exprimée en ohm,
impédance parasite qui limite le courant de décharge, ainsi que
la fréquence de ce courant, en transformant en chaleur par effet Joule
une partie de l'énergie restituée. En pratique, on assimile
souvent l'impédance à la seule résistance pure.
· La densité massique est une des
caractéristiques importantes d'un accumulateur, elle correspond à
la quantité d'électricité (Ah/kg) ou d'énergie
(Wh/kg) qu'il peut restituer par rapport à sa masse.
· La densité volumique est une autre
caractéristique qui peut avoir son importance, elle correspond à
la quantité d'électricité (Ah/m3) ou
d'énergie (Wh/m3) qu'il peut restituer par rapport à
son volume.
· Le rendement est un des paramètres importants dans
l'alimentation d'un accumulateur. C'est le quotient, en pourcentage, de la
puissance restituée à la puissance fournie.
7.3.-Technologies des accumulateurs
Le convertisseur d'énergie chimique en énergie
électrique existe sous différentes formes de technologies qui
s'améliorent au fur et à mesure que la technologique progresse.
Citons entre autres :
7.3.1.- Plomb-acide
La tension nominale d'un élément accumulateur
de ce type est de 2 V. Il s'agit du système le plus ancien, et aussi
potentiellement l'un des plus polluants. C'est le dispositif de stockage
d'énergie électrique utilisé dans la plupart des
véhicules automobiles.
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
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Basé sur l'électrolyse de l'eau
acidulée, l'accumulateur de plomb-acide fonctionne en restituant
l'électricité qui a contribué à la modification
chimique de la surface du plomb par oxydation, à la production de
l'oxygène et l'hydrogene dégagés lors de cette
électrolyse. Son fonctionnement ne disperse pas de plomb. Bien que le
plomb soit un agent polluant, le recyclage des accumulateurs est facile. Le
transport et le recyclage des batteries est de plus en plus
sévèrement règlementé, ce qui augmente les frais,
diminue la rentabilité du recyclage. La durée de vie ainsi que
les performances d'une batterie au plomb dépendent fortement de
l'utilisation que l'on en fait. Ainsi, on a vu des batteries rendre l'âme
après seulement 50 cycles alors que d'autres du même type ont tenu
plus de 500 cycles. Cette forte disparité est en partie due au fait que
ces batteries sont influencées par le type de cycle
charge/décharge qu'on leur impose, supportent très mal les
décharges profondes et nécessitent un système
embarqué de contrôle très poussé afin de fournir les
meilleures performances possibles.
7.3.2.- Ni-Cd (Nickel-cadmium)
La tension nominale d'un élément accumulateur
de ce type est de 1,2 V. Ce couple électrochimique est couramment
utilisé depuis plusieurs décennies pour fabriquer des batteries
d'accumulateurs alimentant les appareils portatifs. Ce type d'accumulateur
possède un effet mémoire, ce qui impose leur stockage dans un
état déchargé (0,6 V). La fin de charge est
caractérisée par une variation de la tension de
charge ( ) négative. C'est ce seuil qui est détecté
par les chargeurs automatiques de qualité pour
arrêter la charge. Par rapport au Ni-MH (section 7.3.3), le
Ni-Cd peut supporter des pointes de courant en décharge plus importantes
(de l'ordre de 10 fois) mais sa décharge naturelle est beaucoup plus
rapide que celle du Ni-MH. Le cadmium est très polluant. Ce type
d'accumulateur permet un nombre de cycles charge/décharge plus important
que les accumulateurs Li-ion et beaucoup plus important que les Ni-MH
7.3.3.- Ni-MH (Nickel-Métal Hydride hydrure
métallique)
La tension nominale d'un élément accumulateur
de ce type est de 1,2 V. Ce type d'accumulateur n'incorpore ni cadmium ni plomb
et est donc peu polluant. De plus, son énergie massique est
supérieure de 40 % à celle des Ni-Cd et son effet mémoire
est très faible. La fin de
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de
courant.» charge est caractérisée par une variation
de la tension de charge ( ) très faiblement négative.
C'est ce seuil qui est détecté par les chargeurs
automatiques de qualité pour arrêter la charge. 7.3.4.-
Ni-Zn (Nickel-zinc)
Le Ni-Zn est un couple connu depuis longtemps, mais qui
n'avait pu être industrialisé de manière significative,
à cause d'une très faible durée de vie en cyclage. Ce
problème est aujourd'hui totalement résolu par une nouvelle
technologie développée en France entre 1998 et 2005. Le Ni-Zn
constitue désormais un système à la fois d'énergie
et de puissance, aux performances supérieures à celles du Ni-Cd
et du Ni-MH. Il accepte des régimes élevés de charge et de
décharge. Sa tension nominale est de 1,65 V. Le Ni-Zn est un
accumulateur robuste, fiable et parfaitement sûr, fonctionnant en mode
sans maintenance. Sa durée de vie en cyclage est équivalente
à celle du Ni-Cd, son autodécharge et son effet mémoire
sont inférieurs. Le NiZn est de fabrication plus économique que
les autres accumulateurs alcalins (Ni-Cd et Ni-MH). Il ne contient aucun
métal lourd, et il est aisément et intégralement
recyclable en fin de vie.
7.3.5.- Lithium
Les accumulateurs à base de lithium sont d'une
technologie récemment mise au point et en cours de développement
intense, présentant un très important potentiel
électrochimique. On distingue la technologie Lithium métal
où l'électrode négative est composée de lithium
métallique (matériau qui pose d'importants problèmes de
sécurité), et la technologie lithium ion, où le lithium
reste à l'état ionique grâce à l'utilisation d'un
composé d'insertion aussi bien à l'électrode
négative (généralement en graphite) qu'à
l'électrode positive. La prise de feu en cas de surcharge, de sur
décharge ou de court-circuit demeure un des problèmes de
sécurité majeurs. (Les accumulateurs lithium-ion sont
partiellement remplacés par les accumulateurs lithium polymère
délivrant un peu moins d'énergie, mais beaucoup plus sûrs.
La durée de vie de ces accumulateurs n'est que de 2 à 3 ans
après fabrication, indépendamment du nombre de cycles de charges.
Le potentiel le plus répandu d'une cellule au lithium-ion est de 3,7
V.
|
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|
Type
|
Énergie massique/ Wh/kg
|
Tension d'un élément / V
|
Durée de vie (nombre
de recharges)
|
Temps de charge / heure
|
autodécharge par mois
|
Plomb
|
30-35
|
2
|
200-300
|
8-16
|
5 %
|
Ni-Cd
|
40-55
|
1,20
|
1 500
|
1
|
> 20 %
|
Ni-MH
|
60-70
|
1,20
|
300-600
|
2-4
|
> 30 %
|
Ni-Zn
|
70-80
|
1,65
|
> 1 000
|
1-3
|
> 20 %
|
Li-ion
|
90-160
|
3,7
|
500-700
|
2-4
|
10 %
|
Li-Po
|
80-130
|
3,7
|
300-500
|
2-4
|
10 %
|
Li-Air
|
1500-2500
|
3,4
|
?
|
?
|
?
|
|
Tableau 7. 1 : tableau comparatif des différentes
technologies
7.4.- Conclusion
Le circuit de protection du compresseur a besoin d'un
accumulateur puisqu'après coupure d'électricité la
minuterie doit être alimentée pour compter les cinq minutes
nécessaires pour commander le triac de laisser démarrer le
compresseur. Nous choisissons l'accumulateur Cd-Ni parce qu'il est
économique. Toutefois l'accumulateur doit avoir un circuit capable de le
recharger une fois qu'il est déchargé. D'où la
nécessité d'un circuit de redressement pour sa recharge :
Section 8.
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
8.- CIRCUIT DE RECHARGE DE L'ACCUMULATEUR
8.1.- Généralités
Le circuit de recharge est adjoint au circuit de basse
puissance (voir figure 3.1) du circuit de protection du compresseur.
Il sert à charger l'accumulateur tout en contrôlant trois
grandeurs essentielles : la tension aux bornes de la batterie, le courant la
traversant, le temps de charge et décharge de la batterie, pour assurer
une charge de bonne qualité qui garantit une bonne durée de
vie.
Un chargeur est essentiellement constitué des parties
suivantes : une alimentation alternative ou une alimentation continue qui
permet d'alimenter le chargeur et fournit l'énergie nécessaire
à la recharge des accumulateurs ; un étage de puissance
permettant de charger l'accumulateur avec des courants et des tensions assez
élevés ; un étage de commande élaborant des
consignes pour arrêter la charge de l'accumulateur. En effet, tous les
chargeurs existants comportent les mêmes fonctions de séparation,
d'abaissement de tension, de conversion alternatif-continu ou continu-continu.
Ce qui les différencie tous est le module de conversion de puissance et
de contrôle d'énergie qu'ils soient rustiques ou
sophistiqués.
8.2.- Fonctions de base des chargeurs
Un chargeur, ayant pour rôle de recharger un
accumulateur, doit être alimenté. L'alimentation du réseau
électrique est abaissée par un transformateur, puis elle est
convertie et redressée par des ponts de diodes pour exploiter les deux
alternances d'un cycle. La dernière fonction à présenter -
le contrôle du flux d'énergie - est souvent rencontrée dans
les chargeurs non-classiques.
Figure 8. 1 : schéma fonctionnel : exemple d'un bloc
d'alimentation (source : Wildi)
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
8.2.1.- Fonction d'alimentation
Tous les chargeurs ont besoin d'une source d'énergie
électrique qui les alimente. Dans notre cas, l'alimentation du chargeur
est assurée par le réseau d'EDH (120 V) à la
fréquence de 60 Hz de la prise murale.
8.2.2.- Fonction d'abaissement
Les batteries, groupements d'accumulateurs d'une tension par
module allant de 1,2 V jusqu'à 3,7 V sont des sources de tension de 6 V
jusqu'à 12 V. Pour abaisser la tension d'alimentation 120 V en une
tension capable de recharger un accumulateur, l'utilisation d'un transformateur
120 V / 9 V est simple. (Figure 8.1)
Le transformateur est utilisé en courant alternatif
pour abaisser la tension appliquée au primaire. Il se compose
essentiellement d'un circuit magnétique ou noyau à fer doux et
deux enroulements : le primaire, branché au réseau d'alimentation
et le secondaire, branché au réseau d'utilisation ou charge, qui
restitue l'énergie transmise par le primaire par induction à la
charge.
8.2.3.- Pont de diodes
La diode est un dipôle passif polarisé
possédant deux bornes anode (A) et cathode (K) (voir figure
8.2). En électrotechnique, la diode est équivalente à
un interrupteur unidirectionnel non commandé. Une diode conduit en
direct, avec une tension "AK" faible et une intensité
élevée ; elle se bloque en inverse avec une tension
négative et une intensité négligeable.
Figure 8. 2 : caractéristiques tension-courant
(source : Robert)
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Pour pouvoir exploiter les alternances positives et
négatives, l'utilisation d'un pont de diodes (pont de Graëtz) est
nécessaire. En outre, il permet l'emploi d'un transformateur
conventionnel à la place d'un transformateur à prise
médiane si on utilise deux diodes au lieu de quatre.
8.2.4.- Circuit filtre
La tension obtenue après redressement est
unidirectionnelle mais elle n'est pas constante. Cette tension
périodique a une composante continue (sa valeur moyenne) et des
harmoniques. On place un circuit filtre pour annuler ces dernières. Dans
la plupart des cas où le redressement se fait par des ponts de diodes,
le filtre capacitif est plus approprié car le condensateur permet la
diminution de l'ondulation de la tension de charge. De plus, la présence
du condensateur peut permettre de stocker de l'énergie venant de la
charge (Moteur à courant continu par exemple). Cependant, dans notre cas
il est inutile d'avoir un condensateur puisque l'accumulateur agit comme un
"gros" condensateur.
8.3.- Applications des chargeurs
Selon le type d'accumulateurs ou de leur profil de charges,
les chargeurs peuvent allant de choix économique soit en connexion
directe, soit à tension constante soit à gradateur, soit chargeur
intégré jusqu'à des systèmes plus
sophistiqués. La structure de charge directe est plus
intéressante que les autres en raison de son coût
économique.
8.3.1.- Chargeur simple
C'est la structure la plus simple à concevoir
(figure 8.3). Dans cette structure, on retrouve, d'une part, la
fonction abaissement et isolation de la tension du réseau et, d'autre
part, la conversion alternatif - continu (redressement) alimentant la batterie
directement. Le courant de charge est limité par l'impédance du
transformateur.
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Figure 8. 3 : structure de chargeur simple (source
Mérillon)
Souvent utilisée dans la recharge des batteries au
plomb, la force contre-électromotrice développée par ces
dernières augmente avec l'état de charge, ainsi ce type de
chargeur est capable de bloquer spontanément la charge après
quelques heures. Cependant, le courant obtenu est pulsé et la tension
fournie par le chargeur est légèrement surdimensionnée par
rapport au niveau de tension nécessaire par élément ou
accumulateur. Pour des raisons économiques ce type est pratique pour
certaines batteries Ni-Cd. Cependant on ajoute d'autres composants pour une
bonne régulation de la charge et pour limiter le courant absorbé.
On peut aussi utiliser un autre limiteur de charge consistant à
arrêter la charge quand il y a échauffement de
l'élément. En effet, lorsque la réaction
électrochimique est terminée, l'électrolyse qui en
résulte provoque une forte élévation de la
température interne qui permet de déconnecter la batterie via une
thermistance.
8.3.2.- Chargeur à tension constante
Dans la structure de la figure 8.4, on ajoute en plus du
circuit de redressement du type direct un régulateur de tension
électronique. Les régulateurs de tension classiques conviennent
parfaitement, car ils contiennent une limitation du courant.
Figure 8. 4 : chargeur à tension constante à
régulation de tension (source Mérillon)
Dans le cas des accumulateurs au plomb, la force
électromotrice du couple plomb-acide augmente avec l'état de
charge. Elle est excellente pour les applications de type batterie tampon
(alarme...). Elle garantit, en effet, une charge optimale, en compensant le
courant
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
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d'autodécharge. Si la tension par
élément est limitée à 2.2 V, l'électrolyse
en fin de cycle sera réduite. Cette structure aussi utilisée avec
les accumulateurs Ni-Cd, mais moins performant, car l'électrolyse ne
sera contrôlée. Certains appareils portables économiques
utilisent ce principe avec, pour conséquence, une usure rapide des
batteries.
8.3.3.- Chargeur à gradateur
Dans cette architecture, on ajoute dans le circuit à
charge directe (figure 8.3), entre le transformateur et le redresseur,
un gradateur (figure 8.5). Ce dernier, en régulant la tension
efficace appliquée au redresseur, permet de contrôler le courant
de charge. Toutefois dans la batterie, un courant obtenu est pulsé au
double de la fréquence du réseau. Un gradateur est un circuit
compose de deux thyristors montes antiparallèle dont leurs impulsions de
déclenchement font circuler un courant plus ou moins intense. Un de ses
avantages est qu'il permet d'amorcer et d'arrêter la conduction (charge)
à un moment très précis d'un cycle.
Figure 8. 5 : chargeur à gradateur (Source
Mérillon) 8.3.4.- Chargeur
intégré
De jour en jour, les chargeurs deviennent de plus en plus
sophistiqués et les circuits pour la gestion des charges et recharges
sont nombreux et il est difficile de s'y retrouver. Pour cela, on les divise en
deux grands types : les circuits qui assurent la gestion de la charge et de la
décharge et ceux qui contrôlent la quantité
d'électricité fournie ou consommée. De tous les circuits
intégrés, les circuits MAX xxxx ou les x sont des chiffres
donnés par le fabricant Maxim sont plus intéressants à
réaliser. Un tel circuit est conçu avec un microcontrôleur
intégré gérant tous les paramètres utiles à
la charge. Il nécessite un transistor de puissance extérieur.
Le MAX 2003 est utilisé pour faire des chargeurs
rapides de batterie Ni-Cd (Nickel-Cadmium) ou Ni-MH (Nickel-Hydrure de
Métal). Il permet une recharge rapide des
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accumulateurs. De plus, son schéma est relativement
simple à réaliser. Il possède aussi une
caractéristique d'interrompre la charge de façon autonome
lorsqu'il rencontre un défaut.
Ce composant peut être configuré comme un
régulateur en courant ou comme un contrôleur pour une source de
courant externe. L'arrêt de la charge de l'accumulateur peut être
entraîné par différents paramètres :
· une différence de tension négative,
· un certain de taux changement de température,
· une tension maximale,
· une durée de charge maximale,
· une température maximale.
Figure 8. 6 : microcontrôleur MAX 2003 avec ses
broches (source MAX 712) Les broches du circuit intégré
MAX 2003 sont définies ainsi :
CCMD : Charge-Enable Mode (Mode de charge permise)
DCMD : Discharge-Enable Mode (Mode de décharge
permise)
DVEN : Delta Voltage Enable (Tension d'écart permise)
TM1, TM2 : Timer (compteur)
TS : Temperature Sense-Voltage (tension du sens de la
température)
BAT : Battery (tension d'entrée d'une simple cellule
d'accumulateur) ; la sortie du CI Vss : Ground (Terre)
SNS : Sense of current (détecter le courant)
TCO : Temperature Cutoff-Voltage (température de
coupure)
MCV : Maximum Cell Voltage (tension maximale de la cellule)
TEMP : Temperature (température)
CHG : Charge (état de la charge)
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MOD : Modulation (sortie de la modulation)
DIS : Discharge-Switch (Déclencheur de
décharge)
Vcc : Power-Supply Voltage (Tension d'alimentation) est
l'entrée du MAX2003
La broche 5 est souvent mise à la terre contrairement
à la broche 6 qui est connectée de façon que la
durée de charge soit deux heures.
8.4.- Conclusion
De toutes les structures présentées ci-dessus,
le circuit de recharge direct (section 8.3.1) est le plus
économique et simple à construire. Toutefois l'ajout d'une
régulation de tension à cette structure permet d'arrêter le
processus de recharge avec plus d'efficacité.
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
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9.- TEMPORISATEUR
9.1.- Généralités
La minuterie 555 montée en monostable ne peut compter
les cinq minutes nécessaires pour commander le démarrage du
compresseur, à moins d'utilisation d'un gros condensateur, ce qui
constituerait un inconvénient pour un circuit électronique. Un
compteur numérique peut réaliser cette fonction du circuit
à concevoir. Un exemple d'application des compteurs numériques
est dans le chronométrage ou horloge numérique. Un système
de chronométrage pour retarder le démarrage du moteur du
réfrigérateur d'une durée de cinq minutes doit utiliser
compteurs, décodeurs et afficheurs. Contrairement à la minuterie
555, un temporisateur est un circuit numérique qui est capable
d'être programmé pour de longues durées. Il peut être
aussi alimenté par le réseau d'ED'H et il a une broche
normalement prévue pour la commande d'un triac.
9.2.- Présentation
Un temporisateur est un circuit électronique qui
permet de mettre en marche un système pendant un certain temps, ou qui
permet de le mettre en marche au bout d'un certain temps. Les applications d'un
temporisateur sont multiples et variées, et on peut aussi bien avoir
besoin d'activer un circuit pendant quelques secondes que pendant quelques
heures voire plusieurs jours. Un temporisateur peut être construit
à partir d'un simple monostable, toutefois il existe d'autres solutions,
un peu moins simples mais qui permettent d'obtenir des durées de
temporisation très longues.
Le SAB 0529 fabriqué par Siemens est un temporisateur
souple. Ce circuit intégré peut fonctionner avec tension
alternative ou continue. Il possède des broches qui peuvent être
programmées pour des durées allant de une seconde jusqu'à
trente et une heures et demie. Il est capable de commander des charges
résistives, inductives ou capacitives. De plus, il peut commander un
triac jusqu'à un courant de 100 mA. Le circuit intégré SAB
0529 a deux modes de fonctionnement : "commutation momentanée" et "mise
hors tension en retard" ; les deux sont redéclenchables. Dans le premier
mode, un front montant à l'entrée de Démarrage active le
triac et commence la période de synchronisation ou la minuterie. Dans le
mode de mise hors tension de retard, le front montant à l'entrée
de Démarrage active le triac, mais le front descendant commence
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
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la période de minuterie. Il y a deux variantes : le SAB
0529 qui est dans un boitier de 18 broches et le SAB 0529G avec 20 broches dont
deux ne sont pas connectées.
Figure 9. 1 : temporisateurs SAB 0529 (DIP-18) et SAB 0529G
(DIP-20) 9.3.- Broches du SAB 0529 ou SAB 0529G
Broches SAB 0529
|
Broches SAB 0529G
|
Nom
|
Fonction
|
1
|
1
|
Gnd
|
Commun
|
2
|
2
|
N
|
Tension de ligne á travers des résistances en
série
|
3
|
3
|
S
|
Démarrage
|
4
|
4
|
Fc
|
Changement de mode
|
5
|
5
|
A
|
Broches de programmation de l'unité de temps de base
|
6
|
6
|
B
|
|
7
|
C
|
|
8
|
R
|
Réinitialisation
|
9
|
9
|
D
|
Unité de temps de base × 1 Unité de temps
de base × 2 Unité de temps de base × 4 Unité de temps
de base × 8 Unité de temps de base × 16 Unité de temps
de base × 32
|
Ces diverses combinaisons correspondent á un
comptage de 1 á 63
|
10
|
12
|
E
|
|
13
|
F
|
|
14
|
G
|
|
15
|
H
|
|
16
|
I
|
|
17
|
Tc
|
Mode réglage de fonctionnement du triac
|
16
|
18
|
T
|
Déclenchement du triac
|
17
|
19
|
Ts
|
Synchronisation du triac
|
18
|
20
|
Vs
|
Tension d'alimentation
|
positive
|
|
Tableau 9. 1 : tableau comparatif des broches du SAB 0529 et
du SAB 0529G Les broches 10 et 11 dans le SAB 0529G ne sont pas
connectées.
« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
9.4.- Schéma synoptique et caractéristiques du CI SAB
0529
Figure 9. 2 : schéma synoptique du SAB 0529 (Source :
SAB)
Tableau 9. 2 : caractéristiques du SAB 0529 (Source :
SAB) 9.5.- Description fonctionnelle du SAB 0529
Le fonctionnement du CI est regi par les positions dans le
diagramme de bloc à la figure 9.2 qui est capable de programmer les 8
périodes de temps. L'unité de base du temps est
créée par
les positions 1:50, 1:60, 1:10 et 1:3 qu'occupent les
entrées A, B et C des trois bascules. (Voir le tableau 9.3)
Plage de
temps
|
A
|
B
|
C
|
Unité de
temps de
base
|
Temps max. sous une fréquence de 50 Hz
|
1
|
L
|
L
|
L
|
1 s.
|
63 s. (approximativement 1 min.)
|
2
|
L
|
L
|
H
|
3 s.
|
189 s. (approximativement 3 mins.)
|
3
|
L
|
H
|
L
|
10 s.
|
630 s. (10.5 mins.)
|
4
|
L
|
H
|
H
|
30 s.
|
1890 s. (31.5 mins.)
|
5
|
H
|
L
|
L
|
1 min.
|
63 min. (approximativement 1
heure)
|
6
|
H
|
L
|
H
|
3 min.
|
189 min. (approximativement 3
heures)
|
7
|
H
|
H
|
L
|
10 min.
|
630 min. (10.5 heures)
|
8
|
H
|
H
|
H
|
30 min.
|
1890 min. (31.5 heures)
|
|
Tableau 9. 3 : programmation du délai
L et H sont respectivement le niveau bas et le niveau
haut
L'unité de temps de base fixée est
multipliée par la valeur correspondante dans les sorties des bascules 1,
2, 4, 8, 16, 32. Le retard à la sortie T vient de la connexion des
bornes D et I avec la broche "Reset" ou Réinitialisation.
On peut réinitialiser le CI SAB pendant une
période de temps accomplie soit en interrompant la broche
réinitialisation R, soit en appliquant un potentiel H
(Vs) à R (tableau 9.1; dans ce cas une
résistance de protection entre R et D en passant par I est
nécessaire car ces broches ne sont pas protégées contre
les courts-circuits) ou, du moins, mettre la broche Vs sous tension.
Pour éviter une réinitialisation pendant la
durée de synchronisation, un condensateur est nécessaire entre le
Commun et la broche Réinitialisation. Le circuit peut être
automatiquement remis à zéro si la broche Tc est connectée
à la broche Vs via un interrupteur. Le minutage ne commence pas si la
broche S n'est pas mise sous tension.
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
9.6.- Fonctions
Le SAB 0529 permet deux modes de fonctionnement selon les
valeurs prises par la broche Fc : L (commutation momentanée) et H (mise
hors tension en retard) ; Les deux modes de fonctionnement sont
redéclenchables.
9.6.1.- Fonction de commutation momentanée
Le triac connecte à la broche T est mis en marche avec
un front montant de l'entrée S et hors tension lorsque le temps de
réglage prend fin, indépendamment de la durée de
l'impulsion a l'entrée S. (voir figure 9.3)
> 40 m
d de S
h
d
Figure 9. 3 : impulsion d'amorçage d'un triac dans le
mode commutation momentanée 9.6.2.- Fonction de mise hors
tension en retard
Le triac amorce avec le front montant de l'entrée S.
Le front descendant à la broche S commence le temps de réglage.
Le triac reste dans cet état jusqu'à la fin de ce dernier.
(Voir figure 9.4)
Figure 9. 4 : impulsion d'amorçage d'un triac dans
le mode mis hors tension en retard (Source :
40 ms
SAB)
Pour protéger l'entrée S contre les
interférences extérieures, on choisit un temps de stabilisation
entre 20 et 40 ms en fonction de la tension de ligne.
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
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« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de courant.»
9.7.- Etage triac
Il comprend trois broches qui peuvent agir sur le triac :
· La broche Ts (synchronisation de triac) est
l'entrée de l'interrupteur et sert à synchroniser la sortie T
(collecteur ouvert) avec la tension de charge ou le courant de charge. Quand
Vs < 3V, la sortie est déconnectée (courant
nul).
· L'entrée Tc a une double fonction :
+ Pour changer UTs, la tension de synchronisation.
+ Pour ajuster la largeur d'impulsion de déclenchement du
triac (en connectant un condensateur Ce à Tc).
9.8.- Commande du triac par le SAB 0529
Pour commander le triac via le SAB 0529, nous ferons suite
à la section 4.6 qui étudie plusieurs types d'amorçage,
nous concluons que la commande via une porte logique est plus appropriée
pour le mode de fonctionnement mis hors tension en retard. Nous utilisons un
inverseur capable de changer le niveau de la sortie T en un niveau Haut pour
amorcer le triac et aussi un transistor pour amplifier le courant d'impulsion
(section 4.6.2).
9.9.- Modes de fonctionnement
Suivant la connexion des broches Tc et / ou Ts, trois modes de
fonctionnement sont possibles :
1. Connexion Tc à Vs: T fonctionne lorsque Vs
- 1.3 V = VTs = Vs + 1.3V. (voir figure 9.5)
G
A
Figure 9. 5 : premier mode de fonctionnement
Rsyn Load
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
Fénel J. Page 55
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2.
Connexion de Tc à Q par l'intermédiaire d'un
condensateur Ce:
Si Vs - 1.3 V = VTs = Vs + 1.3V, la sortie T transmet
une impulsion de déclenchement au triac dont la durée est
déterminée par Ce. (Voir figure 9.6)
Figure 9. 6 : deuxième mode de fonctionnement
3. Connexion de Tc et Ts à Vs: la sortie T fonctionne une
fois l'impulsion de départ
Vs
commence. Elle est utilisée àtout type de charge
dans le cas de diklenchement du triac en cont inu ou dans le cas où la
sortie T n'est pas reliée à un triac, mais à toute autre
charge. (voir figure 9.7)
ACctB
Q5Ca9
A
Tc.
Figure 9. 7 : troisième mode
de fonctionnement (a.- en
c.a. ; b et c.- en
c.c)
Dans le cas où le CI SAB fonctionne en courant alternatif,
l'emploi d'une résistance en T Asérie Rs et d'un condensateur Cch
peuvent servir dans l'approvisionnement en tension de la ligne. E F G H S >2
V
Pour réduire la consommation en courant efficace dans la
résistance, la connexion d'une diode Reset
Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
Fénel J. Page 56
avec cette dernière est nécessaire. Et ils
constituent un circuit RC. De plus, le SAB 0529 peut fonctionner en courant
continu. (Voir figure 9.7 b et c)
9.10.- Calcul des composants externes
Dans tous les modes utilisés (figure 9.5, 9.6 et
9.7), les composants externes sont importants pour le fonctionnement du
circuit. Les valeurs de tous ces éléments sont calculées
par les formules suivantes si le circuit fonctionne en courant alternatif. A
noter que toutes les formules suivantes sont ainsi calculées suivant la
mode et le circuit utilisé. (Figure 9.5 et 9.6). La
durée d'impulsion, L, de déclenchement est donnée par la
formule :
; elle est toujours inferieure à 1 ms F1
F2
F3
F4
F5
F6
= 22 × L/ms F7
15× /V F8
Pour calculer les composants externes dans les circuits de la
figure 9.7 b et c, on procède
ainsi :
R0 = F9
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
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avec et F10
R1 = et F11
R2 = F12
Id : courant moyen de déclenchement en
ampère Ie : courant efficace de la charge en
ampère
IG : courant d'amorçage à la gachette en
ampère U : tension d'alimentation en volt
Ue : tension efficace en volt
Ud : tension de déclenchement en volt
Um : tension maximale en volt
9.11.- Conclusion
Nous concluons que le temporisateur SAB présente
beaucoup d'avantages : il peut fonctionner en alternatif et continu, il peut
amorcer le triac. De plus, il peut être programmé pour la
durée voulue, ce qui constitue un avantage majeur pour le circuit
à concevoir. Malgré ces limites, ses avantages nous permettront
de réaliser la fonction de comptage dans notre circuit.
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
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10.- SCHEMA DU CIRCUIT
Le schéma synoptique de la figure 3.1 présente
l'agencement des composants que nous avons étudiés
minutieusement.
D'abord, la prise murale alimente directement à 120 V
le circuit de haute tension qui se connecte au moteur. Le circuit de haute
tension comprend le triac et le circuit de redressement. Le triac joue le
rôle d'un interrupteur électronique : il laisse passer le courant
sur commande du circuit de minuterie. Le circuit de redressement recharge
l'accumulateur. Ce dernier, faisant partie du circuit de basse tension,
alimente le circuit de minuterie à laquelle est connecté
l'afficheur. L'accumulateur de type Ni-Cd choisi peut être
rechargé 1500 fois. Constitué essentiellement du temporisateur,
le circuit de minuterie, après avoir compté 5 minutes, envoie un
signal de commande à la gachette G du triac via une porte logique pour
laisser passer le courant. Puisqu'à la sortie du temporisateur le niveau
de tension est bas, nous avons utilisé un transistor capable d'amplifier
la tension et une porte logique pour amorcer le triac (voir sections 4.6.2
et 9.8). L'afficheur n'a pour fonction que d'afficher le comptage du
temporisateur et la présence d'EDH.
11.-CONCLUSION
Vu l'étendue du projet, nous nous sommes bornés
à étudier les composants du circuit et présenter un
schéma conceptuel (figure 3.1). Celui-ci englobe tous les
composants que nous avons étudiés. Le travail que nous avons fait
peut être considéré comme la première partie du
projet et la réalisation du circuit conçu en constitue la
deuxième partie. Dans ce travail, nous avons proposé les
composants nécessaires pour atteindre l'objectif, leurs
caractéristiques électriques et leur mode de fonctionnement. La
réalisation peut être laissée comme travail à un
autre groupe de mémorants qui toutefois, peut revoir et améliorer
notre travail. Ce circuit peut être breveté et
commercialisé pour éviter aux ménages des dépenses
causées par l'endommagement du compresseur ou l'échauffement du
moteur.
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Projet de fin d'études de DUMEUS Pierre-Claude et FEVRIN
Fénel J. Page 59
|
« Circuit de commande de redémarrage d'un
réfrigérateur après une coupure de
courant.» REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
AFPA-cours :
http://mdf.afpa.free.fr/static/telechargement/cours%20divers/cours_general.pdf
AFPA-moteur :
http://mdf.afpa.free.fr/static/telechargement/geothermie/20_ALi_MoteurMonophase.pdf
Agati Pierre: Aide mémoire-électricité,
électronique, électrotechnique, Edition Dunod, 1995
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http://manubatbat.free.fr/robot/Doc/batteries/BatteriesChargeur.fr.pdf
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ANNEXE
Annexe 1 : tableau des caractères
spéciaux
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