REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE INSTITUT
SUPERIEUR DE STATISTIQUE
DEPARTEMENT DE SCIENCES COMMERCIALES ET
FINANCIERES
BP 2471 LUBUMBASHI
ANALYSE DYNAMIQUE DU BESOIN DE FINANCEMENT DU CYCLE
D'EXPLOITATION ET SON IMPACT SUR LA RENTABILITE DES CAPITAUX
INVESTIS
(Cas de la Brasserie Simba de 2006 à
2010)
Par KASONGO MUHALA Yan
Travail présenté et défendu
en vue de l'obtention du grade de gradué en sciences commerciales et
financières
OPTION : COMPTABILITE
Dirigé par M. MISHINDO MBUCICI Chef de
travaux
Co-directeur : M. Jean Paul KITENGE
Juillet 2012
INTRODUCTION GENERALE
Pour son fonctionnement, toute entreprise est tenue d'engager
des dépenses qui ne seront récupérées que lors de
l'encaissement des ventes ou des prestations des services.
Dans le cas où l'activité de l'entreprise
consiste à vendre des marchandises ; l'entreprise devra disposer au
préalable d'un stock nécessaire avant même de vendre.
Et dans le cas où son activité consiste à
produire ou à transformer les biens ; elle devra acheter les
matières premières, puis lancer la production et
rémunérer ses salariés avant même de pouvoir
commercialiser ses produits et se faire payer.
Dans tous le deux cas, elle tiendra compte des clients qui ne
peuvent payer à l'avance ou à une échéance
fixée et des fournisseurs qui ne sont pas payer
généralement au moment de la livraison (achat).
Il existe donc au préalable une masse d'argent à
mobiliser nécessaire au fonctionnement de l'entreprise au même
titre qu'il est nécessaire d'en mobiliser pour payer les locaux ;
machines ; équipements ; etc. cette masse d'argent s'appelle besoin en
fonds de roulement.
Pour ce faire, il est important pour l'entreprise de disposer
des ressources financières pour la couverture de ces besoins cycliques
qui sont assimilable à des véritables investissements à
l'inverse de ceux en immobilisation ; mais prisent en considération au
même titre dans la détermination du capital économique et
tous financer par les ressources acyclique.
C'est pourquoi il est impérieux de déterminer le
niveau de ces besoins en fonds de roulement ou besoin de financement de
l'exploitation. Ainsi, notre thème s'inutile : « Analyse dynamique
du besoin de financement d'exploitation est son impact sur la
rentabilité des capitaux investis dans une entreprise industrielle
».
I. CHOIX ET INTERET DU SUJET
L'étude scientifique est toujours assujettie à
une curiosité que démontre le chercheur face à un fait
donné qu'il cherche à en savoir plus. C'est dans ce cadre que le
fait de traiter ce sujet n'est pas un hasard cela suppose un certain
intérêt qu'il comporte.
I.1 CHOIX
Loin d'être un fait fortuit comme souligner
précédemment ; le choix a été motivé par le
fait que la maîtrise du besoin en fonds de roulement est l'un de
principaux problèmes des entreprises en phase de croissance. La plus
part d'entre elles n'ont pas l'approche besoin en fonds de roulement par
crainte de détériorer leurs relations commerciales clients et la
qualité de service fournisseur ; et là d'autre pourtant rentable
se retrouve en situation de cessation de paiement.
C'est ainsi que nous voulons donner l'importance de cet
élément clé de la gestion financière du cycle
d'exploitation qui est un indicateur clé d'une trésorerie mal
maîtriser en phase de croissance qui peut conduire même à la
cessation de paiement.
I.2 INTERETS
I.2.1 Intérêt individuel
Cette étude trouve son intérêt dans le
fait qu'elle nous aidera d'approfondir la connaissance acquise, la
conciliée à la pratique en vue d'appréhender comment le
besoin de financement d'exploitation occupe une place
prépondérante dans la gestion du cycle d'exploitation.
C'est donc par ce travail que nous laissons notre image
intellectuelle dans le monde du savoir.
I.2.2 Intérêt scientifique
Etant donné que notre étude est orientée
dans le domaine de gestion financière ; elle se veut être une base
d'information aux éventuels chercheurs qui
voudrons adhérer dans la communauté scientifique
et à la satisfaction vérifiée et vérifiable ; aussi
source d'inspiration pour pouvoir élargir nos limites, du fait qu'a
notre avis, la science est comme un enclos dans lequel les conclusions sont
continuellement modifiées.
I.2.3 Intérêt de la BRASIMBA et de la
collectivitéCette étude pourra être bénéfique
pour la brasserie Simba, étant donné
qu'elle va dégager sa santé financière,
elle pourra aussi intéresser ses partenaires qui suivent de près
sa gestion.
En outre cette étude présente de
l'intérêt à toutes les entreprises dans la mesure où
le niveau du besoin en fonds de roulement témoigne de la qualité,
de la position stratégique de l'entreprise du fait qu'il est le reflet
des relations de force qu'elle entretient avec ses clients et ses
fournisseurs.
II. ETAT DE LA QUESTION
L'état de la question d'une problématique
donnée, c'est la situer par rapport à d'autres qui ont eu des
préoccupations similaires.
Il est donc certain que nous ne sommes pas le premier à
porter notre intérêt sur une étude qui traite du besoin de
financement d'exploitation ; moins encore nous ne pouvons pas prétendre
être le dernier à traiter de cette matière. Beaucoup de
ceux qui nous ont précédés ont traité des sujets se
rapprochant à le nôtre. A titre illustratif nous citons :
Le travail de fin de cycle écrit par YUMA KASONGO dont
l'intitulé est << Analyse du cycle d'exploitation et son impact
sur la trésorerie dans une entreprise industrielle »1
L'auteur s'est préoccupé de la question de
savoir si la gestion du cycle d'exploitation avait de l'impact sur la
trésorerie de l'entreprise. La trésorerie de la
société de traitement du terril était positive ; cela
signifie que le cycle d'exploitation
de la S.T.L generait de ressources sur lesquelles la S.T.L
s'approvisionne en disponible a-t-elle souligné en conclusion.
Notons ici en terme de démarcation qu'un fonds de
roulement supérieur au besoin en fonds de roulement (est donc une
trésorerie positive) constitue une structure financière
confortable c'est-à-dire sans problème de liquidité ; mais
peut provoquer un autre type de problème celui de la rentabilité
; en effet une trésorerie positive risque de constituer un actif non
investi dans les emplois rentable. Il sera pour nous de bien interpréter
la position de la trésorerie, précisé si elle constitue un
sous-emploi ou pas.
Entre autre, nous avons parcourus le travail intitulé
<< Etude critique du fonds de roulement et son impact sur la
rentabilité dans une entreprise industrielle »2
L'auteur avait comme préoccupation de savoir si le
fonds de roulement avait un impact sur la rentabilité de l'entreprise.
Après analyse des états financiers, sa conclusion a
été positive par rapport aux hypothèses qu'il avait
partiellement confirmées.
Avec celui-ci, nous soulignons que la détermination du
fonds de roulement ; besoin en fonds de roulement et trésorerie est
aisée si l'on a construit un bilan financier ou fonctionnel. Cependant
ce calcul simple et rapide ne fournit aucune information sur les contenus du
besoin en fonds de roulement et surtout ne permet pas de repérer les
composantes problématiques, facilitant la mise en oeuvre des
décisions corrective par rapport aux difficultés que peut
connaitre le cycle d'exploitation.
On utilisera toujours en complément d'analyse la mesure
dynamique du besoin en fonds de roulement qui consiste à estimer le
temps d'écoulement, le coefficient de pondération en vue de
déterminer le besoin ou ressource de financement de chacune de ses
composantes.
Le travail intitulé « Analyse financière
par la méthode des ratios dans une entreprise industrielle »3
L'auteur cherchait à connaitre si la structure
financière de la S.T.L était en équilibre.
L'étudiant à constater que la S.T.L disposait d'une structure
financière déséquilibre dans la mesure où elle fait
recourt à des dettes à court terme pour financer une partie de
ses actifs fixes qui restent non financer par les ressources stables et a
calculé certains ratios qu'il a conduit à affirmer son
hypothèse.
Nous nous démarquerons de celui-ci qu'en matière
d'analyse par les ratios, on ne pas décréter à priori
qu'entre telle et telle autre borne un ratio est bon et qu'en dehors de ces
bornes il est mauvais, d'autant plus que ce qui serait bon dans une entreprise
commercial serait sans doute très médiocre dans une entreprise
industrielle. Pour autant on ne peut pas ignorer un certain consensus qui se
forge sur l'observation du secteur d'entreprise. Nous éviterons tout
amalgame dans la détermination et l'interprétation des ratios.
Outre les travaux de fin de cycle, nous avons eu à
parcourir certains ouvrages qui réservent une part importante sur les
notions du besoin de financement lié au cycle d'exploitation et la
rentabilité.
Pour cela, l'ouvrage intitulé, « ELEMENT D'ANALYSE
FINANCIERE » dont l'auteur est ANDRE FARBER, affirme que la
rentabilité est la première condition de santé
financière de l'entreprise, mais comment la mesurer ? Il poursuit en
disant ; les chiffres absolus ne nous indiquent pas grande chose sur les
3 LUKUMB VICTOR, « Analyse financière par la
méthode de ratios », inédit, G3 I.S.S 2010 - 2011
performances de l'entreprise, une bonne méthode de mesurer
la rentabilité dès lors consiste à établir le
rapport entre le résultat est une base de
référence.4
Outre le précèdent ouvrage, nous avons
consulté, celui intitulé « FONDEMENT DE GESTION FINANCIERE
», aux éditions Université de liège, dont deux
auteurs : Albert CORHAY et Mapapa MBAGALA. Les auteurs soulignent que le besoin
en fonds de roulement est un agrégat caractéristique du cycle
d'exploitation de l'entreprise, il est l'élément clé de la
gestion financière du cycle d'exploitation, il exprime le besoin net de
financement des opérations liées au cycle
d'activité.5
III. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE
III.1 PROBLEMATIQUE
Il ne suffit pas seulement de choisir le sujet, mais il faut
aussi définir la question à laquelle on veut répondre.
D'après le professeur TSHUNGU BAMESA, la
problématique est l'art d'élaborer clairement des
problèmes et les résoudre en suivant leurs informations dans la
réflexion.6
Dans le présent travail, pour le cas de la Brasserie
Simba, il sera question de savoir si sa structure financière est-elle
saine, pouvant ainsi permettre d'atteindre son équilibre financier et si
l'évolution du besoin de financement lié au cycle d'exploitation
a-t-il de l'impact sur la rentabilité des capitaux investis.
Voilà au moins les deux questions sur lesquelles gravitera notre
travail.
III.2 HYPOTHESE
Nous définissons l'hypothèse avec RONGERE P., comme
étant « une proposition des réponses aux questions que l'on
se pose à propos de l'objet de
4 A. FARBER, « Elément d'analyse
financiere », éd. D'organisation », Bruxelles, 2002,
p.24
5 A. CORHAY et Mapapa M., « Fondement de
gestion financière », éd. Ulg, Bruxelles, 2010, p.57
6 T. BAMESA, « le guide de recherche en
science sociale et humaine » éd. Sogedec, Kinshasa, 2003,
p.3
recherche formulé en terme ; tel que l'observation et
l'analyse puissent fournir une réponse.7
C'est ainsi que la problématique nous pousse à
donner une affirmation qui ne sera que provisoire en guise d'hypothèse,
il sera donc vague d'affirmer l'hypothèse à ce stade quand bien
même nos recherches n'ont pas encore abouti.
En guise d'une réponse provisoire à la
première préoccupation, nous disons que la structure
financière de la Brasserie Simba est saine et permet à celle-ci
d'atteindre son équilibre financier.
Dans la tentative de répondre au deuxième
interrogatoire, il sied de relever ici quelques observations importantes
susceptibles de guider notre recherche.
En effet, les dépenses effectuées pendant le
cycle d'exploitation transitent à travers des comptes du bilan (comptes
de stock et de créance) avant leurs récupérations sous
formes de paiement reçus des clients.
Ces comptes restent en permanence dans l'entreprise vu que les
sommes reçus des clients seront réutilisées pour
acquérir d'autre matière première qui seront
transformées en d'autre produit finis qui seront vendus à
crédit et ainsi de suite. Ces sommes là sont appelées
capitaux circulant.
Nous constaterons que ce sont ces capitaux circulant qui sont
à l'origine des revenus de l'entreprise ; ce sont ces mêmes
capitaux qui sont moyens de paiement, en outre c'est la rotation de ces
capitaux qui tout en assurant des revenus à l'entreprise est
génératrice des bénéfices. Cependant ces capitaux
circulant ne les sont que lorsqu'il y a eu une bonne gestion du cycle
d'exploitation et cela implique directement la maîtrise du besoin de
financement d'exploitation.
IV. METHODES ET TECHNIQUES
7 P. RONGERE, cité par MULUMBATI
N., « Introduction à la science politique »,
éd. Africa, 2006, p.21
IV.1 METHODES
Tout travail qui se veut scientifique ne peut pas être le
résultat d'une recherche désordonnée, mais plutôt
d'une recherche cohérente et méthodique.
Pour George BURDEAU, la méthode désigne d'une
façon générale « les voies d'accès à la
connaissance indépendamment de tout souci de les articulés en
processus intellectuel logique».8
D'après P. PINTO et M. GRAWITZ, la méthode est
« l'ensemble de opérations intellectuelles par lesquelles une
discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle
poursuit, les démontre et les vérifiés
».9
Le mot méthode est utilisé aussi dans le sens de
procédure particulière appliquée à l'un ou l'autre
des stades de la recherche.10
Cela étant, dans le cadre de cette étude, nous
allons recourir à la méthode analytique, comparative et
systémique.
IV.1.1 Méthode analytique
Elle consiste à analyser un objet d'étude en le
décomposant en ses éléments, en vue d'établir les
relations qu'il y a entre ses éléments d'une part ; entre
l'élément et l'objet dans l'ensemble d'autre part.
Cette méthode nous aidera de passer par le
préalable à l'analyse des états financiers, afin de mener
l'analyse de la structure financière et du besoin de financement
d'exploitation ainsi partant de ses composantes, porter un jugement certain sur
la gestion du cycle d'exploitation et formuler des recommandations.
Cette méthode nous permettra en second lieu de
faciliter la compréhension des résultats de la recherche en les
présentant sous forme de tableau et graphique.
8 G. BURDEAU, « La méthode de science
politique », éd. Dalloz, Paris 1959, p.8
9 R. PINTO et M. GRAWITZ ; cité par MULUMBATI
N., op cit, p.16
10 P. RONGERE, « Méthode de science
social » Paris, éd. Dalloz 1971, p.18
IV.1.2 Méthode comparative
Elle se définit comme celle qui conduit à
l'explication des faits dans la mesure où elle permet de déceler
les liens de causalités ou facteurs générateurs de
ressemblance et des dissemblances constatées entre deux choses.
Cette méthode nous permettra lors de l'analyse du
besoin en fonds de roulement de mesurer son évolution dans le temps en
calculant sa variation d'une période à l'autre. (Comparaison de
deux bilans successifs).
IV.1.3 Méthode systémique
Guy ROCHER définit cette méthode comme « toute
recherche théorique ou empirique qui partant du postulat que la
réalité présente les caractères d'un système
; interprète et explique les faits par les liens
d'interdépendance qui les relient entre eux et qui en forme une
totalité ».11
Sont considéré comme système dans ce travail
; les états de synthèse établis par respect des
règles de la comptabilité en partie double.
Cette méthode nous aidera à recourir à la
mesure dynamique du besoin de financement d'exploitation, afin d'expliquer les
liens qui existent entre son évolution et la rentabilité
économique.
IV.2 TECHNIQUE
La technique est l'ensemble d'outils mis à la disposition
de la recherche et organisés par la méthode dans ce
but.12
C'est donc un ensemble de moyens pour récolter les
données ou les informations que le chercheur a besoin.
Pour ce travail, nous allons utiliser la technique
documentaire ; cette dernière nous aidera du fait que tout au long de
nos recherche nous avons eu et nous aurons à consulter les ouvrages, les
revus, les articles, les notes de cours ainsi que les
11 G. ROCHER, cité par MULUMBATI N., op.cit,
p.20
12 M. GRAWITZ, « Méthode de science
sociale », Paris, éd. Dalloz, 1979, P.345
sites web (internet) qui permettrons de construire le cadre
théorique et conceptuel de ce travail.
Outre cette technique nous aurons à recourir à
un entretien centré ; caractérisée par le fait que
<< l'enqueteur pose à l'enqueté des questions sur le
thème qu'il a initialement fixé, tout en laissant à
l'enqueté une grande liberté d'expression. »13
Cette technique nous permettre de poser des questions à
diverse personnes du domaine de finance et de s'arranger pour axer la
conversation que sur le sujet traité.
V. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
Notre domaine d'étude demeure toujours vaste ; nous ne
saurons pas nous y lancer sans avoir des bornes, du fait qu'il est loin de nous
la volonté de présenter un amalgame.
ARGYRIS souligne que pour bien mener ses travaux, le chercheur
doit s'assigner des limites.14
C'est ainsi que nous avons intérêt de circonscrire
notre champ d'étude dans l'espace et dans le temps.
V.1 Dans l'espace
Spatialement notre étude est effectuée sur base
d'une entreprise industrielle la << Brasserie Simba », entreprise
implantée en République Démocratique du Congo, Province du
Katanga, précisément dans la ville de Lubumbashi où se
trouve son siège sociale.
V.2 Dans le temps
Nous situons le cadre temporaire de notre étude à
partir de l'année 2006 à 2010, soit une étude sur cinq ans
d'exercice.
13 MULUMBATI N. op.cit, p.25
14 A. ARGYRIS, « Participation et organisation »,
éd. Dunod, Paris, 1970, p.12
VI. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Ce travail étant défini par des méthodes et
techniques, nous l'avons conçu en 3 chapitres :
Le premier chapitre reste conceptuel et théorique en vue
d'éclairer le travail et de présenter notre conception de
certains termes utilisés.
Le second relatif au champ d'investigation là que nous
parlerons d'une manière générale de la Brasserie Simba.
Le troisième sera relatif à l'analyse du besoin
en fonds de roulement ; ce chapitre consistera à calculer les
agrégats de l'équilibre financier ; calculer quelques ratios
jugés pertinents et analyser le besoin en fonds de roulement ainsi que
déterminer la rentabilité des capitaux investis.
Une introduction générale débute ce travail
; une conclusion générale vient mettre fin à celle-ci.
~ 13 ~ CHAPITRE I. APPROCHE CONCEPTUEL ET
THEORIQUE
I.1 DEFINITIONS DES CONCEPTS OPERATOIRES
Nous avons jugé d'une importance capitale de fixer
quelques termes opérationnels ; question d'avoir l'idée et de
permettre à nos lecteurs d'appréhender de quoi il est question
dans ce travail
I.1.1 ANALYSE
L'analyse est un examen approfondi de quelque chose pour en
identifier les différents éléments qui la compose et en
déterminer les différents le pourcentage, la teneur ou la
valeur.15
Différentes analyses peuvent être menées
ainsi dans divers domaines, mais ici nous avons à faire à une
analyse financière qui est : « une étude minutieuse de
l'activité, la rentabilité et la structure financière
d'une entreprise ».16
Est appelé analyste financier, celui qui, à
partir des états de synthèse porte ou est en mesure de porter un
jugement certain de qualité sur la situation financière d'une
entreprise.
I.1.2 ANALYSE FINANCIERE DYNAMIQUE
C'est une analyse effectuée en présence de deux
bilans successifs permettant de mesurer les modifications ayant
affectées les patrimoines de l'entreprise.17
Cette analyse nous permet d'avoir l'idée sur
l'évolution de la structure financière, elle est effectuée
en mesurant les variations que le comptable peut interpréter.
15 John. LWANDU, «Cours d'analyse des
états financiers », inédit, ISC/l'shi, 2011 - 2011,
p.99
16 Idem.
17
http://www.memoireonline.
Com, du 10 février 2012.
I.1.3 CYCLE D'EXPLOITATION
Le cycle d'exploitation est l'ensemble d'opérations
successives qui vont de l'acquisition des éléments de
départ (matières premières, marchandises, ...)
jusqu'à l'encaissement du prix de vente des produits ou services
vendus.18
Le cycle d'exploitation correspond pour une entreprise
commerciale à l'ensemble d'opérations et traitement de l'achat
des marchandises en passant par le stockage puis la vente.
Tandis que pour une entreprise industrielle ; ça
consiste en l'achat des matières premières qui sont
transformées puis vendues entant que produit finis.
I.1.4 FONDS DE ROULEMENT
Le fonds de roulement, c'est l'ensemble de ressource non
immobilisées dont dispose une entreprise pour
travailler.19
En outre le fonds de roulement est cette somme d'argent qui
reste à la disposition de l'entreprise, après qu'elle ait
payée les immobilisations destinées à restées
durablement au sein de l'entreprise. Ce surplus de fonds est affecté
dans le cycle d'exploitation de l'entreprise pour rouler c'est-à-dire
qui servira de payer les matières première, la marchandise,... ;
raison pour laquelle on l'appel fonds de roulement.
I.1.5 BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
Appelé aussi besoin de financement lié au cycle
d'exploitation, est la partie des besoins d'exploitation qui n'est pas
assurés par les ressources d'exploitations.20
Il correspond à l'argent gèle par l'entreprise pour
financer son cycle d'exploitation ou sécrété par celui-ci
lorsque le besoin est négatif.21
18 J. BAREAU & J. DELAHAYE, « Gestion
financière », éd. Dunod, Paris 1996, p.362
19 A. VERHULST, « cours d'économie des
entreprises », éd. CRP, Kinshasa, 2010, p.94
20 John. LWANDU, op.cit, p.140
21
www.vernimen.net/index.html/Lexique
de finance, du 12 mars 2012.
Il correspond selon A. BITSAMANA << au montant des capitaux
investis dans le cycle d'exploitation >>.22
En outre c'est cette masse d'argent qui reste à la
charge de l'entreprise pour le financement de son exploitation, après
que cette dernière ait été financée par les tiers
sous formes des dettes à court terme qui s'avèrent
insuffisantes.
Tous les fonds affectées dans le cycle d'exploitation
sont appelées à tourner, lorsqu'il se trouve une partie des
besoins d'exploitation non financer par les dettes à court terme ; on
dira que l'entreprise est en besoin d'une somme d'argent étant
appelée à tourner. Raison pour laquelle on dira : l'entreprise
à un besoin en fonds de roulement.
I.1.6 RENTABILITE
La rentabilité est la capacité, l'attitude d'une
entreprise à dégager des bénéfices à partir
des moyens mis en oeuvre pour y parvenir.
I.1.7 RENTABILITE ECONOMIQUE
Appelé aussi rentabilité des capitaux investis,
<< ça indique ce que gagne l'entreprise du fait de ses
activités courantes par franc de capitaux investis
>>.23
22 A. BITSAMANA, « Dictionnaire de droit
OHADA »., éd. ESC pointe noire, Benin, 2003, p.29
23 A. FARBER, op.cit, p.26
I.1.8 ENTREPRISE
Il n'est pas facile de donner une seule définition de
l'entreprise d'une manière générale. Pour nous, la
définition de l'entreprise dépend de différents auteurs
:
L'entreprise est une cellule économique où sont
combinées à l'initiative et sous la responsabilité de
l'entrepreneur, le facteur nature, travail et capital, en vue de la production
des biens et services dans un but de lucre.24
MOUILLESEAUX définit l'entreprise comme étant :
« une entité quicombine des facteurs de production
(travail, capital financier, équipement, approvisionnement et
ressources humaines) pour produire des biens et services quidoivent
être vendus sur le marché à un prix supérieur au
coût de facteurs achetés ».25
L'entreprise est une entité financièrement
indépendante, produisant pour le marché des biens ou de
services.26
Cette définition comprend trois aspects essentiels,
à savoir :
a) L'entreprise produit, c'est-à-dire qu'elle
crée ou transforme des biens ou des services susceptibles de satisfaire
les besoins des individus, des autres entreprises ou des collectivités
diverses.
b) L'entreprise produit pour le marché,
c'est-à-dire qu'elle vend les biens ou les services produits
c) L'entreprise est financièrement indépendante,
cela signifie qu'elle produit et vend de sa propre autorité.
24 MOUILLESEAUX, « Gestion économique
», éd Foucher, Paris 2007, p. 10
25 A. VERHUST, op.cit, p. 9
26 Clément MASIALA, « cours
d'organisation comptable et séminaire », inédit ISS
L'hi, G2, 2011-2012, p6
I.1.8.1 Caractéristiques communes à
toutes les entreprises
a) L'entreprise est le lieu d'accumulation des capitaux sur
toutes ses formes, ressources humaines, intellectuelles, industrielles et
financières ;
b) Produit les biens et services destinés à
l'échange ;
c) Elle poursuit un but lucratif, la recherche du profit est
l'objectif principal ;
d) Elle est une organisation stable est structurée.
les structures de l'entreprise permettent la division du travail en fonction et
la coordination en vue d'atteindre les objectifs ;
e) Elle fonctionne à l'initiative et sous la
responsabilité de l'entrepreneur ;
f) L'entrepreneur repartit les revenus obtenus sous forme de
salaire.
I.1.8.2 La classification
Les critères à partir des quels les entreprises
peuvent être classées sont nombreux ; nous allons retenir quelques
critères parmi tant d'autres tels que : les critères
économiques, les critères juridiques et légaux.
a) Critères économiques
Nous distinguons 3 possibilités : le secteur, la taille,
et nature
- D'après leurs secteurs :
+ Les entreprises primaires : qui exploitent un
élément naturel.
+ Les entreprises secondaires : qui exploitent (un
élément naturel) des matières premières grâce
à un processus de transformation.
Ces entreprises livrent des produits finis à la
clientèle.
+ Les entreprises tertiaires : celles qui sont purement
administratives ou qui produisent des services.
- D'après leurs tailles :
+ Petites et moyennes entreprises ;
+ Grandes entreprises ;
+ Entreprises multinationales,
Les capitaux propres, l'effectif du personnel et même la
capacité d'investissement permettent d'asseoir la distinction selon la
taille.
- D'après leurs natures d'activité :
Les activités exercées par les entreprises sont
soit financière ou non
financière.
+ Les entreprises financières sont celles qui financent
les activités économiques en collectant des fonds
prêtés auprès des agents économiques à
surplus auprès d'autres agents qui ont besoin desdits fonds ;
+ Les entreprises non financières sont celles qui ne
pratique pas les activés économiques par les mécanismes
précités. Elles sont subdivisées en entreprise
industrielles, commerciales, agricoles et des services.
b. Critères juridiques et
légaux
Nous distinguons 2 ; selon leurs régimes, leur formes. -
D'après leur régime :
+ Les entreprises privées : dont les associés sont
des personnes privées ; + Les entreprises mixtes : appartenant en partie
à l'état ;
+ Les entreprises publiques : appartenant à l'Etat
à 100%.
- D'après leurs formes :
+ Les entreprises individuelles ou familiales + Les entreprises
sociétaires
I.2 APPROCHE THEORIQUE DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
ET
DE LA RENTABILITE
I.2.1 NOTION DU BILAN
Le bilan (en anglais ; balance street) est un document comptable
quifournit une vie d'ensemble du patrimoine de l'entreprise à
un instant donné.27
Ce terme dans un langage courant revêt plusieurs
significations plus ou moins précise (bilan social, bilan d'un
accident,...), cependant appliqué à l'entreprise, il se
présente techniquement sous forme d'un tableau diptyque dont la partie
gauche est appelée Actif ou emploi qui contient les avoirs (ce que
possède l'entreprise) et la partie droite appelée Passif ou
ressource (origine de fonds).
I.2.1.1 Approche statique du Bilan
Le bilan pris isolement nous donne une situation statique de
l'entreprise à une date donnée. Dans cette optique il est
considéré comme une photo de ce que l'entreprise possède
et de ce qu'elle doit à cette date-là. En outre la situation
présentée n'est valable que pour la date à laquelle le
bilan est présenté.
I.2.1.2 Approche dynamique du Bilan
Nous comprendrons bien qu'avec cette approche, le bilan ne
peut être considéré comme une photographie à un
moment donné, mais comme une synthèse des mouvements ou d'un
dynamisme d'activité au cours de l'exercice comptable. C'est ainsi en
comparant deux bilan successif, on obtient une situation dynamique.
27 G. CAPELLE - B. LANCARD, « introduction à
l'analyse des états financiers »,éd. Péarson,
Paris, 2011, p.4
I.2.2 RETRAITEMENT DU BILAN
Le bilan tel que présenté à un moment
donné est établi dans une optique comptable qui présente
certaines limites ne permettant pas de passer directement à l'analyse
financière.
Cette phase préalable à l'analyse revêt une
importance croissance car sielle n'est pas prise en
considération, elle peut créer une certaine opacité et
fausser
l'interprétation des paramètres
financiers.28
L'objectif étant d'introduire dans le bilan les
éléments pertinents qui y sont pas et de regrouper les comptes
selon leurs logique cohérente ; cela pour parvenir à un bilan
qualifié de bilan restructuré c'est-à-dire à un
bilan corrigé plus proche de la réalité
économique.
Dans cette démarche, << l'analyste financier
tiendra compte de la valeur d'usage (fonctionnelle) ou de la valeur
vénale des éléments d'actifs ; dans cette optique le
compte d'amortissement et de diminution de valeur doivent faire l'objet d'un
examen minutieux.29
I.2.3 CONSTRUCTION DU BILAN
Le bilan tel que présenté à une date
donnée, comprend sept rubriques ; dont quatre d'entre elles à
l'Actif (valeurs immobilisées ; valeurs d'exploitation ; valeurs
réalisable ; valeurs disponible), et trois autres au Passif (capitaux
propre ou fonds propre ; emprunts et dettes à long et moyen terme ainsi
que les dettes à court terme).
Ce bilan qui présentait sept rubriques est
synthétisé après retraitement en quatre grandes masses et
là on parle du bilan retraité ou restructuré (fonctionnel
ou financier).
Un bilan financier ; << expression
générique employée pour désigner un bilan comptable
retraité en fonction de l'orientation que l'on veut donner à
l'analyse »30.
28 John LWANDU,op. cit p.117
29 A. CORHAY et Mapapa M., op.cit, p.62
30 John LWANDU, op.cit, p.24
Ce bilan donne la priorité aux préoccupations
d'une part des actionnaires qui veulent connaitre l'ensemble de leurs avoirs et
de leurs engagement dans l'entreprise ; d'autre part des créanciers qui
veulent savoir si l'entreprise est capable de tenir ses engagement en situation
normale c'est-à-dire si elle est liquide.
I.2.4 LES QUATRE GRANDES MASSES DU BILAN
Il y a deux d'entre elles correspondant au cycle long (+ 1ans)
figurant dans le haut du bilan et deux autres au cycle court (- 1 ans) dans le
bas du bilan.
> Correspondant au cycle long, ce sont :
- Les ressources stables ou les capitaux permanents ou encore
les passifs acyclique composée des capitaux propres et les capitaux
étrangers appelé aussi dette à long et moyen terme ou
dettes financières à long terme. (cette masse est appelée
cycle de financement).
- Les emplois stables ou actif fixe ou encore actif acyclique (on
parle du cycle d'investissement) ; cette masse est composée de :
o Immobilisations incorporelle : le fonds de commerce, la
License, la marque, le good will, etc.
o Les immobilisations corporel : bâtiment ; les
matériels industriels, matériel roulant, etc.
o Les immobilisations financières : prête à
moyens et long terme, etc. > Correspondant au cycle court (cycle
d'exploitation), ce sont :
- Les actifs circulants, regroupant : les
éléments qui ont vocation à se transformer rapidement en
monnaie ; les stocks, créances clients, argent en banque ou en
caisse.
- Les passifs circulant on trouve :
o Les dettes d'exploitation à court terme : fournisseurs,
avance reçu, dette en vers les organismes sociaux, etc.
o Les dettes financières à court terme : le
découvert bancaire.
Ainsi le passif est classé par ordre
d'exigibilité croisent (mesurant le temps nécessaire d'une dette
pour devenir remboursable) et l'actif par ordre croissant de liquidité
croissante (capacité qu'a un actif à être
immédiatement disponible).
I.2.5 PRESENTATION DU BILAN
ACTIF FIXE
ACTIF CIRCULANT
Immobilisation incorporelles
Immobilisation corporelles Immobilisation
financières
Stock
Créance d'exploitation Créance diverses
Titre à court terme Chèques et coupons
Disponible
Actif - Emploi
Fonds propres
Reserve
Report à nouveaux
Résultat
Provision réglementée Subvention
d'équipement
Provision pour risque partie à long terme
Dettes d'exploitation à court terme
Dettes diverses à court terme
Dettes financière à court terme
Passif - Ressource
CAPITAUX
PERMANENT
CIRCULANT
PASSIF
Fig 1 : Présentation condensé du bilan
I.2.6 ANALYSE FINANCIERE DU BILAN
Cette analyse consiste à porter un jugement sur la
santé financière de l'entreprise en examinant son aptitude ou sa
capacité de faire face à ses engagements à long, moyen et
court terme.
Connaitre si l'entreprise est en équilibre financier,
c'est arriver d'abord à déterminer les agrégats de
l'équilibre financiers qui sont : fonds de roulement ; son besoin en
fonds de roulement et sa trésorerie.
I.2.6.1 FONDS DE ROULEMENT (FR)
a) Notions
Le fonds de roulement est le fondement même du principe
de l'équilibre financier, sa détermination donne une indication
précise de l'affectation des ressources de l'entreprise.31
Le principe de l'équilibre financier consiste à
s'assurer de l'adéquation des ressources obtenues par l'entreprise avec
les emplois qui en sont fait. Ainsi qu'on n'achète pas une maison
grâce à un découvert bancaire ; l'analyse consistera
à vérifier si l'entreprise à financer ses emplois
acyclique par des ressources stables, c'est-à-dire dispose d'un
excédent de ressource à long terme.
Le fonds de roulement s'appréhende dans ce travail comme
étant : - La partie des capitaux permanents qui n'est pas investie
à long terme ;
- La partie de capitaux permanent qui est investie à court
terme ;
- La partie de l'actif à moins d'un an qui n'est pas
financé par les dettes à court terme ;
- La partie de l'actif à moins d'un an qui est
financée par des capitaux permanent.
31 ALBERT C. et MAPAPA M., « Diagnostic
financier des entreprises », éd. Ulg, Bruxelles, 2008, p.70
b) Calcul du fonds de roulement net global
On l'aborde par le haut soit par le bas du bilan, ce faisant
ainsi : + Par le haut du bilan
+ Par le bas du bilan
c) Interprétation du fonds de
roulement
c.1 Fonds de roulement positif (FR+)
L'existence d'un FR+ constitue une marge de
sécurité, cette dernière évite à
l'entreprise :
- De demander des délais de règlement
supplémentaire aux fournisseurs ; - De devoir céder des actifs
immobilisés pour honorer ses dettes ;
- De recourir à des crédits de trésorerie
couteux (découvert bancaire) ; - D'être en état de
cessation de paiement.
c.2 Fonds de roulement négatif
(FR-)
Ici les immobilisations sont plus importantes que les passifs
acycliques, ces immobilisations étant financées par des
ressources à court terme (dettes auprès des fournisseurs, les
avances clients, etc.
L'entreprise risquerait de devoir vendre ses immobilisation pour
pouvoir règle ses fournisseurs qui lui reviendrons à moins d'un
an.
c.3 Fonds de roulement nul (FR0)
C'est un cas qui est quasiment rare, rencontre surtout
à la constitution de l'entreprise ; montre aussi qu'après avoir
vendu, l'entreprise n'a plus ou peu de liquidité.
d) Niveau du fonds de roulement
La règle de l'équilibre financier minimum nous
conduit à affirmer que le fonds de roulement doit être positif.
Cependant nous retiendrons quelque renseignement quant au niveau
que doit atteindre cet excédent de ressource stable. Il est dit :
> Pléthorique : quand il couvre en
intégralité les valeurs d'exploitation et une partie de valeurs
réalisable ; en outre c'est lorsqu'il finance le besoin en stock en
entièreté et une partie de créance des tiers.
> Idéal : quand il couvre seulement les valeurs
d'exploitations ;
> Insuffisant : quand il ne couvre qu'une partie de valeur
d'exploitation.
A B C
VI
Cper
VC
DàCT
VI
FR+
VC
Cper
DàCT
Fig 2. : Les hypothèses du fonds de roulement
A : Capitaux permanent > Valeurs Immobilisées ; Fonds
de roulement positif ;
B : Capitaux permanent < Valeurs Immobilisées ; Fonds
de roulement négatif ;
C : Capitaux permanent = Valeurs Immobilisées ; fonds de
roulement nul.
I.2.6.2. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
a) Notions
Le besoin en fonds de roulement appelé aussi besoin de
financement lié au cycle d'exploitation, s'appréhende dans ce
travail simplement comme les besoins d'exploitations suivants :
- Valeurs d'exploitations ;
- Crédits consentis aux clients ;
- Avances aux fournisseurs, etc.
Non financés par les ressources d'exploitations qu'on
retrouve en :
- Fournisseurs et effets à payer ;
- Avances reçus des clients ; compte divers et de
régularisation.
Et cela reste à régler par l'entreprise.
C'est ainsi qu'une fois l'entreprise finance ses
investissements durables nécessaire à son activité de
production, elle va devoir financer son cycle d'exploitation,
c'est-à-dire la part non financer par les ressources d'exploitation.
b) Signification du besoin en fonds de
roulement
Le besoin en fonds de roulement est le solde des comptes de
bilan directement rattachés au cycle d'exploitation (essentiellement les
postes clients, stocks et fournisseurs), calculer à la date de
clôture de l'exercice.
Nous comprendrons qu'au cours de l'année, existe «
différents cycle d'exploitation qui ne se suivent pas mais se
superposent »32
En effet tous les éléments du besoin en fonds de
roulement à un instant disparaissent rapidement ; les stocks sont
consommés ; les fournisseurs sont réglés ; les
créances client sont encaissés ; cependant ces créance
clients, ces dettes fournisseurs et ces stocks sont immédiatement
remplacés par d'autre ; c'est de là la notion de liquidité
et de permanence du besoin en fonds de roulement.
32 AYAD F., « cours d'analyse comptable et
financiere »,3e éd. euromed, paris,
2010-2011,p.26
c) Besoin en fonds de roulement et cycle
d'exploitation
Le cycle achat, stockage, production, vente ou cycle de
conversion des actifs à court terme en liquidité est
appelé cycle d'exploitation.
Les créances clients et les dettes fournisseurs
apparaissent dans le cycle en raison des décalages entre les
opérations d'achats, de production, de vente et leurs règlements.
Ce décalage entre les flux réels (mouvement des biens et
services33) et flux financier (mouvement de monnaie et autre moyen
de règlement34) est à l'origine du besoin en fonds de
roulement.
Le besoin en fonds de roulement résulte donc des
décalages temporels entre les décaissements et les encaissements
liés à l'activité de production de
l'entreprise.35
Achat Vente
Stockage Transformation Stockage
Flux réel
Dettes fournisseur
Créances clients
Flux monétaire entrant
Flux monétaire sortant
Décalage
BFR
Fig 3 : Cycle d'exploitation
Temps
33 Clément MASIALA, op.cit,, p.10
34 Idem
35 John. LWANDU, op.cit p.141
d) Mesure du besoin en fonds de roulement
Le besoin en fonds de roulement est la différence entre
les emplois cycliques exclues des postes de trésorerie et les ressources
cyclique hors trésorerie.
Cependant il est intéressant de distinguer d'une part
le besoin en fonds de roulement lié à l'exploitation (BFRE) et
d'autre part le besoin en fonds de roulement non lié à
l'exploitation (BFRHE).
Le BFRE se mesure par la formule suivante :
EC RC
· Stock et encours ;
· Avances et acomptes versés ;
· Créances client
et comptes rattachés ;
· Produits constatés d'avance,...
|
· Avances et acomptes reçus ;
· Dettes fournisseurs et comptes rattachés ;
· Dettes fiscales ;
· Dettes sociales
· Charges constatées
d'avance,...
|
|
Le BFRHE se calcul par la formule suivante :
Ainsi le
e) Le besoin en fonds de roulement par la méthode
dynamique
De par la formule du besoin en fonds de roulement, il est
aisé de dégager l'augmentation ou la diminution de ce besoin sur
plusieurs exercices ; cela conduit à déterminer sa variation en
l'abordant par la mesure dynamique qui consiste à calculer la
différence entre le besoin en fonds de roulement de fin période
(BFRn) et celui du début de la période (BFRn - 1).
Ainsi on aura : Ä F F - F
En outre :
BFRn = Emplois cyclique fin période (ECn) - Ressources
cyclique début période (RCn) BFRn-1 = Emplois cyclique fin
période (ECn-1) - Ressources cyclique début période
(RCn-1) Alors la variation sera : Ä F ( C - C ) - [(-- C ) - (-- C
)]
: Ä F ( C - C )--(-- C C )
: Ä F ( C - C )--( C -- C )
: Ä F C - C -- C C
: ( ) - ( )
A noter qu'une augmentation des emplois cyclique ou une
diminution des ressources correspond à des emplois autrement dit
à des besoins de financement (augmentation du BFR).
Inversement une diminution des emplois cyclique ou une
augmentation de ressources cyclique correspond à des ressources de
financement (diminution du BFR).
Explicitement :
Les postes des emplois cycliques
Les postes des ressources cycliques
Augmentation
Diminution
Dégagement des ressources
Besoin à financer
Diminution du BFR
Augmentation du BFR
La flèche vers le haut indique l'augmentation des postes
et vers le bas la diminution.
f) Besoin en fonds de roulement et Chiffre
d'affaire
Pour connaître le lien qui existe entre le besoin en
fonds de roulement et le chiffre d'affaires, il suffira de faire recours au
ratio de proportionnalité qui permet de mesurer la relation qui existe
entre le besoin en fonds de roulement et le chiffres d'affaires. Il se calcul
de la manière suivante :
Lorsque ce ratio croit dans le temps, cela montre que le
chiffres d'affaires augmente moins que proportionnellement à
l'augmentation du besoin en fonds de roulement. « Une telle situation peut
indiquer les difficultés que rencontre la firme dans la gestion de son
cycle d'exploitation, il peut s'agir d'une mauvaise gestion de stocks ou d'une
mauvaise politique de recouvrement de créances36»
Ce ratio exprime le besoin de financement du cycle
d'exploitation en jours du chiffre d'affaire lorsqu'il est multiplié par
360 jours.
g) Interprétation du besoin en fonds de
roulement g.1. Le besoin en fonds de roulement positif
(BFR+)
C'est une situation normale pour une entreprise en phase de
croissance ; cela nécessite des fonds importants pour les fournitures,
la fabrication et le stockage (entreprise industrielle).
C'est principalement vrai pour les entreprises industrielles
qui doivent financer les stocks de matière, de marchandises et de
produits finis ainsi que de créances commerciales.37
Cette situation est bonne quand il y a des excédents de
ressources durable qui serviront de couverture de ce besoin, mais deviens
gênant quand il en manque.
36 A. CORHAY & MAPAPA N, p.60
37 Idem., p.58
g.2. Le besoin en fonds de roulement nul
(BFR0)
Dans ce cas l'entreprise n'a pas de besoin à financer du
fait des ressources d'exploitation qui suffisent déjà à
financer l'actif cyclique.
g.3. Le besoin en fonds de roulement négatif
(BFR-)
En majorité le besoin en fonds de roulement est positif
sur tout pour les entreprises industrielles nous l'avons souligné,
cependant il peut être négatif dans le cas où le passif
circulant hors trésorerie excède l'actif circulant hors
trésorerie et dans ce derniers cas la différence
révèle non un besoin mais une ressource de financement. C'est une
situation à examiner en détail ; soit il y a une bonne politique
dans la négociation des délais de paiement client et celui de
règlement fournisseurs soit il y a des délais de paiement
anormaux qui cause des retard dans le règlement des tiers, cette
dernière situation ne pas bonne du fait qu'elle risque de causer la
rupture de livraison fournisseurs.
A B C
Stock
Client
Fournisseurs
Stock
Client
BFR-
Fournisseurs
Stock
Clients
Fournisseurs
BFR+
Fig 4 : Les hypothèses du besoin en fonds de roulement
A : Emplois cyclique > Ressources cyclique; besoin en Fonds de
roulement positif ;
B : Ressources cyclique = Emplois cyclique ; besoin en Fonds de
roulement nul ;
C : Emplois cyclique < Ressources cyclique; besoin en Fonds de
roulement négatif ;
h) Approche analytique du besoin en fonds de roulement
h.1 Besoin en fonds de roulement normatif
Le besoin en fonds de roulement calculer globalement ne
fournit du tout pas les informations des postes qui les composent et surtout ne
permet pas de repérer les composantes problématiques, facilitant
la mise en oeuvre des décisions corrective par rapport aux
difficultés que peut connaitre le cycle d'exploitation.
Cette approche est intéressante dans la mesure
où elle apporte des informations sur le degré de maîtrise
du niveau du besoin en fonds de roulement d'exploitation et sur son
comportement par rapport aux entreprises du secteur
John LWANDU souligne que l'inconvenant de cette méthode
(besoin en fonds de roulement global) : « est que les calculs se basent
sur la valeur des postes à une date fixe. Or les stocks, les
créances clients, les dettes fournisseurs... prisent en compte dans le
calcul du Besoin en fonds de roulement sont des postes en évolution
constante »38.
C'est ainsi contrairement à l'approche bilantielle du
besoin en fonds de roulement (à la date de la photo du bilan) ; une
approche peut être adoptée pour calculer le besoin en fonds de
roulement moyen.
La méthode qui sera présentée ici permet
de procède d'un canal du besoin en fonds de roulement en fonction d'une
norme qui est le « Jour de chiffres d'affaires hors taxes » ; c'est
pourquoi on parle usuellement de calcul du besoin en fonds de roulement
normatif.39
Cette méthode consiste à valoriser les
décalages de flux monétaire entrant et sortant (encaissements
clients et décaissement fournisseurs) en fonction des conditions
négociées et valoriser le stock moyen nécessaire à
l'exploitation.
38 John. LWANDU, op. cit, p.153
39 Jean Paul KITENGE, « Cours de Gestion
financière à court », inédit, ISS L'shi, G3,
2011-2012, p.18
Elle considère le chiffre d'affaires hors taxe comme
norme d'évaluation du besoin en fonds de roulement. Ainsi chaque
composante du besoin en fonds de roulement est calculée par le produit
du coefficient de structure et la durée d'écoulement.
Le coefficient de structure appelé aussi coefficient de
pondération représente la valeur du besoin (stock, créance
client, etc.) rapportée par le chiffre d'affaire hors taxes.
Le temps d'écoulement représente le délai
accordé ou obtenu pour tout encaissement ou décaissement
futur.
Cette méthode de calcul du besoin en fonds de roulement
normatif est aussi appelé « méthode des experts comptables
»40
h).1.1 Détermination des Durées
moyennes d'écoulement des flux et des coefficients de structure ou de
pondération
> Durées moyennes d'écoulement des flux ou
temps d'écoulement (T.E)
>
TE =
v aleurs annuelle relativ
Valeurs mo~
3
Les coefficients de structures sont obtenus en effectuant pour
chaque élément du besoin en fonds de roulement le rapport :
v T
> Ainsi en multipliant les deux rapports, on dégage
le besoin à financer (BF) ou les ressources de financement(RF) en jours
du chiffre d'affaires hors taxe (CAHT) pour chaque poste du besoin en fonds de
roulement.
Cette manière de procéder permet de terminer le
besoin en fonds déroulement normatif dégagé dans cycle
d'exploitation ainsi : « d'identifier les postes du cycle d'exploitation
responsable de l'évolution du Besoin en fonds de roulement
>>.41
Les ratios rotation calculés constituent ainsi : «
un complément utile à l'analyse du besoin en fonds de roulement
et permet d'identifier l'origine des difficultés de gestion du cycle
d'exploitation aux quelles une entreprise peut faire face
>>.42
Ainsi trois catégories de ratios de rotation (temps
d'écoulement : T.E) seront examinées. Il s'agira du délai
de rotation stock, du délai de rotation des créances clients ou
délai de recouvrement des créances client et du délai de
rotation crédit fournisseurs. Ces ratios comparent les postes du bilan
et du compte de résultat.
1) Temps d'écoulement stock (T.E
stock)
Ce ratio nous renvoi à la gestion de stock ; le
délai de rotation des stocks est généralement
exprimé en nombre de jours à partir des éléments
comptable.
Pour une entreprise commerciale, la rotation concerne les stocks
et les achats de marchandises.
Dans une entreprise industrielle, on calculera deux ratios : la
rotation des stocks de matière première et celle de produits
finis.
Pour une entreprise industrielle le ratio est trouvé en
faisant : > Pour les matières premières (MP)
41 A. CORHAY & MAPAPA N., op.cit, p.60
42 Idem, p.259
Le stock moyen est la moyenne arithmétique de stocks
matière première à l'ouverture et à la fin de
l'exercice.
y ( )
Il est évident de calculer aussi la rotation stock,
question de connaitre à combien de fois le stock moyen a
été consommé pendant l'exercice.
y
> Pour les Produits finis (PF)
y
e e
Avec CPPFV : coût de production des produits finis
vendus.
y
2) Délai de rotation des créances
clients
Le délai de rotation des créances clients se
défini comme le chiffres d'affaires facturé non encaissé
exprimé en nombre de jours de chiffre d'affaire, il nous renvoi à
la politique commerciale.
é é
Ce ratio permet de mesurer le délai de liquidité
des créances clients, c'est-à-dire la période moyenne qui
s'écoule entre le moment de la vente et celui de l'encaissement. Il est
généralement exprimé en jours du chiffre d'affaires toutes
taxes comprises. (CATTC).
Il peut s'agir de connaitre connaître combien de fois
l'entreprise à renouveler les crédits à ses clients ; cela
conduit à déterminer la rotation créance client qui se
fait comme suit :
CATT C
éances clients = Client et comptés ratache
3) Délai de rotation des dettes
fournisseurs
Ce ratio nous renvoi à la politique
d'approvisionnement, il permet de mesurer le degré d'exigibilité
des dettes fournisseurs c'est-à-dire la durée moyenne du
crédit obtenu auprès des fournisseurs. Il est calculé en
faisant :
Lorsqu'on ne dispose pas d'informations sur les achats, le
numérateur de ce ratio est divisé par les consommations
intermédiaires.
En effet « on prend en considération tous les
fournisseurs en relation avec l'exploitation de l'entreprise, regroupés
dans les consommations intermédiaires »43.
Par consommations intermédiaires on sous-entend : les
matières et fournitures consommées ; transports consommés
et autres service extérieurs consommés.
Voulant connaitre combien de fois les fournisseurs ont
renouvelés la dette de l'entreprise, on peut calculer la rotation de
crédit fournisseur en faisant :
p
edits fournisseurs =
Fournisseurs et comptes rataché
|
43 A. CORHAY & MAPAPA N., op.cit, p.297
Ci-après on élabore un tableau listant pour tous
les postes du bilan susceptible de générer le BFR. Les
durées moyennes d'écoulement, le coefficient de
pondération lié et en déduire les besoins et
dégagement (en jours de chiffres d'affaire hors taxe).
Démarche en 3 étapes:
1°) Calcul des délais de rotations ;
2°) Homogénéisation des délais de
rotation (coefficient de pondération ou de structure) ;
3°) Détermination du BFR en j CA HT
La formule du BFR par synthèse = stocks + créances
- fournisseurs
POSTES
|
Délais d'écoulement (T.E)
|
Coefficient de structure (CS)
|
Durées en jours de chiffre d'affaires
|
Besoin
|
Ressources
|
Stocks MP
|
Stocks moyen MP / Conso MP x 360
|
Conso MP/ CA HT
|
TE x CS
|
|
Stocks PF
|
(Stock moyen PF/CPPFV) x 360
|
CPPFV /CAHT
|
TE x CS
|
|
Clients
|
Clients et comptes rattaché/CATTC) x 360
|
CATTC/CAHT)
|
TE x CS
|
|
fournisseurs
|
F'ss et compte rattaché/Achats TTC
|
Achats TTC/CAHT
|
|
TE x CS
|
|
|
|
ÓEmpl.
|
Ó Ress.
|
BFR TOTAL
|
BFR [Ó E - Ó
R] j CA HT
|
Fig 5 : Détermination du besoin en fonds de roulement
normatif (besoin en fonds de roulement moyen en jours du chiffres d'affaire
hors taxe).
i) Maîtrise du besoin en fonds de
roulement
La maîtrise du besoin en fonds de roulement est une
affaire de tous ; nous disons ainsi du fait qu'elle doit être un souci
constant qu'il faudra transmettre à tous les personnels. C'est par une
communication interne que l'ensemble de services pourra se sentir
concernés par le besoin en fonds de roulement.
La maîtrise de ce besoin pour une entreprise en pleine
expansion consiste à réduire son besoin en fonds de roulement.
Pour se faire trois mesure de réduction du besoin de
financement d'exploitation sont envisagées ; il s'agit de :
- La réduction de stock ;
- La négociation du délai de créance
client
- Et de la négociation du délai crédit
fournisseurs.
i.1 Réduction des stocks
La disparition des stocks grace à la mise en place
d'une politique de réduction des stocks permet à l'entreprise de
modifier sa situation où son besoin en fonds de roulement était
positif à une situation où son besoin en fonds de roulement
devient négatif.44
Il est important de communiquer à cette phase avec le
responsable des approvisionnements.
i.2 Négociation des délais de paiement
fournisseurs
L'entreprise cherche à mettre en oeuvre une politique
de négociation dans l'intérêt d'obtenir des délais
de paiement important de la part de ses fournisseurs.
i.3 Négociation des délais de paiement
client
De la même manière qu'une entreprise cherche
à accroître son passif circulant en augmentant ses délais
de paiement fournisseurs, l'entreprise peut modifier son Besoin en Fonds de
roulement en diminuant le délai de ses créances
44
http://www.pdfmail.com, du
24 février 2012, p.1
clients. A ce titre, l'entreprise a intérêt à
privilégier les paiements comptants de la part de ses clients pour
restreindre au minimum le montant de ces créances
clients.45
j) Le besoin en fonds de roulement et la
rentabilité
Généralement lors de la comptabilisation ; les
créances et dettes d'exploitations sont liées à des
produits d'exploitation (compte 70 à74 du PCGC) ou à des charges
d'exploitation (comptes 60 à 66).
La rentabilité d'une entreprise varie avec le niveau
d'activité comme le cas du besoin en fonds de roulement.46
En effet une meilleure gestion de stock ; une diminution des
délais de paiement de clients (ce sont des éléments qui
permettent de diminuer le BFR) ou un renouvellement des immobilisations permet
une amélioration de la rentabilité.
A contrario une détérioration de
l'activité de l'entreprise ; hausse des charges, augmentation de
crédit fournisseurs à des conséquences négative sur
la rentabilité économique. Une analyse est donc nécessaire
avant dégager cet impact sur la rentabilité économique.
C'est ainsi que A. FARBER précise que les liens qui
existent entre les comptes de résultat et l'évolution du bilan
n'apparaît pas non plus directement, c'est pourquoi l'analyse
financière recours à l'analyse dynamique de flux qui donne une
présentation de l'ensemble de mouvement au cours d'un
exercice.47
45
http://www.pdfmail.com, du
24 février 2012 , p.3
46
http://www.memoireonline.com,
du 10 février 2012, p.13
47 A. FARBER, op.cit, p.13
I.2.6.3. TRESORERIE
a) Définition
La trésorerie est le surplus (ou l'insuffisance) de
fonds qui ne finance pas les emplois stable ou la partie de dette à
court terme qui ne finance pas le cycle d'exploitation.
Ce surplus (ou l'insuffisance) de fonds va combler (ou
insuffisamment) combler le besoin de financement d'exploitation engendrant
alors une trésorerie positive (ou négative).
b) Méthode de calcul
Il y a deux méthodes :
La première méthode met l'accent sur les
différents éléments de la trésorerie : les valeurs
de trésorerie active et celles de trésorerie passive.
T é (T) é v (T ) - é v (T )
La deuxième met l'accent sur l'excédent des
ressources à long terme et les besoins dégages dans du cycle
d'exploitation.
T é (T) ( ) - ( )
> Si le FR>BFR : la trésorerie est saine, > Si le
FR<BFR : la trésorerie est serrée.
FR<BFR : Position de trésorerie
négative
FR>BFR : Position de trésorerie
positive
Actif immobilisés
Emplois cycliques
Ressource Stable
Découvert bancaire
Dettes circulantes
FR
BFR
Emploi stable
Disponibles
Stock et créance de l'actif circulant
Disponibles
Capitaux permanent
Dettes circulantes
FR
BFR
ACTIF PASSIF ACTIF PASSIF
c) Interprétation
L'interprétation de la trésorerie nous permet
d'expliquer le rapport existant entre le fonds de roulement et le besoin en
fonds de roulement. Ainsi nous pouvons synthétiser cette
interprétation par le schéma suivant :
FR
SECURITE
FR>0 BFR<0 PTN>0
FR>0
PTN = 0
BFR>0
PTN>0 FR>0
BFR>0
PTN<0
PRUDENSE
FR<0 BFR<0 PTN>0
FR<0 BFR<0 PTN<0
Fig 6 : Interprétation de la position de trésorerie
nette
FR<0 BFR>0 PTN<0
BFR
DANGER
d) Problème de trésorerie
Il peut arriver que la trésorerie reste continuellement
négative, cela signifie que le fonds de roulement est insuffisant par
rapport au besoin en fonds de roulement, dans ce cas on peut chercher à
augmenter le fonds de roulement soit réduire le besoin de financement
d'exploitation pour résoudre ce déséquilibre.
Dans le cas où l'entreprise dispose d'un fonds de
roulement trop important, « celle-ci peut affecter la rentabilité
dans la mesure où la détention d'une encaisse excessive ou oisive
peut avoir des effets négatifs sur la rentabilité future
».48
48 John. LWANDU, op.cit p.138
Cela veut dire, quand l'entreprise dispose d'une encaisse
excessive, celle-ci lui crée un actif non investi parmi les actifs
rentable, dans la mesure où il n'a pas ou il y a un mauvais placement.
Pour autant, l'entreprise doit recourir au placement de ses disponibles et
négocier un bon taux pour que ceux-là produisent des
intérêts.
I.6.8.4 LES RATIOS
Le mot ratio à 3 signification : calcul ; rapport et
raison.49
a) Calcul : on sait maintenant qu'un ratio
s'établit à partir des calculs ;
b) Rapport : c'est le rapport entre deux
grandeur caractéristique (agrégat) l'un au numérateur et
l'autre au dénominateur.
c) Raison : ici il faut interpréter un
ratio beaucoup plus à l'aide du bon sens et du raisonnement
économique que mathématique.
Le ratio permet de suivre et de mesurer l'évolution des
performances économique et financière ainsi que les structures de
l'entreprise dans le temps, d'effectuer des comparaisons interentreprises de
secteur d'activité, indiquer par rapport aux usages de la
profession.50
4.1 Ratio d'autonomie financière
4.1.1 SolvabilitéC'est la
capacité qu'a une entreprise à honorer ses engagements à
long, moyen et court terme en intégralité. Ce ratio est
calculé par la formule suivante :
Plus ce ratio est élever meilleur est la
solvabilité de l'entreprise.
49 JP. HAHILLE, « Finance d'entreprisex',
éd. D'organisation, Paris, 2003, p.116
50 Béatrice G. & Francis G., «
Analyse financière », éd Gualo, Paris 2004, p.135
4.1.2 Independence et dépendance
financière
Ce ratio mesure la capacité qu'a une entreprise
d'être Independent
financièrement. On le calcul de cette manière :
I e (I ) ~
Plus ce ratio est proche à 1, plus l'entreprise dispose
d'une autonomie de gestion grande (indépendante).
é ( ) ~
Ce ratio ne peut jamais atteindre 1 parce que cela marquerait
une dépendance totale, le passif étant égale aux dettes
totales. Plus que ce ratio est petit ; plus petite sera la
dépendance.
C'est ainsi : I
4.1.3 Liquidité
Les ratios de liquidité mesurent la capacité qu'a
une entreprise de faire face à ses engagements à court terme.
Généralement il est mesuré par le ratio de
liquidité générale ; de liquidité restreinte et de
liquidité immédiate.
a) Ratio de liquidité générale (en
anglais current ratio)
Ce ratio est égal à l'ensemble de l'actif
circulant rapporté à l'ensemble de dettes à court terme
(dettes à court terme d'exploitation et dettes à court terme
financières). On le calcul par la formule ci-après :
Avec : Rlg : Ratio de liquidité générale
;
Pour autant dire qu'un ratio de liquidité
générale supérieur à 1 est donc synonyme d'un fonds
de roulement positif.
Ce fonds de roulement n'est un bon indicateur de la
liquidité générale dans la mesure oil il est
supérieur au besoin en fonds de roulement dans le cas contraire il ne
l'est pas.
La liquidité générale de l'entreprise
s'appréhende donc par une confrontation de la différence entre le
fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement.
b) Ratio de liquidité restreinte (en anglais acid
test ou quick ratio)
Appelé aussi ratio de liquidité réduite,
ce ratio compare les réalisable et le disponible aux dettes à
court terne. Le raisonnement étant de mesurer si l'entreprise est en
mesure de régler ses dettes à court termes sans devoir vendre ses
stocks. On le mesure par la formule suivante :
~ alisable + v
Avec : Rlr : Ratio de liquidité restreinte ou
réduite.
c) Ratio de liquidité immédiate
Ce ratio cherche à mesurer la capacité qu'a
l'entreprise d'honorer ses engagements à court terme sans pour autant
commercialiser ses stocks et recouvrir ses créances. Ce ratio est
trouvé en faisant :
-- (v aleurs d'exploitation + v aleurs realisable)
Avec : Rli : Ratio de liquidité immédiate;
I.6.8.5. LA RENTABILITE
D'une manière générale, on peut
définir la rentabilité d'une entreprise comme étant son
aptitude ou sa capacité de dégager un résultat
bénéficiaire à partir des moyens mis en oeuvre.
Etudier la rentabilité d'une entreprise c'est
apprécier le résultat dégagé à chacun des
niveaux reconnus comme significatif.51
MOISSON N. définit le résultat comme
étant ce qui reste à l'entreprise lorsque les produits sont
vendus et que sont payés toutes les charges de fabrication, de vente de
gestion, de structure et de l'impôt sur la
société.52
A noter que la rentabilité ne doit pas être
confondue avec la profitabilité qui renvoie plus à la notion de
marge par rapport au chiffre d'affaires.
Ainsi la rentabilité s'appréhende à 3
niveau selon les objectif d'analyse,
il s'agit de:
- La rentabilité commerciale ; - La rentabilité
économique ; - La rentabilité financière.
A ce qui concerne le présent travail, nous n'aborderons
qu'en détail la rentabilité économique.
1. Rentabilité commerciale
La rentabilité commerciale indique ce que gagne
l'entreprise par franc de chiffre d'affaires, elle est égale au rapport
entre le résultat d'exploitation et de chiffres
d'affaires.53
51 A. FARBER, op.cit, p.24
52 MOISSON N., « Etudes de rentabilité des
entreprises », éd. D'organisation, Paris 1962, p.28
53 A. FARBER, op.cit, p.25
2. Rentabilité économique
La rentabilité économique est un ratio qui
mesure la performance et l'aptitude de l'entreprise à
générer un résultat indépendamment des modes de
financement utilisés.54
Nous dirons bien que la rentabilité économique
mesure la rentabilité de l'entreprise dans son ensemble sans distinction
de l'origine des montants investis (fonds propre ou capitaux étrangers)
pour autant dire qu'on ne tient pas compte du financement mais de capitaux
investis en général.
> Calcul
La rentabilité économique (en anglais Return on
Investissement : ROI ou Return on Assets : ROA) indique ce que gagne
l'entreprise partant de son vrai résultat d'exploitation par un francs
de capitaux investis. Elle se mesure par la formule ci-après :
Avec EBE : Excèdent Brut d'exploitation ; en anglais
EBITBA (Earning before interest, taxes, dépréciation on
amortization : bénéfice avant charges financières ;
impôt sur le bénéfice ; amortissement de biens corporels et
provision).
L'EBE est obtenu à partir de la richesse
créée par l'entreprise, additionnée éventuellement
avec les subventions d'exploitation reçues tout en retranchant :
- Les charges de personnels à l'exclusion de la
participation des salariés aux fruits de l'exploitation
considérer comme une répartition de bénéfices et
non comme une opération d'exploitation proprement dite ;
- Les impôts et les taxe liés directement à
l'oeuvre de production (exception faite de l'impôt sur le
bénéfice).
54 AYAD F., op.cit, p.4
> Formule de l'excédent brut
d'exploitation.
v aleur ajoutee + subv ention d'exploitation --
charges de personnels --
|
A noter que cet EBE, représente le vrai résultat
économique de l'entreprise du fait qu'il n'est pas pollué par les
décisions d'amortissement, les charges financières ainsi que les
décisions de nature fiscale. Il représente la part de la valeur
ajoutée qui revient à l'entreprise et aux apporteurs de
capitaux.
Si l'entreprise connait des difficultés de
trésorerie dhi aux crédits clients ou fournisseurs, l'entreprise
peut utiliser l'excédent de trésorerie d'exploitation (ETE) qui
est la différence entre l'EBE et la variation du besoin en fonds de
roulement.
T E = EBE --
3. Rentabilité financière
C'est un ratio qui mesure la rentabilité des capitaux
propres investis dans l'entreprise par les actionnaires.55
La rentabilité financière mesure la
rentabilité du point de vue de l'actionnaire en s'intéressant
uniquement au rendement de fonds propres, contrairement à la
rentabilité économique.
55 A. CORHAY & MAPAPA N., op.cit, p.79
CHAPITRE II. PRESENTATION DE LA BRASSERIE SIMBA
2.0 INTRODUCTION
Dans ce chapitre il sera question de présenter notre champ
d'investigation ayant servi d'étude.
2.1 DEMONSTRATION
L'entreprise au sein de laquelle nous avons effectué nos
recherches est dénommée BRASIMBA, qui vient de la contraction de
Brasserie Simba.
2.2 SIEGE SOCIAL
La BRASIMBA est implantée en République
Démocratique Du Congo (RDC), dans la province du Katanga,
précisément dans la Ville de Lubumbashi où qu'on retrouve
son Siège Social, ensuite dans la Ville de Likasi, Kolwezi et Kamina
.
En ce qui concerne sa situation géographique la BRASIMBA
est limitée :
- A l'Est par le chemin de Fer ;
- A l'Ouest par le Boulevard Lumumba ;
- Au Sud par le complexe Agro-industriel de la GECAMINES d'un
côté et
l'Usine AERATHEM (qui fabrique et vend les bouteilles en
plastique) ;
- Au nord, d'un côté par la société
BOSCH et de l'autre côté par la
GECAMINES.
2.3 LE STATUT JURIDIQUE
La BRASIMBA est une société par action à
responsabilité limité, S.A.R.L en sigle. Sa Direction
Générale est situé au n° 1200 à l'angle des
avenus Djamena et Industrielle dans la ville de Lubumbashi, commune
Kampemba.
La société est immatriculée au nouveau
registre de commerce sous le numéro 814 et à INSS (Institut
National de Sécurité Sociale) sous le numéro 5/002000, et
son l'administrateur gérant se nomme CLAUDE France.
2.3.1 REPRESENTATION DU CAPITAL
Le capital de la BRASIMBA est constitué des apports
étrangers et nationaux. Ces apports sont repartis de la manière
suivante :
· 60% pour les étrangers dont les belges du groupes
INTERBREW et
· 40% pour les citoyens congolais.
Actuellement le groupe INTERBREW a vendu la totalité
de ses actions à une compagnie brassicole française.
L'actionnaire majoritaire s'appelle « CASTEL », c'est la raison pour
laquelle depuis le 18 juin 1999, la bière CASTEL a été
fabriquée pour la première fois dans les installations de la
BRASIMBA et son lancement officiel sur le marché a eu lieu le 25 juin
1999.
En ce qui concerne les citoyens congolais, on distingue ceux
qu'on appelle GROS PORTEURS et les PETITS PORTEURS d'action.
Les gros porteurs sont composés des actionnaires suivants
: BISENGIMANA MULONGO et UMBA KYAMITALA.
Les petits porteurs sont formés principalement par les
actionnaires
suivantes :
KAYMBA ; LWALABA ; MWANA NGONGO ; Monseigneur KABANGA ; Monsieur
l'Abbé KIWILA et bien d'autres.
2.4 HISTORIQUE
L'historique de la société BRASIMBA est
subdivisé en trois grandes périodes à savoir :
- La période d'implantation ;
- La période de démarrage de l'entreprise ;
- La période après le démarrage de la
BRASIMBA
2.4.1 LA PERIODE D'IMPLANTATION
Au début, la province du Katanga avait la facilite de
s'approvisionner en bière provenant de l'Europe. La période qui a
suivi fut caractérisée par une forte crise économique
provenant de la première guerre mondiale (1914-1918) qui avait fait que
le Katanga ait des difficultés d'approvisionnement en bière. Pour
remédier à cette crise, un syndicat de la brasserie
d'Elisabethville fut constitué et composé principalement des
agents de l'ex-union minière. Actuellement Gécamines et fut
à l' origine même de la création de la Brasserie Simba.
Avec l'accord de l'union minière, un syndicat de la
Brasserie Simba fut composé. Apres avoir atteint l'objectif scientifique
: Monsieur CHAUDROM fut désigné pour se rendre en Belgique afin
d'y constituer la nouvelle société ainsi que son plan.
Les démarches de Monsieur CHAUDROM sans succès
attendu, il n'y eu pas l'espoir de trouver le financement local vu la crise du
Katanga. De retours, Monsieur CHAUDROM fut démunis de ses fonctions.
2.4.2 LA PERIODE DE DEMARRAGE DE L'ENTREPRISE
Ce projet, bien étudie, ne pouvait disparaitre
définitivement ainsi, pour la seconde fois, la mission fut confier aux
Messieurs DEBEAUM, BOEL POERE et COUSIN. C'est le débit de l'histoire
même de la Brasserie Simba.
En octobre 1923, Monsieur DEBAUM arriva en Belgique où
il n'a pas reçu un accueil favorable. Mais cela ne lui empêcha pas
de prendre des contacts, avec l'Institut National de Zurich. Ce dernier fut
titulaire d'une bière de fermentation bosse égales aux
bières de l'Europe, et une brasserie de ce type allait être
montée à accra (COTE D'OR) actuel Ghana.
2.4.3 LA PERIODE APRES LE DEMARRAGE DE LA BRASIMBA.
A cette période la BRASIMBA a vécu des temps forts
de commercialisation, de transaction et de croissance.
Apres la mise en marche, au début de janvier 1926, la
première << Simba >> fut lancée sur le marché
et connue un succès considérable. Par la suite, les installations
deviendront insuffisantes car la production maximale de 40.000 bouteilles par
mois ne satisfaisait plus la demande.
En 1972, au moment du retour à l'authenticité,
des « brasseries du Katanga >> optèrent pour le nom de
<< Brasseries Simba >> et le 26 janvier, on décidera de
remplacer dans les statuts le mot << Francs >> par le mot <<
Zaïre >> en lisant un Zaïre pour 10.000 Francs Belge.
En 1987, la Brasimba fut réaménagée et
équipée d'un nouveau matériel de production mis en marche
le 21 mars 1991.
En 1992 survirent malheureusement les événements
de pillage quiréduisirent la production de la
société en un seul centre d'exploitation à savoir celuide
Lubumbashi.
2.5 FONCTIONNEMENT
Il est important de parler des objectifs assignés
à la Brasimba, avant de s'appesantir sur son fonctionnement.
2.5.1 Object et objectifs de la Brasimba
La Brasserie Simba est une entreprise à
caractère industriel et commercial visant principalement la fabrication
et la commercialisation des bières SIMBA, TEMBO; de limonade et des
boissons sucrées dénommées.
Pour le moment elle enrichie sa gamme de production en ajoutant
la bière CASTEL, SKOL, DOPPEL et toute variété de boisons
Djino.
2.5.2 ORGANISATION FONCTIONNELLE
L'organisation fonctionnelle de la BRASIMBA vise la croissance
des
activités.
> La Direction Générale (DG)
La direction générale qui est la haute
hiérarchie de ladite entreprise, s'occupe de la supervision, de la
production, de la planification, de l'ordonnancement et des Operations,
d'approvisionnement des inputs de programmes d'action. Elle trace
également les programmes d'action.
> L'administration Centrale
Dans cette Administration nous retrouvons les directions
suivantes :
- La direction de comptabilité qui s'occupe de la tenue
de l'ensemble des opérations effectuées à
l'intérieur de l'entreprise ;
- La direction d'informatique chargée de faire le
traitement automatique de toutes les opérations et des tous les
programmes des services suivants :
· le secrétariat général ;
· les bureaux d'études techniques ;
· le conseil juridique
· le service commercial ;
· les relations publiques.
- La direction du siège d'exploitation : elle s'occupe
du bon déroulement de la politique et des stratégies de la
Direction générale. Elle regorge
· Le service du personnel ; le service technique ;
· Le service administratif
· Le service commercial lequel est chargé des
achats, des ventes et des publicités.
> Direction de finance
La Direction de finance évalue l'ensemble
d'opérations découlant dans la société à
l'aide des différents documents comptable.
Elle a pour mission :
o Vieller à la rentabilité et à
l'équilibre financier ;
o Superviser la comptabilité ; établir les
situations mensuelles définitives ; o Contrôler les rapports
comptables ;
o Dresser la justification mensuelle de comptes et transmission
de dossiers de débiteurs récalcitrants au conseillé
juridique ;
o Dresser le bilan de la société à la fin de
chaque année ;
o En fin la direction de finance coordonne la comptabilité
et la trésorerie de la BRASIMBA.
Il y a le département de transit qui est sous la
coordination de la direction de finance ; il coordonne :
o Toutes les opérations de passation de commande à
l'étranger tout comme localement ;
o Toutes les opérations d'importation ;
o Toutes les déclarations en douane à
l'importation et à l'intérieur ; o Tous les achats à
l'extérieur du pays ou localement dans le pays ; o Les partenaires de la
BRASIMBA en douane (agence, agents de la
douane de l'OCC, du commerce extérieur et l'ANR) ;
o Les entrepôts fictifs de la BRASIMBA qui est un
magasin consigné par cette dernière est agrée par l'Etat
pour servir de dépôts des marchandises spécialement
admissent à la douane.
La BRASIMBA est assujettit de différents impôts
et taxe liés à l'importation et à l'intérieur. Ils
sont calculés et payés soit par le département de transite
et achat ou la direction de finance à des banques commerciales
situées à Lubumbashi.
2.5.3 ORGANISATION STRUCTURELLE
Sur ce point, nous avons deux types d'organisation à
savoir :
a) Organisation interne de l'entreprise ;
b) Organisation externe de l'entreprise.
a) Organisation interne de l'entreprise
Les fonctions principales des entreprises industrielles se
diffèrent de celles des entreprises commerciales, qui n'ont que deux
fonctions à savoir : l'achat et la vente des biens et services, tandis
que celles des entreprises industrielles sont au nombre des trois :
l'approvisionnement, la production et la vente des biens et services.
Outre les trois fonctions principales, l'entreprise compte
aussi quelque fonctions auxiliaires telles que : la fonction administrative et
la fonction financière.
b) Organisation externe de l'entreprise
Par cette organisation externe, nous sous-entendons les
travaux préparatoires de l'implantation, cette organisation ne comporte
que quatre phases qui sont :
- Le choix de la forme juridique ;
- La rédaction des statuts ; la réunion des
capitaux
- L'étude de la valeur intrinsèque de l'entreprise
à garder.
Avant de parler de l'importance de la BRASIMBA, parcourons
d'abord des procédures de la fabrication de la bière :
a. Maltage : Il a pour but la transformation
d'orge brute en malt. Mais les malts de la BRASIMBA sont importés et
viennent déjà préparés.
Le concassage : broiement des grains ;
Le brassage : Mélange de la forme et l'eau à une
température donnée ;
Le filtrage du moût : stabilisation de la composition du
moût et de le houblon ;
Le refroidissement du moût : Après cuisson, le
moût doit être refroidi avant d'être ensemble avec la levure
;
La fermentation : Grâce à la levure, on transforme
le sucre et le moût en alcool et en gaz carbonisé ;
Le soutirage : c'est l'opération de la mise en bouteille
de la bière.
> Les boissons gazeuses
Il faut noter que toutes les boissons gazeuses sont
appelés KIDJANA FRESCO, qui veut dire : jeune et nouveau dans toutes ses
formes. La BRASIMBA produit des boissons gazeuses ci-après :
FRESCO ; IMONADE et une gamme de DJINO.
2.5.4 IMPORTANCE
A ce point, nous allons souligner de l'importance de l'entreprise
Brasserie Simba sur le plan de la fiscalité, de l'économie et de
l'emploi.
a. du point de vue économique
La Brasserie Simba est une de nos grandes entreprise
industrielles du pays en général et du Katanga en particulier.
L'analyse sur le plan concurrentiel démontrer que
malgré l'implantation de l'usine Bralima au Katanga, la Brasserie
à au moins 83% de fort marché Lushois concernant les boissons
alcoolisées et 55% pour les boissons gazeuses ; il ressort de l'analyse
faite par nos aînés scientifique que la Brasimba occupe la
position de leader sur le marché des boissons alcoolisées.
La Brasserie Simba, dans l'effort d'accroître son
chiffre d'affaires et de maintenir sa position, débourse une somme
moyenne de 1.000.000$ pour la publicité, le sponsoring, la promotion et
actuellement le marketing l'aide à surmonter les difficultés et
les faiblesses.
b. Du point de vue fiscal
La Brasserie Simba contribue au budget de l'Etat et à
son bon fonctionnement par le paiement correct de l'impôt et des
différentes taxes provinciales.
Par le fait du paiement ponctuel de ses salariés,
l'entreprise contribue à l'accroissement de l'assiette de l'INSS et la
SONAS.
c. Du point de vue l'emploi
Notons ici que 99% de son personnel est composé des
congolais et la Brasserie Simba offre aux chômeurs illettrées et
lettrés la possibilité de gagner leurs pain quotidien par des
travaux journaliers (chargeurs, trieur de bouteille, convoyage au moment de la
livraison etc.)
Électricité
Maintenance brassicole
Service de sécurité
2.5.5 ORGANIGRAMME
Contrôle interne de gestion
Informatique
~ - 57 - ~
Directeur général
Département juridique
Secrétaire
Administration du pers.
Service médical
Direction cpté & finance
Direction marketing &
Source : service de
comptabilité
Atelier Kibati
Garage
Magasin central
ERB
Guest house
Budget
Caisse
Ligne n°2 Tembo Castel Limonade
Vente & facturatio
Vente HT
Marketing Katanga
Distributi on
Service fête
Approvisio nnement
Vente Lualaba
Brassage
Cave
Magasin vidange
Magasin bière
Compt. Analytique
Compt. Fournisseurs
Relation publique
Direction d'exploitation
Service généraux
Maintenan ce usine
Ligne n°1 Simba
Départ.
Soutirage
Départ. de brassage
Depart Logisti que d'expl.
Depart . Marke ting
Trésorerie
Comptabilité générale
Direction administrative
Direction technique
Microbiolog ie physio
Administration du personnel
Administration du personnel
Service de personnel
Processus qualité
II.5.6 PRESENTATION DES DONNEES (BILANS ET TABLEAUX DE
FORMATION DU RESULTAT)
La Brasserie Simba est soumise aux dispositions
générales du plan comptable congolais.
Selon les dispositions de ce plan, elle dispose des emplois et
des ressources qui constituent les avoirs et les dettes de l'entreprise. Les
avoirs et les dettes sont appelés : les actifs et les passifs du bilan.
Cette disposition prévoie que les éléments d'actifs et du
passif soient classés selon leur nature dans le bilan.
Ci-dessous, nous présentons les bilans de cinq
années d'exercice allant de 2006 à 2010.
Tableau N°1 : ACTIF DU BILAN
Cpt
|
ACTIF
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
|
Val. immobilisées
|
|
|
|
|
|
20
|
Val incorp. immo
|
-
|
-
|
-
|
-
|
313.553.176,36
|
22
|
Autres immo. Corp
|
7.552.360.725,24
|
9.011.154.344,5
|
35.501.009.274,37
|
67.380.290.716,1
|
76.937.034.265,8
|
23
|
Immob. En cours
|
-
|
-
|
680.189.037,31
|
-
|
-
|
28
|
|
(6.745.333.921,10)
|
(7.723.475.940,83)
|
(19.990.981.105,37)
|
(33.479.596.003,87)
|
(44.278.044.161,6)
|
|
TOTAL VAL IMMO
|
807.026.804,14
|
1.287.678.403,67
|
16.190.217.206,31
|
33.900.694.712,27
|
32.972.543.280,5
|
|
Val. D'exploitation
|
|
|
|
|
|
31
|
Mat & fournitures
|
382.045.993,58
|
789.030.074,5
|
2.559.988.372,15
|
6.495.049.474,28
|
275.628.187,56
|
32
|
Emballages comm
|
105.026.514,89
|
157.539.772,33
|
623.653.467,95
|
7.369.273.702,21
|
5.053.259.235
|
33
|
Prod. semi-ouvrés
|
-
|
-
|
-
|
-
|
7.870.996.002,08
|
34
|
Produits finis
|
2.032.321,12
|
232.880,48
|
77.615.720,08
|
1.697.457.891,82
|
1.010.370.199,46
|
35
|
Produits en cours
|
411.781,17
|
528.573,95
|
565.478,10
|
1.158.686.000,36
|
1.005.775.813,22
|
36
|
Stock à l'extérieur
|
14.651.063,31
|
22.581.094,95
|
718.724.126,45
|
1.905.816.367,31
|
9.062.440.41898
|
|
TOTAL VAL D'EXP
|
504.167.673,07
|
969.912.396,21
|
3.980.550.164,73
|
18.626.283.436,48
|
24.278.469.856,30
|
|
Val. Réalisable
|
|
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs avanc.
|
19.770.537,78
|
73.090.947,15
|
84.327.965,27
|
792.179.632,29
|
165.652.524,77
|
41
|
Clients
|
(37.699.384,70)
|
67.025.752,82
|
168.744.697,53
|
215.325.541,77
|
143.171.920,65
|
42
|
Personnels
|
26.956.401,24
|
16.263.836,20
|
80.564.116,52
|
595.340.853,66
|
764.430.529,5
|
43
|
Etat
|
54.542.499,97
|
132.255.002,51
|
251.430.959,31
|
-
|
-
|
44
|
Propriétaire ass.
|
-
|
|
|
|
|
45
|
Société apparenté
|
-
|
|
|
|
|
46
|
Débiteur divers
|
2.891.770,28
|
32.821.916,74
|
87.910.614,31
|
170.357.316,93
|
353.963.959,38
|
47
|
Copte de rég. Actif
|
-
|
5.250.600,51
|
-
|
58.573.344,48
|
1.188.773.486,59
|
51
|
Prêt à court terme
|
-
|
|
|
|
|
52
|
Titre à court terme
|
-
|
|
|
|
|
54
|
Effet à recevoir
|
-
|
|
|
|
|
55
|
Chèque et coupons
|
-
|
|
|
|
|
|
TOTAL VAL REAL
|
66.461.824,57
|
326.708.055,93
|
636.978.352,94
|
1.831.776.734,13
|
2.615.992.420,97
|
|
Val. Disponible
|
|
|
|
|
|
56
|
Banque
|
1.462.241.469,2
|
1.388.576.886,15
|
1.925.809.316,21
|
2.740.463.769,72
|
2.908.147.877,66
|
57
|
Caisse
|
259.270.607,74
|
181.624.715
|
619.792.526,43
|
561.092.655,87
|
182.619.311,12
|
|
TOTAL VAL DISP
|
1.721.512.076,94
|
1.570.201.601,15
|
2.545.601.842,64
|
3.301.556.425,59
|
3.090.767.188,78
|
|
TOTAL ACTIF
|
3.099.168.379,72
|
4.154.500.456,96
|
23.353.347.566,62
|
57.660.311.308,47
|
62.957.772.746,55
|
Tableau N° 2 : PASSIF DU BILAN
Cpt
|
PASSIF
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
|
Capitaux propres
|
|
|
|
|
|
10
|
Capital
|
705.486.256,2
|
763.363.118,32
|
1.035.821.506,24
|
11.768.560.757,08
|
14.590.577.856,96
|
11
|
Resserves
|
66.615.121,49
|
98.263.600,28
|
147.042.208,37
|
291.403.599,75
|
291.403.599,75
|
11
|
Autres réserves
|
42.744.620,26
|
51.534.466,8
|
266.453.020,91
|
3.009.319.457,11
|
3.009.319.457,11
|
12
|
Report à nouveau
|
632.969.575,31
|
975.572.162,22
|
2.887.227.827,58
|
(6.259.048.095,66)
|
1.957.623.209,19
|
13
|
Résultat
|
|
|
|
|
|
14
|
Prov règlementées
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
47
|
Charge à étaler
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
|
TOT FONDS PROPRE
|
1.447.815.573,26
|
1.888.733.347,6
|
4.336.544.563,1
|
8.810.235.718,28
|
13.589.876.027,35
|
15
|
Subvention d'équip.
|
142.012,64
|
|
|
|
|
16
|
Emprunt à LT
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
17
|
Emprunt à MT
|
-
|
-
|
11.946.208.017,96
|
18.053.000.000
|
24.872.165.280,57
|
18
|
Prov. pour charge
|
-
|
-
|
-
|
-
|
732.664.706,05
|
|
TOT CAP à L&MT
|
142.012,64
|
-
|
11.946.208.017,96
|
18.053.000.000
|
25.604.829.986,62
|
|
Dettes à court terme
|
|
|
|
|
|
40
|
Fournisseurs
|
49.433.403,3
|
66.675.629,57
|
109.662.981,39
|
21.666.170
|
18.226.188.018,32
|
41
|
Clients avances
|
304.150
|
1.229.400
|
390.600
|
5.091.800
|
1.826.465.182,89
|
42
|
Personnels
|
59.348.004,57
|
70.000.968,34
|
126.707.691,2
|
203.609.667,76
|
|
43
|
Etat
|
584.210.644,4
|
549.248.953,07
|
913.403.806
|
1.761.128.400,64
|
2.765.426.182.24
|
44
|
Prop. associés
|
4.746.051,22
|
5.395.171,22
|
6.243.253,27
|
5.306.886
|
5.282.886
|
45
|
Société apparenté
|
-
|
-
|
-
|
-
|
460.310.043,70
|
46
|
Créditeurs divers
|
228.093.369
|
628.692.689,99
|
5.218.180.595,5
|
6.248.545.223,49
|
3.488.601,76
|
47
|
Cpte de rég. passif
|
725.075.171,33
|
941.524.297,17
|
696.00.057,73
|
907.220.575,03
|
415.905.817,67
|
50
|
Empr à court terme
|
-
|
|
|
|
|
53
|
Effet à payer
|
-
|
|
|
|
|
56
|
Découvert bancaire
|
-
|
|
|
|
|
|
TOT DETTES à CT
|
1.651.210.793,82
|
2.265.767.109,36
|
7.070.594.985,56
|
30.797.075.590,19
|
23.763.066.732,58
|
|
TOTAL PASSIF
|
3.099.168.379,72
|
4.154.500.456,96
|
23.353.347.566,62
|
57.660.311.308,47
|
62.957.772.746,55
|
TABLEAU N°3 : TABLEAUX DE FORMATION DU
RESULTAT
Cpt
|
Désignation
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
70
|
Ventes des m'ses
|
-
|
-
|
-
|
223.496.364,12
|
2.465.454.989,98
|
60
|
Stock vendu
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2.031.112.985,22
|
80
|
Marge brute
|
-
|
-
|
-
|
223.496.364,12
|
434.342.004,76
|
80
|
Marge brute
|
-
|
-
|
-
|
223.496.364,12
|
434.342.004,76
|
71
|
Productions vendues
|
16.172.181.496,53
|
21.832.787.891,99
|
34.412.671.232,26
|
66.759.487.563,34
|
100.901.015.844,76
|
72
|
Productions stockées
|
(2.239.030,2)
|
(1.799.440,64)
|
77.382.839,6
|
1.056.070.346,06
|
91.761.130,2
|
73
|
Travaux immobilisés
|
-
|
-
|
13.053.121.510,42
|
461.030.975,07
|
-
|
61
|
Mat.& fournit. cons
|
8.127.123.713,56
|
11.349.679,47
|
28.662.879.994,93
|
26.379.906.657,38
|
43.111.787.746,26
|
62
|
Transport consommé
|
636.853.477,43
|
640.919.577,63
|
1.753.355.814,16
|
2.198.010.347,88
|
4.399.899.439,87
|
63
|
Autres services cons.
|
1.022.483.628,07
|
1.199.748.471,19
|
1.851.900.281,8
|
6.894.294.451,78
|
6.078.142.427,94
|
81
|
Valeurs ajoutées
|
6.383.481.647,29
|
8.640.641.352,06
|
15.275.039.491,39
|
33.027.873.791,55
|
47.837.289.365,33
|
81
|
Valeurs ajoutéés
|
6.383.481.647,29
|
8.640.641.352,06
|
15.275.039.491,39
|
33.027.873.791,55
|
47.837.289.365,33
|
74
|
Produits et profit div
|
-
|
16.258.629,94
|
821.982.079,68
|
741.158.380,38
|
144.016.352,04
|
76
|
Subvention d'exploit
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
77
|
Intérêt et dividende R
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
78
|
Reprise au prov. exig
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1.228.294.053,40
|
64
|
Charge et perte div.
|
855.168.338,2
|
976.051.138,33
|
694.218.326
|
8.969.700.265,51
|
15.134.231.748,49
|
65
|
Charges de personel
|
996.715.361,03
|
1.300.929.639,51
|
2.371.551.883,75
|
3.594.864.466,2
|
6.515.097.971,58
|
66
|
Impôt et taxe
|
3.102.176.824,32
|
4.344.150.781,52
|
6.778.832.481,36
|
19.793.565.957,28
|
17.051.017.470,34
|
67
|
Intérêt payés
|
22.117.789,49
|
33.327.662,6
|
76.787.259,68
|
2.111.676.034,81
|
1.150.641.851,67
|
68
|
Dot aux amort. Exig.
|
-
|
-
|
-
|
-
|
7.643.430.762,64
|
82
|
Résultat brut d'expl.
|
1.284.699.253,02
|
2.002.440.760,04
|
6.175.631.620,28
|
(700.774.551,72)
|
1.715.179.946,23
|
82
|
Résultat brut d'expl.
|
1.284.699.253,02
|
2.002.440.760,04
|
6.175.631.620,28
|
(700.774.551,72)
|
1.715.179.946,23
|
78
|
Rep. au prov. N.E
|
183.203,73
|
142.012,64
|
-
|
-
|
-
|
68
|
Dot. Aux amort. N.E
|
238.745.163,49
|
358.814.194,04
|
2.813.237.515,47
|
5.509.761.688,64
|
-
|
83
|
Rés. Net
d'exploit.
|
1.046.137.293,26
|
1.643.768.578,64
|
3.362.394.578,64
|
(6.210.536.240,36)
|
1.715.179.946,23
|
83
|
Rés. Net d'exploit.
|
1.046.137.293,26
|
1.643.768.578,64
|
3.362.394.578,64
|
(6.210.536.240,36)
|
1.715.179.946,23
|
83*
|
RNE HE
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
84
|
Rés/ cession de immo
|
4.015.263,83
|
(25.557.558,91)
|
(8.211.501,05)
|
14.499.629,5
|
242.443.262,96
|
85
|
Rés. Avant impôt
|
1.050.152.457,09
|
1.618.211.019,73
|
3.354.182.603,76
|
(6.196.036.610,86)
|
1.957.623.209,19
|
85
|
Rés. Avant impôt
|
1.050.152.457,09
|
1.618.211.019,73
|
3.354.182.603,76
|
(6.196.036.610,86)
|
1.957.623.209,19
|
86
|
Impôt de societé
|
417.182.981,78
|
642.638.857,51
|
466.954.776,18
|
63.011.484,8
|
-
|
87
|
Rés. Fin période
|
632.969.475,31
|
975.572.162,22
|
2.887.227.827,58
|
(6.259.048.095,66)
|
1.957.623.209,19
|
CHAPITRE III. ANALYSE DYNAMIQUE DU BESOIN
DE FINANCEMENT DU CYCLE D'EXPLOITATION ET SON IMPACT SUR LA RENTABILITE
DES CAPITAUX INVESTIS.
Cette partie est consacrée à la mise du premier
chapitre à la pratique des données chiffrées recueillie au
sein de la BRASIMBA.
III.1 RESTRUCTURATION ET REGROUPEMENT DU BILAN ET
COMPTE DE RESULTAT.
> Les modifications apportées au Bilan sont :
- L'actif du bilan est évalué en valeur brute ;
- Au passif doivent apparaître toutes les ressources
durables ou stable de l'entreprise ; ainsi que les amortissements,
dépréciations et provisions sont transférés dans le
ressources stable et ajoutés aux capitaux propres; ils
représentent des capitaux épargnés dans ce but une source
d'autofinancement pour le renouvellement des immobilisations ou de
dépréciation probable. Ce sont donc les éléments
des ressources internes et d'autofinancement.
- Les provisions pour risque et charge qui sont
justifiées, sont à reclasser dans les ressources stables ;
- Les subventions d'équipement à reclasser aussi
dans les capitaux propres ;
- Les clients qui étaient à l'actif en
déduction de valeurs réalisable en 2006 sont reclassés en
augmentation de dettes à court terme pour le compte des avances et
acomptes reçus de ces clients.
Le bilan comptable doit être transformé en bilan
fonctionnel suivant le principe de l'équilibre financier.
Le passif sera regroupé aussi en deux grandes masses ;
les capitaux acycliques qui comprennent les capitaux propres et les capitaux
étrangers ainsi que les dettes à court à termes.
> Les principales modifications apportées aux comptes
de gestion sont : Les comptes de gestion doivent être
dégagés en trois résultats :
- Résultat d'exploitation ; - Résultat financier
;
- Résultat exceptionnel.
Cette façon de procéder permettra de distinguer
clairement et nettement l'origine du résultat de la période en
mettant en exergue la part de ce résultat généré
par chaque activité (exploitation ; financière et
exceptionnelle). C'est dans cette logique le résultat sur session des
immobilisations sera incorporer dans le résultat exceptionnel.
Tableau N° 4 : Présentation de l'ACTIF
restructuré
ACTIF
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Val incorp. Immo
Autres immo. Corp Immob. En cours
ACTIF ACYCLIQUE Brut
|
- 7.552.360.725,24 - 7.552.360.725,24
|
- 9.011.154.344,5 - 9.011.154.344,5
|
- 35.501.009.274,37 680.189.037,31 36.181.198.311,68
|
- 67.380.290.716,1 - 67.380.290.716,14
|
313.553.176,36 76.937.034.265,8 - 77.250.587.442,13
|
ACTIF CIRCULANT
|
2.329.840.960,28
|
2.866.822.053,29
|
7.163.130.360,31
|
23.759.616.596,2
|
29.985.229.466,05
|
Val. D'exploitation
|
504.167.673,07
|
969.912.396,21
|
3.980.550.164,73
|
18.626.283.436,48
|
24.278.469.856,30
|
Matières & fournitures
|
382.045.993,58
|
789.030.074,5
|
2.559.988.372,15
|
6.495.049.474,28
|
275.628.187,56
|
Emballages commerciaux
|
105.026.514,89
|
157.539.772,33
|
623.653.467,95
|
7.369.273.702,21
|
5.053.259.235
|
Prod. semi-ouvrés
|
-
|
-
|
-
|
-
|
7.870.996.002,08
|
Produits finis
|
2.032.321,12
|
232.880,48
|
77.615.720,08
|
1.697.457.891,82
|
1.010.370.199,46
|
Produits en cours
|
411.781,17
|
528.573,95
|
565.478,10
|
1.158.686.000,36
|
1.005.775.813,22
|
Stock à l'extérieur
|
14.651.063,31
|
22.581.094,95
|
718.724.126,45
|
1.905.816.367,31
|
9.062.440.41898
|
Val. Réalisable
|
104.161.209,27
|
326.708.055,93
|
636.978.352,94
|
1.831.776.734,13
|
2.615.992.420,97
|
Fournisseurs avance
|
19.770.537,78
|
73.090.947,15
|
84.327.965,27
|
792.179.632,29
|
165.652.524,77
|
Clients
|
-
|
67.025.752,82
|
168.744.697,53
|
215.325.541,77
|
143.171.920,65
|
Personnels
|
26.956.401,24
|
16.263.836,20
|
80.564.116,52
|
595.340.853,66
|
764.430.529,5
|
Etat
|
54.542.499,97
|
132.255.002,51
|
251.430.959,31
|
-
|
-
|
Propriétaire associés.
|
-
|
|
|
|
|
Société apparenté
|
-
|
|
|
|
|
Débiteur divers
|
2.891.770,28
|
32.821.916,74
|
87.910.614,31
|
170.357.316,93
|
353.963.959,38
|
Copte de rég. Actif
|
-
|
5.250.600,51
|
-
|
58.573.344,48
|
1.188.773.486,59
|
Prêt à court terme
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Titre à court terme
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Effet à recevoir
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Chèque et coupons
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Val. Disponible
|
1.721.512.076,94
|
1.570.201.601,15
|
2.545.601.842,64
|
3.301.556.425,59
|
3.090.767.188,78
|
Banque
|
1.462.241.469,2
|
1.388.576.886,15
|
1.925.809.316,21
|
2.740.463.769,72
|
2.908.147.877,66
|
Caisse
|
259.270.607,74
|
181.624.715
|
619.792.526,43
|
561.092.655,87
|
182.619.311,12
|
TOTAL ACTIF
|
9.882.201.685,52
|
11.877.976.397,79
|
43.344.328.671,99
|
91.139.907.312,34
|
107.235.816.908,18
|
Tableau N°5 : Présentation du PASSIF
restructuré
PASSIF
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Capitaux propres
|
8.193.291.507
|
9.612.209.288,43
|
24.327.525.668,47
|
42.289.831.722,15
|
58.600.584.895,03
|
Capital
|
705.486.256,2
|
763.363.118,32
|
1.035.821.506,24
|
11.768.560.757,08
|
14.590.577.856,96
|
Resserves
|
66.615.121,49
|
98.263.600,28
|
147.042.208,37
|
291.403.599,75
|
291.403.599,75
|
Autres réserves
|
42.744.620,26
|
51.534.466,8
|
266.453.020,91
|
3.009.319.457,11
|
3.009.319.457,11
|
Report à nouveau
|
632.969.575,31
|
975.572.162,22
|
2.887.227.827,58
|
(6.259.048.095,66)
|
1.957.623.209,19
|
Résultat
|
|
|
|
|
|
Prov règlementées
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Charge à étaler
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Subvention d'équipement
|
142.012,64
|
|
|
|
|
Prov. pour charge
|
-
|
-
|
-
|
-
|
732.664.706,05
|
Dot. et pro aux amort.
|
6.745.333.921,10
|
7.723.475.940,83
|
19.990.981.105,37
|
33.479.596.003,87
|
44.278.044.161,6
|
Capitaux étrangers
|
-
|
-
|
11.946.208.017,96
|
18.053.000.000
|
24.872.165.280,57
|
Emprunt à LT
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Emprunt à MT
|
-
|
-
|
11.946.208.017,96
|
18.053.000.000
|
24.872.165.280,57
|
RESSOURCE DURABLE
|
8.193.291.507
|
9.612.209.288,43
|
36.273.733.686,43
|
60.342.831.722,15
|
83.472.750.175,6
|
DETTES A COURT TERME
|
1.688.910.178,52
|
2.265.767.109,36
|
7.070.594.985,56
|
30.797.075.590,19
|
23.763.066.732,58
|
Fournisseurs
|
49.433.403,3
|
66.675.629,57
|
109.662.981,39
|
21.666.170.037,27
|
18.226.188.018,32
|
Clients avances
|
38.003.534,7
|
1.229.400
|
390.600
|
5.091.800
|
1.826.465.182,89
|
Personnels
|
59.348.004,57
|
70.000.968,34
|
126.707.691,2
|
203.609.667,76
|
-
|
Etat
|
584.210.644,4
|
549.248.953,07
|
913.403.806
|
1.761.128.400,64
|
2.765.426.182.24
|
Prop. associés
|
4.746.051,22
|
5.395.171,22
|
6.243.253,27
|
5.306.886
|
5.282.886
|
Société apparenté
|
-
|
-
|
-
|
-
|
460.310.043,70
|
Créditeurs divers
|
228.093.369
|
628.692.689,99
|
5.218.180.595,5
|
6.248.545.223,49
|
3.488.601,76
|
Cpte de rég. passif
|
725.075.171,33
|
941.524.297,17
|
696.004.057,73
|
907.220.575,03
|
415.905.817,67
|
Empr à court terme
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Effet à payer
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Découvert bancaire
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
TOTAL PASSIF
|
9.882.201.685,52
|
11.877.976.397,79
|
43.344.328.671,99
|
91.139.907.312,34
|
107.235.816.908,18
|
Tableau N° 6 : Présentation de comptes de
résultat restructuré
Désignation
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
+ Ventes des m'ses
|
-
|
-
|
-
|
223.496.364,12
|
2.465.454.989,98
|
- Stock vendu
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2.031.112.985,22
|
= Marge brute
|
-
|
-
|
-
|
223.496.364,12
|
434.342.004,76
|
+ Productions vendues
|
16.172.181.496,53
|
21.832.787.891,99
|
34.412.671.232,26
|
66.759.487.563,34
|
100.901.015.844,76
|
#177; Productions stockées
|
(2.239.030,2)
|
(1.799.440,64)
|
77.382.839,6
|
1.056.070.346,06
|
91.761.130,2
|
+ Travaux immobilisés
|
-
|
-
|
13.053.121.510,42
|
461.030.975,07
|
-
|
- Mat. & fournit. Cons
|
8.127.123.713,56
|
11.349.679,47
|
28.662.879.994,93
|
26.379.906.657,38
|
43.111.787.746,26
|
- Transport consommé
|
636.853.477,43
|
640.919.577,63
|
1.753.355.814,16
|
2.198.010.347,88
|
4.399.899.439,87
|
- Autres services cons.
|
1.022.483.628,07
|
1.199.748.471,19
|
1.851.900.281,8
|
6.894.294.451,78
|
6.078.142.427,94
|
= Valeurs ajoutées
|
6.383.481.647,29
|
8.640.641.352,06
|
15.275.039.491,39
|
33.027.873.791,55
|
47.837.289.365,33
|
- Charges de personnel
|
996.715.361,03
|
1.300.929.639,51
|
2.371.551.883,75
|
3.594.864.466,2
|
6.515.097.971,58
|
- Impôt et taxe
|
3.102.176.824,32
|
4.344.150.781,52
|
6.778.832.481,36
|
19.793.565.957,28
|
17.051.017.470,34
|
+ Subvention d'exploit
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
= Excèdent brut d'exploit.
|
2.285.079.426,37
|
2.995.560.931,03
|
6.124.655.126,28
|
9.639.443.368,07
|
24.271.173.903,51
|
+ Reprise au prov.E &NE
|
183.203,73
|
142.012,64
|
-
|
-
|
1.228.294.053,40
|
- Dot.Aux amort. E& N.E
|
238.745.163,49
|
358.814.194,04
|
2.813.237.515,47
|
5.509.761.688,64
|
7.643.430.762,64
|
+ Produits et profit div
|
-
|
16.258.629,94
|
821.982.079,68
|
741.158.380,38
|
144.016.352,04
|
- Charge et perte div.
|
855.168.338,2
|
976.051.138,33
|
694.218.326
|
8.969.700.265,51
|
15.134.231.748,49
|
= Résultat net d'expl. (A)
|
1.068.255.082,75
|
1.677.096.241,24
|
3.439.181.364,49
|
(4.098.860.205,55)
|
2.865.821.798,9
|
+ Produit financiers
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
- Charge financières
|
22.117.789,49
|
33.327.662,6
|
76.787.259,68
|
2.111.676.034,81
|
1.150.641.851,67
|
= Résultat financiers (B)
|
(22.117.789,49)
|
(33.327.662,6)
|
(76.787.259,68)
|
(2.111.676.034,81)
|
(1.150.641.851,67)
|
= Rst exceptionnel (C)
|
4.015.263,83
|
(25.557.558,91)
|
(8.211.501,05)
|
14.499.629,5
|
242.443.262,96
|
= EBT (A + B + C)
|
1.050.152.457,09
|
1.618.211.019,73
|
3.354.182.603,76
|
(6.196.036.610,86)
|
1.957.623.209,19
|
- Impôt de société
|
417.182.981,78
|
642.638.857,51
|
466.954.776,18
|
63.011.484,8
|
-
|
= Rés. Fin période
|
632.969.475,31
|
975.572.162,22
|
2.887.227.827,58
|
(6.259.048.095,66)
|
1.957.623.209,19
|
Tableau N° 7 : Présentation du Bilan
fonctionnel synthétique (bilan retraité)
Masses
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Actif
|
|
|
|
|
|
Immobilisations brutes
|
7.552.360.725,24
|
9.011.154.344,5
|
36.181.198.311,68
|
67.380.290.719,14
|
77.250.587.442,13
|
Valeurs circulant
|
2.329.840.960,28
|
2.866.822.053,29
|
7.163.130.360,31
|
23.759.616.596,2
|
29.985.229.466,05
|
TOTAL ACTIF
|
9.882.201.685,52
|
11.877.976.397,79
|
43.344.328.671,99
|
91.139.907.312,34
|
107.235.816.908,18
|
Passif
|
|
|
|
|
|
Capitaux permanent
|
8.193.291.507
|
9.612.209.288,43
|
36.273.733.686,43
|
60.342.831.722,15
|
83.472.750.175,6
|
Dettes à court terme
|
1.688.910.178,52
|
2.265.767.109,36
|
7.070.594.985,56
|
30.797.075.590,19
|
23.763.066.732,58
|
TOTAL PASSIF
|
9.882.201.685,52
|
11.877.976.397,79
|
43.344.328.671,99
|
91.139.907.312,34
|
107.235.816.908,18
|
Visualisation du bilan fonctionnel
90000000000
80000000000 70000000000 60000000000 50000000000 40000000000 30000000000 20000000000 10000000000 0
|
|
|
Valeurs immobilisées capitaux permanent dettes à
court terme actif circulant
|
|
|
|
|
|
2006 2007 2008 2009 2010
Source : nous-même à partir du tableau N°5
et 6
III.2 ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER
Tableau N°8 : calcul du Fonds de roulement net
global
Masses
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Par le haut du bilan
|
8.193.291.507
|
9.612.209.288,43
|
36.273.733.686,43
|
60.342.831.722,15
|
83.472.750.175,6
|
Capitaux permanent(1)
|
Valeurs immobilisées (2)
|
7.552.360.725,24
|
9.011.154.344,5
|
36.181.198.311,68
|
67.380.290.719,14
|
77.250.587.442,13
|
FRNG = (1) - (2)
|
640.930.781,76
|
601.054.943,93
|
92.535.374,75
|
(7.037.458.993,99)
|
6.222.162.733,47
|
Par le bas du bilan
|
|
|
|
|
|
Valeurs circulant (3)
|
2.329.840.960,28
|
2.866.822.053,29
|
7.163.130.360,31
|
23.759.616.596,2
|
29.985.229.466,05
|
Dettes à court terme (4)
|
1.688.910.178,52
|
2.265.767.109,36
|
7.070.594.985,56
|
30.797.075.590,19
|
23.763.066.732,58
|
FRNG = (3) - (4)
|
640.930.781,76
|
601.054.943,93
|
92.535.374,75
|
(7.037.458.993,99)
|
6.222.162.733,47
|
Ä FR
|
-
|
(39.885.837,83)
|
(508.519.569,18)
|
(7.129.994.371,74)
|
13.259.621.730,56
|
Source : nous-même à partir du tableau
N°7
Au regard de ce tableau, il se dégage des
excédents de ressources durable sauf qu'en 2009, cela montre que
l'entreprise dispose d'une marge de sécurité pouvant lui
permettre de faire face à des asymétries des risques.
La partie des capitaux stable investis à court terme
demeure ainsi, mais se dégrade au fil du temps jusqu'à être
même négatif en 2009.
En 2006 il est pléthorique c'est-à-dire qu'il
couvre les valeurs d'exploitations en intégralité et une partie
des valeurs réalisable ; il se dégrade en 2007 à cause des
subventions d'équipement et d'acquisition des nouvelles immobilisations
de valeurs de 1.458.783.619,26 CDF.
La dégradation des capitaux non investis à long
terme en 2008 est de 85% par rapport à 2007 ; pour dire qu'en 2008 il y
a eu une dégradation de 79% sur celui dégradé de 6% en
2007. Cette forte dégradation est justifiée l'acquisition de
nouvelles immobilisation corporels de valeurs de 26.489.854.929,8 CDF avec les
travaux d'une nouvelle usine en pleine construction à Béni (Nord
Kivu) de valeur de 680.189.037,31 CDF.
Voilà en 2009, l'entreprise faire recours à des
ressources issues de son exploitation pour financer la partie de ses
investissements durable insuffisamment financés par le passif acrylique.
Cela est dû seulement à la perte de 6.259.048.095,66 CDF
réalisée cette année qui est venu en diminution des
capitaux propres.
On remarque qu'en 2010 ; l'entreprise dégage des
excédents de fonds à investir à court terme mais qui sont
insuffisant du fait qu'ils ne pouvaient servir de financer qu'une partie des
stocks.
Tableau N°9 : calcul du Besoin enFonds de
roulement
Masses
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Valeurs d'exploitation
|
504.167.674,07
|
969.912.396,21
|
3.980.550.164,73
|
18.626.283.436,48
|
24.278.469.856,30
|
Valeurs réalisable
|
104.161.209,27
|
326.708.055,93
|
636.978.352,94
|
1.831.776.734,13
|
2.615.992.420,97
|
Actif d'exploitation (1)
|
608.328.883,34
|
1.296.620.452,14
|
4.617.528.517,67
|
20.458.060.170,61
|
26.894.462.277,27
|
Dettes à court terme (2)
|
1.688.910.178,52
|
2.265.767.109,36
|
7.070.594.985,56
|
30.797.075.590,19
|
23.763.066.732,58
|
BFR = (1) - (2)
|
(1.080.581.291,18)
|
(969.146.657,22)
|
(2.453.066.467,89)
|
(10.339.015.419,58)
|
3.131.395.544,69
|
Ä BFR
|
-
|
111.434.632,58
|
(1.483.919.810,67)
|
(7.885.948.954,69)
|
13.470.408.977,18
|
Source : nous-même à partir du tableau
N°7
Au regard de ce tableau, nous constatons que l'entreprise est
en ressource de financement deouis 2006 jusqu'en 2009, c'est qu'en 2010 qu'elle
est en besoin de financement de sont activité.
Cette situation de ressource de financement reste bonne pour
l'entreprise mais il reste à a connaitre si ces ressource sont düs
à une maîtrise de la gestion du cycle d'exploitation ou au retards
dans les paiements des fournisseurs ; c'est donc par l'analyse du besoin en
fonds de roulement que nous aurrons à préciser cette
situation.
Tableau N°10 : calcul de la
trésorerie
Indicateurs
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Fonds de roulement (1)
|
640.930.781,76
|
601.054.943,93
|
92.535.374,75
|
(7.037.458.993,99)
|
6.222.162.733,47
|
BFR (2)
|
(1.080.581.291,18)
|
(969.146.657,22)
|
(2.453.066.467,89)
|
(10.339.015.419,58)
|
3.131.395.544,69
|
T = (1) - (2)
|
1.721.512.076,94
|
1.570.201.601,15
|
2.545.601.842,64
|
3.301.556.425,59
|
3.090.767.188,78
|
Source : nous-même à partir du tableau N°8
et 9
La trésorerie est aisée sur toute la
période sous étude, c'est-à-dire elle reste
continuellement positive pour autant dire que l'excédent de ressource
à long terme sur les actif acyclique est trop important par rapport au
besoin de financement lié au cycle d'exploitation. On dira donc que
l'entreprise est en sécurité financière cela lui permettra
d'acheter au temps opportun ses matières premières pour profiter
des prix avantageux sur le marché ; cette position de trésorerie
ne permettra pas l'entreprise de presser ses débiteurs. Mais reste
à savoir si cette position constitue un sous-emploi à l'actif.
Tableau N°11 : synthèse de l'équilibre
financier
Années
|
FR
|
%
|
BFR
|
%
|
T
|
%
|
2006
|
640.930.781,76
|
37
|
-1.080.581.291,18
|
63
|
1.721.512.076,94
|
100
|
2007
|
601.054.943,93
|
38
|
-969.146.657,22
|
62
|
1.570.201.601,15
|
100
|
2008
|
92.535.374,75
|
4
|
-2.453.066.467,89
|
96
|
2.545.601.842,64
|
100
|
2009
|
-7.037.458.993,99
|
68
|
-10.339.015.419,58
|
100
|
3.301.556.425,59
|
32
|
2010
|
6.222.162.733,47
|
100
|
3.131.395.544,69
|
50,3
|
3.090.767.188,78
|
49,5
|
Source : nous-même à partir du tableau N°8,
9 et 10
Les agregats de l'équilibre financier montre qu'en 2006
le fonds de roulement est positif, cela veut dire que l'entreprise a
utilisé intégralement ses capitaux stables pour financer les
aactifs fixe, voir un exèdent des des ressoureces stables de 37%, avec
des ressources de 63% génerées dans le cycle de transformation
des actifs à court terme en liquidité conduisant ainsi à
une trésorerie plétorique.
En 2007, les exèdent de ressourece durable ont
augmenté de 2%, alors que les exèdent de ressources cyclique ont
diminuer d'1% ; c'est quasiment la même situation que l'année
précèdente d'une trésorerie plétorique.
En 2008, l'entreprise ne dispose que de 4% des
éxèdents des capitaux investis à long terme soit une
dégradation de 34% par rapport à 2007. L'entrprise étant
stratège, a multiplié ses efforts, ainsi arriver à degager
des ressources de financement de 96% ; ressoureces issues du cycle
d'exploitation.
En 2009, l'entreprise étant en une situation malsaine ;
utilise ses ressources issues de son exploitation pour le financement de la
partie des actifs acycliques insuifisament financée par le passif
acyclique de 68% et le reliquat en trésorerie (32%).
En 2010, l'ebtreprise a un besoin de financement de son cycle
d'exploitation qu'elle finance à 50,3% avec la part des capitaux non
investis à long terme et le reste en trésorerie (49,7%).
Le graphique ci-dessous nous donne un vision sur
l'évolution des agregats de l'équilibre finacier :
-100,00%
-150,00%
Evolution des agregats de l'équilibre financier
150,00%
100,00%
-50,00%
50,00%
0,00%
I
FR
BFR
100,00%
-63,00%
37,00%
2006
100,00%
-62,00%
38,00%
2007
100,00%
-96,00%
4,00%
2008
-100,00%
-68,00%
32,00%
2009
100,00%
49,70%
50,30%
2010
> Calcul des ratios
Tableau N°12 : calcul des ratios de
liquidité
Rubrique
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Valeurs d'exploitation (1)
|
504.167.674,07
|
969.912.396,21
|
3.980.550.164,73
|
18.626.283.436,48
|
24.278.469.856,30
|
Valeurs réalisable (2)
|
104.161.209,27
|
326.708.055,93
|
636.978.352,94
|
1.831.776.734,13
|
2.615.992.420,97
|
Valeurs disponible (3)
|
1.721.512.076,94
|
1.570.201.601,15
|
2.545.601.842,64
|
3.301.556.425,59
|
3.090.767.188,78
|
Actif circulant(4)=1+2+3
|
2.329.840.960,28
|
2.866.822.053,29
|
7.163.130.360,31
|
23.759.616.596,2
|
29.985.229.466,05
|
Passif à court terme (5)
|
1.688.910.178,52
|
2.265.767.109,36
|
7.070.594.985,56
|
30.797.075.590,19
|
23.763.066.732,58
|
Rlg = (4)/(5)
|
1,38
|
1,27
|
1,01
|
0,6
|
1,02
|
Rlr = ((2)+(3))/(5)
|
1,08
|
0,84
|
0,45
|
0,17
|
0,24
|
Rli = ((4) -((1)+(2))/(5)
|
1,02
|
0,69
|
0,36
|
0,12
|
0,13
|
Source : nous-même à partir du tableau
N°4
Pour bien comprendre la signification du ratio de
liquidité générale, on se rappellera que le fonds de
roulement peut être calculé comme la différence entre les
actifs circulants et les dettes à court terme ; c'est autant dire que ce
ratio indique indirectement la position du fonds de roulement.
Nous constatons que ce ratio diminue dans le temps comme
souligner pour le fonds de roulement ; jusqu'à être même
inférieur à l'unité en 2009 (donc un FR négatif),
il s'améliore en 2010 pour être supérieur à
l'unité (est donc un FR positif).
On dira donc ici que l'entreprise est en mesure d'honorer ses
engagement à court terme au moins une fois après avoir vendu ses
stocks, recouvert ses créances et disposer de ses billets parfaitement
liquide pour l'année partant de 2006 à 2008 et 2010 ; mais
incapable en 2009 à cause de l'accroissement des dettes envers les
personnel ; l'administration publique.
L'entreprise n'est pas en mesure d'honorer sans pour autant
vendre ses stocks ses engagement à court terme sauf qu'en 2006 où
elle à en honorer au moins une fois. Ceci indique la liquidité
restreinte.
L'entreprise disposant de ses billets parfaitement liquide
n'est pas en mesure de règle immédiatement ses dettes à
court terme sauf qu'en 2006 où elle était d'au moins une fois.
Tableau N°12 : Calcul des ratios d'autonomie
financière
Rubrique
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Totaux actifs net (1) Fonds propres net (2)
|
3.136.867.764,52
1.447.957.585,9
|
4.154.500.456,96
1.888.733.347,6
|
23.353.347.566,62
4.336.544.563,1
|
57.660.311.308,47
8.810.235.718,28
|
62.957.772.746,55
14.322.540.733,4
|
Capitaux étrangers (3) Dettes à court terme (4)
|
-
1.688.910.178,52
|
-
2.265.767.109,36
|
11.946.208.017,96
7.070.594.985,56
|
18.053.000.000
30.797.075.590,19
|
24.872.165.280,57 23.763.066.732,58
|
Dettes totales (5)=(3)+(4)
|
1.688.910.178,52
|
2.265.767.109,36
|
19.016.803.003,62
|
48.850.075.590,19
|
48.635.232.013,25
|
Indépendance(2)/(1) =(6)
|
0,46
|
0,45
|
0,19
|
0,15
|
0,23
|
Dépendance (5)/(1) =(7)
|
0,5
|
0,5
|
0,8
|
0,8
|
0,8
|
Solvabilité = (1)/(5)
|
1,86
|
1,83
|
1,23
|
1,18
|
1,29
|
(6) +(7)
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Source : nous-même à partir du tableau
N°4
Il se dégage de ce tableau que le ratio
d'indépendance financière comparé à celui de
dépendance, que ce dernier restent toujours supérieur au premier
à chaque exercice ; c'est autant dire que l'entreprise dépend
beaucoup plus des ressources externes que ses ressources propres.
L'importance des ressources de financement que dégage
l'entreprise sur la période sous étude est à la base de
cette situation.
Le coefficient de solvabilité est supérieur
à l'unité. Cela témoigne de la capacité qu'a
l'entreprise à rembourser toutes ses dettes si arriver la
décision d'apurer l'exigible avec la réalisation de l'actif au
moins une fois. La situation reste la même sur toute la période ce
qui est bon !
III.3 ANALYSE DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
Tableau N° :13 Données synthétique
servant d'analyse du besoin en fonds de roulement
Eléments
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
SI MP (1) SF MP (2)
|
301.400.173,14 382.045.993,58
|
382.045.993,58
789.030.074,5
|
789.030.074,5
2.559.988.372,15
|
2.559.988.372,15 6.495.049.474,78
|
6.495.049.474,78
275.628.187,56
|
K° MP (3)
|
8.127.123.713,56
|
11.349.679.050,49
|
28.662.879.994,93
|
26.379.906.567,38
|
43.111.787.746,16
|
(4)= ((1)+(2))/2
|
341.723.083,36
|
585.538.034,04
|
1.674.509.223,32
|
4.527.518.923,46
|
36.892.366.459
|
(5)= (3)+(2)-(1)
|
8.207.769.532
|
11.756.663.131,4
|
30.433.838.272,58
|
30.314.967.760,01
|
36.892.366.831,17
|
SI PF (6)
|
4.271.351,32
|
2.032.321,12
|
232.880,48
|
77.615.720,08
|
1.697.457.891,82
|
SF PF(7)
|
2.032.321,12
|
238.880,48
|
77.615.720,08
|
1.697.457.891,82
|
1.010.370.199,46
|
(7)=((6)+(7))/2
|
3.151.836,22
|
1.132.600,48
|
38.024.300,28
|
887.536.805,95
|
1.353.914.045,64
|
CAHT
|
16.172.181.496,53
|
21.832.787.891,99
|
34.412.661.232,26
|
66.982.983.927,4
|
103.366.470.834,74
|
Source : nous-même à partir du tableau N°4
et 6
Avec : SI MP et SF MP : stock initial et final matière
première ; SI PF et SF PF : stock initial et final produit fini ;
K° MP : consommation matière première.
CATH : chiffre d'affaire hors taxe
(4) : stock moyen matière premières
(5) : achat matière première
(7) : stock moyen produit fini
Tableau N°14 : Calcul des temps d'écoulement
MP (T.E MP) et de la rotation
Eléments
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
SI MP (1) SF MP (2) K° MP (3)
|
301.400.173,14 382.045.993,58 8.127.123.713,56
|
382.045.993,58 789.030.074,5 11.349.679.050,49
|
789.030.074,5 2.559.988.372,15 28.662.879.994,93
|
2.559.988.372,15 6.495.049.474,78 26.379.906.567,38
|
6.495.049.474,78 275.628.187,56 43.111.787.746,16
|
(4)= ((1)+(2))/2
|
341.723.083,36
|
585.538.034,04
|
1.674.509.223,32
|
4.527.518.923,46
|
36.892.366.459
|
(5)= (3)+(2)-(1)
|
8.207.769.532
|
11.756.663.131,4
|
30.433.838.272,58
|
30.314.967.760,01
|
36.892.366.831,17
|
TE MP=
(4)x360/(3)
|
15,1 j
|
18,6 j
|
21 j
|
61,8 j
|
28,3 j
|
Rotation=(3)/(4)
|
24
|
19
|
17
|
6
|
13
|
Source : nous-même à partir du tableau N°4
et 6
(4) : stock moyen matière premières ; (5) : Achat
matières premières
Il ressort de ce tableau qu'en 2006, l'entreprise s'est
approvisionnée 24 fois en stock moyen des matières
premières qui ont étaient consommées pendant 15 jours pour
atteindre le stade final. (Disposition du produit fini). En 2007 avec un
délai de 18 jours et 14 heures de consommation MP, le
renouvèlement du stock MP était de 19 tout au long de cet
exercice. En 2008 on constate le temps d'écoulement de 21 jours et 17
fois de réapprovisionnement. En 2009 l'entreprise a payer son stock
moyen MP 6 fois avec le délai d'écoulement de 61 jour et 2 heure,
en 2010 la rotation étant de 13, l'entreprise avait comme délais
d'écoulement de 28 jours et 7 heures.
Tableau N°15 : Calcul des temps d'écoulement
Crédit client et de la rotation
Eléments
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Client (1)
|
-
|
67.025.752,82
|
168.744.697,53
|
215.325.541,77
|
143.171.920,65
|
CATTC (2)
|
16.172.181.496,53
|
21.832.787.891,99
|
34.412.661.232,26
|
66.982.983.927,4
|
103.366.470.834,74
|
TE client= (1)/(2)
|
-
|
1,1 j
|
1,8 j
|
1,2 j
|
0,5 j
|
Rotation=(2)/(1)
|
-
|
326
|
204
|
311
|
722
|
Source : nous-même à partir du tableau N°4
et 6
Ce ratio mesure le temps nécessaire d'une
créance à être immédiatement liquide. Au regard de
ce tableau nous remarquons que les ventes de l'entreprise s'effectuent à
un de paiement client quasiment nul.
En 2007 l'entreprise renouvelle la créance de 1 jours
326 fois à ses clients ; 204 fois pour 2 jours en 2008 ; 311 fois en 1
jours en 2009 et 722 fois pour 12 heures en 2010.
Tableau N°16 : Calcul du temps d'écoulement
Crédit fournisseurs et de la rotation
Eléments
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Fournisseurs (1)
|
49.433.403,3
|
66.675.629,57
|
109.662.981,39
|
21.666.170.037,27
|
18.226.188.018,32
|
Achat TTC (2)
|
8.207.769.532
|
11.756.663.131,4
|
30.433.838.272,58
|
30.314.967.760,01
|
36.892.366.831,17
|
TE F'sses= (1)/(2)
|
2,2 j
|
2 j
|
1,3 j
|
257,3 j
|
177,9 j
|
Rotation=(2)/(1)
|
166
|
176
|
278
|
1
|
2
|
Nous même à partir des états de
synthèse et du tableau N°13
Ce ratio mesure le temps nécessaire d'une dette
d'être remboursable. Il se laisse voir qu'en 2006 que les fournisseurs
ont renouvelé la dette de l'entreprise 166 fois avec un délai
obtenu de 2 jours et 4 heures. En 2007, 176 fois pour 2 jours ; en 2008 le
délai n'était que de 1 jours avec une rotation de 278 ; en 2009,
la rotation n'était qu'une seul fois avec le délai de 8 mois, 2
semaine et 2 jours ; en 2010 les fournisseurs ont accordés que 2 fois la
dette à l'entreprise avec un délai 5 mois et 3 semaines.
III.3.1 DETERMINATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
NORMATIF POSTE PAR POSTE (en nombre de jours CAHT).
Pour l'année 2006
CAHT : 16.172.181.496,53 (voir tableau N° 13)
· Stock MP
- Stock moyen MP : 341.723.083,36 (voir tableau N° 14) -
Cout d'achat MP consommés : 8.127.123.713,56
On calcule le temps d'écoulement (T.E) et le coefficient
de structure (CS)
|
TE
|
CS
|
Besoin à
financer
|
Stock MP
|
341.723.023.083,36/8.127.123.713,56 = 15,1
|
8.127.123.713,56/16.172.181.496,53 = 0,5
|
15,1 x 0,5
= 7,6 j CAHT
|
NB : Le besoin à financer (BF) ou le financement
nécessaire du stock MP peut être calcule directement en
simplifiant par le cout d'achat MP consommés :
BF MP =*( ~~ o e
o t e o o ) + ( o t e o o
)
BF MP = (Stock moyen /CAHT) x 360 =
(341.723.023.083,36/16.172.181.496,53) x 360 = 7,6 jours de CAHT.
· Stock produis finis
- Stock moyen : 3.151.836,22 (voir tableau N° 13)
- Le coüt de production des PF est indéfini, or
il est possible d'appliquer la méthode directe pour calculer le besoin
à financer (voir NB en bas du petit tableau de la page
précédente)
- Ce qui donne BF = (stock moyen PF/CAHT) x 360 j
= 3.151.836,22 /16.172.181.496,53) x 360 = 0,1 jours du CAHT
· Stock emballages
Pour ce qui concerne les emballages nous appliquerons la formule
directe par manque d'information sur le cout d'achat emballage
utilisé.
- Stock moyen emballage : 106.029.385,66
- BF emb. = (106.029.385,66/16.172.181.496,53) x 360 j = 2,4
jours du CAHT
· Stock à l'extérieur
- Stock moyen à l'extérieur : 10.721.940,3
- BF = (10.721.940,3/16.172.181.496,53) x 360 j = 0,2 jours du
CAHT
· Produits en cours
- Les encours moyen : 3.541.230,92
- BF = (3.541.230,92/16.172.181.496,53) x 360 = 0,1 jours du
CAHT
· Avances clients
- Ressource de financement (RF) = (avance client (voir
bilan)/CAHT) x 360 - RF = (304.150/16.172.181.496,53) x 360 j) = 0,8 jours du
CAHT
· Fournisseurs
- Temps d'écoulement (T.E) = 2,2 jours
- CS = Achat TTC/CAHT)
- CS= (8.207.769.534/16.172.181.496,53) x 360 j) = 0,5
- RF = T.E x CS = 2,2 x 0,5 = 1,1 jours de CAHT
· Avances aux fournisseurs
- Besoin à Financer = (avance fournisseurs/ CAHT) x 360
j
- BF = 19.770.537,78/16.172.181.496,53) x 360 j) = 0,4 jours du
CAHT
· Autres créances
- Ce poste comprend : les créances personnels, Etat et
comptes de régularisation ainsi que les débiteurs divers (voir le
bilan comptable).
- Autres créances : 84.390.671,49
- Besoin à financer = (84.390.671,49/16.172.181.496,53) x
360 j) = 1,9 jours du CAHT
· Autre dettes
- Ce poste comprend : les dettes envers les personnels,
l'Etat, société apparenté et les créditeurs
diverses et les comptes de régularisation du passif. (voir le passif du
bilan).
- Montant autres dettes : 1.601.473.240,52
- Ressource de financement = 1.601.473.240,52/16.172.181.496,53)
x 360 j) = 37,5 jours du CAHT
Tableau N° 16 : Synthèse de l'analyse du
BFR
2006
|
Délai
|
Coefficient de structure
|
En jours du CAHT
|
Eléments
|
|
Ressource de financement
|
Stock MP
|
15,1 j
|
0,5
|
7,6
|
|
Stock emballage
|
|
|
2,4
|
|
Produit semi
|
|
|
|
|
Stock produit fini
|
|
|
0,1
|
|
Produit en cours
|
|
|
0,1
|
|
Stock à l'extérieur
|
|
|
0,2
|
|
Avance aux Fourniss.
|
|
|
0,4
|
|
Fournisseur
|
2,2 j
|
0,5
|
|
1,1
|
Clients avance
|
|
|
|
0,8
|
Clients
|
|
|
-
|
|
Autres créances
|
|
|
1,9
|
|
Autres dettes
|
|
|
|
35,6
|
Besoin en j CAHT
|
|
|
12,7
|
|
Ressource en j CAHT
|
|
|
|
37,5
|
BFR en jours CAHT
|
|
|
24,8
|
|
|
Pour cette année, l'entreprise a dégagée
des ressources de financement de 24,8 jours CAHT, soit 24,8/360) x
16.172.181.496,53 = 1.114.083.614,2.
Au regard de ce tableau on constate que les ressource de
financement dégager par l'entreprise cette année(2006) est
dü à l'importance de financement des tiers regroupé dans
« autres dettes », qui ont financé l'activité à
35,6 jours du chiffre d'affaires hors taxe.
Mais, il reste à examiner l'importance des charges
qu'elle doit payer et comptabilisées d'avance du fait que ça
pourra peser sur la rentabilité économique.
Pour l'année 2007
CAHT : 21.832.787.891,99
· Stock MP
- Stock moyen MP : 585.538.034,04 (voir tableau N° 14) -
Cout d'achat MP consommés : 11.349.679.050,49
BF MP = (Stock moyen/CAHT) x 360 = (585.538.034,04
/21.832.787.891,99) x 360 = 9,7 jours de CAHT.
· Stock produis finis - BF =
(stock moyen PF/CAHT) x 360 j
= 1.132600,8/21.832.787.891,99) x 360 = 0,02 jours du CAHT
· Stock emballages - Stock moyen
emballage : 131.283.143,61
- BF emb. = (131.283.143,61/21.832.787.891,99) x 360 j = 2,2
jours du CAHT
· Stock à l'extérieur
- Stock moyen à l'extérieur :
18.616.079,13
- BF = (18.616.079,13/21.832.787.891,99) x 360 j = 0,31 jours du
CAHT
· Produits en cours - Les
encours moyen : 470.177,56
- BF = (470.177,56/21.832.787.891,99) x 360 = 0,01 jours du
CAHT
· Avances clients - Ressource de
financement (RF) = (avance client (voir bilan)/CAHT) x 360
- RF = (1.229.400/21.832.787.891,99) x 360 j) = 0,02 jours du
CAHT
· Clients
- Temps d'écoulement : 1,1j
- Besoin financement (BF) = (client ET rattaches (voir
bilan)/CAHT) x 360
- CS : 21.832.787.891,99/21.832.787.891,99= 1
- BF : 1,1 x 1= 1,1 jours du CAHT
· Fournisseurs
- Temps d'écoulement (T.E) = 2 jours
- CS = Achat TTC/CAHT)
- CS= (11.756.663.131,4/21.832.787.891,99) x 360 j) = 0,54
- RF = T.E x CS = 2 x 0,54 = 1,1 jours de CAHT
· Avances aux fournisseurs
- Besoin à Financer = (avance fournisseurs/ CAHT) x 360
j
- BF = 73.090.947,15/21.832.787.891,99) x 360 j) = 1,2 jours du
CAHT
-
· Autres créances
- Autres créances : 186.591.355,96
- Besoin à financer = (186.591.355,96/21.832.787.891,99)
x 360 j = 3,1 jours du CAHT
· Autre dettes
- Montant autres dettes : 2.194.862.079,79
- Ressource de financement = 2.194.862.079,79/21.832.787.891,99)
x 360 j = 36,2 jours du CAHT
Tableau N° 17 : Synthèse de l'analyse du
BFR
2007
|
Délai
|
Coefficient de structure
|
En jours du CAHT
|
Eléments
|
|
Ressource de financement
|
Stock MP
|
18,6 j
|
0,52
|
9,7
|
|
Stock emballage
|
|
|
2,2
|
|
Produit semi
|
|
|
-
|
|
Stock produit fini
|
|
|
0,02
|
|
Produit en cours
|
|
|
0,01
|
|
Stock à l'extérieur
|
|
|
0,31
|
|
Avance aux Fourniss.
|
|
|
1,2
|
|
Fournisseur
|
2 j
|
0,54
|
|
1,1
|
Clients avance
|
|
|
|
0,02
|
Clients
|
1,1
|
1
|
1,1
|
|
Autres créances
|
|
|
3,1
|
|
Autres dettes
|
|
|
|
36,2
|
Besoin en j CAHT
|
|
|
17,64
|
|
Ressource en j CAHT
|
|
|
|
37,32
|
BFR en jours CAHT
|
|
|
19,69
|
|
|
Les ressources de financement dégagés par
l'entreprise est de 19,69 jours du CAHT, soit (19,69/360) x 21.832.787.891,99 =
1.193.525.738,08.
Au regard de ce tableau, on remarque que les
dégagements des ressources de financement est dû à des
financements des tiers comprissent dans « autre dettes » ; ils ont
financés l'exploitation pour 36,2 jours du CAHT. Cette situation est
à examiner comme pour le cas de 2006.
Pour l'année 2008
CAHT : 34.412.661.232,26
· Stock MP
- Stock moyen MP : 1.674.509.223,32 (voir tableau N° 14) -
Cout d'achat MP consommés : 28.662.879.994,93
BF MP = (Stock moyen /CAHT) x 360 = (1.674.509.223,32 /
34.412.661.232,26) x 360 = 17,5 jours de CAHT.
· Stock produis finis
- BF = (stock Moyen PF/CAHT) x 360 j
= 38.924.300,28/ 34.412.661.232,26) x 360 = 0,4 jours du CAHT
· Stock emballages
- Stock moyen emballage : 390.596.620,14
- BF emb. = (390.596.620,14/ 34.412.661.232,26) x 360 j = 4,1
jours du CAHT
· Stock à l'extérieur
- Stock moyen à l'extérieur : 370.652.610,7
- BF = (370.652.610,7/ 34.412.661.232,26) x 360 j = 3,9 jours du
CAHT
· Produits en cours
- Les encours moyen : 548.526,03
- BF = (548.526,03/ 34.412.661.232,26) x 360 = 0,001 jours du
CAHT
· Avances clients
- Ressource de financement (RF) = (avance client (voir
bilan)/CAHT) x 360
- RF = (390.600/ 34.412.661.232,26) x 360 j) = 0,004 jours du
CAHT
· Clients
- Temps d'écoulement : 1,8
- Besoin financement (BF) = (client ET rattaches (voir
bilan)/CAHT) x 360
- CS : 34.412.661.232,26/34.412.661.232,26= 1 - BF : 1,8 x 1=
1,8 jours du CAHT
· Fournisseurs
- Temps d'écoulement (T.E) = 1,3 jours - CS = Achat
TTC/CAHT)
- CS= (30.433.838.272/ 34.412.661.232,26) x 360 j) = 0,9
- RF = T.E x CS = 1,3 x 0,9 = 1,2 jours de CAHT
· Avances aux fournisseurs
- Besoin à Financer = (avance fournisseurs/ CAHT) x 360
j
- BF = 84.327.965,27/ 34.412.661.232,26) x 360 j) = 0,9 jours du
CAHT
· Autres créances
- Autres créances : 383.905.690,14
- Besoin à financer = (383.905.690,14/ 34.412.661.232,26)
x 360 j = 4,02 jours du CAHT
· Autre dettes
- Montant autres dettes : 6.960.539.403,7
- Ressource de financement = 6.960.539.403,7/
34.412.661.232,26) x 360 j = 72,8
jours du CAHT
Tableau N° 18 : Synthèse de l'analyse du
BFR
2008
|
Délai
|
Coefficient de structure
|
En jours du CAHT
|
Eléments
|
|
Ressource de financement
|
Stock MP
|
21 j
|
0,83
|
7,5
|
|
Stock emballage
|
|
|
4,1
|
|
Produit semi
|
|
|
6
|
|
Stock produit fini
|
|
|
0,4
|
|
Produit en cours
|
|
|
0,001
|
|
Stock à l'extérieur
|
|
|
3,9
|
|
Avance aux Fourniss.
|
|
|
0,9
|
|
Fournisseur
|
1,3 j
|
0,9
|
|
1,2
|
Clients avance
|
|
|
|
0,004
|
Clients
|
1,8 j
|
1
|
1,8
|
|
Autres créances
|
|
|
4,02
|
|
Autres dettes
|
|
|
|
72,8
|
Besoin en j CAHT
|
32,6
|
|
Ressource en j CAHT
|
|
74
|
BFR en jours CAHT
|
41,4
|
|
|
L'entreprise dégage des ressources de financement
très élevés cette année à cause de
l'importance de financement de ses tiers créditeurs qui est cette
fois-ci deux fois que celui de l'année passée (2007).
Les ressources dégagés est de 41,4 jours du
CAHT, cela veut dire que les tiers ont financés le cycle d'exploitation
à 41,4 jours des toutes les ventes soit (41,4/360) x 34.412.661.232,26 =
3.957.456.041,71
Pour l'année 2009
CAHT : 66.982.983.927,4
· Stock MP
- Stock moyen MP : 4.527.518.923,46 (voir tableau N° 14) -
Cout d'achat MP consommés : 26.379.906.657,38
BF MP = (Stock moyen /CAHT) x 360 = (4.527.518.923,46/
66.982.983.927,4) x 360 = 24,3 jours de CAHT.
· Stock produis finis - BF =
(stock Moyen PF/CAHT) x 360 j
= 887.536.805,95/ 66.982.983.927,4) x 360 = 4,8 jours du
CAHT
· Stock emballages - Stock moyen
emballage : 3.996.463.585,08
- BF emb. = (3.996.463.585,08/ 66.982.983.927,4) x 360 j = 21,5
jours du CAHT
· Stock à l'extérieur
- Stock moyen à l'extérieur :
1.312.270.246,88
- BF = (1.312.270.246,88/ 66.982.983.927,4) x 360 j = 7,05 jours
du CAHT
· Produits en cours - Les
encours moyen : 579.627.239,23
- BF = (579.627.239,23/ 66.982.983.927,4) x 360 = 3,1 jours du
CAHT
· Avances clients - Ressource de
financement (RF) = (avance client (voir bilan)/CAHT) x 360
- RF = (5.091.800/ 66.982.983.927,4) x 360 j) = 0,03 jours du
CAHT
· Clients
- Temps d'écoulement : 1,2
- Besoin financement (BF) = (client ET rattaches (voir
bilan)/CAHT) x 360
- CS : 66.982.983.927,4/66.982.983.927,4= 1
- BF : 1,2 x 1= 1,2 jours du CAHT
· Fournisseurs
- Temps d'écoulement (T.E) = 257,4 jours
- CS = Achat TTC/CAHT)
- CS= (30.314.967.760,01/ 66.982.983.927,4) x 360 j) = 0,452
- RF = T.E x CS = 257,4 x 0,452 = 116,4 jours de CAHT
· Avances aux fournisseurs
- Besoin à Financer = (avance fournisseurs/ CAHT) x 360
j
- BF = 792.179.632,29/ 66.982.983.927,4) x 360 j) = 4,3 jours du
CAHT
· Autres créances -
Autres créances : 824.271.560,07
- Besoin à financer = (824.271.560,07/ 66.982.983.927,4)
x 360 j = 4,4 jours du CAHT
· Autre dettes
- Montant autres dettes : 9.125.813.752,92
- Ressource de financement = 9.125.813.752,92/ 66.982.983.927,4)
x 360 j = 49,05 jours du CAHT
Tableau N° 19 : Synthèse de l'analyse du
BFR
2009
|
Délai
|
Coefficient de structure
|
En jours du CAHT
|
Eléments
|
|
Ressource de financement
|
Stock MP
|
61,8 j
|
0,39
|
24,3
|
|
Stock emballage
|
|
|
21,5
|
|
Produit semi
|
|
|
|
|
Stock produit fini
|
|
|
4,8
|
|
Produit en cours
|
|
|
3,1
|
|
Stock à l'extérieur
|
|
|
7,05
|
|
Avance aux Fourniss.
|
|
|
4,3
|
|
Fournisseur
|
257,4 j
|
0,452
|
|
116,4
|
Clients avance
|
|
|
|
0,03
|
Clients
|
1,2 j
|
1
|
1,2
|
|
Autres créances
|
|
|
4,4
|
|
Autres dettes
|
|
|
|
49,05
|
Besoin en j CAHT
|
70,65
|
|
Ressource en j CAHT
|
|
165,48
|
BFR en jours CAHT
|
94,83
|
|
|
Les ressources de financement est de 94,83 jours du chiffres
d'affaires horst taxe, soit 94,83 x 360) x 66.982983.927,4=
17.644.434.349,4.
On remarque que l'entreprise a reçue des financements
supplémentaires de 94,83 jours de besoin de financement de son
exploitation de toutes les ventes facturées et non facturées.
Cela est justifié les ressources de financement de la part des
fournisseurs qui est de 116,4 jours des toutes les ventes, alors que le besoin
de financement clients n'a été que de 1,2 j du CAHT.
Pour l'année 2010
CAHT : 103.366.470.834,74
· Stock MP
- Stock moyen MP : 3.385.338.831,17 (voir tableau N° 14) -
Cout d'achat MP consommés : 43.111.787.746,16
BF MP = (Stock moyen /CAHT) x 360 = (3.385.338.831,17
/103.366.470.834,74) x 360 = 11,8 jours de CAHT.
· Stock produis finis - BF =
(stock Moyen PF/CAHT) x 360 j
= 1.353.914.045,64/103.366.470.834,74) x 360 = 4,7 jours du
CAHT
· Produits semi oeuvres - BF =
(stock Moyen /CAHT) x 360 j
= 7.870.996.002,08/ 103.366.470.834,74) x 360 = 27,4 jours du
CAHT
· Stock emballages - Stock moyen
emballage : 6.211.266.468,6
- BF emb. = (6.211.266.468,6/ 103.366.470.834,74) x 360 j =
21,63 jours du CAHT
· Stock à l'extérieur
- Stock moyen à l'extérieur :
5.484.128.393,1
- BF = (5.484.128.393,1/103.366.470.834,74) x 360 j = 19,1 jours
du CAHT
· Produits en cours - Les
encours moyen : 1.082.230.906,97
- BF = (1.082.230.906,97/ 103.366.470.834,74) x 360 = 3,8 jours
du CAHT
· Avances clients - Ressource de
financement (RF) = (avance client (voir bilan)/CAHT) x 360
- RF = (5.091.800/ 103.366.470.834,74) x 360 j) = 0,03 jours du
CAHT
· Clients
- Temps d'écoulement : 0,5
- Besoin financement (BF) = (client ET rattaches (voir
bilan)/CAHT) x 360
- CS : 103.366.470.834,74/ 103.366.470.834,744= 1
- BF : 0,5 x 1= 0,5 jours du CAHT
· Fournisseurs
- Temps d'écoulement (T.E) = 178,4 jours
- CS = Achat TTC/CAHT)
- CS= (36.892.366.459/103.366.470.834,74) x 360 j) = 0,357
- RF = T.E x CS = 178,4 x 0,452 = 116,4 jours de CAHT
· Avances aux fournisseurs
- Besoin à Financer = (avance fournisseurs/ CAHT) x 360
j
- BF = 165.652.542,77/103.366.470.834,74) x 360 j) = 0,6 jours
du CAHT
· Autres créances
- Autres créances : 2.307.167.975,55
- Besoin à financer = (2.307.167.975,55/
103.366.470.834,74) x 360 j = 8,04 jours du CAHT
· Autre dettes
- Montant autres dettes : 3.650.413.531,37
- Ressource de financement = 3.650.413.531,37/
103.366.470.834,74) x 360 j =
12,7 jours du CAHT
Tableau N° 20 : Synthèse de l'analyse du
BFR
2010
|
Délai
|
Coefficient de structure
|
En jours du CAHT
|
Eléments
|
Besoin à financer
|
Ressource de financement
|
Stock MP
|
28,3 j
|
0,417
|
11,8
|
|
Stock emballage
|
|
|
21,63
|
|
Produit semi
|
|
|
27,4
|
|
Stock produit fini
|
|
|
4,7
|
|
Produit en cours
|
|
|
3,8
|
|
Stock à l'extérieur
|
|
|
19,1
|
|
Avance aux Fourniss.
|
|
|
0,6
|
|
Fournisseur
|
178,4 j
|
0,357
|
|
63,7
|
Clients avance
|
|
|
|
6,4
|
Clients
|
0,5 j
|
1
|
0,5
|
|
Autres créances
|
|
|
8,04
|
|
Autres dettes
|
|
|
|
12,7
|
Besoin en j CAHT
|
97,57
|
|
Ressource en j CAHT
|
|
82,8
|
BFR en jours CAHT
|
|
14,77
|
Au regard de ce tableau on constate que l'entreprise est en
besoin de financement de 14,77 jours du CAHT soit (14,77/360) x
103.366.470.834,74= 4.420.896.595,08.
L'analyse nous laisse voir que ces besoins de financement
d'exploitation est dü à l'importance des besoins de stock,
notamment de l'achat des emballages ; des matières premières
ainsi que pour la gestion de produit semi oeuvre.
Tableau n° 21 : Comparaison du BFR constaté
et le BFR normatif
Indicateurs
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
BFR constaté
|
(1.080.581.291,18)
|
(969.146.657,22)
|
(2.453.066.467,89)
|
(10.339.015.419,58)
|
3.131.395.544,69
|
BFR normatif
|
(1.114.083.614,2)
|
(1.193.525.738,09)
|
(3.957.456.041,71)
|
(17.644.434.349,4)
|
4.240.896.595,08
|
Ecart = (1) - (2)
|
+33.502.323,02(1)
|
+224.379.080,87
|
+1.504.389.573,82
|
+7.305.418.929,82
|
- 1.109.501.050(2)
|
(1) le signe (+) signifie que le ressource de financement
constatée réellement est moins important que le ressource de
financement normatif.
(2)
L'évolution du besoin en fonds de roulement
normatif et constaté.
10
|
000
|
000
|
000,00
|
5
|
000
|
000
|
000,00
|
|
|
|
0,00
|
-5
|
000
|
000
|
000,00
|
-10
|
000
|
000
|
000,00
|
-15
|
000
|
000
|
000,00
|
-20
|
000
|
000
|
000,00
|
BFR Constaté BFR normatif
2006 2007 2008 2009 2010
le signe (-) signifie que le besoin en fonds de roulement
constaté est moins important que le besoin en fonds de roulement
normatif.
Tableau n° 20 : Calcul de la rentabilité
économique
Indicateurs
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
EBE (1)
|
2.285.079.426,37
|
2.995.560.931,03
|
6.124.655.126,28
|
9.639.443.368,07
|
24.271.173.903,51
|
Actif net total2
|
3.136.867.764,52
|
4.154.500.456,96
|
23.353.347.566,62
|
57.660.311.308,47
|
62.957.772.746,55
|
ROI= (1)x100/(2)
|
72,8%
|
72,1%
|
26,23%
|
16,72%
|
38,55%
|
Source : nous même à partir du tableau n°4
et 6
Au regard de ce tableau nous constatons que la
rentabilité des capitaux investis de 72,8% en 2007 diminue tout
brusquement en 2008 de 45,87%, cela est dû à l'augmentation des
charges comprises dans les consommations intermédiaire ; en 2009 elle
diminue d'office à cause de l'augment de l'excédent brut
d'exploitation qui est moins que relativement à celui de l'actif
économique.
Tableau n° 24 : Calcul de l'excédent de
trésorerie d'exploitation
Indicateurs
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
EBE (1)
|
2.285.079.426,37
|
2.995.560.931,03
|
6.124.655.126,28
|
9.639.443.368,07
|
24.271.173.903,51
|
Ä BFR
|
-
|
111.434.632,58
|
(1.483.919.810,69)
|
(7.885.948.954,69)
|
103.366.470.834,74
|
ETE (1) - (2)
|
2285079426,37
|
2884126298,45
|
7608574936,97
|
17525392322,76
|
-79095296931,23
|
Source : nous même à partir du tableau n°6
et 9
Au regard de ce tableau on remarque que l'entreprise
dégage des excédents de trésorerie pouvant l'aider
à payer des dettes financières, le personnel, sauf qu'en 2010
à cause de l'importance des besoins à financer de
103.366.470.834,74.
Tableau n° 23 : Le besoin en fonds de roulement
analytique et la rentabilité économique
Indicateurs
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rentabilité écque Ä BFR normatif
|
72,8%
-
|
72,1%
(79.442.123,89)
|
26,23%
(2.763.930.303,62)
|
16,72%
(1.368.697.8307,69)
|
38,55%
13403537754,32
|
Observation en termes de besoin
|
Diminution
|
Diminution
|
Diminution
|
Augmentation
|
Observation en (resource)
|
Augmentation
|
Augmentation
|
Augmentation
|
Diminution
|
Source : nous même à partir du tableau n° 9
et 20
Au regard de ce tableau, nous constatons qu'à chaque
diminution du besoin en fonds de roulement ou augmentation des ressources de
financement correspond une rentabilité économique qui diminue
d'avantage.
A contrario l'augmentation du besoin en fonds de roulement ou
la diminution des ressources de financement correspond à une
augmentation de la rentabilité économique d'avantage ; Cela
s'explique par le fait qu'après analyse du besoin en fonds de roulement
nous nous sommes rendu compte que les dégagements de ressources sont dus
à des délais très important accordés par ses
créditeurs regroupés dans << autres dettes >>
là que nous avons remarqué de leurs part le financement de 35,6
jours du CAHT en 2006 ; 36,2 en 2007 ; 72,8 en 2008 ; 49,05 en 2009 ; plus loin
encore on se rend compte que ses ressources sont sujet des charges qui freine
l'augmentation de l'excédent brut d'exploitation ainsi qui évolue
moins que proportionnément à l'évolution du total actif
net. Dans les ressources d'exploitation on y retrouve des charge que
l'entreprise doit payer et celles qu'elle avait comptabilisé d'avance.
En 2010 se dégage un besoin des fonds le poste responsable de ce besoin
est le << stock >> où le besoin à financer pour le
stock matière première était de 11, jours du CAHT ; le
besoin à financer pour les emballages 21,5 jours du CAHT et le besoin
pour les produits semi oeuvres de 27,4 jours du CAHT.
~ 88 ~ CONCLUSION GENERALE
Au bout de notre travail de recherche, il importe de faire la
revue des grandes lignes qui le composent et de présenter
brièvement les résultats auquel il a abouti.
Le choix de ce sujet « Analyse dynamique du besoin de
financement du cycle d'exploitation et son impact sur la rentabilité
économique » a été motivé par le fait qu'une
entreprise peut s'éteindre victime de son développement dans la
mesure où elle n'arrive pas maîtriser cette situation de
croissance, cependant cela accompagne d'entreprise tout droit vers une
situation où elle ne sera plus en mesure de payer ses personnel, c'est
ainsi nous avions voulu montre l'importance de la gestion du cycle
d'exploitation avec son élément clé qui est le besoin de
financement d'exploitation, un indicateur d'une trésorerie mal
maîtriser en phase de croissance. Le choix sur la BRASIMBA était
de dégager sa santé financière, de terminer sa politique
et sa position stratégique ou son pouvoir de négociation
vis-à-vis de ses clients et fournisseurs en outre connaitre sa politique
dans la gestion de son cycle d'exploitation.
Il n'a pas suffi seulement de définir notre choix sur
le sujet mais aussi des questions auxquelles il fallait répondre, c'est
ainsi que nous étions préoccupé de deux questions :
La première été de savoir si la structure
financière de la BRASIMBA était équilibre et qu'elle
permettait à celui-ci d'atteindre l'équilibre financier ;
Le deuxième été de savoir si l'analyse du
besoin en fonds de roulement avait de l'impact sur la rentabilité des
capitaux investis.
Pour appréhender notre étude et répondre
effectivement à des questions de la recherche ; nous avons
formulé deux hypothèses :
Et la deuxième selon laquelle ce sont le capitaux
circulant qui, par leurs rotation sont génératrice de
bénéfice ; ils ne le sont que lorsqu'il y a eu une bonne gestion
du cycle d'exploitation qui implique directement la maîtrise de
l'élément clé de cette gestion qui est le besoin en fonds
de roulement, c'est ainsi que nous avons affirmé en terme
d'hypothèse.
La vérification de ces hypothèses a
nécessité l'utilisation des techniques et des méthodes.
Ainsi nous avons utilisé la technique documentaire qui nous a permis de
former le cadre théorique et conceptuel de ce présent travail.
Quant aux méthodes, il a été
employé la méthode analytique qui nous a permis à analyser
le besoin de financement du cycle d'exploitation et de présenter les
résultats de la recherche sous forme des tableaux et graphiques ; la
méthode comparative qui nous a permis de mesurer l'évolution du
besoin en fonds de roulement dans le temps et d'interprétation des
agrégats de l'équilibre financier ; la méthode
systémique qui nous permit de dégager l'impact de l'analyse du
besoin de financement du cycle d'exploitation sur la rentabilité des
capitaux investis.
Nous avons délimité notre travail dans le
domaine de l'analyse financière plus précisément l'analyse
de la structure financière l'étude de la rentabilité des
capitaux investis ; dans le temps il s'est étalé sur une
période de 5 ans, allant de 2006 à 2010 ; dans l'espace
c'était sur la Brasserie Simba.
En vue d'arriver à vérifier notre
hypothèse, nous avons subdivisé notre travail en trois chapitres
outre l'introduction et la conclusion générale :
Le premier chapitre à porter sur le cadre conceptuel et
théorique qui comprend les définitions des concepts
opératoires et une théorie synthétique de l'analyse
financière là que nous avons abordé en détail la
théorie du besoin en fonds de roulement et de la rentabilité
économique.
Le deuxième concerne la présentation de la BRASIMBA
et de ses états des synthèses qui nous ont servi de support pour
porter notre jugement sur lui.
Le troisième chapitre traite de l'analyse dynamique du
besoin de financement du cycle d'exploitation et son impact sur la
rentabilité des capitaux investis ; il débute par le
préalable à l'analyse des états financiers, de l'analyse
de l'équilibre financier et de quelques ratios de structure que nous
avons jugé pertinents ainsi, se termine par l'analyse du besoin de
financement du cycle d'exploitation avec les ratios de durée de rotation
qui ont servi de complément à cette analyse et le calcul de
l'excédent de trésorerie d'exploitation et de la
rentabilité économique (rentabilité des capitaux
investis).
L'analyse de la première hypothèse a abouti aux
résultats selon lesquels la structure de la BRASIMBA est bonne et lui
permet de garder un équilibre malgré qu'il existe encore certains
points qui nécessitent d'être modifiés tels que la
liquidité restreinte qui reste inférieur au standard de 0,5 de
2008 à 2010 et la liquidité immédiate inférieure
à 0,2 le standard en 2009 et 2010.
A part cela, la BRASIMBA présente des bilans biens
structurés à l'actif et au passif avec un résultat positif
sur bon nombre d'année sauf en 2009. Le fonds de roulement net global
largement positif sauf en 2009 où il était négatif
à cause de la perte réalisée cette année de
6.259.048.095,66 ; il est positif ainsi dit pléthorique en 2006,
insuffisant en 2007 ; 2008 et 2010 du fait il ne couvre qu'une partie de
valeurs d'exploitation. Il y a aussi des dégagements de ressources
d'exploitation sauf qu'en 2010 où l'entreprise avait un besoin des fonds
pour financer son acticité de 3.131.395.544,69, cela n'a pas posé
un problème du fait qu'elle disposait des excédents de ressources
à long terme qui ont servies de financement de ce besoin. Une
trésorerie continuellement aisée c'est-à-dire sans
problème de trésorerie sur toute la période sous
études et une bonne liquidité générale avec une
capacité normale d'honorer à ses engagements totaux (au moins une
fois), mais dépendante des fonds des tiers.
Voilà partant de tous ces éléments nous
confirmons notre première hypothèse selon laquelle la structure
financière de la BRASIMBA est saine et lui permet d'atteindre son
équilibre financier.
Entre autre nous avons constaté que la BRASIMBA dispose
des ressources de financement issues de son exploitation sur 4 ans d'exercice
sauf en 2010 ; c'est ainsi, nous avons compris après analyse du besoin
en fonds de roulement
que cette situation de dégagement des ressources
d'exploitation sont dû à des délais de ses débiteurs
qui sont quasiment nuls alors que pour ses créditeurs allongés :
en 2007 1 jour pour les clients contre 37 jours pour les fournisseurs et autres
dettes ; 1 jours en 2008 pour les client contre 73 jours des fournisseurs et
autre dettes ; 1 ours clients contre 116 jours des fournisseurs et 49 jours
d'autres dettes en 2009. Ces ressources nous donnent le reflet de force que la
BRASIMBA entretient avec ses client et fournisseurs.
Voir l'évolution de la rentabilité
économique comparer à celui des ressources de financement
d'exploitation, nous avons constaté qu'à chaque diminution du
besoin en fonds de roulement ou augmentation des ressources de financement
correspond une rentabilité économique qui diminue d'avantage et
inversement, correspond à une augmentation de la rentabilité
économique d'avantage.
C'est ainsi en 2007 on constate la rentabilité
économique de 72,1%, diminuée en 2008 jusqu'à 26,2% avec
les ressources de financement qui ont augmentées de 2.763.930.303,62, ce
sont les charges à payer et comptabilisées d'avance que l'on
retrouve dans les ressources cyclique qui ont fait que l'augmentation de
l'excédent brut d'exploitation augmente moins proportionnellement
à celui de l'actif net du bilan. Il faut aussi signaler qu'en 2008 il y
a eu augmentation des charges des personnels de valeur de 1.070.622.244,24.
En 2009, le taux de rentabilité économique
diminue d'office jusqu'à 16,72% à cause de de l'augmentation des
charges comptabilisées en contre partie avec les comtes de
régularisation du passif, comptes qui participent dans la
détermination du besoin en fonds de roulement. Pour cette année
les ressources de financement ont augmentées de 13.686.978.307,69.
En 2010 la rentabilité économique
s'améliore par rapport à l'année précédente
ainsi à arriver au taux de 38,55 alors que le ressource de finance ont
diminuées jusqu'à être un besoin de 13.403.537.754,32.
Ainsi donc, nous confirmons notre deuxième
hypothèse en soulignant que le besoin en fonds de financement
d'exploitation à réellement de l'impact sur la rentabilité
des capitaux investis. En effet, plus les ressources de financements sont
importantes moins la rentabilité des capitaux investis sera bonne si les
dettes envers les tiers créditeurs ne sont pas renouvelées du
fait que ça constitueraient l'accumulation des charge qui seront sujet
de freiner l'augmentation de l'excédent brut d'exploitation.
Nous ne saurions terminer ce travail sans émettre
quelques suggestions et recommandations aux autorités de la BRASIMBA.
Au vu des données chiffres de notre étude,
l'entreprise est en pleine croissance et cette dernière semble
être maîtriser bien qu'il y a un problème de
trésorerie qui est excessive, cependant constitue un sous-emploi
à l'actif. Vu certaines difficulté rencontrées au cours de
notre analyse nous suggérons ce qui suit à la BRASIMBA si elle
veut pérenniser des activités :
- D'augmenter sa liquidité générale et
immédiate afin de faire face au paiement des fournisseurs dans
l'immédiat ;
- De recourir au placement de ses disponible qui constitue un
sousemploi à l'actif, cette confirmation est appuyer par fait que le
résultat financier est négatif durant toute la période
sous étude, cela c'est ne dû à un mauvais placement ni par
insuffisance des produits financiers mais par l'absence de ces produits. Ce
placement lui permettra de prélever à chaque fois les
intérêts.
- D'accorder des délais de règlement favorable
à ses clients : stratégie commerciale afin d'augmenter les ventes
en d'autre terme gagner la part du marché du fait qu'elle oeuvre sur un
marché concurrentiel ;
- De voir dans quelle mesure régler les fournisseurs
rapidement en vue d'obtenir des escomptes ;
- De demander au gouvernement des subventions d'exploitation
pour le renforcement de l'excédent brut d'exploitation en vue
d'améliorer de plus en plus sa rentabilité économique.
Nous estimons ne pas avoir fait un travail exhaustif ; bien des
choses restent à traiter dans ce domaine.
~ 93 ~ BIBLIOGRAPHIE
II. Ouvrages Publiés
1. A. ARGYRIS, « Participation et organisation »,
éd. Dunod, Paris, 1970.
2. A. BITSAMANA, « Dictionnaire de droit OHADA ».,
éd. ESC pointe noire, Benin 2003.
3. A. CORHAY et M. MANGALA., « Fondement de gestion
financière », éd. Ulg, Bruxelles 2010.
4. A. CORHAY et M. MANGALA., « Diagnostic financier des
entreprises », éd. Ulg, Bruxelles, 2008.
5. A. FARBER, « Elément d'analyse financiere
», éd. D'organisation », Bruxelles, 2002.
6. A-Marie, «Gestion financière » ;
éd. eska, Paris 2004.
7. A. VERHULST, « cours d'économie des
entreprises », éd. CRP, Kinshasa, 2010.
8. Béatrice G. & Francis G., « Analyse
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9. G. BURDEAU, « La méthode de science politique
», éd. Dalloz, Paris 1959.
10. G. CAPELLE - B. LANCARD, « introduction à
l'analyse des états financiers », éd. Pearson, Paris,
2011.
11. H. GREGORY, « Lire les états financiers en
IFRS », éd d»organisation, Paris, 2004.
12. J. BAREAU & J. DELAHAYE, « Gestion
financière », éd. Dunod, Paris 1996.
13. JP. HAHILLE, « Finance d'entreprise~,
éd. D'organisation, Paris, 2003.
14. M. GRAWITZ, « Méthode de science sociale
», , éd. Dalloz, Paris, 1979.
15. MOISSON N., « Etudes de rentabilité des
entreprises », éd. D'organisation, Paris, 1962.
16. MOUILLESEAUX, « Gestion économique
», éd Foucher, Paris 2007.
17. MULUMBATI N., « Introduction à la science
politique », éd. Africa, L'shi, 2006.
18. P. RONGERE, « Méthode de science social
», éd dalloz, Paris, 1971.
19. T. BAMESA, « le guide de recherche en science
sociale et humaine » éd. Sogedec, Kinshasa, 2003.
III. Notes de cours
1. AYAD F., « cours d'analyse comptable et
financière »,3e année éd.euromed,
Paris, 2010-2011.
2. Clément MASIALA, « cours d'organisation
comptable et séminaire », inédit ISS L'hi, G2,
2011-2012.
3. Jean Paul KITENGE, « Cours de Gestion
financière à court terme », inédit, ISS L'shi,
G3, 2011- 2012.
4. John. LWANDU, «Cours d'analyse des états
financiers », inédit, ISC/l'shi, 2011 - 2011.
IV. Travaux de fin de cycle
1. LUKUMB VICTOR, « Analyse financière par la
méthode de ratios », inédit, G3 I.S.S 2010 - 2011.
2. MWANA KALAKWA, << Etude critique du fonds de
roulement et son impact sur la rentabilité », G3, I.S.C, 2007
- 2008.
3. YUMA KASONGO, << Analyse du cycle d'exploitation et
son impact sur la trésorerie », inédit, L2, I.S.S 2009
- 2010.
V. Document officiel
1. Journal Officiel de l'OHADA N° 10 -
4èmeAnnée ; Contenu et fonctionnement des comptes ; Chapitre 2 :
Contenu et fonctionnement des comptes.
2. Journal Officiel de l'OHADA N° 10 -
4èmeAnnée ; Contenu et fonctionnement des comptes ; Chapitre 7 :
terminologie.
VI. Sites internet
1.
http://www.pdfmail.com
2.
http://www.memoireonline.com
3.
http://www.acting-finances.com/offres/file_inline_src/188/188_P_1743_46.pdf
4.
http://www.Wikipedia.org , ratios
20%de 20%gestion/pdf
5.
http://fr.wikipedia.org/wiki/besoin
en fonds de roulement normatif
6. http://www.trader-finance.fr/
lexique-finance/définition-lettreB/besoin-en-fonds
-dexploitation-normatif.html.
7.
www.vernimen.net/index.html
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENT ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~I
INTRODUCTION GENERALE 1
I. CHOIX ET INTERET DU SUJET 2
I.1 CHOIX 3
I.2 INTERETS 3
II. ETAT DE LA QUESTION 4
III. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE 7
III.1 PROBLEMATIQUE 7
III.2 HYPOTHESE 7
IV. METHODES ET TECHNIQUE 8
IV.1 METHODES 9
IV.1.1 Méthode analytique 9
IV.1.2 Méthode comparative 10
IV.1.3 Méthode systémique 10
IV.2 TECHNIQUE 10
V. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE 11
VI. SUBDIVISION DU TRAVAIL 12
CHAPITRE I. APPROCHE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 13
I.1 DEFINITIONS DES CONCEPTS OPERATOIRES 13
I.1.1 ANALYSE 13
I.1.2 ANALYSE FINANCIERE DYNAMIQUE 13
I.1.3 CYCLE D'EXPLOITATION 14
I.1.4 FONDS DE ROULEMENT 14
I.1.5 BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT 14
I.1.6 RENTABILITE 15
I.1.7 RENTABILITE ECONOMIQUE 15
I.1.8 ENTREPRISE 16
I.2 APPROCHE THEORIQUE DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT ET DE
LA
RENTABILITE 19
I.2.1 NOTION DU BILAN 19
I.2.2 RETRAITEMENT DU BILAN 20
I.2.3 CONSTRUCTION DU BILAN 20
I.2.4 LES QUATRE GRANDES MASSES DU BILAN 21
I.2.5 PRESENTATION DU BILAN 22
I.2.6 ANALYSE FINANCIERE DU BILAN 23
I.2.6.1 FONDS DE ROULEMENT (FR) 23
a) Notions 23
b) Calcul du fonds de roulement net global 24
c) Interprétation du fonds de roulement 24
d) Niveau du fonds de roulement 25
I.2.6.2. LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT 26
a) Notions 26
b) Signification du besoin en fonds de roulement 26
c) Besoin en fonds de roulement et cycle d'exploitation 27
d) Mesure du besoin en fonds de roulement 28
e) Le besoin en fonds de roulement par la méthode
dynamique 28
g) Interprétation du besoin en fonds de roulement
30
h) Approche analytique du besoin en fonds de roulement 32
h.1 Besoin en fonds de roulement normatif 32
1) Temps d'écoulement stock (T.E stock) 34
2) Délai de rotation des créances clients
35
3) Délai de rotation des dettes fournisseurs
36
i) Maîtrise du besoin en fonds de roulement 38
j) Le besoin en fonds de roulement et la rentabilité 39
I.2.6.3. TRESORERIE 40
a) Définition 40
b) Méthode de calcul 40
c) Interprétation 41
41
d) Problème de trésorerie 41
I.6.8.4 LES RATIOS 42
4.1 Ratio d'autonomie financière 42
4.1.1 Solvabilité 42
4.1.2 Independence et dépendance financière
43
4.1.3 Liquidité 43
I.6.8.5. LA RENTABILITE 45
1. Rentabilité commerciale 45
2. Rentabilité économique 46
3. Rentabilité financière 47
CHAPITRE II. PRESENTATION DE LA BRASSERIE SIMBA 48
2.0 INTRODUCTION 48
2.1 DEMONSTRATION 48
2.2 SIEGE SOCIAL 48
2.3 LE STATUT JURIDIQUE 48
2.3.1 REPRESENTATION DU CAPITAL 49
2.4 HISTORIQUE 49
2.4.1 LA PERIODE D'IMPLANTATION 50
2.4.2 LA PERIODE DE DEMARRAGE DE L'ENTREPRISE 50
2.4.3 LA PERIODE APRES LE DEMARRAGE DE LA BRASIMBA.
51
2.5 FONCTIONNEMENT 51
2.5.1 Object et objectifs de la Brasimba 51
2.5.2 ORGANISATION FONCTIONNELLE 52
2.5.3 ORGANISATION STRUCTURELLE 54
a) Organisation interne de l'entreprise 54
b) Organisation externe de l'entreprise 54
2.5.4 IMPORTANCE 55
2.5.5 ORGANIGRAMME - 57 -
CHAPITRE III. ANALYSE DYNAMIQUE DU BESOIN DE FINANCEMENT DU
CYCLE
D'EXPLOITATION ET SON IMPACT SUR LA RENTABILITE DES CAPITAUX
INVESTIS. 61 III.1 RESTRUCTURATION ET REGROUPEMENT DU BILAN ET COMPTE DE
RESULTAT. 61
III.2 ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER 67
III.3 ANALYSE DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT 72
CONCLUSION GENERALE 88
BIBLIOGRAPHIE 93
TABLE DES MATIERES 95
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