Résumé
Le résumé
A travers notre mémoire, nous avons vu l'importance
d'un système de contrôle interne efficace pour la maîtrise
des activités et des risques bancaires, qui doit être mis en place
à tous les niveaux tant opérationnel qu'organisationnel.
L'audit interne est partie intégrante du système
de contrôle interne et ses interventions organisées et
méthodiques en référence aux normes universelles en la
matière lui permettent de contribuer de façon permanente à
l'amélioration du dispositif du contrôle interne et à sa
promotion au niveau de toutes les fonctions de la banque.
Les banques, doivent disposer d'un système de gestion
des risques efficace afin de préserver leur solidité
financière, de continuer à croître et de se montrer dignes
de la confiance de leurs clients.
C'est dans cet ordre d'idées que nous avons opté
pour l'application de cet Audit Interne à un pan important de
l'activité bancaire, à savoir le commerce international, le
crédit documentaire en particulier ; sous la problématique
précédemment énoncée :
« Quel est le rôle de l'audit interne dans
l'amélioration du dispositif de contrôle interne, dans le secteur
bancaire ?»
Mots clés
Les mots clés -Contrôle
interne ; -Audit interne ; -Pilotage ;
-Coso ;
-Domiciliation ; -Crédit Documentaire ; -Balle II ;
-Les risques bancaires.
Annexes
Annexe n°01 : Organigramme de la BNA
2/2
Annexe 02 : L'organigramme de l'agence :
Secrétaire
Directeur Adjoint
Caisse
télécompensatio
Secrétariat engagement
Engagement (Crédits)
Commerce extérieure (Comex)
Source : élaboré par nos soins.
Annexe n°03 : Demande de domiciliation
DEMANDE D'OUVERTURE DOSSIER DOMICILIATION
Donneur d'ordre
SARL
Agence . . . /
BANQUE NATIONALE D'AL6ERIE
Conformement a la reglementation des changes, nous vous
prions d'ouvrir un dossier de domiciliation relatif a l'importation designee
ci-apres :
Contrat commercial (1) FACTURE .Reference :
N° 3333333333 Fournisseur : montant :
3333333333
Contre valeur en Dinars au cours provisoire de soit
DA. Se rapportant aux marchandises T.D. Numero3333333333
Indique ci-contre : 33333333333333333333333333
Provenance .origine
Designation du titre d'importation3R.C. N° du
3333333333
Il est bien entendu que nous vous degageons de toutes
responsabilites quant a la position douanière de ces marchandises,
vis-a-vis de la reglementation des changes en vigueur.
Nous certifions sur l'honneur que nous ne possedons dans
les pays etrangers aucun moyen de paiement nous permettant d'effectuer sur
place le reglement de cette importation et sommes d'accord pour que cette
operation se denoue sur le plan financier suivant les normes en vigueur et
degageons la BANQUE NATIONALE D'AL6ERIE des risques de change eventuels pouvant
en decouler.
Nous nous engageons enfin d'ores et deja a vous remettre
aussitet apres dedouanement le justificatif douanier de cette
operation.
SI6NATURE AUTORISEE
(1) preciser s'il s'agit d'une facture ou d'un
marche.
A detailler s'il y a lieu.
Annexe n°04 : Attestation Taxe de domiciliation
Bancaire
Annexe n°05: Engagement
-oOo- ENGAGEMENT -oOo-
Jesoussigne
M................................................................................... Representant
legal de la Societe :
- Raison Sociale :
- Activité :
- Adresse :
- NIS :
- Fournisseur :
- Montant :
- TARIF DOIJANIER :
M'engage au nom de la Societe a destiner les produits,
soitw............................................................................................................),
importes exclusivement au besoin de l'exploitation de l'entreprise et de ce
fait, je m'interdis a revendre les produits en question en l' tat.
En outre, j'atteste que les quantites importies
correspondent aux capacites de production et aux moyens humains, materiels et
de stockage de la Societe.
Fait-Le
.......................................................
Cachet d signature.
Annexe 06 : CA1112 :
Annexe n° 07 : Formule 04 (CA 1067)
ANNEXE N°08 : Demande Credoc Semar 205
bis
DEMANDE D'OUVERTURE DE CREDIT DOCUMENTAIRE
Alger le: / /
Siége
DONNEUR D'ORDRE BANQUE NATIONALE D'ALGERIE
1- . 2- Agence :
Référence du donneur d'ordre
3- Nous Vous prions d'ouvrir un Crédit documentaire
REVOCABLE
4- à transmettre par lettre / lettre avec préavis
par cable IRREVOCABLE
5- MONTANT (en chiffre et en lettre) . IRREVOCABLE et
CONFIRME Maximum / Environ (1)
6- Faveur: Transférable/Non transférable
7- Utilisation à Vue ou contre acceptation de traite
à (1)
8- POUR PRESENTATION: Paiement - négociation -
acceptation (1)
9- AUPRES DE:
10- CONTRE REMISE DES DOCUMENTS CIDESSOUS: (1)
- Jeu Complet de connaissement "Clean on Board" établi
à l'ordre de la Banque
Nationale d'Algérie Notify Ordonnateur stipulant fret
- L.T.A établi à l'adresse de la Banque
Nationale d'Algérie pour compte
Ordonnateur Stipulant frêt
- Facture Commerciale en ...
exemplaires
- - -
11- CONCERNANT (marchandises)
Conforme Facture Pro forma du
(Mention devant figurer sur facture définitive)
12- VALABLE JUSQU'AU
13- AVISER FIL BENEFICIAIRE
14- SANS AJOUTER / EN AJOUTANT (1) VOTRE CONFIRMATION
15- EXPEDITION / EMBARQUEMENT JUSQU'AU PARTIELS AUTORISE/
INTERDITS
16- TRANSBORDEMENTS: - AUTORISES SUR
- INTERDITS
17- A DESTINATION DE ASSURANCE COUVERTE PAR L'ORDONNATEUR
18- TITRE D'IMPORTATION N°
19- ACHAT DE DEVISE
Tous les frais réclamés par la banque
émettrice (BNA) sont à la charge de l'ordonnateur. Tous ceux
réclamés par la banque notificative sont à la charge de
fournisseurs.
- JE DEGAGE LA BNA DE TOUS RISQUES DE CHANGE.
De convention expresse, les documents sont affectés par
nous à titre de gage
et de nantissement à la bonne fin des avances qui
résulteront de votre paiement
ou de votre acceptation, ainsi qu'au remboursement de toute somme
dont nous
serions débiteurs envers vous pour quelque cause que se
soit.
Signature du donneur d'ordre
Nous nous engageons, si l'assurance est soignée par nous,
à vous remettre un
Avenant sur votre demande.
Cette ouverture de crédit est soumise aux règles et
Usances Uniformes relatives
Aux crédit documentaires sous réserves de
l'application des règles et Usances
Propres aux pays qui n'auraient pas adoptés les
règles et Usances Uniformes
Approuvés par la chambre de commerce internationale.
Annexe n°09 : Credoc à l'import
ET7
Annexe n° 10 : Lettre d'ouverture par V8
BANQUE NATIONALE D'ALGERIE D.R.E :
Agence :
FAX :
. le :
OUVERTURE PAR V8
D.O.D « 101 » Service Credoc
Objet : demande ouverture de CREDOC N° CDI (100%
margé)
EUR F/
DOM/ .DU
O/SARL .
NIF :
Nous vous transmettons, ci-joint une demande d'ouverture
de CREDIT DOCUMENTAIRE de notre relation SARL
Nous vous en souhaitons bonne
réception.
Cordialement.
Le chargé d'études la directrice
adjointe la directrice
Annexe n°11 : Swift
2/3
3/3
DGAB
DPT CREDIT
DEPT
CONTROLE
DPAC
Annexe n°12 : Organigramme DRE
Bouzareah.
AP
LIBERTE -
605-
AP
BOUZAREAH -
627-
SECRETARIAT
Agence BOLOGHINE -
608-
AP ZIROUT YOUCEF -620-
Agence BAB EL OUED -629-
AP TELEMLY
-602-
AP CHE GUEVARA -599-
Agence PORT-SAID -628-
DIRECTION DU RESEAU D'EXPLOITATION
Annexe 13 : règlement 02-03 de la Banque
d'Algérie.
Algérie
Contrôle interne des banques
et établissements financiers
Règlement de la Banque d'Algérie
n°2002-03 du 14 novembre 2002
Le Gouverneur de la Banque d'Algérie,
· Vu la loi n°90-10 du 14 avril 1990 relative à
la monnaie et au crédit modifiée et complétée par
l'Ordonnance n°01-01 du 4 Dhou El Hidja 1421correspondant au 27
Février 2001, notamment ses articles 43 bis et 44 alinéas g et i
;
· Vu l'ordonnance n°75-35 du 29 avril 1975
portant Plan comptable national ;
· Vu le Décret Présidentiel du 10 Rabie El
Aouel 1422 correspondant au 02 juin 2001 portant nomination du Gouverneur et
Vice- Gouverneurs de la Banque d'Algérie ;
· Vu le Décret Présidentiel du 10 Rabie El
Aouel 1422 correspondant au 02 juin 2001 portant nomination des Membres du
Conseil d'Administration de la Banque d'Algérie ;
· Vu le Décret Présidentiel du 10 Rabie El
Aouel 1422 correspondant au 02 juin 2001 portant nomination des Membres du
Conseil de la
Monnaie et du Crédit ;
· Vu le règlement n°92-05 du 22 mars 1992
modifié et complété concernant les conditions que
doivent remplir les fondateurs, les dirigeants et
représentants des banques et établissements financiers ;
· Vu le règlement n°92-08 du 17 novembre 1992
portant plan de comptes et règles comptables applicables aux banques et
établissements financiers ;
· Vu le règlement n°92-09 du 17 novembre 1992
relatif à l'établissement, et à la publication des comptes
individuels annuels des banques et établissements financiers ;
· Vu le règlement n°94-12 du 2 juin 1994
relatif aux principes de gestion et d'établissement de normes dans le
secteur financier ;
· Vu le règlement n°94-18 du 25 décembre
1994 portant comptabilisation des opérations en devises ;
· Vu le règlement n°95-04 du 20 avril 1995
modifiant et complétant le règlement n°91-09 du
14 Août 1991 fixant les règles prudentielles de
gestion des banques et des établissements financiers ;
· Vu le règlement n°95-07 du 23 décembre
1995 modifiant et remplaçant le règlement n°92-04 du 22 mars
1992 relatif au contrôle des changes ;
· Vu le règlement n°95-08 du 23 décembre
1995 relatif au marché des changes ;
· Vu le règlement n°97-01 du 8 janvier 1997
portant comptabilisation des opérations sur titres ;
· Vu les délibérations du Conseil de la
Monnaie et du Crédit du 28 Octobre 2002
Promulgue le règlement dont la teneur suit :
Art.1.- Le présent règlement a
pour objet de définir le contenu du contrôle interne que les
banques et établissements financiers doivent mettre en place, en
particulier, les systèmes de mesure et d'analyse des risques et les
systèmes de leur surveillance et maîtrise.
Art.2.- Au sens du présent
règlement, on entend par :
· Risque de crédit : risque encouru en cas de
défaillance d'une contrepartie ou des contreparties
considérées comme un même bénéficiaire au
sens de l'article 2 du règlement n°95- 04 modifiant et
complétant le règlement n°91- 09 du 14 Août 1991
fixant les règles prudentielles de gestion des banques et
établissements financiers.
· Risque de taux d'intérêt global : risque
encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de
l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à
l'exception, le cas échéant, des opérations soumises aux
risques de marché.
· Risque de règlement : risque encouru, notamment,
dans les opérations de change, au cours
de la période qui sépare le moment
oül'instruction de paiement d'un instrument financier
vendu ne peut plus être annulée
unilatéralement et la réception définitive de
l'instrument acheté.
· Risque de marché : il s'agit de risque de taux, de
risque de variation de prix de titres de propriété, de risque de
règlement-contrepartie et
de risque de change.
· Risque opérationnel : risque résultant
d'insuffisances de conception, d'organisation et de mise en oeuvre des
procédures
d'enregistrement dans le système comptable et plus
généralement dans les systèmes
d'information de l'ensemble des événements
relatifs aux opérations de la banque ou l'établissement financier
concerné.
· Risque juridique : risque de tout litige avec une
contrepartie résultant de toute imprécision, lacune ou
insuffisance d'une quelconque nature susceptible d'être imputable
à la banque ou à l'établissement financier au titre de ses
opérations.
· Organe exécutif : Les personnes visées
à l'article 135 de la Loi relative à la monnaie et au
crédit chargées de la détermination effective de
l'orientation de l'activité des banques et établissements
financiers régulièrement agrées.
· Organe délibérant : Le conseil
d'administration ou le Conseil de Surveillance.
· Comité d'audit : Comité qui peut être
créé par l'organe délibérant pour l'assister
dans
l'exercice de ses missions. L'organe délibérant
définit la composition, les modalités de son fonctionnement et
les conditions dans lesquelles les commissaires aux comptes ainsi que
toute personne appartenant à la banque ou
établissement
financier concerné sont associés à
ces travaux. L'organe délibérant définit
les missions dudit Comité d'audit. Celles-ci doivent, cependant,
permettre :
- de vérifier la clarté des informations fournies
et de porter une appréciation sur les
méthodes comptables adoptées par la banque ou
établissement financier concerné,
- de porter une appréciation sur la qualité du
contrôle interne, en particulier, la cohérence des systèmes
de mesure, de surveillance
et de maîtrise des risques.
Art.3.- Le contrôle interne que les
banques et établissements
financiers doivent mettre en place
comprend, notamment :
· un système de contrôle des opérations
et des procédures internes ;
· une organisation comptable et du traitement de
l'information ;
· des systèmes de mesure des risques et des
résultats;
· des systèmes de surveillance et de maîtrise
des risques ;
· un système de documentation et d'information.
Art.4.- Le contrôle interne, que les banques et
établissements
financiers doivent mettre en place en
adaptant l'ensemble des dispositifs prévus par le
présent règlement, doit être en adéquation avec la
nature et le volume de leurs activités, leur taille et leurs
implantations et avec les risques de différentes natures auxquels ils
sont exposés.
I. Le système de contrôle des
opérations et les procédures internes
Art.5.- Le système de contrôle des
opérations et des procédures internes a pour objet, notamment,
dans les conditions optimales de sécurité, de
fiabilité et d'exhaustivité, de :
· vérifier la conformité des
opérations aux dispositions législatives et
réglementaires, aux
normes et usages professionnels et déontologiques et aux
orientations de l'organe délibérant
;
· vérifier le strict respect des procédures
de décision de prises de risques de toute nature et des normes de
gestion fixées par l'organe exécutif, en particulier s'il s'agit
de normes de gestion sous forme de limites ;
· vérifier la qualité de l'information
comptable et financière, qu'elle soit destinée à l'organe
exécutif et à l'organe délibérant, transmise
à la Banque d'Algérie, transmise à la Commission Bancaire
ou destinée à être publiée ;
· vérifier les conditions d'évaluation,
d'enregistrement, de conservation et de disponibilité de
l'information comptable et financière,
en particulier, en garantissant la piste
d'audit dans le cas des opérations informatisées
;
· vérifier la qualité des systèmes
d'information et de communication.
Art.6.- Les banques et établissements
financiers doivent organiser leurs systèmes de contrôle de
façon à pouvoir :
· assurer un contrôle régulier avec un
ensemble de moyens mis en oeuvre en permanence dans les unités
opérationnelles pour garantir la régularité, la
sécurité et la validation des opérations
réalisées et le respect des autres instructions
ou
orientations liées à la surveillance des risques
de toute nature associées aux opérations ;
· vérifier, selon une périodicité
adaptée, la régularité et la conformité des
opérations, le respect
des procédures et l'efficacité des dispositifs
prévus dans l'alinéa précédent, en
particulier, leur adéquation à la nature de l'ensemble des
risques associés aux opérations.
Art.7.- L'organisation des banques et
établissements financiers doit assurer la stricte indépendance
entre les unités chargées de l'engagement
des opérations et les unités chargées de
leur validation,
en particulier comptable et de leur règlement
ainsi que du suivi des instructions ou des orientations
liées à la surveillance des risques.
Art.8.- L'indépendance entre les
unités chargées de l'engagement des opérations et les
unités chargées de leur validation peut être
organisée, soit, par un rattachement hiérarchique
différent de ces unités jusqu'à un niveau suffisamment
élevé ou par une organisation qui garantit la séparation
claire des fonctions, soit par des procédures, en particulier
informatiques, conçues dans ce but et dont les banques et
établissements financiers sont en mesure de justifier
l'adéquation.
Art.9.- Les dispositifs visés à
l'article 6 du présent règlement qui vérifient, notamment,
la régularité et la conformité des opérations,
doivent fonctionner de manière indépendante par rapport à
l'ensemble des structures à l'égard desquelles ils exercent leurs
missions.
Art.10.- Les banques et établissements
financiers doivent désigner un responsable chargé de veiller
à la cohérence et à l'efficacité du contrôle
interne et qui rend compte de l'exercice de sa mission à
l'organe exécutif et, le cas échéant, au
comité d'audit. L'organe délibérant est tenu
informé par
l'organe exécutif de la désignation de ce
responsable et des comptes rendus de ses travaux.
Lorsque la taille de la banque ou de l'établissement
financier ne justifie pas la désignation d'une personne
spécialement chargée de veiller à la cohérence et
à l'efficacité du contrôle interne, l'organe
exécutif, sous le contrôle de l'organe délibérant,
doit assurer la coordination de tous les dispositifs qui sont liés
à l'exercice de cette mission.
Art.11.- Les banques et
établissements financiers doivent s'assurer que le nombre et la
qualification
des personnes qui participent au fonctionnement du
système de contrôle des opérations et des procédures
internes ainsi que les moyens mis à leur disposition
en particulier les outils de suivi et les méthodes
d'analyse de risques, sont adaptés aux activités,
à la taille et aux implantations de la banque ou de
l'établissement financier concerné.
Art.12.- Les moyens affectés à la
vérification de la régularité et de la conformité
des opérations, du respect des procédures et du respect des
autres instructions
ou orientations liées à la surveillance des
risques de toute nature associés aux opérations,
doivent être suffisants pour mener le cycle complet d'investigations
relatives à l'ensemble des activités sur le nombre d'exercices
nécessaire. Un programme des missions de contrôle doit être
établi,
au moins une fois par an, en intégrant les objectifs
annuels en matière de contrôle fixés par l'organe
exécutif et l'organe délibérant.
Art.13.- Les banques et établissements
financiers doivent s'assurer que le système de contrôle des
opérations et des procédures internes soit intégré
dans l'organisation, les méthodes et les procédures de chacune de
leurs activités et que les vérifications telles que
prévues à l'article 6, alinéa deux cidessus s'appliquent
à la banque ou l'établissement
financier dans son ensemble, y compris ses succursales et
agences.
Art.14.- Les systèmes de mesure des
risques et de détermination des limites doivent être
réexaminés régulièrement afin de vérifier
leur performance au regard de l'évolution de l'activité, de
l'environnement, des marchés ou des techniques
d'analyse.
Art.15.- Lorsque la banque ou
l'établissement financier
décide de réaliser des opérations portant
sur
de nouveaux produits pour la banque ou l'établissement
financier ou pour le marché, le système de contrôle doit
permettre de s'assurer :
· que l'analyse spécifique des risques a
été effectuée au préalable et qu'elle a
été conduite de
manière rigoureuse,
· que l'adéquation des procédures de mesure
de limite et de contrôle des risques encourus est
effective,
· que, le cas échéant, les adaptations
nécessaires aux procédures en place ont été
engagées.
II. L'organisation comptable et le
traitement
de l'information
Art.16.- Les banques et établissements
financiers doivent respecter les dispositions générales du Plan
comptable national et les dispositions du règlement
n°92-08 portant plan de comptes bancaire et règles
comptables applicables aux banques et établissements financiers, en
tenant compte des précisions
ci-après :
1) Pour l'information comprise dans les comptes du bilan, du hors
bilan et de résultats publiés et pour les informations de
l'annexe issues de la comptabilité, l'organisation mise en place doit
garantir
l'existence de l'ensemble des procédures, appelé
piste d'audit, qui permet :
· de reconstituer dans l'ordre chronologique les
opérations ;
· de justifier toute information par une pièce
d'origine à partir de laquelle il doit être
possible de remonter, par un cheminement ininterrompu, au document de
synthèse et réciproquement ;
· d'expliquer l'évolution des soldes d'un
arrêté à l'autre par la conservation des mouvements
ayant affecté les postes comptables.
En particulier, les soldes des comptes qui figurent dans le plan
de comptes doivent se raccorder, par voie directe ou par regroupement, aux
postes et sous-postes du bilan, du hors bilan et du compte de résultats
et aux informations issues de la comptabilité contenues dans l'annexe.
Le solde d'un compte peut être raccordé par éclatement
à condition de pouvoir justifier le respect des règles de
sécurité et de contrôle adéquat et que la banque ou
l'établissement financier concerné décrive la
méthode utilisée.
2) Pour les informations comptables qui figurent dans les
documents destinés à la Banque d'Algérie
ou à la Commission bancaire et pour celles qui sont
nécessaires au calcul des normes de gestion, elles doivent respecter
l'ordre chronologique des opérations et pouvoir être
justifiées par des pièces
d'origine.
Chaque montant figurant dans les situations, dans
les tableaux annexes, dans les déclarations concernant
les normes de gestion et dans les autres documents remis à la Banque
d'Algérie ou à la Commission bancaire, doit être
contrôlable, notamment, à partir du détail des
éléments qui le composent.
Lorsque la Banque d'Algérie ou la Commission bancaire
autorise que des informations leurs soient fournies sous forme statistique,
elles doivent être vérifiables.
Art.17.- Les banques et établissements
financiers s'assurent de l'exhaustivité, de la qualité et de
la
fiabilité des informations et des méthodes
d'évaluation et de comptabilisation, notamment :
· par un contrôle périodique qui doit
être exercé sur l'adéquation des méthodes et des
paramètres retenus pour l'évaluation des opérations dans
les systèmes de gestion,
· par un contrôle périodique qui doit
être exercé pour s'assurer de la pertinence des schémas
comptables au regard des objectifs généraux de
sécurité et de prudence, ainsi que de leur conformité aux
règles de comptabilisation en vigueur,
· pour les opérations qui font encourir des risques
de marché, par un rapprochement qui doit être effectué, au
moins mensuellement, entre les résultats calculés pour la gestion
opérationnelle et les résultats comptabilisés en
respectant les règles d'évaluation en vigueur. Les
écarts constatés doivent pouvoir être
identifiés et analysés.
Art.18.- Les banques et établissements
financiers déterminent le niveau de sécurité informatique
jugé souhaitable par rapport aux exigences de leurs métiers. Ils
s'assurent que leurs systèmes
d'information intègrent en permanence ce minimum de
sécurité retenu.
Art.19.- Le contrôle des systèmes
d'information doit, notamment, permettre :
· de s'assurer que le niveau de sécurité des
systèmes d'information est périodiquement évalué
et que, le cas échéant, les corrections y
afférentes sont effectuées,
· de s'assurer que des procédures de secours
informatique sont disponibles afin d'assurer la continuité de
l'exploitation en cas de difficultés dans le fonctionnement des
systèmes informatiques. Le contrôle des systèmes
informatiques s'étend à la conservation des informations et
à la documentation relative aux analyses, à la programmation et
à l'exécution des traitements.
Art.20.- Les banques et établissements
financiers sont tenus de conserver l'ensemble des fichiers
nécessaires à la justification des documents du
dernier arrêté remis à la Banque d'Algérie et
à la
Commission bancaire au moins jusqu'à la date de
l'arrêté suivant.
Art.21.- Les avoirs détenus par la
banque ou l'établissement financier pour le compte des tiers
ne figurant pas dans les comptes individuels annuels doivent
faire l'objet d'une comptabilité ou
d'un suivi matière retraçant les existants, les
en-
trées et les sorties. Une répartition est
effectuée, si elle est significative, entre les éléments
détenus à titre de simple dépositaire et ceux qui
garantissent, soit un crédit accordé, soit un engagement pris
à des fins spécifiques ou en vertu d'une convention
générale et permanente en faveur du déposant.
III. Les systèmes de mesure des risques et des
résultats
Art.22.- Les banques et établissements
financiers doivent mettre en place des systèmes de mesure et d'analyse
des risques, en les adaptant à la nature et au volume de leurs
opérations, afin d'appréhender
les risques de différentes natures auxquels ces
opérations
les exposent, notamment les risques de crédit, de
marché, de taux d'intérêt, de liquidité et de
règlement.
A. La sélection et la mesure des risques de
crédit Art.23.- Les banques et établissements financiers
doivent disposer d'une procédure de sélection des risques de
crédit et d'un système de mesure de ces risques. Ces
systèmes doivent leur permettre :
· d'identifier de manière centralisée leur
risques de bilan et de hors bilan à l'égard d'une
contrepartie ou d'une contrepartie-groupe telle que
définie dans l'article 2 du règlement n°95- 04 du 20 avril
1995 sus-visé,
· d'appréhender différentes catégories
de niveaux de risque à partir d'informations qualitatives
et quantitatives conformément à l'article
n°7 du règlement n°91-09du 14 août 1991
susvisé,
· de procéder à la répartition globale
de leurs engagements au profit de l'ensemble des
contreparties par niveau de risque encouru, par secteur
juridique et économique et par zone géographique.
a) Système de sélection des risques de
crédit Art.24.- L'appréciation du risque de
crédit doit notamment tenir compte des éléments portant
sur la situation financière du bénéficiaire, sur sa
capacité de remboursement et, le cas échéant, sur des
garanties reçues. En particulier, pour les entreprises,
l'appréciation doit intégrer l'analyse de leur environnement, les
caractéristiques des associés ou actionnaires et des dirigeants.
Elle doit tenir compte aussi des documents comptables les plus
récents.
Les banques et établissements financiers doivent
constituer des dossiers de crédit destinés à recevoir
l'ensemble des informations de nature qualitative et quantitative sur une
contrepartie et les informations concernant les contreparties-groupe. Ces
dossiers sont à compléter au moins trimestriellement pour les
contreparties dont les créances sont impayées ou douteuses et
pour celles dont les volumes des créances sont significatifs.
Art.25.- La sélection des
opérations de crédit doit intégrer également le
critère de leur rentabilité. L'analyse prévisionnelle des
charges et produits, directs et indirects, doit être la plus exhaustive
possible
pour chaque crédit et porter, notamment, sur
les coûts opérationnels et de financement et sur les
coûts de rémunération des fonds propres. L'analyse doit
intégrer également les charges correspondant à
l'estimation du risque de non-paiement par le bénéficiaire
au cours de l'opération de crédit.
Art.26.- L'organe exécutif effectue, au
moins semestriellement,
une analyse a posteriori de la rentabilité
des opérations de crédit.
Art.27 :Les procédures de décision d'octroi de
prêts ou d'engagement par signature, surtout quand elles sont
organisées par la fixation de délégations, doivent
être clairement formalisées et être adaptées
aux caractéristiques de la banque et
l'établissement financier relativement à sa taille, son
organisation et à la nature de son activité.
Art.28.- Lorsque la nature et l'importance des
opérations
de crédit le rendent nécessaire, les banques
et établissements financiers s'assurent que les
décisions
de prêts ou d'engagements par signature sont
prises par au moins deux personnes et que les dossiers de
crédit font l'objet d'une analyse par une
unité spécialisée, indépendante des
entités
opérationnelles.
b) Système de mesure des risques de
crédit
Art.29.- Les banques et
établissements financiers doivent mettre en place un système de
mesure des risques de crédit qui doit permettre d'identifier, de mesurer
et d'agréger les risques qui ressortent de
l'ensemble des opérations pour lesquelles la banque ou
l'établissement financier encourt le risque de défaillance d'une
contrepartie ou d'une contrepartie- groupe.
Art.30.- Les banques et établissements
financiers doivent procéder, au moins trimestriellement, à
l'analyse de l'évolution de la qualité de leurs
engagements
(bilan et hors bilan). Cette analyse doit
permettre de reclasser les opérations de
crédit, de comptabiliser les créances classées et de
prévoir les provisionnements y afférents en tenant compte des
garanties prises et en s'assurant que leur évaluation est
récente, indépendante et prudente.
B. Système de mesure des risques de
marchéArt.31.- Les banques et établissements
financiers
doivent, dans l'attente de la promulgation des textes portant
sur le mode d'évaluation, la mesure et la couverture des risques de
marché, mettre en place des systèmes de suivi de leurs
opérations effectuées sur les marchés pour leur propre
compte. Ils doivent, en particulier :
· enregistrer quotidiennement les opérations de
change conformément aux dispositions du règlement n°95-08
relatif au marché des changes
sus-visés ainsi que les opérations portant sur
leur portefeuille de négociation et calculer leurs résultats,
· mesurer leur exposition au risque de change par devise et
pour l'ensemble des devises.
C. Système de mesure du risque de taux
d'intérêt
Art.32.- Les banques et établissements
financiers doivent, dans l'attente de la promulgation des textes portant sur la
mesure et la couverture des risques
de taux d'intérêt, s'atteler à mettre en
place un système d'information interne permettant d'appréhender
le risque de taux d'intérêt, d'assurer son suivi et de
prévoir les correctifs en cas d'exposition jugée significative
à ce type de risques.
D. Le système de mesure du risque de
règlement Art.33.- Les banques et établissements
financiers doivent mettre en place un système de mesure de leur
exposition au risque de règlement, plus particulièrement au
risque de règlement dans les opérations de change. Ils veillent
à appréhender les différentes phases du processus de
règlement.
IV. Les systèmes de surveillance et de
maîtrise des risques
Art.34.- Les banques et établissements
financiers doivent mettre en place des systèmes de surveillance et de
maîtrise des risques de crédit, de taux
d'intérêt, de taux de change, de liquidité et
de règlement
faisant apparaître les limites internes et les
conditions dans lesquelles ces limites sont respectées.
Ils doivent aussi se doter de moyens adaptés à
la maîtrise des risques opérationnels et juridiques.
Art.35.- Les systèmes de surveillance et de
maîtrise des risques de crédit, de taux de change et de
liquidité doivent comporter un dispositif de limites globales internes.
Ces limites sont revues autant que nécessaire, au moins une fois par an
par l'organe exécutif et, le cas échéant, par l'organe
délibérant, en tenant compte, des fonds propres de la banque ou
de l'établissement financier concerné. Les limites
opérationnelles qui peuvent être fixées au niveau de
différentes entités organiques internes (directions, agences,
succursales,...), doivent être
en cohérence avec les limites globales. La
détermination
des différentes limites, globales et
opérationnelles, doit être effectuée de façon
homogène
par rapport aux systèmes de mesure des risques en
place.
Les systèmes de surveillance et de maîtrise des
risques de taux d'intérêt et de règlement doivent, au
départ, comporter des systèmes de suivi pour
appréhender
correctement ces risques de façon à passer,
par la suite, à des systèmes de limites au moins
opérationnelles dans le cas de difficulté de fixation de limites
globales.
Art.36.- Les banques et établissements
financiers, mandatés, sur leur demande, par la Banque d'Algérie
pour exercer, par délégation de pouvoir,
le contrôle des changes, doivent se doter d'un
système de contrôle interne permettant de s'assurer en permanence
du suivi des opérations de commerce extérieur.
Le dispositif à mettre en place, conformément au
règlement n°95-07 sus-visé, doit permettre :
· de s'assurer de la traçabilité et de
l'apurement régulier et à temps des dossiers de domiciliation
ouverts ;
· de veiller au dénouement des opérations
avant remise des comptes rendus ;
· de s'assurer de la stricte adéquation entre les
flux financiers et les flux des biens et des services entre l'Algérie et
le reste du monde.
Art.37.- Les banques et établissements
financiers doivent veiller à la bonne tenue du fichier et de
l'échéancier de la dette extérieure de leur
clientèle et de celle contractés pour leur propre compte.
Art.38.- Les banques et établissements
financiers doivent se doter de dispositifs, suivant des procédures
formalisées, permettant :
· de s'assurer en permanence du respect des
procédures
et des limites fixées,
· de procéder à l'analyse des causes du
nonrespect éventuel des procédures et des limites,
· d'informer les entités ou les personnes
désignées à cet effet de l'ampleur des
dépassements
et des actions correctrices proposées ou
entreprises.
Dans le cas ou les limites sont reparties par entités
organiques internes, et où ces limites risquent d'être atteintes,
les procédures formalisées doivent permettre aux entités
concernées d'en référer au niveau hiérarchique
approprié.
Art.39.- Pour les besoins de la surveillance de
leurs opérations et d'information de l'organe exécutif, de
l'organe délibérant et, le cas échéant, du
comité d'audit, les banques et établissements financiers doivent
élaborer des états de synthèse appropriés.
V. Le système d'information et de
documentation
Art.40.- L'organe délibérant de
la banque ou de l'établissement financier procède au moins deux
fois par an à l'examen de l'activité et des résultats du
contrôle interne sur la base des informations qui lui sont transmises par
l'organe exécutif et par le responsable visé à l'article
10 et, le cas échéant, par le comité d'audit.
Dans le cas de l'existence d'un comité d'audit, cet
examen peut être fait une fois par an.
Art.41.- L'organe exécutif informe
régulièrement l'organe délibérant et, le cas
échéant, le comité d'audit, sur les éléments
essentiels et sur les enseignements
principaux qui peuvent se dégager de la
mesure des risques auxquels la banque ou l'établissement
financier est exposé. Cette information
porte, notamment, sur la répartition des engagements par
ensembles de contreparties et sur la
rentabilité des opérations de crédit comme
indiqué dans l'article 25 du présent règlement.
Art.42.- Dans le cas où l'organe
délibérant n'est
pas associé à la fixation des limites, l'organe
exécutif doit l'informer et informer, le cas échéant,
le
comité d'audit, des décisions prises en la
matière. L'organe exécutif doit informer l'organe
délibérant,
au moins une fois par an, des conditions dans lesquelles
les limites fixées sont respectées.
Art.43.- Les banques et établissements
financiers élaborent les manuels de procédures afférents
à leurs différentes activités. Ces manuels doivent
décrire, au minimum, les modalités
d'enregistrement, de traitement et de restitution des
informations, les schémas comptables et les procédures
d'engagement des opérations.
Ils établissent également une documentation
précisant les moyens destinés à assurer le bon
fonctionnement du contrôle interne, notamment :
· les différents niveaux de
responsabilité,
· les attributions dévolues et les moyens
affectés au fonctionnement des dispositifs de contrôle
interne,
· les règles assurant l'indépendance de ces
dispositifs,
· les procédures relatives à la
sécurité des systèmes d'information et de
communication,
· une description des systèmes de mesure des
risques,
· une description des systèmes de surveillance et de
maîtrise des risques.
Cette documentation doit être mise, à leur demande,
à la disposition de l'organe exécutif, de
l'organe délibérant, des commissaires aux compte,
des inspecteurs de la Banque d'Algérie et le cas échéant
du comité d'audit.
Art.44.- Les rapports établis à
la suite des contrôles effectués au titre de la
vérification de la régularité et de la conformité
des opérations, du respect des
procédures et de l'efficacité des dispositifs
garantissant
la régularité, la sécurité et la
validation des
opérations réalisées, sont
communiqués à l'organe exécutif et, à sa demande,
à l'organe délibérant et, le cas échéant, au
comité d'audit.
Art.45.- Les banques et
établissements financiers élaborent, au moins une fois par an, un
rapport sur les conditions dans lesquelles le contrôle interne est
assuré. Ce rapport comprend, notamment :
· un inventaire des enquêtes réalisées
et des principaux enseignements tirés, en particulier, les principales
insuffisances relevées et les mesures correctives prises,
· une description des modifications significatives
réalisées dans le domaine de contrôle interne
au cours de la période en revue,
· une description des conditions d'application des
procédures mises en place pour les nouvelles activités,
· la présentation des principales actions
envisagées dans le domaine du contrôle interne.
Art.46.- Les banques et établissements
financiers élaborent, au moins une fois par an, un rapport sur la mesure
et la surveillance des risques auxquels ils sont exposés. Ce rapport
comprend, notamment, les éléments essentiels et les principaux
enseignements qui peuvent se dégager de la mesure des risques auxquels
ils sont exposés, la sélection des risques de crédit ainsi
que l'analyse de la rentabilité des opérations de
crédit.
|
Art.47.- Les deux rapports annuels prévus
dans les articles 45 et 46 ci-dessus sont communiqués à l'organe
délibérant et, le cas échéant, au comité
d'audit. Ils sont adressés à la Commission bancaire
et mis à la disposition des commissaires aux comptes.
Art.48.- Le présent Règlement sera publié
au Journal Officiel de la République Algérienne
Démocratique et Populaire.
|
Source :
www.Droit-Afrique.com
Annexe n° 14 : Organigramme de la Direction de
l'Audit Interne :
Directeur de l'Audit Interne
Assistante de
Direction
Assistant
Cellule I :
Auditeur senior Auditeurs Auditeurs
|
Cellule II :
Auditeur senior Auditeurs
Auditeurs juniors
|
Cellule III :
Auditeur senior Auditeurs
Auditeurs juniors
|
Source : Charte d'audit interne (BNA)
Annexe n° 15 : L'organigramme de l'agence AP hamiz
647 :
Directrice
|
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|
Secrétariat
|
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Directrice Adjointe
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|
Secrétariat
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Commerce
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Engagement :
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Service Caisse :
|
|
Télé
|
Engagement :
|
Extérieur :
|
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compensation :
|
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1Chargé
|
|
-4Chefs de Section ;
|
|
|
Chef de Service.
|
2 Chargés
d'études.
|
|
d'études.
|
|
-1 employée de
banque ;
|
|
Chef de section.
|
|
|
|
|
|
-Caissier.
|
|
|
Source : élaboré par nos soins.
Annexe n°16:Questionnaire de prise de connaissance
de l'entité auditée : QPC
QUESTIONS
|
Oui
|
Non
|
Observation
|
L'agence
|
L'agence est-elle bien située géographiquement ?
|
|
|
|
Est-ce que l'agence est propriétaire ou non ?
|
|
|
|
Est-ce que le lieu est sécurisée ? (existence de
caméra de surveillance ?)
|
|
|
|
Est-ce que les livres légaux sont bien tenus ?
|
|
|
|
Le climat social de l'entité est conflictuel ou pas ?
|
|
|
|
La relation entre le client et l'agence estelle bonne ?
|
|
|
|
Existe-t-il un organigramme de l'agence ?
|
|
|
|
Est-ce qu'il y'a une fiche d'analyse de poste ?
|
|
|
|
Le système de pointage ? est-il respecté ?
|
|
|
|
La réputation de l'agence est-elle bonne ?
|
|
|
|
Est-ce que les employés sont polyvalents ?
|
|
|
|
Le degré d'intégration d'informatique est
élevé ou pas?
|
|
|
|
Est-ce que l'agence est bien équipée ?
(Matériel nouveau ou vétuste ?)
|
|
|
|
Le service Comex
|
Est-ce que le nombre d'effectifs dans le service est suffisant ou
pas ?
|
|
|
|
Est-ce que le personnel du service est soumis à des
formations continues?
|
|
|
|
Existe-t-il un manuel de procédures ou pas ?
|
|
|
|
Est-ce-que la politique d'ouverture de domiciliation est
clairement définie ?
|
|
|
|
La politique d'ouverture d'un crédit documentaire est-elle
aussi clairement définie?
|
|
|
|
La durée de traitement des opérations de la
clientèle est-elle toujours respectée ?
|
|
|
|
Est-ce que les documents de demande de CREDOC, de domiciliation
ainsi que de la levée de réserve sont formalisés ?
|
|
|
|
Existe-il une forme de Credoc la plus utilisée ?
|
|
|
|
Source : élaboré par nos soins.
Annexe n° 17: Fiche de séparation des taches
:
La tache
|
Le
chargé d'études
|
Le chef
de service
|
Le directeur adjoint
|
La directrice
|
La DOD
|
DPT contrôle DRE
|
Nature de l'opération
|
Réception des documents
|
|
|
|
|
|
|
DETENTION
|
Vérification des documents
|
|
|
|
|
|
|
CONTROLE
|
Domiciliation d'importation
|
|
|
|
|
|
|
ENREGISTREMENT
|
Ouverture de Credoc
|
|
|
|
|
|
|
ENREGISTREMENT
|
Autorisation de l'opération
|
|
|
|
|
|
|
AUTORISATION
|
Validation de l'opération
|
|
|
|
|
|
|
AUTORISATION
|
Perception des commissions d'ouverture
|
|
|
|
|
|
|
ENREGISTREMENT
|
Constitution de la PREG
|
|
|
|
|
|
|
ENREGISTREMENT
|
Contrôle des ouvertures de Credoc
|
|
|
|
|
|
|
CONTROLE
|
Statistiques de fin du mois
|
|
|
|
|
|
|
ENREGISTREMENT
|
Suivi des domiciliations
|
|
|
|
|
|
|
CONTROLE
|
Restitution de la PREG
|
|
|
|
|
|
|
ENREGISTREMENT
|
Paiement du fournisseur par le débit du compte client
|
|
|
|
|
|
|
ENREGISTREMENT
|
Réception des documents de l'exportateur
|
|
|
|
|
|
|
DETENTION
|
Enregistrement de l'opération dans un
Registre
|
|
|
|
|
|
|
ENREGISTREMENT
|
Annexe n°18 : le programme de travail.
|
Objectifs d'audit interne
|
Objectifs du contrôle interne
|
Risques
|
Outils
|
Respect des lois et réglementation
:
|
Domiciliation
|
Vérifier que la demande de
domiciliation import comporte tous les renseignements
nécessaires.
|
La demande d'ouverture de
domiciliation import comportant les renseignements suivants :
-la date d'établissement de la demande -le nom ou la
raison sociale de l'importateur;
-son numéro de compte auprès de l'agence;
-la nature du contrat commercial
(facture, contrat ou autres);
-les indications relatives aux marchandises à importer:
1' nature des produits,
1' montant en devises et contre valeur en dinars;
~ nom du fournisseur ou
vendeur;
v' tarifs douaniers;
1' origine des produits.
|
Risque de non
conformité
|
Observation/ vérification / QCI
|
S'assurer que le préposé aux
opérations de domiciliation
vérifie les documents
accompagnés de la demande
suscitée et s'assure de leur
conformité avec la réglementation en vigueur
|
Vérification de la conformité des documents,
à la réglementation en vigueur :
1' La demande d'ouverture de domiciliation doit être
dûment remplie, cachetée et signée par le client ou son
mandataire.
~ un contrat commercial (contrat en bonne et dû forme,
une facture proforma, un bon ou une lettre de commande ferme, etc...).
v' Attestation Taxe de domiciliation bancaire en cas de
revente en état, si non un engagement en cas de production.
|
Risque d'erreur/ risque de nonconformité.
|
QCI/ vérification
|
-vérifier l'attribution du numéro d'ordre
chronologique et
apposition le cachet de
domiciliation sur le contrat
commercial présenté par le client.
|
Attribution du numéro d'ordre chronologique et apposition
du cachet de domiciliation :
1' Le préposé aux opérations de
domiciliation attribue un numéro d'ordre chronologique de
domiciliation.
|
Risque opérationnel
|
Observation /vérification
|
|
|
v' Par la suite, il procède à
l'apposition du cachet de
domiciliation sur le contrat commercial présenté
par le client et le renseigne selon une codification.
|
|
|
Credoc
|
S'assurer de la domiciliation du dossier, avant l'ouverture du
Credoc.
|
-La domiciliation est préalable à toute
opération d'ouverture de Credoc. Art 29 du règlement BA 07-01.
|
Risque de non
conformité
|
QCI
|
-S'assurer que la politique
d'ouverture d'un Credoc est conforme à la
réglementation en vigueur et aux RUU600 ;
|
- la politique d'ouverture d'un Credoc s'effectue par l'octroi
d'une demande d'ouverture de Credoc (Semar
205bis) ; cette demande doit être signée et
cachetée par le client et ne doit comporter ni surcharges, ni ratures.
Art 46 du règlement 07-01 de la BA.
|
Risque de
non conformité
|
QCI
|
-s'assurer que les conditions
nécessaires pour bénéficier du Credoc, sont
réunies ;
|
-Les conditions nécessaires pour
bénéficier du Credoc sont :
*le client doit être solvable ;
*le client doit disposer au préalable d'un compte
courant.
|
Risque de
non conformité
|
Vérification/ confirmation
|
-contrôler l'existence d'un
dossier complet et conforme aux normes ;
|
-l'existence d'un dossier du client
comprenant les documents suivant : *la facture proforma
dument domiciliée ;
*la demande d'ouverture de Credoc ; *la chemise ET7 ;
*autres documents.
|
Risque de
non conformité
|
observation
|
-vérifier la conformité du
document Semar aux RUU 600 et à la
réglementation en vigueur.
|
-la conformité du document Semar aux RUU 600 et
à la réglementation en vigueur :
*le préposé aux opérations de Credoc doit
vérifier les 19 clauses de la demande s'ils sont conformes ;
*Il doit également vérifier l'existence de la
mention « je dégage la BNA de tous risques de change »
|
*Risque d'erreur
*Risque de change.
|
OCI/ vérification
|
Fiabilité des informations
:
|
Domiciliation/ Credoc
|
-Le manuel de procédures d'ouverture de Credoc existe et
accessible.
|
-Il existe un manuel de procédure d'ouverture de
Credoc, qui doit être accessible.
|
Risque de mauvaise interprétatio n
|
Observation/ QCI
|
-vérifier si le client qui a
bénéficié du CREDOC n'est pas
frappé d'une mesure d'interdiction à l'importation.
|
- le client qui a bénéficié du CREDOC
n'est pas frappé d'une mesure d'interdiction à l'importation ;
par la consultation de la DER.
|
Risque de
pays
|
Confirmation / QCI
|
|
-S'assurer que le numéro de domiciliation apposé
sur le contrat commercial correspond à celui du dossier.
|
-le numéro de domiciliation apposé sur le
contrat commercial correspond à celui du dossier.
|
Risque d'erreur
|
Vérification
|
-Tester que le système Delta
génère les écritures de : *perception des
commissions ; *constitution de la PREG...
|
-Le système Delta génère
automatiquement les écritures suivantes à J+2
:
* perception des commissions
d'ouverture ;
* constitution de la PREG ;
* écritures d'engagement.
|
Risque d'erreur (informatique)
|
Rapprochement
|
-Estimer si les dates de valeur pour le
prélèvement des commissions sont exactes.
|
-Les dates de valeur pour le
prélèvement des commissions doivent correspondre
à la même date de la saisie du Credoc sur le système.
|
Risque d'erreur
|
Rapprochement
|
-vérifier si les délais de
transmission des statistiques de fin du mois au DPT
contrôle sont respectées ;
|
-Les délais de transmission des
statistiques de fin du mois au DPT contrôle sont
fixés avant les 10jours du mois qui suit la date d'ouverture.
|
Risque d'image de la banque.
|
QCI/ Observation, vérification
|
-Vérifier l'existence d'un document justificatif
confirmant le paiement de l'exportateur et la fin de l'opération.
|
-L'existence d'un document justificatif confirmant le paiement
de
l'exportateur et la fin de l'opération, appelé
swift.
|
Risque de contrepartie
|
QCI
|
|
Efficacité des opérations :
|
Domiciliation
|
-S'assurer que le délai de
transmission des documents à la DOD pour l'ouverture de
domiciliation est respecté
|
Le délai de transmission des
documents à la DOD pour l'ouverture de domiciliation doit
être respecté.
|
Risque
pays /
risque de contre-
partie
|
narration
|
-Apprécier si l'agence
domiciliataire procédera à
l'apurement au vu de certains documents reçus
|
Aux termes de la période de contrôle des dossiers de
domiciliation, l'agence domiciliataire procédera à l'apurement au
vu des documents suivant :
1' La facture définitive, dument domiciliée ;
1' Document douanier exemplaire(D10) ;
1' Exemplaire formule (4)
(CA1067)
|
Risque de la banque d'Algérie
|
QCI
|
-S'assurer de l'établissement des statistiques de fin du
mois et suivi des dossiers apurés, en excédent ou en insuffisance
de règlement.
|
Mensuellement ,et dans les deux
semaines qui suivent le mois de
référence, les banques et les
établissements financiers sont tenus
conformément à l»article 2 de l'instruction
Banque d'Algérie N°03-
|
Risque opérationnel
|
Rapprochement/
vérification
|
|
|
07 du 31 Mai 2007 de transmettre à la Banque
d'Algérie les déclarations
d'ouverture et d'apurement des
dossiers de domiciliation des opérations d'importation
des biens et services ainsi que les déclarations des dossiers non
apurés.
|
|
|
Credoc
|
-Vérifier que les durées de
traitement des dossiers, d'ouverture de CREDOC sont
respectées.
|
les durées de traitement des dossiers, de domiciliation
et d'ouverture de CREDOC doivent être respectées ;
|
Risque opérationnel
|
QCI
|
- s'assurer que le Credoc est validé par les 3 personnes
habilitées ;
|
-le Credoc est validé par les 3
personnes habilitées :
*F1 : le chef de service ;
*F2 : le directeur adjoint ;
*F3 : le directeur.
|
Risque de collusion
|
Vérification
|
-Contrôler l'existence d'une
procédure déterminant que
l'opération est réellement effectuée ;
|
l'existence d'une procédure
déterminant que l'opération est
réellement effectuée sur le système : « consultation
des événements »
|
Risque d'erreur
|
Rapprochement
|
-Vérifier que les dossiers des
clients qui bénéficient des lignes de
crédits sont mis à jour périodiquement;
|
les dossiers des clients qui bénéficient des
lignes de crédits sont mis à jour périodiquement;
|
Risque opérationnel
|
QCI
|
-Vérifier qu'il y'a un suivi
effectué par une personne ou un service jusqu'à
la fin de l'opération ;
|
- le suivi est effectué par :
*le chargé d'études ;
* la DOD ;
*le DPT contrôle au niveau de la DRE jusqu'à la fin
de l'opération.
|
Risque de collusion
|
QCI
|
-Vérifier l'existence d'une
coordination entre la DOD et l'agence lors de la constitution
et la restitution de la PREG ;
|
-l'existence d'une coordination entre la DOD et l'agence lors
de la
constitution et la restitution de la PREG :
*L'agence transmet les copies du dossier à la DOD pour
la constitution de la PREG ;
* la DOD dès réception des
documents avise l'agence ;
*l'agence transmet la levée de
réserve à la DOD ;
*La DOD procède à la restitution de la PREG et
au paiement du fournisseur.
|
Risque opérationnel
|
Interview
|
-Estimer si les états de suivi
permettent d'identifier les Credoc dont la date de
validité est expiré.
|
- les états de suivi permettent
d'identifier les Credoc :
*encours ;
*soldés ;
* échus.
|
Risque d'image de la banque
|
observation
|
|
Protection du patrimoine :
|
Domiciliation
|
-Vérifier si le cachet de
domiciliation est bien protégé.
|
le cachet de domiciliation doit être
protégé.
|
Risque de perte
|
Observation
|
-s'assurer que les dossiers sont archivés au niveau de
l'agence pendant 5ans.
|
les dossiers doivent être archivés au niveau de
l'agence pendant une durée de 5ans.
|
Risque
perte (non protection)
|
QCI
|
Credoc
|
-Evaluer le degré de protection des dossiers clients ;
|
-La protection des dossiers clients
doit être assurée.
|
Risque de perte
|
Observation
|
Source : Elaboré par nos soins
Annexe n°19: Questionnaire de contrôle interne
: Domiciliation
Questions :
|
Oui
|
Non
|
Observation
|
a. OUVERTURE DU DOSSIER DE DOMICILIATION
|
a.1. Réception de la demande
d'ouverture
|
|
|
|
Est-ce la demande de domiciliation import est formalisée
?
|
|
|
|
Est-ce que la demande de domiciliation import
comporte tous les renseignements nécessaires ?
|
|
|
|
Si, oui est-elle cachetée et signée par le client
ou son mandataire ?
|
|
|
|
Est-ce que le client présente en plus de la
demande de domiciliation un contrat commercial ?
|
|
|
|
a.2. Vérifications de
conformité
|
|
|
|
|
Est-ce que le préposé aux opérations de
domiciliation vérifie les clauses de la demande suscitées et
s'assure de la conformité des documents avec la réglementation en
vigueur ?
|
|
|
|
Est-ce qu'il procède à la vérification des
deux points suivants :
-le client n'est pas frappé d'une mesure
d'interdiction à l'importation,
-la marchandise n'est pas frappée d'une mesure
d'interdiction à l'importation. ?
|
|
|
|
Procède-t-il à la vérification des clauses
du contrat commercial selon le cas de figure qui se présente:
- numéro de la facture ou référence du
bon de commande,
- nom et adresse du vendeur
(exportateur);
- nom et adresse de l'acheteur
(importateur);
- adresse d'expédition ou de destination
(pays de l'acheteur);
- nature et détail de la marchandise ainsi
que le détail du montant et du prix (avec
précision de la nature du contrat: FOB / C&F....);
- modalités de paiement: comment doit
s'opérer le règlement de la marchandise
importée ?
|
|
|
|
Dans le cas où la vérification fait
apparaître que le client n'est pas habilité à la
domiciliation, le préposé rejette-t-il la demande du client ?
|
|
|
|
a.3. Matérialisation de la
domiciliation
|
|
|
|
Dans le cas ou l'opération est conforme, le
préposé procède-t-il immédiatement à la
matérialisation de la domiciliation ?
|
|
|
|
Saisir l'opération de Domiciliation sur Delta
V8
|
|
|
|
Est-ce que le préposé saisit l'opération
de
domiciliation sur Delta V8 conformément aux instructions
de la banque ?
|
|
|
|
Menu----) Etranger - Domiciliation---
-)prises en charges des domiciliations : Création
Remplir les cases :
1' matricule client= NIF ;
1' Réf Autorité : CDI n°... ;
v' Di pour les Credoc à délai normal <6mois ;
1' DIP pour les Credoc
spéciaux > 6mois... ;
1' Termes de vente : FOB,
CFR... : incoterms...
|
|
|
|
Est-ce-que la confirmation de l'opération passe par
dérogation(DER) du directeur ou de son adjoint sur Delta V8 ?
|
|
|
|
a.3.2. Attribution du numéro
d'ordre
chronologique et apposition du cachet
de domiciliation
|
|
|
|
Est-ce-que le préposé aux opérations de
domiciliation attribue un numéro selon un ordre
chronologique de domiciliation ?
|
|
|
|
Est-ce qu'il appose le cachet de domiciliation sur le contrat
commercial présenté par le client ? et le renseigne selon une
codification ?
|
|
|
|
Est-ce que le cachet de domiciliation est bien
protégé ?
|
|
|
|
a.3.3. Validation de la domiciliation
:
|
|
|
|
Est-ce que le directeur valide l'opération de la
domiciliation après vérification de la conformité des
documents ?
|
|
|
|
Le préposé aux opérations de
domiciliation
s'assure-t-il de la validation de l'opération ?
|
|
|
|
b. LA GESTION DU DOSSIER DE DOMICILIATION:
|
b.1 Enregistrement du dossier
domicilié
|
|
|
|
Le préposé aux opérations de
domiciliation
enregistre-t-il l'acte de domiciliation sur le
répertoire des dossiers d'importations domiciliés
immédiatement ? ou bien, il attend jusqu'à ce qu'il y'ait un
cumul de dossiers ?
|
|
|
|
L'exemplaire du contrat commercial dûment domicilié
est-il remet ensuite au client ?
|
|
|
|
b.2 Etablissement de la fiche de
contrôle
|
|
|
|
Est-ce que le préposé aux opérations de
domiciliation établit la fiche de
contrôle réglementaire, selon le cas DI ou DIP ?
|
|
|
|
Est-ce qu'il remplit ladite fiche soigneusement ? et fait
apparaître les renseignements aussi complet que possible (le nom du
fournisseur ; les
modalités de paiement) ?
|
|
|
|
b. 3 Perception de la commission d'ouverture
|
|
|
|
Est-ce qu'il perçoit la commission d'ouverture ? et
émet le bordereau de perception de commission (MC10) ?
|
|
|
|
Est-ce que les dates de valeur pour le
prélèvement des commissions sont exactes ?
|
|
|
|
Est-ce qu'il vérifie sur le système Delta V8
que les commissions ont été réellement
prélevées ? et que le compte du client a été
débité du montant ?
|
|
|
|
b.4. Envoi à la D.O.D : (Direction
des
Opérations Documentaires)
|
|
|
|
Est-ce qu'il respecte le délai de transmission des
documents à la DOD pour l'ouverture de domiciliation ?
|
|
|
|
c. L'APUREMMENT DE DOMICILIATION:
|
|
Première étape : l'inventaire
|
|
|
|
Aux termes de la période de contrôle des dossiers
de domiciliation, est-ce que l'agence domiciliataire procédera à
l'apurement au vu des documents suivant :
o La facture définitive, dument domiciliée ;
o Document douanier exemplaire (D3) ;
o Exemplaire formule (4) (CA1067) ?
|
|
|
|
Dans le cas d'un dossier complet est-ce que
la banque domiciliataire procédera immédiatement à
|
|
|
|
l'établissement du bilan ? et donnera sa
décision finale quant au classement du dossier de l'agence ?
|
|
|
|
Dans le cas d'un dossier incomplet, l'agence
procédera-t-elle au rappel du client sur la régularisation de son
dossier ? ou prendra d'autres dispositions ?
|
|
|
|
Deuxième étape : l'établissement du
bilan
|
|
|
|
Est-ce que le préposé aux opérations de
domiciliation vérifie que la valeur nette
transférée (VNT) est conforme à la valeur
domiciliée et dédouanée (VD) ?
|
|
|
|
Est-ce qu'il établit les statistiques de fin du mois ?
et effectue un suivi des dossiers apurés, en excédent ou en
insuffisance de règlement ?
|
|
|
|
Est-ce que la banque prendra les mesures
nécessaires en cas d'apparition d'excédent ou
d'insuffisance de règlement ?
|
|
|
|
Existe-t-il un service de contrôle ? examine- t-il les
dossiers de domiciliation ?
|
|
|
|
Si oui, est ce que le délai de l'envoi des
statistiques à ce service est respecté ?
|
|
|
|
Source : élaboré par nos soins.
Annexe n°20: Questionnaire de contrôle interne
: Ouverture du Credoc
Questions :
|
Oui
|
Non
|
Observation
|
Politique générale
|
Le client pourra-t-il bénéficié d'une ligne
de crédit ? (Credoc margé à X%)
|
|
|
|
Est-ce que le directeur d'agence ou de son adjoint renseignent
préalablement une ligne de Credoc et une autorisation plafonnée
avant de saisir un dossier ?
|
|
|
|
Les dossiers des clients qui bénéficient des lignes
de crédits sont ils-mis à jour périodiquement ?
|
|
|
|
Existe -t-il un manuel de procédures, pour les
opérations de Comex, notamment celles de l'ouverture de Credoc ?
|
|
|
|
Est-ce que les dossiers sont bien organisés ?
classés ? et protégés ?
|
|
|
|
Conditions :
|
|
|
|
Est-ce- que les conditions de solvabilité et de possession
d'un compte sont respectées ?
|
|
|
|
Est-ce que la facture ou le contrat sont domiciliés avant
la saisie du dossier de Credoc sur le système?
|
|
|
|
Documents requis :
|
|
|
|
Est-ce que la demande d'ouverture Credoc (modèle SEMAR
205-BIS) est remplie selon les termes du contrat commercial ? cachetée
et signé par le client ?
|
|
|
|
Est-ce qu'elle ne comporte ni ratures ni surcharges ?
|
|
|
|
Est-elle fournit en 4 exemplaires ?
|
|
|
|
La facture pro-forma ou contrat commercial (en 3 exemplaires) et
les autres documents sont fournis ?
|
|
|
|
1-Réception et vérification des documents
:
|
|
|
|
Est-ce le préposé aux Credoc est celui qui
reçoit la demande d'ouverture du Credoc sur le formulaire (Semar205bis),
et les autres documents suscités ?
|
|
|
|
Est-ce qu'il vérifie la conformité des documents
présentés par le client par rapport aux
règles et usances uniformes et à la réglementation en
vigueur ?
|
|
|
|
Le chef de service « Comex » procède-t-il
à la
vérification du dossier, s'il est conforme
techniquement et à la réglementation des changes en vigueur et
des règles et usances régissant les crédits documentaires
?
|
|
|
|
Enregistrement du dossier
|
|
|
|
Est-ce que le préposé procède à
l'enregistrement
chronologique du Credoc sur le registre pour le suivi ?
|
|
|
|
2-Matérialisation de l'ouverture de Credoc
:
|
|
|
|
Etablissement de l'ET7 :
|
|
|
|
Est-ce qu'il ouvre une chemise ET7 (Credoc à l'import)
pour chaque dossier, sur laquelle sont reportées les renseignements
essentiels du Credoc ?
|
|
|
|
Saisie de l'ouverture du Credoc sur le système
:
|
|
|
|
Est-ce-qu'il procède à la saisie des
informations sur le système Delta V8, sans avoir contrôlé
l'existence de la provision, et la situation du client ?
|
|
|
|
Lorsque une des conditions d'ouverture de Credoc n'est pas
respectée ; Existe-t-il une procédure sur le système
informatique qui signale le problème ?
|
|
|
|
Si, oui en cas d'existence d'une faille dans le
système, est-ce que la banque préconise d'autres mesures pour
déceler l'anomalie ?
|
|
|
|
3-Validation :
|
|
|
|
Est-ce que le Credoc est validé par les trois (3)
personnes habilitées ? (F1, F2, F3)
|
|
|
|
Si la saisie présente une ou des anomalies, est-ce il
peut y avoir une rectification ? et quelle la personne responsable de cette
rectification ?
|
|
|
|
Est-ce que le directeur vérifie le dossier la
troisième validation du dossier en F3 ?
|
|
|
|
Après signature du document SEMAR 205bis par le
directeur et son adjoint, le préposé procède-t-il a sa
ventilation ?
|
|
|
|
A) Consultation des événements
:
|
|
|
|
Existe-t-il une procédure pour vérifier que
l'opération est réellement effectuée ?
|
|
|
|
Classement des documents :
|
|
|
|
Est-ce que le préposé classe les documents dans le
dossier client ?
|
|
|
|
Délégation :
|
|
|
|
Existe-t-il des délégations accordées par la
Direction en matière d'autorisation de Credoc?
|
|
|
|
Un système de délégation pour autoriser les
dérogations aux conditions générales est-il clairement
défini ?
|
|
|
|
Suivi des risques
|
Les procédures prévoient-elles un suivi des
dépassements ?
|
|
|
|
Existe-t-il un outil de suivi des dépassements ?
|
|
|
|
Le suivi des engagements permet-il d'obtenir une situation client
et ce à tout moment ?
|
|
|
|
Les chargés de dossiers peuvent-ils consulter à
tout moment les comptes ouverts au nom de la société et analyser
l'évolution de ces comptes par rapport aux limites
préétablies ?
|
|
|
|
Les états de suivi permettent-ils d'identifier les Credoc
dont la date de validité est expirée ?
|
|
|
|
La constitution de la PREG est-elle effectuée par une
personne (ou un service) différente de celle qui autorise le Credoc ?
|
|
|
|
Avant la constitution de la PREG, le contrôle sur
l'existence d'un dossier et sa conformité aux normes est-il
effectué ?
|
|
|
|
4-Génération des écritures de Credoc
:
|
|
|
|
1' Ecritures d'engagement ;
1' Commission d'ouverture ; 1' Constitution de la PREG.
|
|
|
|
Est-ce que la date de valeur de la perception des
commissions est exacte ?
|
|
|
|
La restitution de la PREG est elle faite dés de
réception des documents de l'exportateur ?
|
|
|
|
Le paiement de l'exportateur est-il effectué par le
débit du compte client conformément aux règles
prévues dans le contrat ?
|
|
|
|
Est-ce que l'exportateur pourrait avoir une pièce
justificative lui confirmant son paiement et la fin de l'opération ?
|
|
|
|
Etablissement des statistiques de fin du mois ?
|
|
|
|
Existe-t-il un service de contrôle ? examine- t-il les
dossiers de Credoc sur le fonds et la forme ?
|
|
|
|
Si oui, est ce que le délai de l'envoi des statistiques
à ce service est respecté ?
|
|
|
.
|
Source : élaboré par nos soins.
Annexe n°21 : FRAP
La Feuille de révélation et d'analyse de
probléme : FRAP n°
Solution proposée :
Etablie par : approuvée par : validée avec :
Le : le : le :
Papiers de travail FRAP n°
Probléme :
Constats :
Causes :
Conséquences :
Client
|
Préposé aux opérations de domiciliation
|
BA
|
Adminis
trat°
Douane
|
DM FE
|
Avis pour régularisation
Lettre d'annulation
procédure domiciliation
Avis pour
|
|
|
|
|
|
|
Dossier domiciliation
|
|
|
|
|
|
CA
|
|
|
|
|
Doc.
|
|
|
2.1. L'inventaire du dossier de
domiciliation
|
|
dossier incomplet
|
dossier
|
complet
|
|
|
|
|
|
|
Lett
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
fich
e de
|
|
|
Dossier
inutilisé
|
|
Dossier domiciliation
|
|
|
|
|
|
2.2. L'établissement du bilan
|
|
Dossier en
Dossier
|
|
régularisation
Dossier en
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CA
1124
|
|
|
|
régularisation
|
|
|
|
|
Dossier domiciliation apuré
|
|
|
2
|
1
|
fiche de contrôle complétée
|
|
Client
|
Préposé aux opérations de domiciliation
|
DEJC
|
BA
|
|
VNT-VD
|
1
>30000
|
|
|
VNT-VD
|
2
>30000
|
|
|
|
ou
CA
|
|
CA
|
CA
|
CA
|
|
non
|
|
|
|
|
|
|
non
|
|
|
|
|
oui
|
|
|
CA
|
|
|
|
|
|
Dossier transmis
|
|
|
|
Dossier domiciliation MAJ et classé
|
|
Annexe n°23 : Ouverture du dossier domiciliation
import.
Schéma descriptif de traitement
client
|
Préposé aux opérations de
domiciliation
|
Banque d'Algérie
|
|
|
|
Contrat commercial
|
|
|
Réception de la demande d'ouverture
|
|
|
|
Contrat
|
|
|
Deman
|
|
|
Rejet
Deman
d
|
|
|
d
|
|
Vérification de
|
|
Non Confor
|
oui
|
Exemplaire remis au client
|
|
|
CA
1110
|
|
Contrat commercial
|
|
Deman
d
|
|
|
|
|
|
-Matérialisation de la domiciliation
-Attribution du num d'ordre
chronologique du cachet de domiciliation
|
|
|
|
Contrat commercial domicilié
|
|
|
CA
1110
|
|
|
|
|
Enregistrement du dossier
|
|
|
|
|
|
Contrat commercial domicilié
|
|
|
CA 1110 mise à jour
|
|
|
Sui
|
|
Copie client
CA
Etablissement de la fiche de contrôle
Ca
DI
CA
Perception de la commission
Dossier Domiciliation
Journée comptable
Dossier Domiciliation
DIP
CA 1127
CA
CA11
CA 1112 : fiche de contrôle DI CA 1113 : fiche de
contrôle DIP
Note n° 2048 :105.230 du 28/07/2002.
08, BOULEVARD ERNESTO CHE GUEVARA, ALGER Annexe I
à la circulaire N°1960 du 09/09/2008
Agence (indice) :
DRE :
Points de surveillance
fondamentaux Opérations du commerce extérieur Mois de
référence :
Mode de paiement
|
N° dossier
|
Client ordonnateur
|
Solde compte avant constitution PREG
|
Date de constitution PREG
|
Montant constitution PREG
|
Marge
|
Ticket d'autorisation
|
Autorisation
|
Echéance
|
|
|
|
|
|
|
|
|
NB : A joindre les factures domiciliées avec les
documents prévus
Par la note N°35/PDG/2000 du 26/11/2000. Le
Directeur d'Agence
(Nom, Prénom, Cachet et Signature)
08, BOULEVARD ERNESTO CHE GUEVARA, ALGER Annexe II
à la circulaire N°1960 du 09/09/2008
Emetteur Département Contrôle
DRE :...
Points de surveillance
fondamentaux CREDOCS
Mois de : .
Agence (indice) :
|
Vérification à effectuer (*)
|
N° dossier Credoc
|
Date d'ouverture
|
Date de réception à la DRE
|
Date de contrôle et Nom du
contrôleur
|
Conformité du Credoc aux règles et usances
(RUU600) et à la réglementation des changes
|
Constitution de la PREG
globale ou partielle selon autorisation
|
Date de constit- ution PREG
|
Perception des
commissions
|
Dégagements de la BNA par le client du risque de
change
|
Observations et commentaires
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(*) vérifications à
réaliser dés réception Des documents prévus par
la
Note n°35/PDG/2000/ du 26/11/2000
Le chef de département contrôle le Directeur du
Réseau d'Exploitation
(Nom, Prénom et Signature) (Nom, Prénom,
Cachet et Signature)
Destinataires :
*Supervision du Contrôle Interne
*Inspection Générale
*Inspection Régionale
*Direction de l'Audit Interne
*Direction de la Gestion des Risques
*Direction de l'Encadrement du Réseau
08, BOULEVARD ERNESTO CHE GUEVARA, ALGER
Annexe IV à la circulaire N°1960
du
09/09/2008
Points de surveillance fondamentaux CREDOCS, REMDOCS
et Transferts Libres.
FICHE D'ACTION
I- Emetteur : DRE de
II- Destinataire :
1. Supervision du Contrôle Interne
2. Inspection Générale
3. Inspection Régionale
4. Direction de l'Audit Interne
5. Direction de la Gestion des Risques
6. Direction de l'Encadrement du Réseau
III- Constats :
IV- Mesures et Actions entreprises :
V- Résultats obtenus :
Le chef de département contrôle le Directeur
du Réseau
d'Exploitation
(Nom, Prénom et Signature) (Nom, Prénom,
Cachet et
Signature)
IMPORTATEUR
DONNEUR
D~ORDRE
MARC/IANDISES.
(1)
EXPORTATEUR
BENtFICIAIRE
ORDRE
DE
RÈGLEMENT
PAIEMENT
(4)
(5) (2)
(7)
BANQUE tMETTRICE
(BANQUE DE L~IMPORTATEUR)
DOCUMENTS(3)
TRANSFERT(6)
BANQUE NOTIFICATRICE
(BANQUE DE L~EXPORTATEUR)
DOCUMENTS DOCUMENTS
Source : élaboré par nos soins.
Annexe n°25 : Schema de Poperation de credit
documentaire
Annexe n°26 :
Nouveau modèle de la demande d'ouverture de
Credoc
~~~~~~~~ 1il2J~~ ~~~i~
Banque Nationale d'Algérie le .
Annexe n° 27 : Modèle proposé :
Demande de domiciliation d'importation
Nom et Prénom/
Raison Sociale : Adresse/Siège
Social : Qualité
:(Gérant/agent.autorisé)
NIF : NIS : N°
RC
N°de.compte : Nous vous prions de bien vouloir
procéder à l'ouverture d'un dossier de domiciliation pour
l'opération d'importation de : (produit/service...) ; D'une
quantité de : et
dont le prix unitaire est de : ; Conformément au
document commercial (contrat/ facture pro forma
ou définitive) N° : du : (date)
Et nous vous engageons sur l'honneur à effectuer toutes
les opérations et formalités bancaires prévues par la
réglementation du commerce extérieur et des changes en
vigueur.
Nous vous autorisons à débiter notre compte
courant, repris du montant de l'opération, ainsi que de toutes
commissions et frais y afférents.
Information du fournisseur :
Nom du
fournisseur : Adresse du fournisseur :
Banque du
fournisseur : IBAN :
Swift Lieu.d'embarquement :
Lieu.de.débarquement :
Nature de l'opération :
Investissement revente en l'état transformation
services
Tarif.Douanier :
Documents joints :
Attestation Taxe de la domiciliation bancaire N°
Facture pro forma.
Autres :
Mode de paiement :
~ Transfert libre
~ Remise Documentaire
~ Crédit Documentaire
Conditions de règlement :
~ Avue :
~ Différé de paiement (Date)
Nous dégageons LA Banque Nationale d'Algérie de
tout risque de change éventuel.
Date, cachet et signature : Cadre réservé
à la banque :
Jour de réception :....../...../........ Date de
contrôle :....../...../........ Dossier :
~ Apuré
~ En excédent de règlement
~ En insuffisance de règlement ~ Annulé
|
Observation :
|
Annexe n°28 : Modèle de levée de
réserve proposé.
SARL
~~~~. Le~~~~...
A Madame la Directrice
Agence :
OBJET: levee de reserves CDI~~~~..
USD / EUR Exportateur
:~~~~~~~~~
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&!!
Madame'
J'ai l'honneur de venir par la presente vous demander
de bien vouloir lever toutes les reserves quant au reglement du CREDOC cite en
marge.
Veuillez agréer' Madame'
l'expression de ma haute consideration.
Annexe 29 : Bale II sur le contrôle Interne
:
Bale II
Les problèmes rencontrés dans les cas
récents de pertes bancaires importantes entrent dans ces cinq
catégories. Le fonctionnement efficace de ces éléments est
capital pour la réalisation des objectifs opérationnels,
d'information et de conformité d'une banque.
A. Surveillance par la direction et culture de
contrôle
1. Conseil d'administration
Principe 1: Le conseil d'administration
devrait être chargé d'approuver les stratégies et
politiques, d'apprécier les risques encourus par la banque, de fixer des
niveaux Acceptables en regard de ces risques en s'assurant que la direction
générale prend les dispositions nécessaires pour
identifier, surveiller et contrôler ces risques, d'approuver la structure
organisationnelle et de s'assurer que la direction générale
surveille l'efficacité du système de contrôle interne.
Le conseil d'administration a une mission de gouvernance,
d'orientation et de surveillance vis-à-vis de la direction
générale. Il est chargé de fixer les grandes
stratégies et les principales politiques de l'organisation et
d'approuver sa structure organisationnelle globale. Il lui incombe en dernier
ressort de veiller à la mise en place et à l'application d'un
système adéquat de contrôle interne. Pour être
efficaces, ses membres doivent être objectifs, compétents et
scrupuleux et connaître les activités de la banque ainsi que les
risques qu'elle encourt. Un conseil d'administration fort et actif, surtout
lorsqu'il est associé à des canaux de communication faisant bien
remonter l'information et à des organes financiers, juridiques et
d'audit interne efficients, est souvent le mieux en mesure de résoudre
les problèmes qui pourraient amoindrir l'efficacité du
système de contrôle interne.
Le conseil d'administration devrait inclure dans ses
activités 1) des discussions régulières avec la direction
sur l'efficacité du système de contrôle interne, 2) un
examen, dans les délais les plus brefs, des évaluations sur les
contrôles internes effectuées par la direction et les auditeurs
internes et externes, 3) des actions répétées pour
s'assurer que la direction a pris en compte de manière appropriée
les recommandations et préoccupations exprimées par les auditeurs
et autorités de contrôle au sujet des carences du contrôle
interne.
Une option utilisée par les banques de nombreux pays
consiste à instaurer un comité d'audit indépendant pour
assister le conseil dans l'exercice de ses responsabilités. Cela permet
d'examiner dans le détail des informations et rapports sans devoir
mobiliser tous les administrateurs et d'apporter toute l'attention
nécessaire à certaines questions particulières. Le
comité d'audit est généralement responsable du suivi du
processus de communication financière et du système de
contrôle interne. Dans le cadre de cette responsabilité, il est
attentif aux opérations du département d'audit interne de la
banque, auquel il sert de contact direct; il engage également les
auditeurs externes et en est l'interlocuteur privilégié. Dans les
pays optant pour un comité d'audit, celui-ci devrait être
entièrement composé d'administrateurs extérieurs
(c'est-à-dire de membres du conseil qui ne sont employés ni par
la banque ni par l'un de ses établissements affiliés)
possédant une compétence en matière de
communication financière et de contrôle interne.
Il convient de noter que la constitution d'un comité d'audit ne devrait
en aucun cas décharger le conseil plénier de ses tâches,
lui seul étant juridiquement mandaté à prendre des
décisions.
Direction générale
Principe 2: La direction
générale devrait être chargée de mettre en oeuvre
les stratégies approuvées par le conseil, de définir des
politiques de contrôle interne appropriées et de surveiller
l'efficacité du système de contrôle interne.
Il incombe à la direction générale de
mettre en oeuvre les directives approuvées par le conseil
d'administration, en appliquant notamment les stratégies et politiques
de la banque et en instaurant un système de contrôle interne
efficace. Pour l'élaboration des politiques et procédures de
contrôle interne plus spécifiques, les membres de la direction
générale délèguent habituellement leur
responsabilité aux personnes chargées des activités ou
fonctions d'une unité particulière. Il est donc important que la
direction générale s'assure que ces personnes établissent
et conduisent les politiques et procédures appropriées.
Le respect de la conformité à un système
de contrôle interne passe en grande partie par une structure
organisationnelle parfaitement transparente et connue de l'ensemble du
personnel, montrant clairement les niveaux de responsabilité et
d'autorité en matière de notification et permettant une
communication adéquate dans l'ensemble de l'organisation. La
répartition des tâches et responsabilités devrait garantir
l'absence de ruptures dans la chaîne hiérarchique et l'exercice
d'un degré de contrôle efficace par la direction à tous les
niveaux de la banque et dans toutes ses activités.
Il importe que la direction générale prenne des
mesures pour garantir que les activités sont conduites par du personnel
qualifié possédant l'expérience et les capacités
techniques requises. Le personnel devrait bénéficier d'une
rémunération appropriée ainsi que d'une remise à
niveau périodique de sa formation et de ses compétences. La
direction générale devrait instaurer des politiques de
rémunération et de promotion récompensant les
comportements adéquats et réduisant au maximum les incitations,
pour les agents, à ignorer ou à contourner les mécanismes
de contrôle interne.
Culture de contrôle
Principe 3: Le conseil d'administration et
la direction générale sont chargés de promouvoir des
critères élevés d'éthique et
d'intégrité et d'instaurer, au sein de l'organisation bancaire,
une culture qui souligne et démontre, à tous les niveaux du
personnel, l'importance des contrôles internes. Tous les niveaux du
personnel de l'organisation doivent comprendre leur rôle dans le
contrôle interne et s'impliquer activement dans ce processus.
L'un des éléments essentiels d'un système
de contrôle interne efficace réside dans une culture de
contrôle forte. Il incombe au conseil d'administration et à la
direction générale de souligner, dans les termes utilisés
et les actions entreprises, l'importance du contrôle interne; cela passe
notamment par les valeurs éthiques mises en avant par la direction dans
son comportement professionnel, tant à l'intérieur qu'à
l'extérieur de l'organisation. Les termes, actes et attitudes de ces
deux instances affectent l'intégrité, l'éthique et les
autres aspects de la culture de contrôle d'un établissement.
À des degrés divers, le contrôle interne
relève de la responsabilité de chacun. Presque tous les
employés produisent des informations utilisées dans le
système de contrôle interne ou effectuent d'autres actions
indispensables à l'exercice du contrôle. Un élément
clé d'un système de contrôle interne fort est la
conscience, pour chaque employé, de la nécessité d'assumer
ses tâches de manière efficace et de notifier au niveau de
direction approprié tout problème rencontré dans le cadre
des opérations, toute infraction au code de conduite ainsi que toute
violation des politiques établies ou action illégale
constatée. L'idéal, à cet effet, est que les
procédures opérationnelles soient clairement
précisées par écrit et mises à la disposition de
l'ensemble du personnel concerné. Il est essentiel que tous les agents
de la banque comprennent l'importance du contrôle interne et s'impliquent
activement dans ce processus.
En renforçant les valeurs éthiques, les
organisations bancaires devraient éviter des politiques et pratiques
pouvant engendrer par mégarde des incitations ou des tentations à
effectuer des activités inappropriées: importance
exagérée donnée aux objectifs de performance ou autres
résultats opérationnels, particulièrement à court
terme; gratifications élevées liées aux performances;
séparation inefficace des tâches ou d'autres fonctions de
contrôle pouvant conduire à mal utiliser les ressources ou
à dissimuler des performances médiocres; sanctions minimes ou
excessives en cas de comportement incorrect.
Si l'existence d'une forte culture de contrôle interne
ne garantit pas à une organisation d'atteindre ses objectifs, son
absence augmente les risques d'erreurs non décelées ou
d'irrégularités.
B. Évaluation des risques
Dans la perspective du contrôle interne,
l'évaluation des risques devrait déceler et apprécier les
facteurs internes et externes pouvant compromettre la réalisation des
objectifs opérationnels, d'information et de conformité d'une
organisation bancaire. Cette analyse devrait prendre en compte des risques tels
que le risque de crédit, le risque de marché, le risque de
liquidité et le risque opérationnel (lequel inclut le risque de
fraude, de détournement d'actifs et d'informations financières
douteuses). Il existe une différence notable entre l'évaluation
des risques dans le contexte du processus de contrôle interne et le
concept plus large de «gestion des risques» dans l'activité
globale d'une banque. Dans une organisation bancaire, cette gestion des risques
consiste à établir des objectifs organisationnels et autres (en
matière de rentabilité, par exemple) et à
déterminer, mesurer et fixer les plafonds d'engagement que la banque
acceptera pour les atteindre. L'objet du contrôle interne est alors de
s'assurer que les objectifs et politiques sont communiqués et
appliqués, que le respect des plafonds est soumis à surveillance
et que les déviations sont corrigées dans le sens des politiques
de la direction. Par conséquent, le concept de gestion des risques
s'étend, mais ne se limite pas, à l'évaluation des risques
et à la fixation d'objectifs opérationnels tels qu'ils sont
définis aux fins du contrôle interne.
Principe 4: La direction
générale devrait s'assurer qu'il est procédé
à l'identification et à l'évaluation des facteurs internes
et externes qui pourraient compromettre la réalisation des objectifs de
la banque. Cette évaluation devrait couvrir l'ensemble des divers
risques encourus par l'établissement (par exemple, risque de
crédit, risque-pays et risque de transfert, risque de marché,
risque de taux d'intérêt, risque de liquidité, risque
opérationnel, risque juridique et risque de réputation).
Une évaluation efficace des risques recense et analyse
les facteurs internes (nature des activités de la banque, qualité
du personnel, modifications organisationnelles et mouvements d'effectifs) et
externes (évolution des conditions économiques, changements au
sein de la profession et progrès technologique) pouvant compromettre la
réalisation des objectifs de la banque. Cette évaluation devrait
être effectuée au niveau de chaque département
opérationnel ainsi que pour l'ensemble des activités et filiales
de l'organisation bancaire consolidée et peut s'opérer par
diverses méthodes. Pour être efficace, elle doit porter à
la fois sur les risques mesurables (risque de crédit, risque de
marché et risque de liquidité) et non mesurables (risque
opérationnel, risque juridique et risque de réputation).
Le processus d'évaluation des risques nécessite
également de déterminer ceux qui sont contrôlables par la
banque et ceux qui ne le sont pas. Pour les premiers, la banque doit
établir si elle accepte ces risques ou si elle préfère les
limiter au moyen de procédures de contrôle. Pour ceux qui ne
peuvent pas être contrôlés, la banque doit décider
soit de les accepter, soit de se désengager, soit encore de
réduire le niveau de l'activité concernée.
Principe 5: La direction générale devrait
s'assurer que les risques affectant la réalisation des stratégies
et objectifs de la banque font l'objet d'une évaluation permanente. Un
réexamen des contrôles internes peut s'avérer
nécessaire pour prendre en compte de manière appropriée
tout risque nouveau ou jusque-là non contrôlé.
Pour que l'évaluation des risques et, par
conséquent, le système de contrôle interne demeurent
efficaces, la direction générale doit considérer en
permanence les risques pouvant entraver la réalisation des objectifs de
la banque et réagir aux modifications des circonstances et des
conditions d'activité. Il peut s'avérer nécessaire de
revoir les contrôles internes, afin de bien prendre en compte des risques
nouveaux ou jusque-là non contrôlés. Par exemple, avec
l'innovation financière, une banque doit évaluer les nouveaux
instruments financiers et opérations de marché et examiner les
risques qu'ils font encourir. Souvent, la meilleure façon de comprendre
ces risques est de voir comment divers scénarios (économiques ou
autres) affectent les flux de trésorerie et le rendement des
transactions et instruments financiers. Un examen attentif de l'éventail
des problèmes possibles, allant des malentendus avec la clientèle
aux défaillances opérationnelles, soulignera certains aspects
importants en matière de contrôle.
C. Activités de
contrôle
Principe 6: Les activités de
contrôle devraient faire partie intégrante des opérations
quotidiennes de la banque. La direction générale doit mettre en
place une structure de contrôle appropriée pour garantir des
contrôles internes efficaces, en définissant les activités
de contrôle à chaque niveau opérationnel. Ces
activités devraient inclure les éléments suivants: examens
effectués au niveau supérieur; contrôles d'activité
appropriés pour les différents départements ou
unités; contrôles physiques; vérification périodique
du respect des plafonds d'engagement; système d'approbation et
d'autorisation; système de vérification et de contrôle par
rapprochement. La direction générale doit s'assurer
régulièrement que tous les domaines de la banque se conforment
aux politiques et procédures établies.
Les activités de contrôle sont conçues et
mises en oeuvre pour faire face aux risques décelés par la banque
par le biais du processus d'évaluation des risques décrit
précédemment. Ces activités comportent trois
étapes: 1) l'établissement des politiques; 2) la performance des
procédures au regard de ces politiques; 3) la vérification du
respect de la conformité aux politiques. Les activités de
contrôle se situent à tous les niveaux du personnel de la banque,
y compris la direction générale et les personnels directement en
contact avec le marché. Voici différents exemples
d'activités de contrôle.
Examens effectués au niveau supérieur - Le
conseil d'administration et la direction générale demandent
souvent des présentations et comptes rendus de résultats qui leur
permettent d'évaluer les progrès réalisés par la
banque vers ses objectifs. Par exemple, la direction générale
peut vouloir consulter des rapports indiquant les résultats financiers
effectifs en cours d'exercice par rapport au budget. Les questions de la
direction générale qui en résultent et les réponses
fournies par les niveaux hiérarchiques inférieurs constituent une
activité de contrôle qui peut mettre en évidence des
problèmes, tels que carences du contrôle, erreurs dans la
communication financière interne ou fraudes.
Contrôles d'activité - La direction, au niveau
d'un département ou d'une unité, reçoit et examine des
comptes rendus normaux ou exceptionnels sur une base quotidienne, hebdomadaire
ou mensuelle. Les examens fonctionnels sont plus fréquents que ceux
effectués au niveau supérieur et sont habituellement plus
détaillés. Par exemple, le responsable du secteur des prêts
commerciaux consulte des rapports hebdomadaires sur les défauts de
paiement, les paiements reçus et les revenus d'intérêts
produits par le portefeuille, tandis que le responsable du crédit au
sein de la direction générale a connaissance de documents
similaires une fois par mois et sous une forme plus condensée couvrant
toutes les catégories de prêts.
Comme pour les examens au niveau supérieur, les
questions qui résultent de l'analyse des rapports et les réponses
qu'elles amènent représentent l'activité de
contrôle.
Contrôles physiques - Les contrôles physiques
portent en général sur les limitations d'accès aux actifs
physiques, dont les titres et autres actifs financiers.
Les activités de contrôle incluent les restrictions
physiques, la double conservation et les inventaires périodiques.
Conformité aux plafonds d'engagement -
L'établissement de limites prudentes sur les engagements constitue un
élément majeur de la gestion des risques. Par exemple, la
conformité aux limites fixées pour les emprunteurs et les autres
contreparties réduit la concentration du risque de crédit de la
banque et permet de diversifier son profil de risque. Par conséquent, un
aspect important des contrôles internes réside dans la
vérification, à intervalles réguliers, du respect de
telles limites.
Approbation et autorisation - La nécessité de
solliciter une approbation et une autorisation pour les transactions
dépassant certaines limites garantit qu'un niveau de direction
approprié a connaissance de la transaction ou de la situation, ce qui
aide à établir les responsabilités.
Vérification et concordance - La vérification
des caractéristiques détaillées des transactions ainsi que
des diverses activités et des résultats fournis par les
modèles de gestion des risques utilisés par la banque constitue
une activité de contrôle importante. La concordance
périodique, par exemple entre les flux de trésorerie et les
rapports et états financiers, peut mettre en évidence des
activités et enregistrements
comptables exigeant d'être amendés. Par
conséquent, les conclusions de ces contrôles devraient être
notifiées régulièrement aux niveaux de direction
appropriés.
Les activités de contrôle ont leur
efficacité optimale lorsque la direction et l'ensemble du personnel les
considèrent comme faisant intrinsèquement partie, et non comme un
complément, des opérations quotidiennes de la banque. Lorsque les
contrôles sont vus comme un complément des opérations de
chaque jour, ils sont souvent jugés moins importants et peuvent ne pas
être réalisés dans des situations où des agents
s'estiment pressés par le temps pour effectuer leurs activités.
En outre, les contrôles qui sont véritablement
intégrés aux opérations quotidiennes permettent de
réagir rapidement à des modifications des conditions et
évitent des coûts inutiles. Dans le cadre de l'action visant
à instaurer la culture de contrôle appropriée au sein d'une
banque, la direction générale devrait s'assurer que les
activités de contrôle adéquates font véritablement
partie des fonctions quotidiennes de l'ensemble du personnel
concerné.
La direction générale ne doit pas se contenter
de définir des politiques et procédures appropriées pour
les diverses activités et unités de la banque. Elle doit
s'assurer périodiquement que tous les domaines de la banque
opèrent en conformité avec ces politiques et procédures et
faire en sorte également que les politiques et procédures
existantes demeurent adéquates. Cette fonction entre habituellement dans
les attributions du département d'audit interne.
Principe 7: La direction
générale devrait s'assurer qu'il existe une séparation
appropriée des tâches et que des responsabilités
conflictuelles ne sont pas confiées à des membres du personnel.
Les secteurs présentant des conflits d'intérêts potentiels
devraient être identifiés, circonscrits aussi étroitement
que possible et surveillés avec attention.
Dans les cas de pertes bancaires importantes dues à un
contrôle interne insuffisant, les autorités prudentielles
constatent en général que l'une des causes principales
réside dans l'absence de séparation adéquate des
tâches. Le fait de confier à la même personne des
responsabilités conflictuelles (par exemple, celles des fonctions de
marché et de postmarché d'une unité de négociation)
lui donne la possibilité d'avoir accès à des actifs de
valeur et de manipuler des données financières en vue d'un profit
personnel ou de dissimuler des pertes.
C'est pourquoi, au sein d'une banque, certaines tâches
devraient être réparties entre plusieurs individus, afin de
réduire le risque de manipulation de données financières
ou de détournement d'actifs.
La séparation des tâches ne concerne pas
seulement des situations où la même personne contrôle
à la fois la salle des marchés et le postmarché. En
l'absence de contrôles appropriés, de sérieux
problèmes peuvent également se poser lorsqu'un individu est
chargé:
· de l'approbation du décaissement de fonds et de
leur décaissement effectif;
· des comptes clientèle et des comptes propres;
· des transactions au titre du portefeuille bancaire et du
portefeuille de négociation;
· de la fourniture informelle d'informations à des
clients sur leurs positions et de la relation commerciale avec ces mêmes
clients;
· de l'évaluation du caractère adéquat
des dossiers de crédit et de la surveillance des emprunteurs
après l'octroi des crédits;
· de tout autre domaine où des conflits
d'intérêts notables apparaissent et ne sont pas
atténués par d'autres facteurs.
Les domaines de conflits potentiels devraient être
identifiés, circonscrits aussi étroitement que possible et
surveillés avec attention. Des examens périodiques des
responsabilités et fonctions des personnes détenant les postes
clés devraient être également effectués pour
s'assurer que ces responsables ne sont pas en mesure de dissimuler des
agissements inappropriés.
D. Information et communication
Principe 8: La direction
générale devrait s'assurer de l'existence de données
internes adéquates et exhaustives d'ordre financier, opérationnel
ou ayant trait au respect de la conformité ainsi que d'informations de
marché extérieures sur des événements et conditions
intéressant la prise de décision. Ces données et
informations devraient être fiables, récentes, accessibles et
présentées sous une forme cohérente.
Une information adéquate et une communication efficace
sont deux éléments essentiels au bon fonctionnement d'un
système de contrôle interne. S'agissant des banques, pour que
l'information soit utile, elle doit être pertinente, fiable,
récente, accessible et présentée sous une forme
cohérente. Il peut s'agir de données internes d'ordre financier,
opérationnel ou ayant trait au respect de la conformité ainsi que
d'informations de marché extérieures sur des
événements et conditions intéressant la prise de
décision. L'information interne fait partie d'un processus
d'enregistrement qui devrait comporter des procédures définies
pour la conservation des supports d'enregistrement.
Principe 9: La direction
générale devrait instituer des voies de communication efficaces
pour garantir que l'ensemble du personnel est parfaitement informé des
politiques et procédures affectant ses tâches et
responsabilités et que les autres informations importantes parviennent
à leurs destinataires.
En l'absence d'une communication efficace, l'information est
inutile. La direction générale d'une banque doit instaurer des
voies effectives de communication, afin que les informations nécessaires
parviennent à leurs destinataires. Ces informations portent à la
fois sur les politiques et procédures opérationnelles de
l'établissement ainsi que sur les résultats d'exploitation
réels.
La structure organisationnelle de la banque devrait faciliter
la libre circulation - horizontale et verticale - de l'information dans toute
l'organisation. Une telle structure garantit que les informations remontent et
permet au conseil d'administration et à la direction
générale de connaître les risques encourus dans le cadre de
l'activité et les résultats d'exploitation.
L'information qui redescend à travers l'organisation
garantit que les objectifs, les stratégies, et aussi les attentes, de la
banque ainsi que les politiques et procédures établies sont
communiqués au niveau de direction inférieur et au personnel
chargé des opérations. Cette communication est essentielle pour
obtenir un effort commun de tous les employés vers les objectifs de la
banque. Enfin, la communication horizontale dans l'organisation est
nécessaire pour que l'information parvenant à une unité ou
un département puisse être connue des autres unités ou
départements concernés.
Principe 10: La direction
générale doit s'assurer de l'existence de systèmes
d'information appropriés couvrant toutes les activités de la
banque. Ces systèmes, notamment ceux qui contiennent et utilisent des
données informatisées, doivent être sûrs et faire
l'objet de tests périodiques.
Un élément essentiel des opérations d'une
banque réside dans la mise en place et la maintenance de systèmes
d'information de la direction couvrant toute la gamme des activités.
Cette information est habituellement fournie sous forme à la fois
électronique et non électronique. Les banques doivent être
tout particulièrement informées des exigences organisationnelles
et de contrôle interne liées au traitement électronique de
l'information.
Les systèmes électroniques et l'utilisation de
l'informatique présentent des risques qui doivent être
efficacement contrôlés par les banques, afin d'éviter des
dysfonctionnements et des pertes potentielles. Les contrôles sur les
systèmes et la technologie informatiques devraient être à
la fois généraux et spécifiques aux applications. Les
contrôles généraux portent sur le système
informatique (c'est-à-dire ordinateur central et terminaux
d'utilisateur) et en assurent un fonctionnement correct en continu. Ils
incluent notamment des procédures de sauvegarde et de reprise, des
politiques de développement et d'acquisition de logiciels, des
procédures de maintenance et des contrôles de
sécurité d'accès. Les contrôles liés aux
applications sont des étapes informatisées au sein des
applications logicielles et d'autres procédures manuelles qui examinent
le traitement des opérations. Ils comprennent, entre autres, les
questions de réconciliations et de concordances. En l'absence de
contrôles adéquats sur les systèmes et la technologie
informatiques, y compris ceux qui sont en cours de développement, les
banques pourraient subir des pertes de données et de programmes
résultant de dispositions inappropriées en matière de
sécurité physique et électronique, de défaillances
des équipements ou systèmes et de procédures
inadaptées de sauvegarde et de reprise. Au niveau de la direction, la
prise de décision pourrait être faussée par des
informations non fiables ou erronées fournies par des systèmes
mal conçus et insuffisamment contrôlés. Le traitement de
l'information pourrait être entravé, voire totalement
stoppé, s'il n'est pas possible, en cas de
défaillance prolongée de l'équipement, de
recourir à des installations de secours compatibles. Dans des situations
extrêmes, de tels problèmes pourraient causer de sérieuses
difficultés aux banques et même compromettre leur capacité
d'effectuer leurs activités essentielles.
E. Activités de surveillance
Principe 11: La direction
générale devrait surveiller en permanence l'efficacité
globale des contrôles internes de la banque pour favoriser la
réalisation des objectifs fixés. La surveillance des principaux
risques devrait faire partie des opérations quotidiennes de la banque et
comporter, au besoin, des évaluations spécifiques.
L'activité bancaire est un secteur dynamique, où
tout évolue rapidement. Les banques doivent en permanence surveiller et
évaluer leurs systèmes de contrôle interne en fonction des
modifications des conditions internes et externes et les renforcer, au besoin,
pour en garantir l'efficacité.
Surveiller l'efficacité des contrôles internes
devrait faire partie des opérations quotidiennes de la banque mais
commande également de procéder à des évaluations
périodiques spécifiques de l'ensemble du processus de
contrôle interne. La fréquence de la surveillance des
différentes activités devrait être fonction des risques
encourus ainsi que du rythme et de la nature des changements affectant
l'environnement opérationnel. Un processus de surveillance en continu
peut permettre de découvrir et de corriger rapidement les
déficiences du système de contrôle interne; il atteint son
efficacité maximale lorsque le système de contrôle interne
est intégré à l'environnement opérationnel et donne
lieu à des rapports réguliers qui font l'objet d'un examen. Dans
le cadre de la surveillance en continu figurent, par exemple, l'examen et
l'approbation des enregistrements courants ainsi que la consultation et
l'approbation par la direction des rapports sur des faits exceptionnels.
En revanche, les évaluations spécifiques ne
détectent généralement les problèmes
qu'après coup; elles permettent cependant à une organisation
d'avoir un aperçu récent et global de l'efficacité du
système de contrôle interne et de celle, en particulier, de ses
activités de surveillance. Ces évaluations du système de
contrôle interne prennent souvent la forme d'autoévaluations,
lorsque les personnes chargées d'une fonction précise
déterminent le degré d'efficacité des contrôles pour
leurs activités. Les documents et résultats concernant les
évaluations sont ensuite soumis à l'attention de la direction
générale. Les examens effectués à tous les niveaux
devraient être étayés par une documentation adéquate
et communiqués dans les meilleurs délais à
l'échelon de direction approprié.
Principe 12: Un audit interne efficace et
exhaustif du système de contrôle interne devrait être
effectué par un personnel bien formé et compétent. La
fonction d'audit interne, en tant qu'élément de la surveillance
du système de contrôle interne, devrait rendre compte directement
au conseil d'administration, ou à son comité d'audit, ainsi
qu'à la direction générale.
La fonction d'audit interne constitue un élément
majeur de la surveillance en continu du système de contrôle
interne, parce qu'elle fournit une évaluation indépendante du
caractère adéquat des contrôles instaurés et du
respect de la conformité à ces derniers. En rendant compte
directement au conseil d'administration ou à son comité d'audit
ainsi qu'à la direction générale, les auditeurs internes
procurent des informations objectives sur les différentes
activités. En raison de l'importance de cette fonction, l'audit interne
doit être assuré par un personnel compétent et bien
formé ayant une parfaite compréhension de son rôle et de
ses responsabilités. La fréquence et l'ampleur des examens et
tests des contrôles internes effectués au sein d'une banque par
les auditeurs internes devraient correspondre à la nature et à la
complexité des activités de l'organisation et aux risques
associés. Dans tous les cas, il est capital que la fonction d'audit
interne soit indépendante du fonctionnement de la banque au quotidien et
qu'elle ait accès à toutes les activités conduites par
l'organisation bancaire.
Il est important que la fonction d'audit interne rende compte
directement au plus haut niveau de l'organisation bancaire, habituellement le
conseil d'administration ou son comité d'audit, et à la direction
générale. Cela permet à la gouvernance d'entreprise de
s'exercer correctement, le conseil bénéficiant d'informations qui
ne sont altérées en aucune façon par les niveaux de
direction couverts par ces comptes rendus. Le conseil devrait également
renforcer l'indépendance des auditeurs internes, en faisant en sorte que
des questions ayant trait, par exemple, à leur
rémunération ou aux affectations budgétaires les
concernant soient traitées par le conseil ou par les niveaux de
direction supérieurs plutôt que par des responsables qui sont
affectés par les travaux des auditeurs internes.
Principe 13: Les carences
détectées dans les contrôles internes devraient être
notifiées dans les meilleurs délais au niveau de direction
approprié et faire l'objet d'un traitement rapide. Les
déficiences importantes devraient être signalées à
la direction générale et au conseil d'administration.
Les déficiences des contrôles internes, ou les
politiques ou procédures inefficaces, devraient être
signalées dès leur détection à la ou aux personnes
appropriées, les problèmes graves étant portés
à l'attention de la direction générale et du conseil
d'administration. Lorsque ces insuffisances ont été
notifiées, il est important que la direction y remédie dans les
meilleurs délais. Les auditeurs internes devraient en effectuer le suivi
et informer immédiatement la direction générale ou le
conseil de toute insuffisance non corrigée. Pour faire en sorte que
toutes les déficiences soient traitées au plus tôt, la
direction devrait prévoir un système pour suivre les faiblesses
du contrôle interne ainsi que les actions destinées à y
remédier.1
Annexe n°30 : Diagramme de circulation d'une mission
d'audit
DECLARATION D'OUVERTURE DES DOSSIERS DE DOMICILIATION A
L'IMPORT ET A L'EXPORT DES BIENS ET SERVICES
OUVERTS DURANT LE MOIS DE / .
DRE : AGENCE :
CODE AGENCE/ N° CC
|
CODE FISCAL DE L'OPERAT EUR
|
N°
DOMICILIATI ON
|
DATE D'OUVERTU RE
|
TARIF DOUANIER OU
NATURE
DE SERVICES
|
MONTANT DE
L'OPERATI ON EN DEVIDE
|
FOURNISSEUR OU CLIENT
|
PAYS D'ORIGINE OU DE DESTINATI ON
|
CHARGE DES
RISQUES
|
CODE MODE DE REGLEM ENT
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DECLARATION D'OUVERTURE DES DOSSIERS DE DOMICILIATION A
L'IMPORT ET A L'EXPORT DES BIENS ET SERVICES APURES DURANT LE MOIS DE /
.
DRE : AGENCE :
CODE AGENCE/ N° CC
|
DATE D'OUVERTURE
|
N° DOMICILIATION
|
DATE D'APUREMENT
|
MONTANT OU VALEUR DU CONTRAT/ FACTURE EN
DEVISE
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MONNAIE
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MONTANT TOTAL
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DECLARATION D'OUVERTURE DES DOSSIERS DE DOMICILIATION A
L'IMPORT ET A L'EXPORT DES BIENS ET SERVICES NON APURES EN EXCEDENT DE
REGLEMENT POUR LES IMPORTATIONS OU INSUFFISANCE DE RAPATRIEMENT POUR LES
EXPORTATIONS DURANT LE MOIS DE / .
DRE : AGENCE :
CODE
AGENCE/ N° CC
|
DATE D'OUVERTURE
|
N° DOMICILIATION
|
MONTANT OU VALEUR DU CONTRAT/ FACTURE EN
DEVISE
|
MONTANT TOTAL
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OBSERVATIONS
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EXCEDENT DE
REGLEMENT
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INSUFFISANCE DE
RAPATRIEMENT
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Annexe n° 32: Les trois phases fondamentales de la
mission d'audit interne.
Source : L'ouvrage de l'IFACI, «
édition, centre de librairie et d'éditions
techniques (CLET), Paris 1995.
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