II.6. IMPACT DES ORDURES MENAGERES SUR LA SANTE ET
L'ENVIRONNEMENT
La santé est pour tous le monde, nous sommes dans
l'obligation de nous éloigner de toutes sortes de chose nuisible
à la santé. C'est ainsi qu'en ayant bien traité les
ordures ménagères dans la commune d'Ibanda, les exploitant des
jardins potagers seront libérés aux dangers qu'ils exposent les
enfants n'auront plus trop de blessures lors des jeux enfantins, il y aura
réduction considérable de cancer d'estomac dès qu'on
s'abstiendra de la consommation des produits contenant de rouille d'origine
métallique. La mauvaise gestion des ordures ménagères est
à l'origine du problème de la santé publique d'autant plus
qu'il constitue le facteur dominant de création de nids de production
des vecteurs de menace de la santé comme les moustiques, mouches,
cafards, souris.
A Bukavu en général et en commun d'Ibanda en
particulier, les ordures ménagères sont mal gérés
suite à l'absence des infrastructures d'hygiène et
d'assainissement de base, un manque de synergie d'action des acteurs, ... cela
se traduit par une hygiène défectueuse qui offre des conditions
bioécologique favorable au développement de germes
pathogènes (virus, bactérie, parasite) responsables de certaines
maladies dans notre commune. Vous trouverez partout dans notre commune
d'Ibanda, il y a insuffisance des toilettes qui pousse les gens à
déposer ou à faire caca en cour de route. De même, il y a
de ces gens qui utilisent une seule toilette, ce qui exposent la population
à des risques d'épidémie. Un environnement malsain est
propice à la prolifération des insectes nuisibles comme les
moustiques, mouches, cafards, souris.
II.7. CONSEQUENCES ET RESPONSABILITES DU NON TRAITEMENT
DES ORDURES MENAGERES
Dans plusieurs cas les ordures ménagères sont un
danger environnemental auquel, la population doit faire face. Par son
état putrescible, ces premières restent longtemps à
l'état solide et une fois enfoui aux alentours de la maison, ces jardins
sont aussi des dépotoirs de ces objets dangereux. D'où blessures
permanentes à tout moment d'exploitation. Les jeunes les ramassent dans
la parcelle et à la base d'âge, ils introduisent dans la bouche,
d'où blessures dans cette dernière et en consomme aussi la
rouille pour ce qui est des ordures ayant trainées dans la cour. Dans ce
même groupe les âgés les rendent en jouets qui ne les
écartent pas aussi à leur tour de ces mêmes accidents. Pour
d'autres qui circulent sans port de souliers, des piétons et retrouvent
blessés par celle-ci.
A ce propos, la gestion systématique des ces derniers
parait être très pertinent pour sauvegarder la santé de
cette population marginalisée.
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