WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La planification du développement communal comme outil de développement local. Cas des communes de Nkong- Zem et de Foumbot dans la province de l'ouest Cameroun

( Télécharger le fichier original )
par André Eugène Tchounda
Institut panafricain pour le développement - Afrique Centrale (IPD- AC ) - Maà®trise professionnelle en management de projet 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II.1.3- Données Socio-Economiques

A. La Commune de Nkong-Zem

La commune de Nkong-Zem à l'instar de toutes les zones rurales du pays n'échappe pas à la tendance générale selon laquelle les activités économiques sont dominées à 80% par l'agriculture et l'élevage. Bien qu'on peut y déceler quelques activités du secteur secondaire et tertiaire. Ces activités économiques se déroulent dans quatre marchés principaux, dont trois bihebdomadaires : Bafou Meya, Bafou Chefferie, et Baleveng. Le dernier qui est celui de Djutitsa est hebdomadaire26.

Les activités génératrices de revenues des populations comme mentionné ci-dessus s`organisent principalement autour de l'agriculture, du petit élevage, du commerce, de l'artisanat, et de l'exploitation des ressources naturelles que sont les carrières de sable et de pierres.

Sur le plan social, les besoins des populations s'articulent autour des axes prioritaires que sont : l'électrification rurale, l'approvisionnement en eau potable, l'aménagement des infrastructures routières existantes et la création de nouvelles pistes de collecte avec construction des ponts.

Cependant, la commune, parait assez bien dotée d'infrastructures sociales de bases éducatives et sanitaires. C'est ainsi qu'on dénombre sur le territoire communal 61 établissements de l'enseignement primaire et maternel, 10 Etablissements de l'enseignement secondaire, et 8 centres de Santé.

26 Le cycle des marchés bihebdomadaires dépend d'un calendrier rotatif traditionnel, tandis que celui de Djutitsa est permanent.

Comme la majorité des communes de l'ouest-cameroun, la commune de Nkong-Zem dispose d'un potentiel culturel et touristique encore très peu mis en valeur. Pour illustration, on peut citer le relief montagneux de Sa'ah Bassessa et de Djutitsa.

En terme de partenaires au développement, la commune de Nkong-Zem fait des émules en ce sens qu'elle semble très bien lotie en la matière :

> L'Etat Camerounais, est sans doute l'un des premiers partenaires au développement de la commune en terme de Budget d' Investissement Public (BIP). le tableau suivant présentant la situation de 2006 est assez expressif à ce propos.

Tableau No 1 : situation du BIP commune de Nkong-Zem pour l'année 2006

Domaines

Nature de

l'ouvrage

Coût l'ouvrage

de

Lieux d'exécution/villages

Education

Salles de classe

9

000

000

EP de Djutitsa (Bafou)

 

9

000

000

EP de Tueza (Baleveng)

 

32

000

000

CETIC (Baleveng)

 

5

500

000

Lycée (Bafou)

Energie

Electrification

12

000

000

Lekatchou (Baleveng)

 

8

000

000

Meguim (Baleveng)

 

7

000

000

Mengo (Baleveng)

L'eau

Forage équipé

8

000

000

Nzinzong Mo'o Kemjio

(Bafou)

 

8

000

000

Chefferie Supérieure

(Baleveng)

 

8

000

000

CSI (Batsinglà)

Foresterie

Construction du

poste forestier

11

000

000

Nkong-Ni

Total

 

118

000

000

 
 

Source : BIP 2006/ Journal des opération du départements de la Menoua.

> ONGs et Programmes de développement, les plus actifs que l'on retrouve sur le territoire communal de Nkong-Zem sont :


· Le PADDL / GTZ-Ouest, le PNDP, le GADD, l'APRIS, et l' ACSD. Tous interviennent dans le domaine de la décentralisation et du développement local.

· Le GTP/O, projet financé par la banque mondiale intervient dans le domaine de la lutte contre le VIH/SIDA.

· Le PNVRA, intervient dans le domaine de la vulgarisation et de la recherche agricole.

· Les Communes Françaises de Halluin et Ville-Neuve, interviennent dans le domaine d'échange culturel et d'appui en infrastructure sociales (forages, centre multimédia, bâtiments scolaires, etc.)

> Les institutions financières, sont représentées sur le territoire communal par des structures de micro finance intervenant dans le domaine de l'épargne et de crédit. On peut citer entre autres : 03 agences de la MC2 (Doumbouo, Baleveng, Bafou Saint Laurent), et 03 caisses populaires (Batsinglà, Djutitsa, et Maya).

> Les Associations de développement, les archives de la préfecture de la Menoua et du COOP/GIC de la délégation départemental du MINADER font état d'environ 123 Associations et 210 GIC, dont plusieurs se sont regroupés en Union et Fédération de GIC. A côté d'eux, on retrouve dans presque chaque quartier des Comités Villageois de Développement (CVD) qui constituent des leviers très importants pour les actions de développement local.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius