Paragraphe 2 : Echantillonnage
Lorsque l'on ne dispose pas de sources administratives, et que
l'on désire connaître la fréquence de certaines
caractéristiques dans une population (condition de vie, sexe,
profession, âge, revenus, etc.), la meilleure démarche consiste
à recueillir ces informations en interrogeant chaque individu de la
population ; c'est ce que l'on fait dans les recensements.
Si l'on accepte une certaine imprécision dans les
informations recherchées, il est possible, à certaines
conditions, d'obtenir une valeur approchée des fréquences
désirées (ceci vaut d'ailleurs pour toute autre donnée
statistique, comme la moyenne).
Ces conditions font l'objet de la théorie des sondages.
Dans notre cas la population mère est composée
de tous les membres des IMFs (CAPEC, PROCAPEC, MAFEC, GAFEC, GAFIF, NISAA...)
en Mauritanie.
Le tableau se reparti ci-dessous
CAPEC
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MAFEC
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PROCAPEC
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GAFEF
|
GFEC
|
NISAA
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TOTAL
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Membres
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160000
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3400
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87500
|
3000
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33295
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60709
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347904
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De cette population sera extrait l'échantillon qui se
soumettra au questionnaire, pour savoir la situation des conditions de vie des
membres de ces institutions de microfinance.
La sous-population sous interrogation (l'échantillon)
sera sélectionnée de telle sorte qu'elle constitue un
modèle réduit de la population visée. Pour obtenir ce
résultat, on a fait une sélection aléatoire (tirage au
hasard) dans une base de sondage (liste, sans omission ni
répétition, de tous les individus de la population). En pratique,
on pourrait utiliser d'autres manières pour constituer notre
échantillon représentatif ; mais
l'échantillonnage aléatoire nous demeure la
procédure de référence, dont les autres procédures
ne sont (au mieux) que des approximations.
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