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PANAFRICAN INSTITUTE FOR DEVELOPMENT Central Africa PAID-CA
INSTITUT PANAFRICAIN POUR LE DEVELOPPEMENT Afrique Centrale
IPD-AC
3P. 4078 DOUALA-CAMEROUN - Tél. (237) 3340 37 70 - Fax.
(237) 3340 30 68 - e-mail : ioclac ong@vahoo.fr
gtz
UNITE DE FORMATION « MANAGEMENT DE PROJET D
2eme Promotion
MEMOIRE DE FIN DE FORMATION
En vue de I'obtention de la Maltrise Professionnelle
en « Management de projet D
THÈME
LA PLANIFICATION DU DÉVELOPPEMENT COMMUNAL COMME
OUTIL DE DÉVELOPPEMENT LOCAL : CAS DES COMMUNES DE NKONG-ZEM ET DE
FOUMBOT DANS LA PROVINCE DE L'OUEST CAMEROUN.
Rédigé et soutenu par :
M. André Eugène TCHOUNDA Pays
: CAMEROUN
SOUS LA SUPERVISION DE :
Encadreur Professionnel Encadreur Académique
M. Anselme GUEZODJE M. Christophe TOUONSI
SADOS
Chef d'Equipe PADDL/GTZ-OUEST Géographe Socio-Economiste,
Chef
Unité de Formation Développement Durable IPD-AC
Année Académique 2006-2007

TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES i
DEDICACE ii
REMERCIEMENT iii
LISTE DES ABREVIATIONS iv
LISTE DES TABLEAUX v
LISTE DES FIGURES vi
AVANT PROPOS vii
RESUME viii
INTRODUCTION 1
1er partie : Cadre Théorique 9
CHAPITRE I : Cadre conceptuel 10
I.1. Définition des concepts 10
I.2. Reformulation du thème 14
I.3. Revue de la littérature 14
I.4. Fondements théoriques 23
CHAPITRE II : Présentation du cadre de
l'étude 26
II.1. Zone de l'étude 26
II.1.1. Caractéristiques géographiques 28
II.1.2. Données démographiques 30
II.1.3. Données Socio-économiques 31
II.2. Structure d'accueil : PADDL-GTZ 36
2ème Partie : Cadre Opératoire
42
CHAPITRE III : Méthodologie 43
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III.1. Cadre d'analyse 44
III.2.Type de l'étude 49
III.3. Champ de l'étude 49
III.4. Population de l'étude 49
III.5. Echantillonnage 49
III.6. Taille de l'échantillon 50
III.7. Collecte des données 51
III.8. Déroulement de l'enquête 51
III.8.1. Phase préparatoire 51
III.8.2. Phase terrain 52
III.9. Phase de rédaction 53
III.10.Traitement et analyse des données 53
III.11. Difficultés rencontrées 53
III.12.Opportunité saisies 54
III.13. Les limites de l'étude 55
CHAPITRE IV : Résultats, Analyse et
Interprétation des
Résultats 56
IV.1. Résultats 56
IV.1.1. Méthodologie PADDL/GTZ d'élaboration du
PDC 56
IV.1.2. Contexte, défis et enjeux du développement
local 60
IV.1.3. Rôle des communes dans le développement
local 63
IV.1.4. Les effets sur le système de gestion communal
66
IV.1.5. Les effets au niveau de la population locale 67
IV.1.6 Les effets au niveau du comité de suivi de mise
en oeuvre du
PDC 68
IV.1.7 Résultat sur les acteurs du développement
local 69
IV.2. Analyse et interprétation des résultats
78

IV.2.1. Analyse et évaluation de la méthodologie
PADDL/GTZ
d'élaboration du PDC 78
IV.2.2. Analyse des effets sur le système de gestion
communal 80
IV.2.3. Analyse des effets sur le comité de mise en oeuvre
du
PDC 82
IV.2.4. Analyse des effets sur la population 85
IV.3. Vérification des hypothèses 86
CHAPITRE V : Propositions d'amélioration
89
CONCLUSION 92
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
DÉDICACE
Je dédie ce travail à ma défunte Maman
qui n'a pas vécu assez longtemps pour nous voir grandir, et à mon
Papa qui n'a jamais ménagé aucun effort pour faire de nous des
Hommes.
REMERCIEMENTS
Mes remerciements vont à l'endroit de tous ceux qui
m'ont accordé un peu d'attention tout au long de ce travail, et n'ont
pas manqué d'y apporter leur contribution.
De même cet exercice n'aurait pas été
possible sans le soutien et la collaboration de :
- Monsieur Jaques Bakolon, coordonnateur de
l'IPD-AC, pour ses conseils et ses encouragements ;
- Docteur Pétra Schill, coordinatrice
national du PADDL/GTZ, pour l'opportunité de stage qui nous a
été donné ;
- Monsieur Anselme Guézodjè, chef
d'équipe PADDL/GTZ-OUEST,
encadreur professionnel, pour sa sollicitude et sa
disponibilité ;
- Monsieur Christophe Sados, encadreur
académique, pour son
encadrement et ses conseils ;
- Monsieur Issiaka Yendé, acteur de
développement, pour ses conseils et son soutien ;
- Monsieur Ibrahima Cissé, pour son
soutien et ses encouragements ;
- L'ensemble du personnel du PADDL/GTZ-OUEST,
pour leur soutien et leurs encouragements ;
- Le prestataire de service ETRAFOR-MATELO pour
son ouverture d'esprit et ses encouragements ;
- L'ensemble du personnel de l'IPD-AC pour
l'attention qui nous a été accordée tout au long de la
formation.
Mes remerciements vont également à l'endroit de
mes parents, mes frères et soeurs qui n'ont jamais cessé de me
témoigner de leur affection.
Je tiens également à remercier les communes et
les populations des zones enquêtées, avec une mention
spéciale aux présidents et membres des comités de suivi de
mise en oeuvre du PDC.
A mes ami(e) s qui m'ont toujours soutenu, je tiens à leur
dire merci du fond du coeur.
Enfin mes remerciements vont à l'endroit de mes
camarades de promotion, avec qui nous avons partagé des
expériences inoubliables tout au long de cette année de
formation.
Que tous ceux qui de près ou de loin ont apporté
leur contribution à ces travaux de recherche, et à la
rédaction de ce mémoire trouvent ici l'expression de notre
profonde gratitude.
LISTE DES ABREVIATIONS
AFD: Alliance Française de développement
APRIS : Recherche de l'indispensable à la survie,
réorientation de la stratégie phytosanitaire
BIP: Budget d'investissement public
BMZ: Ministère fédéral Allemand de la
coopération
économique et du développement
CCA: Crédit Communautaire d'Afrique
CEFAM: Centre de Formation de l'Administration
Municipale
CNLS : Comité National de Lutte contre le Sida
CSI : Centre de Santé Intégré
CTE : Cameroon Tea Estate
CVD : Comité Villageois de Développement
DAP : Démarche d'Animation Participative
DIC : Diagnostic Institutionnel Communal
DPP : Démarche de Planification Participative
DSRP : Document Stratégique de Réduction de la
Pauvreté
ECAM : Enquête Camerounaise sur les Ménages
EPE : Etude du Potentiel Economique
FEICOM : Fond d'Equipement Intercommunal
FFOM : Force Faiblesse Opportunité et Menace
CRADESCAM : Centre de Recherche et d'Appui au
Développement de l'Education et de la Santé au Cameroun
GTP/O : Groupe Technique Provincial/Ouest
GTZ : Agence Technique de la Coopération Allemande
IPD-AC : Institut Panafricain pour le Développement -
Afrique centrale
IRAD : Institut de Recherche Agronomique et
du Développement
MC2 : Mutuelle de Crédit Communautaire
MINADER : Ministère de l'Agriculture et du
Développement
Rural
MINATD : Ministère de l'Administration Territoriale et de
la
Décentralisation
MINPLAPDAT : Ministère de la Planification de la
Programmation du Développement et de l'Aménagement du
Territoire
MUDYPEN : Mouvement pour le Développement Dynamique
et la Protection de l'Environnement
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PACV : Programme d'Appui Comité Villageois
PADDL : Programme d'Appui à la Décentralisation et
au
Développement Local
PDC : Plan de Développement Communal
PDL : Plan de Développement Local
PGCSS : Programme Germano-Camerounais Santé Sida
PGDRN : Programme de Gestion Durable des Ressources
Naturelles
PNDP : Programme National de Développement
Participatif
PNLP : Programme National de Lutte contre le Paludisme
PNVRA : Programme National de Vulgarisation et de
Recherche agricole
RSP/GTZ : Réorientation de la Stratégie
Phytosanitaire/GTZ
SDE : Service Déconcentré de l'Etat
SNV : Coopération Néerlandaise
SPSS: Statistical Package for Social Sciences
SIDA : Syndrome d'Immuno - Déficience Acquise
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Situation BIP 2006 Commune de
Nkong-Zem 32
Tableau 2: Situation BIP Commune de Foumbot
35
Tableau 3: Analyse des variables 43
Tableau 4: Appréciation décideurs
PDC Nkong-Zem 69
Tableau 5: Perception décideurs PDC
Nkong-Zem 70
Tableau 6: Appréciation décideurs
PDC Foumbot 70
Tableau 7: Perception décideurs PDC
Foumbot 71
Tableau 8: Appréciation comité de
suivi PDC Nkong-Zem 72
Tableau 9: Perception comité de suivi PDC
Nkong-Zem 72
Tableau 10: Appréciation comité de
suivi PDC Foumbot 73
Tableau 11: Perception comité de suivi
PDC Foumbot 74
Tableau 12: Appréciation population PDC
Nkong-Zem 75
Tableau 13: Perception population PDC Nkong-Zem
75
Tableau 14: Appréciation population PDC
Foumbot 76
Tableau 15: Perception Population PDC Foumbot
77
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Carte de la commune de Nkong-Zem
26
Figure 2 : Carte de la commune de Foumbot 27
AVANT PROPOS
Le continent Africain à l'orée des mouvements
d'indépendance devait faire face a de nombreux défis. En plus de
consolider la fragile unité nationale et préserver la paix
sociale, elle se devait de penser son développement tout en se projetant
dans l'avenir. C'est alors que se posa le problème de cadres nationaux
de développement. Pour pallier à ce déficit, un certain
nombre de cadres africains à l'étranger fort du soutien des pays
africains ont entrepris la création des mécanismes pouvant leur
permettre de mener des actions de développement durable, d'où la
création d'un certains nombre d'instituts pour le développement,
parmi lesquels l'Institut Panafricain pour le Développement - Afrique
Centrale (IPD-AC).
Fondé en 1965, l'IPD-AC est une Organisation Non
Gouvernementale (ONG) dont la mission consiste à contribuer à la
promotion d'un développement intégré, participatif et
durable des populations rurales et urbaines africaines. Pour parvenir à
ses fins, l'Institut articule les activités qu'il offre à ses
apprenants et stagiaires autour de la formation, de la recherche-action, des
appuis (renforcement des capacités) et des conseils.
Ces enseignements sont organisés en deux principaux cycles
que sont :
·. Le cycle de formation des cadres
techniques de développement : il dure 26 mois et est
sanctionné par un diplôme de cadre technique de
développement (DCTD). Ce cycle est constitué de cinq
unités de formations :
o Unité de formation Analyse de l'Environnement
SocioEconomique (UF-AESE) ;
o Unité de formation Projets de Développement
(UF-PD) ;
o Unité de formation Gestion des Entreprises et
Coopératives (UF-GEC) ;
o Unité de formation Micro Finance et Développement
(UFMFD) ;
o Unité de formation Développement Local
(UF-DEVLOC).
Les deux premières unités de formation sont des
troncs communs, par la suite l'étudiant opte pour l'une des trois
dernières.
·. Le cycle de formation supérieur
: il comporte deux programmes de formation de douze mois chacun et est
sanctionné respectivement par une maîtrise professionnelle et un
diplôme d'études supérieures spécialisées.
Le premier programme de maîtrise professionnelle couvre
deux unités de formations :
o Unité de formation Management de Projets (MGP) ; o
Unité de formation Développement Durable (DD).
Le second programme de diplôme d'études
supérieures est constitué d'une seule unité de formation
:
o Unité de formation Planification, Programmation et
Gestion du Développement (PPGD).
Le présent mémoire sanctionne notre stage
pratique organisé et réalisé à l'issue de la
formation théorique de l'unité de formation Management de Projet
du cycle de formation supérieure.
Ce stage qui a couvert la période du 20 août au
30 novembre 2007, s'est déroulé au sein de l'antenne Ouest du
Programme d'Appui à la Décentralisation et au
Développement local (PADDL-Ouest) de la coopération technique
Allemande (GTZ).
Ce mémoire de fin de formation a pour thème de
recherche : « La planification du développement communal
comme outil de
développement local : cas des communes de
Nkong-Zem et de Foumbot dans la province de l'Ouest Cameroun
».
Ce mémoire est essentiellement académique. Il
permet à l'étudiant de mettre en application les enseignements
théoriques reçus tout en s'initiant aux travaux de recherche. En
outre, il constitue notre modeste contribution à une meilleure
compréhension du processus de décentralisation en cours au
Cameroun et de ses effets sur le développement local. Il permet
également de comprendre les mécanismes d'intervention et les
champs d'action des organismes de développement tel que la GTZ.
RÉSUMÉ
Le processus de décentralisation actuellement en cours
au Cameroun a pour ultime but l'amélioration des conditions et du cadre
de vie des populations. La communauté internationale convaincue de ce
fait a donc entrepris d'accompagner l'Etat dans ce processus quelque peu
complexe. C'est ainsi donc que l'agence de coopération technique
allemande (GTZ) a mis sur pied un Programme d'Appui à la
Décentralisation et au Développement Local (PADDL). Ce programme,
en étroite collaboration avec les collectivités territoriales
décentralisées que sont les communes et d'autres structures de
coopération telles que la SNV, le PNDP, et le PADC ; a conçu et
développé une méthodologie d'élaboration et de mise
en oeuvre d'un outil de développement, en occurrence le Plan de
Développement Communal (PDC) afin que les communes puissent mieux
s'organiser et planifier toutes les activités de développement
qu'elles auront à entreprendre dans le futur pour l'amélioration
du bien être de leur population.
C'est dans ce contexte d'aide et d'accompagnement au processus
de décentralisation que nous nous sommes proposé de mener une
étude sur : « la planification du développement
communal comme outil de développement local : cas des communes de
Nkong-Zem et de Foumbot dans la province de l'Ouest-Cameroun »
L'objectif général de cette étude est
d'évaluer l'efficacité de la planification du
développement communal sur l'amélioration du cadre et des
conditions de vie des populations locales.
Une série d'enquêtes, d'entretiens, et
d'observations a été menée à cet effet dans les
communes de Nkong-Zem et de Foumbot.
Au total, 225 personnes sur un échantillon de 292 ont
réellement participé à l'enquête. Parmi eux, on
compte 65 conseillers municipaux, 10 membres du comité de suivi de mise
en oeuvre du PDC, 150 habitants de la commune.
Les résultats ont montré que de façon
transversale, a plus de 60% les populations toutes tendances confondues
apprécient et perçoivent très favorablement le rôle
positif du PDC sur le développement local. Cependant à plus de
65%, elles n'en sont pas très satisfaites et trouvent qu'un accent
particulier doit être mis sur la mise en oeuvre, et la
concrétisation des projets. La communication est pratiquement
déplorée par tous et ils aimeraient être informés du
fonctionnement de leur commune.
Bien que les populations pensent que l'élaboration et
la mise en oeuvre du PDC soient une opportunité de développement
local pour leur communauté, quelques manquements persistent. Comme
propositions d'amélioration on peut noter :
· L'implication de l'Etat dans l'organisation et
l'harmonisation de la méthodologie d'élaboration du PDC ;
· Le PADDL devrait penser ou tout au moins aider
à financer complètement un minimum de trois projets prioritaires
par commune, afin de susciter davantage l'adhésion des populations ;
· Les populations doivent participer massivement au
processus d'élaboration et s'assurer que les projets mis en oeuvre
reflètent vraiment leurs besoins ;
· Les communes doivent faire du PDC un instrument de
gestion quotidienne qui doit guider les agents et les responsables communaux
dans leurs actions.
A l'état actuel, toutes les parties prenantes au
processus d'élaboration et de mise en oeuvre du PDC, s'accordent
à dire que le PDC est réellement
un outil de développement local. Néanmoins, la
prise en compte des remarques ci-dessus devrait contribuer à lui assurer
plus de réussite dans l'amélioration du cadre et des conditions
de vie des populations.
INTRODUCTION
La commune est le cadre institutionnel pour
l'exercice de la démocratie à la base. Elle est l'expression de
la décentralisation ainsi que le lieu privilégié de la
participation des citoyens à la gestion des Affaires
locales.
Fort de ce constat, au début des années
90', le gouvernement Camerounais soucieux de se rapprocher davantage de son
peuple et d'impliquer ce dernier dans le processus de développement [qui
du reste est très difficile voire impossible à promouvoir lorsque
l'administration est trop centralisée ou trop coercitive au point
d'imposer son propre modèle de développement et de ne laisser que
très peu ou pas du tout de place aux initiatives locales], et dans le
même ordre de rassurer les institutions internationales donc l'une des
priorités reste la lutte contre la corruption, et l'amélioration
du niveau et des conditions de vie des populations.
Le gouvernement a donc entrepris de moderniser sa
politique de décentralisation, notamment avec l'adoption d'une nouvelle
constitution le 18 Janvier 1996, qui dans ses dispositions de l'article 55
alinéa 1 et 2 stipule que : « les collectivités
territoriales décentralisées de la République sont les
régions et les communes... les collectivités territoriales
décentralisées sont des personnes morales de droit public. Elles
jouissent de l'autonomie administrative et financière pour la gestion
des intérêts régionaux et locaux. Elles s'administrent
librement par des conseils élus et dans les conditions fixées par
la loi. Les conseils des collectivités territoriales
décentralisées ont pour mission de promouvoir le
développement économique, social,
sanitaire, éducatif, culturel, et sportif de ces collectivités
».
Pour atteindre ce noble objectif
d'amélioration des conditions de vie des populations et de rapprochement
des administrés des administrations, l'Etat a fait de la
décentralisation et du développement local une priorité
politique, et a sollicité l'appui des partenaires nationaux et
internationaux pour l'accompagner.
C'est ainsi que la coopération allemande,
à l'instar de la coopération Suisse, Néerlandaise, et bien
d'autres s'y sont intéressés et ont décidé de faire
du secteur de la décentralisation et du développement local leur
cheval de bataille1.
C'est dans cette logique que la GTZ (l'une des
agences techniques de la coopération allemande), a
développé depuis 2004 sous la tutelle de l'Etat via le
Ministère de l'Administration Territoriale et de la
Décentralisation (MINATD), le Programme d'Appui à la
Décentralisation et au Développement Local (PADDL) qui a pour
objectif d'aider les communautés à gérer de manière
autonome leur environnement socioéconomique, afin de réduire leur
pauvreté.
En effet, ces deux dernières décennies,
la communauté internationale convaincue de la nécessite de la
création d'un environnement institutionnel favorable aux initiatives
locales, a placé le rapport entre la décentralisation et le
développement local au coeur des préoccupations de la
coopération Nord-Sud. Ceci est peut être l'une des raisons qui ont
amené les Etats du Sud tels que le Mali à légiférer
sur l'obligation des communes à se doter d'un Plan de
Développement Communal (PDC).
1 Les coopération
Allemande, Suisse, et Néerlandaise s'intéressent également
à la gestion des ressources naturelles et à la
santé.
Le Cameroun quant à lui s'est contenté
d'assigner aux entités
décentralisées, la mission prioritaire
de garantir le bien être des populations par l'amélioration de
leur niveau de vie. Car en réalité en mettant ensemble les
réalisations autonomes de chaque entité
décentralisé, on devrait obtenir au sommet de la pyramide un
développement national global dont la base serait la synergie d'une
multitude de développements locaux.
Les propos de Augustin Frédéric
Kodock2 alors ministre d'Etat, ministre de la planification, de la
programmation, du développement, et de l'aménagement du
territoire (MINPLAPTDAT), sont assez illustratifs : « je crois que nous
arrivons à une phase où on ne peut plus accepter la navigation
à vue, on doit formuler de façon précise les objectifs
clairement définis, et auxquels nous allons affecter des ressources.
Nous allons suivre ces objectifs jusqu'à ce qu'ils soient
réalisés. Et ça ne peut pas se faire en dehors d'un plan.
Ce plan sera indicatif. Il ne s'agira pas d'un plan rigide et obligatoire.
Mais, il va tracer le chemin qu'il faut suivre et les étapes qu'il faut
franchir [Tous les camerounais devraient être interpellés, car
c'est l'avenir de notre peuple qui est en cause]. Il fallait qu'on sorte de
cette navigation à vue qui a trop duré, pour arriver aujourd'hui
à des perspectives clairement définies, et sur lesquelles on
voudrait gérer l'avenir d'un peuple ».
Fort de cette philosophie pertinente à plus
d'un titre, la GTZ grâce au PADDL, s'est proposé de s'attaquer au
problème fondamental de l'organisation et de la planification, sans
lesquels on ne peut véritablement parler de développement. Etant
donné que si on ne sait où on va il serait difficile voire
pratiquement impossible d'y parvenir. D'où l'urgence et la
nécessité d'aider les entités décentralisées
que sont les
2 In Cameroun Tribune du
14/08/2007 à l'issu du séminaire sur le plan de
développement du Cameroun.
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communes dans ce cas à se doter d'un Plan de
Développement Communal (PDC) et parallèlement à
développer les mécanismes de mise en oeuvre de ce
plan.
A la fin de la première phase du PADDL qui a
duré quatre années de 2004 à 2007, et à l'aube de
la deuxième phase, il est utile d'analyser les activités du
PADDL, notamment celles ayants portés sur le Plan de
Développement Communal (PDC).
C'est donc pour comprendre le mécanisme ou
encore la méthodologie d'élaboration et de mise en oeuvre du PDC
développée par le PADDL/GTZ et évaluer sa pertinence comme
levier ou outil de développement local, que nous nous sommes dans le
cadre de cette étude posé la question centrale de recherche
suivante : Dans quelle mesure,l'élaboration et la mise en oeuvre d'une
Planification du Développement Local (PDC) peut-elle influencer et
améliorer le développement local des communes de Nkong-Zem et de
Foumbot dans la province de l'Ouest Cameroun?
Ainsi, le présent mémoire porte sur :
« La planification du développement communal comme outil de
développement local : Cas des communes de Foumbot et de Nkong-Zem dans
la Province de l'Ouest Cameroun ».
HYPOTHESES DE RECHERCHE :
Nos hypothèses de recherche sont formulées
ainsi qu'il suit :
Hypothèse 1 :
L'élaboration et la mise en oeuvre d'une
planification du développement communal, constituent une
opportunité de développement local pour les
municipalités.
Hypothèse 2 :
La mise en oeuvre des projets de développement
issus de la planification du développement communal contribue à
améliorer le cadre et les conditions de vie des populations
locales.
OBJECTIFS DE L'ETUDE :
Objectif général :
L'objectif général de cette
étude consistera à analyser l'efficacité de la
planification du développement communal sur l'amélioration du
cadre et des conditions de vie des populations locales.
Objectifs de l'étude:
L'étude a consisté à :
> Déterminer les effets de la mise en oeuvre
des PDC sur le développement local.
> Analyser et évaluer la méthodologie
d'élaboration et de la mise en oeuvre des PDC (Pertinence et goulot
d'étranglement).
> Evaluer le degré de pérennité
des projets ou actions entreprises
dans le cadre des PDC dans les communes
concernées.
> Identifier et évaluer les investissements
des bailleurs de fonds en
relation avec les PDC.
> Evaluer les capacités opérationnelles
des communes dotées de PDC.
> Evaluer la cohérence entre les
interventions d'appui et une meilleure articulation entre les
différentes dimensions du développement local.
> Dégager une synthèse des analyses
(vérification des hypothèses). > Formuler les
leçons tirées et faire des recommandations à
l'endroit
des différentes parties (PADDL, Communes, Etat,
bailleurs de
fonds, etc.) suite à la mise en oeuvre des
PDC.
L'INTERET DE L'ETUDE :
A travers ce travail de recherche, notre
préoccupation est d'apporter notre modeste contribution à une
meilleure compréhension et utilisation d'un plan de développement
communal comme outil de développement local.
Les intérêts variant au gré des
parties prenantes et intervenantes dans le processus, les résultats de
nos travaux devraient être perçus et interprétés
à des degrés différents et de diverses
façons.
> Pour le PADDL-GTZ /OUEST
Il permettra tout d'abord au PADDL/GTZ d'analyser de
manière critique ses actions et sa politique de renforcement des
capacités communales, et d'améliorer sa méthodologie
d'élaboration et de mise en oeuvre du PDC à travers les critiques
et suggestions des bénéficiaires de ses actions.
> Pour les populations
La population quant à elle, comprendra mieux
la portée de cet outil qu'est le PDC, et pourra disposer
d'éléments objectifs et concrets d'évaluation de son
conseil municipal lorsque celui-ci arrivera en fin d'exercice.
> Pour l'Etat
L'Etat pour sa part aura une meilleure vision de sa
responsabilité dans la mise en oeuvre du PDC, et identifiera les
obstacles et entraves au développement local.
> Pour les communes
Les communes de leur côté
appréhenderont mieux l'importance de cet outil qu'est le PDC, et
auront le feed-back du point de vue critique de
leurs populations sur leur méthode de gestion et
sur la mise en oeuvre desdits plans, et devront prendre des mesures
correctives.
> Pour l'IPD-AC
Il s'agira de s'assurer que leurs étudiants ont
suivi une phase pratique de terrain, afin de concilier théories et
pratiques.
> Pour l'étudiant
En tant que étudiant, ce travail nous
permettra de lever un pan de voile sur le PDC, et surtout de mesurer et
d'appréhender les difficultés auxquelles font face les acteurs de
développement. Mais aussi l'opportunité d'amorcer un
développement à la base par leurs actions.
Cette étude s'articule autour de cinq principaux
chapitres que sont : CHAPITRE I : Cadre conceptuel.
CHAPITRE II : Présentation du cadre de
l'étude.
CHAPITRE III : Méthodologie.
CHAPITRE IV : Résultats, Analyse et
Interprétation des Résultats. CHAPITRE V : Propositions
d'amélioration.
·
PREMIERE PARTIE :
CADRE THEORIQUE
DE L'ETUDE
|
|
CHAPITRE I : Cadre Conceptuel
I.1- Définitions des Mots et des Concepts
Analyse :
Selon l'encyclopédie encarta 2007, l'analyse est
définie comme étant un examen détaillé d'un
ensemble complexe.
Selon le dictionnaire LAROUSSE, édition 2002,
l'analyse est définie comme une étude faite en vue de discerner
les diverses parties d'un tout.
L'encyclopédie l'
Internaute.com,
définie l'analyse comme étant une opération intellectuelle
de décomposition d'un tout en des éléments et leur mise en
relation.
Pour le Petit Robert, édition 1994, l'Analyse est
l'action de décomposer un tout en ses éléments
constituants.
Pour nous, l'analyse est une étude introspective
d'un outil de développement afin d'en mesurer la portée et les
enjeux.
La Planification :
Pour le dictionnaire Petit Robert, la planification
consiste à organiser selon un plan, lequel plan est un ensemble de
dispositions arrêtées en vue de l'exécution d'un projet
élaboré,comportant une suite ordonnée d'opérations,
de moyens, et destinée à atteindre un but.
Certains auteurs de développement la
perçoivent comme une série d'activités formalisées
qui permet à une société de provoquer et de gérer
des changements, afin d'aboutir à un développement
réfléchi et programmé d'une localité ou d'une
entreprise quelconque.
L'encyclopédie l'
Internaute.com,
définie la planification comme étant l'action d'organiser selon
un plan.
Pour nous, la planification consistera à
analyser les problèmes identifiés par centres
d'intérêts, et la programmation de leurs solutions dans un espace
de temps donnés.
Le Plan :
Selon l'encyclopédie Encarta 2007, le plan est
un ensemble de disposition fixant des objectifs à atteindre dans le
domaine économique, politique, ou social et définissant les
moyens à mettre en oeuvre. Il peut aussi être perçu comme
un projet définissant un ensemble d'opérations en vue d'atteindre
un but.
Le Développement :
Le Petit Larousse illustré, édition
1998, défini Le développement comme l'action de développer
ou de déployer quelque chose.
Pour l'encyclopédie Encarta 2007, le
développement est une généralisation progressive ou encore
une évolution vers un stade plus avancé de quelque chose ou
quelqu'un.
Le Petit Robert, édition 1994, perçoit
le développement comme l'action de donner tout son étendu
à quelque chose.
FRANCOIS PERROUX3, définit le
développement comme étant une combinaison des changements mentaux
et sociaux d'une population qui la rendent apte à faire croître
cumulativement et durablement son produit réel.
Pour nous dans ce travail, il sera perçu comme
une amélioration durable des conditions et cadre de vie de la population
d'une localité bien définie
3 François Perroux,
Monde en développement, Edition Institut de France, 1981
Le Développement local :
L'Union Nationale des Acteurs de Recherche de
Développement Local en France, définit le développement
local comme un processus de mobilisation des acteurs destinés à
l'élaboration des stratégies d'adaptation à des
contraintes extérieures, en s'appuyant sur une culture, une histoire et
un territoire4.
D'autres acteurs du secteur perçoivent le
développement local, comme une résultante des conséquences
des actions développées par les acteurs, à travers les
institutions et sur la base des décisions.
Pour nous, le développement local, est une
généralisation progressive ou encore une évolution
collective vers un stade plus avancé de tout ce qui appartient ou qui
est propre à une région ou à un lieu
particulier.
Le Développement Communal :
Le développement communal, pour nous, est une
généralisation progressive ou encore une évolution
collective vers un stade plus avancé de tout ce qui se rapporte ou est
la propriété de la Commune.
Le développement communal peut aussi être
défini comme l'action de développer ou de déployer
l'ensemble de tout ce qui appartient à une commune ou qui la
concerne.
Communal :
L'encyclopédie encarta 2007, définit
communal comme un qualificatif de tout ce qui se rapporte ou est la
propriété de la commune.
Le Petit Larousse illustré, édition 1998,
définit communal comme l'ensemble de tout ce qui appartient à une
commune ou qui la concerne.
4 Union National des Acteurs
de Développement Local en France, charte de l'association.
La Commune :
D'après le Petit Larousse illustré,
édition 1998, la commune est une collectivité territoriale
administrée par un maire.
L'encyclopédie Encarta 2007, définit
commune comme étant la plus petite division territoriale et
administrative.
Le Petit Robert, édition 1994, quant à
lui définit la commune comme la plus petite subdivision administrative
du territoire, administrée par un maire, des adjoints, et un conseil
municipal.
Cadre de vie :
Le cadre de vie peut se définir comme l'espace
d'établissement et de survie des hommes et des femmes dans une
localité donnée.
Pour nous, le cadre de vie sera perçu comme un
environnement sain, des routes et des pistes aménagées, de la
sécurité pour tous, et une urbanisation
maîtrisée.
Conditions de vie :
Se définissent comme une amélioration
du bien être des populations en termes d'activités
économiques, accès aux services marchands, accès à
l'eau potable, infrastructures de santé et éducation, et centres
de loisirs.
Outil :
Pour le Petit Larousse illustré,
édition 1998, outil est un élément d'une activité
utilisé comme moyen, comme instrument afin de réaliser une
opération déterminée.
Le dictionnaire MEDIADICO, définit outil comme
un instrument de travail. Selon l'encyclopédie Encarta 2007, outil est
un moyen servant à la réalisation d'un processus ou d'une
tâche.
Local :
Pour le Petit Larousse illustré, édition
1998, local c'est tout ce qui est particulier à un lieu ou à une
région.
L'encyclopédie Encarta 2007, définit local
comme tout ce qui appartient ou qui est propre à une région ou
à un lieu particulier.
I.2 - Reformulation du thème
Au regard des éclaircissements des mots et
concepts ci-dessus, le thème de notre étude peut être
reformulé de la manière suivante :
« Analyse des PDC comme outil de
développement des communes de Foumbot et de Nkong-Zem
».
I.3 - Revue de la littérature
De nos jours, avec la globalisation du monde qui tend
à devenir un village planétaire, la plupart des pays aspirent
à une meilleure structuration et organisation de leur avenir. Pour y
parvenir, ils ont fait de la planification, leur préoccupation
essentielle dans toutes activités entreprises.
Bien que le phénomène soit assez
généralisé dans les pays du Nord, ceux du Sud, en
occurrence de l'Afrique au sud du Sahara [en dépit des mouvements
sociaux du début des années quatre vingt dix qui peut être
considéré comme le point de départ d'une vision plus
démocratique et moderne de la gestion de la chose publique]
traînent encore les pieds et ne sont qu'à une phase embryonnaire
de la planification.
Néanmoins, pour appréhender et mieux
comprendre le phénomène, nous nous efforcerons tout au long de
cette partie de notre travail à
explorer certaines théories pertinentes
sous-tendant la planification, et pouvant d'avantage nous éclairer sur
le sujet.
En effet, depuis les années cinquante, la
planification a changé plusieurs fois de références
théoriques dans les pays du Nord. Ces changements ne sont pas traduits
de manière mécanique en Afrique au sud du Sahara encore sous le
joug de l'impérialisme. Cependant, ces changements ont contribué
à une évolution des principes de planification au cours du temps.
Se basant essentiellement sur une bibliographie Nordaméricaine,
Côté, Poulin et al.5 distinguent quatre grands
paradigmes de la planification que sont : la planification rationnelle, la
planification stratégique, la planification pluraliste ou «
controversielle », et la planification concertée ou
participative.
La planification rationnelle est apparue dans les
années cinquante. Elle est fondée sur l'idée que l'action
publique doit être guidée essentiellement par la science. La
logique est « positiviste, déterministe et linéaire ».
Le débat s'organise entre décideurs politiques et experts. La
participation publique n'intervient qu'en fin de démarche pour valider
les propositions et vérifier leur acceptabilité sociale. Ce
modèle a rapidement montré ses limites, liées à la
fois aux lacunes des connaissances scientifiques et à la
complexité des systèmes sociaux à prendre en
compte.
La planification stratégique est apparue comme
un dépassement de la planification rationnelle. Elle s'appuie sur une
démarche d'évaluation (ex ante et ex post) dans laquelle les avis
et connaissances des experts constituent toujours le fondement des
décisions mais sont complétés par la consultation des
sources externes pour connaître les enjeux. Devant le constat que les
planificateurs favorisaient plus certains groupes
5 Côté M.-J.,
Poulin G., St-Onge.B, et Waaub J-P, Un système d'aide à la
décision pour une gestion participative du territoire. Le cas de
l'Outaouais, Québec. Géocarrefour (76.n°3) :
253-264.
sociaux que d'autres et éprouvaient des
difficultés à proposer plusieurs scénari
alternatifs.
Davidoff 6 a défendu l'idée
d'une planification que l'on pourrait qualifier de pluraliste ou «
controversielle ». C'est le mouvement de l'advocacy planning. Son
modèle est celui d'un tribunal, chargé de juger les
différents plans présentés par des groupes
d'intérêt divergents. Ce système nécessite de
financer les groupes les plus faibles pour les aider à élaborer
leur propre planification et de former des planificateursavocats aptes à
défendre leurs intérêts. Cette proposition, qui met au
centre la controverse et la confrontation des projets, a subi plusieurs
critiques. On lui a reproché la faiblesse de ses fondements
scientifiques et sa faible capacité à produire des solutions
acceptables et durables, ainsi que son peu de réalisations
concrètes. Flle a eu une influence forte sur la culture de la
planification américaine et elle a contribué à former des
aménagistes et des planificateurs engagés dans les mouvements de
contestation urbaine des années soixante et soixante-dix aux Ftats -
Unis.
Fnfin, un quatrième type de planification,
qu'on appelle en anglais argumentative, interprétative ou communicative
et en français interactive ou communicationnelle ou plus simplement
concertée ou participative, est apparu au cours des années
soixante-dix. Le principe de ce type de planification qui est celui qui
retiendra notre attention tout au long de ce travail, est de s'appuyer sur le
dialogue et l'échange d'opinions pour une construction collective des
enjeux afin de favoriser l'émergence de projets et de solutions
innovatrices et dépassant les intérêts des
différents groupes en présence. Un bon
6 Davidoff, Advocacy
pluralism in planning. Journal of the American Institute of Planners Vol XXXI,
N°4(Novembre 1965): Repris in Le Gates R.T. et Stout F., Eds(2003). The
City Reader. The Routledge Urban Reader Series.London,N. Yard, Routledge:520 p.
pp:388-398
résumé des présupposés de
ce type d'approche est donné par Healey P.7 :
· Toutes les formes de connaissance sont
socialement construites et les connaissances des scientifiques et des experts
ne sont pas significativement différentes du raisonnement pratique de
l'individu.
· Le raisonnement et la connaissance peuvent
prendre des formes différentes, de l'analyse systémique
rationnelle à la narration, et s'expriment aussi bien par des mots, des
images ou des sons.
· Les intérêts des individus se
créent dans un contexte social donné et les individus ne
choisissent pas leurs « préférences » de manière
indépendante mais y arrivent à travers des interactions
sociales.
· La planification doit s'appuyer sur les
capacités de raisonnement et les connaissances de tous ceux qui ont un
intérêt local à défendre ou à
promouvoir.
Contrairement à l'advocacy planning, la
planification communicationnelle écarte tout marchandage entre les
différents intérêts en compétition et la
confrontation des scénari liés à priori à des
intérêts divergents. Flle propose une approche coopérative
visant à construire un consensus en partant du principe que cette
construction peut servir à bâtir une culture commune qui sera
nécessaire à la coordination des différents acteurs
impliqués dans le processus. Ce type de planification est censé
répondre à la dimension « réflexive » des
sociétés contemporaines. Les procédures d'identification
et de formulation des problèmes y prennent une importance fondamentale.
Il ne s'agit plus seulement de fournir des éléments de
compréhension des phénomènes aux élus et aux
élites afin
7 Healey P, Collaborative
planning. Shaping places in fragmented societies(1997 p.29), Macmillan press
LTD.338p
de réguler spatialement sous forme de normes ou
de règles les logements, les emplois et les équipements. La
planification assume :
> L'identification en amont des sujets qui
concernent ou vont
concerner le collectif d'acteurs au sens
large.
> La définition des problèmes communs
et le repérage des
ressources de connaissance mobilisables pour les
comprendre.
> La recherche des solutions et des moyens pour les
mettre en
pratique8
Ce type de planification s'appuie sur les approches
« institutionnalistes » des sciences sociales inspirées de la
théorie sociale de la structuration de A. Giddens9, qui
affirment que les individus qui constituent le monde social construisent leurs
manières de voir, de connaître le monde et d'y agir à
travers les relations avec les autres et les différents réseaux
auxquels ils appartiennent. La deuxième référence est
l'oeuvre d'Habermas10 dont on peut en résumer de
manière approximative les théories de l'agir communicationnel et
de l'espace public en disant qu'il tente de fonder rationnellement la
possibilité d'un débat sur les affaires publiques ouvert à
tous, dans lequel les échanges d'arguments conduisent les participants
à s'étendre, de façon à interpréter ensemble
la situation et à s'accorder mutuellement sur les décisions
à prendre. Pour les défenseurs de la planification
communicationnelle et participative, la diversification de ces réseaux
dans le monde contemporain fait que les conflits dans les espaces locaux sont
moins liés à des différences d'intérêts ou
d'enjeux entre individus, qu'à des différences de cultures, de
systèmes de pensée, d'actions ou de connaissance. Même les
manières de construire les objets du conflit, de les définir et
de les discuter différent. La dimension collaborative de la
8 Healey P,
Op.cit.p.86
9 A. Giddens, 1987. La
constitution de la société. Paris, Montréal,
l'harmattan.
10 Habermas,
Rénovation urbaine et changement social, l'îlot n°4, Paris,
les éditions ouvrières.303p
planification spatiale a donc comme objet principal
de créer par le débat des liens entre ces multiples
réseaux, correspondant à des logiques variées de
localisation. Il s'agit d'après Healey de gérer la co-existence
dans des espaces partagés.
La planification participative tente d'assumer le
nouveau fonctionnement de la société locale dont nous parlions
plus haut. Flle a affaire à des groupes sociaux diversifiés, des
individus « multi-appartenants »11 porteurs de stratégies
différenciées, des territoires socialement et spatialement
hétérogènes, théâtres d'expression d'une
diversité mouvante d'intérêts et d'enjeux.
Comme le dit Healey, lieux et cultures ne
coïncident plus. Il n'existe plus de culture locale homogène. Des
groupes aux traditions, aux modes de sociabilité, aux objectifs
différents coexistent et cohabitent dans des lieux. Des conflits ou des
dissensions entre différents groupes locaux sont donc susceptibles de se
produire, d'autant que l'urbanisation favorise une réduction de la
fragilité des sociétés contemporaines au conflit, comme
l'analysent Rémy J et Voyé12 (op.cit.p.82). Le conflit
peut désormais être localisé, sectorisé. Il est donc
en général moins redouté et il est plus facile de
rechercher des procédures de conciliation. Le rôle de la
planification est alors selon Healey de « donner une forme aux lieux dans
une société fragmentée », comme l'indique le sous
titre de son livre.
Selon Healey, les approches traditionnelles, qu'elle
appelle
« rationalistes », de la planification, se
préoccupaient uniquement de l'efficacité des moyens choisis
pour arriver aux fins. Une approche institutionnaliste met en plus l'accent
sur la manière dont s'élaborent ces
11 Ascher, 2001 Les nouveaux
principes de l'urbanisme, la fin des villes n'est pas à l'ordre du jour.
La tour d'Aigues, Editions de l'Aube.103p
12 Rémy J et
Voyé, 1974.La ville et l'urbabanisation.Gembloux.Duculot.252p. pp :
82
fins et moyens. Pour reprendre les mots
d'Ascher13, ce n'est plus en fonction de son contenu, de « sa
substance effective » qu'une décision peut être
considérée d'intérêt général, mais
à travers la manière dont elle se construit, par sa dimension
procédurale. Cette dimension formelle peut apparaître discutable
et ressembler à l'inversion du proverbe populaire Européen:
« qu'importe l'ivresse, pourvu qu'on ait le flacon »! Elle s'appuie
sur un principe simple. La confiance que les acteurs portent aux processus
participatifs se transmettrait aux résultats même du processus.
Cela suppose d'accepter le présupposé fort qui sous-tend ces
démarches : la capacité des individus à changer leurs
manières de voir et d'agir et à transformer leurs actions si leur
cadre de référence change. La planification interactive suppose
une dimension importante d'apprentissage collectif de la part des
participants.
Le concept de « planification territoriale
ascendante », proposé par P.D'Aquino14 pousse cette
logique au bout. La planification n'est plus pensée comme un moyen
d'organiser ou de préparer pour le futur une société
locale déjà existante, mais comme un appui à la
construction continue du territoire en tant que entité
socialisée, à la production d'une identité territoriale
« active » et, in fine, à une appropriation territoriale par
les acteurs. Une démarche de planification territoriale ascendante doit
donc être pensée comme le support d'une dynamique autonome et
endogène de réflexion collective de la société
locale pour prendre en charge son territoire. Le rôle du planificateur
n'est plus de proposer une thématique pour cette réflexion ni un
cadre méthodologique, ni même des hypothèses, des
modèles ou des scénari de développement mais d'accompagner
« un processus démocratique de décision
multiscalaire
13
Ascher,Op.cit.p.89
14 P.D'Aquino,2002.Le
territoire entre espace et pouvoir : pour une planification territoriale
ascendante, l'espace géographique (2002-1) :3-23.
et ascendant de quelque forme qu'il soit
»15. Il s'agit de fournir les connaissances et les informations
techniques et d'assumer « l'incomplétude » et « la
relativité » des outils de la planification, qui n'est qu'un
processus et pas un produit fini.
Dans tous les cas, comme le remarque Healey, une
approche de planification de ce type doit pouvoir intégrer tous les
acteurs qui ont un enjeu dans la localité. Ce n'est qu'à cette
condition que le travail collectif peut espérer être durable.
C'est dans ce cadre que se pose la question de la participation, qui prend une
place dans ce dernier paradigme de la planification.
La question de la participation, non moins importante
est devenue un thème quasi universel qui traverse toutes les
sphères de la vie moderne (santé, école, travail,
loisir...), et sa nécessité n'est presque plus mise en cause.
Moins qu'une solution, elle est devenue un problème, une contrainte de
la décision contemporaine. Car bien que les élus locaux restent
souvent très réticents à informer réellement et
complètement les citoyens. Sans parler de partager une simple partie de
la décision, celleci se fait encore trop souvent dans une ambiance de
secret et de dissimulation. Il existe néanmoins une tradition
théorique du principe participatif qui trouve ses racines chez Weber
(Sintomer)16 ou Schumpeter (Bouchard)17. Peu avant eux,
Fiorino18 citée par Allain19 définit
participation comme « toute forme d'implication dans le processus de
gestion d'un système donné d'acteurs n'appartenant pas au
dispositif formel en charge du pouvoir de décision sur ce système
». Quant à lui, Godbout (1983)20, cité par
Espach21, voit la participation comme un
15 Healey.
Op.cit.p.86
16Sintomer, 1999.La
démocratie impossible ? Paris, la découverte et
syros.404
17 Schumpeter.Repris par
Bouchard, 2000. La démocratie désenchantée. Paris,
éditions Michalon.14p
18 Fiorino, 1996.
Environmental policy and the participation Gap in democracy and the
environment. W.Lafferty et J.Aldershot, Edward Elgar : 194-212
19 Allain, 2001.
Planification participative de bassin et gouvernement de l'eau.
Géocarrefour 76.(n°3) :199-209
20 Godbout ,1983. La
participation contre la démocratie. Montréal, Ed.
Coopératives Albert Saint-Martin.178p
« processus d'échange volontaire entre
une organisation qui accorde un certain degré de pouvoir aux personnes
touchées par elles, et ces personnes, qui acceptent en retour un certain
degré de mobilisation en faveur de l'organisation. » la
première définition, plus générale et formelle, met
l'accent sur la notion de décision et de système d'acteurs. La
seconde se place dans une perspective organisationnelle et insiste sur la
dimension d'échange, de contrat passé. Pour certains auteurs
contemporains plus nombreux le terme participatif englobe tout processus
décisionnel qui intègre des participants d'origine et de statut
différents, ce que l'un d'eux, Van den Hove22 appelle un
« arrangement par lequel des acteurs de types différents sont
réunis dans le but de contribuer de manière plus ou moins directe
et plus ou moins formelle au processus de décision ». Le terme de
participation publique vient alors spécifier les modes de participation
qui engagent des citoyens de base sans qualité
particulière.
A ce stade, il est tout aussi important de noter une
dimension fondamentale, sans laquelle la planification participative serait
vaine. Il s'agit du volet projet qui peut être considéré
à juste titre comme la pierre angulaire ou encore la figure centrale du
processus. Ceci est d'autant plus vrai quand on sait que le rôle de la
planification, processus limité dans le temps et
répété à intervalles réguliers était
de mettre au point les objectifs que le territoire devait remplir à
horizon donné, ainsi qu'une stratégie pour les atteindre. C'est
dans cette optique que les pouvoirs locaux issus des lois de
décentralisation, confrontés dans les années 90 à
la crise économique et à un environnement économique et
social plus turbulent, ont eu à résoudre des problèmes
pour lesquels les outils
21 Espach, 2002. Evaluation
du processus de participation publique dans l'élaboration du programme
particulier d'urbanisme du secteur de Maisonneuve, Maîtrise de
géographie. Département de géographie.
Saint-Étienne, université de Saint-Etienne.149p.
22 Van den Hove, 2002.
Approche participative pour la gouvernance en matière de
développement durable : une analyse en termes d'effets. Cahier du
C3ED.
technocratiques, formels et rigides de la
planification étaient mal adaptés. L'ultime recours qu'est le
projet en est venu à désigner une opération autonome et
aux ressources propres, dont la nature et l'ambition peuvent varier, mais qui
entend lier dans une solution de continuité l'élaboration
d'objectifs, la mobilisation de moyens et la réalisation
opérationnelle. Le projet est censé reconnecter réflexion
et action, stratégie et mise en oeuvre, planification et gestion. Il
apparaît comme la structure d'action favorite de la gouvernance, car il
facilite la coalition d'un réseau d'acteurs à travers
l'élaboration des objectifs du départ et leur discussion
permanente au cours de la réalisation23.
L'exercice de planification intervenant en aval
après la transformation des problèmes posés par les
citoyens en solutions envisageables, sous formes de projets à planifier,
donne une cohérence à une action locale éclatée en
de multiples dispositifs de gestion et de projets. Il ne s'agit plus simplement
du travail classique de diagnostic, réflexion stratégique et
proposition d'objectifs ou d'actions organisées spatialement. C'est
devenu un ensemble plus divers et moins formalisé d'actions, visant
à analyser, anticiper le fonctionnement d'un territoire et à
concevoir des principes et une stratégie pour améliorer ce
fonctionnement.
I.4 - Fondements théoriques
De part son histoire, victime de
l'impérialisme et de la colonisation, et du fait de la jeunesse de sa
démocratie, le Cameroun au vu de sa diversité
géographique, culturelle, et religieuse fait son bonhomme de chemin sur
la voie de la décentralisation, et de l'appui à la gouvernance
locale par le
23 Bourdin, 2000. La
question locale. Paris, puf. 254p
renforcement du pouvoir des collectivités
territoriales décentralisées. Après l'adoption de la
nouvelle constitution le 18 janvier 1996, les lois No 2004/017 et No 2004/018
du 22 juillet 2004 portant respectivement sur l'orientation de la
décentralisation et sur la fixation des règles applicables aux
communes ont été promulguées.
Ces lois, visent à transcrire dans les faits
la volonté des pouvoirs publics à lutter contre la
pauvreté et à améliorer de facto les conditions et le
cadre de vie des populations.
C'est ainsi que l'unité administrative
territoriale de base, qu'est la commune est devenue la figure de proue de ce
combat, appuyée et soutenue par les institutions internationales. Parmi
ces institutions internationales, on peut noter la présence fort
remarquée de la coopération Allemande au travers de la GTZ qui
jouit d'une expérience confirmée dans le domaine.
La GTZ au travers du PADDL, étant convaincu de
la place centrale de la planification dans l'édification d'une vision
objective et dégagée de l'avenir [ce qui devrait permettre
d'envisager le futur avec beaucoup plus de sérénité afin
d'aboutir à un développement harmonieux de la localité] a
développé une méthodologie d'élaboration de ce plan
qui peut être qualifiée de planification
participative.
Le fait que la démarche de cette planification
soit participative, lui confère une légitimité populaire,
et lui garantit de facto l'adhésion de toutes les variantes et couches
de la population au processus, qui somme toute leur appartient.
Fort de ce constat, le PADDL/GTZ a
développé une méthodologie de d'élaboration d'un
outil type de planification connu sous le nom de Plan de Développement
Communal (PDC). Sur la base de cet outil élaboré en
étroite collaboration avec les populations locales des
collectivités concernées. Pour le cas de cette étude, il
s'agit des populations des
Communes de Nkong-Zem, et Foumbot. Ces communes
accompagnées par le PADDL/GTZ-OUEST, nous serviront de base de travail
afin d'évaluer la mise en oeuvre de ce plan, et analyser dans quelle
mesure elle peut contribuer à réduire la pauvreté selon la
conception locale, et améliorer de ce fait le niveau de vie desdites
populations par un développement global de leur
localité.
CHAPITRE II :
Présentation du cadre de L'étude
II.1 - zones de l'étude
Figure 1 : Commune de Nkong-Zem

Figure 2 : Commune de Foumbot

II.1.1- Caractéristiques Géographiques
A. La Commune de Nkong-Zem
L'arrondissement de Nkong-Zem, créée en
1992, et effective en 1995 avec la nomination de son premier
sous-préfet, fait partie des six (6) arrondissements du
département de la Menoua, province de l'Ouest - Cameroun. Située
à 7 km de Dschang, 42 km de Bafoussam, 210 km de Douala, et à 391
km de Yaoundé, Elle couvre une superficie de 225 km2, et
présente les limites géographiques suivantes :
· A l'Est par la commune de Penka
Michel.
· A l'Ouest par la commune de Dschang.
· Au Nord-Est par la commune de
Batcham.
· Au Nord par la commune de Aloh,
département du Lebialem, Province du Sud-Ouest.
· Au Sud par la commune de
Fokoué.
Le Climat de ce territoire est équatorial de
type Camerounien d'altitude, la température moyenne est de 18° C,
les mois les plus froids Août et Septembre oscillent entre 12° et
13° C, tandis que les plus chauds (25° à 30°C) sont
Février et Mars. Le relief de la commune de Nkong-Zem se subdivise en
deux unités géomorphologiques distinctes que sont : dans la
partie Nord, les chaînes des collines de Djutitsa (1900 m d'altitude), et
les plateaux latéritiques d'altitude 1100-1400 m, dans le centre et
l'est du territoire communal.
En fonction de la topographie, nous avons deux
principaux types de sols qui sont : les sols ferrugineux tropicaux de faible
valeur agricole localisés sur les pentes des collines dans la partie
Nord. Ces terres sont utilisées à des fins sylvo-pastorales ; et
les sols hydromorphes argileux, localisés le long des cours d'eau, et
à forte valeur agricole.
B. La Commune de Foumbot
Créée en Novembre 1959, la Commune de
Foumbot n'est fonctionnelle qu'en 1960. Faisant partie des neuf (9) communes du
Département du Noun, elle est située au Sud-Ouest du plateau
bamoun, précisément dans la moitié Sud de la plaine
alluviale du Noun entre la latitude 5°16'- 5°35' et de longitude
10°30'-10°45' Est. La commune de Foumbot couvre une superficie de
387023km2 (source : carte communal du Cameroun
2002-2007). Elle se trouve à 48 km de Foumban (chef lieu du
Département) et à 25 km de Bafoussam, et est
délimitée géographiquement :
· A l'Est par la Commune de Koutaba
· Au Sud-Ouest par la commune de Djebem
(Nkoun-khi)
· Au Nord par la commune de Kouoptamo
· A l'Ouest par les Communes de Bafoussam
1er et Bafoussam 2ème (Baleng)
· Au sud par la Commune de Massangam
La commune de Foumbot, bien que située
à la face ouest du Mont Mbapit (2352m), se trouve à une altitude
comprise entre 1100-1300m. Le climat qui y règne est de type tropical
soudano-guinéen, et la pluviométrie varie entre 2500-5000
mm/An24. Avec une telle pluviométrie les sols de Foumbot
d'origine volcanique sont ferrugineux tropicaux, peu lessivés et noirs.
Ils sont d'une forte valeur agronomique.
24 Source : IRAD de
Foumbot
II.1.2- Données Démographiques
A. La Commune de Nkong-Zem
Les chiffres du dernier recensement
général de la population et de l'habitat de 2005, n'étant
pas encore rendu publics, la population communale était estimée
en 1996 par l'enquête camerounaise sur les ménages (ECAM) à
environ 110 000 habitants. Ce qui fait une densité estimée
à 488,89 habitants au km2.
Sa population, majoritairement chrétienne et
animiste est constituée à 52 % du sexe féminin, et
à 48 % par le sexe masculin25.
La commune de Nkong-Zem, peuplée
principalement de la tribu Bamiléké compte 24 villages, repartis
dans deux groupements que sont les Bafou et les Baleveng, respectivement
chefferie de premier et de second degré. Par ailleurs à
côté de cette écrasante majorité, on observe la
présence minoritaire de la communauté anglophone plus
présente dans les champs de thé de la Cameroon Tea Estate (CTE),
et de la communauté Bororos majoritairement éleveurs et
présente dans les plaines sylvo-pastorales de la commune.
B. La Commune de Foumbot
Le dernier recensement général de la
population et de l'habitat de 2005, n'étant pas encore rendu publique,
l'ECAM de 1996 estimait la population communale à environ 75 000
habitants, pour une densité d'à peu près 20
habitants/km2. Sur le plan ethnique, la commune est
constituée des autochtones majoritaires que sont les Bamoun, et des
allogènes constitués des Bamiléké et des Banso'o.
La religion dominante est l'islam à 85%, suivi du christianisme et de
l'animisme.
25 Source : Plan de
Développement Communal de Nkong-Zem, GADD, PADDL/GTZ-Ouest, Juilet
2006.
Traditionnellement et sur le plan coutumier, Foumbot
est administré par un chef de second degré, dépendant du
Sultanat de Foumban.
II.1.3- Données Socio-Economiques
A. La Commune de Nkong-Zem
La commune de Nkong-Zem à l'instar de toutes
les zones rurales du pays n'échappe pas à la tendance
générale selon laquelle les activités économiques
sont dominées à 80% par l'agriculture et l'élevage. Bien
qu'on peut y déceler quelques activités du secteur secondaire et
tertiaire. Ces activités économiques se déroulent dans
quatre marchés principaux, dont trois bihebdomadaires : Bafou Meya,
Bafou Chefferie, et Baleveng. Le dernier qui est celui de Djutitsa est
hebdomadaire26.
Les activités génératrices de
revenues des populations comme mentionné ci-dessus s`organisent
principalement autour de l'agriculture, du petit élevage, du commerce,
de l'artisanat, et de l'exploitation des ressources naturelles que sont les
carrières de sable et de pierres.
Sur le plan social, les besoins des populations
s'articulent autour des axes prioritaires que sont : l'électrification
rurale, l'approvisionnement en eau potable, l'aménagement des
infrastructures routières existantes et la création de nouvelles
pistes de collecte avec construction des ponts.
Cependant, la commune, parait assez bien dotée
d'infrastructures sociales de bases éducatives et sanitaires. C'est
ainsi qu'on dénombre sur le territoire communal 61 établissements
de l'enseignement primaire et maternel, 10 Etablissements de l'enseignement
secondaire, et 8 centres de Santé.
26 Le cycle des
marchés bihebdomadaires dépend d'un calendrier rotatif
traditionnel, tandis que celui de Djutitsa est permanent.
Comme la majorité des communes de
l'ouest-cameroun, la commune de Nkong-Zem dispose d'un potentiel culturel et
touristique encore très peu mis en valeur. Pour illustration, on peut
citer le relief montagneux de Sa'ah Bassessa et de Djutitsa.
En terme de partenaires au développement, la
commune de Nkong-Zem fait des émules en ce sens qu'elle semble
très bien lotie en la matière :
> L'Etat Camerounais, est sans doute l'un des
premiers partenaires au développement de la commune en terme de Budget
d' Investissement Public (BIP). le tableau suivant présentant la
situation de 2006 est assez expressif à ce propos.
Tableau No 1 : situation du BIP commune de
Nkong-Zem pour l'année 2006
Domaines
|
Nature de
l'ouvrage
|
Coût l'ouvrage
|
de
|
Lieux d'exécution/villages
|
Education
|
Salles de classe
|
9
|
000
|
000
|
EP de Djutitsa (Bafou)
|
|
9
|
000
|
000
|
EP de Tueza (Baleveng)
|
|
32
|
000
|
000
|
CETIC (Baleveng)
|
|
5
|
500
|
000
|
Lycée (Bafou)
|
Energie
|
Electrification
|
12
|
000
|
000
|
Lekatchou (Baleveng)
|
|
8
|
000
|
000
|
Meguim (Baleveng)
|
|
7
|
000
|
000
|
Mengo (Baleveng)
|
L'eau
|
Forage équipé
|
8
|
000
|
000
|
Nzinzong Mo'o Kemjio
(Bafou)
|
|
8
|
000
|
000
|
Chefferie Supérieure
(Baleveng)
|
|
8
|
000
|
000
|
CSI (Batsinglà)
|
Foresterie
|
Construction du
poste forestier
|
11
|
000
|
000
|
Nkong-Ni
|
Total
|
|
118
|
000
|
000
|
|
|
Source : BIP 2006/ Journal des opération
du départements de la Menoua.
> ONGs et Programmes de développement, les
plus actifs que l'on retrouve sur le territoire communal de Nkong-Zem sont
:
· Le PADDL / GTZ-Ouest, le PNDP, le GADD,
l'APRIS, et l' ACSD. Tous interviennent dans le domaine de la
décentralisation et du développement local.
· Le GTP/O, projet financé par la banque
mondiale intervient dans le domaine de la lutte contre le VIH/SIDA.
· Le PNVRA, intervient dans le domaine de la
vulgarisation et de la recherche agricole.
· Les Communes Françaises de Halluin et
Ville-Neuve, interviennent dans le domaine d'échange culturel et d'appui
en infrastructure sociales (forages, centre multimédia, bâtiments
scolaires, etc.)
> Les institutions financières, sont
représentées sur le territoire communal par des structures de
micro finance intervenant dans le domaine de l'épargne et de
crédit. On peut citer entre autres : 03 agences de la MC2
(Doumbouo, Baleveng, Bafou Saint Laurent), et 03 caisses populaires
(Batsinglà, Djutitsa, et Maya).
> Les Associations de développement, les
archives de la préfecture de la Menoua et du COOP/GIC de la
délégation départemental du MINADER font état
d'environ 123 Associations et 210 GIC, dont plusieurs se sont regroupés
en Union et Fédération de GIC. A côté d'eux, on
retrouve dans presque chaque quartier des Comités Villageois de
Développement (CVD) qui constituent des leviers très importants
pour les actions de développement local.
B. La Commune de Foumbot
Comme dans toutes les zones rurales,
l'activité économique de la commune de Foumbot s'articule
principalement autour de l'agriculture, l'élevage, le commerce, et
d'autres activités génératrices de revenues. Toutes ces
activités s'organisent autour de deux principaux marchés
hebdomadaires que sont Baïgom tous les Jeudi, et Foumbot tous les
Dimanche. En terme d'infrastructures sociales, éducative de base, et
sanitaires, la commune de Foumbot compte 09 écoles maternelles, 49
écoles d'enseignement primaire27, 09 établissements
d'enseignement secondaire28. Le territoire communal, est
subdivisée en 11 aires de santé, et compte 09 Centres de
Santé Intégré (CSI), et 03 cabinets de soin
privés.
Sur le plan touristique, la commune de Foumbot
dispose d'atouts non moins négligeables en occurrence le Mont Mbapit et
son lac de cratère, sans oublier bien évidemment ses nombreuses
chefferies et mosquées aux architectures pittoresques.
Les partenaires au développement de la commune de
Foumbot sont de divers ordres, on peut citer entre autres :
> L'Etat Camerounais, sans doute l'un des
principaux partenaires au développement de la commune. Le tableau ci
dessous présente les investissements étatiques sous budget
d'investissement public (BIP), pour le compte de l'année 2006 et est
suffisamment expressif.
27 Source :
Délégation d'arrondissement de l'enseignement de base de Foumbot,
Août 2006 28Source : Délégation
départemental des enseignements secondaires du Noun, Août
2006
Tableau No 2 : Situation du BIP commune de
Foumbot pour l'année 2006
Domaines
|
Nature de l'ouvrage
|
Nombre
|
Coût de
l'ouvrage
|
Lieux d'exécution/villages
|
Education
|
Salles de
classe
|
02
|
18 000 000
|
EP de Koudounbain
|
Santé
|
Bâtiment du CSI
|
01
|
15 000 000
|
Maka
|
L'eau
|
Forage équipé
|
01
|
8 500 000
|
Foumbot
|
Total
|
41 500 000
|
|
|
Source : BIP 2006/Journal des opérations
du département du Noun.
> ONGs et Programmes de développement, les
plus présents sur le territoire communal sont :
· Le PADDL/GTZ-Ouest, intervenant dans le domaine
de la décentralisation et du développement local.
· Le PNVRA, l'IRAD, et le projet RSP/GTZ, qui
interviennent respectivement dans la vulgarisation, la recherche agricole, et
la protection intégrée des cultures et
leurs commercialisation.
· Le comité national de lutte contre le
SIDA (CNLS) et le programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), qui
combattent le SIDA et vulgarisent entres autre l'utilisation des moustiquaires
imprégnées.
· Les ONGs MUDYPEN, le GRENIER, GRADESCAM,
et bien d'autres soutiennent la commune et appui la population locale sur
divers aspects de développement.
> Les institutions financières ; elles se
résument à la présence d'une structure de microfinance et
de transfert d'argent, à l'instar du crédit communautaire
d'Afrique (CCA). A côte d'elle plusieurs structures informelles
opèrent tells que les tontines.
> Les Associations de développement ;
d'après les registres COOP/GIC de la délégation
provinciale du MINADER de l'Ouest et les registres de la préfecture du
Noun, la commune de Foumbot enregistre environ 265 GIC et une multitude
d'associations.
I I.2- STRUCTURE D'ACCUEIL : PADDL / GTZ-OUEST
La GTZ GmbH (Deutsche Gesellschaft für
Technische Zusammenarbeit) Coopération Technique Allemande, est une
entreprise de droit privée de la coopération internationale pour
le développement durable qui opère dans 67 pays à travers
tous les continents de la planète. Son siège se trouve à
Eschborn près de Francfort-sur-le-Main. Fondée en 1975, elle est
dotée d'une expérience de plus d'une trentaine d'années
dans la coopération internationale pour le développement durable.
Son principal commettant reste le ministère fédéral
allemand de la coopération économique et du développement
(BMZ). Par ailleurs elle opère aussi pour le compte d'autres
ministères fédéraux, des gouvernements
d'autres pays et de clients internationaux, telles
que la Commission Européenne, les Nations Unies ou la Banque Mondiale,
ainsi que pour le compte d'entreprises du secteur privé. La GTZ est
classée comme entreprise d'utilité publique et tous les
excédents financiers sont exclusivement réutilisés pour
ses propres projets. Ouverte aux alliances, elle oeuvre de longue date en
relation avec des organisations nationales et internationales de
coopération au développement. Pour autant que cela s'avère
opportun et présente un intérêt économique, elle
mobilise le savoir-faire des sociétés d'étude et de
conseil privées, de consultants privés et d'institutions
publiques spécialisées existant en République
Fédérale d'Allemagne et dans d'autres pays.
Dans l'accomplissement de sa mission qui consiste
à proposer des solutions d'avenir pour le développement
politique, économique, écologique et social dans un monde
globalisé. Et à la suite d'un Accord de Coopération entre
les gouvernements camerounais et allemand et sous la tutelle du
Ministère de l'Administration Territoriale et de la
Décentralisation (MINATD), la GTZ s'est installée au Cameroun
à la fin des années soixante dix (70') ou elle développe
ses activités autour de trois principaux programmes que sont : le
programme santé (PGCSS), le programme de gestion durable des ressources
naturelles (PGDRN), et le programme d'appui à la décentralisation
et au développement local (PADDL) qui retiendra toute notre
attention.
La coordination du PADDL se trouve à
Yaoundé, et ses activités sont reparties en antennes dans trois
provinces du Pays que sont l'Extrême Nord, le Centre, et l`Ouest
[L'antenne PADDL-OUEST constitue notre structure d'accueil]. Ce programme est
structuré en trois phases de quatre années chacune, la
première phase à été mise en route dès 2004
et s'est achevée en Novembre 2007. Ensuite suivra la deuxième
phase de 2008 à 2011, et la troisième et dernière phase de
2011 à 2015. Son
objectif global se résume en ce principe que :
« les citoyens et citoyennes des collectivités territoriales et
leurs décideurs gèrent de manière autonome leur
environnement socio-économique et contribuent par là à la
réduction de la pauvreté ». Pour atteindre cet objectif, le
PADDL a choisi d'articuler ses activités autour de quatre
composantes29 :
· Composante 1 : Appui aux villages
collectivités territoriales décentralisées dans la mise
en oeuvre du développement local (Institutions communales).
· Composante 2 : Promotion de processus locaux de
création de valeur ajoutée (Economie locale).
· Composante 3 : Gestion des relations de
coopération (Appui à la tutelle et aux partenaires).
· Composante 4 : Adaptation des conditions cadres
pour la promotion du développement local (Cadre pays et DRSP). Les
principes de travail du PADDL consiste à :
· Faire - Faire : appel aux prestataires de service
(PS)
· Equité et transparence
· Transfert des compétences
· Capitalisation/gestion du savoir
· Suivi axé sur les
résultats
Ces principes de travail, sont soutenus par une
idéologie que le PADDL a développée, et tient à
promouvoir. Cette idéologie se tient en trois principaux points que sont
:
o Les principes démocratiques
o La bonne gouvernance
29 Source :
Résumé présentation Anselme Guézodjè,
conférence-débat IPD-AC sur la Décentralisation et le
développement local, Août 2007.
o La transparence
Se basant sur cette idéologie et ce principe
de travail, et afin de mener à bien la mission qu'elle s'est
assignée et atteindre ses objectifs. Le PADDL a conçu, et mis en
oeuvre une batterie de produits en fonction des différentes composantes
de ses interventions. C'est ainsi qu'on peut relever au cours de ses
activités les produits ou interventions suivantes :
· Composante 1 : Institution communale
o Planification du développement
communal
o Diagnostique institutionnel
o Gestion des finances locales
o Administration communale
· Composante 2 : Economie locale
o Structuration du secteur privé.
o Appui au dialogue entre secteurs privés et
publics.
o Renforcement des capacités des
opérateurs privés.
o Appui aux structures représentatives du secteur
privé (les chambres consulaires).
o Méthodologie d'évaluation et
d'exploitation du potentiel économique.
· Composante 3 : Appui à la tutelle et aux
partenaires
o Renforcement institutionnel des préfectures et
SPC.
o Renforcement des capacités des prestataires de
service.
o Coopération avec les programmes d'appui
à la
décentralisation d'autres bailleurs.
o Collaboration avec le CEFAM.
· Composante 4 : Cadre pays et DRSP
o Dispositif de suivi du DRSP.
o Suivi indépendant du DRSP et du budget
national.
o Stratégie de mise en oeuvre de la
décentralisation.
o Intégration des planifications communales dans
la planification nationale.
Pour ce qui est de notre structure d'accueil
proprement dite qu'est le PADDL/GTZ-OUEST, il faut dire qu'elle adhère
scrupuleusement à tout ce qui a été dit plus haut et
s'évertue à jouer pleinement son rôle. En effet durant
toute cette première phase, elle a réussi à couvrir six
(6) départements sur huit (8), et accompagné seize (16) communes
sur un total de quarante une (41) que compte la province de l'Ouest. Ce qui est
au dessus de treize (13) communes à laquelle on se serait attendu si on
les répartissait sur les douze années que durera le
programme.
Les départements et communes suivis et
accompagnés par le PADDL/GTZ-OUEST sont les suivantes :
> Le Noun
o Koutaba
o Malantouen o Kouoptamo o
Bangourain o Foumbot
o Magba
> La Menoua
o Fongo-Tongo o Nkong-Zem o
Santchou
o Penka-Michel
> Les Hauts Plateaux o
Baham
o Bamendjou
> Le Haut-Nkam o Banwa
o Kékem
> Les Bamboutos
o Batcham
> Le Khoung- Khi o
Demdeng
·
DEUXIEME PARTIE :
CADRE OPERATOIRE
DE L'ETUDE
|
|
CHAPITRE III : Méthodologie
III.1- Cadre d'analyse
Tableau No 3 : Analyse des variables
HYPOTHESES
|
VARIABLES
|
INDICATEURS OBJECTIVEMENT VERIFIABLES
|
SOURCES DE
VERIFICATIONS
|
TECHNIQUES DE
COLLECTES DES
DONNEES
|
L'élaboration et la mise en oeuvre d'une
planification du développement communal, constituent une
opportunité de développement local pour les
municipalités.
|
Variable Indépendante :
|
du plan de développement communal.
|
|
|
-Centres d'intérêts
identifiés.
|
- les Communes
- Le PADDL-OUEST - Les populations.
- Comité de suivi.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche
documentaire).
- Rapport d'activité.
|
|
- les communes
- Le PADDL-OUEST - Les Populations.
-Les Chefs de quartiers. - Les chefs
traditionnels.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche
documentaire).
- Observations
|
|
- les communes.
- Le PADDL-OUEST.
- Les chefs traditionnels.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche
|
|
|
|
|
-Les Chefs de quartiers.
|
documentaire)
- Observations
- Rapport d'activité.
|
|
- les communes
- Le PADDL-OUEST - Comité de suivi.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche
documentaire)
- Observations.
- Rapport d'activité.
|
|
- les communes
- Le PADDL-OUEST - Comité de suivi.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche
documentaire)
|
|
- les communes
- Le PADDL-OUEST - Comité de suivi.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche
documentaire)
|
|
local.
|
|
|
- Exécution effective du plan.
|
- les Communes
- Le PADDL-OUEST - Les populations.
- Comité de suivi.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche
documentaire)
- Observations
- Rapport d'activité.
|
|
-Nombre d'infrastructures
réalisées ou
Programme avec
opportunité de
|
- les Communes
- Le PADDL-OUEST - Les populations.
- Comité de suivi.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche
documentaire)
- Observations
|
|
|
|
financement.
|
|
- Rapport d'activité.
|
|
- Liste des projets
financés par les bailleurs.
|
- les Communes
- Le PADDL-OUEST - Les populations.
- Comité de suivi.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche
documentaire)
- Observations
- Rapport d'activité.
|
|
- Nombre de projets
recensés par
groupement ou par
zones (Répartition
géographique des
projets).
|
- les Communes
- Le PADDL-OUEST - Les populations.
- Comité de suivi.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche
documentaire)
- Rapport d'activité.
|
|
- Habileté (aptitude) à
conduire et à suivre les projets
|
- les Communes
- Le PADDL-OUEST - Les populations.
- Comité de suivi.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche
documentaire.
- Rapport d'activité.
|
|
- Nombre de formation. - Atelier de restitution des
formations.
|
- les Communes
- Le PADDL-OUEST - Les populations.
- Comité de suivi.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche
documentaire)
- Rapport d'activité.
|
La mise en oeuvre des
projets de développement issus de la
planification du développement communal contribue à
améliorer la qualité et le niveau de vie des populations
locales.
|
Variable indépendante :
|
de développement issus du plan de
développement communal.
|
|
|
- Satisfaction des
besoins des populations.
|
- les Communes
- Le PADDL-OUEST - Les populations.
- Comité de suivi.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche
documentaire)
- Observations
- Rapport d'activité.
|
|
|
|
- Initiation et montage
des projets par centres d'intérêts par
les populations.
|
- les Communes
- Le PADDL-OUEST - Les populations.
- Comité de suivi.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche
documentaire)
- Rapport d'activité.
|
|
- les Communes
- Le PADDL-OUEST - Les populations.
- Comité de suivi.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche
documentaire)
- Observations
- Rapport d'activité.
|
|
- les Communes
- Le PADDL-OUEST - Les populations.
- Comité de suivi.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche
documentaire)
- Rapport d'activité.
|
|
- les Communes
- Le PADDL-OUEST - Les populations.
- Comité de suivi.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche
documentaire)
- Observations
- Rapport d'activité.
|
|
-Répartition
géographique et
équilibrée des projets.
|
- les Communes
- Le PADDL-OUEST - Les populations.
- Comité de suivi.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche
documentaire)
- Observations
- Rapport d'activité.
|
|
et du niveau de vie des populations locales.
|
|
|
- Augmentation du
revenu des populations locales.
|
|
-Amélioration de l'accès des
populations aux services sociaux de bases (eau,
électricité)
- Désenclavement des zones
inaccessibles.
|
- Construction des
marchés.
- Organisation des
populations en groupes d'initiatives communes
(GIC).
- Création des
coopératives d'épargne et de
crédits communautaires.
- Création des
associations communautaires de défense des
intérêts collectifs.
|
- Multiplication des
forages ou système d'adduction d'eau.
- Vulgarisation des
campagnes d'électrifications rurales.
|
- Création et
maintenance des routes.
- Construction et
maintenance des ponts. - les Communes
|
- Le PADDL-OUEST - Les populations.
- Comité de suivi.
|
|
- les Communes.
- Les populations.
- Comité de suivi.
- Les chefs de quartiers
- les Communes - Les populations. - Comité de
suivi.
- Délégation
Départemental des
travaux publics - Entretiens.
|
- Enquêtes.
- Archives (recherche documentaire)
- Observations
- Rapport d'activité.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche documentaire)
- Observations
- Rapport d'activité.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche documentaire)
- Observations
- Rapport d'activité.
|
- Amélioration du
système Educatif et Sanitaire
|
- Augmentation du
personnel enseignant et soignant.
- Création des aires de santé, et des
centres de
|
- les Communes.
- Les populations.
- Comité de suivi.
- District et Aires de santé.
|
- Entretiens.
- Enquêtes.
- Archives (recherche documentaire)
- Observations
|
|
|
|
santé.
- Création des
établissements
scolaires.
- Augmentation du taux de scolarisation.
|
- Inspections
d'arrondissement de
l'éducation de base, de l'enseignement secondaire
et technique.
|
- Rapport d'activité.
|
|
|
- Vulgarisation des
campagnes de santé
|
|
|
|
|
(VIH /SIDA).
|
|
|
|
- Préservation de
|
- Réduction des feux de
|
- Chef de poste
|
- Entretiens.
|
|
l'environnement.
|
brousses.
|
agricole.
|
- Enquêtes.
|
|
|
|
- Chefs traditionnels. - Chefs de
quartiers.
|
- Archives (recherche
documentaire)
|
|
|
|
|
- Observations
|
|
|
|
|
- Rapport d'activité.
|
|
- Amélioration des
|
- Assainissement du
|
- Aires de santé.
|
- Entretiens.
|
|
compétences des
|
cadre de vie des
|
- Postes d'hygiène et
|
- Enquêtes.
|
|
populations.
|
populations.
|
salubrité.
|
- Archives (recherche
|
|
|
- Aptitude à monter et à suivre des
projets.
|
- Les chefs de quartiers.
|
documentaire) - Observations
|
|
|
|
|
- Rapport d'activité.
|
|
III.2- Type de l'étude
Dans le cadre de ce travail de recherche, la
méthode d'étude employée est descriptive transversale
à visée évaluative.
III.3- Champ de l'étude
L'étude s'est déroulée dans la
province de l'Ouest du Cameroun, principalement dans le département de
la Menoua pour la commune de Nkong-Zem, et le département du Noun pour
la commune de Foumbot. Ces communes ont été retenues selon des
critères bien précis :
· Etre une commune de la province de
l'ouest.
· Etre accompagnée et suivie par le
PADDL/GTZ-OUEST.
· Disposer d'un plan de développement
communal selon la méthodologie PADDL/GTZ-OUEST validé depuis
au moins un an.
III.4- Population cible
La population cible de l'étude est
constituée ainsi qu'il suit :
· Les conseilleurs municipaux
· Les membres du comité de suivi
· Le personnel communal
· La population locale
III.5- Echantillonnage
Technique d'échantillonnage
Pour cette étude, la méthode
utilisée pour sélectionner les unités
d'échantillonnage est dite probabiliste, dans laquelle tous les
éléments respectant les critères avaient les mêmes
chances d'être sélectionnés.
Tous les conseillers municipaux, personnel communal,
et membres du comité de suivi des deux communes concernées ont
été d'office retenus et cela de façon non-probabiliste.
Cependant la sélection au niveau de la population a suivi le protocole
suivant :
v' Repérage des sites de marchés et
jour de marchés dans chaque commune.
v' Le jour du marché, une fois sur le site
nous nous sommes dirigés à tout hasard vers le premier groupe de
personnes à notre portée et avons par la suite continué
dans le même sens en abordant les gens au fur et à mesure, et cela
dans les divers points de ventes.
III.6- Taille de l'échantillon
La taille de l'échantillon de l'étude
au niveau communal, s'est imposée d'elle-même, le conseil communal
de chaque commune concernée étant composé de 41
conseillers, ce qui fait un total de 82 personnes pour les deux communes. De
même au niveau du comité de suivi de mise en oeuvre du plan de
développement communal, la logique est restée la même, ce
comité est constitué de 05 membres par commune, ce qui fait un
total 10 personnes.
Avec le soucis de coller de plus près à
la réalité, et d'être le plus précis possible, nous
avons déterminé de manière empirique la taille de
l'échantillon de la population y compris le personnel communal à
100 par commune. Ce qui fait un total de 200 personnes. Cependant, il est
important de noter que le personnel communal peut s'estimer à une
vingtaine par communes.
En nous résumant, nous avons mené toute
notre étude sur une base d'échantillonnage de 292
personnes.
Cependant, il est important de noter que pour ce qui
est des réponses, nous avons enregistré au niveau de la commune
de Nkong-Zem 30 conseillers municipaux sur les 41, et 70 personnes au sein de
la population au lieu des 100 initialement prévues, il est à
noter que les membres du comité de suivi étaient tous
présents. A la commune de Foumbot nous avons enregistré 35
conseillers sur 41, et 80 personnes au sein de la population. Ici
également le comité de suivi affichait complet. En bref nous
avons eu 225 réponses sur 292 questionnaires, d'où le taux de
réponse de 77,05%.
III.7- Collecte des données
La collecte des données de notre étude
a été menée au préalable grâce à la
recherche documentaire et aux diverses observations sur le terrain. Nous avons
également utilisés des outils classiques de collecte de
données à savoir :
v' 3 questionnaires adressés respectivement
aux décideurs que sont les conseillers municipaux, aux membres des
comités de suivi de mise en oeuvre du PDC, et enfin aux populations y
compris personnel communal.
v' 1 guide d'entretien adressé au chef
d'équipe PADDL/GTZ-OUEST.
v' 2 plans d'ordre du jour de réunion
adressés aux comités de suivi de mise en oeuvre du
PDC.
III.8- Déroulement de l'enquête
La présente étude s'est
déroulée selon les phases classiques suivantes :
III.8.1- Phase préparatoire
Elle a consisté en :
- La signature préalable d'un contrat de stage
avec le PADDL/GTZ-OUEST, et la délivrance des ordres de missions par
cette dernière ;
- La conception et la validation des outils de collecte
des données ;
- La mobilisation des moyens matériels, humains,
financiers, et logistiques ;
- La programmation au préalable des
réunions avec les comités de suivi de mise en oeuvre du PDC
;
- Le pré-test du questionnaire sur le terrain
;
- L'élaboration définitive du
questionnaire ;
- La revue documentaire.
III.8.2- Phase terrain
Il s'agit de l'opération de collecte des
données ou de l'enquête proprement dite, qui s'est
étalée sur 1 mois pour les 2 communes, reparti sur 2 semaines par
commune. Elle a couvert la période du 08 au 21 Octobre 2007 pour la
commune de Nkong-Zem, et la période du 22 Octobre au 04 Novembre 2007
pour la commune de Foumbot.
Il est important de noter qu'avant cette phase de
collecte, nous nous sommes au préalable rendus dans chaque commune pour
une visite préliminaire de prise de contact, au cours de laquelle nous
avions eu des entretiens avec les Secrétaires Généraux et
les présidents des comités de suivi de mise en oeuvre du PDC
à qui nous avions remis des exemplaires de questionnaires à
l'intention des conseillers.
Comme nous le mentionnons plus haut, cette phase
s'est constituée en terme d'entrevue, d'administration des
questionnaires et d'observations des activités sur le
terrain.
La collecte et le contrôle de la qualité
des données recueillies dans l'optique d'éviter tous
éventuels biais pouvant influencer les résultats finaux, ont
été faits avant leur traitement.
III.9- Phase de rédaction
Cette partie du mémoire, s'est pour
l'essentiel déroulée à Bafoussam au sein même du
PADDL/GTZ-OUEST. Sous la supervision de notre encadreur professionnel, et en
étroite collaboration avec notre encadreur académique avec qui
nous échangions régulièrement. Cependant, ce dernier se
trouvant à Douala, ou nous sommes basé, une autre partie du
présent mémoire y a été
rédigée.
III.10- Traitement et analyse des données
Les données recueillies ont étés
codifiées, traitées, et analysées à l'aide du
logiciel de statistique Statistical Package for Social Sciences (SPSS). Les
traitements et la présentation graphique des résultats ont
été faits grâce aux logiciels de traitement de texte Word,
et du tableur Excel.
III.11- Difficultés rencontrées
Tout au long de notre étude, nous avons eu
à faire face à de nombreuses difficultés donc les plus
significatives sont :
v' Les élections législatives et
municipales du 22 juillet dernier, qui dans la plupart des cas ont
bouleversé la constitution des conseils municipaux.
v' Le faible niveau d'imprégnation des nouveaux
conseillers municipaux à la chose communale.
v' Le désintérêt des populations des
affaires politiques et de la gestion de leur commune.
v' Le faible degré de communication des
magistrats municipaux autour des activités communales, notamment la mise
en oeuvre du PDC.
v' Les moyens de locomotion pas toujours disponibles
rendaient difficiles la rencontre des conseillers municipaux
disséminés sur toute l'étendue du territoire
communal.
v' Le peu d'enclin et d'engouement des conseillers
municipaux à se soumettre à notre questionnaire.
v' Le faible degré de publications
scientifiques et d'ouvrages théoriques sur la planification du
développement communal et le développement local.
III.12- Les opportunités saisies
Au cours de notre étude, en termes
d'opportunités saisies, on peut noter :
v' Le soutien logistique et moral de toute
l'équipe du PADDL/GTZOUEST.
v' L'engagement sans faille des présidents du
comité de suivi des communes concernées.
v' La volonté et la promptitude des Maires
à toujours collaborer avec le PADDL/GTZ-OUEST.
III.13- Les limites de l'étude
Tout au long de notre étude, il était
question de partir du lien qui existe entre décentralisation et
développement local pour essayer d'évaluer la pertinence d'un
outil de développement communal en occurrence le plan de
développement communal comme levier du développement local. Ceci
dit, bien que l'étude s'inspire de la décentralisation, elle ne
traite en aucun cas de la décentralisation et du développement
local, mais plutôt de l'effet d'un outil découlant de la
décentralisation sur le cadre et les conditions de vie des populations
locales.
Comme manquement au cours de l'étude nous
pouvons relever la faiblesse de la taille de l'échantillon, qui plus
relevé aurait pu donner des résultats plus significatifs. A
côté de cela on peut aussi noter les difficultés
linguistiques quand nous abordions des personnes d'un certain âge, ce qui
nous obligeait à faire appel à un interprète de fortune
pas toujours très fidèle dans la traduction.
CHAPITRE IV :
Résultats, Analyse et Interprétation
des
Résultats
IV.1- Résultats
IV.1.1- Méthodologie PADDL/GTZ d'élaboration
du
PDC
Le PADDL/GTZ, dans sa logique d'accompagnement et
d'appui technique aux communes, avec la collaboration de ses partenaires de la
coopération internationale a conçu et développé une
méthodologie d'élaboration30 et de mise en oeuvre du
PDC. Cette méthodologie, s'articule autour des grands axes
d'interventions que sont :
> Réunion tripartite de validation du
programme du processus. Au cours de cette réunion à laquelle
prennent part le commettant (le PADDL/GTZ), le bénéficiaire (la
commune), et l'exécutant (le prestataire de service). Il s'agit de
valider le programme du processus d'élaboration du PDC, et
d'arrêter les modalités pratiques des ateliers. Dans ces
modalités pratiques, on peut y mettre les invitations que la mairie doit
adresser à toutes les différentes couches de sa population, et
bien évidemment l'engagement à assurer la logistique
infrastructurelle des ateliers, et aussi garantir les perdiems aux
participants. Il est important de noter qu'au cours de cette même
réunion, le prestataire de service
30 La méthodologie
d'élaboration du PDC développé par le PADDL s'étale
sur environ 2 mois.
remet à la commune une fiche de collecte
d'information en vue de la réalisation de la monographie communale,
incluant l'élaboration de la matrice FFOM (Force Faiblesse
Opportunité et Menace) de la commune.
> Atelier de lancement du processus.
Cet atelier de trois jours, marque le début
effectif du processus d'élaboration. Il est placé sous le
patronage de la tutelle (la préfecture) qui ouvre et clos le
processus.
En plus des populations, y sont également
conviés tous les Services Déconcentrés de l'Etat (SDE)
présents sur le territoire communal, notamment les services de
l'agriculture, de l'élevage, de l'éducation, de la santé,
etc.
Les populations sont réunies dans une salle,
où les travaux sous forme de débats participatifs ou de
brainstorming comme c'est le cas pour tout le processus, ont pour faits
saillants :
· L'identification des groupes sociaux
présents sur le territoire communal.
· L'identification et la priorisation des centres
d'intérêts à un maximum de six par commune.
· La constitution des groupes de
réflexion par centre d'intérêts. ici les populations seront
emmenées à identifier les acteurs, les potentialités, les
contraintes, et les problèmes liés à chaque centre
d'intérêts.
· La désignation des
animateurs/facilitateurs endogènes par groupe (2 à 3 personnes
par groupe).
· La mise en place du comité communal de
suivi de l'élaboration du PDC.
· La mise en place d'un système de
communication et d'information sur le processus.
> Atelier de formation des
animateurs/facilitateurs.
Au cours de cet atelier d'une durée de trois
jours également, il est question d'instruire les
animateurs/facilitateurs sur leurs rôles et leur donné les outils
et les techniques tels que la démarche d'animation participative (DAP)
et la démarche de planification participative (DPP). Ceci afin de les
aider à remplir au mieux leur fonction.
> La collecte des données secondaires sur la
commune
Les aspects socioculturels, socio-sanitaires et
socio-économiques, l'état des ressources naturelles (eau, terre,
ressources pastorales) et les systèmes de gestion, l'encadrement
agricole, éducative, sanitaire, sont recensés lors d'un parcours
du territoire communal, et des services déconcentrés de l'Etat
qui s'y trouvent.
> Atelier de réflexion par centres
d'intérêts.
Cet atelier, en fonction de l'aptitude des
participants peut s'étaler sur une ou deux semaines. Il est important de
préciser que l'animation des travaux des groupes de réflexion est
assurée par les animateurs/facilitateurs, sous la supervision des
formateurs.
La consistance de ces travaux de groupes s'articule
autour d'éléments tels que :
· L'identification des acteurs.
· L'identification des
potentialités.
· L'identification des contraintes.
· L'identification des
problèmes31.
· L'analyse des problèmes (causes,
conséquences, solutions envisagées).
· La planification des solutions aux
problèmes (solutions retenues, périodicité,
responsable, partenaires, moyens).
> Restitution et validation des travaux de groupes
de réflexions. A cette étape du processus, toutes les populations
sont de nouveau convoquées par la commune afin d'apporter des
amendements aux résultats des travaux des différents groupes. Une
fois les résultats des travaux approuvés par le conseil
municipal, ils sont validés avec l'appui de la tutelle. Par la suite le
draft est déposé concomitamment à la mairie et au
PADDL/GTZ pour appréciation. A l'issue de cette phase, le document final
est remis à la mairie par le PADDL/GTZ qui conserve elle-même une
copie. Dès lors, sa mise en oeuvre effective peut commencer.
> Mise en oeuvre et suivi.
La phase d'exécution est laissée au
libre arbitre de l'exécutif municipal. Cependant, le comité de
suivi de mise en oeuvre jouant le rôle de rappel mémoire, attire
régulièrement son attention quant à l'état ou le
niveau d'exécution des solutions planifiées.
31 Uniquement les solutions
réalisables par la commune sont planifiées pour être
exécutées.
IV.1.2- Contexte, défis et enjeux du
développement
local
· · Contexte du Développement
local
A la suite de la constitution de 1996, les
compétences de la commune sont définies par deux textes
:
· La loi N° 2004/017 du 22 Juillet 2004
d'orientation de la décentralisation.
· La loi N° 2004/018 du 22 juillet 2004 fixant
les règles applicables aux communes.
Les Plans de Développement Communal (PDC) qui
ont une vocation de planification et de coordination des actions de
développement sont un instrument de concrétisation des
compétences attribuées aux communes.
Le PDC vise à engager ainsi un processus de
participation élargie, de responsabilisation et de programmation
concertée. Sa finalité est de permettre l'amélioration des
conditions de vie des populations au point de vue économique, social et
culturel, en coordonnant un ensemble d'actions et d'acteurs divers dans un
espace donné en fonction de leurs caractéristiques
propres.
Le processus de PDC dans un esprit n'est pas fixé
:
· Il s'agit dans un processus de planification
« glissante », sur la base des mécanismes d'information, de
suivi et de concertation réguliers.
· Il permet dans sa conception de
développer progressivement des capacités locales de prise en
charge, de programmation, de réalisation et de pérennisation afin
d'impliquer les entités oeuvrant au sein
ou avec la commune de prendre en main le gestion de son
développement.
Il s'agit donc d'appuyer les acteurs d'un même
territoire à :
- Etablir un diagnostic de situation sur la base d'une
large participation des citoyens
- Etablir une structure locale de
développement
- Aider à mettre en oeuvre des projets
financés par l'extérieur.
Cela suppose pour la structure initiatrice de
s'engager dans un travail négocié d'information, d'animation, de
formation et de conseil sur une période assez longue.
Par ailleurs, ce type de processus n'est pas externe.
Il définit des bases contractuelles de travail entre des acteurs, ce qui
constitue une référence de travail aux communes qui souhaitent
pour s'engager réellement avoir une correspondance de la situation afin
d'adapter leurs stratégies aux attentes, besoins et moyens
mobilisés par les parties prenantes.
Cela suppose que :
o Les acteurs impliqués soient conscients des
enjeux (information)
o Qu'il y ait un consensus sur l'état des lieux,
des priorités et d'actions (concertation)
o Que le processus soit flexible, évolutif
pour s'adapter aux variations de conjoncture et à des degrés
variables d'implication des acteurs
o Que la participation soit la plus large
possible
o Qu'il y ait équité entre les
différents groupes d'acteurs
o Que l'on reste dans une logique d'articulation dans
différentes dimensions
o Que l'on contribue au renforcement des ressources,
des compétences et à l'organisation des acteurs
o Que les objectifs à moyen et à long
terme soient définis en fonction des moyens disponibles
nécessaires à leur mise en oeuvre (établir des conditions
de mobilisation des ressources)
o Que l'on produise une vision commune sur la base d'un
diagnostic
· . Défis du Développement
local
Adopter une approche plus intégrée du
développement local n'est pas une tâche facile. Pour
intégrer efficacement les processus de développement local et
pour favoriser systématiquement un meilleur développement des
aptitudes à agir, une meilleure gouvernance et des prestations de
services plus efficientes au niveau local, plusieurs défis importants
sont susceptibles d'être rencontrés :
· Le défi de la modification des
attitudes et des pratiques aussi bien dans les organisations du secteur public
que dans la société civile, afin de légitimer les valeurs
d'équité, de réceptivité, de responsabilité
et de responsabilisation.
· Le défi de la gestion de processus
complexes impliquant de nombreux acteurs organisationnels, tant gouvernementaux
que non-gouvernementaux, à plusieurs niveaux.
· Le défi de surmonter les limites
institutionnelles qui séparent les acteurs et les organisations
sectorielles, de gouvernement local et communautaires par suite de valeurs
et d'intérêts divergents.
· Le défi du réalignement des
relations de pouvoir de sorte que soient favorisés les acteurs locaux
plutôt que les acteurs nationaux, les communautés et la
société civile plutôt que les
fonctionnaires32.
· · Enjeux du développement
local
Les enjeux du développement local s'articulent
autour de quatre éléments principaux que sont :
· Répondre aux besoins de populations
placées en situation de responsabilité.
· Assurer un développement économique
et social cohérent, négocié et durable à
l'échelle d'un territoire.
· Inscrire la lutte contre la pauvreté et
contre les inégalités ainsi que la promotion du genre dans des
actions de proximité.
· Articuler les projets de développement
local avec les politiques, les programmes sectoriels et les moyens de l'Etat
dans une approche d'aménagement du territoire.
IV.1.3- Rôle des communes dans le
développement
local
Le développement est un processus de
création, de rétention et de distribution des richesses sur un
territoire progressivement contrôlé par l'ensemble de ses
habitants.
Le développement local est avant tout un
processus de mobilisation des acteurs locaux. Le développement d'un
territoire passe nécessairement par la mobilisation des acteurs de
ce
32 PNUD (2004),
Résumé, Document de travail sur le développement local,
Washington DC, 16-17 Juin
territoire autour de projets communs. La mobilisation
suppose une forte cohérence entre individus et entre groupes, une
harmonisation des intérêts qui favorise l'intégration des
initiatives de base.
Le développement local renforce
l'identité et la cohésion socioculturelle, crée des
espaces de coopération, de dialogue, de réflexion et de
créativité, et constitue également une alternative aux
modèles classiques de développement.
Partant du fait que la décentralisation ne
doit pas être une occasion de transfert de l'inefficacité du
niveau central au niveau local, les municipalités en matière
économique, sociale, et culturelle, jouent essentiellement un rôle
d'ordre organisationnel ; qui consiste à mettre à la disposition
des populations et des opérateurs locaux un environnement favorable
à leur épanouissement. Dans ce cadre, on peut citer :
o L'amélioration des infrastructures (voies de
circulation) et des équipements de soutient à la production
(gares routières, abattoirs, entrepôts frigorifiques, halles et
marchés, zone d'activités artisanales, etc.) ;
o La sécurisation de l'environnement
général de la microentreprise en matière de
règlement des activités économiques, de fiscalités
et surtout d'occupation de l'espace (sécurité
foncière).
Au-delà de ces types d'intervention
génératrices de recettes pour les municipalités, celles-ci
peuvent également jouer un rôle d'intermédiation et de
structure d'appui capable d'accompagner et de soutenir les initiatives locales
de développement : aides à la création d'entreprises,
formulation de projets, aides dans la
recherche de financement, fournir une formation et une
éducation fonctionnelles courtes mais permanentes.
Les communes sont aussi, par les commandes
(marchés) publiques qu'elles lancent, un agent de développement
non négligeable de l'économie locale. Flle peuvent
également offrir un cadre de négociation à tous les
acteurs de la vie économique locale (entreprises modernes, chambre de
commerce et d'industrie, chambre des métiers, etc.)
A côté de cela, elles doivent produire
les services publiques qui s'inscrivent dans leurs champs de
compétences, définies par la constitution du 18 Janvier 1996, et
contenus dans la loi N°2004/018 du 22 Juillet 2004 fixant les
règles applicables aux communes. Les points saillants de ces services
sont :
o L'éducation préscolaire et primaire
;
o La santé communautaire ;
o La participation aux programmes régionaux des
langues nationales ;
o La promotion des activités de production
agricoles,
pastorales, artisanales et piscicoles
d'intérêt communal ; o La programmation du
développement local ;
o L'assainissement et la protection de l'environnement ;
o L'aménagement de l'espace ;
o La promotion et l'animation des activités
sportives et de jeunesse ;
o L'organisation au niveau local des journées
culturelles, de manifestations culturelles traditionnelles et concours
littéraires et artistiques ;
o La production, le transport, et la distribution de
l'eau potable; o La création des marchés et
foires ;
o L'organisation du transport public ;
o La réalisation et l'entretien des
infrastructures routières et de communication classées dans le
domaine communal ;
o La gestion domaniale et foncière.
En résumé, nous pouvons dire que une
fois tout ce rôle accompli, la commune devrait pouvoir atteindre ses
objectifs de développement local qui suppose :
- que les populations aient une certaine maîtrise
et appropriation de leur espace ;
- que les collectivités aient des moyens
appropriés ;
- que les populations soient les plus
associées.
IV.1.4- Les effets sur le système de gestion
communal
La décentralisation en cours dans notre pays
par le transfert des compétences aux collectivités territoriales
décentralisés, a davantage responsabilisé les
autorités municipales et les a confronté à bien de
difficultés. D'où la question de savoir comment faire face a ses
nouvelles responsabilités ?
C'est dans ce contexte que le PADDL/GTZ partenaire du
gouvernement camerounais a pensé qu'il était urgent d'aider les
collectivités décentralisées à s'organiser. Ce qui
leur permettra de prendre conscience de leurs forces, leurs faiblesses, leurs
opportunités et les menaces qui pèseraient sur leurs communes,
d'ou l'élaboration d'un plan communal, qui aurait permis de
révolutionner la conception de la gestion des bien publics.
Dorénavant, les communes conscientes de ses contraintes et
potentialités, et ayant une vision programmée de ses objectifs
de
développement, peuvent envisager l'avenir avec
beaucoup plus de sérénité tout en garantissant le bien
être de leurs populations qui sont du reste à l'origine du
processus.
De même, les centres d'intérêts
identifiés par les populations et les projets qui en ressortent
constituent des axes d'intervention prioritaires de l'exécutif qui sait
dorénavant quoi faire et à quel moment. Ceci grâce au
travail de rappel mémoire du comité de suivi de mise en oeuvre du
PDC.
IV.1.5- Les effets au niveau de la population locale
Les populations [se démarquent par une prise de
contact des défis de développement et un comportement plus
responsable], du moins ceux qui ont pris part au processus d'élaboration
du PDC en sont les vrais propriétaires. Car en réalité, de
l'identification des acteurs du développement communal, en passant par
l'identification des centres d'intérêts et la planification
des solutions aux problèmes préalablement analysés,
elles ont été au coeur du processus. Ce qui non seulement
renforcent leurs capacités organisationnelles et managériales,
mais aussi leur permettent également d'avoir des éléments
pertinents d'évaluation en fin de mandat de leur exécutif
municipal. Car d'après eux, le taux d'exécution du PDC peut
être perçu comme un indicateur de l'amélioration de leurs
conditions et cadres de vie.
IV.1.6- Les effets au niveau du Comité de suivi de
mise
en oeuvre du PDC
Les membres du comité de suivie de mise en
oeuvre du PDC sont choisis à l'issue d'un suffrage universel au sein de
la population participant au processus d'élaboration du PDC, et dans une
certaine mesure parmi les élus locaux (exécutif
exclu).
Bien qu'ils n'aient pas reçu de formation
spécifique au préalable, ils ont très souvent un niveau
scolaire acceptable. Ce qui a permis de leur faire un briefing au sujet de leur
rôle, leur tâche et de les doter de quelques outils et techniques
de suivi évaluation. Volontaires et engagés, ils sont conscients
des défis du développement local de leurs communes et du
rôle qu'ils ont à y jouer. De ce fait ils constituent «
l'oeil quotidien » de leurs populations sur la mise en oeuvre de leur
PDC.
IV.1.6- Résultats au niveau des acteurs du
développement local
> Point de vue des décideurs (Conseillers
municipaux)
· · Commune de Nkong-Zem
Tableau 4 : Appréciation du PDC par les
conseillers municipaux de Nkong-Zem
|
Entendu
|
Interaction
|
Participation
|
PDC
|
Connaissance
|
Satisfaction
|
Satisfaction
|
Existence d'un
|
Attentes
|
|
parler PDC
|
PDC/Dév
|
au processus
|
opportunité
|
projets
|
population des
|
du PDC
|
plan de
|
comblées du
|
|
|
local
|
élaboration
|
développement local
|
dérivés PDC
|
projets PDC*
|
communal
|
communication
|
PDC
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
18
|
60
|
30
|
100
|
18
|
60
|
30
|
100
|
18
|
60
|
12
|
66,66
|
24
|
80
|
6
|
20
|
24
|
80
|
Non
|
12
|
40
|
0
|
0
|
12
|
40
|
0
|
0
|
12
|
40
|
6
|
33,34
|
6
|
20
|
24
|
80
|
6
|
20
|
Total
|
30
|
100
|
30
|
100
|
30
|
100
|
30
|
100
|
30
|
100
|
18
|
100
|
30
|
100
|
30
|
100
|
30
|
100
|
|
NB :*la satisfaction des populations des projets
dérivés du PDC a portés uniquement ceux qui avait
connaissance de ses projets. Source : Travaux de l'étudiant,
management de projet 2007
Bien que la plupart des conseillers municipaux soient
pour la plupart des nouveaux élus issus du double scrutin du 22 Juillet
2007, ils sont dans leur ensemble (60%) au courant de leur PDC, et pensent que
cela constitue réellement une opportunité de développement
local pour leur commune. Dans le même ordre d'idée, ils sont
majoritairement satisfaits (80%) de leur PDC, bien qu'ils pensent qu'un effort
devrait être fait dans le sens de la communication autour du
processus.
Tableau 5: Perception du PDC par les conseillers
municipaux de Nkong-Zem
|
PDC outil développement local
|
Bailleurs de fonds
sensible au PDC
|
La DPP renforce les
capacités communales
|
Répartition géographique
projet assure
développement équilibré
de la commune
|
Le comité de suivi assure une meilleure
exécution du PDC
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
D'accord
|
30
|
100
|
12
|
40
|
12
|
40
|
12
|
40
|
0
|
0
|
#177; d'accord
|
0
|
0
|
18
|
60
|
12
|
40
|
18
|
60
|
30
|
100
|
Pas d'accord
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
20
|
0
|
|
0
|
0
|
Total
|
30
|
100
|
5
|
100
|
30
|
100
|
5
|
100
|
30
|
100
|
|
Source : Travaux de l'étudiant, management
de projet 2007
La perception qu'ont les conseillers municipaux de
Nkong-Zem est très positive (100%). En fait ils sont tous convaincus que
le PDC constitue un outil de développement local. Néanmoins ils
apprécient diversement le fait que les bailleurs soient sensibles aux
projets issus du PDC, et le fait que le PDC assure un développement
équilibré du territoire communal.
· · Commune de Foumbot
Tableau 6: Appréciation du PDC par les
conseillers municipaux de Foumbot
|
Entendu
|
Interaction
|
Participation
|
PDC
|
Connaissance
|
Satisfaction
|
Satisfaction
|
Existence d'un
|
Attentes du
|
|
parler PDC
|
PDC/Dév
|
au processus
|
opportunité
|
projets
|
population des
|
du PDC
|
plan de
|
PDC
|
|
|
local
|
élaboration
|
développement local
|
dérivés PDC
|
projets PDC*
|
communal
|
communication
|
comblées
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
21
|
60
|
35
|
100
|
28
|
80
|
35
|
100
|
21
|
60
|
14
|
66,66
|
21
|
60
|
28
|
80
|
21
|
60
|
Non
|
14
|
40
|
0
|
0
|
7
|
20
|
0
|
0
|
14
|
40
|
7
|
33,34
|
14
|
40
|
7
|
20
|
14
|
40
|
Total
|
35
|
100
|
35
|
100
|
35
|
100
|
35
|
100
|
35
|
100
|
21
|
100
|
35
|
100
|
35
|
100
|
35
|
100
|
|
NB :*la satisfaction des populations des projets
dérivés du PDC a portés uniquement ceux qui avait
connaissance de ses projets Source : Travaux de l'étudiant,
management de projet 2007
Ici, les conseillers municipaux se
caractérisent par leur grand nombre (60%) à avoir pris part au
processus d'élaboration du PDC, et sont tous convaincus du fait qu'il
existe une interaction entre PDC et développement local. Cependant plus
de leur moitié ne trouvent pas que le PDC ait comblé leurs
attentes.
Tableau 7 : Perception du PDC par les conseillers
municipaux de Foumbot
|
PDC outil
développement local
|
Bailleurs de fonds
sensible au PDC
|
La DPP renforce les capacités
communales
|
Répartition
géographique projet
assure développement
équilibré de la commune
|
Le comité de suivi
assure une meilleure exécution du
PDC
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
D'accord
|
28
|
80
|
21
|
60
|
28
|
80
|
28
|
80
|
0
|
0
|
#177; d'accord
|
7
|
20
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
35
|
100
|
Pas d'accord
|
0
|
0
|
14
|
40
|
7
|
20
|
7
|
20
|
0
|
0
|
Total
|
35
|
100
|
35
|
100
|
35
|
100
|
35
|
100
|
35
|
100
|
|
Source : Travaux de l'étudiant, management
de projet 2007
Les conseillers municipaux de Foumbot,
perçoivent très diversement leur PDC. Dans leur grande
majorité, ils pensent que le PDC est un bon outil de
développement local (80%), et que les bailleurs sont sensibles aux
projets qui en sont issus (60%). Cependant, ils restent tous dubitatif quant au
rôle du comité de suivi.
> Point de vue du Comité de suivi du
PDC
· · Commune de Nkong-Zem
Tableau 8: Appréciation du PDC par le
comité de suivi de Nkong-Zem
|
Interaction PDC/Dev local
|
PDC opportunité développement
local
|
Projets PDC
expriment besoins des populations
|
Existence
d'un cadre de concertation
|
Plénitude du
rôle du comité de suivi
|
l'exécutif communal, suit les
recommandations du comité de suivi
|
Existence d'un plan de communication
|
Attentes du
PDC
comblées
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
5
|
100
|
3
|
60
|
5
|
100
|
0
|
0
|
1
|
20
|
3
|
60
|
4
|
80
|
2
|
40
|
Non
|
0
|
0
|
2
|
40
|
0
|
0
|
5
|
100
|
4
|
80
|
2
|
40
|
1
|
20
|
3
|
60
|
Total
|
5
|
100
|
5
|
100
|
5
|
100
|
5
|
100
|
5
|
100
|
5
|
100
|
5
|
100
|
5
|
100
|
|
Source : Travaux de l'étudiant, management
de projet 2007
Les membres du comité de suivi de mise en
oeuvre du PDC, ont une appréciation très favorable de leur PDC
(4/5 en moyenne), même si dans leur grande majorité ils estiment
ne pas jouer pleinement leur rôle. Par ailleurs, ils (40%) trouvent que
leurs attentes ne sont pas comblées.
Tableau 9: Perception du PDC par le comité de
suivi de Nkong-Zem
|
PDC outil
développement local
|
Bailleurs de fonds
sensible au PDC
|
La DPP renforce les capacités
communales
|
Répartition
géographique projet
assure développement
équilibré de la commune
|
Le comité de suivi
assure une meilleure exécution du
PDC
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
D'accord
|
4
|
80
|
3
|
60
|
2
|
40
|
3
|
60
|
4
|
80
|
#177; d'accord
|
1
|
20
|
1
|
20
|
2
|
40
|
1
|
20
|
1
|
20
|
Pas d'accord
|
0
|
0
|
1
|
20
|
1
|
20
|
1
|
20
|
0
|
0
|
Total
|
5
|
100
|
5
|
100
|
5
|
100
|
5
|
100
|
5
|
100
|
|
Source : Travaux de l'étudiant, management
de projet 2007
Les membres du comité de suivi du PDC de
Nkong-Zem, perçoivent (80%) très favorablement le PDC. Dans leur
majorité, ils pensent que la méthodologie est bonne, et qu'en
intégrant les points de vue de toutes les couches de la population de la
commune, sa mise en oeuvre devrait pouvoir assurer un développement
équilibré de tout le territoire communal.
· · Commune de Foumbot
Tableau 10 : Appréciation du PDC par les membres
du comité de suivi de Foumbot
|
Interaction PDC/Dev local
|
PDC opportunité développement
local
|
Projets PDC
expriment besoins des populations
|
Existence
d'un cadre de concertation
|
Plénitude du
rôle du comité de suivi
|
l'exécutif communal, suit les
recommandations du comité de suivi
|
Existence d'un plan de communication
|
Attentes du
PDC
comblées
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
5
|
100
|
4
|
80
|
5
|
100
|
0
|
0
|
2
|
40
|
4
|
60
|
2
|
40
|
2
|
40
|
Non
|
0
|
0
|
1
|
20
|
0
|
0
|
5
|
100
|
3
|
60
|
1
|
20
|
3
|
60
|
3
|
60
|
Total
|
5
|
100
|
5
|
100
|
5
|
100
|
5
|
100
|
5
|
100
|
5
|
100
|
5
|
100
|
5
|
100
|
|
Source : Travaux de l'étudiant, management
de projet 2007
Bien que n'étant pas encore officiellement
installé dans leur fonction, les membres du comité de suivi de
mise en oeuvre du PDC de Foumbot ont une bonne appréciation (100%) de
leur PDC. Néanmoins, tout en regrettant ne pas pouvoir jouer
pleinement leur rôle, ils sont tous convaincus du fait qu'il existe une
interaction entre PDC et le
développement local, même si dans le
même temps ils décrivent l'inexistence d'un cadre de concertation
avec
l'exécutif municipal.
Tableau 11: Perception du PDC par le comité de
suivi du PDC de Foumbot
|
PDC outil
développement local
|
Bailleurs de fonds
sensible au PDC
|
La DPP renforce les capacités
communales
|
Répartition
géographique projet
assure développement
équilibré de la commune
|
Le comité de suivi
assure une meilleure exécution du
PDC
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
D'accord
|
3
|
60
|
2
|
40
|
3
|
60
|
2
|
40
|
3
|
60
|
#177; d'accord
|
2
|
40
|
2
|
40
|
2
|
40
|
2
|
40
|
2
|
40
|
Pas d'accord
|
0
|
0
|
1
|
20
|
0
|
0
|
1
|
20
|
0
|
0
|
Total
|
5
|
100
|
5
|
100
|
5
|
100
|
5
|
100
|
5
|
100
|
|
Source : Travaux de l'étudiant, management
de projet 2007
La perception qu'ont les membres du comité de
suivi de leur PDC est bonne (60%), car non seulement ils apprécient sa
méthodologie d'élaboration, mais ils pensent fortement que c'est
un outil de développement local. Quant au fait que les bailleurs soient
sensibles aux projets issus du PDC, ils ne sont pas trop convaincu a
propos.
> Point de vue des populations
· · Commune de Nkong-Zem
Tableau 12: Appréciation du PDC par les
populations de Nkong-Zem
|
Entendu parler PDC
|
Interaction PDC/Dév
|
Participation au processus
|
PDC opportunité
|
Connaissance projets dérivés
|
Satisfaction population
|
Satisfaction du PDC
|
Existence d'un plan de
|
Attentes comblées du
|
|
|
local
|
élaboration
|
développement local
|
PDC
|
des projets
PDC*
|
communal
|
communication
|
PDC
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
14
|
20
|
63
|
90
|
14
|
20
|
63
|
90
|
21
|
30
|
21
|
100
|
28
|
40
|
21
|
30
|
14
|
20
|
Non
|
56
|
80
|
7
|
10
|
56
|
80
|
7
|
10
|
49
|
70
|
0
|
0
|
42
|
60
|
49
|
70
|
56
|
80
|
Total
|
70
|
100
|
70
|
100
|
70
|
100
|
70
|
100
|
70
|
100
|
21
|
100
|
70
|
100
|
70
|
100
|
70
|
100
|
|
NB :*la satisfaction des populations des projets
dérivés du PDC a portés uniquement ceux qui avait
connaissance de ses projets Source : Travaux de l'étudiant,
management de projet 2007
Pour les populations de Nkong-Zem, bien que le PDC
tel qu'il est conçu soit nouveau, il constitue une opportunité de
développement local (90%). Cependant, ils ne sont pas trop satisfais du
taux de mise en oeuvre et trouvent qu'un effort devrait être fait dans ce
sens, notamment pour ce qui est de la communication autour du processus
(70%).
Tableau 13: Perception du PDC par les populations de
Nkong-Zem
|
PDC outil
développement local
|
Bailleurs de fonds
sensible au PDC
|
La DPP renforce les capacités
communales
|
Répartition
géographique projet
assure développement
équilibré de la commune
|
Le comité de suivi
assure une meilleure exécution du
PDC
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
D'accord
|
28
|
40
|
28
|
40
|
56
|
80
|
63
|
90
|
49
|
70
|
#177; d'accord
|
35
|
50
|
42
|
60
|
14
|
20
|
7
|
10
|
21
|
30
|
Pas d'accord
|
7
|
10
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
70
|
100
|
70
|
100
|
70
|
100
|
70
|
100
|
70
|
100
|
|
Source : Travaux de l'étudiant, management
de projet 2007
La perception du PDC par les populations ici est
globalement satisfaisante. Ils apprécient la démarche
d'élaboration (80%) et trouvent que la répartition
géographique des projets contribue à assurer un
développement équilibré de la commune. Cependant ils ne
trouvent pas que les bailleurs de fonds soient trop sensibles aux projets issus
du PDC.
· · Commune de Foumbot
Tableau 14 : Appréciation du PDC par les
populations de Foumbot
|
Entendu parler PDC
|
Interaction PDC/Dév
|
Participation au processus
|
PDC opportunité
|
Connaissance projets dérivés
|
Satisfaction population
|
Satisfaction du PDC
|
Existence d'un plan de
|
Attentes comblées du
|
|
|
local
|
élaboration
|
développement local
|
PDC
|
des projets
PDC*
|
communal
|
communication
|
PDC
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
48
|
60
|
80
|
100
|
32
|
40
|
80
|
100
|
40
|
50
|
40
|
100
|
56
|
70
|
40
|
50
|
24
|
30
|
Non
|
32
|
40
|
0
|
0
|
48
|
60
|
0
|
0
|
40
|
50
|
0
|
0
|
24
|
30
|
40
|
50
|
56
|
70
|
Total
|
80
|
100
|
80
|
100
|
80
|
100
|
80
|
100
|
80
|
100
|
40
|
100
|
80
|
100
|
80
|
100
|
80
|
100
|
|
NB :*la satisfaction des populations des projets
dérivés du PDC a portés uniquement ceux qui avait
connaissance de ses projets Source : Travaux de l'étudiant,
management de projet 2007
A Foumbot, les population sont plus au fait du PDC
(60%), et se disent majoritairement satisfais de leur PDC (100%), bien que leur
attentes ne soit pas entièrement comblées. En outre, ils pensent
qu'un accent devrait être mis sur la communication autour du
processus.
Tableau 15 : Perception du PDC par les populations de
Foumbot
|
PDC outil
développement local
|
Bailleurs de fonds
sensible au PDC
|
La DPP renforce les capacités
communales
|
Répartition
géographique projet
assure développement
équilibré de la commune
|
Le comité de suivi
assure une meilleure exécution du
PDC
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
D'accord
|
64
|
80
|
40
|
50
|
64
|
80
|
64
|
80
|
56
|
70
|
#177; d'accord
|
16
|
20
|
32
|
40
|
16
|
20
|
8
|
10
|
16
|
20
|
Pas d'accord
|
0
|
0
|
8
|
10
|
0
|
0
|
8
|
10
|
8
|
10
|
Total
|
80
|
100
|
80
|
100
|
80
|
100
|
80
|
100
|
10
|
100
|
|
Source : Travaux de l'étudiant, management
de projet 2007
La perception des populations de Foumbot est assez
favorable. Dans leur grande majorité (80%), le PDC est un outil de
développement qui assure un développement équilibré
du territoire communal. Cependant ils critiquent l'action du comité de
suivie de mise en oeuvre qui d'après eux n'influence pas suffisamment la
mise en oeuvre du PDC.
IV.2- Analyse et interprétation des
résultats
IV.2.1- Analyse et évaluation de la
méthodologie
PADDL d'élaboration du PDC.
Le rôle de la planification est de trouver le
meilleur chemin pour réaliser les objectifs de développement de
la commune. Animé par ce leitmotiv, le PADDL/GTZ comme bien d'autres
organismes accompagnant le processus de décentralisation en cours dans
notre pays, tout en aidant les collectivités territoriales
décentralisés que sont les communes a se doter d'un plan de
développement communal (PDC). A conçu et mis sur pied une
méthodologie d'élaboration du PDC qui peut être
considérée comme économique. Car même si l'objectif
visé consiste à aider les communes à mieux s'organiser et
selon leurs dire a avoir une vision programmée des objectifs d'avenir
est atteint, on peut reprocher a cette approche la petitesse du temps allouer a
cet tâche (moins de 3 mois). Car en effet en Afrique de l'Ouest,
précisément au Bénin, la méthodologie
d'élaboration de la SNV s'étale sur près de 8 mois. A
l'issue de ce processus les membres du comité de suivi de mise en oeuvre
reçoivent une formation appropriée au cours de laquelle ils sont
dotés d'outils de suivi évaluation pour l'accomplissement de leur
mission. Un autre élément d'appréciation peut être
l'approche initiale, le PADDL/GTZ confie la responsabilité de la
mobilisation populaire et logistique à la commune qui doit se charger de
convoquer toutes les couches de la population dans un lieu qu'elle aura au
préalable déterminée. Ft ceci avec tous les risques de
marginalisation que cela comporte. Fn tenant compte des sommes importantes
nécessaire à l'élaboration du PDC, une implication du
PADDL/GTZ dans la campagne de sensibilisation et de mobilisation des
populations sur toute l'étendue
du territoire communal ne serait pas inutile. Pour
contourner ce problème, le PNDP appliquant initialement la même
méthodologie que le PADDL/GTZ, a développé une nouvelle
approche qui intègre d'avantage le rapprochement dès populations.
Ici le processus commence au préalable dans chaque quartier du
territoire communal. A l'issue de cela, on ressort avec des plans de
développement locaux (PDL) qui garantissent la prise en compte effective
du point de vue de chaque groupe d'intérêts de la
communauté. Ce n'est qu'après cela, que les PDL sont
fusionnés et résumés en seul ensemble qu'est le plan de
développement local (PDC).
A la suite de ceci, le PNDP s'engage à financer
tous les premiers projets prioritaires issus de tous les PDL, ce qui n'est le
cas du PADDL/GTZ qui préfère plutôt mettre l'accent sur le
renforcement des capacités communales en terme de montage de projet et
de recherche de financement. Bref apprendre à pêcher plutôt
qu'a donner du poisson. Compte tenu de la précarité ambiante dans
ces communes, cette approche ne fait pas beaucoup d'émule une fois le
PDC élaboré, notamment en ce qui concerne la mise en
oeuvre.
Pour autant, considérant les conditions
socio-économiques difficiles dans lesquelles évoluent nos
collectivités territoriales décentralisées, la
méthodologie PADDL/GTZ si la mobilisation et la
représentativité des populations est bien faites, présente
bien des avantages. Sur le plan économique, elle revient dans la plupart
des cas à moins de cinq millions de Fcfa [subvention PADDL et
participation communale comprise]. Sur le plan spatio-temporel, il occupe moins
de temps et permet aux populations de vaquer à leur occupation tout en
prenant part au processus. Globalement, cette méthodologie est un peu
plus éducative que les autres, car elle renforce les capacités
des populations et leur permet de se prendre en charge, et donc d'être
maître de leur propre
destin. Ce qui est bénéfique a plus
d'un titre sur le plan de la pérennité, vu que le renforcement
des capacités communales devrait à l'avenir se faire de
façon endogène, et la mairie ne devrait plus dépenser
beaucoup d'argent.
IV.2.2- Analyse des effets sur le système de
gestion communale
· · Commune de Nkong-Zem
Les conseillers municipaux de la commune de Nkong
Zem, bien que majoritairement de nouveaux élus, sont près de 60%
à avoir entendu parler du PDC, et ont pris effectivement part à
son processus d'élaboration dont ils qualifient la méthodologie
de satisfaisante. Leurs quasi-totalité pensent qu'il existe une
interaction entre PDC et développement local, et tous sans exception
sont convaincus du fait qu'il constitue une opportunité de
développement local, en ce sens qu'il fédère les
idées, les organise et fixe des objectifs d'avenir. Dans le même
ordre d'idée, 60% d'entre eux ont connaissance des projets communaux
dérivés du PDC, et seulement 40% pense que ces projets satisfont
vraiment les besoins initiaux des populations. D'aucun impute ce fait à
une lutte de conflit d'intérêt entre décideurs, ou encore
à une déviation des besoins réellement exprimés par
les populations. Cependant 80% de ces conseillers se disent satisfaits du PDC,
bien que 20% pensent que leurs attentes n'ont pas été
comblées vu le faible taux d exécution [près de
28%]33 du PDC un an après sa validation(moins de 10% pour un
plan triennal de 2007-2009). L'absence d'un plan de communication autour du
processus n'est pas pour faciliter les choses.
33 55 projets sur 70
programmés dans le PDC, étaient supposés commencées
en 2007. 15 seulement l'ont été, d'où le taux
d'exécution de près de 28%.
Entre autres, bien que presque tous sont convaincus
du fait que le PDC soit un outil de développement, seulement 40% pensent
que les bailleurs sont réellement sensibles aux projets
dérivés du PDC. De même 10% ne perçoivent pas la
démarche de planification participative comme élément de
renforcement des capacités communales, également 60% sont plus ou
moins d'accord avec le fait que la répartition géographique des
projets assure un développement équilibré du territoire
communal. Dans leur grande majorité, ils trouvent l'instauration d'un
comité de suivi de mise en oeuvre du PDC comme une mesure majeure
pouvant influencer et faire bouger les choses s'il joue pleinement son
rôle. Parallèlement, ils trouvent le travail de leur comité
de suivi médiocre dans l'ensemble.
· · Commune de Foumbot
A la commune de Foumbot, les conseillers municipaux
à près de 60% ont déjà entendu parler du PDC, et
ont pris effectivement part à son processus d'élaboration, dont
ils trouvent la méthodologie satisfaisante. Dans leur grande
majorité, ils pensent qu'il existe une interaction entre PDC et
développement local, et tous sans exception sont convaincus du fait que
le PDC constitue une opportunité de développement local, en ce
sens qu'il fédère les idées, les organise et fixe des
objectifs d'avenir. Par ailleurs, de même qu'à Nkong Zem, 60%
d'entre eux ont connaissance des projets communaux dérivés du
PDC, et seulement 40% pense que ces projets satisfont vraiment les besoins
initiaux des populations. D'aucun impute ce fait à une lutte ou de
conflit d'intérêt entre décideurs, ou encore à une
déviation des besoins réellement exprimés par les
populations. Cependant 60% de ces conseillers se disent satisfaits du PDC, bien
que 40% pensent que leurs attentes n'ont
pas été comblées vu le faible
taux d'exécution [près de 12,5%]34 du PDC un an
après sa validation(moins de 10% pour un plan quadriennal de 2007-2010).
L'absence d'un plan de communication autour du processus ne facilite pas la
mise en oeuvre.
Entre autre, bien que presque tous sont convaincus du
fait que le PDC soit un outil de développement, seulement 60% pensent
que les bailleurs sont réellement sensibles aux projets
dérivés du PDC. Cependant 80% perçoivent la
démarche de planification participative (DPP) comme un
élément de renforcement des capacités communales,
également 80% sont plus ou moins d'accord avec le fait que la
répartition géographique des projets assure un
développement équilibré du territoire communal. A
l'état actuel des choses, ils sont pour la plupart plus ou moins
d'accord avec l'instauration d'un comité de suivi de mise en oeuvre du
PDC comme une mesure majeure pouvant influencer et faire bouger les choses s'il
joue pleinement son rôle. Parallèlement, ils trouvent le travail
de leur comité de suivi médiocre dans l'ensemble.
IV.2.3- Analyse des effets sur le comité de suivie
de mise en oeuvre du PDC
+ Commune de Nkong Zem
Dans son ensemble, les membres du comité de
suivi de mise en oeuvre du PDC pensent qu'il existe une interaction entre PDC
et développement local. Cependant seulement 40% trouvent que le PDC
représente une opportunité de développement local. Ceci
peut s'expliquer par le peu d'empressement de l'exécutif communal
à les officialiser dans leur
34 101 projets sur 120
programmés dans le PDC, étaient supposés commencés
en 2007. Moins de 15 seulement l'ont été, d'où le taux
d'exécution de près de 12,5%.
fonction un an après la validation du PDC.
Néanmoins ils sont tout à fait d'accord que les projets mis en
oeuvre expriment les besoins réels des populations. L'absence d'un cadre
de concertation et d'un plan de communication, comme ils le décrivent
dans leur grande majorité, les empêche comme le disent 80% d'entre
eux de jouer pleinement leur rôle. Cependant 60% estiment que leurs
recommandations sont tout de même pris en compte par l'exécutif
communal. 60% également trouvent que leurs attentes du PDC n'ont pas
été comblées. Ceci peut être imputable au faible
taux de mise en oeuvre du PDC et leur faible degré d'influence sur le
processus de mise en oeuvre du PDC. Ils pensent que cela est du au fait que la
mairie est plus encline à la méthodologie PNDP ou encore
qu'étant extérieur aux sources de financement, ils ne devraient
pas avoir un droit de regard. Pour exemple, les membres du comité de
suivi de Nkong-Zem m'ont présentés le cas du chantier du nouveau
bâtiment de la mairie de Nkong-Zem financés par le FEICOM. Ils
sont d'accord à 80% que le PDC est un outil de développement
local et que l'instauration du comité de suivi devrait pouvoir en
assurer une meilleure mise en oeuvre, ceci à condition que
l'exécutif municipal s'y engage réellement. 60% d'entre eux sont
d'accord avec le fait que les bailleurs de fonds sont plus sensibles aux
projets issus du PDC, car les projets non seulement sont
équilibrés sur tout le territoire communal, mais en plus ils
représentent les besoins réellement exprimés par les
populations locales, d'où l'approbation de la démarche de
planification participative utilisée à cet effet.
+ Commune de Foumbot
Ici également, tous les membres du
comité de suivi de mise en oeuvre du PDC, sont convaincus du fait
qu'il existe une interaction entre PDC et développement local car le
plan assure une visibilité des actions à
entreprendre pour améliorer les conditions et
le cadre de vie des populations locales. Dans le même ordre
d'idée, ils approuvent dans leur majorité que les projets
expriment les besoins réels des populations du moment ou ces derniers
ont été pensés par eux. De même, à 80% ils
pensent qu'il existe une interaction entre PDC et développement local.
Tout de même une contradiction existe, bien que n'étant pas
officiellement dans leur fonction un an après l'élaboration du
PDC et ne produisant pas de rapport formel comme c'est le cas à Nkong
Zem,ils estiment être écouter et suivi par l'exécutif
communal. Dans le même temps seulement 40% pensent qu'ils jouent
pleinement leur rôle dans ces conditions. Bien qu'un système de
communication communal existe, 60% des membres du comité de suivi de
mise en oeuvre du PDC disent ne pas le savoir et déplorent cet
état de fait. De même plus de 80% ne sont pas satisfait du PDC,
dont ils attendent encore la note préfectorale les installant et une
accélération dans la mise en oeuvre pour le bien être des
populations.
Environ 60% sont d'accord et seulement 40% plus ou
moins d'accord que le PDC est un outil de développement local, et que le
comité de suivi de mise en oeuvre assure une meilleure exécution
du PDC, ce qui peut paraître surprenant du moment ou ils sont eux
même membres, d'où notre inquiétude quant a la connaissance
réelle de leur rôles. Dans les mêmes proportions, ils
estiment que la démarche de planification participative (DPP) contribue
au renforcement des capacités communales. Pour 40% d'entre eux les
bailleurs ne sont pas sensibles aux projets issus du PDC car ils ne connaissent
pas de projets issus du PDC qui a été financés par ces
derniers. Dans le même ordre 20% pensent que la répartition
géographique des projets sur le territoire communal n'assure pas
toujours un développement équilibré de la commune, car
d'après eux tous dépend de l'orientation de mise en
oeuvre donnée par l'exécutif qui du reste
n'est pas tenu de suivre leurs recommandations.
IV.2.4- Analyse des effets sur la population
· · Commune de Nkong Zem
Après observation et enquête sur le
terrain, un constat général s'impose les populations de Nkong Zem
sont déconnectes des affaires communales. C'est ainsi qu'a plus de 80%
ils disent n'avoir jamais entendu parler du PDC, et n'avoir pas pris part
à son processus. De même, ils pensent que tel qu'on le leur
explique, ils n'en sont pas satisfaits car ils ne voient pas de
réalisations concrètes, ce qui pourtant se fait. D'où
l'inefficacité ou l'absence d'un système de communication
efficace, qu'ils pensent à 70% inexistant. Cependant, bien que 40%
disent ne pas être satisfaits de la mise en oeuvre du PDC, 90% estiment
que le PDC tel qu'il est conçu constitue réellement une
opportunité de développement local, et est un véritable
outil qui peut booster ce développement. Vu qu'il intègre le
point de vue de toutes les couches et variantes de la population locale, ce qui
ne peut que contribuer à une amélioration de leurs cadres et
conditions de vie.
60% de la population sont plus ou moins d'accord que
les bailleurs sont sensibles aux projets issus du PDC. A 90%, ils sont d'accord
que la répartition géographique des projets devrait pouvoir
assurer un développement équilibré de la commune à
condition que la mise en oeuvre s'en suive. 30% sont plus ou moins d'accord que
le comité de suivi puisse assurer une meilleure mise en oeuvre du PDC,
et trouvent leur travail pas satisfaisant.
· · Commune de Foumbot
Contrairement à Nkong Zem, ici la population
est plus au fait du PDC. 60% disent avoir déjà entendu parler,
bien que seulement 40% aient pris part au processus. Majoritairement, ils
pensent qu'il existe une interaction entre PDC et développement local,
et que le PDC est un outil qui constitue une opportunité de
développement local sil est effectivement mise en oeuvre. Très
peu de personnes au sein de la population (30%) sont au fait des projets
communaux dérives du PDC, et seulement 40% de ceux là s'en disent
satisfait. Le disfonctionnement du système de communication communal qui
est décrié par 70% d'entre eux, peut peut être expliquer ce
fait. Dans la même lancée seulement 20% de la population, vu le
faible taux d'exécution du PDC estiment que leurs attentes ont
été comblées.
Pour ce qui est de la sensibilité des
bailleurs aux projets issus du PDC, 40% sont plus ou moins d'accord de ce fait,
bien que 80% estiment que la répartition géographique des projets
si elle est respectée devrait assurer un développement
équilibré de la commune. De même la majorité
apprécie la mise sur pied d'un comité de suivi de mise en oeuvre
comme mesure incitative de la mise en oeuvre, même s'ils jugent pour la
plupart le travail de ce comité insatisfaisant.
IV.3- Vérification des hypothèses
A la première partie de notre travail de
recherche, nous avons posé des hypothèses d'étude sur la
base desquelles nous avons travaillé. A cette étape, il s'agit
pour nous de les vérifier et de nous assurer qu'elles sont toujours
pertinentes.
Hypothèse N°1 :
L'élaboration et la mise en oeuvre d'une
planification du développement communal, constituent une
opportunité de développement local pour les
municipalités.
Cette affirmation peut se confirmer par les faits
suivants :
v' Les besoins et les priorités des populations
sont répertoriés et consignés dans un
document.
v' La mise en oeuvre des projets de ce plan, satisfait
automatiquement les besoins réels des populations.
v' La démarche d'animation et de planification
participative utilisée dans ce processus place les populations
à la base du processus.
v' Les élus municipaux sachant que les
populations disposent d'éléments pertinents pour les
évaluer en fin de mandat sont plus consciencieux et soucieux du bien
être de ceux-ci.
v' Le renforcement des capacités des
populations grâce aux démarches d'animation et de planification
participative, et aux techniques de montage de projet, assure la
pérennité des actions tout en garantissant un
développement durable de la municipalité.
Hypothèse N°2 :
La mise en oeuvre des projets de développement
issus de la planification du développement communal contribue à
améliorer le cadre et les conditions de vie des populations
locales.
Cette deuxième affirmation peut également
être confirmée par les faits suivants :
v' Les populations sont à la base des projets
consignés dans ce plan et aussi responsables de leur
planification.
v' Les différents centres
d'intérêts recensés intègrent obligatoirement tous
les aspects sociaux, économiques, culturels et politiques de la vie
courante du territoire communal.
v' L'exécution des projets faisant le tour de
ces différents aspects du développement améliore le cadre
et les conditions de vie des populations.
v' La répartition géographique des
projets sur toute l'étendu du territoire communal, garanti un
développement harmonieux et équilibré des populations
locales.
Sur la base des éléments
énumérés ci-dessus, nous pouvons affirmer que nos
hypothèses de recherches restent valables.
CHAPITRE V : Propositions d'amélioration
A l'issue de nos réflexions et analyses, et
dans l'optique d'améliorer ce qui ce faisait déjà et
d'apporter notre modeste contribution au renforcement des capacités des
collectivités territoriales décentralisées de notre pays,
les propositions suivantes peuvent être faites aux différents
acteurs du processus de décentralisation au Cameroun. Ceci
particulièrement en ce qui concerne l'élaboration et la mise en
oeuvre d'un plan de développement communal, pour une amélioration
du cadre et des conditions de vie des populations locales.
Propositions d'amélioration
> A l'endroit du PADDL/GTZ
- Renforcer la formation des membres du comité
de suivi de mise en oeuvre du PDC et leurs expliquer d'avantage leurs
rôles.
- Insister sur la mise en place d'un cadre de
concertation entre le comité de suivi et l'exécutif
municipal.
- Veiller au respect de l'accord cadre signé avec
le PNDP, afin d'éviter de doter une commune de plus PDC.
- Aider la commune à sensibiliser et à
informer sur le processus du PDC.
- Aider à financer complètement un
minimum de trois projets prioritaires par commune, afin de susciter davantage
l'adhésion des populations.
- Accompagner la commune dans la sensibilisation et
l'invitation des populations au processus d'élaboration, afin de
s'assurer que toutes les couches et variantes de la population y soient
effectivement représentées.
- Faire une évaluation à mi parcours de
la mise en oeuvre du PDC, et tenir des réunions tripartites
semestrielles ou annuelles avec le comité de suivi de mise en oeuvre et
l'exécutif municipal.
- Harmoniser le temps de validité ou de mise
en oeuvre du PDC (triennal, quadriennal, ou quinquennal ?). Cinq ans serait
souhaitable, vu que c'est le temps que dure le mandat d'un conseil
municipal.
> A l'endroit des communes
- Mettre en place un système de communication
communal fiable et opérationnelle.
- Sensibiliser et inviter effectivement toute les
couches et variantes de la population au processus.
- Assurer une meilleure prise en charge des participants
au processus d'élaboration du PDC.
- S'engager et s'efforcer à respecter la
programmation de la mise en oeuvre du PDC tel que initialement
prévu.
- Toujours expliquer et communiquer aux populations les
réalisations et les difficultés rencontrées.
- Le PDC doit être un instrument de gestion
quotidienne qui doit guider les agents et les responsables communaux dans leurs
actions.
> A l'endroit de l'Etat
- Organiser et harmoniser la méthodologie
d'élaboration du PDC.
- Veiller à l'obligation d'une commune à
avoir un seul PDC.
> A l'endroit du comité de suivi de mise en
oeuvre
- Eviter d'aller au-delà de leur
prérogative.
- Toujours suivre la mise en oeuvre et faire ses
rapports de suivi-évaluation.
- Exiger l'instauration d'un cadre de concertation avec
l'exécutif communal.
- Tenir régulièrement et
périodiquement des réunions de suiviévaluation de la mise
en oeuvre du PDC.
> A l'endroit de la population
- Leurs représentant que sont les chefs de
quartiers ou de villages, ne doivent jamais perdre de vue la mise en oeuvre du
PDC et toujours demander des explications sur son état
d'avancement.
- Evaluer et sanctionner ses élus locaux sur la
base du taux de mise en oeuvre du PDC.
- Participer massivement au processus
d'élaboration et s'assurer que les projets mis en oeuvre
reflètent vraiment leurs besoins.
CONCLUSION
La réalisation de cette étude, nous a
donné l'opportunité de lever un pan de voile sur le
système d'accompagnement des communes par une agence de la
coopération internationale, et de comprendre le fonctionnement de ces
communes en plein processus de décentralisation. En outre, elle nous a
surtout permis d'évaluer la pertinence d'un instrument
stratégique du développement local qu'est le PDC sur
l'amélioration du cadre et des conditions de vie des
populations.
L'élaboration et la mise en oeuvre d'une
planification du développement communal, comme instrument du
développement local dans les communes de Nkong Zem et de Foumbot, ont
été porteuses de beaucoup d'espoir dans la mesure ou de part sa
méthodologie, elle intègre et prend en compte les opinions des
différentes variantes et couches de la population locale, afin d'assurer
un développement équilibré de la
localité.
En effet en retenant comme centre
d'intérêts prioritaires des domaines aussi variés que sont
:
· La gestion communale
· L'économie locale
· Les secteurs sociaux de bases
· Le cadre de vie
· L'environnement et les ressources
naturelles
· Les infrastructures
Le PDC prend en compte tous les facteurs de la vie
courante pouvant constituer des leviers de développement local. C'est
ainsi donc qu'une mise en oeuvre effective et juste des différents
projets de cette
planification devrait certainement contribuer
à améliorer le cadre et les conditions de vie des populations
locales.
Aussi le PADDL dans son principe de renforcement des
capacités des collectivités décentralisées,
s'évertue à transférer des compétences aux
populations locales afin de garantir la pérennité de leurs
actions, pour qu'enfin ces dernières au lieu d'en attendre toujours de
l'extérieur puisse eux même insuffler des actions endogènes
de développement.
Au regard des objectifs du PDC décrits tout au
long de ce travail, et considérant les objectifs de notre étude
qui ont été préalablement définis au début
de ce travail, nous pouvons néanmoins estimer avoir atteint notre but et
avancer que le PDC s'il est effectivement mis en oeuvre est un bon outil de
développement local.
Cependant, toutes oeuvres humaines étant
perfectibles, nous pensons que d'autres sur la base de cette modeste
contribution à la recherche scientifique, pourront l'améliorer et
explorer de nouvelles pistes de recherches qui n'ont pas été
évoquées dans ce travail.
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> Textes de Lois :
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- Les lois N° 2004/017 du 22 Juillet 2004
d'orientation de la décentralisation et N°2004/018 du 22 Juillet
2004 fixant les règles applicables aux communes, Novembre
2004.
> Documents Non Publiés :
- Anselme Guézodjè,
résumé présentation conférence-débat IPD-AC
sur la Décentralisation et le développement local, Août
2007.
- Dépliants profil de la GTZ, Juillet 2006 et
présentation du PADDL II, Novembre 2006.
- Diverses recherches sur le moteur de recherche google,
au site
www.google.fr
ANNEXES
FORMULAIRE DE QUESTIONS-DECIDEURS
L'objectif de cette enquête est de comprendre dans
quelle mesure l'élaboration et la mise en oeuvre du Plan de
Développement Communal (PDC) peut permettre d'impulser le
développement local.
Conformément à la loi No 91/023 du 16
Décembre 1991, nous vous garantissons la stricte confidentialité
dans le traitement de vos réponses.
Votre franche et sincère collaboration non seulement nous
est précieuse, mais nous honore également ; Merci d'avance.
Date : ./ /2007 No : /
Département : ./ Arrondissement :
./
Commune : /
1. IDENTIFICATION DU RÉPONDANT ?
1.1-Sexe
· Masculin
· Féminin 1.2-Tranche
d'âge
·
[35-45]
· ] 45-55]
· ] 55 et +] 1.2- Fonction
·

Maire
· Adjoint au maire
· Conseiller
· Secrétaire Général
· Receveur municipal
· Comptable matière
· Personnel Communal
2. Avez-vous déjà entendu parler du Plan
de Développement Communal (PDC)?
·

Oui
· Non
3. Si Oui, Qu'est ce qui selon vous définit le
mieux le Plan de Développement Communal ?
·

Planification réfléchis et organisés
des solutions aux problèmes.
· Identification et analyse objectives des
problèmes.
· Vision programmée des objectifs de
développement.
· Evaluation des contraintes /potentialité
de la communauté.
· Bien être collectif.
· Toutes les propositions
· Autres à préciser :
4. A quoi vous renvoi l'expression Développement
local ?
·

Bien être des populations
· Valorisation des initiatives locales
· Evolution du niveau de vie des
populations
· Mobilisations des forces locales
· Développement infrastructurel
· Développement socio-économique
· Toutes les propositions
· Autres à préciser :
5. Pensez-vous qu'il existe une interaction entre PDC
et Développement local ?
·
Oui
· Non
6. Que pensez vous de l'assertion selon laquelle «
le PDC est un outil de développement local »
·

Pas d'accord
· Plus ou moins d'accord
· D'accord
7. Avez-vous pris part au processus d'élaboration
de votre PDC ?
· Oui
· Non
8. Si Oui, Comment qualifierez vous la
méthodologie d'élaboration du PDC ?
·



Très peu participative
· Un peu participative
· Participative
· Très participative
· Autres à préciser :
9. Si Non, Pourquoi ?
10. Qu'aimeriez vous y changer ?
11. Croyez vous que l'élaboration et la mise en
oeuvre du PDC soit réellement une opportunité de
développement local pour votre commune ?
·

Oui
· Non
12. D'après vous quels mots ou expressions
décrit le mieux le fonctionnement de votre commune avant le PDC
?
·

Obscure
· Incertaine
· Tatillonne
· Navigation a vue
· Brouillonne
· Rétrograde
· Archaïque
· Normal
· Ne sait pas
13. Avez-vous connaissances de projets mis en oeuvre
dans le cadre du PDC ?
·

Oui
· Non
14. Si Oui, pensez-vous que ces projets satisfassent les
besoins exprimés par les populations ?
·
Oui
· Non

15. Si Non, pourquoi ?
· Déviation des objectifs initiaux de bases
· Incohérence entre les besoins exprimés des
populations et les projets réalisés
· Incompétence des décideurs
· Mauvaise foi
· Conflits d'intérêts entre les
décideurs
· Inefficacité du comité de suivi de mise en
oeuvre
· Mauvaise communication
· Ne sait pas
· Autres à préciser :
16. Globalement êtes vous satisfait du processus
d'élaboration et de la mise en oeuvre du PDC dans votre commune
?
·
Oui
· Non
17. Si Non, pourquoi ?
18. Les bailleurs de fonds sont sensibles aux projets
issus du PDC ; Qu'en pensez vous ?
·
Pas d'accord
· Plus ou moins d'accord
· D'accord
19. A votre connaissance, combien de projets issus du
PDC ont étés mis en oeuvre ou sont en cours de réalisation
à nos jours ?
·

[1 -5]
· ] 5 - 10]
· ] 10 - 15]
· ] 15-20]
· ] 20 et +]
· Aucun
· Ne sait pas
20. Combien de ces projets ont été
financés grâce à l'appui des Bailleurs de fonds
?
·

Aucun
· Ne sait pas
· Préciser le nombre :
21. Comment qualifierez vous la qualité des
projets issus du PDC ?
·

Mauvaise
· Médiocre
· Moyenne
· Bonne
· Très bonne
· Ne sait pas
22. L'élaboration du PDC par le transfert de
compétence sur la Démarche d'Animation Participative et le
montage de projet contribuent de façon effective au renforcement des
capacités communal ?
·
Pas d'accord
· Plus ou moins d'accord
· D'accord
23. L'élaboration et la mise en oeuvre du PDC
en prenant en compte les opinions de toutes les couches et variantes de la
population, assurent une répartition géographique
équilibrée des projets sur le territoire communal?
·
Pas d'accord
· Plus ou moins d'accord
· D'accord
24. La mise sur pied d'un comité de suivi de
mise en oeuvre du PDC est une mesure majeure contribuant à assurer
une meilleure exécution du PDC, qu'en pensez vous ?
·
Pas d'accord
· Plus ou moins d'accord
· D'accord
25. Comment qualifierez vous le travail du comité
de suivi de mise en oeuvre de votre PDC ?
·

Médiocre
· Passable
· Bon
· Très bon
· Ne sait pas
26. Existe-t-il dans votre commune un plan de
communication autour de la mise en oeuvre du PDC ?
·

Oui
· Non
27. Si Oui, en êtes vous satisfait ?
·

Très peu satisfait
· Un peu satisfait
· Satisfait
· Très satisfait
28. Si Non, Pourquoi ?
29. Diriez vous que l'élaboration et la mise en
oeuvre du PDC ont comblés vos attentes ?
·
Oui
· Non
30. Si Non, Qu'aimeriez vous y apporter comme
amélioration ?
FORMULAIRE DE QUESTIONS-COMITE DE SUIVI DE MISE EN
OEUVRE DU PDC.
L'objectif de cette enquête est de comprendre dans
quelle mesure l'élaboration et la mise en oeuvre du Plan de
Développement Communal (PDC) peut permettre d'impulser le
développement local.
Conformément à la loi No 91/023 du 16
Décembre 1991, nous vous garantissons la stricte confidentialité
dans le traitement de vos réponses.
Votre franche et sincère collaboration non seulement nous
est précieuse, mais nous honore également ; Merci d'avance.
Date : ./ /2007 No : /
Département : / Arrondissement :
./
Commune : ./
1. IDENTIFICATION DU RÉPONDANT ?
1.1-Sexe
·

Masculin
· Féminin 1.2-Tranche
d'âge
·

[18-25]
· ] 25-35]
· ] 35-45]
· ] 45-55]
· ] 55 et +] 1.2- Fonction
·

Président Comité de Suivi
· Rapporteur Comité de Suivi
· Membre Comité de Suivi
2. Selon vous, Qu'est ce qui définit le mieux le
plan de développement communal ?
·

Planification réfléchis et organisés
des solutions aux problèmes.
· Identification et analyse objectives des
problèmes.
· Vision programme des objectifs de
développement.
· Evaluation des contraintes /potentialité
de la communauté.
· Bien être collectif.
· Toutes les propositions
· Autres à préciser :
3. A quoi vous renvoi l'expression Développement
local ?
·

Bien être des populations
· Valorisation des initiatives locales
· Evolution du niveau de vie des
populations
· Mobilisations des forces locales
· Développement infrastructurel
· Développement
socio-économique
· Toutes les propositions
· Autres à préciser :
4. Pensez-vous qu'il existe une interaction entre PDC
et Développement local ?
·
Oui
· Non
5. Que pensez vous de l'assertion selon laquelle «
le PDC est un outil de développement local »
·
Pas d'accord
· Plus ou moins d'accord
· D'accord
6. Comment qualifierez vous la méthodologie
d'élaboration du PDC ?
·

Très peu satisfaisante
· Un peu satisfaisante
· Satisfaisante
· Très satisfaisante
7. Qu'aimeriez vous y changer ?
8. Croyez vous que l'élaboration et la mise en
oeuvre du PDC soit réellement une opportunité de
développement local pour votre commune ?
·

Oui
· Non
9. D'après vous quels mots ou expressions
décrit le mieux le fonctionnement de votre commune avant le PDC
?
·

Obscure
· Incertaine
· Tatillonne
· Navigation a vue
· Brouillonne
· Rétrograde
· Archaïque
· Normal
· Ne sait pas
10. Pensez-vous que les projets mis en oeuvre dans le
cadre du PDC satisfassent les besoins exprimés par les populations
?
· Oui
·
Non
11. Si Non, pourquoi ?
·

Déviation des objectifs initiaux de
bases
· Incohérence entre les besoins
exprimés des populations et les projets
réalisés
· Incompétence des
décideurs
· Mauvaise foi
· Conflits d'intérêts entre les
décideurs
· Inefficacité du comité de suivi de
mise en oeuvre
· Mauvaise communication
· Autres à préciser :
12. Comment qualifierez vous vos relations avec
l'exécutif communal ?
·

Difficile
· Laborieuse
· Concrète
· Complexes
· Excellente
· Autres à préciser :
13. Existe -il un cadre de concertation (plate forme de
réflexion) ?
· Oui
· Non
14. Quelles sont les fréquences de vos rencontres
?
Fréquences
|
Hebdomadaire
|
Mensuel
|
Trimestriel
|
Semestriel
|
Annuel
|
1 fois
|
|
|
|
|
|
2 fois
|
|
|
|
|
|
3 fois
|
|
|
|
|
|
4 fois
|
|
|
|
|
|
5 fois
|
|
|
|
|
|
+ de 5 fois
|
|
|
|
|
|
|
· Autres à préciser :
15. Croyez-vous réellement qu'à
l'état actuel des choses, vous jouer pleinement votre rôle
?
·
Oui
· Non
16. Si Non pour quelles raisons d'après vous
?
·

Manque de moyens
· Dynamisme moyen de l'exécutif
· Faible adhésion de la population
· Collaboration moyenne de l'exécutif
· Autres à préciser :
17. Comment définissez vous votre degré
d'efficacité sur la mise en oeuvre du PDC?
·

Très peu efficace
· Un peu efficace
· Efficace
· Très efficace
18. Pensez vous que vos rapports de
suivi-évaluation influence les décisions de l'exécutif sur
la mise en oeuvre du PDC ?
·

Jamais
· Par moment
· Très souvent
· Toujours
19. Avez-vous l'impression d'être écouter
et suivi par l'exécutif communal?
·

Oui
· Non
20. Les bailleurs de fonds sont sensibles aux projets
issus du PDC, qu'en pensez vous ?
·
Pas d'accord
· Plus ou moins d'accord
· D'accord
21. A votre connaissance, combien de projets issus du
PDC ont étés mis en oeuvre ou sont en cours de réalisation
à nos jours ?
·

[1 -5]
· ] 5 - 10]
· ] 10 - 15]
· ] 15-20]
· ] 20 et + [
· Ne sait pas
· Aucun
22. Combien de ces projets ont été
financés grâce à l'appui des Bailleurs de fonds
?
·

Aucun
· Ne sait pas
· Préciser le nombre :
23. Comment qualifierez vous la qualité des
projets issus du PDC ?
·

Mauvaise
· Médiocre
· Moyenne
· Bonne
· Très bonne
· Ne sait pas
24. L'élaboration du PDC par le transfert de
compétence sur la Démarche d'Animation Participative et le
montage de projet contribuent de façon effective et efficace au
renforcement des capacités communal ?
·
Pas d'accord
· Plus ou moins d'accord
· D'accord
25. L'élaboration et la mise en oeuvre du PDC
en prenant en compte les opinions de toutes les couches et variantes de la
population, assure une répartition géographique
équilibré des projets sur le territoire communal ?
·
Pas d'accord
· Plus ou moins d'accord
· D'accord
26. La mise sur pied d'un comité de suivi de
mise en oeuvre du PDC est une mesure majeure contribuant à assurer une
meilleure exécution du PDC, qu'en pensez vous ?
·

Pas d'accord
· Plus ou moins d'accord
· D'accord
27. Comment qualifierez vous votre travail de
comité de suivi de mise en oeuvre du PDC ?
·

Médiocre
· Passable
· Bon
· Très Bon
28. Existe-t-il dans votre commune un plan de
communication autour de la mise en oeuvre du PDC ?
·
Oui
· Non
29. Si Oui, en êtes vous satisfait ?
·

Très peu satisfait
· Un peu satisfait
· Satisfait
· Très satisfait
30. Si Non, Pourquoi ?
31. Diriez vous que l'élaboration et la mise en
oeuvre du PDC ont comblés vos attentes ?
·
Oui
· Non
32. Si Non, Qu'aimeriez vous y apporter comme
amélioration ?
FORMULAIRE DE QUESTIONS-POPULATIONS
L'objectif de cette enquête est de comprendre dans
quelle mesure l'élaboration et la mise en oeuvre du Plan de
Développement Communal (PDC) peut permettre d'impulser le
développement local.
Conformément à la loi No 91/023 du 16
Décembre 1991, nous vous garantissons la stricte confidentialité
dans le traitement de vos réponses.
Votre franche et sincère collaboration non seulement nous
est précieuse, mais nous honore également ; Merci d'avance.
Date : ./ /2007 No : /
Département : ./ Arrondissement :
./
Commune : ./
1. IDENTIFICATION DU RÉPONDANT ?
1.1-Sexe
·

Masculin
· Féminin 1.2-Tranche
d'âge
·

[18-25]
· ] 25-35]
· ] 35-45]
· ] 45-55[
· ] 55 et +] 1.3- Fonction
·

Agriculteur
· Eleveur
· Opérateur économique
· Salariés
· Autres à préciser :
2. Avez-vous déjà entendu parler du Plan
de Développement Communal (PDC)?
·

Oui
· Non
3. Si Oui, Qu'est ce qui selon vous définit le
mieux le Plan de Développement Communal (PDC) ?
·

Planification réfléchis et organisés
des solutions aux problèmes.
· Identification et analyse objectives des
problèmes.
· Vision programme des objectifs de
développement.
· Evaluation des contraintes /potentialité
de la communauté.
· Bien être collectif.
· Toutes les propositions
· Autres à préciser :
4. A quoi vous renvoi l'expression Développement
local ?
·

Bien être des populations
· Valorisation des initiatives locales
· Evolution du niveau de vie des
populations
· Mobilisations des forces locales
· Développement infrastructurel
· Développement socio-économique
· Toutes les propositions
· Autres à préciser :
5. Pensez-vous qu'il existe une interaction entre PDC
et Développement local ?
·
Oui
· Non
6. Que pensez vous de l'assertion selon laquelle «
le PDC est un outil de développement local »
·
Pas d'accord
· Plus ou moins d'accord
· D'accord
7. Avez-vous suivi ou pris part au processus
d'élaboration de votre PDC ?
·
Oui
· Non
8. Si Oui, Comment qualifierez vous la
méthodologie d'élaboration du PDC ?
·

Très peu participative
· Un peu participative
· Participative
· Très participative
· Autres à préciser :
9. Si Non, Pourquoi ?
10. Qu'aimeriez vous y changer ?
11. Croyez vous que l'élaboration et la mise en
oeuvre du PDC soit réellement une opportunité de
développement local pour votre commune ?
·

Oui
· Non
12. D'après vous quels mots décrit le
mieux le fonctionnement de votre commune avant PDC ?
·

Obscure
· Incertaine
· Tatillonne
· Navigation a vue
· Brouillonne
· Rétrograde
· Archaïque
· Normal
· Ne sait pas
· Autres à Préciser :
13. Avez-vous connaissances de projet mis en oeuvre dans
le cadre du PDC ?
·

Oui
· Non
14. Si Oui, pensez-vous que ces projets satisfassent
les besoins exprimés par les populations ?
·

Oui
· Non

15. Si Non, pourquoi ?
· Déviation des objectifs initiaux de bases
· Incohérence entre les besoins exprimés des
populations et les projets réalisés
· Incompétence des décideurs
· Mauvaise foi
· Conflits d'intérêts entre les
décideurs
· Inefficacité du comité de suivi de mise en
oeuvre
· Mauvaise communication
· Autres à préciser :
16. Globalement êtes vous satisfait de
l'élaboration et de la mise en oeuvre du PDC dans votre commune
?
·
Oui
· Non
17. Si Non, pourquoi ?
18. Les bailleurs de fonds sont sensibles aux projets
issus du PDC ; Qu'en pensez vous ?
·
Pas d'accord
· Plus ou moins d'accord
· D'accord
19. A votre connaissance, combien de projets issus du
PDC ont étés mis en oeuvre ou sont en cours de réalisation
à nos jours ?
·

[1 -5]
· ] 5 - 10]
· ] 10 - 15]
· ] 15-20]
· ] 20 et + [
· Aucun
· Ne sait pas
20. Combien de ces projets ont été
financés grâce à l'appui des Bailleurs de fonds
?
·

Aucun
· Ne sait pas
· Préciser le nombre :
21. Comment qualifierez vous la qualité des
projets issus du PDC ?
·

Mauvaise
· Médiocre
· Moyenne
· Bonne
· Très bonne
· Ne sait pas
22. L'élaboration du PDC par le transfert de
compétence sur la Démarche d'Animation Participative et le
montage de projet contribuent de façon effective au renforcement des
capacités communal ?
·
Pas d'accord
· Plus ou moins d'accord
· D'accord
23. L'élaboration et la mise oeuvre du PDC en
prenant en compte les opinions de toutes les couches et variantes de la
population, assure une répartition géographique des projets sur
le territoire communal ?
·
Pas d'accord
· Plus ou moins d'accord
· D'accord
24. La mise sur pied d'un comité de suivi de
mise en oeuvre du PDC est une mesure majeure contribuant à assurer une
meilleure exécution du PDC, qu'en pensez vous ?
·

Pas d'accord
· Plus ou moins d'accord
· D'accord
25. Comment qualifierez vous le travail du comité
de suivi de mise en oeuvre de votre PDC ?
·

Médiocre
· Passable
· Bon
· Très bon
· Ne sait pas
26. Pensez vous qu'il existe dans votre commune un plan
de communication autour de la mise en oeuvre du PDC ?
·

Oui
· Non
27. Si Oui, en êtes vous satisfait ?
·

Très peu satisfait
· Un peu satisfait
· Satisfait
· Très satisfait
28. Si Non, Pourquoi ?
29. Diriez vous que l'élaboration et la mise en
oeuvre du PDC ont comblés vos attentes ?
·
Oui
· Non
30. Si Non, Qu'aimeriez vous y apporter comme
amélioration ?

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