CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail portant sur le «
revenu agricole et accessibilité des paysans aux soins de santé
dans le territoire de territoire de Nyiragongo ».
Ce travail a voulu répondre aux préoccupations
majeures suivantes qui étaient à la base de notre
problématique à savoir :
- Quel est le niveau moyen du revenu agricole
dans le territoire de
Nyiragongo ? ;
- Comment les paysans
accèdent=ils aux soins de santé de base dans
ce
territoire ? ;
- Quels sont les facteurs favorisant
l'accessibilité des paysans aux soins
de santé dans le territoire de Nyiragongo ?
Pour par faire à ces interrogations, nous
avons pensé a priori que :
- Le revenu agricole moyen du paysan de
Nyiragongo serait faible et ne dépasserait pas 150$,
compte tenu de l'étroitesse de la superficie
emblavée du sol ainsi que du climat pluvieux affiché dans ce
territoire ;
- Les paysans du territoire de Nyiragongo
accèderaient difficilement aux
soins de santé compte tenu de leurs revenus modiques et
l'absence d'un médecin dans les
structures de santé existantes dans ce territoire ;
- Nous estimons que le coût des soins de
santé élevé, le revenu faible
du paysan et la présence d'un
médecin dans leurs structures sanitaires ainsi que la distance parcourue
séparant leur ménage du lieu de structure sanitaire seraient les
principaux facteurs favorisant l'accessibilité des
paysans aux soins de santé dans le territoire de Nyiragongo.
Pour la vérification des nos hypothèses,
nous nous sommes servi des méthodes et techniques suivantes
à savoir : la méthode inductive nous a
aidé à tirer une conclusion générale à
partir des faits particuliers observés dans le territoire de
Nyiragongo, nous avons également fait recours à
la méthode quantitative avec l'usage des analyses
économétriques et des techniques statistiques à
l'aide des progiciels Eviews 3.1 et SPSS 17.0 pour le
traitement des données et l'interprétation des
résultats, la technique documentaire nous a permis lors
de la consultation des ouvrages, des travaux de fins de
cycle, archives,
rapports et autres documents ayant trait avec le
présent travail et enfin, la technique
d'interview libre accompagnée du questionnaire
d'enquête nous a facilité pour la récolte
des données utiles à l'enquête dont 110
protocoles ont été récupérés et
dépouillés.
Après analyse, traitement des
données et interprétation des résultats obtenus
grâce à l'application de deux progiciels SPSS
17.0 et Eviews 3.1, nous avons constaté ce qui suit
: la recette agricole moyenne est de 241555Fc soit
268,4$ obtenue dans le tableau 15 et la charge agricole
moyenne s'élève à 105900Fc soit 118$
obtenue au tableau 16, cette différence entre la
recette agricole moyenne et la charge agricole moyenne, nous a
dégagé le revenu agricole moyen qui est de 135655Fc soit 150$. A
ce niveau notre première hypothèse a été
confirmée
En partant de notre première et dernière
estimation, nous avons constaté que toutes nos
variables explicatives sont non significatives étant donné que
les probabilités associées à ces variables sont largement
supérieures à 5%. D'où notre
modèle qui était au départ une régression
multiple, est devenue non une régression simple mais
plutôt une simple égalité, car la variable
expliquée correspond à cet effet à la constante c.
L'examen du tableau 27 nous montre clairement que sur les 110
ménages enquêtés dans le territoire de Nyiragongo,
tous ont déclaré qu'il y ait absence
d'un médecin dans les structures de santé
existantes. Cela étant, notre deuxième
hypothèse est confirmée. Nous nous sommes intéressé
plus aux calculs de la corrélation et avons abouti aux résultats
tels que la relation entre l'accès aux soins,
la taille de ménage et la distance parcourue est
négative contre une relation positive entre
l'accès aux soins et le revenu agricole et le
coût des soins de santé, toutes choses
égales par ailleurs. En nous basant sur ces coefficients de
corrélation, notre troisième hypothèse
est confirmée.
Nous ne prétendons pas avoir présenté un
travail parfait et complet, ou avoir exploité tous les
aspects du sujet car la perfection n'est pas de nature
humaine, c'est la raison pour laquelle nous
invitons aussi les autres chercheurs pour nous compléter ou aborder les
autres aspects qui n'ont pas été traités
dans notre travail.
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