II.1.3- Données Socio-Economiques
A. La Commune de Nkong-Zem
La commune de Nkong-Zem à l'instar de toutes
les zones rurales du pays n'échappe pas à la tendance
générale selon laquelle les activités économiques
sont dominées à 80% par l'agriculture et l'élevage. Bien
qu'on peut y déceler quelques activités du secteur secondaire et
tertiaire. Ces activités économiques se déroulent dans
quatre marchés principaux, dont trois bihebdomadaires : Bafou Meya,
Bafou Chefferie, et Baleveng. Le dernier qui est celui de Djutitsa est
hebdomadaire26.
Les activités génératrices de
revenues des populations comme mentionné ci-dessus s`organisent
principalement autour de l'agriculture, du petit élevage, du commerce,
de l'artisanat, et de l'exploitation des ressources naturelles que sont les
carrières de sable et de pierres.
Sur le plan social, les besoins des populations
s'articulent autour des axes prioritaires que sont : l'électrification
rurale, l'approvisionnement en eau potable, l'aménagement des
infrastructures routières existantes et la création de nouvelles
pistes de collecte avec construction des ponts.
Cependant, la commune, parait assez bien dotée
d'infrastructures sociales de bases éducatives et sanitaires. C'est
ainsi qu'on dénombre sur le territoire communal 61 établissements
de l'enseignement primaire et maternel, 10 Etablissements de l'enseignement
secondaire, et 8 centres de Santé.
26 Le cycle des
marchés bihebdomadaires dépend d'un calendrier rotatif
traditionnel, tandis que celui de Djutitsa est permanent.
Comme la majorité des communes de
l'ouest-cameroun, la commune de Nkong-Zem dispose d'un potentiel culturel et
touristique encore très peu mis en valeur. Pour illustration, on peut
citer le relief montagneux de Sa'ah Bassessa et de Djutitsa.
En terme de partenaires au développement, la
commune de Nkong-Zem fait des émules en ce sens qu'elle semble
très bien lotie en la matière :
> L'Etat Camerounais, est sans doute l'un des
premiers partenaires au développement de la commune en terme de Budget
d' Investissement Public (BIP). le tableau suivant présentant la
situation de 2006 est assez expressif à ce propos.
Tableau No 1 : situation du BIP commune de
Nkong-Zem pour l'année 2006
Domaines
|
Nature de
l'ouvrage
|
Coût l'ouvrage
|
de
|
Lieux d'exécution/villages
|
Education
|
Salles de classe
|
9
|
000
|
000
|
EP de Djutitsa (Bafou)
|
|
9
|
000
|
000
|
EP de Tueza (Baleveng)
|
|
32
|
000
|
000
|
CETIC (Baleveng)
|
|
5
|
500
|
000
|
Lycée (Bafou)
|
Energie
|
Electrification
|
12
|
000
|
000
|
Lekatchou (Baleveng)
|
|
8
|
000
|
000
|
Meguim (Baleveng)
|
|
7
|
000
|
000
|
Mengo (Baleveng)
|
L'eau
|
Forage équipé
|
8
|
000
|
000
|
Nzinzong Mo'o Kemjio
(Bafou)
|
|
8
|
000
|
000
|
Chefferie Supérieure
(Baleveng)
|
|
8
|
000
|
000
|
CSI (Batsinglà)
|
Foresterie
|
Construction du
poste forestier
|
11
|
000
|
000
|
Nkong-Ni
|
Total
|
|
118
|
000
|
000
|
|
|
Source : BIP 2006/ Journal des opération
du départements de la Menoua.
> ONGs et Programmes de développement, les
plus actifs que l'on retrouve sur le territoire communal de Nkong-Zem sont
:
· Le PADDL / GTZ-Ouest, le PNDP, le GADD,
l'APRIS, et l' ACSD. Tous interviennent dans le domaine de la
décentralisation et du développement local.
· Le GTP/O, projet financé par la banque
mondiale intervient dans le domaine de la lutte contre le VIH/SIDA.
· Le PNVRA, intervient dans le domaine de la
vulgarisation et de la recherche agricole.
· Les Communes Françaises de Halluin et
Ville-Neuve, interviennent dans le domaine d'échange culturel et d'appui
en infrastructure sociales (forages, centre multimédia, bâtiments
scolaires, etc.)
> Les institutions financières, sont
représentées sur le territoire communal par des structures de
micro finance intervenant dans le domaine de l'épargne et de
crédit. On peut citer entre autres : 03 agences de la MC2
(Doumbouo, Baleveng, Bafou Saint Laurent), et 03 caisses populaires
(Batsinglà, Djutitsa, et Maya).
> Les Associations de développement, les
archives de la préfecture de la Menoua et du COOP/GIC de la
délégation départemental du MINADER font état
d'environ 123 Associations et 210 GIC, dont plusieurs se sont regroupés
en Union et Fédération de GIC. A côté d'eux, on
retrouve dans presque chaque quartier des Comités Villageois de
Développement (CVD) qui constituent des leviers très importants
pour les actions de développement local.
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