REPÚBLICA DE ANGOLA
UNIVERSIDADE AGOSTINHO NETO
INSTITUTO SUPERIOR DE CIÊNCIAS DA EDUCAÇÃO
ISCED - LUANDA
DEPARTAMENTO DE LETRAS MODERNAS
SECTOR DE FRANCÊS
|
251661312
Titre : L'ECONOMIE DE LA LANGUE POUR
L'EDUCATION FAMILIALE EN LANGUE ETRANGERE : CAS DU
FRANÇAIS.
AUTOR : NLANDU MASIDI
SAMUEL
TUTOR : Professor Doutor PAULO
VICTORINO DOS REIS AFONSO
TRABALHO APRESENTADO PARA OBTENÇO DO GRAU DE LICENCIATURA
EM CIÊNCIAS DA EDUCAÇO
OPÇO : FRANCÊS
L U A N
D A - 2011
DEDICACES
Au gré des événements, des
circonstances : Nous dédions ce travail à notre être
pour la bienveillance et le transport enduré.
Nous savons gré à notre DIEU
(NZAMBI-A-MPUNGU), à notre feu père, ANDRÉ MASSIDI et
à ma mère KOLELANTIMA DIMOSI qui sont la raison de notre
essence.
REMERCIEMENTS
Nous tenons à la gravitation de moeurs pour
adresser nos remerciements à tous nos professeurs de l'ISCED Luanda et
Lubango.
Nos plus sincères remerciements à Monsieur
Victorino Reis qui a accepté humblement la direction de ce savoir
à construire.
A Madame Esperance Peterson, Madame Ana Pita
Grós, Monsieur Bukusu Hachim, Monsieur Valentim Maculo, Monsieur Duku de
Tshiangolo, Adolfo Zolana, qui avec sagesse, intelligence et rigueur au cours
de notre formation à l'ISCED nous ont gratinés de conseils.
A tous mes condisciples, frères et soeurs qui
m'ont apporté le soutient moral, psychologique et financier: Nkandu
Maria, Mona Mpanzu, Claudio Makanda, Masidi Dede Basunga, Madalina Florescu,
Vita, Mabanza, Augusto Nsiona, André Nkissi Lundingiki Neto, Dilu Munsi
Maria,Emanuel Petezi kala ma kala, Alice Beirâo, Kapita Ntamba.
SOMMAIRE
INTRODUCTION
CHAPITRE I. -L'ECONOMIE DE LA LANGUE
CHAPITRE II.-LA COMPETENCE SOCIOLINGUISTIQUE
CHAPITRE III.-PRESENTATION DU CENTRE DE REEDUCATION SOCIALE
ARNALDO JANSSEN AVEC ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES
CHAPITRE IV.-PRESENTATION DES FICHES PEDAGOGIQUES.
CHAPITRE V.-PROJET LITTERAIRE
CONCLUSIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
TABLES DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
1Présentation de la problématique.
Dans ce travail nous voulons porter à la
Connaissance de notre Ministère de l'Education et de la
Communauté universitaire dans le monde, la sensibilité de notre
part pour le choix de la problématique que nous proposons d'aborder
qu'à notre avis est liée à la situation
socio-économique de notre beau pays l'Angola, de la guerre que nous
avons connue au cours des décennies passées.
L'enfant en Angola vit dans une crise
alimentaire, une situation de violence scolaire, une perturbation psychologique
qui en réalité ne lui facilite pas le développement de la
capacité intellectuelle pour son avenir du point de vue
éducatif.
La plupart d'entre eux sont accusée de la
sorcellerie et d'autres vivent dans la rue à cause de situations de
guerre civile qui a détruit le pays durant plus de deux
décennies.
Cette question a tenu nos savoirs pour
présenter la problématique ci-dessous :
2 PROBLEMATIQUE
C'est par constatation de l'effet de la crise
économique, de la pauvreté au niveau de la population angolaise
et la crise de moeurs ou l'anomie sociale qu'est née l'idée de la
thématique l'économie de la langue pour l'éducation
familiale en Fle.
Ce rapprochement de l'économie et de la
langue est un résultat de notre profonde réflexion sur la
situation socio-éducative de notre pays.
A cet effet Christine Audoux -Lemoine dit, pierre
Bourdieu dans ce que parler veut dire, en posant la langue comme un
marché linguistique au sein duquel les échanges linguistiques
sont aussi des rapports de pouvoir symbolique où s'actualisent les
rapports de force entre locuteurs ou leurs groupes respectifs a su
démontrer son hypothèse sur deux approches croisées.
D'une part, en empruntant à la
théorie économique les définitions du marché pour
l'appliquer à la langue et aux échanges linguistiques.
D'autre part, en mobilisant les concepts fondateurs
de sa théorie sociologique, surement marquée par le culturalisme,
pour montrer les jeux et les enjeux du marché linguistique.
Ainsi, le mécanisme fonctionnel de ce
champ est semblable au monde social d'où l'indépendance
juridico-linguistique est accaparée par les individus et deviennent des
habitus d'une libéralité assurant par là -même aux
agents les moyens de jouer au sein du champ (l'économie des
échanges linguistiques, Fayard 1982). Nous, en faisant le choix de
notre thème l'économie de la langue pour l'éducation
familiale en FLE ; nous nous sommes penchés sur la même
directive que Pierre Bourdieu, en procédant par une analyse scrupuleuse
du mot économie qui est définie selon le dictionnaire universel
dans son sens didactique comme : économie privée, publique,
mixte. -Economie politique : science (nommée auj. science
économique) qui a pour objet l'étude des phénomènes
de production, de circulation, de consommation des richesses. Sur ce, notre
analyse de la définition ci-dessus nous a amené à faire
une confrontation avec la langue.
C'est ainsi que nous interprétons que la langue aussi
poursuit les mêmes procédés que l'économie dans sa
production, circulation, répartition, et consommation de mots sans pour
autant réaliser les bénéfices en numéraires, mais
avec la libre pensée de cultures traditionnelles, de connaissances,
savoirs socioculturels comme aussi scientifique.
En constatant les inégalités des
opportunités en éducation et la situation du bien être
social ; nous avons centré notre intérêt à
cette problématique pour agencer les théories et la politique
éducative que poursuit une nation pour atteindre les objectifs
fixés à la formation de l'homme. Il est élégant que
l'enseignement du français soit propice pour palier à cette
situation.
La thématique est ancrée à la
dichotomie éducation et économie pour démontrer l'apport
réciproque de l'économie et de l'éducation au sein d'une
famille en particulier et dans une nation en général.
En tenant compte sur l'effet psychologique de
la guerre civile que notre pays l'Angola a vécu au cours des
années postérieures et de la crise de moeurs dans la
société.
Il est crucial de traiter la thématique en cours du
Français pour relever ou faire mention de la compétence
sociolinguistique qui serait à notre avis une justification pour la
modélisation de la personnalité dans la société du
point de vue de l'éthique éducative dans l'enseignement et
l'apprentissage du Français avec l'utilisation de la technologie de
pointe. Car l'enseignement du français permet aux enfants
d'acquérir une ouverture de l'esprit, un développement de la
compétence sociolinguistique et socioculturel dès qu'ils sont
orientés par de programmes éducatifs appropriés avec
différends types de méthodes (Livre, CD, DVD, La radio, Le
journal d'enfant) pour l'économie d'une langue.
La notion de la sociolinguistique a aussi
une grande importance dans une famille pour mieux éduquer un
enfant ; puisque l'enfant au sein de la société est
obligé à entretenir une relation avec l'espace qui l'environne,
de ce fait son apprentissage de la langue est aussi fonction de son
environnement social.
Le choix géographique de la
localisation de la maison, de son école, du cinéma, etc. Joue un
rôle important pour l'éducation et la construction de la
pensée cognitive de celui-ci.
Les enfants de la rue, comme nous
l'appelons à Luanda, ils ont vécu dans la ville au cours de leur
croissance physique ; et possèdent en réalité une
éducation différente par rapport à ceux qui vivent sous
une éducation parentale.
Cette différence économique
et de l'expression de ces enfants est le choix de notre
problématique.
L'importance de l'aspect
sociolinguistique dans la problématique que nous proposons
développer est liée à la capacité de reconnaitre
les marques linguistiques dans la classe sociale des enfants abandonnés,
dans la rue, accusée de la sorcellerie et de ceux qui évolue
normalement sous une éducation familiale du point de vue sociolecte et
idiolecte. Nous nous demandons :
En quoi l'enseignement du
français serait-il utile à ces enfants démunis dans leur
réintégration sociale et dans leur formation
socioprofessionnelle ?
3 HYPOTHESES
Nous avons révélé les
hypothèses suivantes pour mener une réflexion approfondie.
C'est ainsi que nous disions :
-la compétence sociolinguistique serait importante pour
la construction de la pensée cognitive des enfants, en leur apprenant
les actes de paroles pour leur expressionnisme social, ceux-ci
modéliserait leur langage dans l'échange de relation sociale,
avec une maintenance du principe de la réciprocité aux niveaux
communautaires en considérant l'échelle de valeur.
-la compétence sociolinguistique faciliterait à
ces enfants d'acquérir un esprit de tolérance, de respect mutuel
et de faire un bon usage de la langue dans la société.
-si, l'inégalité sociale, le manque de
l'opportunité éducative et l'accusation des enfants á la
sorcellerie sont la cause de la déstructuration sociale et
familiale ; nous pourrions les résoudre avec la création de
la protection sociale en utilisant l'enseignement du français avec la
technologie de l'information et de la communication. Car apprendre une langue
étrangère, c'est développer la pensée cognitive et
culturelle en aboutissant à un équilibre social et à un
épanouissement socioprofessionnel pour une nation.
4 LES OBJECTIFS
Compte tenu de l'ampleur de compétences
sociolinguistiques dans l'enseignement et apprentissage du Fle, nous avons
trouvé opportun de présenter des pratiques, méthodes et
stratégies pour l'enseignement et l'apprentissage du Fle à ces
enfants de la rue et ceux qui vivent sous une éducation parentale
à nos communautés municipales.
Ce travail devra atteindre les objectifs ci
-dessous :
1-Demander aux parents d'insister
à une nouvelle conception de l'éducation des enfants avec le
savoir être (avec) du point de vue sociolinguistique dans leur
municipalité.
2-Faire savoir à notre
Ministère de l'Education l'importance de l'économie de
l'éducation dans l'apprentissage d'une langue
étrangère.
3-préconiser une
société de protection sociale et des égalités
d'opportunités éducatives pour tout le monde.
4-Tenir à une
démocratisation de l'accès aux savoirs scolaires via les
pratiques enseignantes et une actualisation des savoirs liés aux
phénomènes de démocratisation qualitative.
5-procéder à une
analyse progressive en spirale de la situation sociolinguistique Angolaise, de
ses liens avec l'école, la famille et la communauté municipale.
6-Amener les enfants à
découvrir la valeur socioculturelle d'une langue étrangère
à travers une culture de loisir.
7-Créer des centres culturels
aux niveaux des municipaux pour le développement du projet
littérature.
8-faire savoir aux instances
supérieures, la coopération internationale et les organisations
non gouvernementales la véritable cause de la déstructuration de
la famille et des accusations des enfants à la sorcellerie qui est tant
ignorée.
L'objectif de ce travail consiste à apporter
notre contribution à une nouvelle conception de l'éducation de
l'enfant avec le savoir sociolinguistique et la formation de la
personnalité, faire rappeler à notre Ministère de
l'Education l'importance de l'économie en éducation ; en
même temps nous préconisons une société de
protection sociale et des égalités d'opportunités
éducatives pour les enfants issues de familles pauvres.
5 CHOIX METHODOLOGIQUE DU TRAVAIL
La méthode est la fluorescente voie des
débouchées scientifiques, c'est aussi la démarche de base
pour atteindre les objectifs préconisés dans un travail
scientifique.
Dans ce travail, nous optons pour l'éclectisme de
méthode.
Dans l'ensemble des démarches utilisées nous
avons : la méthode d'observation, ethnographique, la tour de
connaissance, le principe des poupées gigognes et la grille d'analyse de
l'expression orale.
La démarche ethnographique se fonde sur le concept de
«primauté des données».
Ce concept recouvre ce que les Anglo-saxons appellent
«data-first» la démarche est caractérisé par le
fait que les questions de recherche et le cadre d'analyse sont
construits/reconstruits à partir des données. Dans ce contexte,
Vion dit : «l'interaction est le lieu où se construisent et se
reconstruisent indéfiniment les sujets et le social» (Vion
1992 :93)
Dans le principe des poupées gigognes :on part du
général et on développe vers le particulier.
Cette règle ( qui veut que l'on aille rapidement
à l'essentiel) est tellement important et nous a permis à mettre
en profit la méthode de la tour de connaissance avec
«les actes de paroles» pour
l'enseignement de langues.
6 Public visé
Dans ce travail nous visons le public socialement
démunis du nécessaire, les enfants, parents et
particulièrement les enseignants de cours de langue
étrangère.
7 DELIMITATION DU TRAVAIL
Vue l'importance de la compétence
sociolinguistique dans l'apprentissage des langues étrangères, de
la formation professionnelle et de l'éducation consciencieuse.
Le travail est délimité comme suit :
-Dans le temps : À durée
indéterminée à cause de l'importance de la
compétence sociolinguistique dans le développement de la nation
Angolaise du point de vue de la mentalité, la compréhension, la
connaissance et la différence des habitudes linguistiques dès
l'époque coloniale jusqu'à nos jours.
-Dans l'espace : son espace d'application est sur la
ville de Luanda dans la municipalité de Cazenga et Sambizanga.
Les cinq chapitres développés dans le
travail s'articulent de la façon suivante : - le premier chapitre
résume la notion de l'économie de la langue.
-le deuxième chapitre
est consacré à la notion de la compétence
sociolinguistique.
-le troisième chapitre
présente le centre Arnoldo Janssen et aborde l'analyse et
interprétation des données.
- le quatrième chapitre est
consacré aux fiches pédagogiques.
Et enfin le cinquième chapitre fait
référence au projet littéraire.
Le projet littéraire consiste au juste
à développer la compétence sociolinguistique des jeunes
aux niveaux locaux et procèdera à la compilation des chansons de
la musique Angolaise et sa promotion dans l'enseignement des langues.
Faciliter l'intégration des Angolais de la
diaspora dès leur retour au pays.
Réunir les jeunes dans les activités
socioculturelles comme théâtre, les débats, les excursions,
les écoles de montagnes, camping etc....
Nous sommes sans ignorer qu'il est
difficile de tout aborder dans notre thématique : l'économie
de la langue pour l'éducation familiale en Fle, puisque son états
des lieux fait mention de plusieurs aspects socio -économique
Angolaise.
C'est pourquoi nous nous limiterons
à traiter le cas des enfants de (dans) la rue, accusés de la
sorcellerie, abandonnés par la famille, des enfants sous une
éducation parentale et des enseignants de l'ISCED.
Notre champ avec le point
énuméré ci -dessus fera allusion dans l'aspect
économique sur le traitement des flux des enfants à
l'éducation, en examinant l'efficacité et l'efficience de
l'éducation dans les écoles primaires et dans le centre
social.
Dans l'aspect éducatif nous
analyserons l'apport de la compétence sociolinguistique pour aborder la
thématique dans le cadre du Fle.
En ce qui concerne :
-les marqueurs des relations
sociales
-les règles de politesse.
-l'expression de la sagesse
populaire.
-différences de registre.
-sociolecte et idiolecte.
Etant donné que la
compétence sociolinguistique recouvre également la
capacité de reconnaitre les marques linguistiques.
De par exemple :
-la classe sociale
-l'origine régionale
-le groupe professionnel
Nous nous limiterons
à analyser le cas de la classe sociale et du groupe professionnel des
enseignants, enfants et parents dans l'éducation familiale.
CHAPITRE É
L'ECONOMIE DE LA LANGUE
CHAPITRE I : L'ECONOMIE DE LA LANGUE
Comme à la coutume de tous travaux
scientifiques, dans ce chapitre de l'économie de la langue nous
passerons premièrement à définir les concepts
clés ; en suite nous citerons quelques auteurs qui nous ont
intéressés comme : Pierre Bourdieu, Dell Hathaway Hymes,
William Labov, Emile Durkheim et Gumpers pour égaler l'angle de
réflexion théorique et celui de l'incidence pragmatique de ce
savoir à construire.
En ce qui concerne les définitions de
concepts, nous avons utilisé les dictionnaires suivants : le
dictionnaire universel (Hachette), le dictionnaire de didactique du
français (Cle International), le dictionnaire encyclopédique de
l'éducation et de la formation(Nathan).
I.1Définition des concepts clés du
thème.
Les concepts dans la science sont des faits
diachroniques et non statiques ; leurs évolutions sont d'une
époque à une autre. Les concepts de l'économie peuvent
être différenciés d'un réseau à un autre
suivant l'objectif et l'intérêt de la scientificité
concomitante à la réalité sociale, économique et
écologique.
Au goût du jour une
complémentarité de notion unissent la discutée pour
enlever le quiproquo d'un auteur à un autre ; à fin de
faire sentir à chaque lecteur la substantifique moelle que un concept
peut évoquer d'une époque à une autre. De l'époque
byzantine à nos jours par exemple la notion de l'économie
signifiait simplement une organisation.
Comme aussi celle de la langue ; de
Saussure à William Labov le point de vue est un écart permis pour
éprouver cette substantifique moelle de la linguistique et de la
sociolinguistique qui reste indissociable du point de vue
complémentaire.
Quant à l'économie d'une langue,
elle est plus profonde qu'une goutte d'eau dans l'océan et de plus
secrète pour faire feu de tout bois en utilisant la technologie de
pointe. Elle est l'arme par excellence pour l'épanouissement
socioculturelle. Sa vaste extension fait l'objet d'étude profonde pour
qu'en devenir elle puisse être considéré comme une science
à part entière.
?L'ÉCONOMIE : soin à ne dépenser que
ce qui convient ; Epargne dans la dépense. Vivre avec la plus
stricte économie. ant.gaspillage, prodigalité.
2. ensemble des faits relatifs à la production,
à la circulation, à la répartition et à la
consommation des richesses dans une société.
?Didactique : Economie privée, publique, mixte.
-Economie politique : science (nommée auj. science
économique) qui a pour objet l'étude des phénomènes
de production, de circulation, de consommation des richesses.
-Économie rurale : science des
procédés tendant à obtenir le meilleur rendement d'un
sol.-Économie du développement : partie de l'économie
qui étudie les phénomènes économiques propres aux
pays en développement.
3. Harmonie existant entre les différentes fonctions
d'un organisme vivant.
Encyclopédie ? C'est à partir de la
renaissance que l'économie politique (l'expression apparait en 1615) se
détacha de la philosophie et se préoccupa exclusivement de la
création et de la circulation des biens matériels à
l'échelle nationale (d'où le mot politique : « de la
cité »). Le premier grand traité fut publié en 1776
par Adam Smith vinrent ensuite Ricardo et Marx.
La plupart des économistes estimaient que, dans une
économie de marché, si on considère une assez longue
période le volume de la production trouve toujours son équilibre,
ce qui assure le plein emploi.
En 1936, Keynes montra que les équilibres de
sous-emploi pouvaient également être durables. Les
économistes entreprirent alors de déterminer les conditions de
l'équilibre général, à l'échelle
macroéconomique.
Ainsi la science économique étudie-t-elle
principalement les équilibres fondamentaux.
Elle dispose d'un appareil statistique de plus en plus
perfectionné et des techniques de la comptabilité nationale.
?LA LANGUE : ensemble de signes linguistiques et de
règles de combinaison de ces signes entre eux, qui constitue
l'instrument de communication d'une communauté donnée.
Selon Cuq(Pg147 ;2003), Les investigations
de la linguistiques générale et celles de la grammaire des
langues particulières, tout comme celles de la sociolinguistique
permettent aujourd'hui de poser deux aspects complémentaires du concept
de langue, un aspect abstrait et systématique (langue = idiome) et un
aspect social (langue=culture).
Il s'agit, pour ce qui est du premier
de ces deux aspects, d'établir, soit par l'observation, soit par
l'application d'un modèle théorique, les
régularités et les règles de fonctionnement d'un
système qu'on postule comme sous-jacent aux productions effectives. La
langue est alors conçue comme un système abstrait de signes dont
on peut étudier, de façon séparée ou concomitante
suivant les théories, l'évolution, les aspects phonétiques
et phonologiques, la morphologie, le lexique, la syntaxique, la
sémantique. Pour cet aspect de la langue, on peut utiliser le mot
d'idiome, comme synonyme désambiguïsé de langue. Le second
aspect, longtemps minoré mais aujourd'hui au contraire totalement
valoriser, justifie les travaux de la sociolinguistique.
Mais c'est dans ce cas, signe de difficulté
épistémologique, que le terme de langue lui-même peut
être ambigu : c'est parce qu'il comporte un jugement, manifeste une
émotion ou une opinion, bref, une certaine dose de subjectivité,
que la linguistique se proposait naguère justement d'éradiquer de
son objet.
?L'EDUCATION FAMILIALE : action éducative conduite
en famille en direction des enfants, qui se distingue donc de l'action
pédagogique mise en oeuvre à l'école.
É.2 HISTORIQUE DE L'ECONOMIE DE LA LANGUE
Une étude de référence du
conseil de l'Europe sur l'économie de la langue et de l'éducation
dans la politique des langues informe en citant Lagear, l'histoire de
l'économie de la langue en tant que domaine de recherche en marge de
l'économie remonte au milieu des années 60 (conseil de l'Europe,
Strasbourg 2002).
Pendant longtemps, les contributions des
économistes à la problématique de la langue sont
restées dépourvues de liens entre elles et ce n'est que depuis
quelques années qu'est apparue une plus grande interconnexion, les
chercheurs se citant les uns les autres plus fréquemment qu'auparavant
(bien que cela soit loin d'être systémique ; voir à ce
sujet Lagear, 1993). (Idem)
En outre, les premières études
dans le domaine furent le fruit des questions sociales et politiques auxquelles
se trouvèrent confrontés leurs auteurs, à savoir la
position socioéconomique comparée des hispanophones aux
Etats-Unis ou les différentiels de revenu des anglophones et des
francophones du Canada, en particulier au Québec.
Il eut trois « générations » de
travaux qui marquèrent les débuts de l'économie de la
langue (Ibid.).
La première génération
considéra la langue comme un attribut ethnique c'est à dire
la langue maternelle rattachait une personne à un groupe particulier, et
cette appartenance fondée sur la langue pouvait avoir une incidence
(souvent exprimée en termes de discrimination) sur le statut
socioéconomique de cette personne, notamment sur ses revenus. Cette
approche fut utilisée pour analyser les écarts de revenus entre
noirs et blancs aux Etats- unis, ou entre Anglophones et Francophones au
Canada.
La deuxième génération
de travaux est celle qui considéra la langue comme un
élément du capital humain. Cela ouvra la voie à une
perspective différente de la langue, favorisant notamment des liens avec
l'économie de l'éducation, laquelle se développa dans les
années 1960.
La troisième génération,
en particulier depuis Vaillancourt (1980), envisagea les deux dimensions de
manière conjointe. Les langues n'étaient pas vues comme des
éléments de l'identité ou comme des compétences
porteuses de valeur marchande, mais comme des attributs linguistiques
(incorporés dans des individus) qui exercent simultanément une
influence sur le statut socioéconomique des acteurs. (Ibi idem)
Une définition suivante fut
proposée (GRIN, 1999 : 13) : « l'économie de la langue
[...] relève du paradigme de l'économie théorique et
applique les concepts et les instruments usuels des sciences économiques
dans l'étude de relations où apparaissent des variables [...]
linguistiques ; elle s'intéresse particulièrement, mais pas
exclusivement, aux relations dans lesquelles les variables traditionnellement
économiques jouent également un rôle.»(op.cit)
Néanmoins, DUMESNIL Pierre
dit : « rapprocher l'économie de la langue n'est pas nouveau.
On peut rappeler que la signification primitive, grecque, de l'économie
(formée sur oikos et nomos) comme gestion et organisation domestique est
devenue, en latin, pour les romains, simplement organisation (oeconomia), voire
bonne organisation.»
En ce sens on peut parler, encore maintenant, de
l'économie d'une oeuvre architecturale quelconque, de celles d'un
tableau, d'un paysage ou enfin d'un texte.
Si, nous pouvons parler de l'économie d'un oeuvre
architecturale pourquoi ne pas aussi parler de l'économie de la langue
ou langue de l'économie ?
En réalité il existe un
langage économique, juridique, commercial et tant d'autre.
L'économie de la langue ne consiste pas seulement a emprunté les
théories économiques pour l'appliquer à la langue mais,
à démontrer l'ampleur de la langue dans la vie socio -
économique d'un pays du point de vue géostratégique, puis
dans l'élaboration de la politique linguistique dans de
communauté continentale.
Dès son essence, l'homme manifeste
ses besoins à travers son langage. Toujours est-il que celui-ci ne
reconnait pas parfois consciemment son état de besoins
économiques plus élevé que d'autres besoins naturels qui
se justifient à la longue par sa formation ou sa croissance à une
finalité d'accumulation du capital, de richesses ou de bien être
social.
L'outil magique pour atteindre ce niveau passe par la
compétence de communication langagière.
On ne peut pas bien négocier par
exemple si, on ne sait pas persuader ses clients ou utiliser de slogans plus
stratégiques pour attirer les clients. A part cet aspect
économique, il y a tant d'autres aspects aussi importants qui peuvent
procurer de l'épanouissement socioculturel à partir de la langue.
La musique par exemple, est exutoire ; mais elle est organisée par
de sons combinatoires des clés musicaux qui sont un langage musical.
L'homme à partir de la musique consomme de sons parfois pour assurer son
équilibre psychologique ou se défouler.
Ceci est un bénéfice pour la
santé mentale et non économique dans le sens lucratif ou
numéraire.
Dans n'importe quels domaines de la vie ; la langue
intervient toujours comme manières de parler, manières de vivre,
manières de penser ou moyens des conceptions théoriques pour la
construction de savoirs cognitifs dans l'homme.
C'est le point essentiel pour l'acquisition
de n'importe quelle compétence ; elle sert du sésame pour
l'éclectisme des sciences dans un processus de développement, des
complémentarités, des approches théoriques et
pragmatiques.
É.3 CONCEPTIONS GENERALES
En réalité il existe un langage
économique, juridique, commercial et tant d'autre comme nous l'avons
annoncé bien avant.
L'économie de la langue signifie tout simplement une
organisation de la langue qui se propose à assurer aux êtres
humains une formation propice pour son épanouissement socioculturel,
l'acquisition du savoir scientifique et le développement du bien
être social.
Ce qu'au juste présuppose un
développement durable de la compétence de communication
langagière.
C'est pourquoi nous avons pensé à titrer notre
mémoire sur ce terme enfin de cerner les questions nécessaires
qui peuvent nous aider à fonder notre théorie pour un agencement
de l'éducation à partir de la langue ; notre attitude du
jour au jour exprime d'une façon logique une intention de communication
du point de vue verbal ou non verbal.
Cette façon d'exprimer notre langage
peut être réalisé à travers notre culture, notre
tradition et notre civilisation. Tous ces facteurs jouent un rôle
important sur notre intention de communication et la détermination de
notre personnalité.
Le tam-tam dans notre tradition africain est
un outil important de communication par lequel les hommes pouvaient communiquer
des situations liées à leur vie sociale. On pouvait annoncer une
fête, communiquer un cas de décès ou de mariage.
Le langage dans ce moment est non verbal,
mais à travers ce signe la personne ou ceux dont on adressait le message
comprenaient facilement de quoi il s'agissait ? Le message aussi pouvait
être transmis d'une façon orale de bouche par oreille ; dans
ce cas le langage était verbal.
Nous pensons que la définition
suivante correspond à notre attente, c'est ainsi que nous disions que
la langue ne pas seulement une combinaison de signes et un ensemble de signes
pour la communication d'une communauté linguistique.(Duku de
Tshiangolo,cours de sociolinguistique 2007)
C'est aussi un esprit qui exprime une intention, une
idée, une façon d'être : la joie, la
mélancolie, le développement, la bonté, la confiance en
soi ; c'est ainsi que dans l'anthropologie communicationnelle Dell
Hathaway Hymes (1927) dans sa perspective envisage le langage en acte verbal et
non verbal au coeur de l'analyse sociolinguistique. B. Juanals et J.M noyer
cite Hymnes en disant :
Cette «ethnographie de la
parole», qui est sur la même longueur d'onde avec William Labov
posa la centralité de la variation dans l'étude du langage et fit
de la pragmatique le présupposé de toutes les dimensions
linguistiques.
Alors que GUATARI dit, communauté
et individu sont en Co - détermination réciproque, dès
lors que sens et syntaxe de la langue ne se laissent pas définir
indépendamment des actes de la parole qu'elle présuppose
(DELENZE, GUATARI, 1981 : 81). (Idem.)
L'étude du langage, envisagé
comme comportement social et culturel, évolue d'une ethnographie de la
parole à une ethnographie de la communication. (Ibid.)
Des approches théoriques et
méthodologiques, s'appuyant sur des analyses de terrain ouvrent la voie
à une pragmatique et à une anthropologie communicationnelle. (Ibi
idem)
É.4 L'EDUCATION FAMILIALE
L'éducation familiale doit traiter
de l'aspect de la langue sur l'acte de parole et le comportement socioculturel
des enfants en générale ; de la rue, accusés de la
sorcellerie et ceux vivant sous une éducation parentale.
Nonobstant, la question de niveaux de vie
économique de divers parents et leurs niveaux de formation lesquels
serait à notre avis la question centrale de l'indifférence
sociale entre temps que l'intérêt des économistes pour
l'éducation est né des interrogations sur le rôle de la
qualité du facteur travail dans la justification de la croissance
économique.
L'accroissement quantitatif des
facteurs productifs (terre, travail, capital) ne pouvant rendre compte à
lui seul de la croissance économique, l'écart observé fut
attribué au progrès technique et à
l'élévation de la qualité des formations. Si ces travaux
traitant des relations économiques globales (macroéconomiques)
connaissent aujourd'hui un regain d'intérêt notable (avec les
analyses) de la croissance endogène.
L'économie de l'éducation s'est
principalement constituée, autour de la notion de capital humain,
à partir de l'examen des comportements individuels
(microéconomique - Encyclopédie de l'Education et de la Formation
(Nathan 2000).
En dehors de l'intérêt des
économistes pour l'éducation ; l'idéologie
linguistique1(*) de
l'économie à un caractère socioculturel à travers
de son influence civilisationelle, une langue peut assumer une position
prépondérante face à d'autres langues et propager une
acquisition de la compétence sociolinguistique à la
communauté qui la parle, même dans un statut de langue seconde.
L'exemple de l'anglais est notable en Europe et en Angola.
La façon de s'habiller, d'être du
peuple américain a influencé le comportement de jeune angolais.
Le boxer Rebel et la musique Rap par exemple. Cette éducation s'est
facilement propagée aux niveaux des actions dirigées d'une
stratégie globale de l'éducation familiale aux moyens de medias
à partir d'une idéologie linguistique.
L'idéologie linguistique de
l'économie de la langue ne se limite pas seulement à un
caractère socioculturel, elle a aussi une dimension économique et
juridique dans la régularisation du statut d'une langue pour les
entreprises qui visent à contraindre d'autre langue pour une concurrence
déloyale.
Cette dimension économique et juridique
doit faire l'objet d'une protection de l'Etat en Angola et doit essentiellement
se baser sur la futurologie pour assurer le bien être social de la
population.
Le plus important est de savoir quel espace
économique existe-t-il entre une langue et la relation de consommation
de biens alimentaires aux niveaux de famille pour l'apprentissage d'une langue
aux niveaux de l'éducation familiale.
Ceci est seulement possible à partir de
données statistiques de relations économiques bilatérales
entre deux Etats différents.
Jean Claude Beacco professeur à la
Sorbonne nouvelle écrit :« Cette idéologie linguistique
fondée sur un principe d'économie, et souvent mise au service de
l'économie, se propose de réduire les coûts de la
diversité des variétés linguistiques humaines :
coûts d'apprentissage, de traduction, difficultés de
compréhension mutuelle...elle est aussi à la source de politiques
nationales pour lesquelles l'emploi d'une langue commune et homogène
assure la fluidité du marché national, en particulier du
marché du travail, et assure un maximum d'efficacité à
l'Etat. Cette économie des langues tend á justifier les
entreprises tendant à contrecarrer la diversification
linguistique.»
L'idéologie linguistique est
libérale bien qu'elle cherche à réduire les autres langues
pour assurer l'hégémonie d'une seule langue dans un
système unilatéral.
Ce caractère hégémonique,
d'un modèle culturel national en modèle mondial en vrai dire
consiste à réaliser le destin cosmopolite de l'essence humain.
L'homme est loin de la pensée divine pour
accomplir le destin du créateur.
Du jour au jour surgissent de mots nouveaux et d'actes de
paroles aujourd'hui nous embourbe dans une inflation linguistique.
Cette inflation linguistique ne trouve pas
seulement d'écarts dans le langage comme aussi dans le comportement
social des individus au sein d'une communauté linguistique suite
à une différence de la trame urbaine entre les zones de
bidonvilisations et les zones urbanisées aux niveaux de familles.
L'éducation familiale pour
l'apprentissage d'une langue consiste à fournir les outils de moyens
linguistiques aux enfants à partir des actes de paroles pour
développer leur compétence de communication langagière.
Ces moyens linguistiques doit être accompagner des matériaux
propices pour l'apprentissage suivant l'évolution technologique ou d'un
cadre préconçu aux niveaux de communautés continentales
comme celle de cadre Européen de référence de langues.
Dans notre pays, il s'avère nécessaire de
créer une protection sociale pour atteindre cet objectif au
détriment de crises de moeurs et déstructurations familiales.
A cet effet, l'inflation linguistique
révèle trois grandes caractéristiques qui peuvent
être notée du point de vue : économique, social et
politique.
L'éthique éducative d'une
nation peut être mesurée à partir de ses indices
d'idiolectes, sociolectes et géolectes.
Dans notre vision l'inflation linguistique laisse d'être
une prolifération de mots pour faire place à une gangrène
qui rendrait un pays en moule et sa propre culture quant il y a une crise de
moeurs.
« Le projet d'étudier les
relations existant entre société et langue se trouve, en France,
dans la pensée sociologique d'Émile Durkheim, aux États
unis dans l'anthropologie de Frantz Boas et Edward Sapir, en Grande-Bretagne
chez Brawislaw Malinowski et chez John Kupert Firth les travaux
établissant une relation entre la structure et les fonctions d'un
langage en acte s'inscrivent en particulier dans la continuation de
B.Malinowski qui, au cours de ses enquêtes auprès de
Mélanésiens dans les îles Trobriand, avait
désigné par «fonction pragmatique» (en distinguant la
narration de l'action) le rôle du langage décrivant les actions de
la vie quotidienne» (Gumpers, Hymes, 1972).(Op.cit.B.Juanuals,J.M.Noyer
Pg2-2007)
Comme John j. Gumpers avait
présenté des paradigmes de recherche en identifiant de grands
axes, parmi lesquels une typologie des situations de langage qui combine des
recherches empiriques sur les habitudes verbales des groupes humains, des
problématiques liées à la diversité linguistique
(bilinguisme, multilinguisme, diglossie, bi dialectalisme, multi
dialectalisme). (Idem)
Nous dans ce cadre nous sommes
identifiés dans le bilinguisme, la diglossie, bi dialectalisme au sein
de la communication linguistique Luandais dont le point de vue de comportement
discursif serait le plus dangereux au niveau social que nous
dénommerons de crise de besoins sociaux de la langue ou inflation
linguistique.
Des travaux de terrain et des études
comparatives menées sur les usages langagiers Luandais dans le cadre de
nos enquêtes et observations ; nous amène a posé des
axes techniques et méthodologiques dans le discours entre
différente grande type de communication.
Parmi ces communications : la communication
présidentielle, parlementaire et électorale.
Notre diapason de réflexion s'encorde
avec dell Hymnes en ce qui concerne l'objet d'étude de la langue.
B.juanals, J.M.Noyer écrit :« l'objet
d'étude de D.H.Hymes est la langue en acte, son utilisation et ses
variations à l'intérieur des collectifs ; il s'appuie sur
l'observation et l'analyse des relations entre les usages de la parole - les
«actes de discours», la parole en tant qu'action -et les structures
sociales il plaide en faveur d'une linguistique socialement
constituée.
La conséquence d'une telle option
est de ne plus s'en tenir à la grammaire comme cadre de description, de
l'organisation des traits linguistiques, mais de prendre en compte les styles
de parole, les façons de parler des personnes et des communautés.
(Hymes, 1984 : 20) (op.cit)
A partir des travaux de D.H.HYMES et de
W.labov (quelles que soient leurs différences), la linguistique est
posée comme une pragmatique sémiotique ou politique, comme une
instance d'effectuation des conditions du langage dans un champ (social,
anthropologique...) spécifique. »(Idem)
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce premier chapitre de
l'économie de la langue nous avons vu que les concepts de mots fait
l'objet d'un certain nombre des réseaux indéterminés et
que l'économie d'une langue a une importance fondamentale pour le
développement du savoir socioculturelle et d'une nation en
générale.
Sur ce, la différence de la trame
urbaine est aussi importante pour distinguer le comportement verbal et non
verbal au sein d'une communauté linguistique. Son importance tient
à une protection sociale pour éviter la crise de moeurs au sein
d'une société.
Enfin, l'économie de la langue est
un atout nécessaire pour la construction de savoirs scientifiques, de
l'organisation sociale, de l'écodéveloppement, et de toute autre
activité sur la question de l'oecoumène.
C'est un champ important pour la
régularisation de la langue, en ce qui concerne l'expression orale,
écrite, imagée ou de registre familier. Elle traite non seulement
de l'organisation de la langue du point de vue de l'expression mais, dans un
contexte global au niveau de la microstructure et de la macrostructure dans une
vision socio - économique.
CHAPITRE ÉÉ
LA COMPETENCE SOCIOLINGUISTIQUE
CHAP.ÉÉ LA COMPETENCE
SOCIOLINGUISTIQUE
D'après le cadre Européen commun de
référence pour les langues (Pg93-94,2001), la compétence
sociolinguistique porte sur la connaissance et les habilités
exigées pour faire fonctionner la langue dans sa dimension sociale.
Le cadre de référence
présente en considération l'abordage de l'usage de langue suivant
les points ci - après :
- Marqueurs des relations sociales
- Règles de politesse
- Expression de la sagesse populaire
- Dialecte et accent.
Nous nous avons opté à
présenter dans ce travail les mêmes lignes sans aborder le
dialecte et l'accent, mais le sociolecte et l'idiolecte.
Le cadre de référence nous a servi
de guide pour présenter l'usage de la langue au niveau de la
compétence sociolinguistique telles qu'elles sont exposées dans
Threshold Level 1990 et reproduit dans ce même cadre , mais tout en
introduisant l'usage de kikongo et lingala pour justifier la proposition de
notre souhait dans l'avenir en ce qui concerne l'enseignement et l'usage de
langue étrangère dans les échanges de culture et
démontrer l'équivalence de registres et leur différence ou
inexistence .
2.1 Marqueurs des relations sociales
Les marqueurs des relations sociales se
différencient d'une langue, d'une culture à une autre. Les
marqueurs de relations sociales Bakongo sont différents des
Français ; de même pour la culture.
B. Juanals, J.-M. Noyer écrit, dans la
linguistique de la parole, centrée sur l'utilisation d'une langue, telle
qu'elle est développée par D. H. HYMES, la parole est un
système régi par des règles : « Les
règles de la parole correspondant aux manières dont les locuteurs
associent des modes d'élocution particuliers, des sujets ou des formes
de message, avec des activités et des contextes particuliers »
(HYMES, 1972 : 36.) La compétence de communication correspond
à « ce dont un locuteur a besoin de savoir pour communiquer de
manière effective dans des contextes culturellement significatifs
» ; elle renvoie à « une capacité performative
» (ability to perfom) (CECR, 2001).
?usage et choix des salutations
-d'accueil ? bonjour !
Salut !
? Mbote !
Kiembote ! (lingala, kikongo)
-de présentation ?Enchanté !
? Pas
d'équivalence à lingala et kikongo.
-pour prendre congé ? Au revoir ! À
bientôt !
? Lutomi Kwenda !
(kikongo)
? Bo tikala malamu !
(Lingala)
? Usage et choix des formes d'adresse.
- officiel ? votre sainteté,
votre excellence.
? Mfumu nlongi, Nakongo,
ndona nketo (kikongo)
-Formel ? Monsieur, Madame,
Mademoiselle, seuls.
Monsieur ou Madame +
Fonction (monsieur le professeur, Madame le ministre)
? Tata, Mama
Tata nlongi, ndona
nketo (kikongo)
-Informel ? Prénom seul (Jean !
Suzanne !)
? Zuawu ! Suzana !
(Kikongo)
-Familier, intime ? chéri, Mon chou, Mon
vieux.
-Autoritaire ? le nom de la famille seul
(Martin !)
?Ndeko, Mpangi, Nkundi
(kikongo)
-Agressif ? Vous, là-bas !
? Nge ye nkuna !
(Kikongo)
?Usage et choix des exclamations
?Mon Dieu ! Eh
bien ! Etc.
2.2 Règles de politesse
Les règles de politesse dépendent
d'une culture à une autre et sont la source de malentendus interethnique
quand l'expression de politesse est prise au pied. C'est pourquoi dans la
culture bantu principalement Bakongo une jeune fille ne peut pas porter de
collants ou de vêtements sexy devant ses parents. Ni s'embrasser avec son
amant. Hormis, la culture Bakongo dans d'autre culture Bantu aussi du Nord
comme de Malanje cela n'est pas un sujet de discordance.
Les règles de politesse d'une culture
à une autre doivent être respectées, néanmoins dans
la culture bantu la femme est toujours soumise à son mari. Elle doit
respecter les normes et les usages de la culture de son époux même
si cela est contraire à sa culture.
Toujours est-il que les règles de
politesse sont l'objet des malentendus interethnique, chaque individu doit
normalement murement réfléchir avant de se prononcer.
Qui dit quoi, à qui, Où, quand, pourquoi et
dans quelle intention de communication.
Le cadre Européen commun de
référence pour les langues énumère les niveaux
suivant de règles de politesse :
1. Politesse Positive
Par exemple :
-montrer de l'intérêt pour la santé de
l'autre, etc.
-partager expérience et soucis, etc.
-offrir des cadeaux, promettre des faveurs, une invitation,
etc.
2. politesse par défaut
Par exemple :
-éviter les comportements de pouvoir qui font perdre la
face (dogmatisme, ordres directs, etc.)
-exprimer un regret, s'excuser pour un comportement de pouvoir
(correction, contradiction, interdiction, etc.)
-éluder, chercher des échappatoires, etc.
3. Utilisation convenable de merci, s'il vous plait,
etc.
?merci : ntondele (kikongo)
S'il vous plait : Dodokolo
(Kikongo)
4. Impolitesse (ignorance
délibérée des règles de politesse)
Par exemple :
-brusquerie, franchise excessive
-expression du mépris, du dégoût
-réclamation et réprimande
-colère déclarée, impatience
-affirmation de supériorité.
2.3 Expression de la sagesse populaire
En exprimant des attitudes courantes, ces
expressions figées les renforcent.
Par exemple :
-proverbe ? Un « tiens » vaut mieux que deux
« Tu l'auras » !
-expressions idiomatiques ? Apporter de l'eau au moulin.
? Meso ma ngulu
nka ma ntuanga mungu nko (kikongo)
L'homme
têtu, n'écoute pas les conseils.
-expressions familières ? un homme est un homme
Yakala e yakala
nkaka (kikongo)
-expression de croyances, dictons au sujet du temps ?Noël
au balcon, Pâques aux tisons
-attitudes, clichés ? il faut de tout pour faire un
monde.
-valeurs ?Qui vole un oeuf, vole un boeuf.
Les graffitis, les slogans publicitaires
à la télévision ou sur les vêtements (T - shirt),
les affichettes et panneaux sur les lieux de travail ont souvent, de nos jours,
cette même fonction. (op.cit)
En ce qui concerne l'expression de sagesse
populaire plus précisément les affichettes et panneaux sur
les lieux publiques ; Pierre Merle dit, s'il est clair qu'aujourdui la rue
n'invente plus vraiment la langue verte telle qu'on la parle en 1990, cela ne
veut pas dire qu'il n'y a pas des expressions qui courent parmi ceux qui
considèrent la rue comme leur propriété.
Pierre Merle, en donnant un exemple sur les
taggers ; et une explication sur les tags qui signifie en Anglais
classique : étiquette, et en slang : signature. Pierre ajoute
que ce sont ces espèces d'inscriptions cryptées qui «
fleurissent » (le mot est peut - être un peu poétique...)
depuis quelques années sur les murs de villes (et singulièrement
dans le métro), mais de manière nettement plus agressive depuis
1987-1988.
Il se posa la question de savoir s'il
s'agissait d'une mode dont l'essence est de paraitre sur un mur comme un
monument.
Ensuite il constanta que ceci n'était
pas terrible comme idéal de communication. Ni au niveau de signifiant ni
à celui du signifié. Entre ces tags ont trouvent des noms ou des
surnoms de taggers comme C.T.K (Crime Time King), A.B.C (A Better Crew), ou
N.T.M (Nique Ta Mère), car les taggers ont un sens de rigolades
très poussés.
Pour identifier les taggers c'est vraiment
difficile parcequ' il faut commencer du petit zonard, immigré ou non,
jusqu'au fils de famille voir même certain adulte qui sont
perfectionnistes est pose des stickers, qui sont en fait des autocollants.
Les taggers ont aussi leur langage spécifique. (Le
blues de l'argot, 1990)
Ce mode comme le dit pierre merle existe aussi
dans la ville de Luanda. À Luanda certain de ses inscriptions ne sont
pas de noms purs et simple de taggers, mais aussi de groupe de jeunes qui
s'organise en délinquance de masse.
Les efforts réalisés par le
Ministère de l'Intérieur a su combattre ces groupes. Actuellement
nous sommes devant un danger de ce que nous nommerons de pollution visuelle.
Les affiches de fêtes qui apparaient aux noms de Rav's
d'autres sont terribles comme idéal de communication.
La sagesse populaire doit être aussi mise
en profit avec une idéologie de la littératie par le
Ministère de l'Education et de la culture pour par exemple, promouvoir
les écrivains Angolais et Africains.
Afficher par exemple dans chaque station,
arrêt de bus ou autobus de poèmes d'Agostinho Neto, les
écrits de José Luandino Vieira, de Pepetela, de Léopold
Sedar Senghor, de Camara laye, de Vumbi-yoka Mudimbe, de Antoine - Roger
Bolamba, Ousmane Sembène, de José craveirinha, de Mia couto, de
Bernard Dadié, de Aké Loba, de Théophile Obenga, de Jean
Malonga, de Pierre Sammy, de Victor kajibanga, de Francisco Tenreiro et Mario
Pinto de Andrade.
Ce dernier par exemple a écrit une
Anthologie d'expression Portugaise qui est méconnue par notre jeunesse
en majorité.
L'hédonisme de la jeunesse Angolaise doit être
orienté vers un projet littéraire et une éducation
sexuelle explicite et implicite pour l'éducation familiale dans la
didactique de langues en utilisant la technologie de pointe.
Pour éviter la paillardise telle qu'elle
se manifeste dans la rue avec la pollution visuelle de Rav's.
Le Ministère de la Culture et de l'Education doivent avoir de
représentations aux niveaux de quartiers pour suivre de près ses
genres d'organisations.
2.4 Différences de registre
Le mot «registre» renvoie aux
différences systématiques entre les variétés de
langues utilisées dans des contextes différents. Dans cette
section le cadre de référence s'est attaché aux
différences de niveaux de formalisme :
-officiel ?Messieurs, la cour !
?Lubike makelele! (Kikongo)
?Bandeko botika makelele! (Lingala)
-Formel ? La séance est ouverte.
? Luwe ntangu ifuene. (Kikongo)
-Neutre ? pouvons - nous commencer?
?Tulenda gatika ? (Kikongo)
-Informel? on commence ?
?Tuyatiki. (Kikongo)
-Familier? on y va ?
?Ntuendi ? (Kikongo)
2.5 Sociolecte et idiolecte
2.5.1 Sociolecte
Selon Jean Pierre Cuq (Pg222, 2003), on
définit le sociolecte comme un ensemble de variations de type
diastratique (à côté d'autres ensembles de variations),
c'est-à-dire liées à une identité socioculturelle,
à une position dans la stratification de la société (et
à sa représentation).
La notion de sociolecte s'étend aussi aux
questions des spécificités lexicales, des traits d'ordre
phonétique et morphosyntaxique.
C'est pourquoi par exemple dans la ville de Luanda d'une
cité a une autre existe une différenciation de niveau de
langue ; cette différence stylistique peut être
observé à l'emploie de certain mots pour désigner un bien
par exemple par de langage qui sont d'un dialecte ou propre à cette
cité. Par exemple dans de communes comme Cazenga dans la cité de
Petrangol et Mabor les jeunes désignent un portable au nom de
tshombo.
A Kilamba kiaxi les jeunes
préfèrent mobayi pour désigner le
même article. Alors que dans d'autres communes comme Ingombota, Maianga,
Rangel c'est baica.Cette différence se note aussi au
niveau de la phonétique et de la morphosyntaxique dans l'utilisation de
certain néologisme Luandais.
Par exemple : mwa ngolais , mua
ngole et moi, angolais.
Entre aussi le mot landau et
landó qui ont la même signification en
français et en portugais, mais se différencie au niveau de la
prononciation et de forme.
La problématique du sociolecte
générationnel est aussi à la base d'une discrimination
positive au niveau de la cité. Du point de vue de la compétence
phonologique et de la compétence orthoépique.
Cette discrimination est aussi constatée
non seulement au niveau de la cité comme aussi dans les institutions
scolaires.
Le cas de r à Luanda du
point de vue phonologique du jour au jour fait partie de mécontentement
d'une ethnie (Bakongo) qui se sent toujours discriminé
à cause de la prononciation de r en portugais de Luanda
ou dans la langue portugaise proprement dite. Vice versa pour le Luandais qui
apprennent la langue Française.
Le r est aussi un
critère de stratification sociale, néanmoins ceci ne pas le cas
de b et d pour ceux qui peuvent dire par
exemple : Bom ndia au lieu de bom dia
pour l'ethnie du sud (Bengela, Huambo) bien qu'eux aussi souffre d'une
discrimination positive dans la ville de Luanda.
Nous constatons que la question de l'accent est
aussi importante dans l'apprentissage d'une langue pour la compétence
sociolinguistique.
Il serait à notre avis, essentielle que l'on puisse
créer de centre de formation d'apprentissage de langue au niveau des
cités pour l'apprentissage du portugais et le Français enfin
d'éviter la discrimination positive et que termine de
dénomination péjorative comme Langa, shungu et muyanzi.
Cette discrimination positive est aussi
à la base de délinquance juvénile. Les enfants africains
affirmaient à Paris dans la musique Rap que nous allons baiser
Paris jusqu'à ce que Paris nous aime. Ce slogan de la musique Rap fut
à la base de création de groupes de délinquance comme de
new jack, le zulu issu des enfants noirs et des blancs qui agressaient leurs
propres parents dans la rue.
De même aussi à Luanda les
enfants de ceux qui sont discriminés n'ont pas le problème
phonologique que leurs parents. Ils forment de groupes avec leurs amis et
agressent leurs propres parents dans de cités soit disant
Langa ou shungu.
Cette situation nécessite une
providence de communication présidentielle ou parlementaire pour
résoudre ce problème, mais aussi avec un appui d'un projet de
littérature et de sensibilisation en utilisant des acteurs sociaux
communautaires.
Par la culture de loisirs comme
organisation de théâtre, de concours poétiques, de
promenade dans de musées avec des enfants.
Il est intéressant aux niveaux scolaires et de
l'éducation familiale d'apprendre aux enfants les actes de paroles pour
modéliser leur langage et garantir un sociolecte soutenu aux niveaux
communautaires.
C'est ainsi que l'on peut faire une bonne
gestion du sociolecte générationnel. Ceci est possible
qu'à partir d'une économie de la langue pour l'éducation
familiale qui nécessite non seulement de moyens linguistiques, mais
aussi de préparation psychologique des acteurs sociaux pour la
sensibilisation et un atout de matérialité adéquate
à l'apprentissage d'une langue étrangère.
Vu que l'enfant est influencé par
son milieu social qui l'environne, la question de l'oecoumène pose
aussi un grand problème en ce qui concerne la trame urbaine d'où
il faut à tout prix créer une protection sociale.
Les traits distinctifs et significatifs
des éléments phonologiques pour un sociolecte peuvent aussi
être retrouvé ou produit avec des schémas prosodiques
éloquents si l'apprenant apprend la langue cible avec seulement de
moyens appropriés pour lui assurer un bain linguistique.
2.5.2 Idiolecte
L'idiolecte correspond à l'utilisation
particulière d'une seule langue par un individu.il se distingue de
l'inter langue d'un apprenant par son caractère stabilisé et
durable alors que celle -ci représente un état instable et
provisoire, une étape intermédiaire dans l'appropriation d'une
langue cible. (idem Pg 124,2003)
Un certain nombre de jeune préfère
être idiolecte en cherchant seulement à apprendre une seule langue
dans ce cas le portugais en ignorant l'importance de l'apprentissage d'une
autre langue étrangère parce qu'ils souffrent de pressions de
l'automatisme des effets de la colonisation. Car les langues régionales
angolaises n'étaient pas prises en considération ; ceux qui
s'exprimaient en portugais jadis furent considérés comme des
évolués.
Au fait, il n'y a pas de mauvaise culture,
civilisation ni de mauvaise religion. Toutes les cultures sont bonnes de
même pour les civilisations et les religions. S'ils en avaient de
mauvaises d'aucuns pourrait utiliser les usages et les moyens
linguistiques des autres cultures.
Comme aussi dans de religion Angolaise tocoiste,
Nzambi malamu, Budi die nkongo il y a aussi des étrangers qui
fréquente ces religions parce qu'ils sont bonnes selon eux. Le plus
grand problème au niveau de culture et de civilisation dans
l'apprentissage de langues et d'échanges linguistiques ; c'est de
faire la part de chose entre ce qui est positive et négative.
Apprendre une langue, c'est apprendre une autre
culture. Dans une entrée du monde de conception cognitive et
pragmatique nouvelle de l'apprentissage de langues les habitudes et les
comportements se modifient à partir d'une acculturation entre deux
civilisations différentes.
Faire fi d'apprendre une autre langue ou sa propre
variété régionale ; ceci peut aussi constituer un
défaut pour la connaissance de sa propre culture. Nous estimons que les
enfants doivent apprendre à partir de bas âge d'autre langue
étrangère afin de mieux développer leur compétence
de communication langagière au fur à mesure qu'ils grandiront et
aussi de même, leurs devinettes de langues régionales pour
l'épanouissement de leurs civilisations.
L'enseignement précoce de langues doit
aussi être au centre de stratégie éducative pour
l'apprentissage soit de variété régionale ou d'autres
langues étrangère selon l'espace d'ouverture de
l'intérêt nationale pour une économie de la langue dans
l'éducation familiale.
C'est pourquoi à chaque individu, il
s'avère important de poursuivre une connaissance de la
société, de la culture et de la communauté de la langue
que l'on veut apprendre. Cette connaissance en vraie dire est ce que l'on
appelle le savoir socioculturel.
Le savoir socioculturel est les traits distinctifs des
individus de culture différente du point de vue de leur civilisation
avec une dépendance des milieux géographiques.
Un pygmée de la région
équatoriale a un mode de vie et une manière de se comporter
très différent par rapport aux hommes vivants dans de
régions montagneuses. Néanmoins, les traits distinctifs des
milieux caractérisent le savoir socioculturel dans les différents
aspects suivants en générales comme la structure le cadre
Européen de référence de langue pour une
société européenne :
1. la vie quotidienne,
par exemple :
-Nourriture et boisson, heures de
repas, manières de table.
-congés légaux.
-horaires et habitudes de travail.
-activités de loisir
(passe-temps, sports, habitudes de lecture, médias)
2. les conditions de
vie, par exemple :
-niveaux de vie (avec leurs variantes
régionales, ethniques et groupe social)
-condition de logement.
-couverture sociale.
3. les relations
interpersonnelles (y compris de pouvoir et de la solidarité) en
fonction de par exemple :
-la structure sociale et les
relations entre les classes sociales.
-les relations entre les sexes
(courantes et intimes)
-la structure et les relations
familiales.
-les relations entre
générations.
-les relations au travail.
-les relations avec la police,
les organismes officiels, etc...
-les relations entre races et
communautés.
-les relations entre les
groupes politiques et religieux.
4. valeurs, croyances
et comportements en relation à des facteurs ou à des
paramètres tels que :
-la classe sociale.
- les groupes
socioprofessionnels (universitaires, cadres, fonctionnaires, artisans et
travailleurs manuels)
-la fortune (revenus et
patrimoine)
-les cultures
régionales
-la sécurité
-les institutions
-la tradition et le
changement.
-l'histoire
-les minorités
(ethniques ou religieuses)
-l'identité
nationale.
-les pays étrangers, les
Etats, les peuples.
-la politique
-les arts (musique, arts
visuels, littérature, théâtre, musique et chanson
populaire)
-la religion
-l'humour
5. langage du
corps :
- échanges des
remerciements
6.
savoir-vivre, par exemple les conventions relatives à
l'hospitalité donnée et reçue.
-la ponctualité
-les cadeaux
-les vêtements
-les rafraîchissements,
les boissons, les repas.
-les conventions et les tabous
de la convention et du comportement.
-la durée de la visite.
-la façon de prendre
congé
7. comportements
rituels dans des domaines tels que :
-la pratique religieuse et les
rites
-naissance, mariage, mort.
-altitude de l'auditoire et du
spectateur au spectacle.
-célébrations,
festivals, bals et discothèques, etc.
2.6 LA CONSCIENCE LINGUISTIQUE
Une conscience linguistique consiste à la
capacité d'un individu de vouloir lors de son apprentissage dans une
langue étrangère chercher à maîtriser les
règles de fonctionnements d'une langue du point de vue lexicale,
morphosyntaxique, sémantique, phonologique et horthoépique.
Du point de vue syntaxique cette compétence
de l'organisation de la phrase dans une langue peut s'acquérir d'une
manière autonome surtout pour ceux qui prennent la langue cible dans le
pays de son origine.
D'où elle est enseignée comme
langue étrangère avec de méthodologie appropriée et
le profit de l'espace linguistique qui facilite une bonne appréhension
de la langue. L'inter culturalité de l'apprentissage d'un individu qui
parle une langue A et de ceux qui parlent une langue B est surtout facilitait
d'une façon orale et écrite à la découverte des
signes et des codes d'un individu du groupe A.
La prise de conscience linguistique est un miroir
qui reflète en réalité les représentations
idéologiques et conceptrices de l'apprenant d'une certaine langue A, B,
C, D...dans sa réalisation du point de vue sociale.
Voilà que dans le Cadre de
Référence Européen de langues on dit, la connaissance, la
conscience et la compréhension des relations, (ressemblances et
différences distinctives) entre «le monde d'où l'on
vient» et «le monde de la communauté cible» sont à
l'origine d'une prise de conscience interculturelle. Il faut souligner que la
prise de conscience interculturelle inclut la conscience de la diversité
régionale et sociale des deux mondes. Elle s'enrichit également
de la conscience qu'il existe un plus grand éventail de cultures que
celles véhiculées par les L1 et L2 de l'apprenant. Cela aide
à les situer toutes deux en contexte. Outre la connaissance objective,
la conscience interculturelle englobe la conscience de la manière dont
chaque communauté apparaît dans l'optique de l'autre sous la forme
de stéréotypes nationaux » (cadre de
référence Européen Commun de langues 2000)
En effet, le contexte joue un rôle
fondamental dans la conscience collective interculturelle des échanges
linguistiques pour la construction du savoir mental pour la formation de
l'apprenant ou de la formation professionnelle, mais une question de
méthodes de l'enseignement s'avère cruciale.
2..7 PRESENTATION DE L'ENSEIGNEMENT DE DEMING
L'enseignement de DEMING est celle qui a pour
objectif le management dans le sens de l'organisation et de conduite
méthodique. Selon le site de l'Afed le management consiste : «
au sens premier à mettre de l'ordre dans la maison et à faire
vivre ses habitants en bonne intelligence» (site de l'afed)
Dans ce cadre de l'enseignement de DEMING,
mettre de l'ordre dans la maison implique une organisation structurelle de
biens et de personnes pour aboutir à un agencement spatio-temporel entre
les habitants dans l'environnement. Néanmoins, l'organisation de base se
fait à partir de la maison au niveau de l'éducation familiale.
William Eduards Deming dans sa méthode
qui est connue comme la méthode Deming présente
trois éléments clés.
Cette méthode va à l'inverse des
théories de Taylor sur la division du travail pour favoriser une vision
systémique. Pour DEMING l'entreprise est un système, un atout.
Toute action au niveau individuel se répercute sur le tout et
inversement.
En instaurant une différenciation entre
les variables liées au système et les variables liées aux
individus sur lesquelles chacun peut agir à son niveau. DEMING accorda
une importance primordiale á la motivation et les facteurs
psychologiques dans le succès et la tenue des objectifs.
Le japon par exemple connait le succès
grâce à la théorie de DEMING. Au japon, un enfant est
préparé comme un athlète. Pour comprendre pourquoi le
japon prépare un enfant comme un athlète il faudrait que nous
fassions une réminiscence de la préparation de l'équipe
française lors de la mondiale.
La France pour gagner la coupe du monde de 1998,
il aurait fallu doter la fédération française de football
pour la saison1996-1997 d'un budget s'élevant à 395 millions de
francs (66 millions de dollars. Ainsi, la fédération était
chargée d'en organiser, d'en développer et d'en contrôler
l'enseignement et la pratique).
Le magazine d'information du Ministère des
Affaires Etrangères, le label affirme dans son 31ème
numéro d'avril 1998 : «l'équipe de France
possède néanmoins de solides atouts dans son jeu pour barrer la
route à ses adversaires. »
L'éducation précise aussi un
financement adéquat pour son efficience et son efficacité surtout
dans l'apprentissage et enseignement de langues. C'est ainsi que l'apprenant
possèdera des atouts nécessaires, afin de mieux
révéler un défi pour acquérir le savoir
socioculturel et la compétence sociolinguistique.
La méthode DEMING présente 14
points qui peuvent s'appliquer dans l'enseignement que nous trouvons utile de
présenter ci -dessous :
2.7.1 LA METHODE DEMING
1. Gardez le cap de votre mission en améliorant
constamment vos méthodes pédagogiques, vos outils, vos modules
d'enseignement et votre service à l'enfant.
2. Adoptez la nouvelle philosophie de management du groupe
d'élèves et conduisez le changement d'une main ferme.
3. Faites en sorte que la qualité pédagogique ne
demande qu'un minimum de contrôles. Intégrez la qualité
dès la conception de vos outils et modules d'enseignement. Instaurez des
processus d'autocontrôle par l'enfant lui-même.
4. Recherchez la qualité des supports, des
activités et des outils pédagogiques plutôt que la
quantité.
5. Améliorer la planification et l'organisation.
Instaurez le plus rapidement possible les notions de
planification avec vos élèves.
6. N'oubliez pas la formation permanente pour
vous-mêmes.
7. instaurer un autre mode d'autorité basé sur
la délégation, l'autocontrôle (pour partie) et l'autonomie
définie.
8. Générez un état d'esprit positif pour
la réalisation d'un objectif commun.
9. sachez instaurer le travail en équipe, en groupe.
10. Evitez de mettre la pression sur les enfants.
11. Evitez de mettre la pression sur les enfants, mesurez les
progrès accomplis et valorisez les réussites et les
résultats.
12. valorisez le travail des enfants, recherchez tout ce qui
favoriserait leur fierté du travail accompli, éliminez (si c'est
possible) tous les éléments pouvant nuire à cette
fierté.
13. Instituez un programme d'éducation et
d'amélioration personnelle.
14. Mettez en oeuvre toutes les forces de votre groupe.
Cette méthode de Deming peut être utilisée
par les enseignants sans être en opposition avec les programmes et les
règles établies dans l'enseignement primaire comme dans les
collèges.
2.8 La qualité sportive de la compétence
sociolinguistique.
La langue n'est pas seulement un moyen de
communication pour une communauté linguistique ; c'est aussi un
esprit qui exprime la joie, la tristesse, l'émotion etc.... Cet esprit
se développe aussi par un moyen du savoir sociolinguistique.
Comment faire pour développer l'esprit à partir
du savoir sociolinguistique ?
L'esprit et le corps sont un tout indissociable.
On ne peut pas procéder à la formation intellectuelle sans le
développement de l'esprit. La transformation physique d'un être
humain doit être simultanée avec la transformation spirituelle.
De ce fait, l'éducation religieuse
s'avère important pour aider au développement spirituel.
L'attitude de la prière présuppose avant tout une concentration
de l'esprit. Or, la concentration de l'esprit est un exercice qui aide à
l'unification du corps et de l'esprit.
Outre l'éducation religieuse,
l'éducation physique aussi poursuit le même objectif. Un
athlète pour réaliser un acte performant dans son activité
sportif doit se concentrer spontanément pour voir le public
l'applaudir. Que ça soit dans le jeu du football ou dans la pratique du
judo, karaté, lutte libre, basketball, le tennis etc.
Le développement de l'esprit contribue
à l'acquisition de la maîtrise de soi. C'est par manque de
maîtrise de soi qu'un individu pose un acte de violence ou agit avec
inconscience. La cause de la violence scolaire est aussi due par manque de
maîtrise de soi entre les écoliers.
La maîtrise de soi est
l'élément fondamental dans la construction de la
compétence sociolinguistique. Pour l'activité d'art plastique, de
l'apprentissage scolaire, de l'apprentissage de l'enseignement, la
maîtrise de soi doit être en parfaite combinaison avec la
patience.
Lors de l'élection
présidentielle aux États unis, nous avons assisté au
moment de la communication électorale entre le candidat Barack Obama et
John Mc Cain. À la preuve Barack obama a fait preuve d'une
compétence sociolinguistique. Ni était la maîtrise de soi
et aussi la pratique du sport de basketball et son savoir en
générale, Barack obama pourrait être pris au piège
psychologique de son adversaire Mc Cain.
En faisant fi de choc psychologique de son
adversaire, Barack Obama a pu bénéficier de la
crédibilité auprès de la communauté
américaine et du monde en générale. Emmanuel Kant dit, on
mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d`incertitudes
qu'il est capable de supporter.
Hors Zinedine Zidane dans un match de
football de la France contre l'Italie (mondiale 2006) n'avait pas pu
maîtriser le choc psychologique de Matterazi. Cet acte de la violence de
coup de tête de Zidane à Matterazi avait surpris tout le monde
(coup de boule).
Cette façon d'agir avait mis en
doute sa compétence sociolinguistique. Non, parce qu'il avait bien
frappé à son adversaire en démontrant son aptitude
physique pour un combat de la rue. Mais, à cause de la perturbation que
cela pourrait causer dans la relation de l'espace avec le public pour une
délinquance de masse dans un match de football.
Imaginons par exemple, si s'était
avec une équipe anglaise à Londres ?
Savoir
maîtriser l'impact du danger que notre attitude peut causer est un
principe de commencement pour la croissance de la maîtrise de soi et le
développement de la compétence sociolinguistique.
2.9 Parallélisme entre le savoir socioculturel
du groupe Afro men et les Lambas
Le savoir socioculturel d'un peuple doit
être qualitatif et non quantitatif dans la production de
l'énonciation.
Nous avons fait une étude par écoute dialogique
de la chanson de Yanick : mentalidade et dos lambas : o comboio.
Cette opposition de YANICK et dos Lambas peut servir de la lumière pour
les enfants de la rue et ceux vivant sous une éducation parentale.
Puisque Yanick a grandi dans un quartier
différent que les Lambas ; notre exemple sert à nous faire
comprendre la différence du point de vue discursif de ces deux musiciens
Luandais. Et d'avancer la même idée avec les enfants de deux
milieux sociaux différents.
Par conséquent la chanson de Yanick
titré la mentalité s'inscrit dans un cadre de l'apport
socioculturel pour le développement et la transformation de la
société angolaise du point de vue de l'habitus.
Entre temps, ceux des Lambas nous fait faire un apport
socioculturel de réclamation de l'injustice sociale dans un langage
d'argot qui est propre à un portugais de Luanda de zones de
bidonvilles.
Il y a une manifestation de remord du groupe musical les
Lambas qui va de paire avec ce que nous appelons l'effet atome2(*).
L'effet atome est ce sentiment de vengeance
à cause de manque d'opportunité éducative qui est surtout
caractéristique chez les enfants de la rue et dans la rue.
Nous avons constaté pendant nos
observations chez les enfants de la rue et dans la rue, il y a seulement un
sentiment de vengeance même d'une façon indirecte vis-à-vis
de la population ; ceci se caractérise par la jalousie à
cause de l'indifférence sociale.
Le langage non verbal est toujours bizarre
chez ses enfants. Pour les distinguaient, il faut seulement voir leur
façon d'être comme caractéristique de la violence entre eux
et de l'alcoolisme.
Sur ce, nous avons réfléchie sur
la trame de bidonvilles comme langage de violence et d'agressivité pour
la population démunie du nécessaire. Au pis allez, cette mode de
vie pourrait mettre en danger la bonne conduite de citoyens dans l'exercice de
leur activité professionnelle et engendrer ce que l'on appelle la guerre
de quatrième génération.
En ce qui concerne la question de
l'oecoumène. Un enfant de la rue nous a tenu ce propos en
portugais : «isto nunca mudará é Angola. Nos
também um dia vamos vingar. Fazermos o mesmo»
« Ce pays ne changera jamais, c'est l'Angola. Un jour on
fera la même chose...»
Nous fumes consternées en
écoutant cette parole. Aujourd'hui, nous pensons qu'il est
nécessairement obligatoire de changer le cadre de raisonnement et de la
mentalité de ses enfants.
Ses enfants dans la place de
l'indépendance et dans la rue passent leur journée sans rien
faire et ceux de la rue en vendant leur marchandise au lieu d'être
à l'école pour étudier.
L'espace public est
désorganisé par les embouteillages des véhicules, des
enfants de la rue et dans la rue, la consommation du chanvre en public et de
l'essence comme pour les enfants de la rue et certain de ceux qui vendent pour
trouver un moyen de substance.
Quelle est la protection de la société pour ses
enfants ? L'éducation familiale suppose la responsabilité de
tous les parents à l'éducation des enfants en dehors de l'espace
scolaire.
Emile Durkheim dit : «mais si
l'État n'est pas tout, il ne faut pas en conclure qu'il n'est rien. Il
ne doit pas tout faire, mais il ne doit pas tout laisser faire. Il a des
fonctions économiques et des obligations déterminées.
S'il ne peut lui-même ni produire ni distribuer la richesse, il peut du
moins et il doit en régler la circulation. Il a pour devoir de veiller
sur la santé sociale. Or chez tout vivant l'équilibre des forces,
la juste proportion entre les parties est la condition de la santé. Il
est donc mauvais que la richesse abonde ici pour manquer là et
l'État doit mettre obstacle à cette monstrueuse
inégalité. Pour cela quelles mesures conviendra-t-il de
prendre ? C'est ce que décidera, suivant les circonstances, La
sagesse des gouvernements. »
La santé sociale nécessite un
équilibre mental pour être structurelle dans une
société. Tout ce que l'homme réalise sur la terre du point
de vue scientifique, économique et social dépend de la
santé mentale.
De la Gache définit la santé
mentale à six points différents :
1) La capacité de produire et de tolérer des
tensions suffisamment élevées (besoins) et les réduire
d'une manière satisfaisante pour le sujet.
2) La capacité de réaliser ses
possibilités et de les exprimer.
3) La capacité d'organiser un plan de vie qui permette
la satisfaction périodique et harmonieuse de la plupart des besoins et
la progression vers des buts éloignés.
4) La capacité d'ajuster ses aspirations à
l'entourage, ce qui conduit soit à les abaisser, soit à les
relever.
5) La capacité d'ajuster sa conduite dans les
différents modes de relation avec autrui.
6) La capacité d'identification à la fois avec
les forces conservatrices et les forces créatrices de la
société.
R. Lafon, par contre définit la
santé mentale comme un état permettant :
«Le développement équilibré de la
personnalité, son aptitude à nouer des relations harmonieuses
avec autrui et à participer ou à contribuer de façon
constructive aux modifications du milieu social ou physique»
«La solution favorable des conflits en puissances, du
fait des propres tendances instinctives et de l'éducation, dans la
pleine réalisation de ses possibilités, grâce à un
champ d'expression convenable»
La santé mentale peut
-être comprise comme l'état d'esprit et physique
équilibré d'une personne à l'exercice de ses
activités professionnelles et de sa contribution pour le
développement socioculturel et économique d'une
société.
Cet équilibre de l'esprit et du corps
physique doit normalement se baser sur l'unification du corps et de l'esprit
comme dans le ki society et être assurer par le bien être social
que chaque Etat doit garantir à ses concitoyens.
Au niveau des universités angolaises un
problème sérieux se pose pour le développement
socioculturel et économique du pays. Les universités n'arrivent
pas à : apprendre à apprendre pour produire des
connaissances. Plusieurs universités ne disposent pas d'espace pour
l'éducation physique ; les programmes universitaires doivent
apprendre les étudiants à développer une éducation
scientifique.
La question de l'espace dans les institutions
supérieures complique la réalisation des objectifs pour le
développement de la compétence sociolinguistique du point de vue
de moyens d'apprentissages. Manque de laboratoires de langues, de personnelles
de ressources pouvant fournir des explications concrètes aux
étudiants et aux chercheurs par exemple.
Il est nécessaire de fois de
réunir les étudiants dans un match de football, de basketball, de
tennis, d'autant autres activités sportives pour leur socialisation.
Nonobstant, il semble difficile à cause de l'espace. Par exemple,
à l'isced de Luanda.
Nous n'espérons que la future
installation universitaire de Kamama puisse répondre à cette
complexité. Il faut une grande vision pour aussi couvrir les espaces
régionales au niveau national.
Nos municipalités ne disposent pas de
bibliothèques ; le manque d'électricité permanente et
de l'eau ne faite qu'aggraver la situation du jour au jour.
Nous devons tenir à privilégier
les nécessités qui sont primordial ou prioritaire pour la
population. La propreté du corps au niveau de famille est à noter
pour la compétence sociolinguistique aux niveaux des
municipalités et certaines personnes vivant dans la ville.
La mycose a était l'indice pour
constater ce manque de soins de la population. Comme chez les enfants de (dans)
la rue, abandonnés et aussi ceux vivants sous une éducation
parentale.
Pour d'autres individus la mycose faite partie
de la mode, alors que les autres les mycoses leur servent d'identification ou
de protection pour ne pas se faire agresser comme Langa.
Nous nous sommes posé la question de
savoir :
- Comment peut- on allait au travail ? Si, par exemple nous
vivons dans un environnement d'où il n'y a pas d'eau ?
L'eau est le premier aliment de base pour l'humanité.
C'est la même énergie qui nous permet de se faire soigner.
Est -ce qu'on peut se présenter devant un hôte
tout en étant sale ?
Est-ce que d'autres gens font de la toilette dans la rue
à cause de manque de l'eau ?
Est -il permis d'aller à l'école sans prendre
son bain ?
Est -ce qu'il faut salir dans la rue. Et laisser chez soi dans
un confort inextricable !
La visite passe par la rue avant d'y entrer
à la maison, et enfin, c'est par la toilette qu'il finira peut
être de nous visiter.
Que chacun se pose la question de savoir comment se trouve
l'état de nos toilettes ? Une prise de conscience culturelle pour
l'éducation familiale de l'état qualitatif de nos toilettes peut
devenir la source de développement socioculturel au sein de famille et
dans le développement socio-économique.
Claude Beau Champ constate :«
l'ensemble des coutumes du peuple est toujours marqué par un
style ; elles forment un système. Je suis persuadé que ces
systèmes n'existent pas en nombre illimité, et que les
sociétés humaines, comme les individus dans leurs yeux, leurs
rêves ou leurs délires ne créent jamais de façon
absolue, mais se bornent à choisir certaines combinaisons dans un
répertoire idéal qu'il serait possible de reconstituer.
En faisant l'inventaire de toutes celles
imaginées dans les enjeux des enfants et des adultes, les rêves
des individus sains ou malades et les conduites psychopathologiques, on
parviendrait à dresser une sorte de tableau périodique comme
celui des éléments chimiques où toutes les coutumes
réelles ou simplement possibles apparaîtraient groupées en
familles, et où nous n'avons plus qu'à reconnaître celles
que les sociétés ont effectivement adoptées.»
Et comme le reconnait singleton (1992,
p20) (...) notre projet, c'est le développement (...) il est
impossible qu'il puisse y avoir un développement qui ne soit pas
situé culturellement, enraciné dans une histoire. Le
développement est synonyme d'occident, c'est le projet occidental. Ne
nous leurrons pas : qui parle de «développement» parle
d'«occidentalisation. »
Le développement est possible avec
l'initiative même du modèle occidental et une imitation
guidée par un groupe de cadre qui peut assuré le know how.
Apprendre les enfants à exiger de faire la toilette, dans un lieu propre
doit normalement changer leur vision de vivre ; d'optimiser à
l'avenir pour des services de qualités. Ne dit- on pas que petit
à petit l'oiseau fait son nid.
Ne croyez surtout pas, dit HAMPATÉ
BA, que la tâche est trop vaste et nos efforts dérisoires. Il n'y
a pas d'efforts inutiles : souvenez-vous qu'au départ la graine de
baobab n'est pas plus grosse qu'une graine de café. Et pourtant, il en
sort un arbre puissant et majestueux dont l'ombrage est bienfaisant à
tous.
D'une manière générale, note
OSTERRIETH (1995), les adultes sont soucient de ce qu'éduquer consiste
à faire changer le comportement enfantin. Le nouveau comportement
revêt un double aspect. Il se concrétise par des actes neufs et
visibles (Les «performances», mais aussi par de nouvelles conceptions
internes chez l'apprenant Les«représentations») Le
comportement présente donc un aspect observable et un aspect mental.
Les psychologues de l'apprentissage mettent
tantôt l'accent sur l'aspect observable du comportement (behavioriste),
tantôt sur son aspect mental (cognition. Alors que, par exemple, richelle
(1993) insiste sur le fait que tout projet de formation se ramène
à une entreprise d'agencement du milieu visant à modeler les
conduites» et que prétendre autre chose, c'est leurrer et se
leurrer, MEURIEU (1997) dira de son côté que l'apprentissage est
une modification stable des structures mentales»
«Tout enseignement, rappelle RICHELE
(1973), se ramène à un contrôle du comportement, et c'est
vers la psychologie qu'il faut se tourner pour en comprendre les lois.
»
Nous croyons élégant de faire faire
apprendre la langue française comme une langue de filtre pour une
valorisation de l'aspect socioculturel de l'apprenant à la
découverte d'un autre monde avec des habitus semblable ou
différente à la sienne.
La conceptualisation du langage français du point de
vue de l'habitus angolais en ce qui concerne les règles de politesse,
les expressions de la sagesse populaire favoriseraient une interaction
sociolinguistique de la culture française et angolaise.
Etant donné que le dialecte kimbundu et
le lingala est le plus parler dans la capitale de Luanda ; Une explication
de la sagesse populaire et les règles des politesses de l'habitus de
kimbunduphone et de lingala phone serait le point de départ pour
l'analyse comparative de kimbundu, le lingala et le français dans la
perspective de l'acquisition du savoir sociolinguistique pour le transfert des
connaissances du point de vue de l'acculturation.
A part le kimbundu et le lingala, le kikongo
phone serait à notre avis favori pour être simultanément le
public qui parle le lingala et le kikongo avec les emprunts de mots
français.
En réalité le peuple de l'ethnie
kongo a leur façon de penser, d'agir, de conceptualiser le monde. Sans
apprendre le français à l'école ; le besoin
économique de cette ethnie kongo dans l'activité du commerce et
leur refuge aux pays limitrophes de l'expression française au cours de
l'histoire leur a permis d'acquérir une mentalité qui est
diffèrent par rapport à d'autre ethnie angolaise.
Le travail de mémoire l'apport des
connaissances en civilisation dans la pratique du français de Bukusu
Ndongala Hachim fait rappeler que : tout être humain éprouve
un certain nombre de besoin fondamental :
-Manger
-Dormir
-Se vêtir
-Se reproduire
-communiquer
Ces besoins constituent, à notre avis, les points
fondamentaux de ressemblance entre les hommes. Et la façon dont ils les
conçoivent fait leur différence.
De ce fait, nous nous sommes poser la
question de savoir, quelle serait la perspective de ressemblance sur le savoir
socioculturel d'un angolais à un français ?
Pour répondre à cette question,
nous avons tenu par expérience de procéder à une analyse
hypothético déductive de jeunes angolais qui ont
été en France pour étudier ou dans le cadre de vacance
pendant un bon temps.
Vue de conditions socioculturelles qu'offre ce pays du point
de vue de besoins fondamentaux.
Nous avons constaté que ce jeune gens
éprouve une vive attitude de courtoisie, de sympathie dans leur
façon relationnelle avec leur famille. Cet aspect de notre part
évoque non seulement une exigence pour tout angolais d'aller vivre en
France, mais une offre d'opportunité de vouloir s'enraciner à la
mode de la culture française par une acculturation juridique3(*) .
Qui parle de l'acculturation juridique, préconise une
substitution au système juridique d'un groupe humain d'un droit
d'origine étrangère.
Hors, la France est une nation de droit. La
politique éducative française est structurée avec une
démocratie basée sur le respect de la constitution pour
l'éducation familiale et le droit à l'enfance.
L'apprentissage du français langue
étrangère dans notre société angolaise devra
être réalisé à travers une politique
éducative solide qui trouvera comme pierre angulaire le respect de la
constitution pour la promotion et la réalisation d'une
société de protection sociale.
La France a comme devise :
Liberté, Egalité et Fraternité. La devise de la
république française et son emblème est un apport
important dans la construction de la pensée cognitive pour le savoir
socioculturel de tous les Français dès leur bas âge.
Seulement leur devise permette de faire faire une gestion de comportement, du
partage et de gestion du denier public.
Entre les Français il y a au-dessus de
tout autre chose, un sentiment de fraternité dans leur relation sociale
quotidienne.
Notre opinion sur la devise française du fait que ce
peuple se fraternise non seulement avec eux même, mais avec la
communauté européenne et le monde démontre son apport dans
la modélisation de la personnalité.
Notre curiosité de découvrir et
d'analyser la devise française nous a conduit à repenser et
situer la pensée philosophique de Dr Agostinho Neto qui dit, le plus
important est de résoudre le problème du peuple. Cette
pensée à notre avis est mal comprise. Qu'est-ce que Agostino Neto
voulut dire au juste ?
Ce qui importe dans la vie pour un Etats des
droits c'est de créer une protection sociale. Dans une communication
entre deux individus c'est toujours l'émetteur qui détient la
clef de la conversation ou de la communication. Le sens sémantique d'un
mot est déterminant pour une interaction sociale entre les individus de
classes sociales différentes. C'est pourquoi Agostinho Neto est mal
compris dans le temps et dans l'espace.
Dans le temps parce qu'au moment où il
parlait personne ne décoder son message ; dans l'espace parce que
les Angolais ne profite pas de ses poèmes pour l'apprentissage du savoir
socioculturel.
La capacité sociolinguistique consiste
à donner une interprétation claire de la pensée d'autrui
et savoir culturellement la raison d'être ou de l'existence d'une
civilisation. La langue au fait c'est un esprit qui parle à durée
indéterminée ; si, elle est normalisée et
accepté par une communauté linguistique.
La dance Mapuka par exemple exprime un
certain hédonisme pour les Gabonais alors que cela peut être
indifférent pour un monde arabe.
Par
conséquent, nous postulons la pensée métaphorique suivante
qui doit servir de base pour l'éducation familiale et de l'enfant pour
son épanouissement socioculturel et de sa formation.
« L'enfant est comme de l'eau, il prend la
couleur de la vase qui la contient. »
Dans le site zorpia samfather7 dit, l'enfant c'est de
l'eau. Il mérite plus que de l'or, il faut toujours le
protéger comme de l'oeuf contre la poussière. De l'eau utile
doit toujours être pure. L'eau contient la couleur de la vase qui la
contienne. L'enfant nécessite d'une grande protection de
l'environnement social. La vie est vue, comme une fleur et un enfant c'est
de l'eau.
L'enfant est comme de l'eau car
l'eau contient la couleur de n'importe quelle vase par sa transparence donc
l'enfant ressemble à la couverture de son environnement.
Notre postulat nous guidera à faire le tour
de l'horizon dans le développement des objectifs que nous nous sommes
fixés ; définir le concept de l'enfant et de droit de
l'enfance pour une refondation méthodique de la nouvelle conception pour
la construction de la pensée et d'une société cosmopolite
en s'appuyant sur la compétence sociolinguistique.
Le dictionnaire universel qui est né de la
conjonction de deux facteurs : d'une part, une expertise ancienne et
étendue, due à L'AUPELF-UREF (agence francophone pour
l'enseignement et la recherche), qui avait récencé les lexiques
du français développés dans les régions
francophones : D'autre part, une forte demande présentée par
les différents partenaires d'Afrique noire.
C'est un outil propice pour expliciter la conception de l'enfant
pour la communauté africaine et européenne.
Selon le dictionnaire universel :
?ENFANT : 1.être humain, de la naissance
jusqu'à l'âge de la puberté. Un enfant sage, bruyant.?fig:
adulte qui se comporte de façon puérile.
Ce sont de grands enfants.
2. enfant de coeur : enfant qui sert la messe ;
Figuré : naïf.
3. fils ou filles, quel que soit son âge ; Personne
par rapport à ses parents.
4. (Afrique) personne qui par son statut social ou sa
fonction, doit obéissance et respect à une autre.
Selon la définition du dictionnaire
universel, nous considérons le premier sens du concept enfant
précis pour la modélisation de la conception africaine de
l'enfant. Cependant, son quatrième sens qu'est personne qui par son
statut social ou sa fonction, doit obéissance et respect à une
autre ; se trouve à la ruine du développement mental et
culturel pour la construction de la pensée et de l'évolution de
l'homme Africain.
L'individu africain et particulièrement
angolais dont les parents ont une conception pareille est privé de
droit.
A partir d'une telle conception individuelle, il est une
extension au niveau communautaire de la même pensée et de la
conscience.
Ceci désoriente la politique
gouvernementale pour une bonne politique de l'habitation et d'états pour
la jeunesse.
Cette caractéristique de l'habitus africaine est le point
le plus fort de la base des sous - développement mental.
Bukusu Ndongala Hachim signale d'après
une étude menée auprès d'étudiants de l'Isced, il
suffit de prendre un terme simple comme maison dans le contexte français
ceci signifie sécurité, stabilité, standing alors que dans
un contexte angolais pour les étudiants de l'Isced la maison est le
symbole de la famille.
La raison pour laquelle jusqu'à un certain
âge adulte les Africains et particulièrement angolais reste sous
tutelle de la famille. Suite à leur conception congénitale.
L'éducation des individus pareille n'est pas planifiée par leur
parent et au niveau de la politique nationale d'Etat.
Nous citons : « Les lumières, c'est
la sortie de l'homme hors de l'état de tutelle dont il est
lui-même responsable. L'état de tutelle est l'incapacité de
se servir de son entendement ! Voilà la devise des
lumières.» (Emmanuel Kant/1724-1804/Qu'est-ce que les
lumières)
Le cadre de référence souligne, le
savoir socio culturel est : « à proprement parler, la
connaissance de la société et de la culture de la (ou des)
communauté(s) qui parle (nt) une langue est l'un des aspects de la
connaissance du monde.
C'est cependant assez important pour mériter une
attention particulière puisque contrairement à d'autres types de
connaissances, il est probable qu'elles n'appartiennent pas au savoir
antérieur de l'apprenant et qu'elles sont déformées par
des stéréotypes » (op.cit)
Personne ne peut ignorer que l'homme depuis la
création du monde a toujours était au centre du soleil par
rapport à sa position sur la terre. Les traits distinctifs du mode de
vie d'un milieu sont la source de la différence culturelle et du savoir
socioculturel.
Entre ces milieux, nous avons :
le milieu tempéré océanique, le milieu
tempéré continental, le milieu tempéré de
façade orientale des continents, le milieu méditerranéen,
le milieu tropical, le milieu aride, le milieu froid, le milieu montagnard et
le milieu équatorial. Au centre de ces grands milieux naturels et des
écosystèmes, comme nous l'avons annoncé l'homme est au
centre du soleil par rapport à sa position sur la terre.
Ceci implique que le besoin humanitaire de tous citoyens du
monde doit être la raison cosmopolite de construire un monde du bien
être social. Peu importe les milieux, mais le type du savoir à
acquérir et à faire apprendre.
Ce savoir socioculturel que nous avons présenté
ci- dessus du cadre de référence de langue européenne ne
fait pas fi de la raison cosmopolite.
Comme nous l'avons annoncé que l'enfant est toujours le reflet de
son milieu environnemental que ça soit du point de vue psychologique et
physique ; il conviendrait de créer une protection sociale pour
assurer le bien être social.
Pour le changement de mentalités, en ce qui concerne de
faits psychiques comme la santé mentale la structure du trame urbain
doit être lier à des conditions qualitatives des prestations des
services et une priorité aux soins de premiers secours.
Conclusion partielle
La compétence sociolinguistique est
importante pour la modélisation de la société avec
l'utilisation de la technologie de pointe qui peut être utile pour un
épanouissement plus rapide de la conception mentale et assurer un
développement durable. Cette compétence nécessite avant
tout d'une maîtrise de soi et d'une application correcte à
l'utilisation ou usage de la langue tout en sachant qui dit quoi à qui,
où, quand, pourquoi et comment ?
Ce principe régit le langage verbal et
non verbal.
Décidemment, la compétence sociolinguistique est
l'art de la détermination de la personnalité d'un individu dans
la société du point de vue de l'éthique et de la
considération aux niveaux de l'échelle de valeur.
CHAPITRE.ÉÉÉ PRESENTATION DU
CENTRE DE REEDUCATION SOCIALE ARNALDO JANSSEN AVEC ANALYSE ET INTERPRETATION
DES DONNEES
CHAPITRE. ÉÉÉ PRESENTATION DU
CENTRE DE REEDUCATION SOCIALE : ARNALDO JANSSEN
3.1 LOCALISATION
Le centre ARNALDO JANSSEN se situe au quartier
Palanca dans la municipalité de KILAMBA KIAXI.
Le centre est limité :
-Au nord par l'entreprise
Inter Inalca et Fermat.
-À l'ouest par le
Super marché Shoprite.
-À l'est par la
maison de jeune 11 de novembre et l'université catholique.
-Au sud par la
communauté du quartier Palanca.
3.1.1 HISTORIQUE DU CENTRE
Le centre d'accueil des enfants ARNALDO JANSSEN
a été fondé en 1993. Ce centre est né d'un premier
rencontre entre un groupe de missionnaires et les enfants de la rue au mois de
mai 1993. Ce groupe sillonnait dans la ville de Luanda, par ricochet il trouva
les enfants autour du feu entrain de préparer leurs dîners dans
des boites de lait avec de nourritures des poubelles. La façon
d'être de ses enfants avec de blessures, de cicatrices dans leurs corps
et l'histoire sociale de leurs familles avait attirés la
sensibilité de ses missionnaires.
Les réflexions ont abouties à une
objective générale de mettre en pied un projet pour assurer le
bien être social de ses enfants.
C'est ainsi que une autorisation du gouvernement provincial
autorisa avec le grand auspice de L'INAC-Institut National des Enfants
l'aménagement d'un terrain à l'ile de Luanda pour recevoir ses
enfants. Avec l'appui de PAM(F.A.O), organisation d'aide alimentaire et
d'agriculture de l'O.N.U. un repas était servi trois fois par
journée et une fois la nuit pour les enfants qui ne se trouvaient pas
sur le terrain de concentration à l'ile de Luanda.
Suite à une inadéquation du milieu
où ses enfants étaient accueillies et de raisons
touristiques ; Le Cardinal Dom Alexandre de Nascimento offrit un terrain
à Palanca qui fut équipé par l'O.N.G Britannique OXFAM.
C'est en septembre 1996 que commença la construction du
centre avec une infrastructure déterminé et financé par
British Petroleum.
Et un pavillon construit en 1997 par l'aide de la
coopération portugaise et le Ministère de l'Energie.
3.1.2 STRUCTURE DU CENTRE
Le centre comprend :
- trois pavillons qui servent de dortoir avec salle de bain et
douche équipés de 192 lits.
- Un réfectoire pour 500 enfants.
- Une cuisine
- Une lavanderie
- 4 salles de formation professionnelle (menuiserie,
électricité, estofos e serralharia)
- Un pavillon pour l'administration du centre de
santé.
3.2 INTERPRETATION ET ANALYSE DES DONNEES.
3.2.1 ANALYSE DES DONNEES DES ENFANTS NON SCOLARISES
Durant notre expérimentation dans le centre
Janssen, nous avons constaté qu'en fournissant aux élèves
les moyens linguistiques pour leur expressionisme.
Ceux-ci arrivait facilement dans un peu de temps
à exprimer leur désir et à saluer correctement leurs amis
et à faire la différence entre l'emploi de tu et vous. Ces
enfants ont acquéri de bonne manière avec l'emploi de langage
familier et le langage poli. Ces enfants avec l'enseignement du français
à la longue pourrons lire le livre sans traduction, surfer à
l'internet, comprendre le film en français et communiquer avec les
enfants francophones.
C'est vraiement important de savoir que ces enfants
maltraités, accusés de la sorcellerie se comportent bien et son
respectuex envers le professeur et leur collegue. À notre avis ceci
serait le résultat de l'introduction de cours de langue que ces enfants
apprennent qui leurs facilitent le développement de la compétence
sociolinguistique, la tolérance et le respect mutuel. Entre ces langues
que ces enfants apprennent au centre il y a :le français et
l'anglais.
Avec le français ces enfants ont appris
à parler rapidement grâce à la nouvelle méthode que
nous avons appliquée que nous désignerons par la tour de
connaissance.
La tour de connaissance consiste à
chaque apprentissage de nouveaux actes de paroles à faire une
révision générale sur les moyens linguistiques appris.
Ce procédé correspond au
système de fonctionnement d'un tourbillon.
C'est la meilleure stratégie que nous avons
trouvée pour éclore les connaissances des apprenants et
éclairer l'acquisition de la nouvelle langue.
Nous avons utilisé un échantillon de
quatre élèves dont la graphie suivante peut élucider les
résultats réalisés.
NOMS
|
CRITERE D'EVALUATION
|
RESULTAT POSITIF
|
RESULTAT NEGATIF
|
A
|
L'enfant :- distingue les noms de personnages ou/et
caractéristiques.
-comprend la signification d'un mot ou d'une expression.
-varie son intonation.
-articule correctement chaque mot.
-distingue l'emploi de tu et vous.
-comprend la salutation familière et classique.
|
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
oui
|
|
B
|
L'enfant :- distingue les noms de personnages ou/et
caractéristiques.
-comprend la signification d'un mot ou d'une expression.
-varie son intonation.
-articule correctement chaque mot.
-distingue l'emploi de tu et vous.
-comprend la salutation familière et classique
|
Oui
Oui
|
Non
Non
oui
|
C
|
L'enfant :- distingue les noms de personnages ou/et
caractéristiques.
-comprend la signification d'un mot ou d'une expression.
-varie son intonation.
-articule correctement chaque mot.
-distingue l'emploi de tu et vous.
-comprend la salutation familière et classique
|
Oui
Oui
Oui
Oui
Oui
|
|
D
|
L'enfant :- distingue les noms de personnages ou/et
caractéristiques.
-comprend la signification d'un mot ou d'une expression.
-varie son intonation.
-articule correctement chaque mot.
-distingue l'emploi de tu et vous.
-comprend la salutation familière et classique
|
Oui
Oui
Oui
Oui
oui
|
non
|
Les résultats suivants démontrent
que les élèves en apprenant les actes de paroles, ceci leur a
facilité la familiarisation avec la langue à acquérir.
C'est ainsi qu'ils arrivent à communiquer facilement,
comprendre la leçon et exprimer leur doute. Il s'avère important
que le professeur apprenne aux élèves dès l'initiation de
l'apprentissage, par exemple les actes de paroles pour la communication
en salle de classe.
Ceci motivera les élèves à
créer les habitudes pour s'exprimer à la langue
d'apprentissage.si, les élèves dès le commencement de
l'apprentissage n'arrivent pas à trouver les actes de parole pour leur
communication ; ils auront toujours l'opinion que la langue de
l'apprentissage est difficile par rapport à leur langue maternelle.
L'homme est formé par la pensée cognitive et
psychologique de ses intentions.
L'apport idéal de la formation intellectuelle
dépend de l'orientation formative de chaque institution et du programme
scolaire établi par le Ministère de l'Education de chaque pays.
L'orientation formative ne peut qu'être
atteinte par le biais de la méthodologie pédagogique
utilisée par chaque professeur avec la considération
particulière de la salle de classe. La salle de classe se divise en
quatre parties selon HERRMAN.
Cette typologie de neuroscience est très importante
pour la détermination de comportement. Et dans ces quatre parties nous
avons :
-le cortical gauche : l'expert.
-le cortical droit : le stratège.
-le limbique gauche : l'organisateur.
-le limbique droit : le communicateur.
Chacun de ses quatre quadrants
caractérise et identifie chaque apprenant dans la salle de classe du
point de vue des comportements physiques (gestes-voix-attitudes), des
compétences et des processus de pensée et de l'agir scolaire.
L'enseignement de langue étrangère doit tenir
compte de tous ces aspects.
S'il faut faire l'analyse entre l'efficacité et
l'enseignement de langue étrangère à l'Alliance
Française et dans nos écoles.
Nous dirons qu'à l'Alliance
Française le professeur arrive à atteindre facilement les
objectifs suite à un emploi du temps qui est aussi proportionnel aux
activités à réaliser.
C'est-à-dire le cours se déroule
pendant deux heures du temps.
Alors que dans les institutions publiques, nous utilisons
seulement quatre vingt et dix minutes pour l'enseignement du
français.
La salle de classe ne contient pas plus de quinze
élèves. Ce qui facilite au professeur une attention
individualisée pour chaque apprenant.
Tous les élèves possèdent le livre avec
un CD audio et un cahier d'activités.
Nous hurlons avec le loup que les
élèves à l'Alliance Française arrivent à
s'exprimer dans un bref délai de temps suite à la qualité
de l'enseignement qui offre les atouts nécessaires. Par contre dans nos
institutions publiques, nous n'avons pas de salle appropriée pour
l'enseignement de langues. Les salles ne possèdent pas des écrans
LCD avec de lecteur DVD.
Le développement des compétences de
communication langagière nécessite une bonne assurance de
l'économie de langue pour munir les apprenants et les enseignants des
outils didactiques et technologiques nécessaires.
3.2.2 INTERPRETATION SUR LES ACCUSATIONS DES ENFANTS A LA
SORCELLERIE.
Il est à souligner que dans ce centre
où sont accueillies les enfants de la rue, les sinistrés des
guerres et ceux accusés de la sorcellerie.
Il n'y a aucune discrimination et séparation entre ces
enfants et leur encadreur.
Même si, ce dernier possède les informations sur
la situation particulière de chaque enfant.
Les enfants abandonnés à cause
de la sorcellerie sont à l'aise avec ses compagnons du centre. Et ses
enfants s'unissent tous pour défendre leur intérêt pour
leur future formation et leur bien être.
Par expérience, nous avons remarqué que dans
notre société angolaise le problème de l'enfant
accusé de la sorcellerie, de la rue est lié à la
conjoncture économique, hormis le facteur de la guerre civile
angolaise.
Ainsi nous nous posons la question de savoir
en réalité, qu'est-ce que la sorcellerie ? Et qu'est-ce
qu'un enfant sorcier ?
La sorcellerie en vraie dire est une objectivité.
Personne ne vole la nuit pour aller faire du mal à un
autre.
Entre temps le jet de sort existe. C'est le moyen efficace
pour atteindre une personne quelconque que les magiciens, les ennemis et tant
d'autres personnes utilisent pour empoisonner et faire d'autre maux.
Ex : le Mbasu que l'on
appelle la mine traditionnelle.
L'enfant sorcier c'est un innocent que l'on accuse pour
pouvoir manipuler psychologiquement une famille et créer la
déstructuration familière d'un couple.
Des parents qui ne sont pas de sorciers
comment peuvent -ils accepter d'avoir des enfants ou un enfant
sorcier(s) ?Voilà jusqu'où ces parents sont moins
intelligents ?
Mais, ces questions de sorcelleries, chez
les enfants de la rue peuvent être expliquées d'une façon
économique pour comprendre la réalité des effets de
communication dans les actes de paroles.
La question se pose surtout au niveau de la
responsabilité des parents.
La mésentente entre de couples et de voisins fut
à la base de prolifération de la violence domestique et
d'accusation à la sorcellerie aux enfants de couples ennemis.
La communication présidentielle de
l'ingénieur José Eduardo dos Santos sur la violence domestique
à jouer un impact considérable au niveau de l'éducation de
couples. Nous croyons comme dit, l'ingénieur josé eduardo dos
santos dans son discours de fin de l'année de 2009 :« familias
angolanas, a hora de construirmos uma nova mentalidade, é esta.»
C'est le moment que les chercheurs angolais
doivent mettre les buchés double au lieu de demeurer à une
léthargie scientifique. Et le gouvernement doit mettre en disposition
des institutions scientifiques par le biais du Ministère de
l'Enseignement Supérieur Science et Technologie un budget disponible
pour de subvention scientifique. L'Institution Supérieure de Science
de l'Education doit apprendre les étudiants à travailler sur des
questions scientifiques à partir de la première année.
Il est aussi important à cet effet de
créer une Institution de Science de langage et fonder une association de
linguistes angolais.
Par ailleurs, il faudrait organiser et
construire des espaces de loisir pour mettre en profit le développement
du savoir socioculturel au niveau de municipalités et de communes dans
la ville de Luanda. Pour éviter la calomnie et changer de
mentalités.
Sinon, nous serons confrontés à
un danger que nous appelons l'inflation linguistique.
« Il suffit de faire une
réminiscence de l'éveil industriel du XVÉ siècle,
nous constaterons que l'essor industriel avait une double origine, l'une
intellectuelle, le changement de mentalités, l'autre matérielle,
l'accroissement des besoins.
Le changement des mentalités était
particulièrement capital ; les hommes de cette époque
manifestèrent une curiosité et une imagination notables.
Les ouvrages scientifiques se prolifèrent
et l'esprit créatif se manifesta dans tous les domaines. » (In
Label France N°31/04/1998) Sur ce, nous pouvons déduire que le savoir
socioculturel étant indissociable avec la compétence
sociolinguistique est le point de départ pour l'évolution
économique et éducative d'une nation. C'est la voie de
l'ouverture de l'esprit inventif à partir duquel une culture de loisir
engagé par la création des oeuvres plastiques,
littéraires, technologiques reflète une refondation
historico-culturelle de la tradition d'un peuple.
Ces habitudes, ces représentations des
icones culturelles liés à sa religion ancestrale et la
conservation de ses valeurs. L'exemple de la chine peut justifier ce point de
vue et démontrer l'importance de cet aspect pour le développement
d'un pays est l'unité nationale.
Le problème en Afrique, et
particulièrement en Angola est au niveau de l'initiative des
professeurs et étudiants de s'engager dans la recherche scientifique.
Henri le Gohérel explique : «la recherche
sortant du tâtonnement et de l'empirisme, devient expérimentale.
»(L'économie des temps modernes, paris, 1991, PUF)
Dans toute entreprise, ce qui importe c'est l'initiative.
Le besoin de développer la
compétence sociolinguistique doit être une passion nationale.
3.2..3 INTERPRETATION SUR L'INFLATION LINGUISTIQUE DANS LE
CONTEXTE LUANDAIS.
Nous constatons actuellement que certain notion
économique peut être utile dans d'autre domaine de la science
comme en psychologie, sociologie, linguistique etc...
En réalité le terme inflation
linguistique n'est pas nouveau à notre avis. Mais, ceci dépend du
contexte dont le terme est employé ; la notion de l'inflation
linguistique signifie toute conception de terme nouveaux du point de vue de
l'évolution technologique ou social d'une communauté linguistique
donnée avec une connotation figurée qui peuvent ou ne pas
influencer négativement la question de moeurs dans une
société.
L'influence de l'inflation linguistique peut
être politique, social, économique et culturel.
L'inflation linguistique est aussi structurale en
réalité de son sens du mot vis-à-vis de la
communauté linguistique qui en définissent l'usage communautaire.
Certains mots du néologisme portugais de Luanda peuvent être
classifiés selon quatre dimensions suivantes :
-1) Du point de vue social.
-2) Du point de vue économique.
-3) Du point de vue politique.
-4) Du point de vue culturel.
Du point de vue social par exemple la
délimitation de quartier ou des individus par de noms de gangs avec leur
dénomination.
Ex : - Os Fatigas, Zé bula.
-Os Demonios
Du point de vue économique :
Les taximan qui font la spéculation du prix avec un
langage spécifié.
Ex : - Gamek direito.
-Cuca em cima e Cuca.
Pour une personne qui n'habite pas la ville de
Luanda qui parle portugais peut croire qu'il s'agit d'un transport d'un lieu
Cuca différend à un autre Cuca ou Gamek alors que la
signification est de payer un prix de transport avec une majoration de prix par
rapport au barème établi par l'autorité publique.
Dans ce cas ses taximan contrôlent
l'inflation aux niveaux macroéconomiques et linguistique avec leur terme
spécifique.
Le contrôle aux niveaux linguistiques ne consiste pas
seulement à utiliser le terme nouveau mais à donner aussi une
argumentation qui consistera à convaincre la population avec de faux
arguments.
Du point de vue politique :
L'inflation linguistique concerne trois aspects de la
communication qui sont :
-La communication présidentielle
-La communication parlementaire
- et la communication électorale.
Nous savons qu'un fait politique peut mettre en
question tout ce qui peut prévoir un économiste ou faire perdre
la tête à une population selon la norme de la convenance
sociale.
Ceci consiste à une mauvaise
interprétation du discours d'un Président par la population.
La personnification des institutions publics ou
la dénomination de certain dirigeant par de noms comme :
-tubarâo : requin
C'est pour désigner une personne influente qui fait
partie du système politique en Angola ou un individu qui a un long
bras.
Du point de vue culturel :
Les analyses modernes de la structure socioculturelle seraient
aussi à la base de l'explication d'une inflation linguistique.
De ce fait, plusieurs facteurs peuvent être justifier
par :
-une consommation et démonstration sociale.
-un mécontentement né des
inégalités sociales et de la pollution.
-une rivalité des groupes sociaux pour le
partage du «surplus».
-Anticipations inflationnistes des agents
économiques.
-Défense des revenues et des patrimoines.
Ex : - ventes de DVD.
-La musique rap.
Parmi ses expressions du néologisme
portugais de Luanda, la plupart sont utilisés par les enfants de la rue
et ceux vivant dans de zones de bidonvilles.
Comme l'affirme William labov : «les variables
sociolinguistiques plus élaborées (que nous nommerons des
marqueurs) présentent non seulement une distribution sociale, mais aussi
une différenciation stylistique.»
Ainsi donc dans le néologisme Luandais,
existe aussi une différenciation stylistique entre les enfants de la rue
et ceux de zones de bidonvilles.
Ex : - zwela tudo : fala muito.
Ceux de la rue ou de zone de bidonville utilisent zwela
muito qui signifie : quelqu'un qui parle beaucoup.
Alors que la plupart des enfants utilisent xaxa
bué.
La différenciation stylistique entre ces deux enfants
est difficile de le décrire parce que chacun d'entre eux
possèdent de styles très différents.
Compte tenu de leurs lieux de localisation,
néanmoins il faudrait tenir compte aussi du facteur
socio-économique qui est des indicateurs stratifiés (âge,
sexe, fréquence scolaire, niveau d'étude de parents, lieux
d'habitation).
La variable sociolinguistique se détermine
par sa corrélation à une variable non linguistique appartenant au
contexte social : locuteur, allocuté, public, cadre etc. Alors que
les traits linguistiques se présentent par une distribution
régulière à travers les groupes socio -économiques,
les ethnies ou les générations, mais ce cas du néologisme
Luandais chaque individu l'utilise plus ou moins de la même façon
dans tous les contextes.
La différence des accents peut être
notée seulement chez ces enfants qui sont de la partie sud du pays.
(Benguela et Huambo)
Le néologisme du portugais de Luanda est utilisé
comme de mots argots et d'expression familière :
-gata : bonita ? belle
Ex : jolie é uma gata.
Jolie est belle.
-Zwela : mot d'origine Kimbundu.
Zwela tudo : fala muito.
Parler sans discrétion.
-kixima : mercado ? marché
Ex : vou à kixima
Je vais au marché.
-papoite : pai ?père
Ex : - eis é o meu papoite ? voici mon
Père.
-ngapa : feiticeiro ?féticheur
Ex : O tio joâo é ngapa.
L'oncle jean est sorcier.
Cependant chez les enfants de la (dans) rue,
accusés de la sorcellerie au niveau de troubles à expression
somatique nous pouvons distingués :
-l'affections psychopathiques
-les troubles isolés du
comportement (verbal et non verbal)
-le retard de la croissance
psychogène
-l'anorexie mentale.
Il y a aussi une certaine variation normale dans
l'expressionisme de leur néologisme qui sont dues à :
-De moments dépressifs.
-De conduites d'opposition.
-De conduites d'isolement.
Ainsi, suite à ces variations normales nous
avons constatés qu'ils ont de difficultés scolaires. Il est aussi
certain facteur important d'ordre organique, environnemental et familial.
Dans ces facteurs nous avons certains
déterminants comme :
A) Les facteurs organiques :
-atteinte toxique (médicaments. Alcool. Drogues.
Irradiation)
-atteinte liée à une maladie maternelle
(diabètes, néphropathie, malformation cardiaque, malnutrition
sévère)
B) Les facteurs et conditions d'environnement :
-Des exhalaisons.
-Manque d'égouts d'eau dans la ville.
-Prolifération de poubelles dans tous les coins de la
ville.
C) Les facteurs des troubles mentaux dans la
famille :
Parmi les troubles mentaux nous avons les carences
éducatives, sociales et culturelles.
-carences affectives précoces.
-carences socio-éducatives.
- sévices et violences physiques.
-Négligences graves.
-Abus sexuel.
CONCLUSION PARTIELLE
Notre expérimentation et observation
démontrent à quoi est bon de créer une protection sociale
et des égalités d'opportunités éducatives pour tout
le monde. Parmi les troubles énumérés ci-dessus nous
trouverons que certains facteurs organiques, environnementales et les troubles
mentaux dans la famille sont dues à des questions liées à
la pauvreté à cause de la guerre civile que nous avons
vécu dans le pays et un manque de structure économique public
pouvant assurer le bien être de la société.
En somme, nous croyons qu'en investissant sur les
activités socioculturelles pour l'apprentissage de langues en Angola et
en combattant la pratique de la corruption tout en respectant les lois
établies par la constitution de la Troisième République ,
ceci nous aiderait à évoluer socialement entre nous-mêmes
et à protéger nos intérêts vis -à vis des
aliénations économiques qui peuvent être dues par un manque
de connaissance et d'interprétation des accords bilatéraux et
internationaux avec certains organismes qui à vrai dire est
contribué pour la cause de la pauvreté dans notre pays.
Les inflations linguistiques comme le rythme
actuel de la musique de kuduru du point de vue psychosociale est reconnu comme
des facteurs de la violence qui peut aboutir à ce que l'on appelle la
guerre de quatrième génération.
Sur ce, l'Etat doit assumer la providence pour
éviter les accusations inutiles des enfants à la sorcellerie due
au chômage de certains individus qui se déguisent aux
évangélistes pour extorquer l'argent des novices.
CHAPITRE 4
PRESENTATION DES FICHES PEDAGOGIQUES
4. PROPOSITION DES FICHES PEDAGOGIQUES
Titre : salué (familier).
Document déclencheur : le kiosque pg.107
Niveau : A1
Durée :
Acte de parole : apprendre à saluer dans un langage
familier.
Objectif grammatical : ça va et toi ? Salut,
bonjour.
Objectif socioculturel : Léon
Gestes : signe de main, sourire.
Intonation : un sommet de hauteur, un sommet
d'intensité
Prononciation : son [ y]
Motivation : le professeur demande aux
élèves ; que dit - on quand nous rencontrons une personne
pour la première fois ?
ETAPES
|
OBJECTIFS
|
CONSIGNES
|
ACTIVITES DU PROFESSEUR
|
ACTIVITES DES ELEVES
|
DUREE
|
1. EXPLOITATION DES ILLUSTRATIONS
|
introduction du vocabulaire nouveau et de la
situation.
|
observez les images.
Qu'est-ce qui se passe ?
|
donne la consigne
le professeur pose la question aux
élèves.
|
observe les images.
les élèves doivent être capables de dire
qu'il y a deux personnes qui se saluent.
|
5 minutes
|
2. COMPREHENSION GLOBALE (ORALE)
|
compréhension orale.
|
fermez vos livres.
Qu'avez -vous compris ?
|
lecture du dialogue par le professeur de façon
expressive en articulant et en mettant l'intonation.
le professeur pose la question après la lecture du
texte pour la vérification de la compréhension orale.
|
les élèves suivent attentivement la lecture du
professeur sans faire de bruits.
les élèves doivent être capables de dire
qu'il s'agit de deux personnes qui se saluent en souhaitant heureuse
journée à une autre et vice versa.
|
10 minutes
|
COMPREHENSION ECRITE
|
compréhension
écrite
|
ouvrez vos livres
|
lecture du dialogue par l'enseignant et
l'explication.
QUESTIONS POSSIBLES
Comment peut-on commencer à saluer ?
quelle est la réponse ?
l'autre doit répondre comment ?
|
les élèves écoutent la lecture du
professeur et suivent les explications.
REPONSES ATTENDUES
Bonjour ou salut ! ça va ?
ça va et toi ?
oui, ça va.
|
15 minutes
|
3. MEMORISATION
|
|
Fermez les livres.
|
lecture par l'enseignant.
DECOUPAGE POSSIBLE
salut ! Léon.
ça va ?
ça va et toi ?
oui, ça va.
|
les élèves se mettent en deux pour
répéter le dialogue par groupe de répliques.
|
15 minutes
|
4. DRAMATISATION
|
|
jouez le dialogue.
|
le professeur observe les élèves sans
intervenir mais,
insiste sur la prononciation.
|
les élèves jouent le dialogue en tour de
rôle.
|
10 minutes
|
FIN DU COURS
|
|
|
TRACE ECRITE
le professeur demande aux élèves de recopier
le dialogue dans leur cahier.
grammaire :
bonjour : nom masculin-bom dia.
salut : nom masculin-palavra de civilidade.
ça : pronom démonstratif.
Ça va : mostrar o estado de saúde. Tudo
bem.
|
|
15minutes
|
Titre : salué (poli (e))
Document déclencheur : le kiosque pg.107
Niveau : A1
Durée : 1heure.
Acte de parole : apprendre à saluer dans un langage
soutenu.
Objectif grammatical : ça va et vous ? Salut,
bonjour.
Objectif socioculturel : Théo.
Gestes : signe de main, sourire.
Intonation : un sommet de hauteur, un sommet
d'intensité
Prononciation : son [ u] vous
Motivation : le professeur demande aux
élèves ; que dit - on quand nous rencontrons une personne
pour la première fois ?
ETAPES
|
OBJECTIFS
|
CONSIGNES
|
ACTIVITES DU PROFESSEUR
|
ACTIVITES DES ELEVES
|
DUREE
|
1. EXPLOITATION DES ILLUSTRATIONS
|
introduction du vocabulaire nouveau et de la
situation.
|
observez les images.
Qu'est-ce qui se passe ?
|
donne la consigne
le professeur pose la question aux
élèves.
|
observe les images.
les élèves doivent être capables de dire
qu'il y a deux personnes qui se saluent.
|
5 minutes
|
2.COMPREHENSION GLOBALE (ORALE)
|
compréhension orale.
|
fermez vos livres.
Qu'avez-vous compris ?
|
lecture du dialogue par le professeur de façon
expressive en articulant et en mettant l'intonation.
le professeur pose la question après la lecture du
texte pour la vérification de la compréhension orale.
|
les élèves suivent attentivement la lecture du
professeur sans faire de bruits.
les élèves doivent être capables de dire
qu'il s'agit de deux personnes qui se saluent en souhaitant heureuse
journée à une autre et vice versa.
|
10 minutes
|
COMPREHENSION ECRITE
|
compréhension
écrite
|
ouvrez vos livres
|
lecture du dialogue par l'enseignant et
l'explication.
QUESTIONS POSSIBLES
Comment peut-on commencer à saluer ?
quelle est la réponse ?
l'autre doit répondre comment ?
|
les élèves écoutent la lecture du
professeur et suivent les explications.
REPONSES ATTENDUES
Bonjour ou salut ! ça va ?
ça va et vous ?
oui, ça va ,merci.
|
15 minutes
|
3. MEMORISATION
|
|
Fermez les livres.
|
lecture par l'enseignant.
DECOUPAGE POSSIBLE
salut ! Théo.
ça va ?
ça va et vous ?
oui, ça va, merci.
|
les élèves se mettent en deux pour
répéter le dialogue par groupe de répliques.
|
15 minutes
|
4. DRAMATISATION
|
|
jouez le dialogue.
|
le professeur observe les élèves sans
intervenir mais,
insiste à la prononciation.
|
les élèves jouent le dialogue en tour de
rôle.
|
10 minutes
|
FIN DU COURS
|
|
|
TRACE ECRITE
le professeur demande aux élèves de recopier
le dialogue dans leur cahier.
grammaire :
bonjour :nom masculin-bom dia.
salut :nom masculin-palavra de civilidade.
ça : pronom démonstratif.
ça va : mostrar o estado de saúde. Tudo
bem.
|
|
|
Titre : les actes de parole
Document déclencheur : le kiosque pg.107
Niveau : A1
Durée : 1heure.
Acte de parole : dire au revoir et prendre congé.
Objectif grammatical : à bientôt (adv.), au
revoir (loc.).
Objectif socioculturel : Léon, Théo.
Gestes : signe de main, sourire.
Intonation : un sommet d'intensité.
Motivation : le professeur demande aux
élèves ; que dit - on quand nous prenons congé de
quelqu'un ?
ETAPES
|
OBJECTIFS
|
CONSIGNES
|
ACTIVITES DU PROFESSEUR
|
ACTIVITES DES ELEVES
|
DUREE
|
1. EXPLOITATION DES ILLUSTRATIONS
|
introduction du vocabulaire nouveau et de la
situation.
|
observez les images ?
Que représentent les images ?
|
oriente les activités.
le professeur emmène les élèves
à découvrir la situation à partir des images.
|
observe les images.
les élèves doivent être capables de dire
qu'il y a deux personnes qui se séparent et peuvent se rencontrer
encore.
|
5 minutes
|
2. COMPREHENSION GLOBALE (ORALE)
|
compréhension orale.
|
fermez vos livres.
Qu'avez-vous compris ? De quoi parle le
dialogue ?
|
lecture du dialogue par le professeur de façon
expressive en articulant et en mettant l'intonation.
le professeur pose la question après la lecture du
texte pour la vérification de la compréhension orale.
|
les élèves suivent attentivement la lecture du
professeur sans faire de bruits.
les élèves doivent être capables de dire
qu'il s'agit de deux personnes .l'un prend congé de l'autre en lui
disant au revoir.
|
10 minutes
|
COMPREHENSION ECRITE
|
compréhension
écrite
|
ouvrez vos livres
|
lecture du dialogue par l'enseignant et
l'explication.
QUESTIONS POSSIBLES
A qui Théo dit au revoir ?
où sont-ils ?
où se trouve Théo ?
|
les élèves écoutent la lecture du
professeur et suivent les explications.
REPONSES ATTENDUES
Théo dit au revoir à Léon.
Dans la rue.
Théo se trouve dans l'autobus.
Au cas de manque de moyen linguistique les
élèves doivent utiliser l'expression de communication en salle de
classe. comment on dit.....en français ?
|
15 minutes
|
3. MEMORISATION
|
|
Fermez les livres.
|
lecture par l'enseignant.
DECOUPAGE POSSIBLE
A u revoir Léon !
À bientôt Théo !
|
les élèves se mettent en deux pour
écouter et répéter le dialogue par groupe de deux en
répliques.
|
15 minutes
|
4.DRAMATISATION
|
|
jouez le dialogue.
|
le professeur observe la mise en scène des
élèves sans intervenir mais,
veuille à ce que les élèves ne tournent
pas le dos aux spectateurs. insiste sur le ton et la prononciation.
|
les élèves jouent le dialogue en tour de
rôle.
|
10 minutes
|
FIN DU COURS
|
|
|
TRACE ECRITE.
prendre congé
salut !
ciao !
Au revoir !
À bientôt !
ex : Au revoir Martine !
À bientôt Pitshou !
GRAMMAIRE
Au revoir : locution.
À bientôt : adverbe de temps.
salut : nom masculin.
|
|
|
Titre : les actes de parole
Document déclencheur : le kiosque pg.107
Niveau : A1
Durée : 1heure.
Acte de parole : être poli(e).
Objectif grammatical : verbe vouloir.
Objectif lexical : s'il te plait, merci, pardon, merci
beaucoup.
Objectif socioculturel : Léon.
Gestes : signe de main.
Intonation : un sommet d'intensité.
Prononciation :[õ]
Motivation : Que fait-on avant d'entrer dans une maison
d'autrui ?
ETAPES
|
OBJECTIFS
|
CONSIGNES
|
ACTIVITES DU PROFESSEUR
|
ACTIVITES DES ELEVES
|
DUREE
|
1. EXPLOITATION DES ILLUSTRATIONS
|
introduction du vocabulaire nouveau et de la
situation.
|
observez les images ?
Que représentent les images ?
|
Demande aux élèves d'observer les
images.
le professeur doit savoir poser la question pour emmener
les élèves à la découverte de la
situation.
|
les élèves observent les images
calmement.
les élèves doivent être capables de dire
dans les images il s'agit d'un monsieur qui demande à son enfant de
lire.
|
5 minutes
|
2.COMPREHENSION GLOBALE (ORALE)
|
compréhension orale.
|
fermez vos livres.
Qu'avez-vous compris ? De quoi parle le
dialogue ?
|
lecture du dialogue par le professeur de façon
expressive en articulant et en mettant l'intonation.
le professeur pose la question après la lecture du
texte pour la vérification de la compréhension orale. Le dialogue
parle de quoi ?
|
les élèves suivent attentivement la lecture du
professeur sans faire de bruits.
les élèves doivent être capables de dire
dans le dialogue il y a plusieurs expressions dont : merci, pardon, merci
beaucoup...
s'ils ne comprennent pas d'autre expression doivent utiliser
le langage de communication en classe pour dire : qu'est-ce que ça
veut dire :s'il vous plait, désolé...
|
10 minutes
|
COMPREHENSION ECRITE
|
compréhension
écrite
|
ouvrez vos livres
|
lecture du dialogue par l'enseignant et
l'explication.
QUESTIONS POSSIBLES
comment peut-on remercier une personne ?
comment peut-on demander poliment une aide ?
Que demande le monsieur à son enfant ?
quelle expression a-t-il utilisé ?
|
les élèves écoutent la lecture du
professeur et suivent les explications.
REPONSES ATTENDUES
par un merci
merci beaucoup.
par je voudrais...
le monsieur demande à son enfant de lire.
Léon ! lis, s'il te plait.
|
15 minutes
|
3. MEMORISATION
|
|
Fermez les livres.
|
lecture par l'enseignant.
DECOUPAGE POSSIBLE
Léon !lis, s'il te plait.
|
les élèves se mettent en deux pour
écouter et répéter le dialogue par groupe de deux en
répliques.
|
15 minutes
|
4.DRAMATISATION
|
|
jouez le dialogue.
|
le professeur demande aux élèves de mettre en
situation le dialogue.
veuille à ce que les élèves ne tournent
pas le dos aux spectateurs. insiste sur le ton et la prononciation.
|
les élèves jouent le dialogue en tour de
rôle.
accessoires : une table et une chaise.
|
10 minutes
|
FIN DU COURS
|
|
|
TRACE ECRITE.
le professeur fait recopier ce qui est écrit au
tableau ainsi que le dialogue.
s'il te plait ! donne- moi de l'eau.
merci beaucoup ! pour votre aide.
désolé ! je suis en retard.
GRAMMAIRE
S'il te plait (por favor) et s'il vous plait (faz se
favor) : formule de politesse.
je voudrais (eu queria) : verbe vouloir au conditionnel
exprime la politesse.
|
|
|
Titre : les actes de parole
Document déclencheur : le kiosque pg.107
Niveau : A1
Durée : 1heure.
Acte de parole : identifier une chose.
Objectif grammatical : article indéfini.
Objectif lexical : un magazine, un livre, un stylo.
Gestes : exhiber les objets.
Intonation : un sommet d'intensité, un sommet de
hauteur.
Prononciation : [?] et [yn]
Motivation : le professeur salue les élèves et
procède à l'introduction de sa leçon du jour.
ETAPES
|
OBJECTIFS
|
CONSIGNES
|
ACTIVITES DU PROFESSEUR
|
ACTIVITES DES ELEVES
|
DUREE
|
1. EXPLOITATION DES ILLUSTRATIONS
|
introduction du vocabulaire nouveau et de la
situation.
|
observez les images ?
Que représentent les images ?
|
Demande aux élèves d'observer les
images.
le professeur doit savoir poser la question pour emmener
les élèves à la découverte de la
situation.
|
les élèves observent les images
calmement.
les élèves doivent être capables de dire
dans les images il s'agit d'un monsieur qui montre un livre à son ami et
celui -ci cherche à savoir si c'est quoi au juste.
|
5 minutes
|
2.COMPREHENSION GLOBALE (ORALE)
|
compréhension orale.
|
fermez vos livres.
Qu'avez-vous compris ? De quoi parle le
dialogue ?
|
lecture du dialogue par le professeur de façon
expressive en articulant et en mettant l'intonation.
le professeur pose la question après la lecture du
texte pour la vérification de la compréhension orale. Le dialogue
parle de quoi ?
|
les élèves suivent attentivement la lecture du
professeur sans faire de bruits.
les élèves doivent être capables de dire
dans le dialogue il s'agit d'un monsieur qui demande à son ami qu'est-ce
qu'il a dans la main.
|
10 minutes
|
COMPREHENSION ECRITE
|
compréhension
écrite
|
ouvrez vos livres
|
lecture du dialogue par l'enseignant et
l'explication.
QUESTIONS POSSIBLES
qu'est-ce que c'est ?
|
les élèves écoutent la lecture du
professeur et suivent les explications.
REPONSES ATTENDUES
c'est un livre.
c'est un magazine
|
15 minutes
|
3. MEMORISATION
|
|
Fermez les livres.
|
lecture par l'enseignant.
DECOUPAGE POSSIBLE
qu'est-ce que c'est ?
|
les élèves se mettent en deux pour
écouter et répéter le dialogue par groupe de deux en
répliques.
c'est un livre.
|
15 minutes
|
4.DRAMATISATION
|
|
jouez le dialogue.
|
le professeur demande aux élèves de mettre en
situation le dialogue.
veuille à ce que les élèves ne tournent
pas le dos aux spectateurs. insiste sur le ton et la prononciation.
|
les élèves jouent le dialogue en tour de
rôle.
accessoires : un livre, un magazine, un stylo.
|
10 minutes
|
FIN DU COURS
|
|
|
TRACE ECRITE.
le professeur fait recopier ce qui est écrit au
tableau ainsi que le dialogue.
GRAMMAIRE
les articles indéfinis.
masculin : un.
féminin : une.
pluriel : des.
prononciation
[?] : un
[yn] : une
un magasin.
un magazine.
|
|
|
CHAPITRE 5
PROJET LITTERAIRE
CHAPITRE 5 : PROJET LITTERAIRE
Ce projet littéraire est le désir de
développer la compétence sociolinguistique au sein de notre
société, amené les jeunes à vouloir lire et savoir
occuper son temps pour les activités ludiques, socioculturelles et
extrascolaires qui lui faciliterait l'acquisition des connaissances,
performances dans sa communication quotidienne, la construction de ses
pensées cognitives.
Pour mettre en pratique ce projet, la
thèse de cristine karumba kalimurhina nous a servi de guide pour
l'élaboration de ce projet du point de vue de sa structure et forme.
(Analyse critique de l'éducation de la jeune fille rurale cas de la
collectivité chefferie Ngweshe projet de création d'un centre
pilote d'intégration)
5.1 DEFINITION DU PROJET
Pour Poumaillon cité par Cristine
karumba kalimurhina:« Le projet de développement est une
tentative de solution à un problème ou un ensemble de
problèmes posés dans un milieu précis à des groupes
sociaux tout en demeurant une totalité dynamique recouvrant les aspects
sociaux, politiques et économiques d'un endroit.(Analyse critique de
l'éducation de la jeune fille rurale cas de la collectivité
chefferie Ngweshe projet de création d'un centre pilote
d'intégration pg 31,1998 op.cit)
Nous pensons qu'un projet est une action
probable d'analyse de problèmes d'une situation sociale,
économique et politique pour porter des résolutions ou solutions
concomitantes dans un délai déterminé ou
indéterminé tout en appliquant un dynamisme cohérent entre
les divers aspects de la vie socio-économique des milieux
géographiques par une dialectique diachronique et synchronique.
De ce fait, le projet que nous soumettons est
intrinsèquement un projet littéraire basé sur
l'apprentissage de langues vivantes aux milieux municipales. Il est
littéraire parce que ses activités tourbillonneraient sur les
oeuvres d'art et de lettres dans l'apprentissage d'un premier pas du
français langue étrangère tout en assurant un rencontre
entre les angolais francophones, ceux qui utilisent le français comme
une seconde langue d'expression et de culture et les personnes
étrangères amis du français.
Dans ce projet, nous pensons prendre les
initiatives d'organisation des actions culturelles telles que :
organisation de colloques internationales, débats, activité
ludique pour les enfants, excursions, conférences, jeux de
découvertes historiques, créer de bibliothèques aux
niveaux municipaux, procéder à la formation des acteurs ou
animateurs sociaux aux niveaux de municipaux.
5.1.2 OBJECTIFS ET BUTS
La fin ultime à laquelle nous visons
notre objectif est une communication éducative pour l'éducation
familiale qui propulserait un épanouissement culturel pour la
compétence de communication langagière aux niveaux de
communautés municipaux et un bon apprentissage et usage de langues
vivantes.
Notre objectif poursuit plusieurs buts dont nous mentionnerons
les lignes suivantes pour sa compréhension diacritique :
-transformer les salles
de classe de certaine école en salle d'apprentissage du français
pendant les horaires libre de l'activité scolaire.
-organiser de cours d'alphabétisation
des adultes en langue étrangère.
-créer un club
de langues vivantes aux niveaux municipaux de toute la circonscription de la
ville de Luanda.
-ouverture d'un centre
de pilotage pour la coordination de toutes les activités aux niveaux de
communautés municipaux de la circonscription de la ville de Luanda.
5.1.3 DUREE ET LOCALISATION DU PROJET
Situé dans l'espace, ce projet se localisera
aux niveaux de toutes les municipalités de la ville de Luanda.
Circonscrit dans le temps la durée de
l'opérationnalisation de ce projet est à durée
indéterminée.
Sa mise en place est à partir de Novembre 2010 pour une
question de l'initiative qui s'étendra à un temps
indéterminé jusqu'à sa matérialisation aux niveaux
de toutes les circonscriptions des communautés municipaux de la ville de
Luanda.
5.1.4 PRINCIPAUX BENEFICIAIRE ET ACTEURS DU PROJET
La population de Luanda est la principale
bénéficiaire du projet. Elle est à la fois
réalisatrice et bénéficiaire. Pour sa réalisation
et son succès des actions de bénévolats doivent être
mené par les professeurs de langues vivantes et des professeurs de
langues à l'ISCED - LUANDA dans le cadre de leur pratique de classe dans
leurs communautés respective et les étudiants de la
faculté de lettres.
Ce projet coopèrera avec d'autres
organisations et /ou structures actives oeuvrant sur place à
savoir :
-l'Etat Angolais, les bailleurs de fonds, les fonds des
Nations unies pour l'enfance , les coopérations culturelles des
ambassades, L'Unesco, Total, La Chevron, La Télévision Publique
Angolaise, La Radio Nationale Angolaise et la Fondation Eduardo dos Santos,
British Petroleum.
5.1.5 CADRE JURIDIQUE DU PROJET
Le centre de pilotage de langues vivantes se
veut être une association nationale de droit angolais. Son objectif
étant la promotion des langues vivantes et le développement de la
compétence de communication langagière pour la
modélisation de mentalités aux niveaux sociolectes de la ville
de Luanda.
Ce projet sera un projet concerté qui
nécessitera un appui de divers personnalités et
spécialistes étrangères pour sa croissance.
5.1.6 STRATEGIES GLOBALES DU CENTRE
LA stratégie est la clef de
l'organisation pour prévoir, coordonner et contrôler les
activités et les taches de buts à atteindre.
Dans cet optique pour être efficient et efficace ce
projet, procèdera par :
- la sensibilisation des étudiants et professeurs de
langues aux universités pour leur faire comprendre l'impact du projet et
son intérêt pour l'avenir du pays en ce qui concerne l'
idéalisation de l'économie de langues avec la globalisation , le
défit du millénaire pour le décrochement participative et
active dans le processus de réalisation du projet aux niveaux
communautaire ;
- Susciter et décrocher la participation active des
communautés et confessions religieuses par de débats
télévisés ;
- Définir les avantages, les apports en industrie de
chaque participant et sa contribution pour le développement de la Nation
et de l'économie du point de vue de marchés linguistiques.
- Implication des autorités politico-administratives
locales pour solliciter de subventions d'exploitations et leur assistance
active dans les activités.
5.2.0 PERTINENCE ET FAISABILITÉ DU PROJET
5.2.1 PERTINENCE
Le développement socioculturel de la
jeunesse Angolaise nécessite d'un suivi en spirale de sa situation
sociolinguistique en ce qui concerne les apprentissages de langues
étrangères. Ceci doit s'impliquer sur le processus de
l'acquisition de la compétence de communication langagière.
De ce fait, il a semblé opportun aux
observations et enquêtes mené par nous , de travailler sur un
projet de l'encadrement et orientation des activités socioculturelles de
la jeunesse basé sur l'apprentissage de langues étrangères
pour contraindre les penchants de la jeunesse qui s'identifie par la
paillardise et la crise de moeurs dans la société angolaise au
sein de la famille en particulier et dans la communauté en
générale par les affiches publicitaires montrant la nudité
de femmes pour des organisations de loisirs dénommé RAV'S.
Et de mauvaises expressions en langue
étrangères qui s'enracine même à la langue
officielle suite à un laisser aller, un laisser faire et certains
négligences due à l'apprentissage de langues du point de vue de
l'expression verbale et non verbale.
5.2.2 FAISABILITÉ
L'analyse de la situation du sociolecte aux
niveaux communautaires entre les interlocuteurs de différents zones
géographiques de Luanda : les enfants de la rue, des zones de
bidonvilles, ceux vivants sous une éducation parentale, des
refoulés de la République démocratique du Congo et du
Congo Brazzaville ; nous a fait ressentir les besoins de mettre en pied un
centre de pilotage de langues vivantes pour l'intégration de ses
frères angolais ; de la diaspora et ceux qui ont des
difficultés dans l'apprentissage de langues étrangères.
Puisque ceux-ci peuvent aider à combler certains postes vacants
importants dans bien des secteurs de la vie socioprofessionnelle.
Du fait qu'aussi la jeunesse angolaise
démontre une croissance mentale de l'épanouissement
socioculturel, le projet permettrait une adaptation pour l'acquisition de
compétence de communication langagière dans les situations
réelles de la vie pour une approche communicative et actionnelle de
l'apprentissage des langues vivantes.
Le centre de pilotage aiderait à
résoudre les problèmes de jeunes qui ne trouvent pas d'emploi
à cause de manque des connaissances d'autres langues
étrangères.
il assurerait une coproduction des compilations
pédagogiques des jeunes angolaises avec des DVD de clips vidéos,
de reportages ou de courts métrages accompagnés de livrets
pédagogiques rédigés dans un langage soutenu et par les
didacticiens des langues.
Avec ce centre, nous arriverons à
former une société de jeunes polyglottes qui répondrait
aux exigences de la globalisation et de la question de l'idéologie
linguistique au sein de la communauté de la S.A.D.C, de la francophonie
et de la lusophonie dont l'Angola poursuit certain objectif pour son
développement économique, politique, social et culturel.
5.3.0 : OPERATIONNALISATION DES ETAPES DU
PROJET
5.3.1 PLANIFICATION DES ACTIVITES
Cette phase consiste à définir les
grandes étapes du projet.
Elles sont :
1.-Information et sensibilisation
2.-recrutement et sélection des professeurs et des
adhérents et autres membres.
3.-recherche de financement.
4.-achat des matériels et fournitures divers.
5.-formation des animateurs et professeurs municipaux.
6.-ouverture des ateliers pilotes d'apprentissage aux
niveaux de communautés municipaux.
7.- suivi et évaluation.
ETAPE 1 : INFORMATION ET
SENSIBILISATION
C'est le moment crucial du projet car elle nous
permettra d'informer et sensibiliser les communautés universitaires et
locales de la validité du développement socioculturel et de
l'intérêt du projet mise en place pour une culture de loisir par
les apprentissages des langues étrangères à travers des
chansons, des proverbes, la littérature etc....
Echéance :
De janvier 2012 en mars 2012.
Durée : 3 mois.
Responsables :
-Le coordinateur du
projet
- le responsable de
service de l'encadrement pédagogique et des activités
socioculturelles.
Sous-activités :
-mise en place d'une équipe des
animateurs culturels issus de leaders locaux ;
-Définition et programmation des thèmes
d'animations ;
-organisation des journées de réflexions, de
symposium, de conférence-débats, des travaux au carrefour selon
les problématiques.
Suppositions critiques :
-Qu'il y est une rationalisation dans la
sélection des animateurs culturelles aux niveaux locaux.
-Qu'il y est une équipe des encadreurs
compétents et dévouées aux services cible.
Moyen de vérification
- Registre de sélection
- Rapports des encadreurs sur les activités de
sensibilisations et d'animations.
Evaluation
-elle sera réalisée par le
coordinateur du projet et l'équipe pédagogique.
ETAPE 2 : RECRUTEMENT ET SELECTION DES
PROFESSEURS ET ADHERENTS.
Pour qu'une opinion soit justifiée au
niveau d'adéquation entre une situation et un cadre de
référence ses règles fiscales doit respecter les normes
d'organisation du plan comptable général.
C'est pourquoi l'organisation du centre de pilotage doit
être dotée d'un cadre du personnel spécialiste,
compétent et qualifié qui mettra en profit leur apport en
industrie.
Cible : doter le projet d'une
équipe pédagogique propice en matière d'enseignement de
langues et de formation socioculturelle.
Echéance :
De mai en juillet 2012.
Durée : 2 mois
Responsables :
-le coordinateur du projet
-l'équipe de recrutement.
Sous-activités :
-demandes de candidats à l'université,
évaluation diagnostique, publication des résultats.
Moyen de vérification
-rapport final des travaux.
-rapport de l'équipe de recrutement à la fin de
travaux.
Evaluation
Elle sera réalisée par le coordinateur du projet
et les membres de l'équipe de recrutement à la fin des
travaux.
ETAPE 3 : RECHERCHE DE
FINANCEMENT
D'aucuns peut réaliser un projet sans
poursuivre un avoir en numéraire ou un capital fixe qui doit lui
permettre l'acquisition des matériaux nécessaires comme le
matériel roulant, l'immeuble pour le siège social et les
meubles.
De ce fait, nous solliciterons un financement au près
du gouvernement Angolais, les organismes internationaux, l'unicef, la chevron,
la coopération française, américaine, anglaise,
portugaise, brésilienne, japonaise, allemande, espagnole, le programme
de Nations Unies pour le développement et d'autres organisations qui
oeuvrent en faveur de la promotion sociale de jeunes.
Cible : constituer le capital social du
projet pour assurer son fonctionnement et sa réalisation.
Echéance :
De aout en novembre 2012.
Durée : 3 mois.
Responsables :
Le coordinateur du projet.
Sous-activités :
-envoi des demandes de financement ;
-contact avec différents partenaires locaux, nationaux
et internationaux.
Suppositions critiques :
-Qu'il y ait une réception à temps des fonds
sollicités ;
-Qu'il y ait un comble des besoins proportionnellement aux
fonds sollicités.
Moyens de vérification :
-bordereaux de comptes ;
-Extraits bancaire ;
-bons de réception des biens meubles et immeubles.
Evaluation :
Elle sera faite par le comptable et le coordinateur du
projet.
ETAPE 4 : ACHATS DES
MATERIELS ET FOURNITURES
Notre projet doit être
équipé de tous les matériels nécessaires à
l'apprentissage de langues et des salles pour des activités
socioculturelles et débats. Elle doit aussi poursuivre un laboratoire de
langue, une bibliothèque, d'équipements de bureau,
équipements des ateliers et des classes d'alphabétisation de
langue étrangères.
Cible :
-munir le centre des matériels nécessaires
capable de faciliter son bon fonctionnement.
Echéance :
De novembre 2012 à février 2013.
Durée : 3 mois
Sous-activités :
-acheter les biens d'équipement, des ateliers, des
classes d'alphabétisations, des fournitures de bureau et les
matériels roulants.
-achats des matériels didactiques d'apprentissage et
techniques des classes de langues vivantes.
-construction d'un laboratoire des langues.
Supposition critiques :
-Qu'il y ait une disponibilité financière
à temps pour parvenir à la réalisation des besoins.
-Qu'il n'y ait pas une incompatibilité des prix avec
notre prévision d'achat.
-Qu'il n'y ait pas de hausse de prix.
Moyen de vérification :
-Inventaire comptable
Evaluation :
-le coordinateur du projet.
-le comptable.
ETAPE 5 : FORMATION DES
ANIMATEURS ET PROFESSEURS MUNICIPAUX.
Une formation doit être
réalisée pour les animateurs et professeurs afin de leur
apprendre les méthodes et techniques des classes pour l'approche
communicationnelle et actionnelle.
Cible :
Doter les professeurs et les animateurs d'un savoir,
savoir-etre et un savoir apprendre à apprendre.
Echéance :
De mars 2013 en mai 2013
Durée : 2 mois
Responsables :
Le staff (service) chargé d'encadrement et formation au
sein du centre de pilotage.
Sous-activités :
-Désignations des modules de formation ;
-Apprentissage des techniques des classes pour des cours des
langues.
Suppositions critiques :
-Qu'il y ait une extra lucidité de la part des
professeurs ;
-Qu'il y ait une qualification pour la formation de la part
des formateurs ;
-Qu'il y ait un programme de formation
préétablie.
Moyen de vérification :
-registre des membres ;
-programme de formation et calendrier de formation ;
-rapport sur le test sélectif ;
-rapport sur les résultats de fin de formation.
Evaluation :
-l'encadreur pédagogique et le
chargé de formation ;
-le coordinateur du projet ;
-les formateurs.
ETAPE 6 : OUVERTURE DES
ATELIERS PILOTES D'APPRENTISSAGES AUX NIVEAUX DES COMMUNAUTES MUNICIPAUX DE
LUANDA.
C'est l'étape initiative pour
l'expérimentation et la réalisation concrète du projet aux
niveaux des communautés municipaux de la ville de Luanda.
Echéance :
De juin 2013 en juin 2014.
Durée : 12 mois.
Sous-activités :
1. Emplacement et disposition des locaux abritant les
ateliers ;
2. Disposition des matériels et meubles dans les
ateliers ;
3. Dotation des ateliers des matériels didactiques
d'apprentissages des langues et appareils audio visuel ;
4. création des bibliothèques munies des livres
infantiles et des adultes.
Moyen de vérification :
-Rapport sur les activités des ateliers ;
-les cahiers des charges sur les oeuvres
réalisées ;
-L'inventaire des patrimoines ateliers.
Evaluation :
Périodiquement, c'est-à-dire après chaque
trimestre par le coordinateur des projets et le chargé de service
d'encadrement et de formation pédagogique.
ETAPE 7 : SUIVI ET
EVALUATION
Dans notre projet, le suivi et
l'évaluation seront inventorié régulièrement
à l'échéance de chaque étape de formation et
activité telle qu'elle est prévue et exécutée dans
le délai.
Le suivi sera permanent et régulier alors que la
balance sera faite après une année d'exercice.
Un audit comptable et financier sera réalisé
pour certifier l'emploie des ressources aux activités réaliser
après 2 ans.
Echéance :
De janvier en décembre de chaque année
activité de suivi.
Responsables :
-chaque chef de service.
-le coordinateur de projet.
Sous-activités :
-visites périodiques sur le
terrain.
-vérification des documents tenus par
les formateurs et étudiants professeurs et lettrés.
Suppositions critiques :
-Qu'il y ait une opérationnalisation du projet et
un suivi régulier de la part des agents chargés pour
établir l'évaluation.
Moyen de vérification :
-Rapport de suivi ;
-suggestions des partenaires ;
-recommandations des différents
évaluateurs.
5.3.1 PROGRAMMATION DES ETAPES SERVICES
5.3.1.1 ORGANIGRAME
SUPERVISION
|
COORDINATION
|
COMPTABILITE
|
SERVICE D'ENCADREMENT TECHINIQUE
|
SECTEUR DE FORMATION ET ALPHABETISATION
|
SECTEUR CULTUREL
|
SECTEUR LANGUE VIVANTE
|
5.3.2 FONCTIONNEMENT DES ORGANES ET ATTRIBUTIONS
a) la délégation
générale : c'est l'organe de pilotage central aux
niveaux provinciaux.
Elle est chargé de concevoir les programmes des
activités culturelles et veuillent sur la politique de l'orientation du
centre de pilotage de langue vivante pour les actions culturelles. Elle
travaille en coordination avec le ministère de la culture et de
l'éducation.
Titre du poste : délégué
général.
Nature du poste : à temps plein.
Responsabilités : le délégué
général oriente les activités du centre de pilotage aux
niveaux provinciales. Il répond à l'appel du ministère de
la culture et de l'éducation pour mettre en profit les objectifs
tracés par le gouvernement pour le développement culturel.
Procède à l'analyse sociolinguistique de la population et adresse
de rapports aux ministères de la culture et de l'éducation sur
les questions socioculturelles.
b) la coordination : c'est l'organe de
l'émission d'une opinion motivée sur la correspondance entre un
existant et un référentiel.
Elle exécute la politique du centre ; programme les
activités et donnent les orientations sur les projets en vue de sa
réalisation.
Titre du poste : coordinateur.
Nature du poste : à temps plein.
Responsabilités : le coordinateur collabore avec le
comité de gestion et la supervision, répond au nom du centre pour
toute question administrative et financière.
C) le comité de gestion : c'est l'organe de
contrôle et de vérification des activités du centre
(contrôles financiers, comptables et techniques) sur base des rapports de
la supervision.
Titre du poste : gestionnaire.
Nature du poste : à temps plein.
Responsabilités : assurer la réalisation des
programmes et des activités du préétablies du centre.
d) la comptabilité : c'est l'organe
chargé de tenir les livres comptables, les registres financières
des achats, documents et dépenses réalisées par le centre
à travers des factures, bordereaux d'escomptes, extraits bancaires, le
billet à ordre, la lettre de crédit et de virement bancaire.
C'est l'organe qui reflète la vision réelle du centre.
Elle procède à la réalisation de l'exercice
comptable à chaque fin d'année pour jauger la valeur des actifs
et passifs du centre.
Titre du poste : comptable.
Nature du poste : à temps plein.
Responsabilités :- procéder aux registres des
documents financiers.
-Établir le bilan et
l'inventaire permanent.
-procéder à la
réalisation de l'exercice final d'une année à une
autre.
e)le secrétariat : c'est l'organe
administratif chargé de centraliser tous les archives de la
correspondance du centre avec l'extérieur. Assure la liaison entre les
différents services du projet.
Titre du poste : secrétaire.
Nature du poste : à temps plein.
Responsabilités : - assurer la communication
administrative entre les différents services du projet et les
partenaires extérieures.
-procéder à la
rédaction des documents administratifs selon les orientations du
délégué général.
f) la supervision : c'est l'organe chargé
d'assurer le bon fonctionnement des activités du centre en
procédant à une vérification rigoureuse des
activités culturelles, des formations et d'apprentissages aux niveaux
municipaux.
Elle constate in loco le bon fonctionnement de matériel,
l'utilisation des outils multimédias, les livres, les ordinateurs et
veuille à sa bonne utilisation.
Titre du poste : directeur superviseur.
Nature du poste : à temps plein.
Responsabilités : - supervise et contrôle les
activités permanentes du centre pour la réalisation de ses
objectifs.
-Est responsable du bon
fonctionnement des activités journaliers du centre, en ce qui concerne
les règlements d'ordre intérieur.
-contrôle les activités
des différents services et en assure le suivi pour l'atteinte des
objectifs.
e) service d'encadrement : c'est l'organe qui est
chargé de l'exigibilité des différents programmes du
centre. Ce service supervise trois secteurs suivants : le secteur
culturel, le secteur de langue vivante et le secteur de formation et
alphabétisation. Ces trois secteurs sont des secteurs productifs des
connaissances et transmissions des acquis culturels. Ces secteurs peuvent
produire les fichiers multimédias selon les besoins sociolinguistiques
angolaises et procéder à l'expansion des oeuvres des ses acteurs
culturels dans une sphère national et international.
Titre du poste : encadreur technique et
pédagogique.
Nature du poste : à temps plein.
Responsabilités : - coordonner les activités
d'encadrements culturels, des formations et de la pédagogie
appliquée.
-réaliser des productions
culturelles municipales et assurer la réalisation des fichiers
multimédias des jeunes angolaises.
- assurer l'approche vivante des
langues et des médias.
-assurer l'enseignement des langues
étrangères.
-proposer des formations pour
enseignants.
-promouvoir la recherche
pédagogique appliqué
5.3.3 PROGRAMMATION DES ACTIVITES 2012-2014
LES ACTIVITES DU CENTRE DE
PILOTAGE
|
ACTIVITES ANNEES ANNEE II
ANNEE III
|
J F M A M J J A S O N
D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N
D
|
1.SENSIBILISATION - - - -
|
2. RECRUTEMENT - - -
ET SELECTION
DES PROFESSEURS
|
3.RECHERCHE - - - - -
DE FINANCEMENT
|
4. ACHAT DES
--------------
MATERIELS ET
FOURNITURES
DIVERS.
|
5. FORMATION ----------------------
DES MEMBRES.
|
6. OUVERTURE
----------------------------------------------------------------------
DES ATELIERS
D'APPRENTI-
SSAGES.
|
7.a)SUIVI
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
b) EVALUATION
X
X X
|
LEGENDE : -- Activité continue
X Activité intermittente
L'apport en industrie ne suffit pas pour atteindre les objectifs
que nous nous sommes assignés, il faut y ajouter les moyens immobiliers
et disponibles.
Sur ce, notre budget ci-dessous reflète la
prévision chiffrée des dépenses pour l'application
structurelle de ce projet.
Dans cette planification, notre budgétisation est faite en
monnaie locale puis le total général sera converti à une
monnaie étrangère de référence forte ($) à
cause des fluctuations inflationnistes de notre monnaie.
Le taux du jour est de 96,00 akz pour 1 dollar
américain.
Tableau1 frais d'achat d'immeuble.
Désignation
|
Montant en Akz.
|
Montant en $ US
|
Immeuble
|
5.000.000
|
50.000
|
Sous-total
|
5.000.000
|
50.000
|
Tableau 2 charges du personnel.
postes
|
unités
|
Enveloppe
Mensuelle en AKZ.
|
Enveloppe
Annuelle en AKZ.
|
Total durée du projet en AKZ.
|
Total en $ U.S
|
Délégué général.
|
1
|
100.000
|
1.200.000
|
3.600.000
|
37.500
|
Coordinateur.
|
1
|
80.000
|
960.000
|
2.880.000
|
30.000
|
Gestionnaire.
|
1
|
60.000
|
720.000
|
2.160.000
|
22.500
|
Secrétaire.
|
1
|
55.000
|
660.000
|
1.980.000
|
20.625
|
Comptable.
|
1
|
50.000
|
600.000
|
1.800.000
|
18.750
|
Superviseur.
|
1
|
50.000
|
600.000
|
1.800.000
|
18.750
|
Encadreurs techniques.
|
9
|
40.000
|
4.320.000
|
12.960.000
|
135.000
|
Sentinelle.
|
4
|
25.000
|
1.200.000
|
3.600.000
|
37.500
|
Huissier.
|
2
|
25.000
|
600.000
|
1.800.000
|
18.750
|
|
|
|
|
|
|
Total
|
20
|
|
10.860.000,00
AKZ
|
32.580.000,00 AKZ
|
339.375,00 $
|
Tableau 3 équipements du projet
Désignation
|
Quantité
|
Prix unitaire en
AKZ.
|
Prix total en AKZ.
|
Total en $ U.S
|
Table de secrétariat
|
10
|
57230,00
|
572.300,00
|
5961,45
|
Chaise roulant
|
10
|
36860,00
|
368.600,00
|
3839,58
|
Bloc de 3 tiroirs faia
|
10
|
48015,00
|
480150,00
|
5001,56
|
Armoire de livre en aluminium
|
30
|
90.210,00
|
2.706.300,00
|
28190,625
|
Table pour ordinateur de 4 places
|
5
|
22.6163, 26
|
1.130.816,30
|
11779,33
|
Banc
|
200
|
9500,00
|
1.900.000,00
|
19791,66
|
Tableau magnetique office
|
10
|
23.329,00
|
233.290,00
|
2430,00
|
Microphone logitech comfort USB
|
30
|
2940,00
|
88.200,00
|
918,00
|
Compact disque DVD RW ---5CDS
|
10
|
441,00
|
4.410,00
|
45,00
|
ECRAN TV LCD 37''LG 37LH4000FHD
|
5
|
126.420,00
|
632.100,00
|
6584,00
|
LECTEUR SONY RDR-AT 100B DVD 160GB
|
5
|
47040,00
|
235.200,00
|
2.450,00
|
PHOTOCOPIEUSE HP LASERJET COLOR CP3525DN 30PPM 384MB
|
3
|
136.710,00
|
410.130,00
|
4.272,00
|
SOUS-TOTAL
|
|
|
876496,30
|
9.130,00
|
Tableau 4 matériel roulant
Désignation
|
Quantité
|
Prix unitaire en
AKZ
|
Prix total en AKZ
|
Total en $ US
|
Scooter xor 50
|
5
|
294.336,00
|
1471680,00
|
15.330,00
|
Jeep KIA Mohave-3.0 v6
|
2
|
5.078.400,00
|
10.156.800,00
|
105800,00
|
SSANYING
STAVIC AMBULANCE
|
1
|
4.272.000,00
|
4.272.000,00
|
44500,00
|
TOYOTA TRANSPORT
|
2
|
1.920.000,00
|
3.840.000,00
|
20.000,00
|
|
|
|
|
|
SOUS-TOTAL
|
|
|
19.740.480,00
|
185.630,00
|
Tableau 5 achats de divers matériels didactiques
DESIGNATION
|
Montant maximum en AKZ
|
Montant maximum en $ U.S
|
Achats divers matériels
|
1.440.000,00
|
1.5000, 00
|
Sous-total
|
1.440-000,00
|
15.000,00
|
Tableau 6 fourniture et installation de laboratoire de
langues
Désignation
|
Montant de frais d'installation en $ U.S
|
Tableau blanc à interactif Hitachi complet
|
10.000, OO
|
Laboratoire des réseaux didactiques des langues.
|
30.000,00
|
Sous-total
|
40.000,00
|
5.4. RECAPITULATION DU COUT DU PROJET
5.4.1 BUDGET TOTAL DU PROJET
DÉSIGNATION
|
COUT TOTAL EN AKZ
|
COUT TOTAL EN $ U.S
|
Frais d'achats immeuble
|
5.000.000,00
|
50.000,00
|
Charges du personnel
|
32.580.000,00
|
339.375,00
|
Equipement du projet
|
876.496,30
|
9130,00
|
Materiel roulant
|
19.740.480,00
|
185.630,00
|
Achats divers materiels didactiques.
|
1.440.000,00
|
15.000,00
|
Fourniture et installation de laboratoire de langues
|
3.840.000,00
|
40.000,00
|
Sous -total
|
63.476.976,30
|
639.135,00
|
imprévus
|
1.920.000,00
|
20.000,00
|
Total
|
65.396.976.30
|
659.135,00
|
5.4.2 SOURCES DE FINANCEMENT
Notre projet est inscrit parmis les initiatives communautaires
de développement.
Il s'inclura dans les activités de
développement communautaire de CAZENGA et SAMBIZANGA dans un premier
lieu et enfin sur toute la circonscription de la ville de Luanda.
Sur ce, notre projet sera financé par le
gouvernement ANGOLAIS et différent partenaires locaux et internationaux.
Les partenaires locaux financieront le projet à concurrence de 30% et
le gouvernement ANGOLAIS à 70%.
Tableau 7 sources de financement
SOURCES DE FINANCEMENT
|
APPORTS EN ESPECES EN $ USA
|
Apport du partenariat 30% (UNICEF, chevron, T.P.A,R.N.A, EXXON
MOBIL, SONANGOL,COOPERATION FRANÇAISE,ALLEMANDE,
ITALIENNE,PORTUGAISE,AMERICAINE,ANGLAISE)
|
197.740,50
|
APPORT DU POUVOIR PUBLIQUE 70 %
|
461.394,50
|
|
|
TOTAL GENERAL
|
659.135,00
|
5.4.3 CONDITION DE REUSSITE
Il sied de souligner que notre projet est de
caractère socioculturel. De ce fait la compilation, la promotion et la
production de certain fichier pour l'enseignement de langues facilitera un bon
apprentissage de langues vivantes et aiderait á développer la
compétence de communication linguistique.
Sa mise en action permettra à transformer
les structures institutionnelles et/ou sociales dans le vécu quotidien
de la population bénéficiaire du projet.
6.0 RENTABILITE ET EVALUATION
6.1 RENTABILITE
L `ossature intrinsèque de la
caractéristique de ce projet permet de déterminer sa
rentabilité à partir de sa production langagière
interactionnelle au sein du centre d'apprentissage et de communication entre
les apprenants aux seins de la communauté bénéficiaire.
Tout en étant un investissement à long terme la
rentabilité sera mieux jauger à partir de l'évolution des
enfants dans leur milieu scolaire et dans l'avenir dans l'exercice de leur
profession.
Les produits finis (connaissances et savoirs) seront mis en
valeur dans les pourparlers des relations internationales pour la sauvegarde
des intérêts nationales.
6.2 EVALUATION DU PROJET
Un contrôle permanent sera
réalisé dans les évaluations des activités du
projet pour des raisons réelles.
En vue de sa concrétisation l'équipe de la
coordination et de la supervision procéderont à un suivi
régulier qui sera à la fin de chaque deux an évalué
par une équipe d'audit financier et comptable.
RESUME NARRATIF
|
INDICATEUR OBJECTIVEMENT VERIFIABLE
|
MOYENS DE VERIFICATION
|
SUPPOSITION
CRITIQUES
|
OBJECTIFS
L'organisation des connaissances pour le changement des
mentalités du point de vue sociolinguistique à travers la
compilation des oeuvres d'arts à buts pédagogiques.
|
Les méthodes et techniques de la pédagogie
actionnelle réorientés dans une approche communicationnelle pour
l'enseignement de langues et une instruction conscientisant pour
l'alphabétisation de non scolarisé à 80 % au
31-12-2012
|
Rapport de coordination.
Les visites sur le terrain.
Les comptes rendus du superviseur.
|
|
BUTS
L'ouverture d'un centre de pilotage de langues pour
l'apprentissage et l'enseignement des langues et l'assurance de
l'intégration socioculturelle dans la communauté.
|
Au 31-12-2012 la quasi-totalité des jeunes non
scolarisés et scolarisés soit polyglotte à 80 %
|
Les rapports de pratique pédagogiques de formation.
Les rapports des encadreurs techniques et animateurs
socioculturelles.
|
Que le projet dispose du seuil de
matérialité pour l'opérationnalisation du centre de
pilotage de langues.
Qu'il n'y ait pas d'activité politique qui puisse
bouleverser les activités.
|
LES ETAPES
-Sensibilisation de la population.
-Recrutement de professeurs.
-Recherche de financement.
|
La population cible sensibilisé à 90 % en janvier
2012 jusqu'en mars 2012.
De mai à juillet 2012 un effectif de 9 professeurs
recrutés et sélectionnés.
De aout 2012 à novembre 2012 Apports de partenaires de 30%
soit la somme de 197.740,50.
Apports de pouvoirs publics de 70% soit la somme de 461.394,50
|
Les rapports des encadreurs sur les activités de
sensibilisations et d'animation.
Rapports sur les recrutements de professeurs et des travaux des
sélections.
Bordereaux des comptes.
Extraits bancaires.
|
Que les critères de sélections soit juste
et impartiales.
Que les numéraires soit libéré
à temps pour la réalisation des activités telles que
prévues.
Que les bailleurs de fonds disponibilisent 50% du budget
prévue.
|
SEUIL DE MATERIALITE
-Formation d'équipe locale des animateurs
socioculturels.
-programmation des thèmes d'animation.
-organisation des débats et
conférences.
-contracter avec les bailleurs de fonds.
-achat immeuble
-achats de biens d'équipements
|
-apports bailleurs de fonds pour les activités
à réaliser
Au 15 octobre 2012 Un fonds de 50.000,00$U.S sera
disponible par les pouvoirs publics.
Au 20 n0vembre 2012 un fonds de 9130,00$ U.S sera
sollicité et libéré.
|
Chèques bancaires.
Bordereaux de livraisons pour chaque bailleur de fonds du
financement de projet.
Bons de réceptions et accréditifs des
|
Que le fond soit libéré à temps pour
l'achat de l'immeuble.
|
CONCLUSIONS GENERALES
Nous croyons que la compétence
sociolinguistique est importante dans la formation et dans
l'éducation familiale pour déterminer le type de l'individu que
nous voulons former dans la société du point de vue de
l'éthique éducative et du travail.
C'est le savoir être qui est au pivot du
savoir-faire.
Un individu avec un mauvais savoir être sera une pierre
d'entrave pour le bon déroulement du travail.
Pour qu'il y ait une bonne coordination dans les
relations professionnelles, il est d'emblée de tenir sur le savoir
être pour créer un climat favorable dans l'échange de
relation sociale et professionnelle à base de ce même savoir.
Pour développer la compétence sociolinguistique
chez nos apprenants et enfants notre éducation devrait faire mention
d'une suivie de la même compétence aux niveaux de familles et dans
l'apprentissage de langue étrangère.
Le projet que nous avons élaboré
est l'un de moyen de la sortie de crise de communication linguistique et du
développement socioéconomique.
L'enseignement et apprentissage de langues
étrangères assure la découverte des autres
réalités du monde et de la nouvelle conception de la culture de
loisirs à base des outils technologiques modernes et approprier.
Pour épiloguer, notre travail, sobre soit
il est parmi tant d'autres oeuvres humaines non parfaites nécessitant
des apports critiques de ceux qui vont le lire et nous aiderons dans le future
de mieux faire d'autres travaux.
Nous soulignons que ce travail contient un champ
plus vaste qui peut aussi être étudié du point de vue de la
psycholinguistique expérimentale.
Ainsi, nous appelons à tous ceux qui voudront le
compléter d'aborder les points que nous n'avons pas pu apporter les
solutions possibles.
NOS SUGGESTIONS
Nous sommes convaincus que pour arriver au bout
de ce projet que nous venons de présenter pour l'enseignement et le
développement de la culture de loisirs, il faudrait au juste tenir
compte des aspects ci-dessous :
La notion de la compétence
sociolinguistique serait obligée d'être intégré dans
le système éducatif pour l'éducation familiale.
Il nous paraît intéressant avec la situation de
notre problématique centré sur l'enfant dépourvu du
nécessaire que le ballon soit utilisé comme moyen de rapprocher
les enfants et les activités socioculturelles.
Procéder à une promotion des
enfants dépourvus du nécessaire en leur intégrants dans la
formation professionnelle selon leur aptitude en créant une école
de football pour leur épanouissement.
Expliquer au parent le droit de l'enfant et leur
interdire de délaissés les enfants dans la rue à leur
propre dépendance.
Interdire de chansons qui ne font pas véhiculer un
contenu pour le développement socioculturel. Ex : de matuba ;
tchuco tchuco.
Le ministère de l'éducation doit
assurer la supervision sociale avec le ministère de la culture et sport
pour les bons comportements de communication langagière de la jeunesse
angolaise.
.
BIBLIOGRAPHIE
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TABLE DE MATIERES
DEDICACES.........................................................2
REMERCIEMENTS.................................................3
SOMMAIRE..........................................................4
INTRODUCTION
1-PRESENTATION DE LA PROBLEMATIQUE..............6
2-HYPOTHESES.....................................................09
5-CHOIX METHODOLOGIQUE DU
TRAVAIL............................................................10
CHAPITRE I
L'ECONOMIE DE LA
LANGUE...........................................14
I.2-HISTORIQUE L'ECONOMIE DE LA LANGUE..........17
I.3-CONCEPTIONS GENERALES...............................20
I.4-L'EDUCATION FAMILIALE..................................21
CONCLUSION PARTIELLE......................................25
CHAPITRE II
II.0-LA COMPETENCE SOCIOLINGUISTIQUE.............26
II.1-MARQUEURS DES RELATIONS SOCIALES...........27
II.2-REGLES DE
POLITESSE......................................28
II.3-EXPRESSION DE LA SAGESSE POPULAIRE...........30
II.4-DIFFERENCE DE REGISTRE...............................32
II.5-SOCIOLECTE ET IDIOLECTE................................33
II.6-LA CONSCIENCE LINGUISTIQUE.......................40
II.7-PRESENTATION DE L'ENSEIGNEMENT DE
DEMING...............................................................41
II.7.1-LA METHODE DEMING..................................41
II.8-LA QUALITE SPORTIVE DE LA COMPETENCE
SOCIOLINGUISTIQUE............................................42
II.9-PARALLELISME ENTRE LE SAVOIR SOCIO
CULTUREL DU GROUPE AFROMEN ET LES
LAMBAS.............................................................44
CONCLUSION PARTIELLE.....................................56
CHAPITRE III
III.1-LOCALISATION.............................................58
III.2-INTERPRETATION ET ANALYSE DES DONNEES
..........................................................................61
III.2.2-INTERPRETATION SUR LES ACCUSATIONS
DES ENFANTS A LA SORCELLERIE........................65
III.2.3-INTERPRETATION SUR L'INFLATION
LINGUISTIQUE DANS LE CONTEXTE
LUANDAIS...........................................................67
CONCLUSION PARTIELLE....................................73
CHAPITRE IV
IV-PRESENTATION DES FICHES
PEDAGOGIQUES.................................................74
SALUE
POLI.......................................................78
DIRE AU
REVOIR.................................................81
ETRE
POLI.........................................................85
IDENTIFIER UNE CHOSE.......................................89
CHAPITRE V
V-PROJET LITTERAIRE........................................93
V.1-DEFINITION DU PROJET................................94
V.1.3DUREE ET LOCALISATION DU PROJET
....................................................................................95
V.1.4-PRINCIPAUX BENEFICIAIRES ET ACTEUR
DU
PROJET.........................................................................96
V.2.0-PERTINENCE ET FAISABILITE
DU
PROJET........................................................97
V.2.3.0-OPERATIONALISATION DES
ETAPES DU PROJET............................................98
V.3.1-PROGRAMMATION DES ETAPES
SERVICES....................................................106
V.3.3-PROGRAMATION DES ACTIVITES 2012
2014..............................................................109
V.4-RECAPITULATION DU COUT DU
PROJET.........................................................113
V.4.3-CONDITION DE REUSSITE.......................114
CONCLUSIONS GENERALES............................118
SUGGESTIONS...............................................119
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES..................120
* 1 L'idéologie
linguistique : ensemble des politiques visant à définir les
marchés linguistiques du point de vue géopolitique et juridico
constitutionnelle pour l'épanouissement démocratique, la
promotion de langues et l'évolution socioculturelle.
* 2 Rancune due au mauvais
traitement de la jeunesse qui incite à la vengeance.
* 3 Une substitution au
système juridique d'un groupe humain d'un droit d'origine
étrangère.
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