I
EPIGRAPHE
« Que vous rendrai-je SEIGNEUR pour tout ce que vous
avez fait et vous ne cessez de faire pour moi ? Je chanterai toujours et
partout votre nom malgrémoi. »
Psaume 145,1-7
II
DEDICACE
A la Sainte Vierge Marie pour les multiples intercessions au
près de son fils Jésus Christ qui nous a envoyé son Esprit
Saint afin de nous fortifier.
A vous CHAKUPEWA SHETI Joséphine, le coeur de on
coeur, vous a fait preuve de votre patience et de votre amour sans mesure
;
A vous mes enfants, vous songez jour et nuit à notre
bien-titre : BAHIMBA Nicodeme, Soeur INGLENE Madeleine, BAHIMBA
Solange, BAHIMBA Aubin, BAHIMBA NYEMBO, BAHIMBA
Félicita,
BAHIMBA Perpétue ;
A vous nos enfants vivant avec nous, LUHINZO Dumiel, SHUKURU
AGANZE, MADADA et CASINGA Emmanuel ;
A vous ma chère mère Lucie KIPENDO pour votre
affection maternelle ;
A vous : Famille Dr KAPAMA Aloys et Dr BABIKIRE Delphin, pour
votre soutien moral et matériel ;
A nos amis : Dr MASUMBUKO BURHOLE MANU, AG. MAHESHE et
logisticien CIRI ;
A tous nos chers amis de loin ou de près,
Pour vous tous, nous dédions ce travail, fruit de vos
effortsfournis.
III
REMERCIEMENTS
« Quand on voit un building s'élever au-dessus
des autres maisons, ce que beaucoup d'hommes y ont contribué d'une
maniere ou d'une autre. »
Ce travail qui vient de s'achever, n'est pas l'effort d'une
seule personne.
Que nos sentiments de remerciement s'adresse d'abord
à notre Co-directeur, Chef des travaux et Doctorant, Albert KALONGA
LISE-LIA NZAMBI, qui, et en dépit de ses multiples occupations, a
accepté de nous conduire. Ses remarques, suggestions et assistance
scientifique, nous ont suffisamment aidés et ont été pour
nous utiles.
Nous exprimons aussi nos remerciements :
a. Aux autorités de l'Université Ouverte de
Bukavu qui ont accepté de créer une extension de cette grande
institution à Ivira. Si non, nous ne serions pas ce que nous sommes
aujourd'hui
b. A tous nos formateurs : « Tout début est
toujours dystocique. » Vous avez accepté toutes les conditions
difficiles de la vie, vous vous étiez vidés malgré vous,
pour nous rempli, les si mauvaises conditions de vie qui étaient en
dessous de seuil humain, ne vous ont pas déroutés de votre
option. Réjouissez-vous de ce que nous sommes aujourd'hui.
c. Aux compagnons de lutte de l'auditoire pour leur
engagement, pour leur fermeté et surtout pour un confort moral et
matériel. Sans eux, notre vie serait stagnante avec le même
statut.
Ine demande cependant : « Ne soyez pas tous loin de
moi pour que je fasse valoir ce que vous avez planté en moi, que par mes
actes sur terrain, ceux qui s'affronteront avec nous, se sentent fiers de vous
et cherchent à vous atteindre par n'importe que moyen. »
IV
SIGLES ET ABREVIATIONS
AG : Administrateur Gestionnaire.
BCZS : Bureau central de la Zone de Santé.
CEDEAO : Communauté Economique Des Etats d'Afrique de
l'Ouest.
CEPAC : Communauté des Eglises de Pentecôte en
Afrique Centrale
CPN : Consultations Pré-Natales.
CPS : Consultation Pré-Scolaire.
Dr : Docteur.
ECZS : Equipe Cadre de la Zone de Santé.
EICSS : Education-Information-Communication-Sensibilisation
Sanitaire.
ELS : Etat de Lieu de la Santé.
FAO : Fonds pour l'Agriculture et Elevage.
HGR : Hôpital Général de
Référence.
ITM : Institut Technique Médicale.
MCZS : Médecin Chef de Zone de Santé.
MICS : Multiple Indicateurs Chuster Survey.
MINISANTE : Ministère de la Santé.
MST : Maladies Sexuellement Transmissibles.
OMS : Organisation Mondiale de la Santé.
ONU : Organisation des Nations Unies.
RDC : République Démocratique du Congo.
SIDA : Syndrome Immuno Déficience Acquise.
SIW : Systèmes d'Information Web.
St : Saint.
UNIC : Université de CEPROMAD.
UNICEF : Fonds de Nations Unies pour l'Enfance.
UO : Université Ouverte.
VIH : Virus Immunodéficience Humaine.
ZSR : Zone de Santé Rurale.
INTRODUCTION
0.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE
0.1.1. COMMUNICATION.
La communication est un art et une science de transmission,
d'accueil d'une connaissance, chez une au plusieurs personnes (1).
C'est aussi une action de faire partager, demandant d'entrer en
contact, en liaison, avec une ou plusieurs interlocuteurs (2).
Etymologiquement, encore le mot communication, vient du latin
« Communicare», qui Signifierait échanger, partager,
mettre ensemble, mettre en commun, chercher à se comprendre, à se
persuader.
Selon le sociologue américain Charles COOLEY, «
la communication est le mécanisme par le quel les relations humaines
existent et se développent » (3).
Elle inclut tous les symboles de l'esprit avec les moyens de
les transmettre à travers l'espace et les maintenir dans le temps. Elle
inclut tous les moyens d'expulsion.
En santé publique, la communication vise toujours
l'adoption d'un
comportement plus favorable à la santé,
vis-à-vis d'un problème de santé qui se présente
dans un milieu quelconque.
1 KALONGA, L., Cours de communication sociale G3 DC,
UO-EX. Uvira, inédit, Uvira, 2007-2008
2 FAO, Guide méthodologique d'élaboration d'une
stratégie de communication pour le développement,
Manuel 1, Rome, 2000, p3.
3 ABABAKARE D « Genre et développement : Quels en jeu
pour la formation » in Colloque international,
Bordereau, 2-4 février, 2006, p.1.
La vraie communication doit être un facteur favorable de
développement et pour le développement , selon FAO , de ce fait,
elle consiste en l'utilisation de façon planifiée et
organisée des techniques et de moyens de communication (
médiatiques et non médiatique), pour promouvoir le
développement , à travers un changement d'attitudes et /ou de
comportements , en diffusant l'information nécessaire et en suscitant la
participation active et consciente de tous les acteurs , y compris des
bénéficiaires au processus ( 4).
Nous ne cesserons de confirmer que la santé est
l'unique don précieux, que nous avons bénéficié de
l'Eternel, et tout ce que nous faisons, c'est pour la sauvegarder.
Tous les domaines ne concourent que pour sa protection, sa
conservation et sa promotion, car dit-on : « premièrement la
santé et le reste immédiatement après ».
Et c'est dans le sens mrme de la protection, un adage bantu
dit que : « mieux vaut prévenir que guérir », alors
qu'on ne peut mieux prévenir que seulement par la communication. (5)
0.1.2. IMPACT (6).
Étymologiquement, ce mot vient du latin
Impactus, de IMPEGERE qui signifie HEURTER. C'est une collision de
deux ou plusieurs corps. Il signifie encore une influence décisive des
événements sur le déroulement de l'histoire ; il peut
être aussi entendu comme tout effet direct, contre coup d'une action.
4 FAO, op.cit, p.4.
5 Proverbe Bantu
6 PETIT LAROUSSE ILLUSTRE, Librairie Larousse, Paris, 1976, p.
Ici nous pouvons dire que tout effet produit après avoir
été en
FRPPXQFDtiRn EDvHFETXH0TX'XC ERX EXn EJ1RXSH.
0.1.3. COMPORTEMENT (7).
&'HMIE0'HnMHPE0H E2HM ElpDFtiRnMEd'Xn ELCCIMdX ERX GXn groupe
observables objectivement.
La psychologie expérimentale, pour sa part, distingue
les comportements ou les réponses du sujet suivant un stimulus, de ceux
où 0'Rn Ene distingue pas les stimuli spécifiques.
- le trouble de comportement est un défaut, qui se
manifeste à la vie sociale et par conséquent, peut prendre de
multiples formes à savoir :
- la forme qui affecte la présentation : ceci se manifeste
à la mode d'hDE[00HPHEt, ESK Mionomie.
- La forme qui affecte la vie quotidienne : E0'r JtqCH, E0H
EMRPPHi0,E 0'D0iPHntDtiRn ;
- La forme qui affecte le contact à autrui : ceci se
manifeste par une méfiance, une opposition, ou une indifférence
;
- / D E RIPH ETXa EMH EPDCUHMtH ESDLE0H ESDMMDJH Eà
E0'DFtH : la réalisation des désirs impulsifs tels que la fugue,
le suicide.
Les troubles de comportement, sont particulièrement
fréquents dans les plDtM EIpPHEtiH0M, E0HMESM FIRSDtNIHM,
E0HMESKDMHMEDLJXHMESH ESM FIRMH, E0'h MtpAiH, E HIE0'D0FRR0iMPH.
EPDiMEl0MESeuvent également être provoqués par certaines
affections organiques comme les tumeurs , les accidents vasculaires
cérébraux, 0'pSi0HSMiH, E0HMEGpFRPSHnMDtiRnM EPplDER0ITXHME( EHC
EFDMECH ECIDEqtH EH, E0HM E URxIFDMRnM, E E0D EPRrt,E
Donc s'occuper du comportement pour un communicateur, c'est
contribué à la prévention des conséquences de
troubles de comportement à tous les niveaux et dans chaque secteur.
0.1.4. LA ZONE DE SANTE (8).
C'est une entité géographique bien
délimitée ( diamètre maximum 150kms) , contenue dans les
limites d'un territoire ou d'une commune administrative, comprenant une
population d'au moins 100.000 habitants ( elle est composée des
communautés homogènes au point de vue socio culturelle) avec des
services de santé à 2 échelons inter pendants ( centre de
santé au 1e échelon et un hôpital général de
référence ( HGR) au 2e échelon) , sous la supervision
d'une équipe cadre de la zone de santé.
La zone de santé est subdivisée en « Aires de
santé»
0.1.4.1. Eléments du système de
santé dans la zone de santé.
Le système de santé au niveau de la zone de
santé comprend les éléments suivants :
- les individus, les familles et les communautés
- la structure de santé de premier contact : le centre de
santé
- le niveau de référence : l'hôpital
général de référence
0.1.4.2. Les organes de gestion de la zone de
santé prise dans son
ensemble.
La zone de santé compte un certain nombre de structures
de gestion et de participation communautaire. On note celles qui sont
directement liées à chacune de deux structures de prestations de
soins : Centre de santé et hôpital
8 RDC, Ministère de la Santé, le recueil des
normes, Kinshasa, 2007, p.9
général de référence et celles dites
de gestion intégrée de toute la zone de santé telles que
le comité de gestion.
nn.r /i RUP 1V/3'RUIEOVEMRn.
Le leadership intégré de la zone de santé
(ECZ) est composée de 5 membres dont :
1. médecin chef de zone de santé : Il est le
coordinateur de l'équipe
2. médecin Directeur de l'hôpital
général de référence
3. l'Infirmier Supérieur de la zone de santé
4. l'Administrateur gestionnaire de la zone de santé
5. le Directeur de nursing de l'hôpital
général de référence.
0.1.5. CHANGEMENT.
C'est une amélioration ou transformation d'un état
de vie moins bon à celui plus assuré, mieux
amélioré. (9)
Il est en outre à comprendre comme un processus, visant le
passage d'une étape moins humaine à une autre jugée
humaine ou satisfaisante.
Ceci exige 2 conditions :
- l'intér1t, l'avantage
- l'accord et la participation de l'individu ou du groupe.
Vrai ou faux comportement ce la doit venir à
l'intérieur de l'individu ou du groupe.
9 LEALLOIS, M, P., Petit Larousse de la Médecine,
Paris, 1997, p.191
0.2. PRESENTATION DU PROBLEME
0.2.1Présentation dans le monde
La vie humaine est souvent menacée par des faits et
phénomènes divers, mais en premier lieu la morbidité et la
mortalité, qui mettent fin à cette vie, aussi bien dans les pays
du Nord que ceux du Sud.
C'est ce qui a mené l'organisation des Nations Unies en
sigle « ONU», à mettre sur pied à travers son
assemblée générale et son conseil de
sécurité, une des agences spécialisées en
matière de santé en l'occurrence : l'Organisation Mondiale de la
Santé, l'OMS en abrégeant. Celle-ci a pour rôle, de
promouvoir la santé préventive, curative et promotionnelle
à travers le monde entier.
Néanmoins, certains efforts ont été
réalisés surtout dans les pays développés, soit
pour éradiquer totalement certaines maladies, soit pour en faire
efficacement face. C'est les cas du paludisme, de VIH/SIDA, de la variole, de
la tuberculose, de la lèpre, etc, oCI le taux de morbi- mortalité
a été réduit sensiblement.
En prenant par exemple, le cas précis du VIH/SIDA, seuls
pays en développement occupent le sommet de la
séroprévalence. Pourtant, cette pandémie n'est jusqu'ici
sans traitement curatif. Mais, une question se pose, pourquoi cette
différence ? C'est parce que dans ces pays, la communication et
l'information, sont plus développées et on y rencontre moins de
personnes analphabètes, et qui du jour au jour, sont au point de tous
les événements, et apprenant souvent comment se
prévenir.
0.2.2. Dans les pays du tiers-monde.
Dans le pays en développement, l'ignorance est à
base du taux élevé presque pour chaque maladie. Le manque ou la
sous information, est responsable du taux élevé de
morbidité et mortalité. Certains cas palpables illustrent ce
fait, c'est par exemple de la « mortalité maternelle ».
Selon
U NICEF, on estime que « chaque année, ce sont plus
de 500.000 femmes, soit environ une femme toutes les minutes qui meurt des
suites de complications liées à la grossesse ou pendant
l'accouchement. Environ 99 % des décès maternel les surviennent
dans les pays en développement, dont plus de 90 % en Afrique et en
Asie.10
Il en est de même des enfants qui paient un lourd tribut,
car dans l'ensemble du monde en développement, un enfant de moins de 5
ans sur 4, soit 146.000.000 d'enfants, souffrent d'insuffisance
pondérale. C'est surtout en Asie du Sud et dans une moindre mesure en
Afrique subsaharienne, que le problème de la sous-alimentation des
enfants est plus grave.11
q En Afrique sub-saharienne, les jeunes femmes sont plus
vulnérables face à l'infection du VIH/SIDA que les jeunes hommes,
mais disposent d'une information moins complète qu'eux sur le HIV.12
0.2.3. En République Démocratique du
Congo
q Sur 1000 enfants qui naissent en RDC, 127 meurent avant leur
1er anniversaire (soit 304.800 cm sur 2.400.000 enfants < à 1 an)
q .
La RDC est parmi les 6 pays du monde regroupant 50 % de
mortalité infantile mondiale après l'Inde, le Nigeria, la Chine,
le Pakistan, et avant l'Ethiopie.13
10 UNICEF, situation des enfants dans le monde 2007,
unissons-nous pour les enfants, 2007, p.5.
11 UNICEF, idem, p.3-4.
12 Ibidem, p.6
Mais aussi, le niveau de la mortalité maternelle en RDC
demeure encore élevé comme l'ont prouvé les enqurtes
menées par :
Etat de lieu de la santé (ELS) en 1998 :
1837 pour 100.000 naissances vivantes.
Multiple Indicateur Chuster Survey) MICS 2) en 2001 :
1281 pour 100.000 naissances vivantes.
La séro-prévalence de devient (SIDA en RDC est
passée de 3,2 % en 2007 à 4,2 % en 2008
0.2.4. En ZSR-UVIRA.
Les pathologies de mains sales et parasitaires ont perdu leurs
traces dans les pays développés et continuent à faire rage
en RDC, plus particulièrement dans la zone de santé d'Uvira.
Et à titre d'exemple, le cholera a placé la zone de
santé d'Uvira parmi les zones qui ont donné beaucoup de cas de
cholera au monde en 2006 et 2007.14
0.3. CONSEQUENCES DU PROBLEME
Dans les pays développés où la
communication est vraiment efficace, les problèmes d'alimentation, des
accidents de trafic routier, des maladies des mains sales et parasitaires, la
prévalence du VIH/SIDA, la morbi-mortalité chez la mère et
chez l'enfant, les problèmes de vaccination et l'accès à
l'information ou aux services de santé ne constituent plus les
problème de santé publique.
13 RDC, MINISANTE, Guide de mise en oeuvre, Kinshasa,
2004, p.4
14 UNICEF, Art. cit. p.103
Tandis que dans les pays envoie de développement, en
RDC, et plus particulièrement dans la zone de santé d'Uvira, ces
problèmes cités ci haut constituent les causes principales de
morbi-mortalité.
0.4. INTERET DU SUJET
Le choix et intérêt du sujet étant une
première étape pour celui ou celle qui veut s'engager dans la
recherche et surtout celle de la santé ne doit pas être un fait de
hasard.
Dans le cadre d'élaboration d'un travail de
mémoire, la contribution de la zone de santé dans la
communication pour le changement des comportements et son impact sur la vie des
habitants de cette zone, a tiré notre attention.
Ce sujet relève un triple intérêt dont :
l'intér~t personnel, l'intérIt pratique ou social et celui
scientifique ou théorique.
Quant à son intérêt
personnel, nous avons voulu savoir l'impact de la communication dans
la zone de santé vis-à-vis de la situation
socio-économicosanitaire actuelle de sa population.
Quant à l'intérêt social ou
pratique, une fois la communication est bien menée, certaines
maladies endemico-pandemies qui ont perdu trace dans les pays
développés ; ne continueront plus à semer la terreur dans
la zone de santé d'Uvira.
S'agissant de l'intérêt théorique
ou scientifique, notre étude nous permet d'apporter notre
contribution à la production des connaissances sur la communication et
son impact en santé publique, piste ou moyen dans l'aménagement
des comportements et mettre à la disposition des scientifiques un outils
parmi tant d'autres pour l'avancement de la science humaine.
0.5. DESCRIPTION DU MILIEU (15)
0.5.1. Localisation de la zone de Santé G13 YIa.
La zone de santé d'Uvira est située dans le
territoire d'Uvira, plaine de la Ruzizi, province du Sud Kivu en
République Démocratique du Congo. Sa superficie est de10 036 km2
avec une densité de 224 habitants / km2. Elle est limitée :
- Au Sud : par la zone de santé de NUNDU
- A L'Ouest : par la zone de santé des hauts- plateaux
d'Uvira par la chaîne de MITUMBA
- A L'Est : par le lac TANGANYIKA qui la sépare ainsi de
la République de Burundi
0.5.2. Aperçu historique. (16)
Elle a été érigée en 1978, dans le
but de favoriser l'accessibilité aux soins de qualités et en
quantité à la population de la Sous- Région d'Uvira
(district). Avant la découpage de 2004, et de ce fait, elle englobait
les espaces de la zone de santé de :
- Uvira, l'actuelle
- Ruzizi
- Hauts #177;Plateaux d'Uvira
15 ZSR d'Uvira, canevas du plan de développement de la
zone de santé d'Uvira, UVIRA, 2008
16 ZSR D'Uvira, Archives, UVIRA 2006,
Différents médecins chefs de zone de
santé d'Uvira se sont succédés Tableau N° 1
: Les médecins chefs de zone de santé
d'Uvira.
N°
|
NOMS ET POST NOMS
|
DUREE
|
OBSERVATION
|
1
|
Dr. FOSSA ALPHONSO
|
1978-1981
|
Médecin Italien, 1e
MCZS. Encore vivant.
|
2
|
Dr. LIAMBI
|
1981-1985
|
N'est plus en vie El
|
3
|
Dr. MAMONI
|
1985-1990
|
Encore vivant à
Mulongwe
|
4
|
Dr. MUTOMBO
|
1990-1993
|
Encore vivant à
Mulongwe
|
5
|
Dr. MASSIALA
|
1993-1994
|
Actuellement vivant,
RWANA
|
6
|
Dr. NTURUBIKA
|
1994-2006
|
Encore vivant à
KILIBULA-UVIRA
|
7
|
Dr. KAPAMA ALOYS.
|
2006- à
nos jours
|
Actuel MCZS.
|
|
Source : Archives BCZS,
2006.
0.5.3. La situation politico-administrative.
La zone de santé est dirigée par
l'équipe cadre, où le Médecin Chef de zone joue le
rôle de coordinateur. Cette équipe est donc assistée par
deux (2) organes :
1. comité de gestion.
Il a pour membres :
- les membres de l'équipe cadre
- l'Administrateur du Territoire d'Uvira ou son
délégué
- le Représentant des Infirmiers Titulaires de Centres de
Santé
- les Représentant de chaque comité partenaire
privé ou confessionnel, qui a des structures de santé dans la
zone.
Attributions:
- Gestion des ressources de la zone de santé
- préparation des dossiers et documents à
soumettre au conseil
d'administration.
Disons en terme de fréquence, le comité se
réunit une fois par mois tandis que, l'équipe cadre , lui se
réunit une fois par semaine.
DACRCI-L0 G1pGPLCLIMptLRn.
Celui- ci a pour membres :
- médecin Inspecteur
- Médecin chef de Zone et coordinateur de l'Equipe
cadre
- le représentant de HGR
- Administrateur du Territoire
- Représentant de chaque intervenant dans la zone de
santé d'Uvira
- Un représentant des infirmiers titulaires.
-
Ce conseil a pour attributions de :
- approuver les plans de la zone de santé et
contrôler leurs mises en oeuvres :
- administrer l'ensemble des ressources humaines,
financières et matérielles de la zone de santé
- contacter ou entériner la prise de contact avec les
organismes antérieurs, qui peuvent aider la zone de santé
à fonctionner.
Ses réunions se tiennent 2 fois par an au maximum.
0.5.3. Données démographiques de la zone de
santé. (17)
Selon les statistiques 2009, 231360 habitants constituent la
cible de notre Zone de santé et ces derniers sont repartis à
travers 21 aires de santé.
Tableau N° 2 : Données Démographiques
de la zone de santé d'Uvira en 2009 (18).
N°
|
Aire de santé
|
Population total
|
0-59 Mois
|
Femmes enceintes.
|
1
|
MAKOBOLA
|
4204
|
840
|
169
|
2
|
KIGONGO
|
6543
|
1309
|
262
|
3
|
KABIMBA
|
14314
|
2863
|
573
|
4
|
KALUNDU CATHOLIQUE
|
7278
|
1456
|
292
|
5
|
KALUNDU ETAT
|
11013
|
2203
|
441
|
6
|
KALUNDU CEPAC
|
10106
|
2022
|
405
|
7
|
KABINDULA
|
9610
|
1922
|
385
|
8
|
NYAMIANDA
|
12451
|
2491
|
498
|
9
|
KIMANGA
|
10932
|
2187
|
438
|
10
|
St PAUL
|
13821
|
2765
|
553
|
11
|
TANGANIKA
|
7295
|
1459
|
292
|
12
|
MULONGWE
|
17058
|
3412
|
683
|
13
|
ROMBE
|
16636
|
3328
|
666
|
14
|
MITUMBA
|
13.128
|
2626
|
526
|
15
|
KASENGA CEPAC
|
17.850
|
3570
|
714
|
16
|
KASENGA ETAT
|
11.229
|
2246
|
450
|
17 ZSR d'Uvira, Dénombrement en zone de santé
d'Uvira, Septembre 2007
18 Idem
17
|
KIYAYA
|
7244
|
1449
|
290
|
18
|
KAVIMVIRA
|
10.337
|
2068
|
414
|
19
|
KILOMONI
|
9174
|
1835
|
367
|
20
|
SOS KALA
|
3994
|
799
|
160
|
21
|
KIRUNGU
|
10183
|
2037
|
408
|
0.5.4. Sur le plan socio-économique
Sur le plan socioculturelle, les données à notre
disposition nous présentent cette cartographie :
Tableau N° 3 : Principaux groupes
ethniques.
N°
|
GROUPES ETHNIQUES
|
01
|
BAVIRA
|
02
|
BAFULIRU
|
03
|
BABEMBE
|
04
|
BASHI
|
05
|
ET AUTRES.
|
Tableau N° 4 : Principales langues
parlées.
N°
|
LANGUES
|
01
|
SWAHILI
|
02
|
FRANÇAIS
|
03
|
LANGUE SELON L'ETHNIE
|
Tableau N° 5 : Principales religions.
N°
|
RELIGIONS
|
01
|
CATHOLIQUE
|
02
|
PROTESTANTE
|
03
|
MUSULMANE
|
04
|
LES SECTES
|
0.5.5. Sur le plan épidémiologique.
Tableau N° 6 : Principales pathologies de la zone de
santé en 2008 (19).
N°
|
PATHOLOGIES
|
FREQUENCE
|
OBSERVATION
|
01
|
PALUDISME
|
35774
|
Endémique
|
02
|
DIARRHEES AUTRES
|
8.562
|
|
03
|
INFECTIONS RESPIRATOIRES AIGUES
|
7850
|
|
04
|
FIEVRE THYPHOIDE
|
5.642
|
Endémique
|
05
|
AMIBIASE
|
1.980
|
|
06
|
CHOLERA
|
1.478
|
Endémique.
|
07
|
VIH/SIDA
|
585
|
Pandémique
|
08
|
DIARRHEE SANGLANTE
|
355
|
Endémique
|
09
|
SEHISTOSOMIASE
|
101
|
|
Toutes ces pathologies peuvent être évitées
ou atténuées par la Communication pour le changement de
comportement.
0.6. REVUE DE LA LITTERATURE
Plusieurs études, recherches et publications ont fait
objet de la communication et de l'information.
19 ZSR-UVIRA, Rapport annuel 2008, Uvira, ZSR d'Uvira
,2008
C'est notamment les cas de Aline BARIHUTA, qui a mené
une étude sur « Le rôle des médias dans le
développement socio-économique du Burundi ». Selon l'auteur,
s'était seulement le souci de faire l'état de lieu des
médias burundais d'une part, de scruter leur gestion, leur politique
nationale ainsi que leur stratégie pour le développement, et
d'autre part, rechercher à redynamiser les médias en vue
d'établir une politique nationale pour la communication.
Bref, l'étude de BARIHUTA voulait que la communication
soit orientée pour le développement socio-économique au
lieu d'tre au service politique.
Cette étude se démarque de la notre bien que
certains aspects soient analogues, à savoir la recherche du feed back et
le changement des comportements.
La présente se focalise plus sur l'évaluation de
l'impact dans tous les domaines mais avec accent particulier sur le changement
des comportements dans le domaine sanitaire, pouvant aider surtout, notre
population à éviter les maladies, vu la grave situation
épidémiologique de notre zone de santé rurale d'Uvira.
Par ailleurs, Christine DUFOUR, dans sa thèse
intitulée « Etude du rôle des professionnels de
l'information dans les systemes d'informations Web du gouvernement
fédéral canadien ».20
Pour l'auteur, elle vise à accroître les
connaissances sur l'intervention des professionnels de l'information dans les
systèmes de l'information Web. Pour les besoins de cette recherche, les
professionnels de l'information sont définis comme les personnes ayant
une maîtrise en bibliothéconomie et sciences de l`information ou
tout autre formulation équivalente.
20 DUFOUR C., Etude du rôle des professionnels de
l'information dans les systèmes d'informations Web du gouvernement
fédéral canadien, Thèse de Doctorat,
Université de Montréal, 2003
Cette recherche étudie quatre questions de recherche qui
portent sur :
les rôles des professionnels de l'information
décrit dans les politiques de l'information pan-gouvernementales
liées aux systèmes d'information Web (SIW), ainsi que ceux des
autres intervenants mentionnés en lien direct avec les SIW.
Les types de SIW dans lesquels les professionnels de
l'information interviennent.
Les tNches des professionnels de l'information dans ces SIW. Les
autres intervenants qui travaillent dans ce système.
Cette étude se distingue de celle-ci, non seulement en
tenant compte de leur délimitation spatio-temporelle, mais surtout que
Christine DUFOUR met l'accent aux systèmes d'informations Web (SIW), or
quant à nous, nous visons, non seulement le changement des comportements
de notre cible, mais surtout, évaluer si les animateurs et les
communicateurs en santé, jouent pleinement leur rôle, ce lui
d'aider la population à éviter les maladies surtout d'origine
hydrique, des mains sales, le VIH/SIDA et les accidents de circulation par une
meilleure communication.
Pour la FAO et ses autres partenaires, dans leur atelier
« Guide méthodologique d'élaboration d'une
stratégie de communication multi médias »21 ont mis
surtout le point sur les méthodologies d'élaboration et de mise
en oeuvre des stratégies et politiques nationales de communication pour
le développement.
Cet atelier vise des objectifs majeurs à savoir :
renforcer l'impact des intervenants de la FAO au sein de la Communauté
Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et rendre disponible les
méthodologies élaborées
21 FAO, Communication pour le développement,
Manuel 1, Op. Cit.
et éprouvées sur le terrain dans le domaine des
politiques et des stratégies de communication.
Disons qu'ici, la FAO mettait l'accent sur la bonne
communication pour l'amélioration, d'abord de l'agriculture, bien que
cette communication était multi médias.
Quant à nous, ne cessons pas de le rappeler, notre
impact est plus dans le domaine sanitaire qu'agricole, bien que le feed back et
le processus d'élaboration d'une stratégie de communication,
soient entre autre les points communs.
0.7. HYPOTHESES ET OBJECTIFS DU TRAVAIL.
0.7.1. Hypothèses.
Le 21e Siècle a vu plus la technologie et la
médecine se distinguer dans le domaine de la recherche de pointe.
C'est pour cette raison que certaines maladies, jadis
jugées incurables comme les maladies cardiaques, la variole, le
lépreux, la tuberculose et que savons-nous encore, ont trouvé
solution grâce à la médecine de pointe.
Ceci signifierait d'une part la puissance de la médecine
curative, mais d'autre part, ses limites et impuissance.
C'est notamment les cas de l'hypertension, le VIH/SIDA,
l'obésité, le diabète, et autres, qui par l'information et
la communication, peuvent facilement être prévenues ou/et
évitées.
Ainsi donc, la création d'un département
d'Education- informations - communication et sensibilisation sanitaire (EICSS),
Réellement autonome, effectif et efficient, à l'Instar d'autres
programmes avec un budget indépendant, serait un moyen indiqué,
pour la réduction sensible de taux de morbi mortalité du
aux nombreux accidents de circulation à Uvira, ainsi
qu'à la réduction l'endoépidémie des maladies des
mains sales et hydriques etc.
0.7.2. Objectifs du travail.
0.7.2.1. Objectif général.
La zone de santé d'Uvira fait partie d'une part des
zones qualifiées de lacustres, dans notre pays et ainsi, elle est
considérée de foyer des maladies des mains sales et d'origine
hydrique, et d'autre part, des maladies de carence dues à la situation
socio-économique médiocre.
Par ailleurs, l'aspiration de cette cité en une ville,
crée un boom démographique sans précédent, qui est
aussi source de plusieurs accidents dus jà l'abondance
de trafic routier.
Toutes ces maladies et accidents en dépit du faible
pouvoir économique de notre cible, ne peuvent être
contournés que grâce à un changement de comportement
responsable, acquit par une bonne communication , ceci veut donc notre
principal objectif.
0.7.2.2. Objectifs spécifiques.
A travers cette étude, nous nous sommes fixés les
objectifs spécifiques ci- après :
1. Que les activités de communication pour le changement
de comportement, ne soient réservées à une seule
catégorie, mais plutôt affaire de toutes les parties prenantes de
la santé. Car la meilleure façon de protéger sa
santé, c'est de veiller à la santé d'autrui.
2. Que le communicateur en santé soit réellement
identifié parmi les autres agents de santé.
3. Susciter la conscience de toute personne, qui aspire aux
activités de promotion et de protection de la santé des
individus, en ZSR-UVIRA. Que si
l'homme n'est pas suffisamment formé et informé, il
n'y ait pas co-responsabilité de gestion des soins de
santé et des problèmes de santé.
4. Que la zone de santé d'Uvira puisse, jouir
suffisamment et pleinement son rôle de coordinatrice de ces
activités de communication : les planifier, les suivre et les
évaluer avec ses autres partenaires multisectoriels.
5. Que tout communicateur, soit capacité et
outillé afin qu'il exerce mieux ses fonctions avec toutes les
performances voulues.
6. Que tous les canaux soient exploités pour la
promotion intégrale de la santé
7. Qu'un cours de communication pour le changement de
comportement soit inséré parmi les cours des ITM et d'une
manière plus particulière à l'ITM/UVIRA.
0.8. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE.
p Pour être précis et concis, nous avons
délimité notre travail dans le temps
et dans l'espace.
Dans l'espace, notre recherche repose sur l'ensemble de la zone
de santé d'Uvira, territoire du même nom, Province du Sud Kivu en
RDC.
Par ailleurs dans le temps, notre étude s'étend sur
une période de trois (3) ans, soit de 2006-2008.
L'année 2006 comme limites inférieures, se
justifie par le fait que, plusieurs données utiles à cette
monographie d'avant cette année, ne sont pas disponibles dans le
archives suite aux différentes guerres et migrations
qu'a connu notre champs d'investigation.
L'année 2008 par contre, marque le début et
l'élaboration du présent travail d'une part, ainsi que la limite
supérieure des données annuelles d'autre part.
0.9. DIFFICULTES RENCONTREES.
Tout ouvrage humain est sujet d'obstacles et contraintes comme
dit-on : « il n'y a pas de roses sans épines » (22).
C'est pourquoi nous avons connu assez de difficultés dont
voici les principales :
1. L'insuffisance de la documentation appropriée à
notre sujet, et surtout que la matière traitée n'est pas assez
vieille.
2. il ne nous a pas été facile d'aborder nos
enqurtés, car ils s'attendaient à quelque chose de compensation,
avant ou après avoir répondu à notre questionnaire
d'enqurte, et surtout du fait qu'ils n'en trouvaient pas directement de leur
intérêt. Ceci a fait qu'ils ne se rendaient pas disponibles, mais
aussi manifestation de sentiment de dédain et de la méfiance.
3. Les difficultés liées au temps
étaient aussi permanentes, d'autant plus que nous sommes à la
fois travailleurs, mais aussi étudiant, et père de famille.
4. les difficultés liées aux moyens financiers
très limités pour se payer différents frais en rapport
avec notre travail tels que : le frais de transport, la bureaucratie et autres
~
10. SUBDIVISIONS DU TRAVAIL.
Le présent travail comprend 5 grandes parties :
22 ) BARIHUTA, A , le rôle des médias dans le
développement socio- économique du Burundi, mémoire,
UNIC-ISGEA, Bujumbura, 2007-2008, P-9.
1e partie : une introduction générale : dans
cette partie nous avons précisé le thème abordé
(entre autre : sa définition des concepts de base, la
présentation du problème, et ses conséquences,
intérêt du choix du sujet, la description du milieu
d'étude, la revue de la littérature, les hypothèses et
objectifs du travail, la délimitation spatio-temporelle et les
difficultés rencontrées),
2e partie : les généralités sur la
communication.
3è partie : les matériels, méthodes et
utilisation des résultats attendus. 4e partie : les résultats.
- 5e partie : la discussion et interprétation des
résultats.
Chap.I. GENERALITES SUR LA COMMUNICATION
I.1.Principes ou règles de la communication.
- savoir communiquer c'est une vocation, c'est un service, un
ministère, on ne communique pas pour soi-même, il faut un
désintéressement de soi. Ce qui est visé surtout c'est le
bien, la vie, l'évolution positive d'une personne ou d'un groupe.
- La communication est une co-responsabilité : tous
les participants sont responsables de la vie d'un groupe. que chacun puisse se
sentir que sans sa contribution rien ne va, sans lui, rien n'ira, il faut sa
part.
- La communication est une fonction spécifique, elle
demande certains dons, une compétence, une formation, une
préparation, surtout, il faut se mettre une idée que le bien
#177;rtre de l'autre c'est contribuer à son bien #177;être
personnel.
- La communication est une valorisation de la personne, du
groupe, d'où il faut, favoriser la liberté d'expression = que
chacun se sente libre de parler, de donner ses opinions, d'où il faut
que le groupe apprenne aussi à accueillir les idées de l'autre,
d'écouter l'autre. « On a toujours besoin d'un plus petit que
soi », a-t-on toujours dit.
- La participation de tous les membres : « nul n'est
plus riche pour ne rien recevoir ni pauvre pour n'est rien donner »
(23)
- La communication est la canalisation de :
Aspiration profonde
Forces vitales de la personne au groupe des personnes, dans
ce cas, le communicateur a pour rôle de déceler les
potentialités de chacun et de les mener à terme si possible.
I.2. La valeur éducative d'une
communication.
- L'être humain est perfectible et la vie lui donne de
nombreuses occasions de progresser, la vie en groupe parfait son
éducation sous de nombreux aspects : Ici la communication a une fonction
éducative,
- La communication fait prendre conscience et
réfléchir, donnant ainsi à chacun l'occasion de se
personnaliser davantage.
- La communication contribue à l'amélioration des
rapports humains. * sens de l'autre : personne comme moi : c'est un ~tre humain
différent de moi : peut m'enrichir.
* sens du partage : « Nta nnawigira»,
ceci veut dire : « nul ne peut se sufir » disent les
burundais.
* sens du dialogue : « loin de l'autre, pas de
vie»
*sens de la solidarité : «Munwe muguma
gutatoba buki, gutatimba ngoma », adage fuliru pour dire : «
un seul doigt ne peut malaxer le miel, ni battre le tam-tam ».
- la communication permet de relativiser ses idées
propres et développer ainsi le sens de pluralisme.
- Elle conduit à l'engagement après les
étapes d'informations et de réflexion.
- Elle favorise la remise en question grâce à
l'accueil d'opinions différentes librement exprimées.
- Elle développe et nourrit l'affectivité,
parce qu'elle crée des liens entre personnes qui appartiennent à
la même communauté et qui doivent se connaître, s'estimer et
s'aimer, travailler ensemble.
- Elle soutient la persévérance : chacun pouvant
appuyer son effort sur l'ensemble du groupe
- Elle libère le meilleur de la personne par le jeu de la
vie sociale, des interrogations et des interpellations.
I.3. Sortes de communications.
Il est vrai que les sortes de communications sont nombreuses,
néanmoins, en ce qui nous concerne, nous pouvons nous limiter aux deux
qui nous semblent appropriées pour le cas d'espèce.
I.3.1. La communication occasionnelle ou informelle.
C'est celle qui se fait de manière spontanée,
brusque et sans préparation, elle dépend donc de la circonstance,
ici, le communicateur n'est pas du tout préparé, mais use de ses
expériences pour s'en tirer d'affaire. Elle peut se faire partout
où l'on se retrouve que ça dans la rue ou dans un débit de
boisson au tour d'un verre avec ses collègues, au marché au
travail, bref partout. Spécialement pour un agent de santé, les
bonnes occasions sont nombreuses et s'offrent à lui souvent, pendant
toutes les formes de
consultations à savoir : les consultations curatives et
/ou en pleine prestation de service.
I.3.2. La communication programmée ou formelle.
Comme le signifie le terme, celle-ci est bel et bien
planifiée, organisée et programmée dans le temps et dans
l'espace, par un agent de santé bien qualifié et se passe
très souvent pendant les CPN, les CPS, les visites dans les
écoles, visites à domicile, aux camps militaires ainsi que dans
différentes réunions. Pour qu'elle atteigne son objectif et ttre
efficace, elle exige une préparation
Pendant l'évaluation, la communication occasionnelle a
plus d'impact que la communication programmée, car elle est rapide, et
se fait souvent de bouche à l'oreille, et très souvent se fonde
sur la rumeur vérifiable ou non.
I.4. Le communicateur en Santé Publique.
I.4.1. Qui est #177;il ?
C'est un animateur, entraîneur, un éclaireur. En
bref, selon les saintes écritures, il est considéré comme
une lampe placée sur la table, une lumière, du sel pour
assaisonner les autres (24).
Il est en outre considéré comme :
- c'est un ami de l'individu ou du groupe ;
- c'est un auditeur de l'individu ou du groupe ;
- c'est un tout sauf un absent : donc sa présence
habituelle, physique et morale est primordiale ;
- c'est un guide de l'individu ou du groupe ;
- c'est un chasseur de trésor ;
- c'est l'aîné de l'individu ou du groupe par ses
expériences ;
- c'est l'interlocuteur valable d'un individu ou du groupe ;
- c'est le catalyseur ;
24 BIBLE DE JERUSALEM. Matthieu 5 :12-13 ;
- c'est le maître : maître de soi, de la
matière, de l'information, du groupe, de la situation, et de la
méthode.
I.4.2. Les qualités d'un bon communicateur en
santé publique
(25).
Pour qu'on soit un bon communicateur, l'individu doit être
:
- ouvert aux relations : c'est- dire avoir sens de contacts, des
rencontres, d'échanges en profondeur.
- respectueux de toute personne, de toute idée
proposée - accueillant et se mettre à l'écoute de tous,
dans un esprit constructif
- confiant dans le groupe : c'est- dire savoir influence les
autres membres du groupe par ses caractères persuasifs , donc un leader
, et savoir que chaque membre du groupe est une richesse et peut participer
d'une manière ou d- une autre à la consolidation du groupe. Il
doit en outre, avoir l'esprit d'initiatives et des responsabilités
à pouvoir assumer.
- dynamique ou dynamisant : d'où croire à
l'ouverture vécue ensemble, à la richesse du partage, de la
recherche, du changement profond. Il doit rayonner, susciter, communiquer la
foi de vivre vraiment en esprit communautaire, rendre et être fier du
changement progressif.
- lucide et ferme : c'est- dire être en communion avec
le groupe, se mettre au même niveau que lui ,marquer le pas ensemble avec
lui, et marcher ensemble avec les sujets du groupe .
Ferme : être au service de l'individu, du groupe,
rappelant et précisant les objectifs et les moyens.
- désintéressé : c'est donc être au
service de l'individu, du groupe, voir et vouloir uniquement le vrai bien de
l'individu, du groupe
- uni à Dieu : avec Dieu tout ira, et sans Dieu rien
n'ira, rien ne va. Il (elle) doit être une femme ou un homme de Dieu,
instrument de l'Esprit Saint, en contact fréquent, permanent et profond
avec lui.
25 DEFOUR, G, Animateur, éd.BANDARI-BUKAVU, RDC,
1976, P
I.4.3. Attitudes et comportements à éviter
par un communicateur.
(26)
Doit éviter de :
- S'engager avec légèreté au service de
l'individu ou du groupe
- Décider sans informations ni consultations
préalables.
- N'est pas assez préparé, sous prétexte
qu'on en a l'habitude ou beaucoup d'expériences.
- Dire toujours la même chose, les mêmes exemples,
les mêmes chansons, Donc n'avoir pas la coutume de censurer ses
leçons.
- Succomber à l'activisme, c'est ià dire trop de
contacts, de programmes, de réunions.
- Ne pas se remettre en cause soi-même, rendant les autres
responsables de difficultés rencontrées.
- Se croire indispensable et de n'être pas capable de
s'effacer à temps. I.4.4. Sa fonction principale.
Il doit aider au cheminement de l'individu, du groupe vers un
progrès, vers une meilleure prise en charge de sa santé et de
tout ce qui y concourt. D'où il faut :
- qu'il soit présent dans le groupe ou à
coté de l'individu, c'est un accompagnateur,
- qu'il arrive à s'effacer sans disparaître
complètement,
- qu'il aide à formuler les objectifs, le but à
atteindre et les moyens pour les atteindre,
- qu'il aide à faire l'évaluation
- qu'il instaure un climat de confiance, de
vérité, et d'accueil mutuel.
- Qu'il soit un pacificateur, un unificateur, loin de lui toutes
formes de discrimination, d'exclusivité, car tout ce qui est naturel,
est un don de Dieu. I.4.5. Ce que le communicateur doit
favoriser.
26 KALONGA, op.cit
- la prise de conscience des problèmes et comment
arriver à trouver les solutions tout en ayant fixe en avance les
objectifs ;
- une concertation communautaire : l'individu pour le groupe et
le groupe pour l'individu ;
- la participation des membres suivant leurs capacites et leurs
desirs, dans le respect du bien general ;
- la liberte dans la plus grande expression ;
- la vie en commun, non seulement du point de vue humain, mais
aussi du point de vue spirituel ;
- la variete dans les activites pour eviter la monotonie ;
- la structuration du groupe et des activites ;
- les relations interprofessionnelles à travers les
activites faites en commun et les echanges ;
- concours multisectoriel dans la resolution des
problèmes du milieu ;
- l'ouverture du groupe à l'exterieur par l'accueil et
les visites reçues. I.4.6. Ses actes
spécifiques.
D'une façon générale, la valeur
professionnelle ou fonctionnelle de quelqu'un ou du groupe, est liee à
la valeur des actes specifiques de la profession ou de la fonction. Ainsi les
actes spécifiques d'un communicateur en sante publique sont :
- Introduire : Quoi ? Une personne, un sujet, une demarche, une
recherche, une objection, un dialogue. Ceci varie en fonction d'une
circonstance.
- Accueillir : un membre nouveau, une suggestion, une
critique, une remarque. D'où il faut accueillir les participants en
fonction de ce qu'ils sont, tels qu'ils sont : leurs defauts, leurs qualites,
leurs outrances, leurs maladresses. Donc « accueillir d'abord
».
- Encourager : Donner confiance, favoriser la croissance de
l'autre en l'invitant à se lancer, à risquer, à proposer,
à s'engager. D'où encourager avec amour, avec esprit de
discernement.
- Susciter : l'intérit du groupe ou de l'individu , la
confiance , le respect , la collaboration , le don, le comportement constructif
et discret, mais qui favorise la vie et sa fécondité.
- Interroger : le groupe, les équipes, les personnes.
ceci par respect pour provoquer la créativité, le partage, la
recherche et la remise en question.
- Approfondir : la recherche, le débat,
l'échange
- Synthétiser : s'arriter à l'essentiel,
hiérarchiser, ordonner, résumé ce qu'on a
trouvé.
- Evaluer : Apprécier le vécu, l'activité
et l'état de l'individu ou du groupe, sous des aspects différents
dans un climat de vérité et de charité.
I.4.7. Attitudes vis-à-vis des malades graves.
A ce point nous mettons l'accent sur les Maladies chroniques, les
plus pauvres, les misérables.
A ces gens, il faut une attitude spéciale c'est
pourquoi, le communicateur et son interlocuteur doivent former un couple.
D'où la nécessité d'un dialogue basé sur
l'amour.
Le communicateur doit faire tout pour que son interlocuteur lui
parle le maximum possible, y compris des sujets douloureux.
> Dans ce cas, on doit comprendre qu'il
est impossible, et même guère souhaitable de tout se dire. «
Respecter l'autre, c'est précisément accepter de ne pas tout
savoir de lui et de ne pas tout lui imposer de notre propre vie »
> Souvent l'autre n'est pas prêt
à tout entendre, laissons le, donc il faut lui laisser le temps de
réfléchir et de prendre ses décisions. Avant de commencer
à dialoguer avec lui, demande-lui s'il est prt à écouter,
s'il est capable en ce moment, compte tenu de sa situation du moment.
> Le communicateur doit montrer à
son interlocuteur que certaines situations peuvent être vaincues si on
fournit un peu d'efforts, d'abord personnellement, mais surtout et aussi avec
les autres.
I.4.8. Attitudes du communicateur dans un groupe.
1.4.8.1. Dans un groupe :
Le communicateur est le coeur et la tte du groupe. C'est pourquoi
il doit :
v Vivre au sein du groupe et partager sa recherche, sa vie, ses
expériences. dans ce cas, il joue le rôle du coeur
v Réfléchir sérieusement de ce qui se
passe dans le groupe : il analyse envisage, discerne et prévoit pour le
bien- être de ce dernier. Ainsi, il joue le rôle de la tête
ou mieux du cerveau ou encore le moteur.
v Cependant, un équilibre entre ces deux fonctions (la
tête et le coeur) : ceci exige du communicateur : une grande
présence, une proximité,une disponibilité, une
écoute , un accueil, mais aussi une liberté d'esprit, un
engagement réfléchit, une certaine créativité et
une réelle imagination.
1.4.8.2. Avec les jeunes :
Les jeunes ont dans leur nature, un esprit de changement. Ils
veulent du nouveau à chaque instant. Et souhaitent une «
revolution » c'est pour quoi, il y a des conditions que doit
acquérir tout communicateur devant les jeunes
C'est notamment :
- apprendre à les écouter,
- se pencher à eux,
- Les observer davantage,
- Se rendre compte de leur évolution
- Le voir tels qu'ils sont et non tels qu'on
veut ou qu'on s'imagine les voir
- Faire un effort de découvrir leurs besoins et leurs
intérêts.
En tout, il faut tout d'abord les aimer pour mieux les aider et
mieux se donner à eux.
1.4.8.3. Avec les adultes.
Ils visent le rendement, l'efficacité
immédiate, et le groupe est souvent organisé et ayant un
comité stable. Pour les attirer, il faut que le communicateur connaisse
d'avance leur motivation.
Ce groupe n'est nullement opposé au milieu familial, tout
au contraire, ils visent souvent à le compléter et à
l'élargir.
Le groupe d'adultes est donc complémentaire. Donc
communiquer avec les adultes, c'est échanger avec eux, les aider
à qui les préoccupent , mais c'est surtout chercher à
trouver les solutions aux grands problèmes de leur vie quotidienne , de
leurs foyers respectifs. Surtout ceux liés à leur santé et
celle de leurs familles.
1.4.8.4. Avec les mamans.
Les mamans, constituent souvent la couche la plus
concernée par les problèmes de santé, car si pas elles,
c'est donc leurs enfants en l'absence de leurs maris. Ainsi, avant qu'un
problème ne soit connu de tous, il aura engendré beaucoup de
conséquences chez les mamans et leurs enfants.
Exemple de la diarrhée liquidienne, d'origine
idiopathique, en zone de santé d'Uvira au courant de la 36è et
37è semaine 2009, oCI la fréquence des nouveaux cas
enregistrés, était en majorité constituée des
mamans. Elles sont plus discrètes, se dévoilent difficilement et
ont difficile à marquer leur accord, leur collaboration, mais une fois
obtenu, elles sont plus vives et plus fructueuses que des hommes.
Ensuite, elles croient beaucoup plus aux
phénomènes mystiques que scientifiques.
Ex. elles sont plus sensibles aux chambres de prières,
à la magie, à la sorcellerie, aux fétichismes et au
charlatanisme.
Différemment aux hommes, les femmes s'engagent sans
trop d'intérits, mais suite au fanatisme, chose contraire pour les
hommes, qui visent souvent de l'intérit, c'est pourquoi, un adage dit :
« on prends la femme par les oreilles et l'homme par les yeux
».
Chez les hommes comme chez les femmes, étant tous
adultes , certains éléments doivent attirer un communicateur
soucieux du changement de comportement chez ses interlocuteurs :
les adultes restent longtemps collés à leurs
passés, ils acceptent
difficilement les transformations, les nouveautés, ils
ont difficile à se détacher de leur passé,
pour mieux réussir dans ses objectifs, le communicateur
doit les
accompagner dans leurs activités respectives, car les
femmes se parlent mutuellement durant les activités,
quant aux sujets ayant trait à leur intimité,
il est mieux qu'un choix tombe à un communicateur du genre
féminin,car les mamans sont souvent convaincues par une personne de mrme
sexe qu'elles.
1.4.8.5. Avec l'individu.
C'est le point de départ et d'aboutissement de toute
séance de communication, ayant pour but : le changement de
comportements. Tout avec lui, pour lui, sans lui, rien ne marche. Avant de
viser le groupe, toute activité de communication pour le changement de
comportements, doit songer à la promotion intégrale de
l'individu. L'individu, par tout, est égocentrique au départ.
Ainsi, un seul l'individu peut influencer par ses idées, tout un groupe.
Il en est de même du groupe jà l'individu. Il est
mieux que le communicateur laisse l'individu se décharger, manifester
toutes ses préoccupations.
A lire Mr A.KALONGA, L'éducation constitue la base de
la vie sociale. Elle est un processus qui commence à la naissance et se
termine avec la mort de chaque individu. L'homme vient au monde en état
de table rase et doit tout apprendre avec la vie : le savoir, le savoir faire
et le savoir être. Il naît ignorant et doit passer de l'ignorance
à la connaissance par l'éducation à travers la
communication, car il n'y a pas d'éducation sans communication.
Ce pendant, les formes d'éducations sont multiples et
déjà au 18e S, Montesquieu disait : « Nous recevons trois
éducations différentes au contraire, celles de nos pères,
celle de nos maîtres et celle du monde».
Celle de nos maîtres : celle là reçue
à l'école, celle du monde : se manifeste dans l'environnement
quotidien, s'élargit par les voyages et se dramatise ou se prolonge par
les media des mass, qui constituent une véritable « Ecole
parallèle».
Nous l'avons toujours souligné, qu'il n'y a pas
éducation sans
communication.
Ainsi, nous allons passer en revue quelques institutions et
structures traditionnelles de l'éducation :
I.5.1. la famille biologique ou atomique
C'est l'unité de base de la communication. C'est dans
son sein que se crée le premier lieu ou relation, la communication qui
rattache l'individu à une communauté plus large, ainsi se
transmettent des valeurs que la famille va privilégier (les valeurs
religieuses, morales, culturelles, idéologiques et politiques
« ~), et sur le plan plus concret, le principe
d'hygiène, de politesse, et de savoir #177; vivre en
général, y compris les principes de base d'ouverture ou de
fermeture à la communication elle #177;même. Déjà le
couple devrait apprendre à communiquer s'il veut préserver
l'harmonie de la vie conjugale.
L'esprit de famille constitue également un principe
qui lie les parents aux enfants et les enfants entre #177;eux. La famille
permet donc de vivre en profondeur, la première communication, qui est
la socialisation. Certes, la
famille est aussi le foyer de premières tensions, de
premiers conflits, de premières discussions, de premières
discordes inhérentes à la communication, mais aussi de premiers
efforts de tolérance.
1.5.2. / TERle.
Eduquer, c'est communiquer des règles de comportements
techniques (instruction), et morale (formation), qui sont communes à des
degrés divers aux membres d'une société
considérée. La civilisation occidentale a structuré
l'éducation et en a fait une institution. Ainsi, c'est l'école
qui a pour tNche de former les élèves par exemple, à
partir de la première année maternelle jusqu'au doctorat
universitaire.
Cependant, l'éducation existe également dans
des sociétés dites primitives, sous les vocables d'initiation. Le
canal institutionnel peut ou ne pas exister et ça sera la famille au
sens large, le clan en transmettant les us et coutumes, les traditions, les
habitudes communautaires. Et l'école, se servira toujours de la
communication.
1.5.3. / 'NGPe.
Elle est une société en soi plus ou moins bien
structurée, véhiculant la doctrine religieuse, ses
adhérents ont entre-deux un lien de communication qui se nomme la «
communion ».
CHAP .II. LES MATERIELS, METHODES,
TECHNIQUES UTILISEES ET UTILISATION DES RESULTATS ATTENDUS.
II.1. LES MATERIELS.
Les grandes distances pour atteindre les aires de
santé ciblées, les conditions de transport et de communications
particulièrement difficiles et les unités pour atteindre les
cibles et l'Internet, ont conditionné la préparation logistique
et matérielle en exigeant un maximum de prévision. Egalement la
préparation du questionnaire, sa reprographie et sa distribution sur
terrain n'était pas chose facile à réaliser.
Pour la sécurité de récoltes des
données sur terrain , nous même et certains infirmiers titulaires
, et responsables d'associations à qui nous avons fait recours ,
étaient munis des documents administratifs : attestation du
médecin chef de zone de santé d'Uvira , lettres d'instructions
des chefs de quartiers et d'avenues.
Outils de récolte de donnés
- Un questionnaire a été adapté et traduit
en swahili afin de recueillir des éléments nécessaires
pour notre travail,
- Outre ce questionnaire, quelques unités
étaient rendues disponibles à nos chers collaborateurs, pour
éventuelles difficultés qui se présenteraient sur terrain
et pouvant handicaper le bon déroulement de nos enquêtes.
- Nous ne pouvons pas terminer ce registre, sans
évoquer les papiers sur lesquels notre questionnaire a été
imprimé, le stylo, la machine calculatrice qui nous a permis de calculer
le pourcentage pour les différents tableaux, l'ordinateur avec ses deux
principaux logiciels, à savoir : Word pour le traitement de ce texte, et
l'Excel pour, la formation des tableaux. L a moto pour sa part, nous a
été d'une nécessité extr~me, dans la mesure
où, elle
nous a facilité le déplacement dans la
récolte de nos données ainsi que
dans le suivi de l'évolution de notre travail,
auprès de nos encadreurs.
II.2. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
II.2.1. Méthodologie de l'enquête et
qualité des données.
Etant donné que notre étude porte sur impact de
la communication dans la zone de santé d'Uvira, ainsi que les objectifs
que nous nous sommes fixés d'atteindre, nous nous sommes vu
obligé, d'appliquer les méthodes analyticodescriptive et
critique.
Ces méthodes nous ont permis d'analyser les
différentes causes de la morbi- mortalité dans notre zone de
santé d'une part, et d'autre part, de nous rendre compte comme le dit la
bible : « mon peuple meurt faute de connaissances» . C'est ainsi que
les méthodes analytique et critique, nous ont aidé à
comprendre que beaucoup de nos malades ainsi que nombreux de nos motards,
commettent assez d'accidents, faute de communication et d'informations sur les
moyens simples et préventives d'éviter ces maladies et mais aussi
de la méconnaissance du code de route et de l'importance du port de
casques. L a méthode descriptive pour sa part, nous a permis de
décrire objectivement la situation épidémiologique de
notre cible.
L'interview, nous a aidé à
échanger librement avec nos interlocuteurs sur les différentes
maladies que connaisse la population d' uvira, ainsi que leurs causes et
conséquences, aussi bien en famille que dans la communauté.
L'enqurte par questionnaire quant à elle, nous a permis de
récolter les données relatives à notre travail et cela sur
tous les aspects de la vie socio-économique de notre zone de
santé.
L'observation directe et indirecte, nous ont
aidé à palper de nos propres yeux la situation sanitaire de notre
population, surtout en notre qualité double de
chercheur scientifique et infirmier superviseur. Ajoutons la
consultation des documents divers liés à notre recherche.
II.3. Choix et la taille de l'échantillonnage.
11
La taille de l'échantillon visée ,a
été essentiellement fonction de la représentativité
des éléments et de la précision recherchée au
niveau de toute la zone de santé, tout en maintenant l'enqurte dans des
limites acceptables de temps et de notre budget.
Ainsi 95 ménages ont été choisi au hasard
suivant la méthode LQAS qui nous a défini le nombre des
ménages par aire de santé.
Tableau N° 7 : DM1e 11E 11mTs11EI11aIEe
11E11SnIT.
N°
|
Aire de Santé
|
Pop. Total
|
Nombre Ménages
ciblés
|
01
|
MAKOBOLA
|
4204
|
02
|
02
|
KIGOMBO
|
6543
|
03
|
03
|
KABIMBA
|
14314
|
06
|
04
|
KALUNDU Catho
|
7278
|
03
|
05
|
KALUNDU Etat
|
11013
|
05
|
06
|
KALUNDU CEPAC
|
10.106
|
04
|
07
|
KABINDULA
|
9610
|
04
|
08
|
NYAMIANDA
|
12451
|
05
|
09
|
KIMANGA
|
10.932
|
05
|
10
|
St PAUL
|
13.821
|
06
|
11
|
TANGANYIKA
|
7295
|
03
|
12
|
MULONGWE
|
17058
|
07
|
13
|
ROMBE
|
16636
|
06
|
14
|
MITUMBA
|
13128
|
05
|
15
|
KASENGA CEPAC
|
17850
|
08
|
16
|
KASENGA ETAT
|
11229
|
06
|
17
|
KIYAYA
|
7244
|
04
|
18
|
KAVIMVIRA
|
10.337
|
05
|
19
|
KILOMONI
|
9.174
|
04
|
20
|
SOS KALA
|
3994
|
02
|
21
|
KIRUNGU
|
10183
|
06
|
22
|
TOTAL
|
|
95
|
Source : Nos enquêtes de terrain 2009.
Parmi les transporteurs des motos- taxi et les vendeurs le long
de la route , nous avons choisi au hasard 10 par catégorie.
II.4. Utilisation des résultats attendus.
Après avoir analysé et interprété
les résultats, nous cherchons les facteurs qui influencent la non
application correcte de la communication pour le changement de comportements en
zone de santé d'Uvira.
Ainsi ces résultats permettront :
a) Aux autorités sanitaires de la zone de santé
à :
Prendre des décisions rationnelles afin que la
communication pour le changement de comportements en zone de santé
d'Uvira ait un impact favorable.
Il s'agit alors de procéder aux choix des solutions
les plus efficaces et les plus efficientes, parmi celles qui restent à
la portée de toutes les formations sanitaires de la zone de
santé.
b) Aux différents communicateurs
Ce travail se veut donc, un arsenal des principes et des
théories qui orienteront, tout communicateur soucieux du changement de
comportements, de son interlocuteur, et surtout comment s'auto
évaluer.
Ainsi les résultats de notre recherche devront servir de
tremplin pour le renforcement de l'impact positif et de l'amélioration
du négatif.
c) A nous-même :
Ces résultats, nous ont permis d'évaluer la
nature de l'impact de la communication pour le changement de comportements,
ainsi proposer les pistes de renforcement des aspects positifs et corriger les
aspects négatifs.
- Ensuite, nous avons fait une sorte de suivi des ordres et
recommandations formulées par certaines autorités politico
administratives et les chargés de la sécurité
routière à toutes les populations de la cité d'Uvira.
- la manière dont les subalternes répondent aux
l'ordre et recommandations formulées.
- La recrudescence de la diarrhée liquidienne
idiopathique, malgré l'application des pratiques -clé et la
désinfection de l'eau à boire, nous a permis de douter aussi sur
la qualité de communication en zone de santé.
- les manières dont s'exécutent les
réunions chez OCHA, en zone de santé et lors de cluster
-santé ainsi que leur impact sur la vie de toute la population.
CHAP III. RESULTATS
III. 1. PRESENTATION DES DONNEES 2006-2008.
III. 1. 1. Morbidité et mortalité annuelle.
Tableau 8 : Morbi-mortalité 2006.
N°
|
|
Janvier
|
Février
|
Mai
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Sept.
|
Octob.
|
Nov.
|
Dec.
|
|
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
01
|
Cholera
|
125
|
0
|
124
|
0
|
178
|
0
|
222
|
01
|
153
|
01
|
147
|
0
|
115
|
0
|
184
|
0
|
184
|
0
|
129
|
0
|
142
|
0
|
152
|
0
|
02
|
Rougeole non vaccinées
|
100
|
03
|
129
|
03
|
440
|
07
|
328
|
03
|
559
|
11
|
168
|
02
|
82
|
01
|
45
|
01
|
45
|
1
|
14
|
0
|
4
|
0
|
0
|
0
|
03
|
Diarrhée sanglante
|
20
|
0
|
32
|
0
|
22
|
0
|
36
|
0
|
36
|
0
|
15
|
0
|
35
|
0
|
37
|
0
|
37
|
0
|
31
|
0
|
32
|
0
|
35
|
0
|
04
|
Paludisme
|
4849
|
04
|
486
|
15
|
4218
|
05
|
4347
|
06
|
4259
|
01
|
3715
|
07
|
3319
|
11
|
3649
|
14
|
3649
|
14
|
5166
|
08
|
2302
|
19
|
2914
|
18
|
05
|
VIH/SIDA
|
85
|
01
|
36
|
0
|
50
|
01
|
61
|
03
|
54
|
02
|
78
|
01
|
76
|
0
|
50
|
03
|
50
|
3
|
32
|
0
|
48
|
1
|
67
|
1
|
06
|
MST
|
86
|
0
|
30
|
0
|
47
|
0
|
49
|
0
|
59
|
0
|
78
|
0
|
59
|
0
|
72
|
0
|
72
|
0
|
48
|
0
|
60
|
0
|
69
|
0
|
07
|
Autres diarrhées
|
675
|
0
|
452
|
0
|
598
|
0
|
604
|
01
|
738
|
0
|
698
|
0
|
578
|
0
|
835
|
01
|
835
|
01
|
616
|
0
|
858
|
0
|
621
|
01
|
08
|
Fièvre typhoïde
|
507
|
0
|
380
|
0
|
352
|
0
|
342
|
0
|
460
|
0
|
351
|
0
|
327
|
0
|
364
|
0
|
364
|
0
|
119
|
01
|
448
|
01
|
503
|
02
|
09
|
Anémies
|
321
|
08
|
276
|
03
|
308
|
06
|
334
|
06
|
308
|
05
|
309
|
07
|
237
|
08
|
287
|
07
|
287
|
07
|
324
|
10
|
304
|
3
|
220
|
03
|
10
|
Violences sexuelles
|
16
|
0
|
07
|
0
|
14
|
0
|
08
|
0
|
14
|
0
|
18
|
0
|
17
|
0
|
17
|
0
|
17
|
0
|
17
|
0
|
10
|
0
|
17
|
0
|
11
|
Mortalité maternelle
|
694
|
01
|
561
|
0
|
704
|
0
|
722
|
0
|
753
|
0
|
709
|
0
|
729
|
03
|
699
|
0
|
699
|
0
|
651
|
0
|
606
|
0
|
853
|
01
|
12
13
|
Morts - nés
Accidents de trafics routiers TOTAL
|
710
17
3443
|
16
02 61
|
565
16
6878
|
16
01
35
|
709 31
6773
|
31
03 37
|
787 36
6308
|
27 03 53
|
761
14
7377
|
21
01
184
|
696
22
6996
|
18
02 55
|
748
19
6812
|
21
03 48
|
694 14
7263
|
11 01 56
|
694
14
6194
|
11 01 30
|
652
14
6109
|
06
02 30
|
697 16
5333
|
14
03 43
|
860 24
5994
|
19 06 51
|
|
Source : ZSR-Uvira, rapport annuel 2006
- A la lecture de ce tableau, il ressort clairement que, les
maladies ciaprès : le choléra, le paludisme, l'anémie, la
mortalité maternelle, les mort-nés et les accidents de trafics
routiers, ont occupé la place prépondérante dans notre
échelle de valeur. Ceci s'explique, car en 2006, aucun programme ni
structure appropriée de communication pour le changement de
comportements n'était initié.
- Pour les cas du rapport avec la maternité :
Tableau N° 09 : Morbidité annuelle et
mortalité annuelle 2007
N°
|
|
Janvier
|
Février
|
Mai
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Sept.
|
Octob.
|
Nov.
|
Dec.
|
|
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
01
|
Choléra
|
125
|
0
|
124
|
0
|
178
|
0
|
222
|
01
|
153
|
01
|
147
|
0
|
115
|
0
|
184
|
0
|
184
|
0
|
129
|
0
|
142
|
0
|
152
|
0
|
02
|
Rougeole non vaccinées
|
100
|
03
|
129
|
03
|
440
|
07
|
328
|
03
|
559
|
11
|
168
|
02
|
82
|
01
|
45
|
01
|
45
|
1
|
14
|
0
|
4
|
0
|
0
|
0
|
03
|
Diarrhée sanglante
|
20
|
0
|
32
|
0
|
22
|
0
|
36
|
0
|
36
|
0
|
15
|
0
|
35
|
0
|
37
|
0
|
37
|
0
|
31
|
0
|
32
|
0
|
35
|
0
|
04
|
Paludisme
|
4849
|
04
|
486
|
15
|
4218
|
05
|
4347
|
06
|
4259
|
01
|
3715
|
07
|
3319
|
11
|
3649
|
14
|
3649
|
14
|
5166
|
08
|
2302
|
19
|
2914
|
18
|
05
|
VIH/SIDA
|
85
|
01
|
36
|
0
|
50
|
01
|
61
|
03
|
54
|
02
|
78
|
01
|
76
|
0
|
50
|
03
|
50
|
3
|
32
|
0
|
48
|
1
|
67
|
1
|
06
|
MST
|
86
|
0
|
30
|
0
|
47
|
0
|
49
|
0
|
59
|
0
|
78
|
0
|
59
|
0
|
72
|
0
|
72
|
0
|
48
|
0
|
60
|
0
|
69
|
0
|
07
|
Autres diarrhées
|
675
|
0
|
452
|
0
|
598
|
0
|
604
|
01
|
738
|
0
|
698
|
0
|
578
|
0
|
835
|
01
|
835
|
01
|
616
|
0
|
858
|
0
|
621
|
01
|
08
|
Fièvre typhoïde
|
507
|
0
|
380
|
0
|
352
|
0
|
342
|
0
|
460
|
0
|
351
|
0
|
327
|
0
|
364
|
0
|
364
|
0
|
119
|
01
|
448
|
01
|
503
|
02
|
09
|
Anémies
|
321
|
08
|
276
|
03
|
308
|
06
|
334
|
06
|
308
|
05
|
309
|
07
|
237
|
08
|
287
|
07
|
287
|
07
|
324
|
10
|
304
|
3
|
220
|
03
|
10
|
Violence sexuelle
|
16
|
0
|
07
|
0
|
14
|
0
|
08
|
0
|
14
|
0
|
18
|
0
|
17
|
0
|
17
|
0
|
17
|
0
|
17
|
0
|
10
|
0
|
17
|
0
|
11
|
Mortalité maternelle
|
694
|
01
|
561
|
0
|
704
|
0
|
722
|
0
|
753
|
0
|
709
|
0
|
729
|
03
|
699
|
0
|
699
|
0
|
651
|
0
|
606
|
0
|
853
|
01
|
12
13
|
Morts #177; nés
Accidents de trafics
routiers
TOTAL
|
710
17
8205
|
16
02 32
|
565
16
6704
|
16
01 32
|
709
31
7671
|
31
03 53
|
787
36
6728
|
27
03 48
|
761
14
7936
|
21
01 50
|
696
22
8168
|
18
02 42
|
748
19
7004
|
21
03 37
|
694
14
6341
|
11
01 47
|
694
14
6947
|
11
01 38
|
652
14
7813
|
06
02 27
|
697
16
5617
|
14
03 41
|
860
24
6335
|
19
06 51
|
|
Source : ZSR-Uvira, rapport annuel 2007.
Au vu de ce tableau, il dessine donc, une décroissance de
taux de mortalité, en ce qui concerne les accidents de circulation. Cela
s'explique de l'implication et de l'initiative de l'Administrateur du
Territoire et ses partenaires, qui ont jugé bon de mettre «
les dos d'ne », sur la voie publique n° 5, c'est ainsi que nous
sommes descendu de 65 cas en 2006 à 28 Cas en 2007.Egalement le
système de communication fut initié par Aide Médicale
Internationale et le suivi terrain des animateurs sanitaires.
Tableau 10 : Morbi-mortalité 2008
N°
|
|
Janvier
|
Février
|
Mai
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Sept.
|
Octobre.
|
Nov.
|
Déc.
|
|
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
01
|
Choléra
|
225
|
0
|
152
|
0
|
87
|
0
|
119
|
0
|
136
|
0
|
93
|
0
|
82
|
0
|
94
|
0
|
108
|
0
|
81
|
0
|
128
|
0
|
307
|
0
|
02
|
Rougeole non vaccinées
|
0
|
0
|
01
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
02
|
0
|
01
|
0
|
01
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
03
|
Diarrhée sanglante
|
29
|
0
|
36
|
0
|
29
|
0
|
40
|
0
|
39
|
0
|
31
|
0
|
22
|
0
|
21
|
0
|
23
|
0
|
12
|
0
|
13
|
0
|
52
|
0
|
04
|
Paludisme
|
2752
|
03
|
3325
|
12
|
4061
|
12
|
2777
|
14
|
3665
|
7
|
3416
|
7
|
2358
|
07
|
2476
|
10
|
1781
|
09
|
1995
|
09
|
2854
|
07
|
3774
|
07
|
05
|
VIH/SIDA
|
62
|
04
|
47
|
02
|
86
|
01
|
79
|
01
|
65
|
01
|
49
|
02
|
79
|
03
|
28
|
02
|
28
|
02
|
37
|
00
|
62
|
03
|
34
|
01
|
06
|
MST
|
67
|
0
|
41
|
0
|
65
|
0
|
52
|
0
|
60
|
0
|
61
|
0
|
54
|
0
|
89
|
0
|
87
|
0
|
58
|
0
|
41
|
0
|
59
|
0
|
07
|
Autres diarrhées
|
213
|
0
|
692
|
0
|
1237
|
0
|
895
|
0
|
722
|
0
|
690
|
0
|
637
|
0
|
593
|
0
|
417
|
0
|
853
|
0
|
618
|
0
|
874
|
0
|
08
|
Fièvre typhoïde
|
501
|
0
|
500
|
0
|
688
|
01
|
429
|
0
|
572
|
0
|
338
|
0
|
475
|
0
|
535
|
0
|
268
|
0
|
539
|
0
|
241
|
0
|
571
|
0
|
09
|
Anémies
|
196
|
14
|
222
|
10
|
238
|
09
|
228
|
07
|
293
|
04
|
242
|
09
|
225
|
07
|
211
|
16
|
220
|
11
|
276
|
10
|
330
|
18
|
335
|
10
|
10
|
Violences sexuelles
|
14
|
0
|
13
|
0
|
0
|
0
|
7
|
0
|
18
|
0
|
13
|
0
|
16
|
0
|
16
|
0
|
10
|
0
|
11
|
0
|
4
|
0
|
5
|
0
|
11
|
Mortalité maternelle
|
739
|
03
|
711
|
02
|
736
|
0
|
776
|
0
|
812
|
0
|
766
|
01
|
765
|
0
|
759
|
0
|
782
|
0
|
537
|
01
|
788
|
0
|
748
|
0
|
12
13
|
Morts - nés
|
746
|
27
|
723
|
21
|
739
|
33
|
786
|
24
|
834
|
46
|
790
|
15
|
771
|
15
|
757
|
13
|
799
|
35
|
545
|
16
|
801
|
23
|
756
|
27
|
|
11
|
0
|
04
|
0
|
14
|
01
|
31
|
03
|
26
|
03
|
33
|
01
|
27
|
03
|
17
|
01
|
16
|
01
|
14
|
01
|
16
|
0
|
23
|
03
|
|
5555
|
51
|
6467
|
47
|
8610
|
57
|
6219
|
49
|
7244
|
61
|
5812
|
35
|
5508
|
35
|
5596
|
43
|
4539
|
58
|
4958
|
37
|
5896
|
51
|
7538
|
48
|
|
Source : ZSR-Uvira, rapport annuel 2008.
Au regard à ce tableau, l'effet positif de notre
échantillon de dos knes a continué à produire des fruits
en ce qui concerne les accidents de circulation. Il en est de même des
cas de rougeole qui ont diminué, grâce au renforcement des
séances de communication.
Tableau 11 : Morbidité et mortalité
annuelle par tranche d'k~ge de 2006-2008
N°
|
Pathologies
|
2006
|
2007
|
2008
|
|
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
|
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
01
|
Cholera
|
402
|
0
|
1880
|
03
|
236
|
0
|
1562
|
0
|
230
|
0
|
1248
|
02
|
02
|
Rougeole non-vaccinée
|
114
|
01
|
30
|
0
|
1524
|
27
|
364
|
0
|
05
|
01
|
0
|
0
|
03
|
Diarrhée sanglante
|
66
|
0
|
185
|
0
|
207
|
0
|
198
|
0
|
110
|
0
|
245
|
0
|
04
|
Paludisme
|
21492
|
58
|
20005
|
07
|
24149
|
94
|
5430
|
20
|
17776
|
01
|
17998
|
06
|
05
|
VIH/SIDA
|
32
|
0
|
875
|
0
|
10
|
01
|
600
|
12
|
18
|
01
|
567
|
19
|
06
|
MST
|
0
|
0
|
860
|
0
|
0
|
0
|
705
|
0
|
01
|
0
|
678
|
0
|
07
|
Autres diarrhées
|
3603
|
0
|
1772
|
0
|
5088
|
01
|
2380
|
01
|
6562
|
0
|
2000
|
0
|
08
|
Fièvre typhoïde
|
460
|
0
|
1225
|
0
|
1646
|
0
|
2962
|
0
|
1398
|
01
|
4048
|
0
|
09
|
Anémies
|
3393
|
84
|
1135
|
16
|
2598
|
66
|
529
|
02
|
2511
|
121
|
558
|
04
|
10
|
Violences sexuelles
|
0
|
0
|
219
|
0
|
04
|
0
|
167
|
0
|
06
|
0
|
121
|
0
|
11
|
Mortalité maternelle
|
0
|
0
|
7698
|
12
|
0
|
0
|
8181
|
05
|
0
|
0
|
8898
|
10
|
12
13
|
Morts - nés
Accidents de trafics routiers TOTAL
|
7734
0
37296
|
513 0
658
|
0
530
36374
|
0
65
111
|
8284
0
44348
|
219 0
408
|
0
238
23308
|
0
28 68
|
8941
0
37558
|
281 0
498
|
0
216
36577
|
0
17 58
|
|
Source : Nos interprétations.
Ce tableau synthèse, de trois ans fait ressortir le
taux élevé de mortalité infantile, et cela peut facilement
s'expliquer, car les maladies des enfants, sont souvent difficiles à
diagnostiquer et interpréter, malgré l'influence de la
communication.
.
Tableau 12 : causes de
morbi-mortalité.
Age
|
< 5ans
|
> 5 ans
|
Pathologies
|
Cas
|
Décès
|
Cas
|
Décès
|
Cholera
|
290
|
0
|
1537
|
02
|
Rougeole
|
548
|
10
|
132
|
0
|
Diarrhée sanglante
|
128
|
0
|
210
|
0
|
Paludisme
|
21139
|
81
|
14478
|
11
|
VIH/SIDA
|
20
|
01
|
681
|
13
|
MST
|
01
|
01
|
2051
|
0
|
Autres diarrhées
|
5085
|
01
|
2051
|
01
|
Fièvre thyroïde
|
1168
|
01
|
2769
|
0
|
Anémies
|
2834
|
91
|
741
|
8
|
Violences sexuelles
|
03
|
0
|
169
|
0
|
Mortalité maternelle
|
0
|
0
|
8259
|
9
|
Mort-nés
|
8320
|
338
|
0
|
0
|
Accidents de trafic routier.
|
0
|
0
|
328
|
37
|
TOTAL
|
39 .536
|
523
|
33.406
|
81
|
|
Source : Nos interprétations.
A la lecture ce tableau, un constat malheureux se dégage
:
- La morbidité chez les enfants de 0-5 ans
s'élève à 54,2% ;
- La morbidité chez les personnes dont l'~ge est
supérieur à 59 mois, est de 45,8% ;
- La mortalité chez les enfants dont l'ge est de 0-59
mois : 86,5% ;
- La mortalité chez les personnes dont l'ge est
supérieure à 59 mois : 13,5%.
Ceci exige pour les enfants :
- La promotion des mesures de préventions ;
- La prise en charge correcte de cette couche
vulnérable,
- Et surtout une référence précoce.
Ainsi donc, en rapprocher la morbidité de la
mortalité, nous arrivons à une
conclusion selon laquelle, les taux des morbidités sont
presque les mêmes chez les enfants comme chez les adultes. Par contre, un
grand écart se présente en ce qui concerne les taux de
mortalité, où les enfants payent le grand prix. Les accouchements
dystociques, l'anémie et le paludisme, sont les principales causes de
cette mortalité infantile.
Tableau n° 13 : morbi-mortalite selon les
périodes de 2006-2008
Année
|
2006
|
2007
|
2008
|
Maladies par
période
|
Cas
|
Décès
|
Cas
|
Décès
|
Cas
|
Décès
|
Par ans
|
73670
|
769
|
67656
|
476
|
74135
|
556
|
Par mois
|
6140
|
64
|
5638
|
40
|
6178
|
47
|
Par semaine
|
1535
|
16
|
1410
|
10
|
1545
|
12
|
Par jour
|
220
|
03
|
202
|
02
|
221
|
02
|
|
Source : Nos interprétations.
En ce qui concerne le tableau ci haut, l'enregistrement des cas
des décès journaliers en 2006, était si
élevé,
Suite à la non existence des structures de communication
pour le chargement de comportements.
- Signalons que les cas de morbi-mortalite dans la
communauté n'ont été pas enregistré et par
conséquent n'ont fait objet de notre étude, Si nous faisons la
moyenne de cas de morbi-mortalite durant ces trois années, plus de 215
cas par jour seraient épargnés de la morbidité et il y
aurait moins de cas de décès par jour si la communication
était bien menée.
III. n2. n35( 6( 17$7,21 n ( 6 n5( 68/7$76 n ( n1N( 148(
7(
III. 2. 1. Cible selon âge et sexe.
Tableau N° 14 : 8dbKDnWEKIRQ nKNWHnRnWE[
e
20 #177; 30 ans
|
30 #177; 45 ans
|
45 ans et plus
|
M
|
F
|
M
|
F
|
M
|
F
|
18
|
31
|
20
|
23
|
47
|
16
|
|
Source : Nos enquêtes.
III. 2. 2. Cible selon les catégories
professionnelles
Tableau N° 15 : Cible selon la catégorie
professionnelle
Sans
profession. (Cultivateur)
|
Agents de
santé
|
Transporteurs
|
Petits vendeurs
|
Autres
|
M
|
F
|
M
|
F
|
M
|
F
|
M
|
F
|
M
|
F
|
05
|
35
|
27
|
12
|
30
|
0
|
17
|
14
|
06
|
09
|
|
Source : Nos enquêtes.
)11Milrl'i2tHLSLOVSER2 rGHMrIDEHDX[ rEi-dessus, il ressort :
Tableau n° 14 : r6H92 rl11JH :
- 20 #177; 30 ans, de notre cible : 49 soit 31,6%
- 30 #177; 45 ans, note cible : 43 soit 27,7%
- 45 ans et plus, note cible : 63 soit 40,7%
Selon le sexe : Femmes : 70 soit 45,2%
Hommes : 85 soit 54,8%
Tableau N° 15 : Sans profession : 40 soit 25,8%
- Agents de santé : 39 soit 25,5%
Tableau n° 16 : Transporteurs de moto et
vendeurs
N°
|
Quartier
|
CATEGORIE
|
01
|
KAVIMVIRA
|
Transporteurs
|
Vendeurs
|
02
|
KASENGA
|
02
|
02
|
03
|
MULONGWE
|
02
|
02
|
04
|
KIMANGA
|
03
|
03
|
05
|
KALIMABENGE
|
01
|
01
|
06
|
KALUNDU
|
01
|
01
|
|
TOTAL
|
10
|
10
|
|
Source : Nos enquêtes.
- Transporteurs : 30 soit 19,1%
- Petits vendeurs : 31 soit 20,1% - Autres : 15 soit 9,2%
III.3. RESULTATS DE L'ENQUETE.
III. 3. 1. Dépouillement
Tableau n° 17 : Dépouillement du
questionnaire d'enquête
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
13
|
14
|
15
|
16
|
17
|
18
|
19
|
20
|
21
|
22
|
23
|
TOTAL
|
I
|
En rapport avec les enfants
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
oui
|
nom
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
1
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
2
|
1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
17
|
06
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
05
|
18
|
3
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
0
|
83
|
4
|
1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
19
|
04
|
5
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
03
|
20
|
II
|
Connaissance sur les pratiques de
VIH/SIDA
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
06
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
23
|
0
|
07
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
04
|
19
|
III
|
Consultations prénatales
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
17
|
06
|
IV
|
En rapport avec la vie
socio-économique
a. Travaux communautaire d'assainissement
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
IV
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
09
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
03
|
20
|
VI
|
b. Transporteurs par moto
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
02
|
22
|
11
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
01
|
22
|
12
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
02
|
21
|
|
Source : Nos enquêtes.
A la lecture de ce tableau, comme tant d'autres ayant les mr
mes indices 1 ne signifie autre chose que la réponse affirmative tandis
que 2 la négative. En abscisse : se sont le nombre des ménages
qui ont été interrogés.- En ordonnée, c'est
seulement n° du questionnaire
|
24
|
25
|
26
|
27
|
28
|
29
|
30
|
31
|
32
|
33
|
34
|
35
|
36
|
37
|
38
|
39
|
40
|
41
|
42
|
43
|
44
|
45
|
46
|
47
|
48
|
49
|
50
|
51
|
TOTAL
|
I
|
En rapport avec les enfants
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
01
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
28
|
0
|
02
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
0
|
28
|
03
|
1
|
1
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
16
|
12
|
04
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
|
23
|
05
|
05
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
|
06
|
22
|
II
|
Connaissance sur les pratiques de
VIH/SIDA
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
06
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
28
|
0
|
07
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
07
|
21
|
III
|
Consultation prénatale
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
1
|
1
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
24
|
04
|
IV
|
En rapport avec la vie
socio-économique
a. Travaux communautaire d'assainissement
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
IV
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
09
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
01
|
06
|
VI
|
b. Transporteurs par moto
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
07
|
11
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
07
|
|
2
12
2
2
2
2
2
2
07
0
57
Source : Nos enquêtes.
|
80
|
81
|
82
|
83
|
84
|
85
|
86
|
87
|
88
|
89
|
90
|
91
|
92
|
93
|
94
|
95
|
TOTAL
|
I
|
En rapport avec les enfants
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
1
|
1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
14
|
02
|
|
2
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
06
|
10
|
|
3
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
1
|
2
|
2
|
08
|
08
|
|
4
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
16
|
0
|
|
5
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
1
|
08
|
08
|
II
|
Connaissance sur les pratiques de VIH/SIDA
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
16
|
0
|
|
7
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
07
|
09
|
III
|
Consultation prénatale
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
13
|
03
|
|
Source : Nos enquêtes
|
52
|
53
|
54
|
55
|
56
|
57
|
58
|
59
|
60
|
61
|
62
|
63
|
64
|
65
|
66
|
67
|
68
|
69
|
70
|
71
|
72
|
73
|
74
|
75
|
76
|
78
|
79
|
TOTAL
|
I
|
En rapport avec les enfants
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
1
|
1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
22
|
06
|
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
10
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18
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|
3
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2
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2
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1
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2
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2
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2
|
1
|
1
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1
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2
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2
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2
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2
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2
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2
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2
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1
|
1
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1
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1
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1
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1
|
1
|
1
|
1
|
1
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2
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15
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13
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|
4
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1
|
1
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1
|
1
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2
|
1
|
2
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2
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1
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2
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1
|
1
|
1
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1
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1
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1
|
1
|
1
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1
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1
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1
|
1
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1
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1
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1
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1
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24
|
04
|
|
5
|
2
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2
|
2
|
2
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2
|
2
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2
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2
|
2
|
2
|
2
|
1
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1
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2
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2
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2
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2
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1
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1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
07
|
21
|
II
|
Connaissance sur les pratiques de VIH/SIDA
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
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1
|
1
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1
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1
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1
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1
|
1
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1
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1
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1
|
1
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20
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0
|
|
7
|
1
|
2
|
2
|
2
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2
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2
|
2
|
2
|
2
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2
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2
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2
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2
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1
|
2
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2
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2
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1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
05
|
23
|
III
|
Consultation prénatale
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8
|
1
|
2
|
1
|
1
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1
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2
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2
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1
|
1
|
1
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1
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1
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1
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1
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1
|
1
|
1
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1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
1
|
21
|
07
|
|
. Source : Nos enquêtes.
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
13
|
14
|
15
|
16
|
17
|
18
|
19
|
20
|
21
|
22
|
23
|
24
|
25
|
26
|
27
|
28
|
TOTAL
|
IV
|
c. Les petits vendeurs le long de la route : «
Zemboulistes »
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
13
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
28
|
0
|
|
14
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
0
|
28
|
IV
|
d. Aux communicateurs
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
15
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
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1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
28
|
0
|
|
16
|
22
|
1
|
2
|
1
|
2
|
1
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
12
|
16
|
|
17
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
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2
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2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
1
|
2
|
2
|
1
|
1
|
2
|
1
|
05
|
23
|
|
18
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
05
|
23
|
|
19
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
05
|
23
|
|
20
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
0
|
28
|
|
21
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
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2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
0
|
28
|
|
-. 11 IRUM- LJOCOLDO i ARXV I-V groupes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
22
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
06
|
22
|
|
23
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
07
|
21
|
|
24
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
11
|
17
|
|
25
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
02
|
26
|
|
26
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
0
|
28
|
|
Source : Nos enquêtes.
|
27
|
30
|
31
|
32
|
33
|
34
|
35
|
36
|
37
|
38
|
39
|
40
|
41
|
42
|
43
|
44
|
45
|
46
|
47
|
IV
|
c. Les petits vendeurs le long de la route : «
Zemboulistes »
|
|
13
|
1
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
14
|
2
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
IV
|
d. Aux communicateurs
|
|
|
|
|
|
|
|
|
15
|
1
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
16
|
2
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
17
|
1
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
18
|
2
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
19
|
2
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
20
|
2
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
21
|
2
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-. In 11UdU- IJpq3Ual II Itous les
groupes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
22
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
23
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
24
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
1
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
25
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
1
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
26
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source : Nos enquêtes.
Tableau n° 18 : Synthèse par
indicateur.
N°
|
INDICATEURS
|
SCORE
|
% en rapport avec la réponse .
|
|
NON
|
|
En rapport avec les enfants de moins de 59 mois
|
250
|
228
|
Oui : 52,3% Non : 47,7%
|
II
|
Connaissance sur la pratique du VIH/SIDA
|
118
|
72
|
Oui : 65,6% Non : 34,4%
|
III
|
Consultation prénatale
|
147
|
20
|
Oui : 88% Non : 12%
|
IV
|
En rapport avec la vie socio-
économique
|
|
|
|
|
04
|
26
|
Oui : 13,3% Non : 86,7%
|
|
05
|
85
|
Oui : 5,9% Non : 94,1%
|
|
Petits vendeurs le long de la route « Zemboulistes
»
|
30
|
30
|
Oui : 50% Non : 50%
|
|
Aux communicateurs
|
56
|
14
|
Oui : 28% Non : 72%
|
|
Questionnaires d'ordre général à tous
|
50
|
150
|
Oui : 25% Non : 75%
|
|
Nom RECO
|
10
|
70
|
Oui : 12,5% Non : 87,5%
|
|
Source : Nos enquêtes.
En manière de résumer, le résultat total
de notre recherche, fait état de 670 soit 44,8% réponses
positives contre 825 soit 55,2 % de réponses négatives. Comme
nous venons de le souligner ci haut, les résultats à
l'intérieur de cette synthèse se présentent de la
manière suivante :
- A/ - secteur de la santé publique :
320 soit 38,3% des réponses négatives,
515 soit 61,7%. Des réponses positives ;
En somme ce secteur n'est pas épargné dans ceux
qui sont considérés moins performants, car n'atteignant pas la
norme de performance de 85% tel que souhaité par l'OMS pour tous les
indicateurs de performance. Ceci étant, ce secteur mérite d'Ntre
redynamisé, renforcé d'avantage avec un personnel
compétent, formé et ayant été bien
équipé, et surtout organisé son recyclage, son suivi sur
terrain et ensemble évaluer les séances. Le négliger
précipiterait les gens à demeurer ignorants et finir dans la
tombe à cause des maladies facilement évitables.
B / - Secteur socio-économique - professionnel
:
285 soit 75% des réponses négatives,
95 soit 25% des réponses positives,
Au regard des statistiques susmentionnées, la
situation de ce secteur est un morceau dur à croquer, et est même
source de la misère, de la pauvreté, de l'endémie et
épidémie de certaines pathologies citées ci haut. Seule la
communication efficace, doit apporter un changement souhaité dans le
chef de notre population.
C/ -Secteur d'ordre général :
10 soit 12,5% connaissent réellement le nom de leurs
relais communautaires,
70 soit 87,5% ne connaissent nullement le nom de leurs relais
communautaires.
Les résultats enregistrés se dépassent de
tout commentaire, et prouvent à suffisance que les structures existantes
ne remplissent correctement leur tache.
Chap. IV. DISCUSSION ET INTERPRETATION DES
DONNEES.
IV. 1. DISCUSSION
Toute communication doit avoir un impact positif sur les
comportements de l'interlocuteur concerné, donc un feed back
souhaité.
En nous référant aux résultats du
tableau n° 18, la communication n'est pas bien menée dans notre zone de
santé, car 55,2% contre 44,8% des réponses négatives
priment sur les positives.
Ceci étant, un effort doit être fourni afin
d'atteindre la moyenne acceptable de 85% selon l'OMS.
Les secteurs les plus nécessitant d'une communication
interne avec des communicateurs compétents et formés sont :
IV.1. 1. Secteur socio-économique :
- 505 soit 76% des réponses négatives contre 109
soit 24% des réponses positives,
Il en est de même des accidents de trafics routiers
enregistrés entre 2006 et 2008, qui ont donné les statistiques
les plus alarmantes de décès et d'invalidité dans la zone
de santé d'Uvira.
IV.1.2. Secteur santé publique.
A la lecture des résultats enregistrés dans ce
secteur, nous pensons que les animateurs de la zone de santé doivent
être capacités davantage, et méritent d'ftre suivis et
évaluer régulièrement sur terrain.
IV. 2. RESUME DU TRAVAIL.
Après avoir défini les concepts de base en
rapport avec notre mémoire, nous avons constaté que l'impact de
la communication est positif dans les pays développés par rapport
aux pays en développement, où les problèmes mineurs de
santé publique demeurent chroniques sans solutions durables et
deviennent de plus en plus meurtriers et que ces mêmes problèmes
persistent dans la zone de santé d'Uvira.
De ce fait, nous concluons que l'ignorance reste un fléau
à combattre dans cette zone.
Il n'y aura pas adoption par individu ou par groupe d'un
comportement favorable pour un développement intégral dans cette
zone sans passer par une communication efficace avec un personnel qu'il faut
à la place qu'il faut.
CONCLUSION
Nous voici au bout de notre mémoire de licence en
santé publique, qui a porté sur « l'impact de la
communication, pour le changement des comportements en zone de santé
d'Uvira ».
La communication est un besoin fondamental au mrme pied
d'égalité que le besoin de manger, de boire, de respirer, de
s'émouvoir et autres besoins tels que les définit la
classification de Virginie Henderson.
Ne pas s'en occuper, pour un agent de santé, c'est
exercer partiellement sa fonction qui est, de protéger et promouvoir la
santé de l'individu, du groupe et de la communauté. Car la
communication est pour les services de la santé, ce que est le sang dans
le corps humain.
Pour mener à bien notre recherche, nous nous sommes
appuyé sur les méthodes analytique et descriptive. Ces
dernières nous permis d'analyser correctement la situation
épidémiologique de notre zone de santé, et de la
décrire scientifiquement. L'enqurte par questionnaire nous a aidé
à récolter les résultats objectifs et relatifs à
notre investigation. Quant à l'interview, elle nous a permis
d'échanger librement et dans toute indépendance avec nos
interlocuteurs sur tous les aspects de la vie pouvant entamer leur santé
en particulier et de toute la communauté en général.
Nos objectifs ont été atteints et nos
hypothèses se sont confirmés, car la recrudescence de plusieurs
maladies endémiques et épidémiques, sont cause du manque
d'une communication efficace pour les éviter, ainsi la
sensibilisation,la
conscientisation de toutes les couches de notre
communauté et surtout l'implantation d'un service ou mieux un
département de communication de notre zone de santé, sont sans
doute les solutions bien indiquées en vue de faire face à toutes
ces maladies.
Enfin pour clore avec notre recherche, disons que toute
oeuvre humaine, a toujours fait objet des discussions, suggestions, critiques,
avis et considérations. C'est pourquoi, nous ne pensons pas avoir tout
épuisé, et demandons à tous nos lecteurs et futurs
chercheurs de nous compléter et d'approfondir avec cette recherche.
SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS
Partant des résultats récoltés , des
observations, de la conclusion et des avis certains de nos
enquêtés, nous nous voyons obligé de formuler les
suggestions et recommandations à toutes les instances concernées,
c'est notamment :
I Au Gouvernement Congolais :
- De voter une loi instituant une coordination
ou un département de communication ,au sein de chaque structure de
santé, à tout le niveau allant de bas en haut.
- Que le cours de communication soit inscrit au programme des
cours toutes les écoles secondaires et tous les
établissements d'Enseignement supérieur et universitaire.
II. A la Zone de santé rurale d'Uvira
:
- Qu'une coordination de la communication soit implantée
au sein de cette zone et que son animateur principal en soit le point focal.
- Que la constitution de cette coordination tienne compte de
toutes les parties prenantes de la santé, tant privées que
publiques.
- Qu'un programme autonome à l'instar des autres comme,
lèpre et tuberculose, paludisme, VIH/SIDA lui soit doté et
financé.
- Que les structures de communication soient
instaurées de la base à la hiérarchie, pour la
planification, l'exécution, le suivi et l'évaluation des
séances de communication dans tous les secteurs.
III.A la population locale.
- Que la population soit suffisamment informée avant
l'exécution de tout projet en rapport avec sa santé.
BRECHES
Plusieurs littératures ont été
écrites sur la communication dans beaucoup de pays et dans plusieurs
milieux géographiques.
Nous venons d'initier l'étude de la communication en
visant son impact sur le changement de comportement en zone de santé
d'Uvira.
Que ceux qui nous lisent contribuent aussi l'étude,
nous fassent de remarques et suggestions afin qu'ensemble nos populations en
zone de santé d'Uvira adopte un comportement vraiment favorable à
la protection et promotion de la santé, don précieux reçu
du créateur.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
a) Livres, publications et colloques.
1. ABAKAR D : Germe et développement quels enjeux
pour la formation, collègue International, Bordereaux, 2 au 4
Février 2006 ;
2. DELANAYE P., Education en famille, Ed. St Paul,
Kinshasa, 1978;
3. DEFOUR G., Animateur, Ed. Bandai, Bukavu, 1976
4. DEFOUR G., Entraîneur, Ed. BANDARI,
Bukavu1976
5. GENEVIEVE et Bernard P., Dictionnaire Médical pour
les régions tropicales, CERB, Kangu Mayumbe, 1987
6. FAO, Guide méthodologique d'élaboration
d'une stratégie de communication multimédia, la communication
pour le développement, manuel, T 1, Rome, 2002
7. FILMER D. The incedence of Public expectures ou health
and Edication, notes d'information pour le rapport sur le développement
dans le monde édition, CERF, Paris, 2004 ;
8. LEVALLOIS, MP., Petit Larousse de la médecine,
MARNASSE, 75283, PARIS, 1997 ;
9. DU JEAN R., Dynamique du groupe, recherche,
expérience\, langage, CERF, Paris, 1982
10. Petit Larousse, illustré, librairie
LAROUSSE, 17 rue du Mon FARNASSE et boulevar, 1976 ;
11. MINISTRE DE LA SANTE RDC, : Formation en soins
intégrés de la femme et du nouveau-né pour les purration,
projet Axxes, Kinshasa, 2008 ;
12. UNICEF, Enquêtes nationales sur la situation des
enfants et des femmes en RDC, MICS2, Kinshasa, 2001 ;
13. UNICEF : Femmes et enfants ; le double dividende de
l'égalité de sexe, New York USA #177; 2007 ;
14. UNICEF, OMS, UNESCO, FNUAP, PNUD, PAM et Banque
Mondiale, Savoir pour sauver, Géneve-Suisse, 2002
;
b) Cours inédits
1. KALONGA A., Communication sociale Etudiants G3
Développement communautaire, U.O antenne d'Uvira, 2008-2009 ;
2. KWIBE M, Education pour la santé approfondie,
L1 Santé Publique UO, Extension d'Uvira, 2007-2008 ;
c) Mémoire :
BARIHUTA A., Le Rôle des médias dans le
développement socioéconomique du Burundi, Mémoire,
UNIC-ISGEA, Bujumbura, 2007-2008
d) Rapport et activités
1. ZSR-UVIRA, DENOMBREMENT, Archives, Uvira, Septembre
2006 ;
2. ZSR-UVIRA, Canevas du plan de développement de la
zone de santé d'Uvira, Uvira, 2008 ;
3. ZSR-UVIRA, Rapport annuel et mensuel archives,
Uvira, 2006, 2007, 2008 ;
ANNEXES
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Age : . Sexe : Niveau d'étude :
Fonction actuelle : . Domicile
actuel :
I. EN RAPPORT AVEC LES ENFANTS DE MOINS DE 60
MOIS.
1. Vous a-t-on parlé de l'importance de la Vit A pour
votre enfant ? Oui ou Non.
2. Si Oui, par qui ? (Encerclez la réponse) :
a) Par un agent de santé.
b) Par un relais communautaire.
c) Par la radio.
d) Par le crieur.
e) Par moi-même.
3. Vous a-t-on parlé de l'importance de la Vit A ?
(Cochez la bonne réponse) :
a. Aide la vision de l'enfant.
b. Aide la croissance de l'enfant.
c. Aide la prévention des infections.
d. Pas d'importance.
e. Je l'ai fait parce que les autres l'ont fait.
4. Connaissez-vous l'importance de la vaccination pour votre
enfant ? Si Oui ou Non ?
5. Quels sont les types de vaccins que votre enfant reçoit
? :
a. BCG, VAR, VAT ;
b. VAT, VAR, DTC, VPO ;
c. VPO, BCG, DTC +Hip+Hep, VAR et VAA ;
d. Seulement VAR.
II. CONNAISSANCE SUR LA PRATIQUE DE VIH/SIDA
6. Avez-vous déjà entendu parlé du VIH/SIDA
? Oui ou Non ?
7. Quels sont les moyens pour prévenir cette maladie ?
(Cochez la ou les bonnes réponses) :
a. Abstinence,
b. Fidélité,
c. Usage des condoms,
d. Limitations du nombre de partenaires,
e. Eviter les rapports sexuels avec les prostitués,
f. Eviter la transfusion du sang non testé,
g. Eviter les injections avec les seringues utilisées,
h. Eviter de partager les rasoirs et autres objets
tranchants.
III. CONSULTATIONS PRENATALES.
8.Connaissez-vous l'importance des consultations
prénatales ? Oui ou Non. Laquelle ?
A. Travaux communautaires d'assainissement
9. Pour, quelle est l'importance des travaux communautaires
(salongo) d'assainissement :
a. Assainissement et hygiène du milieu
b. Lutte contre la salubrité publique
c. Pour enrichir l'autorité publique
d. Pour rendre la cité propre
e. Pour déboucher les caniveaux.
B. Transporteurs par motos.
10. avez-vous déjà entendu parlé de
l'importance du port du casque ? Oui ou Non ?
11. Si Oui, quelle est cette importance :
a. Prévention de l'accident cérébral pour
moi et pour mon client
b. Protection contre le soleil
c. Montrer au public que je sais conduire la moto
d. Ne pas permettre aux agents de brigade routière de
s'enrichir
12. Par qui l'avez-vous appris :
a. Par celui qui m'a appris à conduire la moto
b. Par la radio
c. Par la brigade créée par l'autorité de
la brigade routière
d. Par notre comité des conducteurs des motos
e. Par les autres qui portent les casques.
C. Les petits vendeurs le long de la route
(Zemboulistes).
13. Avez-vous déjà entendu qu'il ne faut pas vendre
quoi que ça soit le long de la route ? Oui ou Non ?
14. Trouvez-vous que c'est vraiment important ? Oui ou Non ?
D. Aux communicateurs (Animateurs
sanitaires, journalistes de la radio, responsable d'école,
responsable
d'association, responsable de différents secteurs
religieux et certains chefs des services.)
15. Vous arrive-t-on à communiquer quelque chose à
vos agents ? Oui ou Non ?
16. Si Oui, sur quoi est souvent concentré votre message
?
a. Sur les orientations du service
b. Sur les critiques de nos rapports d'activités
c. Sur la vie politique
d. Sur le tout ou rien.
17. Ave-vous déjà été formé en
matière de communication ? Oui ou Non ?
18. Vous arrive-t-on d'évaluer os séances de
communication ? Oui ou Non ?
19. Si Non, pourquoi :
a. Je n'ai pas appris comment le faire
b. Je n'ai pas le temps
c. Pas d'intérêt
20. Organisez-vous les séances de suivi de ce que vous
avez communiqué ? Oui ou Non ?
21. Avez-vous une coordination de communication au niveau de la
cité d'Uvira ? Oui ou Non ?
E. QUESTIONS D'ORDRE GENERAL A TOUS LES
GROUPES
22. Qu'est-ce qui vous préoccupe dans votre vie selon
l'ordre cidessous :
a. Habitat, Nourriture, Famille, Profession, Vie sociale ;
b. Profession, Habitat, Nourriture, Famille, Vie sociale ;
c. Loisir, Profession, Habitat, Nourriture, Famille, Vie sociale
;
d. Vie sociale, Loisir, Profession, Famille, Nourriture.
23. Connaissez-vous les maladies à mains sales ? Oui ou
Non ?
24. Les quelles sont ici :
a. Toutes les maladies diarrhéiques seulement ;
b. Maladies diarrhéiques, Toux et Rhume ;
c. Toux et Rhume seulement ;
d. Toutes les maladies.
25. Comment les avez-vous connues :
a. Par la radio,
b. Par un agent de santé,
c. Dans les rues,
d. A l'Eglise,
e. Par moi-même.
26. Quel est le nom de votre relais communautaire ?
PLAN DU TRAVAIL
0. INTRODUCTION
DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE Communication
Impact
Comportement
Zone de santé.
PRESENTATION DU PROBLEME.
Dans le monde
Dans le tiers-monde et en Afrique
En RDC : - A UVIRA
LES CONSEQUENCES DU PROBLEME LE CHOIX ET L'INTERET DU SUJET
Intérêt personnel et théorique
Intérêt scientifique
Intérêt pratique
DESCRIPTION DU MILIEU
Sur le plan géographique
Sur le plan politico-administrative
Sur le plan démographique
Sur le plan socio-économique
Situation épidémiologique
0.6. REVUE DE LA LITTERATURE
O.7.HYPOTHESES ET OBJECTIFS DU TRAVAIL
0.7.1. Hypothèses
0.7.2. Objectifs du travail
0.7.2.1. Objectif général 0.7.2.2. Objectifs
spécifiques.
0.8. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
0.9. DIFFICULTES RENCONTREES
10. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL
CHAP I. GENERALITES SUR LA COMMUNICATION.
I.1. La communication proprement dite
I.2. Les structures et les institutions traditionnelles de
communication sociale.
I.2.1. La famille
I.2.2. L'école
I.2.3. L'Eglise
Chap. II. MATERIEL, METHODES ET UTILISATION
DES RESULTATS ATTENDUS
II.1 MATERIELS
II.2. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES.
II.2.1. Echantillonnage
II.2.2. Enquête
II.2.3. Observation directe et indirecte
II.3. UTILISATION DES RESULTATS ATTENDUS
CHAP III. RESULTATS
III.1. Présentation des données 2006-2008 III.2.
Présentation des résultats de l'enqu~te.
CHAP IV. DISCUSSIONS ET INTERPRETATION DES
DONNEES
IV.1. Résumé du travail
IV.2. Les suggestions
Conclusion
Brèches
Bibliographie
Annexe
Table de matières
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