![](Gestion-et-administration-d-une-aire-protegee-Systematique-de-la-faune-et-flore-du-Parc-National1.png)
Rapport de Stage de professionnalisation
Réalisé au Parc National des Virunga
Nord
- Gestion et administration d'une aire protégée
;
- Systématique de la faune et flore du Parc National
des Virunga ; - Conservation Communautaire et Education
mésologique.
Par Gédéon KAMBALE
BAKERETHI Licencié en Ecologie et Conservation de la
Nature, Protection de la Faune
Fac.SC.Unikis
Du 20 novembre 2OO9 au 20 f février
2O1O
Introduction
Par manque d'équipement, la théorie prime
à la pratique au sein des institutions universitaires en
République Démocratique du Congo. A la fin des études cela
a un impact dans la vie professionnelle.
C'est pourquoi, après avoir obtenu le diplôme de
licence en Ecologie et Conservation de la Nature à la Faculté des
Sciences de l'Université de Kisangani, dans le but de nous familiariser
à la gestion d'une aire protégée, nous avons
décidé d'effectuer un stage de perfectionnement au sein du parc
national des Virunga en vue de concilier la théorie à la
pratique.
D'une durée de 3 mois, soit du 20 novembre 2009 au 20
février 2010, nous avons reçu à réaliser les
objectifs centrés sur l'acquisition des connaissances techniques
susceptible d'améliorer notre performance à :
- la gestion et administration d'une aire protégée
;
- la systématique de la faune et flore du parc national
des Virunga ;
- aux notions de la conservation communautaire et de
l'éducation mésologique.
L'objectif final de ce stage est de nous placer dans une
situation concrète proche du cadre professionnelle dans lequel on est
invité à travailler et nous initier à l'esprit de gestion
et de recherche.
Nous avons utilisé certaines techniques et
méthodes pour atteindre cet objectif:
a) Techniques
Pour les séances de travail dans différents
services, nous avons utilisé l'interview structurée ou directive.
Ici les questions ou thèmes successifs sont préparés
à l'avance, en forme d'un interrogatoire au cours du quel on pause des
questions fermées ou ouvertes.
Pour orienter les données sur le fait qu'on
étudie, nous avons recouru à la technique documentaire alors que
pendant les patrouilles nous avons utilisée la technique d'observation
qui est une collecte des faits d'un phénomène dans son
déroulement naturel.
b) Méthodes
La méthode par comptage directe en dénombrant le
contact visuel à l'oeil nu ou par jumelles. Au cours de nos patrouilles
cette méthode nous a facilité l'inventaire de la faune et
flore.
Pour les signes marquant la présence de l'homme dans le
parc nos observations étaient fixées sur :
- Coupe ;
- Piège ;
- Piste ;
- Feu ;
- Campement ;
- Objets abandonnés.
Pour les animaux, ces sont leurs traces qui attiraient notre
attention : - Ossements ;
- Trous ;
- Prédateurs ;
- Breuvoirs ;
- Empreints ;
- Crottes ;
3
- Pistes ;
- Broutages ;
- Cris.
Les matériels ci après étaient
utilisés pour la précision :
1. GPS : pour prélever les coordonnées
géographiques ;
2. Jumelles : pour rapprocher les observations ;
3. Appareil photo : pour les images d'archives ;
4. Imperméable, jambière, sac des couchages pour
nous préserver contre les intempéries ;
5. Cahier et stylo pour la prise de note.
Chapitre premier :
Présentation du Milieu de Stage
1.1. Brève historique de la conservation
Le désir de préserver les ressources naturelles
s'est manifesté dans les sociétés ancestrales beaucoup
plutôt qu'on ne l'admet. En l'an 252 avant Jésus, l'empereur ACOKA
de l'Inde, promulgue une loi sur la protection des animaux et des
végétaux dans son empire. Ce document est considéré
comme l'un des anciens consacrant ce que nous appelons aujourd'hui " Aire
Protégée".
En RD. Congo, cette idée de conservation remonte
dès l'Etat Indépendant du Congo (EIC), sous le règne du
roi Léopold II, qui, dans ses projets avait aussi l'intention de
favoriser la conservation de la nature. Déjà le 25 Juillet 1889,
un décret qui établissait dans l'EIC des services où la
chasse aux Eléphants était interdite ou permise par les
autorités administratives coloniales.
L'histoire de la création du parc national des Virunga
remonte du très loin et surtout du voyage qu'effectua le Roi Albert en
1919 aux Etat Unis d'Amérique où il a eu l'occasion de visiter
certains parcs notamment Yellowstone reconnu comme premier parc du monde
créé en 1872.
Intéressé par cette oeuvre grandiose, il revient
en Belgique en ayant l'idée de créer un Parc au Congo Belge.
Car AKELEY naturaliste Américain consolidant
l'idée du Roi Albert car en ce moment était chef d'une mission
d'expédition scientifique dans la région volcanique du grand lac
où les Gorilles de montagne étaient massacrés par les
braconniers en provenance du Rwanda et du Congo. Le Parc National Albert fut
créé le 21 Avril 1925 en ayant comme but de préserver les
richesses naturelles principalement les Gorilles dans la région des
volcans éteints.
1.2. Le Parc National des Virunga
Anciennement parc national Albert, le Parc National des
Virunga (PNVi) est situé à l'Est de la République
Démocratique du Congo (RDC) dans la province du Nord Kivu en bordure des
frontières entre la RDC et l'Ouganda d'une part et le Rwanda d'autre
part.
Il couvre une superficie de 785.000 ha et est allongé
sur une distance de près de 300km et une largeur moyenne
dépassant rarement à 1°35' de latitude Sud et entre
29°01' et 30°01' de longitude Est (Delvingt et al. 1990).
Ce parc est le premier parc africain créé en
1925 par le roi Albert I et reconnu site du patrimoine Mondial par l'UNESCO en
1979.
Le PNVi présente une richesse floristique remarquable
due à sa grande diversité des biotopes et habitats naturels ainsi
qu'à sa position phytogéographique. Cette diversité
d'habitats couvre une altitude allant de 600m à plus de 5000m au Mont
Ruwenzori.
Le PNVi est l'un des parcs les plus importants en Afrique de
part sa diversité en espèces fauniques et floristiques. Cette
riche biodiversité s'accompagne d'un grand taux d'endémisme qui
le classe parmi l'un des parcs les plus importants de l'Afrique.
Il compte 218 espèces de Mammifères dont 21
endémiques du Rift, 706 espèce d'Oiseaux dont 23
endémiques, 109 Reptiles dont 11 endémiques, 78 espèces
d'Amphibiens
5
dont 21 endémiques, 21 espèces de Papillons
endémiques, 2077 Plantes dont 230 espèces endémiques
(Plumptre, et al, 2003).
Le PNVi est le pays de superlatif : le plus ancien parc
national du continent africain, le premier cite du patrimoine mondial
d'Afrique, l'aire protégée la plus riche en nombre des
vertébrés soit 2 fois plus que toute l'Europe de l'Ouest unie.
Créé pour protéger les gorilles de
montagne (Gorilla Beringei Beringei), il compte d'autres grands
animaux d'importance internationale comme l'Eléphant (Loxodonta
africana), le Chimpanzé (Pan troglodytes), l'Hippopotame
(Hippopotamus amphibius).
Le PNVi est menacé, car cela peut se faire remarquer
par la naissance de plusieurs centres et cités urbains autours du Le
PNVi constitue actuellement un ilot de nature vierge, entouré presque
partout d'une population humaine, en pleine explosion démographique
(Verschuren, 1993). parc, notamment Kiwanja, Rutshuru, Ishasha, Nyamilima et
les expansions des villages des pêcheurs installés à
l'intérieur du parc. La densité démographique autour du
parc national des Virunga est plus élevée car elle est
supérieure à 300 habitants au km2 (Mugangu,
op.cit).
D'autres villages encore disposent d'un taux de croissance plus
élevé comme Nyamilima avec 36% en 2002 (Mulangala, 2004).
Au cours des dernières décennies, la gestion du
parc a été plus orientée vers le protectionnisme sans
implication directe de la population dans la gestion des ressources du parc.
Avec cette pratique de gestion policière, la population s'est vue
écartée de la gestion du parc avec comme conséquence des
tensions entre les gestionnaires et la population, l'occupation du parc par la
population riveraine et le non respect des lois applicables au parc.
1.3. Statut Juridique
Le parc national des Virunga a été
créé par le décret royal du 21 avril 1925. En outre, le
décret royal du 12 mars 1934 agrandit l'espace du parc dans le secteur
nord pour protéger le site archéologique d'Ishango, le Mont
Ruwenzori et le Bassin du versant du Nil. Il est supervisé par
l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN).
1.3.1. Objectifs de l'ICCN
C'est une entreprise publique à caractère technique
et scientifique, dotée d'une personnalité juridique propre et
d'une autonomie de gestions financière. Il est régit par la loi
n° 78 - 002 du 06/01/1978 portant disposition générale
applicable aux entreprises publiques en RD Congo.
L'objectif primordial de tout parc est la conservation des
ressources naturelles ; c'est-à-dire la préservation de
l'environnement naturel contre toute emprise humaine et le maintien de la faune
et flore.
Le parc national présente un intérêt
économique direct en tant que réservoir d'animaux au
bénéfice de la population et par son attrait touristique,
favorise et enrichit le commerce et industrie.
L'ICCN a pour mandat :
- de gérer et conserver la biodiversité dans les
aires protégées ;
- favoriser et promouvoir la recherche scientifique en
écodéveloppement ;
- développer l'écotourisme dans respect des
principes fondamentaux de la conservation de la nature ;
- intégrer la conservation au processus de
développement locale de population riveraine aux aires
protégées.
1.3.2 Généralité sur le Parc National
des Virunga -Nord
1. Historique de la Station de Mutsora
La station de Mutsora fut l'oeuvre de Henry HACKARS qui
s'installa à VUSIWAMESO en 1932 en provenance de l'Ituri où il
fut commissaire de Kibali-Ituri. Il a été à Beni pour les
enquêtes des terres en faveur de PNA. Arrivé à Lwanoli et
Kikingi, un vieux du village nommé Katuka l'accueillit favorablement. Il
poursuivit son parcours vers Mwenda et tout de suite jusqu'à VUSIWAMESO
où il fut chassé par les autochtones appelés BABINGA. En
1932 il s'exila et fut accueilli par les BAHAMBO à Buliha-Mutsora
où HACKERS trouva le vieux KIMEME. Ce dernier lui refusant l'exil.
C'est ainsi que, par l'intermédiaire des chefs
coutumiers PIMAWA, MANZA et NYARUKE auxquels HACKARS donnant 400FB finira par
hériter Mutsora où il s'installant. En effet, KIMEME bien qu'il
refusa sa part lui proposait de la somme reçue de HACKARS, sera
convaincue par ses chefs qui lui proposeraient une nouvelle terre. En 1933, le
roi Albert, par décret, selon lequel les paysannats doivent être
aménagés, ordonnant que les populations dispersées vit en
villages regroupés. Beaucoup des cases des récalcitrants furent
brûlées ce qui provoqua la fuite d'un bon nombre des gens vers
l'Ouganda. C'est par la force que la colline de NGOKOYA fut annexée
à l'étendue déjà gagnée suite à cette
situation. Ayant hérité plusieurs terres, HACKARS s'est mit
à construire la station de Mutsora en chaume, profitant d'une main
d'oeuvre gratuite. Le décret royal du 12 novembre 1935 agrandit la
réserve vers le nord, de façons à y incorporer une grande
partie de la plaine de la Semuliki jusqu'à la rivière Puemba
ainsi que toute la partie congolaise de l'immense massif de Ruwenzori. Cet
arrêté portant la superficie totale du parc national Albert
à 800.000 ha et fixa définitivement ses limités
correspondant en quelques endroits à des frontières naturelles.
Ainsi naîtra la station de Mutsora. C'est le successeur de HACKARS,
Monsieur DEWILDE qui construisit en durs la station de Mutsora pendant 4 ans
c.à.d. de 1938 à 1942.
OCTAVE succéda DEWILDE et un peu plus tard KINT
dirigeant Mutsora. Pendant son administration, le pays accédant à
l'indépendance qui provoquant sa fuite vers l'Ouganda. A cette
période, la station de Mutsora était sous la dépendance du
secteur Sud (Rumangabo). Ce secteur Sud envoya alors à Mutsora le
premier conservateur noir RENZAHO Jean qui fut remplacé par BONI ALBERT,
qui à son tour fut arrêté et exécuté par les
rebelles suite à une accusation selon laquelle il interdisait à
la population de chasser les animaux dans le parc. En mourant, il adressa son
dernier mot à la population et dit « Tuezmoi, mais le
parc continuera à exister ».
2. Le site Archéologique d'Ishango
La sous station, d'Ishango, site touristique,
archéologique et ornithologique est une partie intégrale du parc
national des Virunga depuis 1934. Il est situé au nord du lac Edouard
à 1000m d'altitude. Cette pleine est traversée par
l'équateur et par la rivière Semuliki source du Nil qui est le
fleuve le plus long du monde avec 4145000km, après vient l'Amazonie qui
a 4050000 km de long.
La faune y est diversifiée est comprend des
mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens. Ce site attire beaucoup
d'intérêt grâce à son panorama et aux vestiges du
passé archéologique de la région que l'on trouve le long
des berges et falaises qui surplombent la rivière Semuliki et le lac
Edouard.
7
Les découvertes des objets façonnés par
les scientifiques prouve que l'homme pêchait déjà sur les
berges du lac Edouard il y a des milieux d'années. Un bâton
découvert à ce lieu est actuellement gardé dans le
musée de TERVUREN (Belgique) a inspiré la découverte de la
calculatrice.
La végétation d'Ishango couvre une vaste plaine
à savane boisée dominée par les herbacés à
Panicum sp. Un biotope de prédilection des
éléphants à Acaccia sieberiana, arbre
préféré par les éléphants pour son
alimentation. Présence dans la savane des indicateurs d'une zone humide,
l'Euphorbia candelabrun. Une édification d'un buisson des
Copparis tomentosa à l'abri d'une euphorbe candélabre,
ses fruits sont très appréciés par les Babouins et les
Eléphants. C'est une savane haute à Hyperthelia disoluta
pigmentée d'acacia.
Au déversoir lac Edouard dans la Semuliki on trouve une
végétation aquatique (Delvingt et al 1990) :
- la laitue d'eau (Pistia stratiotes, Araceae) ;
- la lentille d'eau (Lemna perpusilla, Lemnaceae) ;
- les pelouses, une formation végétale sur le sol
salin en bordure du lac ;
- On a aussi les herbacées à Panicum
ripens, Sporobolus spicatus et Sporobolus sanguinens.
a) Ishango et son importance
La Biodiversité d'Ishango est importante suite à
la forte visibilité de la plaine qui facilité
l'écotourisme.
Le visiteur est émerveillé par :
> La chaîne de Mont - Mitumba ;
> Les cours d'eau de la rivière Semuliki et du lac
Edouard ;
> La colonie des oiseaux aquatiques au déversoir ;
> La traversée de l'équateur ;
> La permanence des Éléphants, Buffles, et
Antilopes dans la savane ;
> Les Hippopotames, les Crocodiles et les Poissons jouant
dans la rivière Semuliki et au lac Edouard ;
> Une végétation en savane boisée
piquetée d'Acacia;
> Une piste d'atterrissage (aérodrome) à pleine
savane de l'AP.
b) Tarification de visite au site d'Ishango
1. Permis de visite pour E.N.R : 50$ ;
2. Permis de visite pour E.R : 20$ ;
3. Permis de visite pour Enfant E.N.R : 25$ ;
4. Permis de visite pour E.R : 10$ ;
5. Permis de visite National : 10$ ;
6. Permis de visite Enfant National : 5$ ;
7. Vidéogramme Caméra scope E.N.R : 50$ ;
8. Vidéogramme Caméra scope National : 25$ ;
9. Vidéogramme Caméra scope E.R : 25$ ;
10. Pêche sportive (taux journée de pêche) :
- E.N.R : 15$ ;
- E.R : 7.5$ ;
- National 5$ ;
11. logement : 10$ /nuit / touriste.
N.B : Ce tarif peut varier d'une saison à
l'autre
c) Réseau piste touristique axe
Ishango
· en provenance de Mutwanga : 75 km
· en provenance de Beni-Bulongo : 105 km
· en provenance de L'Ouganda -Lubiriha : 31 km
3. Le Mont Tshiabirimu
Le Mont Tshiabirimu est une portion du PNVi. Il a
été incorporé dans ce parc en 1938 à cause de
l'existence des Gorilles en son sein. A l'issus des plusieurs missions
scientifiques et techniques, on a démontré l'étant
critique et le niveau de menace pouvant précipiter la disparition de
quelques gorilles au M.T.
Kyavirimu ou Tshiabirimu dans le concept nande signifie «
Montagne des fantômes » ou « montagne de mauvais esprits
». Dans le temps, les chefs coutumiers y étaient emmenés
pour tester s'ils ont un pouvoir surnaturel, donc pour vérifier s'ils
méritent. Dans son retour, un chef était applaudi et
estimé de tout le monde parce que l'on croyait qu'il devait être
anéanti et dévoré par les fantômes. Après
cette épreuve, on l'investit (Musondoli, 2005).
Le M.T. est situé au Nord-ouest du lac Edouard dans la
province du Nord-Kivu. Il fait partie de la chaîne de région
afro-montagnarde de rift albertin (Graben) bien connu pour sa richesse en flore
et faune.
La superficie est estimée entre 60-70 Km2 avec
une altitude de 3117 m sur son plus haut sommet ou pic dénommé
PINCE (ou PENZI en Swahili).
a. Tshiabirimu et son importance
Cette montagne qui encadre et loge une espèce rare et
importante qui est le Gorille de montagne (Gorilla beringéi
beringéi) .Cette espèce attire les visiteurs pour
l'écotourisme.
Les visiteurs seront dans le bain pour un tourisme de vision,
la marche sportive et la présence des oiseaux endémiques. Pour
accueillir les visiteurs, un gite touristique de KALIBINA équipé
de 6 chambres, un selon et une toilette confortable.
![](Gestion-et-administration-d-une-aire-protegee-Systematique-de-la-faune-et-flore-du-Parc-National2.png)
Gorille de Tshiabirimu
9
b. Tarif de visite
Pour visiter TSHIABIRIMU l'excursionniste doit se conformer au
tarif ci-après :
1. Permis de visite pour E.N.R : 350$ ;
2. Permis de visite pour E.R : 175$ ;
3. Permis de visite pour enfant E.N.R : 300$ ;
4. Permis de visite pour enfant E.R : 150 $ ;
5. Permis de visite pour le national : 100$ ;
6. Permis de visite pour enfant national : 50$ ;
7. Vidéogramme- camera E.N.R : 50$ ;
8. Vidéogramme- camera E.R : 25$ ;
9. Vidéogramme- camera national : 25$ ;
10. Logement au gite de KALIBINA : 5$/nuit/personne.
c. Kilométrage
· Mutsora - Bac Kambo - 53km
· Bac Kambo - Kyondo - 40km
· Kyondo - Tshiabirimu - 23km
· En provenance de Beni - Butembo - Kyondo - Burusi -
Tshiabirimu : 86km
4. Massif de Ruwenzori
Au coeur de la forêt équatoriale, à la
frontière de la RDC et de l'Ouganda, le Ruwenzori est situé dans
le bassin du Nil. D'une longueur de 130km du Nord au Sud sur une largeur de
40km de l'Est à l'Ouest.
Cet important massif est connu dès l'antiquité
sous le nom de Mont de la Lune qui tire son nom du terme « Nzururu »
dialecte Nande qui signifie Mont de « Frimas » (Brouillards
épais qui se glacent en tombant).
Le Massif de Ruwenzori a été aperçu en
Avril 1888 par les Européens Jepheson et Parke qui accompagnaient Henri
MORTON STANLEY dans la forêt congolaise.
C'est un massif cristallin qui s'étend à la fois au
Congo et en Ouganda. Du coté congolais il renferme plusieurs pics dont
trois sont important à savoir :
> Le pic Albert avec 5.088m d'altitude ;
> Le pic Alexandre avec 5.098m d'altitude ;
> Le pic Marguerite avec 5.119m d'altitude.
C'est au pic Marguerite que le Massif de Ruwenzori culmine. Il
est le plus élevé de la RD Congo et se range parmi le trois haut
Massifs d'Afrique. Il vient après Kilimandjaro en Tanzanie (6.010m) et
le Mont Kenya (5.200m) au Kenya.
a. Le Massif de Ruwenzori et son importance
La montagne de Ruwenzori regorge des richesses touristiques
exceptionnelles : - Neiges éternelles ;
- Valeur culturelle sacrée pour la communauté Nande
(Konzo) ;
- Source des plusieurs petites rivières qui arrosent
Mutwanga et se jettent dans la Semuliki ;
- Une beauté naturelle exceptionnelle :
o Faune : Chimpanzé,
Cercopithèques, Colobes magistrats (Colobus guereza), Colobes
noir (Colobus satanas), Rat de Gambie (Cricetomys emini),
Hylochère, Chauve souri, Dama de rocher, Léopard,
Céphalophes (Cephalophus rubidus), Babouin, Ecueille,
Cameleon (Camaeleo johnstoni),...
o Avifaune : Corbeau pie, Tourterelle, Tisserin,
Nectarin, Touraco, Colibri, Perdrix, Pintade,...
o Flore : les Séneçons,
Bruyères, Fougères, Bambou, Lobeliés géants,
Toundras afroalpin, Néoboutonia sp, les immortelles, Alchimilla,...
![](Gestion-et-administration-d-une-aire-protegee-Systematique-de-la-faune-et-flore-du-Parc-National3.png)
Neiges de Ruwenzori
b. Ascension du Ruwenzori
L'ascension normale au Mont Ruwenzori se fait dans 5 jours : 3
jours pour la montée et 2 pour la descente. Le souffle, la prudence et
le respect de consigne du guide sont à tenir compte pour un bon
alpinisme et l'escalade.
Prendre des précautions avant l'ascension :
- Etre animé d'une sincère motivation sportive ;
- Etre à possession des équipements
appropriés et les qualités techniques requises ; - Ne pas sous -
estimer l'ascension des petits sommets : les trekkings peaks ;
- Ne pas se presser ;
- Des vêtements et chaussures souples, légers et pas
trop chauds ;
- Des équipements de protections tel que : gants,
imperméables, trousses de pharmacie personnelle.
![](Gestion-et-administration-d-une-aire-protegee-Systematique-de-la-faune-et-flore-du-Parc-National4.png)
11
![](Gestion-et-administration-d-une-aire-protegee-Systematique-de-la-faune-et-flore-du-Parc-National5.png)
Fleure immortelles Les
lobélies
Lac vert Lac noir
c. Tarif pour l'ascension au mont Ruwenzori
Il est aimablement demandé aux excursionnistes de se
conformer aux tarifs ci - après :
1. Permis de visite pour E.N.R : 200$
2. Permis de visite pour E.R : 75$
3. Permis de visite pour national : 25$
4. Permis de visite pour étranger enfant N.R : 75$
5. Permis de visite pour étranger enfant R : 25$
6. Permis de visite pour enfant national : 5 $
7. Logement à la station de Mutsora :
10$/nuit/touriste
8. Camping :
- 5$/tente/sur 3m2/nuit
- 10$/tente sur plus de 3m2/nuit
9. Logement au gîte Ruwenzori : 10$/nuit/personne
10. Vidéogramme - camera scope pour E.N.R : 50$
11. Equipe des étrangers : 1000$
12. Equipe des nationaux : 25$
d. Location équipements d'alpinisme
utilisés pour ascension des pics :
- 1 paire de chaussure : 2$ - 1 corde : 5$
- 1 guêtre : 2$
- 1 casque : 1$
- 1 chapeau : 1$
- 1 piolet : 1$
- 1 bâton : 3$
- 1 lunette : 1$
- 1 paire de crampons : 2$ - 1 boudiez : 2$
- 1 mousqueton sans vis : 2 $ - 1 mousqueton à vis : 2$
- 1 descendeur : 2$
- 1 grande sangle : 1 $ - 1 petite sangle : 1 $ - 1 broche
à glace : 1$ - 1 paire de gants : 5$ - 1 sac à dos : 5$
- 1 piton : 2$
- 1 sac de couchage: 5$
N.B :
- celui qui casse ou perd un de ces équipements, il le
payera
- il est possible de faire un circuit touristique en
effectuant une ascension depuis Fort Postal du coté Ougandais et une
descente sur Mutsora en RD Congo pour continuer vers Tshiabirimu ? Ishango ?
Ishahsa ? Quen Elizabeth park. (Ouganda). Le 09 juillet 2009 deux touristes
Allemandes avaient réussi à traverser les glaces de Mutsora en
Ouganda
1.4. Structure Organisationnelle du PNVi - Nord
A. Organisation générale
Le PNVi- Nord est reparti en trois grands cadres notamment : le
cadre technique, scientifique et administratif.
13
1. Le cadre technique
On distingue :
a. Le cadre technique de commandement
- Le conservateur chef de station ;
- Le conservateur adjoint au chef de station :
- Deux conservateurs de sous station (Ishango et Tshiabirimu).
b. Le cadre technique de collaboration
- Officier principal chargé de la Co.Co ;
- Officier principale de gardes et chef d'Etat Major ;
- Officier de gardes et délégué aux
visiteurs ;
- Infirmier titulaire du dispensaire.
c. Le carde technique d'exécution
- Sous officier de gardes et inspecteurs de la sous station
d'Ishango et Tshiabirimu ;
- Brigadiers en chef ; - Brigadiers ;
- Gardes principaux ;
- Gardes de première classe ;
- Gardes de deuxièmes classe.
2. Le cadre scientifique :
Le service de monitoring de Mutsora s'occupe de la recherche
scientifique au PNVi - Nord. Ce cadre est à redynamiser pour diversifier
les recherches.
3. Le cadre administratif
a. Cadre administratif de collaboration :
- Chef de bureau chargé de la main d'oeuvre congolaise
(MOCO) et du secrétariat administratif du PNVi - Nord ;
- Chef de bureau adjoint.
b. Cadre administratif de commandements
- Néant.
c. Cadre administratif d'exécution
- Auxiliaires administratifs ;
- Travailleurs qualifiés ;
- Huissiers.
B. Situation du personnel du PNVi - Nord, année
2009
L'année 2009 a été marquée par la
suspension d'engagement et l'identification des agents existants en
prévision de la revue institutionnelle. La structure pyramidale
normalement prise en compte dans la chaîne de commandement au PNVi - Nord
représente 138 agents pour l'année 2009 (selon le rapport
annuelle de cette année). Le candidature, féminines seraient
à encourager car une seule femme au PNVi - N pour un effectif de 138
agents.
14 Statistique du personnel
N°
|
Cadres
|
Catégories
|
Nombres
|
Observations
|
|
|
Conservateurs
|
03
|
|
|
|
Cons/ assistants
|
02
|
|
|
|
Officiers principaux
|
03
|
|
|
|
Officiers de garde
|
04
|
|
|
|
S/
off.de garde
|
01
|
|
01
|
Technique
|
Brigadiers en chef Brigadiers
|
02 06
|
125 agents
|
|
|
Gardes principaux
|
13
|
|
|
|
Gardes de 1ère cl
|
29
|
|
|
|
Gardes 2è cl
|
05
|
|
|
|
Gardes réintégrés
|
29
|
|
|
|
Nouvelles unités
|
27
|
|
|
|
Chef de bureau
|
01
|
|
|
|
Chef de bureau adjoint
|
01
|
|
02
|
Administratif
|
Auxiliaires adm.
|
03
|
13 agents
|
|
|
Travailleurs qualifiés
|
02
|
|
|
|
Huissiers
|
06
|
|
Totaux
|
138
|
138
|
Un effectif de 138 agents au PNVi - Nord pour l'exercice 2009.
Avant cette année la PNVi Nord avait un effectif supérieur des
gardes parcs. A la date du 20 décembre 2009, 20 gardes ont
été mutés à la réserve naturelle du Mont
Hoyo.
15
Superviseur S/secteur Ruwenzori
Chef de S/station Tshiabirimu
Chargé de la GRH
Infirmier
![](Gestion-et-administration-d-une-aire-protegee-Systematique-de-la-faune-et-flore-du-Parc-National6.png)
Infirmière
Organigramme
Chef de station
Chef de station adjoint
Chef de S/station Ishango
Superviseur S/secteur Watalinga
Adjoint chef de S/station
Adjoint chef de S/station
Chargé de LAB
Inspecteur
Chef de PP
Chargé de monitoring
Chargé de saisie
Chargé de CoCo
Garde commun
Délégué aux visiteurs
Guide de Montagne
Comptable
![](Gestion-et-administration-d-une-aire-protegee-Systematique-de-la-faune-et-flore-du-Parc-National7.png)
Percepteur de barrière
Patrouilleurs
Magasinier
Opérateur
Tous travaux
Chauffeurs
1.5. Subdivision Administrative du PNVi - Nord
Le secteur nord du parc national des Virunga est
subdivisé en 2 sous stations, en 3 sous secteurs et 17 postes de
patrouille (PP) qui sont opérationnels et 9 autres non
opérationnels.
Chaque sous station est dirigé par un conservateur chef
de sous station tandis que les secteurs par un inspecteur et les postes de
patrouilles à leur tour sont sous la surveillance d'un chef de PP.
La répartition de différents PP est
représentée de la manière suivante :
I. Sous- secteur Ruwenzori (Haute - Semuliki) :
1. P.P. Mavivi
2. P.P. Nyaleke
3. P.P. Kilya
4. P.P. Kanyatsi
5. P.P. Hululu
6. P.P. Cotongo
7. P.P. Kambo
8. P.P. Lubiriha
II. Sous- secteur de Watalinga (Basse - Semuliki) :
1. P.P. Djuma
2. P.P. Mukakati
3. P.P. Lamiya
4. P.P. Biangolo
III. Moyenne Semuliki
1. P.P. Karuruma
2. P.P. Taliha
3. P.P. Mualika
4. P.P. Nzombia
IV. Sous- station d'Ishango :
1. P.P. Ishango
2. P.P. Mahigha
3. P.P. Kasindi - port
4. P.P. Kyavinyonge
5. P.P. Muko
6. P.P. Vikingi
7. P.P.Museya
V. Sous - station de Tshiabirimu
1. P.P. Burusi
2. P.P. Kitolu
3. P.P. Mulango wa nyama
17
4. P.P. Kikyo
5. P.P. Camp ngai
N.B : Les autres postes de patrouilles (en
italique) restent inactifs suite à une insécurité
prolongée de différentes rébellions qu'a connue la RD
Congo. Nous y avons été et constaté l'inactivité de
ce P.P.
1. Organigramme d'un poste de patrouille
(deuxième draft décembre 1997) Station Inspecteur
Guides Gardes Travailleurs
Mensuellement, chaque chef de P.P. fait rapport à la
station, écrit sur une fiche de collecte des données.
3. Flux d'information P.P. P.P.
![](Gestion-et-administration-d-une-aire-protegee-Systematique-de-la-faune-et-flore-du-Parc-National11.png)
Station
![](Gestion-et-administration-d-une-aire-protegee-Systematique-de-la-faune-et-flore-du-Parc-National12.png)
Données
· Relations publiques
· Matériel/équipement/stock
· Contraintes
· Besoins
· Recettes/dépenses
· Statistiques touristiques
· Faits saillants
· Monitoring écologique
· Activités illégales
· Aménagement
· Sociales
· sécurité
Direction provinciale
![](Gestion-et-administration-d-une-aire-protegee-Systematique-de-la-faune-et-flore-du-Parc-National13.png)
Direction Générale
Chapitre Deuxième : Déroulement du
Stage
Dans ce chapitre, nous présentons les
différentes activités que nous avons réalisées
durant notre stage de perfectionnement au sein du PNVi - Nord, station de
Mutsora pendant la période allant du 20 novembre 2009 au 20
février 2010.
Vous remarquerez que les activités du parc national des
Virunga se déroulent à la fois sur le terrain et au bureau. C'est
pour quoi, nous avons pu réaliser les activités du bureau et
celles du terrain suivant le canevas de stage préétabli. Ce
canevas avait connu des petites modifications suite aux différentes
occupations de chefs et responsables des services prévus pour notre
encadrement.
Le calendrier modifié se présente comme suite :
N°
|
Lieux du stage
|
Période
|
Activités
|
Durée
|
01
|
Service administratif et technique Bureau Mutsora
|
Du 20 novembre 2009 au 18 décembre 2009 puis du 05
janvier au 09 et du 25 janvier au 11 février 2010
|
- Prise de contacte avec le conservateur chef de station
- Causerie avec le
conservateur adjoint - Séance de travail avec
le service comptable - Service de gestion des
ressources humaines et
secrétariat
- Service du tourisme - Séance de travail au
dispensaire
- Service radio phonique
- Séance de travail au
magasin
d'approvisionnement
- Visite eau thermale - Séance de travail au
bureau de la CoCo - Notion de la clôture
électrique
- Travail avec LAB - Patrouille sur axe
Kanyatsi, Hululu et
Cotongo
- Service au bureau de monitoring
- Service au bureau de l'Etat Major
- lecture
|
49 jours
|
02
|
Sous - station d'Ishango
|
Du 20 décembre 2009 au 4 janvier 2010
|
- Arrivée à Ishango
- Prise de contact avec
le conservateur chef
|
15 jours
|
19
|
|
|
de sous - station d'Ishango
- Visite d'orientation
- Patrouille de
reconnaissance Museya - Semuliki
- Entretien avec les
chargés de la
COOPEVi et de l'AGRIPEL à Kiavinyonge
- Lecture
- Observation
|
|
03
|
Sous - station de Tshiabirimu
|
Du 11 au 22 janvier 2010
|
- Arrivée au bureau du
projet Gorille à
Kyondo
- Prise de contact avec
le conservateur chef adjoint de
Tshiabirimu
- Monitoring des
Gorilles
- Lecture
|
11 jours
|
04
|
Ascension mont Ruwenzori
|
Du 12 au 15 février 2010
|
- Préparation de
l'ascension
- Montée
- Descente
- Observations
|
4 jours
|
05
|
Rédaction du rapport et fin du stage
|
Du 16 au 20 février 2010
|
- Saisie
|
4 jours
|
2.1. Déroulement des activités du
stage
Après avoir eu la réponse favorable de notre
demande de stage adressée à la direction provinciale du PNVi
à Goma; nous nous sommes rendu à la station de Mutsora à
Mutwanga pour débiter le stage conformément au canevas
établi.
1. Bureau du conservateur chef de station
Etant donné que dans chaque entreprise, la prise de
contacte avec le chef de celle-ci est d'une importance capitale, nous nous
sommes présenté au bureau de conservateur chef de station,
Monsieur ATAMOTO MADRANDELE en date du 20 novembre 2009. Celuici nous a
présenté diverses recommandations exigées aux stagiaires
pour être admis dans son secteur. Il nous a parlé des ses
attributions, sa stratégie de gestion et du maintient de la discipline
à la station. Le conservateur ou le régisseur d'un parc est un
O.P.J à compétence restreinte limitée aux infractions
relatives à la loi portant statut de l'ICCN, à la
législation sur la chasse, la pêche et le régime forestier.
Sa compétence territoriale couvre toute l'étendu du parc plus un
rayon de 50km tout autour de celui-ci.
a. Attributions du conservateur chef de station
> Gestion courante : administration et technique ;
> Inspection ;
> Affection du personnel ;
> Discipline ;
> Relations avec la direction provinciale et les autres
services ;
> Suivi et évaluation du personnel ;
> Maintien des relations humaines harmonieuses ;
> Gestion des infrastructures, des finances, matériels
;
> Finalisation des rapports ;
> Technique d'aménagement (abonnement, contrôle
des feux de brousse, piste,...) ;
> Approbation des propositions des patrouilles ;
> Officier de la police judiciaire ;
> Analyse, traitement et exécution des rapports
techniques ;
> Sensibilisation de la population (être capable de
communiquer avec la population) ;
> Patrouilles ;
> Maitrise de la cartographie (carte, boussole, GPS,
utilisation et interprétation des photos aériennes, satellites et
radar) ;
> Coordination des activités touristiques
(évolution, inspection, statistiques, suivi) ;
> Coordination des activités de monitoring et
recherche (inspection, évaluation, suivi) ;
> Coordination des activités liées à la
population locale (visites, évaluation, suivi,...) ;
> Organisation des réunions avec collaborateurs et
autres chefs de P.P ;
> Planification.
b. Stratégie de gestion :
Pour arriver à gérer la station, le conservateur
nous a expliqué quelques méthodes qu'il utilise. Il se base
d'abord à la convention collective de l'ICCN, en suite au respect de ses
attributions et des consignes de l'hiérarchie. Il a souligné
aussi :
- La bonne relation avec ses collaborateurs ;
- Faire des contrôles surpris ;
- Respect du temps ;
- Etre autoritaire ;
- Avoir de l'ordre ;
- Réunions des staffs.
21
c. Maintien de la discipline
Pour une bonne discipline à la station, le conservateur
applique certaines stratégies, notamment :
- Evaluer journalièrement les activités des
différents chefs de service ;
- Renforcer les raisons de d'information avec les chefs locaux
;
- Motiver ceux qui travaillent mieux ;
- Sanctionner les récidivistes conformément
à la convention collective.
d. Difficultés
- Manque d'esprit créatif et de collaboration entre
certains agents qui travaillent non comme exécutants mais comme
observateurs ;
- Ignorance de la population locale du bien fondé de la
conservation et par manque des solutions alternatives à leurs
problèmes ;
- Salaire et prime insignifiants ;
- Manque d'équipements ;
- Main d'oeuvre non qualifiée ;
- Personnel vieillissant et amorti.
2. Séance de travail avec le service
comptable (Samedi 21 novembre 2009)
La comptabilité c'est là où se passent
toutes les activités ou opérations financières. A Mutsora,
le comptable joue un double rôle celui d'un secrétaire comptable
et d'un caissier. Ici, le comptable nous a présenté les
fonctionnements de la comptabilité. Dans ce service, nous avons eu des
notions suffisantes sur le circuit comptable, les recettes et dépenses
ainsi que la manière dont ont réalise la paie des agents de la
station.
a. Attributions du comptable :
> Tenue de livres de caisse (recettes et dépenses) en
devises et monnaie locale ; > Effectue le retrait de fonds destinés
à la Banque
> Fait les opérations de paie de salaire et primes des
agents
> Perçoit toute les recettes versées par les
barrières, en provenance du tourisme et celles des amendes
transactionnelles ;
> Contrôle la prestation des percepteurs ;
> Gère les imprimés de valeur ;
> Etablit les rapports comptables et les soumet à la
signature du Gestionnaire et du Cogestionnaire ;
> Il assume les fonctions de caissier
> Il est également Co-gestionnaire des fonds de la
station
b. Circuit comptable à l'ICCN
A l'ICCN la comptabilité a un gestionnaire, celui qui
assure la gestion de la finance. Un Co-gestionnaire, il est adjoint directe au
Co-gestionnaire. Un secrétaire comptable et un caissier.
Tous ceux - ci doivent apposer leurs signatures sur les
opérations qui se passent dans la comptabilité. Les documents
comptables comprennent :
- Un livre de caisse qui comprend un livre de
caisse recettes (LCR) et un livre de caisse dépenses (LCD). Le livre de
caisse recettes c'est là où se passent toutes les
opérations
de recettes réalisées. Toutes les dépenses
effectuées se passent dans le livre de caisse dépenses.
- Pour les recettes réalisées un document doit
être complété : un bordereau des recettes,
avec les dépenses on a soit un bon des fonds, un bon de paiement et un
bon des dépenses. D'où viennent les recettes ? où vont ces
recettes ?
a) Les recettes viennent de :
- Différentes barrières à partir de taxes
passagères, personnes, véhicules, bétails dans le parc
;
- Des permis de visite (tourisme) ;
- Des amandes transactionnelles infligées aux braconniers
;
- Partenaire ;
- Retenu disciplinaires ;
- Subvention de l'Etat.
b) Les recettes réalisées à la station sont
reparties de la manière suivante : - 50 % à la direction
générale de l'I.C.C.N à Kinshasa ; - 20 % à la
direction provinciale à Goma ;
- 30 % restent pour le fonctionnement de la station.
c. Difficultés
- Manque d'équipement (Ordinateur,...) ;
- Retard paiement salaire et prime des agents ;
- Absence d'une prime de caisse.
3. Entretien avec le chargé de la gestion des
ressources humaines et secrétariat (Lundi, 23 novembre 2009)
Il est le chef de la MOCO (Main d'oeuvre Congolaise) ou chef du
personnel.
Celui-ci nous a parlé de ses attributions,
présenté la situation du personnel, les devoirs et obligations du
personnel. Le secrétariat est un service de mouvements courriers
d'entrées et sorties. Il joue le rôle d'enregistrer de lettres
reçues et expédiées et cet enregistrement se fait dans un
livre appelé « indicateur » avec deux sortes de classement de
lettre : classement numérique et en minute.
a. Attributions du chef du personnel
1. Gestion du personnel
> Tenue des dossiers administratifs de tous les agents
(techniques et administratifs) ; > Tenue du registre de présences du
personnel de la station ;
> Elaboration du planning de congés des agents ;
> Il fait la cotation annuelle au 1er degré
des agents du cadre administratif uniquement ; > Fait la large diffusion des
textes régissant le personnel entre autres la convention
collective, le code de travail et le régime
disciplinaire application au corps de gardes ; > Intervient dans toutes
les opérations de recrutement des nouvelles unités,
permutations
inter P.P. et autres mouvements en rapport avec le personnel ;
> Elabore les listes de paie prime ;
> Gestion de petits conflits entre agents avec le concours du
corps de garde ; > Veille au bon fonctionnement de la mutuelle « SOLVI
».
23
2. Secrétariat
> Enregistrement des lettres reçues et
expédiées ;
> Saisie ou dactylographie de divers rapports et
correspondances ;
> Expédition des courriers ;
> Classement de différentes lettres et rapports ;
> Compilation des rapports trimestriels et annuels des sous
stations et de différents services de la station ;
> Gestion des fournitures de bureau.
b. Situation du personnel
L'effectif global des agents et leur répartition
géographique comme représenté ci haut est à la
gestion du chef du personnel. Il nous a appris comment se constitue le dossier
administratif des agents se trouvant dans une farde dont :
- Une demande d'emploi ;
- Divers actes d'Etat civil ;
- Acte d'engagement ;
- Document de promotion, mutation et affectation ;
- Fiche de renseignement ou d'identification ;
- Fiche de cotation annuelle, on donne les cotes en pourcentage
pour apprécier l'agent. Si l'agent trouve très bon trois ans
successivement, on lui donne une promotion (art.86. Conv. Coll.).
c. Difficultés
- Désertion ;
- Indiscipline ;
- Non application des textes légaux ;
- Personnel vieillissant et à l'âge de retraite ;
- Certains agents s'en ivre aux heures de service;
- Les promotions sont rares vu le moyen financier de l'ICCN ;
- Manque de photocopieuse et scanneur pour le secrétariat
;
- Coupure de l'abonnement à l'Internet ;
- Manque de transport pour la mobilité du personnel et
l'expédition des courriers.
4. Visite au bureau du centre d'accueil (Mardi, 24
novembre 2009)
C'est le service du tourisme géré par le
délégué aux visiteurs (DV). Après avoir
expliqué ses attributions, le DV nous a présenté la
situation touristique au PNVi - Nord. A la fin de la journée nous avons
eu des notions sur les matériels d'équipement d'alpinisme et nous
avons visité les différentes installations de la station dont :
le bâtiment du centre de santé, le bâtiment administratif
construit entre 1938 et 1942, l'hôtellerie, le belvédère au
camping et le corps de garde. Bref, dans le service du tourisme nous nous
sommes rendu compte de l'état de l'infrastructure du tourisme dans ce
milieu, le tarif de visite, la capacité d'accueil et équipement
que dispose le PNVi - Nord.
a. Attributions du délégué aux
visites
> Enregistre les visiteurs nationaux et étrangers
à la station ;
> Délivre un permis de visite à quiconque veut
faire l'ascension de Ruwenzori ; > Gestion des guides de montagne ;
> Veille à l'entretien et propreté des
gîtes des visiteurs ainsi que le centre d'accueil ; > Gestion des tous
les matériels d'alpinisme mis à sa disposition ;
> Gère les porteurs de Ruwenzori ;
> S'occupe de l'entretien de la piste touristique de Ruwenzori
;
> Il est l'OPJ en compétence restreinte ;
> En tant qu'officier de garde, il doit participer aux
activités de lute anti - braconnage ; > A part ses activités
touristiques, il s'occupe de l'entretient de la pelouse et la haie vive.
Tous les huissiers sont mis à sa disposition et a le
pouvoir de les encadrer en
collaboration avec le chef du personnel
b. Difficultés :
- Manque d'interprète polyglotte pour répondre
à l'accueil de différents touristes ; - Manque de moyen de
transport pour faciliter le déplacement de touriste.
5. Séance de travail au dispensaire (Mercredi, 25
novembre 2009)
La station de Mutsora dispose un dispensaire pour les soins de
santé de ses agents. L'infirmier titulaire nous a présenté
l'état de lieu et fonctionnement de ce service médical. C'est un
service de santé ambulatoire de Zone de santé de Mutwanga et de
l'aire de santé de Nzenga.
Tous les gardes, agents de la station et membre de leurs
familles restreintes, se font soigner gratuitement au dispensaire du PNVi -
Nord de Mutsora. Ceux, se trouvant aux P.P retirent les médicaments avec
l'indication de l'infirmier. En cas de gravité, le malade est
transféré aux hôpitaux comme celui de Mutwanga avec un bon
de soins pour le malade membre de la SOLVI. Dans le cadre de la CoCo, les
premiers soins sont accordés à la population voisine de la
station.
L'ACF est le partenaire principal pour le fonctionnement de
dispensaire. Il prend en charge la prime de l'infirmier titulaire et fournit le
médicament et équipement nécessaire au dispensaire. Le
dispensaire de Mutsora collabore avec la Zone de santé de Mutwanga pour
la surveillance des maladies épidémiologiques et pour l'octroi
des vaccins et des antipaludéens (Artésinate - Amodiaquine).
Difficultés :
- Pas de laboratoire ;
- Manque de stérilisateur ;
- Pas de salle d'hospitalisation.
6. Jeudi 26 au samedi 28 novembre 2009, lecture du livre
«Parc National des Virunga » Survie du premier parc d'Afrique.
Ecrit en 2006 par Emmanuel De Merode, dans ce livre, nous nous
sommes intéressé à l'étude de
l'Estimation et Comparaison de comptage d'animaux
à partir de vols de reconnaissance systématique.
Nous avons aussi eu des notions sur l'état de lieux du PNVi et ses
menaces critiques et majeures.
25
7. Service Radiophonique (Lundi, 30 novembre 2009)
La station de Mutsora dispose une phonie type 2010, Dastralia,
série N° SB 03138W0159, FCC IDDYYNCT - 2CE CODANE RF - Unit NGT SR.
C'est une multifréquence un don du PNUD. Elle facilite la communication
avec toutes les stations de l'ICCN en RD. Congo.
L'operateur nous a appris comment manipuler la phonie et
l'interprétation du langage phonique. A part la phonie, des
téléphones standards de marque Zain facilitent la communication
d'une façon illimitée cela au numéro codé pour les
agents des Virunga.
Existence de l'équipement complet de l'internet, mais
à notre période, la station était
déconnectée suite au non renouvellement de l'abonnement.
a. Attributions de l'operateur
> Assure la diffusion des messages radiophoniques
> Tient le carnet d'enregistrement des messages
> Fait la transmission et la réception des messages
> Assure l'entretien des matériels de communication
mis à sa disposition entre autres : phonies, Motorola fixes et mobiles,
téléphones portables standards, panneaux solaires, etc.
> Etablit les rapports sur l'état des
équipements et les transmet au chef de la station
b. Fréquences phonie ICCN
Canal
|
Fréquence en KHz
|
Mode
|
01
|
6612
|
USB / LSB
|
02
|
13648
|
USB / LSB
|
02
|
13825
|
USB / LSB
|
04
|
5325
|
USB / LSB
|
05
|
6916
|
USB / LSB
|
06
|
13982
|
USB / LSB
|
07
|
16444
|
USB / LSB
|
08
|
18500
|
USB / LSB
|
c. Langage phonique
|
Alphabet
|
|
Stations
|
A
|
: Alpha
|
KI
|
: Kinshasa ICCN
|
B
|
: Bravo
|
GO
|
: Goma
|
C
|
: Charlie
|
PV
|
: Rumangabo
|
D
|
: Delta
|
RW : Rwindi
|
E
|
: Echo
|
LU
|
: Lulimbi
|
F
|
: Fox - trot
|
DR
|
: Rutsuru (DC)
|
G
|
: Golf
|
KZ
|
: Kabaraza
|
H
|
: Hotel
|
MA : Mutsora
|
I
|
: India
|
IS
|
: Ishango
|
J
|
: Juliette
|
HY
|
: Mont-Hoyo
|
K
|
: Kilo
|
EP
|
: Epulu
|
L
|
: Lima
|
MO : Lubutu
|
M
|
: Maike
|
NA : Nagero
|
N
|
: November
|
GB
|
: Gangala na bodio
|
O
|
: Oscar
|
AN
|
: Anga
|
P
|
: Papa
|
SA
|
: Salonga
|
Q
|
: Québec
|
LA
|
: Lusinga
|
R
|
: Romeo
|
KA
|
: Kisangani (BL)
|
S : Sierra
|
TS
|
: Tshivanga
|
T
|
: Tango
|
PK
|
: P.P. Anga (Salonga sud)
|
U
|
: Uniform
|
KB
|
: Bukavu
|
V
|
: Victor
|
IT
|
: Itebero
|
W : Whisky
|
KE
|
: Kayo
|
X
|
: X-rey
|
IO
|
: Isiro (BL)
|
Y
|
: Yankee
|
EO
|
: Etaito
|
Z
|
: Zoulou
|
LY
|
: Loya
|
DCB : Domaine de Chasse de Buyira
d. Difficultés
- La météorologie n'existe pas, matériel
endommagé ;
- Blocage de communication pendant la saison des pluies car la
phonie fonctionne à l'aide d'une batterie alimentée par un
panneau solaire.
8. Séance de travail au magasin d'approvisionnement
(Mardi, 01decembre 2009)
Nous nous sommes entretenus avec le magasinier qui s'occupe de
la logistique de la station. Son bureau comprend trois chambres : la salle de
réception, le magasin d'armement et la salle d'approvisionnement.
Dans ce service, nous avons appris comment établir la
prévision de ration par patrouille, par kilogramme, par personne et par
jour. C'est la formule homme par jour qu'on utilisait pour la distribution des
vivres aux patrouilleurs. Nous avons participé à la distribution
des vivres aux porteurs en mission pour l'entretien da la piste du Mont
Ruwenzori. Cela se faisait par exemple pour le riz : un gobelet par personne
pour huit personnes pendant trois jours (1x1x8x3 = 24 gobelets pour 8 personnes
pendant 3 jours).
Dans le cadre de la CoCo il y a des objets que la population
vient emprunter pour leur utilisation. Il s'agit de banches, machettes, houes,
... gardés au magasin et se donnent gratuitement. Les objets saisis sont
soumis à la compétence de la direction générale
pour une vente publique. L'expédition doit être officielle et
administrative. Les objets qui sont pas trop appréciés exemple :
piège, filet, lance, ... peuvent être incinéré
après avoir établi un procès verbal.
Les autres objets restent au magasin pour le tourisme et le
goût de connaitre une réalité palpable que guète le
parc.
27
a. Attributions du magasinier
> Il tient à jour les fiches de différents
articles et/où marchandises stockés au magasin ; il s'agit de :
équipements, matériels d'ordonnancement, rations, carburants,
lubrifiant, etc. ;
> Assure l'entretient des armes en stock dans le magasin
stratégique de la station avec le concours du chargé des
opérations LAB ;
> Chargé du gardiennage des objets saisis.
b. La salle de réception
L'enregistrement des entrées et sorties d'armes,
rations, carburant et objets saisie ou ramasser s'effectue dans cette salle. La
réception des rapports mensuel de différent P.P pour
évaluer la consommation de minutions et du carburant utilisé au
cours du mois par les patrouilleurs en mission est aussi assurée par les
magasiniers. Enregistrer si les objets sont saisis ou ramassés par qui
et où ; puis les stocker au magasin. Les OPJ peuvent décider sur
leur sort.
c. Magasin d'armement
C'est une salle où se gardent les armes et minutions
de l'Etat Major. L'arme ne doit pas passer nuit au domicile du garde
excepté celle se trouvant au P.P. A chaque sortie et entrée
d'arme, le magasinier l'enregistre en notant le numéro, la marque, le
nombre de cartouche, le nom du garde et la mission à accomplir.
d. Magasin d'approvisionnement
La station de Mutsora, est approvisionnée par l'A.C.F
en ration et carburant cela pour faciliter les patrouilles dans le cadre de la
conservation durable du PNVi. En fonction de la prévision de ration et
de la planification des patrouilles, l'étant de besoin mensuel est
envoyé à la direction de l'A.C.F à Goma.
e. Difficultés
- Retard d'approvisionnement ;
- Exiguïté de trois salles du magasin.
9. Causerie avec le conservateur adjoint (Mercredi, 02
décembre 2009)
Avant de nous présenter ses attributions, le
conservateur adjoint de la station nous a occupé à une
séance pédagogique d'un exposé concentré sur
l'historique de la création d'un parc dans le monde, en Afrique et en
RD. Congo. Dans ses explications, depuis la création de
l'humanité, l'homme protégeait la nature sans le savoir suite aux
interdits et aux objets dits sacrés (tombeaux, forêts
réservées aux cultes traditionnels,...). Dans la tradition, il y
eut les animaux qu'on ne peut pas consommer tel que : éléphant,
gorille, certains poisons, sauterelles, ... dans le but de la conservation. En
RD. Congo l'histoire remonte en 1919 après la visite du Roi Albert au
Yellowstone aux Etats Unis d'Amérique.
Attributions de l'adjoint au chef du PNVi -
Nord
> Il est le premier adjoint au chef du PNVi - Nord ;
> Il est OPJ, de ce fait il dresse les PV et en rend compte au
chef de secteur ;
> S'occupe de l'administration du PNVi - Nord et de la
logistique sous la direction de chef de secteur ;
> Assure le contrôle du magasin d'approvisionnement
(équipement, matériels d'ordonnancement, ration, carburant,
lubrifiant, etc.) ;
> Reçoit tout le courrier, d'où il vient et
traite toutes les correspondances officielles adressées au chef de
secteur ;
> S'occupe de l'exploitation des rapports techniques en
provenance de différents P.P du secteur Nord du PNVi ;
> Dresse le planning de surveillance dans les sous- secteurs
de ka basse et moyenne Semuliki et le secteur Watalinga et le transmet
à l'approbation du chef de secteur ;
> De temps à temps, il effectue des tournées
d'inspection dans les P.P ;
> Il est Co-gestionnaire des opérations LAB ;
> Compte tenu de son ancienneté, il jouit de la
prépondérance. En cas d'absence du chef de secteur, il assume son
intérim ;
> Il est chargé de la sécurité avec un
concours de chargé des opérations LAB.
10. Visite eau thermale (jeudi, 03 décembre
2009)
Le Délégué aux Visiteurs nous a fait
visiter cette eau chaude se trouvant dans la chefferie à plus de 500m de
la station. Appelée Maji ya moto en Swahili qui signifie eau chaude.
Elle prend sa source sous la colline rochée de Ngokoya. En observant
cette eau thermale, elle est claire et entourée des fougères avec
la présence des algues vertes sur les pierres de son lit. Le DV nous a
relaté que, même pendant la période pluvieuse et de
sécheresse le volume de l'eau n'augmente pas mais elle est plus chaude
en période pluvieuse. Les cultivateurs de ce coin se baignent dans cette
eau. La gale disparaît après un bain régulier dans cette
eau thermale pour une personne galée. La température estimative
par la main serait de 42°C. La présence de cette eau au pied du
Mont Ruwenzori peut redouter d'un réchauffement tectonique dans la
fragmentation du sol.
11. Travail avec LAB (Lundi, 07 décembre 2009)
Nous nous sommes entretenus avec le chargé de lutte anti
braconnage (LAB) qui nous a parlé de ses attributions, des sortes de
braconnage et de patrouille.
a. Attributions
> Il est le collaborateur direct de l'adjoint au chef de PNVi
- Nord chargé de LAB ;
> Avec ce dernier, il dresse le planning de surveillance dans
les sous secteurs de la basse et moyenne Semuliki et sous - secteur Watalinga
;
> Il est chargé du maintien de la discipline au sein du
corps de gardes ;
> Il assure l'éducation tant morale que physique aux
gardes ;
> Il veille à l'entretien des fusils en service
à la station avec le concours du magasinier ; > Il est OPJ ;
> Participe aux patrouilles de surveillance organisée
à partir de la station ;
> Il est chargé du déploiement des gardes en
patrouille et dans les positions ;
> Récolte les résultats des patrouilles et le
transmet au service de monitoring pour la saisie, l'interprétation et la
transmission à la hiérarchie ;
> Il concourt avec l'adjoint au chef du PNVi - Nord
chargé de LAB pour la sécurisation de la station.
29
b. Braconnage
Il y a trois types principaux de braconniers :
- Ceux qui pausent des pièges
- Ceux qui chassent
- Ceux qui utilisent des armes à feu
Les chasseurs sont beaucoup plus difficiles à
appréhender car ils sont toujours en mouvement. Ils utilisent en
général des arcs et des flèches et peuvent être
accompagnés des chiens.
c. Sortes des patrouilles
Cinq sortes des patrouilles :
1) Patrouille de reconnaissance : est une
patrouille aller - retour où un petit détachement de gardes
envoyés pour recueillir des renseignements sur l'ennemis ou sur terrain,
à un endroit ou à une zone déterminée. L'objectif
est de faire des enquêtes puis venir donner les renseignements exacts
à l'Etat Major. L'équipe peut être composée de huit
personnes (patrouilleurs) regroupées par trois éléments
:
- Un groupe d'observation qui tient les jumelles et doit se
camoufler pour ne pas être repéré par l'ennemi ;
- Un groupe d'appuis bien équipé en arme et
minutions
- Un groupe de recueille qui prélève les
coordonnées de la zone ciblée, il tient le GPS, boussole et bien
armé
Il existe trois types de patrouilles de reconnaissances :
serpent, choux fleur et rectangle.
2) Patrouille sous - tente
Elle s'organise après les informations de la
patrouille de reconnaissance. Elle consiste un campement de l'équipe des
gardes bien équipés, qui passent des nuits dans le parc pour
éliminer l'ennemi. L'organisation de la patrouille sous - tente se base
sur le principe OSMEALQ :
O : Orientation, S : Situation, M : Mission (éliminer ou
pas), E : Exécution, A : Administration (logistique), L : Liaison
(communication), Q : Question
3) Patrouille d'inspection
C'est une patrouille de surprise, on va sur terrain pour
vérifier le travail de l'équipe des patrouilleurs en mission.
4) Patrouille de refoulement
Consiste à refouler les animaux qui envahissent les
cultures de la population dans la chefferie. Elle est aussi sous - tente. Les
gardes intimident les animaux en tirant à l'air ou en produisant de
bruit pour qu'ils regagnent le parc.
5) Patrouille transfrontalière
Se fait avec les gardes des pays voisins au même moment
mais dans leurs parties (réserves) respectives.
En effet, la lutte anti - braconnage s'occupe de l'arrêt
des activités illégales d'exploitation de la réserve tel
que : carbonisation, chasse et pêche illicite, extraction des minerais,
construction anarchique dans le parc, coupe de bois de construction, respect de
limite dans le parc, ...
d. Difficultés
- Equipement moyen ;
- Haute résistance dans le parc ;
- Intoxication de la population par certains chefs coutumiers et
certains politiciens pour faciliter l'occupation anarchique dans le parc.
12. Patrouille du mardi 08 décembre 2009
Nous avons, avec le chargé de LAB effectué une
patrouille de reconnaissance dont l'itinéraire était sur l'axe
des P.P Kanyatsi, Hululu et Cotongo. L'ordre à accomplir était de
luter contre le braconnage, pêche illicite et la déforestation,
contacte avec les chefs de miliaire en position proche des P.P, arrêter
les délinquants et les transférer à la station, ne pas
faire usage d'arme sauf en cas de légitime défense.
a. Composition de l'équipe
1) Aloma Major : chef d'équipe, arme AK47 avec 60
cartouches
2) Kambale Malikidogo : patrouilleur, arme AK47 avec 60
cartouches
3) Kambale Bagheni : patrouilleur, arme AK47 avec 60
cartouches
4) Gédéon Bakerethi : stagiaire
b. Matériel :
- Fiche de récolte des données
- GPS
- Stylo et carnet
Le résultat de notre patrouille a abouti à un
constat selon les quel les militaires de la sixième brigade coupe
systématiquement les arbres du parc pour la carbonisation et la
construction de leur gîte. Ils opèrent à IHUNGA à
deux kilomètres du P.P de Cotongo en face de leur camp avec tentative de
piégeage.
c. Décision prise :
Nous avons directement informé le commandant de ce secteur
à Bulongo et il nous à promis qu'il va instruire et mettre fin
à cette pratique illicite contre la conservation.
13. Séance de travail avec le chargé de
monitoring (Jeudi, 10 décembre2009 au Jeudi, 17 décembre
2009)
Ce service purement scientifique est dirigé par un
officier principal chargé de monitoring, son adjoint, le chargé
de saisie et les acteurs de monitoring (P.P).
Le chargé de monitoring nous a parlé de ses
attributions, de l'histoire de monitoring et son importance, l'utilisation de
GPS et des différentes menaces ou cible de la conservation.
a. Attributions du chargé de bio- monitoring
> Il est le deuxième adjoint au chef du PNVi - Nord
;
> En cas d'absence du chef de secteur et du premier adjoint,
il assume l'intérim de la Station ;
> Supervise les activités relatives au RMB ;
> Assume l'encadrement des agents affectés au
Monitoring ;
> Assure la gestion et la maintenance des matériels
affectés au service de Monitoring,
entre autres : GPS, piles, appareil photo digital, ordinateur,
jumelles, moto, etc. ;
> Rassemble toue les fiches de récoltes des
données et veuille à leur transmission à la
banque des données de site du PNVi à Goma ;
> Fait le suivi de mouvement des animaux (Gorille, Okapi,
Hippopotame, Eléphant...) ; > Il est le délégué
du chef de secteur dans les activités transfrontalières ;
31
> Il est OPJ ;
> Il a de compte à rendre au chef de secteur de toutes
ses activités ;
> Il identifie les menaces qui pèsent sur la
réserve naturelle afin que des mesures appropriées soient prises
;
> Il est le gérant du centre de formation de la station
de Mutsora.
b. Historique du monitoring
· Le système a commencé en 1970 plus
précisément dans le secteur Mikeno pour le suivi de Gorille et
mise en place en 1997 par les gardes parc pour la collecte journalière
des données dans la zone vitale des gorilles du PNVi ;
· En 2001, le système de monitoring est mis en place
pour évaluer la performance de gardes ;
· En 2003 ce système a été
initié pour l'ensemble du parc après harmonisation d'un model de
fiche de collecte de données (en annexe).
c. Définition
Le monitoring est une collecte périodique et
évaluation des données relatives à une base donnée.
Est un outil de base de la surveillance écologique d'une aire
protégée.
d. Importance
Il permet d'évaluer le niveau de réussite des
méthodes de conservation pratiquées et en proposer des
stratégies convenables. Le monitoring vise à valoriser les
nombreuses patrouilles du parc des Virunga et ainsi de permettre la
récolte systématique des données de terrain utilisables
pour le suivi écologique et la gestion.
e. Matériel utilisé pour le
monitoring
Le monitoring du PNVi - N fonctionne grâce à
l'appui des partenaires qui y affectent les matériels utilisés
pour la récolte des données et aussi, grâce au gestionnaire
de l'AP pour le personnel. Le bureau de monitoring de Mutsora est
équipé de :
1. Un ordinateur plus une imprimante pour la saisie et le
traitement des données ;
2. GPS pour la prise de coordonnées géographiques
;
3. Jumelles pour rapprocher les observations ;
4. Boussole pour l'orientation sur le terrain ;
5. Appareil photo pour justifier les observations tant de la
faune que de la flore et les activités illégales
constatées pendant les patrouilles ;
6. Une moto pour la mobilité ;
7. Un dictaphone pour a prise de son ;
8. Un groupe électrogène pour
l'électricité.
Dans ce service nous avons eu des connaissances suffisantes
sur les notions de d'utilisation des GPS et sur l'interprétation des
données. Nous avons manipulé le GPS marque ETREX, GARMIN PSII
Plus, GARMIN 12 XL et GARMIN 60CSX.
Avant de prendre les coordonnées, il faut choisir l'air
libre pour être en contacte avec les satellites. Pour ETREX, 5 boutons
:
- 1 Power : allumer et éteindre ;
- 2 Pages : pour changer les pages ;
- 3 Enter : entrer et enregistrer les données ;
- 4 et 5 pour naviguer vers le haut et bas.
Le GPS joue le rôle d'un altimètre et d'une
boussole. Il relève les paramètres suivants : - Way Point (WP) :
c'est la numérotation des données dans l'appareil
- Elévation : c'est l'altitude
- Carte : pour l'orientation
- La latitude et la longitude pour le positionnement.
Le système utilisé est Hddddddd° comme
unité dans le PNVi. Il faut éviter le système UTM pour ne
pas désorienter les coordonnées pendant leur traitement et leur
interprétation en utilisant le logiciel MST tout en recourant au
logiciel ARCVIEW 3.2 pour les analyses cartographiques.
La saisie et l'analyse des données des patrouilles sont
faites grâce au logiciel MIST (Management Information System). L'erreur
de positionnement doit être en dessous de 10m pour un GPS en vue de
prélever les coordonnées avec précision.
f. Différents menaces du PNVi-N
Le monitoring des espèces animale concerne la
récolte des données sur leur étant sanitaire, leur
comportement, leur habitant, leur population et les différentes menaces
qui pèsent sur eux : braconnage, culture, installation humaine,
pêche illicite, carbonisation, insécurité, coupe de bois,
pacage, sciage, bivouac,...
g. Difficultés
- Manque de documentation
- Insuffisance des appareils camera, jumelles et GPS dans le
P.P
- Manque de moyen de communication adéquats avec et les
relations transfrontalières (Internet, Motorola)
14. Séance de travail à l'Etat major
(Vendredi 18 décembre 2009)
Au bureau du brigadier en chef et secrétaire de l'Etat
Major nous avons eu les notions sur l'étant sécuritaire de la
station. Il joue le rôle du De semaine. C'est celui qui contrôle la
sécurité, la situation de la prison et la sentinelle de la
station. Chaque matin le De semaine présente la situation matinale de
gardes au conservateur de la station :
- L'effectif normal ;
- L'effectif présent ;
- La situation des absences justifiées (congé,
repos, patrouille, malade, deuil) ; - Les absences non justifiées.
Dans ce service nous avons appris les différentes
techniques de gestion des gardes sentinelles et les détenus en prison.
Après avoir placé les gardes dans le poste stratégique
à surveiller, un mot de passe est donné chaque jour aux gardes
sentinelles dans le but de confondre l'intrus. Le détenu à la
prison y passe 48 h. Après son PV, il est transmis au parquet.
33
15. Activités réalisées à
Ishango
La sous station d'Ishango, vu sa biodiversité nous a
été utile dans l'identification de la faune, classification et
systématique, le fonctionnement de la COOPEVi et la convention de la
législation sur la pêche au Lac Edouard et à la
Semuliki..
D'une période de deux semaines soit du 20 décembre
2009 au 4 janvier 2010, nous avons successivement récolté les
données de la manière suivante :
+ Samedi, 10 décembre 2009 : nous nous sommes
préparés pour le voyage
+ Dimanche 20 décembre 2009 : arrivée à
Ishango et installation à Ishango à 20h 10'
+ Lundi 21 décembre 2009 : entretien avec le
conservation de la sous station d'Ishango. A l'issus de l'entretien,
après avoir expliqué ses attributions, nous lui avons
présenté le canevas du stage après il nous a parlé
des précautions à prendre dans la vie du campement dans le parc
notamment : demander tout ce dont on a besoin, ne rien se promener seul et sans
autorisation, ne pas sortir la nuit de peur d'être la proies des
carnivores et serpents dangereux du parc.
a. Attributions du Conservateur Chef de sous
station
> Il est le représentant du chef de station dans sa
juridiction ;
> Il fait le suivi des activités
élaborées de son secteur ;
> Veuille à l'application des lois et règlements
en rapport avec la conservation de la nature ;
> Il veille au maintien des bonnes relations entre l'ICCN
et la population riveraine ainsi qu'entre l'ICCN et les autorités
politico administratives, coutumières et militaires ;
> Il est chargé de la gestion administrative et
technique de la sous-station ;
> Veille à l'entretien de tous les matériels
d'ordonnancement, GPS. Tentes,
Appareils camera digitale, Charroi automobile, Groupes
électrogène, Matériels de
communication et autres mis à la disposition de la
sous-station ;
> Assurer l'encadrement du personnel affecté dans la
sous-station et maintient l'ordre et la discipline à son sein ;
> Organise des patrouilles de lutte anti braconnage et y prend
part en cas de besoins ;
> Il établit les rapports trimestriels et annuels
sur la gestion administrative et technique de la sous station et les transmet
à la station en temps opportun pour la centralisation ;
> Il est O.P.J. en compétence restreinte. De ce
fait, il dresse les P.V. d'audition à charge des braconniers et
perçoit des amandes transactionnelles dont le versement s'effectue
à la comptabilité de la station ;
> Il est responsable de sept postes de patrouille entre
autres : le PP MUSEYA, PP. KASINDI-PORT, PP KYAVINYONGE, PP MUKO, PP VIKINGI,
PP MAHIGHA. Il est secondé par les inspecteurs et les chefs de PP.
Les problèmes spécifique de la conservation de
la sous station d'Ishango est la présence des deux enclaves dans le parc
: la pêcherie de Kyavinyonge et de Kasindi - Port. Les pêcheurs
occupent le parc anarchiquement en créant des villages autours du lac
avec l'appui des différents leaders des rébellions qu'a connues
notre pays.
Le braconnage, la pêche illicite, la carbonisation, coupe
de bois... sont les activités illégales qui menacent la faune et
la flore de la sous station d'Ishango.
+ Mardi, 22 décembre 2009 : accompagné d'un garde,
nous avons effectué une visite d'orientation pour la connaissance du
milieu :
- Observations et rôle de différents bâtiments
de la sous station ;
- Visite au déversoir lac Edouard dans la Semuliki ;
- Visite du panneau d'homme d'Ishango ;
- Visite du début de la roche << dos du serpent
>> appelé LUSO ;
- Visite de l'Aérodrome et fin de la visite.
A toute visite et patrouilles, nos observations étaient
orienté à la faune mammalienne et aviaire dont le résultat
synoptique est représenté dans le tableau ci-dessous.
+ Mercredi 23 décembre 2009 : patrouille de
reconnaissance sur axe Ishango-Ancien Bac - Musisyo-Sivakara-Ecole primaire
Kyavinyonge-Ishango. L'ordre nous consigné par le conservateur avant
d'entamer la patrouille, était d'arrêter les délinquants et
le transférer à la sous station, et de ne pas faire usage d'arme
sauf en cas de légitime défense. Au nombre de 5 personnes, dont 4
gardes patrouilleurs et moi-même, nous avions parcouru à pied ce
secteur prévu à l'ordre de mission. 4 armes AK47 avec une
minution de 60 cartouches par arme, un GPS, stylo et carnet pour la
défense et la récolte des données. Durant le parcours,
nous avons observé, les espèces animales, les traces humaines et
évaluer l'état de la flore. Au secteur SIVAKARA, nous avons
brusquement rencontré un braconnier muni d'une lasse qui a reçu
à s'échapper après une sommation d'un tir d'une balle
à l'air laissant derrière lui ses babouches et un sachet
gibecière. Nous avions prélevé les coordonnés
géographiques de ce lieu dont 00 085985° S et 02939368° N.
+ Jeudi 24 décembre 2009 : repos
+ Vendredi 25 décembre 2009 : suivi des cobe de buffo pour
observation à l'aide des jumelles
+ Samedi 26 et Dimanche 27 décembre 2009 : observation
des oiseaux et lecture du livre des mammifères d'Afrique (Field guide to
the larger mammols of Africa 2000) pour me familiariser à la
systématique animale car ce livre contient les images en couleur.
+ Lundi 28 décembre 2009 : lecture du livre des oiseaux
Birds of East Africa, de Terry Steverson et al, << des oiseaux de l'Est
de l'Afrique >>. Ce livre nous a permis de nous familiariser aux
systématiques des oiseaux, surtout ceux des milieux humides
retrouvés au déversoir du lac Ed- dans le Semuliki.
+ Mardi 29 décembre 2009 : visite au bureau de la
COOPEVi et de l'AGRIPEL à Kyavinyonge. Cela dans le but de nous
imprégner de la situation générale de la pêche au
lac Edouard. Ces deux bureaux fonctionnent étroitement sous tutelle du
ministère de l'agriculture, pêche et élevages mais en
collaboration avec l'ICCN. Pour réglementer la pêche dans Virunga,
une convention a été signée à Goma, le 11 mars 1979
entre l'ICCN et la COOPEVi. Ces différents services liés à
la pêche jouent le rôle d'encadrer les pécheurs, de
vulgariser la loi sur le pêche et de réglementer la pêche au
lac Edouard. Après les séances d'entretien avec les responsables
de la COOPEVi et de l'AGRIPEL, nous avions réalisé une interview
auprès de la population et pêcheurs de Kyavinyonge dans le but de
vérifier les hypothèses à la réalité. Les
pêcheurs se plaignent de l'excès de service avec plusieurs taxes
liés à la pêches dont : COOPEVi, AGRIPEL, Force Navale,
ICCN, Comité des pécheurs du Congo, Association des
pêcheurs du Congo, Police, Umoja wa wamama wa Kyavinyonge, SYDP. Ces
services qui ne sont pas uni, n'arrivent pas à réaliser avec
succès des patrouilles dans le cadre de la lutte contre la pêche
illicite.
35
Notre observation au lac était orientée aussi
sur la production et matériels utilisés pour la pêche. Les
poissons pêchés au lac sont en majorité le Tillapia
nilotica, Lates niloticus et le Labeo lineatus, Bagridae
sp.
Les pêcheurs de Kyavinyonge utilisent la pêche au
moyen des grands filets à flotteur et à mailles du 4,5 ; ils font
la pêche à la ligne, ce sont les hameçons multiples munis
des flotteurs.
A l'heure actuelle, la pêche au lac Edouard n'est plus
aussi fructueuse qu'il a été quelques années. La
rareté du poisson dans le marché des villes et villages
environnants le parc. Cela serait du :
- Au non respect de l'article 2 et 7 de la convention
COOPEVi-ICCN ;
- A la disparition des Hippopotames tués par les
braconniers et militaires pour leur viandes et ivoires de leur dents ;
- Présence des filets à petites mailles ;
- Présence des filets électroniques ;
- La pêche dans les frayères ;
- Le nombre des pêcheurs n'est pas bien connu ;
- Les piroguetes qui facilitent la pêche à lignes
à hameçons multiples.
+ Mercredi 30 et jeudi 31 décembre 2009 : nous avons
effectué une descente au déversoir pour l'observation des oiseaux
et participer à la pêche sportive.
+ Vendredi 01 Janvier 2010 : Repos, (fête de bonne
année).
+ Samedi 02 et dimanche 03 janvier 2010 : rédaction du
rapport partiel sur Ishango + Lundi 03 janvier 2010 : Fin du stage à
Ishango et retour
c) Tableau synoptique des oiseaux observés
à Ishango.
N°
|
Nom français
|
Nom scientifique
|
Nombre
|
Diagnose (Henri Wille, 1974)
|
01
|
Grande aigrette
|
Egretta alba
|
12
|
Bec jaune, long cou, patte longue et noire, robe blanche
|
02
|
Petite aigrette
|
Egretta garzetta
|
|
Robe blanche, bec et patte noire
|
03
|
Héron centré
|
Ordea cinerea
|
27
|
Tête et bec sont noir, cou très
développé et blanc - centré
|
04
|
Aigle pêcheur
|
Haliaectus vocifer
|
4
|
L'aigle vocifère, un rapace avec tète,
poitrine et queue blanche immaculée chez l'adulte, le
restant du corps étant brunnoire
|
05
|
Cigogne blanche
|
Ciconia ciconia
|
8
|
Pattes noires et ailes blanc- noires,
|
06
|
Héron pourpré
|
Ardea purprea
|
10
|
Long cou, corps pourpré, longue patte
|
07
|
Jabiru africain
|
Ephippiorhynchus senegalensis
|
2
|
Grande cigogne à bec rouge cerclé de noir et avec
une plaque frontal jaune
|
08
|
Marabout africain
|
Leptoptilus crumeniferuss
|
12
|
Grand bec, corps noir-blanc. La Hideuse poche suspendue au cou
du marabout qui peut la gonfler à volonté n'est pas une forme de
gésier destiné à recevoir de la nourriture mais un sac
à air relié au système respiratoire dont on ne
connaît au juste ni l'utilité ni la fonction
|
09
|
Ibis
|
Bostrychia
|
2
|
Plumage sombre, aigles à un reflet
|
|
hagedash
|
hagedosh
|
|
métallique, long bec courbé, patte noire.
|
10
|
Canard à bec rouge
|
Anas erythrorhynchos
|
2 Ad 11 P
|
Corps tacheté, bec rouge
|
11
|
Pintade commune
|
Numida meleagris
|
8
|
Plus grande que le francolin présence du casque
corné qui orne sa tête chauve, corps tacheté en blanc
|
12
|
Jacana d'Afrique
|
Actophilornis africanus
|
14
|
Bec bleu, front gris, joues blanchâtres avec un
très diagonal sur l'oeil brun foncé, longs pieds noirs.
|
13
|
Vanneau orné du Sénégal
|
Vanellus sppinosus
|
32
|
Ailes et le dos sont brun clair ; les sous caudales, le
croupion, les joues et la gorge sont blanches, le reste est noir, pattes
longues, tête et bec noirs
|
14
|
Chevalier sylvain
|
Tringa glareola
|
8
|
Plumage perlé de blanc, bec et pattes longues
|
15
|
Ombrette
|
Scopus ombretta
|
16
|
Bec à sabot, petite taille, entièrement brun
foncée, tête sous forme de marteau
|
16
|
Martin- pêcheur pic
|
Ceryl rudis
|
17
|
Corps noir-blanc, long bec, les femelles se reconnaissent
à la bande pectorale noire interrompue, les males ont très
souvent deux bandes pectorales.
|
17
|
Cormoran noir
|
Phalacrocorox africanus
|
9
|
Oiseau aquatique, plumage noir, corps allongé, long cou
et flexible bec puissant et crochu
|
18
|
Pélican gris
|
Pelicanus rufescens
|
460
|
Piscivores, grand bec muni d'une
volumineuse poche extensible corps corpulent, longues et
larges ailles
|
19
|
Petit martin pêcheur huppé
|
Alcedo cristata
|
21
|
Bec noir chez les immatures et rouge chez les adultes,
tête à huppe composée de longues plumes d'un vert malachite
rayé de noir, cou marron et la tête bleu
|
20
|
Martin chasseur
|
Halcyon senegalensis
|
14
|
Bec bicolore, la mandibule supérieure est rouge et
l'inférieur est noir, la face, la gorge et le ventre sont blancs. Le
sommet du crâne et la nuque sont gris- bleu
|
21
|
Oiseau serpent
|
Anhinga rufa
|
6
|
Cou très long et mince, serpentiforme, et leur long bec
à la forme d'un Harpon il niche dans les arbres et pond 3 à 6
oeufs. Il nage dans l'eau, avec seul son cou et sa tête hors de l'eau,
d'où son nom d'oiseau serpent.
|
22
|
Crabier chevelu
|
Ardeola rolloides
|
2
|
Est un échassier de taille moyenne
appartenant la famille des Ardeidae. Bec grisâtre,
pattes orangées, corps en coloration chamois soutenu ou brun clair
|
23
|
Guêpier
|
Merops apiaster
|
6
|
Calotte brune, bavette jaune engendrée de noir, verte
bleu-vert à bleu-turquoise, dos brun marron à jaune queue vert
sombre, bec noir
|
37
d) Tableau synoptique des animaux inventoriés
à Ishango
N°
|
Nom français
|
Noms scientifiques
|
Nombre
|
Habitant à forte concentration
|
01
|
Eléphants
|
Loxodonta africana
|
42
|
Permanent dans la savane
boisée à acacia et à la rive gauche de la
Semuliki
|
02
|
Antilopes ou cobes de Buffon
|
Kobus kob
|
333
|
Savane boisée de l'Equateur
|
03
|
Hippopotames
|
Hippopotamus aphilbius
|
79
|
Permanent au déversoir lac Edouard dans la Semuliki et
à l'ancien bac
|
04
|
Crocodiles
|
Crocodylus niloticus
|
2
|
Rivière Semuliki
|
05
|
Waterbuck ou cobe à croissant
|
Kobus ellipsiprymnus
|
34
|
Marin de la rive gauche de la Semuliki et dans la savane
boisées et herbeuses d'Ishango
|
06
|
Babouins
|
Papio anubis
|
32
|
Dans les buissons à copparis tomentosa et dans la
savane boisée de la rive gauche de la Semuliki
|
07
|
Singes verts
|
Cercopithecus ascanius
|
24
|
Aux bordures de la rivière Semuliki
|
08
|
Phacochères
|
Phacochoerus africanus
|
11
|
Savane herbeuse et boisée, dans les endroits marecageux
aux bordures de la Semuliki
|
09
|
Hylochères
|
Hylochoerus meinertzhageni
|
3
|
Marécage et savane boisée
|
10
|
Guibs harnachés
|
Tragelaphus scriptus
|
2
|
Savane boisée à l'équateur
|
11
|
Buffles
|
Syncerus caffer
|
84
|
Savane boisée, foret de la rive droite de la Semuliki
|
12
|
Varans
|
Varamus niloticus
|
1
|
Au déversoir et aux bordures des eaux
|
13
|
Ecureuils
|
Myosciurus pumilio
|
2
|
Foret et buisson de la rive gauche de la Semuliki
|
14
|
Cobe de roseaux
|
Redunca redunca
|
1
|
Savane boisée et herbeuse
|
16. Concertation avec le chargé de la conservation
communautaire (Mercredi, 06 au Samedi, 09/2010)
Le chargé de la Co.Co nous a expliqué que la
Co.Co ou gestion concertée est une gestion participative où la
population locale participe à la gestion de l'A.P. Cette approche
cherche à appuyée la conservation policière pour une
gestion durable des ressources naturel de la R.D. Congo.
a. Attributions
> préparer le plan de développement
communautaire ;
> assiste le chef de station dans les dossiers relatifs
à la conservation communautaire ; > assure l'encadrement des gardes
communautaires et ANIECO ;
> assure la liaison entre l'ICCN/PNV-Nord et les
communautaires locales ; > il tient et commente les données sur la
conservation communautaire ;
> il tient des séances de sensibilisation de la
population riveraine du parc ;
> il épaule le chef de station dans la gestion des
conflits entre par & population ;
> gestion de tous les matériels (G.P.S., appareils
photos digital, enregistreur téléviseur,
etc.) mis à sa disposition.
b. Actions communautaires
La station de Mutsora a déjà
réalisé certaines actions dans le cadre de consolider la relation
de collaboration entre l'ICCN, les partenaires et les communautés
locales nous pouvons citer :
- la construction des écoles primaires,
réhabilitations des routes des désertes agricoles, utilisation de
la main d'oeuvre de la population locale ...
- le droit d'usage conformément au code forestier est
respecté. Par exemple pour la récolte des bois mort au parc
chaque mardi et vendredi de la semaine la population récolte les bois
mort gratuitement.
Nous avons eu des connaissances sur les notions de la
clôtures électrique, un projet exécuter par PNVi en vue de
bloquer les Eléphants de traversent les parcs vers la chefferie. Un
layon de 15km est en construction à Kanyatsi, le long de la route
Kasindi dans le secteur Nord pour l'installation de cette clôture
électrique c'est la maison GALLAGHER, qui est le numéro 1
mondiale dans le domaine des clôtures électriques qui lance
à nouveau un produit à la pointe du progrès : c'est
l'Electrificateur power plus assurant un control parfait.
Cette disposition sera la première en R.D. Congo dans le cadre de la
protection de la faune sauvage dans une aire protégée.
Avec le chargé de Co.Co adjoint et le DV nous avons
sensibilisé les élèves de l'école primaire de
Bulongo et ceux de l'institut Ruwenzori sur l'importance des parcs nationaux,
les rôles des agents de l'ICCN et la notion de la Co.Co.
17. Activité à la sous station de
Tshiabirimu
Du 11 au 20 janvier 2010, ce site touristique l'a
été pour nous une acquisition des notions des récoltes des
données sur l'écologie des Gorilles, son état de
protection et son monitoring.
Le projet de conservation des gorilles du Mont Tshiabirimu a
été crée en septembre 1996 sous l'initiative de
l'organisation international dénommée « The Dian Fossey
Gorilla Fund-Europe » (DFGF/E), basée à Londrès
/Grande Bretagne.
Un protocole de collaboration entre l'ICCN et le projet a
été signé à Kinshasa le 24 janvier 1997.
Sa mission est de sauvegarder les Gorilles survivant au Mont
Tshiabirimu. Le bureau du projet Gorilla se trouve à Kyondo. Pour
atteindre ses objectifs, les projets à initier diverses actions
communautaires : la réhabilitation des routes de dessertes agricoles
(Buswagha-Vurusi, Ngitse-Kaliro, Kitevya-Kaviniro), appui aux initiatives de
développement locale, appuis aux infrastructures sociales, écoles
et centre de santé, facilite la sensibilisation, conscientisation et
éducation environnementale.
39
Le projet Go prend en charge les soins de santés et la
prime du personnel tant de l'ICCN et celui du projet, pour les gardes, les
pisteurs et les travailleurs dont 15 pisteurs 20 ouvriers et 5 agents du
bureau.
Nous avons préparé l'ascension au Mont
Tshiabirimu au bureau de Go à Kyondo où nous avons
été en contacte avec le conservateur chef de projet Go et rempli
les formalités y relatives. Une petite bibliothèque du projet
nous a aidé à connaître l'écologie des Gorilles
avant l'ascension.
Quant à notre stage, nous avons fait le monitoring.
Les monitorings des Gorilles se fait chaque jour inclus le
dimanche. Les agents de monitoring sont des pisteurs encadrés des gardes
spécialisés à la matière. L'objectif du monitoring
c'est de faire le suivi régulier de Gorille en vue de voir son
état de santé, localiser son territoire actuel et son
activité.
Nous avons fait le monitoring de deux familles des gorilles du
M.T, une fois à la famille KIPURA et une fois à celle de
KATSAVARA. Un pisteur mini d'une machette en avant, nous au milieu et le garde
sans armes en arrière. Nous nous dirigions dans le territoire ou
l'équipe de monitoring précédente avait laissé
l'animal.
+ Premièrement en foret, nous avons localisé les
traces des Gorilles par ses empruntes, ses broutages, son cris, ses crottes et
enfin son nid. La nuit, tout les Gorilles font leurs nids par terre ou dans les
arbres enfin d'y dormir cela chaque jour comme ils défèquent dans
leurs nids. Le nombre de nid et la taille de crottes nous permettent de
déterminer la composition de la famille sans même avoir vue les
animaux. Les nouveaux nids et crottes nous indiquaient les secteurs ou
territoires de la famille poursuivie.
+ Deuxièmement, nous avons vérifié
l'état de santé des gorilles cela en observant d'abord ses
crottes : d'une couleur habituelle ou pas, dur ou simple, crottes mini du sans
ou pas. A l'aide des tubes à essaie contenant du formol en 10% on
prélevait un échantillon des crottes pour des analyses
vétérinaires ultérieurs.
+ Troisièmement, c'est le retrouvaille avec la famille.
Le pisteur sent l'odeur de l'animal et fait signe à l'équipe. Le
mâle dominant en dos argenté ou Silverback appelé ainsi
à cause des poils argentés qui couvrent son dos,
déterminent les mouvements du groupe. c'est la joie aux visiteurs de
voir les Gorilles dans leurs milieux naturels. En fin nous observons les
mouvements de l'animal : en repos, en activité, jeu ou parade pour
confirmer son état de santé. A la rencontre brusque, les Gorilles
manifestent une expression de punir tout acte déplaisant en criant
fortement, en battant la poitrine (charger) pour exprimer sa puissance, en
frappant la terre avec la pomme de la main ou en cassant des bambou pour
essayer d'intimider l'intrus. Le guide nous avait consigné que si le mal
dominant s'approche de très près ou même s'il charge, il
est essentiel que nous ne reculons pas, restons exactement ou nous sommes car
ses intimidations n'influencent à rien et les visiteurs peuvent voire et
prendre photo l'animal. Restons toujours en groupe compact derrière le
guide. Le garde fait le monitoring sans arme de peur qu'il l'utilise pour
réagir contre cette intimidation passagère. Nous notions à
l'aide de GPS les coordonnes géographique de l'endroit ou les Gorilles
on passer nuit (nid) et celle du lieu de retrouvaille. On mentionne aussi le
secteur (Territoire) de la famille, la date, l'heure avec l'état de
santé de l'animal qui va constituer les éléments du
rapport journalier du monitoring de cette famille.
+ Les régimes alimentaires des Gorilles sont variables.
Ils sont entièrement végétariens et environs 86% de leurs
régimes est composé des feuilles, bourgeons, jeunes pousses des
bambous et des végétaux herbeuses. Ils mangent des écorces
des certains arbres (Néobutonia maccrocalyx), des racines, des
fleurs et des fruits, certaines algues, des graines des Podocarpus
millandjianus, mangent Hagenia abyssinica, les pousses des
bambous (Aroundinaria alpinia) sont leurs met
préféré. D'après les observations des pisteurs, les
Gorilles s'attaquent aussi aux insectes comme les fourmis aussi aux serpents et
aux oeufs des oiseaux. Un cas du cannibalisme observé auprès de
la famille Katsavara où un bébé Gorille était
croqué par sa mère Mwengesalya.
a) Evolution de la population des Gorilles
observés
Nous avons vu 7 Gorilles sur 8 prévues, trouvés
dans les zones très denses où la visibilité est
réduite. Un solitaire appelé Mukokya devenu rare est farouche
reste toujours dans la foret. Nous avons vue ses crottes. Il a une psychose sur
ses trois décès qu'a connus sa famille.
N°
|
Famille
|
Nombre
|
Nom des individus
|
Structure sociale
|
Secteur
|
Coordonnes géographique
|
01
|
Kipura
|
5
|
· Tsongo
· Kithawite
· Kambula
· Mwasa na nyinya
· Musomboli
|
Male silverback Femelle adulte Juvénile
Juvénile
Le cadet de la famille
|
Sud-ouest de Gîte kalibina dans le secteur Kasungu
|
Crottes et nid
S : 0011595°
E : 02944475°
H : 9h26 Retrouvaille
S : 0011500°
E : 02944441°
H : 10h11
|
02
|
Katsavara
|
2
|
· Katsavara
· Mwenge salya
|
Male adulte silverbeck Femelle
adulte
|
Au nord- du gite de Kalibina dans le secteur Kivya, Kiriba,
Kabange, Vuthudwe
|
Crottes et nid A : 2822
S : 0015273°
E : 02943124°
H : 11h°°
Retrouvaille A : 2940
S : 0016328°
E : 02942490°
H : 13h30
|
|
Chaque famille occupe un domaine vital qui peut se superposer
avec celui d'autres familles.
Généralement les familles s'évitent les
unes aux autres mais quand ils se rencontrent les males se manifestent en
frappant la poitrine et en criant. En générale une famille de
Gorille est composée de 5 à 10 individus. La famille Kipura est
plus habituée à la présence humaine est ne se
déplace pas en longue distance. Elle facilite des observations
quotidiennes à l'équipe de monitoring. Celle de Katsavara
parcourt des longues distances et elle n'est pas habituée à la
présence de l'homme, elle cause des fatigues à l'équipe de
monitoring. Nous l'avons difficilement vu après une longue recherche
dans la foret
Le Gorille est après le Bonobo et Chimpanzé du
point de vue génétique, l'animal le plus proche de l'humain. Il
atteint une taille de 1,75m. Il existe une grande différence de masse
entre les sexes : les femelles pèsent de 70 à 90kg et le male
jusqu'à 275 et 350 kg en captivité. Longévité : 30
ans en nature, jusqu'à 50 ans en captivité. La durée de
gestation est de 250 à 270 jours.
b) Mortalité
41
La sous station de Tshiabirimu est en risque de perdre ses
potentialités fauniques. Il se constante une diminution d'espèces
:
- 8 Gorilles ;
- Quelques cercopithèques ;
- Une rareté des Céphalophes et
d'Eléphants.
Un plan d'urgence doit être mis en place pour
identifier et arrêter les causes de cette régression. Plusieurs
raisons expliquent cette situation où l'homme serait à la base de
cette régression :
- destruction des sons habitant ;
- chasse illégale pour sa viande ;
- croyance fétichiste (pouvoir attribuer à son
crâne, ses os, ses mains) ;
- contrebande de bébé Gorille ;
- maladies.
N°
|
Gorilles décédés
|
Date
|
Cause de mortalité
|
01
|
Bébé Mwavita
|
12 Juillet 2007
|
Inconnue
|
02
|
Mughole
|
08 février 2008
|
Inconnue
|
03
|
Molo
|
10 mai 2008
|
Maladie inconnue
|
04
|
Musanganya
|
30 Août 2008
|
Accident, tombé dans l'arbre
|
05
|
Bébé Mwengesalya
|
31 janvier 2009
|
Croqué par sa mère
|
06
|
Nzanzu
|
16 février 2009
|
Vieillesse
|
07
|
Kanyindo
|
11 Juillet 2009
|
Accident, glissé sur une roche
|
|
Le nombre d'individus de Gorilles est passé de 11
à 21 entre 1996 et 2006, de 21 à 8 entre 2006 et 2009. 3
décès furent enregistrés en 2009. Nous avons visité
5 tombes au cimetière des Gorilles se trouvant au PP de Vurusi au pied
du Mont Tshiabirimu.
18. Ascension au Mont Ruwenzori+ Mercredi, 10
février 2010 : préparation de la l'ascension en lisant le livre
de Bernard
Mudry (2004) intitulé « les manuel de la montagne
». Ce livre retrace d'une manière générale les
notions de la montagne. Dans ce document, nous avons eu des notions sur
quelques manifestation d'adaptation et contrainte de la vie en montagne : la
randonnée, franchir un passage d'escalade, l'alpinisme, ...ces notions
nous ont aidées à préparer l'ascension au Mont
Ruwenzori.
+ Jeudi 11 février 2010 :
Entretien avec DV pour les dernières formalités de
l'ascension, réunir les équipements nécessaires, achat de
la ration et composition de l'équipe.
+ du vendredi 12 au lundi 15 février 2010 : ascension au
Mont Ruwenzori l'un de site touristique du PNVi -N.
Nous avons effectué l'ascension de 4 jours au lieu de
5 comme prévue pour une ascension normale. Tout au long de l'ascension
et de la descente, nous avons apprécié les potentialités
touristiques du Mont Ruwenzori de part sa végétation, sa faune
avec le lac noir, vert et gris, le jardin d'Eden prédominé par
les fleurs immortelles, les neiges éternelles. Dans la piste et aux
environs nous avons observé les crottes de Chimpanzé, de
Céphalophe et du Léopard, les plumes des oiseaux, les papillons
ainsi que le caméléon. Le chant de Damas de rocher est celui de
Cigale forment une mélodie agréablement attendue dans ce lieu
calme et moins fréquenté.
L'ascension sur le Mont Ruwenzori se fait par étape
suivant différents gîtes :
· . 1er étape : Kyandolire, ici c'est
l'entrée du parc et le début de l'ascension où se trouve
le PP des gardes spécialisés à la vie de la montagne. Ils
sont formés en alpinisme, en guide et parlent différentes langues
pour faciliter les tourismes.
2ème étape : Kalonge ;
premier gîte. Ici nous avons pris un repos - repas et continué au
2em gîte.
· 3 ème étape : Mahangu : 2
ème gîte où nous avons passé nuit. Entre
Kalonge et Mahangu à Iyongero se trouve une place pour les rites
traditionnelles où avant de passer , pour tout touristes, il doit danser
et laisser une offrande aux ancêtres des la montagne . Cela signifierais,
qui il faut demander l'autorisation, la protection des ancêtres pour un
séjour sain à la montagne. Un dispositif traditionnel et
ériger à ce lieu composé d'une hutte à paille
où se trouve une caisse d'offrande. Un grêlon que le porteur ou
guide frappe et le visiteur danse en tournant au tour. L'offrande peut
être en nature ou en espèce. Nous dansions et déposions de
l'offrande à ce lieu sacré du Mont Ruwenzori
6 4ème : Kiondo, 3ème
gîte. Samedi 13 février 2010, nous partons de Mahangu à
Kiondo. Entre ces deux gîtes se trouve le Jardin d'Eden. C'est un champ
naturel des fleurs qui offrent une la gaieté et un paysage plaisant les
visiteurs. Ce jardin d'Eden est caractérisé par la
présence des fleurs immortelles, de l'obélies,
séreçons, pelouses, mousses, algues et fougère format
ainsi une végétation spécifique de cette montagne.A Kiondo
on peut voir le Pic maria, le Lac noir, le Lac vert et la
végétation de panorama des sommets les plus élevés.
A coté de ce gîte il y a une Lourde de la Vierge Marie
érigé par feu Monseigneur Emmanuel Kataliko.
. 5ème étapes : Wasuwameso, un sommet
très élevé qui offre un panorama de vision de toute la
beauté du Mont Ruwenzori. A ce lieu on peut observer : le Pic
Marguerite, la neige, la vallée de la Semuliki et toute la
végétation au tour de la montagne. Suite au mauvais état
de l'atmosphère (brouillard) à notre arrivée à
Kiondo nous n'avons pas fait Wasuwameso.
4. 6 ème étapes : Moraine,
4ème gîte. Dimanche 14 février 2010, nous
traversons 3 câbles se trouvant entre Kiondo et Moraine .C'est
l'étape la plus difficile est dangereuse suite à la
traversée des câbles fixées à la roche. Après
la traversée des câbles c'est le lac vert, puis le lac gris, des
débris des roches et enfin c'est la Moraine où on voit les neiges
de près. Il fait très froid (4350m d'altitude) à la
Moraine. Le gîte de la Moraine est prévu pour les alpinistes et
touristes voulant escalader les glaces de ces neigés éternelles
du Mont Ruwenzori. 30minutés suffisaient pour nos observations et prise
des photos, difficile de résister au froid suite au manque
d'équipement adéquat. D'après nos observations et par
rapport aux années antérieures, il se constate une diminution des
neiges au Mont Ruwenzori. Cela serait dû au changement climatique soit
aux effets volcaniques. Pour raison d'étude, un test sur les
activités volcanique a été installé à
Mutsora et à Ishango par Monsieur Kasereka Mahinda du groupe des
volcanologues de Goma pour un suivi des activités séismologique
du Massif du Mont Ruwenzori. Après les observations de la Moraine
c'était la fin de l'ascension et le début du retour à
Kiondo pour Mahangu où nous avons passé nuit.
4. lundi 15 février 2010. descente de Mahangu pour Mutsora
via Kyandolire. Pour notre ascension la montée a durée 2 jours
ainsi que la descente.
43
a. Composition de l'équipe
N°
|
Nom
|
Nationalité
|
Attributions
|
1
|
Kadeza Paluku Siayira
|
Congolaise
|
Garde ; guide et alpiniste
|
2
|
Isaac Sindani
|
Congolaise
|
Porteur
|
3
|
Elias Mathé
|
Congolaise
|
Porteur
|
4
|
Bonaventure Kamabu
|
Congolaise
|
Porteur
|
5
|
Remy Mohongasenge
|
Congolaise
|
Etudiant stagiaire
|
6
|
Gédéon Bakerethi
|
Congolaise
|
Stagiaire
|
7
|
Yaron Oppenheimer
|
Néerlandaise
|
Touriste
|
8
|
Carrie Gryskiewicz
|
Américaine
|
touriste
|
b. Timing
N°
|
Etape
|
Durée
|
Intervalles Temps
|
1er
|
Kyandolire-Kalonge
|
4h
|
9h38-12h36
|
2e
|
Kalonge-Mahangu
|
8h
|
14h20-21h12
|
3e
|
Mahangu-Kiondo
|
6h
|
8h48-13h50
|
4e
|
Kiondo-Moraine
|
4h
|
7h40-10h10
|
5e
|
Moraine-Kiondo
|
2h
|
10h40-12h40
|
6e
|
Kiondo-Mahangu
|
3h
|
14h°°- 16h10
|
7e
|
Mahangu-Kalonge
|
4h
|
7h45-10H47
|
8e
|
Kalonge-Kyandolire
|
3h
|
11h20-13h15
|
L'étape la plus difficile a été pour
notre ascension les doublées KyandolireMahangu et surtout les pentes
collinaires entre Kalonge et Mahangu. La traversée des câbles et
le froid de la Moraine étaient un exercice physique qui nécessite
un effort et un équipement adaptés.
Chapitre troisième : Conclusion
Générale
3.1. Défis ou contraintes liées à
la conservation dans le secteur Nord
Durant notre stage, nos observations ont relevées
certaines contraintes qui peuvent freiner la gestion durable au PNVi- Nord et
sont des défis qui restent à contourner :
- gestion financière déconcentrée ;
- faible collaboration entre l'ICCN et les institutions locales
et polico- administratives ; - absence des actions concrètes sur le
terrain ;
- faible sensibilisation ;
- insécurité ;
- existence des P.P inactifs ;
- main d'oeuvre non qualifiée ;
- salaire et prime insignifiants ;
- non application des textes légaux (convention
collective) ;
- lenteur administrative et peur d'affronter un problème
;
- désertion et indiscipline ;
- complicité des certains agents de l'ICCN dans les
activités illégales,...
3.2. Réalisation et projets du PNVi- Nord
La station du PNVi -Nord a réalisée quelques
oeuvres dans le cadre de la CoCo. Toutes ces oeuvres sont appuyées par
l'ICCN et les partenaires dans le cadre du développement local.
a) Réalisations
- Réhabilitation de la station de Mutsora, Ishango et
Kamango ;
- Construction de 12 salles de classe et latrines aux
écoles primaires Kengele et Mutsora ;
- Erection de la clôture électrique à
Kanyatsi ;
- Réhabilitation des routes Mbau-Kamango,
Buswagha-Vurusi, Ngiste-Kaliro, KitevyaKaviniro.
b) Projets
- Construction de la centrale hydroélectrique pour
l'électrification de la cité de Mutwanga ;
- Développement des activités
récréatives pour renforcer la relation population et ICCN ;
- Aménagement de la piste de l'aérodrome de Hurara
à Mutwanga.
c) Partenaires
1. ZSL : Société Zoologique de Londres : dotation
en équipement des surveillances (GPS, Jumelles), étude des Okapi
de Wathalinga ;
2. WCS : Appuis le service de monitoring en engins roulants et
équipe les gîtes touristiques du Mont Ruwenzori ;
3. ACF : dotation d'équipement, prime des agents et prime
d'Hippopotames d'Ishango ;
4. KACHECHE : sensibilisation mésologique et
délimitation du parc ;
5. SODERU : entretien et réhabilitation des routes ;
6. Union Européenne : Dotation des charrois automobiles
et autres engins roulants ;
7. DFGF/E : Prime de protection des gorilles du Mont
Tshiabirimu.
45
3.3. Apport et acquis du stage
a) Apports
- Nous avons complété les fiches de collecte des
données pour les patrouilles, commentaire et interprétation des
observations sur terrain ;
- Participation à la sensibilisation des
élèves dans le cadre de la CoCo ;
- Aider le service de monitoring à nommer et classifier la
faune du PNVi-Nord ;
- Assurer la transmission des messages d'un bureau à
l'autre et l'expédition des courriers.
b) Acquis du stage
- Nous avons réussi à manipuler les appareils tel
que GPS, Jumelles, appareil photo, phonie ;
- Avoir des connaissances sur l'administration du PNVi-Nord et la
gestion d'une aire protégée ;
- Notions de la gestion du personnel et de la logistique ;
- Capacité d'identifier la faune et flore du secteur Nord
;
- Acquérir des connaissances sur la récolte des
données, leur analyse et son interprétation
- La prise de décision sur une gestion durable ;
- Initiation à la méthode du monitoring des
gorilles ;
- Mesurer mon aptitude physique par l'ascension des monts
Tshiabirimu et Ruwenzori.
3.4. Suggestion, recommandation et conclusion
La conservation durable d'une aire protégée
nécessite l'implication des tous en se basant sur la trilogie
écologique enfin de développer la société,
l'environnement et l'économie d'une nation. Nous proposons au PNVi-Nord
quelques éléments susceptibles à contribuer à
l'accomplissement de la mission de l'ICCN en R.DCongo :
- Retraiter, former, permuter et recruter les agents sur base des
compétences Professionnelles ;
- Tenir régulièrement les réunions de
concertation des cadres dans le but de juguler l'insubordination et les petits
conflits interprofessionnel ;
- Redynamiser les P.P inactifs, les équiper avec des
matériels d'ordonnancement, une dotation en moyen de communication pour
faciliter les opérations des patrouilles sur terrain ;
- Mettre en valeur les sites touristiques, construction d'un
hôtel confortable à Ishango, véhicule pour le tourisme au
centre d'accueil et réhabilitation des pistes touristiques des
manières à relancer l'écotourisme dans le PNVi-N ;
- Impliquer les autorités et les communautés
locales dans les processus de la conception, des suivis et évaluation
des activités liées à la conservation dans le secteur-Nord
;
- Instaurer un esprit de collaboration entre l'ICCN, la
COOPEVi et le comité des pêcheurs en respectant la convention
liée à la pêche enfin de lutter contre la pêche
illicite au lac Edouard et à la rivière Semuliki ;
- Avec le service de monitoring, relancer les recherches
scientifiques sur la faune et la flore et envisager leurs inventaires
quantitatifs avec la collaboration des universités nationales et
internationales impliquées dans la conservation ;
- Que le ministre de l'environnement, l'ICCN, ONG, bailleurs
des fonds internationaux appuient le PNVi pour élaborer et mettre en
oeuvre une politique national de gestion et un plan directeur pour un zonage,
une participation de la population riveraine, eco tourisme, un programme
d'inventaire floristique et faunique, sensibilisation et éducation
mésologique pour une conservation durable dans cette aire
protégée.
En définitive, durant 3mois nous avons
réalisé un stage de perfectionnement sur la gestion des parcs,
sur la CoCo, sur l'éducation mésologiques et sur la
systématique de la faune et flore. De Mutsora à Ishango et
d'Ishango à Tshiabirimu pour finir avec l'ascension au Mont Ruwenzori,
nous avons acquis un apport important dans le domaine de la conservation de la
nature. Un bénéfice dans le cadre de notre formation et de notre
connaissance du milieu professionnel et plus particulièrement dans la
composition de l'ICCN, son état de lieux et ses réalisations ;
les attributions du personnel ; l'organisation du PNVi-N et ses obligations en
matière de la protection d'une part et la conservation communautaire
d'autre part.
La gestion d'un parc n'est pas facile et doit impliquer tout
le monde. Les conservateurs, les gardes et le Congo seul semblent impuissants.
La communauté internationale devrait aider l'ICCN à atteindre ses
objectifs de conservation des aires protégées pour sauver le PNVi
l'un de patrimoine mondial. Il est important d'agir tant qu'il est encore temps
au moment de ce changement climatique mondial.
On constate un bilan environnemental régressif au
PNVi-Nord caractérisé par un déboisement, un braconnage,
une déforestation, une occupation illégale du parc et une
dégradation des infrastructures,...
Vu son importance en espèce endémique, nous
émettons un voeu de voir ce parc redevenir un bijou de la R.DCongo pour
un tourisme d'écodéveloppement, une réduction de la
pauvreté et un développement durable.
Que les autorités gestionnaires du PNVi-Nord trouvent
ici ma profonde reconnaissance pour cet apport post universitaire que nous
avons reçu durant ce stage pour parfaire notre connaissance en gestion
et administration de parc.
47
Bibliographie
· Bernard, M ; 2004 : Le manuel de la montagne, club alpin
français, édition du seuil, 924 p ;
· Deuxième Draft, décembre 1997 : ICCN,
direction provinciale du Nord Kivu et PNViSecteur Sud, atelier sur
la gestion et l'administration, Goma, 29 p ;
· De Merode, E ; 2006 : Parc Nationale des Virunga, survie
du premier parc d'Afrique, édition Lannoosa, Tielt, 350p ;
· Mulangala, Z ; 2004 : Environmental impact of illegal
settlement in the Virunga National Park from 1996 - 2002 : a case study of the
central and eastern sectors, unpublished research projet, Makerere
University
· Mungangu, M ; 2003 : Conservation et utilisation
durable de la biodiversité biologique en temps des troubles
armés, cas du Parc National des Virunga, rapport - UICN, janvier 2001
· Musondoli, M ; 2005 : Rapport de stage effectué au
projet de conservation des gorilles de M.T, PNVi, 23p
· Plumptre, A.J ; Behangana, M ; Davenport, T ;
Kahindo,C ;Kityo,R ; Ndomba, E ; Nkuutu, D ; Owiunji, I ; Segawa, P ; and Eilu,
G ; 2003 : The biodiversity of the Albertine Rift. Albertine Rift technical
report N° 3, pp 105
· Verschuren, J ; 1993 : Les habitants et la grande faune ;
évolution et situation récente, exploitation du parc national des
Virunga, fascicule 29, pp 1133
· Willy Delvingt, Jean le Joly, Mankoto Ma M.J 1990 : Guide
du parc national des Virunga, Bruxelles, 1991p
Table des matières
Avant propos
i
Sigles et abréviations ii
Introduction 1
Chapitre premier : Présentation du Milieu de Stage
4
1.1. Brève historique de la conservation
4
1.2. Le Parc National des Virunga 4
1.3. Statut Juridique 5
1.3.1. Objectifs de l'ICCN 5
1.3.2 Généralité sur le Parc
National des Virunga -Nord 6
1.4. Structure Organisationnelle du PNVi - Nord
12
1.5. Subdivision Administrative du PNVi - Nord
16
I. Sous- secteur Ruwenzori (Haute - Semuliki) :
16
II. Sous- secteur de Watalinga (Basse - Semuliki) :
16
III. Moyenne Semuliki 16
IV. Sous- station d'Ishango : 16
V. Sous - station de Tshiabirimu 16
Chapitre Deuxième : Déroulement du Stage
18
2.1. Déroulement des activités du stage
20
3. Entretien avec le chargé de la gestion des
ressources humaines et secrétariat
(lundi 23 novembre 2009) 22
4. Visite au bureau du centre d'accueil 23
5. Séance de travail au dispensaire
24
6. Jeudi 26 au samedi 28 novembre 2009, lecture du livre
24
7. Service Radiophonique (lundi, 30 novembre 2009)
25
8. Séance de travail au magasin
d'approvisionnement 26
9. Causerie avec le conservateur adjoint 27
10. Visite eau thermale (jeudi 03 décembre 2009)
28
11. Travail avec LAB (Lundi, 07 décembre 2009)
28
12. Patrouille du mardi 08 décembre 2009
30
13. Séance de travail avec le chargé de
monitoring 30
14. Séance de travail à l'Etat major
(vendredi 18 décembre 2009) 32
15. Activités réalisées à
Ishango 33
16. Concertation avec le chargé de la
conservation communautaire (mercredi 06
au samedi 09/2010) 37
17. activité à la sous station de
Tshiabirimu 38
18. Ascension au Mont Ruwenzori 41
Chapitre troisième : Conclusion
Générale 44
3.1. Défis ou contraintes liées à la
conservation dans le secteur Nord 44
3.2. Réalisation et projets du PNVi- Nord
44
3.3. Apport et acquis du stage 45
3.4. Suggestion, recommandation et conclusion
45
Bibliographie 46
Table de matières 47 Annexes
|